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Bio Technologie La réalisation de la prophétie «La vision aux aveugles» «Concrètement, il faut donc que se pro- duise immédiatement la délivrance mes- sianique ! Alors, les non-voyants guériront de leur infirmité et verront claire- ment. Ils guériront même avant tous ceux qui ont besoin d’une guérison et verront comme tout le monde. En outre, il ne sera plus nécessaire de lire lors de l’ère mes- sianique, car le Machia’h enseignera à tous à travers la vision, de sorte que tous verront les sujets profonds de la ‘Hassi- dout et n’auront donc pas besoin de les lire dans des livres. (Le Rabbi de Louba- vitch - Chabbat Ekev 5751-1991)» Des scientifiques israéliens ont mis au point une technologie permettant aux per- sonnes aveugles de naissance de voir avec l’aide d’une lentille de contact bio- nique. La nouvelle technologie, développée par une équipe de l’Université Bar-Ilan, doit encore recevoir l’approbation des essais cliniques, mais sa faisabi- lité est actuellement testée à l’aide d’un modèle si- mulant la lentille bionique. La technologie se compose d’une petite caméra qui reçoit les informations visuelles de l’environne- ment et transmet des signaux à une lentille de contact bionique. L’objectif passe les signaux via des électrodes à la cornée et de là, aux zones du cerveau sensoriel, générant un stimulus qui simule l’information visuelle. « Cette technologie est une bonne nouvelle pour l’humanité, en particulier afin de donner la vue aux personnes aveugles de naissance sans une inter- vention chirurgicale ou endommager les autres sens vitaux ou organes » a dit le professeur Zeev Za- levsky, chef du génie élec- trique et nano-photonique à l’Université Bar-Ilan, qui a dirigé l’équipe de re- cherche. Ce système, qui contourne la rétine, est destiné à ceux qui souffrent de dégénéres- cence rétinienne. Il se com- pose d’une caméra minuscule implantée dans le œil qui transmet des si- gnaux électriques directement aux nerfs de la vue attachés à la rétine, sans passer par la rétine et de générer des stimuli visuels. La nouvelle technologie israélienne est non inva- sive et vise à donner la vue à l’aveugle congénital. « La nouvelle technologie tente de faire face aux problèmes des technologies déjà existantes d’yeux bioniques pour permettre même aux gens qui sont aveugles de naissance, dans lesquels la région du cerveau qui traite les informations visuelles n’est pas développée, de voir » explique Zalevsky. La lentille bionique stimule les nerfs cornéens dans la partie externe de l’œil, connectés dans le cer- veau pour les zones qui traitent les informations sensorielles. La technologie consiste en une caméra minuscule avec un compresseur d’image et un amplificateur de signal électrique situé à l’extérieur du corps du patient et peut être attaché à ses lunettes ou à un appareil cellulaire. De hautes résolutions tech- niques sont utilisées « pour encoder une image de nombreux pixels et la compresser en quelques pixels, » explique Zalevsky. Les informations compressées sont transmises, après être amplifiées électrique- ment, de l’appareil de photo sans fil à une lentille de contact bionique dans l’œil. L’objectif proposé aura quelques 10000 électrodes minuscules permet- tant la stimulation de la cornée. « La cornée est la partie de l’œil la plus riche en nerfs sensoriels et possède des dizaines de mil- liers de points sensoriels aux- quels les électrodes minuscules sur la lentille peuvent se connecter » a dit Zalevsky. Les stimuli sont passés de la cornée par l’intermé- diaire du système nerveux dans différentes régions du cerveau qui traitent l’information visuelle. La technologie de Bar-Ilan doit encore être approu- vée pour les essais cliniques. Mais dans les der- niers mois, la faisabilité du système a été testée avec réussite sur dix sujets. BH Horaires de Chabbat Parachat Bamidbar - Jérusalem Entrée : 18h59 - Sortie : 20h15 Yé’hi Adoneinou Morénou Vérabbénou Méle’h HaMachia’h Léolam Vaèd N°3 - Hebdomadaire Chabbat Parachat Bamidbar Qui bénit le mois de Sivan 5774 A l’approche du don de la Torah, lors de la Guéoula Alors que le peuple juif entre dans le désert du Sinaï et se prépare à recevoir la Torah... Nous nous préparons à recevoir la Guéoula dans la joie de la Torah du Machia’h qui nous éclaire à tous dès maintenant ! GB

