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1 Il y a cent ans, la bataille de Verdun a endeuillé la France, l’Allemagne et leurs alliés par ses combats meurtriers du 21 février au 19 décembre 1916. Après la seconde guerre mondiale, le traité de Bruxelles en 1948, la création de la CECA en 1951 entre la France, l’Al- lemagne de l’Ouest, la Belgique, le Luxembourg, l’Italie, les Pays-Bas, en 1957, le traité de Rome, la CEE, les élargissements de 1973, 1981, 1986, jusqu’à 28 états membres en 2013 ont fait de l’Europe une zone de paix. La Grande-Bretagne a en juin dernier décidé de quitter cette union, dans la logique libérale de son adhésion particulière. L’Union Européenne est soudée par un traité principalement éco- nomique, entre des États qui gagneraient à construire une Europe sociale forte afin de servir de mo- dèle, comme la Révolution Française, la déclaration des Droits de l’Homme l’ont fait en leur temps. Comme dit Arno « Putain, putain, c’est vachement bien, nous sommes quand même tous des Euro- péens! ». Entre la France et l’Allemagne, il y a des matches de football ou autres, l’horreur des batail- les a fait place à la joie des rencontres sportives. Nos pays coopèrent dans des projets européens ambi- tieux comme Airbus. Notre culture syndicale singulière et réciproque pourrait servir de moteur à ce modèle social auquel les européens aspirent. Ce vers d’Horace « omne tullit punctum, qui miscuit utile dulci » devrait encourager les élus européens à mêler l’utile à l’agréable pour leurs électeurs ! P.Perrot GROS PLAN SUR : 49-3 ? 49-3 ? Est-ce que j’ai une gueule de 49-3 ? On parle beaucoup du 49-3, qu’est-ce que c’est ? L’article 49.3 fait partie du Titre V de la Constitution de 1958, chapitre, qui s’étend des articles 34 à 51, et met en place un ensemble de dispositions censées réguler les « rapports entre le Parlement et le gouvernement », dont le fameux 49.3, qui dispose que : « Le Premier ministre peut, après délibération du conseil des ministres, engager la responsabilité du Gouvernement devant l'Assemblée nationale sur le vote d'un projet de loi de finances ou de financement de la sécurité sociale. Dans ce cas, ce projet est considéré comme adopté, sauf si une motion de censure, déposée dans les vingt-quatre heures qui suivent, est votée dans les conditions prévues à l'alinéa précédent. Le Premier ministre peut, en outre, recourir à cette procédure pour un autre projet ou une proposition de loi par session. ». Cet article est utilisé lorsque les débats s’enlisent à l’Assemblée nationale ou que le gouvernement veut faire passer une loi dans l’urgence. C’est souvent un aveu de faiblesse face au Parlement, et un outil pour affirmer la primauté de l’exécutif, un recours ultime pour le gouvernement face à l’hésitation des députés. Son utilisation a été critiquée à maintes reprises, l’actuel président déclarant en 2006 : « Le 49.3 est une brutalité. Le 49.3 est un déni de démocratie. ». Concrètement, le conseil des ministres peut décider seul de l’adoption d’une loi sans passer par le Parlement, mais seulement une fois par session parlementaire. La Constitution française ne laisse pas l’Assemblée démunie face au 49.3. Si l’article « engage la responsabilité du gouvernement », c’est que l’Assemblée peut s’y opposer en adoptant une motion de censure qui doit être déposée dans les vingt-quatre heures qui suivent le recours au 49.3 et être signée par au moins un dixième des membres de l’Assemblée nationale, soit cinquante-huit députés. Le vote de cette motion de censure doit avoir lieu dans les deux jours suivant son dépôt. Seuls les votes en faveur de la motion sont comptabilisés lors du scrutin. La motion doit recueillir une majorité d’approbation, soit le vote de deux cent quatre-vingt-neuf députés, pour être adoptée. Si une telle motion de censure était déposée et adoptée, elle renverserait le gouvernement. Le texte serait rejeté et le gouvernement devrait alors démissionner. Dans les faits, jamais l’utilisation du 49.3 n’a abouti à cette situation. À ce jour, la procédure de l’article 49 alinéa 3 a été utilisée 86 fois depuis 1958 par les premiers ministres successifs, dont 28 fois par Michel Rocard, 16 fois par Jacques Chirac (sur deux mandats), 8 pour Raymond Barre et Edith Cresson, et déjà dégainé 5 fois en 27 mois de mandat par Manuel Valls ! P.P. JUILLET, AOÛT, SEPTEMBRE 2016

