GÉNIE CLIMATIQUE - SANITAIRE - AÉRAULIQUE · climatique (systèmes de chauffage et de production d’eau chaude sanitaire, climatisation, ventilation, traitement de l’air), du

GÉNIE CLIMATIQUE - SANITAIRE - AÉRAULIQUE

N°7 Décembre 2009 - Janvier 2010ISSN 1967-0303

Fournisseurs d’énergie :Appareils de chauffage bois indépendants :la RT2005 ouvre la voie

Négociants :Algorel permet à ses adhérents de « coller » aux attentes du marché

Bureaux d’études :Tribu Energie :

la pédagogie de l’énergétique

Chantier :Le chauffage d’une ancienne propriété rénové

par une PAC géothermique sur nappe phréatique

Dossier : la filière gaz

Perfisol hybrid Duo

FilièrePro présent

sur interclima+elec

Hall 7.3 - Stand C 66

3filièrepro - N°7 - Décembre 2009 / Janvier 2010

Magazine FilièrePro

sommaireEdito . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5

Actualités de la professionCiat reçoit le trophée de lÍnnovation « Bref Rhône-Alpes » pour son « Waterclean System » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6Daikin devient organisme évaluateur pour la délivrance des attestations d’aptitude à la manipulation des fluides frigorigènes . . 6Jean-Marie Biren prend la direction de la filiale française de Vaillant Group . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6Les distributeurs de fioul domestique aident les consommateurs à dépenser moins d’énergie et à réduire les émissions de gaz dans l’atmosphère . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6Le gouvernement va modifier les règles de fixation du prix du gaz . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7Eaux de pluie : un guide d’installation, en attendant la norme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7Descours & Cabaud lance un projet d’affichage de l’impact environnemental. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7Un laboratoire d’essais et de certification pour les solutions photovoltaïques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7Energies et Avenir présente son guide « Fiches techniques entretien des chaudières » à destination des professionnels . . . . . . . 8Le Club Partenaires : une association « filière » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8

Eco prêt à taux zéroL’offre Eco PTZ de Domofinance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9

Fournisseurs d’énergieAppareils de chauffage bois indépendants : la RT2005 ouvre la voie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10Le fioul veut marquer la rupture . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12

FabricantsInstallation et intégration : Wilo dédouble sa stratégie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14

NégociantsAlgorel permet à ses adhérents de « coller » aux attentes du marché . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16

Bureaux d’étudesTribu Energie : la pédagogie de l’énergétique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18

InstallateursUn installateur qui fabrique ses propres solutions de génie climatique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20

DossierLa filière gaz : les fournisseurs d’énergie et les gestionnaires du réseau de distribution . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22

RéglementationCrédits d’impôts 2010 : plutôt à la baisse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26

FormationPAC : Mitsubishi Electric dope son centre de formation de Nanterre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27

ChantierLe chauffage d’une ancienne propriété rénové par une PAC géothermique sur nappe phréatique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28

Reportage« Association Maisons de Qualité » et performance énergétique : l’implication des constructeurs et des consommateurs . . . . . . . . . . 30Club des Constructeurs Maisons Qualité Plus - Gaz naturel et maison BBC : Anticipez la réglementation à moindre coût ! . . . . . . . . . . 32

Produits La gamme d’unités de confort Major Line de Ciat : une conception responsable . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34Le système Rolux 3CEp Condensation de Ubbink : jusqu’à 20 chaudières sur un même conduit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36Vitodens 222-F de Viessmann : la condensation accessible à tous ! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37Hydromotrix Evolution VMC + Bouche Aldès BAZ Pilot : réhabiliter les logements équipés de chaudières VMC Gaz . . . . . . . . . . 38Genia Hybrid de Saunier Duval : la première solution bi-énergie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39

Rubrique produits :Les nouveautés des fabricants. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40index entreprises et organismes cités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44

Service lecteurs / Abonnement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45

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Filière Pro - AD.Com • Siège social : 4, avenue Claude Vellefaux - 75010 - Paris • Edition : 5, rue de Conflans - 94220 - Charenton-le-Pont • Directeur de lapublication : Alain Maugens • Directeur de la rédaction : Henri Decoux • Rédactrice en chef : Éléonora Hurillon-Ajzenman - Journaliste : Michel Laurent• Secrétariat de publicité et contact : Géraldine Dumortier - Tél. : +33 (0)1 43 68 03 43 - Fax : +33 (0)1 43 68 06 67 - e-mail : [email protected] •Réalisation : Conception graphique / mise en pages - AD.Com - 94220 Charenton-le-Pont - France - Dépôt légal : Janvier 2010 • Impression :Techniques et Impressions - 8, rue de Lisbonne - 93561 - Rosny-sous-Bois Cedex

© La reproduction et l’utilisation, même partielle, de tout article (communications techniques, documentations) extrait du magazine “filière pro” est rigoureusementinterdite, ainsi que tout procédé de reproduction mécanique, graphique, chimique, optique, photographique, cinématographique ou électronique, photostat-tirage,photographie, microfilm,…Toute demande d’autorisation pour reproduction, quel que soit le procédé, doit être adressée à la publication.

Photo couverture : Perfisol hybrid Duo : chaudière gaz à condensation avec production d'ECS solaire intégrée (ballon 180 L) - modèle de 24 kW - © AtlanticPhoto couverture : © Corbis

EditoInterclima+elec : un véritable salon de filière

Interclima+elec est un salon de filière, aussi bien au niveau de l’offredes exposants que du visitorat.

Pour les industriels, le salon a pour objectif de réunir l’offre la pluslarge, la plus innovante et la plus représentative dans les secteurs du génieclimatique (systèmes de chauffage et de production d’eau chaude sanitaire,climatisation, ventilation, traitement de l’air), du froid, des automatismes etdu génie électrique.

En ce qui concerne les visiteurs, l’ensemble de la filière se retrouve àl’occasion du salon (installateurs, distributeurs, prescripteurs, entreprisesd’exploitation et de maintenance, maîtres d’ouvrage) : c’est cetteconcentration qui donne de la force à un tel événement car tous les acteursdécouvrent les innovations en même temps.

Les salons interclima+elec et idéo bain qui se dérouleront du 9 au 12février 2010 à Paris Porte de Versailles représenteront une occasion uniquepour découvrir les innovations de près de 1 000 entreprises issus dessecteurs du génie climatique, du génie électrique, des énergiesrenouvelables, des automatismes, du froid et de la salle de bains.

Efficacité énergétique, utilisation des énergies renouvelables,recherche de confort, rénovation, design, accessibilité seront lesthématiques principales développées sur les salons interclima+elec et ideobain.

Parce qu’ils se situent à la croisée des métiers multi énergies et multitechniques, ces événements constituent une occasion unique pour lesprofessionnels concernés par la performance énergétique d’échanger et decommuniquer plus efficacement. A ce titre, ils jouent pleinement leur rôled’accompagnateur des industriels, distributeurs, installateurs, prescripteurset maîtres d’ouvrage pour les aider à préparer, dans les meilleuresconditions, l’après-crise.

Les métiers du second œuvre technique du bâtiment sont sans aucundoute moins affectés par la crise économique et ses répercussions dans lesecteur de la construction. En effet, les perspectives d’avenir restentexceptionnellement positives pour nos filières : les actions concrètesdéployées par le Grenelle de l’Environnement sont autant de chantiersporteurs.

Philippe Brocart

Directeur Général de pôleReed Expositions France

Philippe Brocart


“Accompagner pour mieux préparer

l'après crise“

ACTUALITÉS DE LA PROFESSION

6 filièrepro - N°7 - Décembre 2009 / Janvier 2010

Ciat reçoit le trophée de lÍnnovation « Bref Rhône-Alpes » pour son« Waterclean System »

Issu dún brevet Caleffi France « système Carlier - Meskel » et mis aupoint par la Division Echangeurs Ciat en collaboration avec le Centrede Recherche et Innovation du Groupe, Waterclean System est unconcept qui protège les utilisateurs déau sanitaire, froide ouchaude, du risque de légionelles, pseudomonas et autres bactériesen les éliminant par voie thermique continue lorsqu’elles arriventpar l’alimentation en eau des bâtiments. Il constitue ainsi une solu-tion de traitement préventif. Láppareil compact, prêt à installer, déli-vre de léau chaude et de léau froide sécurisées, par líntermédiairede deux sorties distinctes. Waterclean System est ainsi destiné tantau marché du neuf qu’à la rénovation. Les équipes de recherche duGroupe Ciat se sont également attachées à ce que cette innovationmajeure soit conforme à une bonne gestion environnementale : ce

système ne fait appel à aucun produit chimique, ni de consommables et ses fonctionnali-tés minimisent le coût énergétique. Rappelons que Waterclean System a déjà été récom-pensé par « lÉneo dÓr » (trophée de línnovation) au salon Eneo 2009. ■

L’association Chauffage Fioul vient de créer le CICEE (Centre d’Information sur leChauffage et les Economies d’Energies) dédié aux consommateurs d’énergies pour leurhabitat, aux clients de l’ensemble des distributeurs de fioul domestique et notamment àceux regroupés au sein de la FF3C. Le CICEE permet aux particuliers d’obtenir des conseils personnalisés afin d’améliorer laperformance énergétique de leur logement (diagnostic énergétique gratuit). Toutes lesinformations nécessaires à la modernisation des systèmes de chauffage des particuliers(chaudières à condensation, chauffage hybride) sont également prodiguées par desexperts en génie climatique. Les consommateurs sont, s’ils le souhaitent, orientés versdes professionnels qualifiés du chauffage et du bâtiment de leur région. Le CICEE s’inscrit dans une démarche globale volontaire des distributeurs de fioul domes-tique partenaires des acteurs du marché du chauffage à eau chaude afin de réduire sensi-blement les consommations d’énergie et par voie de conséquence les émissions de gazpolluants et de gaz à effet de serre.Tél 0810 34 34 34 (coût d’une communication locale). ■

Les distributeurs de fioul domestiqueaident les consommateurs à dépensermoins d’énergie et à réduire les émissionsde gaz dans l’atmosphère.

Jean-Marie Biren prend la direction de la filiale française de Vaillant GroupDepuis le 1er novembre, Jean-Marie Biren a pris la direction de la filialefrançaise de Vaillant Group, en remplacement de Thierry Leroy. Il aurapour mission le renforcement des marques Saunier Duval et Vaillant

sur le marché, en développant notamment les relations avec l’ensemble despartenaires de la filière, dont les négoces, les installateurs et les sociétés deservice. Diplômé de Sciences Po et d’HEC, Jean-Marie Biren, 51 ans, a étédirecteur général de la filiale française de Kärcher et directeur général du groupeBerner. Récemment, il a travaillé comme directeur général Marketing/Ventes dugroupe Storch. Durant sa carrière professionnelle, il a acquis une grandeexpérience à l’international. Il a également occupé différents postes de directiondans l’industrie du bâtiment, du négoce et de l’artisanat, ce qui lui a donné unevraie connaissance du marché français du bâtiment. Il sera accompagné dansses nouvelles fonctions de Pierre-Henri Audidier, directeur de Saunier DuvalFrance et de Benoît Garrigues, directeur de Vaillant France.

En bref

Daikin devientorganismeévaluateur pour la délivrance des attestationsd’aptitude à la manipulationdes fluidesfrigorigènes

Depuis le 4juillet 2009, lamanipulationdes fluidesfrigorigènes,pour les

entreprises d’installation, n’estplus soumise à la procédured’inscription en préfecture quiest remplacée par uneattestation de capacité. DaikinFrance, qui vient d’obtenir sonattestation en tant qu’organismeévaluateur, peut désormaisdélivrer une attestationd’aptitude aux intervenantsamenés à manipuler des fluidesfrigorigènes et ce, grâce à desplans de formation adaptés dansle respect des exigences etcritères définis dans leréférentiel règlementaire.L’Institut de Formation DaikinFrance, basé en périphérielyonnaise, propose, outre dessessions de formation, un« bilan de compétence » àchaque candidat. Ce bilanconsiste en une évaluation sousla forme d’un QCM et permetd’apprécier préalablement leniveau des candidats afin de leurproposer une durée et uncontenu de formation adaptés.La durée de ces formations peutainsi s’échelonner de 1 à 3journées selon le niveau ducandidat précédemment défini.Institut de Formation Daikin Contact : Thierry Daydé 30-36 rue du 35e Régimentd’AviationZAC du Chêne69 673 Bron CedexMail : [email protected]

En bref

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Le ministère de l’Economie et celui de l’Ecologie ont finalisé, le vendredi 11 décem-bre 2009, avec le groupe énergétique GDF Suez “les termes d’un nouveau contrat deservice public, qui portera sur la période 2010-2013, et qui sera signé avant la fin del’année”. L’ancien contrat de service public couvrait la période 2005-2008 et était enrenégociation depuis lors. Le nouveau contrat prévoit notamment “une améliorationdes règles de détermination des tarifs réglementés de gaz naturel proposés par GDFSuez aux clients résidentiels”, indique le ministère de l’Economie dans son commu-niqué. “L’objectif est de rendre les évolutions du tarif du gaz plus prévisibles”,ajoute-t-il. “Ces nouvelles règles ont été envoyées ce jour à la Commission de régu-lation de l’énergie (CRE) pour avis”. Selon une source proche du dossier interrogéeen novembre, le gouvernement ne fixerait plus qu’un cadre général d’évolution desprix du gaz naturel une fois par an. C’est GDF Suez qui serait ensuite chargé de pro-poser des hausses ou des baisses de tarifs. La Commission de régulation de l’éner-gie devrait alors approuver ou refuser la proposition soumise par le groupe. La mis-sion de la CRE consisterait essentiellement à vérifier la bonne application de la for-mule de calcul des prix du gaz, qui prend en compte le niveau des cours du pétrolebrut, du fioul et les taux de change. ■

Le gouvernement va modifier les règles de fixation du prix du gaz

Un laboratoired’essais et de certificationpour les solutionsphotovoltaïquesLe Centre Scientifique etTechnique du Bâtiment (CSTB)et le Laboratoire Nationald’Essai (LNE) viennent de créerCertisolis TC, une filiale dédiéeaux tests et à la certification deperformances des modulessolaires photovoltaïques. Cenouveau laboratoire, quibénéficie du soutien del’ADEME, du CEA et del’Institut National de l’EnergieSolaire (INES), “sera enmesure de proposer à sesclients les méthodes de test lesplus à la pointe dans ledomaine” indique lecommuniqué. Certisolis TCpermettra aux acteurs de lafilière photovoltaïque (sociétésde production d’énergie,fabricants de modules, maîtresd’ouvrage, particuliers...) dechoisir les produits présentantla meilleure garantie de qualitéet de performance dans letemps. Avant la création deCertisolis TC, les industrielsfrançais allaient se fairecertifier chez des opérateurseuropéens (allemand,espagnol...) ou internationaux.

En bref

Leader de la distribution professionnelle en France, Descours & Cabaud confirme son engagement dans le développement durable dans lecadre du Grenelle de l’Environnement. Il est stipulé dans le Grenelle que “les consommateurs doivent pouvoir disposer d’une informationenvironnementale sincère, objective et complète sur les caractéristiques globales du couple produit/emballage et se voir proposer desproduits respectueux de l’environnement à des prix attractifs”.Soutenu par l’Ademe, Descours & Cabaud mène un projet pilote d’affichage de l’impact environnemental des produits de quincaillerie debâtiment et outillage. Les résultats définitifs de cette démarche ont été présentés en décembre 2009 aux professionnels réunis au sein dela plateforme Ademe/Afnor travaillant sur l’affichage environnemental.L’objectif de Descours & Cabaud n’est pas de créer un nouveau label vert parmi la multitude de ceux existants mais de donner à ses clientsune information rigoureuse sur les produits. Cette information aidera ses clients dans le choix de leurs équipements et fournituresprofessionnelles. Le client reste l’acteur principal, par son acte d’achat, de cette démarche environnementale. Dans le respect de ce conceptd’affichage qui deviendra demain obligatoire, Descours & Cabaud s’est engagé à construire une offre produits à faible impactenvironnemental, dès 2010, avec des fournisseurs respectueux de cette démarche ■

Les ministères de la Santé et de l’Écologie, ainsi quela Capeb et la FFB, les scientifiques du CSTB et duService de recherche et d’ingénierie en protectionsanitaire (Srips) ont mis leurs compétences en com-mun pour éditer «Les règles et bonnes pratiques àl’attention des installateurs», petit fascicule de 20pages servant de guide aux systèmes d’utilisationde l’eau de pluie dans les bâtiments. Articulé entrois parties (aspects réglementaires et financiers,conception et mise en œuvre, surveillance etentretien), il détaille le dimensionnement, la dis-connexion des réseaux, la distribution, etc. Ledocument est téléchargeable sur les sites Internetdes deux ministères. La prochaine étape estmaintenant l’élaboration d’une norme NF au seinde l’Afnor, qui aura une valeur de document offi-

ciel, mais qui ne verra pas le jour avant fin 2010. Unecirculaire précisant les conditions d’utilisation des eaux pluviales pour le lavage dulinge est attendue d’ici les prochains mois. Enfin, dans le cadre du Grenelle II, unedéclaration obligatoire des installations devrait être introduite, pas seulement en casde rejet au réseau des eaux usées, tel que prévu actuellement. ■

Eaux de pluie : un guide d’installation, en attendant la norme

Descours & Cabaud lance un projet d’affichage de l’impact environnemental


Ce guide répond aux exigences du nouveau cadre réglementaire sur l’entretien des chaudières et permet d’accompagner les profession-nels dans les différentes étapes de contrôle et d’entretien des chaudières ainsi que dans leur mission de conseil auprès des particuliers. Le décret et l’arrêté - publiés respectivement le 11 juin 2009 et le 31 octobre 2009 - traitent de l’entretien annuel des chaudières, dont lapuissance nominale utile de fonctionnement est comprise entre 4 et 400kw. Cette réglementation s’inscrit dans l’esprit du Grenelle en ter-mes d’économie d’énergie et de réduction des émissions de CO2.

Réaffirmant la nécessité de conseil d’un professionnel dans le cadre de l’entretien des chaudiè-res, ce nouveau cadre réglementaire vient renforcer l’actuelle réglementation thermique. Eneffet, si l’entretien annuel des chaudières est déjà obligatoire, la mission de conseil des profes-sionnels est aujourd’hui formalisée. Ainsi, à chaque visite d’entretien, une fiche d’attestation,dont le contenu est précisé dans l’arrêté, doit obligatoirement être remise au commanditaire.Celle-ci encadre le déroulement de l’entretien mais permet également d’encourager le com-manditaire à améliorer l’usage ou le fonctionnement de la chaudière par le biais de conseils.Le cas échéant, le professionnel peut également l’informer des possibilités d’amélioration et demodification de son matériel en proposant un équipement plus adapté et performant.L’édition de ce guide reflète l’engagement et la volonté de la filière de la boucle à eau chaude,de proposer un outil permettant d’accompagner les professionnels, notamment à formuler desrecommandations de qualité les mieux adaptées à chaque utilisateur. Hervé Thelinge, président d’Energies et Avenir conclut « Après l’étroite collaboration des dif-férentes filières avec les autorités lors de l’élaboration de cette nouvelle règlementation surl’entretien des chaudières, c’est aujourd’hui le rôle naturel d’Energies et Avenir de proposer ceguide à destination des professionnels. Les professionnels de la boucle à eau chaude sontconvaincus que ce système de chauffage offre un vrai potentiel pour réduire la consommationénergétique notamment par l’amélioration du parc existant mais également par sa capacité àaccueillir facilement des énergies renouvelables.» ■

Energies et Avenir présente son guide « Fiches techniques entretien des chaudières » à destination des professionnels.

Depuis prés de 20 ans maintenant les Fabricants, Négociants et lesInstallateurs membres du GCCP (Syndicat des Entreprises de GénieClimatique et de Couverture Plomberie de Paris et de sa région),mais aussi des organismes bancaires, des assureurs et des sociétésde service se retrouvent dans le cadre du Club Partenaire. Véritablelieu d’échanges entre tous les acteurs de la filière professionnelle des métiers de la Couverture, du GénieClimatique et de la Plomberie, le Club Partenaires a également pour mission l’élaboration et la promo-tion de produits, de technologies et de services à la fois plus compétitifs et plus satisfaisants, en collabo-ration avec les différents partenaires de l’association.

