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BIARRITZ magazine N°184 AVRIL 2009 LA VILLE QUEL AVENIR POUR LE JARDIN PUBLIC ? L’ACTUALITÉ VOYAGE DANS L’HIMALYA LES PRIORITÉS DU BUDGET 2009

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Le Magazine de la Ville de Biarritz du mois d'avril 2009

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BIARRITZmagazineN°184 AVRIL 2009

LA VILLEQUEL AVENIR POUR LE JARDIN PUBLIC ?

L’ACTUALITÉVOYAGE DANS L’HIMALYA

LES PRIORITÉS DU BUDGET 2009

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Avril 2009 | n° 184Directeur de la publication Michel VeunacDirectrice de la communication Claire LartigauRédactrice en chef Anne-Marie GaléParticipation rédactionnelle : A. Rode, S. Vivé, V. Biard, M. Esteban.Réalisation API – Maquette Émeline BelliotImpression SAI – BP 90 041 64201 Biarritz CEDEX – 05 59 43 80 30Publicité API – Isabelle Zeisser – 05 59 52 84 00ISSN : 0998-0687Couverture : Balloïde photo

COURRIERSi vous avez une information à transmettre, merci de nous

contacter :Service information-

communicationHôtel de Ville | 64200

BiarritzTél. 05 59 41 54 34 Fax. 05 59 41 59 61

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www.biarritz.fr

4 LA TRIBUNE7 LE ZAPPING DE MARS

L’ACTUALITÉ9 Exposition Voyage dans l’Himalaya9 Txupi, la petite dernière du Musée de la Mer11 Un nouvel éclat pour la rotonde du Palais

LE DOSSIER12 Les priorités du budget 200918 Biharko ekonomia eraberritu

LA VILLE20 Vie quotidienneQuel avenir pour le Jardin Public ?22 Dans la villeUne commission extra-municipale pour l’euskaraL’informatique dans les écoles24 RencontreImanol Harinordoquy, la plénitude25 AssociationsDenekin

AGENDA27 Les sorties du mois

31 L’EXPRESSION DES GROUPES POLITIQUES34 LE CARNET

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la tribuneL’EXIGENCE D’ÉQUITÉ

La crise étend, semaine après semaine, ses effets négatifs, elle frappe un nombre toujours plus grand de Français. Actuel-

lement, près de 60 % des entreprises s’estiment touchées par une baisse d’activité. Les écono-mistes prévoient le pic de la récession, au milieu de l’année 2009, avec une rétraction globale de -3 % pour notre pays et commencent à en-visager un redressement progressif de l’activité

mondiale et donc européenne, au cours de l’année 2010.

La clé du redémarrage éco-nomique est aux États-Unis, comme toujours. Mais aujourd’hui, chez nous, les résultats sont inquiétants. Plus de 600 000 emplois seront détruits au minimum, le taux de chômage pourrait, entre mi-2008 et !n 2009, passer de 7 à 9 %, sinon approcher les 10 %. Le dé!cit budgétaire at-teindra en 2009, 105 milliards d’euros, auxquels s’ajouteront 20 milliards pour la Sécurité sociale. Tout cela devra être payé par l’emprunt. La det-te publique augmentera en conséquence et elle représen-tera, sous peu, 80 % du Pro-duit intérieur brut.

L’industrie, d’une manière générale, est contrainte à se restructurer, le tourisme est frappé par la baisse du pouvoir d’achat et le jeu des monnaies, les collectivités locales perdent des recettes et donc une partie de leur capacité d’investir.

Il est vrai que la France résiste plutôt mieux que d’autres sur le plan économique. L’Espagne, notre voisine, voit les trois piliers de sa croissan-ce s’effondrer simultanément, la construction de logements, l’automobile et le tourisme. Son taux de chômage pourrait passer en deux ans de

10 % à 19 %. Son dé!cit budgétaire approchera, cette année, les 7 % du Produit intérieur brut.…Dans la crise, il y a des degrés d’infortune, nous ne sommes pas les plus atteints, mais pour des raisons culturelles et historiques, la réactivité sociale est plus vive chez nous qu’ailleurs, les contestations s’accumulent, au point de compli-quer encore la solution des problèmes, la crise sociale se superpose à la crise économique et à la crise !nancière, alors que cette dernière n’est pas totalement réglée.

Le Gouvernement a fondé son action, en har-monie plus ou moins grande, avec les autres pays européens, sur l’investissement public, sur une aide !nancière forte aux secteurs les plus touchés (automobile, bâtiment, banques), sur un effort en faveur des entreprises qui font la compétitivité et la recherche appliquée de notre pays (fonds stratégique d’intervention), sur la stimulation de l’investissement des collectivités locales et surtout sur l’accélération de la réforme des politiques publiques.

On peut s’opposer politiquement à cette orien-tation, s’interroger sur ses chances réelles de réussite, mais sa cohérence d’ensemble ne peut être contestée et elle a, en plus, le mérite de pré-parer la sortie de crise. Il est clair, à cet égard, que s’impose impérativement un assainissement drastique des !nances publiques, aujourd’hui très dégradées et donc un choix fort de priorités nationales. Ce qui se traduira par une réorien-tation profonde de l’action de l’État, des poli-tiques sociales, de l’organisation administrative et ce qui mettra inéluctablement en cause des habitudes, des privilèges, le corporatisme sous toutes ses formes.

La ténacité et le courage des responsables poli-tiques sont nécessaires pour faire face à une opi-nion inquiète sinon angoissée. Le rejet de la dé-magogie, le refus des promesses intenables, des espoirs impossibles qui préparent les grandes déceptions, sont indispensables pour en sortir. Les deux années à venir seront, de ce point de vue, décisives. Rien n’est perdu à ce jour, mais rien n’est gagné non plus.

« Dans la crise, il y a des degrés d’infortune, nous

ne sommes pas les plus atteints »

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Là n’est toutefois pas le seul dé!, ni probable-ment le plus dif!cile. Pour deux raisons essen-tielles. D’abord le temps d’une course sans limi-te à la croissance et au pro!t, s’appuyant sur le crédit incontrôlé et l’aspiration généralisée à la consommation, semble passé pour longtemps. Ensuite, hélas, la reprise économique, espérée en 2010, sera lente dans un premier temps et peu créatrice d’emplois.

En dessous d’une croissance de 2 % les effets au niveau de l’emploi et le besoin supplémentaire de services aux entreprises, sont relativement faibles. Par ailleurs, les restructurations en cours, c’est-à-dire les réorganisations d’entreprise, à la recherche de gains de productivité, concernent autant les entreprises en dif!culté, que les en-treprises largement béné!ciaires. La fermeture de Sony dans les Landes et les licenciements de la raf!nerie Total en Normandie, sont les deux extrêmes d’une même réalité : la crise menace les plus faibles dans leur existence. Elle oblige aussi les plus forts à se recomposer, s’ils veulent garantir ou accroître leurs parts de marché.

Je sais bien que certains réclament l’interdiction des licenciements pour les entreprises béné!-ciaires. Est-ce faisable, est-ce bien sérieux ? Une telle réglementation n’existe nulle part dans le monde, elle est probablement incompatible avec les contraintes de la productivité, en fait elle ris-querait d’affaiblir les meilleures entreprises et en même temps, tous les sous-traitants, les parte-naires, que celles-ci entraînent dans leur sillage.

En un mot, il faut l’accepter et s’y préparer, la crise continuera à avoir des conséquences négatives du point de vue de l’emploi, même lorsque la croissance réapparaîtra. Et comme la compensation ne pourra se faire durablement avec des emplois publics ou aidés publique-ment, pour les raisons budgétaires évoquées plus haut, les tensions resteront vives sur le marché de l’emploi et frapperont en particulier les jeunes arrivant ou se trouvant depuis peu, dans la vie active.

Face à cette injustice grave, la recherche de l’équité s’impose plus que jamais. Il ne s’agit pas d’égalitarisme, c’est-à-dire d’un traitement strictement égal de tous, il s’agit de demander à chacun, selon ses possibilités, une contribu-tion, pour transférer aux plus défavorisés, les moyens qui permettent de garantir leurs droits élémentaires et ceux de leur famille, dans la vie quotidienne.

On voit croître aujourd’hui dans nos villes, à Biarritz comme ailleurs, une pauvreté visible, in-supportable, celle de jeunes de moins de 25 ans qui n’ont pour l’instant droit à rien ou presque, celle des minima sociaux, des travailleurs précai-res et à temps partiel, celle des jeunes retraités qui n’ont pas cotisé suf!samment longtemps du-rant leur vie professionnelle. La violence n’est pas loin, l’explosion sociale non plus.

La polarisation médiatique se fait, actuellement, sur les salaires de quelques chefs d’entreprise, sur les bonus, les stocks-options, les parachutes do-rés. Il y a, en effet, des chiffres qui méritent le mépris, la con!scation par la loi. Mais l’essentiel reste une redistribution équitable des richesses. Celle-ci suppose à la fois un partage honnête des pro!ts des entreprises, entre les sala-riés, les actionnaires et l’inves-tissement, et une vraie réforme de notre !scalité. Cette trans-formation annoncée par le pouvoir est délicate à mener, elle doit prendre en compte le double souci de ne pas dimi-nuer la capacité d’initiative et de développement des entre-prises, dont l’image est fragili-sée par la crise et de donner, dans des conditions raisonnables, le revenu mini-mum, le logement, la couverture santé auxquels chacun a droit. …J’ai le sentiment que les Français attendent des signes pour l’avenir, même s’ils savent que tout n’est pas possible immédiatement. Il est plus fa-cile de supporter les dif!cultés d’un moment, quand on a le sentiment que tout le monde est traité de façon équitable et qu’un petit coin de ciel bleu apparaît à l’horizon. Ce qui ne semble pas vraiment le cas aujourd’hui.

Le libéralisme, dans sa lecture la plus simple, celle de la loi du marché, est jugé par une grande ma-jorité, incapable de répondre aux exigences de la justice et de la cohésion sociale. Les ajustements partiels ou les ra!stolages n’y suf!ront pas. Les mots non plus, dans la mesure où ils ne seraient pas suivis de mesures concrètes. Les mois à venir seront chauds.

Didier Borotra,sénateur maire

« Il est plus facile de supporter les difficultés d’un moment, quand on a le sentiment que tout le monde est traité de façon équitable»

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1. Le Maire de Biarritz reçu à Quito par le président de la république de l’Équateur, en préparation du 10e Foro de Biarritz. De gauche à droite : M. Vallejo, maire de Quito, M. Ernesto Samper, ancien président de Colombie, M. Rafael Correa Delgado, président de l’Équateur, M. Didier Borotra et M. Fander Falconi, ministre des Relations extérieures.

2. Investiture des conseils de quartier : le maire entrouré des 6 présidents.

3. Roseline Bachelot, dans les coulisses du Biarritz Olympique entourée de Jérôme Thion et de Dimitri Yachvili.

4. À la suite du sénateur maire D. Borotra et du président de la CABAB J. Grenet, les étudiants de l’École Supérieure d’Art

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des Rocailles ont découvert le 9 mars dernier, les locaux flambant neuf de leur nouvelle école.

5. Gil Galasso professeur de restaurant au lycée hôtelier de Biarritz et Alexandro Chavarro, élève du lycée, respectivement champions du monde dans les catégories Dessert et restaurant et Découpe viande. Ici entourés de leurs deux commis.

6. Le pompier biarrot, Christophe Levy, a participé aux deux plateaux biarrots d’Un Dîner presque parfait.

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l'actualité

RENCONTRE AVEC MICHEL POSTEL

VOYAGE DANS L’HIMALAYADu 11 avril au 28 juin, à l’occasion de son dixième anniversai-re, le musée Asiatica prend ses quartiers sous les voûtes de la Crypte Sainte-Eugénie avec une prestigieuse collection liée aux arts et cultures de l’Himalaya. Des œuvres originaires du Gand-hara, Cachemire, Almora, Himachal Pradesh, Assam, Tibet, Né-pal seront présentées au public. Entretien avec Michel Postel, collectionneur, fondateur et directeur du musée.

Biarritz Magazine : Quels objets et régions avez-vous choisi de présenter ?Michel Postel : « Pour l’essentiel, des œuvres des vallées de l’Himalaya car elles sont mal connues du public français. En effet, les touristes qui vont en Inde visitent les monuments qui sont situés en Inde même. Ils n’ont pas l’occasion de visi-ter les régions himalayennes souvent difficiles d’accès, et en-core moins d’accéder à la culture de ces vallées et leurs images sacrées. Rares sont les personnes qui visitent le Cachemire ou l’Himachal Pradesh, d’où proviennent les joyaux que nous présentons à la crypte Sainte-Eugénie. Il est encore plus diffi-cile de connaître ceux du Tibet, et même du Népal dont nous présentons un tout représentatif. »

BM : L’initiative de déménager et de mettre en scène différem-ment certaines collections d’Asiatica permet-elle de mettre en valeur le fond du musée ? Êtes-vous sollicité par d’autres ?

