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78""® Année--№20 ABONNEÍVIENTS Trois Mo'V'. . . 3 fr. Six Mois . . . . 5.50 Un An. . e . 10 fr. ilNSERTIONÎ Annonces, la ligne. 0.80 Réclames 1 fr. Faits locaux 1.20 ^ ... - . . ______ li Mais ^o^nai Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces^'Judiciaires cS? d'Avis Divers — FONDE EN 1841 PARAISSANT LE MERCREDI & LE SAMEDI ; 4, PLACE DU iVlARCHÉ- LE NUMÉRO 1 0 С mes Les Abonnements sont payables d'a- vance et l'acceptation de trois nu- méros engage pour une année. La quittance est présentée à'l'abonné sans dérangement pour lui. A d r e s s e ^ l é g r a p M q u e : ÉCHO SAUMUR. | DireCleilf ! A. GIROUARD Téléphone 1-95 La Loi iilitairs et la Franc-Maçonnerie En repoussant à une forte ma- jorité le malencontreux projet d'amnistie Briand-Bonnevay, fâ- cheusement repris par M. Bar- thou, la Commission de législa- tion civile de la Chambre a fait preuve de patriotisme en même temps que de sagesse. Cela fait bien augurer de la discussion, commencée devant le Parlement, des lois militaires concernant la réduction du temps de service et le recrutement de l'armée. Le Gouvernement et la Com- mission de l'Armée, que préside avec tant d'autorité le général de Castelnau, soucieux d'alléger, dans toute la mesure du possible, le fardeau du service militaire, proposent, on le sait, de réduire SI durée à dix-huit mois. Ce sacrifice, évidemment très considérable, de nos effectifs, à un moment où le besoin d'hommes demeure si pressant pour la sé- curité du pays, doit être, de toute nécessité, entouré des plus gran- des précautions et étayé sur un ensemble de mesures capables d'en éliminer le danger. Car il est bien évident que nous devons coûte que coûte, sous peine d^ab- dication nalionale et bientôt de péril mortel, conserver ce qu'on pourrait appeler l'arméedu Traité, c'est-à-dire une armée qui, bien que réduite, demeurera suffisante pour imposer l'exécution de nos droits et pour obtenir de l'Alle- magne les réparations sans les- quelles il n'y a pour nous aucune espérance de relèvement. Le projet sur la durée du ser- vice militaire et sur le recrute- ment est don'c commandé par cette nécessité inéluctable. 11 re- présente un minimum au-des- sous duquel nous ne pouvons descendre sans périr. Il semblerait donc que l'accord dût être facile entre les partis sur une question vitale à ce point pour tous. Ce n'est pourtant pas •ce que nous voyons. Non seule- ment les communistes, ennemis déclarés de la Patrie, s'insurgent . contre le projet d^. la Commission ' et du Gouvernement, mais ils sont soutenus, dans cette offen- sive antinalionale, par la Ligue des Droits de l'Homme et par la Fianc-Maçonnerie. Le Grand-Orient, qui parais- sait en sommeil depuis quelque temps, fait tout à coup retentir un grand bruit de casseroles. La haine des continuateurs des Va- décards, le célèbre inventeur des fiches de délation, ne pardonne pas aux chefs de l'armée ni à l'organisation militaire. La Franc- Maçonnerie a donc pris position, avec acharnement et violence, contre le projet du Gouvernement à qui elle prétend substituer un projet de surenchère et de sabo- tage présenté par un des siens, le F.'. Bénazet. Dans une « tenue » solennelle organisée au Grand-Orient sur la question, les Francs-Maçons, se croyant strictement entre eux, ont dressé leur plan et dévoilé le but qu'ils poursuivaient. On n'en aurait peut-être rien su, mais, dans ce royaume de casserolage, les secrets sont naturellement très mal g.-irdés. Si bien que le procès-verbal de la séance ayant été publié, on y voit que le prési- dent de l'assemblée, un certain « frère » Metois, a précisé en ces termes la situation : « Nous vou- lons la suppression de l'armée ; mais, pour atteindre ce but, il faut savoir être habiles. Nous sommes obligés de tenir compte de la majorité de la Chambre qui est un obstacle à la réalisation de nos projets, cette Chambre réac- tionnaire, Chambre d'imbéciles. » En conséquence de quoi, l'ora- teur maçonnique, F.-. Bénazet, a reçu la consigne de défendre à la tribune le service d'un an, con- sidéré comme une première étape, la seule possible pour l'instant, vers la desti uclion de nos forces militaires. 11 es nécessaire de savoir ces choses et de les avoir toujours présentes à l'esprit au moment où se discute le nouveau régime de l'armée. Chaque patriote fran- çais doit savoir sur quels alliés masqués, sur quels concours in- térieurs peuvent compter les en- nemis du pays, et qu'à tout pren- dre , l'attitude sournoise de la Franc-Maçonnerie est peut-être plus dangereuse que celle des communistes qui, eux du moins, se déclarent cyniquement étran- gers à toute préoccupation de dé- fense nationale, et qui ont pris pour mot d'ordre cette formule brutale: Pour la Patrie, pas un homme et pas un sou I NOUVELLES EXPRESS M. de Lasteyrie s'est e'fforcé d'obtenir gain de cause en ce qui concerne, notam- ment, le coi^it des troupes d'occupation. Jeudi matin, après un long débat, l'heure d'été est supprimée au cours de la matinée, puis rétablie dans l'après-midi, mais pour l'année 1922 seulement, du dernier samedi de Mars au premier same- di d'Octobre. Les négociations des Ministres des fi- nances ont fait un sérieux progrès, et paraissent pouvoir aboutir à un accord d'ensemble. Les articles du projet d'arrangement élaboré à Cannes ont été repris et exami- nés pour être mis au point. Un texte définitif, sensiblement amé- lioré, réglera les questions laissées en sus- pens depuis le dernier Conseil Suprême, notamment celles concernant les frais d'occupation, la valorisation des mines de la Sarre, la répartition des versements effectués par l'Allemagne, etc... Mgr Touchet, évêque d'Orléans, vient de recevoir, sous la signature du cardinal Gasparri, un Bref accordant, à la demande unanime des évêques français, les conces- sions du patronat primaire de la Vierge Marie et du patronat secondaire de Sainte Jeanne d'Arc à la France. Ce Bref, le premier du nouveau Pape, est rempli de sentiments de la plus expres- sive sympathie pour la France. Il va être communiqué aux cardinaux, archevêques et évêques de France. C'est une grave déci.sion que celle de M. Lloyd George vient de prendre en donnant l'ordre d'arrêter Ghandi, le chef nationaliste Hindou, qui passe pour sin- cère et pour désintéressé. L'Inde a fait connaître qu'elle voulait la révision du traité de Sèvres. La reine des Belges a quitté Paris ce matin, à midi 30, par la gare du Nord. Elle a été saluée à son départ par le général Lasson, représentant le président de la République. Nos raisons de renaître : « La grande faculté de la France, une de ses facul- tés maîtresses, aurait dit Taine, c'est de reconstituer sans cesse une classe moyenne qui, elle même, engendre toutes les aristocraties. A la base se trouve une race paysanne, ancienne et dure qui crée constamment de la ri- chesse et qui, par la plus réelle des ri- chesses, celle du sol fécondé par le tra- vail, s'élève constamment. » Jacques Bainville, Reçue Universelle, de Commerce L'Assemblée desprésidents des Cham- bres de Commerce qui vient de temr ses assises à Paris, s'est prononcée : CONTRE la majoration des droits de douane sur les affaires conclues. CONTRE le régime fiscal personnel et inquisitorial. POUR la modification des heures d'ouverture et de fermeture des gares. POUR la substitution de l'industrie privée à la Monnaie pour la frappe des jetons métalliques devant remplacer les coupures des Chambres deCommerce. POUR le maintien de l'heure d'été. CONTRE l'article 32 de la loi du 31 Juillet 1920. CONTRE la proposition de loi Boka- nowski, relative au sursalaire famihal. POU R la validité de la clause compro- missoire en matière commerciale. POUR la modification de la loi sur les surtaxes locales temporaires. POUR l'organisation de l'apprentis- sage par les Chambres de Commerce. SITUATION GÉHÉRALE L'habile et ferme politique de M. Poincaré porte ses fruits. A Londres, à Rome, à Washington, la France a retrouvé son'prestige et se fait écouter respectueusement. Les difficultés que les cabinets précédents ont rencontrées avec l'Angleterre sont en voie d'arran- gement et l'on prépare la Conférence de Gênes dans un esprit réciproque d'entente et de cordialité. Deux événements de politique pure- ment intérieure, du reste, sont venus créer de véritables embarras à nos alhés. En Angleterre, une crise de gou- vernement se prépare. M. Lloyd George a même fait dire que le 8 mars il re- mettrait sa démission au roi si satisfac- tion ne lui est pas donnée d'ici là par la coalition qui, pour les besoins de la guerre, a mis fin aux querelles entre les unionistes et les libéraux. Cette coalition menace en effet de se dissoudre et, une fois dissoute, le ministère de M. Lloyd George ne pourrait demeurer au pouvoir car les libéraux Lloyd-geor- giens ne sont pas assez nombreux pour constituer, dans le Parlement, une m'ajorité de gouvernement. M. Lloyd George a envoyé un ultimatum au chef de la coalition et c'est de la coalition et c'est de la réponse qui sera faite par ce dernier que dépendra la décision de M. Lloyd George. On lui reproche son autoritarisme ; on dit que son prestige a beaucoup di- minué, malgré ses nombreux et récents succès diplomatiques. Et puis aussi, on veut une situation nette. Les Anglais comprennent un gouvernement conser- vateur, ils comprennent un gouverne- ment libéral ; ils comprendraient un gouvernement travailliste. Ils ne com- prennent pas un gouvernement qui n'est, à leurs yeux, ni chair ni poisson. En Italie, une difficulté a surgi qui, tout en étant d'ordre intérieure, risque de devenir une cause de conflit exté- rieur assez grave. Voici, en effet, que la question de Fiume revient sur le tapis. On sait que le traité de Rapollo a fait de Fiume une ville libre. Les na- tionalistes italiens veulent que Fiume soit réellement et uniquement italienne, et ils viennent de s'emparer de nou- veau de la ville, à la manière de Ga- brielle d'Annunzio, ce qui ne peut manquer d'éveiller les susceptibilités delà Yougo-Slavie. Du côté de l'Allemagne, la question des.réparations demeure dans le statu quo. Pour la cinquième fois, le gouver- nement du Reich a fait parvenir à la dommission des réparations les trente- et-un millions de marks or qu'ildoit ver- ger tous les dix jours jusqu'à ce qu'il soit statué par les alliés sur la demande de moratorium qu'il leur a présentée. Mais cette situation provisoire ne peut durer ; les ministres des finances des gouvernements alliés vont se réunir le 8 mai pour régler enfin, espérons-le, cette épineuse question. Noël MARTY. INFÔ^MÂm^^ CONSEIL DE RÉVISION RENSEIGNEMENTS INSTRUCTION DES CONSCRITS Par application de la loi du 29 juillet 1910, les jeunes conscrits auront a subir à leur arriver au Corps un examen por- tant sur leur instruction; ils sont, en conséquence, invités à s'y préparer. CONSCRITS MARIES Les jeunes conscrits mariés devront remettre au Commandant de recrute- ment, le jour de leur comparution devant le Conseil de révision, un extrait sur papier libre de leur acte de mariage. De même ceux qui contracteront mariage postérieurement à leur com- parution devant le Conseil de révision, devront en aviser le Commandant de

