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Georges-Louis Bouchez CANDIDAT À LA PRÉSIDENCE DU MR L’audace de l’optimisme

Georges-Louis Bouchezenvironnementales, sur celles relatives à l’impact des nouvelles technologies dans notre vie, sur le plan des avancées bioéthiques, des progrès vertigineux

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Page 1: Georges-Louis Bouchezenvironnementales, sur celles relatives à l’impact des nouvelles technologies dans notre vie, sur le plan des avancées bioéthiques, des progrès vertigineux

Georges-LouisBouchez

C A N D I D A T À L A P R É S I D E N C E D U M R

L’audacede l’optimisme

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Assumer la Présidence du Mouvement Réformateur, ce n’est pas exercer une fonction comme les autres. C’est être à la tête d’un Mouvement politique ouvert, progressiste et rassembleur. Un Mouvement qui a la charge de responsabilités essentielles pour l’avenir de notre pays, de notre démocratie et de notre société. Notre Mouvement est l’héritier du premier parti à avoir vu le jour en Europe. Nous devons nous en montrer dignes. Cela n’est possible qu’en demeurant fidèles à ce qui fait l’essence d’un parti libéral : porter, toujours, le projet le plus moderne qui soit. Le libéralisme est le seul courant idéologique et politique, au cours de l’Histoire, à avoir apporté aux habitants des régions et pays qui l’appliquent le plus haut niveau de richesses partagées, de bien-être, d’éducation et de santé en ce compris un niveau de protection de l’environnement et de la vie sans cesse renforcé.

Aussi, le choix que vous allez poser en tant que militant(e) du Mouvement Réformateur sera certainement vu, dans les années à venir, comme étant décisif. Le moment est plus qu’important, il est certainement historique. Certes, les mots ne doivent pas être galvaudés mais il suffit de réfléchir un instant aux défis qui nous attendent pour comprendre qu’il s’agit aujourd’hui d’un de ces moments historiques où l’on choisit entre passéisme et action, entre résignation et volonté, entre la facilité de plier et, tout au contraire, la force de réhabiliter notre libéralisme. Aujourd’hui, vous pouvez décider de poser les fondations d’un projet novateur et ambitieux pour notre pays, pour la Wallonie et pour Bruxelles. Telle est la conviction qui me porte à me présenter devant vous.

Voilà l’objectif. Pour l’atteindre, nous avons besoin d’un outil en parfait état de servir. Il nous faut, ensemble, aboutir à une nouvelle façon de faire fonctionner notre Mouvement, plus en phase avec le principe de participation de tous et avec une place accrue pour chacune et chacun de celles et ceux qui sont la vie même de notre famille politique. Cela ne sera possible, vous le savez, qu’en valorisant davantage le travail des sections et la fidélité des militants, et en initiant une autre dynamique de communication, davantage ouverte aux différentes composantes sociales et culturelles de la population. Je m’engage à ce que cela se fasse en revenant à nos fondamentaux, en réaffirmant nos bases philosophiques libérales. Car oui, je suis libéral tout court. Je ne me sens pas obligé de m’excuser de l’être en accolant un autre mot à la suite. 

Notre projet politique n’est pas le conservatisme d’une certaine droite, ni un socialisme d’un nouveau genre. Notre projet est celui de l’émancipation de l’individu, celui qui croit au progrès, qui s’appuie à la fois sur le principe de la responsabilité de chacune et de chacun, et sur celui de l’égalité des possibles. C’est en faisant confiance aux femmes et aux hommes de notre société, en

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valorisant le travail, en investissant dans l’intelligence et les savoirs, que nous relèverons les défis de la société. Les évolutions de celle-ci font partie de l’Histoire mais ce qui est neuf aujourd’hui c’est la vitesse exponentielle de ces changements. Cela implique d’avoir des dirigeants disposant de bonnes capacités d’anticipation, ouverts sur ces réalités et surtout réactifs.

Notre projet, je n’ai de cesse de le répéter, ne sera crédible, efficace et à la hauteur des enjeux que s’il est fondé sur des bases fortes : la défense des indépendants, des entrepreneurs, des agriculteurs, des travailleurs, une fiscalité plus juste, une sécurité au service de nos droits et libertés. Le respect de l’Etat de droit doit être notre ligne de conduite, notamment en matière de migration avec un accueil optimal pour les personnes qui sont dans les conditions afin de les mener vers une insertion pleine et entière, mais aussi un renvoi, qui ne nous réjouit pas mais qui est indispensable, dans le pays d’origine pour ceux qui ne peuvent rester en Belgique. 