M. P : « C’est à l’occasion du 10e anniversaire de l’ouverture du Musée Asiatica que M. Didier Borotra a estimé que le pu-blic de notre ville et de notre région devrait avoir un accès différent aux plus belles œuvres de notre musée. Elles sont donc présentées par régions himalayennes avec une scénogra-phie adaptée et des explications aussi claires que possible.Certaines de nos pièces sont très demandées par d’autres mu-sées : par exemple certains mohra et masques, qui ne figure-ront pas dans cette exposition à la crypte, partent pour le Mu-sée du Saint-Bernard à Martigny en Suisse pour une exposi-tion commençant le 15 mai. »

BM : Un collectionneur nourrit-il des préférences pour certaines pièces ?M. P : « Une pièce m’est plus chère que les autres. C’est une statuette qui représente La Grande compatissante Tara. Elle a été fondue au Cachemire ou dans la vallée du Swat, quand le nord de l’Inde était bouddhiste au VIIe siècle, puis emportée par un moine tibétain dans la chapelle du monastère de Lhasa, où elle est restée jusqu’à la révolution culturelle. Un moine l’a sauvée et elle s’est retrouvée chez un Tibétain à Londres qui nous l’a vendue… Il est très rare de pouvoir reconstruire ainsi le parcours d’une pièce si ancienne. »

Conférence de Michel Postel : Collection, Passion et découvertes, jeudi 9 avril à 18 h à la Médiathèque. Infos pratiques : Ouvert tous les jours de 14 h à 19 h. Fermé le mardi. Tarif unique : 4 !, gratuit jusqu’à 12 ans. Rens. : 05 59 24 67 93/05 59 22 37 10 [biarritz.fr].

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TXUPI, LA PETITE DERNIÈRE DU MUSÉE DE LA MERTroisième bébé phoque à voir le jour au Mu-sée de la Mer, Txupi est née le 28 février der-nier. Ses parents, Sylvestrine et Charly, res-pectivement âgés de 13 et 9 ans, sont des phoques gris issus des colonies des îles Molè-ne, au nord de la Bretagne, emportés par les courants et échoués très jeunes sur notre grève. Ils sont, avec Okera (29 ans), Titou-nette (23 ans) et Naia (6 ans), les pension-naires de l’aquarium de Biarritz. Françoise Pautrizel, conservatrice du musée, ne cache pas son enthousiasme : « La reproduction en captivité est rare et complexe, aussi, les nais-

sances de Naia, Urko et aujourd’hui Txupi confirment le bien-être et la bonne forme de nos phoques. À l’approche de la mise-bas, notre équipe a isolé la future mère dans un bassin aménagé pour elle et mis en place une surveillance de 24 h sur 24 h, car les réflexes des animaux en captivité ne sont pas les mê-mes que dans la nature. » Ainsi l’arrivée de Txupi confirme le savoir-faire du Musée de la Mer, très sollicité par les autres aquariums possédant des phoques, et dont l’expérience fera très bientôt l’objet d’une publication scientifique.

CHÉRI EN AVANT-

PREMIÈRE À BIARRITZ

Le 7 avril à 20 h, le Cinéma le Royal programme en avant-première, le film de Stephen Frears, Chéri, adap-té du roman de Colette avec Mi-chelle Pfeiffer, Rupert Friend et Ka-thy Bates. Le cinéaste anglais porte à l’écran la passion d’une courtisane sur le déclin pour son jeune amant, sur fond d’images Belle époque dont certaines ont été tournées à Biarritz, dans les salons et boudoirs de l’Hôtel du Palais et sur le pro-menoir de la Grande Plage.

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LA BRADERIE DE PRINTEMPSLes samedi 18 et dimanche 19 avril, la braderie de Printemps promet une avalanche d’affaires aux inconditionnels du shopping. Plus de 150 commerçants biarrots proposent les plus belles marques à prix dégriffés : prêt-à-porter, lingerie, chaussures, accessoires de mode… Des milliers d’articles au meilleur prix ! À cette occasion, les rues commerçantes du centre-ville seront réservées au déballage, le centre-ville ne sera donc accessible qu’aux piétons. Biarritz Commerce Centre : 06 32 71 43 81.

PÂQUES À BIARRITZDu 11 au 13 avril, Biarritz fête Pâques. Animation populaire très appréciée depuis plus de 19 ans, l’omelette géante sera préparée dans tous les quartiers, le samedi 11 avril de 9 h 30 à 13 h. Les commerçants et comités de quartiers proposeront des dégustations gratuites au public. Dimanche 12 et lundi 13, à 11 h les enfants de 3 à 10 ans sont invités à dénicher les œufs en chocolat dans les parcs et jardins de la ville. Rens. : 05 59 22 50 50 [biarritz.fr].

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BIARRITZ HELSINKIAlors que Matka, le plus important magazine finlandais de voyage, consacre sa une à Biarritz, la compagnie aérienne finlandaise low-cost Blue 1 lance du 23 juin au 14 août une ligne qui reliera deux fois par semaine Biarritz à Helsinki.

LES FÊTES DE BIBIDu 1er au 3 mai, le quartier Beaurivage célèbre ses traditionnelles fêtes. Parmi les réjouissances de ce rendez-vous désormais incontournable : tombola, concours gastronomique, banquet, mutxikos, bals, vide-grenier, exposition, concerts, etc. En prélude aux fêtes, un concert est proposé le mercredi 22 avril à 20 h 30 en l’église Saint-Martin avec Otxote Oldarra, Mundo Nuevo et le ténor Jean-Baptiste Arostéguy (participation 5 "). Rens. : 05 59 23 01 79 [[email protected]].

Concours international de danseOrganisé par le Studio Ballet de l’USB et la Ville de Biarritz, il se déroulera les 17, 18 et 19 avril, sous la direction artistique de Monik Elgueta. Âgés de 8 à 21 ans, les danseurs concourent dans les disciplines classique, contemporain et modern’jazz. Des jurys professionnels (Cristina Hamel : classique, Thierry Malandain : contemporain, Rick : le modern’jazz) sélectionnent les meilleurs. Les demi-finales et finales sont publiques, à la Gare du Midi. Candidats locaux et danseurs du monde entier sont attendus. Des titres et 15 500 ! de prix récompensent les lau-réats ainsi que des stages et des bourses dans les grandes écoles ou compagnies de ballet. Chaque soir, sont présentés en marge de l’événement des spectacles auxquels participe Ballet Biarritz qui parraine la manifestation. Rens. : 05 59 03 29 29/05 59 23 95 12.

L’ÉTOILE DES ROSIERIl n’aura pas fallu longtemps au restaurant d’Andrée et Stéphane Rosier pour décrocher sa première étoile. Installé depuis moins d’un an dans le quartier Beausoleil, le couple a séduit les juges du Michelin avec une gastronomie simple et pleine de rigueur. Un trophée de plus au tableau d’Andrée Rosier distinguée par le titre de Meilleur ouvrier de France 2007.

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UN NOUVEL ÉCLAT POUR LA ROTONDE DU PALAISDébut mars, le palace a ouvert au public sa rotonde rénovée retrou-vant ainsi son lustre servi par une décoration lumineuse signée Phi-lippe Belloir. L’architecte d’inté-rieur a retenu des nuances crème pour les murs, rehaussées par les dorures des pilastres et cimaises ; la moquette vert napoléon et les rideaux sont estampillés aux ini-tiales NE, les chiffres du palace. Michel Zeisser, président de la Socomix (société d’exploitation qui gère l’établissement) ne cache pas sa satisfaction : « Depuis sa réouverture le 1er mars, la rotonde connaît un franc succès. Sa réfection était devenue nécessaire pour conserver sa place au sein des plus belles tables de France et a aussi permis la mise aux normes des lieux ». Le coût de cette remise en beauté auto financée par l’établissement s’élève à 1,2 million d’euros.

AURREZ AURRESous l’égide de son directeur artistique et chorégraphe Claude Iruretagoyena, la compagnie Maritzuli Konpainia de Biarritz, en résidence permanente au CCN Ballet Biarritz, signe Aurrez aurre – Face à face : un spectacle qui vise à faire redécouvrir certaines facettes de la danse traditionnelle basque, ainsi que les derniers travaux de la compagnie sur l’étude comparative de la danse renaissance italienne et la danse basque. Présentée avec grand succès fin mars à St-Jean-de-Luz, la pièce sera programmée cet automne à Biarritz. [eke.org].

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le dossier

BUDGET

PRIORITÉS 2009 : LOGEMENT, EMPLOI ET DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUELe budget primitif a été voté le 27 mars 2009 par le conseil municipal, avec comme priorités d’engager les investissements favorables à l’emploi, le logement et le développement économique de la Ville, sans augmenter les taux d’impôts locaux. Ce dossier présente les choix et prévalences du budget, mais fait aussi valoir en ce contexte de crise, l’audace et la dynamique des acteurs locaux.

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la Ville. Or la crise touche aussi la Ville : en 2008, les droits de mutation et les recettes des jeux ont baissé de 1M" (-15 % ; et une nouvelle chute de -5 % est à craindre en 2009). Nous subissons aussi comme toutes les collectivités la baisse des dotations de l’État (-1,5 % à 6,5 M").Mais, plutôt que de céder à la facilité, nous avons préféré réduire les dépenses de fonctionnement 2009: elles baissent de 1 % alors qu’au BP 2008 elles augmentaient de 2 %. C’est une exigence et un défi pour les services de la Ville qui devront être aussi efficaces avec moins de budget. Mais c’est respectueux des Biarrots : nous ne pouvons augmenter les impôts locaux en cette année 2009 ou la crise affecte particulièrement leurs revenus.Deuxième choix, un budget offensif avec 26,5 M" d’investisse-ments. Nous aurions pu diminuer nos dépenses d’investissement. Cela aurait été une erreur : tout doit être fait pour préserver l’em-ploi et relancer la machine économique comme tout doit être fait pour agir en matière de logement social.Priorité des priorités, la réalisation de la ZAC Kléber : à la clé 300 logements dont 260 sociaux. Son coût global s’élève à 20 M" d’investissement dont 9 M" sont inscrits au budget 2009 pour les derniers achats de terrains et la reconstruction du Centre tech-nique municipal (son déplacement conditionne la suite de l’opé-ration).Un budget annexe, créé cette année, permettra de mieux identi-fier l’opération d’aménagement de la ZAC.Deuxième priorité, le développement économique et l’attractivité de Biarritz. L’Établissement de Bain de la Côte des Basques sera terminé en 2009 (1,2 M" après 1,8M" en 2008). Les travaux d’aménagement public (Parkings, voirie de desserte…) autour de la Halle d’Iraty, construite par la CABAB, sont également inscrits au budget 2009 (2,6 M").Avec 4,2 M" investis, les travaux d’entretien seront aussi en aug-mentation, en particulier sur la voirie ou une remise à niveau est engagée. Enfin, les travaux de la Cité de l’Océan ne pèseront pas sur le budget 2009 puisqu’il s’agit d’un PPP, mais ils auront un impact économique positif sur l’emploi.Malgré ce programme ambitieux, nous maintiendrons un équili-bre financier satisfaisant. À 6,1 M" notre capacité d’épargne reste supérieure à la moyenne nationale des villes comparables. Malgré un niveau exceptionnel de nos remboursements de dette en 2009 (5,2 M" contre 4,6 M" en 2008 et 3,6 M" en 2010) nous n’em-prunterons que 5,6 M" pour équilibrer notre budget. À 39 M" notre dette restera donc stable.De l’ambition, préserver l’avenir, tels sont les axes forts du budget 2009.

LE BUDGET 2009 : UN BUDGET OFFENSIFpar Guy Lafite, adjoint au maire chargé des finances et des affaires juridiques.

Depuis le budget 2008, la crise n’a malheureusement pas cessé de s’aggraver. Après la crise financière, nous subissons une grave crise économique mondiale : le recul du PIB (- 3 % prévus pour la Fran-ce environ) dépasse tout ce qui était connu depuis 60 ans. Biarritz n’est bien sûr pas épargnée.Dans ce contexte, le budget 2009 est un enjeu majeur. Il doit être une réponse adaptée et respectueuse des biarrots.Le premier de nos choix : ne pas augmenter les taux des impôts locaux. Choix difficile car avec 20M" de produit fiscal sur 48M" de recettes de fonctionnement, il s’agit de la première recette de

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FONCTIONNEMENT ET INVESTISSEMENTReflet des moyens et des ambitions de la municipalité, le budget est un acte essentiel pour une Commune. Il évalue les dépenses que les services de la Ville pourront réaliser dans l’année et leur répartition entre les grandes missions de la Commune (social, sport, culture, écoles…) et les différents projets de la ville (nouveaux équipements publics). De la même façon, il fixe le niveau des ressources attendues des partenaires de la Ville (État, Région…) comme celui des impôts. En cette période de crise économique, le budget de la Ville a pour ambition de mettre en œuvre une politique volontariste de développement, essentiel pour l’avenir de Biarritz, tout en limitant l’emprunt, en diminuant les dépenses de fonctionnement, sans augmenter les impôts.Le budget communal est divisé en deux sections : le fonctionnement et l’investissement. Les dépenses de chacune de ces deux sections s’équilibrent par les recettes de fonctionnement et d’investissement (impôts, autofinancements, subventions et emprunts).

LES ACTIONS PRIORITAIRES 2009

LE LOGEMENT Une préoccupation prioritaire suite à l’insuffisan-ce de l’offre locative sur notre ville comme sur l’aggloméra-tion. Plusieurs projets en cours : le projet Alcédo avec 51 lo-gements attribués courant 2009, le programme Alan Seeger avec 20 logements lancé en 2009 et le lancement de la construction d’un quartier complet à Kleber avec 350 loge-ments et divers équipements publics.L’EMPLOI Il est essentiel de doter la ville d’équipements qui per-mettront de créer des emplois, de l’activité et des revenus. Deux grands projets sont en cours de réalisation : la Halle d’Iraty qui ouvrira fin 2009 puis, fin 2010, Biarritz Océan (Musée de la Mer et Cité de l’Océan) dont le financement est assuré par le Contrat de Partenariat Public-Privé.L’ACTION SOCIALE La solidarité s’impose en période de crise. Le Service Insertion et Aide à la Population (SIAP) accompagne la population RMI, le suivi des familles hébergées dans les lo-gements temporaires et le suivi social des retraités autonomes. La coopération avec les associations dont l’épicerie sociale doit soutenir les besoins des ménages. Les principaux investisse-ments concernent les logements d’urgence Foch-Jaurès et l’extension de la Maison de Retraite « Notre Maison ».

