Finale Coupe du Monde23-28 mars 2016

Goteborg

Simon Delestre& Qlassic Bois Margot-JO/JEM

Pénélope Leprévost& Vagabond de la pomme-JO/JEM

Kevin Staut& For Joy Van’t Zorgvliet*HDC-JO/JEM

Patrice Delaveau& Lacrimoso 3*HDC-JO/JEM

FÉDÉRATION FRANÇAISE D’ÉQUITATION - FFE.COM

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La Fédération Française d’Equitation assure une mission de service public.• Elle a délégation du

Ministère des Sports pour le développement des pratiques, la formation et la compétition.

• Elle est agréée par le Ministère de l’Agriculture pour contribuer à l’amélioration génétique du cheval en France.

La FFE propose aux clubs des projets pour chaque public de cavaliers. Elle initie les parcours d’apprentissage finalisés par les diplômes des Galops et les compétitions ouvrant sur les championnats de France, les concours internationaux et les Jeux Olympiques.Fidèle aux valeurs de l’olympisme, elle développe le contact privilégié avec la nature et les animaux pour promouvoir l’harmonie des relations sociales, les bienfaits de l’activité physique et les valeurs du sport.

Un atout pour l’éducation et la santéL’équitation • favorise le respect des autres, de la vie

animale et du milieu naturel,• donne le goût de l’effort, de l’engagement et

de la persévérance,• contribue au bien-être physique des

pratiquants.

Un sport accessible• 3e sport national et 1er sport féminin,• 700 000 licenciés,• 60 % d’augmentation de cavaliers en dix ans,• 1 million de familles concernées par le cheval,• Revenu médian des familles équitantes de 25

à 30 000 euros par an.

Un atout pour l’emploi• 35 000 emplois directs et 20 000 emplois

induits essentiellement ruraux et non délocalisables dans 8 500 centres équestres,

• Une filière économique équilibrée, créatrice d’emplois non subventionnés,

• Le 1er employeur sportif privé en France.

L’équitation en progrès constantL’équitation n’a cessé de progresser depuis les années 1970, grâce à l’émergence du mouvement poney.Les diplômes d’Etat, mis en place dès 1965, ont structuré les métiers de l’encadrement et développé les établissements équestres. La filière équestre sportive est ancrée dans le monde agricole avec une règlementation et une fiscalité adaptées qui ont favorisé son développement.

Une filière durableLa progression continue du nombre de cavaliers est le moteur de toute la filière. Plus il y a de cavaliers, plus il faut de chevaux, plus il faut d’infrastructures, de matériels et de

services spécialisés. L’activité équestre draine ainsi des professions diverses et de nombreux emplois autour des équipements, des services, des soins. Les activités équestres contribuent à la préservation des paysages et à la sauvegarde des territoires ruraux en proposant une activité de proximité en relation avec la nature.

L’engouement des FrançaisSelon la dernière enquête de 2011 de la TNS SOFRES, 2,2 millions de personnes montent à cheval ou à poney et 14 millions de Français déclarent avoir l’intention de le faire. Les catégories socio-professionnelles des foyers de cavaliers sont réparties en 15% d’employés, 20% d’ouvriers, 22 % de professions intermédiaires, 23% de cadres supérieurs.

Le cheval médiateurLe centre équestre est un lieu de vie. Il réunit autour d’une même passion des familles de tous les horizons et de tous les milieux. Tous les âges s’y croisent, enfants, adolescents et adultes. Le cheval permet à chacun de prendre ses responsabilités et de découvrir sa sensibilité. L’équitation est un atout majeur pour les personnes en situation de handicap ainsi que pour celles qui sont en difficulté de relations sociales.Tous trouvent dans la médiation avec le cheval une aide très bénéfique.

Le projet éducatif de la Fédération Française d’EquitationFavoriser une vie en société dans le respect des autres, de la vie animale et du milieu naturel.Donner le goût de l’acquisition et de la transmission des savoirs.Promouvoir les bienfaits des activités physiques et sportives. Développer le goût de l’effort et des satisfactions qu’il donne. Valoriser l’engagement et le sens des responsabilités.