Franc-Maçonneriearchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/...78""® Année-- 20 ABONNEÍVIENTS Trois Mo'V' . .. 3 fr. Six Mois ... . 5.50 Un An .. e. 1 fr0. ilNSERTIONÎ

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78""® Année- -№20

ABONNEÍVIENTS

Trois Mo'V'. . . 3 fr.

Six Mois. . . . 5 . 5 0

Un A n . . e . 10 fr.

ilNSERTIONÎ

Annonces, la l igne . 0 .80

Réclames — 1 f r .

Faits locaux — 1 . 2 0

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^o^nai Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces^'Judiciaires cS? d'Avis Divers

— FONDE EN 1 8 4 1 — P A R A I S S A N T L E M E R C R E D I & L E S A M E D I

; 4, PLACE DU iVlARCHÉ-

LE NUMÉRO

1 0 С mes

Les Abonnements sont payables d'a-vance et l'acceptation de trois nu-méros engage pour une année.

La quittance est présentée à'l'abonné sans dérangement pour lui.

A d r e s s e ^ l é g r a p M q u e : É C H O S A U M U R . | DireCleilf ! A. GIROUARD T é l é p h o n e 1 - 9 5

La Loi iilitairs et la

Franc-Maçonnerie En repoussant à une forte ma-

jorité le malencontreux projet d'amnistie Briand-Bonnevay, fâ-cheusement repris par M. Bar-thou, la Commission de législa-tion civile de la Chambre a fait preuve de patriotisme en même temps que de sagesse. Cela fait bien augurer de la discussion, commencée devant le Parlement, des lois militaires concernant la réduction du temps de service et le recrutement de l 'armée.

Le Gouvernement et la Com-mission de l'Armée, que préside avec tant d'autorité le général de Castelnau, soucieux d'alléger, dans toute la mesure du possible, le fardeau du service militaire, proposent, on le sait, de réduire SI durée à dix-huit mois.

Ce sacrifice, évidemment très considérable, de nos effectifs, à un moment où le besoin d 'hommes demeure si pressant pour la sé-curité du pays, doit être, de toute nécessité, entouré des plus gran-des précautions et étayé sur un ensemble de mesures capables d'en éliminer le danger. Car il est bien évident que nous devons coûte que coûte, sous peine d^ab-dication nalionale et bientôt de péril mortel, conserver ce qu'on pourrait appeler l 'arméedu Traité, c'est-à-dire une armée qui, bien que réduite, demeurera suffisante pour imposer l'exécution de nos droits et pour obtenir de l'Alle-magne les réparations sans les-quelles il n 'y a pour nous aucune espérance de relèvement.

Le projet sur la durée du ser-vice militaire et sur le recrute-ment est don'c commandé par cette nécessité inéluctable. 11 re-présente un min imum au-des-sous duquel nous ne pouvons descendre sans périr.

Il semblerait donc que l'accord dût être facile entre les partis sur une question vitale à ce point pour tous. Ce n'est pourtant pas •ce que nous voyons. Non seule-ment les communistes, ennemis déclarés de la Patrie, s 'insurgent

. contre le projet d . la Commission ' et du Gouvernement, mais ils

sont soutenus, dans cette offen-sive antinalionale, par la Ligue des Droits de l 'Homme et par la Fianc-Maçonnerie.

Le Grand-Orient, qui parais-sait en sommeil depuis quelque temps, fait tout à coup retentir un grand bruit de casseroles. La haine des continuateurs des Va-décards, le célèbre inventeur des fiches de délation, ne pardonne pas aux chefs de l'armée ni à l 'organisation militaire. La Franc-Maçonnerie a donc pris position, avec acharnement et violence, contre le projet du Gouvernement à qui elle prétend substituer un projet de surenchère et de sabo-tage présenté par un des siens, le F. ' . Bénazet.

Dans une « tenue » solennelle organisée au Grand-Orient sur la question, les Francs-Maçons, se croyant strictement entre eux , ont dressé leur plan et dévoilé le but qu'ils poursuivaient. On n'en aurait peut-être rien su , mais, dans ce royaume de casserolage, les secrets sont naturellement très mal g.-irdés. Si bien que le procès-verbal de la séance ayant été publié, on y voit que le prési-dent de l'assemblée, un certain « frère » Metois, a précisé en ces termes la situation : « Nous vou-lons la suppression de l'armée ; mais, pour atteindre ce but , il faut savoir être habiles. Nous sommes obligés de tenir compte de la majorité de la Chambre qui est un obstacle à la réalisation de nos projets, cette Chambre réac-tionnaire, Chambre d'imbéciles. » En conséquence de quoi , l'ora-teur maçonnique, F.-. Bénazet, a reçu la consigne de défendre à la tr ibune le service d 'un an , con-sidéré comme une première étape, la seule possible pour l'instant, vers la desti uclion de nos forces militaires.

11 es nécessaire de savoir ces choses et de les avoir toujours présentes à l'esprit au moment où se discute le nouveau régime de l'armée. Chaque patriote fran-çais doit savoir sur quels alliés masqués, sur quels concours in-térieurs peuvent compter les en-nemis du pays, et qu'à tout pren-dre , l'attitude sournoise de la Franc-Maçonnerie est peut-être plus dangereuse que celle des communistes qui, eux du moins, se déclarent cyniquement étran-

gers à toute préoccupation de dé-fense nationale, et qui ont pris pour mot d'ordre cette formule brutale: Pour la Patrie, pas un homme et pas un sou I

N O U V E L L E S E X P R E S S

M. de Lasteyrie s'est e'fforcé d'obtenir gain de cause en ce qui concerne, notam-ment, le coi it des troupes d'occupation.

Jeudi matin, après un long débat, l'heure d'été est supprimée au cours de la matinée, puis rétablie dans l'après-midi, mais pour l'année 1922 seulement, du dernier samedi de Mars au premier same-di d'Octobre.

Les négociations des Ministres des fi-nances ont fait un sérieux progrès, et paraissent pouvoir aboutir à un accord d'ensemble.

Les articles du projet d'arrangement élaboré à Cannes ont été repris et exami-nés pour être mis au point.

Un texte définitif, sensiblement amé-lioré, réglera les questions laissées en sus-pens depuis le dernier Conseil Suprême, notamment celles concernant les frais d'occupation, la valorisation des mines de la Sarre, la répartition des versements effectués par l'Allemagne, etc...

Mgr Touchet, évêque d'Orléans, vient de recevoir, sous la signature du cardinal Gasparri, un Bref accordant, à la demande unanime des évêques français, les conces-sions du patronat primaire de la Vierge Marie et du patronat secondaire de Sainte Jeanne d'Arc à la France.

Ce Bref, le premier du nouveau Pape, est rempli de sentiments de la plus expres-sive sympathie pour la France.

Il va être communiqué aux cardinaux, archevêques et évêques de France.

C'est une grave déci.sion que celle de M. Lloyd George vient de prendre en donnant l'ordre d'arrêter Ghandi, le chef nationaliste Hindou, qui passe pour sin-cère et pour désintéressé.

L'Inde a fait connaître qu'elle voulait la révision du traité de Sèvres.

La reine des Belges a quitté Paris ce mat in , à midi 30, par la gare du N o r d . Elle a été saluée à son départ par le général Lasson , représentant le président de la République.

Nos raisons de renaître : « La grande faculté de la France, une de ses facul-tés maîtresses, aurait dit Taine, c'est de reconstituer sans cesse une classe moyenne qui, elle même, engendre toutes les aristocraties. A la base se trouve une race paysanne, ancienne et dure qui crée constamment de la ri-chesse et qui, par la plus réelle des ri-chesses, celle du sol fécondé par le tra-vail, s'élève constamment. »

Jacques Bainville, Reçue Universelle,

de Commerce L'Assemblée desprésidents des Cham-

bres de Commerce qui vient de temr ses assises à Paris, s'est prononcée :

CONTRE la majoration des droits de douane sur les affaires conclues.