Le budget de fonctionnement permet de répartir les dépen-ses quotidiennes de la Ville. Les dépenses de fonctionne-ment concernent le personnel, le fonctionnement des servi-ces et des équipements aux administrés (actions sociales, écoles, nettoiement, jardins, etc.), les subventions (associa-tions et diverses structures) et le remboursement des inté-rêts de la dette. Les recettes de fonctionnement provien-nent notamment des produits fiscaux (taxes d’habitation, foncier), de dotations versées par l’État (DGF), du produit des jeux, des droits de mutation et taxes de séjours. L’ob-jectif 2009 est une meilleure maîtrise des dépenses, (fonc-tionnement général de l’administration) avec une baisse de -1 %, tout en privilégiant les secteurs prioritaires.Évolution des taux d’imposition 2009 : 0 %.

BUDGET DE FONCTIONNEMENT : 38,16 M! (HORS NON VENTILABLES)

le dossier

Sécurité publique : police municipale, surveillance des plagesEnseignement : écoles et services périscolaires (restauration, garderies, etc.)Culture : subventions aux organismes culturels (Biarritz culture, Ballet Biarritz, etc.), expositions, etc.Sports/Jeunesse : fonctionnements des services et équipements sportifs, Atabal, BO,Social : CCAS, Maria Pia et autres organismes à caractère socialAménagements urbains et environnement : voirie, nettoyage, jardins, plages, etc.Economique : fonctionnement des équipements, subventions (Biarritz Tourisme, Biarritz Événement, associations, navettes gratuites…)Services généraux : personnel, gestion courante, administration, jumelages, impôts, fonciers, communications…

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LES BÂTIMENTS COMMUNAUX Entretien des 220 bâtiments com-munaux (rénovations, sécurité, accessibilité, performances énergétiques etc.). Entretien également de notre littoral, im-portant tant pour l’image, la capacité d’accueil que la sécurité du nombreux public attiré par le bord de mer. Achèvement de l’Etablissement de Bains de la Côte des Basques (fin juin) af-fecté à la surveillance des bains, à la formation des sauveteurs, au service de plage et aux écoles de surf.

VOIRIE Lancement d’un important programme pluriannuel concernant la rénovation des voiries, trottoirs et chaussées. Achèvement des travaux des containers enterrés avec au total une centaine de containers en place. Aménagement de plusieurs carrefours et ronds-points dont Harcet (accès de la Cité de l’Océan) et Iraty, (accès parking).

ENVIRONNEMENT ET DÉVELOPPEMENT DURABLE Mise en place de l’Agenda 21. Utilisation de moyens techniques les plus adaptés afin de diminuer les consommations (eau, électricité, gaz). Lancement des derniers aménagements de l’espace naturel d’Il-barritz-Mouriscot (SIAZIM) selon les crédits FEDER. Renfor-cer les actions de dépollution des zones de baignade. Dévelop-per le principe des navettes gratuites qui allège la circulation et le stationnement (centre-ville et bord de mer) surtout en été, et facilite l’accès au centre-ville à partir des parkings.

JEUNESSE ET SPORTS (4 actions prioritaires) : la création d’un pôle cultures urbaines à la Négresse, le soutien à l’autonomie

L’investissement englobe principalement les programmes courants (4,2 M") et spécifiques (11 M") et les opérations financières (remboursement d’emprunt, subventions d’équipement…) soit 5,3 M". Les dépenses d’investisse-ment concernent l’amélioration et l’entretien du patrimoine communal (bâtiments publics, espaces verts), la création de nouveaux équipements publics (Établissement de Bain) et le remboursement de la dette communale. Les recettes d’investissement sont composées de l’autofinancement, des subventions (État, conseils général et régional...), de dotations et de l’emprunt. En 2009, en matière d’investis-sement, la municipalité soutient fortement l’activité écono-mique en développant les projets liés à l’attractivité de la ville, à l’emploi, au logement et au développement durable.

BUDGET D’INVESTISSEMENT : 20,5 M! (HORS BUDGET ANNEXE)

Services généraux : CTMEnseignement : Equipements (mobilier, informatique), mise en conformité des bâtiments, etc.Culture : divers aménagements (Médiathèque, Colisée, Crypte…)Sports/Jeunesse : acquisition matériels et divers travaux (piscine, gymnases, Euskal Jai, crèches, Auberge de jeunesse…) et projets spécifiques (Biarritz Océan, Établissement de Bain)Social : Notre Maison et divers travauxAménagement urbain/Environnement : mobilier, véhicules, travaux réseaux, voirie, centre horticole… Entretien divers (littoral, plages, Lac Marion) et projets spécifiques (Halle d’Iraty, parkings, ronds-points, Jardin Public, agenda 21, Kléber, etc.).Économie : aménagements divers, équipements

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le dossier

QUESTIONS À… Vincent Dubecq, adjoint au maire chargé de l’emploi, du tourisme, commerces, zones d’activité.

Biarritz Magazine : Quel est le principe de ce nouveau label ?Vincent Dubecq : « Biarritz a décidé de se mobiliser très fortement sur la « qualité d’ac-cueil », celle que chacun peut réserver à la clientèle de pas-sage. À la façon dont les socié-tés multinationales mettent en

avant leur employé du mois », un jury composé de Biarritz Tou-risme, du Service de développement économique et du journal Sud-Ouest, désigne chaque mois une société : commerce, restau-rant, hôtel, agence réceptive, artisan, ou un simple particulier pour son « initiative bienvenue ». La personne ainsi distinguée, bénéficie ensuite d’une communication notamment dans le journal Sud-Ouest mettant en exergue son engagement. »

BM : Quel est l’enjeu de cette reconnaissance mensuelle ?V. D. : « À l’heure où compétitivités nationale et internationale deviennent de plus en plus vives, le label Initiative Qualité devrait motiver l’ensemble des acteurs économiques et susciter l’émula-tion. L’objectif est de faire en sorte que toute la ville se mobilise autour du « client ». Tous les secteurs sont concernés : dépanner une voiture en quelques heures, maintenir un chantier propre en permanence, agencer sa vitrine en fonction de l’activité événemen-tielle de la ville, proposer des menus en différentes langues, accueillir son client à l’aéroport, aménager ses horaires d’ouverture en fonction de l’emploi du temps des visiteurs, c’est faire en sorte que les visiteurs repartent contents, et soient porteurs d’un message positif et qualitatif sur la destination. »

QUAND LA CRISE STIMULE LA CRÉATIVITÉSi la tendance est à la morosité, la conjoncture n’en favorise pas moins les initiatives de tous bords : sortir des sentiers battus est le meilleur moyen pour se démarquer de la concurrence et gagner en performance. Innovation, audace, originalité, le moment est venu de sortir la boîte à idées…

BIARRITZ, L’ESPRIT D’ENTREPRISEÀ l’instar du secrétaire d’état au tourisme Hervé Novelli qui initie Destination France 2020, un protocole appelé à remet-tre le tourisme au cœur de la croissance française, Biarritz lance le premier label Initiative Qualité pour récompenser tous ceux, professionnels ou particuliers, qui contribuent à l’amé-lioration de l’accueil à Biarritz.

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et l’insertion des jeunes, le développement et la coordination des concerts (Atabal et Halle d’Iraty) et l’agrandissement de l’Auberge de la Jeunesse. L’extension du gymnase Laroche-foucauld et l’entretien des équipements sportifs communaux (Aguilera, Polo, etc.). Poursuite de l’équipement informatique des écoles et des travaux de rénovation des bâtiments scolaires qui accueille plus de 2 000 enfants. Par ailleurs, depuis la ren-trée le projet éducatif Génération Sauveteur permet à chaque enfant de vivre l’océan (sécurité, connaissance de la mer et des sports de glisse, respect de l’environnement). Il prendra appui sur l’Établissement de Bain dédié aux sports aquatiques et plus tard sur la Cité de l’Océan.CULTURE L’émergence depuis 10 ans de pôles forts et d’événe-ments majeurs tout au long de l’année (danse, théâtre, musi-que, image, art contemporain). En 2009, soutien des grands événements et du CCN, développement du pôle culturel des Rocailles (ouverture de l’ESA) et organisation de grandes ex-positions d’art. Promotion de l’usage basque avec le soutien à l’apprentissage et à la pratique (actions qui s’appuient sur la commission extra-municipale, qui a été créée dernièrement).

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INITIATIVE QUALITÉ, PREMIÈRE RÉCIPIENDAIRE

Annette Gazel possède deux meublés et l’accueil qu’elle réserve à ses locataires, lui a valu d’être la première distinguée par le label Initiative qualité. Sa devise : « Faire comme si c’était des amis… ». Son maître mot : « Respecter les gens, ce ne sont pas des vaches à lait… ». Les petit plus : des placards et un réfrigérateur garnis de produits de bases, une corbeille de fruits frais

sur la table, des magazines et des caramels de chez Miremont ! Cerise sur le gâteau, l’hôtesse va chercher ses locataires à la gare et à l’aéroport… [[email protected]].

LIFTINGPour maintenir leur standing, les grands hôtels misent sur d’importantes réfections, tel le Palais qui vient de restau-rer sa rotonde. Le très central hôtel Président en cours de rénovation, conserve ses trois étoiles et ouvre ses portes en juin sous la nouvelle enseigne Mercure Président Biarritz Centre.

PRIX À LA CARTE« Pour le prix, c’est vous qui décidez ! » indique la pan-car te du restaurant La Marine, rue du Port-Vieux, où Pierre et Sonia invitent leurs clients à fixer le prix du repas , deux midis par semaine (les mardis et vendredis). Idéal pour tous ceux qui en ont assez des ardoises trop salées [www.barlamarine.com].

VALORISER SON BIEN IMMOBILIERB & G Home Staging réorganise maisons et appartements afin d’en optimiser la vente, en procédant à leur désencombre-ment, dépersonnalisation, réagencement et à une création d’ambiance. [www.bghomestaging.fr]

SOIRÉES DE CHEFSPhilippe Lafargue qui a pignon sur l’Hippodrome et Paul Dubertrand qui propose un service traiteur à domicile, combinent leur talent en concoctant des soirées où gastronomie rime avec groove au son des platines d’un super dj. [www.restaurant-biarritz.com] [www.paulathome.fr].

UNE GALERIE D’UN NOUVEAU GENRE

Niché au cœur du quartier Saint-Charles, Treize Avril est un concept à lui seul, à la fois galerie, espace d’exposition, carre-four de rencontres, régie artistique et lieu virtuel. Pour découvrir ce lieu hors

du commun, il est indispensable de prendre rendez-vous car il peut accueillir un cours, une réunion… [www.13avril.com].

PREMIÈRE ARTOTHÈQUE AU PAYS BASQUE

Installée depuis deux ans et demi à La Négresse, la galerie La Boîte Noire lance son Artothèque, un nouveau moyen pour sou-tenir la création et mettre en avant sa collection d’artistes contemporains. Particuliers et entreprises pourront ainsi bénéficier de prêts d’œuvres d’art [[email protected]] [www.myspace.com/la_boite_noire].

VALEURS DURABLES ET CONVIVIALITÉ

Lastage est une nouvelle griffe de surf wear respec-tueuse de l’environnement (éco produits certifiés EKO et GOTS). Sa distribution est basée sur du marketing rela-tionnel (façon Tupperware), permettant aux adhérents de toucher des commissions en revendant les produits, tout en se faisant de nouveaux amis. [www.lastage-concept.com].

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Izarbel teknologi parkeak ez ditu biharko inginariak formatzen bakarrik. Ikerkuntza sustatzen eta enpresa berriztatzaileak sortzen laguntzen du ere, ESTIA Merkatal eta Industria Ganbarako enpresen inkubatzaileari esker. Gaurko ekonomia garai latzetan sartua delarik, Daan Van Setten, Pierre Pommiers eta Iban Lizarraldek bide berriak jorratzen dituzte.

BIHARKO EKONOMIA ERABERRITU

Tresna iraultzaile bat asmatu eta saltzen du Daan Van Setten GE-Dataren enpresaburuak. Enpresa ttipiek beren estrategia komertziala hobe dezaten, geomarketingerako software bat sortu du : Neomapper. Informazio guziak taula edo zerrende-tan ukan ordez, programa horrekin edozein mapetan agerta-ratzen da. Daan Van Settenek ekartzen duen berrikuntza era-bilgarritasunean kokatzen da. Klik baten bidez enpresa batek jakin dezake adibidez salmenta hoberenak zoin tokitan egiten dituen. Google earth zerbitzuarekin erabiltzen den kartografia eskaintzen du. Satelite argazkiak erabiliz datu guziak irakur

daitezke. Horrez gain, besteeri konparatuz, produkto askoz merkeagoa proposatzen du. Enpresek beren kostuak ttipitzeko indarrak egiten dituztelarik, aplikazio informatiko horrekin aukera ezin hobea dute.Badu kasik bi urte Daan Van Setten Izarbeleko enpresa hazite-gian dela. Lehenago ESTIAren inkubatzailean egon da, beti Izarbelen, hiru urtez bere enpresa muntatzeko. Egun enpresa haundituz doa. Beste bi partaiderekin, bulego bat idekiko dute Washingtonen. Proiektuak ez dira eskas : airearen kalitatea neurtzen duen Iseo enpresarekin, Baionako Merkatal Ganba-rarekin Iparraldeko lan eremuak eskaintzen dituzten toki libreak erakusteko, Lyoneko bulego batekin Afrikako eskualde batzuetako azpiegiturak agertarazteko… Krisia hemen izan ala ez, beharrak hor dira.