Nous ne partons pas d’une feuille blanche. Notre Mouvement est un grand Mouvement que nos leaders précédents ont pu porter à des niveaux de responsabilité essentiels pour notre pays et pour l’Europe. Mais la nature des enjeux actuels et la rapidité de leur évolution rendent indispensable d’élargir notre horizon : nous devons être en pointe sur les questions environnementales, sur celles relatives à l’impact des nouvelles technologies dans notre vie, sur le plan des avancées bioéthiques, des progrès vertigineux de la médecine et du transhumanisme.

Le drame de notre société est qu’une large partie de la classe moyenne pense que demain sera pire qu’aujourd’hui. Or, retrouver l’espérance en l’avenir est la condition nécessaire au progrès au même titre que la récompense du mérite qui est la clé d’une société juste. Alors aujourd’hui, je suis prêt car nous avons les ressources pour faire preuve de l’audace nécessaire et de l’optimisme de ceux qui sont en mouvement !

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Mon libéralisme fondésur douze principes

L’émancipationIl faut arrêter le débat sur la question de savoir si l’on est plus ou moins progressiste, plus à gauche, trop à droite…  : ce sont des querelles stériles. Ce qu’il faut, c’est réaffirmer avec force nos valeurs libérales. La première d’entre elles, la valeur qui fonde véritablement le projet qui est le nôtre, est l’émancipation  : le libéralisme est une philosophie émancipatrice dont l’objectif premier est que chacune et chacun puisse prendre sa vie en main. Que chacune et chacun puisse réaliser durant son existence ce qui lui tient à cœur. En tant que libéraux, nous savons que les espoirs, les ambitions, les rêves, que ce soit sur le plan personnel, professionnel, familial, sportif, culturel ou autre, varient nécessairement d’un individu à l’autre. Dès lors, une société est libérale quand elle permet à chaque personne de concrétiser ses choix. Inversement, cela nécessite que chacun se sente responsable des choix qu’il pose et soit prêt à en assumer les conséquences.

L’égalité des possiblesLes individus ne naissent pas égaux ! Il revient à l’Etat de travailler à combler ce différentiel d’égalité des chances. Pas seulement par rapport à la ligne de départ, mais aussi en rendant possible une nouvelle chance. Notre société doit davantage entériner le droit à l’échec, le droit à l’erreur, en aidant quelqu’un en difficulté à se remettre en route. Il peut arriver que l’on cherche longtemps la bonne opportunité, que l’on se trompe dans tel ou tel choix, pour ensuite trouver la bonne dynamique : en ce cas, la société libérale telle que je la conçois, doit accompagner chacun à retrouver un objectif, moteur de progrès.

L’être humainL’être humain a été trop longtemps considéré de manière partielle, réduit à sa seule dimension économique. Notre système voit en lui un être doté de la faculté de travailler, de produire, de consommer… Ces aspects sont essentiels, mais ils

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n e sont pas

seuls à déterminer la vie d’un être humain. Celle-ci est faite de beaucoup

d’autres composantes, notamment religieuses, culturelles, philosophiques ou encore sexuelles. Ces aspects proprement personnels et

humains ne doivent pas être délaissés par un projet politique qui ne verrait en toute femme et en tout homme que la dimension économique ou fiscale. Ce sont là de véritables défis de société pour lesquels un Mouvement progressiste comme le nôtre doit redevenir précurseur, être en première ligne.

La modernitéCréé le 14 juin 1846, le parti libéral belge est le plus ancien d’Europe. Il a pris sa place dans l’Histoire en raison des grandes réalisations des libéraux dont nous sommes les héritiers. Toutefois, la philosophie libérale n’est pas datée ! Bien au contraire, du fait d’être arc-boutée à la liberté, elle ne reste jamais figée mais est toujours neuve, toujours moderne, toujours actuelle ! C’est cette modernité en action qui la rend apte à surmonter les défis de notre temps  : défis énergétiques, climatiques, technologiques et sociétaux qui impactent notre vie et celle de nos concitoyens.

