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Actualités Féér e Jonqu lle au Bal de la Le 19 e Bal de la Jonquille, qui se déroulait à la Gare Windsor le 26 avril dernier, a transporté les convives dans l’univers flamboyant d’ Alice au pays des merveilles. Plusieurs personnalités ont pris part à cette soirée mondaine des plus glamour, une élégante tradition qui, depuis 1994, a permis d’amasser 23 millions de dollars au profit de la Société canadienne du cancer. PAR Marie-France Pellerin PHOTOS Frédéric Auclair VIRGINIE COOSSA, qui n’a pas hésité une seule seconde à accepter le rôle de maîtresse de cérémonie de cet événement grandiose, s’est dite subjuguée par le magnifique décor, constitué de 30  000 jonquilles et de multiples clins d’œil au film Alice au pays des merveilles, de Tim Burton. «On nous fait tellement voyager. Le Bal de la Jonquille est un événement prestigieux auquel j’ai eu la chance d’assister en 2003. J’avais trouvé ça assez magique», a expliqué celle qui, pour se fondre dans l’ambiance flamboyante, avait opté pour une robe BCBGMAXAZRIA colorée. Au- delà du caractère féérique de ce gala-bénéfice annuel, le plus fructueux de l’année au Canada, c’est bien sûr la cause qui a touché l’animatrice: «Des gens autour de moi ont eu le cancer, plus particulièrement le cancer du sein. On a tous une histoire d’horreur en rapport avec le cancer, mais il y a aussi des histoires de rémission. On est ici, ce soir, pour que la recherche continue, et que les soins s’améliorent.» «Tout le monde est touché, de près ou de loin, par la maladie. C’est important de contribuer le plus possible à la recherche», a mentionné DOMINIQUE BERTRAND, accompagnée de son conjoint, JACQUES MAURICE, et vêtue d’une création de Reem Acra. «C’est une designer américaine qui fait de très belles robes féminines. Je me suis inspirée de la Reine de cœur d’ Alice au pays des merveilles: rubis et robe noire.» «Quand j’ai reçu l’invitation, pendant quelques secondes, j’ai pensé à mettre mon costume d’Halloween de l’an passé. Mes deux filles et moi étions déguisées en Alice. Finalement, je suis allée au meilleur endroit qui soit, BCBGMAXAZRIA», a raconté MITSOU, au bras de son époux, IOHANN MARTIN. «On vient tous les trois ans et, chaque fois, c’est une très belle soirée. J’ai eu la chance d’en animer une, il y a sept ans, avant que je devienne porte-parole pour la Fondation du cancer du sein. On a de super chaires de recherche au Québec qu’il faut aider pour trouver un remède définitif.» SOPHIE DUROCHER, qui était accompagnée de son conjoint, RICHARD MARTINEAU, a pour sa part combiné deux bonnes causes: cancer et environnement. Souhaitant jouer la carte de la sobriété, l’animatrice portait une robe écologique, tirée de la collection Glamour Conscious, de H&M, une gamme exclusive créée pour les tapis rouges et faite de coton biologique ainsi que de polyester recyclé. «Il s’agit d’une série limitée, et je suis la première à Montréal à porter cette robe. Qui pourrait deviner que c’est du coton bio?» Ayant animé le Bal de la Jonquille à deux reprises, Sophie a rappelé l’importance d’un tel événement: «Chaque année, c’est plus d’un million de dollars qui est amassé pour la recherche. Des gens de mon entourage sont décédés du cancer. Ce bal prend donc une dimension personnelle. J’ai une pensée pour ceux qui sont partis et pour ceux qui sont restés.» KARINE VANASSE, accompagnée de son amoureux, MAXIME RéMILLARD, a profité de cette soirée chic pour afficher son nouveau coup de cœur, une robe signée DUY: «C’est tellement agréable de découvrir un créateur. J’ai aussi découvert la boutique Tiffany & Co., au Ritz-Carlton Montréal.» Le légendaire joaillier a ajouté une touche étincelante à sa tenue. La comédienne a par ailleurs souligné l’importance de la recherche et de la sensibilisation au cancer: «J’avais un rendez-vous chez le médecin, il y a quelques jours. La jeune femme qui passait avant moi avait 23 ans et était atteinte du cancer de la peau. Au-delà de la mode, il est temps qu’on réalise que le bronzage cause beaucoup de dommages.» 6 ACTUALITéS 11 mai 11 mai 7 JOURS 7