GARRAIO EKOLOGIKOAGizarte baten beharrak aldakorrak dira. Krisi ekonomikoa eta ekologikoaren eraginez, Iban Lizarralderen asmakizunak alda-keta horiek aurreikusten ditu. Beste hiru lagunekin inkubat-zailera joan den urrian sartu dira Ikop proiektua lantzeko. Garraio ekologiko bat sortzen ari dira. Hiru errota dituen ibil-gailu berri bat. Bizikleta eta autoaren artean kokatzen dena. Pirripitaren pedalak ditu, motore elektriko bat bateria batekin, eta autoaren karrozeria. « Gidaria posizio jarrian da, eroso sen-titzen da, edozein eguraldirekin erabil daiteke, eta motorrari esker egiten duzun indarra minimoa da » zehaztu du Iban Lizarraldek. Beraz lanera joaiterakoan ez gara izerditan helt-zen eta denbora berean ariketa egiten dugu.

Dans van Seten Pierre Pomiers

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L’ÉCOLOGIE AU SECOURS DES BUDGETSSynthèse de l’article en basque

À l’heure où des contraintes budgétaires fortes s’imposent aux collectivités locales, des créateurs d’entreprises préparent un avenir plus adapté à la crise. Et si la solution venait de la réduction de l’impact sur l’environnement ? Installés à l’incubateur d’entreprises Estia, sur la technopole Izarbel, Daan van Seten, Iban Lizarralde et Pierre Pomiers en sont persuadés.

- Iban Lizarralde prépare un nouveau moyen de transport écologique, entre le vélo et la voiture. Un trois-roues où l’on pédale, mais avec l’aide d’un moteur électrique alimenté par batterie, le tout installé sur un châssis avec carrosserie. Une alternative écologique aux coûts économiques des voitures. Et une solution pour le transport urbain qui impacte tant les budgets des collectivités locales. Avec ses trois collègues, Iban Lizarralde pense achever le prototype cet été et créer ensuite l’entreprise Ikop. Dans un premier temps, ils espèrent convaincre les collectivités locales de s’en équiper.- Pierre Pomiers, avec No Tox, actuellement en incubateur, travaille sur une planche de surf écologique. À base de nid-d’abeilles en kraft et de biomatériaux, la planche offre une avancée technologique : moins cassante que la fibre de verre, les matériaux permettent par un minimum d’élasticité d’accroître les sensations du surfeur. No Tox va emménager à Ibaia Park à Anglet. Un atelier permettra de produire des planches écologiques, sans déchets ni pollution. No Tox se dotera d’un bureau d’études en éco-conception de matériaux de glisse. L’idée est de relocaliser une production en provenance à 80 % d’une seule usine de Thaïlande, pas forcément regardante en matière d’écologie. Une bonne façon de limiter aussi le coût financier et environnemental du transport.- Dans van Seten met au point un logiciel permettant de lire tous types d’informations sur une carte, via Google earth. Un outil pratique pour les PME qui font du géomarketing. Il permet en un clic de voir sur une carte le nombre de clients, le nombre de ventes, etc. Une application simple d’usage, moins chère que celles proposées actuellement, permettant de limiter les coûts de recherche et de déplacements.

HIZTEGIA LEXIQUE

eraberritu : renouvelerberrikuntza : innovationjorratu : travailler, cultivergutietsi : minimiser, sous-estimerenpresen inkubatzailea : incubateur d’entrepriseshazitegia : pépinièrelerratze mundua : monde de la glissetaula : planche

Zailtasun ekonomiko eta ekologikoekin, uste du gero eta jende gutiagok ukanen dituela bi auto. Beraz bere lagunekin asmatu ibilgailua, lanerat joaiteko 15 bat kilometro egiteko pentsatua da, itzultzean erosketak eta haurrak eskolan hart-zeko gisan. Behar horieri erantzuteko sortu dute, perspektiba ekologiko batetan. Uda huntan prototipoa bukatuko dute. Iban Lizarraldek ez du dudarik lehen etapa batean holako ibil-gailu baten erosleak kolektibitate publikoak izan behar direla.

SURF TAULA BERRIANo Tox enpresa sortzekotan da ere. Hiru lagun dira eta hemen ere etorkizuneko proiektu ekonomikoa sortzen ari dira. Pierre Pomiers eta bere lagunen ideia, kontraesan jasan-gaitz batetik abiatu da orain dela hiru urte. Ingurumenaz hainbeste kezkatua den surf munduan, lerratze taulak osagai kutsatzaileekin eginak dira. Joan den irailan Izarbeleko inku-batzailean sartu dira, eta surf taula ekologikoa sortu dute. Polyurethane eta berinezko fibrak biomaterialekin trukatu dituzte (kartoinezko erle kabiak, landare olio eta landare fibre-kin). Teknologia berritzailea ekarri dio taulari. Landareek eskaintzen duten elastizitate ttipiari esker taulak kolpeak jasa-ten dituelarik ez da zilorik egiten eta surflariaren oinak askoz hobeki lotzen dira taulari, sentsazioak biderkatuz. Angeluko Baia park eremuan laister sartuko dira, lantegi ttipi ekologiko batekin eta eko-ikerkuntza eta garapena eginen duen bulego batekin. Beren tailerra airegabekoa izanen da eta eskualdeko shaperren edo taula egileen esku utziko dute.Gaur arte, munduko surf taulen % 80a Tailandian egiten da, « baldintza ez ekologikoetan ingurumenaren zein langileen-dako » zehaztu du Pierre Pomiersek. Ideia produkzioaren berkokatzea da. Prest dira beren teknologia zabaltzeko baldin eta surf taulak bertan egiten badira. « Zentzugabea litzateke dena egitea hemen ondotik itsas-untziz planetaren beste pun-tarat bidaltzeko » ohartarazi du. Bestelako ekonomia bat supo-satuko du. Horrendako prest eta lehen lerroan dira.

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QUEL AVENIR POUR LE JARDIN PUBLIC ?Après la tempête qui a dévasté le Jardin Public, la Ville de Biarritz souhaite lancer une réflexion sur son devenir. Conçu en 1904, cet espace vert d’un hectare fait partie intégrante de l’histoire de Biarritz. Situé en face d’une gare devenue salle de spectacles, le parc aux arbres malades et rongés était devenu un lieu ombragé et peu fréquenté, tout juste traversé et à peine visité pendant le festival du Temps d’Aimer.La nature a sans doute fait bien les choses, puisque suite à la tempête de janvier ce sont 17 arbres qui ont été abattus (12 par les rafales et 5 par sécurité pour le public). Pour faire taire les polémiques inutiles, le maire a décidé de conduire une réflexion en s’entourant d’experts et d’un architecte paysager spécialisé, qui aboutira à un projet. Il fera ensuite appel à la concertation en le présentant aux conseils de quartier, avec pour objectif de lancer la réhabilitation du jardin dès la fin 2009.Il faut tout d’abord s’interroger sur les fonctions du jardin dans la ville et la place (le rôle) qu’il doit y tenir : un point

d’échanges sociaux, intergénérationnel, un espace dévolu à la promenade et au repos, un lieu de vie et d’animation culturelle ; prendre en considération les dimensions esthétiques et historiques, le principe de circulation ; définir la composition du jardin : la répartition entre les zones d’ombre et de soleil, la réalisation d’une fontaine ? d’un bassin ? d’un kiosque ? ; imaginer le jardin pour les cent ans à venir dans le Biarritz de demain…

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Le sénateur-maire Didier Borotra tient un échantillon d’arbre malade tombé lors de la tempête

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VIE QUOTIDIENNE

DES CONTENEURS POUR DES RUES PROPRESPour toute agglomération, la gestion des déchets, notamment leur ramassage, représente un enjeu environnemental fort pour le cadre de vie. Depuis maintenant deux ans, la Communauté d’Agglomérat ion du BAB modif ie progressivement, secteur par secteur, le principe de ramassage des déchets ménagers. À Biarritz, le dépôt de sacs poubelles sur la voie publique est peu à peu remplacé par le stockage en conteneurs, et aujourd’hui 80 % du dispositif est en place. Le résultat de propreté dans les rues a été immédiat (pollution visuelle, hygiène, etc.). Au deuxième trimestre, le dispositif entamera sa dernière phase avec implantation des derniers conteneurs (enterrés et/ou regroupement) et complétera ainsi les équipements déjà en place. Une communication spécifique sera adressée aux riverains concernés en amont.

RAPPELONS QUELQUES PRINCIPES

déposés sur la voie publique mais dans les conteneurs enterrés et regroupement (ou individuels pour les secteurs périphériques) si-tués à proximité de votre domicile. Ils sont à même de recevoir 7j/7 et 24 h/24 des sacs d’ordures ménagères d’une contenance maximum de 100 litres.

-naux), en complément de la collecte en porte à porte (sacs transpa-rents, une fois par semaine), des micro-déchetteries sont à disposi-tion sur plusieurs sites.

ouverte pour le dépôt des cartons du lundi au samedi et le diman-che matin jusqu’à 12 h. Une collecte des cartons en porte à porte est organisée pour un certain nombre de rues du centre-ville et du quartier Saint-Charles, du lundi au samedi à partir de 19 h. Les car-tons devront être présentés pliés devant votre magasin à 18 h 45.N° VERT 0 800 111 899.

NAVETTES GRATUITES : BILAN POSITIFAprès quatre mois de mise en service, il est manifeste que les navettes remplissent bien leur mission. Les usagers sont de plus en plus nombreux à laisser leur voiture sur les parkings périphériques pour gagner le centre via le minibus, et il faut rappeler que telle est la vocation première de ce type de trans-port. Pour optimiser le fonctionnement, quelques points d’amélioration vont être apportés.- Allongement du circuit de la rue Gambetta jusqu’au giratoire d’Hélianthe avec arrêt à ce giratoire afin de permettre la des-serte du parking Beaurivage ainsi que du quartier Michelet/Paul Bert/Mazon (abandon du passage par la rue du Centre).- Poursuite du circuit par la rue de Londres puis arrêt à l’ave-nue Joffre (où se trouve déjà un arrêt de ligne régulière STAB).- Descente par l’avenue Victor Hugo jusqu’à reprise de l’itiné-raire normal en haut de l’avenue du Jardin Public.- Depuis le rond-point du Musée Asiatica, remontée de l’ave-nue Floquet jusqu’au Pont de Chelitz (arrêt de la navette pour les usagers résidant Clos Saint-Martin, avenue Gramont et au bas de Saint-Martin). Abandon du passage de la navette rue Bordolo.- Reprise du circuit par la rue Pringle (il se trouve actuellement de l’autre côté de la rue).- Déplacement de l’arrêt situé en haut de la rue Larivière pour le positionner en haut de la rue Jules Ferry.- Création d’un arrêt au bas de la rue Larivière.

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L’INFORMATIQUE DANS LES ÉCOLESÀ la faveur d’un nouveau programme informatique, les classes du CP au CM2 sont dotées de matériel équipé de logiciels libres. Chaque élève, au sortir du primaire, sera titulaire du B2I – brevet informatique et internet – attes-tant ses compétences informatiques. Interview de Jean-Michel Sorraits, conseiller municipal, délégué aux affaires scolaires et au développement des nouvelles technologies.

Biarritz Magazine : Pourquoi choi-sir des logiciels libres ?Jean-Michel Sorraits : « Notre choix s’est porté sur des distributions libres pour plusieurs raisons : la garantie d’outils informatiques largement éprouvés… ; la qualité et la grande stabilité des logiciels proposés dans les domaines de la bureautique, mes-sagerie, navigation internet, éduca-

tion, multimédia… ; la gratuité de ces distributions nous per-mettant d’acheter des machines performantes et en plus grand nombre ; j’ajouterai d’un point de vue éthique qu’il est intéres-sant de montrer aux enfants qu’il existe une alternative fondée sur l’échange et la collaboration. Un bel exemple à suivre…

B M : Le personnel enseignant doit-il suivre une formation ?J.-M. S. : « En effet, un nouvel outil comme la distribution ubuntu (mot africain signifiant « humanité aux autres ») néces-site et nécessitera un effort de formation particulier en direction des enseignants. Grâce au travail en étroite collaboration entre le service informatique de la ville et l’inspection de l’Éducation Nationale de Biarritz, nous avons proposé 3 journées de forma-tion à des enseignants « relais », (1 par école) et au personnel de l’Éducation Nationale chargé de l’informatique dans les écoles. Ce plan se poursuivra et se développera cette année dans le cadre des temps de formation consacrés aux enseignants.

