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CHAPITRE I : DEFINITIONS, ROLES ET CONCEPTS DE BASE DE LA GPEC I. DEFINITIONS La GPEC comprend l’ensemble des activités qui permettent à une organisation de disposer des ressources compétentes nécessaires et cela au moment où elle en a besoin. Elle correspond au processus de planification des effectifs dans la mesure où l’organisation dresse un bilan de la structure démographique des RH pour réaliser une prospective à moyen terme le plus souvent à l’horizon de 2 à 5 ans. La GPEC, c’est la conception, la mise en œuvre et le suivi de politiques et de plan d’actions cohérents visant à réduire de façon anticipée les écarts entre les besoins et les RH de l’entreprise (en termes d’effectifs et de compétences) en fonction de son plan stratégique ou d’objectifs à moyen terme bien identifiés. La GPEC c’est donc l’optimisation des Rh d’une organisation par leur alignement sur la stratégie. Elle comprend quatre aspects : Gestion prévisionnelle des effectifs Gestion prévisionnelle des compétences Gestion prévisionnelle des emplois Gestion prévisionnelle des carrières. La gestion prévisionnelle des effectifs : elle correspond aux méthodes qui s’intéressent aux aspects collectifs et quantitatifs de l’évolution d’une population de salariés. La 1

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CHAPITRE I :

DEFINITIONS, ROLES ET CONCEPTS DE BASE DE LA GPEC

I. DEFINITIONS

La GPEC comprend l’ensemble des activités qui permettent à une organisation de

disposer des ressources compétentes nécessaires et cela au moment où elle en a

besoin.

Elle correspond au processus de planification des effectifs dans la mesure où

l’organisation dresse un bilan de la structure démographique des RH pour réaliser

une prospective à moyen terme le plus souvent à l’horizon de 2 à 5 ans.

La GPEC, c’est la conception, la mise en œuvre et le suivi de politiques et de plan

d’actions cohérents visant à réduire de façon anticipée les écarts entre les besoins et

les RH de l’entreprise (en termes d’effectifs et de compétences) en fonction de son

plan stratégique ou d’objectifs à moyen terme bien identifiés.

La GPEC c’est donc l’optimisation des Rh d’une organisation par leur alignement sur

la stratégie.

Elle comprend quatre aspects :

Gestion prévisionnelle des effectifs

Gestion prévisionnelle des compétences

Gestion prévisionnelle des emplois

Gestion prévisionnelle des carrières.

La gestion prévisionnelle des effectifs : elle correspond aux méthodes qui

s’intéressent aux aspects collectifs et quantitatifs de l’évolution d’une population de

salariés. La connaissance du nombre de salariés n’est pas suffisante pour assurer

une gestion efficace du personnel. La plupart des DRH étudient en particulier, l’âge

et l’ancienneté.

La pyramide des âges

L’établissement de la pyramide des âges apporte des renseignements utiles sur la

politique d’embauche passée et future de l’entreprise.

L’étude de la pyramide des âges est ainsi devenue un outil essentiel de diagnostic

auquel les DRH se réfèrent pour s’assurer du bon équilibre de leurs RH où pour

identifier leurs problèmes.

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Page 2: GPEC IFACE

La pyramide des anciennetés

L’étude de la pyramide des anciennetés montre en particulier la mobilité des salariés

et l’importance des avantages sociaux ( prime d’ancienneté, allongement de la durée

des congés payés, montant des indemnités de licenciements)

La gestion prévisionnelle des compétences : elle correspond aux méthodes qui

s’intéressent à l’évolution et au développement des capacités individuelles réparties

dans une population donnée. Il s’agit ici de l’offre de travail (par les salariés) dans

ses aspects qualitatifs. La gestion des compétences vise en théorie à conduire le

salarié à mobiliser et à combiner les ressources utiles à l’amélioration de son

employabilité c'est-à-dire selon l’usage le plus répandu de ce terme sa capacité à

être employé sur le marché de l’emploi interne et externe.

La gestion prévisionnelle des emplois : pour assurer sa compétitivité, l’entreprise

moderne se doit de plus en plus d’être flexible. Cette flexibilité concerne également

le personnel de l’entreprise. Il s’agit bien d’ajuster les besoins et les ressources en

homme tant sur le plan qualitatif que quantitatif ; Elle permet une meilleure

adéquation dans le temps entre les besoins et les ressources en homme nécessaire

au bon fonctionnement de l’entreprise.

L’entreprise ne doit pas se trouver ni en sous-effectifs ni en sureffectifs ; Elle doit

d’autre part disposer de salariés compétents et motivés là où il le faut.

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Page 3: GPEC IFACE

Inadéquation entre les besoins de l’entreprise et ses ressources

E : Effectif ; C : Catégoriel ; P : Professionnel

Situation Nature du risque Conséquences

I. Au niveau global

E.C.P.>B.C.P.

SURPLUS

Alourdissement des coûts et

des charges, gaspillage des

ressources

E.C.P. < B.C.P.

