GreenDesign

GREENDESIGN I CHF 6.- (TVA inc.)DIPLÔME 2013ÉDITION FRANÇAISE

www.greendesignmag.wordpress.com

Text: Kevin RothLayout: Kevin RothEDITOLes yeux se posent sur une belle aventure...

Voilà presque 2 ans que je me suis lancé tête la première dans cette aventure pour conquérir le titre de designer graphique.Je suis très fier d'être passé par moults combats, des surprises, des hauts et des bas pour arriver à l'accomplissement de ce fabuleux périple, avec ce magazine. Ces 2 années m'auront appris beaucoup sur mes capacités et sur moi-même. J'ai découvert des aptitudes que je ne pensais même pas. Au fil du temps, j'ai appris à élargir ma culture et ouvrir les yeux sur le monde qui m'entourait. C'est grandi que j'arrive à la destination de mon but. Et se n'est pas sans émotion que je finis d'écrire cette page de cette aventure. Mais une odyssée et une autre se distingue à l'horizon. Sur-ce je vais me diriger vers une nouvelle aventure...

SOMMAIRE 01

04 RecyclART

06 SecondeVIE

08 Made IN ...

Bamboo Bike12

14 Esprit dela TERRE

16 THS

22 KRO

26 S.A.P.E30 RegardZEN

36 Impressum

SOMMAIRE 01

04 RecyclART

06 SecondeVIE

08 Made IN ...

Bamboo Bike12

14 Esprit dela TERRE

16 THS

22 KRO

26 S.A.P.E30 RegardZEN

36 Impressum

La chanson; "J’aurais voulu être un artiste" ne sera jamais chantée par Sue Webster et Tim Noble, car ce sont déjà de véritables génies créa-tifs. Originaires d’Angleterre, nos deux plasti-ciens ont trouvé le meilleur moyen de recycler les déchets de la vie quotidienne pour en tirer une matière artistique rehaussée d’ombre chinoise. Les plus belles ombres de Sue & Tim se composent de "choses", les plus repoussantes comme des tas de rats morts, vieux sextoys ou dépouilles d’animaux...Amassées, entassées, agglomérées en un monticule désorganisé et anarchique, ces ordures forment des sculptures abstraites. Grâce à un jeu d’ombres portées sur un mur blanc, la sculpture se révèle silhouettes, figures humaines qui s’avèrent être le propre autoportrait de ce couple d’artistes ! Sue Webster et Tim Noble ont su redonner vie à de vulgaires détritus pour transmettre des messages. A travers ces quatre mains, tout objet ne cesse de vivre !

Des messages transmis à travers une monticule de détritus, c’est possible.

UN TAS DE REBUTS DE MÉTAL ET DE BOIS, UNE BONNE DOSE D’IMAGINATION ACCOMPAGNÉS D’UNE OMBRE PROJETÉE SUR UN MUR BLANC ET VOILÀ DES FORMES ABSTRAITES QUI DEVIENNENT FIGURES.

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Text: Tamara BergerLayout: Kevin Roth

L’artiste Californien Revok1 est un writer très connu de la scène graffiti depuis 1991. Il vit depuis 2010 à Detroit où il nous présente un nouvel aspect du graffiti. Il nous dévoile ses oeuvres réalisées à partir de débris de graffitis dans les rues de Detroit, qu'il a réassemblés pour faire paraître d'abstraits patchworks

Art de transformer des morceaux de bois en oeuvres

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Text: Kevin RothLayout: Kevin Roth

STREET WEAR

more infos on www.krokis.ch MAKE WITH PASSIONShop: ch du grebillet 16 1261 Le Vaud

'Chinu, Uno'', 2010

Au Japon, Hideaki Shibata et Kasuya Matsunaga ont formé en 2003 un collectif d'artistes nommé Yodogawa Technique. Originaires du quartier Yodo-gawa de la ville d’Osaka, ils travaillent et exposent leurs oeuvres près de la rivère du même nom. le duo a magnifiquement utilisé dans ses créa-tions les déchets qu'ils ont extraits le long de la rivière.... Leurs performances surprenantes impliquent de faire des modèles incroyables et des pièces sculpturales qui ne rappellent presque plus leur matière premièrs, les déchets. Cela envoie un message positif, de recyclage des déchets ainsi que de garder l’environnement propre. “c’est un excellent moyen de protéger l’éco-système et envoie clairement un message social pour protéger notre environnement.“

Ils sont aussi connus pour avoir fait des projet à travers le monde tout en intéragissant avec les gens locaux. La dimension de leur oeuvre ne laisse pas les gens de marbre, ils reçoivent des éloges pour ce genre de projet de travail communautaire.