« Notre association permet aux entreprises membres de la Chambre Syndicale d’entretenir un dialoguecontinu et permanent avec les partenaires, déclare Slobodan Arezina, président du Club Partenaires.Nous parvenons ainsi à améliorer le service et la rentabilité de nos revendeurs en réfléchissant, parexemple, sur les systèmes de livraison, de même que nous remontons toutes les informations issues duterrain aux fabricants pour optimiser leurs solutions »

Le Club Partenaires édite chaque année un annuaire répertoriant l’ensemble des adhérents et des par-tenaires, ainsi qu’un guide du SAV. Destiné aux professionnels installateurs, ce guide présente l’éven-tail des services (garanties, assistance technique, mise en service, pièces détachées, formation etcontacts commerciaux) des entreprises partenaires membres de l’Association.

Outre une lettre bimestrielle, le Club partenaires anime des rencontres auxquelles des partenaires sont conviés autour d’une thématiquecohérente. « Lors de ces échanges, nos partenaires viennent apporter des solutions à nos problématiques, ajoute Slobodan Arezina. Ils nousapportent également une information plus directe, parfois en avant première »

Après de nombreuses réunions de travail organisées autour du thème des Certificats d’Économie d’Énergie, la problématique 2010 repren-dra la même thématique liée aux économies d’énergie. « Énormément d’informations circulent à propos des questions réglementaires dontnous devons vérifier la teneur, conclut Slobodan Arezina. Nous devrons aussi aborder la question de la formation des personnels, notam-ment au sujet des énergies nouvelles. En la matière, les besoins sont loin d’être comblés, ce qui est plutôt bon signe : cela signifie que nousavançons constamment » ■

Le Club Partenaires : une association « filière »


Slobodan Arezina, président du Club Partenaires

Filière Pro - Pouvez-vous nous présenter

Domofinance ?

Franck Ouradou - Domofinance est unejeune société, créée en 2003, filiale com-mune d’EDF et de BNP Paribas PersonalFinance (BNPP PF) qui a pour objet social lefinancement de tous les travaux de rénova-tion contribuant à la mise en place de solu-tions énergétiques performantes, les tra-vaux étant réalisés par des professionnelsBleu Ciel d’EDF. Il s’agit donc pourDomofinance d’accompagner uniquementla clientèle des particuliers, dans le cadredu marché de la rénovation dans « l’écofi-nancement », c’est-à-dire le financementde travaux contribuant à la maîtrise leurénergie et l’amélioration de leur confort.Pour cela, nous sommes adossés auréseau Bleu Ciel d’EDF qui comprend 5500partenaires professionnels du bâtimentconventionnés EDF.

Quels services vous distinguent d’autres

établissements bancaires ?

Franck Ouradou - Domofinance ne travaillepas directement avec le client final. Selonla taille et la structure de l’entreprise de cesprofessionnels, nous intervenons de deuxmanières différentes. Si l’entreprise, géné-ralement de taille importante, possède sapropre administration de ventes, nous luiproposons guides tarifaires ou « barèmes »qui permettront aux services commerciauxde l’installateur de proposer de façon auto-nome un financement. En revanche, pourles entreprises de taille plus réduite

comme celles des artisans, nous pouvonsadapter notre modèle pour un accompa-gnement direct du client de l’installateur :nous montons l’offre, nous l’éditons touten tenant informés à la fois le client parti-culier et le professionnel.

Le professionnel reste donc toujours au

centre du dispositif ?

Franck Ouradou - Effectivement, quel quesoit le mode de commercialisation, c’est lepartenaire installateur qui reçoit les fonds.En vertu de la relation contractuelle qui aété conclue avec Domofinance, le clientfinal nous autorise à verser directementles fonds au partenaire installateur unefois les travaux conformément réalisés.C’est une démarche sécurisante pour lesdeux parties dans la mesure où le profes-sionnel est certain d’être payé dans undélai précis tout comme que le client finalest assuré de voir les travaux achevésdans le respect du délai initialementprévu. Par rapport à d’autres établisse-ments bancaires, cette sécurité a de lavaleur et ce modèle est généralement trèsbien perçu par les professionnels.

Quel accueil reçoit votre offre d’Eco Prêt à

taux zéro ?

Franck Ouradou - L’Eco Prêt s’inscrit dansla continuité logique de notre activité.Domofinance est positionné sur l’éco effi-cacité énergétique et a proposé, dès sacréation, un prêt « Rénovation » qui repre-nait, sans le savoir, tous les postes d’inter-vention constituant les bouquets de tra-vaux financés par l’Eco PTZ. Or, ce dernierconstitue un choc pour nos partenairesinstallateurs car ils étaient jusqu’alorsmajoritairement « mono activité ».Désormais, les entreprises commencent às’organiser et se rapprochent d’autrespartenaires pour des démarches commu-nes vis-à-vis des clients finaux.Domofinance, par ses multiples contacts,peut aiguiller les professionnels vers d’au-tres partenaires, et ça marche !« Notre » Eco Prêt se singularise par laproximité avec le professionnel. Tel qu’il aété conçu par le gouvernement, il s’agitd’une relation exclusive avec le banquier.

Notre approche privilégie le partenaire quireste au centre du dispositif car lui seul saitquel matériel est le plus approprié.

Comment simplifiez-vous la compréhension

de l’Eco PTZ ?

Franck Ouradou - L’Eco PTZ reste un pro-duit encore complexe pour la filière cartrès encadré. Les commerciaux deDomofinance possèdent une double com-pétence, dotés à la fois d’une forte culturecrédit et d’une excellente connaissancetechnique dans le domaine de l’énergie.Ils savent apprécier le contenu d’un deviset peuvent ainsi s’assurer de la cohérenced’un projet. ■

Propos recueillis par

Eléonora Hurillon-Ajzenman

L’offre Eco PTZ de DomofinanceDomofinance, filiale commune d’EDF et de BNP Personal Finance, est un établissement financier quis’adresse à la clientèle des particuliers faisant appel à des professionnels du bâtiment conventionnésBleu Ciel d’EDF pour financer des travaux de rénovation. Parmi les offres proposées, l’Eco PTZ quibouleverse, selon Franck Ouradou, directeur général délégué, la pratique des professionnels.

Franck Ouradou, directeur général délégué

D.R

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« Notre Eco Prêt

se singularise par la proximité

avec le professionnel »

www.domofinance.com


ECO PRET À TAUX ZÉRO

Les appareils indépendants de chauffageau bois (poêles, inserts, cuisinières), sontdésormais considérés comme des systè-mes de chauffage à part entière dans lesconstructions neuves. Grâce à l’arrêté du 9juin 2009, ils intègrent la réglementationthermique 2005 actuellement en vigueur.Les appareils de chauffage au bois indé-pendants sont désormais pris en comptedans la méthode Th - C - E permettant decalculer la consommation énergétique dulogement ainsi que sa température en été.

Filière Pro - C’est une victoire pour la filière

bois ?

Noël Le Mauff - Oui, la publication de cetarrêté représente une grande avancéepour la filière, puisque dorénavant, cettetechnologie d’appareils sera reconnuecomme un véritable moyen de chauffage.Jusqu’à présent, seules les chaudières àbois étaient considérées par la RT 2005.

FOURNISSEURS D’ÉNERGIE


Un maître d’ouvrage qui souhaitait instal-ler un poêle à bois devait, pour répondreà la RT 2005, disposer une seconde instal-lation de chauffage officiellement recon-nue. Tout cela multipliait inutilement lescoûts d’investissement. Dès à présent,poêles, inserts et cuisinières pourrontainsi être pris en compte dans un calculéconomique et énergétique lors de laconstruction d’une maison.

Quels sont les logements concernés ?

Noël Le Mauff - Désormais, les maîtresd’ouvrage et constructeurs de maisonsindividuelles, pourront se référer au “TitreV système” qui a été mis sur pied pourprendre en compte, dans le calcul de laperformance thermique des bâtimentsneufs, les performances des appareils dechauffage au bois indépendants. Les loge-ments concernés sont ceux qui disposentd’une bonne isolation thermique.

Plus précisément, y a-t-il des conditions à

respecter ?

Noël Le Mauff - Effectivement, sont concer-nées les maisons dont la surface habitableest inférieure à 110 m2. Par ailleurs, le loge-ment doit présenter un coefficient « Ubât »inférieur de 25 % au coefficient « Ubât-base », coefficients qui caractérisent l’isola-tion des parois du logement. En matière de

puissance installée, le chauffage indépen-dant au bois doivent être dimensionné pourcouvrir 90 % des besoins. Restent alors10 % des besoins qui doit être générées parun système de chauffage complémentairepour les besoins de chauffage dans lasalle de bain. Enfin, faut-il préciser qu’une

maison construite sur plusieurs niveauxdevra disposer de son foyer en partie bassedans la pièce principale...

Quel accueil reçoit cette nouvelle

disposition de la RT 2005 ?

Noël Le Mauff - Il existe clairement unedemande de la part des promoteurs immo-biliers ! Mais il nous faut encore communi-quer à ce sujet, car nombre d’acteurs nesont pas encore informés des nouvellespossibilités que je viens de décrire.

Le chauffage au bois est-il considéré

comme émetteur de CO2 ?

Noël Le Mauff - Non, car le CO2 émis lors dela combustion est celui qui a permis à l’ar-bre de se développer par le mécanisme dephotosynthèse. Le bilan entre capture etémission de CO2 est donc nul. En France,l’exploitation durable et raisonnée desforêts fait du bois une énergie renouvelable.

Cette mesure accélère-t-elle le dévelop-

pement de la filière bois-granulés ?

Noël Le Mauff - Il est encore trop tôt pourle dire. Mais quoi qu’il en soit, la croissancedu marché du chauffage au bois domesti-que continue, avec un effet plus marquépour le secteur des appareils à granulés debois. Rappelons qu’en 2008, 493 000 foyersbois ont été vendus, dont 27 000 sous laforme de chaudières et 17 000 alimentés engranulés de bois. Pour 2009, d’après leSyndicat des Energies Renouvelables, lesventes devraient se situer aux alentours de510 000 pièces au total. Le bois énergiedomestique constitue un enjeu importantdu Grenelle de l’environnement qui prévoitd’établir les ventes annuelles à environ600 000 appareils par an. Indéniablement,cette mesure va permettre une meilleurepénétration de ces appareils dans le mar-ché des maisons individuelles neuves.Précisions que cet arrêté a été établi à par-tir de performances d’appareils labellisésFlamme Verte. ■

Propos recueillis par Michel Laurent

Appareils de chauffage bois indépendants : la RT2005 ouvre la voieA présent, il est possible de se chauffer avec un foyer à bois indépendant dans une maison neuve,en total accord avec la RT 2005. Une bonne nouvelle pour la filière bois et pour les promoteursimmobiliers sensibles aux énergies renouvelables. Rencontre avec Noël Le Mauff, chargé de missionbois énergie au Syndicat des Energies Renouvelables et responsable du label Flamme Verte.

Noël Le Mauff, chargé de mission bois énergie au Syndicat des EnergiesRenouvelables et responsable du label Flamme Verte

Phot

o : D

.R.

« Le bois énergie domestique

constitue un enjeu important

du Grenelle de l’environnement

qui prévoit d’établir les ventes

annuelles à environ 600 000

appareils par an. »

FOURNISSEURS D’ÉNERGIE


Filière Pro - existe-t-il une compatibilité

entre “Grenelle” et fioul ?

Marcel Dugravot - Nous inscrivons pleine-ment notre action de promotion des solu-tions innovantes du chauffage au fioul dansle cadre du Grenelle de l’Environnement. Lapromotion de nos solutions, notammentpour la rénovation de l’habitat, mais aussipour les constructions neuves, répondentaux objectifs fixés par les pouvoirs publics.Le fioul souffre d’une image qui n’est plusla sienne aujourd’hui : cette énergie est enpleine rupture avec son passé. D’ailleurs,nous nous projetons à l’horizon 2020... tou-jours dans le cadre défini par le Grenelle.

Rappelons que les acteurs Eco Fioul dansle cadre de la loi sur les certificats d’écono-mie d’énergie ont permis de remplacerplus de 80 000 chaudières fioul pendant les3 dernières années, sans oublier l’installa-tion de 2 000 chauffe-eau solaires et de2 000 appareils de chauffage au bois.

Quelle est l’ampleur du parc installé en

France ?

Marcel Dugravot - Il existe 4,2 millions delogements chauffés au fioul, soit environ20 % du parc de chauffage domestique.Ce parc est plutôt ancien et les construc-tions, datent pour les 2 tiers d’avant1975. Elles souffrent d’une mauvaise iso-lation. Ce constat montre à quel point lepotentiel de modernisation et de rénova-tion est important.

Quelles sont ces perspectives ?

Marcel Dugravot - La filière fioul doitcontribuer à réduire de 38 %, à l’horizon2020, les consommations énergétiquesdans le bâtiment, tel que le préconise leGrenelle. Ce mouvement d’ampleur passepar des évolutions en matière d’isolationdes logements et d’amélioration des ren-dements énergétiques des équipements.Pour la partie installation, il convient toutd’abord de changer de chaudière afin d’in-tégrer une chaudière fioul à condensation.A ce stade, il est déjà possible d’économi-ser 35 à 40 % de la facture d’énergie.Par ailleurs, nous sommes ouverts auxénergies renouvelables. En complémentd’une chaudière fioul, un chauffe-eausolaire peut générer jusqu’à 70 % desbesoins. De même qu’un poêle à bois, uninsert ou une chaudière bi-combustion,apportent un complément de chauffageappréciable en mi-saison.

Comment prenez-vous en compte la

pompe à chaleur air/eau ?

Marcel Dugravot - Nous sommes opposésaux pompes à chaleur de forte puissance.Tout d’abord le facteur de conversionretenu en France montre que 1 kWh d’éner-gie finale électrique correspond à 2,58 kWhd’énergie primaire. En période de grandfroid, le coefficient de performance de la

PAC, proche de 1, ne peut compenser cefacteur de conversion. Le rendement glo-bal est donc inférieur à celui d’une chau-dière fioul. L’efficacité énergétique glo-bale de la PAC n’est donc pas optimiséeen plein hiver. Ensuite, toujours enpériode froide, il faut savoir que 1 kWhélectrique consommé produit en amont500 à 600 g de CO2 ! D’où un mauvaisbilan écologique.En revanche l’utilisation raisonnée en inter-saisons d’une PAC de faible puissance,couplée à une chaudière fioul, permetd’optimiser l’efficacité énergétique et envi-ronnementale du système de chauffage.

Cela devient une problématique de

régulation ?

Marcel Dugravot - Oui, tout à fait. De plusen plus, les systèmes mixtes optimiserontleur marche en fonction de la productionde CO2, de la température extérieure et duprix des énergies. On s’aperçoit aussi quepour nos clients, le fioul est garant d’uneréserve d’énergie toujours disponible. A cetitre, arriveront sur le marché très prochai-nement des chaudières autonomes capa-bles de produire l’électricité nécessaire àleur fonctionnement et même plus...

Quelles sont les dernières avancées de

Chauffage Fioul ?

Marcel Dugravot - Dans le cadre de nosmoyens d’action, nous venons de créer,avec les distributeurs de fioul, le Centred’information sur le chauffage et les écono-mies d’énergies [CICEE], destiné auxclients domestiques, afin de réduire sensi-blement les consommations d’énergie.Par ailleurs, avec la FF3C, nous avonsconcrétisé dans un accord-cadre baptisé“Alliance des métiers”, le rapprochementde différents corps de métiers autour de laquestion énergétique des bâtiments. Cetaccord incite les différentes professions àengager des démarches communes auprèsde leurs clients. ■


Le fioul veut marquer la ruptureMarcel Dugravot, président de Chauffage Fioul, entend donner au fioul une image en totale cohérenceavec la feuille de route du Grenelle de l’environnement, aussi bien en rénovation que dans lesconstructions neuves. Pour cela, il convient de déployer une approche multi-énergies et multi-métiers.

Marcel Dugravot, président de Chauffage Fioul

Phot

o : M

.L.

CHAUFFAGE FIOUL

sera présent au salon Interclima+elec 2010.

Hall 7 – Niveau 3 – Allée C – Numéro 11

Installation et intégration : Wilo dédouble sa stratégie

oblige, reste une année de transition. Il y a3 ans, les intégrateurs représentaient 30 %de notre chiffre d’affaires. Aujourd’hui, ilspèsent 50 % de nos ventes ! Mais cetterelation n’est pas nouvelle. Depuis 20 ans,le groupe Wilo travaille avec les fabricantsde chaudières et de PAC. Nous accompa-gnons également les développements deconstructeurs et intégrateurs de kitshydrauliques, d’installations solaires,d’équipements de climatisation et de froidindustriel, ou encore de récupérateursd’eau de pluie et de stations locales d’as-sainissement et de relevage.

L’offre globale n’est-elle pas en train de

dépasser le « produit seul » ?

Jean-François Goulet - Effectivement, nousconstatons que les offres de solutions glo-bales montent en puissance au fil des ans.D’ailleurs, les installateurs recherchenteux-mêmes des offres prêtes à la mise enœuvre. Ce qui explique le passage par uneétape d’intégration. Ce mouvement a com-mencé il y a bien longtemps avec les chau-dières murales... De plus, ce mouvementest appuyé par la réglementation. A titred’exemple, l’obligation de performancedes PAC englobera la performance des cir-culateurs à compter du 1er août 2015. Lesfabricants de PAC auront alors obligationde garantir le coefficient de performancede l’ensemble de l’installation !

Comment évolue le marché du

remplacement ?

Jean-François Goulet - En 2009, ce mar-ché est encore en croissance et représentela moitié de nos ventes vers les installa-teurs. Ce marché va se placer de plus enplus dans une dynamique réglementaire.Car au 1er janvier 2013, la directive Eupimposera le remplacement des circula-teurs anciens défectueux par des produitsdont la performance énergétique répondau label A. Nous avons déjà pris le partid’accompagner la filière à ce sujet enmatière d’information. ■


Pourquoi cette réorganisation ?

Jean-François Goulet - Force est deconstater que nombre de nos clients inté-grateurs sont passés du statut de construc-teurs régionaux modestes, à celui de véri-tables industriels, souvent lié à un fondsd’investissement ou à un plus grand fabri-cant. Ces entités disposent aujourd’huid’un service de marketing, d’une R&D...Nous nous devions donc de les accompa-gner avec une équipe dédiée aux intégra-teurs, constituée pour l’instant de 3 interlo-cuteurs et d’un ingénieur technique sup-port capable de suivre un processus de co-développement produit.

Quelle est la composition de votre équipe

« distribution, installation, prescription » ?

Jean-François Goulet - Par secteur géogra-phique, une équipe de 15 commerciauxcouvre l’ensemble des marchés du bâti-ment individuel et collectif, sans oublier letertiaire. Nous avons créé 2 postes d’inter-locuteurs dédiés à la prescription. Ils ontnotamment en charge l’accompagnementdes clients en matière de nouvelles régle-mentations et de produits high-tech per-mettant d’y répondre. Enfin, 3 techniciensservice sont présents sur le terrain, del’avant à l’après-vente, en passant par lamise en service des équipements.

Quel est le poids de vos clients

intégrateurs ?

Jean-François Goulet - En 2008, avec ledéveloppement des ventes de PAC, nousavons vécu une importante croissance denotre activité intégration. 2009, crise

Filière Pro - Comment s’organise le

nouveau « Wilo France » ?

Jean-François Goulet - Jusqu’alors, l’orga-nisation de Wilo France était essentielle-ment centrée sur le marché du bâtimentvia la distribution. Chaque responsablecommercial de secteur géographique avaitégalement en charge nos clients industrielsintégrateurs. Depuis la rentrée 2009, nousavons scindé notre organisation commer-ciale en 2 marchés distincts :- le marché OEM, ou Original Equipment

Manufacturer, pour la vente de pro-duits spécifiques développés et mis aupoint pour les constructeurs indus-triels et intégrateurs ;

- le marché bâtiment pour la vente deproduits standard Wilo aux installateursvia les distributeurs et la prescription.

