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Bulletin municipal d’informations Janvier 2011 INFOS

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Journal municipal

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Page 1: GUICLAN INFOS

Bulletin municipal d’informationsJanvier 2011

I N F O S

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C’est avec plaisir que j’accompagnede quelques mots la rédaction dece nouveau bulletin.

Je souhaite que toutes et tous vous trouviezdans ce document d’info annuel des sourcesde meilleure connaissance de ce qu’estnotre commune et surtout de celles et ceuxqui la rendent attractive et dynamique.

Au fil des pages, plus nombreuses cetteannée, vous découvrirez de nombreuxthèmes choisis, réfléchis, et rédigés par ungroupe de conseillers de notre municipalité.

La page de couverture vous annonce déjàla couleur et la gaieté du document par l’expression des enfants du CLSH, sur unsujet très important puisqu’il s’agit de lasécurité. C’est un thème auquel noussommes tous sensibles, sur les routes bienentendu mais aussi en divers lieux publics.Les pages qui lui sont dédiées vous montrent toutes les actions menées par lamunicipalité.

Suivront quelques photos et flash info sur lavie associative et sportive de la commune :le Hand-ball, le foot, le tennis de table, l’as-sociation des Trotteurs, l’animation enfantset jeunes, les courses cyclistes de SaintJacques, les 20 ans de la Danse bretonneavec Krog Mad.

C’est tout cela la vie d’aujourd’hui, bien différente de ce qu’elle était pour nos ancêtres sûrement, s’il est avéré que certains ont vécu à Roch Toul comme nousle décrit ce rappel historique.

Nos ancêtres sculptaient la pierre, LoïcMartius sculpte les fruits et légumes, ce n’estévidemment pas la même matière mais la

très grande majorité de Guiclanais n’a sansdoute jamais imaginé qu’on puisse réaliser de tels chefs-d’œuvres et décorsavec des produits locaux : chapeau l’artiste.

Le reportage suivant relate l’expérience professionnelle assez particulière de JeanKerléo, natif de Guiclan à Berven. Il s’est faitun nom (et un « nez ») dans la profession trèsréservée de parfumeur créateur.

Des formes, des couleurs, des senteurs, c’esttout cela qui fait notre vie de chaque jourque nous devons apprendre à conjugueravec humilité, mais aussi avec fierté quandce sont des gens de chez nous qui en sontles acteurs.

Cette année sans doute, notre bulletin vousaura fait rêver un peu plus que d’ordinaire.Les réalités, nous les vivons au jour le jour et j’espère qu’elles vous seront plutôt agréables durant l’année à venir.

Avec persévérance et dynamisme, nouscontinuons à apporter à notre commune les réalisations les meilleures pour son développement, et pour les Guiclanaises etGuiclanais les moyens de bien y vivre.

M’associant à toute notre équipe munici-pale, je souhaite donc à chacune et chacund’entre vous une bonne année 2011.

Très amicalement.

Raymond MercierMaire, Conseiller Général

Janvier 2011

Mairie de GuiclanBourg

29410 GUICLANTél. 02 98 79 62 05

www.guiclan.fr

Directeur de la publication : Raymond Mercier.

Rédaction : Commission information

et communication.

Réalisation “Expression” Landivisiau, 02 98 68 46 53

La commission remercie toutes celles et ceux

qui ont contribué à l’élaboration de ce bulletin.

É d i t o r i a l

Le mot du maire

Votre association ne figure pas dans ce bulletin ?Ce n’est que par manque de place.

Des colonnes vous sont d’ores et déjà réservées pour 2012.

Bien le bonjour à chaque Guiclanaise et Guiclanais

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Lotissementdu Styvell

Travaux

Le sur l’urbanismepoint

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À ce jour, les lots prévus pour la construction dans les lotisse-ments de Kermaria et Mespri-gent sont tous vendus. Lacommune s’est penchée sur unnouveau projet de lotissementsur les terrains de l’ancienpatronage et de la propriétéBernard.Au conseil municipal du 29 octobre 2010, le plan globalde ce nouveau projet dénommélotissement du Styvell a étéapprouvé.Il comprend 79 lots dont 5 sontréservés pour des logementslocatifs (ancien patronage).Cette réalisation se fera en plusieurs tranches. La premièrecomprend 24 lots d’une superfi-cie allant de 402 à 830 m2. Lestravaux de viabilisation serontréalisés au premier semestre2011.Les réservations sont déjà possi-bles en mairie.

Situé entre les lotissements de la Vallée, Mesprigent et Kermaria, le site de la Valléede Kernabat constituera prochainement le lieu idéal depromenade et de découverte du milieu naturel.La commune a acquis en 2007deux parcelles sur lesquellescoule un ruisseau qui se jettedans la Penzé à Kernabat. Degros travaux d’extraction d’ar-bres tombés ou coupés ont éténécessaires et réalisés en 2009.Nettoyé, le site est prêt pour lacréation d’une zone verte (zoneenherbée, entourée de feuillussur les pentes).Le ruisseau prend sa source aulavoir de Lenn ar Bern Lann enamont du projet. Ce lavoir est

en cours de rénovation et sesabords seront aménagés.Deux petits bassins plantés deroseaux et de nénuphars favori-seront l’installation d’une fauneet d’une flore naturelles.Le projet sera ouvert à toutpublic. Des chemins piétonniers,accessibles aux personnes àmobilité réduite et aux famillesavec poussettes, serpenterontdans la prairie. Non loin desécoles, cet espace naturel seracertainement le sujet de nom-

breux projets pédago-giques.Deux circuits de randonnée,celui des lavoirs et celui desmoulins, permettront aux randonneurs d’y faire une halte.Conçu dans la politique dedéveloppement durable, ce lieude promenade permettra à cha-cun de se sentir bien, en toutesécurité au contact de la nature.Des passerelles, des bancs etquelques jeux seront installéspour le plaisir de tous.

V i e m u n i c i p a l e

Mise en valeurde la Valléede Kernabat

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Lotissement des CharmillesLes exigences de l’État (DDEA etArchitecte des Bâtiments deFrance) en matière de lotissementsont de recréer des zones d’habi-tat traditionnel de type « aligne-ment des maisons des deux côtésde la route », comme l’on trouvedans nos bourgs bretons.Cela a généré dans le lotissementderrière le Triskell, une belle ave-nue bien droite favorisant la circu-lation à vitesse élevée.Pour la réduire et sécuriser lesdéplacements de chacun, nous

avons placé des stops aux croise-ments et des bacs à fleurs aumilieu de la chaussée, créantainsi une chicane pour ralentir lacirculation.

Lotissement de la ValléeLors de la réalisation des travauxde voirie, en phase finale d’amé-nagement du lotissement, nousavons demandé aux entreprisesintervenant sur place de créer desplateaux afin de limiter la vitessede circulation des résidents et desvisiteurs. Ces équipements

n’étaient pas prévus dans lesplans initiaux. Trois plateaux ontainsi été mis en place.De même, afin de sécuriser la sor-tie de ce lotissement sur la routede Kernabat, nous avons installédeux stops : l’un dans la descentede Mesprigent face au lavoir, l’au-tre dans l’autre sens.

Saint-Jacques :signalisation au sol

et pose de ralentisseursLa visibilité en sortant du sémi-naire de Saint-Jacques est réduiteet la vitesse des véhicules venantde Guiclan ou de Lampaul-Guimi-liau élevée.Pour sécuriser le quartier, un pla-teau ralentisseur a été créé , pré-cédé de bandes rugueuses et unezone « 30 », satisfaisant ainsi lesdemandes des usagers. Coût :8 164 euros.

La Croix Neuve

Ce carrefour est un point noir surle territoire de Guiclan. La mau-vaise visibilité des usagers de laroute Guiclan–Penzé et lesrisques encourus pour traverserla route Morlaix–Plouvorn ontamené notre maire et conseillergénéral à prendre contact avecles services techniques du dépar-tement de notre secteur (Saint-Pol-de-Léon) pour proposer dessolutions : stops, plateaux ralen-tisseurs.

Nous argumentons avec forceafin que ce projet de sécurisationd’un secteur accidentogènedevienne une priorité pour les ser-vices concernés du Conseil Géné-ral, très sollicité dans ce domaine.