L’EQUITATION EN FRANCE

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DOSSIER DE PRESSE COUPE DU MONDE - 3

Késako le CSO ? p.4

Finale Coupe du Monde FEI de Saut d’obstacles p.5

Les quatre finalistes Français p.6-7

Questions à… Patrice Delaveau, Simon Delestre, Pénélope Leprévost et Kevin Staut p.8

Sophie Dubourg & Philippe Guerdat p.9

Le CSO à haut niveau p.10

Cette année, avec les Jeux olympiques de Rio en ligne de mire, la FFE est fière d’avoir quatre cavaliers tricolores parmi les dix-huit qualifiés européens de la finale de la Coupe du Monde de Göteborg. Simon Delestre, Patrice Delaveau, Pénélope Leprévost, et Kevin Staut vont représenter la France au plus haut niveau. Bonne chance à eux !

Serge LecomtePrésident de la FFE

EDITO

Suivez les cavaliers et leurs chevaux tout au long de l’année et recevez les informa-tions sur le saut d’obstacles de haut niveau grâce aux sites ffe.com, ffe5etoiles.com, et aussi sur Facebook, Twitter et sur FFE TV sur Dailymotion.

DEVENEZ

SOMMAIRE

PROGRAMME

supporters !

La finale de la Longines FEI World Cup se déroule du 24 au 28 mars à Göteborg (Gothenburg en suédois) au Scandinavium Are-na. La ville suédoise accueille plus ou moins tous les deux ans la finale de Saut d’obstacles de la Coupe du Monde (et celle de Dressage). Depuis 1979, treize finales se sont déroulées là-bas et des couples stars s’y sont révélés comme Ian Miller sur Big Ben (1988 et 1989), John Whitaker sur Milton (1990 et 1991), Rodrigo Pessoa sur Baloubet du Rouet (1998, 1999 et 2000) ou Meredith Michaels Beerbaum sur Shutterfly (2005, 2008 et 2009). En savoir plus : www.gothenburghorseshow.com

VENDREDI 25 - 18 H 15Longines FEI World Cup jumping - Partie I : 1m50 - épreuve de vitesse

SAMEDI 26 - 18 HLongines FEI World Cup Jumping - Partie II : 1m40/1m45

LUNDI 28 - 13 HLongines FEI World Cup final jumping - Partie III - 1re manche Longines FEI World Cup final jumping - Partie III - 2e manche

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4 - DOSSIER DE PRESSE COUPE DU MONDE

Les compétiteurs cherchent à faire un « sans-faute » dans un temps imparti : chaque faute est pénalisée selon un barème établi avant la compétition.Règlement de la finaleComme pour un grand championnat, cette finale se dispute au cumul des trois jours d’épreuves. Le compteur des points accumulés sur le circuit Coupe du monde est remis à zéro avant le départ.1er jour, parcours de chasse, disputé au barème C : Lors de cette épreuve de vitesse, c’est le chronomètre qui départage les concurrents. En cas de chute d’un obstacle, 4 secondes sont ajoutées à son temps final. 2ème jour, grand prix avec barrage, disputé barème A avec barrage. Tous les cavaliers effectuent un premier parcours. Les sans-faute dans le temps repartent pour un barrage sur quelques obstacles définis avant le début de la compétition. S’il y a douze obstacles au départ, ils n’en passeront plus que 5 ou 6 et le vainqueur est celui qui fait le meilleur temps avec le moins de pénalités lors de cette seconde phase. 3ème jour, grand prix final en deux manches, ou barème A au chronomètre. La chute d’une barre ou un refus « coûtent » 4 points. Si le couple a du retard par rapport au temps imparti, chaque seconde commencée est pénalisée d’un point. Le classement final dépend du cumul des résultats des trois manches. Le couple vainqueur est celui qui totalise au final le moins de points.

EXERGUE

Les concours se déroulent toute l’année. En hiver, ils ont généralement lieu à l’intérieur (en indoor) dans un manège avec un sol en sable. En été, ils sont à l’extérieur (en out-door) sur une carrière en sable ou en herbe.

Le Saut d’obstacles (CSO ou Jumping) est une discipline sportive équestre qui se déroule sur un terrain délimité, sur lequel est installé un parcours d’obstacles mobiles. La règle est simple : le cavalier et son cheval doivent franchir les obstacles dans un ordre imposé sans les renverser, ni s’arrêter devant (un refus), ni passer à côté (une dérobade).

