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La 20è édition du Festival Biarritz Améri- que Latine a rendu hommage cette année à l’acteur argentin Ricardo Darín. Il a été nommé président du Jury des long- métrages et certains de ses films comme Trapero (Pablo Carancho) furent projetés. Ce fut donc avec beaucoup d’émotion, « felizmente sorprendido » avoua-t-il, qu’il se vit remettre la médaille d’Or du festival par le Maire de la ville lors de la cérémonie de clôture. Tout au long du festival, nous l’avons retrouvé, avec son regard sagace et son air enjoué, visible- ment charmé par la cité biarrote. Intervie- wé par l’édition de samedi de La quoti- dienne, Darín a reconnu l’importance de ce festival qui selon lui « sert de porte d’entrée vers l’Europe », même si, il en convient aussi, on ne saurait parler d’une identité continentale pour le cinéma latino -américain aujourd’hui. Le comité de sélection des long-métrages de fiction de cette 20è édition du Festival était cette année constitué d’un collectif de trois femmes : Raphaele Monnoyer, An- nouchka de Andrade et Lucile de Calan. Une première qui n’a hélas pas augmenté la parité dans les longs métrages de fic- tion, parmi lesquels seul l’un des dix films sélectionnés avait été réalisé par une ci- néaste. Un leurre que l’on pourra repro- cher au Festival, devenu coutumier du fait, et qui désormais n’est plus représentatif de ce que font ou produisent les cinéastes femmes de l’Amérique Latine. Cette an- née, la capital de Buenos Aires diffusait sa deuxième édition de Mujeres en foco. Fes- tival internacional de cine por la equidad de género (5-8 mai 2011), permettant aux membres du comité de sélection d’envisa- ger sinon une parité pour les féru(e)s d’un universalisme artistique asexué, l’espéran- ce de voire se révéler quelques uns des nombreux talents féminins contemporains. Difficile et décevant donc de découvrir que les critères retenus par le comité de sélection de Biarritz, d’ « universalité », d’ « émotion » et d’ « originalité » n’aient été remplis qu’à 10% par les propositions des cinéastes femmes. L’heure est désormais venue pour ce beau 20è Edition du Festival Biarritz Amérique latine Irma Velez Année 2009-2010, n°2 Octobre 2011 Irma Velez est enseignant chercheur à l’IUFM de l’Université de Paris IV, membre du CRIMIC de l’Université de Paris IV et de LIMIN-R de l’Université de Paris III . Elle travaille actuellement sur le cinéma et la littérature d’Amérique latine, les représentations genrées dans les productions culturelles post-coloniales, ainsi que sur la didactique des langues par le cinéma à l’école. Le parvis du Casino à l’ouverture de la 20è édition du festival Biarritz Amérique Latine Les membres du comité de sélection des long métrages 2011: Lucile de Calan, Annouchka de Andrade et Raphaele Mon- noyer Remise de la Médaille d’Or à Ricardo Da- rin par Didier Borrotra, Maire de Biarritz.

Festival de Biarritz 2011 20è édition - ESPE Paris

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Page 1: Festival de Biarritz 2011 20è édition - ESPE Paris

La 20è édition du Festival Biarritz Améri-que Latine a rendu hommage cette année à l’acteur argentin Ricardo Darín. Il a été nommé président du Jury des long-métrages et certains de ses films comme Trapero (Pablo Carancho) furent projetés. Ce fut donc avec beaucoup d’émotion, « felizmente sorprendido » avoua-t-il, qu’il se vit remettre la médaille d’Or du festival par le Maire de la ville lors de la cérémonie de clôture. Tout au long du festival, nous l’avons retrouvé, avec son regard sagace et son air enjoué, visible-ment charmé par la cité biarrote. Intervie-wé par l’édition de samedi de La quoti-dienne, Darín a reconnu l’importance de ce festival qui selon lui « sert de porte d’entrée vers l’Europe », même si, il en convient aussi, on ne saurait parler d’une identité continentale pour le cinéma latino-américain aujourd’hui.

