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Biarritz magazine 222

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Biarritz magazine Novembre 2012

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LE SOmmairE4 La TrIBUNE Versunpouvoirrégional?

7 LE ZaPPING

8 L’aCTUaLITÉ8 Lesderniersdesmaharajas9 Bilantouristiqueetperspectives

12 LE DOSSIEr12 Contreventsetmarées18 Itsasbazterrekoarriskuak zaintzeko3begirale

22 La VILLE22 Viequotidienne Leréseaudenavettess’étend25 Rencontre:Unduoqui(r)assure!

28 La VIE aSSOCIaTIVE28 L’agendadesassociations29 Laviedesconseilsdequartier

30 L’aGENDa C’estàl’Atabal LesfêtesdeBiarritz LesSalonsdelaHalled’Iraty

34 L’EXPrESSION DES GrOUPES POLITIQUES

38 LE CarNETNOVEMBrE 2012 N° 222Directeur de la publication : Michel VeunacDirectrice de la communication : Claire RipertRédactrice en chef : Anne-Marie GaléSecrétaire de rédaction : Sophie VivéParticipation rédactionnelle : D. Yustède, S. Vivé, A. Rode,Direction artistique, mise en page et photogravure : Marie-Céline Hondelatte,Vincent Ahetz-Etcheber Impression : FrontèreCouverture : Christine Amat

La Mairie de Biarritz agit pour la gestion durable des forêts : ce papier est fabriqué à partir de fibres de bois certifiées en provenance de forêts gérées selon les principes de développement durable.

7 LE ZAPPING octobre, Lurrama

12 LE DOSSIERContre vents et marées

22 LA VILLE Un duo qui (r)assure !

30 L’AGENDA Casse-Noisette ...

8 L’ACTUALITÉ Les derniers des maharajas

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Biarritz vient de recevoir un très important congrès, avec la présence de 1 600 élus, deux ministres, le président de l’Assemblée natio-

nale, deux vice-présidents du Sénat, le président du Conseil régional.Cette manifestation rassemblait, en fait, les représentants de toutes les structures intercommunales de France, communautés de communes, communautés d’agglo-mération, communautés urbaines ou métropoles.24h plus tard, le président de la République a présenté publiquement les orientations de la réforme territoriale, annoncée pendant la campagne électorale.Il s’agit d’un dossier récurrent, depuis les lois Deferre de 1982 qui ont mis un terme au gouvernement des collec-tivités locales par l’administration de l’État.Le Premier ministre Fillon avait engagé, pendant son mandat, une simplification des pouvoirs locaux, en fai-sant émerger deux couples bien distincts : la Région et

le Département d’un côté, la commune et l’intercom-munalité de l’autre, avec l’objectif d’une définition claire des compétences de chacun.L’idée au cœur des lois Fillon était que deux administrations locales ne devaient pas traiter du

même problème, pour éviter une déperdition d’énergie au niveau des décisions, des surcoûts pour les projets et, en définitive, des gaspillages de fonds publics.Pour affirmer la force du couple Région-Département, Fillon avait fait accepter la suppression des conseillers généraux et des conseillers régionaux et leur remplace-ment par un conseiller territorial siégeant dans les deux assemblées.Cette démarche n’a pu être menée à son terme par suite de la campagne électorale et de retards apportés par le Sénat, dans le vote des lois.Le Président Hollande a repris le dossier et annoncé le maintien du millefeuille actuel (Conseil régional,

Conseil général, Commune) et la « compétence géné-rale » pour l’ensemble des collectivités, c’est-à-dire leur droit d’intervenir dans presque tous les domaines de la vie locale.Le Chef de l’État a également réaffirmé la légitimité de la commune comme cœur de l’organisation de proxi-mité et annoncé la suppression prochaine du cumul des mandats, promise depuis longtemps.La nouvelle réforme entend faire de la Région le chef de file de l’organisation territoriale, lui confiant la res-ponsabilité de rechercher des consensus avec les autres collectivités locales, par une répartition multiforme des compétences et un esprit systématique de coopération.

On peut s’étonner de ces allers-retours permanents concernant l’or-ganisation territoriale, qui compli-quent plutôt la situation alors qu’il faudrait la simplifier. Chacun sait le rôle des collectivités locales dans

l’équipement public et la vie sociale du pays, dans le pro-cessus de croissance économique. Chacun a conscience qu’aujourd’hui il faut impérativement alléger le pouvoir administratif, en évitant les inutiles superpositions et l’hypertrophie législative et réglementaire, marque de notre pays.La raison des difficultés à trouver une voie acceptable par tous est bien entendu politique. Le contrôle du pou-voir local, c’est l’espérance du pouvoir politique au plan national et les partis cherchent d’abord à conquérir les communes, les départements et les régions, sachant qu’il s’agit là d’une base essentielle pour la prise du pou-voir à Paris.Il me semble personnellement, pourtant, que les col-lectivités locales peuvent, sinon totalement, du moins partiellement, échapper à cette logique d’affrontement entre deux ou trois camps partisans. Dans les villes, notamment, il est prouvé qu’on peut cohabiter sans partager les mêmes engagements de politique générale.Cela est également possible dans les départements à condition que les exécutifs fassent preuve d’esprit d’ou-verture et soient animés du souci de la cohabitation. Cela est plus difficile dans les régions puisque l’élection se fait à la proportionnelle, qui automatiquement, avec la prime à la liste arrivée en tête, conduit à la victoire absolue d’un camp sur les autres.

Si l’on veut regarder objectivement cette question de la réforme territoriale, on n’échappera pas à quelques grands principes : 1°) La Région et la Commune sont le cœur de la démo-cratie locale. La Région, en particulier, est responsable du développement économique, du soutien aux entre-prises, de l’aménagement du territoire, des grandes infrastructures, de la formation professionnelle, autant de tâches qui commandent directement le progrès.C’est vrai que les « autonomies » fortes constituent un moteur de croissance remarquable. Le cas de l’Alle-magne, de l’Italie ou de l’Espagne en est la preuve.

… il faut impérativement

alléger le pouvoir administratif…

VErS UN POUVOIr régional ?

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la tribune

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La France a besoin, de toute évidence, d’avoir :> des régions puissantes, avec des compétences exclu-sives, non partagées avec les autres collectivités ;> des régions assumant un rôle d’entraînement, d’équi-libre, de coordination ;> des régions véritables pilotes du développement local.Le département, qui a plus de deux cents ans d’existence, a en charge principalement la solidarité – sous toutes ses formes – et il doit se concentrer sur cette responsa-bilité, d’autant plus que le défi de la dépendance pointe à l’horizon, avec des enjeux financiers considérables.

2°) La commune est la structure de base de la proximité.Le maire a une relation avec sa population très particu-lière qui n’est pas directement liée à son engagement politique mais à son projet de développement et à son attention aux problèmes sociaux de la ville.

3°) L’intercommunalité, elle, repose sur le volontariat des communes. Que l’État intervienne pour s’efforcer de rapprocher les points de vue, là où des concurrences un peu mesquines bloquent les choses, est naturel. Car beaucoup de problèmes municipaux ne peuvent être solutionnés qu’en coopération avec les communes voi-sines. Aux élus d’en prendre conscience, aux populations d’exiger qu’il en soit ainsi. Mais il est inutile de créer une collectivité locale supplémentaire, qui alourdirait encore un millefeuille déjà épais, unique dans le monde.Fillon avait raison de dénoncer la pyramide des admi-nistrations qui traitent des mêmes problèmes, souvent en se contrariant dangereusement.Seule une clarification des compétences y mettra fin, ce qui ne dispense pas de la recherche de consensus.Hélas, la reconnaissance de la compétence générale pour tous, ne va pas dans ce sens.

4°) L’État ne peut continuer à exercer des fonctionsqu’il a transférées, comme s’il avait un droit de contrôle sur des collectivités locales indépendantes. Le Président Hollande l’a rappelé fermement. Mais, par contre, l’État doit continuer à être présent sur le terrain, près des pro-blèmes, par la Préfectorale, chaque fois que cela est néces-saire, pour rendre les arbitrages qu’exige l’intérêt général.La force de l’intervention de l’État passe par les leviers financiers plus que par des pouvoirs administratifs exer-cés à Bordeaux ou à Paris. Les dotations de fonctionne-ment constituent un élément très important qui permet de réguler l’évolution des budgets locaux d’une façon juste et uniforme. Le contrôle des dépenses publiques passera par là.

5°) Il n’y a pas lieu actuellement à une révolution de l’organisation territoriale française.Il y a surtout nécessité d’un resserrement, d’une défi-nition précise de la responsabilité de chacun, qui sera d’autant plus efficace qu’elle s’accompagnera de la fin du cumul des mandats, donc de la confiscation du pou-voir par un petit nombre.Tout cela relève du bon sens.

De gros problèmes restent toutefois motifs de discussion et donc de division. Il s’agit principalement des modes d’élections et du financement des investissements des collectivités locales.La création du conseiller territo-rial ayant été annulée, la question la plus délicate se situe pour les Conseils généraux. Si le scrutin majoritaire semble devoir être maintenu, on parle avec insis-tance d’un scrutin binominal et d’un redécoupage des circons-criptions. Il en résulterait, iné-luctablement, de nouvelles polé-miques. Après tout, l’équilibre général actuel est acceptable.Pourquoi le remettre en cause ? Par contre, le problème du financement des investissements locaux est toujours en suspens. DEXIA, la banque traditionnelle des collec-tivités a fait faillite et les maires des grandes villes se sont efforcés de créer un outil financier pour lever des emprunts collectifs. Cette idée intéressante a été pour l’instant bloquée par le ministère des Finances.On comprend que l’État, par suite de la nécessité de res-pecter les ratios imposés par la nouvelle règle de sta-bilité financière européenne, cherche à restreindre au maximum les emprunts des collectivités locales pour éviter d’augmenter la dette publique et dans certaines conditions le déficit budgétaire national.J’ai déjà eu l’occasion de le dire, le rythme des grands investissements va se ralentir sérieusement en France et dans toute l’Europe. Mais il faut prendre en compte le fait que 75 % de l’investissement public sont portés par les collectivités locales et en affaiblissant la capacité d’action de ces dernières, c’est la croissance elle-même qu’on met en cause.Il y a donc urgence à la création définitive d’une nou-velle banque publique, en cours de constitution, entre l’État, la Poste et la Caisse des Dépôts et Consignations et qui remplacera DEXIA pour le financement des com-munes, départements et régions. Il faut aussi faciliter l’accès des plus grosses collectivités au marché finan-cier. P. Moscovici, le ministre actuel de l’Économie et des Finances le sait, il a l’autorité pour y parvenir.

On le voit, il s’agit de questions complexes qui mettent en cause beaucoup des paramètres du « redressement national ». On doit porter à l’actif du gouvernement d’avoir eu l’habileté de traiter ces questions en début de mandat, ce qui permettra d’y apporter une solution avant la fin du quinquennat. Mais je regrette, personnel-lement, qu’on ne soit pas allé au bout de la logique de la réforme Fillon qui apportait une vraie novation. Nous aurons sûrement l’occasion d’en reparler… n

DIDIeR BOROTRA

... La Région et la Commune sont le cœur dela démocratie locale ...