Gueoula news n°3

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Page 1: Gueoula news n°3

Bio Technologie

La réalisation de la prophétie «La vision aux aveugles»«Concrètement, il faut donc que se pro-duise immédiatement la délivrance mes-sianique ! Alors, les non-voyantsguériront de leur infirmité et verront claire-ment. Ils guériront même avant tous ceuxqui ont besoin d’une guérison et verrontcomme tout le monde. En outre, il ne seraplus nécessaire de lire lors de l’ère mes-sianique, car le Machia’h enseignera àtous à travers la vision, de sorte que tousverront les sujets profonds de la ‘Hassi-dout et n’auront donc pas besoin de leslire dans des livres. (Le Rabbi de Louba-vitch - Chabbat Ekev 5751-1991)»

Des scientifiques israéliens ont mis aupoint une technologie permettant aux per-sonnes aveugles de naissance de voiravec l’aide d’une lentille de contact bio-nique.

La nouvelle technologie, développée par uneéquipe de l’Université Bar-Ilan, doit encore recevoirl’approbation des essais cliniques, mais sa faisabi-lité est actuellement testée à l’aide d’un modèle si-mulant la lentille bionique.La technologie se compose d’une petite caméraqui reçoit les informations visuelles de l’environne-ment et transmet des signaux à une lentille decontact bionique. L’objectif passe les signaux via

des électrodes à la cornée et de là, aux zones ducerveau sensoriel, générant un stimulus qui simulel’information visuelle.« Cette technologie est une bonne nouvelle pourl’humanité, en particulier afin de donner la vue auxpersonnes aveugles de naissance sans une inter-vention chirurgicale ou endommager les autressens vitaux ou organes » adit le professeur Zeev Za-levsky, chef du génie élec-trique et nano-photonique àl’Université Bar-Ilan, qui adirigé l’équipe de re-cherche.Ce système, qui contournela rétine, est destiné à ceuxqui souffrent de dégénéres-cence rétinienne. Il se com-pose d’une caméraminuscule implantée dansle œil qui transmet des si-gnaux électriques directement aux nerfs de la vueattachés à la rétine, sans passer par la rétine et degénérer des stimuli visuels.La nouvelle technologie israélienne est non inva-sive et vise à donner la vue à l’aveugle congénital.« La nouvelle technologie tente de faire face auxproblèmes des technologies déjà existantes d’yeuxbioniques pour permettre même aux gens qui sontaveugles de naissance, dans lesquels la région ducerveau qui traite les informations visuelles n’estpas développée, de voir » explique Zalevsky.La lentille bionique stimule les nerfs cornéens dansla partie externe de l’œil, connectés dans le cer-veau pour les zones qui traitent les informationssensorielles.La technologie consiste en une caméra minusculeavec un compresseur d’image et un amplificateur

de signal électrique situé à l’extérieur du corps dupatient et peut être attaché à ses lunettes ou à unappareil cellulaire. De hautes résolutions tech-niques sont utilisées « pour encoder une image denombreux pixels et la compresser en quelquespixels, » explique Zalevsky.Les informations compressées sont transmises,

après être amplifiées électrique-ment, de l’appareil de photosans fil à une lentille de contactbionique dans l’œil. L’objectifproposé aura quelques 10000électrodes minuscules permet-tant la stimulation de la cornée.« La cornée est la partie de l’œilla plus riche en nerfs sensorielset possède des dizaines de mil-liers de points sensoriels aux-quels les électrodes minusculessur la lentille peuvent seconnecter » a dit Zalevsky.

