2 19 juin 2012No 643

Une publication de Ticket Magazine S.A.

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Frantz DUVAL

REDACTEUR EN CHEF

SECRÉTAIRE DE RÉDACTION Marie-Brunette B. MAINSOURGaëlle C. ALEXIS

RÉDACTIONJoël FANFANDimitry Nader ORISMAGilles FRESLET Daphney Valsaint MALANDREMyria CHARLESWinnie Hugot GABRIELTeddy Keser MOMBRUNElisée DécembreJunior Plésius LouisPeguy Flore Pierre

CRÉATION ARTISTIQUEResponsable graphiqueRéginald GUSTAVEPhotographesFrédérick C. ALEXISHomère CARDICHONJules Bernard DELVAMoranvil MERCIDIEUYonel Louis

Publicité: 2941-4646 publicite@lenouvelliste.com

Rédaction: 3456 1920 / 2945-4646 3806-3717

Alors qu’on apprenait que l’état de santé actuel de Demi Moore inquiétait de plus en plus ses trois filles, voilà que l’actrice semble vouloir recoller les morceaux avec Ashton Kutcher. En effet, selon des informations publiées par le siteEntertainmentwise.com, ces derniers envisageraient de partir en week-end à la montagne à la fin du mois de juin afin de sauver leur couple !

Alors que Rumer, Scout et Tallulah, les filles de Demi Moore, tentaient d’alerter l’opinion sur l’état de santé de leur mère, voilà que la comédienne fait encore et toujours parler d’elle. Mariée depuis 2005 avec le beauAshton Kutcher, l’actrice a dû faire face aux infidélités de son mari le jour de leur anniversaire de mariage. Après une descente aux enfers difficile à gérer pour la starlette, il semblerait que les deux stars américaines veulent faire face à un défi de taille : sauver leur couple ! En effet, selon des informations publiées par le site américain Entertainmentwise.com, ces derniers s’apprêteraient à partir en week-end à la montagne à la fin de mois de juin, sur les conseils de leur maître spirituel de la Kabbale, Yehuda Berg. Selon un proche, Ashton Kutcher et Demi Moore souhaiteraient méditer sur leur relation en faisant chambre à part !

Leur guide spirituel leur aurait également conseillé de rédiger une liste de raisons pour lesquelles ils sont tombés amoureux l’un de l’autre au tout début de leur relation. De retour à Los Angeles après ce petit week-end de retrouvailles, le couple devrait passer deux semaines séparément afin de réfléchir à l’évolution de leurs sentiments. Tout un programme !

Il faut dire que Demi Moore a longtemps souffert de cette situation. Malgré les efforts d’Ashton Kutcher et les excuses publiques qu’il lui avait présentées, cette dernière n’a rien voulu entendre. Mais malgré tout, un proche affirme que Demi Moore et Ashton Kutcher «veulent être ensemble». Mais pas sûr que l’actrice puisse accorder sa confiance aussi facilement suite aux frasques de son mari. Le mois dernier déjà, le couple s’était rapproché. En effet, il aura suffit d’une soirée, celle de l’anniversaire de l’homme qui avait officié à leur mariage, pour qu’Ashton Kutcher et Demi Moore semblent se réconcilier. Les deux ex-amants auraient vécu des retrouvailles plutôt équivoques, se prenant même dans les bras pendant une minute entière, comme l’avait rapporté un témoin.

Il y a donc du rabibochage dans l’air !

Justin Bieber nous présente ‘’sa femme’’

Ashton Kutcher et Demi Moore tentent de sauver leur mariage

La fille de la regrettée Whitney Houston n’a pas pardonné à son père, souvent accusé d’avoir plongé la diva dans la drogue et de l’avoir battue à de nombreuses reprises.

A 19 ans, Bobbi Kristina a donc préféré tourner un épisode de son émission de télé réalité à New York plutôt que d’assister au remariage de son père à Honolulu (Hawaii).

La fille de feu Whitney a été filmée pendant une virée shopping, main dans la main avec Nick Gordon, son actuel petit ami qui n’est autre que... le fils adoptif de Whitney ! Même s’ils n’ont pas une seule goutte de sang commun, la relation entre le frère et la soeur a fait jaser, à tel point qu’ils l’ont longtemps dissimulée.

Décidément, les stars ont des vies familiales bien plus complexes que le com-mun des mortels !

La fille de Withney Houstonsort avec son frère adoptif

Justin Bieber a réalisé le rêve de l’une de ses fans, Avalanna Routh. Atteinte d’un cancer du cerveau, cette petite fille âgée de 6 ans vient de réaliser l’un de ses plus grands souhaits : épouser Justin Bieber.

Présente sur le plateau du Today Show en compagnie de son chan-teur préféré, la fillette a déclaré : «Ta maman est ma belle-mère».

Avalanna Routh avait «épousé» une silhouette en carton de Justin Bieber en février dernier lors d’une petite cérémonie célébrée à l’hôpi-tal. Justin était ensuite venu rendre visite à la petite fille et avait passé la journée à jouer à des jeux de société, à manger des cupcakes et à échanger des autographes.

319 juin 2012No 643

Qu’est-ce que l’ACH ? Depuis quand existe-t-elle ?

L’Alliance culinaire haïtienne (ACH) est une association à but non lucratif qui regroupe tous les métiers de la bouche en Haïti. Notre slogan est : fusion des saveurs naturelles d’Haïti. Elle a été inau-gurée le 12 mars 2012.

Présentez-nous les membres de l’association

Le comité de direction de l’ACH a été constitué comme suit : Nancy Letendre (Saveurs d’Haïti), responsable du marke-ting et des relations publiques ; Laurence Beauvoir Girault (Tropic S.A.), respon-sable du marketing et des relations publiques ; Ketteline Gouin Vilmenay (Ivresse des Tropiques), membre de l’administration ; Chef Mi-sol Chevalier (Café de l’Europe), éducation et forma-tion ; Chef Markens Isidor (Club Indigo), éducation et formation ; Mireille Florville (Le Florville), membre ; Valérie Abraham (Folie Gourmande), membre ; Stanley Fabre (Blue Dolphin Sea Food Supplies), membre ; Michel Pun (Sepun abattoir), membre ; Gwendolyne Henriquez (pac-teoptemus), tresorier.