Dès novembre 2008, la mairiede Guiclan a sollicité auprès

du département, l’étude et la réa-lisation d’une aire de covoiturageà Kermat, à proximité de la voieexpress.Aujourd’hui de nombreux véhi-cules stationnent durant la jour-née, aux abords du bois deKermat sur une zone bitumée en2004 par la commune. Certainsjours, des véhicules gênent lesaccès aux chemins ruraux quidémarrent sur ce site.Un accord ayant été trouvé entrele Département et le propriétaired’une parcelle contiguë à la voieexpress, le projet se concrétise sur

un terrain de 3 000 m2.L’aire comprendra une trentainede places de stationnementselon le plan ci-contre. Le conseilmunicipal du 29 octobre 2010s’est prononcé sur une conven-tion d’entretien entre le départe-ment et la commune de Guiclan.L’entretien des espaces verts, lenettoyage de l’aire et la consom-mation de l’éclairage public res-teront à la charge de lacommune. Le Départementengage les dépen ses d’investis-sement de l’ordre de99 000 euros TTC, la mise en ser-vice est programmée courant2011.

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V i e m u n i c i p a l e

de tousTravaux pour la sécurité

Airede covoiturage

Limitationde la vitesseet sécurisationdes zones accidentogènes

Kermat

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Bois Maner Al Lann

Guiclan

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La sécurité a toujours été aucœur des préoccupations des

élus. Beaucoup d’autres actionsont été menées, notamment :• mise en place d’un sens inter-

dit derrière l’Adventura pouréviter une sortie sans visibilitéprès de l’église.

• déplacement des bacs à fleursdevant l’enclos de l’église, defaçon à empêcher au maxi-mum le stationnement “sau-vage” sur le trottoir, afin delaisser un espace suffisantpour la circulation des enfantslors de leurs déplacementsentre l’école publique, la can-tine au Triskell et la garderie.

• création d’un stop à la sortiede la voie express, en venantde Landivisiau, pour limiter lavitesse de circulation dansl’agglomération de Kermat.

• stop près du boulodrome poursécuriser la circulation dulotissement de Prat ar Feun-teun vers le bourg.

• Stop à la sortie de Kerall• aménagement des entrées du

bourg conçu dans une optique

sécuritaire et de limitation dela vitesse, en créant un rond-point franchissable à la Métai-rie, en utilisant des couleursde revêtement différentes faceà l’école du Sacré-Cœur, enposant des îlots en centre dechaussée aux entrées dubourg, pour rétrécir la voie decirculation et faire ralentir lesvéhicules.

Nous constatons cependant que,malgré ces mesures, la vitessereste élevée dans l’aggloméra-tion. Nous faisons de nouveauappel au civisme de chacun,pour respecter les limitations devitesse. Si chaque Guiclanais lesrespecte, les véhicules qui sui-vent les respecteront également.

De même, nous demandons àchaque habitant, et en particu-lier à ceux qui résident dans deszones à faible visibilité :• de vérifier que les haies sont

bien taillées et ne débordentpas sur la route.

• de veiller à planter desarbustes à croissance lente,de faibles hauteurs.

• d’éviter de planter des fleursenvahissantes et qui empiè-tent sur la chaussée.

• d’éviter les constructions enbordure de route.

Merci à chacun de regarder sonjardin différemment en pensantà sa propre sécurité et à celledes autres.

V i e m u n i c i p a l e

Création d’une allée piétonne reliant le bourg

à la salle des sportsLa commune va réaliser une alléepiétonne et cyclable entre lebourg et la salle omnisports.L’allée piétonne sera constituéede :• Bordures• Espace paysager de séparation

entre la route et la piste• Espace piéton et cyclable• Séparation avec la parcelle cul-

tivéeLa réalisation de ces travauxd’aménagement a pour finalité :• La jonction piétonne entre le

bourg et la salle des sports, lieude nombreuses activités

• la sécurité des marcheurs etcyclistes (enfants et adultes),des riverains et des automobi-listes

• la réduction de la vitesse desvoitures à l’entrée du bourgpar la mise en place de ralen-tisseur

• l’amélioration de la sécuritédes lieux en créant un passagepiéton.

Les parents utilisaient régulièrementun espace restreint pour se garer

devant le portail de la garderie et dépo-ser les enfants. En repartant, ils devaientreculer sur la voie publique, avec une trèsfaible visibilité. Ils pouvaient égalementse garer sur le parking des salles parois-siales, mais il leur fallait alors traverserla route, et nous constations que peu defamilles utilisaient cet espace.Afin de sécuriser l’arrivée des enfants àla garderie, l’équipe municipale a décidéd’aménager l’espace enherbé à proxi-mité du local du kiné pour y réaliser unparking. Les locataires de la résidencepeuvent se garer le long du mur côtéroute. De l’autre côté, un espace estréservé au dépôt minute des enfants,avec accès direct dans la cour, ferméepar un portail. Une allée piétonne estcréée côté garderie pour que les enfantsn’aient pas à circuler sur le parking, évi-tant ainsi les risques d’accidents lors desmanœuvres.Les véhicules circulent en sens unique :l’entrée se fait face au parking de la mai-

rie et la sortie, sur la route départemen-tale près de la garderie. Un stop est posi-tionné de façon à ce que la visibilité et lasécurité soient maximales. L’ensembledes travaux, hors terrassement, a étéréalisé par les employés municipaux :maçonnerie, crépi, portail, signalisation.

Circulationdans notre commune

Accès sécuriséde la garderieSauver des vies avec un défibrillateurLa commune de Guiclan a acheté deux défibrilla-

teurs, installés l’un au Triskell, l’autre à la salle dessports, fréquentés par toutes les tranches d’âge de lapopulation guiclanaise. KrogMad, le club de l’Amitié etGroupama ont participé à l’achat de ces matérielsdont l’objectif est de sauver des vies. Les services de laMSA ont organisé une démonstration en présenced’une cinquantaine de personnes début août.50 000 à 60 000 personnes décèdent d’un arrêt cardiaque chaque année en France. La mise en placed’un massage cardiaque et l’utilisation d’un défibrilla-teur dans les cinq premières minutes après l’arrêt cardiaque permettent le plus souvent de refaire partirle cœur et augmente les chances de survie, sansséquelle, à plus de 30 %.Les secours sont entraînés pour être présents sur leslieux d’un accident en quelques minutes. Mais le plussouvent, le temps de transport ne permet pas de réanimer les personnes en état de fibrillation. Néan-moins, l’intervention rapide d’une personne utilisantun défibrillateur à sa portée permet d’augmenterconsidérablement les chances de survie dans l’attentedes secours spécialisés. Les pompiers sont à prévenirimmédiatement avant d’intervenir avec le défibrilla-teur en faisant le 18 (ou 112 depuis un portable). Un décret du 4 mai 2007 a autorisé l’utilisation dedéfibrillateur par toute personne non-médecin pourpermettre d’intervenir le plus rapidement possible,auprès d’un collègue, d’un proche ou encore d’une personne anonyme dans un lieu public.Les équipements locaux sont donc importants, ainsique l’information et la formation du public. Nous invitons chacun à se rapprocher des pompiers de Saint-Thégonnec, ou des associations de type Croix Rouge,Croix Blanche… qui organisent les formations aux pre-miers secours.

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Quelques changements ont eu lieu àl’inter-saison. Jean-Yves Roué a

décidé de mettre un terme à sa brillantecarrière. Marc Saillour blessé en fin desaison fait un break. Kévin Vaillant n°4est allé tenter sa chance à Plabennec.Bonne chance Kévin.Quelques jeunes frappent à la porte del’équipe A : Clément Abgrall, BaptisteCrenn, Christophe Courté.La saison passée, les verts ont échouédans la montée en première division ens’inclinant la dernière journée à Taulé.Après une bonne coupe de France, lesverts relèvent la tête et devraient à nou-veau cette saison se battre pour la mon-tée. Les débutants dès 5 ans apprennentles bases du foot tous les mercredis à13h30 au stade, encadrés par FrançoiseLarvol, Alain Le Garrec et Jean-Marc Cha-palain. Les Guiclanais dans toutes les

catégories de jeunes jouent en ententeavec Mespaul et Plouénan (1 équipemoins de 17 ans, 2 équipes moins de 15ans, 2 équipes moins de 13 ans et 4équipes moins de 11 ans).Va-t-on vers des ententes au niveau deséquipes seniors dans les prochainesannées ? L’avenir nous le dira…

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A s s o c i a t i o n s

ASC Handball

L’ASC Handball est un club de 120 licenciés répar-tis en 10 équipes :