DIFFÉRENTS TYPES D’OBSTACLES

Un obstacle est constitué de barres, posées sur des taquets (ou cuillères) eux-mêmes fixés à des chandeliers (sortes de piquets verticaux). Pour les franchir dans le bon sens, il faut avoir sur les chandeliers un fanion rouge à sa droite et un blanc à sa gauche. Au pied de l’obstacle est placé son numéro dans le parcours.1. Obstacles verticauxLes droits, barrières, palanques ou murs sont construits sur un plan vertical. Le cheval doit s’élever au-dessus de l’obstacle en montant fortement les épaules. Ils atteignent 160 cm de hauteur dans les compétitions internationales.2. Obstacles largesCes obstacles appelés oxers, sont construits à la fois sur le plan horizontal et vertical. Le che-val doit les aborder avec assez d’impulsion pour pouvoir les « couvrir » soit franchir aisément la lar-geur. A haut niveau, ils peuvent dépasser deux mètres de large. 3. Obstacles naturelsContrairement aux autres obstacles qui sont montés à partir de barres peintes avec des couleurs vives, ils ont la couleur du bois, par exemple.

le CSO ?KÉSAKO

DOSSIER DE PRESSE COUPE DU MONDE - 5

C’est un retour aux sources puisque la première finale de ce circuit, créé en 1978, a eu lieu en avril 1979 en Suède. A cette époque, neuf étapes indoor sont organisées au sein de la ligue européenne et sept au sein de la ligue nord-américaine. Progressivement, la compétition s’est ou-verte à d’autres ligues et des épreuves ont été ajoutées sur tous les continents. Aujourd’hui, chaque ligue organise son circuit hivernal in-door et les cavaliers y capitalisent des points pour se quali-fier pour la finale. La ligue européenne (Allemagne, France, Suisse, Grande-Bretagne, Irlande, Pays-Bas, Belgique, Suède, Autriche, Norvège) est la plus importante avec 18 cavaliers qualifiés pour la finale. Le CSI 5* de Bordeaux, du 5 au 7 février, était la dernière étape du circuit et donc la dernière chance de qualification pour la finale. Seuls les cinq premiers du classement Coupe du Monde avaient déjà leurs billets pour Göteborg : l’Allemand Christian Ahl-mann, les Français Simon Delestre et Pénélope Leprévost, le Néerlandais Harrie Smolders et le Belge Jos Verlooy. Suite

Cette année olympique commence sous les meilleurs auspices pour nos cavaliers tricolores. Simon Delestre, actuel numéro 1 mondial, sera le fer de lance d’une délégation française qui compte quatre cavaliers qualifiés pour la finale de la Coupe du Monde qui a lieu du 24 au 28 mars 2016 à Göteborg, en Suède.

UN RÈGLEMENT PARTICULIER

Contrairement aux autres championnats, les cavaliers peuvent monter deux chevaux lors de la finale de la Coupe du Monde. Le cavalier peut choisir un cheval rapide pour la 1ère épreuve et son meilleur cheval de Grand Prix dans les deux suivantes. L’Allemand Marcus Ehning a remporté la finale en choisissant cette option en 2010 à Genève (Suisse) avec sa jument Küchengirl et son étalon Plot Blue.

LES MEILLEURES PERFORMANCES FRANÇAISES

Un seul Français a remporté la finale de la Coupe du Monde depuis sa création. Il s’agit de Bruno Broucqsault qui, en 2004 à Milan (Italie), mène son cheval Dilème de Céphe à la victoire. D’autres cavaliers tricolores ont brillé lors des finales :

de Saut d’obstaclesFINALE COUPE DU MONDE FEI

Pierre Durand et Jappeloup, 3e à Berlin (Allemagne)

Pierre Durand et Jappeloup, 2e à Göteborg (Suède)

Roger-Yves Bost et Norton de Rhuys, 3e à Göteborg (suède)

Kevin Staut et Silvana*-HDC, 3e à Göteborg (Suède)

Philippe Rozier et Jiva, 2e à Paris (France)

Pierre Durand et Jappeloup, 2e à Dortmund (Allemagne)

Pénélope Leprévost et Vagabond de la Pomme-JO/JEM, 2e à Las Vegas (Etats-Unis)

1985 .87 .88 .90 2013.91 .15

aux excellentes performances des tricolores à Bordeaux, ce sont bien quatre cavaliers français qui iront en Suède : Simon Delestre, Pénélope Leprévost, Kevin Staut et Patrice Delaveau ! Après l’Allemagne, la France sera donc la na-tion la plus représentée lors de cette finale.En 2015, la victoire a été remportée par le Suisse Steve Guerdat sur Albführen’s Paille. Qui lui succédera en 2016 pour la 38e édition de cette compétition ?