GROS PLAN SUR : 49-3 ? 49-3 ? Est-ce que j’ai une gueule ... · tieux comme Airbus. ... dont 28 fois par Michel Rocard, ... L’architecte Henri Favier fait exécuter par le ferronnier

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Page 1: GROS PLAN SUR : 49-3 ? 49-3 ? Est-ce que j’ai une gueule ... · tieux comme Airbus. ... dont 28 fois par Michel Rocard, ... L’architecte Henri Favier fait exécuter par le ferronnier

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Il y a cent ans, la bataille de Verdun a endeuillé la France, l’Allemagne et leurs alliés par ses combats meurtriers du 21 février au 19 décembre 1916. Après la seconde

guerre mondiale, le traité de Bruxelles en 1948, la création de la CECA en 1951 entre la France, l’Al-lemagne de l’Ouest, la Belgique, le Luxembourg, l’Italie, les Pays-Bas, en 1957, le traité de Rome, la CEE, les élargissements de 1973, 1981, 1986, jusqu’à 28 états membres en 2013 ont fait de l’Europe une zone de paix. La Grande-Bretagne a en juin dernier décidé de quitter cette union, dans la logique libérale de son adhésion particulière. L’Union Européenne est soudée par un traité principalement éco-nomique, entre des États qui gagneraient à construire une Europe sociale forte afin de servir de mo-dèle, comme la Révolution Française, la déclaration des Droits de l’Homme l’ont fait en leur temps. Comme dit Arno « Putain, putain, c’est vachement bien, nous sommes quand même tous des Euro-

péens! ». Entre la France et l’Allemagne, il y a des matches de football ou autres, l’horreur des batail-les a fait place à la joie des rencontres sportives. Nos pays coopèrent dans des projets européens ambi-tieux comme Airbus. Notre culture syndicale singulière et réciproque pourrait servir de moteur à ce modèle social auquel les européens aspirent. Ce vers d’Horace « omne tullit punctum, qui miscuit utile

dulci » devrait encourager les élus européens à mêler l’utile à l’agréable pour leurs électeurs ! P.Perrot

GROS PLAN SUR : 49-3 ? 49-3 ? Est-ce que j’ai une gueule de 49-3 ? On parle beaucoup du 49-3, qu’est-ce que c’est ? L’article 49.3 fait partie du Titre V de la Constitution de 1958, chapitre, qui s’étend des articles 34 à 51, et met en place un ensemble de dispositions censées réguler les « rapports entre le Parlement et le gouvernement », dont le fameux 49.3, qui dispose que : « Le Premier

ministre peut, après délibération du conseil des ministres, engager la responsabilité du Gouvernement

devant l'Assemblée nationale sur le vote d'un projet de loi de finances ou de financement de la sécurité

sociale. Dans ce cas, ce projet est considéré comme adopté, sauf si une motion de censure, déposée dans

les vingt-quatre heures qui suivent, est votée dans les conditions prévues à l'alinéa précédent. Le Premier

ministre peut, en outre, recourir à cette procédure pour un autre projet ou une proposition de loi par

session. ». Cet article est utilisé lorsque les débats s’enlisent à l’Assemblée nationale ou que le gouvernement veut faire passer une loi dans l’urgence. C’est souvent un aveu de faiblesse face au Parlement, et un outil pour affirmer la primauté de l’exécutif, un recours ultime pour le gouvernement face à l’hésitation des députés. Son utilisation a été critiquée à maintes reprises, l’actuel président déclarant en 2006 : « Le 49.3 est une brutalité. Le 49.3 est un déni de démocratie. ». Concrètement, le conseil des ministres peut décider seul de l’adoption d’une loi sans passer par le Parlement, mais seulement une fois par session parlementaire. La Constitution française ne laisse pas l’Assemblée démunie face au 49.3. Si l’article « engage la responsabilité du gouvernement », c’est que l’Assemblée peut s’y opposer en adoptant une motion de censure qui doit être déposée dans les vingt-quatre heures qui suivent le recours au 49.3 et être signée par au moins un dixième des membres de l’Assemblée nationale, soit cinquante-huit députés. Le vote de cette motion de censure doit avoir lieu dans les deux jours suivant son dépôt. Seuls les votes en faveur de la motion sont comptabilisés lors du scrutin. La motion doit recueillir une majorité d’approbation, soit le vote de deux cent quatre-vingt-neuf députés, pour être adoptée. Si une telle motion de censure était déposée et adoptée, elle renverserait le gouvernement. Le texte serait rejeté et le gouvernement devrait alors démissionner. Dans les faits, jamais l’utilisation du 49.3 n’a abouti à cette situation. À ce jour, la procédure de l’article 49 alinéa 3 a été utilisée 86 fois depuis 1958 par les premiers ministres successifs, dont 28 fois par Michel Rocard, 16 fois par Jacques Chirac (sur deux mandats), 8 pour Raymond Barre et Edith Cresson, et déjà dégainé 5 fois en 27 mois de mandat par Manuel Valls ! P.P.