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23e Convention nationale de l’intercommunalité : Didier Borotra a accueilli quelque 1 600 participants et personnalités parmi lesquelles Claude Bartolone, président de l’Assemblée nationale, Marylise Lebranchu, ministre de la Réforme de l’État et de la Décentralisation et Cécile Duflot, ministre de l’Égalité des territoires et du Logement. ©NicoLas MoLLo

Salle comble au Royal lors de la projection du film de Ramuntxo Garbizu Sur les pas de Jakes, retraçant le parcours politique et les engagements de l’élu Jakes Abeberry. Le mot du maire Didier Borotra au réalisateur : « C’est une belle histoire et vous l’avez bien racontée…». © LaureNt Garcia ; BertraNd LapèGue

Lurrama, le salon de la ferme basque, s’enracine à Biarritz avec plus de 25 000 entrées et la visite du ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll. © JeaN-daNieL chopiN ; NicoLas MoLLo

En marquant 6 essais contre le club italien des Zèbres, le BOPB s’est relancé dans la H-Cup. © photo BerNard

Rakesh Sood, ambassadeur de l’Inde (entouré de Michel Postel et du maire Didier Borotra), a inauguré en personne la nouvelle exposition du musée Asiatica, dédiée aux derniers maharajas. ©JeaN-daNieL chopiN

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le zapping

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LES EMPErEUrS Moghols ET

LES DErNIErS Maharajas

L’exposition présente les portraits des empereurs moghols depuis le XVIe siècle et des maharajas au pouvoir du XIXe au début du XXe siècle. Ces monarques diri-geaient des micro-états qui, bien que sous tutelle anglaise, jouissaient d’une auto-nomie locale avec leurs propres lois, lan-gues, ministres et monarques. Parmi eux, le premier empereur moghol Babur (illus-tration), descendant de Gengis Khan et de Tamerlan, qui conquit la partie nord du sous-continent indien. Un voyage dans le temps illustré par les nombreuses pein-tures et photographies témoins de fastes révolus.www.museeasiatica.com – 05 59 22 78 78. Ouvert tous les jours de 14h à 18h30 – les samedis, dimanches et jours fériés de 14h à 19h – pendant les vacances scolaires, de 10h30 jusqu’à 18h30. n

PLEINS fEUX SUr les requins

Jusqu’au 31 décembre, le

musée Asiatica lève le voile sur

les dernières dynasties des empereurs et

maharajas des états princiers

de l’Inde, à l’époque du Raj

britannique.

Les requins de l’Aquarium de Biarritz sont à l’honneur avec le lancement de l’exposition Requins d’ici et d’ailleurs. Après une série d’attaques sur les surfeurs, ces prédateurs sont désormais sous les feux de l’actualité.Ce qui conduit le Musée de la Mer à présenter les spécificités des variétés locales et exotiques. L’exposition présente aussi une mâchoire du redou-table Mégalodon, l’ancêtre des requins… Des animations sont aussi pro-grammées pendant les vacances de la Toussaint. Rens. : 05 59 22 33 34. n

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l’aCtualitÉ

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Les Rencontres de Biarritz se déroulent le 23 novembre au Casino municipal sur le thème L’activitéphysiqueetspor-tive,undestraitementsreconnuspourla prise en charge des maladies chro-niques. Elles font écho à la manifestation BiarritzenForme, également organisée au printemps par l’association Biarritz Sport et Santé. Son président, le profes-seur Gérard Saillant, à la tête de l’Institut du Cerveau et de la Mœlle Epinière, s’en-toure, à la faveur de conférences, tables rondes et ateliers, de nombreux prati-ciens et spécialistes pour débattre des enjeux de la pratique d’exercices corpo-rels sur la santé. Programme exhaustif sur www.biarritzenforme.fr n

Forme ET SaNTÉ

« Il est essentiel de tout faire et tous ensemble, pour fidéliser nos clients »

Bilan touristique ET PErSPECTIVESPour le directeur de Biarritz Tourisme,

Olivier Lépine, l’année 2012 s’est avérée « compliquée » : conjoncture économique difficile, clientèle plus économe, concur-rence très agressive des autres destina-tions. Cependant il s’accorde avec Roland Héguy, président de l’UMIH (Union des métiers de l’industrie hôtelière) pour affir-mer que le tourisme de loisirs s’est assez bien maintenu. Sans toutefois atteindre les chiffres de 2011, Biarritz a retrouvé un niveau de fréquentation satisfaisant après un début de saison chaotique. Mais il se fait ressentir depuis la fin de la sai-son, une certaine atonie chez une clien-tèle hésitante devant la dépense. Pour autant, le président de Biarritz Tourisme estime qu’il ne faut pas céder à la panique, car Biarritz jouit d’une très bonne image : «Lesactionsdepromotionetdecommu-nicationmenéesdeconcertaveclespar-tenaireshôteliers sontpermanentes etparticipentàunedynamiquetrèsconcur-rentielle.Ilfautsavoirs’adaptertrèsvite:aujourd’hui le client trouve TOUT surinternet,ilsedonnedoncledroitd’arri-veràBiarritzaumoisd’aoûtsansréser-vation,cequiesttrèsdifficileàgérerpourleshébergeurs.»

Côté congrès, il faut aussi noter une baisse des participants par nombre de manifestations. Face à ce constat, Olivier Lépine souhaite que tous les profession-nels redoublent d’agressivité et de créati-vité pour maintenir les parts de marché et la place de la ville en tête des destina-tions françaises : «Ilestessentieldetoutfaireettousensemble,pourfidélisernosclients.Ce serad’ailleurs le thèmedesconférencesdeEuropeanCitiesmarke-tingquisedéroulerontàBiarritzaumoisdenovembre:“Chacun dans la ville vend sa ville !”.» n

la 8e édition des assises de l’Éco-nomie maritime et du littoral de Bayonne et Biarritz se déroule les 20 et 21 novembre. rendez-vous annuel de référence des acteurs politiques et économiques du monde maritime et du littoral, ces assises convient plus de 50 intervenants et proposent deux jours durant, des débats ani-més par les journalistes des Échos et du Marin, des conférences plénières et thématiques sur les enjeux secto-riels. Gare du Midi et Bellevue.www.economiedelamer.com

Assises de lA Mer

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Deux nouveaux visages aux commandes du Festival des programmes audiovisuels. L’écrivain et scénariste Didier Decoin endosse le costume de président, tandis que François Sauvagnargues, ancien direc-teur du département fiction d’Arte, devient délégué général. La 26e édition du Fipa se déroulera du 21 au 25 janvier 2013.

Le fIPa change de « têtes »

Biarritz Océan à la Une…télématin, l’émission phare du matin sur France 2, a consacré trois repor-tages à des phénomènes scientifiques liés à l’océan depuis la Cité de l’océan et le Musée de la Mer, avec Françoise Pautrizel. dans un premier sujet, la directrice de Biarritz océan, accom-pagnée d’iker Castège, océanographe du Centre de la Mer, présentait l’opéra-tion scientifique CaPoera consistant à ramasser des œufs de raies et de requins sur la plage afin de dresser un inventaire des espèces. dans un autre, elle évoquait les espèces marines migrant et se sédentarisant dans des lieux qui ne sont pas leurs habitats natu-rels. enfin dans un dernier reportage, c’est accompagnée de Gaël arnaud, coordinateur du Centre européen des risques côtiers, que Françoise Pautrizel a dévoilé aux téléspectateurs les mys-tères du Gulf Stream…

ÉchO De MAG ///:

Week-end, vacances, comment faire garder son chat, son chien, son che-val ou son poisson rouge ? Animal Futé est un site internet qui met en relation les particuliers pour faire un échange de garde d’animaux de compagnie. www.animal-fute.com

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La Crypte Sainte-Eugénie accueillera, du 8 décembre au 27 janvier,LeSurréalismeàParis(1920-1980) une expo-sition d’œuvres issues d’une collection privée, parmi lesquelles des gravures et sculptures de Man Ray, Max Ernst, Hans Bellmer, Roberto Matta (photo : GrandCircus 1975). Service des Affaires culturelles/ 05 59 41 57 50 - [email protected]

BIarrITZ à l’heure surréaliste

CONTrE L’aBaNDONdes animaux de compagnie

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CONTrE vents et marées

« J’ai pour moi les vents, les astres et la mer. » Devise de Biarritz

12 le dossier I NOVEMBrE 2012 I BIARRITZ magazine N°222

le dossier

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CONTrE vents et marées

Quels sont les points communs entre les éboulements de falaise, le naufrage du FransHals, la marée noire causée par le Prestige ou encore la fermeture tempo-raire des plages après de fortes pluies ? Toutes ces perturbations relèvent des risques côtiers. Un risque côtier est la combinaison d’un aléa (érosion, inonda-tion, pollution, etc.) et d’un enjeu (habi-tation, industrie, zone touristique, etc.) Selon l’Observatoire du littoral, les fronts de mer sont très convoités par les popu-lations. Ressources économiques obli-gent, les villes côtières accueillent plus de 7 millions de résidents, soit environ 11,8 % de la population métropolitaine sur seulement 6 % de l’hexagone. Ces peuplements sont à la fois exposés aux dangers suscités par les phénomènes naturels, mais génèrent aussi – de par leurs activités – nombre de risques potentiels qu’il convient de surveiller, prévenir, contenir ou juguler. Parmi les aléas dits d’origine naturelle, l’érosion

Le Centre de la Mer de Biarritz est spécialisé dans les risques côtiers. Et pour cause !

La cité balnéaire est soumise à des aléas relatifs à sa configuration géologique, sa géographie, son climat et ses activités humaines. Autant de phénomènes de nature physique, chimique ou biologique, susceptibles d’affecter son littoral et son avenir…

du littoral est le fait de vents violents, de la houle, des marées, des précipitations. Elle entraîne des éboulements, des glis-sements de terrain et le recul du trait de côte - ligne d’intersection de la terre et de la mer. Les inondations littorales sur-viennent lors de tempêtes et de grandes marées lorsque de grosses vagues dépas-sent et détruisent les protections natu-relles ou artificielles causant la détériora-tion des infrastructures. Le changement climatique, dont les causes sont à la fois naturelles et anthropiques, perturbe les écosystèmes et provoque leur appauvris-sement. Les activités continentales d’ori-gine agricole, industrielle, résidentielle, récréo-touristique ou liées à l’aménage-ment du territoire, jouent un rôle déter-minant dans la dégradation des eaux lit-torales. Le trafic maritime et la pêche ont aussi des conséquences désastreuses sur les rivages : déballastages sauvages, bateaux en perdition, naufrages, marées noires…

Chaque type de côte est exposé à des risques différents. Leur gestion ainsi que la mise en commun des réponses tech-niques les plus appropriées sont un enjeu fondamental pour éviter ou minimiser les effets néfastes. C’est dans ce contexte que le Centre de la Mer de Biarritz est devenu Centre européen des risquescôtiers (CERCo), assurant un rôle d’in-terface dans la connaissance des océans et des risques côtiers afin de prévenir ces derniers si nécessaire. Rattaché à l’Accord européen EUR-OPARisquesmajeurs, il collecte et synthétise les informations sur les zones côtières pour établir des bases de connaissances, mieux les diffuser et faciliter ainsi les prises de décisions des autorités. Le Centre de la Mer de Biarritz participe aussi au programme ERMMA (Environnement et ressources des milieux marins aqui-tains) qui assure le suivi de l’environne-ment marin aquitain.Sous l’égide de la Région, du Département, des Agglomérations et Communes, le GIPLittoral aquitain est aussi un outil de réflexion, de coordination et d’appui pour l’aménagement et la gestion des espaces littoraux. Il assure la cohérence des pro-grammes d’actions locales et l’expertise sur les démarches à engager. n

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falaises, enrochements, criques et plages de sable façonnent les cinq kilo-mètres du linéaire de côte biarrot. Un front de mer qu’il faut préserver des assauts de la nature et des activi-tés urbaines, maritimes et touristiques et dont il faut aussi se protéger, le cas échéant, lorsque les éléments se déchaî-nent. Au quotidien, la Ville et l’Agglomé-ration travaillent avec des scientifiques et des entreprises prestataires pour lutter contre les problèmes de désensablement, d’érosion et de recul du trait de côte.

L’érosion À Biarritz, les falaises souf-frent d’une érosion régressive. La roche est attaquée à la fois par la houle et par l’écoulement des eaux de la nappe phréa-tique. Qui n’a pas gardé en mémoire les villas, prêtes à s’abîmer dans les flots. Les pieds de falaises font l’objet de ren-forcement (Bernain et Cap Saint-Martin, Marbella). Le chantier de la Côte des Basques a débuté au début des années 1980 et s’achèvera fin 2020.