Pourquoi une association de ce genre ?

L’absence d’une entité chargée de réguler, de contrôler le « bien manger » et le « bien boire » au sein de la société haïtienne représentait une lacune qu’il fallait rapidement combler. C’est dans ce contexte qu’a été créée l’Alliance culinaire haïtienne (ACH). Les objectifs de l’Alliance culinaire haïtienne, pour le court, le moyen et le long terme sont les suivants : augmenter notre perfor-mance dans l’entreprise et être compé-titif dans l’industrie de la gastronomie. Etre reconnu à l’échelle nationale par les secteurs publics et privés. Participer à la formation des membres, des non-membres, des jeunes professionnels et étudiants de l’industrie pour nous assurer que les standards internationaux sont atteints et ainsi être accrédité au niveau international.

En ayant un conseil d’administration actif et fort, nous voulons apporter la confiance au sein de l’Alliance elle-mê-me. En d’autres termes, faire que l’Allian-ce culinaire haïtienne soit une référence dans l’industrie tant sur le plan national que sur le plan international.

Quels sont les critères et les qualifica-tions nécessaires pour rejoindre l’ACH ?

Toute personne physique ou morale ayant des activités en rapport avec la gastronomie (Food and Beverage), qui fournit des services à l’industrie gastro-nomique d’Haïti ou qui est en rapport d’affaires avec elle.

Maintenant parlez-nous de Taste of the Caribbean ?

« Taste of the Caribbean » est une compétition annuelle qui existe depuis 1996 où les chefs de la Caraïbe ont l’opportunité de se rencontrer, échanger leur connaissance professionnelle, faire connaître les produits de leur pays res-pectifs et participer a des séminaires, des ateliers, des dégustations et démonstra-tions. Cette année, Haïti y participe pour la première fois. C’est aussi une compé-tition où les chefs sont reconnus et hono-rés pour leur excellent travail. L’événe-ment sera présenté sur NBC, ABC, CNN et attire l’attention des médias comme Miami Herald et le New York Times, Carib-bean Travel & Life, le magazine des îles.

Comment cela se passe en général dans le concours ?

Le concours Taste of The Caribbean consiste en quatre journées intenses de différentes compétitions entre 14 pays de la Caraïbe. Durant les jours de compétition, chaque pays de la Caraibe participera avec son équipe, à plusieurs séminaires éducatifs tels que sécurité des aliments et de l’assainissement, la réa-lisation de cuisine caribéenne contem-poraine sur un marché mondial, d’écri-ture de menu & de développement de recette, de traiteur à d’autres habitudes alimentaires et les dernières tendances en cocktails et vins.

Et, bien sûr, entre l’aspect éducatif et l’échange d’idées entre les pays, chaque jour il y aura une compétition importante répartie ainsi :

1-Compétition Individuelle : Panier mystère de fruits de mer

2- Pâtissier de l’année3-Compétition individuelle : Competi-

tion « Angus Beef »4- Chef junior de l’annee categorie

Bar-Sans alcool5- Bartender Competition- Categorie

Sans alcool6-Competititon individuelle –Meilleu-

re utilisation du fromage7- Bartender Competition- Vodka8- Bartender Competition- Rhum9-Bartender de l’annee- Panier mys-

tere10- Chef de l’année11- Competition d’é quipe –Taste of

the Island

Qui a eu l’idée d’inscrire Haïti cette année ?

L’équipe de l’ACH en collaboration avec Madame Louise John (Trustee) Caribbean Hotel and Tourism Association Education Foundation- Haïti Project ont décidé que cette année pour la première fois Haiti devrait y participer. C’est une opportunité qu’on ne peut pas rater. Le concours est très médiatisé. Ce serait une

superbe opportunité pour Haiti. Il s’agit d’une excellente occasion de mettre Haïti sur la carte culinaire. Alliance Culi-naire haïtienne (ACH) a mis sur pied une équipe de chefs talentueux et des chefs étudiants de l’Hôtel des Caraïbes & Tou-rism Association - Education Foundation (CHTAEF-Haïti du projet) et qui sont aussi des étudiants de l’École Hôtelière. Cette équipe représentera Haïti avec acharne-ment et fierté dans la présentation de la nourriture et des saveurs qui font d’Haïti une destination unique dans la Caraïbes.

Qui va représenter Haïti ?Team Haït est composé de :Equipe de la compétition de Taste of

the Island :Vicky Colas- CapitaineRon Duprat- Chef d’equipeKyle Boursiquot- Chef JuniorValery Abraham- PatisserieMichou Angus- BartenderDezi Banhan- Manager

INDIVIDUAL BEEF & SEAFOOD COM-PETITIONKiki Dupoux - Beef Chef of the Year contenderJouvens Jean- Seafood Chef of the Year contender

SUPPORT MiSol Chevallier- Assistant Team ManagerMarkens Isidor- Kitchen Manager Stanley Fabre- ObservateurTommy Colas- Team Photographe

EN HAITINancy Letendre- Sponsorship / Fundrai-sing / Dinners Invitations & PromotionsGwendolyn Henriquez - Trésorier

Haïti se retrouve dans une nouvelle course. On parle cuisine cette fois. Après la semaine de la gastronomie organisée l’année dernière, les responsables du métier de la bouche du pays se sont réveillés et se plongent en pleine compétition internationale. Du 20 au 24 juin 2012, une équipe de chefs haïtiens représentera Haïti à l’un des plus grands concours gastronomique, Taste of the Caribbean, qui aura lieu à miami avec 13 autres pays de la Caraïbe. Nancy Letendre et Lau-rence Girault, responsable de communication de Association culinaire d’Haïti et Mi-Sol Chevallier chef du restaurant Café de l’Europe à Pétion-Ville et responsable de l’équipe qui repré-sentera Haïti à Miami, nous parlent du concours.