Le comité de sélection des long-métrages de fiction de cette 20è édition du Festival était cette année constitué d’un collectif de trois femmes : Raphaele Monnoyer, An-nouchka de Andrade et Lucile de Calan. Une première qui n’a hélas pas augmenté la parité dans les longs métrages de fic-tion, parmi lesquels seul l’un des dix films sélectionnés avait été réalisé par une ci-néaste. Un leurre que l’on pourra repro-cher au Festival, devenu coutumier du fait, et qui désormais n’est plus représentatif de ce que font ou produisent les cinéastes femmes de l’Amérique Latine. Cette an-née, la capital de Buenos Aires diffusait sa deuxième édition de Mujeres en foco. Fes-tival internacional de cine por la equidad de género (5-8 mai 2011), permettant aux membres du comité de sélection d’envisa-ger sinon une parité pour les féru(e)s d’un universalisme artistique asexué, l’espéran-ce de voire se révéler quelques uns des nombreux talents féminins contemporains. Difficile et décevant donc de découvrir que les critères retenus par le comité de sélection de Biarritz, d’ « universalité », d’ « émotion » et d’ « originalité » n’aient été remplis qu’à 10% par les propositions des cinéastes femmes.

L’heure est désormais venue pour ce beau

20è Edition du Festival Biarritz Amérique latine Irma Velez

Année 2009-2010, n°2

Octobre 2011

Irma Velez est enseignant chercheur à l’IUFM de l’Université de

Paris IV, membre du CRIMIC de

l’Université de Paris IV et de LIMIN-R de l’Université de

Paris III .

Elle travaille actuellement sur le cinéma et la littérature

d’Amérique latine, les représentations genrées

dans les productions culturelles post-coloniales, ainsi que sur la

didactique des langues par le cinéma à l’école.

Le parvis du Casino à l’ouverture de la 20è édition du festival Biarritz Amérique Latine

Les membres du comité de sélection des long métrages 2011: Lucile de Calan, Annouchka de Andrade et Raphaele Mon-noyer

Remise de la Médaille d’Or à Ricardo Da-rin par Didier Borrotra, Maire de Biarritz.

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festival, d’inverser cette tendance pour nous présenter enfin des regards mixtes, sur cet univers si géographique-ment vaste et culturellement varié, comme ce fut bien heureusement le cas pour la sélection des documentaires. Celle-ci a d’ailleurs été reconnaissante de l’originale la-beur menée par tous les cinéastes, et a même accordé une place aux collaborations entre cinéastes femmes et hom-mes.

Les Acacias qui a gagné la Caméra d’or au 64è Festival de Cannes et le prix du meilleur film Latino-Américain à Saint Sébastien a également reçut l’Abrazo du meilleur long métrage sous l’émotion du réalisateur, Pablo Gior-gelli, et de la protagoniste uruguayenne du film, Hebe Duarte. Acorazado a été présenté par son réalisateur Alva-ro Curiel comme étant un faux film comique et une méta-phore d’un Mexique qui ne saurait pas où il va, au travers des dérives d’un personnage nommé Silverio dont l’op-portunisme le mène toujours à mauvais port. Une repré-sentation somme toute caricaturale du mexicain, néan-moins fortement applaudit par le public de Biarritz. Une réception tiède pour Transeunte et El notificador, dont les longueurs n’ont pas été appréciées de tous. Enfin El pára-mo, un film de genre dont la violence n’a pas plus été ap-préciée du public que du jury, pour avoir soulevé les cœurs de plus d’un spectateur. Les deux prix d’interpréta-tion masculine et féminine ont été octroyés à deux acteurs non professionnels, dont l’un mineur, Paula Galinelli Hertzog, pour son interprétation dans El premio (Paula Markovitch) et l’autre à Porfirio Ramirez Aldana pour l’interprétation de son propre rôle dans Porfirio dont les performances vitales sauront tout autant émouvoir que troubler le spectateur. Enfin, le festival nous a régalé d’un film de clôture chilien réalisé par Sébastian Silva et Pedro Peirano, Gatos viejos, qui nous a permis de revoir Catali-na Saavedra, la gagnante de La nana, dans un rôle inter-prété avec la même tendresse et tout autant de conviction.