• 2 équipes mixtes “premiers pas” : 5 à 6 ans• 2 équipes mixtes “débutants” : 7 à 9 ans• 1 équipe filles moins de 13 ans : 11 à 13 ans• 1 équipe filles moins de 15 ans• 1 équipe garçons moins de 17 ans• 2 équipes seniors féminines : une en Prénationale

et l’autre en Excellence départementale• 1 équipe ”loisirs”Les seniors filles 1 sont entraînées et coachées parJean-Christophe Prigent, les seniors filles 2 par Marie-Michelle Mingam et Jean-Christophe Rolland.L’équipe loisirs est prise en charge par ChristopheMéar et Thierry Jaouen.Quelques joueuses expérimentées ayant arrêté leurcarrière handballistique pour raisons familiales, l’objectif du club pour cette année est le maintien deses deux équipes seniors féminines. L’autre projetessentiel du club est bien sûr la formation des jeunes.Quatre joueuses qui jouaient en moins de 17 ans l’an-née passée, ont participé au championnat de FranceUgsel avec leur lycée : Laure Jézéquel, Marion Larvor,Élise Le Roux et Alexandra Fers. Cette dernière a éga-lement brillé au championnat européen Ugsel.Les jeunes sont encadrés par des personnes dyna-miques et compétentes : Françoise Larvor, Didier Dluz,Laëtitia Goasduff, Sonia Vaillant, Céline Pouliquen,Marion Le Duc et Noémie Aballéa.L’association organise plusieurs manifestations, lotoset foire aux puces tout au long de l’année : pour

les plus jeunes, un sandball(hand sur sable) est pro-grammé en fin de saison.L’ASC Handball, club fami-lial, prône des valeurs fonda-mentales comme lasolidarité, l’amitié, le respectet est reconnu pour sa convivialité et son ambiancefestive.Alors venez nous rejoindre,vous serez les bienvenus !

Les débutantes

Les seniors filles

Footdu Guiclan FC

Parmi les nombreuses récompensesremises par la municipalité aux

membres des associations de Guiclan,Philippe Abgrall, président du tennis de

table, a pensé àGaétan Bloch deKerbriant, fils deMichel et Pascale.“Cette année, ilnous a fait vibrer endevenant championdu Finistère de ping-pong dans sacatégorie. Il a com-mencé cette disci-pline il y a troisans et demi. Rapi-dement, il a été

repéré et a intégré le centre départe-mental d’entraînement en 2008. L’anpassé, il a reçu une médaille de bronzeau championnat de Finistère en double, avec son partenaire Romain LeTraon de Guiclan. Cette année, enmars, il a gagné le championnat deFinistère, catégorie « benjamin », ensimple, à Briec. Il y avait 68 engagés,dont 8 de notre commune. C’était ledeuxième club le mieux représenté au niveau du Finistère, derrière Foues-nant. Il a également terminé troisièmedu Finistère par équipe, avec sescopains du club. Il est assidu auxentraînements et est constamment à l’écoute de son coach pour se perfectionner.”

Ping-pong

Gaétan Blochdu Finistère

champion

Comme dans toute association,les joueurs et bénévoles sontles bienvenus au Guiclan FC.Toute personne désirant encadrerune équipe ou pratiquer le footballpeut prendre contact auprès de :• Claude Menez, président :

06 07 48 12 30• Jean-Christophe Donval,

responsable jeunes : 06 80 23 60 46• Louis Abhervé, secrétaire :

02 98 79 47 54

64e saison

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Durant les premières années, ce fut l’apprentis-sage, ô combien laborieux, des pas de base, puisceci étant assuré, on passa à des danses plus élaborées et sous l’égide de Christiane Bernard, le groupe pu se produire aux pardons, dans lesmaisons de retraite, au «  Son et Lumière  » de Lambader, dans les terrains de camping…Depuis 9 ans, sous l’impulsion d’Yves Le Blond,Krog Mad se produit un peu partout : toujoursdans les maisons de retraite pour la joie de nosanciens et dans les diverses manifestations esti-vales pour la joie des touristes, sans oublier le par-don de Guiclan, portant bien haut les couleurs denotre commune.Ces 20 ans ont été émaillés de bons et moins bonsmoments, mais le groupe est resté fidèle à sadevise : « Krog Mad » « Croche bien ».Le groupe a pris sa vitesse de croisière et c’estdans les rires et la bonne humeur que tous, anciensqui avaient quitté le groupe pour raison de santé,

anciens fidèles au poste et adhérents actuels ontuni leurs pas au son de la musique, après avoir par-tagé l’apéritif et un excellent repas.Que souhaiter pour l’avenir ?Que l’esprit de famille qui règne dans le groupeperdure ! Que la joie que nous avons à danserattire plus de jeunes pour faire baisser la moyenned’âge ! Que des enfants viennent grossir les rangspour transmettre le patrimoine… après nous !Avant de nous séparer, nous nous sommes donnérendez-vous dans cinq ans (10 ans, c’est trop long)pour fêter les Noces d’Argent !

Passionné d’équitation depuis son plus jeune âge,Stéphane Vigne a su concilier d’abord les étudespuis son activité professionnelle avec l’équitation.Il a passé successivement les 7 diplômes fédérauxnécessaires pour participer aux compétitions(sauts d’obstacles, dressage, endurance…).Après avoir pratiqué du saut d’obstacle durantplusieurs années, il s’est intéressé peu à peu audressage qui requiert plus de patience, de tech-nique et d’harmonie avec le cheval. Il a débutéavec une jument « Miss May of Leydez » pouratteindre un niveau plus élevé avec « Andorra » :jeune jument de 5 ans, qu’il vient d’acquérir il y a5 mois et qui lui a permis, par sesrésultats de participer à La Grandesemaine de Saumur (Championnatde France) du 23 au 26 septembre2010, dans la catégorie Cycle Libre1re année qui se déroulait à l’ÉcoleNationale d’Équitation de Saumur(lieu de base du Cadre Noir).Cette catégorie est réservée aux jeunes chevaux.Le but est de réaliser une reprise : une successionde mouvements imposés, afin que le jury puisseapprécier les allures et les aptitudes du chevalpour la discipline du dressage. Il a donc fallubeaucoup d’entraînements réguliers pour obtenirune bonne harmonie avec « Andorra ».

Le jeune cheval est jugé sur cinq critères chacunnoté sur 10 : le trot, le pas, le galop, la souplesseet l’impression générale, le tout est ramené sur100.Pour être qualifié pour les championnats il fauteffectuer durant l’année, deux premières primes,c’est-à-dire deux notes supérieures à 66 % :• 1er au concours de Ploërmel le 14 Juillet où il a

obtenu deux premières primes : 71,1 % et 69 %.• 2e au concours de Thorigné-Fouillard le 4 sep-

tembre où il a obtenu deux deuxièmes primes :65.3 % et 65.4 %. (deuxièmes primes : noteentre 62 % et 66 %)

Ce championnat de France s’estdéroulé en deux épreuves. Ils étaient52 participants qualifiés. Les résultatsde la première épreuve ont permis àStéphane de concourir dans « lagrande finale » du dimanche faisantpartie de la première moitié du classe-ment où il finit avec 69,9 % soit 12e,

résultat encourageant vu l’écart de points trèsminime avec les premiers.Après cette merveilleuse expérience, les effortssont à poursuivre pour une participation l’annéeprochaine dans la catégorie Cycle Libre 2e année(dernière catégorie en Jeunes Chevaux)…

