GÉNIE CLIMATIQUE - SANITAIRE - AÉRAULIQUE · Butagaz Click & Collect et Artiprimes Avec ce nouveau service, Butagaz réin-vente le mode de distribution de la bouteille de gaz en

GÉNIE CLIMATIQUE - SANITAIRE - AÉRAULIQUE

N°43 – Avril - Mai 2016 ISSN 1967-0303 - 8.00 €

La parole à :Le Club de l’amélioration de l’habitat détaille ses axes stratégiques

Négociants :Clim + : les raisons d’un réseau qui marche fort !

Prescripteurs :Pascual Architecture : le BE intégré,

c’est la qualité pour se démarquer

Produits :Climalife, Roth France,

Mitsubishi Electric, Giacomini, Kinedo, Oventrop, ELM Leblanc, Comap…

Dossier - Chaudières granulés : le marché s’adapte et reste confiant !

Voir page 13

3filièrepro - N°43 - Avril - Mai 2016

Magazine FilièreProsommaire

Filière Pro - AD.Com • Siège social : 4, rue de la Pierre Levée - 75011- Paris • Edition : 5, rue de Conflans - 94220 - Charenton-le-Pont •Directeur de la publication : Alain Maugens • Directeur de larédaction : Henri Decoux • Rédacteur en chef : Michel Laurent •Journalistes : Virginie Bettati, Marianne Tournier • Secrétariat de rédaction : Charlotte Le Tarnec • Site internet : www.filierepro.fr •Publicité : Mélanie Adeline - Tél. : +33 (0)1 43 68 08 36 - Fax : +33 (0)1 43 68 06 67 - e-mail : [email protected] • Réalisation :Conception graphique / mise en pages - AD.Com - 94220 Charenton-le-Pont - France - Dépôt légal : Avril 2016 • Impression :

Grafik Plus - 14, rue Montgolfier / 93110 - Rosny-sous-Bois.

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photographique, cinématographique ou électronique, photostat-tirage, photographie, microfilm,…Toute demande d’autorisation pour

reproduction, quel que soit le procédé, doit être adressée à la publication.

5 Édito

6 Actualités de la profession

6 Un nouveau CET Split de 300 litres pour Bosch

6 Butagaz Click & Collect et Artiprimes

6 BePOSITIVE, nouvelle version pour 2017

7 Les (très bons) chiffres de Grdf

8 Duo, de Kinedo, en campagne à la télé

8 Salmson lance son outil BIM

8 Des résultats mitigés pour Hansgrohe France

9 Water Dream d’Axor : imaginer d’autres robinetteries

9 Climalife : les Voiles du froid 2016 et le trophée Greenstar

10 La parole à…

10 Le Club de l’amélioration de l’habitat détaille ses axes stratégiques

11 La flamme gaz : performance, chaleur et décoration

12 Fournisseurs d’énergie

12 Propellet : l’avenir est prometteur

14 Fabricants

14 En 2016, Chappée exprime sa dynamique

16 Kimo : l’acoustique va faire du bruit !

17 Samsung accélère sur le tertiaire

18 Négociants

18 Clim + : les raisons d’un réseau qui marche fort !

20 Installateurs

20 Groupe Cerise techniques : « Installateur ? Un métier d’avenir ! »

21 Prescripteurs

21 Pascual Architecture : le BE intégré, c’est la qualité pour se démarquer

22 Solution technique

22 Chaudière murale gaz + microphotovoltaïque : une réponse à la RT 2012

24 Dossier

24 Chaudières granulés : le marché s’adapte et reste confiant !

28 Réglementation

28 Performance énergétique : rapports européens sur les données d’entrée…

28 VMC résidentielle et règlements européens d’écoconception

30 Reportage

30 Atlantic - Chauffage et eau chaude sanitaire, une solution gaz naturel …

32 Produits

32 Frionett de Climalife : entretenez mieux et gagnez du temps !

34 Roth France : des nouveautés pour la douche walk’in

35 Mitsubishi Electric présente en exclusivité mondiale son DRV hybride

36 Giacomini lance un module thermique d’appartement conçu pour…

37 Duo, de Kinedo : de la baignoire à la douche-bain en une journée

38 Oventrop - Q-Tech : la nouvelle technologie d’équilibrage automatique…

39 ELM Leblanc déploie ses solutions thermodynamiques

40 Rubrique produits :40 Les nouveautés des fabricants

42 Agenda et index42 Index entreprises et organismes cités

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Edito

« En route vers les énergies renouvelables »

Depuis l’été dernier, le ton est donné : la France a lancé sa transition

énergétique. Réduction de la part du nucléaire à 50 %, fixation d’une taxe sur

le carbone à 100 euros et à 38 % de chaleur renouvelable dans le mélange

énergétique à l’horizon de 2030 sont les signaux forts de la politique énergé-

tique française. Cependant, dans un contexte où le secteur du bâtiment est en

crise et le prix des énergies fossiles, modique, comment inciter les profession-

nels à accompagner cette dynamique de croissance verte ?

Si le faible coût des énergies fossiles concurrence les énergies renouve-

lables, celles-ci restent compétitives. En outre, elles ne sont soumises ni aux

aléas géopolitiques ni à la variation de l’offre qui influent sur le cours du baril.

Le bois énergie est une solution à privilégier. En effet, en plus d’être bon

marché, il est écologique et durable, présente un bilan carbone neutre,

répond déjà aux problématiques de la qualité de l’air extérieur et participe à

l’indépendance énergétique du pays.

Depuis sa création en 2000, le label de qualité Flamme Verte s’est

concentré sur les performances énergétiques et environnementales des pro-

duits avec la mise en place d’un système d’étoiles aidant à promouvoir les

équipements les plus performants. Depuis trois ans, des actions de communi-

cation ont été entreprises auprès du grand public pour expliquer les bonnes

pratiques que doivent enregistrer les utilisateurs d’appareils de chauffage au

bois. En effet, le particulier qui utilise cette énergie renouvelable joue un rôle

déterminant dans le bon fonctionnement de son appareil.

Aujourd’hui, le label Flamme Verte va plus loin et se rapproche des pro-

fessionnels du chauffage pour partager ce message de qualité. Ainsi, lors du

salon Bois énergie de 2016, à Nancy, le label a présenté un premier document

technique à destination des professionnels qui installent les appareils dans

les logements, intitulé « Installer un appareil de chauffage au bois dans les

règles ». Il rappelle les points de vigilance à prendre en compte pour que l’ins-

tallation soit exemplaire par rapport aux textes réglementaires et normatifs.

À cela s’ajoute le lancement de la démarche Flamme Verte distribution,

qui permettra au label de travailler avec les réseaux de distribution/installa-

teurs engagés dans une démarche de qualité. Son but : créer un lien pédago-

gique avec le consommateur via le conseil avant, pendant et après la réalisa-

tion de l’installation et lors de la mise en service de l’équipement en présence

du consommateur.

Jean-Louis BAL,

président du SER et du label Flamme Verte.


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ACTUALITÉS DE LA PROFESSION

6 filièrepro - N°43 - Avril - Mai 2016

Plan de mesure de l’énergiePour obtenir des donnéesprécises sur les consommationset les usages énergétiques, unepublication Afnor vous guideétape par étape. Ce documentpratique (FD X30-147), en passede devenir une normevolontaire européenne, estadapté aux grandes entreprisescomme aux PME.

Cumul de l’ÉCO-PTZ et du Cite pourtous les ménages À la demande de la Capeb, tousles ménages pourront bénéficier,à partir du 1er juillet 2016, del’éco-prêt à taux zérocomplémentaire.

Jusqu’ici, l’on ne pouvaitbénéficier de cet ÉCO-PTZqu’une seule fois, que le plafondde 30 000 € soit atteint ou pas.Sachant que le montant moyenemprunté est de 17 400 € et queles travaux peuvent êtredorénavant réalisés sur trois ans,cette mesure va ainsi permettreaux ménages ayant déjà eurecours à un éco-prêt, mais n’enayant pas utilisé la totalité, debénéficier d’un éco-prêtcomplémentaire pour financerde nouveaux travaux derénovation énergétique.

Une bonne nouvelle pour lesartisans du bâtiment à rajouter àl’annonce, début mars, del’ouverture du cumul de l’Éco-PTZ et du crédit d’impôt sansaucune condition de ressources.

En bref

Butagaz Click & Collect et ArtiprimesAvec ce nouveau service, Butagaz réin-vente le mode de distribution de labouteille de gaz en permettant auxclients de géolocaliser la bouteille degaz la plus proche de chez eux, de lacommander directement via l’applica-tion et de la récupérer dans les48 heures, 24/24 heures, 7/7 jours,grâce à la technologie bluetooth de leursmartphone. Les points de retrait sontsitués au sein de magasins Carrefour,

ainsi que dans des jardineries, des stations-service et des commerces de proximité.Par ailleurs, Butagaz et la Capeb annoncent la montée en puissance de leur partena-riat engagé en juin 2015 avec le dispositif Artiprimes. Avec ce nouvel accord, les par-tenaires visent à mieux accompagner les ménages précaires dans leurs travaux derénovation énergétique en leur donnant accès à des aides financières d’un montantsupérieur en fonction de leurs ressources. ■

BePOSITIVE, nouvelle version pour 2017En 2015, BePOSITIVE fédérait sept salons complémentaires (EnR, Enéo, Flam’expo,Bluebat, Eurobois, Rexel le salon multi-énergies et Énergies Froid). En 2017,BePOSITIVE devient le Salon de la performance énergétique et environnementale desbâtiments et territoires. Il proposeraune nouvelle formule structuréeautour de trois univers complémen-taires pour présenter toutes lessolutions de la performance éner-gétique et environnementale :

– ENR et territoires ;– énergies dans le bâtiment ;– bâtiment et aménagement.

Cette restructuration permettra un réel décloisonnement du salon et de ses secteurs :un salon plus lisible, plus cohérent et plus ouvert, pour répondre aux besoins de cha-cun des professionnels. ■

Un nouveau CET Split de 300 litres pour Bosch Avec un COP Pivot de 3,26, le Compress 3000 DWS affiche pour vos clients un retoursur investissement aux alentours de deux ans par rapport à l’investissement dans unballon électrique (économie de 200 € par an). Grâce à un temps de chauffe parmi lesplus courts du marché (300 litres en moins de sept heures), il offre un excellentconfort et garantit, de par sa résistance électrique intégrée, une fourniture constante,même dans des conditions climatiques difficiles.Les dimensions du ballon permettent un remplacement facile avec un chauffe-eauélectrique et, pour une très grande souplesse d’installation en rénovation, l’unitéextérieure est livrée avec une liaison frigorifique pouvant atteindre 20 m.L’utilisation du Compress 3000 DWS est particulièrement simple grâce à une régula-tion avec fonction auto-apprentissage. Il analyse les habitudes de consommationpour une optimisation du confort et réduire la consommation énergétique. Une inter-face de réglage intuitive permet de sélectionner de nombreuses fonctions : program-mation, mode boost pour un réchauffage ultra-rapide à l’aide des deux énergies dis-ponibles (PAC et résistance élec), position hors-gel, désinfection automatique etmode sunflower, avec analyse des conditions climatiques par l’unité extérieure pourun fonctionnement aux heures les plus chaudes !Côté fabrication, la qualité est assurée avec une cuve thermovitrifiée et une protec-tion anode magnésium.Efficacité énergétique classe A. Profil de soutirage : XL. ■

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www.bepositive-events.com

Les (très bons) chiffres de GRDF

Lors de sa conférence en mars dernier, Grdf a pu communiquer plusieurs chiffres etfaire part de ses objectifs.

Il a ainsi été expliqué ou rappelé que,pour 2015 :– le CA est en hausse de 5,7 % ;– le prix du gaz a baissé de 11 % ;– la consommation globale du gaz est en

hausse de 8 % ;– le nombre de clients a augmenté, avec

1 610 abonnés supplémentaires ;– les dommages aux ouvrages sont en

baisse de 3,6 %.Ce sont 40 000 nouvelles maisons individuelles qui ont été alimentées en gaz naturelet 160 000 nouveaux logements collectifs.Un bémol toutefois : la consommation unitaire de gaz est toujours en baisse.Malgré le fait de ne pas avoir pu obtenir la hausse escomptée de ses tarifs de distri-bution de gaz naturel en juillet prochain, Grdf poursuit son plan d’investissement(700 millions par an) pour intégrer de nouvelles technologies au service d’un systèmeénergétique plus vert, plus sûr et plus compétitif.L’installation des nouveaux compteurs gaz communicants Gazpar se poursuit avec lapose de 150 000 compteurs prévue pour cette année. Onze millions de compteurssont prévus entre 2017 et 2022.Pour 2018, l’ambition est d’obtenir 10 000 clients supplémentaires par rapport à 2015,de réduire encore le nombre de dommages et d’atteindre 100 sites de biométhane. ■

Nomination à la divisionThermotechnologiedu groupe Bosch

Frédéric Agar a été nomméprésident de la société e.l.m.leblanc SAS et est chargé dudéveloppement des marquese.l.m. leblanc et Bosch pour lesactivités résidentielles, tertiaires etindustrielles. Il a été auparavantchez Hitachi, Ciat et Haier.

En bref


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Le nouveaucatalogue ChappéeChappée met à la disposition deses clients son nouveaucatalogue de tarifs de produits etde services. La marque profitede cette occasion pour réaffirmerson identité dynamique etchaleureuse, mais égalementpour renforcer son approchetournée vers les services deproximité.

Chappée lance aussi un toutnouveau service en ligneingénieux qui permettra decommander, payer et recevoirdes pièces détachées en24 heures seulement.

En bref

Salmson lance son outil BIMPour bénéficier de ce nouveau service proposé par Salmson, il suffit de télécharger unplug-in Salmson (sur www.salmson.com, rubrique Outils/Médiathèque) et de l’intégrerau logiciel Autodesk Revit afin d’accéder à un système d’information dynamique, mis àjour en continu.Dans le logiciel Revit, ce plug-in se matérialisera sous la forme d’un bouton Salmson,permettant, à partir d’un menu déroulant et d’un système de filtres, d’affiner progressi-vement la recherche d’un plan BIM.En sélectionnant le produit Salmson souhaité, la pompe ou le circulateur sera automa-tiquement disponible, sous la forme d’un fichier Revit dans le logiciel, et des informa-tions techniques, accessibles pour l’utilisateur (données hydrauliques, données élec-triques, hyperliens vers les notices).Le plug-in Salmson comprend l’ensemble des plans BIM des produits du génie clima-tique et sera complété, en milieu d’année, par ceux de la surpression et du relevage. ■

Duo, de Kinedo, en campagne à la téléLa douche-bain Duo, de Kinedo, est desti-née aux particuliers souhaitant pouvoirse doucher confortablement sans pourautant renoncer à leur baignoire. Lancéeau mois de mars dernier, cette deux-en-un bénéficie – tout comme le conceptKinedo en son temps – d’une campagnede publicité multimédia, télévision com-prise, et d’un site dédié : Duodekinedo.fr.Sur ce site, le consommateur intéressépeut affiner son choix, télécharger safiche produit, envoyer une demande dedevis, être mis en relation avec unconseiller Kinedo afin de convenir d’unrendez-vous avec un installateur ouencore d’obtenir les adresses des show-rooms qui, à proximité de son domicile,lui permettront de voir le produit. Unaccès personnalisé est également réservéaux professionnels, installateurs et distri-

buteurs, qui pourront retrouver toutes les informations qui leur sont dédiées : noticestechniques, films de montage en 3D, supports marketing et événements à venir.Ainsi, les différentes étapes du tour de France que Kinedo vient d’entamer, afin deprésenter aux installateurs le nouveau concept Duo, y sont toutes mentionnées. ■


Des résultats mitigés pour Hansgrohe FranceAvec un chiffre d’affaires de 964 millions d’euros, le groupe Hansgrohe progresse de10,3 % par rapport à 2014 et annonce un résultat d’exploitation de 187,5 millions d’euros,non seulement en hausse, mais le plus élevé qu’il ait jamais atteint. La quasi-totalité desmarchés progressent – Hansgrohe est présent dans plus de 100 pays –, y compris celui dela France. Toutefois, avec un chiffre d’affaires de 92,425 millions d’euros (ventes France),la filiale affiche une (petite) progression, de 3,4 %. Notons que l’usine de Wasselonne, enAlsace, profite de la bonne santé du groupe : son chiffre d’affaires, de 54,911 millions d’eu-ros, est en croissance de 12,4 % par rapport à 2014.Hansgrohe explique ce succès par la créativité et la valeur ajoutée de ses produits, enmatière de design, de confort et de fonctionnalité. L’entreprise a d’ailleurs été recon-nue par l’International Forum Design parmi les dix meilleures mondiales en ce quiconcerne le design, devant – tout de même – Apple, Daimler et Nike. Mais les inves-tissements effectués par le groupe, qui s’élèvent à 55 millions d’euros en 2015, contri-buent grandement à ces bonnes performances. Ainsi, 30 millions d’euros sont desti-nés à agrandir le centre logistique d’Offenbourg (Allemagne), d’où partent la totalitédes produits Hansgrohe et Axor. Il s’agit de répondre aux enjeux de demain, dont lalogistique n’est pas le moindre. ■

PRÉCISION !Par souci de clarté, noussouhaitons ajouter une précisionau tableau du dossier PAC parulors de notre N° 42, en page 29.Les valeurs de COP indiquéesdans ce tableau ne sont pourcertaines pas comparables enl'état, car elles peuventcorrespondre à des usagesdifférents (ECS seule pourdifférents cycles, double service,haute ou basse température...). En particulier les PAC air/eaufonctionnant au CO2 de lamarque Sanden ont uneapplication dédiée à laproduction d’ECS, ce qui nepermet pas de comparer leurCOP, testé selon la normeEN16147, à ceux des autres PACair/eau présentées dans letableau. Pour toutes informationssur les performances deséquipements de cette marque :www.sanden-es.com

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Climalife : les Voiles du froid 2016 et le trophée Greenstar

L’événement qui rassemble depuis vingt-quatre ans des professionnels du froid, dela réfrigération et du chauffage se dérou-lera en Bretagne les 10, 11 et 12 juin.Les marins partiront de la Cité de la voileÉric-Tabarly, située à Lorient. Autrefoisbase sous-marine, ce centre portant lenom d’un des plus grands navigateursfrançais est aujourd’hui l’unique site euro-péen consacré à la course au large. La

flotte de 31,7 naviguera à la découverte de la charmante île de Groix. Au programme :sport, convivialité, partage et esprit d’équipe !Par ailleurs, un nouveau trophée, Greenstar, est organisé depuis le 1er avril et jusqu’au31 décembre 2016. Celui-ci a pour objectifd’accompagner les installateurs dans latransition aux fluides à faible GWP. Enconvertissant des installations frigori-fiques chargées au R-404A ou au R-507Aavec un fluide de substitution à GWP infé-rieur à 2000, vous bénéficiez d’avantageset pouvez gagner un voyage ! ■

Water Dream d’Axor : imaginer d’autres robinetteries Un nouveau

président pourVilleroy & Boch SAS

C’est EmmanuelNoguès qui, depuisle 1er avril 2016, asuccédé à Nicolas-Luc Villeroy à latête de Villeroy& Boch SAS. Cettestructure rassemblel’ensemble desactivités du groupe

en France : la division salle debains et ses équipescommerciales et marketing, ladivision arts de la table et l’usinede production de Valenced’Agen, soit 400 personnes entout. Rappelons que la France estle deuxième marché du groupefranco-allemand.Âgé de 40 ans, diplômé del’école supérieure des sciencescommerciales d’Agen,Emmanuel Noguès, qui a intégréle groupe il y a treize ans, y adéjà occupé différents postes :directeur marketing France,directeur marketing etcommercial France et directeurpour la zone Europe de l’Ouest.