CONTRE le régime fiscal personnel et inquisitorial.

POUR la modification des heures d'ouverture et de fermeture des gares.

POUR la substitution de l'industrie privée à la Monnaie pour la frappe des jetons métalliques devant remplacer les coupures des Chambres deCommerce.

POUR le maintien de l'heure d'été. CONTRE l'article 32 de la loi du 31

Juillet 1920. CONTRE la proposition de loi Boka-

nowski, relative au sursalaire famihal. POU R la validité de la clause compro-

missoire en matière commerciale. POUR la modification de la loi sur

les surtaxes locales temporaires. POUR l'organisation de l'apprentis-

sage par les Chambres de Commerce.

SITUATION GÉHÉRALE L'habile et ferme politique de M.

Poincaré porte ses fruits. A Londres, à Rome, à Washington, la France a retrouvé son'prestige et se fait écouter respectueusement. Les difficultés que les cabinets précédents ont rencontrées avec l'Angleterre sont en voie d'arran-gement et l'on prépare la Conférence de Gênes dans un esprit réciproque d'entente et de cordialité.

Deux événements de politique pure-ment intérieure, du reste, sont venus créer de véritables embarras à nos alhés. En Angleterre, une crise de gou-vernement se prépare. M. Lloyd George a même fait dire que le 8 mars il re-mettrait sa démission au roi si satisfac-tion ne lui est pas donnée d'ici là par la coalition qui, pour les besoins de la guerre, a mis fin aux querelles entre les unionistes et les libéraux. Cette coalition menace en effet de se dissoudre et, une fois dissoute, le ministère de M. Lloyd George ne pourrait demeurer au pouvoir car les libéraux Lloyd-geor-giens ne sont pas assez nombreux pour constituer, dans le Parlement, une m'ajorité de gouvernement. M. Lloyd George a envoyé un ultimatum au chef de la coalition et c'est de la coalition et c'est de la réponse qui sera faite

par ce dernier que dépendra la décision de M. Lloyd George.

On lui reproche son autoritarisme ; on dit que son prestige a beaucoup di-minué, malgré ses nombreux et récents succès diplomatiques. Et puis aussi, on veut une situation nette. Les Anglais comprennent un gouvernement conser-vateur, ils comprennent un gouverne-ment libéral ; ils comprendraient un gouvernement travailliste. Ils ne com-prennent pas un gouvernement qui n'est, à leurs yeux, ni chair ni poisson.

En Italie, une difficulté a surgi qui, tout en étant d'ordre intérieure, risque de devenir une cause de conflit exté-rieur assez grave. Voici, en effet, que la question de Fiume revient sur le tapis. On sait que le traité de Rapollo a fait de Fiume une ville libre. Les na-tionalistes italiens veulent que Fiume soit réellement et uniquement italienne, et ils viennent de s'emparer de nou-veau de la ville, à la manière de Ga-brielle d'Annunzio, ce qui ne peut manquer d'éveiller les susceptibilités delà Yougo-Slavie.

Du côté de l'Allemagne, la question des.réparations demeure dans le statu quo. Pour la cinquième fois, le gouver-nement du Reich a fait parvenir à la dommission des réparations les trente-et-un millions de marks or qu'ildoit ver-ger tous les dix jours jusqu'à ce qu'il soit statué par les alliés sur la demande de moratorium qu'il leur a présentée. Mais cette situation provisoire ne peut durer ; les ministres des finances des gouvernements alliés vont se réunir le 8 mai pour régler enfin, espérons-le, cette épineuse question.

Noël MARTY.

I N F Ô ^ M Â m ^ ^

CONSEIL DE RÉVISION RENSEIGNEMENTS

INSTRUCTION DES CONSCRITS Par application de la loi du 29 juillet

1910, les jeunes conscrits auront a subir à leur arriver au Corps un examen por-tant sur leur instruction; ils sont, en conséquence, invités à s'y préparer.

CONSCRITS MARIES Les jeunes conscrits mariés devront

remettre au Commandant de recrute-ment, le jour de leur comparution devant le Conseil de révision, un extrait sur papier libre de leur acte de mariage.

De même ceux qui contracteront mariage postérieurement à leur com-parution devant le Conseil de révision, devront en aviser le Commandant de

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recrutement dont ils relèvent par l'en-voi d'un certificat de mariage étabU Bur papier libre.

Enfin, tous les conscrits mariés doi-vent adresser au Commandant de recru-tement de leur domicile, aussitôt, après leur comparution devant le Conseil de révision, un certificat de bonne vie et moeurs.

Il en est de même des jeunes gens qui auront été désignés comme soutiens de famille.

Arrondissement de Saumur Montreuil-Bellay, vendredi 17 mars,

à 9 heures, mairie. Doué-Ia-Fontaine, lundi 20 mars, à

9 heures, mairie. Saumur (Nord-Ouest),mardi 21 mars

à 10 heures, mairie. Saumur (Sud), mardi 21 mars, à 15

heures, mairie. Saumur (Nord-Est) , mercredi 22

mars, à 10 heures, mairie. Fontevrault, mercredi 22 mars, à 15

heures, maison centrale. Vihiers, jeudi 23 mars, à 10 heures,

mairie. Gennes, mardi 28 mars, à 9 heures,

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FEUILLETON DE UEcho Saumurois № 1 6 . — 11 Mars

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PAR G. de LYS ( Suite )

— Mâtin I dit un sportif, m'est avis que Pintard ferait un rude champion de tennis I

— E"; surtout de pelote, corrigea le Basque Etchev. rry.

Kernoël, réjoui de son succès, ad-mirait l'entrain de ses hommes qui, suants, sanglants, avaient toujours la blague française éclose sur les lèvres, quand soudain il chancela ..

— Hé ben 1 Hé ben 1 Qu'est-ce qu'y a, mon lieutenant ps'exclama Pintard, lachant ses grenades pour soutenir Kernoël, du bobo ?... Et du vrai ?. J

Le jeune officier se raidissait pour ne pas dcfadlir ; il comprima des deux mains sa poitrine et trouva la force de balbutier :

— A votre poste, Pintard, on y a besoin de vous... Quant à moi...

Il n'acheva pas ; se» yeux s'étaient clos et sa tête s'affaissait inerte.

Mais le Parigot avait soulevé son lieutenant et l'emportait dans ses bras jusqu'à la tranchée où était établi un poste de brancardiers.

'— Je vous le laisse, dit-il, parce

ET REGIONALE

U n i o n S y r d i c a i e d e s C o m m e r ç a n t s D é t a i l l a a t s

d e S a u m u r La réunion générale trimestrielle do

r u . S. C. r . aura lieu le mardi 14 mars, à 20 h. 1 /2 au siège social. Chambre de Commerce.

Ordre du jour : I. Lecture des procès-verbaux des

réunions de bureau ; IL Communications et décisions sur

des questions posées par les Fédéra-tions ;

III . Compte-rendu de la Réunion générale de la Fédération des détaillants de Franco ;

IV. Questions diverses. Le Président,

A. GRÉGOIRE » *

M. Manceau, député de Maine-et-Loire, secrétaire de la Commission du Commerce à la Chambre des députés, sur l'invitation de l'Union des groupe-ments de Saumur, donnera, le samedi 18 mars, à 20 h. 1/2, à l'Hôtel de Ville, une Conférence fort importante sur « L'Impôt et le Commerce »; il sera accompagné de MM. de Grandmaison et Rabouan, députés.

Les membres de l 'U. S . C . D. sont tout particulièrement invités à cette intéressante réunion. ,

LE BUREAU.

m m ï \ i DE COMMERCE DE SAUMUR

La 77®Se3sion des épreuves générales de Sténographie et de Dactylographie, organisées par l'Association Sténogra phique Unitaire depuis 1882, aura lieu le dimanche '9 avril 1922^ à Paris et dans un grand nombre de centres des départements et de l 'Etranger.

Les inscriptions "pour cette Session seront reçues du 1®'' au 15 mars 1922.

S'adresser àla Chambre deCommerce, 11 rue du Temple, à Saumur.

qu'il m'a commandé de retourner là-bas et qu'il faut bien que je le venge.

Et s'étenehant le visage d'une main qui écrasait les larmes sourdies aux coins de ses paupières, il repartit, d'une course, venger, comme il l'avait dit, la blessure de Kernoël par une plus fu-rieuse avalanche de grenades.

Ses camarades et Itii se dépensèrent si bien à la tâche, que l'ennemi lâcha la position, oii aussitôt les nôtres se con-solidèrent par un amas de sacs à terre.

Hervé rouvrit les yeux... Devant eux flottait comme un brouillard. Ses mains errantes palpèrent la fraîcheur des draps et révélèrent à sen cerveau confus qu'il était dans un lit. Tout était aboli des événements passés, confondus dans un inextricable chaos. Oit était-il, d'oii venait-il ? Rien n'existait plus en lui, qu'une sensation de pesanteur dans la tête, d'oppression dans la poitrine, avec une saveur salée qui altérait sa bouche.

— A boire 1 gémit-il. Une omhre se pencha sur lui ; pas-

sé sous l'oreiller, un bras précaution-neux lui soulevait la tête ; il sentit la fraîcheur du verre sur ses lèvres et but avidement.

Et comme, doucement, l'oreiller abaissé entraînait sa tête, il murmura:

— Maman 1 L'infirmière sourit et répondit : — Reposez-vous, soyez sage, pour

aller la revoir, votre maman. Mais

Un Congrès National contre la Pornographie

La Fédération Française des Sociétés de Moralité Pubhque organise pour les 24, 25 et 26 Mars, un Congrès Na-tional qui se tiendra à Lyon.