6 - DOSSIER DE PRESSE COUPE DU MONDE

Sans Panama du Cassou, Simon Delestre serait-il actuellement n°1 au classement mondial ? En-fant, il connaît bien l’univers équestre : son père, Marcel Delestre, est un cavalier et un entraîneur international reconnu. A cette époque, pour Si-mon, l’équitation est un sport parmi d’autres. Sa rencontre avec Panama du Cassou change tout : il prend goût au Saut d’obstacles et à la compétition avec des titres de champion de France poney en 1994 et 1995. En parallèle de sa scolarité, il concourt à haut niveau : en 1999, il obtient son Bac S, devient champion de France Juniors et est médaillé de bronze aux champion-

nats d’Europe Junior ! Par la suite, les titres s’en-chaînent : il est médaillé d’or en 2000 aux cham-pionnats d’Europe Jeunes Cavaliers et en 2009 aux Jeux méditerranéens. En 2012, il participe aux Jeux olympiques de Londres (GB). En 2014, il devient vice-champion du monde par équipe aux Jeux Equestres Mondiaux FEI Alltech (France) et, en 2015, il est médaillé de bronze au cham-pionnat d’Europe à Aix-La-Chapelle (Allemagne).Pourquoi le public l’adore ? Parce qu’il fait preuve d’une volonté sans faille et que régulièrement, grâce à lui, la Marseillaise retentit sur les concours internationaux !

A l’âge de 6 ans, il est déjà en selle et obtient son Galop 7 à l’âge de 11 ans seulement ! En 1979, il est champion de France Cadets et en 1980 et 1981, il réalise un doublé lors du cham-pionnat de France Juniors. 1985, est une année faste avec la médaille d’or au championnat de France Jeunes Cavaliers, la médaille d’or en in-dividuel et la médaille d’argent par équipe aux Championnats d’Europe Jeunes Cavaliers ! En 1986, à l’âge de 21 ans, il devient le plus jeune cavalier français médaillé dans un grand cham-pionnat lorsqu’il remporte la médaille de bronze

par équipe aux Championnats du Monde. En 2010, il est vice-champion du monde par équipe à Lexington (Etats-Unis) et réitère l’exploit en 2014 aux JEM à Caen (France). C’est, devant son public survolté qu’il devient vice-champion du monde individuel !Pourquoi le public l’adore ? Parce qu’il est un compétiteur hors pair qui garde toujours le sourire et sait faire preuve de profes-sionnalisme autant que de gentillesse avec son entourage.

Classement Mondial : 1Naissance : 21 juin 1981

Classement Mondial : 12Naissance : 27 janvier 1965

SES CHEVAUX JO/JEM

Qlassic Bois Margot : étalon, 12 ans, noir pangaré, SF, propriété de SAS Haras Bois MargotRyan des Hayettes : hongre, 11 ans, alezan, SF, propriété de Philippe Berthol et Simon DelestreStardust Quinhon : jument, 10 ans, baie, SF, propriété de Pascale Bliscaux

SES CHEVAUX JO/JEM

Carinjo 9*HDC : étalon, 15 ans, bai, holstein, propriété du Haras des CoudretttesLacrimoso 3*HDC : hongre, 12 ans, bai, holstein, propriété du Haras des CoudretttesOrient Express*HDC : étalon, 14 ans, bai, SF, propriété du Haras des Coudretttes

Simon Delestre

Patrice Delaveau

LES QUATRE FINALISTESfrançais

DOSSIER DE PRESSE COUPE DU MONDE - 7

Sa première fois en selle ? A L’âge de 3 ans sur un poney. Est-ce à ce moment qu’elle attrape le virus « cheval » ? En tout cas, on la retrouve dès l’âge de 6 ans aux championnats de France à Lamotte-Beuvron et c’est tout naturellement qu’elle accède aux compétitions pro en 2000. En 2006 et 2007, elle remporte le titre de cham-pionne de France des cavalières. En 2008, elle participe à ses premières Coupes des Nations avec l’équipe de France. En 2010, elle devient vice-championne du monde par équipe aux JEM de Lexington (Etats-Unis) et, en 2011, elle est en tête du French Tour. En 2012, elle participe

aux Jeux olympiques de Londres (GB). En 2013, elle remporte la finale de la Coupe des Nations par équipes à Barcelone (Espagne) et, en 2014, elle est à nouveau sacrée vice-championne du monde par équipe aux Jeux Equestres Mondiaux (France). En 2015, elle est 2e de la finale de la Coupe du Monde (Las Vegas, Etats-Unis). Pourquoi le public l’adore ? Pénélope est une amazone moderne avec une position parfaite qui lui permet d’avoir une re-doutable précision dans ses tracés en parcours.