B M : De combien d’ordinateurs disposent les écoles et com-ment sont-ils répartis ?J.-M. S : « Les économies générées par le choix du libre nous ont permis de bâtir un plan informatique (lancé en novembre 2008) répondant à la totalité des besoins exprimés par chaque école : 80 postes informatiques ainsi que des imprimantes seront mis à disposition des écoles de la ville, sur 2 années scolaires. Il s’agit d’une dotation couvrant l’ensemble des éta-blissements élémentaires sur Biarritz. Aujourd’hui, tout est en place pour permettre un enseignement des TUIC (Technolo-gies Usuelles de l’Information et de la Communication) dans les meilleures conditions et préparer nos jeunes Biarrots au diplôme du B2I.

DANS LA VILLE

UNE COMMISSION EXTRA-MUNICIPALE POUR L’EUSKARABiarritz est la première ville du Pays Basque à se doter d’une commission extra-municipale spécifiquement dédiée à la langue basque. Désignée par le conseil municipal du 12 février, Euskararen Herri Batzordea a tenu sa première assemblée le 2 mars en mairie. Présidée par Maialen Etche-verry, adjointe au maire en charge de la langue basque, elle a pour fonction de « soutenir la vie associative, dans sa volonté d’expression et de diffusion de l’euskara ». Elle participe à la politique linguistique municipale pour le développement de la langue basque à Biarritz, avec deux axes de travail : l’euskara chez les jeunes générations et dans l’enseignement ; le développement de l’animation lin-guistique.Ses membres : Maialen Etcheverry adjointe à l’euskara, Marie Contraires adjointe à la Culture, Guy Lafite adjoint aux Finan-ces, Jean-Michel Sorraits conseiller aux Affaires scolaires, Daniela Recalde conseillère municipale, Patrick Destizon conseiller municipal, Max Brisson président de l’Office public de la langue basque, Jakes Abeberry président de Biarritz Culture, Eve Larribeau parents d’élèves du Reptou, Lydie Allegrotti (Biga Bai et parents du Reptou), Julie Mailharro (crèche Ohakoa), Karine Etcheverry (AEK Gau eskola), Viviane Ithursarry (Arroka), Koldo Zabala (ballets Oldarra), Pierre Larrandaburu (chœur Oldarra), Kepa Martikorena (ikastola), Pierre Espilondo (Biarritzeko Jauziak), Gérard Bagardie (Maite Dugulako), Joanes Hillau (Kanta Lasai et Kantariak), Christophe Ceccon (Kirikoketa), Jean-Claude Iri-barren (club lecture de la médiathèque), Jean Ospital (Version Originale), Etiennette Etcheto (Itsasoa), Chantal Barnetche (enseignante de basque), Ortzi Hegoas (Mizanbu) gaztetxea, Maryse Curveur (Amalabak), Maite Sensat (Olaeta-Oldarra), Maialen Fautoux (Uda Leku), Beñat Urrutia (Biarriztarrak).

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Portes ouvertes à l’ikastolaL’ikastola ouvre ses portes aux futurs parents le 11 avril pour une rencontre avec les enseignantes, une visite des classes. L’ikastola de Biarritz accueille les enfants dès l’âge de 2 ans. Plus de 60 % des parents ne sont pas bascophones mais ont compris la richesse du bilinguisme dans le développement de l’enfant. L’ikastola dispense un enseignement basque en immersion. Parler, lire, écrire et apprendre, aussi bien en basque qu’en français sont, avec la transmission d’un patrimoine culturel riche, des objectifs essentiels. Infos : 05 59 23 86 76 [[email protected]].

Poteries GoicoecheaLe magasin de poteries Goicoechea qui participait pour la première fois en janvier au salon Maison et Objet à Paris (une référence en matière de salon sur la décoration), a remporté le 1er prix du plus bel aménagement de stand.

FORMATION INFORMATIQUE EN BASQUEUdako Euskal Unibertsitatea et l’Atabal proposent un cycle de formations en langue basque portant sur l’utilisation des logiciels libres en euskara. Programme : 4 avril création d’un diaporama, 25 avril feuille de calcul et tableur, 16 mai navigation Internet et messagerie, 30 mai traitement de texte. Tarif pour une journée : 75 ". Infos : 06 21 68 56 71.

JOBS D’ÉTÉLa journée Jobs d’été se déroulera le jeudi 16 avril à l’Espace Jeunes en partenariat avec le Service Jeunesse, le BIJ, la Mis-sion Locale Avenir Jeunes, l’A.F.I.J et le Pôle Emploi de Biar-ritz. Plus d’une trentaine d’employeurs pour des postes en grande distribution, services à la personne, hôtellerie, restau-ration, garde d’enfants, entretien seront présents. Program-me : 9 h à 12 h, atelier Convaincre en 5 minutes, à partir de 17 ans, proposé et animé par 2 agents du pôle emploi. Ins-criptions avant le 14 avril : places limitées - 14 h à 18 h, Ren-contre employeurs/jeunes dont les inscriptions pour le Baby-sitting gérées par le BIJ - Affichage d’offres d’emplois pour les employeurs non présents - Initiation, à l’utilisation du site [polemploi.fr] pour toutes les offres d’emplois saisonniers pro-posées sur ce site. L’espace Jeunes est à la disposition de tous les jeunes pour l’aide à la réalisation d’un CV ou d’une lettre de motivations sur rendez-vous et ce, avant le 14 avril dernier délai. Rens. : 05 59 41 01 67 [[email protected]].

LES OIES SAUVAGES DU LAC MARIONDix oies bernaches cravant ont pris leurs quartiers d’hiver au lac Marion. Elles profiteront des beaux jours pour s’envoler vers l’Europe orientale. Leur présence au lac Marion est un gage de naturalité pour le site, dont l’écosystème est de nouveau favorable à l’accueil des oiseaux migrateurs.

SURF ET PATRIMOINEDu 14 au 17 avril, 12 adolescents en difficulté sont conviés à participer à un stage qui combine, surf, visite du Musée de la Mer, découverte du patrimoine et du littoral, approche du mé-tier de shaper, et rencontre avec un tonton surfeur. Cette ini-tiative a vu le jour dans le cadre d’un brevet professionnel suivi par Dominique Bourgeois au sein du service des Sports de la Ville, en partenariat avec le CCAS, et en collaboration avec le Musée de la Mer, l’association Laminak et le BASCS.

DANS LA VILLE

Centre Mouriscot

Les réservations des vacances de printemps se dérouleront du lundi 30 mars au 3 avril au secrétariat du centre de loisirs. Rens. : 05 59 23 09 94.

LE BASQUE À L’ÉCOLELes parents de jeunes enfants peuvent découvrir l’enseignement bilingue basque et français dispensé dans cinq écoles maternelles. Reptou, jeudi 9 avril à 16 h 45, réunion avec l’inspectrice de l’Éducation Nationale (IEN) en charge du bilingue et l’Office public de la langue basque (OPLB) 28 rue Larrepunte/05 59 23 15 08. Ikastola, samedi 11 avril, journée « portes ouvertes », 11 allée de la Forêt, La Négresse 05 59 23 86 76. Alsace, jeudi 30 avril à 17 h, réunion IEN et OPLB, rue d’Alsace 05 59 24 33 97. Michelet, mardi 5 mai à 17 h 30, réunion IEN et OPLB, rue Michelet 05 59 24 92 84. Sainte-Marie, 23 av. de la République 05 59 23 09 81. Rens. : bureau de la langue basque de la mairie, 05 59 41 59 97.

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CULTURE BASQUE EN CELLULOÏD« C’est presqu’un travail à plein-temps » témoigne Christiane Camy en pleine préparation de sa future exposition au Musée historique de Biarritz du 8 avril au 30 mai. Elle y exposera près de 70 poupées vêtues de tenues traditionnelles basques qu’elle a achetées dans des brocantes de la France entière et par inter-net. Cela fait une vingtaine d’années que cette jeune retraitée biarrote se passionne pour ces poupées en celluloïd de la mar-

que française mythique Petitcollin (créée en 1860). Pour sa première exposi-tion, Mme Camy se lance également dans la mise en scène de l’histoire de Biar-ritz. Elle a fabriqué les cos-tumes de poupées qui illus-treront une quinzaine de scénettes. Une vraie mis-sion de passionnée doublée d’un travail d’historienne.

LE NOUVEAU DIRECTEUR DU MIRAMARDepuis le mois d’août 2008, le Sofitel Miramar de Biarritz est dirigé par Bart Van Cauwelaert. Auparavant directeur du Sofitel Brussels Europe, un prestigieux hôtel 5*, M. Van Cauwelaert a effectué l’ensemble de sa car-rière en Belgique au sein de groupes internationaux d’hôtellerie. À Biarritz, ce natif d’An-vers a découvert « des gens accueillants », « une ville propre » et avoue s’être découvert une passion pour le rugby. « Même en période de crise, il faut être créatif, inventif et toujours au ser-vice du client » affirme M. Van Cauwelaert qui a pour mission de maintenir le très haut niveau de prestation de cet hôtel 4*, également centre de thalassothérapie, dans lequel le groupe Accor a beaucoup investi ces deux dernières années.

RENCONTRE

IMANOL HARINORDOQUY, LA PLÉNITUDEImanol Harinordoquy, l’un des rugbymen les plus talentueux de sa génération, a connu sa première sélection en équipe de France à 21 ans. Huit ans plus tard, il semble avoir atteint la plénitude de ses moyens et figure comme le meilleur troisième ligne centre du Top 14. Outre ses performances très remar-quées en équipe de France, le Garaztar a largement contribué ces dernières semaines au redressement de son club, le Biar-ritz Olympique. Avec cela, il trouve encore l’énergie pour créer sa ligne de vêtements et encadrer des stages dédiés aux talents en herbe. Interview.

Biarritz magazine : Comment avez-vous vécu ces derniers mois au sein de votre club et de quelle façon contribuez-vous à remettre votre équipe sur les rails ?Ces derniers mois ont été difficiles à vivre car les résultats n’étaient pas au rendez-vous. Dans ce cas, il faut travailler encore plus dur pour retrouver la confiance et renouer avec la victoire ! Personnellement, j’essaye d’apporter de l’enthousiasme, de la fierté au quotidien et surtout de faire prendre conscience à chacun de ce qu’il peut et doit apporter à l’équipe.

BM : Sachant que la concurrence est dure, comment conciliez-vous votre vie d’international et de joueur du BOPB ?Que ce soit en club ou en équipe de France, l’important est de donner le maximum et surtout de se remettre en question en permanence.

BM : L’organisation de stages pour vos jeunes fans et la création d’une ligne de vêtements sont de nouveaux challenges, au niveau sportif, pensez-vous évoluer un jour dans un autre club français ou étranger ?J’ai toujours eu besoin de me lancer des challenges autres que sportifs, ce qui me permet de garder un certain équilibre dans ma vie privée. Aujourd’hui, je ne pense pas à partir dans un autre club car je me sens très bien à Biarritz mais une aventure à l’étranger pourrait être très enrichissante humainement.

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DENEKINL’association Denekin propose un travail de proximité. Un large public fréquente cette association de quartier située au bas des HLM. Partir en famille, se retrouver tous ensemble autour d’une action d’un atelier, tel est le dessein du travail des trois animatrices : Elorri Açaldeguy, Jeanne Saubusse et Bérengère Lassevils. Cette année l’accent est mis sur l’inter-génération et l’inter-associatif. De nombreuses actions sont proposées avec d’autres associations de Biarritz, du BAB mais aussi d’autres départements. Certains enfants sont porteurs de projets : Sarah Soraya et Keïsha ont mis en place une collecte pour une pou-ponnière de Port-aux-Princes… Un pôle informatique pour tous est à la disposition de chacun. Petits et grands peuvent apprendre à se servir d’un ordinateur et à utiliser Internet. L’été dernier, les enfants de l’association sont allés à Cascaïs, ville portugaise jumelée à Biarritz mais l’aventure ne s’arrête pas là puisque les jeunes communiquent toujours, un projet est donc en route. [http://bloganim.fr/myblog/assodenekin/index.php].

FLAMENCO/SÉVILLANES L’académie de danse espagnole propose pendant les vacances des stages pour débutants ou initiés. Sévillanes : mardi, mercredi, jeudi de 17 h à 18 h 30 (enfants), 12 h 30 à 14 h (adultes). Flamenco adultes : mardi, mercredi, jeudi de 11 h à 13 h. Rens : 06 32 04 45 43 [[email protected]].

RITMOS LATINOS L’association Danza y musica sin frontera dispense à la Villa Sion des stages pendant les vacances. Sa-medi 18 avril et mercredi 22 avril : salsa cubaine - samedi 25 avril : salsa rueda cubaine - jeudi 23 avril : tango argentin. Rens. : 06 33 84 60 27 [danzasinfrontera.com].

PASÍON FLAMENCA L’association met en place du 14 au 16 avril un stage de flamenco, sévillanes, sévillanes manton (châ-le) et éventail, tous niveaux, pour enfants, ados et adultes. Durant ces 3 jours, une vente privée de costumes d’occasions et neufs pour enfants et adultes, ainsi que des accessoires : fleurs, peignes, boucles d’oreilles, châles etc. Rens. : 06 74 97 51 63 [[email protected]].

ASSOCIATIONS

AU THÉÂTRE DU VERSANTLe 10 avril à 20 h, soirée vin tapas et poésie Partir en goguette. Yo vivi, pero jamás existi Paroles d’un enfant vivant dans les égoûts de Mexico. Au profit de l’association Anges de la rue. Avec la classe de chant de Marie-Claire Delay et Pierre Clément du Conservatoire Maurice Ravel et les comédiens du Théâtre du Versant. Le samedi 25 avril à 18 h Celestino avant l’aube de Reinaldo Arenas par Laurent Charpentier. Entrée libre. Au CRTI-Théâtre du Versant. Rés. : 05 59 23 02 30 [theatre-du-versant.com].