JUILLET,

AOÛT, SEPTEMBRE

2016

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l’année scolaire s’est achevée avec une sympathique réunion lundi 27 juin. Vous

avez été nombreux et assidus aux réunions, cela encourage les animateurs de ces rendez-vous. Le

déplacement aux archives à Lons le Saulnier a été très fructueux. Vous avez reçu le calendrier prévi-

sionnel pour le 2ème semestre, il est bien sûr consacré principalement au travail pour le Forum na-

tional UAICF de généalogie de Toulouse des 18 et 19 Novembre. La réunion de reprise du 5 septem-

bre sera consacrée à la formation des équipes et à la répartition des tâches à effectuer, merci de ve-

nir nombreux. Le travail en atelier est plus efficace, il y a beaucoup de découpage et de collage mais

auparavant de la recherche, du collectage d’informations et l’élaboration d’un plan pour la réalisa-

tion des panneaux. Nous avons obtenu l’accord des responsables de la section informatique pour uti-

liser leur imprimante pour ces travaux. Il y aura aussi à réaliser le support de la conférence. Dès que

cela sera prêt, nous reprendrons le cours normal des réunions. Nous avons entériné : la poursuite de

la présence des Bisontins et Dolois, le premier lundi du mois et plus s’ils le désirent et le maintient du

dernier mercredi du mois pour la formation Hérédis animée par Daniel avec l’aide efficace de Na-

dine ; nous la remercions pour son excellent travail d’explication et de réalisation de supports après

les réunions. Des visites sont programmées, les dates restant à déterminer en fonction des possibili-

tés : cimetière des Péjoces par Jean-Louis [ en remplacement de celle annulée en mai à cause du

temps ], AD du Doubs à Besançon par Daniel avec la participation des Bisontins [ à effectuer en

deux groupes pour plus de fluidité ] ; Programmation pour 2017 de la visite des AD 21 car les adhé-

rents récemment arrivés ne l’ont pas effectuée, et d’une visite guidée du Père Lachaise. Nous repren-

drons après le Forum le travail sur la base de données « cheminots en Côte d’Or » et le tri à faire

dans nos armoires. Merci à ceux qui pourront lors de leurs vacances enrichir les fichiers du CGC sur

les plaques dans les gares et les noms de rues. Rendez-vous à la rentrée, heureux de toutes les trou-

vailles et rencontres familiales que vous aurez faites et animées, nous pourrons les partager dans la

bonne humeur. Bonnes vacances. Patricia Perrot

PS : Notez sur vos agendas et parlez-en autour de vous : conférence découverte de la généalogie

avec LSR 21 à la Bourse du Travail , 17 rue du Transvaal, 21000 Dijon, le 14 Octobre 2016.

L’ACCENT GRAVE, Jacques Prévert, Paroles LE PROFESSEUR Élève Hamlet ! L’ÉLÈVE HAMLET ( sursautant ) ...Hein…, Quoi… Pardon… Qu’est-ce qui se passe… Qu’est-ce qu’il y a… Qu’est-ce que c’est ?... LE PROFESSEUR ( mécontent ) Vous ne pouvez pas répondre « présent comme tout le monde ? Pas possible, vous êtes encore dans les nuages. L’ÉLÈVE HAMLET Être ou ne pas être dans les nuages ! LE PROFESSEUR Suffit. Pas tant de manières. Et conjuguez-moi le verbe être, comme tout le monde, c’est tout ce que je vous demande. L’ÉLÈVE HAMLET To be… LE PROFESSEUR En français, s’il vous plaît, comme tout le monde. L’ÉLÈVE HAMLET Bien, monsieur, (Il conjugue :) Je suis ou je ne suis pas, Tu es ou tu n’es pas, Il est ou il n’est pas, Nous sommes ou nous ne sommes pas... LE PROFESSEUR ( excessivement mécontent ) Mais c’est vous qui n’y êtes pas, mon pauvre ami ! L’ÉLÈVE HAMLET C’est exact, monsieur le professeur, Je suis « où » je ne suis pas Et, dans le fond, hein, à la réflexion, Être « où » ne pas être, C’est peut-être aussi la question. Ce poème, clin d’œil à nos cousins d’Outre-manche après le Brexit : to be or not to be ! P.Perrot

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LE SOLDAT INCONNU

Nul n’ignore, que sous l’Arc de Triomphe de l’Étoile à Paris, se trouve la tombe du « soldat inconnu », un sol-dat qui représente tous les soldats non identifiés, morts sur les champs de bataille pendant la Grande Guerre.