En 1993, à 13 ans seulement, il s’installe chez la famille Delaveau et, en 1996, ce travailleur acharné voit ses efforts récompensés : il obtient le titre de Champion de France critérium Junior. En 1998, il s’installe dans les écuries de Michel Hécart et l’année suivante, devient vice-cham-pion de France 2e catégorie puis, en 2000, il est champion d’Europe Jeunes Cavaliers par équipe. En 2000, on le rencontre chez le grand cavalier Hubert Bourdy et, en 2003, il continue son tour des meilleurs cavaliers/entraîneurs et devient cavalier chez Pierre Baldeck en Alsace : il y rencontre le cheval qui va faire « décoller » sa carrière, Kraque Boom. En 2007, il débute une

collaboration avec le Haras de Hus. En 2009, avec Kraque Boom, il remporte le titre de cham-pion d’Europe. En 2010, il est est vice-champion du monde par équipe et, de juillet 2010 à avril 2011, il reste dix mois consécutifs n°1 mondial de la FEI Ranking List ! En 2012, il participe aux Jeux olympiques de Londres (GB). En 2014, il est à nouveau vice-champion du monde par équipe aux Jeux Equestres Mondiaux en Nor-mandie. Pourquoi le public l’adore ? Parce que Kevin est un vrai « bosseur » qui monte avec classe et efficacité : c’est l’un des chouchous du public français !

Classement Mondial : 5Naissance : 1er août 1980

Classement Mondial : 11Naissance : 15 novembre 1980

SES CHEVAUX JO/JEM

Flora de Mariposa : jument, 11 ans, alezane, BWP, propriété de Geneviève Mégret du Haras de ClarbecNice Stéphanie : jument, 12 ans, baie, SWB, propriété de Geneviève Mégret du Haras de ClarbecRatina d’la Rousserie : jument, 11 ans, Bai, Selle Français, propriété de Geneviève Mégret du Haras de ClarbecVagabond de la Pomme : étalon, 11 ans, bai, SBS, propriété de Geneviève Mégret du Haras de Clarbec

SES CHEVAUX JO/JEM

Ayade de Septon*HDC : jument, 10 ans, alezane, SBS, propriété du Haras des CoudretttesEstoy Aqui de Muze*HDC : jument, 12 ans, alezane, BWP, propriété du Haras des CoudretttesQurack de Falaise*HDC : hongre, 12 ans, alezan brûlé, SF, propriété du Haras des CoudretttesRêveur de Hurtebise*HDC : hongre, 15 ans, alezan, SBS, propriété du Haras des CoudretttesFor Joy Van’t Zorgvliet*HDC : hongre, 11 ans, bai, BWP, propriété du Haras des Coudretttes

Pénélope Leprévost

Kevin Staut

8 - DOSSIER DE PRESSE COUPE DU MONDE

Vous êtes n°1 mondial pour la première fois de votre carrière, la pression sera-t-elle plus forte pour cette finale Coupe du Monde ?Non, ça va être comme d’habitude. Evidemment, je vais aborder cette finale comme un championnat et je vais avoir à cœur d’emmener mon cheval, et moi aussi, à notre maxi-mum ! Nous allons faire en sorte de nous battre ! Qlassic Bois Margot-JO/JEM est en super forme : il a fait une saison indoor remarquable ! Ce qui est sûr, c’est que je ne monterai que lui : à chaque fois que j’ai pris deux chevaux dans un cham-pionnat, cela ne m’a pas réussi…

Quelles sont vos méthodes, trucs ou astuces pour gérer le stress et/ou la pression avant une compétition ?Je n’ai rien de spécial… Je pense que si on se prépare cor-rectement, il n’y a pas de raison de stresser. On est stressé quand on sent que ça va mal ! Mes chevaux et moi, nous avons de l’expérience maintenant. Après, le sport reprend ses droits, ce n’est pas la peine de se mettre de pression. Il peut arriver qu’on soit plus tendu lorsqu’à la reconnaissance, on voit la configuration de la piste et on se dit « ça, ce n’est pas ce que je préfère sauter ». Mais là encore, il ne faut pas s’inquiéter outre mesure : si c’est difficile, c’est pour tout le monde…