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Haïti vient de refaire la une des journauxavec l’arrivée du choléra ! La situationinsupportable des populations perduredans les zones sinistrées qui deviennentmême plus exposées aux dangers. Noussavons que les derniers mois, les pluiesd’été n’ont fait qu’augmenter le désarroides populations qui se trouvent toujoursen attente de solutions ! Plus d’un million vivent encore sous les tentes (quideviennent) de plus en plus dégradées.Les Nations Unis viennent de prolongerd’un an la présence de la MINUSTHA(forces militaires des Nations Unies) enHaïti. Nous allons bientôt fêter Noël ! Denombreux pays avaient promis del’aide !L’enjeu qui se dessine actuellement, cesont les élections présidentielles et cellesqui se feront également à tous lesniveaux de la République, le 28 novem-bre. Nous savons bien combien lespériodes pré-électorales sont toujourssujettes à des risques de turbulences.En effet, l’enjeu sera de taille, car ce nouveau gouvernement aura pour pre-mière mission de réorganiser le pays :un vrai défi pour lequel nombre de paysétrangers sont également partenaires. Ilfaudra rendre compte des fonds collec-tés par les États. Espérons, une foisencore que la sagesse prévaudra, maisles intérêts particuliers sont souventmauvais conseillers. De plus nousentrons un peu partout dans le monde,en zone de turbulence économique.Pendant ce temps, à Saint Jacques nouscontinuons à assurer, avec vous, notrepartition avec nos correspondantslocaux, particulièrement les Pères etdiverses communautés qui luttent avecénergie : un conteneur vient de partirgrâce à la disponibilité des bénévoles.Deux autres sans doute suivront, spécia-lement pour acheminer les maisons enbois dont le Père Michel Ménard avaitévoqué l’intérêt.Personnellement je suis retourné enHaïti en juillet, je n’y étais pas allédepuis ma venue en France il y a cinqans, pour un service sociétaire. J’airetrouvé mon ancienne paroisse, Saint-Antoine, dévastée et en lambeaux.Toutes les familles que j’ai rencontréesme disaient : “Père tu sais, untel n’estplus.” La liste était longue, plus de 250personnes de l’Église ont ainsi disparuen quelques secondes. Ce fut pour moiun choc terrible. Mais, le dimanche oùj’ai eu la chance de présider l’Eucharis-tie, toute la communauté s’est retrouvéedans la salle paroissiale réaménagéepour la célébration : ce fut une grandefête, une joie, nous pleurions de joie.Dans le peuple, l’espoir n’est pas mort :mais les politiciens sauront-ils entendrele cri du peuple et de sa jeunesse ? Oui, dans quelques jours nous allonsfêter Noël : nous avons encore le droit,peut-être même le devoir de rêver que lasolidarité n’est pas un vain mot ! Que lespoliticiens de tout bord soient encorecapables de dépasser leurs intérêts particuliers pour ouvrir leurs cœurs àl’humain.

Père Pierre Le Beller, Saint-JacquesTexte écrit le 07-11-2010

Si vous désirez nous rejoindre,venez un mardi soir de 20h30 à 22h30 au Triskell,ou contactez-nous :• Yves Le Blond : 02 98 79 48 73• Christiane Fayol : 02 98 79 65 50• Odile Mourocq : 02 98 79 66 62

Stéphane VigneAu Championnat de Francede chevaux de dressage

Krog MadOn n’a pas tous les jours

Haïti fait laune des journaux

20 ans1990 – 201020 ans déjà !L’âge de la force !

A s s o c i a t i o n s

Page 8: GUICLAN INFOS

Au cours de l’année 2008, uneidée chemina dans l’esprit

d’un responsable du club des trot-teurs de la Penzé. Il en parlaautour de lui à d’autres membres,et une cohésion se fit pour trans-former ce projet en réalité. Ils’agissait de parcourir le littoralde la pointe Saint-Mathieu auConquet, jusqu’au Mont Saint-Michel de Normandie par le GR34. Ainsi, un plan fut établi pourréaliser ce périple en trois ans, àraison de deux semaines chaqueannée, l’une en juin, l’autre enaoût. Une vingtaine de mar-cheurs s’inscrivirent pour dessemaines complètes, et d’autresnous rejoignirent pour un ou plu-sieurs jours. Au maximum nousfûmes près de trente.Quelques mois avant notre péri-ple, nous sommes allés en petitcomité rechercher nos points dechutes quotidiens et assurer lesréservations dans les gîtes oudans les campings. Chaquesemaine nous avions retenu deuxhébergements ce qui nous obli-geait, chaque soir à assurer desrelais pour récupérer les voitureslaissées au point de départ de lamarche. Cela impliquait, lors deréunions communes organiséesdans les mois précédents, dedéterminer nos lieux quotidiensde départ et d’arrivée. Enquelque sorte, à l’image d’uneagence de tourisme, nous avonsélaboré un programme avec

l’atout supplémentaire d’être uneéquipe soudée où nous nousconnaissions tous.Notre programme journalierétant le fruit de notre propre

organisation, nous pouvions ànotre guise diversifier nos soi-rées : restauration en commun aucamping ou dans une crêperie devillage, soirées festives à l’occa-sion de l’anniversaire de l’un oul’autre d’entre nous, ou même soi-rée aux accents du Canada grâceà un couple de Québécois quinous fit l’honneur d’accepternotre invitation à dîner.Chaque jour à midi, nous pou-vions compter sur notre inten-dance féminine dévouée quifaisait les emplettes pour notrerestauration champêtre.

La longue marchesur le littoral

Bien marcher et bien vivre dans laplus grande convivialité pourraitêtre la devise de notre groupetout au long des quatre semainesdéjà effectuées. Il nous reste àaccomplir en 2011 le littoral deSaint Brieuc au Mont SaintMichel.Sur plus de 600 kilomètres déjàeffectués, malgré les parcoursescarpés, les sentiers tortueux, les

escaliers pentus, notre groupe abien résisté aux difficultés du ter-rain, aux aléas atmosphériques,pluies torrentielles ou chaleursorageuses, et a surmonté lesfatigues bien légitimes et la souf-france due à quelques ampoulesmalvenues. Mais comment nepas se dépasser, retrouver del’énergie, quand devant nous, àchaque pas, un paysage différents’offrait à nos yeux : une vague

qui s’échoue en laissant sonécume, un bateau qui disparaîtau bout de l’horizon, un oiseauqui nous frôle en battementsd’ailes bruyants… Multiples émo-tions qui réveillent notre sensibi-lité !Comment rester insensible à cespetits riens que l’on découvrecomme s’ils étaient posés làdepuis la nuit des temps : unemaison de douanier abandonnée,un blockhaus délabré, vestige dutemps où les Allemands atten-daient un hypothétique débarque-ment, une chapelle perdue surune dune ou encore tous cesrochers bizarres en tête de pois-sons ou en forme de sculpturesdiaboliques, œuvre d’une érosionque le mouvement incessant desvagues a façonné au fil des siè-cles.

Devant la beauté du littoral quenous avons la chance de possé-der, nous sommes dans l’obliga-tion de le conserver intact. C’estun patrimoine irremplaçable.Aucune pollution comme cellesnaguère qui ont sali nos rocherset détruit notre écosystème nedoit être tolérée. Jamais la valeurd’un quelconque produit fossileconvoyé par la mer, ne rempla-cera l’immense bonheur ressentipar l’être humain, à traverstoutes les générations, lorsqu’ilpose ou posera son regard émer-veillé sur un océan bleu et sanstâche.

Texte rédigé par l’un des participants.

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Trotteurs et Marcheurs de la Penzé

GR 34 de la pointe Saint-Mathieuau Mont Saint-Michel de Normandie850 km

Si vous voulez vous joindreà nous ou pour plus de

renseignements :06 87 09 00 59

ProverbeKuishoc'h e vezero tankeal (= monedone)Eget o kerzhet.

On est plus fatiguéà trépigner qu'à marcher.

A s s o c i a t i o n s

Page 9: GUICLAN INFOS

9

Janvier-FévrierInitiation à la sécurité routièreavec la participation de Grou-pama (affiche sur les panneaux,DVD, dépliants…) et des pom-piers de Saint-Thégonnec. Cethème a été abordé de façonludique sans pour autant perdreson sérieux. Il a été très appréciédes enfants. Pour le conclure, uneaffiche a été réalisée en groupe(petits et grands), plusieurstirages ont été faits à la CCPLpour que chacun puisse en avoir

une. Ils n’en étaient pas peufiers ! Tout comme nous, quil’avons choisi pour illustrer ce bul-letin.

Vacances de Février“C’est le cirque !” Place à lamagie, aux clowns, aux acro-bates, aux marionnettes… Unmerci à l’école de cirque de Landi-visiau pour son déplacement auTriskell. Les enfants ont pu fairedu fil tendu, de la rolla balla, dujonglage…

Vacances de PâquesLe thème de ces vacances : latête dans les étoiles ! Les planètes, les étoiles ont été obser-vées mais aussi les extraterres-tres et les Martiens ! Unerencontre intéressante a eu lieudurant cette période avec l’écri-vain Loïc Henon. En conclusion,un mini-livre a été rédigé avec lesenfants. Certains étaient “écri-vain”, d’autres “illustrateur”.