Peu se souviennent des âpres discussions qui ont précé-dé cette inhumation, de la vive polémique qui opposa

les députés. Les Anciens Combattants demandaient le Panthéon mais les députés de droite ne voulaient pas que dans ce lieu de sépulture des grands hommes de la Nation, un homme de troupe, du peuple, soit enterré à leur côté. L’inhumation aurait dû avoir lieu lors du 50ème an-niversaire de la III ème République, en même temps que celle du cœur de Léon Gambetta . Mais une campagne de presse (le Journal, le Matin) s’élève violemment contre ce choix et pro-pose de choisir l’Arc de Triomphe pour l’inhumation.

Le 8.11.1920, les deux chambres votent à l’unanimité, de rendre les honneurs aux restes du « soldat inconnu » au Panthéon puis de l’inhumer sous l’Arc de Triomphe le 11. Sur ordre d’André Maginot, ministre des pensions, les commandants de Régions doivent faire exhumer : « dans un point de chaque région pris au hasard et qui devra rester secret, le corps d’un soldat identifié comme français, mais dont l’identité n’aura pût être établie ». Le corps sera placé dans un cercueil de chêne et dirigé en auto sur Verdun. Le 9 novembre, 8 cercueils arrivent à Verdun : d’Artois, Somme, Ile de France (Ourcq et Marne), Chemin des Dames, Champagne, Verdun, Lorraine, Flandres ; dans la 9ème région on n’a pas pu certifier la nationalité du corps exhumé.

Le 10.10, le corps est choisi : par le soldat Augustin Thin (+10.04.1982), fils d’un père disparu, originaire de Caen, engagé vo-lontaire de la classe 19, un des rares survivants du 132ème régiment d’Infanterie. Après un premier tour, il dépose sur le 6ème cercueil,le bouquet d’œillets blancs et rouges cueillis à Verdun : il a additionné les chiffres de son régiment 1 + 2 + 3 = 6. Le cercueil choisi est conduit en gare de Verdun sur un fût de canon et les 7 autres sont inhumés dans le cimetière militaire du Faubourg Pavé dans le carré des 7 inconnus.

Le 11.11, après une cérémonie au Panthéon, le cercueil est déposé à l’Arc de Triomphe à Paris, où après une courte cérémonie, il est placé au 1er étage attendant le creusement de la tombe.

28.01.1921 : le cercueil est inhumé sous l’Arc de Triomphe dans la tombe creusée à cet effet. Il est décidé de faire brûler une flamme en permanence, en la faisant ranimer chaque jour par les Anciens Combattants. L’architecte Henri Favier fait exécuter par le ferronnier Edgar Brandt un dispositif de flamme qui surgit d’un canon braqué vers le ciel, le centre en rosace représentant un bouclier renversé dont la surface ciselée est constituée d’épées formant étoile.

11.11.1923 : André Maginot allume la flamme. Tous les jours, à 18h30, les sociétés d’Anciens Combattants ravivent cette flamme du souvenir, la fanfare jouant la sonnerie aux morts (à l’i-mitation de Last Post en usage dans les pays anglo-saxons.).

Texte rédigé par Patricia Perrot à partir de documents de Mme Gibourg.

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LIRE : « Léon Blum, un portrait », de Pierre Birnbaum, Seuil, février 2016 : un portrait passionné, souvent inattendu, qui redonne pleinement vie à Léon Blum : le dreyfusard, l’homme de Juin 36 et de ses immenses conquêtes sociales ; mais aussi le jeune dandy aux goûts littéraires d’avant-garde, l’homme d’action doté d’un réel cou-rage physique, l’avocat de l’émancipation sexuelle des femmes, l’amoureux aux multiples vies. Figure accomplie de la citoyenneté républicaine, Blum ne renia jamais sa judéité., il fut un de ces Juifs d’État, « fous de la République », aux-quels l’auteur, professeur émérite à l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne, a consacré un livre qui a fait date. « L’Espoir », André Malraux, 1937 : écrit et publié dans le moment même de la guerre d’Espagne ce livre témoi-gnage de Malraux, combattant républicain de ce conflit, développe : une philosophie de l’action ( la vérité de l’événement appartient à ceux qui le font, dans l’incertitude précisément où ils sont de son issue), une morale de la guerre ( faire la guerre à l’Ennemi, c’est se reconnaître soi-même comme un ennemi avec les ambiguïtés de l’inimitié et de l’amitié), une morale d’écrivain ( écrire l’événement, c’est sortir de la neutralité du roman), morale littéraire et poétique ( raconter cet événement, c’est instituer littérairement la vérité des combattants, en tant que combattant).

