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Guide des villes et des spés

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Le guide des villes et des spés à l'attention de l'interne

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Page 1: Guide des villes et des spés
Page 2: Guide des villes et des spés

Éditorial du Président

C’est avec un immense plaisir que nous vous dévoilons le Guide des Villes et des Spécialités 2012 !

Ce guide s’adresse en premier lieu aux externes, futurs internes pour choisir leur région d’exercice et leur futur métier dans les meilleures conditions possibles.

La collectte des informations a été réalisée par Malik BAROUDI, interne d’Anesthésie Réanimation des hôpitaux de Saint Etienne, chargé de mission pour l’ISNIH, et chaque page est rédigée par l’association de spécialité ou l’association/syndicat de ville correspondant.

Nous nous sommes particulièrement attaché à vous donner des contacts (emails surtout) valides pour que vous puissiez poser les questions qui vous passent par la tête aux interlocuteurs adéquats, chose la plus importante à nos yeux.

Nous vous conseillons également de vous rapprocher de votre association de ville et de spécialité engagées dans l’amélioration des conditions d’exercice et de formation des internes.

Ce guide sera disponible avant l’été dans son intégralité dans l’application iPhone Communautaire ISNIH en cours de développement qui sera elle aussi un outil majeur de communication entre les associations de ville, de spécialités et les internes.

Vous pouvez également retrouver des descriptifs de villes et analyses de spécialités plus larges dans notre revue ISNIH Mag.

En espérant que ce guide serve au plus grand nombre.

Bon choix à toutes et à tous.

François PETITPIERRE Président de l’ISNIH

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Page 3: Guide des villes et des spés

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Éditorial du Président de l’ISNIH ... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .01

Le mot du rédacteur ... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .02

Sommaire ... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .03

Réponses à quelques questions concernant les choix ... . . . . . . . . . . . . . . . .04

Villes ... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .12

Spécialités ... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .59

Chers collèges,

Une page est tournée et vous voici au check point de votre vie de médecin !

Quelle spécialité choisir ? Où aller ? Auprès de qui se renseigner ? C’est justement pour répondre à ces questions que nous vous présentons la nouvelle édition du guide des villes et des spécialités. Guide que l’InterSyndicat National des Internes des Hôpitaux (l’ISNIH) est chaque année heureux de vous transmettre.

Vous l’avez attendu et vous ne serez pas déçu !

INFORMER ! C’est l’objectif premier de ce guide. Vous informer non seulement sur la ville, qui sera peut-être la vôtre dans quelques semaines mais également sur la spécialité que vous allez embrasser pour votre carrière à venir.

Nombreuses sont les interrogations qui sont les vôtres en ce moment, et ne vous inquiétez pas, elles sont légitimes et nous sommes tous passés par là.

ECLAICIR !Certains d’entre vous savent depuis toujours quelle direction donner à leur futur mode d’exercice ; pour les indécis, et ils sont plus nombreux, ce fascicule est là pour vous permettre de prendre la bonne décision en ayant éclairci les doutes qui pourraient persister.

Mais tout de même : quel choix grisant ! De Paris aux quatre coins de province et au-delà jusque dans l’océan indien… de la médecine générale à l’étendue des spécialités médicales et chirurgicales… il vous faudra pourtant faire un choix, LE choix !

C’est dans l’esprit de solidarité et de confraternité qui anime les associations de villes et de spécialité que nous avons conçu ce guide, nous tenons ici à les remercier pour leur aide.

Vous y trouverez toutes les coordonnées nécessaires pour prendre contact avec les référents de ville et de spécialité et ainsi vous décider plus sereinement.

ORIENTER !C’est aussi l’occasion de vous faire connaître votre syndicat national l’ISNIH qui sera à vos côtés tout au long de votre cursus, véritable force de proposition, de décision, et parfois d’opposition face aux instances que vous côtoierez : à savoir ARS, CHU et universités,

mais également d’établir un premier contact avec le tissu d’association et de syndicats locaux sur lesquels vous pourrez vous appuyer en cas de problème. Ces associations font un travail remarquable qui va bien au delà de l’organisation de la vie festive de l’internat. Vos représentants organisent vos choix de stages, sont impliqués dans la démarche d’agrément des terrains de stage, dans les commissions d’attribution des Inter CHU, à la CME, au conseil de fac, ils vous représentent au niveau national… et bien plus encore … Alors n’oubliez pas : donnez nous votre avis !

Ce guide se veut didactique, simple et pratique d’utilisation. Comme vous le verrez, il se classe en plusieurs parties distinctes (mises à jour en grande partie). Bien évidemment sont présents les détails des villes et des spécialités avec la composition des différents bureaux, les représentants locaux des spécialités, les personnes s’occupant des choix de stage et du logement à l’internat (pour certaines les modalités d’accueil des nouveaux internes y sont précisées). Mais également une présentation de votre structure représentative au national, qui édite ce guide, qu’est l’ISNIH.

SOUTENIR !Sans oublier son congrès national se déroulant en fin d’année, véritable événement où tous les internes de France sont conviés pour partager un moment riche en informations qui éclaireront votre cursus d’interne et votre vie de jeune docteur en médecine.

Ayez toujours en tête que ce guide est fait par des internes et pour les internes ; et qu’à tout moment votre structure au locale et l’ISNIH seront là pour vous épauler en cas d’interrogations persistantes ou dans toutes vos demandes diverses et variées.

C’est avec un plaisir non dissimulé et sincère que nous vous invitons à participer à la vie associative de votre ville comme vos prédécesseurs et anciens lecteurs de ce guide l’ont fait.

Et ne vous inquiétez pas, nous sommes convaincus qu’après la lecture de ces quelques pages le choix que vous ferez sera le bon.

BON INTERNAT

Le mot du rédacteur

BAROUDI MalikVice-Président de l’A.N.I.C.A.RAssociation Nationale des Internes et des Chefs de cliniques - Assistants Anesthésistes RéanimateursD.E.S Anesthésie -Réanimation - C.H.U Saint-Etienne

32

Page 4: Guide des villes et des spés

La FILIARISATION des INTERNES en MEDECINE

La filiarisation des étudiants en médecine après les ECN a débuté

l’année dernière dans le continuum de la loi HPST (Hôpital - Patient

- Santé – Territoire, article 43). Il est maintenant publié chaque année

au Journal Officiel de la République Française, le nombre de postes

d’internes pour toutes les spécialités et/ou disciplines par subdivision.

Un rapide tour d’horizon : l’état des lieux,

les objectifs de la filiarisation et son

organisation

Actuellement, la répartition des futurs médecins est régulée à deux

niveaux :

- au niveau du numerus clausus à l’entrée en 2ème année des études

médicales : l’augmentation du numerus clausus des études médicales

est ainsi engagée depuis 6 ans : fixé à 4 200 en 2002, il s’établit à 7

403 en 2010. Depuis 2008, la répartition privilégie également les régions

sous-denses médicalement.

- au niveau de l’Examen Classant National : depuis 2009, les flux

d’internes ont ainsi été répartis en fonction des besoins régionaux en

augmentant les postes offerts dans les régions les moins bien dotées

en médecins, tout en stabilisant les effectifs de postes dans les régions

les mieux dotées.

L’objectif étant à terme de former précisément le nombre d’internes dans

chaque spécialité en fonction des besoins locaux de renouvellement

des professionnels en exercice, et de lutter ainsi contre la désertification

médicale. Par le biais de la filiarisation, on cherche à s’assurer du

développement d’une offre de soins adaptée aux besoins de la

population. Des plans quinquennaux sont établis et réévalués chaque

année par les Comités régionaux de l’ONDPS (Office National de

la Prospective des Professions de Santé). C’est donc une véritable

prospective des besoins de formation des futurs professionnels de

santé qui est réalisé pour 5 ans. Sur cette base, la répartition des postes

par discipline, spécialité et subdivision est publiée par le Ministère de la

Santé au mois de juillet. (Répartition des flux en annexes : journal Officiel

de la république Française). La révision annuelle de l’arrêté portant sur la

répartition quinquennale des quotas de diplômes doit permettre d’ajuster

cette répartition en fonction du nombre exact d’internes qui entrent en

3e cycle et au fur et à mesure des inscriptions aux différents diplômes

dans les régions.

Au delà de l’adaptation des flux à la démographie médicale, l’ISNIH et les

syndicats locaux d’internat sont particulièrement vigilants à ce que ces

propositions soient compatibles avec les capacités de formation dans

les services mais également à l’activité médicale du terrain de stage qui

doit être suffisante pour permettre une formation optimale de l’interne.

Nota Bene : pour ne pas se perdre avec la terminologie. Discipline versus spécialité. Certaines disciplines comportent plusieurs spécialités : discipline constituées des spécialités médicales ou chirurgicales ; d’autres disciplines sont à la fois discipline et spécialité : médecine générale, psychiatrie…

Le principe des choix et de la filiarisation

A la suite des Epreuves Classantes Nationales (ECN), l’interne choisit une subdivision d’affectation et une discipline d’affectation en fonction de quotas déterminés chaque année par arrêté.

Comme vu précédemment, il existe deux types de disciplines :

- Les disciplines qui ne comportent qu’une seule spécialité : Médecine générale, Pédiatrie, Gynécologie médicale, Gynécologie-Obstétrique, Anesthésie-Réanimation, Santé publique, Médecine du travail, Psychiatrie, Biologie médicale et la petite dernière : Chirurgie orale.

- Les disciplines qui comportent plusieurs spécialités : Spécialités Médicales et Spécialités Chirurgicales.

Si l’interne choisit une discipline comportant une seule spécialité : lors

de la procédure de choix à l’issue des ECN, une discipline est choisie

et donne lieu à une inscription définitive au DES (Diplôme d’Etudes

Spécialisées) au plus tard à la fin du 4e semestre validé d’internat.

Si l’interne choisit une discipline comportant plusieurs spécialités, il doit,

en plus, pré-choisir une des spécialités de la discipline en fonction de

quotas déterminés chaque année par arrêté.

Cet interne a alors deux ans pour se déterminer définitivement. A la fin du quatrième semestre, il doit choisir une spécialité en fonction des mêmes quotas que ceux annoncés au moment du pré-choix.

Exemple : Si l’interne

choisit la discipline « spécialités

médicales », il doit préciser,

donc « pré-choisir », vers quelle

spécialité médicale il s’oriente.

Droit aux remords et changement de pré-choix

Le but est de permettre aux internes la possibilité de changement d’une spécialité vers une autre et ne pas « figer » le choix de l’interne dès les ECN dans la spécialité ou discipline choisie. Les internes peuvent durant les 4 premiers semestres découvrir des spécialités non abordées durant le 2ème cycle, avant de faire le choix définitif d’une spécialité d’exercice.

Le changement de pré-choix : Un interne peut choisir, au sein de sa subdivision,

de s’inscrire au diplôme d’une spécialité (faisant partie d’une discipline comportant plusieurs spécialités) dont il n’avait pas fait le pré-choix au moment de la procédure de choix des ECN (changement de pré-choix).

Cette possibilité n’est offerte qu’une seule fois.

Le changement de pré-choix de spécialité ne peut s’effectuer qu’au sein d’une discipline comportant plusieurs spécialités.

Sinon, on parle de droit au remord (ex : de la chirurgie générale vers la l’hépato- gastro-entérologie)

Les conditions pour effectuer le changement de pré-choix :

- le rang de classement aux ECN est supérieur au rang de classement du dernier étudiant de sa subdivision ayant pré-choisi cette spécialité. Dans ce cas, il intègre la spécialité en surnombre et n’oblige pas le dernier étudiant à changer de spécialité.

- Ou, s’il existe une place vacante dans cette spécialité (depuis les ECN, ou dû au changement de pré-choix de spécialité ou droit au remords exercé par un autre interne). S’il existe plusieurs candidats sur un même poste, c’est celui qui a le meilleur rang de

classement qui est prioritaire.

Le droit au remord : Un interne peut toujours, avant son

quatrième semestre, changer de discipline dans sa subdivision, en faisant valoir son droit au remord.

Il est conseillé, dans la mesure du possible, d’effectuer au préalable, un stage dit libre dans la nouvelle discipline envisagée.

Il doit répondre à une triple condition :

- CONDITION d’ANCIENNETE MAXIMALE DE FONCTIONS. L’interne doit demander son changement de discipline AU PLUS TARD à la fin du QUATRIEME semestre de fonctions.

- CONDITION de CLASSEMENT. L’interne doit avoir été classé en RANG UTILE dans la discipline au profit de laquelle il demande son changement, c’est-à-dire à un rang au moins égal à celui du dernier candidat du même concours, affecté dans cette discipline au niveau de la subdivision.

- CONDITION liée à la CIRCONSCRIPTION D’AFFECTATION. Le changement d’orientation ne peut s’effectuer que dans la seule subdivision d’affectation pour un interne affecté dans cette subdivision.

Cette possibilité n’est offerte qu’une seule fois.

Dans ce cas il intègre la nouvelle discipline en surnombre ou occupe un poste laissé vacant suite à changement de pré-choix ou droit au remord.

Exemple : L’interne a pré-choisi la spécialité « cardiologie et maladie vasculaire » au sein de la discipline « spécialités médicales ».Il effectuera un changement de pré-choix de spécialité au sein de la discipline, s’il change pour la spécialité « dermatologie-vénérologie ».

Exemple : L’interne a pré-choisi la spécialité « cardiologie et

maladie vasculaire » au sein de la discipline « spécialités médicales ».

Il exercera un droit au remord s’il change de la spécialité « cardiologie

et maladie vasculaire » faisant partie de la discipline « spécialités

médicales » vers la discipline « anesthésie-réanimation » ou vers

« ophtalmologie ».

CAS PARTICULIER des SPECIALITES CHIRURGICALES :

A noter que la discipline spécialités chirurgicales n’est pas encore filiarisé par DESC (Diplôme d’Etudes Spécialisées Complémentaires) à ce jour ; la date effective de mise en application n’est pas encore réellement connue. Les flux persiste donc toujours dans bons nombres de villes pour la disciplina spécialités chirurgicale qui deviendront à terme une filiarisation en tant que telle.

Le DES de Chirurgie général existe toujours et il faut ensuite s’inscrire dans un DESC de type 2 (urologie, orthopédie, plastique, chirurgie maxillo-faciale, viscérale, vasculaire, chirurgie cardiaque, chirurgie thoracique..), si vous envisagez un de ces DESC de type 2, renseignez vous sur les flux officieux de chaque subdivision. En effet il n’existe pas de régulation à l’inscription (pas de quotas), il faut mieux prendre contact avec le coordonateur de ce DESC dans la région ou vous souhaitez aller.

Exemple : en chirurgie plastique à Angers il y a un poste d’interne tous les 2 ans ouvert à a la formation.

On note la création d’un nouveau DES cette année, celui de chirurgie orale. DES à double entrée, c’est à dire que médecin et odontologiste ont accès à ce même DES

Bonne réflexion et Bons choix !

Caroline Eymeri-MorinInterne en Anatomie et Cytologies pathologiques

Rédactrice en Chef de la revue de l’ISNIH « AVM AVenir Médecin»

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VILLES

Amiens .....................................................................................................................................................13

Angers .....................................................................................................................................................14

Antilles-Guyane .................................................................................................................................15

Besançon ..............................................................................................................................................16

Bordeaux ...............................................................................................................................................17

Brest ..........................................................................................................................................................18

Caen .........................................................................................................................................................19

Clermont-Ferrand .............................................................................................................................20

Dijon ..........................................................................................................................................................21

Grenoble ................................................................................................................................................23

Lille .............................................................................................................................................................24

Limoges ..................................................................................................................................................25

Lyon ...........................................................................................................................................................26

Marseille ..................................................................................................................................................28

Montpellier-Nîmes ............................................................................................................................30

Nancy .......................................................................................................................................................31

Nantes .....................................................................................................................................................32

Nice ...........................................................................................................................................................33

Océan-Indien ......................................................................................................................................35

Paris ...........................................................................................................................................................36

Poitiers .....................................................................................................................................................38

Reims .......................................................................................................................................................39

Rennes ....................................................................................................................................................41

Rouen .......................................................................................................................................................42

Saint-Etienne .......................................................................................................................................43

Strasbourg ............................................................................................................................................45

Toulouse .................................................................................................................................................47

Tours .........................................................................................................................................................48

Page 9: Guide des villes et des spés

13

AMIENS

Coordonnées du syndicat ou de l’association

Association professionnelle des internes en exercice du CHU d’AmiensCHU NordBibliothèque de l’internat hôpital nordPlace Victor Pauchet80054 AmiensTéléphone : 03.22.66.87.84 - Fax : 03.22.66.84.86Site internet : http://www.internatdamiens.com/

Présidente : Florent CHEVALIERTéléphone : 06 65 78 20 13Mail : [email protected]

Secrétaire : Corinne VanzwaelmenMail : [email protected]

Coordonnées du syndicat ou de l’association

Représentant de médecine : Contacter le secrétariat de l’internat

Représentant de Chirurgie : Contacter le secrétariat de l’internat

Existe-t-il des flux dans votre subdivision : OuiNombre limité par spécialité. Le total est supérieur au nombre de postes réels

Présentation de la subdivision

Localisation du CHU :CHU Nord, CHU Sud, Centre de Gynécologie-Obstétrique et Ophtalmologie au centre-ville, mais tous les Hôpitaux seront réunis à l’Hôpital Sud en 2012.

