FICHE D’EVALUATION DE MICROPROJET COFINANCE PAR ...2).pdfFICHE D’EVALUATION DE MICROPROJET COFINANCE PAR L’AMP évaluation de fin de projet VERSION PROVISOIRE Numéro de dossier

FICHE D’EVALUATION DE MICROPROJET COFINANCE PAR L’AMP

évaluation de fin de projet

VERSION PROVISOIRE

Numéro de dossier AMP : 2011-2-050 Nom du projet : Projet de création d’une coopérative de Séchage de mangues à l’aide de techniques Solaires Domaine d’intervention : Agriculture Thématique d’intervention principale : Equipements communautaire Domaine d’intervention secondaire : Environnement Population cible : zone rurale, jeunes professionnels Mots clés : environnement, transformation, mangue, ananas, anacardier, tomate, banane, fruits séchés, confiture, séchoir solaire, coopérative. Pays : Mali Localité : Siby, cercle de Kati, région de Koulikoro (à l’ouest de Bamako Mandé). Association française : Solafrika Partenaire local : Coopérative d’escalade « An Ka Yelen » Bénéficiaires : les membres de la coopérative « Yiriden » Coût du projet : Co-financeurs : La Guilde, fonds propres (1/3), fondation Poweo, Date de lancement du projet : prévisionnel : octobre 2011, effective : octobre 2011 Date de clôture : prévisionnel : octobre 2012, effective : octobre 2012 Date d’évaluation : avril 2014 Référent français : Pierre Régnier, Solafrika, [email protected] Référent local : non renseigné Evaluateur : ONG-YA-G-TU, Youssouf OUOLOGUEM, consultant indépendant.

EVALUATION DE PROJET 2013 2 La Guilde Européenne du Raid, association reconnue d’Utilité Publique Agence des Micro-Projets, 7 rue Pasquier, 75008 Paris www.la-guilde.org

1 INFORMATIONS GENERALES

Postulat de base du projet 1.1

Les carences en vitamine A sont très importantes au Mali. Elles provoquent des problèmes de croissance et une plus grande exposition aux maladies infectieuses. Elles augmentent les risques de décès maternel et de cécité. La difficulté de conserver les mangues est un facteur de malnutrition, car les mangues contribuent directement et de manière notable à l’alimentation des familles, en apportant un complément savoureux et nutritif à un régime de base plutôt monotones. Même si les quantités consommées sont minimes, le rôle nutritionnel est souvent vital, surtout à certaines périodes de l’année.

Le partenariat entre l'association Solafrika et la coopérative d'escalade « An Ka Yelen »1 a débuté

par la réalisation de tests sur différents modèles de séchoirs et sur la conservation des mangues séchées. En plus des activités du tourisme liées à l’escalade, cette action vise à diversifier les activités génératrices de revenus (AGR) des jeunes à travers la transformation des fruits disponibles dans la localité. C’est ainsi que une coopérative des transformateurs de fruits de Siby (MANDENKA) est née.

En 2007, une équipe de trois membres de l’association Solafrika sont venus au Mali pour réaliser

des tests sur la transformation et la conservation des fruits notamment des mangues à l’aide de séchoirs solaires à Siby dans la région du Mandé. Lors de cette première mission en 2007, ils ont réalisé avec les coopératives locales de Siby quatre modèles différentes de séchoirs solaires à mangues. Il s’est trouvé que les mangues séchées sont bonnes à consommer. En mars 2008, avec la coopérative d’escalade, il a été envisagé le développement à plus grande échelle de ce projet de séchage de mangues.

Le projet a débuté à proprement parlé en 2010, par une première phase de réalisation des séchoirs

(quatre séchoirs ont été construits) et de formation sur les techniques de fabrication et les outils de gestion. L'activité de séchage, de stockage et de commercialisation a pu démarrer. Il s’agissait ici de trouver une solution aux problèmes de production saisonnière et de pertes des mangues. En effet, environ 80 % des mangues produites au Mali pourrissent chaque année. Lors de la pleine saison, elles sont récoltées en très grandes quantités, notamment en pays Mandé, une région réputée pour ce fruit.