Le concours se déroule quand et où ?Le concours aura lieu du 20 au 24

Juin 2012 au Hyatt Regency de Miami, en Floride. Il est aussi ouvert au grand pu-blic les vendredi 22 à $ US 35 et samedi 23 juin à $ US 60. Tous les haïtiens de la Floride doivent venir supporter Haïti.

Avez-vous trouvé des sponsors ?Le secteur prive Haïtien a beau-

coup aidé Team Haïti. Nous remercions particulièrement Giant Super Market, Caribbean Super Market, & Big Star Market qui ont offert les ingrédients qui a aide à préparer les menus pendant 4 mois. Design by Rudy a imprime et conçu nos flyers pour l’événement et le Café de l’Europe et l’hôtel Montana nous ont reçu. Mais non principaux sponsors sont : GBGROUP, BARBANCOURT, Ministère du Tourisme, Ministère des finances. ACH et Team Haïti les remercient sincèrement.

Quelles sont vos attentes par rap-port à ce concours ?

Premièrement, l’expérience positive que vont acquérir nos Chefs. Deuxième-ment, une très bonne représentation d’Haïti afin de montrer au monde entier une image plus positive de notre pays. C’et pourquoi nous devons encourager nos chefs, nous devons croire en eux et les supporter dans ce grand mouvement. Haïti peut se classer parmi les meilleurs, c’est à nous de faire valoir nos atouts afin d’influencer la future génération culi-naire.

Propos recueillis parGaëlle C. Alexis

Nancy Letendre

Misol Chevallier.Laurence Girault

GROS CHALLENGEPOUR LES CUISINIERS

HAÏTIENS

4 19 juin 2012No 643

La fête de la musique, connue aussi sous le nom de Word Music Day (journée mondiale de la musique), est une activité débutée en France le 21 juin 1983. Elle actuellement célébrée dans une centaine de pays. Cette année « Haïti Spectacle » dirigé par Bertrand Labarre, ne voulant pas laisser passer cette date inaperçue, s’associe avec « Le Vilatte » pour offrir une festivité de toutes les musiques et de toutes les générations. Ainsi Haïti rallonge la liste des pays qui hono-rent la musique en cette date.

Cette nouvelle fondation (Haïti Spectacle), encore plus ancrée sur tous les arts du spectacle, aura une affiche très complète. Plus de théâtre, plus de danse. Bien sur toujours de la comé-die musicale. Cette fête comprend des noms illustres de la scène musicale, comme Reginald Polycard, boulot Valcourt, Lionel Benjamen et Yoann le rocker national. Des musiciens parmi les meilleurs comme le groupe Jaleb ou richard Barbot. Et puis il y aura bien sûr les jeunes de « Haïti Spectacle », dont 15 chanteurs, un collectif de slameurs (le collectif feu vers), un «boys band», genre Justin Bieber mais haïtiens et excellents (les simple boys) et des danseurs de break dance (le groupe Let’s Dance, représentant Haïti prochainement à un concours international de Break Dance).

« Nous voulons refaire de la musique ce point formidable de convergence entre les gens. Et poursuivre ainsi ce que la fête de la musique se proposait de faire, à ses débuts il y a 30 ans, dans mon pays. La France. Enfin, mon autre pays. Et Le public peut s’attendre à voir, entendre, danser, rire et plonger dans ce que la culture haïtienne, classique, traditionnelle ou moderne et en révolution, a à offrir lors d’un tel événement. Pour seulement 250 gdes on aura Haïti specta-cle, au sens propre du mot, en mouvement », souligne Labarre. La fête est au Vilatte avec un prix volontairement le plus démocratique possible, elle offre un plateau imbattable et présente la musique sur toutes ses facettes.

Elisée Décembreeliseedecembre@gmail.com

« Haïti Spectacle »fête la musique

Jeudi 6 juin 2012. C’est la veille de Livres en Folie. Ils sont nombreux les amants du livre à se retrouver à la Fokal (Fondation Connaissance et Liberté), comme pour se pré-parer à jouir amplement de cet événement tant attendu. Un spectacle théâtral. C’est un choix intelligent de la part des organisateurs de la foire à offrir un chaud prélude à cette manifestation culturelle considérée par plus d’un comme l’un des meilleurs rendez-vous de l’année.

5 h 30 P.ML’atmosphère se surchauffe. La salle est remplie. Tout est fin prêt pour découvrir ou

redécouvrir le talent de Gaëlle Bien-Aimé dans une adaptation monologuée du roman de Yanick Lahens intitulé « La couleur de l’aube », dont elle a effectué la mise en scène.

Créativité, provocation, humour, relance de l’énergie, mise en relief des décalages entre réalité et fiction, sans oublier l’espoir inébranlable malgré la misère. Gaëlle, la taille imposante, le sourire vif, ne prend pas ombrage. Elle joue bien. Pour ceux qui ont déjà feuilleté le livre, Angélique décrite par Yanick ne se diffère guère de celle incarnée par Gaëlle. Et c’est bien de la part de ceux qui y voient un bon ménage ou une indé-fectible complémentarité.

Angélique est la fille ainée d’une famille de trois enfants. Agée de trente ans, elle est la cheville ouvrière du foyer. Dans l’aube grise de février, l’inquiétude l’étreint : Fignolé n’est pas rentré et toute la nuit les tirs n’ont cessé de gronder au loin... Angé-lique, surnommé la sage est une sœur exemplaire. Sa famille, le fils qu’elle a eu par accident, les malades de l’hôpital, constituent son unique horizon. Contrairement à Joyeuse, sa sœur, qui ne se soucie que de son apparence et de sa liberté, sa liberté, son désir de bonheur et d’une vie meilleure… Angélique a aussi un rêve cher. Celui de vivre l’idylle avec un homme qui saura la combler…

Chaque élément scénique favorise la connivence avec le public pour répondre à ses attentes et le soulager de ses angoisses. Dans la salle, les spectateurs sont entraî-nés à vivre et à revivre dans la plus grande euphorie, une réalité qui est celle de tous les jours. C’est ainsi que la pièce s’achève sur une standing ovation.