Les stimuli sont passés de la cornée par l’intermé-diaire du système nerveux dans différentes régionsdu cerveau qui traitent l’information visuelle.La technologie de Bar-Ilan doit encore être approu-vée pour les essais cliniques. Mais dans les der-niers mois, la faisabilité du système a été testéeavec réussite sur dix sujets.

BH

H o r a i r e s d e C h a b b a tParachat Bamidbar - JérusalemEntrée : 18h59 - Sortie : 20h15

Yé’hi Adoneinou Morénou Vérabbénou

Méle’h HaMachia’h Léolam Vaèd

N°3 - Hebdomadaire Chabbat Parachat BamidbarQui bénit le mois de Sivan 5774

A l’approche du don de la Torah,lors de la Guéoula

Alors que le peuple juifentre dans le désert duSinaï et se prépare àrecevoir la Torah...Nous nous préparons àrecevoir la Guéouladans la joie de la Torahdu Machia’h qui nouséclaire à tous dèsmaintenant ! GB

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T o r a h d e G u é o u l a

Dva r Ma l ’ h ou tExtraits du discoursDu Rabbi de Loubavitch Méle’h HaMachia’h ChlitaChabbat Bamidbar5751-1991

Le lien entre le Chabbat et Chavouot*La raison profonde de ce lien est la sui-vante : la définition du Chabbat est d’êtrele jour du repos et l’objet du don de laTorah fut également d’introduire le reposdans le monde.

Le monde, en effet, fut créé de façon à êtreperpétuellement sujet aux changements : enpremier lieu les changements liés au temps[aussi bien du point de vue du temps univer-sel (succession des jours, enchaînement dupassé-présent-avenir) que de celui des chan-gements et bouleversements que connaît in-dividuellement chaque créature], mais aussidans l’espace ; les différences qui existentd’un lieu à l’autre et qui exigent de voyager etde s’adapter à chaque endroit, ce qui est l’in-verse du repos.Quand la Création fut achevée, le premierChabbat, il fut soudain perceptible, malgré lagrande diversité qui la caractérise, que celle-ci répondait à une intention unique de la partdu Créateur. Et lorsqu’il est apparent quetoutes les créatures de la Création, aussi dif-férentes puissent-elles être, participent d’uneseule et unique finalité, cela introduit le reposdans toute la Création.

[Ceci est d’ailleurs visible dans le Chabbat quiest relié au repos aussi bien dans le tempsque dans l’espace : il est en effet connu quele Chabbat constitue un degré qui est « au-dessus du temps », qui transcende le temps.C’est ainsi qu’il est suivi d’un nouveau cyclehebdomadaire qui recommence au début (di-manche, puis lundi, etc.). En effet, les joursqui suivent le Chabbat ne sont pas la conti-nuation de la semaine précédente, car leChabbat constitue une élévation au-delà dutemps. Concernant l’espace, il est interdit de sortir duT’houm Chabbat, la limite sabbatique (et lapermission d’aller à sa guise à l’intérieur decette limite est due au fait que ce territoire estconsidérée comme l’endroit inhérent à la per-

sonne et n’occasionne donc pas en soi deperturbation du repos).]Ainsi, le repos est atteint lorsque dans tousles détails de la Création se révèle la raisonde leur existence. Ceci se produit le Chabbatet, de façon optimale, lors du Don de la Torah,car cet événement constitua l’objectif pour le-quel le monde avait été créé. C’est à ce mo-ment que cet objectif fut ressenti dans lemonde entier, engendrant un état de reposvéritable. Et ceci est également perceptibledans la nature humaine : quelqu’un qui netrouve pas de sens ou de but à sa vie est per-turbé et ne connaît pas de repos. La tranquil-lité de l’âme et le repos du corps dépendentde la perception que l’on a de la raison de sonexistence. Et lorsque ceci est atteint, cela ap-porte du repos à l’univers entier.