URTARL’association URTAR qui compte 11 adhérents propose des cours d’aquagym, de natation et des séances d’approche aquatique dans la piscine de l’Institut médico-éducatif de Plan Cousut. Rens. : 05 59 47 41 17 (en semaine de 13 h à 14 h)

ENERGY’S PAYS BASQUELoto de Pâques le 10 avril à 20 h 30 à Anglet à l’Amicale Lespès avec de nombreux lots. Sortie cidrerie à la Nuba le 28 avril au départ du cimetière Ranquine de Biarritz à 19 h, retour à 1 h ou 5 h du matin. Transport + repas + entrée à la discothèque : 38 " membres, 40 " non-membres. Rens. : 05 59 23 50 14/06 82 02 51 98 [nrjpb.com]

STAGE AEKPour apprendre le basque, quand on n’a pas le temps de suivre des cours, AEK propose des stages intensifs, en petits groupes et par niveaux, à Biarritz du 20 au 24 avril. Tarifs (repas compris) : 235 "/275 " (235 " + 40 " carte d’adhésion). Rens. : 05 59 25 76.09 [[email protected]].

AIDE AU TOGOAblakossi est une association qui a pour vocation le développement de Kouenou, un village du sud du Togo. Claude de Fusco conduit le projet. Parmi les actions déjà réalisées : une épicerie, des WC à l’école, la réhabilitation de l’école avec la création d’une bibliothèque, et en 2008, une école pour les femmes. À venir, l’électrification du village. Pour soutenir ces actions, devenir parrain, donateur ou membre actif, contacter le 05 59 23 81 27.

AGENDA DE MAI DES 3ALundi 4 : journée ludique gym-danse, 14 h Concours de Tarot - Mercredi 6 : 15 h Jeux de Mémoire, Randonnée - Lundi 11 : 15 h Loto des Fleurs - Mercredi 13 : Randonnée - Jeudi 14 : 15 h Jeux de Mémoire - Vendredi 15 : 15 h Atelier artistique - Lundi 18 : 14 h Concours de Belote, Journée « Marching » à Hendaye - Mercredi 20 : Randonnée - Lundi 25 : Sortie Cinéma - Mercredi 27 : Randonnée. Renseignements et inscriptions à l’accueil pour notre sortie de fin d’année du 26 juin. Le programme complet animation et activités est disponible au club du lundi au vendredi (10 h-12 h et 14 h-18 h).Rens. et inscriptions : 05 59 24 15 39 [[email protected]] [biarritz.fr]

BIARRITZ ACCUEIL7 avril : Aux origines du Pays Basque - 29 avril : repas cidrerie (20 h) - 13 mai : repas au café de la Grande Plage (12 h 30) - 17 juin : visite de la Bastide-Clairence. Rens. : 06 66 06 82 02/05 59 23 39 90 les mardis et vendredis de 10 h à 12 h.

Académie de danse espagnole

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l'agenda

BIARRITZ QUIKSILVER MAIDER AROSTEGUYDu 11 au 13 avril, la Grande Plage accueille de nombreux sur-feurs venus de l’Europe entière, s’illustrant régulièrement sur les circuits mondiaux et européens : Michel Bourez, Micky Picon, Tim Boal, Joan Duru, Patrick Beven, Naoum Ildefons, etc. Les féminines sont aussi de la partie avec Pauline Ado, Justine Dupont, Lee Ann Curren, Anne Peres. Sans oublier tous les jeunes surfeurs et surfeuses répartis en catégories, ben-jamins, minimes, cadets, mini-ondines et ondines espoirs. Au programme : le 11 avril, le Trophée Crevettes pour les benja-mins, minimes, cadets et mini-ondines et ondines espoirs – 12 et 13 avril, Quiksilver Open Hommes et Roxy Ondines Chal-lenge. Inscriptions le matin de la compétition ou par e-mail et remise des prix le lundi 13 avril. En collaboration avec [mobile-recyclage.com], une grande collecte de téléphones portables et de cartouches aura lieu sur le site. Rens. : 06 71 65 37 05 ou 06 72 91 06 37 [[email protected]].

MERCREDI 8 AVRILSpectacle Les hommes viennent de Mars, les femmes de Vénus. Gare du Midi, 20 h 30. 43,60 ". Loc. : 05 59 22 44 66 [prolymp.com].

Théâtre Aimer c’est plus que vivre. Victor Hugo-Juliette Drouet : une grande correspondance (40 000 lettres). Le Colisée, 21 h. De 8 " à 22 ". Rens. : 05 59 24 90 27.

JEUDI 9 AVRILDanse Imperial Russian Ballet. Gare du Midi, 20 h 30. 46 " et 41 ".Rens. : 05 59 59 23 79 [entractes-organisations.com] (Tous les billets portant la date du 14 février sont valables pour le 9 avril).

Théâtre Aimer c’est plus que vivre (voir 8 avril).

DU 9 AU 14 AVRILLe salon des Antiquaires se déroule au Bellevue. Avec près de 70 exposants directs, le salon des Antiquaires de Biarritz allie qualité et éclectisme. La présence d’un expert assure aux visiteurs des achats en toute sécurité. Rens. : 05 59 31 11 66 [expomedia.fr].

VENDREDI 10 AVRILConcert Caravan Palace. L’Atabal, 21 h. 18 " et 14 ". Rens. : 05 59 41 73 20 [atabal-biarritz.fr]

Théâtre Aimer c’est plus que vivre (voir 8 avril).

Théâtre Parlez-moi d’amour ! Pièce de Philippe Claudel, avec Michel Leeb et Caroline Silhol. Gare du Midi, 20 h 30. 48 " et 43 ". Rens. : 05 59 59 23 79 [entractes-organisations.com]

JUSQU’AU 11 AVRILAnimation Atelier de réalisation documentaire sur le thème Art

Culinaire La Médiathèque, Inscriptions au département Image : 05 59 22 58 60

DU 11 AU 13 AVRILPâques à Biarritz (voir l’actualité)

Surf Quiksilver Arosteguy (ci-contre)

SAMEDI 11 AVRILLittérature Les poètes d’avril revisitent le printemps 10e édition sous la houlette de l’Association Cardinal. Le Colisée, 18 h. Entrée libre. Rens. : 06 85 37 52 39.

LUNDI 13 AVRILConcert de Pâques avec les Chœurs Itsasoa. Église Ste-Eugénie, 17 h 30. Entrée libre. Rens. : 05 59 22 50 50.

MARDI 14 AVRILOpéra La Flûte enchantée. Gare du Midi, 20 h 30. 48 " et 43 ". Rens. : 05 59 59 23 79.

MERCREDI 15 AVRILConcert Mozart par l’orchestre de l’Opéra de Chambre de Varsovie. Direction musicale : Ruben Silva. Gare du Midi, 20 h 30. 48 " et 43 ". Rens. : 05 59 59 23 79.

VENDREDI 17 AVRILSpectacle L’histoire des immeubles Pétricot… (voir détail)

DU 17 AU 19 AVRILDanse Concours international de danse de Biarritz (voir l’actualité)

SAMEDI 18 AVRILDanse Les Créatures, Ballet Biarritz. Gare du Midi, 20 h 30. 30 ", 25 ", 20 ", 12 ", Loc. : 05 59 22 44 66.

Les compets du BASCS18 et 19 avril : Rip Curl Gromsearch Plage Milady Biarritz (épreuve ouverte aux -16 ans). Le 1er mai : Le Reef Bask Tour Plage Marbella Biarritz (épreuve ouverte aux -18 ans du dé-partement). Rens. : 05 59 23 24 42.

PELOTE BASQUELa finale du tournoi Pala Corta a lieu le 8 avril à 19 h 30. Le trophée Arthur Pascual à main nue, se déroule tous les mercre-dis soirs à 18 h 30. Début de la phase finale le 15 avril. Entrée gratuite Rens. : 05 59 22 17 07 [[email protected]].

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l'agendaRugby Top 14 BOPB-Perpignan Stade d’Aguilera, 19 h, plus de détails sur [bo-pb.com] Rens. : 05 59 01 61 46 (susceptible d’être joué la veille)

Théâtre L’histoire de la naissance des immeubles Pétricot… (voir détail)

Surf Zarbi Tour plage de la Milady, voici un contest original placé sous le signe de la facétie et du déguisement. 9 h, inscriptions. 11 h, bodysurf. 13 h, surf. 15 h, bodyboard. Rens. : 06 30 15 59 28 [[email protected]] [myspace.com/zarbitour].

DIMANCHE 19 AVRILMusique Damien et Maïté Etchegorry. Récital-opérette. Le Colisée, 16 h. Rens. : 06 12 17 43 98.

SAMEDI 25 AVRILDanse La compagnie Verdini Dantza Taldea, dont certains danseurs sont trisomiques, présente Argira. Proposé par Integrazio Batzordea, l’association des parents et amis d’enfants handicapés scolarisés en ikastola. Casino municipal, 21 h, 5 !. Rens. : 05 59 22 37 10 [verdini.org].

Concert Zone libre. (voir détail)

Concert-expo MarDimiDi et Agnès Halatas présentent Ailes événements, un concert-expo. Cinq couleurs pour une peintre, 5 femmes pour un chant. Un spectacle qui invite au voyage à travers un univers musical et pictural, où se mêlent chants et vidéo. 20 h 30 au Colisée. Tarifs : 14 ", 12 ", 10 ". Rens : 05 59 22 44 66/06 07 40 94 90

Rugby Top 14 BOPB-Toulon, stade d’Aguilera, 19 h. Rens. :05 59 01 61 46 [bo-pb.com] (susceptible d’être joué la veille)

DIMANCHE 26 AVRILLeçon de musique Boléro de Ravel par Jean-François Zygel. Gare du Midi, 17 h. 30 ", 24 ", 15 " (5 "/tarif élèves). Rens. : 05 59 22 44 66.

Thé dansant Animé par Gérard Luc et son orchestre. Casino municipal, 15 h, 8 ". Rens. : 05 59 22 50 50.

MERCREDI 29 AVRILSpectacle Percussions et guitares, proposé par le groupe d’entraide mutuelle Itsasoa de Biarritz. Le Colisée, 19 h 30. Entrée libre. Rens. : 06 42 05 74 93.

JEUDI 30 AVRILMusique One Man Show : Martial et ses musiciens. (voir détail)

VENDREDI 1er MAIConcert Sefyu (voir détail)

SAMEDI 2 MAIConcert Stuck in the Sound (voir détail)

Humour Laurent Baffie est un sale gosse, Gare du Midi, 20 h 30. 48 " et 43 ". Rens. : 05 59 22 44 66 [entractes-organisations.com].

Théâtre Topaze de Marcel Pagnol. Le Colisée, 20 h 30. 15 " & 10 ". Rens. : 05 59 84 54 87.

DIMANCHE 3 MAIAnimation Kantalasai et Mutxiko, esplanade du Casino municipal, à partir de 10 h 30. (Repli assuré à la Gare du Midi en cas de pluie)

SAMEDI 9 MAIÀ 18 h 30 La Cenerentola de Rossini. Les opéras de la nouvelle saison du MET sont projetés en direct à la Gare du Midi. Tarifs : 18 !, tarif réduit : 12 !, gratuit jusqu’à 18 ans. Rens. : 05 59 22 44 66 [biarritz.fr].

LES CRÉATURESBallet Biarritz présente le 18 avril à la Gare du Midi Les créatures. Portée par la musi-que de Beethoven, la choré-

graphie de Thierry Malandain est un parallèle entre la genèse et l’histoire de la danse. Une pièce tonique et pleine de fantai-sie. 20 h 30, de 30 ! à 12 !. Rens. : 05 59 24 67 19

À L’ATABALIls adulent Django Reinhardt et Boris Vian, les musicos de Caravan Palace ne jurent que par le jazz manouche, le scat et, malgré tout, sont les purs produits de la génération électro. Vendredi 10 avril à 21 h, 18 ", Carte L’Atabal : 14 "Avec Zone Libre, le cocktail est abrasif. Hamé et Casey croisent le fer avec le célèbre guitariste du rock français, Serge Teyssot-Gay ainsi qu’avec Cyril Bilbeaud (ex-batteur de Sloy, puis de Theo Hakola) et Marc Sens (guitariste bruitiste, que l’on a pu voir en solo ou en accompagnement de Yann Tiersen depuis 5 ans). Samedi 25 avril à 21 h, 16 ", Carte L’Atabal : 12 ".Sefyu, s’est fait une place dans le monde du rap underground en quelques mois et vient d’être couronné aux victoires de la musique dans la catégorie Artiste ou groupe révélation du public. Vendredi 1er mai à 21 h, 20 ".Révélé par le concours CQFD 2005 organisé par les Inrockupti-bles, Stuck in the sound frappe avec cette efficacité que l’on croyait réservée aux groupes britanniques ou américains. En résidence Redux. Samedi 2 mai à 21 h, 20 ", tarif réduit : 16 ".Hilight Tribe, le fer de lance du courant électro instrumental, vient nous présenter son tout dernier album, Trancelucid. Samedi 16 mai à 21 h, 18 ", Carte L’Atabal : 14 ".À noter aussi, le 18 avril, le premier salon du disque, de 10 h à 18 h, pour dénicher ou vendre collectors, vinyles, cd et dvd neufs ou d’occasion. Rens. : 05 59 41 73 20 [atabal-biarritz.fr].