Le théâtre reste et demeure un acte indispensable pour contrer la nostalgie et le désespoir. L’intelligence de ce divertissement est remarquable. L’histoire est poignan-

La couleur de l’aubeDu livre au spectacle

te la volonté de vivre éclate dans un tourbillon de faits les uns aussi plausibles que les autres. Une trame dépouillée d’exagération. La vitalité et l’énergie de Gaëlle épousent la finesse de Yanick pour redorer « La couleur de l’aube ».

Cet appel au rire, à en croire quelques-uns des spectateurs, sera désormais reçu comme une invitation à vivre pleinement. Bravo Gaëlle !

Lord Edwin Byronlordedwinb@yahoo.fr

J-Perry continue à exploiter « Dekole », son unique hit. Une nouvelle version de cette chanson, qui a déjà fait l’objet de plusieurs remixes, a été enregistrée avec JenCarlos Canela, le chanteur américain d’origine cubaine qui s’est surtout fait connaitre en Haïti par son rôle dans la telenovela « El diablo ». Avec cette nouvelle interprétation, le jeune artiste vise un public international.

Le groupe T-Micky a présenté à Chokarella le vendredi 15 juin dernier « Si w’ gen on bebe », le nou-veau single du groupe. La formation musicale T-Micky, qui est de passage en Haïti, compte présenter cette nouvelle chanson au public au cours d’une soirée qui se fera à Mango’s le 22 juin prochain.

Le groupe TeeVee a sorti tard dans la soirée du jeudi 14 « Paka Padone w », son nouveau Single. « Paka Padone w » est une réponse à « Padone m’ » une chanson à succès du groupe Flav.

« Good feeling », la nouvelle chanson de Mika a été jouée quelques fois bien qu’elle n’ait pas encore lancée. Elle semble avoir été bien appréciée. Mika détiendra-t-il le hit de l’été ?

Du nouveau sur nos ondes

519 juin 2012No 643

Nombreux sont ceux qui aiment regarder la télé. Les premiers concernés par cette réalité sont, évidemment, les jeunes et les plus jeunes. Cela est bien logique car les jeunes aiment se divertir et dès que l’on prononce “télévision”, on se rapporte littéralement au divertissement. Films, dessins animés, clips vidéos, pubs aux allures de gags hilarants ou spectacles

sont, entre autres, les termes que vous auriez pu me balancer mais vous me concédez que toute cette énumération renvoie au terme divertissement.

Alors, par définition, un divertissement désigne une activité quelconque permet-tant d’occuper son temps libre en s’amusant, une activité qui permet de se récréer. Dans l’Haïti d’aujourd’hui, la télévision reste de toute évidence, le média de masse dominant dans le domaine du divertissement. Ce constat est regrettable, mais il est un fait avéré que nos jeunes n’ont que cela comme divertissement immédiat.

Cela dit, la télé présente également une fonction de miroir des valeurs établies et de tremplin pour les nouvelles valeurs. Elle joue donc un peu le rôle de gardienne des mœurs et aussi celui d’innovatrice. Donc, pour aboutir rapidement à ce qui m’amène à écrire cet article sans avoir à élaborer sur les concepts sociologiques et psychologiques liés à la télévision, (Bien qu’il serait intéressant de les développer, cependant je laisse volontiers cet exercice aux experts évoluant dans les domaines concernés), j’assoierai ma reflexion sur les questions suivantes: Que nous offrent donc nos chaines de télévision aujourd’hui en Haïti? Contribuent-elles au sain divertisse-ment des spectateurs que nous sommes ou s’arrangent-elles pour nous offrir des images traumatisantes, donc aux antipodes du sain divertissement?

Nous avons près de 28 chaines de TV hertziennes, couvrant essentiellement la zone métropolitaine de Port-au-Prince et les villes de province les plus proches. Avec cette pléthore de télés, on devrait s’attendre tout bonnement à bénéficier d’une bonne qualité de programmation, diversifiée, adaptée, et utile à la promotion des valeurs intrinsèques à la société haïtienne grâce à cette large concurrence. Mais dans les faits, qu’avons-nous?

Nous devons reconnaitre les efforts de certaines stations de télé qui présentent des éléments dans leur programmation qui entrent dans la lignée de divertissement sain et utile bien qu’il leur faille encore améliorer l’ensemble de leur programmation. Mais cet article a pour but de crier “Haro” après d’autres stations TV dont les grilles de programmation n’ont rien d’intéressant et qui offrent aux télespectateurs des films dont l’objectif se résumerait à les choquer ou à presque les rendre débiles. Près d’une dizaine de chaines de TV font preuve d’une grande légèreté (le mot est faible) quant au contenu de ce qu’elles émettent. (Amis lecteurs, je ne mentionnerai pas de noms, vous pourrez les identifier aisément)

Il est tellement triste d’observer que, durant plusieurs semaines, certaines télés ont diffusé, sans interruption significative, des films d’horreur (slasher, film gore) ou d’épouvante, des films où la violence et le sang sont omniprésents. Il est d’autant plus triste et déroutant de regarder des bandes-annonces supportées par les voix du directeur ou du présentateur vedette de ces stations vantant qu’elles sont toujours les premières à émettre les “grands films” (Ki gran fim souple???): des films de tueries, de violence exacerbée, de meurtres, de brutalités, d’épouvante, d’horreur, etc. Aucun respect n’est accordé au principe que différentes catégories de téléspectateurs sont devant les écrans et que, à certaines heures, certains films peuvent se révéler carré-ment inappropriés. Adulte ou enfant, vous êtes simplement aux premières loges pour

souffrir (ou jouir, on ne sait jamais) de la cruauté véhicu-lée à travers les films que vous apportent ces “poubelles d’images” car, elles ne sont sûrement pas des télés dans le bon sens du terme puisque les images qu’elles présen-tent sont du poison pour l’esprit.