PENURIE

Surcharges et ses

conséquences, retard, erreurs,

mauvais climat

Pyramide des âges et

répartition des connaissances

par groupe d’âges ≠structure

équilibrée âge et connaissance

DESEQUILIBRE

STRUCTUREL

Sclérose, baisse du tonus,

stagnation dans les postes,

mauvaise évolution de carrière,

routine

II. Au niveau individuel

Exigence poste > Compétence

titulaire

INCOMPETENCE

Mauvais travail, erreur 

Exigence poste < Compétence

et ambition titulaire

DEMOTIVATION

Découragement, inertie,

gaspillage des ressources

3

Page 4: GPEC IFACE

La gestion prévisionnelle des carrières : une carrière est une succession

d’affectations à des postes de travail. La gestion des carrières suppose qu’un

système d’appréciation du personnel soit mis en place afin de permettre aux

responsables du personnel de proposer à chaque salarié un plan de carrière

individualisé.

II. ROLES DE LA GPEC

La GPEC joue un rôle crucial car elle contribue à la concrétisation d’un grand

nombre d’objectifs tels que :

Equilibrer l’offre et la demande de RH et en assurer le développement continu

Coordonner les activités des Rh nécessaires à l’équilibre de l’offre et de la

demande des RH

Accroitre la productivité de l’organisation.

Elle vise d’abord et avant tout à prévoir l’offre et la demande de main d’œuvre et à

concevoir des programmes conformes aux intérêts des individus et de l’organisation.

Pour parvenir à équilibrer l’offre et la demande, la GPEC requiert la mise en place de

plusieurs activités de gestion des ressources comme l’analyse des postes. Ce n’est

que lorsqu’on connait le nombre de candidat dont on a besoin et leur profil qu’il est

possible de déclencher les activités de dotation notamment de définir les sources de

recrutement et le processus de sélection ; Grâce à la GPEC, l’organisation est en

mesure de prévoir les cas de pénurie de main d’œuvre et de cerner les secteurs

d’activités les plus susceptibles d’être touchées par l’obsolescence des

compétences. Elle peut aussi anticiper ses besoins de formation.

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Page 5: GPEC IFACE

III. CONCEPTS DE BASE DE LA GPEC

1. LE SALARIE – ACTEUR

La GEPEC, tout en anticipant les besoins de l’entreprise s’efforce d’y intégrer les

attentes et les potentiels des personnes ayant élaboré un projet d’évolution

professionnel. Le salarié porteur de compétence est invité à une auto gestion de sa

propre évolution professionnelle dans le cadre d’accords interpersonnels négociés

avec son employeur. Le concept salarié-acteur définit la conception de l’homme que

l’on privilégie. Il n’ya pas de GEPEC dans son sens moderne dans la reconnaissance

de la dimension d’acteur stratégique et identitaire des salariés.

2. L’EMPLOI – TYPE

Il désigne un ensemble homogène de situation de travail suffisamment proche du

point de vue des activités mises en œuvre pour être considéré globalement.

L’emploi-type agrège plusieurs postes de travail.

3. LA COMPETENCE

La compétence est l’ensemble des savoir, savoir faire, savoir être requis pour tenir

un emploi ou encore l’ensemble stabilisé de savoir et savoir faire, de conduite de

procédures, de type de raisonnement que l’on peut mettre en œuvre sans

apprentissage nouveau. Concept central, la compétence est précisément ce que l’on

cherche à gérer à travers la GEPEC.

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Page 6: GPEC IFACE

CHAPITRE II

LES REFERENTIELS DES EMPLOIS ET DES COMPETENCES ;

POINT DE DEPART DE LA GPEC

I. LE REFERENTIEL DES EMPLOIS

Un emploi utilisé dans un sens micro-économique désigne une unité élémentaire de

l’organisation regroupant un ensemble de tâches et de responsabilités qui requièrent

des compétences identifiées. A chaque emploi correspond le versement d’un revenu

à une personne.

L’analyse prévisionnelle des emplois consiste en une analyse fine des conséquences

des facteurs clés d’évolution et de la stratégie de l’entreprise.

Les entreprises et les emplois sont confrontés à trois groupes de facteurs d’évolution

il s’agit:

de leur technologie

de leur organisation interne

des facteurs sociaux.

L’analyse fine des conséquences des facteurs d’évolution va nous permettre de

déterminer :

les emplois cibles : ce sont les nouveaux emplois qui nécessitent de nouvelles

compétences

les emplois menacés : appelles à disparaître

les emplois sensibles: susceptibles subir des modifications ou des

transformations à moyen terme

les emplois peu sensibles : dont la configuration à moyen terme sera

globalement similaire

A partir des facteurs identifiés précédemment nous réalisons une carte des emplois

en cinq étapes :

famille professionnelle

sous famille

emploi type

poste

tâche

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Page 7: GPEC IFACE

Exemple :

Famille  professionnelle: RH

Sous famille : formation, recrutement, paie

Emploi type : assistant, secrétaire, technicien

Poste : technicien paie (si sous famille est paie)

Tâche : calculer les soldes de tous les comptes

Cela permet de regrouper par famille professionnelle des postes qui ont des points

communs ou une technique commune. Ainsi nous pouvons envisager des passages

d’un poste à l’autre par la mise de formation.