Centres Hospitaliers Généraux (Périphéries) : Abbeville (proximité de la mer), Compiègne (ville sympa, bon CHG), senlis, st Quentin (loin de tout, bonne activité notamment en chirurgie), Creil (bon CHG,

proche des forêts de l’Oise, idéal pour le premier semestre d’un parisien expatrié), Beauvais (près d’Amiens, excellent CHG), Soissons, Montdidier, Clermont, Laon.

Logements à l’internat

Pour le CHU : contacter le secrétariat de l’internat. Les nouveaux internes et les « retour de périphérie » sont prioritaires pour une durée d’un semestre. Vous trouverez les formulaires à remplir sur le site suivant : http://www.internatdamiens.com/html/services.php

En périphérie : contacter les Affaires Médicales

Accueil des nouveaux internes

Contacter la présidente. La journée est organisée en partie par le conseil régional après le choix du premier semestre. Les autres années, elle a consisté en un petit séjour en baie de Somme avec activités sportives. Une petite fête et la présentation de la région.

Bienvenue en Picardie, les nouveaux arrivants sont pour les trois quarts issus de Paris ou de Lille. La région est faite pour ceux qui aiment les grands espaces : Baie de Somme avec son parc ornithologique et ses sports (char à voile, kite surf, etc.). Forêts de l’Oise avec leurs châteaux.

L’Oise est un beau département à la frange de l’Ile de France et comporte des hôpitaux périphériques sympas : Beauvais, Creil, Compiègne.

La Somme est le département principal avec Amiens et Abbeville.

Amiens est une ville de petite taille (250000 habitants) à 1h de la mer et 1h de Paris et de Lille. La gare de TGV de haute Picardie à 30 mn d’Amiens permet de rejoindre Roissy Charles de Gaulle en 1h.

La ville est très verte avec les « hortillonages », multiples canaux des bords de Somme, et deux grands parcs. La cathédrale est un chef-d’œuvre gothique classé au patrimoine mondial de l’humanité et à son pied se trouve le quartier pittoresque de St Leu. L’Aisne est un peu plus reculée avec comme principal CHG celui de St Quentin.

Le site www.picardietourisme.com vous fournira de plus amples informations.

Les picards, sont très attachants. Il ne faut pas s’étonner d’un accent parfois très marqué !

Le CHU est de taille modeste, mais est dynamique et ambitieux (première greffe de visage au monde, construction d’un hôpital ultramoderne monosite au Sud en 2012).

Présentation de la région

12

vIL

LES

NORD-PAS-DE-CALAIS

HAUTE-NORMANDIE

CHAMPAGNE-ARDENNE

BASSE-NORMANDIE ILE-DE-

FRANCE

PAYS-DE-LA-LOIRE

POITOU-CHARENTES

RHÔNE-ALPES

FRANCHE-COMTE

PROVENCE-ALPES-CÔTE-D’AZUR

LORRAINE

BOURGOGNECENTRE

LIMOUSIN

AUVERGNE

CORSE

AQUITAINE

MIDI-PYRÉNÉES

LANGUEDOC-ROUSSILLON

BRETAGNE

ALSACE

PICARDIE

SOMME

AISNE

LAONOISE60

BEAUVAIS

AMIENS80

Page 10: Guide des villes et des spés

1514

Coordonnées du syndicat ou de l’association

Guadeloupe : AIGUA, internat du CHU de PAP/Abymes, route de Chauvel, 97139.

Martinique : Medinina, Internat du CHU Pierre Zobda Quitman, BP 632 La Meynard, 97261 Fort de France Cedex.

Guyane : Bureau des internes de Guyane, Internat, centre hospitalier de Cayenne André-Rosemond, 97300 Cayenne.

ContactJulien FESSLER, élu UFRMail : [email protected]

En pratique

Il existe 4 internats sur les 3 départements (Pointe-à-Pitre, Fort de France, Cayenne, et Saint Laurent du Maroni) dont la gestion est assurée par les Affaires médicales des Hôpitaux qui attribuent les chambres sur proposition du bureau de l’Internat. Les frais de déménagements et les billets d’avion sont pris en charge par les hôpitaux. A votre arrivée à l’aéroport, vous serez accueillis par vos ainés qui vous feront découvrir l’île… Sur Bordeaux, lors des choix, votre accueil est assuré par le IAG et l’internat de Bordeaux.

Présentation de la subdivision

La subdivision est composée de 3 départements : La Guadeloupe

(CHU de Pointe à Pitre, CH de Basse-Terre, Bouillante, et Saint-Martin),

la Martinique (CHU de Fort de France, CH du Lamentin, de Trinité et du

Carbet), et la Guyane (CH de Cayenne auquel sont rattachés 21 centres

et postes de santé, la plupart en zone isolée, et le CH de Saint Laurent

du Maroni).

LOGEMENTS A L’INTERNAT

La plus part des centres hospitaliers logent les internes le premier mois afin de faciliter l’accueil et l’installation. Certains sont logés à l’internat

quand les hôpitaux en disposent, les autres sont logés dans des hôtels ou des gîtes proches des lieux de stage.

Pour les mois suivants, il est possible de rester à l’internat, le loyer est cher et les conditions de vie mauvaises mais les associations sont en rapport direct avec les directions des Affaires Médicales afin d’améliorer l’Internat et rendre l’interrégion plus attractive.

ACCUEIL DES NOUVEAUX INTERNES

Les centres hospitaliers ainsi que les internes déjà sur place s’organisent pour chercher les nouveaux arrivants aux aéroports. Le logement au premier mois est pris en charge par les centres hospitaliers. On se retrouve au début un peu comme dans un Erasmus, un peu perdu, complètement dépaysés mais très vite l’accueil est chaleureux et amical. les soirées ou crémaillères s’enchaînent chez les uns ou chez les autres, éventuellement à la plage...

Bonjour à tous, un petit mot pour vous présenter notre subdivision… je crois que le maître mot ici est « diversité ».

Tout d’abord la diversité de la pratique médicale avec une responsabilisation et une autonomie accordée très tôt dans la formation, qui sera votre atout et votre qualité majeure lors de vos futures demandes de clinicat ou de postes de PH.

Ensuite, la diversité des pathologies rencontrées avec des stades évolutifs très rarement retrouvés en métropole est ici monnaie courante. Elle fera de vous un

interne aguerri et riche d’expériences.Enfin, la diversité des sites d’internat : il s’agit de la seule subdivision permettant d’être interne dans des régions très variées, comme la Martinique, la Guadeloupe, St Martin et la Guyane.

Des cadres idylliques avec une grande diversité au niveau de la flore et de la faune, ainsi qu’un grand panel culturel. De plus, du fait de leur proximité, les îles de la Caraïbe (la Dominique, Marie Galante, les Iles Saintes, les Grenadines, Barbade...) sont des destinations privilégiées pendant les week-ends après

une dure semaine de labeur. Pour les baroudeurs et les aventuriers, l’Amérique du Sud vous ouvrira ses portes bien plus aisément qu’ailleurs.Antilles-Guyane représente une subdivision jeune qui balbutie encore à bien des niveaux mais possède un grand potentiel et une envie d’accueillir et de former les grands penseurs du monde médical de demain.N’hésitez pas à nous contacter pour plus de renseignements.A bientôt,

ANTILLES GUYANEANGERS

Présentation de larégion

Coordonnées du syndicat ou de l’association

AIAIMPHA

Internat de médecine4 rue Larrey - 49933 Angers Cedex 9Téléphone : 02 41 35 38 53

Site internet : http://internat-angers.over-blog.com/

Présidente : Rogatien FAGUERTéléphone : 06 24 31 04 56Mail : [email protected]

Vice président : Jean Michel LEMEE

Mail : [email protected]

Coordonnées du syndicat ou de l’association

Responsable pré-choix médecine : Pierre-Yves OLIVIERTéléphone : 06 76 16 99 - Mail :[email protected]

Responsables Pré-choix chirurgie : Angélique COIGNARDTéléphone 06 73 40 92 42 - Mail :[email protected]

Jean-Michel LEMEE Téléphone 06 73 05 11 63 - Mail [email protected]

Contacter Le bureau de l’internat pour obtenir les coordonnées des

référents de spécialités.

Présentation de la subdivision

Localisation du CHU : Situé en centre-ville, sur les bords de Maine, le CHU est accessible à pied, en vélo ou par les transports en commun (bus et tramway à partir

de juin 2011 qui ralliera le centre-ville et la gare)

Pour les périphériques : CH du Mans, plus grand périphérique de France commun à Nantes. Le périphérique le plus éloigné d’Angers est situé à 120 Km (Mayenne).Sinon Laval, Cholet, Château Gonthier

Logements à l’internat

13 chambres dont 9 grandes (environ 20 m2 avec douche, toilettes, téléphone et mini-frigo et lit double !) et 6 petites (environ 15 m2 avec douche mais WC sur le palier). 17 chambres plus anciennes sont disponibles au foyer (annexe de l’internat). Les critères de sélection sont les suivants : nombre de semestre (priorité aux jeunes!!) et distance par rapport au domicile d’origine, échange de type HUGO ou inter-CHU et la motivation à participer à la vie et au bureau de l’internat !. Les demandes de logement se font par courrier ou mail motivé (info sur le blog).

Capitale historique de l’Anjou, Angers bénéficie d’un cadre de vie exceptionnel, à proximité du Val de Loire, classé au patrimoine mondial de l’Unesco. La ville possède un patrimoine architectural exceptionnel, avec entre autres le Château du roi René (XIIIème siècle).

Cette agglomération de 270000 habitants se situe à 300 km de Paris (1h30 en TGV) à 90 km de Nantes (35 min en TGV) à 90 km du Mans (40 min en TGV) et 130 km de Rennes.

C’est une ville étudiante, siège de nombreuses manifestations culturelles et artistiques, tel que le festival d’Anjou, les accroche-cœurs.

La côte atlantique et ses plages sont à moins de 2h de route.

L’internat propose tonus, soirée à thèmes (œnologie, karting), sportives (fitness, golf) et dispose d’une piscine.Les environs immédiats d’Angers permettent :- randonnées et balades en vélo ou à pied dans la campagne mais aussi

la pratique de sport nautiques au lac de Maine. - Découverte des châteaux de la Loire, de Terra Botanica, ou du parc de Maulévrier les après-midi d’été. - Visite et dégustation au cœur d’un riche vignoble (29 AOC !) dont les coteaux du Layon (accompagnant idéalement une tranche de foie gras), Savennières et autres crémants.

Angers, une ville accueillante où chacun pourra s‘épanouir chaque jour.

Présentation de la région

Mise à jour 2012

GUADELOUPE

POINTE-A-PITRE

GUYANNE

CAYENNE

MARTINIQUE

FORT-DE-FRANCE

MAYENNELAVAL

ANGERS

NANTESMAINE-ET-

LOIRE

LA ROCHE-SUR-YON VENDÉE

LOIRE-ATLANTIQUE

SARTHELE MANS53

72

49

85

44

NORD-PAS-DE-CALAIS

HAUTE-NORMANDIE

CHAMPAGNE-ARDENNE

BASSE-NORMANDIE ILE-DE-

FRANCE

POITOU-CHARENTES

RHÔNE-ALPES

FRANCHE-COMTE

PROVENCE-ALPES-CÔTE-D’AZUR

LORRAINE

BOURGOGNECENTRE

LIMOUSIN

AUVERGNE

CORSE

AQUITAINE

MIDI-PYRÉNÉES

LANGUEDOC-ROUSSILLON

BRETAGNE

ALSACE

PICARDIE

PAYS-DE-LA-LOIRE

Mise à jour 2012

Page 11: Guide des villes et des spés

1716

Coordonnées du syndicat ou de l’association

AIHBInternat de Pellegrin14 rue Eugène Jacquet33 000 BordeauxTéléphone : 05 56 96 01 96 (Elisabeth)Horaires d’ouverture : 9h -12h30 / 13h30 - 17h

www.aihb.org

Coordonnées des personnes coordonnant les choix

Responsable des choix : Stanislas de GUILLEBONTéléphone : 06 60 44 01 77Mail : [email protected]

Pré-choix medecine : Gaelle LabourreTéléphone : 06 21 69 14 07Mail :[email protected]

Pré-choix chirurgie : audrey Michot Téléphone 06 99 46 94 64Mail :[email protected]

Accueil des nouveaux internes

Une soirée internat de début d’année ainsi qu’un WEI attendent les

premiers semestres !

Logements à l’internat

Pour loger à l’internat, les inscriptions se feront le jour des choix auprès d’Elisabeth notre secrétaire (05 56 96 01 96).

BORDEAUXBESANÇON

Mise à jour 2012

Coordonnées du syndicat ou de l’association

Bureau de l’internat, Hôpital J. Minjoz, 3 boulevard Flemming25030 BesançonTéléphone : 03 81 66 88 60

Site internet : www.internat-besancon.com

Président : Yohan DESBROSSESTéléphone : 06 20 58 95 81Mail : [email protected]/[email protected]

Secrétaire : Martine BouveretTéléphone : 03 81 66 88 60Lundi, mardi, jeudi et vendredi 14h00-17h00Mail : [email protected]

www.internat-besancon.com

Coordonnées des personnes coordonnant les choix

Représentants de Médecine : Remy Hechema / Benoit Harache Téléphone : 06 88 16 69 81 / 06 59 77 20 38

Mail : [email protected] / [email protected]

Représentant de chirurgie : Romain Febvre / Zaher LakkisTéléphone : 06 63 72 63 67 / 06 37 96 82 98Mail : [email protected] / [email protected] les autres specialites, contacter directement le president.

Existe-t-il des flux dans votre subdivision : Non

Présentation de la subdivision

Localisation du CHU : Besancon2 sites, un en centre-ville (St Jacques) et un autre en proche peripherie

(Jean Minjoz).

Centres Hospitaliers Généraux (Périphéries) : Belfort, Montbéliard, Vesoul, Dole, Lons Le Saunier, Pontarlier.

Logements à l’internat

Personne à contacter : Martine BouveretUne trentaine de places sur Besançon, une dizaine par internat en périphérie (sauf Dôle et Vesoul où il n’y a pas d’internat mais ces deux villes sont situées à moins d’une heure de route de Besançon).Pour le CHU, les logements sont attribués en priorité aux plus « jeunes » et à semestre égal c’est celui qui vient de la ville la plus éloignée qui gagne. Les chambres d’internat sont mises à disposition pour 6 mois, renouvelable 1 fois. Pour connaître les formulaires à remplir pour obtenir le logement, nous

contacter.

Accueil des nouveaux internes

Une journée d’accueil sera organisée, pour plus d’information contacter Martine Bouveret.

Un Week-end d’intégration (WEI) est en préparation pour accueillir les nouveau internes arrivant à Besançon, histoire de bien commencer l’internat !!

Bienvenue à Besançon,

Ce n’est certes pas la ville la plus

plébiscitée par les internes….et pourtant !

Besançon, c’est la campagne à la ville

(cf panorama du centre-ville), la ville

verte, avec son futur tramway, ses petites

rues piétonnes, c’est la cité Vauban (cf

photo de nuit) classée au patrimoine de

l’UNESCO…c’est aussi tout un patrimoine

gastronomique avec le vignoble d’Arbois,

les milles fromages du haut Doubs, la

saucisse de Morteau…

Vous profitez ici d’un pouvoir d’achat

nettement supérieur aux grandes villes

notamment pour l’immobilier…

Pour les sportifs, avec les quais du Doubs

et les collines entourant Besançon pour

le trail et le VTT, les stations de moyenne montagne enneigée du haut Doubs et du haut Jura en hiver à moins d’une heure, les alpes à 2h…vous trouverez de quoi vous faire plaisir tous les soirs et week-ends. L’aléa des choix fait en sorte que beaucoup d’internes de villes différentes se retrouvent dans un petit CHU à taille humaine qui réunit 2 hôpitaux : St jacques, CHU historique dans le CV et Minjoz, en banlieue proche, qui accueillera l’ensemble des services dans des locaux neufs à partir de 2012.Outres les soirées Rotonde (cf photo laser) qui réunissent toutes les 6 semaines 200 internes à l’internat, Besançon organise à nouveau depuis cette année La Revue de l’internat après plus de 20 ans

d’absence…un grand moment à venir ! Sachez egalement que Besançon a gagné l’hippocup en 2010 ! (cf photo)Le CHU de Besançon bénéficie également d’un programme d’échange d’internes avec Dijon sans passer par la lourdeur administrative et les quotas des interCHU ce qui vous permet d’aller vous former à d’autres techniques facilement.Géographiquement, Besançon est très bien située et permet de rejoindre Dijon en 1h, Strasbourg en 2H, paris en 2H30 par le TGV, la suisse à 1H et surtout Lyon à moins de 2H fin 2011 grâce à la nouvelle ligne TGV.Au plaisir de vous rencontrer…L’Association des internes de Franche-Comté.