La confiance en l’individuA quoi est due l’efficacité du modèle libéral  ? Au fait que nous faisons, nous libéraux, à la différence des autres courants idéologiques et politiques, confiance à l’individu, confiance à l’être humain. Tout homme, toute femme, doit pouvoir recevoir les outils qui lui permettra de mener sa vie, d’où la place centrale de l’éducation dans notre projet de société. Au premier chef, la capacité de raisonner, de peser le pour et le contre, de juger et de décider. C’est pourquoi le

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libéralisme est un humanisme inséparable de la notion de rationalité et de la pratique du débat fondé sur le raisonnement, l’argumentation et l’entente.

L’esprit de réforme La modernité du libéralisme, tissée de confiance en l’être humain et d’optimisme face à l’avenir, fait de nous le contraire absolu des conservateurs de toute espèce. Pour nous, il n’existe pas de dogme immuable. Tout peut et doit être remis en cause si la raison nous convainc de la nécessité de réformer. Davantage encore, à l’esprit de réforme nous joignons la volonté d’innover. Pas pour le plaisir de faire du neuf, mais parce que la complexité de la société et l’ampleur des problématiques actuelles appellent des réponses nouvelles.

L’Etat de droitL’Etat de droit, institué et contrôlé par la démocratie, est la seule protection des droits et libertés de tous les citoyens, en particulier des plus démunis. Aussi, comme Jean Gol nous l’a enseigné, les libéraux soutiennent un Etat de droit efficace, centré sur ses missions essentielles que sont la justice ou encore la sécurité… Un Etat où la loi s’applique de la même façon pour tous, sans privilège, sans passe-droit, sans accommodements communautaristes dits « raisonnables ». Un Etat où les politiques menées ne résultent pas de logiques émotionnelles ni de vindictes, notamment syndicales. Pour ce qui a trait aux questions migratoires, il ne s’agit pas de savoir s’il faut ou non être plus « durs ». Il faut agir comme cela a été fait sous le gouvernement Michel : respecter l’Etat de droit. Si des personnes sont en droit d’être accueillies, elles doivent l’être dans les meilleures conditions ; dans le cas inverse, elles ne peuvent rester.

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La société justeUne société juste, fondée sur l’Etat de droit, est celle dans laquelle une personne ayant reçu un PV, le paie. Mais c’est aussi celle dans laquelle quelqu’un condamné à la prison, y va et purge sa peine. C’est une société où celles et ceux qui travaillent sont rémunérés davantage que ceux dont ce n’est pas le cas, même si ceux-ci ont droit à un revenu social de remplacement. C’est une société où tout le monde contribue au bien commun en payant ses impôts. Non permissive et non punitive, la société juste indique à toutes et tous des directions, trace des repères, afin de réussir au mieux l’échange entre l’individu et la collectivité, et entre la collectivité et l’individu.

Le multilatéralismeLa mondialisation, et son cortège d’injustices, est souvent évoquée à l’encontre du projet libéral. Mais la mondialisation telle qu’elle se déploie aujourd’hui sur l’ensemble de la planète n’est pas du libéralisme  : cela ressemble beaucoup plus à du far-west ou de la piraterie. Pour nous, libéraux, des règles du jeu sont nécessaires. Une régulation via une ou des instances politiques doit pouvoir s’exercer, sinon c’est le règne de la loi du plus fort et celle-ci est tout sauf du libéralisme. De là, notre attachement au multilatéralisme, de même que notre engagement européen sans faille, portés si haut par Charles Michel et Didier Reynders.

L’universalisme La liberté ne prend son sens que dans l’interaction avec la liberté des autres. Il n’y a pas pour nous de liberté égoïste : comme l’a écrit Richard Miller, vouloir la liberté, c’est vouloir la liberté pour tous  ! Sans se satisfaire de libertés abstraites, inscrites dans un texte, mais des libertés réellement exercées, véritablement vécues. Notre philosophie politique se veut donc concrète et universaliste. Aucun courant libéral ne s’est battu pour le bien-être d’une seule personne, mais toujours pour améliorer les conditions de vie du plus grand nombre. Notre Mouvement n’est pas celui d’une clientèle, d’un groupe ou d’une classe sociale : nous avons vocation à défendre chacune et chacun, quel que soit son statut, son origine, sa situation…