Domaine d’activités = famille de métiers

Emploi = métier

Poste (de travail) = fonction

Exemple

Domaine d’activité = famille de métier

Ex = commercial

Emploi = métier

Ex = cadre commercial

Poste de travail = fonction

Ex = responsable des ventes, responsables des réclamations

Fiche de poste / fonction : outil permettant de décrire les missions et attributs d’une

personne. Elle énumère les caractéristiques, tâches et compétences liées aux

différentes positions de travail

Fiche d’emploi / métier : décrit le regroupement des postes asse similaires dans leur

mission pour constituer un ensemble appelé emploi ou métier

Référentiel des emplois : nomenclature ou répertoire des métiers d’une entité.

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Page 8: GPEC IFACE

LES RUBRIQUES

Fiche de poste Fiche d’emploi

Intitulé du poste - intitulé de l’emploi

Raison d’être - raison d’être

Finalités - finalités

Activités/tâches - activités principales

Relations fonctionnelles - relations fonctionnelles

Formation requise - formation souhaitée

Expérience nécessaire - expérience requise

Compétences requises - avenir de l’emploi

Définitions des rubriques

Raison d’être : définition synthétique permettant de cerner l’utilité d’un emploi au sein

d’une structure

Finalité : missions principales confiées à un emploi ; les finalités se définissent par

des verbes d’impact (ex : assurer, garantir, veiller)

Activité : contenu des finalités ou mission secondaire ; ;les activités se définissent

par des verbes d’action ( vendre , encadrer ,vérifier , contrôler , gérer )

Tâche : détails des activités

Compétences : ensemble de savoir d’expériences professionnelles et de

comportements qu’un individu met en œuvre pour mener à bien la mission dont il la

responsabilité.

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Page 9: GPEC IFACE

FICHE D’EMPLOI TYPE (profil de poste).

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FINALITE

Mission principale (en une phrase)

FORMATION / EXPERIENCES PROFESSIONNELLES

DESCRIPTION SYNTHETIQUE DES ACTIVITES

Principaux axes d’action

COMPETENCES NECESSAIRES

Connaissances et aptitudes

PRINCIPALES STRUCTURES CONCERNEES

Parties de l’organisation dans lesquelles on rencontre l’emploi

NIVEAUF

AM

ILL

E P

RO

FE

SS

ION

NE

LL

E

Page 10: GPEC IFACE

II. LE REFERENTIEL DES COMPETENCES

Après avoir fait l’analyse de l’ensemble des métiers existants, la deuxième étape est

de construire un référentiel des compétences communes aux familles

professionnelles et définir des niveaux de compétences requises (graduation de 1à’

4 ou de 1 à 3)

Explication des niveaux de compétences

Niveau I : niveau de base, compétence dont la connaissance est partielle,

simple application, pratique superficielle et occasionnelle

Niveau II niveau intermédiaire, compétence pratiquée régulièrement et

maîtrisée, maîtrise de la situation, pratique correcte

Niveau III niveau final le plus élevé ; possibilité de pouvoir transmettre cette

compétence à d’autres, pratique approfondie et permanente

Une compétence peut se déduire en un ensemble de capacités ou d’aptitudes. Par

exemple le management d’une équipe se caractérise par la capacité à :

Définir des objectifs, coordonner, répartir des tâches

Motiver, gérer les conflits, contrôler

Le référentiel des compétences

Capacité Compétence générale Compétence spécifique

opérationnelle

Négocier Négocier un contrat

d’achat

Négocier un contrat d’achat de

matériel bureautique

Le référentiel constitue un repère fiable de l’activité. Les compétences s’expriment en

verbes d’action concrète et observable et par un complément d’objet direct qui

précise la nature et le contexte de l’activité

Ex : négocier un contrat d’achat de matériel bureautique

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Page 11: GPEC IFACE

Chapitre III

DEMARCHES, OUTILS ET CONDITIONS DE REUSSITE DE LA

GPEC

I. LES ETAPES DE L’ELABORATION D’UN PLAN GPEC

A. L’ANALYSE DE L’EXISTANT

Deux points à aborder : la trajectoire d’évolution passée de l’entreprise, le diagnostic

socio- démographique des ressources actuelles.

1. LA TRAJECTOIRE D’EVOLUTION PASSEE DE L’ENTREPRISE

La question à se poser est : quels sont les évènements qui se sont produits ces

dernières années et qui expliquent l’état actuel des RH ?

ELEMENTS A ANALYSER CONTENU

La trajectoire d’effectifs Nombre de salariés, nombre d’entrées et de sorties

Taux turn over

Taux roulement

Taux absentéisme

TTO = ND en cours carr. N ⁄ Eff. total de N

TR = NWeurs au cours d’une P ont quitté ⁄ N moy. NWeurs même P

TA = HA pendant P ⁄ Hthéo.W même P

Les flux (qualitatif) Les entrées : quelle nature (recrutement, mobilité) quelle fonction, quel profil ?