DES SCULPTURES INCROYABLES FAITES AVEC “LES OFFRANDES“ DU LARGE

YODOGAWA TECHNIQUE

Chinu, Osaka Bay'', 2008

Text: Kevin RothLayout: Kevin Roth

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Chinu, Osaka Bay'', 2007

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'Menchinu'', 2010

Ce photographe japonais du nom de Shinichi Maruyama,né en 1968, vit actuel-lement à New York. Il s’amuse à projeter des liquides variés (encre, eau, peinture) et capte au 1/7500ème de seconde leur mouvement. Ces instantanés, ces mouvements figés nous amènent à la méditation. “ses figures proches de la calligraphie expriment le hasard, l’instantané, les émotions ressenties dans les jardins nippons“. Ces photographies renouent avec la tradition japonaise du Wabi-Sabi. Ce concept esthétique dérivé du boudhisme Zen allie à la fois l’imperfection et le côté éphémère de la vie.

SHINICHI MARUYAMALA BEAUTÉ ÉPHÉMÈRE DE L’ART LIQUIDE Text: Kevin RothLayout: Kevin Roth

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BLACKSTAR EST UNE MARQUE DE VÉLOS TENDANCES, FABRIQUÉS À LA MAIN À BASE DE BAMBOU DU GHANA. CETTE BICYCLETTE UNIQUE A UNE HISTOIRE TOUTE À LA FOIS UNIQUE ET TOUCHANTE DANS UN MONDE DE REQUINS OÙ LES BÉNÉFICES SONT PLUS IMPORTANTS QUE LES INÉGALITÉS, AU DÉTRIMENT DU TRAVAIL DE L’HOMME.

Si l’histoire est unique, quelle est-elle ? Est-ce un projet pure-ment marketing ? BlackStar bikes porte bien son nom. En effet, le centre du drapeau ghana comporte une étoile noire et le nom de l’équipe de football au Ghana est BlackStar. Cette marque fait également référence à la Black Star Line Expédition des années 1900, qui se chargeait du transport de marchandises africaines à travers le monde. BlackStar bikes n’est pas né d’un désir de créer un vélo fun et tendance pour satisfaire les bobos des capi-tales européennes, mais pour faire face à un véritable problème social. Ces bicyclettes sont le résultat d’un mix de tendance, d’élégance, d’écologie, de mobilité durable en répondant aux normes écologiques et économiques ! Tout a commencé lorsqu’un groupe d’entrepreneurs d’Amsterdam vivant en Afrique a décidé de prendre "le taureau par les cornes", en créant des emplois, pour combattre le manque d’exportation de produits manufac-turés en Afrique. Ce pays est connu pour ses exportations de matières premières, comme le pétrole, le cacao, le café... Ceci étant, cela ne se résume souvent qu’à de l’expédition. Très peu de transformations sont générées par le continent africain. La plupart des matières premières sont simplement exportées vers des pays industrialisés, qui eux, les remanient.

Nous arrivons dans le cœur de cette histoire exemplaire. La marque BlackStar offre une véritable révolution économique aux Ghanéens en leur proposant de traiter leurs ressources de A à Z, en transformant une matière première en un produit fini. Chaque cadre de vélos BlackStar est créé à partir de bambou provenant du Ghana et fabriqué à la main par des artisans. Les éléments du vélo sont assemblés à l’aide de fibres de sisal, venant de l’agave mexicain. Ces bicyclettes sont résistantes et produites à l’aide de matériaux renouvelables, tout en gardant un look chic et rétro.