L’inceste était l’un des thèmes fort cette année, représenté dans un long métrage cubain, Boleto al paraiso (Gerardo Chijona) et dans un documentaire nicaraguayen, La lle-gada de Karla (Koen Suidgeest). Le public de lycéen a particulièrement été attentif au long métrage de Chijona qui abordait la sexualité d’une adolescente errant entre La Havane et Matanzas pour fuir un père incestueux au mo-ment où le SIDA se rependait dans l’île. Agnus Dei– Cor-dero de Dios a été présenté par sa réalisatrice Alejandra Sánchez et son protagoniste Jesús, victime des abus pédo-phile d’un curé. La présence de ce dernier fut particulière-ment émouvante pour le public. Ce long métrage non rete-nu a pourtant révélé une démarche familiale et individuel-le douloureuse, de réconciliation avec soi-même. L’usage que fait la réalisatrice de la photographie dans ce docu-mentaire est particulièrement efficace et engagé.

La politique de certains états a été revisitée par des docu-mentaires variés, dans leur origine et leur approche. La Colombie est venue à nous sous le regard charismatique de l’attachant vétérinaire Franz dans El hombre de las serpientes. Avec un sarcasme d’une finesse émouvante et écologiquement bienveillante, son réalisateur français,

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20 È É DI TI ON DU FES TIV A L BIA RRI TZ A M ÉRI QU E L ATI NE CI NÉM A & CU LT UR ES

Eric Flandin venu présenté son documentaire sur la Colombie El hombre de las serpientes

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Eric Flandin, à filmé cet homme pendant trois mois, navigant entre les anaconda, les FARC et les guérilleros de la jungle, nous laissant dubitatifs sur la forme réelle des animaux les plus dangereux de la région, où le pouvoir de la guérilla dans la pré-servation de la bio-diversité a réussi à être un véritable frein aux développement des compagnies étrangère.

Les évènements équatoriens du 30 septembre 2010 ont été re-tracés dans un documentaire de Rodolfo Muñoz, Muchedumbre 30S, où l’hyperréalisme d’une caméra in situ, n’a néanmoins pas caché la face tragique d’une société à l’équilibre démocrati-que fragile, entre les forces de la police et l’état, au travers de la représentation quasi invraisemblable de la séquestration du pré-sident Rafael Correa. Confesiones de Gualberto Ferrari confron-te le témoignage ambivalent de Gustavo Scagliusi face aux charges qui ont pesé sur lui, pour ses fonctions au sein du Ba-taillon 601, un site bien moins exploré que la ESMA dans son rôle après le coup d’état militaire argentin, alors qu’il était tout de même le Service d’Information de l’Armée.

Les reconstructions de mémoires personnelles traversées par les avatars de la politique ont à nouveau été d’actualité cette année. Après l’œuvre primée de Flavia Castro l’année dernière, Carla Valencia Dávila a présenté Los abuelos, qui dans une quête menant le spectateur du Chili à l’Equateur, a retracé l’histoire de deux grands pères, l’un porteur d’immortalité dans un monde que la propre réalisatrice à caractérisé de réalisme magique et l’autre, militant communiste terni puis fusillé pour « trahison à la patrie » sous le régime de Pinochet. Un portrait intimiste rap-prochant les documents d’archives historiques, les documents de la mémoire familiale et les témoignages se dresse au travers d’une sensibilité poétique teintée d’une douleur transgénéra-tionnelle s’efforçant d’honorer la mémoire souillée des siens. Thierry Garrel, président du Jury documentaire, a eu le plaisir de lui attribuer l’Abrazo du meilleur film documentaire pour représenter l’écriture de plus en plus sophistiquée et singulière des documentaristes contemporaines.

La sélection des courts métrages était riche et variée. A retenir, Nuestra hopitalidad de J. Peñagaricano et P. Abdala qui joue avec beaucoup d’humour sur les registres du western pour cari-caturer le rapports à l’étranger dans un village retiré de l’Uru-guay. Hilarant.