JuilletLe programme du mois de juilleta porté sur 4 pays, un parsemaine : la Chine, la Russie,l’Afrique du Sud et l’Inde. Audébut de chaque semaine,quelques explications ont été don-nées aux enfants sur la culture, lalangue, le mode de vie des habi-tants des pays en question.Quelques thèmes importants ontpu être abordés, comme la diffé-rence de couleur de peau, leracisme.

AoûtLa première semaine : Astérixet Obélix. Avec ces deux héros deBD et de dessins animés, lesenfants ont pu voir et compren-

dre, de façon ludique, commentvivaient “nos ancêtres les Gau-lois”. Le premier but de la sortieau Village Gaulois de Pleumeur-Bodou était évidemment des’amuser, mais aussi de s’intéres-ser au mode de vie d’autrefois.D’autres activités, les mercredisou pendant les vacances, ne sontpas obligatoirement basées surun thème bien défini. Elles peu-vent être mises en place à lademande des enfants, en fonctionde leurs envies et de leurs sou-haits ou établis en fonction ducalendrier : les œufs de Pâques,Halloween, Noël…Des rencontres intergénérationsse font au Triskell avec quelquespersonnes du club de l’amitié, parle biais des jeux de société, dedevinettes et par le goûter prisensemble.

La 9e édition du Raid Aventures’est déroulée à Saint-Thois pourles jeunes de 11 à 15 ans lessamedi 26 et dimanche 27 juin.44 jeunes issus de quatorze com-munes de la Communauté decommunes du Pays de Landivi-siau se sont retrouvés pour deuxjours d’aventure. Par équipe de 2,ils ont participé à plusieursépreuves sportives : coursesd’orientation, tir à l’arc, escalade,canoë. 12 jeunes de Guiclan sesont inscrits à ce raid : “Nous

avons apprécié les activités pro-posées. C’était l’occasion pournous de rencontrer d’autresjeunes et de partager un bonmoment ensemble.”

Tous les participants ont reçu untee-shirt du raid et 3 équipes deGuiclan ont été récompensées.

Les résultats garçons :• 1er : Pierre Mourocq

et Guillaume Sylvaniélo• 3e : Cédric Kerbrat

et Tristan Le NennLes résultats filles :• 2e : Julie Leblanc

et Morgane Nicol

Raid Aventure 11-15 ans

AventuresRaid Raid Aventure junior8-11 ans

Le 1er Raid Aventure Junior pourles 8-11 ans s’est déroulé à Plou-néour-Trez. Activités proposées :char à voile, tir à l’arc, cerf-volant.Anthony Kerbrat et Thomas Nicolde Guiclan se sont distingués enremportant la 1re place.

ALSH “Les Grimoys”

Retoursur les de l’année 2010…

animations

J e u n e s s e

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Depuis 35 ans, le comité d’anima-tion de Saint Jacques en collabo-ration avec la Ronde finistérienneorganise chaque dernier diman -che de juillet, dans le cadre dupardon de Saint-Jacques, unecourse cycliste.Les organisateurs se sont renduscompte que moins de coureursparticipaient à cette manifesta-tion, surtout chez les cadets quilançaient les festivités de l’après-

midi. Ils ont eu l’idée d’organiserpour la première fois «  le cham-pionnat de Bretagne de l’agricul-ture » à Guiclan commune rurale.Cette course est ouverte à toutesles personnes affiliées à la MSAquel que soit leur âge, répartiesen 5 catégories : agriculteurs demoins de 50 ans, MSA moins de50 ans, 50-60 ans, plus de 60 anset damesC’est ainsi que 50 participants sesont affrontés en début d’après-midi avant l’épreuve de la Rondefinistérienne, sur une distance de45 km. La course a été arrêtéedès que les premiers cyclistes,toutes catégories confondues, ontterminé leurs neufs tours de par-cours.Pour ce premier Championnat deBretagne de l’Agriculture, DanielJacq, licencié de la landivisienne

cycliste, est arrivé premier, lesecond est Jean-Pierre Urien et letroisième Alexandre Jeannes.Dans la catégorie “dame” lachampionne est Joëlle Jegou.Chaque participant s’est vuremettre une récompense. Ànoter la participation de Jean-François Bécam, originaire deGuiclan.C’est en fin d’après-midi que lesspectateurs ont pu soutenir, entre

autres, les 20 cyclistes juniors pré-sélectionnés pour le championnatde France et du Monde parmi les95 coureurs engagés sur l’épreu -ve de la Ronde finistérienne du25 juillet 2010.Enfin il est nécessaire aussi desouligner l’énorme travail desdouze membres actifs du comitéd’animation de Saint-Jacques etdes bénévoles grâce à qui cettemanifestation a lieu.

le podium

10

Le départ

A s s o c i a t i o n s

Une nouvelle course cycliste

Championnatde Bretagne de l’ agriculture

Guiclanaises, Guiclanais, Cher(e)sAmi(e)s,2010 déjà derrière nous, voici que seprofile une nouvelle année ; le tempsqui passe façonne et sculpte notreavenir au gré des événements etorientations directement impactéspar les décisions de ceux qui dirigentétats, régions, communes. GUICLANn’échappe pas à la règle !

À cet égard 2010 aura été une annéecharnière impactée positivement parla réalisation du projet de la nouvelleécole publique attendue avec impa-tience par parents et élèves mais éga-lement négativement par lelancement d’une nouvelle zonepavillonnaire (80 logements) trèsconcentrée  : celle du Stivell. Avecforce et conviction et plus particuliè-rement à travers notre blog et unelettre ouverte aux conseillers muni-cipaux (restée sans réponse !) nousn’avons cessé d’interpeller RaymondMercier et son équipe sur les dan-gers d’une telle politique d’urbanisa-tion à outrance, génératrice dedéséquilibres entraînant la dégrada-tion du cadre de vie par l’apparitionde phénomènes «  sociétaux  » inhé-

rents à ce genre de rupture.

Que nous n’ayons été ni écoutés nientendus, soit  ! Mais que nos dirigeants se soient montrés inca-pables de susciter un vrai débatdémocratique (comme à Locqué-nolé par exemple) autour de sujetsvitaux pour l’avenir de notre com-mune est consternant  ! Cohabita-tion d’une grosse cité-dortoirautour d’un bourg atone avec unedizaine d’agriculteurs voilà ce quinous attend à Guiclan en 2020 !

Démocratie locale : utopie ou réalité ?2010 restera l’année ou notre équipede Guiclan Autrement s’est constam-ment attachée à promouvoir lesvaleurs fondamentales sur lesquellesnous entendons faire reposer notreaction : la concertation, le dialogueet l’ouverture d’esprit. Notre siteinternet devenu incontournableespace de démocratie et notre réu-nion publique du 28 mai témoignentd’une nouvelle approche en termesde gouvernance communale. Cetteréunion publique, véritable temps fortde notre action en 2010, nous a nonseulement permis de présenter notredémarche mais surtout d’échanger et

de débattre en toute transparenceavec les nombreuses personnes pré-sentes autour de sujets d’actualitéconcernant le devenir de Guiclan .Ainsi les participants, dont nousnous sommes faits les porte-paroles(et non l’inverse) ont élaboré uneplate-forme de doléances en 10points que nous avons transmise àRaymond Mercier. Malgré une fin denon-recevoir sur l’urbanisation, c’estavec satisfaction que nous voyonscertaines d’entre elles (accueil mai-rie/poste, distributeur bancaire) trou-ver un début de solution. Denombreux autres sujets comme lemanque d’animations et de moyensmis à la disposition de nos jeunes, lemanque de transports en commun,une politique à minima d’entretien denotre réseau routier, etc. attendenttoujours une réponse.

Que soient remerciés celles et ceuxqui nous ont fait le plaisir d’assister àcette soirée, celles et ceux qui nousont apporté leur soutien pour l’orga-niser ainsi que l’équipe de l’Héliospour son accueil. Nous pensons éga-lement à toutes les personnes qui nesont pas venues parce qu’elles n’ontpas osé, qu’elles sachent qu’une prisede conscience associée à un fortbesoin d’expression est en train denaître à GUICLAN et que nous comp-tons sur elles pour notre prochaineréunion en 2012. Notre devise n’est-

elle pas « Osez avec nous » ?