La montée en puissance des clients intégrateurs a incité Wilo France à mettre sur pieds une doubleorganisation commerciale : vers les distributeurs, installateurs et prescripteurs d’une part, et vers lesintégrateurs d’autre part. Une réponse à l’évolution du marché du génie climatique. Homme dechallenge, Jean-François Goulet, directeur général de Wilo France, nous explique cette nouvelle donne.


FABRICANTS

Jean-François Goulet, directeur général de Wilo France

« Les fabricants de PAC auront

alors obligation de garantir

le coefficient de performance

de l’ensemble de l’installation ! »

Sur Interclima+ElecA l’occasion du salonInterclima+Elec, Wilo dévoilerasur son stand un nouveaucirculateur dont laperformance énergétiquedépassera... le niveau du label A !

« Le stock, la proximité,

le service et l’adaptation

permanente au marché local

sont des valeurs intrinsèques

aux distributeurs indépendants »


NEGOCIANTS

l’organisation des indépendants et leurcapacité à proposer des outils aux distribu-teurs leur permettant de lutter contre lesgroupes : des catalogues en plomberiesanitaire, des enseignes, des gammes deproduits à marque de distributeur et despromotions tout au long de l’année pouranimer les points de vente.

Vous souhaitez vous engager dans une

démarche de “marketing différencié” pour

2010. Qu’est-ce que cela signifie

concrètement ?

Matthieu Rolland - Nous adaptons complè-tement les documentations, les produits,les références ainsi que les prix à chacunde nos distributeurs dans la mesure où 5 à6 points de vente peuvent être implantésdans une même ville. Nous concevonsdonc une même opération, mais déclinéeet différenciée selon les points de vente.C’est ce qui fait le succès de nos adhérentscar ils ont des outils qui collent à la réalitéde leur terrain.

Parmi les 4 axes forts de développement

de votre stratégie commerciale 2010 figure

le marché des professionnels avec

l’enseigne “Bleu Rouge”. Quels services

proposerez-vous ?

Matthieu Rolland - Une enseigne nationaleest soutenue par une communication àl’échelle nationale, avec une portée et unfonctionnement différents, ce qui permet àun distributeur souhaitant changer de capde pouvoir le faire.

En ce qui concerne votre axe de

développement des EnR, quel relais

pouvez-vous représenter auprès des

installateurs ?

Matthieu Rolland - Un distributeur quiadopte le concept Soluséo n’est pas seule-ment confronté à la problématique de l’in-formation de ses clients installateurs.Nous devrons communiquer plus systé-matiquement et plus fortement vis-à-visde l’installateur pour qu’il identifie le distri-buteur aussi comme un véritable fournis-seur de solutions EnR, et non pas seule-ment comme un fournisseur de solutions

Filière Pro - Quel pourcentage de part de

marché le groupement Algorel détient-il

sur le marché du négoce en sanitaire

plomberie EnR en France en 2009 ?

Matthieu Rolland - Algorel détient 22 à23 % de part de marché, ce qui nous situedans une dynamique positive et nous pen-sons être susceptibles de poursuivre cettecroissance. Les raisons de ce succès tien-nent principalement à 2 éléments : toutd’abord, les valeurs et le mode de fonction-nement mêmes des indépendants qui« collent » bien aux attentes du marché : lestock - qui n’est pas une valeur d’ajuste-ment du bilan mais un actif pour les distri-buteurs - la proximité et le service en adap-tation permanente au marché local sontdes valeurs intrinsèques aux indépendantsqui se démarquent ainsi des grands grou-pes à l’approche plus globale. Ensuite,

plus « classiques ». C’est là un élément-cléde ce projet. En amont, il faudra égale-ment encourager le grand public à se ren-dre dans notre circuit de distribution pourse renseigner. Mais les choses évoluentet si l’on considère le poids de notrefilière, le circuit professionnel reprenddes parts de marché.

Quant au marché de la salle de bains, à

quelle volonté correspond votre projet à

grande échelle de salles d’exposition “Au

Fil du Bain “ ?

Matthieu Rolland - Le plus beau réseau desalles d’exposition est celui d’Algorel maispersonne ne le sait. Aussi, est-il impératif,sur ce marché, de se positionner avec uneenseigne grand public soutenue par unecommunication grand public, d’autant plusque nous possédons déjà les outils marke-ting (catalogues et offres promotionnelles).Si, jusqu’à présent, ce marché était gérélocalement, il devient nécessaire désor-mais de passer à une autre échelle.

En quoi le marché de l’accessibilité est-

il important pour vous dans les années

à venir ?

Matthieu Rolland - Ce marché fait partiedes relais de croissance, ce qui signifieque notre filière possède toutes les com-pétences pour se l’approprier. Sur d’au-tres marchés, nous avons eu tendance àlaisser filer la clientèle au profit d’autrescircuits commerciaux. En revanche, noussommes ici en présence d’un marché despécialistes où les GSB ne sont pas com-pétentes et n’ont pas les armes pour s’yimplanter. Or, ce marché va exploser depar les contraintes normatives qu’il fautsavoir maîtriser. Notre statut d’indépen-dant, avec notre proximité et notre ser-vice, fera justement notre force. Noussommes ici typiquement sur un marchéoù le grossiste professionnel se trouvedans son cœur de savoir-faire. ■



Algorel permet à ses adhérents de « coller » aux attentes du marchéL’année 2010 chez Algorel sera placée sous le double signe d’une stratégie commerciale fondée sur4 axes forts, et d’un marketing différencié qui permet aux adhérents de réellement coller, selonMatthieu Rolland, directeur général d’Algorel, à la réalité de leur terrain.

Matthieu Rolland, directeur général d’Algorel

filièrepro - N°7 - Décembre 2009 / Janvier 201018

Filière Pro - Pouvez-vous nous présenter le

B.E. Tribu Énergie ?

Bernard Sesolis - Le Bureau d’ÉtudesThermiques « Tribu Énergie », créé en2002, est composé d’une équipe de 14 col-laborateurs. Son champ d’interventioncomprend le conseil et l’accompagnementdes pouvoirs publics sur les questionsréglementaires (actuellement les évolu-tions, conséquences et impacts de lafuture RT 2010-2012 pour les bâtimentsneufs). Également, des missions d’assis-tance à la maîtrise d’ouvrage, aussi bien enconstruction neuve qu’en réhabilitation,pour définir des programmes énergétiquessur des projets, quel que soit le type debâtiment (résidentiel, tertiaire…), maisaussi sur des sujets plus urbains commeles ZAC et les éco quartiers. Dans le cadrede la maîtrise d’œuvre, Tribu Energieassure la conception de tous les types debâtiments, effectue les calculs thermiquesréglementaires et procède à des simula-tions thermiques dynamiques qui analy-sent le comportement des projets modéli-sés. Enfin, pour des opérations de réhabili-tation, nous conduisons des audits énergé-tiques pour conseiller nos clients sur lessolutions les plus adaptées en termes deperformances, de budget et d’usage.

Nous utilisons, entre autres moyens, unecaméra à thermographie infrarouge quipermet, par exemple, de mesurer des tem-pératures de surface de parois et de bâti-ments pour déceler, sur une façade, deszones ou des logements non chauffés, desmurs avec ou sans ponts thermiques, desdéfauts d’étanchéité à l’air ou encore desinfiltrations d’air froid. Mais cet instrumenttrès précieux, n’est souvent utilisé quepour ses images spectaculaires. Unegrande maîtrise du périmètre de ses possi-bilités est nécessaire pour une interpréta-tion rigoureuse des clichés.

Quels moyens vous paraissent innovants

et réellement efficaces pour atteindre les

objectifs fixés par le Grenelle Environ-

nement, notamment pour le grand

chantier de la rénovation ?

Bernard Sesolis - Dès demain, en 2011,puis en 2013, le label BBC sera généralisé.Tous les ingrédients conceptuels et indus-triels sont déjà là pour construire des bâti-ments Basse Consommation. C’est la rai-son pour laquelle les pouvoirs publics affi-chent ce niveau réglementaire en termesde strict minimum énergétique. Pour la rénovation, qui représente un mar-ché considérable, c’est autre chose. Nousattendons l’adoption du Grenelle 2 poursavoir si les conditions technico économi-ques pourront soutenir les acteurs du bâti-ment. La question de la formation sera pro-bablement dans les 3 à 5 ans à venir unsujet-clé, avec des besoins énormes enamont (concepteurs, architectes, B.E)comme en aval (entreprises, metteurs enœuvre...). Les fédérations ont largementcompris le message, la base devra concré-tiser ces obligations. Enfin, un bâtiment existant est infinimentcomplexe. Il représente un équilibre trèsdélicat où toute intervention ne doit pasdétériorer d’autres postes, ce qui supposeun traitement des interactions particulière-ment aigu. ■



Outre la maîtrise d’œuvre, quelles sont vos

autres activités ?

Bernard Sesolis - Organisme de formationagréé, Tribu Énergie assure la formationdes ingénieurs de bureaux d’études ou del’industrie, des urbanistes, architectes,maîtres d’ouvrage, diagnostiqueurs, expertsdes collectivités locales et territoriales,écoles d’ingénieurs et universités. A lademande de certains clients, Tribu Énergiedéveloppe des outils informatiques et par-ticipe à la mise en œuvre d’outils internetgrand public. Par ailleurs, Tribu Énergie travaille en colla-boration avec d’autres bureaux d’études,des experts acousticiens, économistes,structure et fluides au sein du réseau« Pacte ». Ce réseau nous permet d’agglo-mérer des compétences complémentairespour offrir des prestations à plusieurs enti-tés. Nous pouvons ainsi répondre à desmissions très larges tout en faisant bénéfi-cier à nos clients de la souplesse de nospetites structures.

Avant toute prescription, l’audit

énergétique est une phase essentielle. De

quels outils disposez-vous pour procéder à

ces audits ?

Bernard Sesolis - La démarche d’audit éner-gétique consiste d’abord à recueillir un maxi-mum d’informations sur le bâtiment à traiteret à cerner le questionnement des usagerspour pouvoir, par la suite, modéliser et simu-ler les différentes améliorations envisagea-bles et enfin, estimer leurs impacts.

Le Bureau d’Études Tribu Énergie est un des acteurs au cœur de la préparation des futuresréglementations thermiques. Rencontre avec Bernard Sesolis, directeur.

Tribu Energie : la pédagogie de l’énergétique

BUREAUX D’ÉTUDES

Bernard Sesolis, directeur du bureau d’études Tribu Énergie

D.R

.

Cliché de caméra à thermographie infrarouge

D.R

.

En France, la sécurité des approvisionnements est assuré en prio-rité (85%) par des contrats long terme (15 à 25 ans), passés avecplus de dix pays producteurs étrangers, puis des contrats courtterme sur des marché dits « spot ». La continuité de la fournitureest ainsi garantie, tout en permettant une maîtrise des prix. Le gaznaturel est une énergie qui se stocke et se transporte facilement viagazoducs ou par méthanier sous forme de gaz liquéfié. Les réser-ves mondiales de gaz naturel, estimées à 65 ans, sont régulière-ment revues à la hausse.

Faible impact environnemental

Le gaz naturel est une énergie performante sur le plan environne-mental. Nous savons que la Contribution Climat Energie ou “TaxeCarbone” concernera les énergies fossiles, dont le gaz naturel. Parailleurs, le Gouvernement n’a pas souhaité taxer l’électricité, bienque pour le chauffage des locaux cette énergie électrique “depointe” produite essentiellement par des centrales thermiques utili-sant du charbon, du gaz ou du fioul soit plus polluante. Par consé-quent, on peut estimer que le chauffage au gaz naturel émet moinsde CO2 que le chauffage électrique !En témoigne le tableau ci-contre. Chassons les idées reçues sur lataxe carbone !Selon une source RTE-Ademe d’octobre 2007, le gaz naturel assureune réduction de plus de 50 % des émissions de CO2, soit234 g/kWh, par rapport au chauffage électrique direct dont les émis-sions se situent entre 500 à 600 g/kWh.

Haut rendement énergétique

Plus performante encore que la chaudière basse température, lachaudière gaz naturel à condensation est le Produit en pleine crois-sance. Elle met en oeuvre une technologie éprouvée capable detirer de meilleur rendement de l’énergie consommée. Elle apporte

d’indéniables avantages par rapport aux chaudières traditionnelles.Ainsi, la vapeur d’eau, en se condensant, permet de récupérer unepart supplémentaire d’énergie. Cela garantit à la chaudière àcondensation des performances énergétiques supérieures à 100 %de rendement sur le PCI, pouvoir calorifique inférieur du gaz natu-rel. Certaines chaudières atteignent plus de 108 % sur PCI ! Selonl’Ademe, la chaudière à condensation permet de réaliser jusqu’à30 % d’économies d’énergie par rapport à une ancienne chaudière.

Pour des logements performants...

L’étiquette “énergie” du diagnostic de performance énergétique estun repaire significatif. Sur une échelle de 7 classes, celle-ci indique leniveau de consommation en kWh d’énergie primaire par m2 et par andu logement. Sont inclus : le chauffage, l’eau chaude sanitaire etéventuellement le rafraîchissement. Les solutions gaz naturel se pla-cent dans les 3 premiers niveaux A, B ou C, révélateurs d’un loge-ment particulièrement économe. Dès aujourd’hui, une maison indi-viduelle bien isolée, équipée d’une chaudière gaz à condensation,d’une production d’eau chaude sanitaire solaire et d’une ventilationperformante, répond parfaitement au label BBC. Toutes les solutionsde couplages entre gaz naturel et capteurs solaires sont aujourd’huidisponibles et standardisées pour ce type de réalisation.

...Au meilleur coût

Le gaz naturel reste la seule énergie permettant de chauffer unemaison existante de 100 m2 pour un budget de 1 000 € par an.Actuellement, le prix du kWh gaz reste inférieur à 6 c€, tandis que lekWh fioul dépasse 6,5 c€ et le kWh électrique s’élève à 11,7 c€ pourun usage chauffage.L’évolution du prix des énergies de 1999 à 2009 (1) pour 100 kWhPCI, montre que le gaz naturel conserve la meilleure place à 4,57 €contre 5,21 € pour le fuel domestique et 11,03 pour l’électricité.

Performance énergétique et gaz naturel

L’association d’une énergie primaire peu polluante avec des équipements capables d’en tirer lemeilleur rendement énergétique, voire de se coupler facilement à des capteurs solaires thermiques,contribuent à offrir une solution gaz naturel performante. Le gaz naturel reste compétitif face à sesprincipaux concurrents.

CO2 en g/kWh Émissions en ACV

utile produit (chaleur) (Analyse du cycle de vie)

Chaudière à condensation gaz naturel 246

Chaudière fioul performante 350

Chauffage électrique effet joule 640 **(convecteurs, radiants...)

*Pompe à Chaleur air/air (COP 2,2) 276

*Pompe à Chaleur air/eau 248(COP 2,45 - réf RT2005)

*Pompe à Chaleur géothermique 203(COP 3,00)

COP : rendement ou coefficient de performance moyen annuel* Hors prise en compte des émissions dues aux consommations d’été des PACréversibles, ni des émissions de HFC (fuites de fluide frigorigène).** Pour le chauffage en période de pointe.

Prix du kWh électricité HP / HC tarif bleu régulé TTC en vigueur depuis août 2008 :HP 0,1106 €, HC 0,0673 €, soit en moyenne 0,0933 € pour le chauffage. Eau chaude100% en HC. Abonnements : 12 kW DT 282,36 € TTC (solutions électriques), 6 kW ST62,99 € TTC (solution gaz). Prix du kWh gaz naturel tarif régulé au 1er avril 2009 :0,0431 € TTC. Abonnement : 163 € TTC.* Hypothèses de rendements moyens annuels des systèmes : chauffage électrique100 % ; PAC : COP de 3 ; ballon ECS électrique 70 % ; chauffage/eau chaude gazcondensation 90% PCS.

PUBLI-COMMUNIQUÉ


INSTALLATEURS

Filière Pro - Pouvez-vous nous présenter le

Groupe Nexilis ?

Gilles Gaudin - Nexilis est une holdingregroupant 8 sociétés axées autour desmétiers de l’énergie, acquises par fusion ouintégration. La société de génie climatiqueCrudeli est la plus ancienne et la plus impor-tante, le « navire amiral » en quelque sorte,puisqu’elle réalise à elle seule plus de la moi-tié du C.A. du groupe. Elle intervient sur dechantiers de grande envergure tertiaires etcollectifs de la région PACA et de l’Hérault,tout en ayant conservé la particularité depetits travaux de proximité.

Quelles sont les autres sociétés du Groupe ?

Gilles Gaudin - « Eurevia » est une sociétéde fabrication de produits pourapplication tertiaire et loge-ments avec 3 produits phares :les bouches de soufflage, lesunités de traitement d’air et larégulation adaptée au traitementdes bureaux. « Eurachats » est lacentrale d’achats du groupeNexilis : une seule entité juridi-que est ainsi en contact avec lesfournisseurs pour massifier lesachats. « Protexys », pour les métiers del’électricité, intervient dans 3 domaines : ladétection incendie et l’extinction, les cou-rants forts et les courants faibles et enfin, lephotovoltaïque. « Semep » est une Sociétéd’Etudes Méthode et Préfabrication qui apour but d’apporter une notion d’expertisesur la méthode chantier. « Alterna » estbasée sur le traitement d’air et l’ultra pro-preté des salles blanches et des zones àatmosphère contrôlée (blocs opératoires et

air : cette solution met en parallèle unechaudière et un appareil de traitement d’air,équipé d’un réseau de gaines et de bou-ches. Cette offre, entièrement packagée, estdestinée aux logements neufs et existants,avec l’avantage majeur de permettre de serapprocher des labels THPE et BBC. Cetteoffre est distribuée auprès des installateurssouhaitant signer, gratuitement, cetteconvention qualitative Ysentis. ■



les salles de réanimation). « MaintenanceThermique » est spécialisée dans la main-tenance depuis 17 ans, ainsi que dans tousles services associés : optimisation énergé-tique, audit énergétique et pilotage desbâtiments. « VO2 » est une société de génieclimatique basée en Corse qui intervient surdes chantiers tertiaires et des logements.

Quelles sont les mutations que connaît

votre métier ?

Gilles Gaudin - Nous nous trouvons à la croi-sée de deux phénomènes qui laisseront destraces irréversibles. D’une part, une crisemondiale, notamment dans le secteur dubâtiment, qui se traduit une restriction dufinancement des ménages. Il faut donc réfor-mer nos méthodes de construction afin depermettre aux plus modestes d’accéder à lapropriété. D’autre part, une révolution éner-gétique qui construira désormais des bâti-ments à faible niveau de consommationénergétique, voire à énergie positive. Cesdeux phénomènes cumulés vont conduire àune réforme fondamentale des process etdes méthodologies de construction. Dans cecontexte, la société Semep industrialise lesconcepts en fabriquant des installations en

kits adaptées aux besoins des ins-tallateurs susceptibles de réduirejusqu’à 70 % le temps du chantier.Par exemple, Semep proposeune solution préfabriquée à l’ex-trême, conçue pour les loge-ments collectifs et individuels,capable de fournir à la fois del’ECS, du chauffage et une venti-lation double flux, en parfaiteconformité avec les exigences du

futur label BBC. Ce module, entièrementautonome, pourra être installé à l’intérieurd’un appartement à un prix très compétitif.

Avez-vous noué des partenariats ?

Gilles Gaudin - Nous venons, en effet, designer une convention nationale de distri-bution avec GrDF pour une offre, Ysentis. Ils’agit d’une offre de chauffage et de pro-duction d’ECS qui repose sur une chau-dière à condensation utilisant le vecteur

Gilles Gaudin, président du Groupe Nexilis, regroupant 8 sociétés issues des métiers de l’énergieen région PACA, conçoit et fabrique ses propres solutions clé en main, en réponse à un marché encrise et à une révolution énergétique qui doivent, selon lui, inciterà réformer les méthodes de construction actuelles.