Dans la salle des ambassadeurs du Casino, les rencontres avec les cinéastes furent très appréciées car elles ont permis à tout un chacun de découvrir ce qui motivèrent toutes ces réalisations, ainsi que des membres du tournage, souvent moins affichés, mais dont le travail est crucial, tel que les monteurs par exem-ple. La spontanéité dans l’échange avec le public était aussi conviviale qu’à l’habitude.

Cette année aura également rendu hommage au Festival interna-tional de Mar del Plata avec, entre autre, la projection de Cróni-ca de un niño solo de Leonardo Flavio. Le président du Festival International de film de Mar del Plata, José Martinez Suárez, a rencontré le public lors des rencontres avec le cinéaste d’Aca-cias, et a affiché -non sans humour- sa passion cinéphile en nous rappelant qu’il n’y avait pas de petit cinéma en Amérique Latine.

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Chronique du Festival d’Irma Velez

T IT RE DU B UL L ETI N

Carla Valencia Davila lors du débat suivant la projec-

tion de son film documentai-re Los abuelos.

Un point fort du cinéma restera le ciné-concert mené cette année par l’Orchestre Régional de Bayonne avec une ver-sion restaurée de 2002 de El tren fantasma (Gabriel Garcia Moreno, 1927), chef d’œuvre du cinéma muet mexicain. La projection du film fut accompagnée de la musique de Joel Mérah qui a redonné vit aux images du film avec une justesse émotionnelle balayant les registres populaires et mondains dans une écriture musicale dynamique et d’anti-cipation dramatique ou comique. Comme l’a précisé Marc Bonduel, Délégué Général du festival, plus qu’une tradi-tion, le ciné-concert est un véritable « plaisir renouvelé ». Il le fut tout particulièrement cette année de par la qualité de la composition de Mérah.

Enfin la littérature fut également à l’honneur avec la pré-sence exclusive de trois auteurs invités: Alberto Ruy-Sánchez, le cubain Leonardo Padura et l’un des fondateurs du néo-polar mexicain, Paco Ignacio Taibo II. Le Festival devrait donc revisiter ses choix littéraires, autant que la sélection de ses longs métrages de fiction pour que la moi-tié féminine de la population puisse voir ses œuvres repré-sentées avec un peu plus d’équité et qu’au désormais dé-nommé le latino on puisse aussi y découvrir le talent des latinas.

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JURY 2011JURY 2011JURY 2011JURY 2011

Le jury présidé par Ricardo DARIN et composé de Natalia

VERBEKE, Astrid BERGES-FRISBEY, Philippe Le Guay, Alberto

RUY SANCHEZ, Laurent LAVOLE,

LONGS METRAGESLONGS METRAGESLONGS METRAGESLONGS METRAGES

ABRAZO DU MEILLEUR FILM LONG-MÉTRAGE

∗ Las acacias (Pablo Giorgelli, Argentine, 85’, 2011) PRIX DU JURY LONG MÉTRAGE

∗ Porfirio (Alejandro Landes, Colombie 101’, 2011) PRIX D' INTERPRÉTATION FÉMININE

∗ Paula Galinelli Hertzog pour El premio Paula Markovich, Mexique, 99’, 2011)

PRIX D' INTERPRÉTATION MASCULINE

∗ Porfirio Ramírez Aldana pour Porfirio (Alejandro Landes, Colombie 101’, 2011)

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La Cérémonie de Clôture: prix attribués aux long métrages

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JURY JURY JURY JURY DUDUDUDU SSSSYNDICATYNDICATYNDICATYNDICAT FFFFRANÇAISRANÇAISRANÇAISRANÇAIS DEDEDEDE LALALALA CCCCRITIQUERITIQUERITIQUERITIQUE DEDEDEDE CCCCINÉMAINÉMAINÉMAINÉMA

Le jury présidé par Jean-Jacques BERNARD et

composé de Eithne O’Neill, Nicolas Bauche et Alex

Masson

PRIX DU SYNDICAT FRANÇAIS DE LA CRITIQUE DE CINÉMA

∗ El premio Paula Markovich, Mexique, 99’, 2011)