En août 2011, une évaluation après la phase pilote a été effectuée. Elle a permis de conclure que l’augmentation des capacités de production, suite à la construction de nouveaux séchoirs, et l'arrivée de nouveaux membres, n'ont pas désorganisé la coopérative et qu'elle est en bonne voie pour pérenniser son activité. De mars à juin 2011, 20 000 mangues ont été transformées, dont 14 000 séchées et 6 000 transformées en confitures. Pour la réalisation de la nouvelle phase du projet un soutien a été sollicité auprès de l’AMP. Il a été constaté qu’il n’y aucune concurrence qui pèse sur la coopérative parce qu’elle est la seule à travailler sur la même thématique. En co-financeur, l’ONG ACOD-Niètasow a offert à la coopérative quatre (4) séchoirs suivi d’une formation sur la transformation de quatre (4) membres (2 hommes et 2 femmes) sur la transformation du jus de mangue qui n’a pas encore commencé par faute de moyens adéquats parce qu’il nécessite un laboratoire bien équipé et bien d’autres. Rappel sur le cadre logique du projet Objectifs : L’objectif global du projet était de permettre à la population de Siby de valoriser ses ressources naturelles pour améliorer l'accès à une alimentation saine tout au long de l'année, contribuer à

1 La création d’une société coopérative d’escalade « An Ka Yelen » à Siby fait suite à la formation escalade mise en place en 2002 par Calao, AKT et le CREPS de Chalain.


un développement local durable et promouvoir des systèmes simples qui utilisent une énergie gratuite et abondante. Les objectifs spécifiques étaient :

− Créer une AGR autour du séchage de mangues à l'aide de techniques solaires pour des jeunes de la commune de Siby. L'utilisation productive de l'énergie solaire, dans le but d'améliorer les conditions de vie des membres de la coopérative.

− Diversifier les denrées alimentaires, hors période de production, afin de limiter les carences en vitamines A. Conserver les mangues et les vendre toute l'année est une réponse à la malnutrition, à l'échelon local.

Bénéficiaires : − Directs : Les membres actuels de la coopérative et leurs familles ; − Indirects : les familles du village de la commune de Siby et des alentours.

Les résultats attendus : Renforcer la structure coopérative, en augmentant sa production et en assurant les conditions de sa pérennité. Les activités :

− Construction de sept nouveaux séchoirs afin de garantir la pérennité de l'activité et pour permettre à la coopérative de répondre aux sollicitations de plus en plus importantes des structures sur Bamako.

− Construction d'un local pour l'emballage et le conditionnement des produits. − Fourniture de matériels pour l'activité (machine sous vide d'air, étagères, groupe

électrogène, informatiques) à la coopérative et formation sur l’utilisation de ces matériels. − Formation à la construction des séchoirs solaires et réalisation de huit modèles. − Formation sur l'organisation et la gestion de la coopérative. − Formalités administratives (statuts et règlements). − Vente des produits des produits de la coopérative au marché de Siby. − Vente des produits de la coopérative à des structures, coopératives, auberges, hôtels,

magasins, etc. sur Bamako. − Révision de la grille tarifaire des produits de la coopérative pour la population de Siby. − Fourniture du véhicule à la coopérative. − Clôturé le terrain où sont placés les séchoirs, ni fourni de matériels.

Personnes rencontrées 1.2

Le projet de « mangue séché « ayant été initié depuis 2007, l’évaluateur a orienté son analyse sur le projet dans sa globalité. La phase 3 du projet soutenu par l’AMP (renforcemet de l’activité génératrice de revenu) a fait l’objet d’une attention particulière.

L’approche méthodologique s’est articulée en trois phases. Une analyse bibliographique autours

des documents références du projet (proposal, bilan des activités). Une mission de terrain en binôme pour effectuer les constats de terrain et s’entretenir avec l’ensemble des parties prenantes (liste des personnes rencontrées ci-dessous). Enfin, le rapport provisoire a été soumis à l’association française porteuse du projet pour affiner l’analyse et finaliser le rapport. Les personnes rencontrés sur le terrain :

Les responsables de projet, la mairie, le chef de village et conseillers. Et plus spécifiquement : − Thérèse Touré, Chargée de programme d’AKT − Namori Traoré, Animateur à AKT − Kanimagan Camara, Maire de Siby