91 % des Françaissont favorables àl’individualisationdes frais dechauffageDans le cadre de sa démarched’information, mon-chauffage-equitable.fr, le syndicat de laMesure, qui s’est adressé ainsi à unlarge public, a souhaité connaîtrel’opinion des Français surl’individualisation des frais dechauffage, déjà largement répanduechez nos voisins européens. Lesrésultats obtenus par l’institut desondage OpinionWay sont sansappel. L’enquête révèle ainsi que91 % des Français sont favorables àla facturation individualisée de leursfrais de chauffage, une mesurejugée équitable pour 93 % d’entre eux.84 % des personnes chaufféescollectivement y sont aussifavorables.

En bref


C’est à l’occasion du Salone del Mobile de Milan, qui s’est déroulé au mois d’avrildernier, qu’Axor a dévoilé les projets de cinq designers réputés, invités à concevoirdes mitigeurs de lavabo dans des matériaux alternatifs, à partir du socle du mitigeurAxor Starck V.Ainsi, Jean-Marie Massaud a proposé Mimicry, un mitigeur constitué de trois cylin-dres en marbre, en « hommage à la signification de l’eau » ; le duo GamFratesi a crééZen, qui réinterprète la traditionnelle fontaine en bambou japonaise ; avec WaterSteps, le duo Front a livré une tout autre partition, à la fois musicale et scupturale ;plus classique, le projet de David Adjaye mêle le laiton et le granit ; enfin, WernerAisslinger a utilisé la terre cuite, pour nous offrir comme sur un plateau à la fois lanature et l’eau.« Avec l’Axor WaterDream 2016, explique Philippe Grohe, vice-président du designmanagement de Hansgrohe SE, nous avons discuté de la signification et de la valeurde l’eau dans notre espace de vie avec certains des meilleurs architectes et designersdu monde, tout en testant les limites de l’individualisation. » ■

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Le Club de l’amélioration de l’habitatdétaille ses axes stratégiques


– un groupe de travail mixtePBD/CAH/CNOA, Nouvelles dynamiquesde la rénovation des logements, ayantpour but de proposer de nouveauxleviers de mobilisation des ménagespour les engager vers la rénovation éner-gétique de leur logement ;

– Un laboratoire territorial de la rénovationde l’habitat avec :– une étude et des recommandations dans

le cadre des programmes aidés de l’Anahpour mesurer l’efficacité des actions por-tant sur la rénovation de l’habitatmodeste, dans le but d’optimiser l’inter-face entre les entreprises, les collectivitéset l’Anah et de mieux mobiliser les filièresprofessionnelles pour répondre aux poli-tiques publiques ;

– une rénovation énergétique en copro-priétés, groupe de travail missionnéconjointement par le Puca et l’Anah setraduisant par le suivi de 12 copropriétésdans un programme de rénovation éner-gétique, aboutissant à l’élaboration duGuide des solutions techniques d’amélio-ration énergétique en copropriété,ouvrage documenté et illustré présentantles solutions techniques actuelles, des-tiné aux syndics de copropriété,

– la rénovation de maisons individuelles :suivi d’expérimentations en maisonsindividuelles et élaboration d’un film pré-sentant des témoignages identifiant etaidant à comprendre les motivations destravaux liés à la performance énergétiqueen habitat individuel,

– Énergissime, site Internet d’accompagne-ment des collectivités et du secteur rési-dentiel dans la dynamisation de la réno-vation énergétique de l’habitat privé dansle cadre du déploiement des plateformesterritoriales ;

– Un think tank maintien à domicile par uneadaptation préventive de l’habitat existant ;

– Mise en place d’une démarche globalecomportant plusieurs objectifs :– la proposition d’un plan d’action pour le

développement d’un marché structuré enrénovation ou adaptation de l’habitatexistant en vue du maintien à domiciledes personnes dépendantes,

– l’aide des pouvoirs publics, des filièresprofessionnelles et de leurs acteurs pourengager les opérations,

– la fédération des membres du CAHautour d’un projet fort comprenant unlaboratoire d’innovation capable de por-ter une politique d’amélioration de l’habi-tat répondant aux enjeux démogra-phiques, économiques, sociaux, tech-niques, technologiques d’aujourd’hui.

Ceci aboutira à la publication d’un livre blancsur la rénovation préventive de l’habitat pourle maintien à domicile et à la réalisation d’uncolloque national pour partager cetteréflexion et favoriser le lancement de pro-grammes d’action sur le long terme, en coo-pération avec les filières professionnelles.

Comment le tour de table et la

représentation des membres du CAH se

répartissent-ils ?

Jean-Pascal Chirat – Créée il y vingt-quatreans, l’association CAH est composée d’unesoixantaine de membres acteurs de la filièrerénovation de l’habitat :– les membres de droit que sont les minis-

tères (logement, environnement), leursservices, les agences d’État et les établisse-ments sous tutelle concernés par l’habitat ;

– les membres associés, adhérents institu-tionnels et privés concernés par l’habitat(assureurs, banquiers, concepteurs, entre-prises, industriels…), les collectivités terri-toriales, qui entrent en tant que membresassociés ;

– les membres correspondants, organismesou sociétés, amenés à participer ponctuel-lement aux activités de l’association.

L’association est dirigée par le conseil d’ad-ministration composé de l’ensemble desmembres associés et des membres de droit,lequel nomme un bureau exécutif constituéde personnes choisies parmi les représen-tants des membres associés chargés d’ani-mer les activités et d’administrer le fonction-nement courant du club. ■

Propos recueillis par Michel Laurent

Comment le plan d’action du CAH peut-il

se résumer ?

Jean-Pascal Chirat – Le club a recentré sadémarche autour de trois axes majeursconstituant ses programmes prioritaires.– Un observatoire du marché de la rénova-

tion de l’habitat privé, grâce à plusieursoutils d’analyse :– Boréal, le baromètre observatoire de la

rénovation, de l’entretien et de l’amélio-ration des logements, permet de suivre laconjoncture du secteur bâtiment à partirde l’activité des professionnels ;

– une évaluation annuelle quantitative (glo-bale et segmentée) de l’ensemble dumarché français de la rénovation de l’ha-bitat en relation avec la comptabiliténationale (compte satellite du logement) ;

– un observatoire consommateurs pourcomprendre comment naît la décision detravaux. L’étude pour poser les bases decette réflexion a été confiée à CapConsommateurs Habitants ;

– une enquête annuelle Promotelec« Habitants, habitats et modes de vie »cofinancée par le CAH ;

Le Club de l’amélioration de l’habitat tenait son assemblée générale le 4 avril dernier. À cetteoccasion, son nouveau président, Maurice Manceau, rappelait les orientations stratégiques majeuresdu club. Jean-Pascal Chirat y occupe désormais la fonction de délégué général.

LA PAROLE À …

Jean-Pascal Chirat, délégué général du CAH.

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« Ils donnent à voir une mise

en scène mariant confort

et originalité ! »

« Les développements

technologiques les plus récents

sont au service d’équipements

à la croisée du confort,

de la performance énergétique

et de la décoration. »

La flamme gaz : performance, chaleur et décoration

air/gaz permet aujourd’hui d’obtenir uneflamme dans les tonalités jaune orangé,plus chaleureuse encore que la flammebleue traditionnelle.

La flamme n’est-elle pas une scénographie

au sein du foyer ?

Michel Klimczak – Oui, on peut dire celapour les équipements utilisant le gaz natu-rel, notamment sur un décor de typebûches céramiques disposées pour don-ner l’illusion d’un feu de camp. Il existeaussi des inserts tout en hauteur, pour cer-tains totalement intégrés à la décoration.Ceux-ci cultivent une flamme très haute,dont les contours sont délimités par untube de verre. Ils donnent à voir une miseen scène mariant confort et originalité !

Quels sont les avantages du gaz par rap-

port au bois, qui bénéficie également de

l’atout « flamme » ?

Michel Klimczak – Le gaz naturel présentel’avantage de toujours être disponible. Enmatière de coût, il se situe juste derrière lebois bûche. Mais à la différence d’unchauffage au bois, le gaz naturel negénère ni poussière ni cendres à l’inté-rieur du logement. Par ailleurs, le poêle etle foyer procurent les sensations deconfort liées au rayonnement de laflamme sans nécessiter d’espace destockage pour le combustible. Sachantque l’évacuation des gaz s’effectue aussien ventouse, la solution est dont totale-ment viable en appartement.

Quel est l’impact du gaz naturel du point

de vue environnemental ?

Michel Klimczak – Les technologies debrûleurs aujourd’hui mises en œuvre per-mettent d’atteindre des rendements decombustion très élevés avec de largespossibilités de modulation de puissance.Par ailleurs, le gaz naturel dégage très peude CO2 (234 g/kWh) comparativement auxautres énergies non renouvelables. Il estdonc très bien placé en matière d’impactenvironnemental.

Aujourd’hui, on produit du biogaz en valo-risant les déchets ménagers, agricoles ouagro-alimentaires. Celui-ci est injecté dansles réseaux de transport et de distributiondu gaz naturel. L’énergie renouvelable ainsicréée s’utilise exactement comme le gaznaturel traditionnel. Et demain, le gaz vien-dra plus encore d’une production locale etsera en partie produit à partir des déchets.C’est déjà une réalité dans certainesrégions. Un tel développement devraits’accélérer, sachant que GrDF a pour objec-tif de distribuer dans ses réseaux 30 % debiogaz en 2030 et 70 % en 2050.

La flamme gaz détient-elle une place

unique ?

Michel Klimczak – En dehors de l’énergiebois, il est rare qu’un équipement de chauf-fage soit disposé au cœur d’une pièce àvivre et soit activement intégré à la décora-tion. C’est à ce titre que le gaz naturel prendla place qu’il mérite. La flamme gaz n’a pasfini de réchauffer et d’émerveiller ! ■


Filière Pro – Que représente la flamme gaz

naturel pour ce type d’équipements ?

Michel Klimczak – Au même titre que laflamme d’une table de cuisson gaz natureldans la cuisine, le poêle et la cheminéegaz créent une animation chaleureusedans la pièce de vie. De tels équipementssymbolisent la notion de « foyer » autourd’une vraie flamme, toujours différente etmarquent une vraie présence. C’est unedes valeurs ajoutées des équipements gaznaturel.

Quelle est la particularité de cette

flamme ?

Michel Klimczak – Aujourd’hui, le foyerd’un poêle gaz, comme celui d’un insertou d’une cheminée, reçoit des décors detype « bûches céramiques » ou « lit depierres », qui témoignent d’une véritableharmonie. Nombreuses sont les per-sonnes qui ont pu croire, même devant unéquipement en fonctionnement, qu’ils’agissait d’un poêle à bois !Les concepteurs de poêles et d’inserts ontégalement su tirer le meilleur parti de laflamme en la magnifiant. En doublant larampe d’injection gaz, la plupart d’entreeux ont pris le pari de rendre la flammeencore plus attrayante. De fait, elle est tou-jours aussi présente, quel que soit lerégime de marche. Par ailleurs, une régula-tion électronique de l’injection du gaz per-met, sur de nombreux équipements, demoduler en permanence la dynamique dela flamme pour lui donner vie. Les dévelop-pements technologiques les plus récentssont au service d’équipements à la croiséedu confort, de la performance énergétiqueet de la décoration. Une preuve supplé-mentaire : une fine régulation du mélange

La flamme joue un rôle central dans le poêle ou la cheminée gaz naturel. Elle donne vie à un conceptde chauffage unique. Ce concept, c’est aussi celui qui s’applique au gaz naturel, performant du pointde vue énergétique et environnemental. Il anime les espaces de vie, sans contraintes, comme aucunautre moyen de chauffage ! Explication avec Michel Klimczak, responsable prescription et grandscomptes de la direction développement marché grand public chez GrDF.

LA PAROLE À …

Filière Pro – La situation est très dure pour

les chaudières.

Éric Vial – Oui, les chiffres sont parlants :après une année 2013 exceptionnelle, larégression des ventes des équipementschaudières à granulés est importante, avecune chute record de 24 % entre 2014 et 2015. Fort heureusement, l’appareil leader dumarché du granulé, le poêle, croît de 7 %,avec 98 000 unités installées en 2015. Lemarché français du poêle à granulés est ledeuxième mondial, juste après celui del’Italie (qui en vend le double !), ce qui aideà imaginer facilement son pouvoir d’attrac-tion. De ce fait, il attire beaucoup d’acteurs,ce qui rend la tâche difficile aux intervenantshistoriques. Nous pouvons nous réjouird’une véritable maturité des équipements,d’installations très satisfaisantes (grâce àQualibois) et, plus récemment, depuis envi-ron deux ans, d’une structuration du SAVqui jusque-là faisait défaut. Les efforts faitsen ce sens, à la fois par les installateurs etpar les grands fabricants, valorisent l’en-semble de la profession et, à l’évidence,satisfont grandement les utilisateurs finaux.

Comment expliquer le recul des chau-

dières à granulés ?

Éric Vial – Les raisons évidentes, nous lesconnaissons tous : la baisse du prix du fioulqui a profité au marché du remplacementdes vieilles chaudières fonctionnant aveccette énergie fossile, ainsi que l’absenced’hiver froid ces deux dernières années.Cependant, ce qui est perdu pour le gra-nulé ne bénéficie pas forcément au fioul !Je pense en effet que le granulé souffreencore d’un manque de notoriété auprèsdes utilisateurs finaux. Ces derniers assimi-lent encore le pellet à une énergie boisd’ancienne génération, avec tous les incon-vénients que cela comporte : manipulationfastidieuse, qualité variable de combusti-ble, moindre performance du matériel encomparaison des autres énergies, combus-tion incomplète donc peu écologique, etc.Nous avons donc un travail important d’in-formation et de communication à faire ence sens ! Nous entamons d’ailleurs aussil’approche des bureaux d’études, CMisteset des maîtres d’œuvre en général pourfaire valoir les vrais atouts du granulé.Il faut enfin préciser que le granulé resteencore cantonné dans le secteur résidentiel(90 % des cas), alors qu’il est parfaitementadapté au chauffage et à la productiond’ECS en secteurs collectif, tertiaire etindustriel. Le développement de ces der-niers ne fait pourtant aucun doute pour ungroupe de travail européen étudiant lesopportunités à ce sujet ! Cette évolutionreste trop lente, mais certaine et fortementattendue par tous les acteurs de la filière.

En réalité, le granulé gagnerait donc tout

simplement à être connu !

Éric Vial – Oui, connu et reconnu, notam-ment par les instances politiques ! Il noussemble insensé que le Cite soutienneencore les énergies fossiles alors quenous sommes en pleine période de transi-tion énergétique ! De plus, cette aide de30 % de la valeur de l’appareil ne fait àl’évidence pas monter les équipementsfossiles en qualité, car elle « récom-pense » un niveau réglementaire. Le Citetel qu’il est aujourd’hui n’a aucune justifi-cation écologique : puisqu’il apporte desfonds publics très importants aux éner-gies fossiles. Propellet va d’ailleurs com-muniquer en ce sens et espère bien sefaire entendre auprès des instances com-pétentes, chiffres à l’appui !Nous ferons également valoir l’importantecapacité de production de granulés enFrance, qui a encore augmenté cetteannée. Notre autonomie est donc très lar-gement assurée, nous sommes mêmeexportateur net. Cette situation rassurantepour les consommateurs finaux se doitd’être connue et diffusée, tout comme lefait que les émissions des appareils dechauffage au granulé de bois sont déjàextrêmement propres et conformes auxexigences réglementaires. ■

Propos recueillis par Virginie Bettati

Si tout va bien pour les poêles, la situation est plus délicate pour les chaudières, qui souffrent de laconjoncture. Cependant, à moyen terme, en raison de la taxe carbone, le coût des autres énergiesfossiles affichera une progression inquiétante, alors que le prix du pellet restera stable. Alors, enattendant l’embellie, une seule solution : faire le dos rond et continuer d’agir ! Rencontre avec ÉricVial, délégué général de l’association Propellet.