SORTIR : Musée du Jouet, 5 rue du Murgin 39260 Moirans en Montagne : Un musée imaginé pour les enfants avec près de 3000 jouets et jeux du monde entier pour une histoire longue de 5000 ans, la mise en valeur des savoir-faire jurassiens, un musée ancré dans le 21ème siècle doté des toutes dernières technologies, une approche ludoéducative pour jouer, apprendre, grandir. 03 84 42 38 64 , [email protected], www.musee-du-jouet.com. Musée de la Vie

Bourguignonne, « Un homme, un objet, une histoire », 15 Rue Sainte Anne, 21000 Dijon : Ernest Gillet, conducteur au 102ème rgt du train et Louis Cuinier, soldat au 65ème RI, supposé mort en mars 1917. Et aussi tous les éléments du patrimoine bourguignon. 03 80 48 80 90, [email protected]. Musée de l’Histoire

Vivante, Parc Montreau, 31 bd Théophile Sueur 93100 Montreuil, « 1936 : nouvelles images, nouveau re-

gard sur le Front Populaire » : du 9.04 au 31.12.2016, fermé en août, ouvert du mer. au dim. les a-m à partir de

14h. 01 48 54 32 44, [email protected]. Verdun : Mémorial, 1 avenue du Corps Européen, 55100 Fleury devant

Douaumont, www.memorial-verdun.fr, Centre Mondial de la Paix, Place Monseigneur Ginisty, 55100 Verdun , « Que reste-t’il de la Grande Guerre ? », du 14.06.2014 au 11.11.1918, tous les jours de 10 à 18h, 03 29 86 55

00, [email protected], Ossuaire et Cimetière Militaire, Douaumont 55100, 03.29.84.54.81,Office de tou-

risme de Verdun, « Les forêts de l’Histoire », l'ONF propose une découverte originale des sites historiques du champ de bataille de Verdun par des randonnées guidées, www.champdebataille-verdun.com, 03.29.84.54.81

JOUER : Mots croisés de Patricia Perrot du n° 49 :

ISSN 2417-467X. Directeur de la publication : M. Claude Vogel. Rédactrice en chef : Mme Patricia Perrot. Comité de rédaction : P. Perrot, B. Dupaquier, J.L. Ponnavoy, P. Genoud. Éditeur et imprimeur : UAICF Dijon Artistique 12 rue de l’Arquebuse 21000 Dijon . « [email protected] ». Réunions : rue Léon Mauris 21000Dijon. Contact pour accord de reproduction de nos articles :« [email protected] ».

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

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Horizontalement : a. Étude de branches. b. Finiront tout. c. En anglais pour un drame japonais ! Soldat américain en camouflage. Page de journal. d. On le fait sur la balance. e. De droite à gauche : dehors ! Dans la matière. Fils d’Orient. f. Se perd dans ses nua-ges ! Regarde de haut. g. Causent une souffrance morale ou physi-que. h. Un bout de chou ! En. i. Reproduiras l’espèce. Verticale-ment : 1. Où il y a des gènes … et du plaisir ! 2. Part d’Histoire. Quelqu’un. 3. Sans effet. En remontant : chez ma Tante. 4. Voyel-les. Élabora. 5. Hébergement. Se sont déshabillés, en désordre ! 6. Un diplômé qui fait parler les morts ! 7. Métal précieux. Sens des-sus dessous : recouvrement des impôts. 8. Cagnas peu reluisants. 9. De naissance. Pas ailleurs.10. Pour toujours… et plus encore !

Solution mots croisés de Patricia Perrot du n°48 : Horizontalement : a. SYNDICALISTE. b. CHROMO. c. DIM. OM. ALLO. d. EVALUE. e. RARE. ERODA. f. UCO (cou). REFUTEE. g. RT. AVARIE. h. GARDE. OFI (foi). i. IN-TELLECTUEL. j. ET. CONSCRITS. Verticalement : 1. SIDERURGIE. 2. ACTANT. 3. NUMERO. RT. 4. EVE. ADEC (céda). 5. IC. VELO. 6. CHOLERA. LN. 7. ARMURERIES. 8. LO. EOFI (foie). CC. 9. IMA (institut du monde arabe). DUE. TR. 10. SOLDAT. OUI. 11. EFFET. 12. EPOQUE. ILS.

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« Le journal de Paul Pourcelot pendant la grande Guerre »

Conférence du 14.11.2014 pour le Forum national de généalogie UAICF à Dijon, par son fils Léandre Pourcelot assisté de Daniel Barrand.