L’enseignement pratiqueChaque année, les Juifs doivent recevoir denouveau la Torah comme s’ils la recevaientpour la première fois (« Les paroles de laTorah doivent être pour toi toujours nou-velles ») de façon à ce que ceci soit bien com-pris et intégré dans leurs esprits.Et ceci conduit chaque Juif à effectuer un re-nouveau dans son service de D.ieu, y comprisdans son étude de la Torah, aussi bien dansla quantité que dans la qualité. Aussi biendans les études générales - celle des PirkeiAvot durant tous les Chabbats de l’été, en ap-profondissant au minimum une Michna,l’étude du ‘Hitat (‘Houmach, Téhilim, Tanya) etdu Rambam quotidiens, que dans les étudesparticulières que chacun se fixe selon ses ca-pacités. De même, un ajout dans la publica-tion et la diffusion sous forme imprimée de‘Hidouchei Torah, de commentaires person-nels sur la Torah et le Talmud. Chacun a, eneffet, un devoir de contribuer à cela, carchaque Juif possède sa part dans la Torah.En outre, ce sujet est particulièrement impor-tant dans notre génération, car, bien qu’il failleêtre prudent lorsqu’il s’agit de faire des ‘Hi-douchim, le dépérissement spirituel progressifdes générations impose que l’on recherchetous les moyens possibles pour amplifierl’étude de la Torah. Or, il est visible que la pu-

blication de ‘Hidouchim engendre une aug-mentation de l’étude de la Torah, aussi bienchez celui qui les produit que dans son entou-rage et chez tous ceux à qui les ‘Hidouchimparviendront - « envier les Sages augmente lasagesse ».

MiyadEt grâce à tout cela, nous parviendrons bien-tôt au repos dans toute sa perfection, lors del’ère messianique, dénommée « le jour quisera entièrement Chabbat et repos pour lavie éternelle », quand disparaîtra l’exil desEnfants d’Israël (qui est l’inverse durepos). Et tout ceci de façon immédiate, cequi se dit Miyad, mot constitué des initiales deMoché, Israël (le Baal Chem Tov) et David,les trois bergers du peuple juif liés à la fête deChavouot.Et le roi Machia’h viendra nous délivrer etnous lui dirons tous « Que la paix soit survous », « sur vous » au pluriel, car il incluttoutes les âmes de tous les Juifs de la gé-nération de la Délivrance, et il répondra àchacun en particulier « Que sur vous soitla paix », (« sur vous » au pluriel, car il sa-luera l’ensemble des bonnes actions dechaque Juif) et «Que sur vous soit la paix»à tout le peuple juif dans son ensemble. Etl’essentiel est que ceci soit immédiat,Miyad.* En 5751-1991 Chavouot tombait Chabbat

Le cinquantième degréOn retrouve cela dans ce qui a constitué lapréparation des Enfants d’Israël au Don dela Torah : le compte du Omer. Après avoircompté chaque degré, ce qui fut un servicedivin marqué par le changement et le dépla-cement, il arrivèrent au cinquantième jour,celui de la révélation du Don de la Torah,mais simultanément il reçurent le dévoile-ment de tout l’enchaînement des mondes,matériellement et spirituellement, et toutétait pénétré d’un même sentiment, le « re-tour à l’Unique ». (Dvar Mal’hout Bamidbar)