Un installateur qui fabrique ses propressolutions de génie climatique

Deux solutions clé en main par Nexilis Mobi Concept

En association avec le Groupe Altéor, ceconcept pour le résidentiel étudiant et lesrésidences hôtelières est développé àpartir de modules entièrement meubléset compacts pour aménager les petitessurfaces pour un confort optimal. Nexilisfabrique le bloc salle de bains complet enmettant côte à côte les cloisons techni-ques, les meubles, les placards en 1 seulejournée.

Home Concept

Également en association avec le GroupeAltéor, cette maison évolutive, d’architec-ture contemporaine, préfabriquée etlivrée meublée avec tous les équipe-ments extérieurs (auvents, pergolas...),répond au label BBC pour un rapport qua-lité-prix ultra performant.

http://www.concepthome.fr/

Gilles Gaudin, président du Groupe Nexilis

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Home Concept

Mobi Concept résidence Meunier Tourisme


DOSSIER La filière gaz

Selon la définition de l’AFGAZ (AssociationFrançaise du Gaz), le fournisseur vend audétail, aux consommateurs particuliers, legaz qu’il a acheté soit à un producteur,soit à un revendeur, selon des modalitésde prix et de services qui font l’objet d’uncontrat. Le distributeur de gaz, égalementdésigné par le terme « gestionnaire duréseau de distribution » a pour missiond’acheminer le gaz jusqu’aux clients. Ilconstruit, exploite, entretient et développeles réseaux de gaz en maintenant un hautniveau de qualité et de sécurité. C’est luiqui assure, comme par le passé, les inter-ventions de sécurité et de dépannage.Ces deux interlocuteurs de la filière ontdonc des rôles bien distincts. Mais quereprésente, pour eux, cette filière gazdans laquelle ils s’inscrivent, qui lesinclue mais également les dépasse parles nombreux et différents opérateursqui y officient ?« On peut véritablement parler d’une filièregaz, tant elle regroupe de nombreuses éta-pes distinctes qui vont de l’exploration/pro-duction à la commercialisation du produiten passant par le transport, le stockage, ladistribution, explique Daniel Paccoud,

délégué général de l’AFGAZ. Le marché dugaz naturel en France représenteaujourd’hui 11,5 millions de clients dansles secteurs résidentiel-tertiaire, l’industrieet la production d’électricité. Ce derniersegment est en pleine expansion. 6 sitessupplémentaires sont prévus en 2010. 15projets devraient être en fonctionnementd’ici 2013. La commercialisation du gaz enFrance mobilise donc un grand nombred’acteurs au-delà des fournisseurs danslesquels on retrouve les installateurs, lesfabricants de matériels. (Selon une étudeXERFI 2008, la Branche Energie France deGDF SUEZ travaille avec un réseau de250 000 professionnels). »La filière gaz est donc plurielle...« La filière gaz est un terme historique, qui

inclut à la fois les distributeurs d’énergietels que GDF et les propaniers par exem-ple, des fabricants, des installateurs, dessociétés de SAV, autrement dit tout un uni-vers qui s’est construit depuis des années,déclare Jean-François Battoue, responsa-

ble des partenariats habitat GDF-Suez

branche énergie France. Aujourd’hui, lafilière gaz est en train de muter en « filièreperformance énergétique » : pour les pro-duits, les installateurs (de plus en plus tour-nés vers les EnR, se dotant de savoir-fairenouveaux sur d’autres types de travaux liésà l’efficacité énergétique), de même quepour les fabricants et GDF Suez, la mue esten marche vers l’efficacité énergétique.Mais il n’en demeure pas moins que lafilière gaz a toute sa place dans la filièrenouvelle liée à l’efficacité énergétique. Dès2003, GDF proposait déjà des offres cou-plées au solaire et cette mutation très forten’a fait que croître, comme en atteste lenombre d’installateurs possédant l’ap-pellation Qualisol. Ce n’est pas un renie-ment de la filière gaz, mais une évolutionen fonction des attentes du GrenelleEnvironnement, en prenant appui sur cequi a fait le succès de la filière gaz. »

Les fournisseurs de GPL dans la filière gaz

Les propaniers, désignent les fournisseursde Propane et de Butane, les GPL (gaz depétrole liquéfiés) les plus couramment uti-lisés en France. Eux aussi font pleinementpartie de la filière gaz.« Dans l’esprit de Primagaz, la filière gazest l’ensemble des intervenants qui défen-dent la position de l’énergie gaz dans lecontexte énergétique actuel ainsi que sesparts de marché, notamment dans le sec-teur de l’habitat, affirme François

Chatelain, chef du Département Marketing

Stratégie Innovation Primagaz. La filièregaz désigne donc les fournisseurs d’énergie

Les professionnels du vecteur eau chaude ont l’habitude de parler de la « filière gaz », si bien que l’onne précise plus quels en sont les acteurs. Les fournisseurs d’énergie et les gestionnaires du réseaude distribution ont des rôles bien définis au sein de cette filière. Or, ces professionnels du marché dugaz, gaz naturel et gaz propane, ont vu leur activité se complexifier avec l’ouverture à la concurrencedes marchés de l’énergie en 2004 puis en 2007. Comment leur métier a-t-il évolué et comment font-ils face aux nouveaux enjeux environnementaux ?

La filière gaz : les fournisseurs d’énergie et les gestionnaires du réseaude distribution

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L’ouverture à la concur-rence du marché du gaz naturel

Au 1er janvier 2007

Fournisseurs historiques : Gaz de Franceet les ELD (entreprise locale de distribu-tion) sur leurs zones de desserte.42 opérateurs alternatifs ont obtenu uneautorisation de fourniture de gaz

Au 1er juillet 2007

En plus de Gaz de France, 4 nouveauxopérateurs gaziers autorisés à fournir dugaz naturel à la clientèle domestique :Poweo, Altergaz, EDF, Electricité deStrasbourg.

11 millions de consommateurs domesti-ques peuvent choisir leur fournisseur degaz.

80 % des ménages ont accès au gaz (à nepas confondre avec la couverture du ter-ritoire national)

Source Ministère de l’Économie, desFinances et de l’Emploi, DGEMwww.developpement-durable.gouv.fr

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La filière gaz

gaz (gaz naturel ou GPL), tous les profes-sionnels qui peuvent mettre en œuvre cetteénergie et la rendre efficace, les fabricantsqui font un gros travail en termes d’innova-tion pour développer des systèmes plusperformants tels que les chaudières microcogénération gaz et les PAC gaz ».

L’ouverture à la concurrence des marchés de l’énergie

L’ouverture à la concurrence des marchésde l’énergie intervenue tout d’abord en2004 pour les entreprises et les collectivi-tés locales, puis en 2007 pour les clientsparticuliers, a profondément bouleverséla structure du marché du gaz en France.Ainsi, d’après l’AFGAZ et selon les der-niers chiffres publiés par la CRE au 30 sep-tembre 2009, les fournisseurs alternatifsreprésentent désormais 5,7% des parts demarché du secteur résidentiel et 15,9% decelles du secteur industriel. « L’ouverture du marché a donc renforcé laconcurrence, mais elle a aussi modifié leprofil des fournisseurs d’énergie qui sontsouvent des entreprises multi énergiesproposant des offres duales (gaz et électri-cité), poursuit Daniel Paccoud. La filièrejoue un rôle déterminant dans ce nouveaupaysage, elle est un vecteur indispensablepour le développement des solutions inno-vantes au gaz. »En effet, les fournisseurs ont modifié leurmétier et adapté leurs solutions et services. « Dès lors que l’on parle efficacité énergé-tique, il devient nécessaire à la fois deconseiller la clientèle, de produire des nou-veaux produits, de les installer, ajouteJean-François Battoue... Les clients ontbesoin de toute une filière pour accéder àcette performance énergétique. Si, aupara-vant, tous ces éléments étaient distincts, leclient a à présent plus de choix ».Une ouverture qui a donc constitué uneopportunité d’innovation et d’évolution. « Les nouveaux entrants sont une trèsbonne chose, confirme François Chatelain.L’ouverture à la concurrence des marchésde l’énergie a obligé tous les opérateursà se réinventer et à innover avec de

nouveaux services, ce qui a immanqua-blement stimulé la filière. Tous ont leurrôle à jouer par rapport au tout électrique.Selon les chiffres de Caron Marketing,près de 80 % des nouvelles maisons indi-viduelles des leaders de la constructionsont équipées d’un système de chauffageélectrique. Cette tendance, si elle perdure,ne fera qu’empirer la problématique del’approvisionnement électrique en Francedont la presse s’est fait largement échoces dernières semaines. La filière espèrebeaucoup de l’évolution de la RT quidevrait permettre de redonner un nou-veau souffle à l’énergie gaz et en démon-trer toute sa pertinence ».

Aborder de nouveaux marchés

Pour certains opérateurs, l’ouverture à laconcurrence des marchés de l’énergie aété l’occasion d’aborder un nouveau mar-ché et de diversifier l’offre commerciale. « Après être devenu en mars 2007 distribu-teur de gaz naturel en Alsace sur la com-mune de Schweighouse-Thann, Antargazest désormais autorisée, depuis juillet 2009à fournir du gaz naturel aux clientèles departiculiers, professionnels et collectivités,expliquent Augustin Sarragallet, directeur

des Opérations et Eric Doublet, directeur

d’Antargaz Distribution. Il était frustrant,en tant que distributeur, de devoir faireappel à un autre intervenant pour la fourni-ture de gaz naturel de notre clientèle. Ilsemblait naturel de leur proposer un seulinterlocuteur, ce qui était désormais possi-ble depuis l’ouverture à la concurrence desmarchés de l’énergie.

Ainsi, Antargaz, déjà distributeur et four-nisseur de gaz propane sur près de 90 com-munes, a élargi son offre en proposantdorénavant aux clients raccordés à sesréseaux alimentés en gaz naturel, la fourni-ture de l’énergie.Le marché est important : sur les 36 000communes de France, seules 10 000 sontraccordées à GDF. Les 26 000 restantesne sont pas toutes éligibles à un réseau,restent 3000 communes qui peuventl’être et accueillir un réseau propane oude gaz naturel.Notre métier de fourniture est abordé encomplément de celui de la distribution.Pour équiper une commune d’un nouveauréseau, il faut, en conformité avec la loiSapin, répondre à un appel d’offre auquelvont succéder 6 mois de négociation avecl’autorité concédante jusqu’à l’agrémentde la délégation de service public pour unedurée de 30 ans. En contrepartie, noustirons notre rémunération de la fournitured’énergie et de l’exploitation du servicepublic. Si, pour le propane, nous sommesles opérateurs exclusifs de nos propresréseaux, en revanche en ce qui concerne legaz naturel, le transit est ouvert sur nosréseaux moyennant une contrepartie desfournisseurs concurrents ».

Gaz naturel, GPL : antagonisme ou complémentarité ?

Si les deux gaz sont inscrits dans la filièregaz, y a-t-il un antagonisme dans la proposi-tion des deux types de gaz à la fourniture ?Selon l’AFGAZ, la consommation de GPL(gaz pétrole liquéfié) non corrigée du cli-mat s’élevait à 32 TWh en 2008. « Il y abeaucoup de complémentarité entre le gaznaturel et le GPL, dans la mesure où la dis-tribution de GPL intervient souvent sur desparties du territoire français non desservien gaz naturel, précise Daniel Paccoud.Ainsi, la fourniture de gaz propane ajoutéeà celle de gaz naturel couvre 100 % desménages français. On peut même penserqu’à plus ou moins brève échéance, certai-nes sociétés actuellement propriétaires deréseaux de propane sur des lotissementsles convertiront en réseaux de gaz naturellorsque ces derniers seront aboutis. LesGPListes auront certainement à l’avenirune offre gaz naturel, ce qui bouleverseraencore leur métier. »La filière gaz est donc la filière de tousles gaz...« S’il existe certaines spécificités, dessavoir faire particuliers, comme dans lamise en place de cuves pour les propaniersou l’absence d’énergie en réseau -quoiquecertains propaniers proposent des offres

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DOSSIER

l’AFGL’Association Française du Gaz est le syndicat de l’ensemble de la filière gaz (gaz naturel etGPL). Tous les métiers de la chaine gazière y sont représentés : fournisseurs, gestionnairesd’infrastructures, installateurs, fabricants de matériel. L’AFG regroupe 30 entreprises du sec-teur ainsi que 1300 membres sociétaires. Ses principales missions sont : la promotion de la filière gaz, la représentation des intérêtsauprès des pouvoirs publics, la mise en perspective des réflexions sur le développement defilière au travers de ses Commissions, la participation aux travaux de normalisation et de cer-tification (en France et à l’étranger), la formation sur le secteur et le maintien des relationsavec les associations européennes et internationales.

Site Web : www.afgaz.fr

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DOSSIER La filière gaz

en réseau-, les messages auprès desconsommateurs sont néanmoins identi-ques, répond Jean-François Battoue. Ence qui concerne l’efficacité énergétique, iln’est pas possible d’opposer les énergies.Raisonner en termes de filière perfor-mance énergétique, c’est inclure le gaz,parmi toutes les autres énergies, dans lemix énergétique parce qu’il y a toute saplace. C’est d’ailleurs ce qui se vérifiedans toute l’Europe. »Une complémentarité confirmée et parta-gée par les opérateurs GPL.« Il existe une certaine cohérence entre lesdifférents gaz, confirment AugustinSarragallet et Eric Doublet. Ils ont tous desavantages en termes de chauffage, de qua-lités environnementales, d’économie, depraticité et de services rendus aux particu-liers et aux professionnels. Il faut réconci-lier le propane et le gaz naturel, au lieu deles opposer, d’autant plus que dans le mixénergétique, les gaz jouent un rôle fonda-mental. Antargaz est en mesure de fournirles deux, on ne va pas donc pas s’en priver.La question ne se pose pas en ces termes,il s’agit plutôt de préconiser la solution laplus adaptée à la situation. Les appels d’of-fres des communes précisent toutefoisl’énergie voulue. En fonction du potentielde la commune et au regard de la positiondes réseaux existants, nous évaluons lesdeux possibilités pour proposer au final leprix le plus faible possible ».Des propos corroborés par un autre opé-rateur GPListe.« La différence est essentiellement structu-relle, notamment à propos de la questionde l’acheminement du gaz, ajoute FrançoisChatelain. Notre métier historique de pro-panier consistait à positionner une citernepuis un réservoir enterré pour alimenter lachaudière gaz de l’habitat. Depuis 2003,Primagaz a reçu l’agrément d’Opérateur deDistribution Publique et peut donc, par DSP(Délégation de Service Public) construiredes réseaux de gaz pour alimenter unecommune ou un lotissement. »

Les nouveaux défis de la filière

Marché en pleine mutation, crise mon-diale qui se répercute, entre autres sur lesecteur de la construction, GrenelleEnvironnement, performance énergéti-que, contraintes réglementaires durcies,nouveaux labels... Autant d’enjeux nou-veaux auxquels est confrontée la filièregaz aujourd’hui. Comment les fournis-seurs y font-ils face pour promouvoirnéanmoins la fourniture d’énergie ?« Le Grenelle de l’Environnement a permisde préparer la RT 2012 qui impose que lesconstructions neuves répondent, dès 2012,au critère basse consommation de50 kWh/m3/an, précise Daniel Paccoud. Cetobjectif constitue une évolution remarqua-ble en termes d’économie d’énergie et unénorme défi pour l’ensemble de la filière.De nombreuses solutions performantesmixtes fondées sur les énergies renouvela-bles et le gaz naturel permettent d’ores etdéjà de répondre à cet enjeu (chaudière àcondensation, commercialisation des éco-générateurs comme la micro-cogénérationà moteur Stirling au sein d’une unité dechauffage au gaz). Par ailleurs, les nouveaux fournisseurs(dits « alternatifs ») pratiquent une politi-que commerciale très axée business parrapport aux fournisseurs historiques (GDFet les ELD Entreprises Locales deDistribution), Ce qui oblige le gestionnairede réseau de distribution à être davantageà l’écoute de l’ensemble des fournisseurspour développer son réseau. Ainsi, unedynamique commerciale importanteanime ces deux partenaires de la filière etpeut, par voie de conséquence, conduirecertaines communes à être desservie plusrapidement. »Ces nouveaux enjeux conduisent les opé-rateurs à innover, à adapter leur métierdans un contexte énergétique profondé-ment bouleversé.« Aujourd’hui, on ne peut plus être simple-ment fournisseur de GPL, soutientFrançois Chatelain. Un particulier chercheavant tout une solution énergie, un budgetde chauffage réduit, une empreinte envi-ronnementale des plus faibles et ce, sansaltérer son niveau de confort. Dans cecadre, Primagaz se définit avant toutcomme un fournisseur de solutions

« Energie modulo durables » basées sur leGPL. Ces solutions doivent être, en effet,évolutives et pertinentes dans le temps.Afin de répondre à ces nouveaux besoinsnous avons lancé en 2003 le conseil enEnergie et en 2009 nos solutions Modulo-Durables pour accompagner au mieux nosclients vers plus d’efficacité énergétique. »

Conquérir de nouvelles parts de marché

La filière gaz doit également batailler pourconserver ses parts de marché. « Aujourd’hui, sur le parc global des 32 mil-lions de logements français, la part de mar-ché de l’énergie gaz employé commechauffage représente 44 %, dont 2,48 %pour le GPL, tandis que l’électricité absorbe31,33 % et le fuel les 16,55 % restants(1),explique François Chatelain. S’il on consi-dère le marché du neuf, la part de marchéde l’électricité s’élève à 63,8 % en 2008contre 40,7 % en 2004, sur cette mêmepériode la filière gaz a vu sa part de marchéreculer de 44 % en 2004 à 30 % en 2008. Leproblème est le même en rénovation, où lapart de marché de l’électricité a fortementaugmenté de 2004 à 2008. L’incidence decette situation n’est pas neutre. En effet, letout électrique amène la France à impor-ter massivement de l’électricité fortementcarbonée issue de centrales thermiques,notamment en période hivernale. Pourdénoncer les impacts du tout électrique etpromouvoir la mise en œuvre efficace del’Energie gaz, une mobilisation complètede notre filière est indispensable. « C’estle cœur de l’enjeu». (1) - Source CEREN

Travailler avec ses partenaires

Les opérateurs de fourniture d’énergie ontnoué des partenariats avec des fabricants,des négociants et des installateurs pourdoper l’ensemble de la filière en général,et promouvoir le gaz en particulier.« Depuis plusieurs années, nous avonsnoué des relations étroites avec des fabri-cants, des distributeurs et des installateurs(SAV ou non), rappelle Jean-FrançoisBattoue. Cette animation a passé le cap del’ouverture des marchés, avec des conte-nus différents. Nous sommes passés de laconquête pure à une action plus pérenne.GDF Suez est désormais aux côtés de sespartenaires pour proposer l’efficacité éner-gétique à ses clients grâce à un large éven-tail de services parmi lesquels le finance-ment, l’animation de territoires ou la pré-sence sur des salons pour relayer l’infor-mation. Les professionnels sont submer-gés par l’information. Or, ils ont besoind’outils pour convaincre les clients de l’ef-ficacité de leurs solutions et de ce que le

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gaz naturel a toute sa place dans le mixénergétique. Aussi, la “bannière”DolceVita est-elle de nature à fédérer lemessage envers l’ensemble de la filière:avec les fabricants, les négociants, les ins-tallateurs (Partenaires DV), les autres(Constructeurs DV), ...» Un partenariat qui détient les clés de la pro-motion de la fourniture d’énergie et dontne peuvent se passer les fournisseurs.« Dans la mesure où notre cible est bien ledéveloppement de réseau sur les commu-nes non raccordées, nous mettons enplace, avec notre réseau de partenairesinstallateurs et le soutien de la commune,une action marketing en vue de raccorderle maximum de clients particuliers, pour-suivent Augustin Sarragallet et EricDoublet. Nous avons d’ailleurs noué unpartenariat avec la Capeb au plan natio-nal. L’équipement des communes nonraccordées constitue également un nou-veau marché pour eux, aussi avons-nousbesoin du soutien des professionnelsconnus dans leur secteur. »

Le rôle du gestionnaire de réseau de distribution

Tout comme les fournisseurs d’énergie, lemétier de gestionnaire de réseau de distri-bution évolue. « Ils distribuent un gaz dont ils ne sont pasnécessairement propriétaires, détailleDaniel Paccoud. C’est essentiellement leclient final qui ressentira cette évolutioncar il pourra avoir affaire à plusieurs inter-locuteurs : le gestionnaire de réseau de dis-tribution pour les interventions techniqueset le fournisseur d’énergie pour la relationcommerciale. »GrDF est le principal opérateur du réseaude distribution de gaz naturel en France.Filiale indépendante du groupe GDFSUEZ, GrDF est née de la filialisation del’activité de distribution, exploitée aupara-vant par Gaz de France. Au quotidien,GrDF (Gaz Réseau Distribution France)

achemine le gaz naturel auprès de 11 mil-lions de clients en France.