Propellet : l’avenir est prometteur

Éric Vial, délégué général de l’associationPropellet.

FOURNISSEURS D’ÉNERGIE


Deux guides pour mieux stockerPropellet met en avant deux guides pour

réaliser le stockage d’une chaufferie bois

dans les règles de l’art :

– le guide silo Fibois Ardèche-Drôme pour

la conception des abords de la chaufferie. Il est disponible sur

le site www.fibois.com.

– le guide du stockage ENplus, qui traite du stockage en lui-

même. À consulter sur le site www.enplus-pellets.fr, dans

l’onglet Téléchargement.

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Filière Pro – Dans quelle dynamique se

trouve actuellement Chappée ?

Nicolas Barros – L’ambition historique deChappée, renforcée par notre intégrationau sein du groupe BDR Thermea, est deproposer des solutions globales et des ser-vices de proximité performants, demanière durable et efficace. Cette annéeest pour Chappée celle de la simplicité,marquée d’un nouveau souffle pour réaffir-mer la puissance de notre marque. Nosnouveau logo et positionnement viennentappuyer les valeurs fondamentales de l’en-treprise : ingéniosité, proximité, simplicitéet efficacité. Chappée évolue, maisconserve sa personnalité !

À quel niveau la simplicité se place-t-elle ?

Nicolas Barros – Notre nouveau cataloguede tarifs en témoigne : il se veut vraimentcomplet, efficace et simple à parcourir.Nous avons réuni dans ce document

autant les équipements pour les marchésdiffus, que les solutions haute et moyennepuissance, sans oublier les équipementssolaires thermiques. Grands comptes, dis-tributeurs ou stations techniques, nosclients trouveront dans ce nouveau cata-logue l’intégralité de l’offre Chappée. Il estlibrement accessible et téléchargeable surnotre site Internet, sans code d’accès. Nousne pouvons pas faire plus simple !

Cela répond-il à un élan de transparence ?

Nicolas Barros – Cela illustre effectivementnotre volonté de transparence. D’ailleurs,sur le site Chappée, nous avons créé unaccès permettant de consulter la disponibi-lité des produits, également sans code.C’est un service directement accessibledepuis la page d’accueil. Chappée afficheclairement sa position de fabricant ! De lamême façon, en entrant simplement sonnuméro client et un numéro de com-mande, il est possible d’accéder à son suivide commande. Autant de services à la dis-position de nos clients grands comptes,distributeurs et stations techniques.Nous avons beaucoup travaillé la relationclients ces derniers mois. Autre exemple : ilsera possible, avant l’été, de consulter lesite, commander, payer et de recevoir despièces détachées sous 24 heures.

Est-ce là le symbole d’un grand change-

ment pour Chappée ?

Nicolas Barros – Jusqu’à présent, nousn’avions pas assez mis en avant nosvaleurs. Aujourd’hui et pour les années àvenir, nous faisons en sorte de cristallisercette démarche. De quoi pendre un envolsur des bases à la fois solides et affirmées.

Vous disposez à présent d’un nouveau sys-

tème d’information.

Nicolas Barros – Effectivement, la mise enplace d’un système SAP a eu un impacttemporaire fort dans notre relation clients,mais à présent, c’est avec un outil de ges-tion très performant qu’il faut compter.Notre force commerciale bénéficie parexemple d’une base de données clients fullweb et nomade. Ce système d’information

plus dynamique procure un meilleurciblage de nos actions, en lien avec uneforte attente de la part de nos clients.Nos équipes de terrain peuvent à présentmieux se focaliser sur leur métier grâce àun service d’administration des ventesentièrement réorganisé de manière àgarantir un service clients réactif avec ungain en simplicité d’accès. Nous avonsdéjà de nombreux retours positifs de lapart des clients. C’est là une véritabledynamique qui accompagne notre déve-loppement commercial.Du point de vue du service à la clientèle, lerapprochement de deux grandes marqueshistoriques sur le marché français, au seindu groupe BDR Thermea, nous donne lesmoyens d’assurer et de garantir un serviceclient de haut niveau, enjeu majeur dansnotre relation privilégiée.

Quels sont vos objectifs derrière ces

grandes évolutions ?

Nicolas Barros – Nous entendons poursui-vre notre prise de marché sur la chaudièremurale dans le neuf comme au niveau de laréhabilitation de parcs de chaudières.Chappée fait également en sorte d’accen-tuer sa croissance auprès des constructeursde maisons individuelles avec nos solutionsthermodynamiques et pompes à chaleur.Par ailleurs, Chappée a beaucoup à dire surle marché de la moyenne puissance.J’avoue que, sur ce marché, nous n’avonspas encore la visibilité que mérite notreoffre, riche de nombreuses solutions tech-niques, bien en phase avec les attentes deperformance énergétique.

Le groupe BDR a récemment réalisé de

lourds investissements ?

Nicolas Barros – Notre site de fabricationde radiateurs de Chartre-sur-le-Loir(Sarthe) vient de faire l’objet d’investisse-ments importants dans le bâtiment etd’une nouvelle ligne de peinture.Rappelons que Chappée est une marquegénéraliste, une des seules en France àproposer jusqu’aux émetteurs ! ■


Mise en avant des valeurs de la marque, transparence de l’information, bénéfices d’un nouveausystème de gestion… Chappée, marque adossée au groupe BDR Thermea, exprime sa dynamiquesur des bases stabilisées. Explications avec Nicolas Barros, directeur de la marque.

En 2016, Chappée exprime sa dynamique

Nicolas Barros, directeur de la marque.

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FABRICANTS

« Chappée affiche

clairement sa position

de fabricant ! »


FABRICANTS

Filière Pro – Parlez-nous de cette démarche

acoustique chez Kimo.

Alain Lafont – À l’origine, nos efforts se sontprincipalement portés sur les probléma-tiques des chauffagistes et installateurs. Lesbruits des installations de chauffage et deventilation représentaient notre seuldomaine d’action, toujours en réponse àune demande complémentaire à notre cœurde métier. C’est en 2007, lors de mon arrivéechez Kimo, que nous avons décidé de nousouvrir à d’autres secteurs d’activité, maisaussi d’assurer 100 % de la mise au point etde la fabrication de nos instruments demesure. Cette philosophie de fabricant quireprésente parfaitement l’engagement fortde Kimo auprès de ses clients profession-nels nous a conduits à développer ce dépar-tement acoustique avec tout ce que celapeut comporter (bancs d’essai, serviced’étalonnage, SAV…). Aujourd’hui, il s’ap-puie logiquement sur le laboratoire R & D deKimo et mobilise à son seul service unetrentaine d’ingénieurs électroniciens, méca-niciens, etc. En 2014, nous avons formé unresponsable produit qui assiste nos com-merciaux pour les secteurs acoustiques lesplus pointus. La demande étant forte, nousprojetons de recruter de nouvelles per-sonnes spécialisées dans l’acoustique.

Quels sont les autres secteurs de l’acous-

tique que vous avez investis ?

Alain Lafont – Ceux du bâtiment en géné-ral, qu’il soit résidentiel, tertiaire ou indus-triel, mais aussi celui de l’environnement etdes conditions de travail. Ce dernier sec-teur connaît d’ailleurs une expansionimportante en raison de l’intégration dubruit, depuis janvier 2016 , puisque celui-ciest désormais considéré comme l’un des10 facteurs de risque de pénibilité par laréglementation. Nous nous sommes doncparticulièrement impliqués dans cet aspecten proposant des exposimètres (appeléségalement dosimètres) destinés aux tech-niciens, acousticiens et plus généralementà toute personne concernée par la mesureet l’analyse de l’environnement sonore auposte de travail. Il faut préciser que l’en-semble des produits de cette gamme d’ex-posimètres sont également utilisables entant que sonomètres.

L’utilisation de ce type d’instruments

n’est-elle pas compliquée ?

Alain Lafont – Elle pourrait l’être, mais leprincipe de Kimo est d’exploiter la hautetechnologie au service des professionnelsde terrain, sans pour autant leur imposer decontrainte. Rien ne sert d’avoir un appareilsophistiqué difficilement exploitable. Noséquipements sont donc performants, touten étant très faciles à manipuler. Ceci n’em-pêche pas le suivi de formation pour ceuxqui veulent apprendre le fonctionnement etl’exploitation optimale de nos appareils etdes logiciels associés, mais aussi pour lesutilisateurs souhaitant acquérir des notionsgénériques d’acoustique ou encore suivre

l’évolution des normes et la réglementationen la matière.Nous proposons donc des sessions de for-mation sur mesure à de petits groupes de 5à 10 participants maximum, qu’il s’agissede professionnels du bâtiment, de la sur-veillance de l’environnement ou de techni-ciens des services interentreprises de santéau travail. ■


Si le département acoustique a toujours existé chez Kimo, ces dernières années lui ont permis deprendre son envol vers d’autres secteurs d’activité. À la fois fabricant et formateur pour l’ensemblede sa gamme, ce spécialiste de la mesure a donc bien l’intention de faire parler de lui sur un marchéplus étendu. Explications d’Alain Lafont, responsable projets acoustiques.

Kimo : l’acoustique va faire du bruit !

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Alain Lafont, responsable projets acoustiques.

Le bruit au travail Conformes à la norme NF EN ISO 9612 et selon la directive 2003/10/CE, les

exposimètres DS200 et DS300, fiables et précis, déterminent la mesure de

l’exposition sonore quotidienne.

Grâce à une seule grande dynamique de mesure 40-140 dB, l’analyse par bandes

d’octaves intégrées et l’enregistrement « audio » automatique sur seuil, ces

instruments permettent une étude pertinente de l’environnement sonore. Ils

contribuent en particulier à l’amélioration des conditions de travail et au meilleur

choix de protecteurs auditifs (PICB).

Une gamme acoustique complète pourl’environnement, le bâtiment et le bruit autravail avec des exposimètres et dessonomètres portables conformes aux normeset aux réglementations acoustiques pourréaliser mesure, contrôle in situ et calcul. Ànoter également, les logiciels d’exploitation,très simples d’utilisation, autorisant letraitement des données acoustiques ainsi quede multiples analyses.

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peut être intégralement maintenue à -5 °C !Il s’agit évidemment d’un investissement endéveloppement important, mais il porteaujourd’hui ses fruits. Nous nous ensommes d’ailleurs rendu compte lors detrois road shows, à Paris, Lyon et Marseille.L’accueil de la nouvelle gamme tertiaire a étéparticulièrement favorable de la part desquelque 300 installateurs, distributeurs, BEet architectes que nous avons pu rencontrer.

Quels moyens ont été mis en œuvre pour

vous implanter sur ce marché ?

David Cendoya et Pierre-Yves Raketamanga –

Nous continuons à nous appuyer sur notreréseau de distributeurs dans lesquels nousavons toute confiance et qui assurent déjà lamajorité de la diffusion de nos équipements.La formation des installateurs à ces nou-veaux équipements sera aussi garantie,notamment grâce à notre centre, àVillepinte (Seine-Saint-Denis), qui ouvrirases portes en septembre.Particulièrement bien équipé(15 machines en démonstration pourles TP en intérieur et des groupesextérieurs), nous pourrons y formerentre 500 et 600 professionnels dèsla première année d’exploitation.Bien sûr, nous augmenterons nosforces de vente pour assurer la prescrip-tion, aller à la rencontre des décideurs, dis-tributeurs et installateurs.Il faut également signaler nos deux sites« référence », symbolisant d’ores et déjà le

savoir-faire Samsung en secteur tertiaire :l’hôtel Mariott Renaissance situé à dans leXe, à Paris, équipé de 160 unités DRV, et lestade des Lumières, de Lyon, équipé de70 groupes extérieurs et de 414 unités inté-rieures, abritant également une surface com-merciale. Ces deux réalisations d’exceptionsont une vitrine exemplaire de nos nou-veaux équipements en situation ! ■


Filière Pro – Vous annoncez une nouvelle

stratégique pour l’ensemble des gammes

Samsung…

David Cendoya et Pierre-Yves Raketamanga –

En complément de nos gammes destinéesau résidentiel, qui évolueront très prochai-nement vers des équipements fonctionnantau R32, nous avons mis au point une nou-velle gamme complète et parfaitementadaptée au secteur tertiaire, avec des solu-tions en DRV, PAC air/air et PAC air/eau. Ils’agit d’équipements particulièrement puis-sants (un seul module DRV de la gammeDVM-S, par exemple, peut atteindre 30 CV)avec une compacité inégalée, puisque l’em-prise au sol est réduite de 40 à 60 % par rap-port à celle des modules standards. La per-formance a été d’optimiser le rendementdes échangeurs, sans les surdimensionner,grâce à une conception hybride. Comptetenu du prix du mètre carré, on comprendl’intérêt des maîtres d’ouvrage pour ce typede matériel. Techniquement, nos systèmes DRV bénéfi-cient également du maintien de leurs perfor-mances, même en cas de températures exté-rieures négatives. Cette technologie – quis’accompagne chez d’autres fabricants d’unsurcoût important – a pu être proposée parSamsung avec un COP très élevé et surtoutcomme une technologie standard sur l’en-semble de la gamme ! L’objectif de notre gamme est donc simple :assurer une excellente performance enrépondant à la réglementation et en restantconscients des attentes des investisseurs etdes décideurs.

Pour une marque connue et spécialisée dans

le résidentiel, n’est-ce pas une gageure de

s’engager sur un secteur aussi différent ?

David Cendoya et Pierre-Yves Raketamanga

– Cela n’aurait effectivement pas été possi-ble si Samsung n’avait pas, depuis dix ansdéjà, décidé d’assurer 100 % de la fabrica-tion de ses équipements, y compris de sescompresseurs. Cette démarche a permisde prendre de l’avance en mettant aupoint, par exemple, le compresseur DC detype scroll Inverter avec injection Flash(mélange liquide et gaz). C’est grâce à cettetechnologie, qui existe déjà depuis qua-tre ans chez Samsung, que la puissance

Samsung accélère sur le tertiaireD’ici à trois ans, la marque coréenne ambitionne d’être dans le top 5 des acteurs intervenant sur lemarché français du tertiaire. Un pari ambitieux, mais qui a toutes les chances d’être gagné comptetenu des moyens mis en œuvre. Rencontre avec David Cendoya, directeur du départementclimatisation, et Pierre-Yves Raketamanga, responsable marketing.


FABRICANTS

David Cendoya, directeur du département climatisation.

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Pierre-Yves Raketamanga, responsable marketing.

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ngÉtonnante, cette cassette a la

particularité d’être ronde. Une

forme pourtant parfaitement bien

étudiée pour diffuser l’air de façon

optimale à 360 ° et rendre possible

un soufflage uniforme pour une

température homogène, à l’instar

des cassettes traditionnelles !

Techniquement efficace avec un

flux d’air sans angle mort,

elle a en plus réussi la

performance

d’afficher une

esthétique

remarquable qui a

su attirer l’attention

des architectes. Un

équipement en totale

rupture avec ce qui existe

sur le marché, idéal à placer

dans les surfaces commerciales et

les showrooms.

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NÉGOCIANTS

Filière Pro – Retracez-nous tout

d’abord l’histoire de Clim +.

Yannick Merlet – Créé en 1993, Clim +fait partie (avec Brossette, Cedeo,Dispart et Ditac) de la division sani-taire-chauffage (DSC) de Saint-GobainDistribution Bâtiment France, quireprésente aujourd’hui un parc deprès de 500 agences réparties danstoute la France.Plus précisément, l’objectif de Clim +est d’offrir aux professionnels duchauffage et de la climatisation un lieuunique proposant un choix de produits degrandes marques, une sélection d’outillageet d’accessoires spécialisés, complétés pardes services réservés aux pros. Aujourd’hui,nous comptons 32 agences et un effectif deplus de 200 personnes, avec une représen-tation plus forte dans le sud du territoire,secteur d’activité « clim » oblige ! Plus de30 personnes sont d’ores et déjà en phasede recrutement pour de prochaines ouver-tures, sachant que nous souhaitons encou-rager l’intégration de « pépins », c’est-à-direde nos jeunes en alternance qui seront for-més sur site, dans l’esprit de l’entreprise !

Comment expliquer cette ascension ?

Yannick Merlet – Plusieurs raisons expli-quent et justifient notre position de leaderdans le secteur de la climatisation.Cependant, c’est sans conteste le servicequi fait notre différence. Nous savons tousqu’il est désormais impossible de secontenter de vendre. La différence se situedonc dans le niveau de service apporté.Avec notre structure ACS (Accessoires cli-matisation services), nous apportons unpanel de services inégalés. Cette structurese compose de 19 personnes (six pournotre hotline, huit pour les pièces déta-chées, deux pour notre départementétudes, ainsi que trois techniciens itiné-rants) à l’écoute de tous les installateurs,quelle que soit la marque sur laquelle por-tent leurs questions et leurs besoins. ACSest également chargé de tout le SAV deClim +. Ce travail main dans la main est unatout pour notre clientèle, qui bénéficieainsi d’un accompagnement et d’un sou-tien professionnel hors-pair.