L’an passé, vous terminiez deuxième de cette finale, qu’est-ce qui peut vous amener à gagner cette année ? L’année dernière, Vagabond avait été fantastique et nous étions tous les deux vraiment en phase. Si ces deux condi-tions sont réunies cette année, ce sera déjà une réussite et c’est mon objectif numéro 1. La seule chose qui peut nous faire gagner le jour J, c’est d’être meilleurs que les autres, et là, ça implique tellement de paramètres…

A Göteborg, vous allez vous battre pour un titre individuel. Ressentez-vous plus de pression que lors d’une compétition en équipe et les rapports avec vos «collègues» changent-ils ?Nous sommes une super équipe et les cavaliers français s’en-tendent vraiment bien. Quelle que soit la compétition, on échange, on se serre les coudes... L’esprit de compétition est sans doute encore un peu plus fort lorsque l’on concourt pour un titre individuel !

Dans quel état d’esprit abordez-vous une com-pétition comme la finale de la Coupe du Monde ?Je n’ai pas fait un excellent début de saison et j’ai un peu « couru » après ma qualification. Lorsque je l’ai obtenue à Bordeaux, j’ai ressenti beaucoup de joie : j’étais non seule-ment content pour moi mais également pour mes proprié-taires. Avec ma qualification et celle de Kevin, le Haras des Coudrettes a deux chevaux dans cette finale de Coupe du Monde ! Y participer, c’est un peu comme d’aller au cham-pionnat d’Europe ou toutes autres grandes échéances, c’est intense.

La piste de Göteborg a-t-elle des particularités avec lesquelles vous allez devoir composer ?La piste n’est pas très grande et de forme ovale. C’est la particularité de ce circuit Coupe du Monde d’ailleurs : des pistes de dimensions assez petites, parfois seulement 50 sur 60 mètres. Il faut évidemment des chevaux qui soient à l’aise sur ce type de piste. Pour Lacrimoso, cela ira : c’est un cheval qui aime la compétition en indoor !

Avec Rêveur, vous venez de gagner la dernière étape de la Coupe du Monde à Bordeaux. Pen-sez-vous pouvoir gagner la finale à Göteborg avec For Joy ?For Joy n’est pas le cheval de mon écurie qui a le plus d’expé-rience, cependant il est très volontaire et revient à son meil-leur niveau. Il a beaucoup d’énergie et je pense qu’il peut tenir la longueur sur un championnat mais il doit le prouver sur le terrain. Je suis en tout cas impatient de voir comment on va se comporter à Göteborg lui et moi…

En cette année olympique, ressentez-vous plus de pression que d’habitude ? Il y a forcément une pression ambiante mais qui est plutôt motivante. Je qualifierais ça d’excitation qu’il faut réussir à canaliser pour ne pas perdre de vue l’objectif de réussite au Brésil !

QUESTIONS À…Simon Delestre

Pénélope Leprévost

Patrice Delaveau

Kevin Staut

DOSSIER DE PRESSE COUPE DU MONDE - 9

Son rôle ? Veiller à la promotion du sport pour le plus grand nombre, au développement du sport de haut niveau en liaison avec les clubs et à la promotion des métiers du sport et de la formation.Ses missions ? Conduire le projet sportif de la FFE, organiser les missions des cadres techniques et préparer les équipes de France pour les grandes échéances comme les Jeux Olympiques.

Son rôle ? En liaison avec la DTN, il définit les objectifs de l’année et sélectionne les couples les plus performants pour constituer une équipe nationale lors des compétitions internationales. Ses missions ? Trouver avec les cavaliers des solutions à leurs problèmes techniques et les aider avant, pendant et après les compétitions avec une analyse visant la progres-sion. Il est à la fois un soutien technique et moral et un vrai meneur d’hommes… et de femmes !