PRIX DU PUBLIC AIR FRANCE

∗ Boleto al Paraiso (Gerardo Chijona, Cuba, 88’, 2011)

Le jury présidé par Jean-Pierre Bertrand et

composé de Georges Goldenstern, Gilles Rousseau, Christian Sida-Valenzuela

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La Cérémonie de Clôture

Héctor Medina, l’acteur principal de Boletos al pariaiso (Gerardo Chijona, Cuba), avec le producteur du film Antonio Hens, lors des Rencontre Cinéma de Samedi 1er Octobre.

Paula Markovitch, réalisatrice de El premio avec le compositeur du film, Sergio Gurrola.

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JURY JURY JURY JURY COURTCOURTCOURTCOURT MÉTRAGESMÉTRAGESMÉTRAGESMÉTRAGES

Le jury présidé par Goerges Goldenstein et composé de Christian Sida Valenzuela et Gilles Rousseau

COURTS METRAGESCOURTS METRAGESCOURTS METRAGESCOURTS METRAGES

ABRAZO DU MEILLEUR COURT MÉTRAGE

∗ Coral (Ignacio Chaneton, Argentine, 14’, 2011) MENTION SPÉCIALE DU JURY

∗ Luminaris (Juan Pablo Zaramella, Argentine, 6’, 2011)

PRIX SHORTS TV-NUMERICABLE

∗ Café con leche (Mauricio Leiva Cock, Colombie, 10’, 2011)

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JURY JURY JURY JURY DOCUMENTAIRESDOCUMENTAIRESDOCUMENTAIRESDOCUMENTAIRES

Le jury présidé par Thierry Garrel et composé de Mariana Bidegain, Flavia Castro, Hector Ulloque

DOCUMENTAIRES

ABRAZO DU FILM DOCUMENTAIRE PRIX UNION LATINE -FESTIVAL DE BIARRITZ

∗ Abuelos (Carla Valencia Dávila, Equateur, 93’, 2011)

MENTION SPÉCIALE DU JURY DOCUMENTAIRE

∗ El lugar mas pequeño (Tatiana Huezo, Salvador, 104’, 2010)

PRIX DU PUBLIC

∗ El tren de las moscas (Fernando López Castillo et

Nieves Prieto Tassier, Mexique, 14’, 2010)

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La Cérémonie de Clôture: prix attribués aux courts métrages

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COMPÉTITION Longs Métrages

∗ Acorazado (Alvaro Criel, Mexique-Cuba, 97’)

∗ Boleto al Paraiso (Gerardo Chijona, Cuba, 88’)

∗ Buscando finales felices (Nicolas Gil Lavedra, Argentine, 94’)

∗ El parramo (Jaime Osorio Marquez, Colombie, 107’)

∗ El premio Paula Markovich, Mexique, 99’)

∗ El notificador (Blas Eloy Martinez, Argentine, 76’)

∗ Las acacias (Pablo Giorgelli, Argentine, 85’)

∗ Las razones de lcorazon (Aruro Ripsetin, Mexique, 120’)

∗ Transeunte (Erik Rocha, Brésil, 125’)

∗ Porfirio (Alejandro Landes, Colombie 101’) COMPÉTITION Courts Métrages ∗ A fabrica (Alysson Muritiba, Brésil, 15’)

∗ Café con leche (Mauricio Leiva Cock, Colombie, 10’)

∗ Como un grito (Ivan Porras Meléndez, Costa Rica, 15’)

∗ Coral (Ignacio Chaneton, Argentine, 14’, 2011)

∗ Luminaris (Juan Pablo Zaramella, Argentine, 6’)

∗ Magnolia (Diana Carolina Montenegro Garcia, Colombie, 15’)

∗ Mar Blindado (Gerardo Uzcategui, Venezuela, 11’)

∗ Nuestra hospitalidad (Joaquín Peñagaricano et Pablo Abdala, Uruguay, 12’30)

∗ Tempestade (Cesar Cabral, Brésil, 10’)