Présentation de la région

Présentation DE LA REGIONL’ECN fini, vous avez eu vos résultats,

flâné tout l’été et vous allez peut-être avoir

la chance d’être suffisamment bien classé

pour faire votre internat à Bordeaux.

Peut-être êtes-vous déjà convaincu du

bien-fondé du choix de cette ville et si

vous ne l’êtes pas encore voici de bonnes

raisons de le devenir.

Etre interne à Bordeaux c’est l’assurance

d’acquérir une excellente formation

dans toutes les spécialités médicales et

chirurgicales, travailler dans des services

de pointe reconnus dans toute la France

pour la qualité des soins fournis et pour les

travaux effectués dans le domaine de la

recherche biomédicale.

Etre interne à Bordeaux, c’est aussi pouvoir

profiter d’un cadre de vie hors pair :

cette ville qui en 15 ans a connu plus de

changements qu’aucune autre en France.

Beaucoup d’argent et d’énergie ont été

consacrés à la reconquête du centre de

la ville qui est retourné vers le fleuve. Les

façades ont été restaurées pour retrouver

l’éclat de la fameuse “pierre de Bordeaux”,

un calcaire blond ou crème unique qui met

en exergue son architecture classique. Les

trams se faufilent désormais sans bruit dans

les rues, avec leurs têtes arrondies d’orques.

La modernité s’est partout invitée dans cette

ville qui a longtemps pensé que son histoire

suffisait à sa gloire. Elle sait désormais qu’il

n’en est rien.

Etre interne en Aquitaine, c’est vivre dans une ville très abordable. Ses nombreux bars et restaurants de qualité occuperont à merveille votre temps libre. Oui la vie nocturne de Bordeaux n’a rien à envier aux autres grandes villes. Sans oublier les plages de la côte d’Argent, la dune du Pyla, le cap Ferret des Petits Mouchoirs, à 45 minutes de voiture, après une journée d’hôpital, un soir d’été, qui vous ferons rapidement oublier celle de Normandie, bretagne et autre cote d’azur et conviendront parfaitement aux surfeurs et à tous les baigneurs.

Etre interne à Bordeaux c’est aussi profiter de l’aéroport international de Mérignac qui, offre aujourd’hui l’Europe pour quelques euros. C’est être à 3h par TGV du centre de Paris et bientôt 2 sans se sentir étouffé par son béton et son métro.

Etre interne à Bordeaux, c’est profiter d’un internat convivial entièrement rénové, aux multiples ressources avec déjeuners en terrasse au bord de la piscine l’été dans le meilleur self de tout le CHU (vous y verrez vos chefs de clinique et même vos chefs de service pour les plus nostalgiques d’entre eux), salle de “cinema», terrain de tennis et de pétanque, boissons à volonté (sodas, jus d’orange mais aussi cidre et bière pression !), télévision 16/9 et XBox, billards, baby-foot, jeu de fléchettes... Mais ce n’est pas tout !

Etre interne à Bordeaux, c’est participer à d’innombrables activités et festivités qui

vous attendent dont les mythiques soirées internats tous les derniers vendredi du mois et cela depuis plus d’un siècle !!! (choisissez bien vos gardes !), les galas, les soirées œnologie, le club poker, le week-end ski, mais aussi karting, saut en parachute, et plein d’autres choses si vous êtes motivés ! Le bureau de l’internat finance un «apéro du jeudi», qui vous permettra de faire moult rencontres. L’association finance aussi partiellement les internats des périphéries. Pour ceux qui auront opté pour un logement à l’internat, toute proposition de votre part sera la bienvenue afin d’améliorer la vie dans ce lieu imprégné de dizaines d’années d’Histoire et d’anecdotes et qui a fait peau neuve en 2008... C’est maintenant à vous de laisser vos empreintes par vos idées et votre dynamisme ! Le bureau de l’internat est là pour vous aider à concrétiser vos projets. Alors n’hésitez surtout pas à venir nous voir, investissez-vous dans le bureau, bougez-vous, redoublez d’ingéniosité et vous passerez les plus belles années de votre vie !

Site Internet de l’AIHB : contient toutes les infos sur les évènements divers, soirées, interne référant de chaque spécialité... à consulter sans modération !

Mise à jour 2012

VESOUL

DOUBS

JURA

LONS-LE-SAUNIER

BESANÇON25

TERRITOIRE

DE BELFORT

BELFORTHAUTE-SAÔNE

39

70

90PÉRIGUEUX

BORDEAUX

40MONT-DE-MARSAN

GIRONDE

AGEN

LANDES

PAUPYRÉNÉES-ATLANTIQUES

LOT-ET-GARONNE

33

47

64

DORDOGNE24

NORD-PAS-DE-CALAIS

HAUTE-NORMANDIE

CHAMPAGNE-ARDENNE

BASSE-NORMANDIE ILE-DE-

FRANCE

PAYS-DE-LA-LOIRE

POITOU-CHARENTES

RHÔNE-ALPES

PROVENCE-ALPES-CÔTE-D’AZUR

LORRAINE

BOURGOGNECENTRE

LIMOUSIN

AUVERGNE

CORSE

AQUITAINE

MIDI-PYRÉNÉES

LANGUEDOC-ROUSSILLON

BRETAGNE

ALSACE

PICARDIE

FRANCHE-COMTE

NORD-PAS-DE-CALAIS

HAUTE-NORMANDIE

CHAMPAGNE-ARDENNE

BASSE-NORMANDIE ILE-DE-

FRANCE

PAYS-DE-LA-LOIRE

POITOU-CHARENTES

RHÔNE-ALPES

FRANCHE-COMTE

PROVENCE-ALPES-CÔTE-D’AZUR

LORRAINE

BOURGOGNECENTRE

LIMOUSIN

AUVERGNE

CORSE

MIDI-PYRÉNÉES

LANGUEDOC-ROUSSILLON

BRETAGNE

ALSACE

PICARDIE

AQUITAINE

Page 12: Guide des villes et des spés

1918

CAENBREST

Coordonnées du syndicat ou de l’association

Président : Charles-Henri [email protected]

www.internat-brest.fr

Coordonnées des personnes coordonnant les choix

Représentant spécialités médicales : Johan ENCAOUA ([email protected])

Représentant spécialités chirurgicales : Charles-Henri DAVID ([email protected])

Syndicat des internes de médecine générale :MIG 29 ([email protected])

Existe-t-il des flux dans votre subdivision : Oui pour la chirurgie

Selon les spécialités et l’embouteillage des filières. Il ne s’agit néanmoins pas de flux strict, et chaque situation est à prendre au cas par cas et varie chaque année. Pour plus de renseignements prendre contact avec

le représentant de voter filière.

Présentation de la subdivision

Localisation du CHU :2 sites, la Cavale Blanche avec la plus part des services sur le périphérique de Brest et Morvan en centre-ville avec la cancérologie, la gynécologie, l’ophtalmologie, l’ORL et la chirurgie pédiatrique, hôpital spécialisé de

Bohars en périphérie de Brest.

Centres Hospitaliers Généraux (Périphéries) : Morlaix, Lannion,

Quimper, Hôpital des armées.

Logements à l’internat

Pour le CHU : Il y a 5 chambres à Morvan, 20 à La Cavale-Blanche, 16 à Morlaix, 44 à Quimper

En périphérie : À voir lors des choix

Accueil des nouveaux internes

Contact : [email protected]

Présentation de la région

Présentation de la région

Brest est au cœur d’une agglomération de plus de 200 000 habitants les pieds dans l’eau, au bout de la terre (Finistère). Elle compte deux hôpitaux centraux (La Cavale Blanche et Morvan) et 4 périph. : Quimper, Lannion, Morlaix et l’hôpital des armées (dans Brest) qui vous permettront de découvrir la somptueuse côte finistérienne. Son ouverture maritime n’empêche pas celle-ci d’être très bien desservie avec ses vols réguliers vers Bordeaux, Lyon, Paris, Marseille, Londres … Nous faisons partie d’un système d’échange avec les autres CHU de l’Ouest (HUGO) qui ajoute aux possibilités de

mouvements offertes par les inter-CHU.

Brest est en perpétuel renouveau avec en

ce moment la construction d’un Tramway,

l’ouverture l’an passé du port du Château

au cœur du centre-ville…

Côté culture des salles comme la Carène,

le Quartz et le Vauban n’ont rien à envier

aux autres agglomérations Bretonnes tout

comme Carhaix et son festival des vieilles

Charrues !

Côté loisirs, si vous aimez la mer, vous allez

être servis ! Nous organisons d’ailleurs

des WE bateau pour les non-initiés. Les

jeudis de l’internat tout comme nos tonus à thèmes vont vous faire découvrir la bonne ambiance à la bretonne.Coté boulot, vous trouverez une ambiance détendue mais sérieuse, on n’est pas à Paris ici c’est Brest. La qualité de vie s’en ressent quand on n’est pas coincé dans les embouteillages et que votre loyer figure parmi les moins élevés de France. A votre avis pourquoi les Brestois veulent rester à Brest ?? Et ce n’est pas leur classement qui les pousse à rester !

Nous vous recevrons le matin des choix de poste pour vous introduire !

Mise à jour 2012

Coordonnées du syndicat ou de l’association

Internat de CaenAvenue de la Côte de Nacre14000 CaenTéléphone : 09 52 82 73 15portable : 06 51 39 78 92Email : [email protected] : www.internatdecaen.surinternet.com

Président : Cyril MACH

Secrétaire : Mme REVERT BOUVILLE AlineTéléphone : 02.31.53.93.12 ou 06.65.16.10.00Mail : [email protected]

Secrétaire Générale : Charlotte BRUGIERE

Mail : [email protected]

Coordonnées des personnes coordonnant les choix

L’ensemble des référents est affiché sur notre site.

Nom du représentant de Médecine : BRUGIERE CharlotteMail : [email protected]

Nom du Représentant de Chirurgie : AMELINE Tony

Mail : [email protected]

Présentation de la subdivision

Localisation du CHU : CHU de Caen (périphérie de Caen), Centre François Baclesse (Plateau Hospitalier du CHU), CHR Clémenceau (Centre-Ville), CHS du Bon Sauveur (Centre-Ville) , Centre Personnes Agées la Charité (Centre-Ville)

Centres Hospitaliers Généraux : CALVADOS : Centres hospitaliers de Falaise, de Bayeux, de Vire, de Lisieux (Robert Bisson), de Trouville.

MANCHE : Centres Hospitaliers de St Lo (Mémorial), de Cherbourg, d’Avranches, de Granville.

ORNE : Centres Hospitaliers d’Alençon-Mamers, de Flers (J. Monod),

Centres Hospitaliers Spécialisés :de St Lô (BS), de Picauville (MANCHE), CPO d’Alençon, de Pontorson (ORNE)

Logements à l’internat

Pour le CHU : Contacter le secrétariat de l’Internat (02.31.53.93.12 ou [email protected]). 26 chambres à disposition. Demandes à faire le jour du choix et à transmettre à la secrétaire présente dans l’amphi ce jour là.

Pour le CHR Clémenceau : 6 places disponibles, en priorité pour les

internes affectés à Clémenceau.

En Périphérie : En principe pas de problème de logement, (un peu moins vrai avec l’augmentation du nombre d’internes). Toutes les coordonnées figurent sur le site de l’internat, dans le livret d’accueil remis aux nouveaux internes lors de leur arrivée et sur le site de l’ARS de Basse-Normandie. Les pièces à fournir pour obtenir un logement vous

seront alors indiquées.

Accueil des nouveaux internes

Séminaire d’accueil des nouveaux internes se déroulant sur deux journées début novembre, en coopération avec l’ARS, la faculté et la région pour une présentation générale du cursus, des perspectives hospitalières et de la Normandie. Une soirée sera organisée pour l’accueil des nouveaux internes.

Bienvenue à Caen

Une ville moyenne de 200 000 habitants, haut lieu historique et culturel (Mémorial de Caen , Abbayes…..) avec ses rues piétonnes, non loin de la mer (20 kms pour les plages les plus proches) et de belles stations balnéaires telles Honfleur, Cabourg, Deauville (les planches), et à environ 1h30 de paris !

Le vent régulier permettra aux plus fanatiques (en combinaison, c’est la Manche quand même !) la pratique de sports à voile en particulier le kite surf.

Le CHU où se trouve la majorité des pôles de formation et son annexe le CHR Hôpital Clémenceau (dermatologie, gériatrie et néphrologie) restent à 5 minutes du centre ville. L’hématologie , la gynécologie-

obstétrique et la pédiatrie sont localisés dans un bâtiment neuf et moderne (le FEH = Femme – Enfant – Hématologie) communiquant avec le reste du CHU (« la tour ») par des passerelles aériennes.

L’ambiance de travail est celle d’un CHU à taille humaine, où l’on apprend rapidement à connaître tout le monde.

Actuellement, il compte 26 chambres très récemment rénovées avec Salle de Bain complète, lit double et accès internet.

Les déjeuners, surtout le jeudi, jour d’amélioré, sont plutôt festifs. Et animés par l’économat, dans une ambiance très « carabine »

2 Tonus par semestre et quelques « after works » thématiques vous

permettront comme il se doit de décompresser un peu...

Quant aux principaux hôpitaux périphériques, ils sont situés entre 60 et 120 kms de Caen, pour la plupart accessibles par autoroute directement depuis Caen ou par train en 1h30 maximum.

Dans l’attente de vous rencontrer et de vous faire découvrir notre belle Normandie… l’ensemble du bureau du SIHN (Syndicat des Internes Hospitaliers bas-Normands) vous souhaite de bonnes vacances !

Mise à jour 2012

FINISTÈRE

Brest

QUIMPERMORBIHAN

56

29

CÔTES-D’ARMOR SAINT-BRIEUC

22 RENNES

35

VANNES

ILLE-ET-VILAINE

CHERBOURG

BAYEUXCAEN

ARGENTANT

ALENÇON

AVRANCHES

ST LO

NORD-PAS-DE-CALAIS

HAUTE-NORMANDIE

CHAMPAGNE-ARDENNE

BASSE-NORMANDIE ILE-DE-

FRANCE

PAYS-DE-LA-LOIRE

POITOU-CHARENTES

RHÔNE-ALPES

FRANCHE-COMTE

PROVENCE-ALPES-CÔTE-D’AZUR

LORRAINE

BOURGOGNECENTRE

LIMOUSIN

AUVERGNE

CORSE

AQUITAINE

MIDI-PYRÉNÉES

LANGUEDOC-ROUSSILLON

ALSACE

PICARDIE

BRETAGNE

NORD-PAS-DE-CALAIS

HAUTE-NORMANDIE

CHAMPAGNE-ARDENNE

ILE-DE-FRANCE

PAYS-DE-LA-LOIRE

POITOU-CHARENTES

RHÔNE-ALPES

FRANCHE-COMTE

PROVENCE-ALPES-CÔTE-D’AZUR

LORRAINE

BOURGOGNECENTRE

LIMOUSIN

AUVERGNE

CORSE

AQUITAINE

MIDI-PYRÉNÉES

LANGUEDOC-ROUSSILLON

BRETAGNE

ALSACE

PICARDIE

BASSE-NORMANDIE

Page 13: Guide des villes et des spés

2120

DIJONCLERMONT-FERRAND

Coordonnées du syndicat ou de l’association

Syndicat Autonome des Internes en Exercice des Hôpitaux de Clermont-Ferrand2 bld Winston Churchill63 000 Clermont-Ferrand

tél : 04 73 27 00 58 ou 09 50 27 75 01fax : 09 55 27 75 01Mail : [email protected] : internatclermont.comPermanences secrétariat : lundi de 8h30 à 12h00 et de 13h00 à 15h30 / mardi et jeudi de 12h30 à 15h30

Coordonnées des personnes coordonnant les choix

Anesthésie : Thibault LINIGER - Téléphone : 06 72 48 98 06Biologie : Stéphanie MESTRE - Téléphone : 06 64 66 45 95Chirurgie : Nicolas D’OSTREVY - Téléphone : 06 15 95 00 04Gynécologie : Nicolas AGAR - Téléphone : 06 85 42 72 95Médecine du travail : Marie OLLIER - Téléphone : 06 42 22 58 62Médecine : Charles BENHAIM - Téléphone : 06 81 87 79 99Pédiatrie : Fanny RIOU - Téléphone : 06 72 66 64 56Psychiatrie : Julien LAVEINE - Téléphone : 06 07 31 98 79

Santé publique : Malou GUERANT - Téléphone : 06 31 82 49 26

Présentation de la subdivision

Localisation CHU : Clermont-Ferrand

3 sites : -Gabriel Montpied (Plateau St Jacques)-Hôpital Estaing-Hôpital Nord (Cébazat)

Centres Hospitaliers Généraux (Périphérie) :- PUY DE DOME : Ambert,Clémentel, Issoire, Riom, Thiers- ALLIER : Montluçon, Moulins, Vichy

- CANTAL : Aurillac, Saint-Flour

- HAUTE-LOIRE : Brioude, Le Puy en Velay

Logements à l’internat

Responsable : Julie VEZIANT Téléphone : 06 64 51 16 73 Dossier à remplir le jour des choix, uniquement pour les internes en stage au CHU.Voir avec les affaires médicales des CHG pour les logements en périphérie.