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VOS EXPOSITIONS

VOYAGE DANS L’HIMALAYA, collection du musée AsiaticaDu 11 avril au 28 juin, à l’occa-sion de son dixième anniver-saire, le Musée Asiatica s’invite à la Crypte Sainte-Eugénie pour présenter l’une de ses excep-tionnelles collections sur les arts de l’Himalaya (voir l’actualité).

À L’ATABALJusqu’au 11 avril, Zed Even, artiste autodidacte dont l’œuvre évolue vers la 3D. Du 17 avril au 20 juin, Françoise Soizeau (peinture) & Margot Tardieu (sculpture), prix du jur y Brouillarta 2008, exposent leurs œuvres. Vernissage, 17 avril à 19 h. Entrée gratuite. Rens. : 05 59 41 73 20 [atabal-biarritz.fr].

AU COLISÉEDu 24 avril au 1er mai, Agnès Halatas livre une peinture déli-cate et onirique, en féminité colorée, que l’écoute des chants sensibles du quintet a bercée. L’univers du peintre : échanger et partager. Le Colisée, tous les jours de 15 h à 19 h. Entrée libre. Rens. : 06 07 40 94 90.

À REGARDER D’UN ŒIL, DE PRÈS, PENDANT PRESQUE UNE HEURE.Cette première collaboration avec le Frac Aquitaine est l’oc-casion de présenter au public des œuvres d’art issues du Fond régional d’art contemporain. Ce dernier propose une sélec-tion autour du processus de la vision et sa représentation. L’ex-position rassemble des œuvres choisies pour les nombreuses questions qu’elles soulèvent quant aux jeux de regard qu’el-les suscitent : trompe-l’œil, décryptage, lois de l’optique… La Médiathèque Rens. : 05 59 22 28 86 [[email protected]].

TROPHÉE JEAN RUMEAULe 8 mai, dès 9 h 45, le stade d’Aguilera accueille la 24e édition du Tournoi 64 Jean Rumeau réservé aux minimes première année jeunes joueurs, nés en 1995. Le BO est l’hôte de vingt équipes ve-nues du grand Sud-Ouest parmi lesquelles Toulouse, Dax, Bayonne, Mont-de-Marsan, Colomiers, Balma, Bergerac sans oublier Saint-

Jean-de-Luz, le Boucau, Hendaye, Monein, etc. Imanol Ha-rinordoquy et Nicolas Brusque sont les illustres parrains de la manifestation qui espère attirer un large public pour encoura-ger ces champions en herbe. Buvette, restauration rapide sont aussi de la partie pour que la fête soit complète.

Martial remet une coucheLe 30 avril au Colisée, le jeune humoriste présente sa dernière création. Martial enchaîne sket-ches, poèmes drôles et chan-sons burlesques, accompagné par quatre amis musiciens.

AU ROYALLe 10 avril à 21 h, soirée sur les bergers sans terre du Pays Bas-que autour du film Artzainak de Aldudarrak Bideo, (en bas-que, sous-titré en français). Rencontre avec un berger et dégus-tation de fromage de brebis – Le 7 avril à 21 h, avant-première du film Nous resterons sur terre et rencontre avec l’association Planet it’s up to you – Le 9 avril à 20 h 30, en partenariat avec Le Pavillon de l’Architecture, projection du film Last call for planet earth suivie d’une rencontre/débat avec D. Lesbegueris et P. Rabier, architectes – Le 11 avril à 16 h, rencontre autour du film Himalaya, enfance d’un chef dans le cadre de l’exposi-tion Voyage dans l’Himalaya à la crypte Sainte-Eugénie – Le 21 avril à 20 h, avant-première de la comédie anglaise Toute l’his-toire de mes échecs sexuels – Le 28 avril, en partenariat avec le syndicat LAB et à l’occasion de la Journée Mondiale sur la sécurité et la santé au travail, rencontre avec Esa Feyner, jour-naliste et écrivain, autour du film, J’ai (très) mal au travail – Du 22 avril au 4 mai, en partenariat avec l’association des Rus-sisants de la côte basque, festival de cinéma russe : La femme dans le cinéma russe et soviétique, avec deux soirées festives. Pass 4 films : 14 ", soirée 2 films : 8 ". Rens. : 05 59 24 45 62 [royal-biarritz.com] [[email protected]].

CONFÉRENCESMercredi 8 avril, Le procès en sorcellerie en Labourd de 1609 par Claude Labat d’Eusko Ikas-kuntza, La Médiathèque, 16 h.Entrée libre. Rens. : 05 59 22 28 86.Jeudi 9 avril, L’histoire géopoliti-que du cacao et du chocolat par Serge Couzigou, maître chocola-tier. Université du Temps Libre, Maison des Associations, 16 h 15. 5 ". Rens. : 05 59 41 29 82Jeudi 30 avril, conférence musi-cale : Félix Mendelssohn. À l’oc-casion du 200e anniversaire de la naissance du musicien (1809-1847), Daniel Datcharry pro-pose une conférence musicale et visuelle, auditorium de La Médiathèque. 17 h 30. Entrée libre. Rens. : 05 59 22 28 86.

ATELIERSMusée Asiatica. Le musée pro-pose des ateliers ludiques et créa-tifs pendant les vacances de Pâques, qui s’adressent aux enfants de plus de 5 ans, avec l’ajout d’un atelier les mercredis après-midi qui précèdent et sui-vent les vacances de notre zone scolaire : 8, 16 et 23 avril, bijoux – 14, 21 et 29 avril, masques et coiffes – 15 et 22 avril, décou-verte et concours de dessin. De 14 h 30 à 17 h au musée Asiatica, 1 rue Guy Petit à Biarritz. 4 !, réservations : 05 59 22 78 78.Chocolats de Pâques en famille. Les 10, 17 et 24 avril sur réserva-tion, le musée du chocolat pro-pose un atelier à 15 h et à 16 h pour réaliser en famille et sous la houlette du maître chocolatier des moulages personnalisés. Ins-criptions au 05 59 23 27 72 [[email protected]].

PÉTRICOT-LARREPUNTELe 17 avril, les habitants du quartier Pétricot-Larrepunte montent sur les planches pour raconter et mettre en scène L’his-toire de la naissance des immeu-bles Pétricot et la vie des habitants dans le quartier Larrepunte de 1962 à nos jours. Le Colisée, 15 h. 10 !/7 !. Rens. : 05 59 23 06 14.

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AVRIL 2009 N°184 | BIARRITZ magazine 31

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Culture : Passion et Enjeux

Depuis 17 ans l’engagement culturel de Biarritz n’a pas été un vain mot. Engagement de la Municipalité. Il est mû par plusieurs convictions : l’action culturelle est une

action sociale, créatrice de lien, d’intégration, de mixité. L’action culturelle est une action éducative, elle est la porte ouverte sur des mondes nouveaux. L’action culturelle est une action économique qui attire et !xe des publics, crée des emplois et participe à l’image attractive de la ville. L’action culturelle est une action politique, elle alimente le débat démocratique, aide les citoyens à se forger des convictions et partager des débats.Engagement des professionnels. À travers ses réalisations archi-tecturales et urbanistiques, à travers ses salles de spectacle, ses es-paces d’expositions, ses espaces publics extérieurs, Biarritz offre aux professionnels les moyens de donner corps à leurs passions et nous les faire partager. Quelques chiffres pour illustrer cette offre culturelle à Biarritz en 2008 : 73 pièces de théâtre, 42 concerts, 39 conférences, 45 expositions, 30 ballets ou spectacles de danse, 33 spectacles divers, 5 grands festivals… Au total 257 propositions !Engagement des amateurs. La vie associative culturelle permet à chacun de développer des pratiques amateurs et la ville s’engage à leur côté par divers moyens, aides matérielles, soutien logistique, ac-compagnement associatif, mise en relation avec des professionnels.Engagement du public. Les Biarrots n’hésitent pas à sortir de chez eux, vont au cinéma, au Théâtre, au Concert, au Ballet, aux événements de rue, aux festivals, à la Médiathèque, au musée, et leur enthousiasme est un soutien actif à la création et au spectacle. Par exemple 10 000 personnes ont emprunté 300 000 ouvrages à la Médiathèque dans l’année, 103 000 sont allés au cinéma Le Royal, 30 000 personnes ont fréquenté les grandes expositions de l’année, et 18 000 personnes le Temps d’Aimer.L’engagement culturel est donc pour moi une passion intensé-ment partagée par tous les Biarrots. C’est leur bien commun et les responsables politiques continueront comme au cours des derniers mandats à offrir au plus grand nombre, malgré les contraintes que nous fera subir la crise économique, les moyens de continuer à vivre ensemble cette passion.

Marie CONTRAIRE, adjointe au maire chargée des affaires culturelles et du patrimoine

La nécessaire mutation du sport associatif

Selon une étude récente, la vie associative en France est riche de l’engagement de plus de 14 millions de personnes, dont près de 4,5 millions consacrent 4 à 6 heures de leur temps

chaque semaine à leur action. Le nombre de bénévoles et leur temps d’engagement associatif sont en augmentation constante. L’impression de « crise du bénévolat » est plus liée à de nouveaux modes d’engagement, au nombre croissant des associations (le

GROUPE DE LA MAJORITÉ MUNICIPALE « LES BIARROTS RASSEMBLÉS »

plus souvent caritatives ou cultuelles à destination des plus dému-nis dus à la crise), aux demandes de compétences particulières de bénévoles, qu’au nombre de personnes et durée d’engagement.La crise du bénévolat est plus généralement ressentie dans le domaine du sport associatif. Plusieurs raisons à cela : d’abord le développement de nouveaux styles de consommations sportives en dehors des structures associatives et fédérales et l’engagement pour le sport spectacle vont plutôt à l’encontre de l’image d’Épi-nal de l’abnégation et de l’humanisme de l’engagement bénévole. Elle est due, ensuite, à la nécessaire professionnalisation des struc-tures, tant d’un point de vue économique que juridique. Cette évolution, de toute manière inéluctable, a le mérite de permettre au sport de répondre au mieux aux nouvelles tendances de la de-mande en matière de pratique sportive. La problématique qui se pose, est de trouver un équilibre entre salariés et bénévoles…À Biarritz, le tissu associatif, garant du lien et de la mixité so-ciale, est aussi très développé. Le succès des candidatures pour les conseils de quartier, plus de 400 candidats, en atteste. La po-litique de la Ville est très clairement tournée vers le soutien aux associations, notamment en matière de clubs sportifs qui comme ailleurs amorcent leur mutation, répondant à cela aux demandes des fédérations et des directives européennes en matière de for-mations (brevets sportifs) souvent chères et longues. Ce soutien se traduit par des subventions (environ 750 000 ") et par des aides au fonctionnement. La Ville met à disposition des clubs des in-frastructures de qualité, avec leurs agents techniques, et des édu-cateurs sportifs, a!n d’assurer un lien entre les écoles, les clubs et l’administration municipale.Le sport biarrot a encore de beaux jours devant lui.

Fréderic DOMÈGE, conseiller municipal délégué à la Politique Sportive

L!administration en ligne

Si la modernisation des moyens de communication de la ville à travers le site internet notamment, est clairement visible pour l’usager biarrot, il n’en va pas de même pour la mo-

dernisation interne des services administratifs, moins médiatique mais tout aussi réelle et de nature à améliorer signi!cativement le service ou la relation au citoyen.En 2008, le site internet de la ville a accueilli 864 000 visiteurs, soit 2 400 internautes par jour dont un record de fréquentation le 15 août, avec plus de 5 000 visites. Support de communication incon-tournable, le site qui était pour l’essentiel une vitrine de Biarritz tournée vers l’extérieur, évolue vers une plate-forme interactive au service des Biarrots : le portail jeunesse et le guichet unique « fa-mille », l’annuaire géolocalisé, une photothèque interactive et l’in-tégration de nouveaux médias participatifs tel le blog de la langue basque dernier venu sur le site, en sont autant d’exemples.En interne, la modernisation des services administratifs va égale-ment bon train. Après la mise en route de nouveaux outils infor-matique pour les gestions des affaires !nancières et des ressour-ces humaines, la municipalité a mis en œuvre le service « guichet unique ». Pour ce faire, l’outil informatique permet désormais la

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32 BIARRITZ magazine | AVRIL 2009 N°184

De l!engagement des femmes

Le 8 mars on a célébré La Journée mondiale de la Femme, instituée en 1977, occasion de ré#échir, non sur le fémi-nisme, mais le combat de femmes dans la conquête de leurs

droits.Femmes ordinaires, engagées pour agir sur un pied d’égalité avec les hommes ! En France, la question de citoyenneté posée par O. de Gouges (1751) n’a été résolue qu’en 1944 par le Gal de Gaulle (droit de vote aux femmes). Puis, un pas a été franchi en 2000, de haute lutte, 55 ans plus tard ! La loi sur la parité… institue, sous condition, un accès égal aux mandats électoraux. Peut-on se réjouir ? Pas vraiment. Les femmes en politique avancent au train de sénateur : 18 % de députées, 65e rang mondial. Quel oppro-bre ! Le Sénat, préjugé conservateur est plus féminisé : 22 % ; 14 % des fauteuils de maire accueillent la gent féminine. Ailleurs, des femmes participent plus activement aux destinées des états, prési-dentes comme C.Kirchner en Argentine, M.Bachelet au Chili ou chef de gouvernement : A.Merkel, considérée la plus in#uente de la planète (Forbes 2009)Femmes de notoriété qui ont su ou savent se faire entendre : S. Veil (IVG), journalistes de la rose Marie-Claire, Y.Benguigui et ses reportages, B. Fossey (ATD Quart Monde) V. Lemoine (se-cours Populaire), Mariannes de la diversité ou people au niveau international.Femmes anonymes qui mènent de grands combats : discrimina-tions, intolérance, inégalité des salaires, violences (excision en Afrique-viols-harcèlements), scolarisation et soins : hommage à K.Rowlands en Afghanistan, L.Brave, MSF depuis 10 ans. Cha-peau aux élues qui, dans la discrétion se mobilisent généreuse-ment : Croix Rouge, lutte contre les addictions, précarité, handi-cap, logements, développement durable.La journée mondiale de la femme a-t-elle un avenir ? Tant qu’il restera des bastilles, les femmes poursuivront la lutte. Et en leur honneur, on continuera légitimement à leur offrir un jour spécial.