Les sorties : quelle capacité d’anticipation, quelle conséquence (répartition de l’activité sur d’autres salariés )

La mobilité interne : géographique, inter services, fonctionnelle promotionnelle

Evolution de l’organisation du travail Evolution significative de l’organigramme de l’entreprise et de ses différents processus traduisant l’orientation stratégique de l’entreprise

Tout autre fait marquant des trois dernières années

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Page 12: GPEC IFACE

2. DIAGNOSTIC SOCIO – DEMOGRAPHIQUE DES RESSOURCES

ACTUELLES

Il s’agit de faire une photographie des RH actuelles pour faire ressortir les points forts

et les points faibles

L’analyse est à la fois quantitative et qualitative

a. ANALYSE QUANTITATIVE

Types de données à analyser

ELEMENTS A ANALYSER CONTENU

Répartition des effectifs Répartition : par domaine d’activité, par

emploi, par catégorie socio professionnelle,

par niveau de qualification

Analyse de la pyramide des âges Pyramides des âges globaux, par structure

d’âge, par unité d’organigramme, par

emploi

Autres points à analyser En fonction des données individuelles

disponibles : sexe, lieu de travail, date

d’embauche, diplôme

12

Page 13: GPEC IFACE

Analyse des besoins actuels en effectif

Il est possible qu’il y ait un écart entre postes tenus par les agents et besoins

actuels : sous effectifs ou sureffectifs.

Sous- effectifs

Combien ? Pourquoi ?

Sureffectifs

Combien ? Pourquoi ?

D A I

E I 1

E I 2

E I 3

D A II

E 2 1

E 2 2

Analyse des principaux emplois

De par leurs effectifs, les enjeux dont ils sont porteurs, ceux qui sont susceptibles

d’évoluer fortement à court terme.

b. ANALYSE QUALITATIVE

Il s’agit d’analyser les compétences dont l’entreprise dispose actuellement ;

Tout d’abord il faut déterminer de manière précise les critères de mesures de la

compétence : la qualification (diplôme / niveau de formation les résultats de

l’évaluation d’abord le savoir opérationnel en situation de travail puis évaluer le

niveau de compétence actuel du personnel. Quelles que soient les informations dont

on dispose déjà, il est toujours utile de faire évaluer globalement sur les principaux

emplois les salariés (voir modèle)

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Page 14: GPEC IFACE

Modèle d’analyse globale du niveau de maîtrise des compétences

Faire évaluer chaque salarié par sa hiérarchie

(1) va le plus souvent au-delà des exigences actuelles

(2) répond de façon satisfaisante aux exigences actuelles

(3) en dessous du standard car en apprentissage

(4) en dessous des standard pour des raisons de savoir et de savoir faire ( dans ce

cas lister les activités ou domaines d’activités défaillant )

(5) en dessous du standard par manque d’implication/ motivation

Représenter les résultats et les analyser

D A EMPLOI 1 2 3 4 5 ACTIVITE A

RENFORCER

D A I E I 1

E I 2

E I 3

Autre exemple

Pour chaque activité on cherchera à repérer très concrètement le niveau de

compétences à atteindre les exigences du poste (en terme de « être capable de »)

Repérer le niveau atteint et ensuite définir les capacités à acquérir en précisant les

domaines et les niveaux différents à perfectionner.

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Page 15: GPEC IFACE

B. L’EVALUATION DES BESOINS

Il s’agit d’évaluer les besoins en personnel à l’horizon fixé

Comment ?

Partir des objectifs stratégiques de l’entreprise de ses choix d’investissement, de son

plan de développement, de ses objectifs de productivité ;

Interroger les responsables des structures sur leurs besoins en effectifs à l’horizon

fixé.

Comparer avec les tendances d’évolution définies dans la GPEC.

Le plan stratégique permet de définir pour chaque emploi des facteurs d’évolution.

Les facteurs d’évolution peuvent être liés à :

des évolutions de contexte

des évolutions du marché

des évolutions technologiques

des choix stratégiques (externaliser certaines activités )

des axes d’amélioration

une évolution de structure

Les facteurs d’évolution permettent de d’écrire des scénarios d’évolution probable

des emplois ; Idéalement, il est souhaitable d’avoir un scénario minimaliste

(hypothèse basse) et un scénario maximaliste (hypothèse haute).

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Page 16: GPEC IFACE

Tableau d’évolution des besoins par emploi

HYPOTHESE BASSE HYPOTHESE HAUTE

DA Emploi Effectif

actuel

Indicateur

d’évolution

Effectif

cible 2005

Effectif

cible 2006

Indicateur

d’évolution

Effectif

cible 2005

Effectif

cible 2006

DA I E I 1

E I 2

DA II E II 1

E II 2

C. PROJECTION DEMONGRAPHIQUE DES RESSOURCES ACTUELLES

Questions à se poser : quels seront les effectifs et les compétences disponibles à

l’horizon déterminé si je ne fait rien ? Comment ? en prenant en compte :

les départs pour raison d’âge (retraite)

les départs en cours de carrière (licenciement, décès, démission, etc.)

Pour les départs en cours de carrière, le calcul repose sur une extrapolation en

partant des données observées au cours des dernières années.