Les agences Clim + apportent-elles aussi

un service aux installateurs ?

Yannick Merlet – Évidemment, leur rôle,complémentaire à celui d’ACS, est égale-ment de proposer les formations deve-nues indispensables face à une complexitécroissante dans le domaine technique,mais aussi et surtout réglementaire. Nousrépondons aux besoins de terrain en pro-posant par exemple des formations pra-tiques sur la clim de type gainable, quireste encore malheureusement un freinpour certains professionnels, alors que la

clientèle demande de ce type d’installa-tion. Nous avons aussi un package com-plet de services liés à la F-Gaz. Un docu-ment est remis, expliquant comment obte-nir l’attestation de manipulation de fluides.Nous proposons ensuite un kit appareil-lage à un prix défiant tout concurrence.Enfin, nous avons signé un accord avecSocotec Certification afin de faciliter l’ob-tention de l’ADC aux professionnels. Bref,un ensemble complet et unique, fait pourfaciliter la vie de l’installateur et lui per-mettre de développer son activité.Résultat : plus de 80 % de notre clientèledétient cette attestation.Les agences Clim + assurent également unservice de livraison sur chantier, en corré-lation avec l’avancement des travaux, pourfaciliter au maximum le travail de l’instal-lateur. Notre plateforme de stockage, cen-tralisée à Toulouse sur plus de 12 000 m2 etavec un stock représentant plus de 15 mil-lions d’euros, est capable de livrer partouten France dans un délai de 24 à 48 heures.

Quelque 2 000 références pour la cli-matisation et le chauffage, ainsi que1 500 pour la ventilation sont ainsidisponibles.

Clim +, c’est aussi de la ventilation ?

Yannick Merlet – Oui, notre métierde leader dans la distribution dedétente directe en France nousamène déjà naturellement à propo-ser des produits en ventilation. Noussouhaitons en faire aussi une prio-rité de notre développement futur.

D’ici à la fin de l’année, toutes nos agencesClim + proposeront donc une offre com-plète ventilation. Un catalogue techniquede 150 pages sera proposé et l’ensemblede nos commerciaux vont être formés nonseulement aux caractéristiques règlemen-taires, mais également aux produits, enliaison étroite avec nos partenaires four-nisseurs. Au total, plus de 100 personnessont concernées ! ■


Des agences qui ne cessent de s’ouvrir sur l’ensemble du territoire et une santé à faire pâlir laconjoncture économique… Difficile d’afficher une réussite plus éclatante. Yannick Merlet, directeurgénéral de Clim +, nous en dévoile les raisons.

Clim + : les raisons d’un réseau qui marche fort !

Yannick Merlet, directeur général de Clim +.

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L’agence Clim + de Merignac.

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INSTALLATEURS

tenus d’obtenir. Cumuler les labels néces-site un investissement important en tempset en argent, mais c’est à cette seule condi-tion que nous pourrons valoriser notresavoir-faire. Nous avons d’ailleurs étéparmi les premières entreprises à êtreQualiPAC, puis à devenir RGE. C’est unpassage obligatoire pour assurer la satis-faction de la clientèle, en intégrant conseil,étude, accompagnement administratif,SAV et entretien. Je suis même persuadéqu’il faut s’engager encore plus avant surle chemin de la spécialisation. En ce sens,par exemple, il est regrettable que les par-ticuliers puissent croire que les installa-teurs QualiPAC CET sont capables d’instal-ler une PAC. Il vaut mieux différencier lesdifférents types de travaux d’installationd’appareils thermodynamiques éligiblesaux aides publiques.

Vous êtes également très actif pour votre

profession.

Jean-François Cerise – Je suis président dela commission des systèmes thermodyna-miques de l’Union des entreprises de génieclimatique et énergétique de France (UECF-FFB). J’en ai profité pour faire valoir qu’unegrande part des 400 000 PAC air/air ven-dues en 2015 a été installée par des auto-entrepreneurs. Cette situation fait souffrirun grand nombre d’installateurs du sud dela France. C’est pourquoi nous nous bat-tons pour modifier le taux de TVA applica-ble à ce type de matériel, mais aussi et sur-tout pour revenir sur les dispositionsactuelles du Cite en intégrant ces équipe-ments dans le dispositif du crédit d’impôtet en obligeant les particuliers à recourir àun artisan qualifié RGE.Je fais également partie du conseil d’admi-nistration de l’Afpac et d’une commissiondu Groupement des métiers du photovol-taïque (GMPV), émanation de la FFB.

Mise à part la certification, quels sont pour

vous les autres piliers de la profession ?

Jean-François Cerise – Il faut miser sur lapluridisciplinarité pour pouvoir proposer àses clients tous les types d’installation

fonctionnant avec n’importe quelle éner-gie. Mon expérience m’a fait suivre le mar-ché des PAC géothermiques en 1996, dateà laquelle elles étaient plus nombreusesque les PAC aérothermiques. Puis nousavons installé des PAC air/eau, air/air et duphotovoltaïque. Malgré l’effondrement dece dernier secteur, nous avons maintenunotre activité sur cette énergie. Nousmisons également sur la biomasse, qu’ils’agisse de plaquettes ou de granulés. Bref,nous sommes aujourd’hui capables derépondre à toutes les demandes, ce quipasse bien évidemment par une formationconstante pour suivre l’évolution de pro-duits de plus en plus techniques et par unpartenariat fort avec nos fournisseurs.L’ensemble de l’entreprise suit ces forma-tions, de notre BE intégré aux installateurschantier en passant par le personnel res-ponsable du SAV.

Et comment voyez-vous l’avenir ?

Jean-François Cerise – Nous sommesactuellement très confiants vis-à-vis dumarché des particuliers. Nous pensonségalement répondre aux appels d’offresdes petites collectivités, nous orienter versdes réalisations en petit résidentiel et aug-menter notre activité « entretien-mainte-nance ». Et bientôt, pourquoi pas, fournirde l’énergie. Il y aura très certainement desopportunités à saisir si l’on sait communi-quer correctement sur les prix ! ■


Groupe Cerise techniques :« Installateur ? Un métier d’avenir ! »Jean-François Cerise, fondateur et gérant du groupe Cerise techniques, nous délivre un messageoptimiste : « Notre secteur d’activité nous a toujours permis et nous permettra toujours d’avoir dutravail. C’est une chance qu’il faut savoir exploiter et valoriser… même si cela représente uninvestissement important. »

Filière Pro – Vous semblez à la fois très

optimiste et conscient des difficultés crois-

santes de cette profession.

Jean-François Cerise – Oui, c’est exact, jesuis très heureux d’exercer ce métier dechauffagiste, qui devient de plus en plusriche et intéressant, mais aussi de plus enplus complexe. Il faut en effet pouvoiradmettre la nécessité d’une réglementa-tion rigoureuse face aux techniques quin’ont cessé d’évoluer et aux impératifs dudéveloppement durable. Les écodélin-quants doivent disparaître au prix des qua-lifications que nous sommes désormais

Jean-François Cerise, fondateur et gérant du groupe Cerise techniques

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Fiche d’identitéCerise techniques, spécialisteENR depuis plus de vingt ans

Date de création : 1994, puisrachat en 2004 d’Aubry et Delalu

Siège : Ménesplet, en Dordogne

Spécialité : génie climatique etphotovoltaïque

Effectif : 40 personnes

CA 2015 : 2,5 millions d’eurosCerise techniques : une excellente imageauprès de la clientèle a été particulièrementfavorable au développement de l’entreprise.

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Filière Pro – Architecture et bureau

d’études sont pour vous devenus

indissociables ?

Anselme Pascual – Oui, aujourd’hui,compte tenu de la complexité des installa-tions, des exigences des différentes régle-mentations et des conditions drastiquesde confort et d’économie auxquelles noussommes soumis, nous ne pouvons plusnous contenter d’offrir à nos clients unservice exclusif d’architecture. On ne peut que constater l’évolution dessystèmes de chauffage, mais aussi deventilation ainsi que la chasse au moindregaspillage, notamment celui des consom-mations électriques annexes. L’intégrationd’une gestion optimale de l’énergie estdonc devenue un impératif, c’est pour-quoi nous avons incorporé un bureaud’études, dirigé par un économiste quigère désormais la majorité de nos projets.Lorsque les études sont trop complexes,nous avons bien évidemment recours àun BE thermique extérieur, mais noussommes capables de maîtriser la majoritédes demandes. C’est devenu pour nousun moyen de nous démarquer duconstructeur lambda de maisons indivi-duelles, d’apporter un service de qualitéet de fidéliser nos clients.Cela aide également à apporter desréponses beaucoup plus rapidement et àêtre plus réactifs !

Le métier d’architecte a donc bien

changé.

Anselme Pascual – Certainement. Monparcours est d’ailleurs atypique, puisqueje suis issu d’une filière « études de prix »(diplôme universitaire de technologie).C’est seulement ensuite que j’ai suivi uneformation continue de conception archi-tecture technique et prix pour devenir

PRESCRIPTEURS

Pascual Architecture : le BE intégré,c’est la qualité pour se démarquerCréé en 1996, le cabinet d’architecture d’Anselme Pascual affiche une excellente santé. Son secretpour assurer une activité riche et intense ? Un bureau d’études intégré, capable d’apporter unservice de qualité qui fait toute sa différence vis-à-vis de la concurrence.

est donc nécessaire de pouvoir justifierles prescriptions. D’où la création defiches prescription élaborées à cet effet.Elles mettent en avant les matériaux denos partenaires dans les projets que nousélaborons et permettent, en parallèle,l’évolution des produits dans le cadremarketing de nos 52 partenaires. ■


(1) Ces partenaires regroupent avant tout desindustriels, mais aussi des prestataires deservices, des fournisseurs d’énergie, des dis-tributeurs, des banquiers et des assureurs.

architecte DPLG. Cette double formationm’a conduit à ne jamais dissocier tech-nique et prix.Aujourd’hui, l’activité de notre petitestructure (nous comptons cinq personnes)se concentre sur des projets ruraux, sur larénovation, sur le tertiaire et la maisonindividuelle, toujours avec des pro-grammes offrant un excellent rapportqualité/prix. C’est donc vers des installa-tions mettant exclusivement en œuvredes systèmes utilisant la boucle à eauchaude que nous nous orientons (dans99 % des cas), quelle que soit la sourced’énergie. Cette conception a l’avantaged’être évolutive et donc de tenir comptedes aléas des prix de l’énergie. Le choixdes équipements et la sophistication desinstallations dépendent ensuite, bien sûr,des budgets pouvant être consentis par laclientèle.

Et pour la formation ?

Anselme Pascual – Compte tenu de lamouvance des professions du bâtiment, ilest impossible aujourd’hui de faire l’im-passe sur la formation. En ce qui nousconcerne, elle est essentiellement assuréepar nos partenaires fournisseurs dans lecadre du Synamome (Syndicat nationaldes architectes et de la maîtrise d’œuvre).Je suis d’ailleurs attaché au bureau natio-nal de ce syndicat dans la sectionPartenariat (1), et je ne peux donc qu’insis-ter sur l’importance de nos relations dansl’exercice de notre profession. Nousdevons travailler étroitement avec eux etles mettre systématiquement en avant. D’autant plus que la crise est, pour nospartenaires industriels, propice à desévères coupes budgétaires et génère uncontrôle accru des sommes investies. Il

Anselme Pascual.

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« L’intégration d’une gestion

optimale de l’énergie

est donc devenue

un impératif. »« Apporter des réponses

beaucoup plus rapidement

et à être plus réactifs ! »

« Insister sur l’importance

de nos relations dans

l’exercice de notre

profession. »

filièrepro - N°43 - Avril - Mai 201622

SOLUTION TECHNIQUE

9 kWcrête intégrée en toiture et reliée au réseau de distributionpublic via un compteur spécifique. En effet, si le concept micropho-tovoltaïque est aujourd’hui bien connu, celui de l’auto-consomma-tion de l’énergie produite sort tout juste des cartons. Concrètement,il s’agit de kits proposés clé en main et délivrant de 250 à1 000 Wcrête d’électricité pour une emprise d’un à quatre capteursà disposer en toiture, en brise-soleil de façade ou directement surun sol sans ombres portées.

Faire se rencontrer l’offre et la demande

Au-delà de l’intérêt purement théorique que présente la productionmicro-photovoltaïque au regard de la RT 2012, il reste à optimiser l’in-vestissement en faisant se croiser la courbe de production et celle dela consommation d’électricité. Car sans stockage local de l’énergieproduite, cette dernière sera perdue si aucune charge ne laconsomme sur le champ.En théorie, il est difficile de savoir quelle part de l’énergie produite enun an sera réellement consommée et quelle part sera perdue pour leproducteur (c’est-à-dire offerte gracieusement à la communauté enétant injectée sur le réseau de distribution public).Cela dépend de nombreux facteurs pour lesquels il existe encore peude retours. Il est évident que toute la production ne peut être absor-bée en permanence par les besoins en temps réel. Il appartient alorsde faire un bilan des charges électriques quasi permanentes (VMC,box Internet, réfrigérateur et congélateur, circulateur du circuit dechauffage…) pour déterminer un talon de consommation auquels’ajouteront des consommations plus occasionnelles à mettre enœuvre si possible (de façon manuelle ou automatisée) lorsque l’ins-tallation produit des watts. L’usage différé de certains équipements(lave-linge, lave-vaisselle, cuisson) permet d’optimiser plus encorel’auto-consommation.

Un concept fiable

Selon le kit photovoltaïque retenu, le courant continu sera convertien courant alternatif via un onduleur centralisé ou des mini-ondu-leurs intégrés sur chaque capteur de 250 Wcrête. Dans ce cas,chaque micro-onduleur se connecte sur un câble commun à la sor-tie du courant alternatif. Un seul câble alimente l’installation dansle tableau électrique de répartition. Les micro-onduleurs sont répu-tés offrir une durée de vie plus longue qu’un onduleur centraliséclassique. Par ailleurs, il est judicieux de prévoir une protection fou-dre pour les zones géographiques les plus exposées. Celle-ci inter-vient côté courant continu (cas d’un onduleur centralisé) et côtécourant alternatif.

Différentes solutions d’intégration

Il faut souligner les efforts d’intégration des constructeurs quiproposent aujourd’hui des kits micro-photovoltaïques sous la

Nombre de constructeurs de maisons individuelles ont adopté la for-mule consistant à installer un équipement de production d’électricitémicro-photovoltaïque d’une puissance d’environ 500 Wcrête afin deproduire la quantité annuelle d’énergie renouvelable requise par laRT 2012. En parallèle, l’installation d’une chaudière murale gaz surboucle d’eau chaude pour assurer le chauffage et la production d’eauchaude sanitaire permet de conserver un faible niveau d’émission deCO2. L’énergie électrique produite sur place est consommée locale-ment : un raccordement sur le tableau électrique injecte du courantdans l’installation domestique.

Plusieurs avantages

Produire de l’électricité localement répond à l’obligation deconsommer un minimum de 5 kWh/m²/an d’énergie renouvelable.Elle permet aussi de comptabiliser l’apport des énergies renouve-lables jusqu’à 12 kWh/m²/an. L’avantage est de contrebalancer laperte de quelques points sur le Cep en sortant la chaudière duvolume chauffé (pour gagner en surface au sol) ou en disposant unballon de stockage d’eau chaude sanitaire (pénalisé par le moteurde calcul). Au niveau du moteur de calcul de la RT 2012, la produc-tion micro-photovoltaïque se marie particulièrement bien auxchaudières gaz naturel à condensation. On notera au passagequ’une installation microphotovoltaïque placée sous la garantiedécennale du constructeur présente a priori moins de risque d’ava-ries qu’un chauffe-eau solaire thermique. C’est en tous cas le dis-cours tenu par certains professionnels du secteur.

Naissance d’un engouement ?

Un nouveau marché est en train de naître : celui des installationsmicrophotovoltaïques à destination des particuliers. Il s’agit là d’uneapproche tout autre que celle de l’installation photovoltaïque de 3 à

Couplé à une chaudière murale haute performance, le kit micro-photovoltaïque représente, pour lamaison individuelle neuve, une solution pertinente en phase avec la réglementation thermique. Cetteconfiguration, qui implique le chauffagiste et l’électricien, ne requiert aucun savoir-faire particulier, niaucune demande de raccordement au réseau.

Chaudière murale gaz + microphotovoltaïque :

une réponse à la RT 2012

Ici, les cellules photovoltaïques offrent la fonction de brise-soleil : une autre façon d’intégrer les capteurs à l’habitat.

forme de marquise ou de brise-soleil. Outre la double fonction,cela évite une installation en toiture et les problèmes d’accès etd’étanchéité inhérents.Rappelons que, lorsqu’un système solaire thermique, photovol-taïque, hybride ou micro-photovoltaïque est disposé en toiture, eten particulier lorsqu’il assure lui-même l’étanchéité (mode de poseen intégration), il est judicieux de recourir à un équipement faisantl’objet d’un avis technique ou d’une certification équivalente, enaccord avec les organismes chargés de l’assurance du projet.Produire une partie de son électricité et l’autoconsommer permetde passer outre les contraintes administratives de demande d’au-torisation, de raccordement au réseau et d’intégration en toiture.C’est là un nouveau chapitre qui s’ouvre pour les installationsdomestiques, comme pour les entreprises : c’est l’affaire de laréelle connaissance de ses besoins et de la gestion des charges. Unconcept à rapprocher des chaudières qui comprennent un moteurstirling (micro-cogénération), encore très peu présentes sur le mar-ché français, mais pour le coup encore plus simples à installer ! Unbon sujet pour la décennie à venir... ■

Michel Laurent

SOLUTION TECHNIQUE

Autoconsommer toute l’énergieproduite ?Pourquoi pas. Ne rien injecter gracieusement sur le réseau

nécessite alors de stocker dans une batterie le surplus

d’électricité produite en période de faible charge. Il existe

pour cela des batteries compactes qui offrent une forte

densité de stockage, grâce notamment à la technologie

lithium-ion. C’est là un coût supplémentaire à envisager dans

le cadre d’un calcul d’amortissement au regard du nombre

de cycles de charge/décharge garanti par le constructeur.