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Un enseignement de qualitéL’universalisme qui nous caractérise est également intergénérationnel. Il nous faut, toujours davantage, être le parti de la jeunesse. C’est à cette époque de la vie que l’on se découvre libre, que l’on se veut libre, que l’on veut avoir la liberté de choisir et de prendre son avenir en main ! Notre libéralisme ne peut pas décevoir cet immense appel de la jeunesse à la liberté. En ce sens, il n’y a pas de meilleure réponse qu’un enseignement, qu’une formation de qualité, récompensant le mérite. C’est la base absolue pour ne plus laisser, comme c’est le cas aujourd’hui, des milliers de jeunes dans le désarroi. La confiance en soi, en ses intuitions, en ses capacités personnelles, en ses connaissances acquises passe par l’école. Autrement dit, par le berceau de nos libertés.

Une haute idée de la politiqueJe sais que le combat politique est dur. Cette dureté ne se situe pas au niveau de l’affrontement entre des personnes. Non, ce qui demande courage et ténacité c’est avoir l’audace d’une idée nouvelle, de débattre inlassablement, de vouloir convaincre, de chercher à améliorer la société, de travailler à changer les mentalités… Faire de la politique, disait Max Weber, c’est vouloir tarauder des planches de bois dur ! Le débat de conviction et de mobilisation appelle des sacrifices, mais telle est notre conception du politique, à savoir la plus élevée possible. Servir ses concitoyens est un honneur qui ne se monnaye pas. Les mandataires libéraux se doivent d’être toujours porteurs d’idées et d’arguments rationnels. Ils doivent être capables d’entendre les avis adverses. Dans le respect de la démocratie et de l’éthique libérale. Ils devront avoir une éthique et un comportement irréprochables.

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2 Notre méthode de travail

L’organisation des CongrèsL’heure est venue de revitaliser nos Congrès et d’en faire le véritable point de départ de la diffusion des idées libérales en Wallonie et à Bruxelles. Cela passe par des prises de parole beaucoup plus diversifiées lors de nos rassemblements : il faut permettre à des entrepreneurs, des acteurs de terrain, des professeurs d’université, des militants associatifs, des porteurs de projets à nature sociétale, à des créateurs, ou à des acteurs locaux de venir partager devant nos membres et sympathisants leur vision des problèmes, leur conception des solutions, leurs idées et leur ambition pour le monde de demain. Du patron de start-up au jeune maraîcher, de l’enseignant à l’entraîneur de football, notre parti doit se nourrir davantage de toutes les initiatives qui gagnent, qui changent la société dans le bon sens et qui, in fine, constituent le terreau d’un pays en avance sur son temps, d’une Belgique capable de mener des politiques ancrées dans le réel.

C’est en garantissant une ouverture de notre parti aux idées nouvelles, novatrices et porteuses d’élans futurs que nous serons véritablement un parti précurseur, à même d’appréhender les problèmes de demain avec discernement, compétence et rigueur d’esprit. Du ministre au militant en passant par nos députés, nos mandataires et collaborateurs, chacun aura à cœur, j’en suis certain, de participer à une telle dynamique. Il est fini le temps où nos congrès étaient rythmés par l’entre-soi. Je veux un Mouvement Réformateur ouvert, participatif, et dont les membres tout autant que ses députés repartent du Congrès en ayant l’impression d’avoir appris quelque chose et avec la volonté chevillée au corps de vouloir répandre ce message émancipateur.

Ces interventions lors de nos Congrès seront suivies de celles des membres présents, qui pourront s’exprimer pendant un temps déterminé, et d’un vote de ces mêmes membres avec comme objectif, dans les douze mois qui suivent, d’inscrire dans notre programme, ou dans les travaux que le parti devra mener, une idée, un projet, une réforme découlant de cet échange entre les militants et l’orateur externe. Ouverts aux idées nouvelles, tant le parti que ses élus et militants pourront ainsi se nourrir de réflexions à même de nous permettre de coller au plus près des attentes de nos citoyens.

Ces « Congrès ouverts » nous permettront également de montrer que le Mouvement Réformateur s’intéresse aux initiatives extérieures et n’est pas refermé sur lui-même. Ces acteurs amenés à participer à nos Congrès,

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à exprimer leur avis et à nous éclairer sur les initiatives favorables qu’ils ont mises en place à leur niveau, pourront témoigner de l’ouverture de notre parti et de l’écoute dont celui-ci doit faire preuve.

