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164 Correspondan
approche limitée, est qu’elle peut, en cas de besoin, fairel’objet d’un élargissement vers une voie classique de Kraske(avec résection du coccyx) pour une exposition optimale.
Enfin, l’approche de Kraske, en cas de lésion dégéné-rée non diagnostiquée en préopératoire limite les risquesde rupture tumorale et d’essaimage par un jour plus grandet épargne une éventuelle contamination péritonéale àlaquelle expose la laparoscopie à risque également delésions de l’innervation rectale lors de la mobilisation.
Or, les critères préopératoires de bénignité ne sont pasabsolus, malgré les progrès récents de l’imagerie (en par-ticulier l’IRM). Les formes dégénérées ont un pronosticpéjoratif et la qualité de la chirurgie est cruciale [4,5].
Finalement, nous pensons que la voie de Kraske resteactuellement la voie d’abord de référence pour les lésionsrétrorectales : elle peut être limitée, mini-invasive en cas delésion facile d’accès, mais permet un élargissement en casde nécessité et respecte ainsi les règles de base de sécuritécarcinologique.
Déclaration d’intérêts
G. Meurette, E. Duchalais : pas de conflits d’intérêts.PA Lehur : consultant pour Torax médical.
Références
[1] Moskowicz, et al. Transperineal retro-anal resection ofretro-rectal tumors. J Visc Surg 2013;150(5):369—72,http://dx.doi.org/10.1016/j.jviscsurg.2013.09.012.
[2] Duclos J, Maggiori L, Zappa M, et al. Laparoscopic resec-tion of retrorectal tumors: a feasibility study in 12 consecutivepatients. Surg Endosc 2013.
travail est à porter au crédit des auteurs, car c’est un sujdifficile, qui porte sur une pathologie fréquente, mais
plus souvent négligée. De nombreuses publications existenmais les études de haut niveau de preuve sont rares. Dale travail de thèse que nous avons mené (CG), en cours drédaction pour publication, a été en exergue, comme l’ofait les auteurs, la fréquence des récidives malgré le grannombre de techniques décrites, problématique assez spcifique du sinus pilonidal d’autant qu’il survient chez unpopulation jeune.
Un point particulier, non négligeable dans cette pathlogie, de la gestion postopératoire a attiré notre attentioC’est celui de la dépilation systématique, quelle que sola méthode employée : rasage, crème dépilatoire, épiltion définitive. L’étude que les auteurs citent pour étayvotre propos, est une étude descriptive sur l’épilation dénitive [2]. Elle ne permet pas de conclure sur son efficacidans la prévention des récidives après exérèse des sinpilonidaux. D’autres études sur l’épilation définitive aprexérèse des sinus pilonidaux ont montré une tendance à
diminution des récidives [3,4]. Mais leur niveau de preuvreste faible.
En revanche, concernant le rasage, l’étude de Petesen et al. établit clairement que le rasage postopératoiaugmente le risque de récidive [5]. Bien que rétrospetive, cette étude a porté sur une population nombreude militaires allemands et a eu pour but d’analyser
taux de récidive en fonction de la réalisation ou non d’urasage postopératoire. Ils ont sélectionné de facon aléatoi504 patients issus d’une cohorte de 1960 patients opérentre 1980 et 1996.
Les patients ont été contactés par téléphone afin d
[3] Nedelcu M, Andreica A, Skalli M, et al. Laparoscopic approachfor retrorectal tumors. Surg Endosc 2013;27(11):4177—83.[4] Chéreau N, Lefevre JH, Meurette G, et al. Surgical resection of
retrorectal tumours in adults: long-term results in 47 patients.Colorectal Dis 2013;15(8):e476—82.
[5] Bullard Dunn K. Retrorectal tumors. Surg Clin North Am2010;90(1):163—71.
G. Meurette ∗, E. Duchalais , P.-A. LehurClinique de chirurgie digestive et endocrine,
Institut des maladies de l’appareil digestif, CHUde Nantes Hôtel-Dieu, 44000 Nantes, France
∗ Auteur correspondant.Adresse e-mail :
[email protected] (G. Meurette)Disponible sur Internet le 2 avril 2014
http://dx.doi.org/10.1016/j.jchirv.2014.01.006
Faut-il vraiment effectuerune dépilation régulière aprèsl’exérèse d’un sinus pilonidalsacro-coccygien ?�
Is regular depilation really necessary after a pilonidalsinus excision?
Monsieur le Rédacteur en chef,
Nous avons lu avec beaucoup d’intérêt la mise au pointsur le sinus pilonidal surinfecté récemment publiée [1]. Ce
DOI de l’article original :http://dx.doi.org/10.1016/j.jviscsurg.2014.02.001.
� Ne pas utiliser, pour citation, la référence francaise de cetarticle, mais celle de l’article original paru dans Journal of VisceralSurgery, en utilisant le DOI ci-dessus.
vérifier le respect ou non du rasage postopératoire etla survenue d’une récidive. Sur les 504 patients contac-tés, 113 ont été régulièrement rasés en postopératoirependant une durée moyenne de 7,5 mois, et 391 n’ontpas été rasés. Le taux de récidive s’est élevé à 30,1 %(34/113) dans le groupe rasage contre 19,7 % (77/391)dans le groupe sans rasage (p = 0.01). Cette augmentationdu taux de récidive induite par le rasage s’expliqueraitpar la création de micro lésions cutanées liées au rasage(bien connues maintenant dans le rasage préopératoireque l’on limite au maximum [6]) et par la forme de lasection du poil (en biseau), tout mécanisme favorisant lapénétration de nouveaux poils dans le sillon inter-fessier[5].
La dépilation postopératoire, bien que logique, ne peutainsi être recommandée. Seule, l’épilation définitive semblemontrer un certain intérêt sans qu’il n’y ait de preuveformelle et, d’autre part, elle n’est pas actuellement rem-boursée et de ce fait souvent difficile à mettre en place. Lerasage postopératoire ne doit plus être pratiqué. La dépi-lation par tondeuse ou par crème dépilatoire n’a pas faitl’objet d’études spécifiques. Pourtant, la suppression despoils en postopératoire apparaît logique pour faciliter lessoins locaux et diminuer le risque de récidive en supprimantla cause de la maladie. Reste à déterminer quelle est lafacon optimale d’effectuer cette dépilation. Pour les asso-ciations de recherche (FRENCH), il s’agit là d’un beau sujetd’étude pour une pathologie fréquente et difficile à prendreen charge.
Déclaration d’intérêts
Les auteurs déclarent ne pas avoir de conflits d’intérêts enrelation avec cet article.
Fa s pil
Ré
[1]
[2]
[3]
[4]
[5]
[6]
htt
ut-il effectuer une depilation regulire aprs exerse d’un sinu
férences
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onidal? 165
Mise à jour de la conférence de consensus. Gestion préopéra-toire du risque infectieux. Hygiènes 2013;XXI(4).
C. Gaudin ∗, J. Podevin , P.-A. LehurClinique de chirurgie digestive et endocrinienne,
Hôtel Dieu, CHU de Nantes, 1, place A.-Ricordeau,44093 Nantes cedex 1,
France
∗ Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected]
(C. Gaudin)
Disponible sur Internet le 27 mars 2014
p://dx.doi.org/10.1016/j.jchirv.2014.01.009