Comme les autres acteurs de la filière, legestionnaire de réseau de distribution asouffert de la crise.« En 2009, nous avons effectivement res-senti les effets de la crise économique... quidevraient perdurer cette année, expliqueAdeline Duterque, directrice du développe-

ment clientèle ou commercial chez GrDF

(Gaz Réseau Distribution France). L’annéedernière, nous avons raccordé 120.000nouveaux clients chauffage au réseau degaz naturel. En 2010, le résultat devrait êtreidentique : nos parts de marché vont cer-tes progresser mais l’activité immobilièrerestera morose. En revanche, en 2011,nous tablons sur une sortie de crise avecun accroissement des nouveaux raccorde-ments ! » Pour cela le distributeur compte sur deuxleviers : le marché de la rénovation, avecla dynamique de l’Eco-PTZ et le marchédu bâtiment neuf. « Les règles de la RT2012 devraient nousêtre favorables en raison de la perfor-mance des solutions gaz naturel, poursuit

Adeline Duterque. Sachant qu’il y aura deplus en plus de bâtiments BBC, le gaz natu-rel pendra une large part des choix énergé-tiques effectués. »

Le partenariat pour la promotion du gaz naturel

GrDF cultive une politique de partenariatavec les différents acteurs de la filière telsque fabricants d’équipements, lotisseurs,constructeurs de maisons individuelles,maîtres d’œuvres, Professionnels duGaz... Quelles sont les orientations 2010 ? « Il s’agit principalement d’accompagner ledéveloppement d’offres gaz naturel perfor-mantes sur le plan environnemental : labelBBC dans le neuf et accroissement de laperformance énergétique en rénovation,ajoute Adeline Duterque. D’abord par dessolutions techniques et avec des offrespackagées mises au point avec les parte-naires (fabricants, installateurs...). » Outreles offres de chaudières à condensationcouplées à un chauffe-eau solaire thermi-que ou une isolation renforcée, GrDFdevrait accompagner en 2010 une nou-velle offre d’éco-générateurs, capable deproduire électricité et chaleur. En 2011, laPAC hybride électrique couplée de façonnative à une mini chaudière gaz à conden-sation s’ajoutera aux solutions techni-ques. Et fin 2012 / début 2013, le marchéde la rénovation devrait bénéficier despremières PAC gaz à absorption. « Avec ces différentes solutions, nous som-mes assez confiants sur l’évolution de lapart de marché du gaz naturel à courteéchéance, estime Adeline Duterque.D’autres signes forts confirment cette pers-pective. Par exemple, plusieurs grandsconstructeurs de maisons individuelles etaussi des promoteurs, sont récemmentrevenus vers nous dans la perspective dela RT 2012. »En matière de partenariat avec les instal-lateurs titulaires de l’appellation“Professionnels du Gaz”, GrDF a concludes conventions avec 3 000 d’entre eux.Objectif ? Leur proposer des aides com-merciales et des actions communes. « En2010, nous souhaitons faire évoluer ce dis-positif, afin de favoriser les installationsles plus performantes du point de vuethermique et environnemental » conclutAdeline Duterque. Des actions concer-nant la promotion de la sécurité en avaldu compteur sont également menées enpartenariat avec Habitat + pour favoriserles bonnes pratiques et gérer l’attributionde l’appellation “Professionnels du Gaz”aux installateurs. ■


Michel Laurent

Les missions de GrDFGrDF, chargé de la gestion du réseau de distribution de gaz naturel en France, remplit 5 mis-sions principales :

- acheminer le gaz naturel sans discrimination pour le compte de tous les fournisseursjusqu’aux clients ;

- assurer la gestion déléguée du service public de distribution du gaz naturel sur la base descontrats de concession conclus avec les collectivités ;

- raccorder les clients au réseau de distribution de gaz naturel et fournir les services associésà la livraison du gaz naturel ;

- concevoir, construire, exploiter et entretenir le réseau de distribution de gaz naturel engarantissant la sécurité des biens et des personnes et la qualité de la desserte ;

- développer le réseau de gaz naturel de façon durable et rentable afin de permettre l’accèsau gaz naturel au plus grand nombre. La CRE (Commission de régulation de l’énergie) aainsi confié à GrDF la responsabilité de promouvoir le gaz naturel.

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RÉGLEMENTATION

Les contribuables peuvent bénéficier d’uncrédit d’impôt sur le revenu au titre desdépenses supportées pour l’améliorationde la qualité environnementale du loge-ment dont ils sont propriétaires ou locatai-res (habitation principale) ou de logementsachevés depuis plus de 2 ans dont ils sontpropriétaires et qu’ils s’engagent à louernus à usage d’habitation principale, pen-dant une durée minimale de 5 ans, à despersonnes autres que leur conjoint ou unmembre de leur foyer fiscal.

Champs d’applicationsPour l’année 2010 (au-delà, restons pru-dent !), le crédit d’impôt s’applique :• Aux immeubles achevés depuis plus de 2ans, payées entre le 1er janvier 2005 et le 31décembre 2012, au titre de l’acquisition de :- chaudières à condensation ;- matériaux d’isolation thermique des

parois vitrées ;- matériaux d’isolation thermique des

parois opaques (et pose) ;- appareils de régulation de chauffage.• Aux équipements de production d’énergieutilisant une source d’énergie renouvelable

ou des PAC (autres que air/air), dont la fina-lité essentielle est la production de chaleur

ou d’eau chaude sanitaire, ainsi qu’à lapose de l’échangeur de chaleur souterraindes PAC géothermiques :- payés entre le 1er janvier 2005 et le 31

décembre 2012 dans le cadre de travauxréalisés dans un logement achevé ;

- intégrés à un logement acquis neuf entrele 1er janvier 2005 et le 31 décembre 2012 ;

- intégrés à un logement acquis en l’étatfutur d’achèvement ou que le contribuablefait construire, achevé entre le 1er janvier2005 et le 31 décembre 2012.

• Aux équipements de raccordement à un

réseau de chaleur, alimenté majoritaire-ment par des énergies renouvelables oupar une installation de cogénération :- payés entre le 1er janvier 2006 et le 31



- intégrés à un logement acquis en l’étatfutur d’achèvement ou que le contribuablefait construire, achevé entre le 1er janvier2006 et le 31 décembre 2012.

• Aux équipements de récupération et detraitement des eaux pluviales :- payés entre le 1er janvier 2007 et le 31



- intégrés à un logement acquis en l’étatfutur d’achèvement ou que le contribua-ble fait construire, achevé entre le 1er jan-vier 2007 et le 31 décembre 2012.

• Aux immeubles achevés depuis plus de2 ans, payés entre le 1er janvier 2009 et le 31décembre 2012, au titre de la réalisation, endehors des cas où la réglementation le rendobligatoire, du diagnostic de performanceénergétique (1 seul diagnostic par loge-ment et par période de 5 ans).

LimitationsPour un même logement (habitation princi-pale), le montant des dépenses ouvrantdroit au crédit d’impôt ne peut excéder, autitre d’une période de 5 années consécuti-ves (du 1er janvier 2005 au 31 décembre2012), la somme de 8 000 € (personneseule) ou de 16 000 € (couple soumis àimposition commune). Cette somme estmajorée de 400 € par personne à charge. ■

Michel Laurent

(1) Pour en savoir plus, voir l’article 200 quatermodifié par la Loi n°2009-1674 du 30 décembre2009 - art. 58 (V).

Crédits d’impôts 2010 : plutôt à la baisseLa Loi de finance 2009 rectificative du 30 décembre 2009, parue au J.O. du 31 décembre (1), dévoileles crédits d’impôt pour dépenses d’équipement de l’habitation principale applicables en 2010. Parmiles nouveautés : la prise en compte de la pose des échangeurs géothermiques, de la pose desisolants opaques, mais surtout des réductions de crédits... notamment pour la chaudière àcondensation qui chute à 15 % !

Equipements mentionnés par la Loi de finance Crédit d’impôts

2009 2010

Cas général 50 % 50 %PAC (autres que air/air) dont la finalité essentielle est la production de chaleur, à l’exception des pompes à chaleur géothermiques. 40 % 25 %PAC géothermiques dont la finalité essentielle est la production de chaleur. 40 % 40 %PAC (autres que air/air) thermodynamiques. Non applicable 40 %Pose de l’échangeur de chaleur souterrain des PAC géothermiques. Non applicable 40 %Chaudières et équipements de chauffage Cas général 40 % 25 %ou de production d’ECS fonctionnant Remplacement des au bois ou autres biomasses même matériels 40 % 40 %Chaudières à condensation 25 à 40 % 15 %Matériaux d’isolation thermique des parois vitrées 15 %Acquisition et pose de matériaux d’isolation thermique des parois opaques 25 %Appareils de régulation de chauffage 25 %Equipements de raccordement à un réseau de chaleur, alimenté majoritairement par des énergies renouvelables ou par une installation de cogénération 25 % 25 %Equipements de récupération et de traitement des eaux pluviales 25 %Diagnostic de performance énergétique (en dehors des cas où la réglementation le rend obligatoire). 50 % 50 %

Le montant des crédits d’impôts


FORMATION

Filière Pro - Quelle est l’ampleur de ce

renouveau ?

Guillaume François - A Lyon, Nantes etNanterre, siège de Mitsubishi Electric, sontimplantés nos 3 centres de formationdédiés à la climatisation et au chauffage.L’investissement réalisé à Nanterre nous apermis de tripler la surface existante etd’accroître d’autant le potentiel de forma-tions et de stagiaires. Ce développementaccorde une place prépondérante aux tra-vaux pratiques et à la manipulation desproduits. Ainsi, le nouveau centre déploiedes infrastructures de nouvelle générationdont une trentaine de bancs pédagogi-ques, alors que l’ancien centre n’en comp-tait que 10. Aujourd’hui, la moitié de la sur-face est occupée par des équipements. Untel investissement devrait rapidement posi-tionner le site de Nanterre comme uneunité pilote dans la conduite de certainesformations spécifiques.

Sous quel angle abordez-vous les

machines thermodynamiques ?

Guillaume François - Avant même d’abor-der les équipements au travers de nos pro-duits, nous apportons à nos stagiaires,pendant une journée, une formation géné-rique en matière de régulation, de froid etd’hydraulique. Ce point me parait primor-dial avant de poursuivre le deuxième jourpar un volet plus concret sur nos machi-nes. Dispensé depuis un an, ce modulesatisfait les professionnels !

Comment se déroule ensuite l’apprentis-

sage autour de vos machines ?

Guillaume François - Pour le stage SAVnotamment, notre équipe de 5 formateursinsiste sur la méthode et la rigueur derecherche de pannes. De quoi gagnerbeaucoup de temps lors des dépannages !

pas s’imaginer sans son environnement.Nous abordons, entre autre, le lieu d’im-plantation des équipements, le choix etl’installation du module hydraulique... Detels paramètres conditionnent la perfor-mance globale.

Combien de stagiaires pouvez-vous

accueillir à présent ?

Guillaume François - Avant travaux, le cen-tre de formation de Nanterre accueillaitchaque année environ 300 stagiaires.Pour l’exercice 2009/2010, nos perspecti-ves d’accueil sont évaluées à 700 person-nes, soit 60% des effectifs formés sur laFrance, et pourraient être triplées... àéchéance 2011 et ce sur l’ensemble de nosgammes de produits : résidentiel, petittertiaire et DRV ! ■


D’une façon générale, les stagiaires pas-sent à présent beaucoup plus de temps àeffectuer des travaux pratiques.

Apprendre le dépannage sur des machines

neuves n’est-il pas problématique pour

des techniciens qui auront à intervenir sur

des équipements anciens ?

Guillaume François - Concernant les équi-pements Mitsubishi Electric, les principesde vérification des cartes électroniques oudes compresseurs sont les mêmes aussibien sur les équipements anciens qu’ac-tuels. En revanche, il faut savoir que d’unemarque à une autre, les technologies etdonc les méthodes d’approche peuventêtre différentes.

La formation est donc un outil de

fidélisation...

Guillaume François - C’est vrai, et c’est ainsique nous le concevons. D’ailleurs, nousaccueillons tous les profils d’installateurssans distinction. Le centre de Nanterre aégalement un rôle de « vitrine » où sont visi-bles en permanence nos équipements, dis-ponibles au catalogue, en fonctionnement.

Quelle place occupe la rénovation dans

vos formations PAC air / eau?

Guillaume François - Nos formations sontprincipalement orientées sur ce thème carc’est lors d’actions en rénovation qu’il fautêtre le plus vigilant. Pendant la formation,nous travaillons sur un vrai projet de maisonexistante, pour laquelle les stagiaires effec-tuent des calculs de déperditions et caracté-risent les émetteurs existants. C’est cetteétude préalable qui permet d’opter pour lameilleure solution : substitution ou relève dechaudière. L’acquisition de ces compétencespermettra à l’installateur de bénéficier d’uneplus grande crédibilité technique.

La formation aux équipements concerne-t-

elle juste le système thermodynamique ?

Guillaume François - Non, pas seulementcar un système thermodynamique ne peut

A Nanterre, en région parisienne, Mitsubishi Electric dispose aujourd’hui d’un nouveau centre deformation totalement rénové. Objectif : accueillir en stage plus de professionnels et mettre à leurdisposition de nombreux bancs de travaux pratiques, notamment de type PAC air/eau. GuillaumeFrançois, responsable de la formation au sein du département chauffage climatisation nous faitpartager sa volonté d’accompagner installateurs et distributeurs.

PAC : Mitsubishi Electric dope son centre de formation de Nanterre

Guillaume François, responsable de la formation au sein du département chauffageclimatisation

D.R

« … le nouveau centre déploie

des infrastructures de nouvelle

génération… »


CHANTIER

28

Philippe Soum a acquis dans les années80, une propriété ancienne située àSancergues, dans le département du Cher(18). La maison individuelle de 277 m2 pré-sente un volume total de 1087.96 m3 àchauffer, réparti sur deux niveaux. Toutd’abord, un rez-de-chaussée composé de 2parties : 123.55 m2 avec 3 m de hauteur deplafond et 63.61 m2 avec 7 m de hauteur deplafond. Puis, le 1er étage de 90.68 m2, uni-formément sous 3 m de plafond. L’habitation était alors équipée d’unechaudière fonte Ideal Standard quiconsommait 10 000 litres de fioul par anpour couvrir les besoins de chauffage.Philippe Soum décida de lui adjoindreune PAC Air/Eau de marque Chappéedont la chaudière assurait la relève à par-tir d’une température extérieure de -6°C.Mais d’importants problèmes de dégi-vrage de la PAC ont conduit le proprié-taire à finalement remplacer le duo initialpar une chaudière fioul Riello d’une puis-

sance de 60 kW pour le chauffage, la pro-duction d’ECS étant assurée par 2 bal-lons électriques, l’un réservé à l’usagedes invités et l’autre aux usages domes-tiques quotidiens.

La géothermie par économie et simplicité

A nouveau, Philippe Soum fait le choixd’une pompe à chaleur, mais en optantcette fois-ci pour la géothermie avec la PACAquatop Eau glycolée/Eau de Chaffoteaux,tout en conservant la chaudière fioul. « De tous les modes de chauffage, la PACest le plus économique à l’utilisation,déclare Philippe Soum. Du point de vuetechnique, c’est également plus simpledans la mesure où ce système ne rencontrepas de problème de maintenance, commece fut le cas auparavant avec le dégivragede l’ancienne PAC Air/Eau. Quant au retoursur investissement, c’est certes assez lourd,

mais compensé par le coût d’utilisation leplus bas. D’autant plus que le prix des éner-gies fossiles est très variable et ne peut êtrepleinement maîtrisé. »L’Aquatop peut assurer la productiond’ECS mais cette fonction n’est pas iciexploitée puisque ce sont les ballonsélectriques qui s’en chargent, permettant

Une pompe à chaleur Aquatop Eau glycolée/Eau de Chaffoteaux, dans le cadre de la rénovation duchauffage d’une maison individuelle, a été installée afin de réduire la consommation d’énergie de lachaudière fioul initialement prévue. Mission parfaitement accomplie.

Le chauffage d’une ancienne propriétérénové par une PAC géothermiquesur nappe phréatique

« l’Aquatop est la solution haut de gamme pour les maisonsindividuelles »

Laurent Cifoux,

chef de produit PAC Chaffoteaux

« Après l’étude des besoins réels

de l’habitation, le choix s’est porté

sur un modèle Aquatop d’une

puissance de 18,5 kW. Ce modèle

a la particularité d’être une version

compacte. Il est ainsi équipé de

série d’une résistance électrique

d’appoint, d’un vase d’expansion

et d’un circulateur pour les circuits

chauffage et captage. Le modèle

suivant, d’une puissance

supérieure, aurait nécessité le

raccordement des accessoires.

Grâce à ses performances élevées,

l’Aquatop est la solution haut de

gamme pour les maisons

individuelles. C’est un produit

d’origine suisse qui, dans une plage

de puissance de 5 à 10 kW, est

habituellement installé dans le neuf

sur le marché helvétique. En

France, en revanche, il se vend

plutôt en rénovation pour le

résidentiel, voire en petit tertiaire. »

La PAC géothermique Aquatop de Chaffoteaux

D.R

.

29

CHANTIER

La foreuse de l'entreprise Boudot

ardoise. De même, les planchers chauf-fants auxquels sont naturellement raccor-dées les PAC n’ont pu être installés pourne pas dénaturer le sol en marbre depierre de Bourgogne datant du XVIIème siè-cle. Les 23 radiateurs en fonte d’origineont donc été conservés. Quant aux diffé-rences de hauteurs sous plafond du rez-de-chaussée, c’est une cheminée JacquesCœur qui alimente la pièce de 7 m dehaut. Enfin, la technologie de la chaudièreà condensation gaz n’a pas été retenuecar le logement n’est pas raccordé au gaznaturel. Comme le rappelle PhilippeSoum : « Le prix du gaz peut fluctuer, tan-dis que l’eau ne coûte rien. »

à la production d’ECS de rester ainsiindépendante et ne plus être ainsi tribu-taire d’éventuels dysfonctionnements dela PAC, comme ce fut le cas avec l’an-cienne configuration.