BIarrITZ faCE aUXrisques côtiers

Gaël arnaud, chercheur du CerCo, estime que les plages sableuses sont aussi sujettes aux problèmes d’éro-sion avec une dynamique particulière que l’on appelle « plages de poche ». elles disposent d’un stock de sable, extrêmement dynamique, « va-et-vient » nécessitant des rechargements ponctuels. Ce fut le cas ces dernières années pour la Milady et ilbarritz qui ont souffert d’un déficit de sable avec

l’apparition d’affleurement rocheux. une étude récente du CASAGEC ingénierie*, — laboratoire d’études spécialisé dans l’ingénierie côtière — a démontré l’absence de proces-sus d’érosion exacerbé. en d’autres termes, si le sable est emporté par une forte marée d’hiver, il sera ramené par le même processus au printemps. aussi les services de la ville stockent-

ils le sable en haut des plages pour procéder ensuite à son régalage. Sur la Grande Plage, cette opération d’arasement a lieu deux fois par an, pour éviter que le sable ne s’entasse au bord du quai, encourageant ainsi le débordement des vagues lors de fortes houles.*CelluleAquitainedesuivietd’analysepourunegestionintégréedesenvironnementscôtiers.

14 le dossier I NOVEMBrE 2012 I BIARRITZ magazine N°222

le dossier

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« les pollutions proviennentde l’ensemble des activités du bassin versant »

Le réchauffement cLimatique Ces trente dernières années, se sont pro-duits des changements océano-clima-tiques, comme l’élévation de la tempé-rature de l’air et de la mer et l’augmen-tation de l’insolation. Dans ses travaux, Iker Castège, responsable de l’ERMMA, défend l’idée d’un bouleversement des modes de vie de la faune et de la flore littorales. Des espèces indigènes d’eau froide comme le merlu se font plus rares. D’autres variétés (oiseaux, poissons) dites d’eau chaude ont tendance à se sédenta-riser. Mais les scientifiques ont constaté l’appauvrissement de la diversité locale, car la venue d’espèces nouvelles ne com-pense pas la disparition des variétés indi-gènes. Le réchauffement génère aussi la montée des eaux qui, à son tour, cause la disparition de territoires naturels pris en étau entre la mer et l’urbanisation. Ainsi, le biotope de l’estran est-il appelé à disparaître ?

La poLLution Marées noires, pêche, aménagements urbains favorisent la détérioration du biotope côtier. Iker Castège, qui a étudié les conséquences de la marée noire du Prestige sur les popu-lations animales de l’estran (mollusques, crustacés..), conclut à l’appauvrissement de ces dernières. Pour Peggy Bergeron, ingénieur du laboratoire Rivages Pro Tech, les pollutions côtières provien-nent de l’ensemble des activités du bas-sin versant et sont principalement liées aux problématiques d’assainissement et aux apports du réseau hydrographique. À cela s’ajoutent diverses sources de pollution apportées par les fèces d’ani-maux et d’oiseaux marins (directement sur la plage ou via les eaux de ruissel-lement). Ainsi, la directive européenne de qualité des eaux de baignade 2006/7/CE vise exclusivement les bactéries E.coli et entérocoques fécaux. La Ville de Biarritz qui s’est depuis longtemps engagée sur une politique performante de surveillance de la qualité de ses eaux littorales a opté pour une gestion active accompagnée de mesures immédiates et adaptées à chaque site. Elle a recours au procédé Genspot (initié par Rivages Pro Tech), une technique d’analyse molécu-laire pour la recherche d’informations génétiques spécifiques aux bactéries ciblées par la nouvelle règlementation.

Elle assure l’analyse (au quotidien) des eaux de baignade avec un haut degré de précision, en un temps record de 3h. La qualité de l’eau pouvant varier rapide-ment, cette méthode très réactive permet de gérer dans l’urgence l’ouverture et la fermeture d’une plage pour garantir au maximum la sécurité des baigneurs. n

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« … la stabilité des falaises est

globalement mise en danger

à l’horizon 2040 avec un aléa

fort pour toutes les communes littorales… »

Iker Castège eta Gaël Arnaud

Peggy Bergeron.

Itsasbazterreko arriskuak ZaINTZEkO3 BEGIraLE

Bainatze uren analisia, itsasertza-ren zaintza biologiko eta geologikoa, ... zientzia, ozeanografia eta biologian doktore diren 3 adituk itsasbazterreko arriskuei arreta osoa eskaintzen diete. Peggy Bergeron ikerketa ingeniaria da Lyonnaise de Eaux institutuaren bai-tan. Itsasoaren Zentroan, Gael Arnaud sedimentologoak CERCo-ren misioak koordinatzen ditu. Iker Castège ozeano-grafoak, bere aldetik, ERMMA programa kudeatzen du.

Analyse des eaux de baignade, veille bio-logique et géologique du littoral, trois docteurs en science, océanographie et biologie appréhendent les risques côtiers sous différents aspects. Peggy Bergeron est ingénieur de recherches pour la Lyonnaise des Eaux. Au Centre de la Mer, Gaël Arnaud, sédimentologue, coor-donne les missions du CERCo et Iker Castège, océanographe, dirige le pro-gramme ERMMA.

Unibertsitateko ibilbidea parcoUrsGaël Arnaud : Geologian lizentzia-tua, Ozeanografia fisikoan Masterra, Ingeniaritza zibilean doktore. Licence de géologie, Masterd’océanographiephysique,Doctoratengéniecivil.

Peggy Bergeron : Osasun Publiko Masterra, Ura, Osasuna Ingurumanea DESSa, Zientzian Doktore. Maîtrisedesanté publique, DESS Eau SantéEnvironnement,DoctoratenScience.

iker Castège : Biologia Masterra, Biziaren zientzietan Doktore. Masterdebiologie,Doctoratensciencedelavie.

misioakG. A. CerCo-k 3 motako misioak ditu bere gain : lurralde kolektibitateen agenteekiko formazio programak plantan eman itsasbazterreko arriskuei buruz – Bidasoako badiako etxebizitzen urrakor-tasunari buruzko ikerketa programa (Vulner’hab proiektua ere deitzen dugu-na) – jardunaldi zientifikoen antolaketa.P. B. Lyonnaise des Eaux egituraren baitan,nere errola bainatzeko uren kalitatea ber-matzeko soluzio aktiboak eta prebentiboak kudeatzea da. Hortarako ere ibai eta erreken uraren gaineko lan bat egiten dut.i. C. erMMA diziplinarteko progra-ma zuznetzen dut. Honek itsas mun-duan diharduen erakunde publiko, pribatu eta elkarteak biltzen ditu (marina Nazionala, Historiako Nazio Museoa, Paueko Unibertsitatea...). Nere misioak anitzak dira: “Klima-energia” planerako analisia lanak egin, kaio han-kahoriaren inbasioa aztertu euskal kostalean...

itsasbazterreko arriskuakG. A. Akitaniako kostako hirien arazo nagusia, higaduran datza. Arroka kostari dagokionez, errango nuke itsas ezponda-

ren oreka arriskuan izanen dela 2040 urte inguru. Horrek eragin zuzena eta larria izango du kostaldeko hiri guzientzat.

P. B. Bakteria bidezko gorotz kutsadurak bakarrik kontutan hartzen ditu europar zuzentarau berriak (E coli...). Haien pre-sentziak ur parasitatua dela erakusten du, eta ikerketa epidemiologikoek bakteri hauen presentzia eta bainatzaileendako osasun arriskuen arteko lotura frogatu dute behin baino gehiagotan.

i. C. Giza ekintzen inpaktua kuantifikatu dugu (marea beltzak, lurralde antolamen-dua, arrantza, ...). Naufragoaren ondoko bi urteetan adibidez, espezien aberasta-sunaren apaltze nabarmena ikusi dugu. Kutsadura pasa eta bost urte berantago, ekosistemak orek abat atzeman duela dirudi. Hala ere, ez da arras lehengoa bezalakoa.n

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behakoa

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missionsG. A. Au sein du CerCo, je supervise le Programme de formation sur les risques côtiers à destination des agents de collec-tivités, le Programme de recherche sur la vulnérabilité des habitats côtiers dans la baie de la Bidassoa (projet Vulner’hab) ainsi que l’organisation de colloques scientifiques.

P. B. Responsable du Pôle analytique et Instrumentation de rivages Pro Tech, j’aien charge, pour la lyonnaise des eaux, la mise en place de solutions analytiques pour la gestion active et prédictive de la qualité des eaux de baignade et du suivi de la qualité des cours d’eau en amont.

i. C. Je dirige le programme pluridis-ciplinaire erMMA (environnement etressources des milieux marins Aquitains) qui regroupe des organismes publics, privés et associatifs travaillant sur les milieux marins (Marine nationale, Muséum national d’Histoire naturelle, Université de Pau et des Pays de l’Adour…). Je réalise des études à la demande de ges-tionnaires de l’environnement : des exper-tises pour le nouveau plan climat-énergie « Défi Climat Aquitaine » ou encore un tra-vail sur l’invasion biologique du goéland leucophée sur la Côte basque.

risques côtiersG. A. Les villes de la côte aquitaine sont soumises principalement à l’aléa érosion. Concernant la côte rocheuse (au sud de l’estuaire de l’Adour) la stabilité des falaises est globalement mise en danger à l’horizon 2040 avec un aléa fort pour toutes les communes littorales.

P. B. La nouvelle directive européenne concerne essentiellement les pollutions d’origine fécale. Leur présence signe un apport d’eau parasite et les études épidé-miologiques ont montré la relation entre la présence de ces bactéries en grande quantité et les risques sur la santé des baigneurs.

i. C. Nous avons quantifié l’impact d’actionshumaines (marées noires, aménagements, pêche). Ces travaux montrent notam-ment une diminution de la richesse en espèces les deux années qui ont suivi le naufrage du Prestige. Près de 5 ans après la pollution, l’écosystème semble avoir retrouvé un équilibre, bien que sensible-ment différent du précédent. n

TrOIS DOCTEUrS aU ChEVET des risques côtiers

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Les 22, 23 et 24 novembre, BiarritzOcéanet l’association Surfrider Foundationorganisent une exposition, un colloque et des débats autour du thème du naufrage du Prestige. Ce rendez-vous s’inscrit à la suite des Assises de l’Économie maritime et du Littoral (voir l’actualité).

une catastrophe écoLogique Le 13 novembre 2002, le Prestige, un pétrolier chargé de 77 000 tonnes de fuel, subit une voie d’eau en pleine tempête, au large de la Galice. Après plusieurs jours de dérive, le bateau se brise en deux et coule à 250 km des côtes par 4 000 m de fond. En quelques semaines, 50 000 tonnes de fuel s’échappent de la coque, polluant les littoraux espagnol, portugais et français sur des milliers de kilomètres. La mobi-lisation est générale et plus de 300 000 volontaires participent au nettoyage, en mer, sur les plages et dans les rochers souillés. La prise de conscience est col-lective. Citoyens, professionnels, médias, élus locaux, militaires, experts, béné-voles… Tous s’unissent pour faire face à la catastrophe. Les images désolantes des plages souillées et oiseaux mazou-tés, associées au gel économique qui suit la catastrophe, marquent les esprits et plongent les populations côtières dans un grand désarroi.

LE PrESTIGE, 10 aNS aPrèS… 10 ans après En octobre a débuté à La Corogne en Galice, le procès lié à la plus grave marée noire de l’histoire de l’Espagne. L’occasion pour Biarritz Océan et Surfrider Foundation de faire un état des lieux sur l’impact environnemental au niveau de la biodiversité locale, sur les nouvelles réglementations maritimes, la prévention, etc. n

22 et 23 novembre : Conférence sécurité maritime

débats sur les avancées en terme de sécurité maritime, pénalisation et responsabilisation.Surfrider Foundation : 10h-18h, Bellevue

24 novembre : « Opération Prestige et résilience »

Films, expositions, tables rondes sur l’impact environnemental et les avan-cées scientifiques et technologiques dont la présentation du Nautile.Cité de l’Océan et Musée de la mer www. biarritz.fr / citedelocean.com Tél. 05 59 41 57 50

rISQUES CôTIErSretour en images

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le dossier

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… le Frans Hals s’échoue sur la plage du Miramar …

La fOLLE DÉrIVE DU fraNS haLS

Dans l’après-midi du 11 novembre 1996, le vieux chalutier usine russe FransHals s’échoue sur la plage du Miramar de Biarritz après avoir manqué de taper la RocheRonde. Le navire qui était remor-qué pour être démonté à Bilbao s’est fait prendre par la tempête. Son filin cassé, il devient le jouet des vagues et du vent avec à son bord, un équipage de quatre hommes. Zigzaguant entre les rochers, le bateau finit par toucher terre aux pieds du Miramar, un dénouement heureux puisque l’équipage est sauvé et la marée noire évitée. La gigantesque embarca-tion fera pendant trois semaines environ l’objet de toutes les curiosités avant d’être tractée une dernière fois au large pour y être abîmée. n

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TemPêTe : dernière grande tempête en date, Klaus atteint Biarritz au matin du 24 janvier 2009.