Les Sociétés contre la Pornographie atteignent aujourd'hui presque la cen-taine, et sont étàbhes dans la plupart des villes importantes de France. Les résultats qu'elles ont obtenus permet-tent d'attendre davantage encore de leurs efforts communs et du mouve-ment d'opinion qu'elles ont provoqué et qu'elles continuent à soutenir.

Malgré ces résultats et cette action légale, la pornographie devient tous les jours plus audacieuse, dangereuse et envahissante. En présence de la licence des mœurs et des attentats à la morale pubhque au théâtre et dans- la rue, il importe que les honnêtes gens et les groupements qui les représentent s'unis-sent plus que jamais pour organiser leur action contre l'ennemi de tous.

.Les Ligues de Moralité Publique et autres Sociétés contre la Pornographie veulent protéger l'enfant, faire respec-ter la femme, fortifier la famille, et sauvegarder l'avenir moral de notre pays. Elles gioupent les honnêtes gens de tous les partis, sans distinction d'o-pinions ou de croyances religieuses ou philosophiques. C'est dire que le Congrès de Lyon sera empreint de la plus grande neutralité.

Les principaux Rapports qui seront présentés au Congrès seront lessuivants :

Le Bilan de Pornagraphie, par M. Pouresy, délégué général ; le Cinéma-tographe et les moj'ens d'en corriger les effets sur la Jeunesse, par M. Le Gouis, secrétaire général de la Ligue pour le Relèvement de la Moralité Publique, Président de la Ligue de Saumur.

Les Lois contre les outrages aux bonnes mœurs, par M. Vallet, secrétaire géné-ral de la Société contre la Licence des Rues, conseiller honoraire à la Cour d'Angers.

Le Droit de citation directe, par M. Justin Godart, député du Rhône.

La Loi sur la propagande anti-con-ceptionnelle et aboriive par M. Mazodier, avocat, président de l'Association sté-

avant, il faut guérir. 11 sount faiblement et s'endormit ;

mais il gardait en lui comme un res-souvenir de la tendre voix entendue, et d'elle était descendu comme un apai-sement.

Kernoël avait été atteint d'un pro-jectile qui lui avait troué la p itrine, à hauteur de l'épaule, lésant le som-met du poumon droit, et s'était arrêté sur l'omoplate. A l'ambulance division-naire, les chirurgiens n'avaient pas vou-lu tenter la recherche si profonde du projectile ni son extraction, jugeât que l'opération pré enterait moins de péril si la localition du corps étranger était fixée par la radiographie. 11 était donc préférable d'évacuer roiTicier sur un hôpital pourvu des appareils néces-saires.

Guesch ird, à la nouvelle de la bles-sure de son ami, était accouru à son chevet. 11 demanda et obtint qu'Hervé fût dirigé sur l'ambulance parisienne où sa mère et sa sœur remplissaient leurs fonctions de dames de la Croix-Rouge.

C'est ainsi que le réveil à la vie du jeune officier avait eu pour anges gar-diens Mme Gueschard et Magdeleine. La mère avait accueilli en fils l'ami de son enfant. Quant à la jeune fille, elle avait senti en ce mourant un autre qu'un frère.

— Il f au t prévenir Mme Le Kernoël , dit la mère, une fois que la respirat ion

phanoised'aideauxfamiliesnombreuses. Le Théâtre Licencieux, par M. de

Lannoy. La Pornographie, et la préservation

morale de la Jeunesse par M. Goblot, professeur à la Faculté des Lettres de Lyon.

Ledimancho26mars,ungrandmeeting public sur «Le Fléau de l'immoralité» aura lieu avec le concours de MM. le Sénateur de LamarzePe, le professeur Bureau, professeur à l 'Institut catho-lique, le professeur Goblot et Louis Comte.

Conditions d"admission.— La cotisa-tion des Sociétés est de 25 francs au minimum, donnant droit à deux délé-gués et à un exemplaire du compte-rendu du Congrès.

La cotisation des adhérents indivi-duels est de 12 francs, coiïipte-rendu compris, ou de 10francs, sans leccmpte-rendu.

Les adhésions doivent être adressées à M. Pouresy, délégué de la Fédération, 17 bis, rue Laporte, Bordeaux (chèque postal 8132 Bordeaux). — Les per-sonnes de la région peuvent aussi s'a-dresser à M. Le Gouis, Président de la Moralité Pubhq-i;) de Saumur, 10, rue des Payens, à Saumur.

Uj-iion N a t i o n .iie ûeii C o s a b a t t a n t s

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE L'assemblée générale de la section de

Saumur a eut lieu le dimanche 5 mars, à 10 heures salle de la justice de paix, en présence de nombreux membres de la ville et des communes environnantes: Brézé, Saint-Lambert, Vivy, Distré, Varennes, dont les sections sont ratta-chées à celle de Saumur où qui n'ont pSs encore constitué de section de l'U.N.C.

Le Président expose que le nombre des membres actifs va toujours en croissant, et que la section comprend au 5 mars, 354 adhérents. Il fait part à l'Assemblée de la décision des prison-niers de Guerre de se joindre à la sec-tion de Saumur et en les remerciant, les assure de tout son appui pour sou-tenir leurs justes revendications. •

Après avoir donné le montant des sommes qui ont été distribuées dans la section sous forme de livrets de caisse asgCT^^^giitgaiagisrBwah. .vaaaxigasBtsaMgg

moins sifflante et plus égale du blessé lui révéla qu'il dormait, sans trop l'a-larmer, ni sans trop d'optimisme. Ah ! que je voudrais pouvoir lui annoncer son Hervé hors de danger !

Magde'eine surmonta d'un effort son émotion interne et déclara :

Espérons et prions, maman. La plaie a été radiographiée ; le chirurgien pourra bientôt nous faire part de son diagnostic et de ses prévisions.

Et, s'agenouillant, la jeune fille épan-cha l'émoi de son âme dans son appel au Cœur divin qui a tant aimé les hommes I

Sa mère la regarda, s'unit à sa prière et peut-être aussi à son espérance.

VI

Le mérite de la souffrance

Quand Mme Le Kernoël arriva de son manoir breton, elle trouva, pour l'accueillir, ses amies qui, dès les pre-miers mots, adoucirentles appréhensions dont elle était torturée depuis la récep-tion de la triste nouvelle. L'extraction du prcjectile.avait été opérée dans des conditions satisfaisantes ; la fièvre se calmait et aucune complication ne sem-blait menaçante. Certes, la guérison était encore lointaine, mais elle s'an-nonçait en bonne voie.

Le médecin, avant d'admettre la mère auprès du blessé, lui recommanda de maîtriser autant que possible le sen-

d'épargne, de secours, ou d'avances, il demande la collaboration de tous les membres actifs pour recruter des mem-bres honoraires principalement parmi ceux qui n 'ont que peu ou pas souf-fert de la guerre, sans oublier ceux qui en ont profité.

Il donne un compte-rendu succinct du banquet du 11 juin, de la fête du Groupe d'An ou, du 21 décembre, au théâtre et de la visite des combattants anglais à Nantes.

Il insiste tout particulièrement pour quel'essistance desmembresdelasection soit plus nombreuse aux arrivées de corps venant du front, afin de concou-rir à donner ainsi un peu plus d'éclat|à une cérémonie qui manque un peu trop de solennité.

L'Assemblée est mise au courant des décisions prises et des vœux exprimés par le Groupe d'Anjou à son assemblée générale du 19 février 1922, où M. La-roche avait été délégué.

En l'absence du trésorier, M. Castanet expose la situation financière et M. Gault, commissaire aux comptes, lit le rapport, dans lequel, en collabora-tion de son collègue, M. Gaugain, il approuve le compte de gestion du tré-sorier et demande à l'Assemblée de remercier le Président et les membres du Comité de leur dévouement à la cause des anc-ens combattants.

On procède alors à l'élection de sept membres du comité en remplacement de 5 membres sortants et de deux membres dont l'un est rentré dans une autre section et dont l'autre ne peut assister aux réunions.

La liste présentée est élue à l'unani-mité elle comprend MM. Castanet, Decker, Ferbu Grimaud, Mayaud, Meyer Lafé.

Après avoir donné la liste des com-merçants consentant des remises aux membres actifs de la section et après l'examen de questions secondaires, des délégués de quartier sont désignés pour facihter la liaison entre le bureau et les membres de la section.

Ce sont: MM. Nivet Joseph, pour le quartier delà Croix-Verte -St-Lambert; Darlas, pour le quartier des Ponts; Gri-maud, pour le quartier St-Pierre; Lho-maillé, pour le quartier de Fenet ; Poirier pour le quartier de Nantilly;

timent naturel qui se traduirait par une explosion d'émotion trop accentuée. Hervé avait été préparé à la visite probable de sa mère par ses infirmières dès qu'elles avaient eu le télégramme par lequel elle annonçait sa venue. 11 avait promis d'être maître de lui dans sa joie et il attendait.

Oh I quand même, quelle étreinte noua autour du cou de Mme Le Ker-noël les bras du blessé, dont la poitrine trouée palpitait sur le sein maternel. Après cette effusion, que la prudence des gardes-malades ne permit pas de prolonger, la mèrelonguement contem-pla son fils.

Elle retrouvait à peine sa figure ju-vénile dans cette fac3 amaigrie, tannée par le grand air, et dont le caractère s'était soudain empreint d'une virilité et d'une gravité inconnues. Elle avait donné à la patrie un enfant, la France lui rendait un homme.