Un cadre de rénovation exigeant

Le propriétaire n’a pas envisagé certainessolutions afin de préserver la cadre de sademeure. En ce sens, une installation degéothermie présente justement, entreautres avantages, la capacité de respecterl’intégrité du bâti. A contrario, les cap-teurs solaires, qui auraient pu être asso-ciés à la chaudière fioul pour la produc-tion de chauffage, ont été écartés au pro-fit de la PAC pour épargner la toiture en

Une nappe phréatique et 1 puits de rejet

C’est la présence d’une nappe phréatiquesituée à 24 m de profondeur qui a permisvéritablement de recourir à la PAC géo-thermique. « Une carte cantonale conçuepour l’irrigation agricole situait ma pro-priété sur un sol calcaire rauracique, dontla nature est favorable à l’émergenced’une nappe phréatique, explique PhilippeSoum. J’ai ensuite fait venir 3 sourciersqui ont déterminé une zone, à 15 m de lamaison, où une source était susceptiblede se trouver, ce qui s’est avéré exact ! »Une entreprise spécialisée dans le forage,l’entreprise Boudot, a foré jusqu’à lanappe et creusé un puits de 15 cm de dia-mètre. C’est ensuite l’entreprise DunEnergie qui a installé, dans ce puits, unepompe immergée. Celle-ci aspire l’eaudepuis la nappe pour la faire remonterverticalement par un conduit sur 23 m.Puis, un coude fait circuler l’eau horizon-talement à 80 cm de profondeur, pour êtrehors gel. L’eau arrive à l’échangeur à unetempérature comprise entre 8°c et 12°C,cède 2 à 3 degrés au circuit secondairepour être finalement rejetée à un débit de5 m3/heure dans un puits existant, d’undiamètre de 1,20 mètre, situé à 100mètres de la maison et qui descend à 20mètres de profondeur. Aucune déclara-tion n’a été nécessaire : « Lorsque l’on neconsomme pas plus de 8 à 10 m3, il n’estpas obligatoire de procéder à une décla-ration », affirme Philippe Soum, quiinsiste sur la nécessaire qualité duforage : « Beaucoup d’entreprises se pré-sentent comme spécialisées dans leforage, mais celui-ci doit être irréprocha-ble sous peine d’aspirer des impuretés enmême temps que l’eau, ce qui finit parnuire à la qualité de l’installation. » ■

E.H.A

Les intervenants

• Utilisateur : Philipe Soum,propriétaire

• Fabricant : Chaffoteaux

• Entreprise de forage : EntrepriseBoudot (Sancoins)

• Installateur PAC : Dun Energie -Thierry THOMAS - 7 employés,entreprise créée le 1er janvier 2006- Activités : Chauffage, sanitaire,

électricité - Qualifications : Qualisol,

Qualigaz, QualiPV

Chiffres clés de la pompe à chaleur Aquatop

• COP : 5,7 avec sortie à 35°C

• Modèle compact triphasé

• Puissance de chauffage 18,5 kW

• Prix : 34 000 euros avec TVA 5,5%pour un crédit d’impôt de 8 000euros

• Durée de vie de 20/25 ans.

• En hiver, la température démarredans le circuit entre 45 et 50°.

• Niveau sonore à 5m : 34 dB(A)

• Estimation consommationannuelle fioul : 7000 litres, soit un cout annuel de chauffagede 6000 € + stères de bois.

• Estimation du cout annuel avec la PAC Aquatop : 2 145 €.

D.R

.


Mise en œuvre de la PAC


REPORTAGE

30

Le label BBC-Effinergie® (Bâtiment Basse Consommation) anticipe la performance énergétique des bâtimentsde demain (permis de construire déposés à compté du 1er janvier 2013). BBC-Effinergie® est une appellationvisant à identifier les bâtiments neufs dont les très faibles besoins énergétiques contribuent à atteindre lesobjectifs de 2050 : réduire les émissions de gaz à effet de serre par 4. L’association Maisons de Qualitéencourage à de tels niveaux de performance. C’est le moment de prendre une longueur d’avance !

« Association Maisons de Qualité » et performance énergétique : l’implication des constructeurs et des consommateurs

Suite au Grenelle de l’environnement, ladécision a été prise de diviser sensible-ment la consommation énergétique deslogements, responsables, à eux-seuls, de25 % des émissions de gaz à effet de serreen France. Un objectif ambitieux qui seconcrétise par le label BBC-Effinergie®(Bâtiment Basse Consommation).L’exigence principale pour obtenir le labelporte sur la consommation énergétiquede votre maison, qui doit notamment êtrecomprise entre 40 et 65 kWhEP/m2.anselon votre zone géographique d’habita-tion. Le label BBC-Effinergie faitaujourd’hui l’objet d’un choix volontairedu maître d’ouvrage, mais sera la norme àminima, à compter du 1er janvier 2013 !Dès aujourd’hui, en construisant unemaison BBC-Effinergie®, vous pouvezdevenir propriétaire d’un habitat moins

gourmand en énergie et donc en charges.Un choix qui se répercutera sur la valeurpatrimoniale de la maison !

Comment atteindre la performance BBC-Effinergie ?

• Première étape, le constructeur doitétudier attentivement l’implantation etla conception de la maison. Il doit vousapporter la garantie du meilleur choixen matière de forme, d’agencement etd’orientation de la maison par rapportau soleil. Une maison orientée pleinsud apporte éclairage naturel et chaleurdu soleil. Soit autant d’économiesd’énergie ! L’isolation mérite aussi uneattention toute particulière et doit êtretrès performante.

• Deuxième étape : le choix de vos équipe-ments. Selon vos objectifs et votre bud-get, il existe une large panoplie de solu-tions économiques pour le chauffage etla production d’eau chaude. Par exem-ple, installer une chaudière à condensa-tion au gaz naturel induit une économied’énergie de 30 % par rapport à unechaudière classique.

Maisons de Qualité :la parité

Depuis 1993, l’association à but non lucra-tif « Maison de Qualité » regroupe à parité,des représentants d’associations familia-les et de consommateurs et des représen-tants de constructeurs. A leurs côtés, pren-nent place des organismes institutionnelset des partenaires privés (Ademe, l’Adil,Socotec, Fédération Française duBâtiment, ....). Un de ses objectifs est defavoriser au maximum les relations deconfiance entre consommateurs etconstructeurs. Aujourd’hui, l’associationregroupe près de 70 constructeurs agréésqui réalisent 7 000 maisons par an.

-> www.maisonsdequalite.com

Points de vue de Yannick Allain,directeur de l’association Maisons de Qualité :

Quelle est la logique de l’association

Maisons de Qualité ?

« Tout d’abord, en matière de perfor-mance environnementale, nous som-mes partisans d’une vision globalepour chercher à limiter au maximumles consommations énergétiques. Il est éga-lement nécessaire d’intégrer des critèrescomme la qualité de l’air à l’intérieur desmaisons, la qualité environnementale desmatériaux, les économies d’eau,… »

Vous prêtez aussi attention aux relations

entre acteurs de l’acte de construire…

« Par ailleurs, l’association attache unegrande importance à l’accompagnement desconsommateurs à travers des conseils péda-gogiques, des échanges réguliers avec lesconsommateurs, car au final, l’enjeu est deconstruire et de vivre autrement. »

Pour Maisons de Qualité, quels sont les

atouts du gaz naturel ?

« Le gaz naturel constitue une réponseadaptée aux grands enjeux environnemen-taux. Dans le cadre de la recherche de mixénergétique, cette énergie est utilise et indis-pensable !C’est aussi une solution idéale de confort,associée pour le chauffage à une boucled’eau chaude, qu’il s’agisse de radiateurs oud’un plancher chauffant. Le gaz naturel estbien plus légitime que d’autres énergiespour un usage thermique. »

Quelle est sa place en matière de label BBC ?

« Associé à une chaudière à condensation,le gaz naturel forme un couple idéal pourobtenir le label BBC dans une logique tech-nico-économique acceptable à l’investisse-ment comme en exploitation. Enfin, il fautsouligner la fiabilité technique éprouvée deschaudière gaz à condensation. »

HPE : Haute performance énergétique.THPE : Très haute performanceénergétique.Le gaz naturel trouve sa place au niveau dulabel BBC.

Association Maisons de Qualité


REPORTAGE

La chaudière à condensation, comme lechauffe-eau solaire individuel (CESI), per-mettent d’obtenir de manière optimale lelabel BBC. Couplés à une chaudière gaznaturel, les panneaux solaires thermiquesassurent jusqu’à 70 % des besoins d’eauchaude. Sans oublier que le gaz naturelrépond à de multiples besoins tout en pro-curant un haut niveau de confort : chauf-fage, production d’eau chaude et cuisson...

La perméabilité à l’air : un pointclé de la performance énergétique

Avec l’amélioration de la performanceénergétique des bâtiments, le poste dedéperditions par renouvellement d’airreprésente une part de plus en plus impor-tante dans le bilan de chauffage. De plus,un bâtiment qui n’est pas étanche (infiltra-tions parasites) entraîne une dégradationde la qualité de l’air et du confort desoccupants, ainsi qu’une augmentation desrisques de condensation. Une bonne étan-chéité à l’air de l’enveloppe du bâtimentgarantit le transfert convenable des fluxd’air des pièces principales, vers les piècesde service, comme prévu par le systèmede ventilation. On obtient ainsi une réelleefficacité des systèmes de gestion de l’air.

La preuve par la certification

Les efforts des constructeurs de maisonsindividuelles en matière de performanceénergétique ont d’autant plus de valeurlorsqu’ils sont valorisés par un organismecertificateur. Celui-ci a pour mission dedélivrer, après contrôle, un certificat écritet officiel précisant que le bien en ques-tion est conforme aux exigences d’unréférentiel, d’un label ou d’une norme.L’organisme certificateur est indépendant.

La qualité d’abord

Dès 2006, l’Association Maisons de Qualitéa élaboré et publié le Carnet éco-logique,avec l’agence Tekhné Architecture située àLyon et le soutien de l’Ademe et desConseils Régionaux de Rhône-Alpes et deBretagne. Ce Carnet a été déployé et dif-fusé en 2007 et 2008.Dans le cadre des recommandations duGrenelle de l’Environnement, l’association

a élaboré en 2009 un référentiel associantl’expérience acquise grâce au Carnet éco-logique avec le label BBC Effinergie®.Afin d’inscrire ce référentiel dans le cadred’une certification, l’association Maisonsde Qualité s’est rapprochée de Céquami,organisme certificateur accrédité. Un tra-vail en commun a été effectué pour inté-grer le processus de certification et lesmodes de preuves déterminés parCéquami et en y associant la délivranced’un label haute performance énergétique(notamment le label BBC) tel que définidans l’arrêté du 3 mai 2007.

Trois thématiques pour un référentiel

La certification est délivrée par Céquamiet toute évolution du référentiel sera éla-borée conjointement par l’associationMaisons de Qualité et Céquami et validéepar un comité d’application représentatifdes parties intéressées.Les 3 thématiques du référentiel :- performance énergétique : exigences du

label BBC-Effinergie® ;- performances environnementales :

principes bioclimatiques de concep-tion, choix des matériaux, chantier àfaible nuisance, maîtrise de la consom-mation d’eau, qualité de l’air intérieur àla maison ;

- qualité de l’information délivrée au maî-tre d’ouvrage.

Une dynamique environnementale

Par ailleurs, il est indispensable d’impli-quer les consommateurs dans la “dyna-mique environnementale”, afin de valori-ser les pratiques éco-citoyennes et lesusages économes de sa maison. Cela estsurtout vrai dans une maison certifiéeBBC, dans laquelle les consommationsénergétiques liées aux usages domesti-ques (électroménager, ...) sont plus impor-tantes que celles qui sont liées au chauf-fage ou à la production d’eau chaude !C’est pourquoi l’association Maisons deQualité fait la promotion d’un« Engagement éco-logique® » à la foisdes constructeurs et des consommateurs :- le constructeur s’engage à obtenir la cer-

tification « Maison BBC-Effinergie, certi-fiée par Céquami » et à former régulière-ment ses équipes dans ce sens ;

- le consommateur s’engage dans unedémarche “d’éco-gestes” et bénéficied’un accompagnement pédagogique del’association Maisons de Qualité pen-dant 3 ans, afin notamment d’optimiserses consommations énergétiques.

Des incitations financièresavantageuses

Enfin, pourquoi ne pas doubler les gains ?A une facture d’énergie réduite, ajoutezune réduction d’impôts ! Il existe des cré-dit d’impôt sur les équipements pouvantaller jusqu’à 50%, notamment pour lesinstallations solaires. Par ailleurs, desincitations fiscales ont été mises en placepar les pouvoirs publics concernant leslogements BBC. ■

Gaz naturel et maisonsindividuelles50 000 : c’est le nombre de parcelles enlotissements neufs raccordées chaqueannée au réseau de gaz naturel ;70 % : potentiel d’économie d’énergieréalisée sur la production d’eau chaudegrâce au couplage entre une chaudièregaz naturel à condensation et panneauxsolaires thermiques ;30 % : économie d’énergie réaliséeavec une chaudière gaz naturel àcondensation ;3 à 5 % : concernant l’investissementinitial, c’est le surcoût de la constructiond’une maison BBC au gaz naturel parrapport à une maison réglementaire (RT 2005). Soit moins de 50 € TTC/m2.

Niveau de consommation annuel admis pour une maison BBC-Effinergieselon la région (kWhEP/m2.an)

Les premiers retours d’expérience de l’Ademe mon-trent que le bâtiment avec label BBC est possibleavec toute forme solution/énergie.

Certification BBC 2010 2011 2012

du logement

NON 30 % la 1ère annuité 25 % la 1ère annuité 15 % la 1ère annuité 15 % les 4 suivantes 10 % les 4 suivantes 5 % les 4 suivantes

OUI 40 % pour les 7 premières annuités

Taux du crédit d’impôt sur les intérêts des annuités de remboursement

Association Maisons de Qualité


REPORTAGE

32

Lors de la construction d’une maison individuelle, choisir une solution gaz à condensation,éventuellement couplée à un chauffe-eau solaire, garantit un niveau de performance élevé et durable :faible consommation d’énergie, faible émission de CO2, souplesse d’utilisation... Le tout sur la basede technologies éprouvées. De plus, le gaz naturel permet aux bâtiments d’atteindre le niveau du labelBBC (Bâtiment Basse Consommation). En d’autres termes, la maison BBC est devenue aujourd’huitout à fait abordable.

Club des Constructeurs Maisons Qualité Plus

Gaz naturel et maison BBC : Anticipez la réglementation à moindre coût !

En France, tous secteurs confondus, le bâti-ment représente 43 % des consommationsd’énergie primaire et induit 25 % des émis-sions de gaz à effet de serre (dont 64 %pour le logement). D’où un véritable enjeupour les nouvelles constructions.Dans le secteur de la construction neuve, il

Le Bâtiment Basse Consommation d’aujourd’hui ...

La réglementation thermique permet auxconstructions neuves actuelles deconsommer moitié moins d’énergie quela moyenne des logements du parc fran-çais ! Mais il est possible de mieux faire !Pour cela, les pouvoirs publics ont mis enplace des labels de performance énergéti-que. Parmi eux, le label BBC (BâtimentBasse Consommation) correspond à uneconsommation énergétique convention-nelle inférieure à une valeur compriseentre 40 et 65 kWhEP/m2/an selon zonesgéographiques (EP = énergie primaire),soit environ 2 fois moins qu’un logement

est possible d’agir efficacement dès laconception en choisissant une énergiefinale la plus proche possible d’une énergieprimaire. L’utilisation directe du combusti-ble confère aux solutions gaz naturel unexcellent bilan énergétique sur le plan de lapréservation des ressources.

Objectif BBC avec le gaz naturel

Les solutions thermiques au gaz naturelpermettent aux constructeurs de mai-sons individuelles d’atteindre les labelsde performance énergétique les plus éle-vés en maîtrisant les budgets d’investis-sements. Pour vous, le gaz naturel induitdes économies de charges très sensibleset permet de limiter les émissions deCO2. Comparées aux autres technolo-gies conventionnelles, ce sont les solu-tions de chauffage au gaz naturel quigénèrent le moins de CO2 ! A titred’exemple, la taxe carbone reviendra enmoyenne à moins d’1 €/mois pour unlogement chauffé au gaz naturel.

Les premiers retours d’expérience de l’Ademe(Agence De l’Environnement et de la Maîtrise del’Energie) montrent que le bâtiment BBC est possibleavec toute forme de solution/énergie. Le chauffageau gaz naturel a d’ores et déjà trouvé sa place dansces bâtiments performants

300 € d’économie par an

Ces solutions performantes gaz natu-rel permettent de générer des écono-mies en exploitation. En considérantune maison de 110 m2 répondant à laRT2005 dont la facture de chauffageet d’eau chaude se situe entre 500 et800 €/an, il est possible de réaliser150 ou 300 € d’économie par an res-pectivement pour une maison THPE(chaudière gaz à condensation) ouune maison BBC (chaudière gaz àcondensation + chauffe-eau solaire).Sans compter la valeur patrimonialeaccrue de la maison !

© C

onan

il

Consommation indicative

construction neuve (kWhEP/m2/an)

100

80

50

RT2005

- 20 %

- 10 %

- 30 %+EnR

réf 2012<40-65 kWhEP/m2/an

Label (T) HPE (EnR) (Très) Haute Performance Énergétique (Énergies Renouvelables)Label BBC Bâtiment Basse Consommation

Référence

HPE 2005 ou HPE EnR

THPE 2005

THPE EnR 2005

BBC



REPORTAGE

satisfaisant à la réglementation thermi-que actuelle (RT2005). Le label BBC-effi-nergie complète cette exigence principalepar quelques critères supplémentaires,dont une exigence de la perméabilité àl’air du bâtiment.

...Sera la base réglementaire de demain !

Les conclusions du Grenelle del’Environnement prévoient une accéléra-tion des mesures d’économies d’énergie etde réduction des émissions de CO2.L’actuel label BBC correspondra au niveauà atteindre dans le cadre de la future régle-mentation thermique 2012.

Haute performance

Aujourd’hui, le gaz naturel permet d’at-teindre de hauts niveaux de performanceénergétique avec les pratiques constructi-ves standards actuelles et éprouvées. Lachaudière à condensation ou le chauffe-eau solaire individuel (CESI), permet d’at-teindre le label BBC. Sans oublier que legaz naturel répond à de multiples besoinstout en procurant un haut niveau deconfort : chauffage, production d’eauchaude, cuisson...Les chaudières gaz à condensation affi-chent un rendement jusqu’à 108 % sur PCI(pouvoir calorifique inférieur). En effet,l’utilisation de la condensation et la

conception même de la chaudière permet-tent de récupérer environ 10 % d’énergiesupplémentaire lors du fonctionnement.

Prêt pour la RT2012 !

Côté confort et évolutivité, le chauffage augaz naturel utilise un circuit d’eau chaudeintérieur qui alimente des émetteurs enbasse ou haute température. L’installationpourra s’adapter à l’avenir à de nouvellessources de chaleur ou se combiner auxénergies renouvelables, permettant aulogement de rester en adéquation avec lesévolutions réglementaires.

Surcoût limité et gainsd’exploitation

Sur le plan de l’investissement initial, lechoix du gaz naturel lors de la constructiond’une maison haute performance permetde limiter le surcoût induit par rapport àune maison respectant la RT2005. Par ail-leurs, dans le cas d’une installation solaireen complément de l’installation de base augaz naturel, les acquéreurs bénéficient decrédit d’impôt, possibilités de prêt à tauxzéro supplémentaires et d’augmentationdu crédit d’impôt sur les remboursementsd’intérêts d’emprunts... ■

« La maison BBC gaz naturel est vraiment accessible »Interview de Christian Bellet,président du Club des Constructeurs Maisons Qualité Plus

Pourquoi le Club des Constructeurs Maisons Qualité Plus ?

Avoir accès à plusieurs constructeurs de maisons individuel-les au sein d’un même Club permet d’élargir vos possibilités

dans un univers “sécurisé”, avec toutes les garanties d’entrer dans une maison qui res-pecte la réglementation en vigueur, voire qui anticipe les tendances du marché ! Le Cluba été créé en octobre 1983, notamment pour promouvoir la maison individuelle de qua-lité et veiller au respect déontologique de notre profession. Il s’agissait à l’époque d’uneinitiative unique ! Aujourd’hui, nous rassemblons 10 constructeurs de maisons indivi-duelles en Loire-Atlantique, au service des primo-accédants tout comme des acquéreursde biens classés moyen ou haut de gamme. Nous concevons plus de 1 000 maisons paran en Loire-Atlantique.

Quel regard portez-vous sur la performance énergétique ?

Aujourd’hui, il est essentiel d’être attentif à l’étiquette énergétique, outil de mesure de la qua-lité et de la valeur de votre investissement. Ce paramètre est d’ailleurs en train de devenir uncritère essentiel de comparaison et de choix. Cependant, une étude approfondie de votre futurcadre de vie reste indispensable au juste dimensionnement et aux choix des équipements.Pour cela, un membre du Club vous aidera à envisager et à réaliser votre projet afin de ren-dre pérenne votre futur patrimoine familial.