Accueil des nouveaux internes

Le jour des choix : (Mi octobre)+8-12h00: présentation de l’ARS, du doyen, etc.+12-14h00 : Buffet à l’internat.+14h00 : Choix de stage.+21h00 : Soirée d’accueil à l’Internat.

Viens allier qualité de vie

et qualité de formation.

L’internat de Clermont est parmi les

plus agréables de France. Ses locaux

accueillent plus de 100 internes dans

des studios, F2 et F3 (pour les colocs).

Son équipement comprend des salles

communes avec billard, babyfoot, salle

télé (avec Canal+ pour le rugby),

machine à laver, salle

de sport, sauna, une

caféteria avec cabine

de DJ, qui se mue en

boite pour la soirée

mensuelle. Sans

oublier la tireuse

à bière dispo à

volonté. Les internes se retrouvent une

fois par mois pour la grande soirée, un

afterwork et des améliorés. Clermont

est une grosse ville étudiante. Ses bons

restos, ses bars, ses salles deconcert,

son amour du rugby et du sport en général

et son titre de capitale française du rock

en font une ville dynamique. Son climat est

loin de mériter sa mauvaise réputation, sa

pluviométrie étant parmi les plus basses

de France. Les stations de ski à moins

d’une heure l’hiver et les grands lacs de

montagne à 20 minutes l’été. A 15 minutes

du centre, tu peux partir te balader au

cœur du parc des volcans d’Auvergne.

Certes le tableau est terni par quelques

défauts, comme la déserte de la ville. Pas

de TGV et pas d’avion lowcost... Paris

est à 3h de train, Lyon 2h, et Toulouse

3h30 de voiture.Le CHU se divise en 2

grands centres, dont le tout récent NHE,

sans oublierle nouveau centre anti-cancer.

Bien que de taille modeste, le CHU

dispose de nombreux services de pointe

(gynécologie, cardio, réa...) Les internes

de chirurgie ont la joie d’être rapidement

autonome au bloc opératoire, et les

promos ne sont pas encore surchargées,

même si on y arrive... Clermont étant le

seul CHU des environs, le recrutement

est particulièrement intéressant. Les

services assurent une solide formation

de base, tout en sachant pousser dans la

surspécialité du coin.Viens donc rejoindre

les internes auvergnats ! Plus d’infos sur

www.internatclermont.com

Présentation de la région

Mise à jour 2012

Coordonnées du syndicat ou de l’association

ASSOCIATION DES INTERNES DES HOPITAUX DE DIJONBureau de l’internat Hôpital Bocage Central2 bd Lattre de Tassigny21000 DijonSite Internet : http://www.aihd.fr

Président de l’association : SCHUFFENECKER [email protected]

Délégué ISNIH : WAJSZCZAK [email protected]

Coordonnées des personnes coordonnant les choix :

MIREK Sébastien ; suppléante : GRIMAULT Aurélie

Pour les coordonnées des référents ainsi que les documents pour chaque spécialités, rendez-vous sur notre site web : www.aihd.frReprésentants :

Spécialités médicales : Grimault Aurélie [email protected] Bouteloup Juliette [email protected]

Spécialités chirurgicales :Tremlet Julien [email protected] Morgan [email protected]

Anesthésie-réanimation :Mirek Sébastien [email protected]

Gynécologie-obstétrique :Hudry Delphine [email protected]

Pédiatrie :Courcet Benoit [email protected]

Psychiatrie :Schuffenecker Nicolas [email protected]

Barrois quentin [email protected]

Médecine du travail:Puech Isabelle [email protected]

Existe t-il des flux dans notre subdivision ? NON

Présentation de la subdivision

Localisation du CHU : DIJON• Un site principal près du centre universitaire : BOCAGE CENTRAL où le déménagement vient d’avoir lieu en 2011.

• Un site historique au centre ville : HOPITAL GENERAL où quelques services subsistent (SAMU-SMUR, ORL/ophtalmologie, rhumatologie, médecine interne, neurologie) pendant quelques années.

• Un Hôpital gériatrique de Champmaillot entre le Bocage Central et le centre vile

• Un hôpital psychiatrique : la Chartreuse

• Un centre anti-cancéreux : centre Georges François Leclerc à proximité de la faculté de médecine (ce centre est considéré comme un périphérique pour la plupart des spécialités)

Centres Hospitaliers Généraux (Hôpitaux périphériques) :Yonne : Sens, Auxerre, AvallonCôte d’Or : Beaune, Semur-en Auxois, Montbard, ChatillonSaône-et-Loire : Le Creusot-Montceau-les-Mines, Chalon-sur-Saone, Macon, Autun, Paray-le-MonialNièvre : Nevers, la Charité-sur-Loire (psy)

Logements à l’internat

Après un an de rénovation le nouvel internat du bocage ouvrira ses porte le 1er novembre 2012, avec des logements tout neufs. la répartition des logements sera déterminée au cas par cas.

Possibilité de conseil sur le logement dans Dijon avec une offre d’appartement très large à tous prix.

Pour le CHU : Mme Lorriaux, responsable des affaires médicalesTél : 03 80 29 38 59Mail : [email protected]

Une commission conjointe avec le bureau de l’internat et le bureau des affaires médicales attribuera les chambres sur dossier après demande écrite auprès de la direction des affaires médicales. Une demande est à faire rapidement une fois le choix réalisé.

En CHG : le responsable des internes des affaires médicales de chaque hôpital. Normalement, l’ensemble des internes en CHG est logé à l’internat.

Accueil des nouveaux internes

Une soirée d’accueil a lieu la veille des choix à savoir cette année le jeudi 11 octobre.

L’administration, l’UFR médecine, les professeurs et le bureau des internes y sont présents. Le bureau sera présent pour vous guider sur vos futurs choix de stages et nous restons entièrement disponibles pour répondre à vos diverses questions. Il s’agit aussi du moment de nos présenter nos partenaires et de vous faire adhérer à l’association des internes. Après ces formalités faites, une dégustation de nos spécialités de notre région vous attend afin de vous montrer un petit panel de nos richesses… Vous découvrirez le reste pendant votre internat.

Les choix auront lieu le vendredi 12 octobre à l’UFR médecine.Vous recevrez à cette occasion une convocation par l’ARS Bourgogne avec l’ensemble des documents à ramener. N’oubliez pas votre RIB, il nous sera indispensable pour vous faire adhérer à notre association.

Après les choix, nous vous avons réservé un week-end découverte du samedi 13 octobre et dimanche 14 octobre où pour la deuxième année consécutive, vous pourrez vous joindre à nous le temps d’un weekend afin de faire plus amples connaissances. L’ensemble des informations seront disponibles sur le site de l’association ou le Facebook AIHD. N’hésitez pas à nous contacter, nous répondrons à vos questions.

Mise à jour 2012

MOULINS

CLERMONT-FERRANT

HAUTE-LOIRE

43 LE PUY-EN-VELAY

PUY-DE-DÔME

CANTAL15

AURILLAC

ALLIERS 03

63

Pour vous tenir au courant de l’actualité Dijonnaise avant votre arrivée inscrivez vous sur notre Newsletter via notre site.

NORD-PAS-DE-CALAIS

HAUTE-NORMANDIE

CHAMPAGNE-ARDENNE

BASSE-NORMANDIE ILE-DE-

FRANCE

PAYS-DE-LA-LOIRE

POITOU-CHARENTES

RHÔNE-ALPES

FRANCHE-COMTE

PROVENCE-ALPES-CÔTE-D’AZUR

LORRAINE

BOURGOGNECENTRE

LIMOUSIN

CORSE

AQUITAINE

MIDI-PYRÉNÉES

LANGUEDOC-ROUSSILLON

BRETAGNE

ALSACE

PICARDIE

AUVERGNE

NORD-PAS-DE-CALAIS

HAUTE-NORMANDIE

CHAMPAGNE-ARDENNE

BASSE-NORMANDIE ILE-DE-

FRANCE

PAYS-DE-LA-LOIRE

POITOU-CHARENTES

RHÔNE-ALPES

FRANCHE-COMTE

PROVENCE-ALPES-CÔTE-D’AZUR

LORRAINE

CENTRE

LIMOUSIN

AUVERGNE

CORSE

AQUITAINE

MIDI-PYRÉNÉES

LANGUEDOC-ROUSSILLON

BRETAGNE

ALSACE

PICARDIE

BOURGOGNE

Page 14: Guide des villes et des spés

2322

Présentation de la région

GRENOBLE

Si tu as toujours rêvé de passer tes weekends et tes récup de gardes sur les pistes en hiver et sur les murs d’escalade l’été, cette ville est faite pour toi…

Comptez environ une soirée et un repas amélioré par mois, un WE ski très festif et des barbecs l’été. Pour l’internat en lui même : une grande terrasse, un salon avec expresso à toute heure, baby foot, billard, canal-satellite, accès wifi, une grande salle pour les soirées, du personnel pour se faire

bichonner. Ajoutez des activités neige l’hiver, une presque vraie piscine l’été, c’est un vrai internat à taille humaine. Des montagnes à perte de vue, un climat chaud l’été et glacial l’hiver, des stations de ski à 20 min en voiture, de l’escalade, des randos…Une ville très étudiante, dynamique, où l’on croise des gens avec des ski ou des baudriers. Le stage en périphérie à Annecy ravira les adeptes de l’eau et du soleil. Quelques stages chez le prat en station…

Côté médecine, des services de pointe comme la traumatologie (hé oui, un Parisien ça tombe sur les pistes !), une ambiance excellente entre les internes (même avec les pharma !!!), des débouchés dans de nombreux domaines.

Si toi aussi « in tartiflette you trust » cette ville est faite pour toi.

A bientôt

Coordonnées du syndicat ou de l’association

Président du syndicat : Bastien BOUSSATTéléphone : 06 45 02 73 31Mail : [email protected]

Secrétariat : Marie-Angèle SCARPITTA lundi : 12h30-16h00 / mardi à vendredi : 7h30/[email protected]@gmail.fr http://int-grenoble.fr

Référent ISNIH : Loïc DJAILEBMail : [email protected]

Coordonnées du syndicat ou de l’association

Représentants de médecineMartin CARRE - Mail : [email protected] Sylvain CARRAS - Mail : [email protected]

Représentants de chirurgieElea LAMBLIN - Mail : [email protected]érémy COGNAULT - Mail : [email protected]

Représentants filière psychiatrieNicolas CHAULIAC - Mail : [email protected] FINDER . Mail : [email protected]

Représentants filière Anesthésie Réanimation Clotilde SCHILTE - Mail : [email protected] FABRE - Mail : [email protected]

Représentants filière Gynécologie Obstétrique Anne Laure COSTON - Mail : [email protected]

Représentants filière Biologie Médicale Elodie SANTONI - Mail : [email protected]

Représentants filière Santé Publique Van Mo DANG - Mail : [email protected] BOUSSAT - Mail : [email protected]

Pour les autres spécialités, contacter directement la secrétaire de l’internat de Grenoble.

Existe-t-il des flux dans votre subdivision : OuiDans certaines filières (ophtalmo)

Logements à l’internat

CHU : 38 chambres pour les internes à Grenoble. Pour obtenir plus de renseignements, s’adresser au secrétariat qui vous enverra les documents nécessaires. Ce sont les internes qui répartissent les logements. Pour plus d’informations, contacter aussi Djaïleb Loïc ([email protected]).

En périphérie : pour le CH Annecy, contacter Laurence Fouaix(04 50 88 30 66).

Accueil des nouveaux internes

Le jour des choix de stage, une journée est consacrée à l’intégration des nouveaux internes, avec repas à midi et soirée d’accueil à l’internat.

Contacter le président pour obtenir plus d’information sur cet accueil ou aller sur le site : http://l-internat.over-blog.com

Présentation de la subdivision

Localisation du CHU : L’hôpital de La Tronche, situé à 3 arrêts de tramway du centre-ville de Grenoble, rassemble la plupart des services du CHU, sachant que seule une partie de l’orthopédie et de la rhumatologie est située à Echirolles (10 km de Grenoble). L’internat est situé à proximité de l’hôpital.Centres Hospitaliers Généraux (Périphéries) : CH Annecy au bord du plus beau lac du monde (Haute Savoie), CH Thônon (Haute Savoie), CH de Chambéry (Savoie, 35 minutes de Grenoble), CH de Voiron (Isère, 20 minutes de Grenoble).

Mise à jour 2012

DIJONMise à jour 2012

Présentation de la région

On rejoint Paris en 1h40 de TGV et Lyon en 2h de TER ou de voiture, avec dans quelques années l’apparition du Tramway à Dijon qui desservira l’ensemble de la ville.En conclusion : rejoignez-nous et vous verrez, vous resterez !!!

Dijon est une petite ville très agréable à vivre. De taille humaine, on y trouve tout ce qu’il faut. Il y fait assez froid l’hiver, à la grande peine de nos Marseillai(se)s ! D’ailleurs, le temps est bien capricieux même parfois pendant tout le reste de l’année. Mais les alentours de Dijon, région viticole avec ses grands crus, vous apporteront la plus grande satisfaction.

Très beau centre-ville historique de la région des Ducs De Bourgogne, chargée d’histoire, dans lequel vous découvrirez bon nombre de restaurants gastronomiques, ce qui vous occupera pendant vos longues soirées d’astreintes. A proximité, vous pourrez faire le tour des caves où il vous sera servi toujours chaleureusement le bon Bourgogne, caractéristique de notre région.

MIREK Sébastien

LOIRE RHÔNE

ST-ÉTIENNE

ARDÈCHE

VALENCE

ISÈRE

CHAMBÉRY

AIN 01ANNECY

GRENOBLE 38

BOURG-EN-BRESSE

DRÔME

25

SAVOIE

73

HAUTE SAVOIE 74

LYON69

07PRIVAS

42

NORD-PAS-DE-CALAIS

HAUTE-NORMANDIE

CHAMPAGNE-ARDENNE

BASSE-NORMANDIE ILE-DE-

FRANCE

PAYS-DE-LA-LOIRE

POITOU-CHARENTES

FRANCHE-COMTE

PROVENCE-ALPES-CÔTE-D’AZUR

LORRAINE

BOURGOGNECENTRE

LIMOUSIN

AUVERGNE

CORSE

AQUITAINE

MIDI-PYRÉNÉES

LANGUEDOC-ROUSSILLON

BRETAGNE

ALSACE

PICARDIE

RHÔNE-ALPES

Page 15: Guide des villes et des spés

2524

Coordonnées du syndicat ou de l’association

AIEHL – Association des Internes en Exercice des Hôpitaux de LilleINTERNAT CARDIO – 1 place de Verdun59037 LILLETéléphone : 03 20 44 43 16 - Fax : 03 20 44 43 16Site internet : www.aiehl.info - Mail : [email protected]

Présidente : Olivia MAY Téléphone : 0624261204 - Mail : [email protected]

secrétaire professionnelle : valérie MAILLYMail : [email protected]

Coordonnées des personnes coordonnant les choix

Consulter le site internet dans la rubrique « ACTUALITES » => les autres assos

Existe-t-il des flux dans votre subdivision : OUI. Il existe des objectifs fixés par la CREM en accord avec les coordonnateurs qui s’engagent à les respecter.