En droite ligne de ce qui précède, nous pourrons également offrir dans les salles adjacentes à la salle principale des espaces dédiés, des stands, à des organisations de jeunes, des clubs sportifs, des initiatives culturelles et toute autre organisation indépendante du Mouvement Réformateur qui pourront ainsi présenter pendant la journée leur projet et leurs initiatives dans une ambiance conviviale et constructive. Cette présence d’organisations à objet social, entrepreneurial, culturel ou sportif nous permettra de créer et d’engager un véritable dialogue, moteur d’un enrichissement pour notre parti et ses membres mais aussi pour ces organisations qui pourront découvrir le fonctionnement de notre Mouvement ainsi que les vertus de l’engagement politique.

En ouvrant notre Mouvement aux idées qui fonctionnent à d’autres niveaux et en permettant à tout un chacun, membres et sympathisants du MR et acteurs extérieurs, de s’enrichir mutuellement, nous reconstruirons le lien qui s’est affaibli entre le parti et le citoyen. Nous serons à nouveau en mesure de convaincre que nos idées sont les seules capables de participer au renouveau, en tant que vecteurs d’émancipation porteurs du seul projet capable de garantir le bien-être du plus grand nombre.

Un organe de travail composé de militants et piloté par un élu ou un membre

Dynamisme et efficacité sont les deux facettes d’un Mouvement qui s’attaque aux vrais problèmes de manière rigoureuse et pragmatique, tout en s’assurant du soutien de ses membres et sympathisants, mais aussi et par-delà, du soutien de la plus grande partie possible de la population.

Dans cet état d’esprit et afin de renforcer la qualité des propositions émises par le parti tout en impliquant davantage nos membres, une vingtaine de militants seront constitués en organe délibératif et auront la tâche pendant une année de se réunir à intervalle régulier pour traiter d’une problématique définie proposée par le Conseil de notre Mouvement ou à la suite d’un droit d’initiative des membres. Ces problématiques peuvent concerner, à titre d’exemple, la mobilité, l’environnement, la sécurité, la politique culturelle ou la lutte contre la

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pauvreté… Durant six mois,

ce groupe, avec un pilote à sa tête, rencontrera des acteurs du secteur, des experts afin

d’arrêter un projet de proposition. Durant les six mois suivants, la position sera débattue dans les sections et les arrondissements. A l’issue du processus, il en résultera une proposition programmatique soumise à l’approbation, ou non, du Congrès annuel par un vote de tous les membres du MR. Dix débats seront ainsi lancés chaque année.

Pour mener un travail efficace et ne pas se perdre en discussions, il faut pouvoir disposer des moyens nécessaires. Ce sera le cas : le Mouvement garantira à cet organe délibératif l’infrastructure et la capacité financière d’inviter des experts, membres de la société civile, économistes et autres professeurs d’université afin de nourrir ses travaux et réflexions.

La composition de ce groupe d’une vingtaine de militants devra respecter des équilibres géographiques et générationnels afin de représenter la variété de sensibilités du militant libéral. Un des buts visés est de coller au plus près de la diversité des membres issus des quatre coins de Bruxelles et de la Wallonie.

Cette manière d’enrichir le débat au sein de notre formation politique et d’instaurer un mécanisme supplémentaire d’implication de nos membres dans la définition de nos priorités nous permettra également d’augmenter notre présence dans les grands débats de société et de nous profiler davantage encore comme un grand parti de propositions. Nous devons faire du Mouvement Réformateur la formation politique qui dictera dorénavant l’agenda des priorités en Belgique francophone.

Comme Ghandi le répétait souvent : « Tout ce que tu fais pour moi sans moi, tu le fais contre moi ». De là, ma volonté d’associer le plus grand nombre à la définition du projet politique qui déterminera l’action du Mouvement Réformateur.

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Possibilité pour toute personne de se porter candidat sur nos listes électorales

Chaque personne désireuse de s’impliquer dans la définition d’un projet libéral porteur de valeurs, et de se lancer en politique sous les couleurs de notre Mouvement pourra soumettre sa candidature afin de figurer sur nos listes électorales aux différents niveaux de pouvoir.