ÉCume De meR : la mer en furie fabrique une incroyable quantité d’écume. Grande Plage : des pompiers auprès d’une voiture prisonnière (années 30) ; un enfant émerveillé, après le passage de la tempête Klaus (2009).

VAGueS : toujours une attraction malgré le danger…

QUaND LES ÉLÉMENTS SE DÉChaÎNENT...

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Porte de Biarritz

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BiarritzNavette

Centre Ville

BiarritzProjet NavetteCentre Ville B

VIE QUOTIDIENNE LE rÉSEaU DE navettes S’ÉTENDÀ compter du lundi 19 novembre, une nouvelle navette gratuite relie le quartier Saint-Charles/ Le Phare au centre-ville.

Devant le succès de la navette gratuite du centre-ville (près de 250 000 passagers par an), la municipalité de Biarritz a décidé de procéder à une première extension de ce moyen de déplacement, en mettant en place une deuxième navette pour relier le quartier Saint-Charles / Le Phare au centre-ville.

Cette nouvelle navette gratuite, dont l’iti-néraire est présenté ci-contre (en vert sur le plan), entre en service le lundi 19 novembre. Elle fonctionnera du lundi au samedi de septembre à juin et tous les jours en été, de 7h à 19h avec un passage toutes les 20 minutes. Un plan plus précis de ce nouveau circuit, où figureront les arrêts, est en cours de réalisation et sera prochainement très largement distribué.

La navette du centre-ville continue quant à elle à tourner sur son itinéraire habituel (en rouge sur le plan).

En développant les liaisons entre son centre-ville et ses quartiers par des navettes, la Ville poursuit son objectif d’of-frir une alternative à l’usage de la voiture, de réduire la présence des automobiles au cœur de la ville et d’offrir une solution plus écologique de mobilité urbaine. n

… une deuxième navette relie le

quartier Saint-Charles /

Le Phare au centre-ville …

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laVille

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VIE QUOTIDIENNE Refonte DU SITE INTErNET

Dans le cadre du projet de refonte du site internet de Biarritz, une enquête en ligne est réalisée auprès des internautes. Il s’agit de recueillir l’avis des usagers sur leurs habitudes et leurs besoins afin de réaliser un site internet qui réponde au mieux à leurs attentes. Le questionnaire, anonyme, ne dure que 3 mn, il est accessible sur le site www.biarritz.fr (rubrique ville). n

L’Agglomération Côte Basque – Adour a lancé cet été un concours vidéo pour sensi-biliser les jeunes au geste du tri. Il s’agissait d’illustrer dans un court-métrage de 3 min. maximum une histoire autour de la thématique du tri sélectif des déchets sur un ton humoristique, sous la forme d’un témoignage, au travers d’une anecdote décalée ou toute autre forme narrative sortie de l’imagination de chacun. Parmi les vidéos pos-tées, le jury en a sélectionné 3. Pour élire la meilleure, ren-

dez-vous sur www.trierplusfort.com pour voter avant le 9 novembre. n

TrIoNsPLUs forT !

Pour toute information concernant la collecte des déchets et la propreté urbaine, un numéro vert est à disposi-tion : 0 800 111 899. Pour la collecte des objets encombrants, composer le : 05 59 57 00 00.

CONCOUrS vidéo

DaNS La VILLE...

Comme chaque année, la Ville organise sous la houlette d’Anne-Marie Dubecq, adjointe déléguée à l’Environnement, au Développement Durable et aux Jardins, le ConcoursdesMaisonsFleuries. Dans une démarche citoyenne, ce dernier encourage et récompense les Biarrots qui embellissent la ville en fleurissant maisons et jardins, balcons et fenêtres, façades et cours, ainsi que les hôtels, res-taurants et commerces.Le Comité des Maisons Fleuries est consti-tué d’un groupe de 8 bénévoles divisé en quatre secteurs géographiques. Cette année encore, il a sillonné durant tout l’été les rues de Biarritz pour répertorier et évaluer le fleurissement de sites privés répartis en quatre catégories : Maisons avec jardin ; Façades et Cours (collectif) ;

Fenêtres et balcons ; Hôtels - Restaurants et Commerces. Le 8 novembre à 18 h dans les salons de l’Hôtel de Ville, les partici-pants et lauréats sont invités à recevoir leur prix ou récompense, l’occasion de saluer le travail du Comité en coordi-nation avec les services de la Ville, et le Service des Jardins, acteur essentiel de l’environnement végétal de Biarritz. n

CONCOUrS DES maisons fleuries

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L’hôTEL SocialDébut décembre, l’Hôtel Social ouvrira ses portes dans le quartier de La Négresse. Financé par l’ACBA, l’État, le Conseil général des Pyrénées-Atlantiques et la CAF, il sera géré par l’association Atherbea. Cet hébergement est destiné à accueillir des sans-abri (personnes désocialisées, personnes ou familles vic-times d’un « accident de la vie »). L’Hôtel Social aura une capacité de 30 places. Cet accueil en urgence, à bas seuil d’exigence, inconditionnel et immédiat sera ouvert 365 jours par an et 24h sur 24h. Conçu comme l’un des premiers lieux refuges face à la rue, il constitue un premier sup-port pour amorcer un travail d’insertion sociale pour progresser vers une situation plus stable (accès aux droits, à la santé, à l’hébergement...). Le projet de l’Hôtel Social s’inscrit au cœur d’un réseau de partenaires qui s’est largement impliqué dans son élaboration. Aussi, son intégra-tion dans le quartier de La Négresse est un souhait affirmé. Une réunion publique

se tiendra le jeudi 29 novembre à 18h30 dans les bâtiments de l’Hôtel Social (1 bis rue Chapelet) pour rencontrer les habitants, les commerçants et les asso-ciations du quartier. Tous ceux qui le souhaitent sont invités à y participer. www.atherbea.fr / www.pajbab.com

DaNS La VILLE... UN ESaT à Biarritz

1ère PrOMOdu BTS MUCà L’aBSLa promotion 2012/2013 constituée de 12 élèves sportifs issus de clubs et disciplines différents (rink hockey, rugby, surf, hoc-key sur glace…) a fait sa rentrée à l’École technique privée de l’Académie Basque du Sport. Ce BTS ManagementdesUnitésCommerciales, spécialement ouvert aux sportifs, se prépare en 2 ans, en partena-riat avec des entreprises locales. Elles les soutiennent dans leur formation et leur carrière sportive, mais aussi les orientent à long terme dans leur reconversion pro-fessionnelle en établissant une passerelle entre le sport et le monde du travail. n

L’association Suerte implante un ESAT (Établissement et service d’aide par le tra-vail) comprenant un magasin et un res-taurant, sur un terrain mis à disposition par la Ville, allée du Moura. Les personnes en situation de handicap psychique pour-ront y exercer une activité professionnelle. Dans le cadre du fonds commun de coo-pération Aquitaine / Aragon 2010, l’APSP (Association pour la promotion sociale et professionnelle) a proposé à Suerte et à l’association Atades de Huesca, de faire des échanges commerciaux sur une vente réciproque de produits fabriqués par des personnes handicapées. La conven-tion a été signée en mairie en présence d’Ana Alós, maire de Huesca. De gauche à droite : Jean-Marie Miramon, président de Suerte, Ana Alós, maire de Huesca, Michel Veunac et José Laguna, directeur général de Atades Huesca. n

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MÉMOIrE

la quincaillerie Uhart fête son centenaire. retour sur l’histoire de l’un des plus anciens commerces du carreau des halles.

Tout commence au début du XXe siècle. En 1910, une jeune veuve prénommée Élisabeth, tient un commerce de quin-caillerie sur les Halles. Deux ans plus tard,

elle se marie avec Cyprien Boussié, garçon de café. Le com-merce leur per-met à peine de vivoter, si bien que Cypr ien do i t conser-ver son pre-

mier emploi. Mobilisé pendant la Grande Guerre, il relance à son retour la boutique qui devient prospère. La clientèle biarrote et des alentours apprécie la marchan-dise de qualité vendue par le couple. Qu’y trouve-t-on ? Des grillages, des outils, des vis, des pointes, des poignées, des serrures

mais aussi des gamelles, des seaux à char-bon, de la corde, des pots à lait et autres réchauds…

En 1948, Cyprien et Élisabeth laissent le commerce à leur fille Marguerite, née le 14 septembre 1912 et mariée avec Jean-Pierre Uhart. Cette dernière vient de fêter ses 100 ans et demeure toujours dans le quartier des Halles, entourée des siens. Elle se souvient bien de la quincaillerie où elle a travaillé jusque dans les années 80 : « Nous avions deux employés et nousvendionsdesarticlesdequincaillerieetdeménage.Monmariétaitdetrèsbonconseil.» Elle raconte aussi les tickets de rationnement pendant la guerre : «Sanssestickets,leclientétaitobligédepayerleprixnormal.Cependantnousnousmon-trions souvent compréhensifs avecdesartisansquiavaientoubliéleurstickets.»Elle évoque les commerces clandestins qui leur faisaient concurrence, durant cette période d’occupation et est intaris-sable sur la vie du quartier des Halles,

La quincaillerie Uhart a 100 aNS !

autrefois :«Biarritzaétéunevillepion-nièrepourletout-à-l’égout.Lesouvriers,souventportugaisquileconstruisaient,venaientnousacheterdesréchaudspourchaufferleurrepas.» La centenaire se souvient aussi de la construction de la Halle aux poissons.

Marguerite Uhart a pris sa retraite en 1980, cédant le commerce familial à ses enfants. Suite à leur disparition brutale, sa petite-fille a repris les rennes de l’en-treprise familiale. Aujourd’hui, le maga-sin a bien évolué car la quincaillerie pour artisans est devenue une quincaillerie pour les particuliers. Chez Uhart, on vend aussi des produits de droguerie ainsi que des articles culinaires et des cadeaux, des articles les plus demandés. Il y a 8 ans, Marie-Pierre a mis en place des cours de cuisine avec un chef cuisinier et à l’occa-sion des 100 ans de la vénérable maison en novembre, elle organise des anima-tions et des démonstrations. À suivre… n

La clientèle biarrote et des

alentours apprécie la marchandise

de qualité vendue par le couple.

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rENCONTrES

Jean-Pascal Barraque et Yann lesgourgues forment une charnière pleine de pro-messes pour le Biarritz Olympique. la tête bien vissée sur leurs solides épaules malgré leur jeunesse, les deux compères cherchent au quotidien à progresser pour gagner leur place, sans brûler les étapes. entretien.

Vos débutsJ.-P. B. Mon père, rugbyman, nous a demandé à mon frère et moi quel sport on voulait faire : on a choisi le rugby tous les deux. J’ai donc commencé à jouer à six ans et demi à Concarneau en Bretagne puis, en fonction des déménagements de mes parents, à Saint-Lys à côté de Toulouse, à Tarbes où ma famille vit toujours. J’ai fait mes deux années cadet au Stade toulou-sain avant de revenir une année à Tarbes et enfin, à Biarritz.Y. l. Également fils de rugbyman, j’ai commencé à l’âge de six ans à Ondres et j’y suis resté jusqu’en cadet 1re année, avant d’arriver à Biarritz.

Vos modèles Y. l. Jean-Baptiste Elissalde.J.-P. B. Jonah Lomu quand j’étais petit puis Frédéric Michalak.

Pourquoi Biarritz ?Y. l. C’est le club qui m’a contacté et comme j’avais des copains qui y jouaient…le choix a été vite fait ! J.-P. B. Pareil pour moi, et comme c’était près de Tarbes...

UN DUO qui (r)assure !Votre statut J.-P. B. C’est ma 1re saison en professionnel.Y. l. Moi, c’est ma dernière année en espoir, je passe pro l’an prochain.