Dans les projections, on peut aussi prendre en compte par exemple la politique de

promotion de l’entreprise pour voir si la répartition par catégorie socioprofessionnelle

dans X années répond aux besoins de l’entreprise dans le même terme.

D. MESURE DES ECARTS ET MISE EN ŒUVRE DES ACTIONS

CORRECTIVES

Il s’agit de comparer les besoins de l’entreprise à ce qu’elle sera dans X années,

d’après la projection l’écart révélera les besoins en personnel supplémentaire et les

sous effectifs existants. Dès lors, on pourra décider des actions à entreprendre pour

l’ajustement des ressources aux besoins : par emploi, par catégorie

socioprofessionnel, par niveau de qualification.

Les actions correctives se traduisent dans la plupart des cas par la définition des

priorités en matière de :

recrutement,

16

Page 17: GPEC IFACE

développement des compétences,

mobilité.

III. LES OUTILS DE LA GPEC

On peut les répertorier selon quatre grands types :

1. LES OUTILS D’OBSERVATION

Les outils d’observation de la démographie de l’entre prise (pyramide des âges, des

anciennetés, structure de qualification) restent les outils de diagnostique privilégiés,

car ils permettent de mettre en valeur les caractéristiques objectives et aisément

identifiables des RH.

Ainsi, la pyramide des âges permet elle non seulement d’assurer à court moyen

terme la surveillance des limites d’âge par le déclenchement des mises à la retraite

mais aussi d’organiser la réflexion sur le devenir d’une catégorie

socioprofessionnelle en fonction des différentes tranches d’âge.

Par ailleurs, une série d’indicateurs (taux de rotation, taux de mobilité, taux de

promotion, taux d’absentéisme) pourront témoigner des mouvements qui affectent

dans le temps la disponibilité réelle des ressources sur les différents emplois et

donner des éclairages précis sur la dynamique démographique de l’entreprise.

2. LES OUTILS DE SIMULATION

Les modèles de simulation permettent de simuler les évolutions des ressources en

fonction des paramètres souvent obtenus par extrapolation des événements du

passé et de rapporter ce vieillissement aux hypothèses faites quant à l’évolution des

besoins. Le modèle va donc mesurer les risques de dérives entre la demande de

travail et l’offre résiduelle de travail et définir par année les modes d’adéquation

quantitative entre les emplois et les effectifs. Ce modèle permet aux gestionnaires de

simuler des politiques d’une structure d’emploi donné. Par exemple comment va-t-on

remplacer les personnes du collège maitrise qui doivent quitter l’entreprise dans les

prochaines années ? par promotion ou par recrutement externe ? Les solutions

dépendent du niveau moyen de formation qui devra caractériser cette population.

17

Page 18: GPEC IFACE

18

Page 19: GPEC IFACE

3. LES OUTILS D’ANALYSE DE L’EMPLOI

Tout comme la description de poste, la description d’un emploi type doit trouver une

traduction en termes d’exigence requise pour son exercice (connaissances

théoriques nécessaires, pratiques professionnelles requises, comportements et

attitudes adaptées au travail). Cette photographie du métier étant réalisée, le travail

d’analyse se poursuivra par la recherche des facteurs d’évolution qui risque de

modifier à plus ou moins brève échéance la représentation actuelle du métier et le

profil de ses exigences.

4. LES OUTILS DE SUIVI DES RESSOURCES

La mesure des compétences se réalise avec divers outils, notamment :

l’entretien d’évaluation annuelle 

le bilan de compétences

l’autoévaluation

l’évaluation par les pairs

IV. LES CODITIONS DE REUSSITE DE LA GPEC

1. LES PREALABLES

Le référentiel des emplois et des compétences

Une base de données sur le personnel mise à jour régulièrement

Un tableau de bord de suivi des emplois (effectif, pyramide des âges,

mutations, départs)

2. LA GPEC DOIT :

être pilotée par la direction générale

obtenir l’implication des cadres

faire l’objet d’une concertation

faire l’objet d’un accompagnement des acteurs

être supportée par une démarche de communication

19

Page 20: GPEC IFACE

La communication autour de la GPEC suppose une définition de la stratégie

d’association des différents acteurs.

DIRECTION

GENERALE

DRH CHEFS DE

DEPARTEMENT

DEFINITION

METHODOLOGIE

GENERALE

Valide Réalise

ANALYSE

EXISTANT

Est informé Réalise Participe

EVALUATION DES

BESOINS

Valide Réalise Participe

20

Page 21: GPEC IFACE

CHAPITRE IV : ILLUSTRATIONS

APPLICATION I

La société du Nord fabrique et vend des produits alimentaires

réputés. Le bilan social apporte sue les effectifs et les emplois

les informations suivantes :

Cadres TAM EOQ EONQ TOTAL

Effectifs

au 31-

12-200N

36 40 126 248 450

Les hypothèses faites sur l’évolution démographique sur 5 ans

conduisent à prévoir 67 départs dot 42 au titre de la retraite ou

de la préretraite et 25 par démission. La ventilation des départs

par qualification est la suivante.