Présentation de la subdivision

Localisation du CHU : TOUS les hôpitaux du CHRU sont sur le même site à Lille.

Centres Hospitaliers Généraux (Périphéries) : Armentières (CHG), Armentièrs (HPA), Arras (CH), Bailleul (CHS), Béthune (CH), Berck/mer (Hôpital maritime), Boulogne/mer (CH), Calais (CH), Cambrai (CH), Denain (CH), Douai (CH), Dunkerque (CH), Grande Synthe (polyclinique), Hénin Beaumont (CH), Lens (CH), Liévin (ESPAL), Lille (Hôpital Saint Antoine, Hôpital Saint Vincent), Lille (MGEN Hôpital de jour), Lomme (Hôpital Saint Philibert), Loos (maison d’arrêt), Roubaix (CH), St André

(CHS Lommelet), St André (CHS Ulysse Trélat), St Venant (CHS), Seclin (CH), Tourcoing (CH), Valenciennes (CH), Villeneuve d’Ascq (Marc Sautelet), Wattrelos (maternité).

Logements à l’internat

Au CHU : Est accepté tout nouvel interne en stage au CHRU (dans la limite des places disponibles). Envoyer une copie de l’affectation et du lieu de stage.Pour plus de renseignements, contacter Mohamed Sebri au : 03 20 44 53 84.

En périphérie : Appeler l’hôpital concerné directement.

Accueil des nouveaux internes

Un accueil est organisé par la fac et le Doyen.Une soirée « spéciale » est organisée courant novembre pour l’accueildes nouveaux (Cf. le site de l’AIEHL).

Pour les nouveaux venus, un dicton du Nord dit : « Le Nord Pas de Calais On pleure 2 fois : Quand on y arrive et quand on en repart… ». Un autre dit : « Le soleil qu’on a pas dans le ciel, on l’a dans le coeur ! » et depuis « Bienvenue chez les cht’is », on a jamais eu autant de touristes !!!

Bref, une région extrêmement chaleureuse avec 2 points noirs : Le climat et l’absence de relief.Vous trouverez ici la chaleur des villes du Nord avec une culture de la fête et de la convivialité (Carnaval de Dunkerque, grande braderie de Lille…) à moins d’une heure de Paris ou de Bruxelles, 1h40 de Londres, 2h50 d’Amsterdam ou Lyon, 4h30 de Marseille…

Vous découvrirez également : le CHT’I, la langue locale si chantante, les innombrables bières et les baraques à frites…Sur un plan professionnel, le CHRU de Lille compte parmi les plus grands et les plus dynamiques de France. Vous obtiendrez ici une formation de qualité.La région compte aussi parmi les plus peuplée avec un seul CHU pour plus de 4 millions d’habitants. Il y a donc dans cette région de très grands centres hospitaliers généraux offrant également une très bonne formation.Par ailleurs la région offre de belles perspectives d’installation et de carrière puisque la concentration en médecins est une des plus faibles de France.

Soyez informés que des Flux sont instaurés dans la région et que par conséquence les derniers de promotion n’auront pas forcément le choix de leur spécialité !! Faites bien attention avant de choisir en amphi sur vos objectifs et votre classement.Par ailleurs, certaines filières comme la chirurgie, la gynéco-obst, l’anesthésieréa sont très chargées avec des choix de stage très limités pour les derniers, voir imposés.Pour conclure : passés ces petits conseils de prudence, vous trouverez ici une ambiance chaleureuse et festive avec un grand CHU dynamique et une formation de qualité.

A bientôt.

Le bureau de l’AIEHL

LILLE

Présentation de la région

LIMOGES

Coordonnées du syndicat ou de l’association

APIHLHôpital Dupuytren - l’Internat2 avenue Martin Luther King87042 Limoges cedexTéléphone : 06.80.70.49.69Site internet : www.APIHL.fr

Président : Jean-David BLOSSIERTéléphone : 06 23 01 47 50 - Mail : [email protected]

Coordonnées des personnes coordonnant les choix

Nom du représentant de médecine : VINCENT MagalieTéléphone : 06 75 18 44 63

Nom du représentant de chirurgie : FREDON FabienTéléphone : 06 75 07 39 71 - Mail : [email protected]

Existe-t-il des flux dans votre subdivision : non

Présentation de la subdivision

Localisation du CHU : CHU Dupuytren situé au sud-ouest de la ville, très bien desservi par les bus, à 15 min à pieds du centre-ville.Les différents établissements rattachés au CHU sont sur un même site, au sein d’un vaste espace vert : pôle psychiatrie, pôle soins de suite et longue durée, pôle médecine interne-pneumologie, hôpital mère-enfant (tout récent), internat.

Centres Hospitaliers Généraux (Périphéries) : Brive, Tulle, Ussel, Saint-Junien, Guéret, Sainte-Feyre.

Logements à l’internat

CHU : Pour le CHU: L’internat vient d’être entièrement rénové avec 32 logements neufs disponibles en novembre. Priorité aux premières années, et aux FFI, avec comme critères de sélection principaux : l’éloignement géographique et la rapidité de la demande. La durée de logement est de maximum un an.

Contacter les affaires médicales ou le bureau de l’internat : Anne-Charlotte Danton (vice-présidente au 06.62.82.11.97 ou [email protected]) ou Germain Barreau (06.10.92.55.43 - [email protected]).Pour obtenir le logement, formuler la demande par courrier ou mail avec information d’état civil et ville d’origine et donner à l’arrivée une attestation d’assurance habitation, un chèque de caution et un RIB.

Périphérie : Contacter les affaires médicales de chaque CH dès votre choix de stage. Il n’y a des logements que dans certains périphs (Brive, Ussel, Guéret, Tulle).

Accueil des nouveaux internes

L’aménagement à l’internat se fait sur jour un déterminé où ils seront accueillis par le bureau, suivi d’une soirée de bienvenue. Pour l’ensemble des internes, une journée leur est consacrée avec un amélioré au cours duquel ils rencontrent l’ensemble des internes, suivi d’une après-midi surprise et d’une soirée. Pour plus d’information, contacter le Président Germain Barreau ou le secrétaire Julien Jaubert.

Limoges, ville d’abondancesss…

- Nombreux sont ceux qui hésitent à choisir Limoges comme ville d’affectation, pourtant l’essayer c’est l’adopter. En effet, les plus réticents à rejoindre notre région sont parfois ceux qui finissent par s’y installer.- Ville d’abondances : abondance de soirées (à petit CHU grande confraternité), de bonnes tables, d’infrastructure et d’animations, la campagne aux portes de la ville, et pour les plus fous de porcelaine…- Professionnellement, nous avons la chance de bénéficier de plusieurs services très réputés.

Le petit effectif d’internes comparativement aux terrains de stage permet une excellente formation pratique en offrant à tous les internes l’accès rapide à l’ensemble des prises en charge. La responsabilisation des internes, notamment dans les disciplines « à gestes », est très formatrice, la charge de travail est ainsi idéale pour l’apprentissage.- Pour ce qui de l’accès aux spécialités, pour le moment pas de flux. C’est une volonté de la part des internes de privilégier une entente cordiale à des mesures drastiques. Pour le moment ce mode de fonctionnement permet à tout le monde de faire ce qu’il veut ou presque.- L’ambiance y est très familiale, à l’internat on côtoie agréablement l’agrégé, c’est tout juste si on a encore l’impression de travailler…- L’internat est à l’image de la ville: à

échelle humaine. On connaît très vite tout le monde, l’entente avec l’ensemble du personnel est excellente, ils deviennent vite une seconde famille.Le bureau, très actif pour organiser des soirées et autres améliorés, a également la volonté d’encourager et d’accompagner toute initiative et projet personnel (équipes de sport, week-end, formation, soirée…).Toujours disponible, le bureau sera là pour vous accueillir comme il se doit, et pour vous aider durant tout votre cursus.

Présentation de la région

PAS-DE-CALAIS LILLE

NORD

ARRAS59

62

HAUTE-

VIENNE

CREUSE

CORRÈZE

TULLE

19

GUÉRET

LIMOGES

23

87

HAUTE-NORMANDIE

CHAMPAGNE-ARDENNE

BASSE-NORMANDIE ILE-DE-

FRANCE

PAYS-DE-LA-LOIRE

POITOU-CHARENTES

RHÔNE-ALPES

FRANCHE-COMTE

PROVENCE-ALPES-CÔTE-D’AZUR

LORRAINE

BOURGOGNECENTRE

LIMOUSIN

AUVERGNE

CORSE

AQUITAINE

MIDI-PYRÉNÉES

LANGUEDOC-ROUSSILLON

BRETAGNE

ALSACE

PICARDIE

NORD-PAS-DE-CALAIS

NORD-PAS-DE-CALAIS

HAUTE-NORMANDIE

CHAMPAGNE-ARDENNE

BASSE-NORMANDIE ILE-DE-

FRANCE

PAYS-DE-LA-LOIRE

POITOU-CHARENTES

RHÔNE-ALPES

FRANCHE-COMTE

PROVENCE-ALPES-CÔTE-D’AZUR

LORRAINE

BOURGOGNECENTRE

AUVERGNE

CORSE

AQUITAINE

MIDI-PYRÉNÉES

LANGUEDOC-ROUSSILLON

BRETAGNE

ALSACE

PICARDIE

LIMOUSIN

Mise à jour 2012

Mise à jour 2012

Page 16: Guide des villes et des spés

2726

LYON

Coordonnées du syndicat ou de l’association

SAIHL (Syndicat Autonome des Internes des Hôpitaux de Lyon).INTERNATHôpital Edouard Herriot5, place d’Arsonval

69437 Lyon cedex 03

Président : Cédric Luyton

Téléphone : 06 99 62 21 71

Mail : [email protected]

Secrétaire : Catherine POZARDTéléphone : 04 72 11 03 73

Mail : [email protected]

Coordonnées des personnes coordonnant les choix

Pour chaque spécialité et filière il existe un référent dont vous trouverez les coordonnées sur notre site : www.internatlyon.com

Existe-t-il des flux dans votre subdivision : Oui en chirurgie générale, mais, chaque année, les projets personnels des internes en passe de s’inscrire en DESC sont discutés au vu des objectifs de flux avec le doyen, les coordonnateurs. Un changement de

filière en cours d’internat reste donc possible dans la majorité des cas.

Présentation de la subdivision

CHU (Hospices Civils de Lyon) :

Organisation en 4 groupements hospitaliers : NORD (Hôpital de la Croix-Rousse) ; HOPITAL EDOUARD HERRIOT ; SUD (Hôpital Lyon Sud à Pierre-Bénite et hôpital Henri Gabrielle à Saint Genis Laval) ; EST (Hôpital Neurologique, Hôpital Cardiologique et Hôpital Femme-Mère-Enfant, à Bron).Auxquels s’ajoutent les hôpitaux gériatriques : Antoine Charrial (Francheville), Pierre Garaud (Lyon), Val d’Azergues (Lozanne), René

Sabran (presqu’île de Giens, si si!!!).

Centres Hospitaliers Généraux (périphéries) :

Plusieurs dans Lyon (Centre Léon Bérard, Hôpital Saint Luc Saint Joseph, ...)D’autres plus ou moins loin : Bourg en Bresse (Ain), Givors et Villefranche (Rhône), Annonay (Ardèche), Valence et Montélimar (Drôme), Annemasse (Haute Savoie), Roanne (Loire), Vienne et Bourgoin-Jallieu (Isère),...

La liste exhaustive est disponible sur le site internet de l’ARS Rhône

Alpes ou sur le site du SAIHL.

Logements à l’internat

Personne à contacter pour le CHU : On trouve un internat pour les groupements hospitaliers Est, Sud et pour Edouard Herriot. Le Syndicat

(SAIHL) vous orientera vers les personnes adaptées (administration des hôpitaux, doyens des internes, ou autre)

Personne à contacter en périphérie : le plus souvent il faut contacter les affaires médicales de l’établissement concerné. Mais le Syndicat est toujours là pour répondre à vos questions !

L’internat est le point faible de Lyon, mais il est vrai que la situation s’améliore grâce à un travail de collaboration avec la direction (réhabilitation et réaménagement des locaux)! Encore une fois lors de la journée d’accueil ou par le biais du Syndicat vous pourrez vous renseigner sur ce sujet en fonction de vos choix de stage. C’est suite aux choix qu’il faut nous faire part dans les plus brefs délais votre demande d’hébergement, la priorité étant donnée aux premiers semestres.Par ailleurs il est assez facile de trouver rapidement un appartement correct à Lyon ! Vous pourrez également passer par le site de l’internat de Lyon pour consulter les propositions de colocations avec d’autres internes.

Accueil des nouveaux internes

Une journée d’accueil est organisée début octobre pour les nouveaux internes de Lyon quelque soit leur spécialité, en partenariat avec les Hospices Civils de Lyon (= CHU de Lyon). C’est l’occasion de nous rencontrer, d’avoir des informations pratiques, de recevoir un welcome-pack. Cette journée conviviale se termine sur un apéro sympathique entre nous et en présence des représentants de chaque spécialité. La choix de stage s’effectue quelques jours avant ou après le choix des stages (organisé par l’ARS). Les dates de ces différents rendez-vous sont communiqués sur le site de l’internat de Lyon.Le syndicat et les représentants de spécialités sont présents pour vous accompagner dans ce moment important.

LYON

Présentation de la région

Que vous dire ? Avec ses quartiers aux architectures et aux histoires différentes, avec ses rues animées, ses événements culturels et ses soirées festives, Lyon vous plaira sans aucun doute. Si vous êtes un féru de culture, vous irez d’expos en spectacles en passant par les galeries et magasins spécialisés.

Si vous êtes un clubbeur accompli, place à la scène électro lyonnaise, ses bars et ses boites de nuits, ses nuits sonores et ses péniches ! Si vous aimez la nature, vous apprécierai de parcourir à vélo son centre ville, ses quais aménagés, vous balader ou jogger dans ses parcs, en de profiter , à quelques minutes de Lyon, de ses paysages montagneux. Si vous êtes gourmands, alors il vous faudra du temps avant de venir à bout des «bouchons lyonnais» (restaurants typiques de la gastronomie lyonnaise) et autres restaurants gastronomiques ! Si vous êtes lubriques : bienvenue dans la capitale des 3 Gaules et vive la quenelle !!

Et si vous avez envi de bouger, vive le train : 2h de Paris, 1h45 de Marseille, 1h30 des Alpes, etc, etc !

Pour votre internat, Lyon demeure une référence en termes de formation avec de nombreux pôles d’excellence ! Pour beaucoup, il vous faudra passer par les périphéries à distance variable de Lyon (jusqu’à 2h30 voire 3h de Lyon). Enfin, vous pourrez compter sur le Syndicat pour vous aider à faire bouger votre vie d’interne : soirées, barbecues, revues, soirées œnologie ... et sur la motivation des internes en périphéries qui n’oublient pas de se faire plaisir de leur côté !

On vous attend !!!!

Mise à jour 2011

Mise à jour 2011

LOIRE RHÔNE

ST-ÉTIENNE

ARDÈCHE

VALENCE

ISÈRE

CHAMBÉRY

AIN 01ANNECY

GRENOBLE 38

BOURG-EN-BRESSE

DRÔME

25

SAVOIE

73

HAUTE SAVOIE 74

LYON69

07PRIVAS

42

NORD-PAS-DE-CALAIS

HAUTE-NORMANDIE

CHAMPAGNE-ARDENNE

BASSE-NORMANDIE ILE-DE-

FRANCE

PAYS-DE-LA-LOIRE

POITOU-CHARENTES

FRANCHE-COMTE

PROVENCE-ALPES-CÔTE-D’AZUR

LORRAINE

BOURGOGNECENTRE

LIMOUSIN

AUVERGNE

CORSE

AQUITAINE

MIDI-PYRÉNÉES

LANGUEDOC-ROUSSILLON

BRETAGNE

ALSACE

PICARDIE

RHÔNE-ALPES

Page 17: Guide des villes et des spés

2928

MARSEILLE

Coordonnées du syndicat ou de l’association

Syndicat Autonome des Internes des Hôpitaux de Marseille (SAIHM)Parc de l’hôpital Salvator, boulevard de Sainte Marguerite13009 MARSEILLE (bien sûr) Téléphone : 04.91.75.15.52

Site internet : www.saihm.org

Président : Bastien MONDETTéléphone : 06 11 19 32 91Mail : [email protected]

Vice présidente : Cécilia FRASCONITéléphone :06 23 13 68 88Mail : [email protected]

Coordonnées des personnes coordonnant les choix

Contacter le secrétariat qui vous donnera les coordonnées de l’interne référent de votre spécialité.

Existe-t-il des flux dans votre subdivision : Non.