— 0 mon fils ! murmura-t-elle, que tu as souffert 1

Le jeune homme répondit simple-ment :

— Il faut souffrir pour mériter. Et, en même temps, son regard glissa

jusqu'à Magdeleine. — Ne parlez pas, dit la jeune filie

d'une voix qui cherchait vainement à dissimuler son émotion, cela vous est défendu.

{A suivre).

Page 3: Franc-Maçonneriearchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/...78""® Année-- 20 ABONNEÍVIENTS Trois Mo'V' . .. 3 fr. Six Mois ... . 5.50 Un An .. e. 1 fr0. ilNSERTIONÎ

Conté, pour le quartier St-Nicola?. On décide en suite qu'un banquet

sera organisé tous les ans, à une date fixée par le bureau.

Au cours de la réunion, le Président montra un exemplaire do l 'Almanach du C o m b a t t a n t . Celte ouvrage contient tous les renseignements juridiques i n t é -

ressant les anciens combattants de toute catégorie, mutilés, prisonniers de guerre, pupilles de la Nation, c'est un guide à consulter tous les jours.

Les membres de la section qui n'étaient pas présents à l'assemblée et qui désireraient en faire acquisition sont priés d'envoyer leur nom à la per-manence.

Le prix de l 'Almanach est de 4 fr. 50. Une remise sera accordée pour une cer-taine quantité.

S E R V I C E A N N I V E R S A I R E Un service solennel anniversaire sera

célébré pour le repos de l 'âme de

Madame ARNOULD,. née Maria-Joséphine L I V E N A I S ,

le Lundi 13 Mars 1922, à dix heures, en l'église de N . - D . de Nantilly de Saumur.

De la part de :• Monsieur L. ARNOULD, son époux; M ne et M^ JURET-ARNOULD, sa fille

et son gendre ; des familles Brasset, Livenais, Juret,

Thébault, Jeuffreau, Abrivard," Delahaye, Kerlerou,,

Et de toute la ïamille.

M E S S E A N N I V E R S A I R E

Vous êtes prié d'assister à la Messe solennelle d'anniversaire qui sera célé-brée pour le repos de l 'âme du

Vicomte de MASSACRÉ, Capitaine d'Artillerie en retraite

Chevalier de la Légion d'honneur Ancien Président de la S. S, B. M. du

Comité de Saumur,

le Mercredi 15 Mars, à 11 heures, en l'église Saint-Pierre de Saumur.

De la part de la Famille.

Footabll Association J . A . S. I b a t C . S. B res) 4 à 1. Dimanche dernier la réserve des cor-

diers recevait sur son terrain, le magni-fique stade Bessonneau, l'équipe pre-mière delà J . A. S. Les nombreux specta-teurs venus assister à la rencontre es-comptaient tous une victoire facile du grand club angevin.

L'équipe saumuroise était ainsi com-posée : But : Falloux ¡Arrières ; Berge, Dupont ; Demis : Robin, Arnaut, Pi-quoin ; Avants : Haag, Poulain, Om-nès, Charbonneau, Duvail.

Dès le commëncement du match Saumur, jouant avec le vont qui souffle violemment, descend vers les buts ad-verses se montrant réellement dange-reux. Deux minutes seulement après l 'ouverture, Omnès en possession du ballon passe à Charbonneau qui com-plètement démarqué shoote puissam-ment au but et le marque. Le jeu de-vient ensuite égal. De dangereuses at-taques sont amorcées de part et d'au-tres. Celles des joueurs du C . S . B se heurtèrent à une défense solide qui les empêcha de conclure. Par contre les avants de là J . A . S profitant de la fai-blesse du goal adverse ajoutèrent 2 buts à lour actif par l'intermédiaire de Charbonneau qui eut beaucoup à se dépenser.

La mi-temps est siiilée. Le score est

de 3 à 0 en faveur de nos concitoyens. Sitôt la seconde reprise engagée, la

partió chango de physionomie. Les joueurs (Ju C .S .B préssentant la dé-faite joufnt serrés désirant égaliser. Le vont leur ostfavorable. Ils bombardent à plusieurs reprises les buts de Falloux qui bloque la balle avec son calme et sa netteté habituels. Le Keeper sau-murois se distingue et se fait applau-dir. Cependant Bessonneau sauve î'hon neur. Sur un shoot de l'aile gauche la balle passe parallèlement aux buts, Falloux plonge superbement mais ne peut l 'atteindre, l 'at taque bleu et or qui avait suivi n 'eut aucune peine à loger la balle dans les filets. Le jeu est toujours menaçant pour Saumur. Sou-dain Omnès en possession de la balle passe à son aile gauche. Piquoin reçoit descend et passe à Duvail qui arrive seul devant les bois et n 'a aucune peine à battre le goal. Encore quelques mi-nutes de jeu et la fin est sifflée sur ce résultat : J . d'Arc bat C . S . B 4 a 1.

A Signaler au C . S . B Garnier dont U jeu fut très applaudi. Le Gu^^ader et l'arrière Secouât.

A la J . A . S l'équipe entière est à fé-liciter cependant Falloux fut encore le meilleur.

A là J . A . S manquait : Richard et Biairnais.

M l l e L i s e C o q u i i l o n ({8i5 /.92S)

Le vendredi 3 courant, la population et les enfants des Ecoles libres des Rosiers-sur-Loire conduisaient à sa dernière demeure le poète Lise Coquil-lon, officier d'Académie.

Native de St-Mathurin, Mlle Lise, jeune encore, v in t , avec ses parents, habiter cette riante commune. Son père, ingénieur, attaché aux t ravaux de la Levée de la Loire, se fixa dans la pro-pnété appelée « Les Fontaines », aux Rosiers.

Au contact de la douceur angevine, au milieu de ce séjour calme, de cette belle nature , Mlle Lise sentit s'éveiller en elle la vocation poétique. Elle se fit remarquer dans plusieurs concours, affronta les Jeux Floraux de Marseille et y cueillit la fleur d'or qui vint s'a-jouter aux nombreux prix que l'on pouvait admirer aux « Fontaines ».

Lors de l'érection de la statue de David d'Angers, place Lorraine, à An-gers, elle composa une poésie à la gloire de notre artiste angevin, poésie qui lui valut, outre les éloges du ministre d'a-lors et de la presse, les palmes acadé-miques.

La note patriotique lui était fami-lière ; mais, à l'occasion, elle savait, de main de maitre, flageller les insulteurs, auteurs de lâches écrits anonymes. D'aucuns doivent s'en souvenir !ll

Mettait-on son talent à contribution pour une bonne œuvre, une fête, jamais elle ne refusait et donnait satisfaction possible au désir du demandeur. Après la mort de ses parents, pour lesquels elle fut toujours un modèle de piété filiale, elle resta seule dans ses chères « Fontaines » qui lui rappelaient tant de souvenirs.

Notre doux François Coppée, aimait à s'entourer d'une collection de chats qui de la cave au grenier prenaient leurs ébats. Dans le petit manoir des ^Fontaines, chats, poules et canards abusaient même de leur carte d'entrée, chez la maîtresse de céans, souvent au détriment du matériel. « Toute mé-daillé a son revers » .

Depuis quelque temps, la santé de Mlle Lise était fortement ébranlée, la faiblesse de ses yeux s'accentuait de plus en plus, mais malgré cette infir-mité si pénible, elle eut encore le cou-rage et la lucidité d'esprit de compo-ser à l'occasion de l'érection de notre monument« Aux Mortspour la Patrie»,

une poésie, remplie de foi et de patrio-tisme. Ce fut le dernier souffle de son âme ardente. Elle s'éteignit dans l anu î t du mercrediler mars, à 11 heures 1 /2.

Selon sa-volonté, sa dépouiile mor-telle repose dans le caveau de la petite chapelle située à l'extrémité de sa pro-priété. Les auteurs de ses jours l 'y ont précédée depuis plusieurs années.

N.n.L.R. —Bien respectueusement nous nous inchnons sur le Cercueil de Lise Coquillon, le vibrant poète Saumu-rois, qui donna bien souventla primeur de ses Œuvres à notre journal.

Etat-Givi} de Saumur du 8 au 12 Mars 1922

NAISSANCES Renée Le Gall, rue de la Tonnelle, 1. Yvette Ruau, rue de la Croix-Verte,

n« 66.

DÉCÈS Germain Valade, 17 ans, journalier,

à l'hôpital.

Emile Proust, 20 mois, place Vau-ban, 5.

i a i i s de ^ m m e l i m i m

VOL DE VELO Un journalier du Chapeau, Léon La-

roche, vaquait à ses affaires dans un des hall de la gare P . O . , après avoir laissé au préalable sa bicyclette devant la grille d'enregistrement des bagages.

Après une absence de cinq minutes, quand il voulut reprendre sa machine elle n'était plus là. Ce vol lui occasion-ne ainsi un préjudice de 350 francs, car le vélo était en parfait état. Il prévint la pohce en donnant le signalement et une enquête se poursuit actuellement.

AUTRE VELO DEROBE Prosper Danjon, domestique a Ville-

bernier, lieu dit «La Séguinière», vient de porter plainte aux gendarmes de Saumur qu'on lui a dérobé sa bicyclette déposée à la porte d'un commerçant du bourg; son préjudice est environ 200 fr. Uue enquêteest ouverte.

LIBRE !... PUIS REPRIS 1.

C'est jours-ci la lourde porte de la Maison Centrale de Fontevrault, s'ou-vrait devant un détenu dont 'a peine était expiée. Mais hélas! à la sortie, les -gendarmes l'attendaient pour le diriger sous bonne escorte, rejoindre son régi-ment de «joyeux» à Teboursouk ( Tu-nisie), duquel il deserta en aoiit 1920.