Votre intégration au sein de l’équipe J.-P. B. C’est vrai qu’on est les plus jeunes. Les anciens rigolent souvent avec nous, nous disent qu’on pourrait être leurs fils !Y. l. … mais ils nous mettent aussi à l’aise et nous ont très bien intégrés.

Les atouts de votre charnièreJ.-P. B. On s’appelle tout le temps, quand quelque chose ne va pas on se le dit, on peut même s’engueuler parfois.Y. l. On joue ensemble depuis qu’on est junior, donc on a l’habitude. Sur le terrain on a nos repères, on arrive à avoir une cer-taine complicité.

Votre jeu Y. l. L’initiative et l’instinct.J.-P. B. La rapidité. Tous les deux nous sommes des joueurs qui allons assez vite au niveau de la course. On a plus l’habi-tude de jouer avec la vitesse de jeu que de donner des coups de pied ; c’est d’ailleurs ce qui nous est parfois reproché sur cer-tains matches…

Vos objectifsY. l. Être performant avec le club et progresser.J.-P. B. M’installer au niveau du groupe et acquérir de l’expérience au niveau du poste de ½ d’ouverture.

Votre vie après le rugby Y. l. Maintenant on voit plusieurs pros reprendre leurs études à la fin de leur car-rière donc on est très sensibilisé. Au centre de formation, la priorité c’est de finir ses études. Tous les deux nous sommes en 2e

année de BTS MUC à l’Académie Basque du Sport. C’est important car on ne sait jamais ce qui peut arriver.J.-P. B. Ça permet aussi de faire abstrac-tion du rugby, de couper un peu. C’est un BTS global, assez généraliste, qui nous permettra de nous spécialiser plus tard dans différents domaines. n

YAnn lesGOUrGUes, 21 ans,1,77m, 78 kg, demi de mêlée

JeAn-PAsCAl BArrAqUe, 21 ans,1,82m, 83 kg, demi d’ouverture

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laVille

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Maria-piLiL’association propose en novembre des stages « décou-verte » adultes de sévillanes et de flamenco les vendredis et dimanches 2, 4, 9 et 11 et les samedis 3 et 10 ainsi que de cajon (instrument percussion) et pour les enfants le mercredi au 5, rue de La Négresse.Rens. : 06 32 04 45 43 - [email protected]

Les 3 aLe programme en novembre : un loto en attendant l’hiver le 5, les balades vertes les 7, 14, 21 et 28, les randonnées les 14, 21 et 28, les cours de pilates, de gymnastique douce et collective, de mutxikos, de langues, d’informatique, de danse latino, un atelier cuisine autour de la pomme de terre le 15 ; un concours de belote le 12, un concours de tarot le 26. sans oublier, les cours de dessin, de patchwork, cou-ture, la chorale ou l’atelier déco. Les 3 A organisent également en 2013 une croisière en Méditérranée du 14 au 21 avril, programme disponible au club, ainsi qu’un circuit au sultanat d’oman du 11 au 21 octobre au prix de 2 100 €. Rens. : 05 59 24 15 39

Le ceNtre Maria piaMaria Pia présente une soirée d’Improvisations Théâtrales, avec la troupe Les Improttoks, le jeudi 8 novembre à l’Atabal à 20h30, avec un challenge à rele-ver : la création spontanée de sketches. 8/6 € tarif réduit (sco-laires-étudiants / handicapés / adhérents Asso’s Action, Atelier de Marc, Atabal, Maria Pia.)Rens. : 05 59 43 90 78 www.facebook.com/AssosAction

L’aGENDa DESassociations

grande braderie du secours catholiqueDe nombreuses bonnes affaires sont proposées à la vente  : vêtements, chaussures, sacs, bijoux, brocante, linge ancien, linge de maison, le samedi 17 novembre de 9h30 à 17h30, au profit des personnes les plus défavorisées du Pays Basque. Au 15, avenue Victor Hugo. Rens. : 05 59 23 43 88

eNerGy’s pays BasqueL’association programme son traditionnel méchoui en musique le samedi 17 novembre, à partir de 11h30, au Centre social et culturel du Braou (28/25 €) et met en place un bus à l’occasion de la Tournée des Idoles au Zénith de Pau le vendredi 7 décembre (70/67 €). Rens. : 05 59 23 50 14 / 06 82 02 51 98 www.nrjpb.com

tous en fêteLa Croix-Rouge de Biarritz invite une trentaine de personnes à la soirée Tousenfête, le 14 décembre au Colisée à partir de 18h. La soirée débute par un show pour les enfants, suivi d’une pièce de théâtre. « BienvenuechezRaymond» et en clôture de la fête, une tombola. Les places sont à retirer, à partir du 19 novembre, au siège de la Croix-Rouge, Maison Côte Basque Nord BTZ, 16 ave-nue d’Etienne.Rens. : 05 59 24 24 13 - www.biarritz.croix-rouge.fr

cLuB du GeMMoLoGueLe Club donne sa conférence mensuelle « Découverte dela Topaze » le samedi 24 novembre à 10h30 à la Maison des associations. 06 17 19 05 56 -leclubdugemmologue.com

Vide-grenier d’equilibreL’association organise son vide-grenier le dimanche 25 novembre au gymnase Fal à La Négresse. Pour réser-ver un emplacement, prendre contact au 06 83 04 83 44www.gym-biarritz.com

pays Basque Kapap défeNsePour adopter les bons gestes face à une agression verbale et physique... L’association pro-pose des stages mensuels pour tous publics. Le 18 novembre de 14h à 18h et le 2 décembre de 10h à 13h. AEL, 8, rue Jean Bart. Rens. : 06 07 59 30 37 Facebook kapap biarritz

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la Vie aSSOCiatiVe

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Quoi de neuf ?

SAINT-CHARLES, LE PHARE, LAROCHEFOUCAULD

tous les conseillers impliqués dans la vie de leur quar-tier vous souhaitent une bonne rentrée et sont prêts à accueillir vos demandes, remarques et suggestions à notre permanence qui se tient tous les premiers ou deu-xièmes vendredis du mois au lycée Malraux.Prochaine permanence (avec des nouvelles de notre navette que nous attendons depuis trois ans) : vendredi 9 novembre au lycée Malraux de 17h15 à 19h15 salle l. [email protected]

MILADY, BEAURIVAGE, COLLINE

un quartier d’avenir ! … Certes, mais quel présent et quel avenir pour ses habitants ?en deux ans, avec l’ouverture de la Cité de l’océan, le pro-jet de l’École Supérieure de Commerce de Bordeaux-Pau et l’aménagement d’un parking souterrain sur la côte de Beaurivage, ce quartier est projeté sur la scène des réalisa-tions voulues par la Municipalité pour renforcer la notoriété et la réputation de Biarritz. Malheureusement, dans cette même période, ce quartier a subi la disparition du centre leclerc la Milady et les changements de circuit et horaires des transports en commun. dès qu’il a eu connaissance du nouveau plan de circulation, le Conseil de quartier a fait connaître la nécessité de revoir ce plan jugé inadapté aux réels besoins. il a été écouté, il n’a pas été entendu ni même compris, comme c’est souvent le cas. résultats : aujourd’hui la fréquentation des transports urbains est infé-rieure à ce qu’elle était auparavant car actuellement les habitants n’ont que deux solutions : soit compter sur la solidarité entre voisins, soit utiliser beaucoup plus souvent les voitures particulières ! est-ce le but recherché ? où en est la volonté de diminuer le rejet de Co2 ? Quelle politique environnementale ? Plus de commerce, plus de transport cohérent. Nous demandons une navette municipale desser-vant les différents secteurs jusqu’à la Cité de l’océan, per-mettant ainsi aux habitants de faire leurs courses à Biarritz et aux personnes venant du sud et travaillant en ville d’uti-liser les parkings de la Milady et de libérer des places en ville. Que dire des problèmes d’hygiène et de sécurité sur nos deux plages et du carrefour Minjongo, Pioche, henri iv  toujours pas aménagé malgré des promesses ?

conseils-de-quartier-biarritz.fr Courrier : Maison des Associations

Mail : [email protected]

BiarritztarraKL’école de pelote propose des cours pour les garçons le mercredi de 14h à 17h et le vendredi de 17h à 19h et pour les filles le vendredi de 19h à 20h. Rens. : 05 59 22 17 07 - [email protected]

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kunmingL’école française de Zhang Guangde reprend ses séances hebdo-madaires de daoyin qigong. Les cours ont lieu les lundi et jeudi de 19h30 à 21h30 à la Halle sportive Larochefoucauld et le vendredi de 10h15 à 11h45 à la salle Notary. Rens. : 05 59 22 35 47 / 06 65 31 32 83 - [email protected] www.kunming.fr

croix-rouGeLa Croix-Rouge vient en aide aux personnes en difficulté. Au-delà de sa vocation caritative, la délégation locale de Biarritz souhaite être un espace ouvert à tous, sans restriction. Elle propose des for-mations au secourisme (PSC1), à l’apprentissage du francais, ou encore à l’informatique, sans oublier une écoute et des conseils, des ateliers et des sorties pour rompre l’isolement, une aide ali-mentaire, ainsi qu’une Vestiboutique accessible à tous.Rens. : 05 59 24 24 13 - www.biarritz.croix-rouge.fr

Les blouses rosesAu niveau national, cette association a 68 années de présence dans les hôpitaux et les maisons de retraite et agit contre la solitude des personnes malades, âgées ou en situation de handicap. Reconnue d’utilité publique depuis 1967, elle a l’agrément Jeunesse et Sports. Le comité de Bayonne Côte Basque, dont le siège social est situé à Biarritz, 4 rue Francis Jammes, est à la recherche de nouveaux bénévoles, aujourd’hui au nombre de 13.

Rens. : 06 85 27 76 37 ou 06 50 01 64 43blousesrosespays [email protected]

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lA Vie des conseils de quartier

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COnférenCe VélasquezetBotero par Marcel Paquet le samedi 24 novembre à 18 h. Auteur de l’ouvrage Botero,essaid’analysephilosophique, qui sera présenté à l’issue de l’exposé, l’auteur s’attache à formuler les axes de la phi-losophie de la peinture que met en valeur l’association Biarritz-Bilbao-Bruxelles, art contemporain.

Rens. : 05 59 22 28 86 - www.mediatheque-biarritz.fr

rENDEZ-VOUS Enfance Parentalité

Le samedi 24 novembre, la CAF du Pays Basque et du Seignanx invite les familles à venir participer à une grande journée fes-tive autour du thème de l’enfance et de la parentalité à l’Espace Bellevue. À 15h, spectacle pour enfants ZoéjoueaveclesOU avec la troupe au Fil du Théâtre, à 16h, jeux et animations parents/enfants et goûter, à 17h30, conférence de Gérard Neyrand, socio-logue écrivain, sur le thème FamilleetPetiteenfanceaujourd’hui,unerévolutiondessavoirsetdespratiques. Entrée libre. Rens. : www.lesrendezvousdelacaf.fr

Au programme plein de concerts pour se réchauffer en cette fin d’automne : le 11 novembre Tinariwen (blues touareg) + Mobydick ; le 1er décembre The Bewitchen Hands (pop rock indé) + The Dedicated Nothing + Thee Brandy Hips ; le 7 décembre Zenzile (électro dub rock) + Sakya. Café-concerts : le 9 novembre avec Menace + Kuma No Motor + Smoke Deluxe, le 15 novembre Ancient Sky + Sacramento, le 18 novembre Journée Goxokiak avec Amaia Riouspeyrous + Haurrock, le 23 novembre Equal Brothers, le 30 novembre Mars Red Sky + Madeleine, le 6 décembre Nephalokia + Hypno5e. Sans oublier l’apéro-concert du 16 novembre avec Quinte Flush. Rens. : 05 59 41 73 20 www.atabal-biarritz.fr

C’est à L’aTaBaL !