L’objectif est d’ouvrir notre parti aux talents convaincus du bien-fondé de l’idéologie libérale mais qui hésitent à sauter le pas en raison d’un manque de contact ou de connexions au sein du parti ou auprès de ses mandataires. Le Mouvement Réformateur veut être un catalyseur des forces en puissance, être une plateforme qui donne à chacun la possibilité de s’investir et de jouer un rôle actif. La transparence dans le recrutement des talents de demain, jeunes et moins jeunes, militants depuis de nombreuses années ou simples observateurs nous permettra de réaliser cet objectif.

La candidature devra être déposée auprès de la section locale ou de la fédération provinciale et fera l’objet d’une délibération lors de la confection des listes en concertation avec les instances nationales du Mouvement.

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Validation des têtes de liste et des listes

Le président proposera une tête de liste pour les élections régionales, fédérales et européennes à l’AG des membres de la circonscription concernée. Les membres pourront rejeter cette proposition pour autant qu’ils proposent un autre candidat qui recueille le soutien de plus de la moitié des membres.

Par après, lorsque la liste sera constituée, elle devra être approuvée par l’assemblée générale des membres.

Etat des sectionsSi je deviens président du MR, la première chose que je ferai, c’est un état des lieux de chacune des sections locales. Afin, dès maintenant, de pouvoir établir, en accord avec les représentants locaux, une stratégie de redéploiement dans toutes celles où des difficultés se posent. A ce titre, je serai pleinement impliqué à vos côtés pour relever les défis.

Droit d’interpellation des instances nationales

Un parti n’est rien sans ses membres et militants. Nous devons institutionnaliser les mécanismes de consultation et d’interpellation de nos membres. C’est en effet une priorité pour moi de donner aux membres de notre Mouvement la possibilité d’interpeller notre Bureau national sur une problématique précise. Et ce, chaque fois qu’un nombre minimum de militants en fera la demande.

L’objectif est encore et toujours de placer le militant au cœur de notre processus décisionnel en lui donnant la possibilité de faire mettre à l’agenda de notre Conseil national une question importante, si sa démarche est soutenue par 20% d’une Fédération.

L’intitulé de notre MouvementNos statuts doivent être revus, corrigés et modernisés. Il est impossible de relever les défis que j’ai évoqués, ni de rencontrer les objectifs que j’ai définis

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si l’outil premier de notre projet politique n’est pas, au niveau de ses statuts et modes de fonctionnement, au rendez-vous de la modernité. Ce sera un travail important auquel nous devrons nous atteler sans tarder. Au cours de ce travail auquel toutes et tous seront associés, je poserai la question de l’intitulé de notre Mouvement et de sa modification éventuelle afin d’y permettre l’inclusion de ceux qui partagent nos valeurs.

Un engagement de terrainNous devons mieux organiser notre présence de terrain. Car oui, nous renforcerons nos liens et plateformes numériques mais rien ne remplacera la présence réelle aux côtés de celles et ceux qui vivent leur réalité concrète. Et comme l’exemple doit venir d’en haut, je m’engage, à l’image de ce que j’ai pu faire ces dernières années, à être présent dans les sections 3 à 4 soirées par semaine. Car le rôle du Président est d’être à vos côtés pour qu’ensemble nous allions plus loin !

Une communication interne et externe revue

Notre communication doit être améliorée pour mieux correspondre aux enjeux de notre époque. Un discours plus direct, un usage mieux adapté des réseaux sociaux ainsi qu’une modernisation de notre image et une plus grande diversité de ceux qui prennent la parole au nom du MR seront les ingrédients d’une profonde réforme de notre lien avec la population.

Au surplus, il faudra également maintenir nos argumentaires mais y adjoindre une note de synthèse plus courte et plus directe pour nos échanges rapides avec la population.

Des formations pour les élus et mandataires

Il est essentiel que chaque personne qui siège dans une structure au nom du MR soit la mieux formée possible. A ce titre, nous mettrons sur pied des formations régulières pour chacun.

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Un numéro uniqueChacun doit pouvoir prendre contact avec n’importe quel service ou collaborateur du MR. A ce titre, un numéro unique sera créé afin d’aiguiller chacun au mieux et selon ses besoins.

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[email protected]

75, Avenue Général de Gaulle7000 Mons

Pour toutes questions liées à mon programme:

0473 54 24 31