Il s'agit d'un nommé Emile Marty, «joyeux» de la classe 1909 qui aban-donnant son corps, et ayant débarqué à Marseille, y accomplit plusieurs vols-dans la gare. Pincé, puis condamné, il venait à la Centrale purger sa peine.

Marty a été remis entre les mains de l'autorité militaire.

ABANDON DE TROUPEAU

Les gendarmes, en tournée, sur la route de Doué, au lieu dit le Petit-Cabaret, ont dû verbaHser contre le bouvier Jules Soyer 55 ans, qui avait abandonné son troupeau de 3 vaches et de 20 moutons sur la route, troublant ainsi la circulation.

INCENDIE Mercredi dernier alors que le vent

s o u f f l a i t avec rage, un incendie a éclaté dans un local rempU de fourrage, pro-priété de MN. Terpreau et Méchine, au lieu dit la Fontaine, à Allonnnes.

Aussitôt l'alerte, les habitants et les pompiers sont accourus sur le lieu du sinistre et ont pu circonscrire le foyer, préservant ainsi la maison d'habitation et le bétail de la ferme.

Les pertes s'élèvent cependant à 14500 fr. couvertes par une assurance.

V o l 3 n r i n a î r - g

TOMI lioii 111« inil a 'U un iicci-lcut jau-nisse, éc.ouli inenl, é'-lnutV'-ini-'i.l, eU: , m léj^èreniiinl t|ii'il élé alk-m», si i iei ^'uéii qu'il |)nrais-t>, si intiine qu'en soil ! ori-(iine, ilnit I ire l e . jn'i ii ni 1' reroniiii iiiiiée il.ms le Traiié exi lu;atil' •iu I B iiray? inti-t u l é : Ce OUK TOUT HOMM'C 1 OIT S W O P I , en -voyé Siius 1 iiVflnppt: t'ennée, c m-IIO 5'1 ccol

t'ne cousiiltat 'Ml ^rali i'e fsl ailrc>.';'''f ei réponse à loiite lettre itétaillée. Le D'' üei tray traite par COIrespondance. Ecrire à M. le Uni leur Bertray, Dirci tenr ae l'In-titiit de Médicine de IVris, 10, rue Frorhot, Paris.

Les SPECTACLES . T h é â î r e d e i ; a u m u r

LE VIEUX MARCHEUR ^ Ainsi qu'il fallait s 'y attendre, ce

joyeux Vieux Marcheur, qui sera donné sur notre scène le mercredi 15 mars, s'annonce comme un très gros succès. Il y aura foule, cela va sans dire, et l'œuvre triomphante de Lavedan sera acclamée par un public ravi.

Ces quatre actes constituent le spec-tacle le plus amusant qu'on puisse voir et dont le succès est légendaire et iné-puisable. Mais il convient d'insister sur ce point que le « Vieux Marcheur », tout osé qu'il est et rempli de détails piquants, peut être vu par tout le monde ; il ne doit pas alarmer les fa-milles.

Le lever de rideau est fixé à 8 h. 30. Les portes ouvriront à 8 heures.

Le public est prié d'arriver de bonne heure pour éviter l'encombrement au contrôle.

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Orchestre symphonîque

Ciaéma G« umont S u n « C t t r i i o l . <S|»«1 Cw»-n<»l

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GAUMONT-ACTUALITÉS

LE PONT D i s SOUPIRS Cinquième époque :

LA F Ê T E CHEZ IMPÉRIA

LES Y E U X M O R T S Drame et 4 parties.

BISCOT dans Marjolin ou la Fille manquée

30 minutes de fou rire.

En supplément, Samedi et Dimanche Les Sœurs HELLY, duettistes

tyroliennes fantaisistes.

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Page 4: Franc-Maçonneriearchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/...78""® Année-- 20 ABONNEÍVIENTS Trois Mo'V' . .. 3 fr. Six Mois ... . 5.50 Un An .. e. 1 fr0. ilNSERTIONÎ

Etudecde: 1» M« BAUGHARD, Docteur en droit, avoué piès le Tribunal civil de premièie instance de Saumur, rue du Marché-Noir, n" '12 ;

2« M' BOISSEAU, avoué à Sau-mur, rue Cendrière, n" 8 ;

3« M- BLAVETTE, notaire à Gennes.

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Sur la mise à prix totale de 32,730 francs.

Ers mmm ' Sis commnn s de G'vues,

Le Thoureil el ¡.es Jtosiers

L'AD,1UDICAT10N aura lieu le Diiriiinche deux Avril 1022, n iA htiures (heure légale), en l'étude de Me Blavelle, notaire à Gennes.

On fuit savoir à tous ceux qu'il appartiendra :

Qu'en exécution d'un jugement coniradicloiroment rt'ndu par le Tribunal civil de Saiuriui-, en date du 2 février 1922, enregis-t r é

Et à I» requête de : Monsieur Bené-Jean-Baptiste

Te-tier , demeurant à Angers, chez M. Blond, charcutier, rue Lenepveu,

Ayant pour avoué M» Bau-chard.

Contre : 1° Mon,sieur Constant - René

Tess'er, marchand de bestiaux, demeurant à Gennes,

Ayant poiif avoué M« Boisseau ; 2" Mailame Elisa Rousseau,

veuve do Mcnsieur TeaSiier, de-meurant à Gennes ;

3" Monsieur Piene Belin, cul-tivateur , demeurant à Bessé, commune du Thoureil , ledit Mon.sieur Belin pris comme su-brogé-tuteur de la mineure Jeanne 'J'essier, et faisant fonction de tuteur par suite de l'opposition d'intérêts exis'ant entre ladite mineure et ion pèreRtïnéTessier, tuteur légal,

Ayant pour avoué M® Bonneau ;

En présence ou lui dûment appelé de :

Monsieur Adr ien Tes-ier, Lou-cher, demeurant à Saumur, 3 i , rue Nalionale , ledit Monsieur Tes.'ier pr is en qualité de subr-egé-luteur ad hoc de la mineure Te.=i-ier, fonctions auxquelles il a ¿té nommé par délibération du conseil de faniille, en date du 30 décembre 1921, et faisant fonction de subrogé-tuteur.

Il sera, le dimanche 2 avril 1922, à 14 heures (heure légale), en l'étude de M« Blavette, notaire Gennes, procédé à la vente, au plus olïrant et dernier enchéris-seur des immeubles ci-après :

Immeuhles de Ja communauté Tesner-Tes'ier.

Pr'emier Lot. Une MAISON, sise au bourg

de Genne-s, comprenant deux sulles de café, cuisine et chambre au rez-de-chaussée, plusieurs piècts à l 'étage, caveaux', caves, écuries, remise, cour et jardin, le tout contenant environ 16 ares 80 centiares , cadastré sectioa A, numéro S 993P, 994P. Mise à prix 8,880 fr.

Deuxième Lot. Trois ares trente-trois centiares

de vigne, aux Pelouses, ci^mrnune du Thoureil, cadastrés section D, numéro 1868, joignant au nor d Gautier, au levant Besnard, au midi un chemin, au couchant Ghaleil. Mise à prix 40 fr.

Troisième Lot. Treize ares dix centiares de

terre, aux Quarteries ou les Bru-yères , commutje du Thoureil, joignant au nord Besnard, au levant Préau, au midi la route et au couchant Sigogne. Mise à prix 3-20 f r .

Immeubles de la communauté Tessier-Rousseau.

Un Premier Lot.

pré , situé à la Saulaie, commune de Gennes, d'une con-tenance de quatre hectares vingt-cinq ares environ , figurant au cadastr'e .sous le numéro 1078 de la section G. Mise à prix ; 10,000 fr.

Deuxième Lot.

Neuf ares cinquante centiares de bois, au Coq, commune du Thoureil, joignant au nord un chemin, au levant divers, au midi un chemin et Gautier, au cou-chant Gautier. Mise à prix 50 fr.

Immeuble propre à la succession de Madame Tessier-Tessier.

LOT UNIQUE Une MAISON, sise au bourg

de Gennes,occupée par Monsieur Loiseleur, boucher, comprenant une boutique et petit ealon sur la rue, cuisine à la suite, chambre à coucher, cuisine de charcuter ie, écru'ie et abattoir, plusieurs chambres à l'étage ; caves, écu-ries, abattoir, cour et jardin, le tout clos de murs, d'une superfi-cie d'environ cinq ares. Mise à prix 9,000 fr.

Commune du Thoureil.

Premier Lot.

Dix a r e s (rente-huit Cinfiares d e terre, a u P u y , joignant a u nord un chemin, au lev.int Si-gogne, au midi Faucillon, au couchant Guitlot. Mise à'prix 40 fr.

Deuxième Lot. Trois ares trente-huit centiares

de terr e, au Sablón , joignant au nord Petiteau, au levant el au midi des chemins, au couchant des chemins. Mise à prix 40 fr.

Troisième Lot.

Sept ares quatre-vingts cen-tiares de terre, aux Devants-de-Bessé ou le Prieuré, joignant au nord Sigogne, au levant Battais, au midi un chemin, au couchant Sigogne. Mise à pr ix 120 fr.

Quatrième Lot.

Trois ares quaire-vingt seize centiares de terre, à Rocheville, joignant au levant Ghartier, au midi un chemin, au couchant Goisnard. Mise à prix 50 fr .

Cinquième Lot.

Seize ares un centiare de terre, au Moulin-Cassé, joignant au nord Pelé, au levant Auhry, au midi la route, au couchant Guillof. Mise à prix 400 f r .

Sixième Lot. Six arcs vingt-six centiares de

ter-ie, à Champillon, joignant au nord Sigogne, au levant Pelé, au midi la route et au couchant Guillot. Mise à prix 150 fr .

Septième Lot.