LA GRANDE GUERRE AU JOUR LE JOUR

Carnet de notes de Paul René Emile POURCELOT

Cultivateur

Mobilisé à 18 ans, du 8 avril 1915

au 19 septembre 1919 Soit 4 ans, 4mois et 19 jours

Avant-propos: Vous qui consultez ce document, appréciez la qualité de l’é-criture et de l’orthographe de ces notes rédigées à la plume, sur un calepin de 15 x 9 cm², par un jeune paysan. Mobilisé à 18 ans, il va se retrouver plongé dans un terrible univers: les tranchées, les fils barbelés, le feu de la mitraille, la mort des camarades, les bombardements incessants, les factions de nuit, l’eau, le froid, les rats, les poux, les blessures, les gaz, et ceci pendant plusieurs années. Il restera parfois de nombreux mois sans voir sa famille, ou même un civil. Il a su faire un compte-rendu précis et plein de pudeur de l’acti-vité journalière, n’évoquant quasi-ment jamais les morts, les doutes, ou le désespoir… Il faisait partie de cette jeunesse pleine d’allant, coura-geuse, qui n’hésitait pas à se sacrifier pour la France (« la chair à canon » diront certains). Comme il aurait ai-mé passer sa jeunesse dans l’Europe unie, dans laquelle nous avons la chance de vivre moins d’un siècle plus tard !

Blason des Pourcelot sur la ferme familiale.

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Extraits de pages du carnet : « //… Mobilisation de la classe 1916 (8 avril 1915) La guerre contre l’Allemagne fut déclarée le 2 août

1914 ; et celle-ci avança le départ de notre classe (la classe 1916), et après avoir profité très peu du

temps des fêtes de la circonscription, je partais le 9 avril 1915 pour rejoindre le 60e R.I. à Besançon.

Nous fumes conduits en voiture à la gare d’Avoudrey par Gaiffe Emile et nos voyages en voiture et che-

min de fer se firent à souhait. A la gare de la Mouillère, des gradés du dépôt nous attendaient et avaient

mission de nous emmener, mais nous passons outre et allons déjeuner en ville (dans la grand-rue). Vers

16h après avoir assez bien fêté, nous nous séparons, les uns rejoignent l’infanterie d’autres l’artillerie ;

à 16h30 nous passons la grille de la Caserne Charmont et après avoir donné nos fiches d’appel au

corps, nous sommes affectés par compagnies, et avec Georges Bôle je vais à la 30e Compagnie. Nous

attendons notre placement dans les chambres jusqu’à 20h et à 20h30 des premières classes (soldats) de

la classe 1915 nous placent dans les chambres et nous montrent notre matériel ; comme camarade de

connaissance dans la chambrée je n’avais que Bôle Georges et le lendemain matin quand le réveil son-

na et que le caporal chef de chambrée nous dit de nous lever, je compris que nous étions soldat et

qu’une nouvelle vie allait commencer avec de plus ou moins brusques variations. Huit jours se passent

assez bien et je ne fus victime que d’une corvée de balayage pendant laquelle je réussis à soustraire le

balai dont on m’avait doté pour la circonstance, au profit de ma chambre, ce qui me valut une bonne

note du chef de chambrée. Deux jours après, j’étais inscrit comme élève caporal … / … /… Au mois

d’octobre j’obtins une autre perm. de 4 jours ; pendant ce mois la solde du poilu est augmentée, et nous

touchons 25 centimes par jour. Vers la fin novembre nous retournons à Besançon et nous sommes ha-

billés en bleu clair pour le départ dans la zone de Armées ; le dimanche nous venons passer 24h dans la

famille, et le mardi nous embarquons sans savoir où nous allons. Nous partons de la gare Viotte (Butte)

et passons par Dijon, St Florentin, Troyes, Arcis sur Aube, Mailly-le-Camp, Sommesous, Sézanne, La

Fère Champenoise et enfin nous arrivons à Mesnil sur Oger (Marne) le 6 décembre 1915, où nous for-

mons le Bataillon de marche du 44e Régiment d’Infanterie avec deux compagnies du 60e et deux du

44e. Maurice Pourcelot, Joseph Bôle et moi, sommes affectés à la 35e Cie et Georges Bôle, comme or-

donnance, passe à la 36e Cie ; dans le même village existe le Bataillon de marche du 92e RI. Nous exé-

cutons des exercices très fatigants et nous passons un hiver assez mauvais : 2 exercices de nuit par se-

maine (et comme certain jour j’avais manqué à un je devais aller coucher en prison mais cela se passa