Vous vous dites peut-être que ce n’est point d’une gravité à vous alarmer ou à crier “le chal bare” après ces soi-disant télés, alors je vous enjoins à vous enquérir auprès des psychologues pour toute confirmation utile. Selon de récentes recherches relatives à l’impact des films d’horreur sur les plus jeunes, voici ce qui est dit : “un enfant qui regarde un film d’horreur court le risque d’être déboussolé. En effet, quand un enfant regarde un film de ce genre, il reste bien souvent pour lui un souvenir inou-bliable et généralement traumatisant. A cela peuvent s’ajouter des conséquences aléatoires: l’enfant peut avoir peur du noir et n’arrive pas à s’endormir seul ou sans que sa chambre soit éclairée. Il peut y avoir d’autres consé-quences psychologiques plus graves: Il peut avoir peur du noir comme tous les enfants, mais sa peur s’étend à la phobie car il n’a pas seulement peur du noir, mais aussi du sang, des inconnus, des couteaux, des masques, des lieux sombres et de tout ce qui a un lien avec l’horreur. L’impact d’un film d’horreur est variable d’un jeune à l’autre, cependant, il y a toujours un impact pour le moins inconfortable”. Il nous faut retenir qu’un film, par les images qu’il contient et qui sont véhiculées, a toujours un impact positif ou négatif sur les téléspectateurs.

Dans les pays étrangers, on prend le soin d’avertir les téléspectateurs peu avant la diffusion des films à quel(s) public(s) sont adressés ces derniers et, sommairement, ce qu’est le contenu. L’adulte est ainsi prévenu et saura prendre une décision adéquate au cas où le film com-porterait des images jugées inappropriées à des regards d’enfants ou d’adolescents. En Haïti, nous n’avons point ce privilège, car certaines chaînes de télévision ne se gênent pas quand il s’agit de céder à la facilité dans la

diffusion des films au détriment de la qualité. Des chaînes de télévision qui banalisent la violence en ignorant que l’habitude de regarder des images violentes désensibi-lise le spectateur (surtout les jeunes) en lui conférant le sentiment que certains actes violents peuvent être justes et, par la même occasion, favorise la reproduction de comportements agressifs. On peut banaliser la violence mais ses conséquences désas-treuses sont connues de tous.

Quand je pense que la direction, d’au moins deux des chaines de TV concernées par ce texte, est assurée par des hommes qui disent publiquement être des hommes adeptes de la foi chrétienne (Foi essentiellement non-violente), je n’arrive pas à saisir la raison de cette prépondérance sur leurs ondes de ces films de tueries, de pure vio-lence et de sang à n’importe quelle heure de la journée.

Vous conviendrez avec moi qu’une telle situation est loin d’être normale (comme beaucoup d’autres dans ce petit pays). Pour moi, le rôle principal de la télévision n’est pas d’éduquer mais d’informer sur tous les sujets et de fournir la connaissance, la science. Aussi, je ne vais point accuser les télévisions de ne pas assurer l’éducation de la jeunesse comme certains se plaisent à le dire, car il revient aux parents et aux écoles, dans une moindre mesure, d’être les principaux intervenants dans l’éducation des enfants. Il incombe aux parents une grande part de la responsabilité d’inculquer aux enfants et aux jeunes les comportements à adopter devant la violence télévi-sée. Cependant, les télés ont le devoir de ne pas laisser filer des incivilités dans leurs émissions, de ne point permettre la systématisation sur leurs écrans d’images honnies dans la réalité et de ne pas installer une situation particulièrement dommageable aux plus fragiles. Les directeurs de programmation des télés en cause doivent veiller à ne plus suggérer aux spectateurs de regarder des films aux images violentes et sanglan-tes.

D’un autre côté, pourquoi n’y a t-il pas beaucoup plus d’émissions scientifiques ou culturelles dans le but de “former” la population haïtienne, de lui ouvrir l’esprit à travers le divertissement qui est l’apanage premier de la télévision? Pourquoi n’y a-t-il pas plus d’émissions pouvant impliquer les écoliers et les universitaires? Pourquoi ne peut-on avoir des programmations qui allient les goûts de chaque public aux heures de diffusion appropriées. (Fim granmoun dwe pase nan lè timoun dwe ap dòmi)

Mon point de vue est celui-ci: A défaut de pouvoir éliminer complètement la violence des programmes télévisés, il y a quand même moyen de prévoir que les programmes violents ou à caractère sexuel soient diffusés dans des tranches horaires où il est peu probable qu’ils soient regardés par les enfants. Certes, la mission de la télévision est de divertir mais que ce divertissement soit sain et utile! Aux télés qui cheminent dans cette voie, je lève bien haut mon pouce. Pour celles-là qui contri-buent à nous traumatiser et à nourrir la violence déjà latente chez beaucoup de nos enfants, mon pouce est fermement baissé. En conséquence, qu’elles changent de “canal” pour le plaisir des yeux et la paix d’esprit de leurs spectateurs ou elles verront que ce sont ces derniers qui passeront définitivement à d’autres chaines beaucoup moins traumatisantes!!!!

Georges Maurice Saintilaire

Vous avez dit télé?Mais quelle télé?Celle qui nous traumatise?

6 Mardi 19 juin 2012

CE QUE JE PENSERaymoNd JEaN-LoUiS

Le Sport et la musique font bon ménage. Sur le plan national, cette significative phrase s’ac-

corde avec les chansons populaires ‘’Toup pou yo’’ (musique officielle du Prémondial 73 en Haïti) et ‘’ Padisa padisa se lwanj’’ (cri de guerre des fanatiques haïtiens lors de ce Pré-mondial). Sur cette voie, entonnées en chœur par les supporters haïtiens sur les gradins du Stade Sylvio Ca-tor lors des soirées prémondialistes (du 29 novembre au 18 décembre 1973), ces 2 entrainantes chansons ont accompagné les défenseurs de nos couleurs jusqu'à l’obtention du billet pour la Coupe du Monde de 1974 en Allemagne Fédérale, une terre inoubliable pour les sportifs haïtiens parce qu’étant le siège de notre football au plus haut niveau. C’est grâce au Président Jean-Claude Duvalier, ‘’poumon économique’’ de la Fédération haïtienne de foot-ball et de la Sélection nationale à cette époque , que les partenaires de Manno Sanon et les membres de la Commission technique dirigée par l’entraineur Antoine Tassy étaient parvenus à concrétiser le grand rêve de plusieurs générations.