Juste une déclaration...L’autoconsommation de l’électricité

produite par les modules implique une

simplification drastique de la gestion

administrative du chantier. Seule une

déclaration doit être envoyée au

gestionnaire de réseau. Le client évite

également les frais de raccordement

compteur supplémentaire. Aussi, les enjeux

liés à l’intégration en toiture sont-ils

éliminés. L’ensemble peut être disposé en

sur-imposition, dans la mesure où

l’architecte des Bâtiments de France

n’oppose pas de contraintes particulières.


DOSSIER Chaudières granulés : le marché s’adapte et reste confiant !

Les principaux acteurs intervenants sur le marché sont tous d’ac-cord : le granulé doit faire l’objet d’une information complète et trèspédagogique, tant auprès des particuliers que des décideurs dessecteurs collectifs et tertiaires. Le défaut de connaissance des quali-tés intrinsèques du combustible, mais aussi de son évolution vis-à-vis des autres énergies (indépendance d’approvisionnement, maî-trise des coûts) reste le principal frein à sa progression.Quoi qu’il en soit, si la chute des ventes de chaudière a été brutaleces deux dernières années (voir notre entretien avec Propellet enpage 12), elle ne peut être que passagère et semble déjà se stabili-ser. Une occasion aussi d’ouvrir la voie à de nouvelles orientations.

Domusa : se placer sur les marchés de niche

Ce fabricant basque espagnol, leader sur son marché national(l’export représentant environ 40 % de sa production), a l’avantaged’avoir plusieurs cordes énergétiques à son arc. Historiquementspécialisé dans les équipements fioul, il propose aussi du matérielutilisant énergie électrique, gaz, biomasse et solaire. Bref, uneoffre multi-énergies qui l’a tenu à l’écart des effets de la crise dugranulé de ces deux dernières années. Cette situation ne l’em-pêche pas de rebondir en proposant désormais une chaudière gra-nulé de 16 et 25 kW parfaitement adaptée à la RT 2012. Se dirigervers le marché du neuf représente en effet une opportunité qu’ilsouhaite exploiter avec cet équipement totalement étanche, àinstaller en extérieur et pilotable de l’intérieur du logement. Grâceà cette conception, il est possible de ne pas intervenir sur l’enve-loppe du logement et de laisser « l’étanchéité » du bâti intacte !La marque a également peaufiné sa gamme en puissance et attaqué

de ce fait la moyenne puissance, jusqu’à 132 kW, afin d’intervenirsur le marché des petites collectivités qui semble (enfin) prêt àinvestir dans le granulé.Elle est aussi sur le point de lancer de nouveaux équipements,mais nous n’avons pas pu en savoir plus…Domusa confirme donc son engagement sur le bois, affirmantainsi sa confiance dans cette énergie, même si Jean-PierrePerraud, chef des ventes France, avoue avec justesse que per-sonne n’est capable de prédire l’avenir avec certitude.

KWB : maintenir la gamme

et miser aussi sur les moyennes puissances

Pour Denis Schultz, DG de KWB, l’objectif est de travailler dans lacontinuité et d’être présent sur la totalité de la gamme à destina-tion des particuliers, mais aussi du collectif et du petit tertiaire,avec des puissances comprises entre 100 et 300 kW. Ces dernierssecteurs ont en effet tendance à s’affirmer et c’est désormais desmaisons de retraite ou encore des bâtiments communaux quel’on voit venir la demande. Si, en effet, jusqu’à présent, ces clientspotentiels en étaient restés au stade du projet, ils voient désor-mais l’avenir avec le granulé ! Valoriser les bâtiments existantsavec cette énergie renouvelable et profiter des espaces librespour assurer le stockage présentent un intérêt économique.Confiance ou clairvoyance ? Difficile à dire selon Denis Schultz,mais les faits sont là ! Le granulé leur semble désormais plus per-tinent, à juste titre, que le bois déchiqueté par exemple en raisonde réalisations plus rapides, plus faciles et avec un budget globalsatisfaisant. Sans compter la réglementation sur les émissionspolluantes, qui les porte logiquement à préférer le granulé que lesautres types de biomasse.Et pour revenir au marché du particulier, KWB prêche toujourspour la pédagogie visant à sensibiliser la clientèle. Sa toute der-nière chaudière, d’entrée de gamme, va en ce sens, pour permet-tre à tout le monde de faire des économies sur le long terme et dedémocratiser le granulé.

Difficile de faire la part des choses aujourd’hui face à un contexte énergétique pour le moinssurprenant. Qui, en effet, aurait parié sur la baisse du fioul, ainsi que sur la récente « chute » deplus de 3 % du tarif gaz (survenue le 1er avril dernier, sans qu’il soit question de blague) ? Toujoursest-il que le granulé possède de solides arguments à faire valoir auprès d’une clientèle… qui nedemande qu’à les entendre.

Chaudières granulés : le marché s’adapte et reste confiant !

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Proposée en trois puissances de 90 à 132 kW, la NG M, de Domusa, estdestinée à la production de chauffage et ou d’ECS en logement collectifou petit tertiaire. Elle dispose d’un corps de chauffe à parcoursspécifique pour les fumées permettant un haut rendement (de 92 à 95 %selon EN 303-5) et d’un système de régulation tactile à modulationautomatique.

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omus

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Destinée au secteurrésidentiel, l’EasyFire 1, de

KWB, se décline en troispuissances, de 10, 15 et

20 kW. Sa particularité estd’associer un réservoir à

chargement manuel de200 litres, dans un

ensemble compact surmoins de 1 m2 au sol. Avecune fabrication prévue d’ici

à quelques mois,l’EasyFire 1 Plus, offrira, en

plus, la possibilité d’unealimentation automatique

au moyen d’une vis ou paraspiration.

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WB

Hargassner : sur le neuf et toujours dans la qualité

Avec ses deux produits phares primés lors du salon Bois Énergie(Bois Énergie d’or pour la Nano PK en 2015 et pour l’EcoHK en2014), le fabricant autrichien ne veut rien céder sur la qualité ! Avecune vraie politique de terrain pour ses installateurs (une cinquan-taine de techniciens sont à votre service), Hargassner Francecherche toujours à être au plus près des attentes et besoins des pro-fessionnels. Il a ainsi pu mettre au point la toute nouvelle gamme dechaudières mixtes bois déchiqueté EcoHK/granulés Eco PK à desti-nation du petit collectif et du tertiaire, avec des puissances de 70 à200 kW, qui associe technologie de pointe et excellent rapport qua-lité/prix. Pourquoi « Éco » ? Parce qu’elle annonce une consomma-tion électrique annuelle équivalente à celle d’une ampoule de40 kW, et que ses émissions de CO sont inférieures à 15 mg/Nm3 (à11 % d’O2 et à puissance nominale). Quant aux poussières, ellessont inférieures à 20 mg/Nm3 (sans filtre à particules).

Froling : on se maintient !

Avec une gamme répondant déjà aux besoins du secteur résiden-tiel (avec des puissances allant de 7 à 150 kW) comme à ceux dutertiaire (avec des puissances de 100 à 1 000 kW), Froling ne changepas de cap. L’offre est très large et présente même un chevauche-ment de puissances apte à répondre aux besoins résidentiels trèsimportants comme au très petit tertiaire. Certes, 2014 et 2015 sontloin d’avoir été des années réjouissantes, mais Philippe Hertzognous avoue que le marché se maintient. La bûche est parfois venuesoutenir le granulé et, du côté du bois déchiqueté, on a mêmebénéficié d’une progression des ventes !L’objectif est donc de ne pas rechercher d’autres secteurs ou demodifier la gamme. La qualité doit être maintenue, même si laconcurrence est rude.2016 a apporté une nouveauté : une chaudière SP Dual compact,qui combine bois en bûches et granulés (avec deux chambres decombustion séparées) sur une plage de puissance de 15 à 20 kW etdes dimensions autorisant son installation dans les chaufferiesexiguës. Idéales pour le petit résidentiel, elle fait donc logiquementsuite à la SP Dual, existant déjà sur des puissances de 15 à 40 kW.

Self Climat Morvan : on reste actif sur ce marché

Pour Oliver Kehl, directeur chez Self Climat Morvan, même si lesdeux dernières années furent compliquées, on continue de dévelop-per les équipements et de proposer des nouveaux produits aux gra-nulés… tout en pensant aux produits mixtes. Le but est de rester surle résidentiel, avec une large gamme de puissances s’échelonnantde 12 à 48 kW, avec sonde lambda, alimentation automatique oumanuelle, nettoyage automatique, régulation intégrée, etc. Breftoutes les déclinaisons permettant de satisfaire la demande. Enrevanche, même si les gamme GM’UP et GMS sont maintenues, etpour réagir face à la concurrence des énergies fossiles, on propose

désormais la GM Easy en complément. Il s’agit d’une chaudièreplus simple, avec un peu moins de fonctions, mais complète, avecun prix de départ à moins de 6 000 € HT. Plus abordable, ce produitpermet de maintenir le volume de ventes de ce fabricant… qui avaitatteint plus de 9 000 pièces en 2013. Preuve qu’il existe encore dupotentiel sur ce marché !

Perge : un concept de fabrication

et une politique de prix gagnant

Franck Perge, président de la marque à laquelle il a donné sonnom, nous révèle que ses ventes de chaudières granulés ont trèslégèrement augmenté. Une situation atypique, qui s’explique parune politique menée dès le début, qui consiste à fabriquer simple(sans vanne de mélange ni régulation compliquée et avec un net-toyage manuel), robuste et 100 % français… pour tout maîtriser !Le tout à un prix des plus compétitifs, selon les attentes des par-ticuliers (qui n’ont pas toujours accès à un crédit d’impôt déjàépuisé ou pas suffisamment élevé) et des installateurs (qui onttoujours plus de mal à faire passer un devis élevé qu’un devismodéré). Ce parti pris ne sacrifie pourtant rien à la performancedu matériel (classe 5), ni à sa praticité (décendrage automatique).On remarque aussi l’excellente technologie hydraulique qui offretrois circuits de série. Avec une gamme axée uniquement sur le résidentiel (jusqu’à30 kW) et des prix de départ chaudière à 6 150 € et 7 000 € silocompris, la marque se positionne en effet de façon privilégiée surun marché difficile, ce qui l’incite logiquement à envisager unavenir avec des puissances plus élevées. Notons enfin la conception des chaudières qui permet de couplertrès facilement une autre énergie. On obtient ainsi, par exemple,des installations assurant chauffage et ECS granulés/solaire toutcompris pour un prix inférieur à 15 000 €.


.../...

25

Silence, optimisation de la consommation électrique, faibles émissions etcompacité (surface au sol de seulement 0,38 m²), avec ce modèle PE1 deFroling. Disponible de 7 à 20 kW, particulièrement appropriée auxmaisons à basse consommation d’énergie ou passives, elle est disponibleen option avec un ballon ECS de 130 litres et une unité hydraulique.

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La NanoPK de 6, 9, 12 et 15 kW,basse température, idéale pourles logements RT 2012 et BBC(version étanche en option). Sesatouts : une installationsimplifiée, une intégration surtrois faces, y compris pour sonballon d’ECS, grâce à sesraccordements situés en partiehaute d’équipement ; unecompacité appréciée dans leslogements neufs où la surface atendance à diminuer !

DOSSIERChaudières granulés : le marché s’adapte et reste confiant !

La GM Easy de Self ClimatMorvan : un concentré

d’efficacité à prix étudié. Àtrès haut rendement, elle estéquipée de la sonde lambda

d’origine, d’un tableau decommande avec écran

couleur tactile ultra-intuitif ettrès facile à programmer et

de tous les dispositifsautomatiques de série :

nettoyage de l’échangeur etdécendrage de la grille de

combustion. Son installationest facile grâce aux

précâblages réalisés enusine et au réservoir de

granulés démontable.©

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DOSSIER Chaudières granulés : le marché s’adapte et reste confiant !

SB Thermique élargit son champ d’action

avec le moyen de gamme

Pour Olivier Spillebout, directeur commercial chez SB Thermique(importateur exclusif de la marque autrichienne Herz), pas ques-tion de faire l’impasse sur la qualité. Il faut s’adapter en propo-sant une offre plus large, plus simple et par conséquent mieuxadaptée au marché français actuel. C’est ainsi que ce spécialistede la biomasse a pu proposer une nouvelle gamme de chaudièresbûches, moins chère grâce à une régulation plus simple et à unsystème d’échangeurs à nettoyage semi-automatique.Même chose sur le secteur du granulé avec deux toutes nouvellesgammes pour 2016 :– la Pelletstar Éco, qui annonce des prix ultra-compétitifs pour le

résidentiel, sur une gamme de puissance de 10 à 60 kW ;– La Firematic (qui existe en version plaquettes ou granulés) pour

le secteur du petit tertiaire jusqu’à 100 kW. Celle-ci offre tou-jours la même épaisseur pour ses corps de chauffe, de multiplesoptions, une classe 5 et une régulation lambda, mais avec un« allégement » côté régulation, éléments mécaniques et ossa-ture. Cette conception allégée, pour des applications en des-sous de 100 kW, étant en effet suffisante pour répondre à lapresque totalité des besoins !

L’objectif de ces deux nouvelles gammes est de ne rien céder surla qualité avec toujours, par exemple, une sonde lambda et unnettoyage automatique, mais une politique de prix drastique surles périphériques hydrauliques et une excellente négociation surl’achat des aciers. Résultat : un rapport qualité–prix imbattableavec une baisse des coûts annoncée de 25 à 30 %, face à un mar-ché qui s’est lui aussi adapté !Signalons le placement récent de SB Thermique sur le marchéprivé industriel en raison de la baisse du nombre d’appels d’of-fres sur les marchés publics. De nombreuses industries (éle-vages, distilleries, laiteries, menuiseries…) trouveront désormaisune réponse sur mesure avec un schéma de décision plus simpleet un cycle de vente plus rapide.Le mot de la fin Olivier Spillebout : « Nous estimons sérieux d’en-visager un reprise du marché à un niveau équivalent à celui de2013, en 2018 ». Dont act ! ■

Virginie Bettati

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ÖkoFEN : la condensation doit devenir le standard !

Pour ce spécialiste leader de la condensation, les deux dernièresannées, à l’évidence compliquées, ne l’ont pas empêché d’aug-menter ses parts de marché. « Nous avons lancé notre toute der-nière gamme de chaudières à granulés à condensation - nous ensommes à la troisième génération – pour faciliter encore l’installa-tion, confie Emmanuel Lisze. Désormais, il n’est plus nécessaired’installer un ballon tampon, la plage de puissances permet derépondre à toutes les destinations, en neuf comme en rénovation,à un coût comparable à celui d’une chaudière à granulés classiquepremium (9 500 € HT). Cette nouvelle gamme ultra-compacte, quise compose de la Pellematic Condens et de la Pellematic Smart XS,affiche un rendement de 107,3 %, une hydraulique tout intégréavec production d’ECS instantanée et la possibilité d’une combinai-son solaire en option. » Avec cette innovation, ÖkoFEN fait doncentrer la chaudière à granulés dans des standard d’installationtrès proches de ceux de la chaudière condensation gaz ou fioul. Rappelons également qu’ÖkoFEN, principalement axé sur le sec-teur résidentiel, est aussi présent sur le tertiaire avec une gammeclassique de 41 à 256 kW, avec montage en cascade.À noter enfin que, depuis 2015, l’entreprise a su se placer sur lemarché de l’entrée de gamme avec sa marque Easypell, souslicence ÖkoFEN, qui bénéficie de prix très compétitifs (5 600 € HTpour une Easypell 12 kW)… tout en portant le prestige et la fiabi-lité de la marque autrichienne.

En toute simplicité et avecun recours limité à

l’électronique, laSilvatherm, chaudière à

granulés Perge SilvathermCompact, peut alimenter

jusqu’à trois circuits dechauffage à températures

différentes, directementdepuis la chaudière et

sans accessoiressupplémentaires (un

plancher chauffant, uncircuit radiateurs, un

préparateur ECSindépendant). Elle est ici

associée à un mini silo de250 kg, mais peut être

alimentée via une vis detransfert depuis un silo à

bâtir ou textile.

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ÖkoFEN a obtenu un avistechnique du CSTB pour leraccordement de seschaudières à condensationen ventouse concentriquemurale ou verticale (surPellematic Condens etPellematic Smart XS).Résultat : une installationconsidérablementsimplifiée et beaucoup pluséconomique du fait de laréduction des coûts demain-d’œuvre et del‘affranchissement d’unconduit de fumée.

Avec la Pelletstar Éco et la Firematic, SB Thermique entre sur le moyen degamme, d’où il était absent jusqu’à présent. L’ensemble de produits quiinterviendront sur ce nouveau segment feront partie de l’« Herz Eco Line ».