Départs Cadres TAM EOQ EONQ TOTAL

Retraite

Démissio

n

Total

7

2

9

8

2

10

11

5

16

16

16

32

42

25

67

La politique de développement des compétences et de

promotion active de l’entreprise appuyée sur un niveau élevé

de formation privilégie l’obtention d’une qualification par le

21

Page 22: GPEC IFACE

personnel non qualifié et l’accession de la maîtrise vers

l’encadrement.

En 5 ans, 54 promotions EONQ dans la catégorie supérieure

sont possibles ; 10 promotions EOQ vers la maîtrise et 8

promotions de TAM vers l’encadrement sot également

programmées.

La projection à 5 ans de la population actuelle conduit à une

population probable de 383 agents.

Cadres TAM EOQ EONQ TOTAL

Effectifs

au 31-12-

200N

Départs

Promo

vers la

catégorie

>

Promo

depuis la

catégorie

<

36

-9

+8

40

-10

-8

+10

126

-16

-10

+54

248

-32

-54

450

-67

Effectifs

31-12-

200N+5

35 32 154 162 383

22

Page 23: GPEC IFACE

La société prévoit une amélioration de son outil de production

diminuant en raison des gains de productivité le nombre de

postes de travail non qualifiés (-40) . L’informatisation

administrative réduit également les postes d’employés non

qualifiés La diversification de la gamme, l’effort d’innovation, le

développement commercial impliquent par contre un

accroissement du nombre de techniciens et cadres.

Les besoins à 5 ans sont ainsi prévus.

Cadres TAM EOQ EONQ TOTAL

Besoins

prévisionnels

60 55 126 149 390

En l’absence de toute mesure corrective, les écarts prévisibles

sont importants.

Cadres TAM EOQ EONQ TOTAL

Déficit

Sureffecti

f

25 23

28 13

48

41

Le solde global est un déficit de 7 agents .Ce déficit résulte de

2 phénomènes :

- la réduction du volume de l’emploi

- la fonte naturelle des effectifs.

Ajustement

23

Page 24: GPEC IFACE

L’évolution prévisible des besoins c'est-à-dire des postes de

travail en quantité et en nature conduit la direction générale à

prendre des mesures susceptibles d’adapter ses Rh aux

nouvelles exigences de ses activités.

Les actions correctives envisageables sont nombreuses. Le

choix dépend des orientations retenues. Ainsi, le refus de tout

licenciement pour raison économique nécessite pour résorber

le sureffectif de 28 EOQ de moduler les actions suivantes :

-accroitre la promotion interne de cette catégorie vers la

catégorie supérieure grâce à des actions de reconversion

et de formation. Cette action trouve très vite ses limites

-ralentir la promotion des postes non qualifiés vers des

postes qualifiés. Cela peut déplacer le sureffectif chez les

agents non qualifiés. Le pourcentage d’agent non qualifiés

promus serait donc ramené chaque d’environ de 5% à 2%,

soit une chance réduite d’être promu. Un tel changement

risque d’engendrer une dégradation du climat social,

d’accélérer les départs au niveau des non qualifiés, de

faire naître des conflits.

-modifier le plan de développement de manière à

équilibrer différemment le rapport E+O/TAM au profit des

EO. Cette réorientation peut se heurter à des contraintes

techniques et économiques.

Ces mesures privilégient l’action sur la mobilité interne afin

de résorber les sureffectifs et de limiter les recours aux 24

Page 25: GPEC IFACE

recrutements externes pour pallier les déficits. Cette

limitation des recrutements peut avoir des conséquences

défavorables sur la pyramide des âges qui accusera un

vieillissement ainsi que sur le niveau de qualification.

Aussi l’examen des mesures permettant de maintenir un

rythme élevé de recrutement annuel est-il nécessaire ?

-possibilité de retraite anticipée pour les Eo (elle pourrait

être à une vingtaine d’agents environ)

-aides à la reconversion, à la création d’entreprise, prime

de départ volontaire.

Les mesures prises sont spécifiques à la situation étudiée ; La

GPEC a un coût. Ce coût peut paraître élevé pour une MP.

Cependant les avantages qu’elle peut en attendre apparaissent

importants :

- avance prise sur les événements et gestion préventive des

crises

- meilleures précisions des critères à privilégier dans les

recrutements.

Les ajustements peuvent nécessiter la résorption des

sureffectifs. Les recherches sur les restructurations et la gestion

des sureffectifs se sont développées et ont apporté un nouvel

éclairage sur les pratiques et sur la valeur de l’entreprise.

25

Page 26: GPEC IFACE

APPLICATION II :

CAS DE L’ENTREPRISE TLXIS

Etape I : Définition d’un cadre général de travail

Le choix d’une organisation adaptée

L’expérience montre qu’on ne parvient à rien d’utile sans l’engagement de la

direction générale et l’implication des acteurs de terrain à commencer par

l’encadrement . Il s’agit d’obtenir sur les sujets traites les informations utiles et de

favoriser l’adhésion sur les actions qui seront mise en œuvre .

Un comité de pilotage doit être mis en place pour travailler sur un programme et le

valider. Des réunions doivent être tenues pour étudier les répertoires des métiers et

discuter de la politique et du programme d’action.