De leur côté, la vedette haïtienne Wyclef Jean et la star colombienne Shakira ont mis en évidence la liaison Sport-Musique à l’occasion du Mon-dial 2006 en Allemagne. La musique du tandem Wyclef-Shakira a séduit le monde sportif, 32 ans après l’exploit de la paire Manno Sanon – Philippe Vorbe devant l’Italie le 15 juin 1974 à Munich, source du projet de la ‘’ Journée Nationale du Sport ‘’. D’autre part, avant et pendant la Coupe du Monde de 2010 en Afri-que du Sud, l’aisance, la beauté et

le talent de Shakira contribuèrent au succès de la chanson officielle de ce Mondial, une musique qui renversa les mélomanes et les sportifs de la planète. La liaison Sport-Musique se révéla également sur le plan sen-timental : le footballeur britannique David Beckam est devenu un ‘’Spice boy’’ en épousant la ‘’Spice girl’’ Victoria sur un plateau de millions ; tandis que la belle Shakira a touché le cœur du Barcelonais Gérard Piqué. Ça, c’est une autre histoire…

Le mercredi 6 juin 2012 au Stade Sylvio Cator, répondant à une invitation du Centre de Promotion Sportive (CPS) sur le circuit d’un long rêve à concrétiser au concert du Sport haïtien, plusieurs journalistes sportifs ont participé à la causerie autour de la JOURNEE NATIONALE DU SPORT, un rêve de 17 ans qui a fait ses premiers pas sur le ‘’terrain’’ du quotidien Le Nouvelliste en juin 1995. Appuyant sans réserve ce Projet sportif, un confrère proposa en la circonstance l’organisation d’une marche sportive nationale, pour favoriser la ratification de la ‘’ Fête des Sportifs’’ par l’Etat haïtien. Un autre confrère a précisé que ce pro-jet est tellement simple qu’il n’est pas nécessaire d’aller jusque-là pour transformer ce rêve en réalité. Dans l’ensemble, les journalistes sportifs qui ont animé cette causerie espèrent que le Président Michel Martelly, un ‘’musicien-sportif’’, ne tardera pas à mettre son poids sur la balance pour inviter les parlementaires à ratifier la date du ‘’15 juin’’ comme JOURNEE NATIONALE DU SPORT en Haïti et dans la diaspora. Par anticipation, les sportifs haïtiens remercient le Prési-dent Martelly et les parlementaires.

Sur le terrain d’un rêve nationalUne victoire en déplacement, une victoire à domicile et trois penalties accordés, un seul transformé pour 3 matches

nuls : le bilan de la 13e journée du championnat national de D1 n'est pas des plus flatteurs. A l'Arrivée, l'Aigle Noir et l'America réalisent les meilleures opérations de la journée en attendant le face à face ASM - Cavaly, au Parc Michelet Destinoble des Verrettes. L'América conserve non sans peine sa place de leader devant le FICA et l'Aigle Noir qui se rapproche.

Land des Gabions aux Cayes : America - Victory 0-0

Le penalty accordé à l'America des Cayes à la 78e minute de la rencontre qui opposait les Cayens au Victory, dimanche, aurait pu aider l'America à creuser l'écart. Cependant marquer

des buts étant lucratif pour Kenz Ger-main, l'Aquinois joue sous pression et devient trop personnel. L'anxiété aidant, Kenz manque des occasions en jouant de manière personnelle alors qu'en jouant collectif l'America aurait marqué. Sur le penalty de la 78e minute, le public du Land des Gabions l'a senti et n'a pas souhaité que Kenz le tire, mais le buteur n'en a cure. Il prend son ballon, le place au point de penalty et tente sa chance. Le gardien du Victory le stoppe et l'America rate sa chance de creuser l'écart. Au coup de sifflet final, l'America concède son premier nul en championnat national en six confrontations face au Victory et le bilan maintenant est de 3 victoires en faveur du Victory 2 en faveur de

l'America et d'un nul. A noter que les deux formations se sont rencontrées 8 fois (6 en championnat national et 2 en super 8) toutes compétitions confondues, le Victory s'est imposé 5 fois l'America 2 et un nul. Le Victory a marque 9 fois contre l'America et les Cayens n'ont inscrit que 4 buts contre le Victory.

Parc Saint-Victor : Aigle Noir bat AS Capoise 2-1 (1-0)

Contre l'Aigle Noir surmotivé, l'Association Sportive Capoise n'a été qu'une ombre dimanche au parc Saint-Victor. Entreprenants et domi-nateurs, les visiteurs trouvent la faille dans la défense du « Vieux Coq » grâce à Saul Kendy Jr pour mener 1-0 à la pause. Ils inscrivent un second but en seconde période par Wedson Anselme pour mener 2-0 et la note serait plus salée si Wedson Anselme

n'avait pas manqué un penalty après le second but. La réduction du score pour les Capois n'aura servi qu'à sau-ver un peu d'honneur pour des Capois qui dégringolent au classement. Cette victoire 2-1 en déplacement permet aux Belairiens de conforter leur 3e place au classement et de grignoter deux points sur l'avance des deux leaders America et FICA.