Maider AROSTEGUY – Denise SERVY

www.biarritz-demain.com

GROUPE « UNION DE LA DROITE ET DU CENTRE POUR BIARRITZ »

GROUPE INDÉPENDANT « MAIDER AROSTEGUY ET DENISE SERVY »

Patrick DESTIZON – Karine DUBOURG – Éric FOUCHER

Tous responsables !

Dans un article de Sud Ouest du 12 mars intitulé L’après Didier Borotra excite les convoitises, nous pouvions lire que « la course à la succession provoque déjà quelques

tensions dans la majorité », notamment entre le premier et le se-cond adjoint.Ce spectacle nous amuse considérablement car pour nous, tout au moins au plan municipal, il n’y a aucune différence entre mem-bres de la majorité municipale issus de l’U.M.P (il y a aussi des U.M.P dans l’opposition) et ceux issus du MODEM, d’Abert-zaleen Batasuna ou de l’aile gauche de la majorité. Ils sont tous solidaires ! Devons nous rappeler que le 23 juillet 2008 le projet Biarritz Océan qui va coûter 71 millions d’euros aux Biarrots et plus de 83 millions aux contribuables français a été voté par 31 voix sur 39 ?Que l’on ne s’y trompe pas ! Ces 31 personnes sont responsables devant les Biarrots de ce projet et de son prévisible échec tant il est surdimensionné pour les !nances de notre ville, mal conçu et sans réelle consistance, tout au moins dans son volet « Cité du Surf ». Que certains de ses membres laissent croire dans des dîners en ville qu’ils désapprouvent ce projet alors qu’ils le soutiennent contre l’avis de 57 % des Biarrots qui se sont exprimés contre ce-lui-ci voilà un an relève d’une tentative de désinformation. Une fois que tout le petit monde de la Majorité s’est bien repu au banquet offert par Monsieur Borotra, certains de ses membres prenant peur de l’impopularité croissante du maire et de son pro-jet phare voudraient en effet se dégager de toute responsabilité ! Mais si comme de plus en plus de gens le pensent, ce projet est un échec très coûteux, ils en porteront l’entière responsabilité !De notre côté nous nous opposons à ce projet et à une politique qui a vu la population résidente biarrote baisser de 30 739 habi-tants en 1999 à 27 398 en 2008. L’augmentation vertigineuse des impôts locaux (le taux de la taxe sur le foncier bâti a augmenté de + 31 % depuis 2000), l’envolée de la dette communale (de quasi nulle en 1991, elle se situe par habitant désormais 24,5 % au des-sus de la moyenne nationale des villes comparables), une politique de construction de logements locatifs quasi inexistante, la #ambée immobilière de ces dernières années largement encouragée par des règles d’urbanisme trop restrictives ont encouragé ou obligé beaucoup de Biarrots à vendre leur domicile principal à des ac-quéreurs aisés qui en ont fait des résidences secondaires.Voilà onze ans que je m’oppose à la Majorité municipale de Di-dier Borotra en révélant très tôt les dérives de sa gestion dispen-dieuse, devenant à ce jour au sein du conseil municipal son plus ancien opposant, mais au moins, lui, il avance à visage découvert à la différence de certains tartuffes de sa Majorité. Nous serons présents lors des prochaines élections municipales pour solder le bilan et chacun devra alors prendre ses responsabilités !

Patrick DESTIZON

www.udecbiarritz.fr – [email protected] Permanences : lundi après 20 heures et samedi matin de 10 à 12 heures

mutualisation et le partage des données entre les différents pôles du « service jeunesse » et du « service affaires scolaires » : la visua-lisation des factures, le paiement en ligne, le retrait des certi!cats de présence seront suivis de la possibilité de pré-inscription des enfants, courant du deuxième trimestre. Ce portail, accessible de-puis le site de la ville, évitera aux familles des déplacements dans les locaux administratifs et sera disponible 24 h/24 et 7 jours/7.L’amélioration du suivi des demandes de nos concitoyens est égale-ment au menu. Une application logicielle aura pour objectif de trai-ter systématiquement et rapidement les réclamations et demandes, d’avertir automatiquement les administrés de la prise en compte de leur requête, de répondre aux usagers dans un délai annoncé…La modernisation du suivi des prestations qui peut être mis à disposition des acteurs administratifs sollicitant les interventions (écoles, services extérieurs), est également à l’étude.

JEAN-MICHEL SORRAITS, conseiller municipal délégué aux affaires scolaires et au développement des nouvelles technologies

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AVRIL 2009 N°184 | BIARRITZ magazine 33

GROUPE « BIARRITZ À CŒUR – ÉLUS DE LA GAUCHE UNIE »

GROUPE « PARTI SOCIALISTE DE BIARRITZ »

GROUPE « ELKARTU – BIARRITZ CITOYEN SOLIDAIRE »

Didier Borotra, au pied du mur

Le contrat d’affermage pour la distribution de l’eau potable est entaché d’irrégularité depuis longtemps. Suivant l’ave-nant n° 15 voté par la majorité le 19 déc. 2008, la munici-

palité ainsi que la SEM des Golfs béné!cient d’un tarif préférentiel. De ce fait, les familles biarrotes paient plus cher l’eau a!n de com-penser les cadeaux fait à ces deux organismes. Inadmissible pour les familles biarrotes, dont certaines dans la précarité ! Pour mettre !n à ces passe-droits, j’ai saisi le Tribunal Administratif de Pau, ainsi que Le Sous-Préfet dont voici la réponse :- « Par courriers des 23 février 2009 et 4 mars 2009, j’ai demandé à M. le Sénateur-Maire de Biarritz, de me faire parvenir des élé-ments d’informations objectifs pouvant justi!er la discrimination des tarifs. A défaut, je l’ai invité à retirer la délibération du 19 déc. 2008, à tout le moins la partie de ses dispositions ayant trait aux tarifs dits « municipaux » et « Golf de Biarritz » ainsi que l’avenant n° 15 correspondant »…

Galéry GOURRET-HOUSSEIN

courriel : [email protected] – blog : www.biarritzacoeur.com

Jurisprudence Borotra

Le projet Biarritz Océan continue sa marche forcée. Lors du conseil municipal du 12 février, Monsieur le Maire a décidé de constituer une société d’économie mixte locale, la SEML

Pôle Biarritz Océan, en charge de l’équipement, l’exploitation et la

À la rencontre des Biarrots

A!n de mieux vous renseigner sur nos projets et d’aller à votre rencontre, mes colistiers et moi avons publié un nouveau numéro du journal du Rassemblement pour le

Renouveau de Biarritz. Vous y trouverez, outre mon éditorial Tout continue comme avant et en pire !, des articles de mes colis-tiers Pierrette Echeverria, Daniel Laloi, Jean-Pierre Lafourcade, Fabien Rodes, François Mendiburu, Corine Martineau et Frédé-ric Lalanne. Ils traitent de sujets aussi variés que nos réunions, toujours aussi suivies, la dégradation générale des conditions de vie à Biarritz, le ruineux PPP de la Cité du Surf, l’aéroport tou-jours sans système tous temps, la perte de plus de 10 % de la po-pulation ou même le non respect des normes de qualité de l’eau. Nous viendrons distribuer ce journal dans les quartiers pour être toujours à l’écoute de vos dif!cultés et de vos suggestions. Ce sera l’occasion d’un échange véritable et un plaisir de faire de la politique autrement, sans langue de bois. Notre journal est sur Internet : http://www.jbsaint-cricq.fr

J.-B. SAINT-CRICQ

GROUPE « RASSEMBLEMENT POUR LE RENOUVEAU DE BIARRITZ »

gestion conjointe des deux complexes avec un partenaire !nancier dont il n’a toutefois pas daigné divulguer l’identité. Gageons que le Maire a plus qu’une vague idée sur la question, mais en démocratie, il n’est pas interdit d’informer la ville de ses intentions.Notre premier édile justi!e cette forme juridique de partenariat pu-blic privé en prenant exemple sur les SEM créées depuis plusieurs années à Biarritz pour la gestion de l’Hôtel du Palais, des golfs et du Musée de la Mer.Le parti socialiste biarrot a pu véri!er auprès de son cabinet que c’est la première fois depuis qu’il occupe des fonctions électives à Biarritz que Didier Borotra prend la présidence d’une SEM. Le dossier serait-il sous contrôle ?

Françoise VIOLLIER

À l!envers des besoins biarrots…

L’INSEE vient de fournir la note de la politique touristique des dernières années : Biarritz perd 3 000 habitants, c’est les mauvais élèves de la côte basque. La réalité s’impose

par les chiffres : les actifs et les jeunes quittent Biarritz, notre ville inexorablement, vieillit.Le directeur INSEE Aquitaine explique cela ainsi :

59 % entre 99 et 2006

1,86.Pour la troisième année consécutive, notre tissu scolaire, baro-mètre de vitalité, perd des emplois avec plus de sept suppressions de postes d’enseignants en collège/lycée. Après savoir connu une cité scolaire à plus de 1500 élèves nous allons atteindre le seuil de 1000 élèves. FAL est pour l’instant épargné, car les communes voisines l’alimentent encore. Si nos établissements scolaires per-dent trop d’effectifs c’est le nombre d’options qui diminue et la qualité de l’offre qui chute.L’idée que l’investissement dans le seul tourisme crée les emplois de demain est une fausse bonne idée. C’est un investissement contre-productif qui accentue la pression liée à la durée de la sai-son estivale sur l’emploi local.Il faut changer la politique d’investissement de notre ville.Il faut investir dans le développement durable, gisement d’emploi de demain. Investir aussi dans l’éducation et notamment dans la ré-novation des écoles biarrotes. S’atteler à la construction d’un inter-nat que la communauté scolaire et sportive souhaite ardemment.En effet les lycées alentour proposent des formations à option académique. Le lycée Cassin en a largement pro!té. Pour les sec-tions à option, danse, hockey, rugby, qui pourraient se développer à Biarritz la réalisation d’un internat est essentielle. Il pro!terait aussi au logement des salariés saisonniers.Investir aussi dans la mise aux normes et dans la rénovation indis-pensable de Notre Maison. Nous en reparlerons.La Cité du Surf est à l’opposé des besoins vitaux des Biarrots.

Régine DAGUERRE & Peio CLAVERIE

[email protected] – http://biarritz.citoyen.solidaire.over-blog.com

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34 BIARRITZ magazine | AVRIL 2009 N°184

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Biarritz magazineService information-communicationHôtel de Ville BP 58 64202 Biarritz cedex

le carnetNAISSANCESFÉVRIER LOUCAS SAUBABER ! GAËLLE ÇALHAN ! ILINA PELAEZ--FAVRE ! ENORA LAUREAU--HARDY ! IHINTZA AUPETIT-DURAND ! JEAN HERNANDEZ--CONTRERAS ! TALYA JIMENEZ ! JADE LORE ! LISE BONNEAU ! CARLA VIEILLARD ! KILIAN BIDART ! LELY MESTELAN

MARS GABRIEL MAUROUZEL ! TIM NELSON ! NEREA VARLET--BORTHIRY

DÉCÈSFÉVRIER CHARLES BERTHELIN 1923 ! FRANÇOIS BERENGUER 1948 ! STÉPHANE COUÉCOU 1959 ! FERNANDE GAILLIARD 1916 ! MICHEL LARRIEU 1930 ! FRASQUITA GRIBOUX 1916 ! JEANNE BERNEDE 1913 ! ANTONIO IBARBURU ILARDOY 1921 ! LUCIE CAMBON 1922 ! YVAN RIVES 1915 ! ROGER GALICHET 1925 ! JEAN RICHARD 1926 ! PIERRE CARDY 1923 ! JEAN VEISSE 1936 ! PAULE GURRIA 1921

MARS MARTINE BAÑARES 1956 ! RAYMONDE KRESPI 1916 ! JEAN DUNANT 1954 ! ANNE LABACHOT 1924 ! RENÉ GIOVANNONI 1933 ! YVONNE VALETTE 1921 ! HÉLÈNE DAVID 1932 ! JOSEPH-FRANÇOIS OYARZABAL 1964 ! JACQUES BROUTIN 1919

Nathan Scaglia, né le 24 janvier 2009

Bianca Deforges--Chevallier, née le 19 décembre 2008

BIARRITZ MAGAZINE ADRESSE TOUTES SES FÉLICITATIONS AUX PARENTS DE :

Loucas Saubaber, né le 3 février 2009

Jeanne Tisné a fêté le 6 mars ses cent ans, Biarritz Magazine lui souhaite un très bon anniversaire.

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