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Ces propos apparaissaient dansune lettre du Rabbi Chlita Méle’hHaMachia’h qui était lue par leRav Mena’hem Volika. Il saisis-sait parfaitement le sens que cemessage avait pour lui, person-nellement. Et cela lui donna l’oc-casion d’être encore plusdésemparé face à la situationdans laquelle il se trouvait.Le Rav Mena’hem édite desSi’hot (discours) du Rabbi tra-duites en français. Il s’oriente sur-tout vers les derniers discoursprononcés par le Rabbi (de l’été5751-1991 à l’hiver 5752-91/92).Ces discours nous décrivent demanière extraordinaire l’époquedans laquelle nous vivons, à laveille de la délivrance finale etnous enseignent comment pas-ser de cette veille et entrer enfinde plain-pied dans la Guéoula.Déjà ont été imprimés dix-huitfascicules de qualité à des mil-liers d’exemplaires. Une grandediffusion qui demande d’im-menses budgets. Or, le Rav Vo-lika sentait bien qu’il avait exploitéses dernières cartes et il n’arrivaitplus à trouver un donateur sé-rieux qui prendrait sur lui la tachede l’impression. Il ne lui restaitplus un centime en poche pourune nouvelle diffusion.Il avait écrit une lettre au Rabbi etl’avait introduit dans un volumedes « Igueroth Kodech ». Les« Igueroth Kodech » sont unesérie de volumes contenant desmilliers de lettres du Rabbi surtous les thèmes de la vie. Sur labase des paroles du Rabbi lui-même, les ‘hassidim ont l’habi-tude de soumettre leursquestions et leurs demandes debénédiction au Rabbi par l’inter-médiaire de ses livres. On écritune lettre, on l’introduit entre lespages du livre, et la bénédictionintervient par ce biais. Pour lamajeure partie des cas, on peuttrouver dans les pages où setrouvait la lettre, une réponse duRabbi sur le sujet abordé.Le Rav Mena’hem espérait gran-dement trouver entre les pages,au moins en allusion, une espècede consentement à cette trêve.Au lieu de cela, il reçut la para-bole de la vache…

Quelques semaines passèrentpendant lesquelles le Rav Volikan’avait plus imprimé de fasciculessupplémentaires. Malgré toute sabonne volonté, il n’avait aucunepossibilité concrète d’éditer quoique ce soit. Un soir, le Rav Mena’hem parti-cipa à un cours avec des amis. Ala fin du cours, ses amis l’incitè-rent à revenir à son projet initiald’édition : « c’est un grand méritede diffuser les sources de la ‘Has-sidout de manière aussi large ». « Un mérite, un mérite ! », leur ré-pondit le Rav Volika ironique.« L’un d’entre vous peut-il me si-gner un chèque pour ce mé-rite ? ». La question restasuspendue dans les airs, sans ré-ponse.Avant que ne se disperse l’as-semblée, ils écrivirent un compte-rendu du cours au Rabbi commela tradition le voulait. Puis, ils pla-cèrent la lettre dans les « Igue-roth Kodech ». Ils trouvèrent dansles pages ouvertes trois lettresqui parlaient de diffusion dessources. Dans l’une d’elles, leRabbi écrivait qu’il envoyait à soncorrespondant un chèque en par-ticipation au frais.Tous les présents avaient biencompris que cette lettre s’adres-sait particulièrement au Rav Vo-lika. « Le Rabbi vous promet uneparticipation aux frais d’impres-sion ! » lui lança l’un des pré-sents. « Le Rabbi trouvera la voiepour vous remettre cet argent »,dit un autre.

Si seulement, se dit le Rav Vo-lika, si seulement je pouvais dé-couvrir cette voie.A peine une minute plus tard, unepersonne entra dans la salle decours, se tourna vers l’un desparticipants et lui donna une en-veloppe. « C’est très bien que jet’ai trouvé » dit-il sur un ton d’ex-cuse. « Je n’ai pas pu transmettrele chèque de banque à la per-sonne en question ».Après la sortie de cet homme,celui qui reçut l’enveloppe setourna vers le Rav Volika et luidit : « Vous avez gagné ! ». LeRav Volika le regarda stupéfait etle vit sortir de sa poche un ché-quier et y remplir une somme deplusieurs milliers de Chékels pourla prochaine édition.La première réaction du Rav Vo-lika fut… de se lever et de dan-ser. Il ne croyait pas ses yeux devoir à quelle vitesse s’était ac-complie la promesse et la béné-diction du Rabbi.Mais tout ceci n’était pas suffisantcar il manquait toujours unesomme pour payer les dettespassées. Un autre participant aucours transmit au Rav Volika lescoordonnées d’un Juif françaisaisé, qui aime le Rabbi, « il vou-dra certainement faire un don »,espéra t-il à voix haute.A dire vrai, le Rav Mena’hemconnaissait cet homme et mainte-nait un lien avec lui. Il avait vouluintroduire le Rav Volika dans sesaffaires, mais une réponse clairedu Rabbi avait empêché le Rav