La création d’un langage commun.

Pour réduire de façon anticipée l’écart entre besoin en emploi et ressources

disponibles ; il est nécessaire de se donner une représentation des emplois

appropriés à cette gestion. La nomenclature des emplois facilite l’exploitation des

données sur l’emploi. Elle est constituée d’un regroupement de postes concrets ; les

emplois-types (parfois appelés métiers) d’une entreprise agencés par famille et sous

famille professionnelle.

La notion de famille professionnelle permet d’agréger plusieurs emploi-types selon

un critère de proximité professionnelle c'est-à-dire par regroupement d’emploi

présentant des caractéristiques d’activités et de compétences requises.

Le tableau suivant représente les grandes rubriques du répertoire des métiers de

l’entreprise.

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Page 27: GPEC IFACE

Familles professionnelles Sous familles Métiers

Réseau commercial Ventes directes Agent commercial

Ventes concessionnaires Chargé d’affaire

Animation en agence Agent d’accueil, Chargé de

mission, Chef d’équipe

Encadrement du réseau Responsable de groupe

Directeur de secteur

Marketing Etudes et conception des

produits

Chargé d’études marketing

Animation commerciale Formateur réseau

Communication et

Documentation

Chargé d’édition

Animateur salon

Support de gestion

Comptabilité

Contrôle de gestion

Comptable

Contrôleur de gestion

GRH Généraliste GRH

Spécialiste Rh

Informatique

Télécom

Ingénieur réseau / système

Support utilisateur

Moyens généraux Agent d’entretien

Secrétaire

Management général Direction générale Directeur à la direction

générale

Directeur de filiale

Direction de centre de profits Directeur de région

Etape II : L’analyse des ressources actuelles

27

Page 28: GPEC IFACE

Il s’agit d’obtenir une photographie des effectifs réels présents dans l’entreprise

ventilés par familles professionnelles, sous familles et métier ; Le fichier du personnel

fournit les éléments essentiels : âge, ancienneté, sexe, qualification, diplôme etc. ;

Cette analyse peut être enrichie par une comparaison avec les autres entreprises du

même secteur d’activité afin de situer quelques grandeurs relatives.

La connaissance précise d’une situation met souvent en évidence des anomalies

insoupçonnées et peut suggérer des premières actions de correction.

Le tableau suivant montre la répartition actuelle des effectifs

Familles

professionnelles

Effectifs actuels Age moyen Qualification

(% formation >bac+3

Réseau commercial

Marketing

Support de gestion

Management général

Total

1200

60

150

25

1 435

38

32

39

44

38

15%

45%

23%

96%

Non significatif

Etape III : La prévision de l’évolution des ressources

Les RH sont caractérisées par des âges, des salaires, des classifications etc.

A un horizon donné, les ressources auront évolué en fonction du vieillissement, du

taux de rotation, des règles de promotion, etc., pour produire une situation nouvelle.

Pour cerner cet avenir on s’appuie essentiellement sur l’extrapolation statistique. En

trois ans il est prévu que 500 personnes auront quitté l’entreprise dans ce délai.

Le tableau suivant donne la ventilation des départs et effectifs résultant par famille

professionnelle

Familles

professionnelles

Effectifs actuels Départs prévus Effectifs probable

dans 3 ans

Réseau commercial

Marketing

Support de gestion

Management général

1200

60

150

25

463

20

15

2

737

40

135

23

28

Page 29: GPEC IFACE

Total 1 435 500 935

En outre, des analyses plus fines doivent être conduites, notamment pour évaluer les

flux de mobilité interne. La connaissance de ces flux aidera à formuler des

hypothèses d’évolution des populations.

Le tableau suivant propose une représentation simplifiée des flux de mobilité au sein

de chaque famille professionnelle (d’un emploi-type à un autre) et entre familles

professionnelles au cours des trois années précédentes.

De--- (ligne)

Vers--- (colonnes)

Réseau

commercia

l

MarketingSupport de

gestion

Management

généralTotal

Réseau commercial 112 5 8 3 128

Marketing 12 6 2 2 22

Support de gestion 1 0 18 1 20

Management

générale

0 1 1 3 5

Total 125 12 29 9 175

En parcourant le tableau ligne à ligne, les points suivants sont à noter : pour le

réseau commercial, les mobilités sont dues, pour l’essentiel à l’accès du personnel

de vente à des positions d’encadrement au sein du réseau. Dans la famille

Marketing, les mouvements de personnel s’expliquent surtout par des mutations de

jeunes chargés d’études vers des postes commerciaux de terrain. On constate que

la mobilité vers d’autres familles est faible pour les personnes travaillant dans la

famille Support de gestion. En fin, l’accès interne aux emplois de Management

général s’effectue essentiellement par les familles Réseau commercial et Marketing.

Pris globalement, le tableau apporte d’autres informations. Ainsi, le Marketing est

une famille où l’on particulièrement mobile. Cette famille est surtout exportatrice de

29

Page 30: GPEC IFACE

ressources. En effet, le solde migratoire est négatif (16 personnes ont quitté la

famille pour 6 qui l’ont rejointe).