à l’amiable), et le lendemain corvée de bois aller retour 12k. ; une marche manoeuvre par semaine et

tous les exercices quotidiens s’exécutent avec chargement complet …/… 1916 Nous passâmes assez

agréablement les fêtes de Noël et du jour de l’An et ensuite je retournai à l’exercice : pendant les mois

de janvier et de février, je suivis les cours de grenadier et pendant les exercices du matin nous nous en-

traînions à la grenade. Au mois de mars, part le 1er renfort pour les tranchées ; ce sont presque tous

des volontaires et des punis ; nous voudrions tous partir mais on en accepte que 35 par compagnie ; ils

rejoignent le 44e àVerdun … /… Pendant un exercice de nuit nous voyons brûler le Zeppelin qui fut

abattu près de Revigny. Au mois d’avril nous partons pour les tranchées de 3e position pour faire des

travaux ; et après avoir passé par Viry, Mareuil, Jaulzy, Chalons, St Hilaire nous débarquons à Mour-

melon-le-Petit. Les avions boches nous survolent, aussi nous sommes obligés d’attendre la nuit pour

venir à Verzy, chef lieu du canton qui se trouve à 6 kil. des Allemands ; pendant quinze jours nous creu-

sons des tranchées, approfondissons des boyaux, confectionnons des abris, plaçons des fils de fer etc.

dans la plaine en face Thuisy, mais du fort de la Pompelle nous sommes aperçus et nous recevons des

obus ; ce sont les premiers que nous entendons et leur sifflement sinistre nous surprend ; nous écoutons

et dès que quelques-uns ont éclaté, malgré les rappels des anciens, nous nous précipitons et allons voir

les trous que les obus creusent, mais de nouvelles rafales arrivent et les éclats nous sifflent aux oreilles,

aussi nous regagnons les tranchées et nous y cachons ; nous avons un camarade de blessé. Nous pas-

sons la fête de Pâques à Verzy et nous y entendons de jolis sermons prêchés par un prêtre soldat venu

des tranchées …/…1917 (Janvier) Le 1er janvier 1917 est le deuxième que je passe loin de tous ceux

qui me sont chers et pendant ces jours …/ … Peut-on croire qu’il sera le dernier passé loin des Pa-

rents…très peu d’espoir et pourtant ce sera la dernière année pour bon nombre. Au soir nous venons

cantonner à Auzéville et y passons quelques jours de repos ; dans ce village il y a encore quelques civils

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et nous sommes très contents d’en revoir, depuis ma rentrée de perm. ce sont les premiers que je revois.

2 janvier- Le froid est de plus en plus rigoureux et la neige recouvre le sol. Le Lieutenant rentre de per-

mission. 3 janvier- Je reprends mon travail d’ordonnance, mais cela ne me plait pas et le Lt me disant

de lui brosser sa capote, je lui réponds sur un ton assez bourru … que ma capote était mouillée et que

je brosserai la sienne après la mienne…/… Février 1917 Pendant ce mois, par un vent froid nous can-

tonnons dans des baraquements en planches. Tous les aliments que nous mangeons sont gelés et nom-

breux sont les malades… / … Citation à l’ordre de l’Armée : « Le Général Guillaumat cite à l’ordre n° 900 de la 2e Armée du 20 septembre 1917, le 122e Régiment d’Infanterie. Chargée d’enlever deux im-portantes positions ennemies, sur un front de 900 mètres et une profondeur de 2 kilomètres, le 122e Ré-giment d’Infanterie, habilement dirigé par son chef, le Lieutenant Colonel Gracy, s’est porté vaillam-ment à l’assaut et d’un seul bond, a enlevé tout ses objectifs malgré la résistance acharnée de mitrailleu-ses ennemies. Sous un violent bombardement s’est immédiatement organisé sur la position conquise brisant les contre attaques répétées de l’adversaire et s’emparant de 400 prisonniers, dont 6 officiers, de 21 mitrailleuses, 8 minenwerfer et d’un important matériel. (Mort-Homme le 20 août 1917) Le soldat

Pourcelot Paul était présent à l’attaque.». Fourragère : « Par ordre 141 F du Maréchal de France Commandant en chef les armées Françaises de l’Est, le droit au port de la Fourragère est conféré au 122e Régiment d’Infanterie. Le colonel Comman-dant le régiment certi-fie que le sergent