Cette activité crée des emplois et permet aux Ghanéens de maî-triser toute la chaîne de réalisation. BlackStar incarne l’avenir en produisant des bicyclettes réalisées à partir de matériaux renouvelables et naturels, destinés à une consommation durable et écologique. Toutefois, à la lecture du sous-titre « fait main», tout laisse à croire que le coût de ces engins au design écolo sera élevé. Néanmoins, leur prix peut rivaliser avec n’importe quel autre vélo de ville tendance. Pas besoin de faire un compromis : faire un geste pour l’environnement en investissant dans une bicyclette, c’est possible !www.blackstarbikes.nl/en/over-ons/

Un moyen de déplacement fait main, signé Blackstar bikes

THEBLACKSTAR BAMBOOBIKES

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Simon Beck

Andy Goldsworthy

Andy Goldsworthy

Sylvain Meyer

Sylvain Meyer

LE LAND ART EST UNE TENDANCE DE L’ART CONTEMPORAIN, UTILISANT LE CADRE ET LES MATÉRIAUX DE LA NATURE (BOIS, TERRE, PIERRES, SABLE, ROCHER...)

LA BEAUTÉ DU LAND ART

L’ESPRIT DE LA TERRE

les œuvres sont le plus souvent à l’extérieur, exposées aux éléments, et soumises à l’érosion naturelle ; ainsi, certaines oeuvres ont disparu et il nereste que leur souvenir photographique et des vidéos.

Les premières œuvres ont été réalisées dans les paysages désertiques de l’Ouest américain à la fin des années 1960. Les œuvres les plus imposantes, réalisées avec des équipements de construction, portent le nom d’Earthworks (littéralement terrassements).

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Text: wikipediaLayout: Kevin Roth

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Que signifie THS? Dans un premier temps, nous avons découvert que l’artiste s’appelle Thomas Schostok, donc nous avons pensé à un jeu de lettres (logique pour un mec qui crée des typos!) “TH” pour Thomas et “S” pour Schostok ! Grave erreur! THS signifie Trash, Hero et Slut?! Surprenant !

SON HISTOIREComment, Thomas Schostok, allias THS, vivant et travaillant à Essen en Alle-magne de l’Ouest, est-il devenu cet artiste qui sème le trouble avec ses oeuvres? Tout a démarré lorsqu’il est devenu graphiste designer. La concep-tion graphique étant contraignante et beaucoup trop réglementaire à son goût, l’art est entré dans sa vie comme une bouffée d’air frais libératrice. Inutile de faire des études artistiques, a-t-il dit. Son but est d’éviter d’entrer dans un cadre de lavage de cerveau. L’art n’a pas de frontière, THS veut pouvoir repousser sans cesse les limites de la création. Mixer expériences graphiques, collages, typographies, illustrations, peintures et photographies pornogra-phiques. Tels sont les ingrédients de sa recette.

Avant de créer son propre studio en 1999, il débute sa carrière dans la vente de carrelage de salle de bain, ce qui n’est pas, on est d’accord, une activité des plus intéressantes. Aujourd’hui, il travaille sur ses projets à Essen et par-fois à l’étranger. En 2002, THS a collaboré avec Stefan Claudius pour fonder CAP ARCONA, société créatrice de typographie. Mais comment a-t-il découvert la typo? Cette passion est liée aux moyens financiers dans un premier temps. Au début de sa carrière, il n’avait pas assez d’argent pour acheter de nouvelles polices, le seul moyen d’en acquérir a donc été de les créer. Il le dit lui-même "c’était juste le pied d’utiliser des fontes sur des projets que personne n’avait encore utilisées. " Thomas est aussi à l’origine du magazine BEAST, dont les 12 exemplaires sont consultables sur son site.

SON ARTTHS utilise les images destinées aux adultes comme outil pour exprimer ses idées. Celles-ci sont axées sur son style, qu’il définit lui-même comme "un doux mélange de trash–urban - warfare–porn - dirt - style - pop."

COLLISION ENTRE LE PORNO ET LA TYPO, VOILÀ L’ART DE LA PROVOCATION VERSION THS. POUSSÉ PAR L’ENVIE DE BOUSCULER LES LIMITES DE LA LIBERTÉ D’EXPRESSION, THOMAS SCHOSTOK CRÉE DES OEUVRES DÉCALÉES A L’ASPECT FATIGUÉ. “UNE TOUCHE DE SALETÉ SUR L’IMAGE PERMET DE LUI REDONNER DE LA BEAUTÉ, EN APPORTANT SON ZESTE DE PROVOCATION” TELLE EST SA DEVISE.