Sophie Dubourg, Directrice Technique Nationale (DTN) depuis 2013

Philippe Guerdat, entraîneur et sélectionneur national depuis 2013

QUESTIONS À… SOPHIE DUBOURG Qu’attendez-vous des cavaliers tricolores lors de la finale de la Coupe du Monde à Göteborg ?Des performances et même la victoire ! Je pense que non seu-lement le staff attend cela mais également les cavaliers. Cette année, forcément, j’ai en point de mire les Jeux olympiques mais une finale Coupe du Monde ne se rate pas : c’est un aboutissement au circuit hivernal pour les cavaliers. J’ai bon es-poir car nos chevaux, Qlassic Bois Margot-JO/JEM , Vagabond de la Pomme-JO/JEM et Lacrimoso 3*HDC-JO/JEM sont aguer-ris. For Joy Van’t Zorgvliet*HDC-JO/JEM est un peu plus jeune et il vient de reprendre mais il revient très vite et très bien !

Dans quelle mesure des résultats à haut niveau per-mettent-ils de promouvoir l’équitation pour tous ?Le haut niveau est une vitrine qui doit contribuer à faire connaître notre sport. Il doit également nous servir à faire tom-ber quelques « barrières » qui voudraient faire croire que les cavaliers à haut niveau n’ont pas les mêmes intérêts que les enfants ou les cavaliers amateurs. Les cavaliers de haut ni-veau sont des passionnés et ils partagent les mêmes sources de motivation que ceux qui pratiquent l’équitation en club ou ailleurs. Nous partageons tous les mêmes valeurs et c’est le cheval qui est au centre de tout !

QUESTIONS À… PHILIPPE GUERDAT Qu’attendez-vous des cavaliers tricolores lors de la finale de la Coupe du Monde à Göteborg ?Ce que je souhaite c’est deux cavaliers dans les dix premiers et un sur le podium ! C’est un pronostic qui me paraît tout à fait réalisable. Je pense que nous avons de bonnes chances. Après, évidemment on sait qu’en sport on ne peut rien prédire, particulièrement dans le nôtre où deux athlètes sont impliqués. Je sais que nos cavaliers vont donner le meilleur d’eux-mêmes. Pour cette finale, ils n’auront pas la pression pour l’équipe et c’est un point important.

Y a-t-il des mots que vous dites en particulier aux cavaliers avant qu’ils entrent en piste ?Sauf changement de dernière minute sur la piste ou dans l’ordre de passage, je ne dis rien de particulier. J’ai affaire à des cracks-cavaliers, je suis là pour les aider, pas pour leur dire ce qu’ils ont à faire une fois en piste. Les aider consiste à être le plus présent possible : ils savent que je suis là et que je les soutiens d’un point de vue technique et parfois moral parce que, forcément, ce n’est pas quand tout va bien qu’ils ont besoin de moi…

SOPHIE DUBOURG & PHILIPPE GUERDAT

10 - DOSSIER DE PRESSE COUPE DU MONDE

En piste, le spectateur voit le cavalier, véritable pilote qui, sur son cheval parfaitement en équilibre et à l’écoute, franchit les obstacles avec une facilité déconcertante. Un sans-faute dans le temps et c’est l’explosion de joie. En coulisses, c’est toute une équipe qui se réjouit !

LES GROOMS

Soigneurs des chevaux, les grooms sont aux petits soins pour les chevaux. Ils les réconfortent en mettant en place des ri-tuels comme des massages, des moments de détente, etc. En concertation avec le cavalier et un nutritionniste équin, ils se chargent de veiller à leur alimentation. Si le cheval pré-sente un souci, ils en réfèrent tout de suite à son cavalier qui

peut faire appel au vétérinaire et/ou à l’ostéopathe. Le maré-chal-ferrant, lui, intervient régulièrement puisque les fers sont changés au minimum toutes les 5/6 semaines.

LES PROPRIÉTAIRES

Classiquement, on pense à l’entraîneur et, pour le haut ni-veau au sélectionneur national et au DTN. Les partenaires que le public connaît moins, ce sont le ou les propriétaires du cheval. Ces passionnés s’investissent pour le sport et ac-cordent toute leur confiance au cavalier qu’ils ont choisi pour mener leur cheval à la victoire.

Une écurie de chevaux peut être comparée à une écurie de «courses automobiles» avec une équipe qui accompagne le cavalier et son cheval jusqu’à l’entrée de la piste.

LE CSOà haut niveau

QUESTIONS À…JÉRÔME THEVENOT, VÉTÉRINAIRE EN CHARGE DES CHEVAUX DE L’ÉQUIPE DE FRANCE DE CSO DEPUIS 2005

Comment prenez-vous soin de vos chevaux athlètes ? L’important, c’est le suivi sur l’année en concertation avec le vétérinaire traitant. Des points plus rapprochés sont program-més avant les grandes échéances. Pour chaque cheval, nous connaissons en amont ses fragilités et la surveillance constante permet de les préserver. Nous vérifions les para-mètres sanguins, respiratoires et portons une attention particu-lière au squelette, ligaments et articulations.