Cependant quelques patrons de spécialités restreignent le nombre d’inscription dans certaines filières (ex. Chir plastique, ophtalmo…)

Présentation de la subdivision

Localisation du CHU :Assistance Publique des Hôpitaux de Marseille, comportant l’Hôpital de la Timone et Timone Enfants (centre-ville), l’Hôpital de la Conception (centre-ville), l’Hôpital Sainte Marguerite (+ ou - centre 3km) et l’Hôpital Nord (limite périphérie 10km). L’institut Paoli-Calmette (Centre anti-

cancéreux) est attaché à l’APHM (centre-ville 3km).

Centres Hospitaliers Généraux (Périphéries) : Aix en Provence, Arles, Avignon, Toulon, Hôpital Militaire Laveran et

Sainte Anne, Salon de Provence pour les spécialistes. Pleins d’autres pour les internes de Médecine Générale : Aubagne, Arles, Allauch, la

Corse…en plus de ceux déjà cités.

Sur le site de l’asso vous pouvez trouver une carte des différents CHU et périphérie.

Logements à l’internat

Pour le CHU, appeler à l’asso (04.91.75.15.52) et espérer qu’il reste une chambre libre :(SAIHM 04.91.75.15.52 - [email protected]).

La sélection est …basée sur le concept du premier arrivé premier servi. Mais pas de panique en général on arrive à loger tout le monde.

Périphérie : Contacter les différents périph.

Accueil des nouveaux internes

Un accueil est organisé. Appeler directement à l’association pour plus de renseignements. Le soir des choix est organisé une soirée d’intégration.

MARSEILLE

Présentation de la région

D’un point de vue du boulot, Marseille est une des seules villes où il existe une fusion entre les internes de spécialités et de médecine générale, tous regroupés au sein d’une même association.

Concernant la médecine générale, les internes disposent de terrains de stage très variés (montagne, mer ou même Corse…) avec de nombreux périphériques et praticiens maîtres de stage. La mise en place des DESC de médecine générale a déjà commencé (DESC d’urgences, de nutrition, de gérontologie…) et la présence de représentants des internes dans les différentes commissions permet une amélioration progressive de l’enseignement.

Pour les internes de spécialité, Marseille est une ville possédant de nombreux atouts en termes de formation avec des services de pointe et une diversité très attrayante. Cependant, comme ailleurs, nous avons quelques casseroles…

Globalement, Marseille est une ville qui a plutôt le vent en poupe et où il fait bon vivre. Les pieds dans l’eau, du soleil 365 jours par an, les plages au cœur de la ville avec tous les jours la possibilité d’aller naviguer dans la magnifique (évidemment !) baie de Marseille. Sans oublier que le ski c’est à 3 heures de bagnole, comme Paris en TGV du reste…Marseille reste une ville avec un charme énorme qui ne se découvre pas au premier abord, qui se découvre petit à petit voir qui se mérite… Attention à la première impression, souvent trompeuse, et première visite avec quelqu’un du cru conseillée !

HAUTE-ALPES

GAP

VAR

TOULONMARSEILLE

NICE06

83

84

DIGNE

AVIGNON

VAUCLUSEALPES-DE-

HAUTE-PROVENCE 04

ALPES-MARITIMES

BOUCHES-DU-RHÔNE13

NORD-PAS-DE-CALAIS

HAUTE-NORMANDIE

CHAMPAGNE-ARDENNE

BASSE-NORMANDIE ILE-DE-

FRANCE

PAYS-DE-LA-LOIRE

POITOU-CHARENTES

RHÔNE-ALPES

FRANCHE-COMTE

LORRAINE

BOURGOGNECENTRE

LIMOUSIN

AUVERGNE

CORSE

AQUITAINE

MIDI-PYRÉNÉES

LANGUEDOC-ROUSSILLON

BRETAGNE

ALSACE

PICARDIE

PROVENCE-ALPES-CÔTE-D’AZUR

Mise à jour 2012

Mise à jour 2012

Page 18: Guide des villes et des spés

3130

MONTPELLIER-NÎMES

Coordonnées du syndicat ou de l’association

L’association : l’UNILR (Union des Internes de Languedoc-

Roussillon)

L’UNI-LR est l’unique association représentant les internes de la région Languedoc-Roussillon, toutes spécialités confondues (Médecine Générale et Spécialités). Elle a pour ambition de défendre au mieux les problématiques des internes de toutes les spécialités et de proposer des activités en rapport avec votre formation (évaluation et choix des stages) et bien sûr…, quelques loisirs allant de week-end festifs jusqu’à la soirée prestigieuse qu’est la Revue des internes !Elle assure également, à partir des cotisations des internes, une partie du financement des internats, permettant ainsi l’amélioration du quotidien (améliorés, mobilier, soirées locales….).

Coordonnées : Internat Eric DELOUS, CHU Lapeyronie, 371 avenue du doyen Gaston Giraud, 34295 MONTPELLIER CEDEX 5 Parmi le bureau :

- Marine COMPAN MALET, Présidente [email protected] 06 80 94 63 41

- Radjiv GOULABCHAND, Vice-Président référent des Spécialités et délégué [email protected] 06 80 50 29 27

- Christophe PRADEILLES, Vice-Président référent des [email protected] 06 20 79 95 97

Le secrétariat (5 jours/7 toute l’année) : Marianne LAFONT, Valérie GROS et Sylvia KLEIN

[email protected] 04 67 33 83 10, fax 04 67 52 26 11

Présentation de la subdivision

Les hôpitaux Deux CHU : à Montpellier et à Nîmes

Des CH Généraux périphériques : Alès, Bagnols sur Cèze, Grau du Roi

(Gard), Mende (Lozère), Sète, Béziers (Hérault), Narbonne, Carcassonne

(Aude) et Perpignan (Pyrénées-Orientales).

Logements à l’internat

Le logement à l’internatTous les premiers et deuxièmes semestres sont prioritaires pour disposer des chambres d’internat. Pour tout renseignement, contacter l’association qui prend en charge la répartition des chambres, en

quantité tout à fait satisfaisante par ailleurs.

Accueil des nouveaux internes

L’accueil des nouveaux internes :Il débute par un petit-déjeuner qui permet de faire connaissance avec la faculté, l’association, le CHU, les différentes filières et leurs représentants (enseignants et internes) et se termine par un week-end gratuit, préparé spécialement pour vous, à ne surtout pas manquer ; entre temps, l’après-midi aura permis le choix de vos premiers lieux de stage en présence de l’ARS.

Présentation de la régionLa région : le cadre géographique et le climat

Durant les journées/soirées libres qui vous seront accordées durant vos stages, pourquoi ne pas découvrir la région ? Du Canigou aux étangs de Camargue, des Cévennes aux plages du Roussillon, en passant par la cité de Carcassonne et les férias de Nîmes, le Languedoc offre tout l’environnement nécessaire pour poser son cerveau, se détendre, se balader, se dépenser et aussi faire la fête ! … le tout avec deux temps possibles : le soleil et … le soleil !

Quant à Montpellier, estudiantine par définition, la ville est bouillonnante et animée jusque tard dans la nuit!

L’internat : le chef interne veillera au quotidien de ses administrés : améliorés pour agrémenter le quotidien alimentaire, paillardes et taxes pour perpétuer la tradition de l’internat et soirées à thèmes pour se retrouver dans un cadre plus festif. Entre tous les internats de la région, une séance de déguisement hebdomadaire vous est assurée. Les salles de garde richement décorées sont pour nous tous un lieu de convivialité que nous avons

hâte de partager avec vous !

Parlons sérieux et formation un moment :

Vous serez formés sur des plateaux techniques de qualité, encadrés par des enseignants compétents et dynamiques. La

construction de la nouvelle faculté en est l’image, notamment avec son futur plateau technique virtuel ! Mais la tradition à l’Ecole de Médecine montpelliéraine est toujours d’actualité notamment à travers la prestigieuse Salle des Actes où vous aurez l’honneur de soutenir votre thèse d’exercice revêtus de la toge rabelaisienne, sous les yeux de tous les

illustres anciens de la faculté.

Ainsi,

Au nom des internes (anciens et nouveaux), nous serons ravis de vous compter parmi nous et de vous accueillir (pas n’importe

comment d’ailleurs…) dans la grande famille des Internes du Languedoc-Roussillon !

NANCY

Coordonnées du syndicat ou de l’association

A.P.I.H.N.SAssociation Professionnelle des Internes des Hôpitaux de Nancy deSpécialitéAdresse : APIHNS Bureau de l’internat, Internat Apollon, 65 bis BoulevardLobau, 54 000 Nancy.Page Facebook : apihns. A consulter sans modération… !

Président : Jean-Christophe FAIVREMobile :06 32 09 35 23Mail : [email protected]

Secrétaire administrative du bureau de l’Internat : Julie HAVIOTTEavec permanences selon agenda en ligne sur le site internet www.internatdenancy.comMail : [email protected]

Coordonnées des personnes coordonnant les choix

L’ensemble des coordonnées des référents de spécialité est en ligne sur notre site internet www.internatdenancy.com.

Présentation de la subdivision

Localisation du CHU :L’Hôpital Central, en centre-ville comme son nom l’indique, avec les urgences, de nombreux services de chirurgie (orthopédie, neurochirurgie, ORL, maxillo faciale, viscérale), de radiologie, de la médecine interne, de la neurologie, des services de réanimation chirurgicale et médicale.L’Hôpital de brabois adulte, un peu en dehors de la ville, avec de nombreux services de médecine de spécialités (rhumatologie, hématologie, endocrinologie, gériatrie, pneumologie, maladies infectieuses, maladies orphelines), de chirurgie (digestive, urologique, vasculaire et ophtalmologique), des services d’imagerie, de réanimation médicale et chirurgicale, des laboratoires.L’Hôpital de brabois enfant avec un service d’urgences, des services de médecine de spécialité (cancérologie, génétique, pédopsychiatrie), des services de chirurgie spécialisés en orthopédie et en viscérale ainsi qu’un plateau technique spécifique.

La Maternité régionale A.Pinard, à côté de l’hôpital Central.

Centres Hospitaliers Généraux (Périphéries) : Metz, Bar-le-Duc, Toul, Verdun, Epinal, Thionville, Longwy, Forbach, Sarreguemines, Sarrebourg, Saint Dié, Remiremont, Neufchâteau, Lunéville…

Logements à l’internat

Pour le CHU : 38 chambres et 2 studios F1bis au tout nouvel internat de Nancy dont l’ouverture est prévue en juin 2007 ! (comme le TGV Est… on l’attend depuis des années !!).La demande d’attribution de logement doit être adressée, avant une date définie chaque année, (disponible sur les sites internet des 2 associations d’internes (APIHNS et RAOUL-IMG) et a la faculté) par courrier, aux associations des internes. Les demandes d’attribution sont étudiées deux fois par an par des représentants des internes, en toute impartialité, au sein d’une commission d’attribution, dont les membres et les règles de fonctionnement sont consignes dans le règlement de cette commission.Les documents à fournir sont une lettre de motivation et une photocopie de la carte d’identité. Pour plus d’informations, contacter la secrétaire.

En périphérie : Joindre l’hôpital en question et demander le bureau des Affaires Médicales.

Accueil des nouveaux internes

Une journée d’accueil et une soirée avec visite du musée des Beaux-Arts de Nancy sont aussi organisées en novembre 2009.Pour plus d’informations, contacter la secrétaire du bureau de l’internat.

Présentation de la régionAh…L’Est… La Lorraine… Nancy…

Certes, il y fait froid l’hiver, mais heureusement, la Lorraine regorge de trouvailles gastronomiques capables de réchauffer les plus frileux d’entre nous : la potée lorraine, la fameuse quiche au lard, les quenelles de pommes de terre, la tourte aux grenouilles, les tripes au vin gris des Côtes de Meuse, et du côté sucré : les tartes aux myrtilles, aux mirabelles, le baba au rhum, les macarons…

et bien sûr, l’Eau de Vie de Mirabelle !! N’oubl ions les festivités

organisées par l’internat (soirées déguisées, œnologie, fitness, karting, EuropaPark…) qui ne manqueront pas d’égayer vos soirées d’hiver !

Et puis le froid et la neige, ça a aussi du bon : en 1 h 30, vous serez sur les pistes des Vosges pour profiter de la poudreuse !

Un petit tour dans les stations thermales de Vittel, Contrexéville, Amnéville les Bains ou Plombières Les Bains vous fera le plus grand bien après vos dures (mais sympathiques !) semaines de labeur au CHU de Nancy, ou plus près pour vous délasser le sauna de l’internat Apollon.

L’hiver comme l’été, le département des Vosges a beaucoup à vous offrir. N’ayez pas

peur des habitants et de leur accent ! Ils sont plus que chaleureux ! ! !

Côté culture et patrimoine, Nancy est la capitale de l’Art Nouveau. Il s’y trouve l’un des joyaux de l’architecture du XVIIIème siècle : l’unique place Stanislas, « place Stan » avec son parc « La Pep’ » pour les intimes que vous ne manquerez pas de devenir !

La Lorraine c’est aussi en vrac : les verreries et cristalleries Baccarat, Daum et Saint Louis, la lutherie de Mirecourt, les Images d’Epinal, les faïences de Lunéville, les émaux de Longwy…

Bref… A Nancy, on n’a pas le soleil, mais on a les idées !!!

Mise à jour 2012

Mise à jour 2012

MENDE

HÉRAULTMONTPELLIER

GARD

AUDE11

CARCASSONNE

PERPIGNAN66 PYRÉNÉES-

ORIENTALES

NÎMES

LOZÈRE48

34

30

MEUSE

NANCY

VOSGES

METZ

MOSELLE

ÉPINAL

BARLE-DUC

55

MEURTHE-ET-

MOSELLE

54

88

57

NORD-PAS-DE-CALAIS

HAUTE-NORMANDIE

CHAMPAGNE-ARDENNE

BASSE-NORMANDIE ILE-DE-

FRANCE

PAYS-DE-LA-LOIRE

POITOU-CHARENTES

RHÔNE-ALPES

FRANCHE-COMTE

PROVENCE-ALPES-CÔTE-D’AZUR

LORRAINE

BOURGOGNECENTRE

LIMOUSIN

AUVERGNE

CORSE

AQUITAINE

MIDI-PYRÉNÉES

BRETAGNE

ALSACE

PICARDIE

LANGUEDOC-ROUSSILLON

NORD-PAS-DE-CALAIS

HAUTE-NORMANDIE

CHAMPAGNE-ARDENNE

BASSE-NORMANDIE ILE-DE-

FRANCE

PAYS-DE-LA-LOIRE

POITOU-CHARENTES

RHÔNE-ALPES

FRANCHE-COMTE

PROVENCE-ALPES-CÔTE-D’AZUR

BOURGOGNECENTRE

LIMOUSIN

AUVERGNE

CORSE

AQUITAINE

MIDI-PYRÉNÉES

LANGUEDOC-ROUSSILLON

BRETAGNE

ALSACE

PICARDIE

LORRAINE

Page 19: Guide des villes et des spés

3332

Présentation de la région

NANTES NANTES

Coordonnées du syndicat ou de l’association

CHU de NantesHôtel Dieu44 93 NANTES cedex 1Téléphone : 02.40.08.45.57Fax : 02.40.08.45.71Site internet : www.internat-nantes.fr

Présidente et référente ORL :Hélène VITAUX06 63 20 86 [email protected]

Vice président internat et référent Anesthésie :Omar [email protected] 98 14 58 22

Vice président syndical et référent Chirurgie générale :[email protected] 23 20 88 77

Coordonnées des personnes coordonnant les choix

Référent Spécialités Médicales :Maxime [email protected] 73 33 09 40

Référent Psychiatrie :Bruno FERRYMail : [email protected]

Référente Gynécologie obstétrique et médicaleSophie [email protected]

Référent Biologie médicale :Erwan [email protected]

Référent Santé publique :Antoine VANIERMail : [email protected]

Référent Psychiatrie :Lucie Gailledrat et Julie [email protected]

L’ensemble des coordonnées des référents de spécialité est en ligne sur notre site internet www.internatdenancy.com

Pour les autres spécialités, contacter le président de l’internat :[email protected]

Présentation de la subdivision

Le CHU : Téléphone (Standard) : 02.40.08.33.33Web : http://www.chu-nantes.fr

- Hôtel Dieu : Place Alexis Ricordeau - 44093 Nantes Cedex 1- Hôpital Mère-Enfant : 7 Quai Moncousu - 44093 Nantes Cedex 1- Hôpital Nord-Laennec : Boulevard Jacques Monod - 44093 Nantes Cedex 1- Saint-Jacques : 85 rue Saint Jacques - 44093 Nantes Cedex 1

Centres Hospitaliers Généraux (Périphéries) :Saint-Nazaire – La Roche sur Yon - Le Mans - Cholet - Ancenis - Les Sables d’Olonne - La Turballe - Laval - Montbert - Chateaubriand - Carquefou - Blain - Challans - Fontenay le Comte - Luçon

Logements à l’internat

Pour le CHU : contacter Thomas Pensart (Tél : 02.40.08.45.86 ou [email protected]).