SA RECETTEPrendre beaucoup de colle, quelques images, quelques croquis, quelques expressions suggestives et bizarres, avec une jolie typo, décou-per quelques photos pornos, salir le tout. Repeindre et rayer par-dessus avant de tout plier.

Alors que nous lui demandons quel plaisir il y a à créer le trouble chez certaines personnes par l’extravagance de ses oeuvres, il nous explique que c’est certainement génétique!!! Heinchhh?! Il a pourtant essayé de peindre de “belles oeuvres” dit-il, mais le résultat était toujours anormal. “Help me mommy”, qu’il dit. Et nous on répond qu’elle a bon dos sa mère.

http://www.ths.nu

IL A POURTANT ESSAYÉ DE PEINDRE DE “BELLES OEUVRES” DIT-IL, MAIS LE RÉSULTAT ÉTAIT TOUJOURS ANORMAL

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KRO ArtistSexe : MasculinAge: 22ansRegion: Vaud SuisseTechnique(s) préférée(s): Spray/pinceauSite : www.krodesign.ch

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Issus d’un mouvement de mode originaire du Congo-Brazzaville, la SAPE est la raison de vivre de tous ces sapeurs. Que veut donc bien dire SAPE? C’est l’abréviation de Société des Ambianceurs et des Personnes Elégantes. Elle désigne également le mot vêtement. Nous ne pouvons pas en être cer-tain, mais il est raconté que l’origine de la SAPE vient des années 1920, durant la colonisation du Congo-Brazzaville. Une époque au cours de laquelle ce dandysme d’origine congolaise a connu ses heures de gloire. Le premier sapeur était André Grenard Matsoua, résistant aux colons, habillé d’un costume à rayures.

ORIGINELe mouvement a réellement pris de l’ampleur dans les années 50, lorsque les étudiants revenaient de France avec plein de vête-ments de marques provenant de Paris, Londres ou encore Milan, principale volonté d’imiter les blancs et de montrer son existence, sa réussite.

Dix ans plus tard, le mouvement se transforme en une véritable passion, presqu’une doctrine, donnant lieu à la SAPE. Ce n’était pas qu’une minorité

d’habitants qui a adopté cette mode mais la majorité. Même le président est devenu un Sapeur. Dans chaque arrondissement de Brazzaville, il y a un lea-

der, la sape est comme une religion, une croyance qui se perpétue de génération en génération. Dans les familles d’ambianceurs, le père est sapeur, le fils et le petit-fils le seront également, ça ne se choisit pas, c’est une raison de vivre. Héritage sans argent mais élégant. Comment cette menta-lité est donc arrivée chez les familles? Au temps de la colonisation, les locaux qui travaillaient pour les Blancs aisés ont fini par les imiter. Quand les Blancs sont partis, ils ont continué à s’habiller comme eux, ce qui a donné naissance à unce mode de vie.

Vêtus d’habits de marque comme Pierre Cardin, Roberto Cavali, Dior, Fendi, Gucci et j’en passe, les marques sont cruciales pour ces ambianceurs. Ils ne font pas semblant, l’étiquette du costume donne sens à leur vie et ils y mettent le prix. Un sapeur nous raconte, que le coût de ses vêtements et leurs salaires ne sont pas compatibles. Mais comment font-ils donc pour se payer de telles marques? Ils expliquent que pour être un sapeur, la question

SAPE: l’Être et le Paraître, une affaire d’allure !

MOUVEMENT HISTORIQUE MAIS PAS SEULEMENT, LA SAPE EST UNE MIGRATION DE PERSONNES GÉNÉRANT UN STYLE ET DES CODES VESTIMENTAIRES COLORES CLAS-SÉS. ENGENDRANT UNE RAISON DE VIVRE, LES SAPEURS VIVENT DANS DES BIDONVILLES MAIS SE VÉTISSENT COMME DES DANDYS. ET PAS DE PACOTILLE.

DANS LES FAMILLES D’AMBIAN-CEURS, LE PÈRE EST SAPEUR, LE FILS ET LE PETIT-FILS LE SERONT ÉGALEMENT, ÇA NE SE CHOISIT PAS, C’EST UNE RAI-SON DE VIVRE. ET ÇA SE TRANS-MET DANS LES GÊNES. HÉRITAGE SANS ARGENT MAIS ÉLÉGANT.