Valencia mate le Don Bosco 2-0 (1-0)

Lors de la 2e journée du cham-pionnat national, Sonche Pierre, avait conduit le Valencia à la victoire 1-0 contre le Don Bosco au stade Sylvio Cator grâce à un penalty transformé par Samuel Mardoché Pompée et était reparti à Léogane avec la gloire

ChamPionnaT naTionaL dE d1 : 13E J

L’Aigle Noir revienten trombe

d'un héros. 11 journées plus tard, il conduit le Don Bosco sur le terrain du Valencia avec l'ambition de réaliser le même exploit. Mais au parc Hendrich, les joueurs du Valencia ont montré que la victoire acquise lors du match

aller n'était pas un exploit de l'entraî-neur, mais une victoire de l'équipe. Ils inscrivent un but par mi-temps et le Don Bosco repart de leur antre avec une défaite (0-2) pour retrouver la dernière place du classement après la 13e journée.

Résultats complets des matches de la 13e journée

Dimanche 17 juin 2012Land des Gabions aux CayesAmerica et Victory 0-0Stade Sylvio CatorViolette et Baltimore 0-0Parc Hendrich de Four-à-ChauxValencia - Don Bosco 2- 0Parc Levelt de Saint-MarcTempête - FICA 1-1Parc Saint-Victor AS Capoise - Aigle Noir 1 - 2Lundi 18 juin 2012Parc Michelet Destinoble des

VerrettessAS Mirebalais vs Cavaly

Kens Germain (america) essaie de devancer Parnel Guerrier (Photo :Yonel Louis)

Wedson anselme, l’homme fort du moment pour l’aigle noir (Photo:Yonel Louis)

Mardi 19 juin 2012 7

Euro 2012

Défaits par le Portugal (1-2), les Pays-Bas quittent l’Euro la tête basse. Les Lusitaniens joueront les quarts tout comme l’Allemagne qui a éliminé le Danemark (2-1). Les deux premiers quarts de finale : République tchèque - Portugal (21 juin) et Allemagne - Grèce (22 juin).

Allemagne et Portugal en quarts

La direction de la chaine M6 a annoncé samedi matin le décès de Thierry Roland. Le célèbre

commentateur sportif avait 74 ans. Il avait dû renoncer au dernier moment il y a trois jours à commenter l'Euro 2012 en Ukraine et Pologne au côté de son habituel acolyte Jean-Michel Larqué qu'il devait retrouver pour reformer le fameux duo de TF1. Il serait décédé d'une crise cardiaque quelques minutes après la victoire de l'équipe de France aux dépens de l'Ukraine (2-0), vendredi soir, selon son confrère Eugène Saccomano, intervenu sur Itélé.

Thierry Roland, longtemps prépo-sé aux matches de l'équipe de France, notamment, avait commenté 13 Coupes du monde et 9 Championnats d'Europe. A travers la RTF puis l'ORTF, Antenne 2, TF1, M6 et W9, il avait commenté plus de 1300 matches de football. C'était «la voix du foot» à la télévision. Populaire et controversé, célèbre pour ses formules originales ou chocs, il avait la particularité de détenir l'intégralité des numéros de France Football.

Ils ont dit :“Nani, nanana, nada, Nani a

raté l’estocade s’est empressé de dire Gilbert Fombrun sur la 52 lors de Portugal-Hollande, dimanche.

C’est qui arbitre ce match? se demande John Chéry. Le chroni-queur le plus matinal a terminé la retransmission de Portugal-Ollande sans pouvoir citer le nom du direc-teur de jeu.

Pilou Rouzier : “Si abit la pa wè sa a, yo met rezève yon plas pou li nan secrétairerie d’Etat aux personnes handicapées.

“Quelle idée de prendre une tenue de deuil pour jouer un match capital”, fait remarquer l’ex milieu de terrain du club Excelsior.

“Toute l’Allemagne en défense, même Angela Merkel”, dira-t-il sur un coup franc des Dannois.

Gilbert Fombrun : “Une vic-toire des Grecs sur les Allemands dirait beaucoup de choses sur le plan politique puisque les Grecs votent pour leur maintien ou non dans la zone Euro”.

Lapsus signé Pilou :D’un côté, vous avez La Hollande et Pays-Bas...

De l’autre , vous avez Allema-gne-Danemark.

Mort du célèbre et populaire chroniqueur Thierry Roland

défaits par le Portugal, les Pays-Bas quittent l’Euro la tête basse à l’instar de Van der Vaart

Nul sur toute la ligne. Voici comment résumer l’Euro des Pays-Bas. Finaliste de la Coupe du Monde il y a deux ans, les Néerlan-dais sont passés totalement au travers du

Championnat d’Europe. Et après un tel naufrage, difficile d’imaginer Bert Van Marwijk continuer l’aventure.

Robin Van Persie, Wesley Sneijder, Arjen Robben, Jan-Klaas Huntelaar, Rafael Van der Vaart… Sur le papier, autant de noms qui font rêver quasiment n’importe quel président de club. Et pourtant, les Pays-Bas ont démontré dimanche soir, en quittant l’Euro sur une troisième défaite en autant de matches face au Portugal (1-2), qu’abondance de biens peut parfois nuire. En décidant d’aligner tous ses talents ensemble dès le coup d’envoi, Bert Van Marwijk a fait un choix : celui de succomber à la pression de l’opinion publique néerlandaise qui, au nom d’un certain romantisme offensif, souhaitait une telle asso-ciation. Sauf que le sélectionneur batave aurait dû résister à la vox populi au sacrosaint nom de l’équilibre tactique de sa formation.

L'Espagne, qui a battu la Croatie 1-0, et l'Italie, vainqueur de l'Eire 2-0, se sont qualifiées pour les quarts de finale de l'Euro-2012,

lors de la 3e et dernière journée du groupe C, lundi, en Pologne.

Avec 7 points, l'Espagne termine en tête du groupe devant l'Italie (5 pts). La Croatie (4 pts) et l'Eire (0 pt) s'arrêtent là.

En quarts de finale, l'Espagne, championne du monde et d'Europe, affrontera le 2e du groupe D, samedi à Donetsk, alors que les Italiens af-fronteront le vainqueur du groupe D, dimanche à Kiev.

En cas de qualification et selon son classement, la France jouera donc l'Espagne, si elle finit 2e, ou l'Italie, si elle termine 1re.