En 2011, fidèles à nos principes et ànos engagements (On dit ce que l’onfait, on fait ce que l’on dit !) nous res-terons le catalyseur d’une oppositioncritique certes, mais constructive(pour ceux qui veulent bien nousécouter  !), n’ayant d’autre impératifque le développement harmonieux denotre commune réalisé pour vous etavec vous. Nous entendons dévelop-per notre démarche participative envous donnant la parole à traversnotre blog, venez nombreux nousfaire part de vos idées et proposi-tions. Un exemple  : tous les signauxqui nous parviennent tendent à prou-ver l’existence de difficultés dans lavie associative, qu’en est-il exacte-ment  ? Qui s’en soucie  ? D’ores etdéjà nous travaillons sur un pland’action 2011 et des surprises vousattendent. Alors en toute convivialité,en 2011, soyez présents au rendez-vous de Guiclan Autrement.

Toute l’équipe de Guiclan Autre-ment vous souhaite de Joyeuses etChaleureuses Fêtes de Noël etvous présente ses meilleurs vœuxde bonne santé et de prospéritépour 2011.Blog :http://guiclanautrement.blog4ever.comEmail :[email protected]

Tribune libre pour

Guiclan autrement

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Chasse, pêche et cueillette,telles étaient les activités deshommes qui vécurent de10 000 à 5 000 ans avant JC.Ce furent les derniers hommesà vivre exclusivement de ce queleur fournissait la nature. Ilschassaient cerfs, sangliers,chevreuils, pêchaient les pois-sons des rivières, cueillaient lesfruits et les baies. Ce furent lesderniers vrais chasseurs. Leshommes du Néolithique quileur succéderont vers 5 000ans avant JC commenceront àdomestiquer la nature, à culti-ver le sol et pratiquer l’élevage.Ils trouvaient sans douterefuge dans des grottes,comme celle de Roc’h Toul.Située sur la commune de Gui-clan, elle est la première sta-tion paléolithique – ouconsidérée comme telle –signalée en Bretagne. Maisc’est aussi, jusqu’à présent, leseul habitat de cette périodeconnu dans une grotte.

La découverte remonte au4 juin 1868, lorsque le docteurLe Hir trouva un bout de flèchede silex à dix centimètres deprofondeur dans le sol de lagrotte.

Roc’h Toul, “la roche percée”,est située sur la rive ouest de laPenzé, près du village deKerougay-Izella. La grotte s’estformée à la faveur des faillesqui recoupent un énormerocher de grès. L’endroit estréellement beau. La masseimposante du “Roc’h Toul”,toute blanche, domine la val-lée.

La grotte s’ouvre à l’est. Sonentrée est précédée par unesorte de terre-plein, protégé aunord par une grande muraillenaturelle dont la surface, légè-rement inclinée, correspond àun “miroir de faille”. Passé leporche, on entre dans une pre-mière chambre longue d’unedouzaine de mètres. Sa largeur

varie de quatremètres vers l’entréeà deux mètres envi-ron au fond. La hau-teur est de quatremètres à l’entrée etau premier tiers dela profondeur. Versle fond, un rétrécis-sement forme unedeuxième chambreou plutôt un couloird’accès moins com-mode en raison du peu delargeur. Ce passaged’une chambre àl’autre est d’autantplus exigu qu’il s’ytrouve des blocseffondrés. Seule lapremière chambre estbien éclairée par la lumière dujour. La longueur totale de lacaverne est d’une quarantainede mètres.Cette grotte située sur undomaine privé, est classéemonument historique du faitde sa grande valeur archéolo-

gique.L’intérêt du site estconforté par la présenced’une fougère protégéeau niveau national : l’hy-ménophylle de Tun-

bridge.

Mais ce qui fait l’objet d’unsuivi régulier des spécia-

listes depuis 1988, c’estla présence dans lagrotte de 5 espèces dechauve-souris. La confi-

guration exceptionnellede la grotte (grande pro-

fondeur, fissures profondespeu accessibles, températureclémente) en fait un abri sûrpour les espèces suivantes :• Le grand rhinolophe• le murin de Daubenton• le murin de Natterer• la sérotine commune• la pipistrelle commune

Afin de préserver le milieupropice à la conservation de

la fougère et des espècesde chauves-souris, l’accèsà la grotte est désormais

réglementé et interditau public.

La Grotte de Roc’h Toul

Il y ales hommes deRoc’h Toul

10 000 ans

Outillage de Roc’h Toul : 1 à 3 grattoirs, 4 lamelle à dos,5 pointe, 6 grattoirs, 7 à 10 pointes à dos courbe.

Dans son ouvrage “Une vieille paroisse bretonne,Guiclan” Yves Miossec apporte quelques précisionssur l’exploration de Roc’h Toul au XIXe siècle. Il relateégalement les légendes qui s’y rattachent et qui ontlongtemps comblé le vide historique.

Ainsi on raconte que certains jours de l’année et spé-cialement la nuit de Noël, on entend la voix lointained’un coq. Ce coq s’était, dit-on échappé du poulaillerdu meunier de Luzec. Pourchassé par son maître, ils’était réfugié dans la grotte où on ne put le retrou-ver. Pendant longtemps on se demanda ce qu’il avaitpu devenir jusqu’au jour où on entendit soudainchanter sous le maître-autel de l’église de Guimiliau,distante de deux kilomètres. Depuis, de temps àautre, son cri lointain se fait encore entendre.

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P a t r i m o i n e

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Loïc, quel parcours as tueffectué et d’où vient tapassion ?

Après avoir travaillé trois anscomme boucher, je me suislancé dans le domaine de lacharcuterie-traiteur. C’est lecôté décoration qui me plai-sait bien. Puis après une for-mation de cuisine, j’aipoursuivi ma carrière en tantque cuisinier au Hilton àRoissy pendant quatre ans etplus tard au Sofitel et dans unGolfe Hôtel sur la Côte d’Azur.

Au cours de toutes ces années,j’ai rencontré de grands chefs,venant du monde entier etdressé de grands buffets.

Au Sofitel, par exemple, unThaïlandais était spécialementchargé des décorations desalle et de buffets. Il nous afait une démonstration desculptures sur fruits et légumes.C’est au Hilton qu’un chef mé -daillé m’a initié à la sculpture.

J’ai commencé sur une trèsgrosse courgette, que mesbeaux-parents avaient oubliéde cueillir dans leur jardin. Lapastèque également est inté-ressante à travailler, car onpeut marier les 3 couleurs : leblanc, le rouge et le vert.

En France, ce type de décora-tion est encore très mal connu.Dans les buffets, cela com-mence à se développer.

En collectivité, tous les ans, ona l’habitude de faire des buf-fets pour les clients, et c’est là

que je me suis aperçu que lesgens s’y intéressent.

Loïc, quels instruments uti-lises-tu ?

Au départ, je travaillais à lagouge et au couteau, puisensuite au scalpel et enfin aucouteau thaïlandais pour allerdavantage en profondeur

Je dis toujours qu’avec un boncouteau qui coupe, on ne secoupe jamais. Il ne faut jamaisforcer.

Comment travailles-tu, d’oùviennent les idées ?

C’est sur les courgettes que jeme suis fait la main. En géné-ral je commence par une fleuret je développe autour avecdes feuilles, puis encore unefleur, etc. J’arrive ainsi à réali-ser en assemblant descitrouilles et des fleurs sculp-tées.

Parfois je me lance dansle dessin. Par exemple,j’ai fait un cyclistedans une pastèque.Ce qui me plaît, c’estde mettre les diffé-rents objets en scène.

Pour le salon de la gastro-nomie de Landerneau, j’aisculpté une grosse citrouille.J’avais rencontré une per-sonne de Pouldreuzic, spécia-liste des cucurbitacées, quim’a fourni des pièces. Cer-taines étaient énormes,pesant parfois plus de 20 kg.

Parle-nous du champion-nat d’Europe ?

Le championnat d’Europe desculptures sur fruits etlégumes a eu lieu en 2010 àAuvers sur Oise.

Le thème des œuvres était lamusique et l’art floral. Monidée était de présenter uneguitare, mais je ne voulais pasêtre ridicule. Je n’avais jamaisfait de concours de ma vie.J’allais être face à des gensqui en font leur métier. Desamis de Guiclan, Manu etÉdith Lefèvre ont réalisé lesocle de la guitare et effectuél’habillage. Il me restait à faireles contours avec les produits.

Quelle était lacomposition deton œuvre ?

Dans ma compo-sition, il y avaitdes navets, dontcertains jaunes,

des betteraves, descarottes, des pommes,

des radis et une pastèque. Jedevais faire un dahlia dans labetterave.