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Photos:

Héctor

Mediavill

a Saba

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Severin Mouyengo, qui a été un sapeur depuis les années soixante-dix, pose dans le entrace de sa maison de famille dans le quartier de Bacongo. Sandales sur le terrain sont des membres de sa famille. Au Congo, comme dans d'autres parties de l'Afrique, les gens généralement, prendre les chaussures avant d'entrer dans la maison.Severin est également connu comme «l'ambassadeur du Japon" en raison de son élégance et ses traits orientaux. Il est l'un des quelques sapeurs qui est habillé avec élégance au quotidien. Il travaille au ministère de l'économie forestière.

Reportage

ne se pose pas, il n’y a pas de choix, il faut y mettre le prix ! Un sapeur qui gagne seulement 1000 euros achètera costumes et accessoires valant quelques milliers d’euros. En faisant du petit business, comme la revente de vêtements déjà portés. Et les femmes? Les hommes uniquement peuvent être des sapeurs.

Suffit-il juste de porter un costume Borsalino pour faire partie de la SAPE ? Evidemment que non, c’est plus compliqué. Il ne suffit pas non plus d’avoir les moyens de se payer de la marque, car les ambianceurs expliquent très bien que "La sape est un art, qui n’a rien à voir avec les moyens". Un sapeur, même s’il n’a pas bien mangé, tant qu’il est bien habillé, est heureux. Il s’agit de ne pas confondre le fait de se vêtir "bien et cher" et "savoir s’habiller", c’est là où toute la puissance de ce mouvement SAPE prend sens. Un sapeur doit savoir marier les couleurs en respectant les diverses règles, comme porter un costume accompagné d’une cravate ou d’un noeud papil-lon. Comme vous avez pu le voir, nos bonshommes sur-stylés portent beaucoup de couleurs, mais chacune d’elles a une signi-fication bien différente. Le but est d’harmoniser les couleurs sans jamais dépasser la quantité fatidique de 4. Chaque ton ayant sa propre désignation, en voici quelques exemples : le

rouge fait référence à la combativité, le blanc à la paix, le violet à la spiritualité, et j’en passe... Pour couronner le tout, les accessoires sont tout aussi importants que le costume et les chaussures, il est conseillé, voire obli-gatoire, d’assortir la pochette à la chemise, ceinture, montre ....

Nous pourrions rédiger des centaines de pages sur la sape : il y a tant de choses à dire sur cette révolution de l’élégance! Selon l’adage, une image vaut mille mots. Les photographies qui suivent vont donc pouvoir vous en dire plus sur cette com-munauté ou même sur cette éducation.

La belle morale de ce mouvement élégant, c’est que quand on devient sapeur, on ne peut plus voler ni braquer, encore moins faire la guerre.

http://lasape.com

NOS BONSHOMMES SUR-STYLÉS PORTENT BEAUCOUP DE COULEURS, MAIS CHACUNE D’ELLES ONT UNE SIGNIFICATION BIEN DIF-FÉRENTE. LE BUT EST DE LES HARMONISER LES COULEURS SANS JAMAIS DÉPASSER LA QUANTITÉ FATIDIQUE DE 4.

Le sapeur Bienvenu Mouzieto pose devant sa maison dans le quartier de Bacongo.

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Mabios de M'Paka habillé à Dakar posant fierement devant son salon avec un cigare à la main. République démocratique du Congo - Pointe Noire

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FOUNDER / EDITOR CHIEFKevin [email protected]

CONTRIBUTING WRITERSTamara Berger, Kevin Roth

CONTRIBUING PROOFREADER Nicolas Duclos

CONTRIBUTING DESIGNERSKevin Roth

CONTRIBUTING PHOTOGRAPHERSHéctor Mediavilla Sabaté, Kevin Roth

ADVERTISINGGREEN [email protected]

PRINTINGReprographie et imprimerie EPFL

PUBLICATIONSpring, Summer, Autumn, Winter

SUBSCRIPTION 1 year CHF 30. – (4 issues)Other countries : 47 Euroswww.greendesignmag.wordpress.com/abo

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