Etape IV : La prévision des besoins en emplois

La détermination des besoins quantitatifs et qualitatifs en emploi est réalisée à partir

des hypothèses et objectifs du plan en moyen terme de l’entreprise, en matière

d’activité, de production, d’investissement, d’évolution technologique, de

changements d’organisation et des efforts de productivité à réaliser. A partir de la

nomenclature des emplois, chaque département évalue le nombre d’emplois

nécessaire à l’horizon de la prévision.

30

Page 31: GPEC IFACE

Dans le cas étudié, on fait l’hypothèse d’une faible croissance de l’activité, avec un

maintien de l’effectif global au niveau actuel. Les éléments pris en compte pour

évaluer les déséquilibres dans la structure des emplois sont évoqués dans le tableau

suivant.

Facteurs économiques (marchés ou

produits)

Facteurs technologiques

Légère croissance de la part de marché

Accroissement de 20% des ventes par le

réseau de concessionnaire

Situation financière stable

Réforme du système d’info comptable

Mise en place d’un extranet avec les

concessionnaires et les gros clients

Facteurs d’organisation Facteurs sociaux

Réorganisation du réseau commercial

ventes directes

Création d’équipes-projets pour le

développement de nouveaux produits

Allégement des fonctions de support

Marché du travail externe en développement

(baisse chômage)

Avènement d’une nouvelle organisation

syndicale

Les principaux facteurs d’évolution sont ensuite repris pour envisager leur traduction

sur le volume et le contenu des emplois : nouveaux emplois, disparitions de certains

emplois, nouvelles exigences du travail etc. C’est à ce stade qu’il peut paraître utile

d’entrer dans une analyse plus fine des compétences.

Dans le cas étudié, la démarche prévisionnelle a conclu à une réduction des besoins

dans la famille Support de gestion ( - 20% ) ainsi qu’a un moindre besoin de chefs

d’équipe en agence et de Responsables de groupe. Concernant le Marketing, il est

également décidé de réduire le nombre de Formateurs réseau et de Chargés

d’études (ce qui correspond à – 10% des effectifs de la famille).

Le Management général sera concentré sur 22 postes. Parallèlement, il a été relevé

une augmentation des besoins pour les Ventes concessionnaires et de façon

moindre, les Ventes directes Ces évolutions quantitatives s’accompagnent de

changements qualitatifs, une hausse de niveau de qualification requis pour les

emplois de la famille Support de gestion ainsi que le développement des

compétences managériales pour l’encadrement de réseau.

31

Page 32: GPEC IFACE

Etape V : Le diagnostic des besoins ressources

Le tableau suivant illustre les écarts prévisibles entre les besoins de l’entreprise dans

trois ans et le personnel dont elle disposera

Familles

professionnelles

Besoins en emplois Effectifs probables

dans 3 ans

Ecarts à combler

Réseau commercial

Marketing

Support de gestion

Management général

Total

1230

53

150

22

1 435

737

40

135

23

935

+493

+13

-5

-1

-500

On constate un écart global positif de 500 personnes ( équivalent aux 500 départs

prévus, ce qui est conforme à l’objectif exprimé par la direction générale de maintenir

un effectif constant ) . Les sureffectifs constatés dans les familles Support de gestion

et Management général sont faibles et pourront être traités dans le cadre de

mesures individuelles.

Etape VI : L’élaboration d’une politique et d’un programma d’action

C’est dans l’écart entre l’avenir probable et l’avenir souhaitable que se définit le

champ d’intervention de la politique des RH ;

Pour ajuter les ressources à ses besoins, une entreprise dispose de deux sortes de

moyens:

les moyens d’ajustement internes (mutations, formation, promotion etc.)

les moyens d’ajustement externes (embauche, licenciement, recours à la

sous traitance, etc.)

Ayant identifié les difficultés auxquelles elle risque de se heurter dans les années à

venir, l’entreprise est à même d’anticiper c'est-à-dire de prendre des mesures

tendant à les éviter. Or les dirigeants de l’entreprise souhaitent autant que possible

ne pas avoir recours au licenciement. Ils vont donc jouer essentiellement sur la

mobilité interne et sur le recrutement.

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Page 33: GPEC IFACE

L’accès aux responsabilités managériales fera l’objet d’un contrôle plus précis (mise

en place d’un centre d’évaluation chargé d’évaluer les compétences et les aptitudes

du personnel à promouvoir dans les postes d’encadrement notamment par des

mises en situation) et un programme de perfectionnement est élaboré pour faciliter

les prises de responsabilités dans ce domaine.

Etape VII : La mise en place d’un système de contrôle

Il ne s’agit pas d’avoir pris les décisions et d’engager un programme d’action encore

faut- il s’y tenir. Il est nécessaire de faire périodiquement le point pour vérifier la

concordance des faits avec les prévisions établies et les objectifs formulés.

Ainsi un système de contrôle en deux volets est mis en place. Le premier est destiné

à vérifier la progression vers les volumes défectifs nécessaires dans les différents

métiers. Le second consiste à suivre l’avancement du programme d’action.

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