Les internes de 1er semestre sont prioritaires pour l’obtention d’une chambre. Les autres demandes sont traitées par ordre d’arrivée. Un formulaire de demande d’hébergement (téléchargeable : www.internat-nantes.fr) sera adressé par Monsieur Pensart pour les 3 internats du CHU de Nantes. Il devra être renvoyé accompagné d’un chèque de caution de 100 Euros.

Nombre de places par internat :- Hôtel Dieu : 18- Hôpital Nord-Laennec : 24- Saint-Jacques : 8

En périphérie : Contacter chaque internat

Accueil des nouveaux internes

Une journée d’accueil des internes est prévue lors du choix de stage, ainsi qu’un pot de bienvenue à midi. Pour obtenir plus d’information sur cet accueil, contacter le président de la ville).

MAYENNELAVAL

ANGERS

NANTESMAINE-ET-

LOIRE

LA ROCHE-SUR-YON VENDÉE

LOIRE-ATLANTIQUE

SARTHELE MANS53

72

49

85

44

Mise à jour 2012

On ne vous dira pas que Nantes a été élue

à 3 reprises Meilleure Ville de France où il

fait bon vivre, ni qu’elle est la Capitale de

l’Ouest ouverte sur l’Atlantique, la Bretagne

et le Royaume-Uni…. Ça fait un peu trop

guide touristique….

Tu vas être interne, voilà ce que tu dois

savoir sur Nantes :

Nantes, c’est plus de 300 bars, plus de

500 restaurants. Et ça seulement sur

Nantes…..

Ça te tente de manger le midi au bord

de l’océan avant la contre-visite ? Saint

Nazaire, les Sables d’Olonne et la Turballe

t’attendent !

Ça te tente un petit tennis ou une piscine

entre 2 blocs opératoires ? Le Mans et

Cholet sont là pour toi !

En Loire-Atlantique, la boîte la plus

branchée, la moins chère, au coeur même

de la ville de Nantes…..c’est l’Internat de

l’Hôtel Dieu ! Sa cage, sa barre de Pole

Dance, des soirées de 600 personnes,

des piscines de mousse, taureaux

mécaniques, stripteaseuses, Open Bar

jusqu’à ce que tu n’aies plus soif !

Tu veux quand même te cultiver ? Un

Zénith de 8500 places, un Théâtre de 800

places, sa Cité des Congrès et ses Folles

Journées, les Vieilles Charrues et autres

festivals à portée de la main.

Nostalgique des capitales ? Paris à 2h en

TGV, Londres à 1h avec Ryan Air.

Un poil sportif ? Bateau, surf, planche

à voile, kite-surf, VTT dans le vignoble,

Kayak en mer ou sur Loire, la Beaujoire et

ses rencontres internationales de Football

et de Rugby, son équipe de Handball, le

Vendée-Globe et tant d’autres activités…

Ah pardon, tu viens là pour la formation ?

Rejoins près de 700 internes, profite du

système d’échange HUGO pour visiter

le Grand Ouest. Forme-toi sur les 3

centres de Nantes et la dizaine de centres

périphériques.

Pose ton 1er clou gamma et réanime ton

1er arrêt dès ton 1er semestre ! Prends

l’hélico du SAMU et survole la baie de La

Baule pour aller sauver un nourrisson en

détresse !

Tu cherches des vieux tout pleins

d’athérome et de diabète? T’inquiète, la

Vendée et la Mayenne ne sont pas loin !

T’as des pulsions associatives, des dons

de DJ ou d’organisateur ? Rejoins les

Buros des Internats de Nantes, Saint

Nazaire, La Roche sur Yon, Les Sables

d’Olonne, Cholet et Le Mans.

Plus d’une trentaine de Tonus par an à

travers tous les internats, WE Bateau, Ski,

Soirée poker, oenologie, karting, lasergame,

barbecue géant, la traditionnelle Revue des

Patrons de retour sur Nantes.

Le Buro de Nantes t’accueille dès tes choix

en Octobre le champagne à la main et te

propose dès la rentrée le Tonus d’Accueil

des NouvOx à l’Hôtel Dieu !

Ceci n’est que la bande-annonce…. Tu

veux plus d’informations ? Contacte le Buro

: [email protected]

Mise à jour 2012

NORD-PAS-DE-CALAIS

HAUTE-NORMANDIE

CHAMPAGNE-ARDENNE

BASSE-NORMANDIE ILE-DE-

FRANCE

POITOU-CHARENTES

RHÔNE-ALPES

FRANCHE-COMTE

PROVENCE-ALPES-CÔTE-D’AZUR

LORRAINE

BOURGOGNECENTRE

LIMOUSIN

AUVERGNE

CORSE

AQUITAINE

MIDI-PYRÉNÉES

LANGUEDOC-ROUSSILLON

BRETAGNE

ALSACE

PICARDIE

PAYS-DE-LA-LOIRE

Page 20: Guide des villes et des spés

3534

NICE

Coordonnées du syndicat ou de l’association

Internat des Hôpitaux de Nice (IHN)Hôpital Pasteur30 avenue voie romaine – BP 6906200 Nice cedex 01Téléphone : 04.92.03.82.47Fax : 04.93.53.64.92

Site internet : www.internat-de-nice.eu/

Président : Remi FOISSACTéléphone : 06.74.47.75.15

Mail : [email protected]

Secrétaires : Michele Ghiglion & Pascale Coudeyras(lundi-vendredi 09h-12h – 14h-18)Téléphone : 04.92.03.82.47

Mail : [email protected]

Coordonnées des personnes coordonnant les choix

Nom du représentant de médecine : Caroline BastianiTéléphone : 04.92.03.82.47Mail : [email protected]

Nom du représentant de chirurgie : Jean-Francois LeconteTéléphone : 04.92.03.82.47

Mail : [email protected]

Existe-t-il des flux dans votre subdivision : OUI

Logements à l’internat

Il s’agit plutôt de régulations étant donne la petite taille de notre CHU, et l’Internat gère les entrées dans les filières.

CHU : Contacter Pascale Coudeyras ([email protected])

L’Internat des Hôpitaux de Nice dispose de 35 logements réservés aux Internes de Spécialité et de Médecine Générale, FFI et inter-CHU. Pour les demandes de chambres à l’Internat de Pasteur et de l’Archet (en fonction du choix de stage en CHU) la demande est à adresser à [email protected]. L’Internat de l’Archet se compose de 10 studios et 9 chambres avec piscine, barbecue et jeu de boules. Celui de Pasteur a 16 chambres. L’attribution des chambres se fait après demande auprès du bureau de l’Internat et selon la charte des logements.Plus d’infos sur la “charte des logements” :http://www.internat-de-nice.org/00homepage.htm.

Les logements sont prioritairement attribues aux inter-CHU et internes

niçois en 1er semestre.

En périphérie : Le service logistique de Fréjus gère les logements (Tel : 04 94 40 20 99 ou Standard au 04 94 40 21 21), à Grasse appeler au 04 93 09 55 55 ou 04 93 09 51 68 (économat), pour Cannes s’adresser au bureau des affaires médicales qui gère les logements(Tel : 04 93 69 70 83)

Formulaires à remplir et pièces à joindre pour obtenir le logement :

contacter l’Internat.

Présentation de la subdivision

Localisation du CHU :Multisites, tous à l’intérieur de Nice. Il s’agit des hôpitaux de :- Archet I & II : Nice ouest (médecines – chirurgies – gynéco-obstétrique - pédiatrie)- Cimiez : Nice Cimiez (gériatrie)- Lenval (Fondation) : Nice Centre Promenade des Anglais (Hôpital d’enfants)- Pasteur : Nice Est (chirurgies – médecines)- Saint-Roch : Nice centre (Urgences médecines & chirurgies)

Plus d’infos consulter le site du CHU( h t t p : / / w w w. c h u - n i c e . f r / s i t e _ C H U / s i t e / a f fi c h e r R u b .

php?menu=1&idRub=3)

Centres Hospitaliers Généraux (Périphéries) : Antibes, Cannes,

Grasse, Fréjus, Menton, Bastia.

Accueil des nouveaux internes

Un apero et une soiree seront organises. Les internes en seront informes le jour des choix de stage. Pour plus d’information, contacter la presidente de la ville.

HAUTE-ALPES

GAP

VAR

TOULONMARSEILLE

NICE06

83

84

DIGNE

AVIGNON

VAUCLUSEALPES-DE-

HAUTE-PROVENCE 04

ALPES-MARITIMES

BOUCHES-DU-RHÔNE13

NICE

La météo : point essentiel de la situation géographique de Nice et de ses périphériques. Il fait doux en hiver et très

chaud en été. La mer est praticable de mai a septembre.

Les “à-côtés” : Nice est une ville cosmopolite et très animée de jour comme de nuit. Le cadre de vie y est exceptionnel. La baie des anges est a 30 minutes de Cannes, Monaco, Vintimille et a 1 h 30 de la haute montagne en voiture. Nice vit, depuis quelques temps, une véritable cure de Jouvence. La population est de plus en plus jeune. L’arrivée du tramway participe activement à la rénovation de nombreux quartiers, un plus indéniable pour une ville, dans l’ensemble, plutôt poussiéreuse et surchargée par le trafic routier intense.

L’internat est dynamique avec des soirées a thèmes régulières, des responsables loisirs qui organisent avec l’aide de nos partenaires des week-ends skis, kart, voile… La formation au CHU est très homogène avec des pôles d’excellence médicaux et chirurgicaux repartis sur 3 sites, avec un hôpital en cours de construction. De plus l’internat travaille a la mise en place de stages de 6 mois au sein de

Cliniques privées médico-chirurgicales.

Les hôpitaux périphériques sont tous situes sur une bande littorale de 60 km allant de Fréjus à Menton évitant des déplacements au milieu de nulle part pour 6 mois ; attention toutefois aux embouteillages l’été à cause des touristes. Pour les amoureux de la Corse il est possible de valider en périphérie un semestre a Bastia.

Le pouvoir d’achat d’un interne niçois : Pour les logements la demande est très forte et l’offre est pléthorique avec des prix vers le haut. Nice comme Paris, présente une gamme de biens immobiliers parmi les plus chers du marché français. Un point essentiel a ne pas sous-estimer !

Nice est une véritable capitale du Sud, de la Cote d’Azur, avec ses plaisirs festifs en période estivale. Y choisir son internat est une option judicieuse tant d’un point de vue professionnel que personnel.

Un apero et une soiree seront organises. Les internes en seront informes

Présentation de la région

NORD-PAS-DE-CALAIS

HAUTE-NORMANDIE

CHAMPAGNE-ARDENNE

BASSE-NORMANDIE ILE-DE-

FRANCE

PAYS-DE-LA-LOIRE

POITOU-CHARENTES

RHÔNE-ALPES

FRANCHE-COMTE

LORRAINE

BOURGOGNECENTRE

LIMOUSIN

AUVERGNE

CORSE

AQUITAINE

MIDI-PYRÉNÉES

LANGUEDOC-ROUSSILLON

BRETAGNE

ALSACE

PICARDIE

PROVENCE-ALPES-CÔTE-D’AZUR

Page 21: Guide des villes et des spés

3736

OCEAN INDIEN

Coordonnées des personnes coordonnant les choix

Président des internes de spécialité hors IMG : Laure BarralTéléphone : 06.93.30.00.27Mail : [email protected]

Président des internes IMG : Arnaud MichalonMail : [email protected]

Les internes de la subdivision Océan Indien sont soumis aux mêmes contraintes que les internes de la subdivision de Bordeaux notamment les flux. La réévaluation de l’effectif des filières (= . flux .) s’effectue avant l’ENC de l’année en cours. Les spécialités disponibles au choix dans les filières médicales et chirurgicales sont également modifiées chaque année en fonction de Bordeaux et des hôpitaux de l’Océan Indien.

Présentation de la subdivision

La subdivision Océan Indien comprend pour les internes de spécialité à la Réunion : les hôpitaux de St Denis, St Pierre, St Paul, et à Mayotte : Mamoudzou la capitale.

Centre Hospitalier Départemental (CHD) à St Denis :Standard : 02.62.90.50.50

Groupement Hospitalier Sud Réunion (GHSR) à St Pierre :Standard : 02.62.35.90.00

Centre Hospitalier Gabriel Martin à St Paul :Standard : 02.62.45.31.00

Etablissement Pour la Santé Mentale de la Réunion à St Paul :Standard : 02.62.45.35.61

Centre Hospitalier de Mamoudzou à Mayotte :Standard : 02.69 61 06 46

Fret aérien ou maritime

Les hôpitaux de la subdivision Océan Indien prennent en charge le transport de bagages supplémentaires. Ce fret peut être organisé « porte à porte » par voie aérienne pour un poids de 50 Kg avec un délai d’une semaine environ, ou par voie maritime pour un volume de 1 m3 (4 cantines de 1 mètre de long) avec un délai de 6 à 8 semaines.

Les modalités sont à organiser avec les affaires médicales de l’hôpital d’accueil (choix de l’affréteur, avance des frais…).

Logements à l’internat

Les hôpitaux de la Réunion se sont engagés à offrir un logement aux nouveaux arrivants pour une durée de 15 jours.Des chambres d’internat sont disponibles à St Denis et St Pierre à titre provisoire :

Pour St Denis : voir avec les affaires médicales.

Pour St Pierre : voir avec les affaires médicales.

Pour St Paul (Gabriel Martin) et (EPSMR) : voir avec les affaires médicales.

Pour Mayotte, le centre hospitalier héberge gratuitement ses internes dans une même résidence, ambiance assurée. Les collocations marchent très bien, plus rentables, certaines avec piscine, jardin, barbecue, beaucoup plus sympas que de vivre à l’internat.

Accueil des nouveaux internes

Le transport aérien est à la charge des affaires médicales des hôpitaux dans lesquels le premier stage sera effectué. Les nouveaux internes ne font en aucun cas l’avance des frais mais doivent se mettre en relation avec les affaires médicales de leur lieu d’affectation pour la date du départ.Contacter la présidente de l’association pour les modalités d’accueil.

Présentation de la régionVous avez choisi la subdivision Océan Indien pour réaliser la moitié de votre internat et vous avez eu raison.

Placé à 12000 Km de Paris, le système de soin de l’Océan Indien a du développer une autonomie dans beaucoup de disciplines. Les hôpitaux de la Réunion et de Mayotte vous garantissent donc une formation de qualité qui fait référence dans tout l’Océan Indien.

L’attrait de la région n’est bien sûr pas uniquement professionnel. La Réunion représente un carrefour pour la pratique des sports de plein air. A part le ski tous les sports de montagne (trek, canyoning,

rando aquatique, parapente, parachutisme, escalade…), d’eau vive (rafting, « canoë-raft », kayak…), de mer (voile, plongée, apnée, chasse, surf, bodyboard, ….) sont possibles, c’est le

pied !!!! Il n’y a pas beaucoup d’endroits en métropole où l’on peut randonner à 3000 m d’altitude le matin et se retrouver l’après-midi au soleil sur la plage…

Et sinon, vous pouvez aussi vous lancer dans le sport régional : le Moring (cousin de la Capoeira du Brésil…).

ALORS, HEUREUX ?

PARIS

Coordonnées du syndicat ou de l’association

Syndicat des Internes des Hôpitaux de Paris (S.I.H.P.)17, rue du Fer à Moulin75005 ParisTéléphone : 01.45.87.28.39 ou 01.46.69.14.10Fax : 01.43.37.07.67Site internet : http://www.sihp.fr

Président : Guillaume DEDETMail : [email protected]

Secrétaire Général : Fabien Le BrasMail : [email protected]

Coordonnées des personnes coordonnant les choix

Toutes les spécialités, DES et DESC, ont un ou plusieurs internes référents, qui sont tous rassemblés au sein du Collège des Spécialités. Leur liste est disponible sur http://www.sihp.fr, rubrique «Référents».Un système d’évaluations des stages sur Internet est mis en place sur le

site pour aider au choix des internes.