− Adama Keita, 1er adjoint du Maire de Siby − Tininmakan Konaté, Présidente de la coopérative − Moussa Camara, Chargé à la commercialisation de la coopérative − Noumoukè Sinaba, Fabricateur des séchoirs/Coordinateur des activités de la coopérative − Tamba Camara, Commissaire au compte de la coopérative − Moussa Koné, Chargé de la gestion du stock de la coopérative − Lamine Camara, Secrétaire administratif de la coopérative − Mody Camara, Trésorier de la coopérative − Mariama Koné, Chargée à l’approvisionnement de la coopérative − Sitan Koné, Adjointe à la chargée à l’approvisionnement de la coopérative − Mama Diarra, Mama Diarra, Magasinière de la coopérative − Hadiaratou Camara, Adjointe à la magasinière de la coopérative − Kadiatou Sinaba, Membre de la coopérative − Soumaila Traoré, Adjoint à la commercialisation

2 ANALYSE GLOBALE DU PROJET

2.1 Pertinence et cohérence du projet

Evaluation générale de la pertinence et cohérence du projet 4/5 Le Pays Mandé produit énormément de mangues et n’arrive à en consommer que 20% lorsque la

saison de production « bat son plein » car leur forte teneur en eau accélère leur dégradation. Les populations locales n’ont pas de moyens ni pour les conserver, ni pour les transformer. Une solution alternative de conservation des mangues est de fait pertinente et nécessaire permettant à la population un apport en vitamines A tout au long de l'année.

La valorisation de cette matière première tend à favorise le développement socioéconomique de

la localité. Sa réalisation permet de fixer les jeunes qui sont les bras valides des ménages. Le projet qui fait suite à une première phase test. Les entretiens avec les bénéficiaires du projet

dénotent une forte motivation de ces derniers à bien conduire les activités de transformation des fruits. Les objectifs fixés par le projet sont clairs et précis. La mairie qui est le premier responsable du développement de la commune a été impliquée. Les élus, ont permis de mieux situer le projet dans son contexte selon la réalité du terrain. Cependant tous les acteurs clés n’ont pas été impliqués à l’étude de faisabilité et une analyse renforcer dans le cadre d’un développement de filières agricoles auraient été nécessaires (commercialisation et débouchés).

Enfin, notons que des tests sur des échantillons de mangues séchées de la coopérative auprès du

laboratoire du CIRAD ont été faits. Ils ont révélé que l'activité vitamine A (mesurer en équivalent rétinol) était très élevée et que la consommation de mangue séchée pouvait aider à pallier les déficits des populations.

2.2 Efficacité du projet

Evaluation générale de l’efficacité du projet 4/5

D’un point de vue globale totalité des activités prévues ont été mis en œuvre. Le renforcement des capacités des membres de la coopérative à travers des formations qualitatives a été d’une importance capitale. Le séchage des fruits est rendu possible grâce un dispositif solaire de séchage des


mangues. Le renforcement des matériels (21 séchoirs au total dont 17 financés par Solafrica/AMP et 4 financés par l’ONG ACOD-Niètasow) a favorisé la capacité de production de la coopérative qui a augmenté (plus de 500 kg) en 2013. La participation aux différentes foires internationales : les foires du Parc national à Bamako, de chambre d’agriculture à Kati et de l’exposition à la FEBAC (frais de participation financée par l’Association Malienne en France soit 20 000 FCFA) ont permis à la coopérative d’amorcer les ventes de ses produits. Des confitures sont également confectionnées en complément des fruits séchés.

Le nouveau véhicule destiné à la coopérative n’a cependant pu être livré (acheter en France mais

rester bloqué lors du transit en Espagne). L’unique moyen de transport est un vieil véhicule deux chevaux avec une capacité de moins de 500 kg de mangues ne pouvant parcourir plus de 20 km avec cette charge. Il ne peut pas circuler librement parce qu’il n’est pas adapté à toutes les routes de la localité et les pièces d’immatriculation sont incomplètes.

Les capacités des membres de la coopérative ont été renforcées sur la construction des séchoirs

solaires et réalisation de huit modèles. En complément, des formations en gestion et force de vente ont été menées :

− Formation sur l'organisation et la gestion de la coopérative, − Formalités administratives (statuts et règlements), − Vente des produits des produits de la coopérative au marché de Siby, − Vente des produits de la coopérative à des structures, coopératives, auberges, hôtels,

magasins, etc. sur Bamako. Ces différentes formations leurs ont permis d’être plus efficaces dans l’exercice de leur fonction. Sur le plan organisationnel, tous les membres connaissent leurs rôles et responsabilités. Les tâches sont bien reparties. La comptabilité se tient bien par le comptable. L’équipe est bien soudée et se soutient quand il faut.