Treize ares quarante huit cen-liare.s de terre, aux Quarteries, joignant au nord Sigogne, au levant F'clé, au midi la route et au couchant Guillot. Mise à prix 300 fr.

Huitième Lot. Trente-deux ares quatre-vingt

quatre centi.ires de terre, aux l'oiricrs, joignant an nord Sigo gne, au levant Baudriller, au midi un .«entier, au couchant Jules Aubry. Mise à prix 480 fr.

Neuvième Lot. Neuf ares cinquante centiares

de ter r'e, aux Rot)inières ou la Butle-G:dlais, joignant au nord Faucillon, au couchant un che-min, au midi el au levant Tessier. Mise à prix 100 fr.

Dixième Lot. Trente-sept ares cinquante cen-

tiares de lene, à la Butte-Gallais, joignant an nord Gh.'ihiil, au raidi el au couchant Tessier. Mise à prix 400 fr.

Onzième Lot. Cinq are.s cinquante huit cen-

tiares de lene , aux Quarteries, joignant au levant Marquis, au midi la route, au touchant Bau-din. Mise à prix 140 f r .

Douzième Lot.

Vingt ares Irente-trois centiares de tori'e,au Bois-du-Bré, joignant au nord P(;titeau, au levant Sigo-gne. au midi un chemin, au. cou-chant Rousseau. Mi.ie à prix 300 fr.

Treiz ième Lot. Trente ares soixante- c inq cen-

tiares de terre, à l 'Ebeaupin, .)oi-gnant au nor-d Bohin , au levant |g route , au couchant Tess ier .

Miseá prix Quatorzième Lot.

D ix - sept ares soixante-quatre centiares de terre, au P"''!'^''-Phel ippeau, joignant au nord Bes-nard, au couchant Tess ier , au midi un sentier.

Mise à prix l^iOfr.

Quinzième Lot.

Trente- trois ares de terre , au C h a m p i l l o n , joignant au nord la route, au levant R o b i n , au midi divers, au couchant Tess ier .

Mise à prix 720 fr.

Seizième Lot.

Deux ares quarante-cinq cen-tiar'es de jardin, à Norgevault, joignant au nord Fessier, nu le-vant Lupseau,au midi Baudriller, au couchant un chemin. Mise à prix 60 fr.

Dix-septième Lot. Cinquante-un ares vingt-cinq

centiares de bois , à la Billaterie, joignant au levant Tessier. au midi un chemin, au couchant Besnard. Mise à prix 460 fr.

Dix-huitième Lo^. • Onze ares quatre-vingt cen-

tiares de terre, au Reculée, ¡oi-gnant au nord Gautier, au levant un chemiri, au midi Baudin, au couchant un chemin. Mise à prix .80 fr.

Dix-neuvième Lot.

Six ares vingt-huit centiares de terre, aux Bruyères, joignant au levant et au midi Charpry, au couchant Tessier et Charpry. Mise à prix. 60 fr .

Vingtième Lot.

Dix-neuf ares quatre-vingt cen-fiares de bois, aux Robinières, joignant au nord Blin, au levant Ghalopin, au midi et au couchant des chemins. Mise à prix l l O f r .

Vingt-et-unième Lot.

Dix-huit ares cinquante cen-tiares de boire et liuiseUe, au bord de l'eaii, à Bes-^é, joignant au noi'il fcigogae, au levant Tes-sier, au riiidi la route, au cou-chant héritiers Dion. Mise à pr ix U )fr.

Commune de Gennes.

Vingt-deuxième Lot.

Quatre ares cinquant-six cen-tiares de terre, aux Grirs, joi-gnant au nord Ghaleil, au levant Mlle Lallemanl, au midi Bau-driller, au couchant un chemin. Mise à prix 60 ir.

Commune des Rosiers s^-Loire.

Vingt-troisième Lot.

Seize ares environ de terre, au Ghamp-de- la-Pos te , cadastrés section E, numéro 71)8, joignant au nord liéntiers Peneau , au le-vant Leroux, au midi l'erreau fils. Mise à pri.\.' 640 fr.

Total des mises à prix. o 2 . 7 3 0 f r .

Fait et rédigé par l'avoué pour-suiv. ni soussigné, à Saumur, le 9 mars 19-2.

R. BAUGiIARD.

Enregistré à Saumur, le 11 mars 1922, folio 70, case 12. Reçu trois francs.

Le Receveur des Domaines,

Signé: ABRAHAM.

S'adresser, pour tous rensei-gnements, à : 1» Me Bauchard, avoué à Saumur, rue du Marché-Noir, n" 12 ; 2» Me Boisseau, avoué, rue Gendrière ; S» Me Bla-vette, notaire à Gennes.

Saumur. — fmp. Girouard k Richou.

Service modifié au 15 Décembre 1921 HORAIRE DES CHEMINS DE FER Service modifié

au i5Décembre 1921

G N E D E L ' É T A T

P A R I S ( M o n t p a r n a s s e ) — S A U M U R — B O R D E A U X

STATIONS

l'aris Chartres Courtalain.. dép. Cliâteau-du-Loir . Château laValIière Noyant-Méon Linières-Bouton . Vernantes Blou Vivy SAUMUU (Orl . ) arr .

— dép. Nantilly arr. SAU.MUU ( E l a t ) a i T .

~ dép. Nantilly. .."...arr.

— dép. Chacé-Varrains . . Brézé-Salnt-Cyr.. Montreuil . . . dép. Thouars arr.

— dép. Airvault. . . . (gare) Parthenay Nioi ' t . . . . ! Saintes Bordeaux arr.'

785

5 47 6 19 6 46 6 58

7 32 7 38 7 52 7 57 8 04 8 30 8 58 9 26

10 14 10 53 12 22 14 50 17 20

747

5 25 7 33

10 15 10 48 11 16 11 24 11 34 H 43 11 50 11 59 12 15 12 22

12 08 12 16 12 23 12 28 12 35 13 02 13 30 15 50 16 33 17 30 19 15 21 28

561 787 E X P R .

777 789 783 r - ;xpR.

781 E X P R .

6 » 8 45

10 55 13 59 14 39 15 14 15 23 15 34 15 44 15 52 16 04 16 40 16 48

8 » 9 45

10 46 11 01

. . . . 12 23 15 n 16 55 19 35 20 05 20 32 20 40 20 50 20 59 21 07 21 16 21 33 21 40

20 25 22 08 23 11 0 34

21 45 23 29

' i 41

. . . . 6 » 8 45

10 55 13 59 14 39 15 14 15 23 15 34 15 44 15 52 16 04 16 40 16 48

12 23 15 n 16 55 19 35 20 05 20 32 20 40 20 50 20 59 21 07 21 16 21 33 21 40

6 » 8 45

10 55 13 59 14 39 15 14 15 23 15 34 15 44 15 52 16 04 16 40 16 48

12 23 15 n 16 55 19 35 20 05 20 32 20 40 20 50 20 59 21 07 21 16 21 33 21 40

6 » 8 45

10 55 13 59 14 39 15 14 15 23 15 34 15 44 15 52 16 04 16 40 16 48

12 23 15 n 16 55 19 35 20 05 20 32 20 40 20 50 20 59 21 07 21 16 21 33 21 40

. . . . . . . . .. ..

6 » 8 45

10 55 13 59 14 39 15 14 15 23 15 34 15 44 15 52 16 04 16 40 16 48

12 23 15 n 16 55 19 35 20 05 20 32 20 40 20 50 20 59 21 07 21 16 21 33 21 40

. . . . . . . . .. ..

6 » 8 45

10 55 13 59 14 39 15 14 15 23 15 34 15 44 15 52 16 04 16 40 16 48

13 Ó2 13 17

. . f . .

12 23 15 n 16 55 19 35 20 05 20 32 20 40 20 50 20 59 21 07 21 16 21 33 21 40

1 40 1 45

'2 47 2 51

. . . .

18 26 18 32 18 47 18 53 19 01 19 15

18 26 18 32 18 47 18 53 19 01 19 15

16 49 16 55 17 03 17 50 1821

13 4Ó 13 58 14 34

15 17 16 26 18 04 20 35

18 26 18 32 18 47 18 53 19 01 19 15

21 41 21 46 21 53, 22 08 22 35

16 49 16 55 17 03 17 50 1821

13 4Ó 13 58 14 34

15 17 16 26 18 04 20 35

18 26 18 32 18 47 18 53 19 01 19 15

21 41 21 46 21 53, 22 08 22 35

16 49 16 55 17 03 17 50 1821

13 4Ó 13 58 14 34

15 17 16 26 18 04 20 35

18 26 18 32 18 47 18 53 19 01 19 15

21 41 21 46 21 53, 22 08 22 35

16 49 16 55 17 03 17 50 1821

13 4Ó 13 58 14 34

15 17 16 26 18 04 20 35

18 26 18 32 18 47 18 53 19 01 19 15

21 41 21 46 21 53, 22 08 22 35

2 12 2 33 2 53

16 49 16 55 17 03 17 50 1821

13 4Ó 13 58 14 34

15 17 16 26 18 04 20 35

18 26 18 32 18 47 18 53 19 01 19 15

21 41 21 46 21 53, 22 08 22 35

2 12 2 33 2 53

3 30 3 42

. . . .

16 49 16 55 17 03 17 50 1821

13 4Ó 13 58 14 34

15 17 16 26 18 04 20 35

19 18 20 19 21 26 22 52

21 41 21 46 21 53, 22 08 22 35

2 12 2 33 2 53

3 30 3 42

. . . .

. . . .

13 4Ó 13 58 14 34

15 17 16 26 18 04 20 35

19 18 20 19 21 26 22 52

2 12 2 33 2 53

3 30 3 42

. . . .

. . . .