Volika d’accepter cette proposi-tion. Maintenant, le RavMena’hem appela cet hommeavec une proposition inverse ; dele faire participer, lui, un Juif aisé,aux « affaires » du Rav Volika.« Nous imprimons actuellementun discours du Rabbi qui parle dela révolution spirituelle qui sepassa, il y a peu, dans l’Etat fran-çais. Prenez pour vous ce grandmérite ! ».« Inutile de m’en dire plus », l’in-terrompit son interlocuteur.« J’étais moi-même dans la mai-son d’étude du Rabbi lorsqu’ilprononça ce discours. J’ai mêmeeu le mérite de dire au Rabbi« Le’haïm » à cette occasion ». Ace moment-là, cet homme donnaune bonne somme pour financerl’impression. De plus, il mit le RavMena’hem en contact avecquelques donateurs supplémen-taires. Ainsi, fut tracé le cheminpour les discours en français quimonta sur la voie royale.Le Rav Volika conclut son histoirepar un épisode original :« Quelques jours après la suitemiraculeuse de dons, je gagnaisà une loterie un merveilleux ta-bleau représentant le Rabbi distri-buant des verres de vodka pourla bénédiction. Je sentais que parcette image le Rabbi ChlitaMéle’h HaMachia’h me versait unverre, me souhaitant « Le’haïm »et me transmettait les forces pourpoursuivre ce travail Kodech »…(Traduit de Haguéoula)

H i s t o i r e s d e G u é o u l a

Masculin, féminin : La bénéfique séparationUne étude auprès de 54 étudiantes surdouées aété publiée récemment dans le « PsychologicalJournal of Education ». Elle relève deuxphénomènes principaux : d’une part,les résultats des étudiantes qui ontpassé leur examen en mathématiquedans un cadre exclusivement féminindépassent les résultats de celles qui ontpassé leur examen dans une salle mixte. D’autre part, les femmes qui étudient dans lesécoles supérieures sont contraintes à lutter contredes préjugés émettant l’idée que leurs capacitésmentales sont inférieures à celles des hommes « lamenace stéréotypée » qui entraîne inexorablement

une baisse dans les résultats des étudiantes, sansaucun rapport avec leur véritable quotien intellec-tuel. Conclusion de l’étude : A l’université il serait bien

plus profitable de constituer des classes sépa-rées. Les résultats seront estimables nonseulement du côté des études mais aussiau niveau psychologique des étudiants etétudiantes ; le calme, la sérénité l’entraidesociale sont caractéristiques de l’étude

entre femmes ou entre hommes.L’expérience de 2000 ans d’études en cadres sé-parés a prouvé la réussite des élèves (dans l’étudede la Torah principalement) même lors de leur dé-veloppement, de leur vie de couple, leur vie paren-tale, professionnelle et dans leur mode de vie engénéral. (Citizen)

Du lait de France

Le ‘hassid est comparé à la vache. De la même façon qu’une vache donne du lait, un ‘hassid donne de la ‘Hassidout. C’est à dire qu’il diffuse les grandes lignes de l’enseignement de la ‘Hassidout autour de lui.