Les traditionnelles fêtes de Biarritz débutent le vendredi 9 novembre avec un spectacle LaFranceenChansons donné par la Compagnie Le Cœur en Fête, une rétrospective musicale à travers un siècle de musiques et de chansons à la Gare du Midi, à 21h, 10 € ; un Galadesécolesdedanse le samedi 10 novembre à 14h30 et 20h30, à la Gare du Midi, 3 € une séance et 5 € les deux séances ; la Grand’messedelaSaint-Martin le dimanche 11 novembre, à l’église Saint-Martin, à 11h et à 12h à l’Euskal-Jaï d’Aguilera LeDéjeunerdesBiarrots, animé par l’orchestre Tatoom, 22 € et 12 € pour les moins de 12 ans. (Rens. Biarritz Evénement : 05 59 22 50 50) Autour des fêtes : le 8 novembre au fronton Euskal-Jai d’Aguilera de la pelotebasqueàcestapunta, à 21h, 10/5/2 € (rens. : 05 59 23 91 09) et le 9 novembre au Théâtre du Casino, un OpéraBouffeLeKabotin, à 21h avec le Chœur Oldarra, entrée libre sur présenta-tion d’un billet d’entrée à retirer à Biarritz Tourisme.

fêTES DE La Saint-Martin

exPOsiTiOn Lesclésduvin proposée par Cap Sciences, jusqu’au 24 novembre, une approche sensible de l’univers du vin, avec des conférences sur les vignobles d’Irouléguy et de Txakoli.

renCOnTre liTTérAire avec Carmen Posadas et Matias Nespolo le mercredi 14 novembre à 18h dans le cadre du festival littéraire des Belles Latinas.

PrOJeCTiOn dU dOCU-MenTAire Laclédes ter-roirs de Guillaume Bodin le jeudi 15 novembre à 16h. Ce documentaire présente les enjeux de la biodynamie dans le monde du vin.

La MédiathèqueEN NOVEMBrE

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aU Metropolitan OPEra

LE CLUB hIPPIQUE d’Ilbarritz

aNIMaLIaDES

sAlOns à lA HAlle d’irATY

INNOBaT18e édition de ce salon professionnel du bâtiment et des travaux publics du 15 au 17 novembre. 120 exposants. salon réservé aux professionnels. Rens. : 05 59 31 11 66 - www.saloninnobat.com

Le 3e salon du chiot et du chaton se déroule les 24 et 25 novembre de 10h à 19h avec un grand choix de chiots et de chatons à la vente. Des volailles de ponte, ainsi que des pigeons, oies, lapins sont également exposés au public. sans oublier les 3 rendez-vous de magie à 11h30, 15h et 17h. 6 ou 5 € (scolaires, étu-diants et handicapés sur présenta-tion d’un justificatif), 4 € enfants de 4 à 12 ans, gratuit pour les enfants de moins 4 ans. Rens. : 05 59 22 44 66 -www.les-animaliades.fr - www.copains-calins.info

Sur grand écran en HD, à la Gare du Midi, les retransmis-sions en direct de New York d’opéras sous-titrés en français, et 4 diffusions en différé au cinéma Le Royal : LaClémencedeTitus,Aida,LesTroyens,Rigoletto,Parsifal,FrancescaDaRimini… Donizetti, Verdi, Mozart, Berlioz, Wagner… éclectisme et qualité sont au rendez-vous de cette cinquième édition. Tarifs : 19 € / 14 € (hors frais de location). Gratuit jusqu’à 18 ans. Possibilité d’abonnement.Rens. : 05 59 22 44 66 - www.biarritz.fr

Les prochains rendez-vous du BOPB : le 10 novembre Biarritz/USPerpignan, le 30 novembre ou le 2 décembre Biarritz/Bordeaux-Bègles, le 21 décembre StadeFrançais/Biarritz. Rens. : 05 59 01 64 64www.bo-pb.com

Les matches DU BOPB

Un Concours CSO AMA + PRO2 est organisé du 9 au 11 novembre, un Concours Equifun Club le 18 novembre, un Concours Dressage Club + AMA + PRO les 24 et 25 novembre, un Concours CSO Club + AMA+ PRO le 2 décembre dans le cadre du Téléthon et un Concours Hunter Club, première étape du Challenge d’hiver le 9 décembre.Rens. : 05 59 23 52 33www.biarritzcheval.com

SaLON du Mariage ET DU PaCS Pour la deuxième année, le salon ouvre ses portes les 1er et 2 décembre, de 10h à 19h. C’est l’occasion de découvrir plus de 60 exposants à votre écoute pour vous conseiller et vous aider dans vos choix. sans oublier, en exclusivité, les nou-velles collections 2013 lors des 3 défilés quotidiens. 8 € - 1 entrée achetée, 1 entrée offerte. Gratuit pour les – de 12 ans.Rens. : 05 56 01 20 04 - www.maisondumariage.com

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NouVEAutéS 126 témoins du Pays Basque de Paul Azoulay avec une pré-face d’Olivier Ribeton, conser-vateur du Musée Basque et de l’Histoire de Bayonne. Ce nouvel ouvrage concentre le double attachement de l’au-teur pour « le sujet » et pour « l’objet ». Éditions Art & Vin, 30 €.

Expo-SitioNSLes empereurs Moghols et les der-niers des Maharajas [1] jusqu’au 31 décembre L’image que l’on garde de l’Inde aujourd’hui est impré-gnée par les fastes de ces empe-reurs moghols et des derniers des Maharajas. Au Musée Asiatica, entrée libre. rens. : 05 59 22 78 78 /// Laisse de mer, source de vie jusqu’au 31 décembre Exposition photographique réalisée par Lucie Papin et Jean-Charles Trainaud. Cette exposition permet de regarder la laisse de mer autrement. Principalement composée d’algues arrachées aux fonds marins par le mouvement des vagues, elle vient s’échouer sur la plage avec la marée et est indispensable à la vie de nos plages… Au Musée de la mer, tarif d’entrée au musée. rens. 05 59 22 33 34 www.museedelamer.com /// L’océan, le climat et nous jusqu’au 31 décembre. Confronté à la beauté et à la menace des océans, le visiteur navigue dans un flot d’images, de mises en scènes, de dispositifs ludiques et interactifs et prend conscience du lien étroit qui unit climat et océans. Exposition temporaire, proposée en partenariat avec la Cité des sciences. À la Cité de l’océan, tarif d’entrée à la Cité. rens. 05 59 22 33 34 www.cite-delocean.com /// Tonio Modio Jusqu’au 8 décembre. Exposition de photos de Tonio Modio et des ateliers du Département Image de la Médiathèque. À l’Atabal, entrée libre. rens. : 05 59 41 20 73 www.atabal-biarritz.fr /// Requins d’ici et d’ailleurs [2] spécifici-tés des requins du Golfe de Gascogne et des autres océans, jusqu’au 31 décembre. (détails l’actualité)

Les festivités débutent sur Biarritz par une performance ciné concert, Quelquechoseducalvaire, le 17 novembre au cinéma Le Royal à 21 h. (4 €). Cette rencontre avec l’univers de Bruegel et de Majewski, ne peut laisser le spectateur indifférent. Puis au Colisée Quelquechosede l’Au-dedans, le 20 novembre à 21h (entrée libre). C’est la rencontre entre l’univers de Gyohei Zaitsu grand artiste de butô et de la txalaparta du duo de Ttipia Ta Xomin. Réservation conseillée : 05 59 50 36 60www.rencontresimprobables7.com

Au programme : le 15 novembre à 16h15 PositiondelaFranceaprèsl’accidentdesréacteursélectronucléairesdeFukushima par Pierre Ricard, diplômé de l’Imperial College of science and technology (Londres) en Génie Nucléaire ; le 16 novembre à 14h30 Apprentissagedel’intelligenceémotionnelledansl’éducationdel’enfantetneurosciences par Pierre Réveillard, urologue, andro-logue, sexologue ; le 22 novembre à 16h15 LeBosondeHiggsetquelquesconceptsdePhysiquemoderne par Philippe Chevalier, ingénieur physicien ; le 29 novembre à 16h15 LaprincessedeLigne :undestinromantiquedansl’EuropeduXIXesièclepar Madeleine Lassere, maître de conférences en histoire contempo-raine à Bordeaux III ; le 30 novembre à 14h30 AuxoriginesdesstationsbalnéairesdanslesLandes:logiquesd’implantationpar Jean-Jacques Taillentou, professeur. Participation non-adhérents 5 €, à la Maison des associations.Rens. : 05 59 41 29 82 - [email protected]

fESTIVaL RencontresIMPrOBaBLES

Les ConférencesDE L’U.T.L.B

MandragoreDE DaGUErrE4e album d’Olivier Daguerre, produit par Cali, ce nouvel opus offre une version plus intimiste de cet artiste qui a choisi de tracer sa route hors des sentiers battus. Rens. www.facebook.com/daguerreofficiel

UN SUjET, UN OBjET

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mardi 6 noVembre Théâtre Wassilissa [3] spectacle Jeune public de françoise dorgambide, d’après un conte russe très populaire. crti, rue pelletier, 15h. 8/5 €. Concert Laurent Voulzy organisé par prolymp. Gare du Midi, 20h30, 45/50 €.

Jeudi 8 noVembre Opéra vivant Carmen : 100 artistes sur scène sous la direction artistique de Luis Miguel Lainz. Gare du Midi, 20h30, 52/27 €.Musique Les Improttoks, improvisa-tions théâtrales. atabal, 20h30, 6/8 €.Humour Clown - Neztoile, Histoires d’hôpital pour de vrai. Les clowns thérapeuthes racontent des histoires vécues en cancérologie et soins pallia-tifs. colisée, 20h, 8/10 €.

Vendredi 9 noVembre Théâtre Ma colocataire est encore une garce. Mise en scène anne roumanoff. colisée, 20h30, 20 €.Café-concert Kuma No Motor + Menace + Smoke Deluxe. atabal, à 21h, entrée libre.

samedi 10 noVembre Théâtre Juju Show avec Justine delfosse : une dizaine de sketches humoristiques. colisée, 20h30, 5 €.

dimanche 11 noVembreConcert [4] Tinariwen + Mobydick. atabal, 20h, 15/19 €.

mardi 13 noVembre Concert Flûtes musiques du monde. À la recherche de Kokopelli, le légendaire joueur de flûtes bossu. colisée, 10h, 13h45 et 15h, 3,50 €.

Jeudi 15 noVembre Café-concert Ancient Sky + Sacramento. atabal, 21h, entrée libre.

Vendredi 16 noVembre Théâtre Ensemble et séparément une nouvelle comédie de françoise dorin, avec Jean piat et Marthe Villalonga. Gare du Midi, 20h30, 45/50 €Musique Marina en concert, [5] chanteuse guitariste, style pop épuré. colisée, 20h30, 12€.

samedi 17 noVembreBraderie secours catholique, de 9h30 à 17h30, 15 av. Victor hugo.Musique Musikolore : philippe albor et patrick fischer, colisée, 15h, 6 €.Concert Voix basques avec david olaizola et ses musiciens. chants tradi-tionnels et créations basques. colisée, 20h30, à partir de 14 €.

dimanche 18 noVembre Concert Amaia Riouspeyrous + Haurrock organisé par et au profit de Goxokiak, association des familles d’enfants diabétiques du pays Basque. atabal, 21h.

22 et 23 noVembreConférence Sécurité Marit ime(Voir détails dossier)

Vendredi 23 noVembreBallet Casse-Noisette [6] de tchaikovsky. décors somptueux, ce spectacle est un régal pour petits et grands. Gare du Midi, 20h30, 47/52 €.Café-concert Equal Brothers, atabal, 21h, entrée libre.Humour Cyrano de Meknes. un spec-tacle sur la culture pied-noir. colisée, 20h30, 10 €, gratuit moins de 14 ans.

samedi 24 noVembreConférence Découverte de la Topaze organisé par le club du Gemmologue, 10h30, Maison des associations. Théâtre Sexe, Glaçons et Digitaline cie théât’L’antic. cocktail explosifd’un politicien rattrapé par son passé... colisée, 8/10 €, 21h.

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dimanche 25 noVembre Concert Frédéric François fête ses 40 ans de carrière. Gare du Midi, 16h, 50/60 €

mardi 27 noVembre Ballet Le Noël Russe, Ballets Moroshka de saint-pétersbourg : 12 chanteurs, 11 musiciens et 15 danseurs. Gare du Midi, 15h et 20h30, 42/48 €.