13 4Ó 13 58 14 34

15 17 16 26 18 04 20 35

19 18 20 19 21 26 22 52 . . . .

3 44 4 32

. . . .

13 4Ó 13 58 14 34

15 17 16 26 18 04 20 35

19 18 20 19 21 26 22 52 . . . .

3 44 4 32 5 30

7 22 9 56

. . . . 22 15

3 31

13 4Ó 13 58 14 34

15 17 16 26 18 04 20 35

19 18 20 19 21 26 22 52 . . . .

3 44 4 32 5 30

7 22 9 56

. . . . 22 15

3 31

13 4Ó 13 58 14 34

15 17 16 26 18 04 20 35

. . . . 5 30 7 22 9 56

. . . . 22 15

3 31

13 4Ó 13 58 14 34

15 17 16 26 18 04 20 35

1

5 30 7 22 9 56

. . . .

B O R D E A U X S A U M U R — P A R I S ( M o n t p a r n a s s e )

STATIONS

Bordeaux Saintes Niort t^arthenay Airvault (gare) Thouars arr.

— dép. Montreuil dép. Brézé-Saint-Cyr.. Chacé-Varrains... Nantilly arr.

— dép. SAUMUR ( E t a t ) a r r .

— dép. Nantilly dép. SAUMUR (Orl . ) a r r .

— dép. Vivy Blou Vernantes Linières-Bouton.. Noyant-Méon Château laVallière Château-du-Loir.. Courtalain.. dép. Chartres Paris arr.

784

5 58 6 29 6 42 6 49 6 53

6 54 01 10 20 28 40 50

8 GO 8 30 9 25

11 53 13 46 15 40

702

5 35 7 22 7 56 8 42

10 05 10 41 10 54 11 02 11 07 11 23 11 28

11 08 11 16 11 26 H 37 11 45 11 57 12 09 12 21 12 54 13 48 17 15 19 05 21 40

786 E X P R .

7 05 10 11 35 12 25 12 49 13 12 13 45 14 06

14 28 14 48

16 07 17 27 18 33 20 11

788

4 55 9 24

14 44 16 04 16 40 17 20 17 40 18 14 18 27 18 36 18 40

IS 26 18 50 18 57 19 14 19 26 19 36 19 52 20 06 20 23 21 03 21 37

772

9 30 16 15 20 12 21 35 22 05 22 50

20 14 20 27 20 34 20 38 20 39 20 44

2772 3"*"

20 59 21 27

21 50

770 l í X P i í .

22 30 23 23

0 09 0 28

1 07 1 13

2 33

5 08 7 »

780 E X P R .

18 45 21 24 23 06 0 00

0 49 1 05 1 27

1 46 1 52

3 02 4 23 5 40 7 30

S A U M U R - P O R T - B O U L E T — C H I N O N

STATIONS

Saumur Oi'l. Port- Boulet Avoine Chinon.. . .

1803 ; 1809 1807 STATIONS 1802 4836 1810 STATIONS

Saumur Oi'l. Port- Boulet Avoine Chinon.. . .

6 43 7 21 7 32 7 45

11 30 11 4fl 11 56

15 42 16 30 16 53 17 13

Chinon Avoine Port- Boulet SaumurOrl.

7 18 7 33 7 40 8 22

12 58 13 29 13 43 14 18

20 10 20 25 20 34 21 10

S A U M U R - B O U R G U E I L

¡ STATIONS mai'di STATIONS (A) (D) SaumurOrl. Port- Boulet Bourgueil . .

6 43 8 17 8 26

12 25 12 34

15 42 16 30 16 39

Bourgueil . . Port-Boulet SaumurOrl.

6 50 7 .. 8 22

11 09 11 18 14 18

15 11 15 20 21 10

(A) N'a lieu que le Samedi. — (B) N'a pas lieu le Mardi.

A N G E R S — D O U É — M O N T R E U I L — P O I T I E R S

STATIONS

Angers S_t-L. Martigné . . Doué-la-F"», les Verchers leVaudelnay Montreuil a.

- d. Loudun Moncontour Poitiers . . . .

185S

7 31 7 52 8 » 8 07 8 19

8 26 9 24 9 51

11 28

5493 M . V .

10 08 11 50 12 23

12 42 12 54

( 1 8 5 7 ) 13 51 14 40 15 08 16 35

18S3 i - : x P R .

16 16 56 17 15

17 34 OMN. 17 44 18 42 19 13 20 37

1865

17 25 19 03 19 33 19 42 19 52 20 06

20 18

STATIONS

Poitiers Moncontour Loudun . . . . Montreuil a.

- d. leVaudelnay les Verchers Doué-la-'F'ie. Martigné. . . Augers St-L.

5492 M.V .

5 33

5 48 6 .. 6 16 6 26 6 54 8 50

1852

7 04 8 25 9 15 9 50

KXPR. 10 »

1 0 22 10 39 11 32

1856

10 51 12 28 13 13 13 50 M V. 14 25 14 43 14 59 15 09 15 36 17 21

1868

16 23 18 V 18 52 19 27

19 35 19 53 20 04 20 15 20 37 21 58

L I G N E D ' O R L É A N S P A R I S - T O U R S - S A U M U R - A N G E R S - N A N T E S

STATIONS

Paris (Orsay) dép. Tours dép. Langeais La Chapelle-s.-Loire Port-Boulet Varennes Saumur arr.

— dép. St-Martin-de-la-Pl. St-Clément Les Rosiers La Ménitré St-Mathurin Angers arr. Nantes arr.

141 E A 9319 3307 101 3319 3325 121 3331 135 E X P R . E X P R . Mt.XTE O M N . E X P R . O J I . \ . Saineûl E X P R . O M N . W^Cl. 20 50 21 40 0 00 0 00 7 51 7 51 12 .. 14 30 14 30 19 54

1 11 1 20 4 42 6 32 11 45 12 38 16 20 18 12 19 30 23 30 . . . . 2 19 5 43 7 21 . . ». 13 23 17 05 20 13 . . . .

'2 43 . . . . 7 43 13 45 17 27 20 35 . . . .

. . . . '2 43 6 10 8 . . . . . 13 56 17 40 20 50 2 1Ó '3 Ói

8 11 14 07 17 51 21 01 2 1Ó '3 Ói é 29 8 22 13 6 14 18 18 02 19 25 21 12 'Ó 47 2 13 3 05 6 39 8 38

8 49 8 55

13 9 14 36 14 48 14 55

18 15 18 26 18 32

19 27 21 24 21 35 21 41

0 52

. . . . '3 28

. . . . 9 02 15 02 18 40 21 48 . . . . '3 28 .. .. 9 13 15 13 18 51 . . 21 58 . . . .

'2 57 •3 54 '•7 28 9 20 . . . . 15 20 18 59 22 05 '2 57 •3 54 '•7 28 9 50 13 55 15 51 19 29 2Ó Ó8

21 35 22 35 ' i 33 4 24 5 37 9 38 13 41 15 26 21 »

19 29 2Ó Ó8 21 35

22 35 2 52 4 24 5 37 9 38 13 41 15 26 21 »

2Ó Ó8 21 35 2 52

N A N T E S - A N G E R S — S A U M U R - T O U R S - P A R I S

STATIONS

Nantes dép. Angers dép. St-.VIathuriii La Mcnitré Les Rosiers St-Clément St-Martin-de-Ia-Pl. Saumur arr.

— dép. Varennes Port-Boulet LaCtiapelle-s.-Loire Langeais Tours arr. Paris (Orsay) arr.

3308 O M N .

5 25 5 53 6 02 6 11 6 18 6 24 6 35 6 43 6 55 7 11 7 20 7 49 8 27

12 42

120 ÎXPR.

6 02 7 20

7 55 7 57

9 08 12 42

122 E X P R .

8 45 10 03

10 39 10 41

11 56 16 05

3316

10 45 11 14 11 23 11 33 11 40 11 46 11 57 12 07 12 19 12 33 12 42 13 10 13 48 18 25

3358 O M N .

9 40 14 17 14 47 14 56 15 07 15 14 15 21 15 33 15 42 15 56 16 15 16 28 17 Cl 17 49 21 55

102 E X P I Î .

12 11 13 37

14 17 14 20

15 19 19 58

3370 O J I N ,

16 50 19 30 10 59 20 09 20 18 20 25 20 31 20 42 20 53 21 OS 21 23 21 33 22 03 22 42

O A EXPR.

22 05 23 33

23 57

0 17 0 20

'Ó 4Ó

1 05 1 31 5 38

142 E X P R .

22 44 0 12

0 52 0 54

1 56 6 50

136 E X P R

23 12 0 43

1 23 1 1:

2 52 7 11

S A U M U R A L A F L E C H E Saumur. .dép. Vivy Longué

|Les Hayes.... BrinnJumelles Chartrené Baugé Clefs

jLa Flèche.arr.

14 25 14 36 14 48 14 56 15 02 15 08 15 19 15 35 15 47

19 50 20 01 20 12 20 19 20 24 20 29 20 40 20 b5 21 07

N.-B. — A moins d'indication contraire, les heures indiquées dans ce tableau sont toujours les heures de départ.

La Flèche dép. 6 34 11 25 17 40 Clefs 6 48 11 40 17 55 Baugé 7 04 11 57 18 14 Chartrené 7 11 12 04 18 21 Brion Jumelles 7 17 12 11 18 28 Les Hayes 7 21 12 15 18 32

7 29 12 23 18 40 7 40 12 34 18 51

Saumur. . arr. 7 50 12 45 19 02

Vu par aoQs, Maire de Saamar , pour légalisation de la s ignatare d a Gérant,

EêUlrie-yiUe de Sëumur, k i9 U Villi, Certifié p«r l'Imprimeur soutsigné,