RÉGLEMENTATION

La performance énergétique des bâtiments doitêtre déterminée conformément à la réglementa-tion nationale en vigueur, tel la RT 2012 pour laFrance. Ceci exige que les données d’entrée ducalcul réglementaire soient conformes aux défini-tions et aux procédures applicables, qu’il y ait un moyen de prou-ver cette conformité et que ces données d’entrée soient facilementaccessibles à ceux qui vont réaliser le calcul.La directive européenne sur la performance énergétique des bâti-ments exige aussi que les États mettent en place un contrôle desperformances annoncées, ainsi que des sanctions effectives, pro-portionnées et dissuasives en cas de non-respect des exigencesréglementaires.La version finale d’un rapport issu du projet européen Qualicheck,dont le Cétiat est co-auteur, vient d’être publiée. Elle présente neufapproches intéressantes provenant de différents pays européens,dont la France, pour des données d’entrée du calcul énergétiqueréglementaire conformes et/ou facilement accessibles. Cesapproches incluent des bases de données de produits (chaudières,

pompes à chaleur, systèmes solaires, systèmesde ventilation,…), des procédures adaptées auxproduits innovants, des qualifications de per-sonnes ou d’entreprises (par exemple pour lamesure de l’étanchéité à l’air des bâtiments),

des recueils de valeurs précalculées (par exemple pour les pontsthermiques), des règles pour un affichage homogène des perfor-mances (comme celles mises en place par Uniclima pour les pro-duits de ventilation).Un autre rapport, récemment publié par Qualicheck avec le Cetiat,décrit les grandes lignes à suivre pour que les données d’entrée ducalcul réglementaire soient déterminées de façon conforme et quel’on puisse clairement décider d’une non-conformité afin de la traiter.Les rapports sont téléchargeables sur http://qualicheck-platform.eu :– How to get compliant and accessible data for the energy rating

calculation ;– Source book for improved compliance of Energy Performance

Certificates. ■M.L.

Performance énergétique : rapports européens sur les données d’entrée des calculs réglementaires

Le Cetiat est co-auteur de deux rapports dans le cadre du projet européen Qualicheck. Le premierprésente neuf approches de différents pays européens en matière de données d’entrée de calculénergétique réglementaire. Le second décrit les grandes lignes à suivre pour que les données soientdéterminées de façon conforme.

Le règlement d’écoconception 1253/2014 relatif aux unités de ven-tilation, publié le 25 novembre 2014, vise à fixer des exigences deperformances énergétiques qui s’appliquent aux produits mis surle marché par les fabricants depuis le 1er janvier 2016. Ces exi-gences seront renforcées au 1er janvier 2018. Ce règlement traitedeux catégories de groupes de ventilation : – les unités de ventilation résidentielle dont les caractéristiques

sont les suivantes :– puissance électrique absorbée > 30l W,– débit inferieur ≤ 250 m3/h,– débit compris entre 250 m3/h et 1 000 m3/h si l’unité est décla-

rée à usage résidentiel par le fabricant ;– les unités de ventilation non résidentielle relatives aux caractéris-

tiques suivantes :– puissance électrique absorbée > 30 W,– débit inférieur ≥ 250 m3/h.

Quel est l’impact du règlement 1253/2014 ?

Pour le secteur résidentiel, les VMC simple flux autoréglable nepourront plus être vendues sur le marché européen en 2018. Cerèglement va entraîner le basculement du marché vers des techno-logies plus performantes, du type VMC simple flux hygroréglableou double flux.Pour ce qui concerne le marché non résidentiel, le règlement vise la

consommation des ventilateurs et valorise l’utilisation de moteursbasse consommation tels que ceux à commutation électronique.

Rappel sur la directive cadre 2009/125

En matière d’écoconception, la directive cadre 2009/125 établit desexigences applicables aux produits liés à l’énergie. Cette directivedéfinit les principes, conditions et critères pour fixer des exigencesenvironnementales. Elle divise sous forme de lots les produitsqu’elle traite et leur attribue un règlement spécifique. Toutefois, unproduit peut être soumis à plusieurs règlements (par exemple, lapompe à chaleur est soumise aux règlements sur les circulateurs,sur les moteurs électriques et sur les PAC en tant que produit).Cette directive est étroitement liée à la directive sur l’étiquetageénergétique qui la complète.

Étiquetage énergétique

En regard de la directive écoconception, la directive étiquetageénergétique 2010/30 s’applique aux produits du marché résidentielet a pour objectif d’aider au choix du consommateur grâce à l’affi-chage des classes énergétiques des produits concernés.L’étiquetage énergétique incite à l’achat des produits du secteurrésidentiel les plus performants avec la valorisation de leursclasses énergétiques. ■

Michel Laurent

VMC résidentielle et règlements européens d’écoconceptionDepuis le 1er janvier 2016, le règlement d’écoconception s’applique aux unités de ventilationrésidentielles. Des exigences que seront renforcées à l’horizon de 2018.


Atlantic concentre unepart importante de ses capaci-

tés d’innovation et de développementautour des solutions de chauffage et de pro-duction d’eau chaude sanitaire gaz naturel.Dans le contexte de la réglementation ther-mique RT 2012 applicable à toutes lesconstructions neuves, l’industriel resteconvaincu de l’intérêt des solutions gaznaturel.Voilà pourquoi, l’équipe R & D d’Atlanticvient de lancer NAIA, une nouvelle famillede chaudières murales à condensation, spé-cialement mise au point pour les logementsneufs, en habitat individuel, comme collectif


REPORTAGE ATLANTIC

individualisé. Les chaudières NAIA sontcompatibles avec tous types d’émetteurs,qu’il s’agisse de radiateurs ou de plancherschauffants.

Chauffage avec ou sans production

d’eau chaude sanitaire

Atlantic laisse le choix aux utilisateurs d’op-ter pour une solution gaz naturel assurantuniquement le chauffage (adjoint par exem-ple à un ballon de chauffe-eau solaire ther-mique individuel) ou, avec plus de puis-sance disponible, pouvant produire de l’eauchaude sanitaire via une solution de typemicro-accumulée.

Chauffage seul

NAIA 12 est une chaudière gaz natureloffrant une plage de puissance adaptée auxfaibles besoins en chauffage des logements

Atlantic - Chauffage et eau chaudesanitaire, une solution gaz naturel

RT 2012 en phase avec les nouvellesconstructions

Allié à la performance de technologies éprouvées, le gaz naturel présente actuellement les meilleursatouts pour répondre au défi énergétique et environnemental du bâtiment neuf. NAIA offre un panelde solutions pouvant répondre simplement aux attentes de confort en maison individuelle, comme enlogement collectif.

Navistem 100H, l’interface de régulation intégréeaux chaudières murales NAIA assure distinctementl’estimation de la consommation de chauffage etd’eau chaude sanitaire.

NOUVEAU©

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Les chaudières gaz naturel à condensationNAIA ont été conçues pour les projets delogement neufs, en maison individuelle ou encollectif individualisé.


REPORTAGEATLANTIC

Autre façon de gérer l’eau chaude sanitaire :le stockage en ballon. Pour cela, NAIA Duooffre une solution d’eau chaude accumulée.En maison individuelle, les chaudières NAIAMicro et Duo peuvent être associées à dumicro-photovoltaïque dans le cadre de laRT 2012.

Fiabilité assurée

Afin de prouver la fiabilité de sa nouvellegamme de chaudières NAIA, Atlanticannonce une garantie pouvant aller jusqu’àtrois ans sur les pièces (dont un an pièces etmain-d’œuvre) et cinq ans sur le corps dechauffe Inox.

Chaudière connectée

Grâce à l’ajout d’un module, les chaudièresNAIA peuvent communiquer en Wi-Fi avecune box Internet locale. Ainsi, localement ouà distance, les occupants du logementvisualisent l’état de fonctionnement avec lapossibilité de modifier la température deconsigne.

Maintenance facilitée

Les ingénieurs en charge de l’ergonomie dela gamme NAIA, ont conçu une face avant

capable de s’ouvrir à 180°, même lorsque lachaudière est encastrée (comme en cuisinepar exemple). De fait, le technicien de main-tenance accède facilement par l’avant de lachaudière à l’ensemble des organes à ins-pecter lors de la visite de maintenanceannuelle. ■

Michel Laurent

RT 2012. Ergonomique et d’une largeur deseulement 40 cm, cette nouvelle chaudière aété conçue pour faciliter son intégration.Grâce au gaz naturel et à sa modulationEvoline 7, NAIA délivre une puissance dechauffage de 2 à 12 kW. NAIA 12 délivre unrendement énergétique de 106,9 % sur PCI à30 % de sa puissance nominale. Et ce n’estpas tout, Atlantic a prévu un affichage de laconsommation liée au chauffage et à la pro-duction d’ECS (sur NAIA Micro) en kWhdirectement sur l’interface de régulation.

L’eau chaude sanitaire toujours

disponible

NAIA Micro 25, NAIA Micro 30 et NAIAMicro 35 sont les trois modèles de cettenouvelle gamme capables, en marge duchauffage, de produire de l’eau chaude sani-taire avec des débits respectifs de 12,5, 14,2et 17 litres/minute. De quoi répondre confor-tablement à la demande en ECS dans lamajorité des situations.Les chaudières NAIA Micro adoptent lesmêmes caractéristiques que le modèleNAIA 12, sauf peut-être le rendement,encore plus élevé et atteignant plus de108 % sur PCI à 30 % de la charge.

Souplesse, performance et confort du gaz naturelLe gaz naturel demeure une des énergies parmi les moins polluantes et produisant le

moins de gaz à effet de serre. Réponse directe à la RT 2012, les solutions gaz naturel

peuvent aujourd'hui être couplées avec une énergie renouvelable, qu’il s’agisse d’un

procédé solaire thermique ou d’un complément thermodynamique.

Enfin, il faut noter que les solutions proposées sur la base d’une chaudière gaz

naturel assurent un rendement énergétique élevé grâce au principe de la

condensation et permettent une très large modulation de puissance. Puissance très

faible adaptée aux besoins des débuts et des fins de saison, tout en délivrant à tout

moment une puissance élevée instantanée pour la production d’ECS.

NAIA : lachaudière « Madein France »Depuis janvier 2016, Atlantic

fabrique la gamme des

chaudières NAIA dans sa

nouvelle usine de Billy-Bercleau,

implantée non loin de Lille, dans

le parc industriel Artois-Flandres.

D’une surface de plus de

21 000 m², ce site industriel

certifié HQE devrait employer à

terme plus de 100 salariés.

Chaudière murale Naia avec ECS séparée (chauffe-eau thermodynamique monovalent à appoint gaz) Riveo.

Site de Billy-Berclau (Pas-de-Calais)

Showroom de Billy-Berclau.

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PRODUITS

Quels sont ses avantages ?

Delphine Martin – Il n’est pas corrosif,répond à la réglementation en vigueur etconvient à tous les matériaux et métauxutilisés par les équipements de réfrigéra-tion et climatisation. Sa compatibilité aété garantie grâce à de multiples testsdans nos laboratoires et sur sites. Sonapplication se réalise très simplement, parpulvérisation, sans qu’il soit besoin dedémonter les équipements. Il suffit d’at-tendre cinq minutes pour qu’il agisse. Eten plus, il sent bon !Bien sûr, il est conforme à la réglementa-tion CLP sur la classification, l’emballageet l’étiquetage des produits chimiques.Son étiquette informative fournie à l’utili-sateur tous les renseignements sur lesdangers et les précautions à prendre lorsde son utilisation.

Filière Pro – De quoi s’agit-il exactement ?

Delphine Martin – Il s’agit d’un produitalcalin surpuissant destiné au nettoyageet au dégraissage des évaporateurs,condenseurs, ventilateurs, carénages, etc.Particulièrement soumis aux poussièreset pollution, les échangeurs des installa-tions de réfrigération et de climatisationvoient leur transfert thermique s’amoin-drir s’ils ne sont pas débarrassés de cesparticules. Le maintien des performanceset des caractéristiques du matériel passedonc obligatoirement par un nettoyageapprofondi. Le Frionett Power Ultra per-met d’atteindre la perfection grâce à sonpouvoir mouillant très fort. Les graisses etsalissures sont décollées et absorbées parle nettoyant. Il suffit ensuite de rincer pourretrouver des équipements intacts.Concernant la désinfection, afin d’éliminerles micro-organismes et bactéries au seinde ses éléments humides particulière-ment propices à leur développement, ilfaudra utiliser un produit bactéricidecomme le Frionett Activ’.

Est-ce un produit est attendu par les pros ?

Delphine Martin – Oui, ce produit a étémis au point au sein de notre laboratoiresous la direction de Gérard Abidh, respon-sable R & D chez Climalife, à la suite denombreuses demandes de professionnelsde terrain. Nous avions déjà le FrionettPower. Aujourd’hui le Frionett Power Ultrapermet aux installateurs et aux responsa-bles de la maintenance de disposer d’unproduit encore plus dégraissant, parfaite-ment adapté aux contraintes de leur acti-vité. Il est proposé en deux versions, prêtà être utilisé : en flacon pulvérisateur de750 ml ou en bidon de 5 litres, concentré,à diluer (un volume de Frionett pour cinqvolumes d’eau).Il fait partie d’une gamme complète qui secompose de désinfectants, Frionett Activ. Àla fois bactéricides, dégraissants et dés-odorisants, ces produits permettent d’éli-miner toute trace de salmonella, de listeriaet de légionella, mais aussi de candida(action fongicide). Ils se déclinent sousforme de pulvérisateur conditionné en750 ml, prêt à l’emploi, ou sous forme deconcentré à diluer, en bidon de cinq litres.Pour les systèmes de ventilation, un aéro-sol one shot de 150 ml est disponible etpour agir en profondeur ainsi que pour lessurfaces verticales, il existe un aérosol pul-vérisant de la mousse.À noter également l’existence des déter-gents alcalins Frionett Contact, spéciale-ment destinés aux contacts alimentaires,pour certains frigoristes. Elle est idéalepour le nettoyage des chambres froides,des entrepôts frigorifiques et de tous lesappareils de cuisson des cuisines profes-sionnelles, particulièrement exigeants enmatière d’hygiène. La désinfection des sur-faces en contact avec les aliments est ainsiassurée en toute sécurité, après rinçage, etsans odeur. Pour cette ligne, les deuxconditionnements, en pulvérisateur prêt àl’emploi et en bidon de cinq litres, sontaussi disponibles. ■


Frionett de Climalife : entretenez mieuxet gagnez du temps !Avec ce nouveau nettoyant pour les installations de climatisation et de réfrigération, vous assurez unentretien optimal en un temps record. Ses principaux atouts ? Sa puissance et sa rapidité d’action !Delphine Martin, European Marketing Manager, nous présente ce concentré d’efficacité.

Delphine Martin, European Marketing Manager.

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Frionett Power Ultra : un produit ultra-efficaceau fort pouvoir détergent et dégraissant quipermet de retrouver les performances deséquipements et d’allonger leur durée de vie.

PRODUITS


adresse dédiée – Rothalux.fr –, d’autre part,nos différentes parois y seront classées parsolutions : grandes largeurs, walk’in,petites salles de bains… Nous ajoutons desconseils d’entretien et, dans un secondtemps, nous prévoyons un configurateur,destiné à guider le consommateur dans sasélection afin qu’il trouve la paroi corres-pondant à son besoin.

L’année dernière, vous aviez également

lancé une paroi walk’in. Les douches

ouvertes ont-elles toujours le même

succès ?

Claude Brand – La paroi ouverte Walk’In XCque nous avons lancée l’année dernière ala particularité de pouvoir être montéesans stabilisateur mural ou de plafond qui,dans certaines configurations, peut gêner :par exemple si l’on dispose d’une fenêtredans la douche ou si l’on souhaite installerune colonne ou une pomme de tête. Cetteparoi, de 10 mm d’épaisseur, a l’avantagede pouvoir être installée n’importe où,grâce à un profilé mural en argent poli ren-forcé de manière à maintenir fermement le

Filière Pro – Rothalux lance une paroi

ouverte repliable. Quel est son intérêt ?

Claude Brand – Cette année notre nou-veauté s’appelle Liga LI 2YR/L. Il s’agit eneffet d’une paroi ouverte, ou walk’in, qui ala particularité d’être entièrement escamo-table : une fois la douche terminée, l’écranpeut être complètement replié contre lemur, ce qui permet de récupérer la surfaceet le volume de la zone de douche. Dans lessalles de bains trop exiguës, cela facilite lacirculation dans l’espace. Cette paroi, parti-culièrement bien adaptée aux douches àl’italienne, est proposée en largeur de 80 à120 cm et mesure 2 m de hauteur. Elle estdisponible en deux finitions, argent poli etargent mat.

Qu’avez-vous prévu pour soutenir ce

lancement ?

Claude Brand – Une page de notre siteInternet sera consacrée à cette nouveauté,avec un jeu dont les modalités restent àdéfinir. Nous sommes actuellement entrain de rénover notre site consacré auxparois de douche : d’une part, il aura une

verre. Elle est proposée en trois largeursstandards de 900, 1 000 et 1 200 mm et en1 250 mm sur mesure, avec une hauteur de2 000 mm pouvant aller, sur mesure,jusqu’à 2 200 mm.Même si les ventes de douches ouvertesont tendance à se stabiliser, le marchéreste dynamique. Dans le sud de la France,d’après ce que nous observons, 40 % desdouches sont ouvertes. Au nord de laLoire, c’est un peu moins, de l’ordre de25 %. Les consommateurs qui supprimentleur baignoire disposent d’un grandespace, qui leur permet d’installer desparois de 120 à 140 cm, ce qui est suffisantpour laisser la douche ouverte sans crain-dre les projections d’eau. De plus, nosclients installateurs peuvent rassurer lesconsommateurs qui, parfois, s’inquiètentd’avoir froid dans une douche ouverte :tous nos modèles peuvent être refermésaprès coup.