Vendredi 30 noVembre Théâtre Faites l’amour avec un Belge. un spectacle drôle et réussi. colisée, 20h30, 18/20 €.

samedi 1er décembre Théâtre Les brumes de Manchester de frédéric dard. dans le cadre de la journée d’amnesty international. colisée, 20h30, 7/10 €.Café-concert The Bewitched Hand + The Dedicated Nothing + Tree Brandy Hips atabal, 21h, entrée libre.Opéra La Clémence de Titus de Mozart. Gare du Midi, à 18h55.

mardi 4 décembre Humour Olivier de Benoist. Gare du Midi, à 20h30, 34 €.

Vendredi 7 décembre Concert Zenzile + Sakya atabal, 21h, 10/14 €.

samedi 8 décembre Théâtre La Femme du Boulanger de pagnol. avec Michel Galabru [7]. Gare du Midi, 20h30, 45/50 €.Concert Tryo ambiance assurée pour la présentation du dernier opus Ladilafe. halle d’iraty, 20h.

sam. 8 et dim. 9 décembre Musique Dessine-moi une chanson par les ateliers chanson de pierre abeberry. conte musical pour enfants. colisée, à 17h, 4/8 €.

dimanche 9 décembre Animation Mutxikoak, sauts basques et Kantalasai, chants basques. proposés par l’amicale des anciens olaeta, oldarra, amalabak et oldarra, pinpirinak, avec la participation de l’harmonie Municipale itsas soinua. esplanade casino municipal, 10h30, (Gare du Midi en cas de pluie).Animation thé dansant avec Yves et son ensemble. salle des ambassadeurs, casino municipal, de 15h à 18h, entrée 9 € (boisson et pâtisserie offertes).Concert Brit Floyd. hommage rendu aux pink floyd avec leur tournée A foot in the door. Gare du Midi. 19h. 56/45 €.

activités des vacances

Planète Musée du Chocolat Moulages et décorations sur le thème d’halloween. L’enfant apprend à cou-ler le chocolat dans le moule et à créer sa sucette personnalisée, en forme de citrouille ou de fantôme. 5 € l’atelier.Le Musée Asiatica propose des ate-liers : bijoux, masques et coiffes, (5 €) enfants à partir de 6 ans, du mardi au vendredi de 14h30 à 16h30 du mardi 30 octobre au vendredi 9 novembre. À chaque séance, les enfants découvrent une partie du musée. Ateliers ludo-scientifiques de la Cité de l’Océan [8], en partenariat avec les petits débrouillards 64, pour les enfants de 6 à 10 ans le mercredi 7 novembre de 14h à 15h30 L’eau et les couleurs de la mer au robinet, l’eau peut prendre des couleurs diffé-rentes, le vendredi 9 novembre de 14h à 15h30 fabrication de sous-marins avec du matériel de récupération.

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Plus d’informations surwww.biarritz.fr

ou Biarritz Tourisme :05 59 22 37 10

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maJorité municipaLe, Les biarrots rassembLés

ViVe Les AssOCiATiOns !En rassemblant l’autre soir les représentants des asso-ciations biarrotes pour une traditionnelle réunion de rentrée, j’ai pu constater une nouvelle fois le dynamisme et la vitalité du mouvement associatif de notre Ville. Venus nombreux, les responsables associatifs ont enté-riné la date du Forum des associations qui aura lieu en 2013 : il se déroulera le dimanche 15 septembre à la Halle d’Iraty. Retenez la date. Dès le mois de janvier de la nouvelle année, un comité d’organisation composé de

dirigeants associatifs volontaires travaillera à la préparation de cette grande parade des associa-tions que représente le Forum, avec pour objec-tif qu’il soit encore plus réussi que le précédent.Autre rendez-vous fixé aux associations biar-rotes en 2013 : un nouvel appel à projets leur sera adressé par la Ville au début de l’année. Il s’agit d’un concours d’idées sur un thème donné, auquel les associations peuvent répondre seules ou en groupements. Les projets retenus

seront financés par la Ville, permettant aux lauréats d’exprimer leurs compétences et leurs talents. En 2012, trois associations ont vu ainsi leurs projets retenus et financés.Enfin, au cours de cette réunion de rentrée, les diri-geants associatifs ont soulevé la question de la forma-tion des dirigeants de demain et celle des locaux asso-ciatifs. Sur le premier point, un cycle de formation s’adressant à de futurs responsables associatifs sera proposé au premier semestre 2013. Quant aux locaux associatifs, même si l’offre ne cesse de progresser, la demande reste importante et il faudra poursuivre l’effort dans ce domaine.

MIchel VeuNAc, adjoint au maire

Tenir ses engAgeMenTsLe respect de la parole donnée est une des clés de la restauration de l’autorité et de la crédibilité du poli-tique. S’il était par exemple question de CSG dans les 60 engagements du futur président de la République, c’était pour annoncer sa fusion avec l’impôt sur le reve-nu et non sa hausse pour réduire les charges pesant sur les entreprises. Hausse un jour annoncée, démentie. Le lendemain, renouvelée puis démentie à nouveau… On comprend le désarroi de nos concitoyens. De coût du travail et de compétitivité, il n’était d’ailleurs pas davantage question au printemps dernier, alors que c’est aujourd’hui, avec la réduction des déficits, une des lignes de force du discours présidentiel. Je sais que ces virages et ruptures entre discours de campagne et pratique de l’action publique ne sont pas l’apanage de l’actuel gou-vernement, je pense en revanche que nos concitoyens ne l’acceptent plus d’où la rapidité de la désillusion pos-télectorale. Voilà une critique que l’on ne peut faire à la municipalité de Biarritz. Nous déroulons en effet et méthodiquement le programme que nous avions propo-sé aux Biarrots en 2008. C’est d’ailleurs là une des clés de la réussite de l’équipe de rassemblement qui gère la ville : un solide contrat entre les composantes diverses de l’exécutif municipal mais également entre la muni-cipalité et la population. Contrat et respect de la parole donnée s’imposent à nous. L’actuelle rénovation des Halles, le réaménagement de l’avenue de Verdun et les premiers coups de pioche qui seront donnés à Kléber, d’ici la fin de l’année, en témoignent. De même, venons nous de lancer les procédures qui, si elles réussissent, aboutiront à la construction de deux nouveaux parkings souterrains aux Halles et à Beaurivage. Ces deux projets figuraient en bonne place dans les documents qui en 2008 ont permis aux Biarrots de faire leur choix et de nous renouveler leur confiance. D’où ma surprise lorsqu’une contestation assez vive s’est répandue sur les réseaux sociaux contre le futur parking Beaurivage.

Certes nos concitoyens ont droit à toutes les expli-cations. Elles figurent d’ailleurs sur le site inter-net de la ville. Mais comme les élus ont le devoir de tenir leurs engagements, nos concitoyens n’ont-ils pas aussi celui de respecter le contrat passé entre les électeurs et les élus ? Il est vrai que la parole trop souvent manquée des politiques a favorisé dans l’opinion publique la remise en cause

systématique de ce que le suffrage universel a tranché. Je ne suis pas sûr que cela soit une bonne chose pour la démocratie représentative. Cela impose, dans tous les cas, aux élus de l’exemplarité dans le respect de la parole donnée mais également beaucoup de pédagogie et de concertation, non seulement pour expliquer un projet pourtant validé, mais aussi pour rappeler que les règles qui fondent notre démocratie sont un bien très précieux.

MAx BRIssON, premier adjoint au maire

… le Forum des associations se déroulera

le 15 septembre à la Halle d’Iraty…

… Nous déroulons le programme que

nous avions proposé en 2008…

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l’expression desgroupespolitiques

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nOuVeLLe réfOrMe TerriTOriALe : enfin Le BOn rendez-VOus ?Le chantier de la réforme territoriale est relancé après l’échec de la réforme de 2010. Les enjeux res-tent les mêmes : rendre plus efficace l’organisation territoriale, clarifier la répartition des compétences entre régions, départements et communes, renforcer l’intercommunalité.Le contexte est encore plus contraignant qu’en 2010. La crise est plus profonde et semble durable. L’urgence de la maîtrise des déficits et de la réduction de la dette passe au premier plan. L’impératif d’efficacité dans la gestion des collectivités est plus pressant que jamais. La réforme devrait renforcer les Régions et les agglomérations urbaines pour en faire les acteurs majeurs du territoire. Elle devrait clari-fier la répartition des compétences entre les différents niveaux de collectivités et, entre l’État et les collectivi-tés. Le mélange des compétences est source de confu-sion pour le citoyen et de plus il coûte cher. Depuis les débuts de la décentralisation, l’État intervient toujours sur des compétences pourtant transférées depuis long-temps aux collectivités. Et les collectivités ont trop sou-vent augmenté leurs effectifs plus qu’elles n’ont gagné en compétences. Plus décentraliser mais aussi mieux décentraliser en en rendant la gestion locale plus efficace, tels sont les objectifs affichés de la réforme. Le contexte, il est vrai, ne nous laisse guère le choix. Les collectivités entrent dans un nouveau monde : la ressource financière est plus rare : les emprunts sont difficiles à trouver et l’Etat, à la recherche d’écono-mies, réduit ses dotations. Cela nous oblige à être plus efficaces, à trier strictement nos nouveaux projets en fonction de leur efficacité. De fait c’est la maîtrise de la dépense publique qui est en jeu, volontairement ou pas.La crise nous met face à un défi : assurer nos missions tout en limitant la pression fiscale et en réduisant le besoin en emprunt grâce à une efficacité accrue. Nous n’avons pas d’autre choix que de le relever.

Guy lAfITe, adjoint au maire

gu MinTzALAsAi : L’euskArA en PArTAgeÀ l’initiative de la Commission extra-municipale de la langue basque, un nouvel événement, purement biar-rot, s’est inséré dans le panorama de nos festivals, du 17 au 23 septembre, entre le Temps d’Aimer et le Latino. « Mintzalasai-vivre en basque à Biarritz » a animé nos places, nos lieux publics et nos plages avec en point d’orgue un pique-nique transgénérationnel dans le site enchanteur du lac Marion.Avec le soutien du Bureau de la Langue Basque de la Mairie, 20 associations de notre ville ont fédéré leurs éner-gies, dès janvier, pour célébrer dans le plaisir l’euskara. Pari réussi. Réponse massive de la population autour

de deux mille participants, forte implication de bénévoles, d’artistes, de prestataires divers et des services de la Ville, programme dense et de qualité (lecture de contes, conférences, concerts, visites, ateliers, repas, bertsolari, cours de basque…). Fidèle au principe de départ, l’organisation de l’événement a été vécue par ses promoteurs comme l’ouverture d’une dynamique et non comme une fin en soi. La volonté est telle que les pistes d’amélioration pour l’édition 2013

sont déjà esquissées.Une association qui réunira tous les partenaires est déjà en cours de création. Les contours et objectifs seront à définir collectivement. L’enjeu est de taille : la réappro-priation de l’euskara à Biarritz.

MAIAleN eTcheVeRRy, MIchel POueyTs, JeAN-MIchel sORRAITs, JAkes ABeBeRRy.

… L’urgence de la maîtrise des déficits et de la réduction de la dette passe au premier plan…

… un nouvel événement,

purement biarrot, s’est inséré dans

le panorama de nos festivals.…

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groupe indépendant m. arostéguy et d. serVyCOuP de Cœur, COuP de gueuLeUn coup de chapeau aux commerçants des Halles qui sous l’impulsion de leur représentant Didier Carrère, ont géré de main de maître le déménagement à l’espace Kennedy. Des halles provisoires claires, conviviales avec des facilités de stationnement et l’accueil souriant des commerçants … Une réussite. Un bémol : les navettes peu adaptées aux personnes âgées, pour qui le passage aux Halles était un moment de lien social quotidien privilégié.le parking des la Côte des BasquesIl fut un temps où les biarrots se réveillaient et appre-naient par leur quotidien préféré que la falaise de la Côte des Basques s’était un peu plus effondrée. A cette époque point de bobos gauchos écolos qui brandissaient sur internet les banderoles de « Sauvez notre falaise de la Côte des Basques, Stop au parking » Il a fallu batailler pendant des années pour obtenir des crédits de l’Europe et enfin réhabiliter le site. Bien que consolidée la falaise fuit, et en haut, trône cet immonde parking aérien dont la laideur n’émeut pas nos défen-seurs de l’environnement. La seule association qui se bat et travaille en faveur du site depuis des années est : Les Amis de la Côte des Basques. Inlassables défenseurs et vigiles de l’endroit le plus beau (à mon sens) de notre ville, ils sont sources de propositions réfléchies et argumentées. L’équation est assez simple : comment retenir les voi-tures à l’extérieur de l’hyper Centre pendant la haute saison, mettre ce site naturel en valeur et dans le même temps consolider une falaise fragile. Appel d’offre lancé sans concertation préalable avec les riverains sur leurs besoins, leurs idées, et voilà une polémique qui enfle. Décidemment les mots concerta-tions et consultations semblent absents du vocabulaire de la majorité élue. Vinci pressenti … Vinci retenu ? Pourquoi pas. Mais Vinci doit d’abord entretenir ses parkings existants. Celui de la Place Clémenceau, probablement le plus uti-lisé, est dans un état lamentable : revêtements éventrés, fuites et infiltrations à tous les étages. Exigeons l’en-tretien de l’existant avant de négocier d’autres projets.