Pourcelot Paul ayant assisté au combat du Mort-Homme et à l’une des batailles des Flandres, de l’Ailette et de la Serre, la four-ragère portant l’écus-son du régiment est devenue sa propriété. Signé Gracy. 122e Régiment d’In-fanterie : Le Lieute-

nant Colonel commandant la Régiment cite à l’ordre n°385 le soldat Pourcelot Paul, matricule 3187. Motif : Voltigeur remarquable par son allant et son courage aux attaques du 20 août 1917, a pris le commandement d’une escouade ayant perdu son caporal, et a puissamment contribué à la réduction d’un nid de mitrailleuses ennemies. Aux Armées le 30 août 1917. Le Colonel Gracy Cdt le RI. Signé Gracy. « Le Général Mangin Cdt de la Xe Armée cite à l’ordre N° 350 du 25 octobre 1918 le 122e Ré-giment d’Infanterie. Beau régiment, sous l’impulsion ardente de son chef, le colonel Gracy, n’a cessé de faire preuve du plus bel allant et de l’esprit offensif le plus accentué. Le 4 mai au cours de la Bataille des Flandres a brillamment enlevé un point d’appui important qu’il a conservé pendant 14 jours avec un superbe ténacité, dans les conditions les plus dures en améliorant constamment sa position, malgré de nombreuses contre-attaques. A donné de nouvelles preuves de sa valeur du 3 septembre au 3 novembre 1918. Au cours de la Bataille sur l’Ailette en enlevant par une série de vifs combats, un hameau et un ensemble de bois fortement défendus, puis en talonnant sans répit jusqu’à la Serre les arrière-gardes en-nemies malgré les difficultés d’un terrain sur lequel l’adversaire avait accumulé les obstacles et qu’il défendait âprement. A fait dans cette période plus de 250 prisonniers, capturant 40 mitrailleuses et 15 canons de tranchée. Le caporal Pourcelot Paul était présent au Régiment. »

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22e Régiment d’Infanterie : Le Colonel commandant le Régiment cite à l’ordre n°447 du Régiment d’Infanterie le caporal Pourcelot Paul, matricule 3187, classe 1916. Motif : Gradé de tout premier or-dre et d’une attitude remarquable au feu. Les 3 et 4 mai 1918, sous un bombardement violent, n’a pas hésité à traverser le barrage et assurer la liaison avec l’unité voisine. Aux Armées le 20 mai 1918 Le colonel Gracy Cdt le RI. Signé : Gracy. 122e Régiment d’Infanterie : Ordre n° 524 du 8 août 1918, Sergent Pourcelot Paul 1916, matricule 3187 : Faisant partie d’une patrouille qui exécutait un coup de main dans la nuit du 23 juillet 1918, s’est élancé bravement un des premiers et a tenu tête à l’ennemi qui ouvrait le feu dans l’obscurité à quelques mètres. A été grièvement blessé à l’oeil. Aux Armées le 8 août 1918.Le Commandant provisoirement le Régiment : Achard. Blessure de guerre : Hôpital d’Ar-mée N°1 (Secteur 185), Ophtalmologie (Saint Nicolas du Port, Meurthe et Moselle). Billet d’Hôpital. Diagnostic : Plaie à la paupière supérieure gauche, Contusion du globe oculaire gauche avec hémorragie du vitré, du fait des opérations de guerre. Extraction d’un petit éclat métallique. Injection de 10 centicu-bes de sérum antitétanique pratiquée. Entré à l’Hôpital : le 24 juillet 1918. Sorti le 12 août 1918. Signé : Castres; par : Nicolas ; médecin : Dainville. Centre Principal de République Française Mobilisation n°71 Dôle (Jura) Extrait du Décret Ministériel en date du 21 mars (Journal Officiel du 6 Avril 1929) La médaille militaire a été conférée à Pourcelot Paul, René Emile, sergent au Centre de Mobilisation n°71. 4 campagnes (a été blessé et cité) Pour extrait certifié conforme, le capitaine Couaille, chef de la section du personnel. Signé : Couaille. »

Après sa démobilisation, Paul Pourcelot (1896-1969) s’installera comme cultivateur au

hameau « Les Ravières » d’ Orchamps-Vennes dans le Haut Doubs (25). Il se maria en 1930 et fonda

une famille de 10 enfants (4 filles et 6 garçons).

La conférence a été élaboré conjointement par Mr Léandre Pourcelot, son fils et par Mr

Daniel Barrand, responsable de la section généalogie de Dijon, qui est « cousin » des Pourcelot. Ce

dossier a été rédigé par Mme Patricia Perrot à partir de la présentation power point et pdf de la

conférence, tous les documents et photos ont été fournies par les conférenciers.

Le carnet de notes de Paul Pourcelot n° 149 a été déposé en photocopie, pour consulta-

tion sur le site http://www.chtimiste.com/carnets/carnets.htm , et aux AD de Côte d’Or.

Un patronyme rare : Pourcelot Diego, fils du Comte Rodéric de Castille, venu, vers 800, soutenir le Comte de Toulouse dans sa lutte contre les Maures. Surnommé « Porcellos », ( Porcelets d’Arles ) puis Pourcelet et Pourcelot, et tou-jours le blason avec le sanglier (porcellos) associé au patronyme