Comment veillez-vous au bien-être des chevaux avant et lors de la finale de la Coupe du Monde ?Durant la compétition, j’essaye d’anticiper quand c’est pos-sible et je suis là aussi pour les « urgences ». Un cheval qui a une petite infection respiratoire (un rhume pour nous), ce n’est pas grave mais il faut le soigner pour qu’il reste performant. Sur chaque concours, il y a une commission vétérinaire de la Fédération Équestre Internationale : les traitements éventuels se font avec son autorisation.

QUESTIONS À…MARINE PUJO-POURRET, GROOM DE SIMON DELESTRE

Comment se déroule une journée type en compétition et pourquoi être devenue groom ?J’arrive au box relativement tôt vers 5h30. Simon monte gé-néralement les chevaux sur le plat entre 6h et 7h30. Après, je m’en occupe, les prépare pour les épreuves et je finis par les soins. Ce métier, je le fais par passion. J’ai toujours été très compétitive mais vivre la compétition au travers de quelqu’un ça me plaît encore plus. On n’est pas l’acteur principal, mais on participe à l’histoire !

Que ressentez-vous lorsque vous groomez sur une compéti-tion comme la finale de la Coupe du Monde ?C’est juste génial ! Déjà au championnat d’Europe, c’était le top mais là, de pouvoir être qualifié pour la finale Coupe du Monde, c’est le cadeau pour tout le boulot qu’on a fait jusque-là. Après, s’il y a un résultat en plus, ce sera parfait !

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FFE

2016

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Le challenge des propriétaires A chaque étape, La Fédération Française d’Equitation récompense le propriétaire du meilleur cheval du Groupe JO/JEM et des points lui sont accordés afin d’établir un classement au fil des étapes du French Tour FFE. Le propriétaire qui aura acquis le plus de points sera mis à l’honneur en fin d’année et récompensé par la FFE.Seuls les résultats des épreuves Grand Prix comptent pour ce challenge. Une victoire du cheval confère 12 points à son propriétaire, une deuxième place 11 points... jusqu’à la huitième place qui octroie 5 points.

Le French Tour FFE réunit les plus prestigieux concours internationaux de saut d’obstacles français de niveau 5 étoiles. La qualité d’organisation de ces concours est une référence mondiale, ce qui leur permet d’accueillir les meilleurs cavaliers et chevaux du monde.

L’objectif de ces circuits est de promouvoir les événements équestres français d’exception et de partager des émotions sportives intenses avec les propriétaires du Groupe JO/JEM. Sur chaque étape, la Fédération Française d’Equitation récompense le propriétaire du meilleur cheval sous selle française, présent à la remise des prix du Grand Prix du concours.

Le Groupe JO/JEMLa Fédération Française d’Equitation réunit l’élite des cavaliers, des chevaux et leurs propriétaires, dans le cadre

d’un programme ayant pour objectif les prochaines grandes échéances : les Jeux Olympiques et les Jeux Equestres Mondiaux. En cette année 2016, le focus est placé sur l’échéance olympique de Rio de Janeiro au Brésil.

Le partenariat « Jouez les Jeux » permet de formaliser un échange d’engagement réciproque dans un but partagé d’excellence sportive. Il offre une sérénité au travail de chacun sur une période garantie. L’appartenance au Groupe JO/JEM valorise l’investissement des propriétaires et leur implication dans le projet Equipes de France.

Ryan des Hayettes-JO/JEM - Simon Delestre

Les rendez-vous du Groupe

En Savoir Plus :

BORDEAUX • CSI 5*-WDU 05 AU 07 FÉVRIER

LA BAULE • CSIO 5*DU 12 AU 15 MAI

CHANTILLY • CSI 5*DU 26 AU 29 MAI

SAINT TROPEZ • CSI 5*DU 02 AU 05 JUIN

CANNES • CSI 5*DU 09 AU 11 JUIN

PARIS • CSI 5*DU 01 AU 04 JUILLET

DINARD • CSI 5*DU 28 AU 31 JUILLET

LYON • CSI 5* - WDU 26 AU 30 OCTOBRE

Fédération Française d’Équitation - Officielobjectifrio.ffe.com @FFEquitation

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