MAIDeR AROsTeGuywww.biarritz-demain.com

groupe de L’union de La droite et du centre pour biarritzPATRIck DesTIZON, kARINe DuBOuRG, ÉRIc fOucheR

BiArriTz TOurisMe, LA BeLLe endOrMie !L’économie de Biarritz repose principalement sur le tou-risme, notre ville ne comportant que très peu d’indus-trie et plus du tout d’activités agricoles. Or l’organisme chargé de piloter la politique touristique biarrote est un Etablissement Public Industriel et Commercial (EPIC) dénommé Biarritz Tourisme. La majorité du conseil municipal a approuvé les mauvais comptes financiers de Biarritz Tourisme pour 2011 le 14 septembre dernier,

l’opposition s’abstenant toutes tendances confondues par 8 voix sur dix. En effet si le chiffre d’affaires net a progressé en 2011 de + 397 131 €, c’est grâce à une croissance quasi équivalente des charges de + 387 170 €. Déjà en 2010 le chiffre d’af-faires avait augmenté de + 257 404 € par rapport à 2009 pendant que les charges d’exploitation croissaient de + 419 640 €. La technique consiste à faire artificiellement croître le chiffre d’affaires en augmentant d’un montant équivalent ou supérieur les charges d’exploitation.De plus une partie non négligeable de ce chiffre d’affaires est financé par la ville elle-même qui prend directement en charge les frais de location de salles publiques pour l’organisation de certains événements En 2011 cela représentait en hors taxe un montant de 501 157,53 €. Le véritable chiffre d’affaires de Biarritz Tourisme, c’est-à-dire celui obtenu grâce à ses performances commer-ciales et sa compétitivité ne permet ainsi de couvrir que 48 % de ses charges d’exploitation. Cela place Biarritz Tourisme dans le peloton de queue des offices de tourisme en termes de performances commerciales. Ainsi la sub-vention municipale permet à elle seule de financer envi-ron 40 % des charges d’exploitation alors que celle-ci devrait se situer dans le cas d’une gestion efficiente plu-tôt autour de 25 % (c’est le cas de celui de Saint Jean de Luz par exemple). Du coup en 2011 pour la seconde année consécutive le résultat d’exploitation, le résul-tat courant avant impôts et le résultat net sont dans le rouge et cela pour la deuxième année consécutive Les emprunts et les dettes ont parallèlement connu en 2011 une croissance de + 28 %.Le nombre de jours d’exploitation de la Halle d’Iraty atteint péniblement 69 jours en 2011, ce qui est très faible pour un équipement qui a coûté 18 millions d’euros. D’une façon générale seul le nombre de manifestations publiques par nature très subventionnées progresse légèrement en 2011 alors que les manifestations privées dégringo-lent. Mais le plus grave est incontestablement la chute de Biarritz comme destination du tourisme d’affaires. En 2004 on comptait 118 manifestations pour 241 jours d’exploitation à destination du tourisme d’affaires contre 93 manifestations pour 229 jours d’exploitation en 2011. Le nombre de congressistes ne cesse de baisser : 26 725 participants en 2009, 23 338 en 2010 et 22 575 en 2011. Or les congressistes d’affaires constituent un public à fort pouvoir d’achat très intéressant pour le commerce d’une station balnéaire comme Biarritz.De toute évidence et nous ne cessons de le dénoncer depuis plusieurs années il n’y a plus de pilote dans l’avi-on du tourisme biarrot. Il est urgent de repenser en pro-fondeur la politique touristique de notre ville qui doit être réorientée et redynamisée. C’est ce que nous ferons à partir de 2014 si vous décidez de nous faire confiance...

PATRIck DesTIZON Site internet : www.udecbiarritz.fr / Mail : [email protected]

Permanences sur RDV : samedi matin de 10 à 12h

rassembLement pour Le renouVeau de biarritzTOuT VA Très Bien…Nous ne sommes plus que 26.000 biarrots, soit 4.000 de moins qu’il y a quatre ans ! Les familles jeunes sont dis-

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suadées par le coût du logement à Biarritz. Par ailleurs, pour tenter de masquer l’endettement de la ville, la mairie fait des travaux de toutes parts, quitte à emprun-ter encore. S’il y a des travaux, c’est qu’il y a encore de l’argent, pensera-t-on ! Par ailleurs, on fait de l’hu-mour dans Biarritz Magazine pour faire oublier l’es-sentiel, pour faire le pendant aux esprits chagrins. Tout sera tenté pour occulter la situation jusqu’à l’élection ! Mais, attention, lors d’audit sérieux, beaucoup vont déchanter. Tous les chiffres alarmants dévoilés sur mon site, sont la réalité, le résultat d’une gestion totalement inconséquente. Que faire ? Bien sûr, dans 18 mois, il faudra changer d’équipe en évitant soigneusement les héritiers de Mr BOROTRA, regroupés ou en ordre dis-persé, qui oseront se présenter devant vous en louant son bilan et en vous promettant la lune.

JeAN-BeNOîT sAINT-cRIcQhttp://www.jbsaintcricq.fr

biarritz À cŒur éLus de La gauche unieLe PArking de LA disCOrdeAu dernier conseil, le Maire a proposé une DSP, pour deux parkings souterrains : l’un aux Halles et l’autre à Beaurivage. Si pour les Halles un parking souter-rain s’impose, faut-il encore obtenir l’accord de l’évêché pour creuser sous l’église St Joseph, et que les travaux s’achèvent en juin 2013. Il en va tout autrement pour Beaurivage, qui compte- tenu de son emplacement ne peut être rentabilisé uniquement sur la seule période estivale, ce qui conduira le constructeur-gestionnaire à facturer la ville pour le manque à gagner. Vue l’en-dettement de Biarritz, il est à craindre que la mairie interdise le stationnement de surface dans ce sec-teur, obligeant ainsi les habitants à un stationnement payant. Max BRISSON dans Le JDB, dit une chose et son contraire sur ce sujet.Quant à Didier BOROTRA, lors du conseil, ne suppor-tant pas le débat contradictoire, a répondu à l’un des conseillers d’opposition : « on croirait entendre Marine Le Pen »… Indigne comparaison !

GAlÉRy GOuRReT-hOusseINconseiller municipal Ps

courriel : [email protected] / blog : www.biarritzacoeur.com

front de gaucheArT POPuLAire eT éLiTisMeLes exposants du Brouillarta ont mal vécu le fait qu’au-cun représentant de la majorité municipale ne soit pré-sent le soir de la clôture pour – au moins – la remise du Prix de la Ville de Biarritz. Ces artistes, amateurs ou professionnels, payent pour exposer leurs œuvres et, à Vinci, pour garer leurs voitures (le samedi) pas trop loin de la Grande Plage, une fois la mise en place faite. Un public important a pu, tout au long du week-end, se promener au milieu de réalisations variées et, avec les créateurs, partager le plaisir de discuter, d’aimer, de critiquer. Toutes générations confondues autour de ce que l’on peut dénommer Art Populaire, c’est cela qui fait que les citoyens dialoguent autour d’un thème, c’est cela qui crée du lien social. Même si certains de

ses membres ont été vus dans les allées, en dédaignant de participer à la remise des prix, la majorité a démon-tré, une fois de plus, que seul l’élitisme fait partie de sa conception de la Culture.

BeRNARD [email protected] - PCF64.org

eLkartu - biarritz citoyen soLidairePOur PrOTéger durABLeMenT LA CôTe des BAsquesnous avons voté en faveur de l’étude de faisabilité d’un parking incrusté dans la falaise de la Côte des basques et cela alors même qu’une certaine mobilisa-tion « citoyenne » se faisant entendre contre le pro-jet, y compris parmi nos plus proches soutiens ! Voici pourquoi.> La Côte des Basques est un symbole à Biarritz, les biarrots y sont très attachés et on ne peut pas la lais-ser à l’abandon ou à la merci des automobiles et automobilistes. > Le vote ne concernait pas l’arrivée des pelleteuses mais l’autorisation d’engager les études. Avant de tran-cher définitivement le Conseil Municipal se doit d’être parfaitement informé d’un point de vu technique et financier.> Interpellé en séance le Maire a livré les éléments suivants :• Le projet de parking s’inscrit dans un plan d’amé-nagement écologiste général du site de la villa Belza jusqu’à Marbella. Un aménagement paysagé, piétonnier, un aménagement avec des cheminements interdits aux voitures, un aménagement qui prévoit des équipements collectifs naturels et ludiques.• Il prévoit un parking intégré harmonieusement dans la falaise, à taille humaine, 350 places, qui tiennent compte des besoins des riverains, des familles fréquen-tant cette plage, des surfeurs toujours plus nombreux• Ce parking, de fait, aurait pour effet d’éliminer la cir-culation et le stationnement des voitures tout le long du Bvd du Prince De Galles, et de limiter leur intrusion vers le centre ville • Il est prévu une fois achevé de rendre au square Jean Baptiste Lassale tout son charme et sa paisible attracti-vité actuelle.nous avons par ailleurs insisté notamment sur les points suivants :• soigner l’aspect extérieur pour l’intégrer esthétique-ment au mieux dans la falaise.• adapter la taille des plafonds et des emplacements aux usagers particuliers du site : surfeurs, familles, plagistes…• réfléchir à l’opportunité d’un système moderne reliant le haut et le bas de la falaise.• construire enfin une seconde rampe d’accès à la mer.• ne pas en profiter pour étendre les horodateurs dans les rues adjacentes du quartier Bibi-Beaurivage mais y étendre le réseau des navettes gratuites.

PeIO clAVeRIe eT RÉGINe DAGueRRe

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NAiSSANCES…sePTeMBre : oLaizoLa xan darMeNdraiL Milla espiN Louise

VaLcarceL seViN sohan pichoN sauMade emy ViGNac Jean BaLde amadou OCTOBre : LefiN aNaya aloïs

MARiAGES…sePTeMBre :forGues Mathieu et saNchez Laure

GarriGues arnaud etMeuNier caroline GroeLLy franck et deLacotte Malou GraViGNy romain et BretoNes amandine

Félicitations aux jeunes mariés… cindy colmant et carlos torres, 1er septembre [1]élise dumay et Matthieu Létang, 7 septembre [2]Malou delacotte et franck Groelly, 22 septembre [3]amandine Bretones et romain Gravigny, 29 septembre [4]

Bienvenue à…panpi Laxague-Mindurry, né le 14 juillet [5]aizea Jouty-Bordesoule, née le 24 août [6]

DéCèS…AVriL : pardes yvonne (103 ans)AOÛT : MaisoNNaVe pierre (78 ans) sePTeMBre :BLaNLeuiL henriette (86 ans) daBadie angela (87 ans)

housset robert (84 ans) LeVrier Marc (94 ans) schapira andré (91 ans) MoNtauLieu christiane (84 ans)

Le Garrec Mary (104 ans) etcheGoyeN anastasia (92 ans) Godart thérèse (85 ans) LauGier Marcelle (85 ans) MorGadito soares José (74 ans) OCTOBre :ViGNes Marguerite (92 ans) heiMeNdiNGer rené (85 ans) zaBaLa Michelle (79 ans)

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