Page 4: Gueoula news n°3

L ’ è r e d e l a G u é o u l a

High Tech

Le capteur moléculaire néen IsraëlConsumer Physicsvient d’annoncer lacommercialisation im-minente, pour 149 dol-lars, d’un objettotalement révolution-naire, le premier cap-teur moléculaireminiature (spectro-scope) permettantd’analyser de façoninstantanée la compo-sition chimique de toutce qui se trouve autourde vous, aliments,plantes, médicaments,liquides,…

L’appareil est dénomméSCiO et vient de faire l’objetd’une campagne de finan-cement qui a rencontré unsuccès fulgurant et atteintson objectif initial en 24heures.L’utilisation du SCiO donnel’impression de participer àune expérience de Science-Fiction. Il suffit par exemplede disposer le capteurcontre un morceau de fro-

mage pour savoir combiende calories il contient, sonpoids, sa quantité degraisses, de protéines oude glucides. Concernantl’alimentation les usagessont illimités et vont del’analyse de la qualité d’unehuile de cuisson à l’analysedu taux d’alcool ou la pré-sence d’une drogue dansun liquide, mais l’éventaildes objets analysés va bienau-delà des aliments car ilest possible de vérifier lacomposition d’un médica-ment ou de contrôler le tauxd’humidité d’une plante touten étant averti quand celle-ci n’est pas suffisamment ir-riguée. Les résultats de cesanalyses sont immédiate-ment accessibles sur smart-phone via une applicationdestinée.Jusqu’à présent, les spec-tromètres utilisés pour laspectroscopie proche infra-

rouge étaient très onéreux(plusieurs dizaines de mil-liers d’euros) et volumineux.Le tour de force des cher-cheurs israéliens est d’êtreparvenu à simplifier la tech-nologie grâce à plusieursalgorithmes inédits et à mi-niaturiser l’objet. La réussitede ce projet et l’intelligencedu concept du spectro-scope de poche sont le fruitde la qualité de l’équipe is-raélienne de recherche.Ces derniers jours, les ac-teurs de la presse interna-tionale se sontenthousiasmés pour leSCiO. Dror Sharon, le PDGde Consumer Physics; aexpliqué que dans un futurproche les possibilités ana-lytiques du SCiO seraientencore élargies afin de me-surer les propriétés molécu-laires des cosmétiques,pierres précieuses, et desvêtements.Israël Valley

LE CARNETPour la réussite de : ‘Hanna Bat Mercedès, Line Bat Mercedès,Michaël Ben Mercedès, Henri ‘Haïm Ben Julia, Perla Bra’ha BatMenou’ha Ra’hel, Noa Sarah Bat Menou’ha Ra’hel, la famille LirazTouval, Gary Chlomo Ben Tserouya, David Ben Tserouya Pour la bonne santé de : Mercedès Bat Fifine, Moché Ben Fifine,‘Haya Ayala Bat Zahava Jacqueline et Morde’haï Tsvi Ben Ra’helLeilouï Nichmat de :Norbert Avraham Ben Pnina, Yossef Ben So-lika, Meyer Benchoam, Fifine Bat Habiba, Yossef Abitbol Ben Clara,Ruth Sarah Isska Bat Gabi, Julia Bat Elie, Rachel Bat Elie et Ra’ha-mim Ben Raphaël

Si vous désirez paraître dans notre carnet contactez nous au : 058-4770055

Sécurité

L’avion invisible

L’avion américainF177 « NightHawk » plus connudu public sous lenom de « Furtif ». Il se caractérise par capa-cité à se faufiler hors de portée de tout ins-trument électronique comme les radars ettout ce qui y ressemble.