Comment percevez-vous l’énergie “gaz naturel” ?

En dehors des politiques d’aide actuellement en place, le gaz natu-rel constitue l’énergie la plus économique pour répondre auxbesoins de chauffage et de production d’eau chaude sanitaire. Leséquipements performants tels que les chaudières à condensationsont très bien placées sur le marché. Le gaz naturel permet égale-ment de réaliser des couplages avec une installation solaire thermi-que de production d’eau chaude.

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Filière Pro - Qu’entendez-vous par « unités

de confort » ?

Virginie Lori - Les unités de confort quiconstituent la gamme Major Line sont desmodèles de type allèges ou plafonnières.Disponibles en plus de 50 versions au total,Major Line est proposé dans une douzainede tailles, déclinées chacune en quatre mon-tages de base : carrossé vertical, carrosséhorizontal, non carrossé vertical, non car-rossé horizontal. Grâce à sa grande polyva-lence, cette gamme peut facilement s’adap-ter à différents marchés tels que ceux del’hôtellerie, du tertiaire ou de l’habitat rési-dentiel. De même, une telle solution peuts’insérer à la place d’un ancien produit, desorte que cette gamme prend sa place aussibien dans le neuf que dans l’existant, tou-jours en relais du vecteur eau.

A quels besoins répond cette nouvelle

gamme extrêmement large?

Virginie Lori - La grande largeur de notregamme ne vise pas seulement au remplace-ment de la gamme précédente. Demain, les

bâtiments tertiaires, selon la RT 2012, serontde moins en moins consommateurs d’éner-gie. Pour traiter le mode Été et Hiver, lesappareils n’auront pas besoin d’autant depuissance. C’est la raison pour laquelle nousavons élargi par le bas et par le haut (selonl’implantation géographique des marchés)notre offre.

Le design qui a orienté la conception de la

nouvelle géométrie de volute est-il

directement à l’origine du gain de 20 % de

la consommation énergétique ?

Virginie Lori - On peut distinguer deux sor-tes de design : l’un extérieur, qui est respon-sable de l’esthétique du produit. L’autre inté-rieur, qui peut conduire à un gain de perfor-mance. En l’occurrence, c’est le design de lapièce technique qui a contribué à l’améliora-tion des performances de l’appareil de l’or-dre de 20 % par rapport à la gamme précé-dente. C’est un véritable élément différen-ciateur et une innovation qui s’inscrit dansune démarche environnementale, fruitd’une réflexion aboutie des experts Ciat tou-jours nécessaire pour nous démarquer.

Quelles sont les caractéristiques des

turbines de type HEE qui équipent les Major

Line ?

Virginie Lori - Ces turbines de type HEE, quidésignent une Haute Efficacité Énergétiquese basant sur un profil de pale à très hauteefficacité, sont une exclusivité technologi-que CIAT, directement conçue par notreR&D. Pour encore plus de performance cesappareils peuvent, en option, être équipésde moteurs HEE type Brushless, 85% pluséconomes. Dans ces moteurs, lábsence debalais réduit naturellement les frottementsmécaniques lors de la rotation. Ils ont unmeilleur rendement, génèrent moins debruit et ont une plus grande durée de vie.Enfin les performances thermiques des uni-tés de confort ont été optimisées en aug-

mentant la surface frontale de la batteriehydraulique.

En quoi cette gamme concrétise-t-elle une

démarche responsable ?

Virginie Lori - Ciat a mené toute uneréflexion sur l’énergétique de demain. Unedémarche environnementale a été prise encompte au sein même de notre démarchede développement. Ainsi, les composantsont été choisis en fonction de leurs capaci-tés à être recyclés en fin de vie (jusqu’à 85 à90 % de l’appareil est recyclable). Toutes lespièces en ABS sont identifiées par un logopour permettre la traçabilité. De même, lenombre de pièces est limité : très peu de viset de rivet sont nécessaires, l’assemblages’effectuant par clipsage. Nous avons égale-ment opté pour des pièces monobloc : encas de nécessité, le moteur seul peut êtreremplacé et non pas tout le groupe motoventilateur, comme cela se faisait sur lesunités dáncienne génération. ■

E.H.A.

La gamme d’unités de confort Major Line de Ciat : une conception responsableLa nouvelle gamme d’unités de confort Major Line de Ciat affiche une consommation énergétiqueréduite de 20 % par rapport à la gamme précédente. Une performance due notamment, selonVirginie Lori, responsable produits Division Air Technologies, à une nouvelle géométrie de volute ainsiqu’à l’emploi de turbines à Haute Efficacité Énergétique.

Virginie Lori, responsable produits Division Air Technologies

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Photo : Ciat

Caractéristiquestechniques de la gamme Major Line

- Raccordements hydrauliquesgauche/droite pour s’adapter plus facilement aux bâtiments réhabilités

- Puissance froid de 700 W à 9 kW aurégime Eurovent (7/12°C-27°C-19°(BH)).

- Modèles carrossés ou non, avec reprised’air en version classique (montage 1,41, 1V et 41V) et reprise d’air en façade(montage 1D, 41D, 1VD et 41VD)

- Grilles de soufflage et reprise, des boites de mélange air neuf, jeux depied, flexibles,...

- Des vannes de régulation en kit- poids : jusqu’à 20 % plus léger (20 à

44 kg en modèle Carrossé et 15 à 36 kgen modèle Non Carrossé)

PRODUITS


PRODUITS

Le système peut être ins-tallé dans un habitat collec-tif neuf ou en rénovation.

Un système à pression positive

La grande innovation dusystème réside dans la miseen pression positive duconduit collectif vertical. Eneffet, le fonctionnement enpression positive permet deréduire les diamètres desconduits ce qui signifie unencombrement réduit sur lasurface habitable, unegrande facilité de mise en

œuvre même dans les gaines techniquesde très faibles dimensions et bien sûr ungain économique. Développé avec laDirection de la Recherche de Gaz deFrance, Rolux 3CEp Condensation a faitl’objet de tests sur site et est titulaire duDTA référence Avis Technique 14/08-1257ainsi que du marquage CE. Rolux 3CEpCondensation est de classe d’étanchéité H1qui est la plus haute classe d’étanchéitépour un conduit de fumée.

Les appareils raccordables au système Rolux 3CEp

Condensation

Le système permet de raccorder des appa-reils étanches à gaz à condensation et titu-laires d’un marquage CE de type C42 ouC43, autrement dit : - des chaudières à condensation (selon ladirective Rendement 92/42/CEE) de puis-sance utile inférieure ou égale à 85kW.- des accumulateurs de production d’eauchaude sanitaire à condensation (selon lanorme NF EN 89 et ses amendements) depuissance utile inférieure ou égale à 85 kW.Les notices des appareils doivent impérati-vement indiquer la possibilité de raccorde-

Spécialement conçu pour le raccordementdes chaudières condensation, Rolux 3CEpCondensation de Ubbink permet de mettreen place des chaudières à faible consom-mation d’énergie, sans dénaturer l’esthéti-que d’une façade et avec un encombre-ment réduit. Ce système permet de raccor-der jusqu’à 20 chaudières à gaz à conden-sation étanches de type C4.

ment sur ce type de système (3CEp) pourun fonctionnement du conduit collecteur enpression (notamment présence d’un dispo-sitif interdisant le retour de fumées).

Conçu pour la gestion des condensats

Toutes les parties du système en contactavec les produits de combustion et lescondensats sont réalisées en PPtl. Un récu-pérateur de condensats, placé à chaquepiquage, renvoie à chaque appareil rac-cordé les condensats du conduit verticalafin d’éviter l’assèchement de leur siphon.Ce système évite ainsi le risque de perted’étanchéité du circuit d’évacuation desfumées. L’angle de raccordement despiquages est de 87° donnant une pente de3° au conduit de raccordement, assurantainsi le bon écoulement des condensatsdepuis le piquage jusqu’à la chaudière. Deplus, la conception du terminal d’évacua-tion des produits de combustion permet deprévenir tout risque de gel au débouché. ■

E.H.A.


Rolux 3CEp Condensation de Ubbink est un système permettant l’évacuation des fumées et l’amenéed’air de chaudières condensation. Le système fonctionnant en pression positive, il permet de réduireconsidérablement les diamètres des conduits offrant un gain de place sur le volume habitable etl’intégration dans des gaines techniques de moindre dimension.

Le système Rolux 3CEp Condensationde Ubbink : jusqu’à 20 chaudières sur un même conduit

Pierre-HenryChaillou, directeuropérationnel et développement

« Le système Rolux 3CEp Condensationde Ubbink est un produit destiné au mar-ché collectif, aussi bien neuf qu’existant.Son usage dans le cadre de la rénovationpermet à la fois de s’affranchir des sortiesen façade qui ne sont pas toujours trèsappréciées et d’y éviter les panaches defumée. Outre le fonctionnement à pres-sion positive qui permet de réduire le dia-mètre des conduits, un des avantagesmajeurs de ce produit réside dans lagrande stabilité et neutralité du matériauutilisé vis-à-vis des condensats. LePolypropylène Translucide induit l’emploide compensateurs de dilatation, intégrésaux tés de connexion et installés à cha-que étage de l’installation. Le montageest relativement aisé, réalisé par emboite-ment. Enfin, le service étude-calculUbbink peut assurer l’étude d’implanta-tion du système ainsi que le calcul dedimensionnement de l’installation. »

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Avantages produitsTemps de pose optimisé

Le système est livré complet avec jointsétanches incorporés et piètements régla-bles permettant d’installer une colonnecomplète en un temps optimal.

Colonne autoporteuse

Reposant sur son piètement, elle permetde déboucher sur le toit seulement avecune plaque d’étanchéité.

Sécurité

Les dispositifs anti-refouleur des appa-reils empêchent tout retour de gaz brûlésd’une chaudière à l’autre. Le système deretour des condensats sur chaque appa-reil évite l’assèchement des siphons desappareils et des défauts d’étanchéité

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Emissions polluantes réduites

Le niveau très élevé de l’hygiène de com-bustion s’appuie le brûleur MatriX cylindri-que et permet à la Vitodens222-F d’être en dessous desvaleurs limites des principa-les réglementations existan-tes. Les faibles émissions pol-luantes du brûleur MatriXrésultent d’un prémélangegaz/air et à d’une températurede combustion particulièrement bassegénérée par la grande surface de réactioncylindrique. Une part non négligeable de lachaleur dégagée est évacuée de la zone deréaction par des rayonnements infrarou-ges, ce qui abaisse sensiblement la forma-tion de NOx.

Régulation Vitotronic conviviale

L’installateur et l’utilisateur bénéficient l’uncomme l’autre de la simplicité d’utilisationde la régulation Vitotronic : le menu deréglage est structuré de manière logique etfacilement compréhensible, l’affichage estrétro-éclairé, contrasté et très lisible. Unefonction d’aide informe en cas de doute surles étapes à suivre. L’interface utilisateurgraphique sert également à l’af-fichage des courbes de chauffe.Si nécessaire, le module decommande peut être installé à 5mètres maximum de la chau-dière grâce à une liaison filaire ■

E.H.A.

Avec une puissance pouvant atteindre35 kW, la nouvelle chaudière compactegaz à condensation Vitodens 222-F deViessmann avec préparateur d’ECS intégréde 100 l (130 l pour le modèle de 35 kW) estconçue pour un confort élevé en eauchaude sanitaire. Comme toutes les chau-dières compactes de Viessmann, la chau-dière gaz à condensation Vitodens 222-Fnécessite peu de place : la largeur et la pro-fondeur correspondent aux dimensionsnormalisées dans les cuisines. Le brûleurMatriX cylindrique éprouvé avec régula-tion de combustion Lambda Pro Controls’adapte automatiquement aux différentesqualités de gaz et, en association avec lecorps de chauffe Inox-Radial en acierinoxydable, garantit un rendement élevéconstant de 98% sur PCI.

PRODUITS

La nouvelle chaudière compacte gaz à condensation Vitodens 222-F de Viessmann, avec préparateurd’ECS intégré à la chaudière, s’impose dans le neuf comme en rénovation en remplacement desanciennes chaudières gaz.


Vitodens 222-F de Viessmann : la condensation accessible à tous !

Avantages produits

- Chaudière compacte gaz à condensa-tion avec réservoir de stockage d’EauChaude Sanitaire intégré, de 4,8 à35 kW.

- Rendement : jusqu’à 98 % (sur PCS) /109 % (sur PCI)

- Réservoir de stockage ECS en acierémaillé d’une capacité de 100 litres (130litres pour la version 35 kW)

- Longévité et efficacité grâce à l’échan-geur Inox-Radial en acier inoxydable lar-gement dimensionnées

- Brûleur MatriX cylindrique avec régula-tion de combustion Lambda Pro Controlpour un rendement durablement élevéet des émissions polluantes faibles

- Nouvelle régulation simple d’utilisationavec affichage en texte clair ou graphi-que et module de commande pouvantêtre monté sur un socle mural

- Ensembles de raccordement pour uneinstallation contre le mur

- Pas d’accès latéral nécessaire pour lamaintenance

- Possibilité d’intégrer le vase d’expan-sion d’eau chaude sanitaire et la pompede circulation dans l’appareil

Surfaces d’échangeInox-Radial

Pour réaliser le principe de transmissioncalorifique laminaire, Viessmann a conçules surfaces d’échange Inox-Radialconstituées d’un tube rectangulaireenroulé en spirale. Des emboutissagesspéciaux assurent un écart de 0,8 mmentre les spires. Cet écart adapté auxconditions spéciales de circulation desproduits de la combustion induit à l’inté-rieur de l’interstice un flux laminaire sanscouche limite et induisant des transmis-sions calorifiques d’une remarquablequalité. Les fumées qui sont à 900°C envi-

ron peuvent ainsi descendreà une température de moinsde 50°C. Dans le cas le plusfavorable, les fumées sortantde la chaudière atteignentune température qui nedépasse que de 3,5 K environcelle du retour chaudière.

Vitotronic, la nouvellerégulation Viessmann

La nouvelle gamme de régulationVitotronic de Viessmann, destinée à pilo-ter les nouveaux générateurs Vitodens,allie simplicité d’utilisation et fonction-nalité. La navigation est très simple,s’inspirant des manœuvres des télépho-nes portables avec un bouton centralfonctionnant en croix. L’écran à bordsnoirs et affichage noir et blanc, intégréen façade des produits est particulière-ment visible. L’écran est graphique etaffiche de manière interactive, par exem-ple les courbes de chauffe ou le gainsolaire. Le module de commande desVitotronic peut être extrait de la façadedes appareils compacts. Un câble de rac-

cordement de 5 mde longueur per-met alors de lemonter dans uneposition conforta-ble et étudiée surun socle mural.Ph

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PRODUITS

brûlés de la chaudière. Cette extractionséparée évite de refroidir le corps dechauffe lorsque la chaudière ne fonc-tionne pas. Il y a donc suppression despertes par balayage de la chaudière, cequi améliore le rendement.

Rendement élevé : 95% sur PCI, à 80°C/ 60°C

Ses performances sont proches de cellesd’une chaudière à condensation, son ren-dement étant d’ailleurs supérieur aux exi-gences minimales des normes condensa-tion (92,5%) et dépasse celui des chaudiè-res basse température situé entre 88% et91% ; ces 4% à 7% gagnés en rendementsont d’autant gagnés en consommationde gaz.Pour les chaudières Evolution, Frisquet aconçu un brûleur surfacique de nouvellegénération Bas NOx, le brûleur exclusifFlatfire® avec ventilateur intégré. Sa tech-nologie avancée permet une qualité decombustion exceptionnelle et des écono-mies d’énergie substantielles. Ainsi, il n’ya pas de perte par balayage et la turbineintégrée, couplée au bloc de régulationgaz, assure un mélange air/gaz parfait. Laclasse 5 limite à 70 mg/kWh le tauxd’émission de pollution. De classe 5, lebrûleur Flatfire® anticipe les Directiveseuropéennes sur la pollution avec un tauxinférieur à 50 mg/kWh

Dispositif de pilotage de la bouche VMC

Il suffit de raccorder la bouche VMC AldesBAZ Pilot au connecteur prévu à cet effetdans la chaudière. La carte électronique degestion de l’Hydromotrix Evolution pilotedirectement l’ouverture de la bouche.Les économies d’énergie sont égalementassurées avec « Eco Radio System », undispositif exclusif de régulation global

Il existe des chaudières performantes, detype basse température ou à condensa-tion. Elles présentent toutefois un incon-vénient lorsqu’elles sont raccordées à unecolonne VMC : elles risquent de provo-quer une condensation acide dans leconduit, susceptible de le corroder.Frisquet apporte une solution avec sachaudière Hydromotrix Evolution, capablede fonctionner à haut rendement sanscondenser dans le conduit VMC.A la demande de GDF Suez, Frisquet s’estassocié avec Aldes pour développer unesolution technique qui puisse répondreaux besoins des logements équipés dechaudières VMC Gaz.

Le principe de l’asservissementbouche/chaudière

Les bouches VMC actuelles ont des tempsd’inertie d’ouverture et de fermetureimportants et pour conséquence uneouverture permanente de la bouche VMCau débit maximum : les pertes thermiquesde l’habitation sont alors maximales dufait du renouvellement d’air induit. Lasolution repose d’une part, sur le pilotagepar la chaudière de l’ouverture et de la fer-meture de la bouche VMC en fonction dela marche du brûleur. La bouche estouverte au minimum pour le renouvelle-ment d’air : pas de perte énergétique inu-tile. D’autre part, la séparation des débitspour la ventilation et l’évacuation des gaz

intégré à la chaudière et fourni avec satel-lite radio. Cette régulation proportion-nelle, interactive, fonctionne en continude 20°C à 85°C, à 0,5°C près. Toutes les125 millisecondes, « Eco Radio System »interroge ses capteurs d’information surl’état de l’installation, l’état de la chau-dière, la température de départ chauffage,le niveau de confort programmé sur lesatellite radio et la gestion de l’eauchaude. Le moindre écart de températureest ainsi constaté et simultanément, « EcoRadio System » agit en continu sur leréglage de la chaudière, du brûleur, de lavanne 4 voies, du circulateur, ne consom-mant ainsi que l’énergie strictementnécessaire au maintien du confort.

Production eau chaude sanitairesemi-accumulée

La technique exclusive de semi-accumula-tion obtenue avec le corps de chauffeFrisquet confère à l’HydromotrixEvolution une qualité eau chaude sani-taire bien supérieure au standard habi-tuel : d’une part, sans débit minimum depuisage, l’eau est immédiatement chaude,à une température stable. D’autre part,elle est produite par un échangeur intégréau corps de chauffe et à triple apport quidonne un surdébit de 30% en plus dudébit spécifique.A titre d’exemple, pendant une minutetrente, l’Hydromotrix Evolution 25 kWproduit plus qu’une 29,5 kW à micro-accumulation. ■

E.H.A.


Hydromotrix Evolution VMC + Bouche Aldès BAZ Pilot : réhabiliter les logements équipés de chaudières VMC Gaz

Hydromotrix Evolution VMC 25 KW de Frisquet

Frisquet, en association avec Aldes, a conçu un système dont le principe repose sur l’asservissementbouche/chaudière supprimant l’ouverture permanente des bouches VMC actuelles et lerefroidissement de la chaudière.

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Bouche BAZPilot de Aldes

La pompe à chaleur et la chaudière sontassociées à un boîtier de gestionExamaster, élément central du système,qui définit le générateur le plus appropriépour assurer le confort souhaité et garantirsystématiquement le coût de fonctionne-ment le plus économique.Le système Genia Hybrid prend donc encompte à la fois le critère de confort (capa-cité de la pompe à chaleur à couvrir lesbesoins en chauffage) et le critère écono-mique (prix du gaz pour la chaudière et del’électricité pour la pompe à chaleur) pourdécider quel générateur de chaleur privilé-gier. Selon la température extérieure, lapuissance nécessaire et le coût de chaqueénergie, le système intelligent définit legénérateur le plus adapté à la demande etle plus économique. L’installateur saisit lesvaleurs correspondantes au coût du gaz(gaz naturel ou propane) et au coût del’électricité (tarification simple ou double).La mise à jour du coût des énergies est réa-lisée par le service après vente lors de savisite d’entretien annuel.