La préparation a eu lieu à lamaison. Une fois le projet ter-miné, je l’ai pris en photo et jel’ai expédiée à Frédéric Jau-neul, qui a remporté le cham-

pionnat d’Europe artistique2010 de cette spécialité. Eneffet, avant de me présen-ter à ce concours, je voulaissavoir ce que valait montravail.

Il m’a encouragé en me préci-sant de faire moins de roses,mais des roses superbes ; ilfaut que les gens croientqu’elles sont vraies. Lui s’en-traînait deux heures par jour.Pour moi c’est impossible. Jeme suis quand même lancé ledéfi. Heureusement, Claudie,mon épouse, m’a soutenu.

Une fois mon œuvre préparéela veille de l’épreuve, il a fallutout démonter et placer délica-tement les sculptures dans desseaux, remplis d’eau, et enroute pour 600 km.

J’ai été sponsorisé par le four-nisseur de fruits et légumes“Le Saint” et par le marchandde tissu “Kertiss”. En effet, Jevoulais installer undrapé sous la guitare.

R e n c o n t r e

Loïc Martius, Guiclanais depuis trois ans,

habite au lotissement de la Vallée. Sa passion,

originale, est de révéler les fruits et légumes

de nos jardins sous un nouveau jour.

Comment ? En les sculptant pour en faire

de véritables objets décoratifs.

Loïc Martius

surfruitset légumesSculpteur

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Ce commerçant fut surprispar ma demande d’un drapécouleur betterave. Il a trouvéce championnat étonnant etm’a offert le tissu. De même,le fournisseur de fruits etlégumes m’a donné la possibi-lité de choisir mes légumes surplace, au grand étonnementdes employés de l’entreprise,qui se demandaient qui étaitce personnage faisant sonmarché, seul, dans les grandsentrepôts.

Le temps, j’imagine, étaitlimité ?

Nous avions deux heures poureffectuer le montage de notrepièce. J’ai dû refaire lesfeuilles en pomme car, avec lachaleur, elles commençaient àcorner. J’étais un peu stressé.Claudie me disait : “Calme-toi,calme-toi…” Dans le jury, il yavait des conseillers culinairesprestigieux, dont le chef cuisi-nier de la Maison Blanche (deReagan à Bill Clinton), des

champions de monde de cui-sine, en plus des grands spé-cialistes de concours d’artfloral. Nous étions 26 partici-pants, de 8 nationalités diffé-rentes, pour cette premièrejournée où était évaluée lapartie artistique.

J’ai terminé 7e au concoursartistique sur 26, et ai reçuune médaille de bronze. Je nem’y attendais pas.

Le lendemain, la partie tech-nique était jugée sur 4épreuves. La première consis-tait à faire 9 dahlias en uneheure et demie avec 9 navets.“Je peux vous dire que c’esttrès chaud.” Dans l’épreuvesuivante, il fallait sculpter unbouquet floral dans une pas-tèque en deux heures. Ensuite,le jury nous donnait des fruitset légumes (ail, tomate, prune,fenouil et navet) et il fallaitcomposer un bouquet floralavec tout ça. Et enfin, dans laquatrième épreuve, il fallaitfaire une rose, en betterave,de cinq rangées de pétales enmoins de 5 minutes. En 4

minutes, je l’avais réali-sée à la surprise du jury.

Sur 18 participants auxépreuves techniques, j’ai ter-miné 10e.

Quelques anecdotes, peut-être ?

Quand j’ai travaillé au siègede Chanel, la maison des par-fums, en tant que chef cuisi-nier pendant cinq ans, nousavions des cocktails et desbuffets à réaliser pour lesclients importants. Il y avait

beaucoup de réceptionspour, entre autres, bon nom-

bre de clients étrangers. Lorsdu championnat d’Europe desculpture sur fruits et légumes,un des participants a effectué3 types de fleurs dans unegousse d’ail. Le jury, trèsétonné, a dû prendre uneloupe pour admirer le détailde cette œuvre…

J’ai donné des cours dans unlycée à des jeunes et le résul-tat après 2 heures de tempsétait surprenant. Suite à cettejournée, on m’a à nouveau sol-licité, mais cette fois pour don-ner des cours à 26professeurs. J’avais préparé àchacun une assietteen leur expliquant lafaçon de faire (pommede terre, pomme…). En2 heures, ils y sont arri-vés et sont repartis toutcontent, comme desgamins, avec leurspièces sous le bras. Pourmoi qui n’ai pas été trèsbon à l’école, donnerdes cours à des profsétait une bellerevanche…

À un moment, je voulaisme mettre à mon compteen voulant créer unemicro-entreprise et jesuis passé par le cen-tre des impôts.“Comment faire pouravoir un documentpour m’inscrire entant qu’auto-entre-preneur ?” Quandj’ai dit que je voulaisêtre sculpteur surfruits et légumes, il arigolé, m’a affirméque ce n’était pas unmétier, ce qui m’a

mis un peu en colère sur lecoup, mais rien à faire, il nem’a pas pris au sérieux…

Des projets sans doute ?

Des projets ? Le championnatde France en 2011, et plustard, quand mes filles aurontgrandi, donner des cours avecdes astuces toutes simples,donner des idées de décora-tions d’assiette, et aussi asso-cier l’art floral et lessculptures sur fruits etlégumes, l’idée étant de fairepartager cette passion…

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L’œuvre présentéepar Loïc Martius au

championnat d’Europede sculptures sur fruitset légumes dont le thème

était la musiqueet l’art floral.

Citrouille de 18 kilos, sculptée en7 heures pour la fête du potiron

de Dirinon (octobre 2010).

Merci à Loïc de s’être prêté à cejeu de questions-réponses. Ce qu’ilne dit pas, c’est que, depuis troisannées, il participe bénévolementà la fête des potirons à Dirinon.L’argent récupéré par l’ensembledes bénévoles qui ont semé,ramassé, cuisiné, vendu et décoréces cucurbitacées est reversé inté-gralement à l’association « Solida-rité Enfants du Monde  » et le« Secours Populaire Français »(cette année 9 000 euros).

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R e n c o n t r e

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Comment s’est passéecette rencontre ?

Le hasard, l’intervention d’uncousin parisien, Raymond Pou-liquen, né à Guimiliau et par-fumeur lui aussi. En 1955,j’avais alors 23 ans, il m’a per-mis d’entrer au laboratoire dela société Héléna Rubinsteincomme simple préparateur.J’y ai découvert un métier quim’a passionné. Jacques Jant-zen, un grand parfumeur, m’aformé et enseigné son art. Ilm’a fallu ensuite une certainesomme de travail pour devenir« parfumeur-créateur », meperfectionner en chimie et enanglais…

Je ne suis pas un cas uniqueconcernant Guiclan et la par-fumerie. En effet, j’ai eu l’occa-sion de rencontrer quelquefoisà Grasse, voici une quinzained’années, Alain Cochard, ori-ginaire aussi de Guiclan etapparenté à l’ancien maire,Jean-Louis Cochard. Il n’étaitpas parfumeur, mais il diri-geait une maison de matièrespremières pour la parfumerieà Grasse.

Quel a été votre parcoursensuite ?

En 1965, j’ai reçu le Prix desParfumeurs de France, ce quim’a fait connaître. En 1967, jesuis engagé chez Jean Patou àla création des parfums, aprèsavoir passé douze ans chez

Helena Rubinstein. Aprèsavoir été en concurrence avecd’autres créateurs, les pre-miers parfums sous licenceJean Patou me sont alorsconfiés : l'Eau de Sport et l'Eaude Toilette « Lacoste ».

Mais Raymond Barbas, le pré-sident de la Maison Patou, ad'autres ambitions : lancer unparfum “somptueux, exubé-rant, déraisonnable…” en bref,créer son  Joy et même unSuper-Joy. Il m’a dit : “Il fautque vous m’épatiez. Je vousdonne carte blanche. Pas deproblème pour le prix…”C’était bien la seule foisde ma vie où l’on m’aparlé de la sorte ! Il afallu environ troisannées pour la réali-sation de la fra-grance et beaucoupde tentatives seront néces-saires. «  1000  » est le nomdonné à ce nouveau parfumde la démesure, alliant roseset jasmin de Grasse – la noteabricotée de l'osmanthus et ladouceur du santal. Le coût dela formule est, cette foisencore, extravagant. Et le lan-cement sera à la hauteur, avecun ballet de Rolls Royce allantlivrer les premiers flacons àmille heureuses élues triéessur le volet. Au départ, le pré-cieux élixir ne sera disponibleque sur commande. Chaqueflacon était numéroté et per-

sonnalisé avec le nomde la cliente.