2013, la coopérative a pu envoyer une quantité importante de leur production (400 kg en 2

tranches de 200 kg chacune) en France pour vendre au prix global de 1 300 000 FCFA au total. Des difficultés sot ressorties suite aux choix techniques et stratégiques proposés initialement mais

des solutions ont pu être trouvés localement A titre d’exemple, les sachets de conditionnement été importé d’Europe. Solution très couteuse. Pour minimiser ce cout et la distance la coopérative est allée chercher cette matière à Bamako. Le prix d’un paquet d’emballage de 100 sachets est de 3 000 FCFA. Il en est de même pour les autres accessoires comme l’étiquette, les vitres contre plaque.

2.3 Efficience du projet

Evaluation générale de l’efficience du projet 3,5/5

Comparativement aux documents reçus, la visite de terrain a permis de s’enquérir de certaines réalités.

Le prix de certaines prestations et achat a été fortement sous-estimé par rapport au besoin réel du

projet. Par exemple l’achat d’un véhicule adapté pour le transport de marchandises de la coopérative, etc.

La coopérative est bien organisée et tient correctement sa comptabilité. La comptabilité liée à la

gestion financière des activités quotidiennes de la coopérative est informatisée et disponible dans un ordinateur qui donne la situation des dépenses et des recettes des activités de la coopérative. Cependant, quelques difficultés de gestion ont pu être relevés.


2.4 Les effets du projet

Evaluation générale des effets/impacts du projet 3,5/5

La création du projet a permis de mettre en place et diversifier les activités génératrices de revenus. L’organisation, le renforcement de capacités et les actions commerciales ont permis d’amorcer des premières ventes. Ayant travaillé bénévolement jusqu’en 2011, les membres de la coopératives ont pu commencer à ce rémunérer sur un forfait de 5 000 FCFA à 15 000 FCFA par membre pendant 3 fois par an. Cependant que le problème de mévente s’impose.

En étroite corrélation avec les ventes, le produit est très peu consommé au niveau local.

Les entretiens avec la mairie et les bénéficiaires révèlent que le taux de l’exode rural pendant la

saison a diminué. Des emplois ont été créés pour les jeunes. Il y’a 5 filles qui travaillent lors de l’achat ou de collecte des mangues et de l’écoulement à la coopérative. Plus de 20 jeunes dans le village (majoritairement des filles) qui vont chercher des mangues dans les vergers pour venir les vendre à la coopérative. Cette activité leurs a permis de générer des revenus moyens de 10 000 FCFA par mois.

Enfin, les formations acquises ont renforcé les capacités techniques et organisationnelles des

moniteurs pour mener à bien les activités de prestation du tourisme à travers le VTT. Le fait que la coopérative appui dans la prise des initiatives locales pour aller négocier des contrats de prestation de services auprès des partenaires au développement (cas du parc national) à Bamako. Elle est bien organisée et tient correctement la comptabilité.

2.5 La viabilité du projet

Evaluation générale de la viabilité du projet 3/5

La capacité globale de production actuelle de mangues séchées est de 500 kg. Cela peut être triplé (1 500 kg) si le problème d’écoulement ne s’imposait. Signalons également que la coopérative a montré sa capacité organisationnelle et technique à être autonome.

Les mangues séchées sont bien appréciées par l’ensemble des consommateurs mais ils sont

beaucoup plus achetés et consommés par les touristes et les citadins. L’essentiel des ventes est donc destiné à un marché international, le produit reste encore peu consommé au niveau local malgré les efforts consentis. Malgré les efforts entrepris pour palier à ce fait (diminution du prix de vente, etc.), le problème de mévente persiste. La production de confiture bien que compris par la coopérative ne se fait que très peu sous prétexte qu’elle ne se conserve que difficilement. Sachant bien que une boite de confiture se vent à 1850 FCFA la coopérative n’a produit que 40 boites soit 74 000 FCFA pour cette année.

Le véhicule de transport que dispose la coopérative est vieillissant et n’est pas bien adapter à la

localité. L’utilisation des séchoirs est conditionnée à la présence d’un rayonnement solaire important. Les murs de la clôture sont en banco et trop courts de fit que les animaux sautent dessus pour faire des dégâts matériels. Cet état de fait est un facteur qui compromet l’hygiène alimentaire des produits du centre. Ces types de murs ne tiennent pas assez longtemps à cause de l’état des sols surtout quand il pleut abondamment.