Genia Hybrid est une solution parfaitementadaptée pour les maisons neuves, en com-plément d’une installation existante ou enrénovation complète.

Un investissement maîtrisé

Avec le système Genia Hybrid, l’investisse-ment est raisonné avec une garantie defaire des économies et de limiter les coûtsd’entretien tout en conservant un abonne-ment électrique standard. De plus, GeniaHybrid est éligible au crédit d’impôt* de 15et 25 % et à l’éco-prêt à taux zéro**.Le prix public indicatif du système GeniaHybrid est de 8180 € H.T*** (mise en ser-vice incluse).*selon la loi de Finances 2010 : selonconditions et sous réserve d’éligibilité dubénéficiaire** Habitations de plus de 2 ans*** tarif public au 01/02/2010

Un confort optimal

Le système chaudière associée à la pompeà chaleur Genia Air offre une véritable solu-tion basse et haute température. Il peutfonctionner avec plusieurs zones de tem-pératures dotées d’équipements différents,

radiateurs basse ou haute température etplanchers chauffants. Egalement, il peutrépondre en simultané aux besoins dechauffage et d’ECS.

Simplicité d’installation

Le système est simple à installer et àrégler grâce à l’Examaster et au modulehydraulique. L’Examaster dispose d’unmenu d’installation avec des schémashydrauliques prédéfinis et une checklistd’installation. Il permet également unparamétrage simplifié : l’installateur nesaisit que le coût des énergies. Le modulehydraulique, Genia Module, permet d’iso-ler le circuit primaire, ce qui n’oblige pasl’ajout de glycol dans le circuit de chauf-fage. Il permet également de raccordersimplement les générateurs à l’installa-tion grâce à six connexions hydrauliqueset aucune liaison frigorifique. ■

E.H.A.

PRODUITS

Genia Hybrid de Saunier Duval est une solution bi-énergie qui combine deux générateurs, une pompeà chaleur et une chaudière murale gaz à condensation, pour assurer le chauffage et l’eau chaudesanitaire, associés à un boîtier de gestion intelligent qui détermine le fonctionnement du générateurle plus économique en fonction de 3 critères : les besoins en chauffage, le tarif de l’énergie et latempérature extérieure.


Genia Hybrid de Saunier Duval : la première solution bi-énergiequi garantit simplicité d’installation et fonctionnement le plus économique !

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Xenea, solution haute efficacité pour les maisons BBCXenea est la dernière née des pom-pes à chaleur aérothermiques dugroupe Ciat. De conception mono-bloc, elle offre le grand avantaged’être installée totalement à l’inté-rieur et ce, en moins d’une journée.Elle fonctionne avec une tempéra-ture extérieure allant de +45°C à -20°C et pour des puissances thermi-ques de 6 à 13 kW. Avec un COP pro-che de 4, elle s’inscrit parfaitementdans la démarche des équipementséquipant les maisons BBC. Xeneaest également la premièrepompe à chaleur du marché àêtre équipée d’une régulationsans fil. Cette régulation,HomeConnect, conçue parCiat, est livrée pré program-mée. De design ergonomi-que, elle est disposée dansn’importe quelle pièce de lamaison et peut être déplacéeau fil de la journée pour tenircompte des besoins de chacun.

CIAT

SERVICE LECTEURS N°1

Unités de Traitement d’air UTA

Les unités de traitement d’air com-pactes EMAT - série UTA - incluentun caisson de ventilation, une bat-terie à eau 2, 3 ou 6 rangs et un bacde condensat de série. Elles sontlivrées galvanisées peintes (ver-sions P) ou brutes (versions G),avec de nombreuses configura-tions de soufflage / reprise possi-bles et de nombreux accessoires.Tous les accessoires significatifs etles unités elles-mêmes sont pour-vus d’une isolation thermo-acous-tique de classe M1. Tous les modè-les sont monophasés (alimenta-tion 230 VAC). La gamme, trèslarge, couvre des puissances de 7

à 165 kW ainsi que des débits allant de 686 à 11 466 m3/h. Le choix decarrosserie en acier galvanisé (versions G) ou peinte RAL 9002 (ver-sions P) avec isolation thermoacoustique de classe M1 s’adapte austyle architectural choisi et à l’application (installation en ambiance ouen faux-plafond). 36 configurations de reprise/soufflage et raccordshydrauliques à droite ou à gauche permettent une flexibilité totale,s’adapte à toutes les contraintes d’encombrement du local.

EMAT


PRODUITS

Rubrique produitsLes nouveautés des fabricants

Profitez du service-lecteursgratuit !

“filièrepro” présente dans chaque numéro l’actualité des produits et des nouveautés lancés sur le marché.

A la fin de ce magazine le SERVICE-LECTEURS : remplissez, cochez, postez.Ce service est à votre disposition gratuitement.

Vous pouvez également faxer ce document au : 01 43 68 06 67

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Innovens 25/28 BIC

Dotée de 3 ballons inox parti-culièrement économiquesmoulés en série à haute teneuren quartz et d’un nouveléchangeur de chaleur ultra-réactif, la chaudière Innovens25/28 BIC permet de fairejusqu’à 30% d’économies parrapport aux chaudières d’an-cienne génération. De plus,cette nouvelle chaudière estéquipée d’une régulation intel-ligente nouvelle générationDiematic iSystem, qui lui per-met de répondre à toutes lesexigences de performance etde réduction de la consomma-

tion énergétique. D’un format très compact, Innovens 25/28 BIC trouvesa place dans toutes les configurations de lieux. Légère et livrée avecun dosseret de montage complet, Innovens 25/28 BIC s’installe trèsfacilement. Enfin, une grande accessibilité à tous les composants et unéclairage intérieur permettent un démontage aisé et facilitent sonentretien. Innovens 25/28 BIC répond à tous les besoins en terme dechauffage seul et d’eau chaude sanitaire.

DE DIETRICH THERMIQUE


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PRODUITS

Vitopend 100-W WH1D

Présentée en simple ou double ser-vice, disponible en modèles 24 et30 kW en version ventouse, chemi-née ou VMC (disponible en modèle24 kW, double service uniquement),la Vitopend 100-W WH1D s’impose,avec ses performances, sa compa-cité, sa fiabilité, sa facilité de mon-tage et de maintenance et son prixcomme une chaudière spéciale-ment conçue pour les chantiers,dans les bâtiments collectifs parexemple... Pour ce faire, Viessmanna privilégié pour cette chaudièred’entrée de gamme l’amélioration

du rendement global annuel (+ 3 %). Une amélioration notable qui per-met de réaliser des économies d’énergie non négligeables. Son entre-tien et sa maintenance sont rapides du fait de l’accessibilité par l’avantde tous les composants. Elle adopte également la régulation électroni-que avec un large écran d’affichage et des boutons de réglage, permet-tant de réguler la température ambiante, en association avec un ther-mostat d’ambiance, avec système de diagnostic intégré.

VIESSMANN


Wilo-Stratos PICO

L’unique technologie 3 watt duWilo-Stratos PICO permet jusqu’à90 % d’économies d’énergie parrapport aux circulateurs standardnon régulés. La consommationd’électricité est réduite de moitiépar rapport aux circulateursClasse A du marché. Ce circula-teur haut rendement de petitetaille rentre dans tout type d’ins-tallations. Le Wilo-Stratos PICOapporte une autre nouveautégrâce à son nouveau connecteurintelligent. Tout d’abord, bran-chez le câble au connecteur Wilo puis raccordez celui-ci au circulateur,le tout sans aucun outil. Ensuite, tout fonctionne de manière autonome: en appuyant sur un seul bouton, le Wilo-Stratos PICO active sa fonc-tion de dégazage automatique - pour une performance maximale et unbruit minimal. Afin de le paramétrer au mieux, le Wilo-Stratos PICOoffre un large écran. Le circulateur peut ainsi être aisément réglédepuis cet écran et tous les paramètres d’installation peuvent êtrevisualisés en un seul coup d’oeil.

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Poêles à bois Blueline

Les poêles sont équipés d’unevitre largement dimensionnée.Celle-ci se salit peu : une amenéed’air secondaire évite la formationde suie sur la vitre. La perfor-mance énergétique a été mise aucoeur de la conception du poêle.Avec des rendements de combus-tion supérieurs à 79%, les poêlesblueline font partie des appareilsles plus performants. Il permet deséconomies d’énergie et diminuede façon substantielle la facture dechauffage. Les poêles à boisBuderus sont éligibles au créditd’impôt. Pour accentuer la démar-che écologique, Buderus a mêmedéveloppé un poêle qui se rac-corde au circuit de chauffage.L’utilisation de la chaudière est

réduite lors de l’utilisation du poêle. Le blueline 4W est doté d’unéchangeur thermique interne d’une puissance de 5,6 kW. Ainsi, il offredes possibilités d’économies d’énergie particulièrement intéressantespour les maisons à basse consommation ou à énergie passive.

BUDERUS


ALFEA HYBRID DUO

ALFEA HYBRID DUO : chauffage et ECS par aérothermie-split de 10, 13et 16 kW

Relève nouvelle génération

* Simplicité et rapidité d’instal-lation

* Ensemble dimensionné etparamétré en usine

* Produit idéal pour le marchéde la rénovation

Compacité

* Partie thermodynamique +Relève Fioul + ballon ECS +composants hydrauliquesrassemblés sous un seulhabillage

Performance et économie

d’énergie

* COP > 4* Rendement chaudière >90%* Technologie inverter* Optimisation de la consom-

mation énergétique* Priorité donnée à la thermodynamique

ATLANTIC FRANCO BELGE


Therminox TI ZI

Les conduits de fumée isolés Therminox TI et ZI polycombustibles sontadaptés à l’évacuation des fumées de toutes chaudières gaz, fuel, bois,granulés de bois ou charbon. La gamme complète de conduits et d’ac-cessoires permet de réaliser tous les types de montages à l’intérieur ouà l’extérieur. Composés de deux parois (intérieure et extérieure enINOX pour le TI / intérieure en INOX et extérieure en Aluzinc pour le ZI)et isolés par 30 mm de laine de roche haute densité, ils sont équipésd’un système de peigne supprimant les ponts thermiques. Therminox TIZI est marqué CE n° 0071-CPD-0011 et est titulaire du DTAn°14/08-1274.

POUJOULAT


De nouveaux ballons solaires pour la gamme auroSTEP plusLes nouveaux ballons auroSTEP plus sont équipés de pompes solairesbasse consommation, ce qui permet une réduction significative de laconsommation énergétique. Autre nouveauté : les versions électroso-laires disposent d’une résistance stéatite, ce qui réduit l’entartrage dela résistance et diminue le risque de fuite. Les ballons de 350 litres sont équipés d’un isolant amovible, ce quifacilite le passage des portes et des escaliers étroits. Ces nouveaux bal-lons sont également faciles à installer et à mettre en œuvre puisqu’ilssont déjà remplis avec la quantité de fluide solaire nécessaire à leurfonctionnement. Leur interface est représentée par un large écran LCDrétro-éclairé, doté du bouton « tourner & cliquer » qui offre un accèsrapide aux menus utilisateur. Les nouveaux ballons auroSTEP plusconservent l’avan-tage de la vidangeautomatique : lefluide solaire nestagne jamaisdans les capteurs,ce qui élimine lerisque de sur-chauffe en été oude gel en hiver.

VAILLANT GROUP


PRODUITS


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Biopack Optimum

Les chauffe-eau de lagamme BiopackOptimum illustrent toutel’expertise Thermor :équipés d’une résistancestéatite glissée dans unfourreau avec anode entitane (technologie ACI),version électrique ouhydraulique. La concep-tion des capteursBiopack(r) offre de soncôté une résistance

exceptionnelle aux intempéries. Avec Biopack(r), vous puisez dans lanature l’énergie nécessaire pour produire jusqu’à 70 % de vos besoinsen eau chaude sanitaire. Vous réduisez ainsi votre facture énergétique,tout en préservant les ressources naturelles de la planète. Biopack(r),c’est le choix écocitoyen qui préserve l’avenir ! Les rayons du soleilélèvent la température du fluide caloporteur qui circule dans les cap-teurs et le ballon d’eau chaude, en passant par une station de régula-tion. L’énergie solaire ainsi récupérée permet de couvrir 70 %* desbesoins annuels d’une famille en eau chaude sanitaire. Le complémentest assuré par une énergie d’appoint qui peut être, suivant votre instal-lation, électrique ou fournie par la chaudière.

THERMOR


PRODUITS


Easypack ZeliosEasypack Zelios est une solution tout en un pour installer un chauffe-eau solaire individuel (CESI ) à haute performance. Le pack comprendl’ensemble des composants nécessaires pour une installation économi-que et durable. Le ballon compact, intégrant tous les éléments, permetde gagner de la place et du temps de montage. La gamme couvre tou-tes les applications courantes, aussi bien pour le remplacement quedans le neuf. Capacité : 150-300 L - Appoint : chaudière / électrique -Type capteur : plan - Application : CESITrois types de packs sont à votre disposition :Les packs AS - appoint chaudière

Idéal pour une maison neuve ou en remplacement de votre chaudièreexistante. Les packs AS sont livrés avec une chaudière à condensationTalia Green System avec carte solaire. La chaudière prend en charge larégulation de toute votre installation. À chaque instant, elle privilégiela production d’eau chaude sanitaire par les capteurs solaires et sertd’appoint quand l’ensoleillement est insuffisant.Les packs ASR - appoint chaudière

Conçus pour la rénovation. Les packs n’incluent pas la chaudière. Vouspouvez alors utiliser une chaudière existante comme appoint.L’installation solaire est pilotée par une centrale de régulation intégréeau ballon solaire.Les packs AES - appoint électrique

Le CESI indépendant. Un appoint électrique réchauffe le ballon quandl’ensoleillement est insuffisant. Une chaudière n’est pas nécessaire etl’installation devient donc encore plus simple. La régulation est assu-rée par une centrale de régulation intégrée au ballon solaire.

CHAFFOTEAUX


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City Multi Zubadan : LE DRV spécialchauffage haute performance

Le DRV City Multi Zubadan est unepompe à chaleur qui permet d’allerau-delà des plages de fonctionne-ment d’un système classique, etd’avoir une puissance de chauffageconstante jusqu’à une températureextérieure de -15°C, là où toutes lespompes à chaleur accusent des chu-tesimportantes de puissance.Grâce à ses performances de chauf-fage exceptionnelles, le DRV CityMulti Zubadan vous garantit :• Un confort maximum quelles quesoient les conditions extérieures.• Une installation plus légère (pas de surdimensionnement) et doncmoins coûteuse.En effet les bénéfices sont multiples, diminution des puissances instal-lées, des tailles de tubes, de l’encombrement, des niveaux sonores, dutemps d’installation et également de la quantité de fluidefrigorigène dans l’installation!

MITSUBISHI


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INDEX ENTREPRISES ET ORGANISMES CITÉS

GCCP . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8GDF SUEZ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7, 22-25GRDF . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20, 22-25, 32-33GROUPE ALTÉOR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20GROUPE NEXILIS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20IDÉO BAIN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5INES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7INTERCLIMA+ELEC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5, 14KÄRCHER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6LABEL FLAMME VERTE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10LNE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7MAINTENANCE THERMIQUE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20MINISTÈRE DE L’ECOLOGIE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DES FINANCES ET DE L’EMPLOI, DGEM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27, 22-25MINISTÈRES DE LA SANTÉ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7MITSUBISHI ELECTRIC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27POWEO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22-25PRIMAGAZ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22-25PROTEXYS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20REED EXPOSITIONS FRANCE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5SAUNIER DUVAL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6, 39SEMEP . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20SRIPS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7STORCH . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6SYNDICAT DES ENERGIES RENOUVELABLES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10UBBINK . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36VAILLANT GROUPE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6VIESSMANN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37VO2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20WILO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14

ADEME . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7, 32-33AFGAZ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22-25AFNOR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7ALDES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38ALGOREL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16ALTERGAZ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22-25ALTERNA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20ANTARGAZ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22-25ASSOCIATION CHAUFFAGE FIOUL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6,12ASSOCIATION MAISONS DE QUALITÉ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30/31B.E TRIBU ÉNERGIE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18BERNER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6BLEU CIEL D’EDF . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9BNPP PF . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9CAPEB . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7, 22-25CEA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7CERTISOLIS TC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7CHAFFOTEAUX . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28/29CIAT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6, 34CICEE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6, 12CLUB DES CONSTRUCTEURS MAISONS QUALITÉ PLUS . . 32-33CRE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22-25CRUDELI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20CSTB . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7DAIKIN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6DESCOURS & CABAUD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7DOMOFINANCE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9DUN ENERGIE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28/29EDF . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9, 22-25ELECTRICITÉ DE STRASBOURG . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22-25ENERGIES ET AVENIR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8ENTREPRISE BOUDOT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28/29EURACHATS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20EUREVIA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20FF3C . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12FRISQUET . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38

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à une fiche technique publié(e)dans ce numéro, cochez la ou les

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meilleurs délais.

Annonceurs

Ubbink - - - - - - - - - - 2 ème

V iessmann - - - - - - - - - 4 ème

Antargaz - - - - - - - - - - 17

At lant ic - - - - - - - - - - - 1 1

Chaffo teaux - - - - - - - - 13

C iat - - - - - - - - - - - - - 44

Daik in - - - - - - - - - - - - - 4

GDF - - - - - - - - - - - - - 15

GrDF - - - - - - - - - - - - - 19

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Pou jou lat - - - - - - - - - - 21

Pr imagaz - - - - - - - - - - 35

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Société : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Code NAF / APE LLLLI

Adresse : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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Code Postal : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Ville : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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N°5 Juin-Juillet 2009

ISSN 1967-0303

Négociant :Le Forum Point.P

Chantier :CK06, la maison exemplaire

Fabricants :Acova, Zehnder

Réglementation :Sertissage gaz :

les premières offres

arrivent sur le marché

DDoossss ii ee rr :: ééccoo--ddeess ii ggnn ee tt ee rrggoonnoommiiee

Facture à réception du règlement


N°6 Octobre 2009ISSN 1967-0303

Eco prêt à taux zéro :L’objectif de l’Eco PTZ : rénover 400 000 logements chaque année à partir 2013Produits :Roth, Technibel, Zehnder, Daikin

Formation :Evonia, ou la formation aux énergies renouvelables par Qualigaz

Installateur :Le Grenelle de l’environnement : opportunités et responsabilités nouvelles pour les installateurs

Dossier : La performance énergétique

Je règle par :■■ Chèque bancaire à l’ordre d’AD.Com

■■ Virement à l’ordre d’AD.ComCIC Paris Nation EntreprisesCompte N° 30066 10914 00010208501 10


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N°4 Avril 2009ISSN 1967-0303

Les fabricants s’expriment :Comap, Atlantic

Produit :Rothengerger, CMM, Jacob Delafon ,Brugman, Kermi, Poujoulat

Les distributeurs d’énergie :Fioul, électricité, gaz

Réglementation :Rénovation : le bâtiment existant dépend aussi d’une réglementation thermique

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N°5 Juin-Juillet 2009

ISSN 1967-0303

Négociant :

Le Forum Point.P

Chantier :

CK06, la maison exemplaire

Fabricants :Acova, Zehnder

Réglementation :

Sertissage gaz :

les premières offres

arrivent sur le marché

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N°6 Octobre 2009ISSN 1967-0303

Eco prêt à taux zéro :L’objectif de l’Eco PTZ : rénover 400 000 logements chaque année à partir 2013

Produits :Roth, Technibel, Zehnder, Daikin

Formation :Evonia, ou la formation aux énergies

renouvelables par Qualigaz

Installateur :Le Grenelle de l’environnement :

opportunités et responsabilités nouvelles pour les installateurs

Dossier : La performance énergétique

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Documents

GÉNIE CLIMATIQUE - SANITAIRE - AÉRAULIQUE · climatique (systèmes de chauffage et de production d’eau chaude sanitaire, climatisation, ventilation, traitement de l’air), du