∗ Vecino (Argenis Mills, Cuba, 11’) COMPÉTITION Documentaires

∗ Abuelos (Carla Valencia Dávila, Equateur, 93’)

∗ Acerca da cana (Felipe Peres Calheiros, Brésil, 20’)

∗ Agnus Dei-Cordero de dios (Alejandra Sánchez Orozco, Mexique, 80’)

∗ Confesiones (Gualberto Ferrari, Argentine, 90’)

∗ Defensora (Aitor de Miguel, Colombie, 29’)

∗ El hombre de las serpientes (Eric Flandin, Colombie, 85’)

∗ El lugar mas pequeño (Tatiana Huezo, Salvador, 104’)

∗ El mundo de Raul (Horizoe Garcia et Jessica Rodríguez, Cuba, 20’)

∗ El sicario: room 164 (Gianfranco Rosi, Mexique 80’)

∗ El tren de las moscas (Fernando López Castillo et Nieves Prieto Tassier, Mexique, 14’)

∗ Extrano rumor de la tierra cuando se abre un surco (Juan Manuel Sepúlveda Martínez,

Mexique, 20’)

∗ La llegada de Karla (Koen Suidgeest, Nicaragua, 90’)

∗ Maria en tierra de nadie (Marcela Zamora Chamorro, Salvador - Mexique - Guatemala,

86')

∗ Muchedumbre 30S (Rodolfo Munoz, Equateur, 90’)

∗ Les petites voix (Jairo Eduardo Carrillo et Oscar Andrade, Colombie, 75’)

SELECTION OFFICIELLE 2011 et prix attribués

JURY LONGS METRAGES 2011

Le jury présidé par Ricardo DARIN et composé de Natalia VERBEKE, Astrid BERGES-FRISBEY, Philippe

Le Guay, Alberto RUY SANCHEZ, Laurent LAVOLE

ABRAZO DU MEILLEUR FILM LONG-MÉTRAGE Las acacias (Pablo Giorgelli, Argentine, 85’)

PRIX DU JURY LONG MÉTRAGE

Porfirio (Alejandro Landes, Colombie 101’)

PRIX D' INTERPRÉTATION FÉMININE Paula Galinelli Hertzog pour El premio Paula Markovich,

Mexique, 99’)

PRIX D' INTERPRÉTATION MASCULINE Porfirio Ramírez Aldana pour Porfirio (Alejandro

Landes, Colombie 101’)

JURY DU SYNDICAT FRANÇAIS DE LA CRITIQUE

DE CINÉMA

Le jury présidé par Jean-Jacques BERNARD et composé de Eithne O’Neill, Nicolas Bauche et Alex Masson

PRIX DU SYNDICAT FRANÇAIS DE LA CRITIQUE DE

CINÉMA El premio Paula Markovich, Mexique, 99’)

PRIX DU PUBLIC AIR FRANCE

Boleto al Paraiso (Gerardo Chijona, Cuba, 88’)

JURY COURTS METRAGES

Le jury présidé par Goerges Goldenstein et composé de Christian Sida Valenzuela et Gilles Rousseau

ABRAZO DU MEILLEUR COURT MÉTRAGE Coral (Ignacio Chaneton, Argentine, 14’)

MENTION SPÉCIALE DU JURY

Luminaris (Juan Pablo Zaramella, Argentine, 6’)

PRIX SHORTS TV-NUMERICABLE Café con leche (Mauricio Leiva Cock, Colombie, 10’)

JURY DOCUMENTAIRES

Le jury présidé par Thierry Garrel et composé de Mariana Bidegain, Flavia Castro, Hector Ulloque

ABRAZO DU FILM DOCUMENTAIRE PRIX UNION LATINE -FESTIVAL DE BIARRITZ

Abuelos (Carla Valencia Dávila, Equateur, 93’)

MENTION SPÉCIALE DU JURY DOCUMENTAIRE El lugar mas pequeño (Tatiana Huezo, Salvador, 104’)

PRIX DU PUBLIC

El tren de las moscas (Fernando López Castillo et Nieves Prieto Tassier, Mexique, 14’)