Vous fêtez cette année les 40 ans de Roth

France. Avez-vous prévu des événements

particuliers ?

Claude Brand – L’essentiel de nos actions,qu’elles soient orientées vers les installa-teurs ou vers les consommateurs, passerapar le web. Sur notre nouveau site,Rothalux.fr, une page « spécial 40 ans »sera ouverte. Nous avons prévu différentesanimations. Ainsi, nous voulons inciter lesconsommateurs équipés d’une ancienneparoi Rothalux à nous envoyer une photo.Ceux disposant des plus anciennes paroisen gagneront une nouvelle. Dix paroisRothalux de nouvelle génération vont êtreainsi mises en jeu. Nous préparons égale-ment un nouveau jeu-concours pour laparoi de douche Cada XS. La précédentecampagne, sur le thème du CadaSutraavait bien fonctionné, faisant gagner à neufconsommateurs une paroi de la gamme.Nous avons aussi prévu d’inaugurer notrenouveau centre de formation, ainsi quel’extension de notre plateforme logistiquecette année, au cours d’un événement quiréunira des clients, nos collaborateurs,ainsi que la famille Roth. ■

Propos recueillis par Marianne Tournier

Roth France poursuit le développement de ses parois walk’in, avec des produits originaux. Lespécialiste de la douche, qui fête cette année ses 40 ans, prévoit des actions marketing à destinationdes installateurs et du grand public. Le point avec Claude Brand, directeur opérationnel.

Roth France : des nouveautéspour la douche walk’in

Idéale dans les petites salles de bains, la paroi Liga LI 2YR/L, repliable contre le mur, aide à profiterde tout son volume.

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sein des établissements recevant du public.Le fluide frigorigène étant limité à laconduite raccordée entre le groupe exté-rieur et le boîtier de récupération, cela per-met une diminution drastique des massesde fluides et des rejets de CO2. Le systèmeHVRF satisfait ainsi les attentes des ERPtels que les hôtels sur lesquels une massede fluide frigorigène maximum (concentra-tion maximale à respecter) a un impact, etplus globalement les clients qui ne souhai-tent pas de fluide frigorigène dans leszones chauffées et climatisées.

Quels sont les autres atouts de ce nouveau

système ?

Guillaume François – Il est capable derépondre aux besoins simultanés de chauf-fage et de rafraîchissement en assurantune récupération d’énergie avec deuxtubes frigorifiques seulement.Le confort des occupants est optimiségrâce aux températures de soufflage tem-pérées dues à l’hydraulique. Il est aussigaranti à l’aide de la fonction chauffagecontinu d’une part, d’autre part parce quela chaleur stockée et disponible dans l’eauchaude diminue le temps du dégivrage dugroupe extérieur.Il faut aussi noter que, pour optimiser leséconomies, le système a légèrement modi-fié les températures des régimes d’eauclassiques : départ d’eau à 10 °C au lieu de7 °C en mode froid, et à 43 °C au lieu de45 °C en mode chaud.

Filière Pro – Pouvez-vous nous décrire rapi-

dement le système HVRF ou DRV Hybrid ?

Guillaume François – Il s’agit d’un groupeextérieur avec l’ensemble des technologiesinverter associé à un, deux ou trois boîtiersde récupération d’énergie. Le fluide ne cir-cule qu’entre le groupe extérieur et le boî-tier de récupération. L’unique raccordementfrigorifique se situe donc entre les deux.Équipé de pompes à débit variable, le boî-tier, assure la répartition hydraulique (eneau chaude et en eau froide) à l’aide de 8 ou16 voies (une voie pour une à trois unitésintérieures de type console, gainable oucassette). La régulation est globale et inté-grée d’origine entre le groupe extérieur etles unités terminales selon les besoins. Unbus de communication assure la communi-cation entre chaque unité du système.

Pourquoi le HVRF révolutionne-t-il le

monde de la détente directe ?

Guillaume François – Sa conception lui per-met de ne pas utiliser de fluides frigori-gènes dans les espaces chauffés et climati-sés. Ces derniers sont uniquement traver-sés par un réseau hydraulique, ce quirépond et anticipe sur les exigences régle-mentaires, notamment celles de la F-gaz,qui invitent à concevoir de nouvelles tech-nologies limitant la quantité de fluide frigo-rigène et améliorant son confinement. Il enest de même pour celles de l’EN378, quitend également à limiter le taux deconcentration des fluides frigorigènes au

Qu’en est-il de l’installation et de la

maintenance ?

Guillaume François – La longueur des liai-sons et les raccords frigorifiques (deuxtubes seulement) étant considérablementréduits, l’installation en est facilitée et lerisque de fuite, réduit au minimum. La cen-tralisation des accessoires hydrauliquesdans le boîtier de récupération et l’absenced’équilibrage permettent un raccordementtrès rapide. L’entretien, quant à lui, est faci-lité car la majorité des organes hydrau-liques et de régulation se situent dans leboîtier de récupération d’énergie.Notons que l’utilisation de tubes hydrau-liques flexibles de type PER (d’un diamè-tre identique quelle que soit l’unité raccor-dée) permet une économie de main-d’œu-vre appréciable lors de la réalisation ducircuit hydraulique. Si le HVRF présente un léger surcoût parrapport à un DRV classique, il est compensépar les économies réalisées à l’installation.Pour cette nouvelle gamme de produit,Mitsubishi Electric proposera rapidementune formation installation et dépannage.De mai à juin 2016, l’entreprise partira aussià la rencontre des bureaux d’études et maî-tres d’ouvrage dans neuf villes de Francepour dévoiler cette technologie exclusive.Inscriptions sur www.rdv-tertiaires.com ■


PRODUITS

Unités extérieures du HVRF. Ce système a été mis au point pour répondreaux exigences environnementales européennes. Il combine lesperformances et la récupération d’énergie des systèmes à détente directeavec les avantages des systèmes utilisant des unités terminales à eau.

Le boîtier de récupération d’énergie centralise la majorité des organesde régulation hydraulique et les raccordements : coffret électrique,pompe à débit variable, vannes de régulation modulante, hydrauliques,sécurités, arrivée d’eau, vase d’expansion…

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Mitsubishi Electric présente en exclusivité mondiale son DRV hybridePremier DRV associant détente directe et hydraulique, le HVRF s’annonce comme la solution la pluspertinente pour répondre aux nouvelles contraintes réglementaires dans les ERP. Guillaume François,responsable avant-vente tertiaire, nous dévoile cette révolution pour le secteur tertiaire.

PRODUITS


Filière Pro – Quel est l’intérêt des modules

thermiques d’appartement ?

Benoît Clément – Avec un module d’appar-tement, notamment le GE556, deGiacomini, on peut individualiser pourchaque logement la production centraliséede chauffage et d’eau chaude sanitaire. Quidit individualisation dit possibilité decomptage de la consommation d’énergiethermique, que ce soit pour le chauffageou la production d’eau chaude sanitaire.Ceci est une des exigences de la réglemen-tation actuelle, avec le comptage desconsommations d’électricité ou liées à laventilation et aux auxiliaires de chauffage.

Comment le module thermique d’apparte-

ment Giacomini fonctionne-t-il ?

Benoît Clément – Ce module thermiqued’appartement, ou MTA, est le premierproposé par Giacomini sur le marché fran-çais. En Italie, notre pays d’origine, nousen commercialisons depuis plusieursannées, mais celui-ci a été développé spé-cifiquement, à la demande de GiacominiFrance. Disponible depuis le mois de

février dernier, il a nécessité un an dedéveloppement. Ce module, GE556, estdestiné à la distribution de chaleur et à laproduction d’eau chaude sanitaire dans leslogements collectifs. La chaleur peut êtreproduite par une chaufferie collective,issue des énergies renouvelables ouencore distribuée par un réseau de chauf-fage urbain. L’eau du circuit primaire, quipeut alimenter un circuit de radiateursbasse ou haute température ou encore unplancher chauffant, doit être distribuée à65 °C. Elle permet la production instanta-née d’eau chaude sanitaire dans chaquelogement, assurée par l’intermédiaire d’unéchangeur à plaques en acier inoxyda-ble 316L de grande efficacité. La gestiondu module est thermostatique.

Quels sont les avantages des modules

thermiques d’appartement de Giacomini ?

Benoît Clément – Nos modules, qui s’ins-tallent au mur dans les appartements oubien dans les gaines techniques si la dis-tance entre les gaines et l’appartementn’est pas trop importante, sont prêts à

poser et enfermés dans un coffret métal-lique peint avec verrouillage à clé.Compacts, ils ne nécessitent qu’un espaceréduit. Ils sont livrés entièrement isolés,afin de réduire les pertes de calories, etcomplets : une référence égale un prix, toutest compris. Ainsi, la vanne d’équilibragestatique et le régulateur de pression diffé-rentielle sur le circuit primaire intégrés per-mettent-ils d’éviter l’équilibrage de l’instal-lation en amont. De plus, si nécessaire, onpeut contrôler le débit et la pression sur lemodule et affiner les réglages.Nos modules simplifient l’installation enréduisant le nombre de colonnes en gainespalières : on se contente de deux colonnespour le chauffage (aller et retour) et d’unecolonne pour l’eau froide sanitaire, au lieude cinq colonnes habituellement (deuxcolonnes chauffage, une colonne eaufroide sanitaire, un bouclage ECS et unealimentation ECS). Avec ces modules, lagestion et la régulation du chauffage sontfacilitées et, grâce à l’installation de comp-teurs d’énergie thermique et d’eau chaudesanitaire – les modules sont livrés avectrois manchettes ou tubes compensateursen laiton –, on peut individualiser, en pro-posant des mesures précises, les frais dechauffage et d’eau chaude sanitaire.

Comment cela se passe-t-il avec la RT

2012 ?

Benoît Clément – L’arrêté ministériel du12 décembre 2014 permet la prise encompte des modules thermiques d’appar-tement dans la réglementation thermique2012. Ils sont donc valorisables dans lesmoteurs de calcul. En ce qui concerne notrepropre module, le GE556, il est présent chezles deux principaux éditeurs de logiciels decalcul thermiques RT : BBS Slama Clima-Win et Perrenoud U22 qui, donc, tiennentcompte des caractéristiques techniques etdes performances du produit. ■


Dans le neuf ou en rénovation, les modules thermiques d’appartement permettent d’individualiser lesconsommations de chaleur liées au chauffage et à la production d’eau chaude sanitaire. Giacominilance son système, spécifiquement conçu pour le marché français. Explications de Benoît Clément,directeur technique.

Giacomini lance un module thermique d’appartement conçu pour le marché français

Les modules thermiques d’appartement permettent le comptage de l’énergie tout en réduisant le nombre de colonnes en gaines palières.

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droite), existe dans une version ajustableen longueur et largeur, au millimètre près,pour le remplacement des baignoires exis-tantes mesurant 158 à 192 cm x 75à 90 cm, même avec un défaut d’équer-rage des murs (un gabarit est prévu quiévite les erreurs de mesure). Des fileurslatéraux découpables autorisent, si besoin,le passage de canalisations ou autres.Grâce à la crédence habillant les murs àl’aplomb et à une cornière, l’étanchéité etl’esthétique sont assurées.

Une campagne

de communication d’envergure

Le lancement de la douche-bain Duo, cal-qué sur celui de la douche Kinemagic, s’ap-puie sur plusieurs campagnes de publicitéprogrammées sur les chaînes de télévisionnationales. Le coût des travaux est donné :3 980 € TTC, fourniture comprise. Il est étu-dié pour assurer une marge suffisante auxdifférents intervenants. Un numéro de télé-phone (0 800 05 06 07) et un site Internet(Duodekinedo.fr) dédiés ont été créés. SurDuodekinedo.fr, le consommateur inté-ressé peut accéder aux offres et faire son

Duo, de Kinedo, est destinée à tous ceuxqui, disposant d’une baignoire, ne veulentpas renoncer au bain, mais souhaitentégalement pouvoir prendre des douchesconfortables (ce qui n’est pas possibledans une baignoire classique). Cette bai-gnoire-douche à porte, rebaptisée douche-bain par Kinedo – de manière à mettre enavant la fonction douche, la cible étant apriori équipée d’une baignoire –, est unéquipement multigénérationnel, accessi-ble aux enfants comme aux seniors. Elleest facile d’accès, sans effort ni risque,grâce à sa porte qui s’ouvre en un mouve-ment et se verrouille automatiquement età un seuil de 5 cm de hauteur seulement.Toutefois, contrairement à Kinemagic, lacible visée par Duo va bien au-delà de cellede l’accessibilité, même si l’équipementest accompagné de différents accessoiresfacilitant son usage (barres de maintien,siège, support de douche aimanté, coussinergonomique…) et ouvre droit au créditd’impôt si les travaux sont réalisés par unprofessionnel.

Deux offres pour adapter

le niveau de confort

Duo est disponible en deux configurations :la première consiste en une offre packagée,incluant la baignoire, le pare-bain en verrede 6 mm avec volet pivotant, le siège rabat-table, la robinetterie, la douche à mainaimantée, le tablier en verre blanc ou noiret la crédence blanche. Avec la secondeoffre, les équipements qui s’ajoutent à labaignoire sont sélectionnés à la carte, enfonction des besoins et du niveau deconfort souhaité : hydromassage, pare-bain avec volet, siège, barres de maintienen Inox laqué blanc ou poli, robinetterie,tablier, kit pour revêtement antidérapant…

Une baignoire

aux dimensions ajustables

Comme Kinemagic, Duo a été conçu pourêtre montée en une seule journée, sanstravaux préparatoires des murs et du sol,sans reprises de carrelage, ni ragréage ouperçage. La baignoire, disponible en nicheou en angle (tête à gauche ou tête à

choix. S’il souhaite voir le produit, il peutse géolocaliser afin de découvrir lesadresses des showrooms les plus prochesde chez lui. Il peut également envoyer unedemande de devis en ligne, télécharger uncatalogue ou être mis en relation avec unconseiller Kinedo afin de convenir d’unrendez-vous avec un installateur.

S’appuyer

sur des installateurs partenaires

Comme il l’a fait avec Kinemagic, Kinedos’appuie sur un réseau d’installateurs par-tenaires, c’est-à-dire formés au produit. Cesont ces installateurs qui reçoivent lesadresses des consommateurs souhaitants’équiper d’une douche-bain Duo. AprèsKinemagic, Duo est pour eux une nouvelleopportunité.En parallèle à cette campagne, Kinedo aentamé un nouveau road-show, afin defaire découvrir le produit aux profession-nels. D’ici au 27 octobre prochain,68 étapes sont programmées dans toute laFrance. ■

Marianne Tournier

PRODUITS

Duo, de Kinedo : de la baignoire à la douche-bain en une journéeDestinée à toutes les personnes qui, à l’aise dans leur baignoire, aimeraient aussi une doucheconfortable, Duo, de Kinedo, offre l’une et l’autre, en une seule journée de travaux. Ce nouveauconcept, qui fait l’objet d’une campagne télévisuelle, est appelé à rencontrer le même succès quecelui de Kinemagic.

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PRODUITS


Filière Pro – Qu’est-ce que la nouvelle tech-

nologie Q-Tech ?

Samuel Sonet – Q-Tech est une technolo-gie d’équilibrage miniaturisée. Pas plusgrande qu’un bouchon de champagne, elleest capable de tenir dans un corps de robi-netterie thermostatique standard et assurel’équilibrage de l’installation aux points ter-minaux que sont les radiateurs. Il suffit derégler, sur le corps du robinet, le débitvoulu en fonction du régime d’eau et de lapuissance de l’émetteur, et ce débit seramaintenu automatiquement et instantané-ment à la valeur préréglée, assurant ainsil’équilibrage de toute l’installation dechauffage. Autrement dit, les robinets ther-mostatiques, qui sont indispensables surtoutes les installations de chauffage pourbénéficier des apports gratuits, sont égale-ment capables d’assurer leur équilibrage,apportant plus de confort et d’économiesd’énergie. Certaines études indiquent quel’on peut économiser jusqu’à 21 % d’éner-gie grâce à l’équilibrage. Si l’on considèrele montant de l’investissement, on ne faitpas mieux en matière de rentabilité !

Les robinets thermostatiques comprenant

la technologie Q-Tech assurent-ils l’équili-

brage de tout un circuit de chauffage ?

Samuel Sonet – Oui. Avec un robinet ther-mostatique classique, modifier le débitd’un seul radiateur a des conséquences surtout le réseau. C’est ainsi que certainsradiateurs voisins peuvent se retrouversur-irrigués durant un laps de temps varia-ble. Avec la technologie Q-Tech, chaquecorps de robinet analyse son débit différen-tiel et corrige les pertes de charge automa-tiquement et instantanément. Si quelqu’unquelque part ferme un robinet ou si l’archi-tecture de l’installation est transformée(mise en service ou hors service d’un ouplusieurs radiateurs), l’équilibrage n’estpas pour autant modifié, y compris sur lesgrosses installations. Les corps des robi-nets thermostatiques analysent et créentune perte de charge proportionnelle, afinde corriger les débits. Grâce à ces robinetsthermostatiques, on peut supprimer les dif-férents organes de réglage intermédiairesque sont les vannes à l’entrée des loge-ments, en pieds de colonne…

Cette technologie est-elle facilement

accessible ?