Pourquoi ce nom de« nez » pour un par-fumeur-créateur ?

Au début, quand j’aicommencé, on ne nousappelait pas commecela. C’est un journaliste, enmal d’article, qui a inventé, enquelque sorte, ce nom de« nez ». Depuis, le nom estresté. Je trouve limitatif cenom, car se sont essentielle-ment, le cerveau et lamémoire olfactive qui com-

mandent. Il y a beau-coup de spécialistes

« c r é a t e u r s »aujourd’hui quicréent, soit pourdes couturiers, dessavonniers, desfabricants de déter-gents… Je me consi-

dère plutôt commegénéraliste. En effet, j’étais enmême temps directeur tech-nique, responsable desachats, de fabrication et celame convenait parfaitement. Ilfaut savoir se déconnecter dela création pour être efficace..

Depuis quelque temps, lesgrands noms du parfum quis'offraient encore le luxe d'un« nez » maison étaient rares.Seuls Hermès, Dior, Caron,Chanel, Guerlain et JeanPatou avaient ce privilège. Les

autres marques,sans doute parsouci d’écono-mie, faisaientappel à desl a b o r a t o i r e spossédant unnez, chargé deréaliser des par-

fums à la demande.Aujourd’hui, la tendance s’in-verse, nous allons vers unrenouveau.

Mais comment devient-on un « parfumeur-créateur » ?

Tout le monde a plus ou moinsune aptitude potentielle à cemétier. S'il suffisait de biensentir, 80 % des gens pour-raient devenir un nez. La sélec-tion s'opère par la suite. Eneffet, il faut d'abord de l'inté-rêt, puis de la passion pour cemonde des senteurs. L'appren-tissage est long, ardu etingrat. Il faut assimiler descentaines, puis des milliersd'odeurs qui, il faut bienl'avouer, ne sentent pas tou-jours très bon !

Et c'est là qu'interviennentdeux autres facteurs décisifspour la poursuite dans cettevoie : la mémoire et l'imagi-naire. Une grande partie descandidats découragés enroute ne sera pas parfumeursmais, par exemple, directeursde marketing ou commer-

Jean Kerléo

« Nez » de la Maison Patou pendant 32 ans

Jean Kerléo est né le 24 février 1932 à Berven

en Guiclan. Il réside à Rueil Malmaison et

de temps à autre à Roscoff. Jean a eu un parcours

atypique, singulier, dit-il, de quelqu’un cherchant

du travail à Paris, sans objectif très précis.

Il y découvre un milieu particulier, assez fermé

à l’époque, le domaine des Grassois.

Page 15: GUICLAN INFOS

ciaux, avec des connaissancessuffisantes en matière de par-fum pour savoir de quoi ilsparlent. Faire ses gammes estle plus dur de l'apprentis-sage… Je pense que la chanced’avoir vécu à la campagnedurant ma jeunesse, m’a per-mis d’emmagasiner de trèsnombreuses odeurs. J’ai sansdoute appris plus facilementpar la suite.

Cette profession est-elleréservée aux hommes ?

Ce métier de parfumeur étaitexercé par les hommes jusqu'àces dernières années.Aujourd’hui, il se féminise demanière fulgurante. Cette par-ticularité n'avait rien de phy-sique. Bien au contraire, lesfemmes sont, je pense, plussensibles olfactivement. Raresétaient les femmes qui entre-prenaient, ces dernièresdécennies, de longues études,au lieu de se vouer à la mater-nité ou à des métiers plusrapides à aborder. Mais je

peux vous assurerque dans dix ans, 8

parfumeurs sur 10 seront desfemmes…

Le métier de « parfumeur-créateur » requiert-ilune hygiène de vieparticulière ?

Il faut faire attention. Person-nellement, je ne fume pas,mais je connais un très grandparfumeur qui est égalementun très gros fumeur ! Il n'y pasde règles, sinon d'être attentifà ses faiblesses. L'odorat estun sens fragile… noussommes comme des athlètessurentraînés. Le risque le pluscourant est la rhinite ou l'aller-gie. Mais il faut aussi seméfier : les remèdes trop dra-coniens sont parfois pires quele mal.

Est-ce à dire qu'un simplerhume est un véritabledrame pour le parfumeur ?

Nous sommes comme tout lemonde, nous en attrapons etdurant quelques jours, nousne sentons… rien ! C'est làqu'intervient la mémoire olfac-tive. Mais c'est pour moi cou-rant d'y faire appel : voussavez je ne suis pas toujoursau labo quand j'ai une idée.Alors je prends des notes… etje vérifie quand le rhume estpassé. Cette perte provisoirede l'odorat n'est en fait pastrès gênante.

Pourquoi avoircréé l’associationl’Osmothèquedans les années80 ?

Avant la création dece conservatoire desparfums, rien n’exis-tait pour garder lamémoire des parfumsanciens, aussi célèbres soient-ils. Retrouver les formulesmagiques des parfums dispa-rus, les recréer fidèlement etles conserver pieusement. Cefut curieusement dix annéesde combat obstiné avant quele conservatoire n’ouvre sesportes plutôt confidentielle-ment en 1990. Bien que laFrance puisse s’enorgueillird’une glorieuse tradition enmatière de parfumerie, per-sonne n’y croyait et les résis-tances étaient nombreuses :culturellement, il n’entrait pasdans les habitudes des mai-sons de parfums (ou de cou-ture) d’ouvrir leurs tiroirs pourcréer et enrichir un fonds com-mun dont le grand public etles professionnels pourraientprofiter. Il m’a fallu convaincrepour remonter la piste d’an-ciennes fragrances, me voirconfier les formules etles repeser à nouveaudans le secret de monlaboratoire.

D’après vous, les premiershabitants de la grotte deRoch-Toul se parfumaient-ils ?

Je ne sais si des hommes de lapréhistoire ont vécu dans lagrotte de Roch-Toul. C'est pos-sible et sans doute probablecar l'endroit s'y prête… Se par-fumaient-ils ? Dans l'interpré-tation moderne du « parfum »sûrement pas, mais à cetteépoque l'odorat était un sensmajeur indispensable pour seprotéger, se nourrir, détecterles dangers et peut-être utili-saient-ils quelques substancesnaturelles odoriférantes… Entout cas l'odeur caractéris-tique de farine, du prochemoulin de Luzec n'existait pasen ce temps-là !

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La naissance d’un parfum, c’estcomme une harmonie, un arran-gement musical, qui s’exprime pardes formes et des touches succes-sives de couleurs. Un parfum,c’est aussi l’évocation d’uneodeur, d’une image, d’un instant,que l’on cherche à restituer. Leparfum est un objet de rêve et uncomplément de la personnalité.

Car les parfumeurs-créateurs sontdes musiciens du parfum. Leurvocabulaire a ses équivalences,voire même des similitudes : lesodeurs sont leurs notes olfactives,les formules leurs partitions etlorsque tous deux couchent leurscompositions sur le papier, ils ontdéjà le résultat en tête. Une simplequestion d'accords en quelquesorte.

Jean Kerléo

Merci à Jean Kerléo de nousavoir entrouverts les portes dece monde « envoûtant ».Comme il dit : “Dans un par-cours de vie, il y a toujours duhasard, parfois un peu dechance, qu’il faut saisir avecune bonne dose de bon sens.”

Mais grâce à son travail, savolonté et sa ténacité de breton,il a vaincu les défis, car, à plu-sieurs reprises, on lui avait ditqu’il ne serait jamais créateurde parfum…

Quelquescréations deJean Kerléo 

• l'Eau de Sport etl'Eau de Toilette éponymepour Lacoste (1968)

• « 1000 » (1972)

• « Eau de Patou » (1976)

• « Patou pour homme » (1980)

• « Lacoste » original (1984)

• « Ma Liberté » (1987)

• « Sublime » (1992)

• « Voyageur » (1995)

• « Patou for ever » (1998)

Page 16: GUICLAN INFOS

À quels lieux font référenceces photos ?Réponse dans le bulletin infos…

Mairie de Guiclan – Bourg – 29410 GUICLAN – Tél. 02 98 79 62 05 – Fax 02 98 79 67 30e-mail : [email protected]

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Merci à Hervé Calvez pour ses recherches et ses photos.