La coopérative reste encore sous tutelle de Solafrika et n’est pas autonome financièrement. Par

exemple, la peinture alimentaire, les vices de qualité et l’étiquette ne se trouvent pas au Mali. La coopérative se trouve donc dans l’obligation de faire la commande de ces matériels avec Solafrika au


cout de vente de l’extérieur. La capacité de prise d’initiative de la coopérative est cependant à souligner et permis des améliorations notoires. De plus, Solafrika pousse à l’autonomie financière de la coopérative en mettant en place un système de prêt (alimentation du fonds de caisse et remboursement sur les ventes).

Fait marquant de la bonne réussite du projet dan le temps, les élus locaux qui sont des acteurs clés de développement manifeste une entière disponibilité et s’engage à appuyer ces jeunes pour la réussite de leurs activités. De plus, les entretiens avec les bénéficiaires directs et indirects révèlent une appropriation du projet par les communautés. Les membres de la coopérative sont très bien motivés.

3 BILAN DE L’EVALUATION, APPRENTISSAGE ET PERSPECTIVE

La réalisation du projet de création d’une coopérative de Séchage de mangues à l’aide de

techniques Solaires a été bénéfique pour la population. Les activités se déroulent assez bien. Les membres de la coopérative sont techniquement biens. Ils sont bien engagés à réussir. Assez de matériels ont été fournis. Ils ont la capacité nécessaire pour rendre ce projet viable. La capacité de production globale s’améliore d’année en année. Elle était de 150 kg de mangues sèches en 2011 soit environ 1 tonne de produit frais, 250 kg de mangues sèches en 2012 et 500 kg en 2013. Soit une augmentation progressive de la production de plus de 60%. Actuellement la coopérative est connue à travers le Mali avec un fond de roulement assez important de 720 000 FCFA grâce à la prestation de fabrication de séchoirs au près d’AMADER (une agence malienne de développement rurale). Si la vente des mangues se faisait normalement la coopérative pourrait rémunérer ses travailleurs du centre.

1.1.1. Apprentissages/leçons tirées Comme tout projet de transformation des produits agricoles il est important que tous les aspects

(positifs et négatifs) dans le processus des filières agricoles soient intégralement étudiés avant tout démarrage de réalisation des activités liées au projet. Les acteurs clés doivent être impliqués à l’étude de de base, de la transformation à la consommation en passant par la commercialisation.

La réalisation du projet a été très bénéfique pour les membres de la coopérative de séchage de

fruits/mangues et la communauté en générale mais il est important aussi de développer de nouvelles stratégies plus participatives en vue de valoriser les acquis et corriger les défaillances.

Il est important de donner les moyens à une coopérative d’être maître de son développement.

Favoriser la prise d’initiatives par le renforcement des capacités locales. Prendre des initiatives locales pour résoudre certains problèmes comme par exemple le cas des murs de la cours qui sont construits en banco (matériaux disponibles à moindre coût dans le village) où les bénéficiaires pouvaient s’organiser pour augmenter les tailles de ceux-ci. Notons également que la maîtrise d’un projet dont on est responsable inclus celle du budget. Partager les informations liées au budget de mise en œuvre du projet avec les partenaires locaux chargés évite une certaine forme de passivité de la part des bénéficiaires.

1.1.2. Recommandations/perspectives :

− Augmenter la taille des murs le plus rapidement possibles pour limiter les dégâts des animaux et d’hygiène alimentaire ;

− Construire un nouveau local, le local actuel servant à un stockage multiple et peu recommandé (stockage des matières premières à côté des produits finis, les matériels de travail, et autres) ;


− Renforcer les capacités des coopératives en développement de marché ; − Développer des stratégies permettant de multiplier la participation aux foires nationales et

internationales.

PLAQUETTE

Sachets de : mangues, fruits séchés, anacardier.

Confiture de mangue

Stockage de conservation avec le

président de la coopérative

Entretien avec les vendeurs de mangues

Documents

FICHE D’EVALUATION DE MICROPROJET COFINANCE PAR ...2).pdfFICHE D’EVALUATION DE MICROPROJET COFINANCE PAR L’AMP évaluation de fin de projet VERSION PROVISOIRE Numéro de dossier