Féér e - Le Bal de la Jonquille · Photos Frédéric auclair Virginie Coossa, ... d’horreur en rapport avec le cancer, mais il y a aussi des histoires de rémission. On est ici,

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Jonqu lle au Bal de la

Le 19e Bal de la Jonquille, qui se déroulait à la Gare Windsor le 26 avril dernier, a transporté les convives dans l’univers flamboyant d’Alice au pays des merveilles. Plusieurs personnalités ont pris part à cette soirée mondaine des plus glamour, une élégante tradition qui, depuis 1994, a permis d’amasser 23 millions de dollars au profit de la Société canadienne du cancer.Par Marie-France Pellerin • Photos Frédéric auclair

Virginie Coossa, qui n’a pas hésité une seule seconde à accepter le rôle de maîtresse de cérémonie de cet événement grandiose, s’est dite subjuguée par le magnifique décor, constitué de 30  000 jonquilles et de multiples clins d’œil au film Alice au pays des merveilles, de Tim Burton. «On nous fait tellement voyager. Le Bal de la Jonquille est un événement prestigieux auquel j’ai eu la chance d’assister en 2003. J’avais trouvé ça assez magique», a expliqué celle qui, pour se fondre dans l’ambiance flamboyante, avait opté pour une robe BCBGMAXAZRIA colorée. Au-delà du caractère féérique de ce gala-bénéfice annuel, le plus fructueux de l’année au Canada, c’est bien sûr la cause qui a touché l’animatrice: «Des gens autour de moi ont eu le cancer, plus particulièrement le cancer du sein. On a tous une histoire d’horreur en rapport avec le cancer, mais il y a aussi des histoires de rémission. On est ici, ce soir, pour que la recherche continue, et que les soins s’améliorent.» 

«Tout le monde est touché, de près ou de loin, par la maladie. C’est important de contribuer le plus possible à la recherche», a mentionné Dominique BertranD, accompagnée de son conjoint, JaCques mauriCe, et vêtue d’une création de Reem Acra. «C’est une designer américaine qui fait de très belles robes féminines. Je me suis inspirée de la Reine de cœur d’Alice au pays des merveilles: rubis et robe noire.»

«Quand j’ai reçu l’invitation, pendant quelques secondes, j’ai pensé à mettre mon costume d’Halloween de l’an passé. Mes deux filles et moi étions déguisées en Alice. Finalement, je suis allée au meilleur endroit qui soit, BCBGMAXAZRIA», a raconté mitsou, au bras de son époux, iohann martin. «On vient tous les trois ans et, chaque fois, c’est une très belle soirée. J’ai eu la chance d’en animer une, il y a sept ans, avant que je devienne porte-parole pour la Fondation du cancer du sein. On a de super chaires de recherche au Québec qu’il faut aider pour trouver un remède définitif.»

sophie DuroCher, qui était accompagnée de son conjoint, riCharD martineau, a pour sa part combiné deux bonnes causes: cancer et environnement. Souhaitant jouer la carte de la sobriété, l’animatrice portait une robe écologique, tirée de la collection Glamour Conscious, de H&M, une gamme exclusive créée pour les tapis rouges et faite de coton biologique ainsi que de polyester recyclé. «Il s’agit d’une série limitée, et je suis la première à Montréal à porter cette robe. Qui pourrait deviner que c’est du coton bio?» Ayant animé le Bal de la Jonquille à deux reprises, Sophie a rappelé l’importance d’un tel événement: «Chaque année, c’est plus d’un million de dollars qui est amassé pour la recherche. Des gens de mon entourage sont décédés du cancer. Ce bal prend donc une dimension personnelle. J’ai une pensée pour ceux qui sont partis et pour ceux qui sont restés.»

Karine Vanasse, accompagnée de son amoureux, maxime rémillarD, a profité de cette soirée chic pour afficher son nouveau coup de cœur, une robe signée DUY: «C’est tellement agréable de découvrir un créateur. J’ai aussi découvert la boutique Tiffany & Co., au Ritz-Carlton Montréal.» Le légendaire joaillier a ajouté une touche étincelante à sa tenue. La comédienne a par ailleurs souligné l’importance de la recherche et de la sensibilisation au cancer: «J’avais un rendez-vous chez le médecin, il y a quelques jours. La jeune femme qui passait avant moi avait 23 ans et était atteinte du cancer de la peau. Au-delà de la mode, il est temps qu’on réalise que le bronzage cause beaucoup de dommages.»

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