Samuel Sonet – La technologie Q-Techs’adapte à tous les corps de robinet stan-dard Oventrop avec raccordements filetésM 30 x 1,5 fabriqués à partir de l’an-née 1999. Leur mécanisme est facilementremplacé, sans qu’il soit nécessaire devidanger l’installation, en utilisant notreoutil Démo-Bloc. Il suffit de supprimer l’in-sert intégré d’origine et de le remplacer parun insert QA doté de la technologie Q-Tech,puis d’effectuer le réglable du débit. Il n’estpas nécessaire de calculer le réseauhydraulique. De plus, plusieurs de nosrobinets thermostatiques sont désormaiséquipés de mécanisme QA : ceux desséries EQ, Multiblock TQ, Unibox TQ/Qplus, GHQ, Multidis SFQ…

Quels sont les autres avantages de cette

technologie ?

Samuel Sonet – Les mécanismes QA assu-rent un fonctionnement efficace des circu-lateurs à haut rendement – auxquels il fautprévoir de rajouter de 1 à 1,5 mCE lors deleur dimensionnement – dans toutes lesconditions de service. Ils garantissent l’op-timisation du fonctionnement des chau-dières à condensation, favorisant le retourà des températures basses. Grâce à leurmembrane souple, les mécanismes QA nesifflent pas, ils sont même particulièrementsilencieux. Ils ne se grippent pas non plus,même si leur réglage n’est jamais modifié.Toutefois, nous recommandons, étantdonné que les robinets thermostatiquessont les seuls organes de restriction depassage sur les installations, de les proté-ger en installant un filtre à l’entrée du loge-ment. Faire l’impasse sur ce filtre, c’estprendre le risque de devoir nettoyer indivi-duellement les mécanismes des robinetsauto-équilibrants. ■


Grâce à la nouvelle technologie Q-Tech, d’Oventrop, l’équilibrage des installations de chauffage n’estplus un problème. Les robinets thermostatiques sont capables de l’assurer automatiquement etinstantanément. Explications de Samuel Sonet, responsable technique et prescription d’Oventrop.

Q-Tech : la nouvelle technologie d’équilibrage automatique miniaturiséed’Oventrop

Une fois réglé le débit voulu sur le corps du robinet, celui-ci assure automatiquement etinstantanément son maintien : l’équilibrage de l’installation de chauffage est obtenu.

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un échangeur). La liaison entre les unitésextérieure et intérieure est frigorifique.Intégrée au module hydraulique, la régula-tion HPC400 assure une gestion modulantede l’appoint électrique. Grâce à la technolo-gie de variation de vitesse (inverter), la PACfonctionne sur une plage de modulationcomprise entre 2 et 4 kW. Cette technologiepermet d’adapter la puissance restituéeaux besoins réels du bâtiment.Cette PAC bénéficie d’une plage de fonc-tionnement de -20 °C à +35 °C. Un moderéversible assure le rafraîchissement en été.

Une PAC compacte

Certifiée NF PAC, la PAC aérothermiquebasse température Ecolis AW/C est elleaussi réversible. Compacte, elle est dotéed’une liaison hydraulique entre les modulesintérieur et extérieur : l’installateur ne mani-pule aucun fluide frigorigène. Le circuitinterne contient toutefois 1,7 kg de R410a.Ecolis AW/C existe en mode chauffage seulavec appoint électrique ou hydraulique eten mode chauffage et production d’ECS.Conçu pour résister aux ambiances lesplus difficiles, le module extérieur com-prend l’évaporateur, le compresseur, ledétendeur, le condenseur et le ventilateur.Il s’installe au mur ou au sol à l’aide d’ac-cessoires. Pour un régime de tempéra-ture 7/35, selon l’EN14511, sa puissancemaximale est de 5 kW avec un COP de 4,61(à 2,03 kW) et de 2,92 (à 4,61 kW). La tem-pérature maximale de départ chauffagemonte à 62 °C, pour une température dedépart en mode rafraîchissement de 7 °C.Le ventilateur de l’unité extérieure à vitesse

La maison individuelle constitue un mar-ché prioritaire pour la marque ELMLeblanc. Le spécialiste du chauffage élargitpour cela son catalogue de solutions afinde mieux se concentrer sur les besoins desclients tout en répondant aux attentes de laréglementation thermique en vigueur.Plusieurs solutions apparaissent au cata-logue : poêle à granulés et chauffe-eauthermodynamique, chaudière gaz et micro-photovoltaïque, chaudière gaz et chauffe-eau solaire thermique, pompe à chaleurdouble service ou accompagnée d’unchauffe-eau thermodynamique…

Des PAC au catalogue

À la fin de 2015, la marque ELM Leblanc àintégré les premières pompes à chaleurair/eau à son catalogue. Il s’agit des PACsplit Ecolis AW/S (nécessitant une interven-tion au niveau des fluides frigorigènes) etdes PAC compactes Ecolis AW/C ne nécessi-tant, quant à elles, aucune attestation d’apti-tude à la manipulation des fluides frigori-gènes. Dévoilé lors du salon Interclima, cedernier modèle est donc à la portée de tousles installateurs, quelle que soit leur expé-rience des systèmes thermodynamiques.L’ensemble des modèles est fabriquédans une usine du groupe Bosch implan-tée en Suède.

Une PAC split

La pompe à chaleur split air/eau EcolisAW/S assure le chauffage et la productiond’eau chaude sanitaire. Elle comprendune unité extérieure et une unité inté-rieure de type colonne avec ballon destockage d’eau chaude intégré (intégrant

variable permet de réduire les consomma-tions électriques et le niveau sonore enmode réduit (la nuit) pour passer de 41 à38 dB(A) à un mètre.Ce module correspond à une classe d’effica-cité énergétique A++ (application bassetempérature et haute température) pour unepuissance thermique nominale de 4 kW.Le module intérieur hydraulique est detype colonne (180 x 66 x 60 cm pour unpoids de 120 kg), avec un ballon d’ECS de190 litres et un appoint électrique de 9 kW.Ce module comprend l’ensemble des com-posants pour un raccordement direct surl’installation de chauffage tel que circula-teur, vase d’expansion de 14 litres, résis-tance électrique d’appoint, by-pass, pur-geur d’air, soupape de sécurité et manomè-tre. L’ensemble est livré avec sonde detempérature de départ et une sonde detempérature extérieure.De série, le module intérieur permet degérer un circuit de chauffage, la productiond’eau chaude sanitaire et le rafraîchisse-ment. Avec des accessoires en option, l’en-semble peut gérer jusqu’à quatre circuitsde chauffage.

Maison connectée

Les PAC Ecolis AW/C reçoivent un module IPpermettant une liaison vers la box Internet,via une transmission des signaux par cou-rant porteur (CPL). Consignes et program-mation horaire hebdomadaire peuvent ainsiêtre gérées localement ou à distance avecun smartphone ou une tablette en utilisantl’application ELM Control. ■

Michel Laurent

PRODUITS

ELM Leblanc déploie ses solutions thermodynamiquesEn complément d’une offre traditionnelle, ELM Leblanc introduit des équipements thermodynamiquesen phase avec la RT 2012 et à la portée du plus grand nombre d’installateurs.

Chaudière hybrideRappelons la présence au

catalogue ELM Leblanc d’une

chaudière hybride monobloc

compacte : Egalis Condens

Hybride. Sans unité extérieure,

cette dernière s’installe en

volume non chauffé et puise l’air

à l’extérieur du local, via un

conduit traversant !

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PRODUITS

Produits Chimiques du Mont-Blanc :Le MB230E®

Pour compléter sa gamme defluides caloporteurs, la sociétéProduits Chimiques du Mont-Blanc vous propose son tout nou-veau produit : le MB230E®.Il s’agit d’un inhibiteur universelconcentré de qualité sanitairedestiné à tous les types de cir-cuits aqueux.

Il vise à améliorer le transfertcalorifique dans les installationsde chauffages, et/ou de produc-tion d’eau glacée.Les différents additifs qui compo-sent le MB230E®, aident à lutter contre les boues, le tartre, la corro-sion…, réactions qui se produisent à faible, ou haute température.

Une action anti-boues limitant les risques d’obturation des circuitsbasses températures (<40 °C) tels que les planchers chauffants et géo-thermies, mais aussi des actions anti-tartre et anti-corrosion, contre lesrisques d’altération des différents matériaux constituantles circuits, y compris en phase vapeur.

PCMB


Comap – Biofloor Connect, le confort à portée de mainComap propose le nouveau système de régulation sans filBiofloor Connect. Composé d’un module de contrôle radio,de thermostats et de servomoteurs pour piloter lesdifférents circuits, il permet une régulation parfaite de latempérature, pièce par pièce.

Facilité d’installation

Le raccordement des thermostats au module decontrôle s’effectue en quelques secondes grâce àla technologie radio de fréquence 868 MHz, bidi-rectionnelle. Les fonctionnalités intégrées rédui-sent la programmation et la mise en route àquelques étapes simples.

Efficacité prouvée

Le système de régulation Biofloor Connect est cer-tifié eu.bac, avec un CA de 0,5 K, soit un gain deCep jusqu’à 10 % démontrant son haut niveau deprécision et, ainsi, sa contribution à la perfor-mance énergétique de toute l’installation.

Pratique et connecté

Simple à installer et ergonomique, BiofloorConnect facilite le pilotage du système de plan-cher chauffant rafraîchissant par l’utilisateur final.

Il comprend un thermostat à affichage digital, menus simples et intui-tifs, fonctions visualisables par LED sur le contrôleur, mais aussi appli-cation smartphone, permettant de piloter l’installation à distance.

L’application Biofloor Connect

L’application permet le suivi et le pilotage de chaque thermostatinstallé, depuis un smartphone ou une tablette. ■

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omap

Kit connecté du chauffagiste

Elle offre la possibilité :d’afficher simultanémentsix sondes connectées,de définir au préalabledes menus pour lesapplications spécifiquescomme, par exemple, lecalcul automatique destempératures de sur-chauffe ou de sous-refroidissement, la

mesure du débit volumétrique dans un conduit ou en sortie de gaine,la mesure infrarouge sans contact de la température de surface avecune documentation graphique rapide comprenant les valeurs demesure et le marquage du point de mesure. Testo propose 3 kits intel-ligents de sondes facilement transportables dans leur sacoche robusteet toujours à portée de main. Il comprend : 1 sonde à pince connectéetesto 115i, 1 sonde de pression différentielle connectée testo 510i, 1sonde infrarouge connectée testo 805i. Associé à un Smartphone ouune tablette, ce kit permet de mesurer et contrôler toutes les tempéra-tures et pressions d’une installation de chauffage : mesure sanscontact de la température de surface, mesure des températures decanalisations départ et retour, mesure de la pression desgaz et dépression des cheminées.

TESTO

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CMB

PRODUITS

Megapress de ViegaLa technique de sertissage à froid s’applique enfin pour les tubes enacier noir. Avec Megapress, Viega offre une solution plus fiable, plussimple et plus rentable pour raccorder les tubes en acier noir, acier gal-vanisé ou acier laqué industriellement. Les avantages, pas de risquesd’incendie, pas de temps de refroidissement des jonctions, jusqu'à60 % du temps de montage économisé avec Viega Megapress par rap-port à la soudure. Les raccords à sertir Megapress conviennent pourdes dimensions de tubes de 3/8”, 1/2”, 3/4”,1”,1 ¼”, 1 ½” 2”.Megapress comprend toutes les pièces nécessaires pour le montagede raccordements sur les tuyauteries de chauffage, de système derefroidissement ou d’applications industrielles, idéal pour la rénova-tion ou un remplacement de chaudière. www.viega.fr

VIEGA

Le kit de rénovation 2 en 1 UbbinkUbbink simplifie son offre rénovation pour chaudières à condensationen proposant un kit de rénovation 2 en 1 Ø 80/125. Un coude recoupablefourni dans le kit permet de répondre à toutes les configurations. Grâceà ce système ingénieux en bas de colonne, le kit 2 en 1 convient aussibien aux installations « entrée murale » qu'à celles « entrée plafond ». Les kits 2en1 Chemilux et Renolux Condensation se déclinent en ver-sion noire ou ocre, pour s’adapter à tous les types de couverture.Chaque système est livré dans un seul conditionnement avec tous leséléments nécessaires et la notice de montage complète.

UBBINK

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AGENDA

INDEX ENTREPRISES ET ORGANISMES CITÉSAFNOR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6

ANAH . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10

ASSOCIATION DES MAIRES DE FRANCE . . . . . . 42

ATLANTIC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30-31

AXOR. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8, 9

BDR THERMEA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14

BEPOSITIVE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6

BOSCH . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6, 7

BROSSETTE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18

BUTAGAZ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6

CAH . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10

CAPEB . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6

CEDEO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18

CEGIBAT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42

CETIAT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28, 42

CHAPPEE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8, 14

CLIM+ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18

CLIMALIFE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9, 32

COMAP . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40

DISPART . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18

DITAC. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18

DOMUSA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24-26

EHPA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42

ELM LEBLANC. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39

FROLING . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24-26

GIACOMINI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36

GRDF. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7, 11

GROUPE CERISE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20

HANSGROHE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8 9

HARGASSNER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24-26

KIMO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16

KINEDO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8, 37

KWB . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24-26

LABEL FLAMME VERTE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5

MITSUBISHI ELECTRIC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35

OKOFEN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24-26

OPINIONWAY. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9

OVENTROP. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38

PASCUAL ARCHITECTURE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21

PCMB. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40

PERGE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24-26

PROMOTELEC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10

PROPELLET . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12

PUCA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10

REXEL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6

ROTH . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34

SAINT-GOBAIN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18

SALMSON . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8

SAMSUNG . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17

SANDEN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8

SB THERMIQUE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24-26

SELF CLIMAT MORVAN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24-26

SER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5

TESTO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40

UBBINK. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41

VIEGA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41

VILLEROY & BOCH . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9

Annonceurs

VIESSMANN - - - - - - - - - 1 re

SOCODA - - - - - - - - - - - - 2e

COMAP - - - - - - - - - - - - - 3e

F INAGAZ - - - - - - - - - - - - 4 e

AO SMITH - - - - - - - - - - - 41

BUTAGAZ - - - - - - - - - - - 33

CARDONNEL- - - - - - - - - - - 4

CHAUVIN ARNOUX - - - - - - - 7

EDF - - - - - - - - - - - - - - - 15

SB THERMIQUE - - - - - - - - 27

SFA - - - - - - - - - - - - - - - 19

UBBINK - - - - - - - - - - - - 29

VIEGA - - - - - - - - - - - - - 23

VIESSMANN - - - - - - - - - - 13

S E R V I C E A B O N N E M E N TL’abonnement annuel comprend 6 parutions.

• France : 1 an, 37 € TTC, (dont T.V.A 20 %)• Étranger : 1 an, 57 € HT, franco

Renseignements : AD.Com / “Filière Pro”5, rue de Conflans - 94220 Charenton-le-Pont

Tél. : +33 (0)1 43 68 03 43 / Fax : +33 (0)1 43 68 06 67Prix au numéro : 8.00 €TTC

Pour vous abonner,

vous pouvez également utiliser le site internet

www.filierepro.fr

Journée technique Bepos

12 mai 2016 à Montpellier (Hérault). Ecobatp,Montpellier Métropole et leurs partenaires organi-

sent une journée technique sur le bâtiment à énergie positive. Aprèsavoir posé les bases du Bepos et montré sa faisabilité par le retourd’expérience, les intervenants préciseront les freins et les opportunitéspour la vile de demain. www.ecobatplr.org

L’après RT 2012

19 mai 2016 à Dole (Jura). Réunion techniqueorganisée par GrDF en partenariat avec l’AICVF

sur le thème : « L’après RT 2012 : Quelles orientations ? Commentseront pensés les bâtiments de demain ? » Cette rencontre aborderades retours d’expérience d’opérations de niveaux Bepos et passif.www.cegibat.grdf.fr

Forum EHPA 2016

Du 18 au 20 mai 2016 à Paris. Forum organisé parl’Association européenne des pompes à chaleur

(EHPA). Au programme : les conséquences de la politiques euro-péennes sur les PAC, solutions de chauffage et de rafraîchissementdans les autres industries, le paradigme du marché français de laPAC... http://forum.ehpa.org

Salon des maires

Du 31 mai au 2 juin 2016, au Parc des exposi-tions de Paris, porte de Versailles. Au lende-

main des attentats survenu le 13 novembre à Paris, le groupe Moniteuret l’Association des maires de France ont été dans l’obligation à lademande de l’État, de reporter le Salon des maires et des collectivitéslocales et le Congrès des maires initialement prévus du 17 au 19novembre 2015. www.salondesmaires.com

Pompes à chaleur

2 juin 2016 (de 9 h 30 à 16 heures), dans leslocaux du Cetiat, à Villeurbanne. La France

participe, aux côtés de 15 autres pays, au programme « Pompes àchaleur » (Heat Pumping Technologies) de l’agence internationalede l’énergie (AIE). Ce programme permet de mener des projetsinternationaux de recherche, de développement, de démonstrationet de promotion des PAC. Cette journée permettra de connaîtrel’avancement des travaux du HPT et d’identifier des idées de sujetsfuturs, avec des interventions de l’Ademe, du Cetiat, d’EDF etd’Engie. La journée s’adresse aux industriels, bureaux d’études,fournisseurs d’énergie, organismes, laboratoires de recherche etassociations professionnelles. www.cetiat.com

Documents

GÉNIE CLIMATIQUE - SANITAIRE - AÉRAULIQUE · Butagaz Click & Collect et Artiprimes Avec ce nouveau service, Butagaz réin-vente le mode de distribution de la bouteille de gaz en