Les deux premiers quarts de finale ont déjà leur affiche. Jeudi, à Varsovie, la République Tchèque joue contre le Portugal alors que, vendredi à Gdansk, l'Allemagne et la Grèce vont se livrer un duel, très attendu sur fond de crise économique et politique.

L'Allemagne est la seule équipe à compter trois victoires en autant de matches dans ce 1er tour. Les Alle-mands ont notamment fait tomber les Pays-Bas, rentrés chez eux après ce 1er tour.

A Gdansk, l'Espagne pouvait se contenter d'un match nul.

Finalement au terme d'un match pauvre, Jesus Navas, entré en jeu en

seconde période, a délivré le sien à la 88e en concluant un centre d'Iniesta dans le but vide.

Avant cela, la seule alerte était ve-nue d'une tête de Modric, stoppée par un superbe arrêt de Casillas (59e).

A Poznan, l'Italie jouait sa survie

dans le tournoi face à des Irlandais, déjà éliminés et qui se battaient pour l'honneur. La "Squadra Azzurra" devait gagner et espérer que la Croatie ne gagne pas. Elle a été satisfaite.

Après un bon premier quart d'heure, les Irlandais se sont rapide-ment retrouvés sous l'emprise des Ita-liens. Et logiquement, Cassano ouvrait

le score de la tête sur un corner de Pirlo (35e).

Malgré quelques frayeurs, Balo-telli, entré en jeu, délivrait les siens d'un retourné à la 90e pour une vic-toire logique.

Mardi, le premier tour se termine

avec le groupe D, en Ukraine. La France, qui peut se contenter d'un nul, affronte la Suède, éliminée, à Kiev, et l'Angleterre défie l'Ukraine, avec le vainqueur qui assurera sa qualification.

Espagne et Italie qualifiéesEuro 2012 / GrouPE C

Les Espagnols savourent leur victoire au forceps

8 19 juin 2012No 643

s’attendre. Je change de coiffure, de maquillage et de robes plusieurs fois. Le chauffeur, qui m’attend depuis un certain temps déjà, doit me traiter de tous les noms. J’opte finalement pour cette petite robe grise qui, quelques mois plus tôt, avait si bien fait ses preuves. Et me voilà prête à ouvrir mon monde à Heineken !

Dès l’entrée, les hôtesses admirent ma tenue et me rappellent qu’il me faut à tout prix me faire prendre en photo à l’entrée. (Est-ce nécessaire d’ajouter que je m’exécute avec joie ?) Cette première corvée accomplie, je signe avec plaisir le « guest registration ».

Ma présence sur les lieux confirmée, je peux enfin partir à la reconnaissance

Voulez-vous sortir avec moi ?Quand Heineken reçoit…

des lieux. Le public est élégant. Les hom-mes ont sortis leurs belles chemises et les femmes ne semblent pas s’être fait prier pour se parer de leurs bijoux et chausser leurs hauts talons. La décoration est dis-crète. Un bar et des sofas blancs meu-blent la grande salle dans laquelle on est gentiment, mais fermement, invités à rentrer. De petits groupes se forment bien vite. Et le brouhaha des voix se mélangent aux derniers hits à tendan-ce « house » que nous sert DJ Gardy. C’est open bar ce soir. Le champagne coule à flot. Mais ils sont nombreux à avoir optés pour une bouteille d’Heineken. Il faut bien faire honneur à notre hôte, non ? In-sistants, les serveurs passent et repassent

avec les mêmes plats (bouchées, petits pâtés et kebabs). Il en sera ainsi tout le long de la soirée.

Un peu vers minuit, la console change de maître. Les lumières s’éteignent. Et la piste de danse se remplit petit à petit. Les machines fumigènes aidant, la salle prend l’allure d’un club. Et DJ K9 semble déterminé à nous faire danser. On se lais-se prendre au jeu. La surprise de la soirée survient à 1 h du matin. Un individu vêtu d’un justaucorps et accompagné de deux jeunes filles se trémousse sur la scène et distribue des bagues lumineuses au pu-blic. Pour une surprise c’en est vraiment une ! Après cet interlude pour le moins décevant, la musique reprend heureu-sement ses droits et efface ce moment de gêne. Tout y passe. Des derniers hits d’outre-mer aux anciens succès de chez nous, en passant par les chansons gri-voises qui m’auraient choquée quelques verres plus tôt…

Vers 1 h 30 du matin quand je laisse le Montana, le son vibrant de « Kage sou do », ancien succès du groupe Sweet Micky faisait encore danser les invités toujours nombreux. En somme, la soirée était plutôt décevante. On s’attendait à ce qu’elle arrive à un pic qu’elle n’a finalement jamais atteint. Mais une virée en club gratuite, avec un open bar et de la bonne musique n’a jamais fait de mal à personne ! Merci Brana, Prestige et Heineken !

Daphney Valsaint Malandre

Vendredi 15 juin 2012. La journée n’est pas encore trop avancée. Mais déjà, les réseaux sociaux – spécialement Twitter - annoncent les couleurs de la soirée à venir. Il n’y a aucun doute possi-ble, Montana est l’endroit où il faut être. Heineken y donne une fête. Un « event », paraît-il. Mais mieux encore, ce n’est pas ouvert au grand public. Seuls ceux qui ont reçu le carton d’invitation y seront admis. Ces heureux élus s’en vantent mine de rien. Ils sont nombreux à faire une petite somme avant de se rendre au Montana… Ah, la soirée devrait donc être épuisante !

“HeinekenOpen your worldFriday June 15, 20128:30 PM – MontanaDJ K9 & DJ Gardy”Un énième coup d’œil sur « Mon » car-

ton d’invitation ne m’apprend pas grand-chose sur le genre d’évènement auquel j’ai été conviée. Difficile de savoir à quoi

Olivier Duret et Olivier Dupoux

Michaël Ben-jamin, Dj K9 et Carel Pèdre

La ministre du tourisme Stéphanie Villedrouin (à droite) et son mari (au centre)