Le journal des archives scientifiques qui paraît auxEtats-Unis a publié récemment que les bases de ceprojet ont été prises d’un autre projet américain topsecret et dont le nom de code n’est autre que « LeJuif (Yehudi) ». Ce projet a vu le jour en 1943 sousl’égide du Ministère de la Défense Américain, deuxans avant la fin de la seconde guerre mondiale.Le principal problème que les ingénieurs du « Juif »ont rencontré était l’invention d’un avion qui « voitmais qui est invisible ». La solution qui fut conseilléeétait d’équiper l’avion de puissants projecteurs qui se-raient installés sur les ailes dont la lumière se confon-drait avec celle du ciel. L’idée fut adoptée etconcrétisée et la distance de découverte de l’avionbaissa de manière drastique, de 15km à trois. Récem-ment, fut dévoilée l’identité de l’auteur de cette bril-lante idée. L’ancienne directrice du projet « Yehudi » adéclaré à un Chalia’h ‘Habad de Miami, le Rav Cha-lom Lipsker, que celui qui a conduit le projet était unconseiller du nom de Mena’hem Mendel Shneerson.Une rapide enquête montra qu’il s’agissait bien duRabbi de Loubavitch avant son accession à la direc-tion du mouvement ‘Habad. Il avait mis son génie auservice de l’armée américaine.Maintenant nous savons que le projet fut dénommé« Yehudi » au nom de l’origine du Rabbi directeur dela conception de l’avion « Furtif », mais ce n’est pastout. Il y a près de vingt cinq ans de cela, le Rabbi aappelé le peuple Juif à ouvrir les yeux afin de voir quela délivrance, la Guéoula se tient à l’entrée. A l’imagede cet avion, la délivrance est là, mais elle n’est visi-ble que pour celui qui veut bien la voir… (Citizen)

Igueroth KodechPour consulter les Igueroth Kodechet vivre les miracles de la Guéoula

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Medecine

Fini les injections d’insuline !

Beta-O2 Technologies a déve-loppé une technologie qui pour-rait considérablement faciliter lavie des patients diabétiques.

Il s’agit d’un pancréas bio-artificiel implanta-ble ; le ßO2. Il a été conçu comme un traite-ment pour les patients insulino-dépendants,soit les diabétiques de type I et ceux d’unsous-groupe de type II. Ces deux catégoriesregroupent près de 30 millions de personnesdans le monde. De type I ou II, le diabète tra-duit une élévation anormale du taux de glu-cose dans le sang. Cette anomalie est due àl’incapacité de l’organisme de métabolisercorrectement le glucose, nécessitant de l’in-suline (naturellement insuffisante ou mal utili-sée) pour le transport du glucose dans lescellules. Le traitement actuel de ce type dediabète est lourd, désagréable, sans être op-timal. Le dispositif ßO2 est implanté sous lapeau lors d’une opération rapide et peu inva-sive. L’appareil réunit des îlots de Langer-hans contenant eux-mêmes des cellulesproduisant de l’insuline, qui sont oxygénés etnourris de façon continue grâce à la techno-logie exclusive de Beta-O2. Ces îlots de Lan-gerhans sécrètent le taux d’insuline

nécessaire aumaintien d’uneglycémie normaledans le corps dupatient, tandisque les cellulessont protégéescontre le systèmeimmunitaire pardes membranes

couvrant le dispositif. Cette nouvelle techno-logie permettra aux patients diabétiques insu-lino-dépendants de pouvoir vivre avec untaux de glucose correct, sans contrôle glycé-mique intensif ni injections d’insuline. Le dia-bète est une maladie grave qui, sanstraitement approprié, peut être à l’origine demaladies cardiaques, de la cécité, de l’insuffi-sance rénale, voire d’amputations. Les scien-tifiques ont longtemps essayé de recréer leprocessus naturel de production d’insuline,envisageant la transplantation d’îlots commeun remède au diabète. Mais à ce jour, lesdéfis complexes de l’oxygénation continue etle rejet immunitaire de l’organe transplantén’ont pas été relevés. Beta-O2 a, en quelquesorte, contourné ces problèmes avec le ßO2.Beta-O2 est actuellement engagé dans desétudes précliniques et devrait entamer les es-sais cliniques dans un avenir proche. La so-ciété a déjà réussi à ajuster la glycémie desrats diabétiques à un taux de glucose normal,après implantation sous-cutanée de l’appa-reil. Shani Benoualid