Présentation de la subdivision

Localisation des CHU :Les hôpitaux de l’AP-HP sont répartis en 4 Groupes Hospitalo-Universitaires, comprenant, entre

autres :• Nord : Avicenne (93), Bichat-Claude Bernard (Paris 18e),Lariboisière (Paris 10e), R. Debré (Paris 19e)

• Est : Armand Trousseau (Paris 12e), Pitié-Salpêtrière (Paris 13e),Saint-Antoine (Paris 12e), Tenon (Paris 20e)

• Sud : Antoine Béclère (92), Bicêtre (94), Henri Mondor (94),Paul Brousse (94)

• Ouest : Cochin (Paris 14e), Hôpital Européen Georges Pompidou(Paris 15e), Hôtel-Dieu (Paris 4e), Necker (Paris 15e), Ambroise

Paré (Boulogne-Billancourt, 92)

Centres anti-cancer :

3 références nationales et internationales : l’Institut Gustave Roussy (Villejuif - 94), l’Institut Curie (Paris - 6è), le Centre René Huguenin (Saint-

Cloud - 92).

Centres Hospitaliers Généraux : hors AP-HP, entre autres :

• Seine-et-Marne (77) : Meaux, Melun, Lagny-Marne-la-Vallée• Yvelines (78) : Versailles, Mantes-la-Jolie, Poissy-Saint-Germain-en-Laye• Essonne (91) : Draveil, Evry, Longjumeau• Hauts-de-Seine (92) : Percy, Nanterre, Suresnes• Seine-Saint-Denis (93) : Aulnay-sous-Bois, Le Raincy-Montfermeil, Saint-Denis• Val-de-Marne (94) : Créteil, Saint-Mandé, Villeneuve-Saint-Georges• Val d’Oise (95) : Argenteuil, Pontoise, Gonesse

Logements à l’internat

Pour les nouveaux arrivants effectuant leur premier stage à l’AP-HP ou pour les inter-CHU des chambres sont disponibles à la Cité Universitaire (allez sur le site du sihp pour voir les conditions d’attributions rubrique « premiers semestres » ou « inter-chu »).

D’une façon plus générale, contactez le responsable administratif de l’internat de chaque hôpital pour avoir les informations spécifiques. Il existe peu de possibilités d’hébergement en internat (qui sont souvent assez délabrés), mais la situation est variable selon les hôpitaux.

Accueil des nouveaux internes

Une soirée d’accueil est organisée chaque année début octobre, avant les choix de postes, en présence des membres du Comité de l’Internat et des référents du Collège des Spécialités. C’est l’occasion de présenter l’Internat, le SIHP et ses partenaires, et surtout de commencer à faire connaissances avec vos compagnons de fortune. L’ensemble des informations dont vous avez besoin sont sur le site internet rubrique premier semestre.

SEINE-ET-MARNE

ESSONNE

YVELINES

VAL D’OISE

77

91

78

95

94

92

93

VAL-DE-MARNE

HAUTS-DE-SEINE

SEINE-SAINT- DENISPARIS 75

Mise à jour 2012

NORD-PAS-DE-CALAIS

HAUTE-NORMANDIE

CHAMPAGNE-ARDENNE

BASSE-NORMANDIE

PAYS-DE-LA-LOIRE

POITOU-CHARENTES

RHÔNE-ALPES

FRANCHE-COMTE

PROVENCE-ALPES-CÔTE-D’AZUR

LORRAINE

BOURGOGNECENTRE

LIMOUSIN

AUVERGNE

CORSE

AQUITAINE

MIDI-PYRÉNÉES

LANGUEDOC-ROUSSILLON

BRETAGNE

ALSACE

PICARDIE

ILE-DE-FRANCE

Mise à jour 2012

Page 22: Guide des villes et des spés

3938

PARIS

Présentation de la région

« Diplômé de la Faculté de Médecine de Paris » : la formule a toujours autant de prestige. Et pour cause, faire son internat dans la région Ile-de-France, c’est l’opportunité de pouvoir choisir parmi plus de 80 hôpitaux, dont 18 C.H.U. reconnus d’excellence internationale incluant maintenant 2 IHU, plus de 500 services différents de spécialités médicales et plus de 200 blocs de chirurgie. Bref, c’est l’occasion de pouvoir se créer son parcours personnalisé de formation, en côtoyant tout type d’exercices hospitaliers et différentes « écoles », du grand mandarinat (un peu vétuste) aux urgences de proximité de l’hôpital de campagne (un peu caricatural). Combiné à cette solide expérience de terrain, l’enseignement théorique n’est pas en reste avec 6 facultés de médecine différentes, plus de 200 unités INSERM et plus de 450 D.U ou D.I.U. disponibles.

Le Syndicat des Internes des Hôpitaux de Paris représente toutes les spécialités. Les 19 membres élus du Comité de l’Internat travaillent énergiquement à améliorer les conditions de vie des internes. Si vous être intéressés par les enjeux de la profession et du quotidien des

internes, n’hésitez pas à nous rejoindre ! En plus d’être studieux, les carabins franciliens sont fêtards et organisent moult Tonus chaque semestre et un Gala annuel présentant vos collègues sous leur plus beaux atours.

Géographie :

Du Parc National du Vexin au château de Versailles, de la Tour Eiffel à la Forêt de Fontainebleau, sans compter les 135 musées et les 50 théâtres de Paris intra-muros, la région est également le plus grand vivier culturel de France et présente de nombreuses

ballades-découvertes à faire pendant vos week-ends.

Et si c’est le cerveau que vous voulez reposer, pourquoi ne pas flâner dans le Quartier Latin, le parc des Buttes Chaumont, aller dans un des 50 concerts quotidiens ou une des 300 salles de cinéma, faire la fête à Pigalle ou à Bastille, visiter Disneyland ou le Parc Astérix !

POITIERS

Présentation de la régionMagnifique région, qui ne demande qu’à être découverte : les marais Poitevin, la côte atlantique, et si tu es plutôt high tech tu peux passer tes week ends au Futuroscope !

Concernant la vie étudiante, hier Ronsard, Descartes et Rabelais y ont étudié, et aujourd’hui à défaut de pouvoir rencontrer les personnes sus citées tu pourras aller voir Brian JOUBERT s’entrainer à la patinoire à 2 pas du CHU…

La vie nocturne de Poitiers c’est pas Ibiza mais grâce à l’internat c’est encore mieux avec des soirées mensuelles inoubliables, et pour la journée : piscine chauffée (oui oui vous ne revez pas !), baby, salle de muscu, écran géant, des repas améliorés tout les mercredis.

Enfin ce qui fait le charme numéro un de Poitiers c’est l’AMBIANCE de travail, une proximité avec

l’ensemble des médecins et des internes du CHU qui fait que tu connais tout le monde au bout de 2 mois !!!

Coordonnées du syndicat ou de l’association

Adresse : Syndicat des Internes et Anciens Internes en Médecine de Poitiers, internat Jacques Aubert CHU de POITIERS, 2, rue de la MilétrieCode postal : 86021Ville : PoitiersTéléphone : 05 49 44 32 75Fax : 05 49 44 40 73

Site internet : www.siaimp.fr

Nom du président (ou de la personne à contacter) : Baptiste PINEL Téléphone : 05 49 44 32 75Mail : [email protected]

Coordonnées des personnes coordonnant les choix

Nom du représentant de médecine : Baptiste PINELTéléphone : 06 71 15 11 07Mail : [email protected]

Nom du représentant de chirurgie : Anne-Laure Le PifferTéléphone : 06 88 80 31 98

Mail : [email protected]

Existe-t-il des flux dans votre subdivision (Oui/Non) : OUI en chirurgie et en médecine

Si Oui, merci de préciser en quelques mots en quoi ils consistent : compte tenue des difficultés de réalisation des maquettes de chirurgie, il est décidé chaque année le nombre de postes ouverts dans chaque spécialité. Le flux n’est pas strict et il existe une certaine marge de manœuvre En médecine filiarisation comme dans les autres villes depuis novembre 2010.

Présentation de la subdivision

Localisation du (des) CHU : CHU à PoitiersNombre d’Hôpitaux au sein du CHU avec leur nom et leur localisation (centre ville/Périphérie) 1 seul site en périphérie (5min du

centre ville)

Centres Hospitaliers Généraux (Périphéries) : CH de la Rochelle, CH de Niort, CH d’Angoulême, CH de Châtellerault, CH de Saintes, CH

Nord Deux-Sèvres, CH de Rochefort.

Logements à l’internat

Les demandes sont à faire au moment du choix des postes à l’ARS.

Les responsables des différents internats seront présents

Nombre de place par internat, critères de sélection : il y a une trentaine de chambres au CHU. La priorité est donnée aux premiers

semestres, aux internes ayant de nombreuses gardes et/ou astreintes.

Formulaires à remplir et pièces à joindre pour obtenir le logement : OUI fiche de renseignements à remplir le jour des choix

Accueil des nouveaux internes

Existe-t-il un accueil (Journée, weekend…) pour les futurs

internes (Oui/Non) : OUI, il existe une soirée d’accueil, le soir des choix à l’ARS. De plus, pour ceux qui seront au CHU une matinée d’accueil est co-organisé avec le CHU dans la première semaine.

DEUX-

SÈVRES

NIORT

LA ROCHELLE

CHARENTE

VIENNE

POITIERS79

17

88

16ANGOULÈME

CHARENTE-

MARITIME

Mise à jour 2012

Mise à jour 2012

NORD-PAS-DE-CALAIS

HAUTE-NORMANDIE

CHAMPAGNE-ARDENNE

BASSE-NORMANDIE ILE-DE-

FRANCE

PAYS-DE-LA-LOIRE

RHÔNE-ALPES

FRANCHE-COMTE

PROVENCE-ALPES-CÔTE-D’AZUR

LORRAINE

BOURGOGNECENTRE

LIMOUSIN

AUVERGNE

CORSE

AQUITAINE

MIDI-PYRÉNÉES

LANGUEDOC-ROUSSILLON

BRETAGNE

ALSACE

PICARDIE

POITOU-CHARENTES

Page 23: Guide des villes et des spés

4140

REIMS

Coordonnées du syndicat ou de l’association

CIRC (Comité des Internes de Reims-Champagne)Av du General Koenig51100 ReimsTéléphone : 03 26 78 78 29Fax : 03 26 78 78 29

Président : Sébastien VERGNOLLETéléphone : 06 60 88 31 60Mail : [email protected]

Vice-président : François APPERETéléphone : 06 30 56 01 57Mail : [email protected]

Nom de la secrétaire : Martine MACHETTéléphone : 03 26 78 79 28 - Mail : [email protected] secrétariat est ouvert tous les jours de 9H a 17H. Martine répondra a toutes vos questions avec le plus grand plaisir.

Trésorier : Michael MOUTALLIBTéléphone : 06 09 95 80 68Mail : [email protected]

Coordonnées des personnes coordonnant les choix

Nom du représentant de médecine : Camille RombiMail : [email protected]

Nom du représentant de chirurgie : Yohann RenardTéléphone : 06 83 11 66 64

Nom du représentant de Médecine Générale : Delphine LoquinTéléphone : 06 20 91 59 11

Pour les autres spécialités contacter le président de Reims ou sa secrétaire.

Existe-t-il des flux dans votre subdivision : Non, mais depuis cette année les contraintes liées à l’accroissement très important des internes en formation chez nous commencent a compliquer le choix des spécialités, en particulier en chirurgie et pour certaines spécialités médicales.

Présentation de la subdivision

Localisation du CHU : à 10 minutes du centre-ville sur la commune

de Reims, au sein d’un grand site qui centralise tout ou la plupart des services hospitaliers, a l’exception d’une structure de rééducation fonctionnelle et un centre de gériatrie situe en plein centre de la ville.

Centres Hospitaliers Généraux (Périphéries) : CH de Troyes, Charleville-Mézières, Epernay, Chalon en Champagne, St Dizier, Chaumont.

Logements à l’internat

CHU : 15 chambres sont disponibles. La sélection se fait par ordre chronologique d’arrivée de la demande. Priorité est faite pour les internes ne venant pas de Champagne-Ardenne. Un courrier de présentation avec les motifs de la demande est a adresser au président de l’internat (Thomas NENNINGER) internat du CHU Robert Debré, rue serge kochman 51092 Reims CEDEX. Pour obtenir des informations, contacter le Président ou François APPERE (06 30 56 01 57, [email protected]).

En périphérie : contacter les affaires médicales des hôpitaux.

Accueil des nouveaux internes

Une journée de réception et de présentation des différentes instances, couronnée par une grande soirée d’accueil avec baptême au champagne auront lieu le soir des choix de stage (autour du 10-20 octobre). Un courrier est adresse a tous les futurs internes. Contacter le Président de la division Champagne Ardenne pour obtenir plus d’informations sur cet accueil.

CHARLEVILLE-MÉZIÈRES

ARDENNES

REIMS

MARNE

AUBE

TROYES

CHÂLONS-EN-CHAMPAGNE

08

51

10

52

CHAUMONT

HAUTE-

MARNE

REIMS

Et vous voici enfin libéré du grand rollercoaster de l’externat. Un peu estourbi, vaguement heureux, un peu effraye aussi. C’est l’été et vous aviez plein de projets, mais sur la plage, en tongs, avec le vent qui caresse vos cheveux et vous apporte les senteurs vivifiantes de l’océan à vos pieds, et le soleil qui effleure votre peau, vous vous prenez a songer à votre avenir. Ou serez-vous dans un mois ? Aurez-vous fait le bon choix ? Quels arbitrages réaliser entre la spécialité et la région d’accueil ? Ou trouver les informations ?

Ce lonely medical est un bon point de départ:)

Alors, venir à Reims ou pas ? Mille fois oui. Toutes les spés vous accueillent ici (hormis la chirurgie plastique qui n’existe pas), et la qualité de la formation est globalement bonne, voire excellente pour certaines spécialités.

Un gros avantage de la belle endormie est l’inexistence des flux, et la quasi-assurance de finaliser votre projet professionnel dans la spécialité que vous appelez de vos vœux, grâce au travail que nous réalisons avec nos partenaires.

Les périphs ne sont pas très éloignés, et accueillants: Epernay, Chalons, Charlevilles, Saint-Dizier, Chaumont, Troyes.

Mais la qualité de vie ? Elle est excellente. La vie est peu chère ici, les logements en hypercentre sont accueillants et très abordables, les déplacements bon marche qu’ils soient individuels ou via le réseau de transports en communs étendu, agréable et fiable. La vie culturelle rémoise est développée, et Paris est dans la banlieue de Reims a 45mn en TGV, ce qui vous permettra de ne pas louper les soldes;).

Nous bénéficions ici d’un internat dynamique et très bien implante dans le tissu sociétal, économique et républicain, ce qui nous permet d’offrir à nos adhérents toutes sortes de gratifications, qui, lorsqu’on les cumule, ont un effet puissant sur le pouvoir d’achat (et du même coup un effet euphorisant sur notre moral:): partenariats exclusifs avec des maisons de Champagne haut de gamme a prix doux,

des instituts sportifs, des clubs de sante et de bien-être,

des réductions conséquentes sur les sorties (manège de

Reims, cinémas, piscine, etc...), le luxe, l’immobilier, etc...

Nous sommes usufruitiers de l’un des derniers internats

dignes de ce nom avec à la fois des chambres (monacales il

est vrai:), mais également une équipe de cuisiniers, qui grâce

aux cotisations (100 euros par semestre) nous permettent

de proposer chaque jour des améliores, régulièrement des

apéritifs dans des bars ou brasseries en ville, et des soirées

hallucinantes dans l’année pour tous les cotisants. Nous

disposons également d’une salle de sport dernier cri (mens

sana in corpore sano, les internes repartent de

Reims hales, sculpturaux, habitues au luxe, et,

ma foi... heureux;), et d’une salle de télévision

avec écran géant.

Nous proposons également des activités

sportives avec notamment une équipe de

foot efficace qui participe chaque année à

l’hippofoot, et bien sur le souvent imite mais

jamais égale Gala de Prestige et de Charité

de Reims, qui nous permet de réunir autour

d’un menu gastronomique accompagne de

Champagne a discrétion les internes, leurs conjoints, ainsi

que nos partenaires de prestige.

Reims et la région Champagne-Ardenne sont des hauts

lieux de la culture et de l’histoire de France. Durocorum,

grande citadelle et place d’échange gallo-romaine, connue

depuis l’antiquité, n’est pas devenue par hasard la ville des

sacres. C’est un foyer exubérant de vie et d’échanges,

dont la douceur de vivre favorise réflexion et humanisme,

qui s’est illustré par exemple de façon frappante dans le

domaine social au moyen âge avec la naissance de l’Ordre

du Temple sous l’impulsion des comtes de Champagne.

Aujourd’hui c’une ville de province agréable et calme, qui

prend le temps de vivre, au soleil et parmi les vignes.

Tant et si bien qu’en Champagne-Ardenne on ne pleure pas

deux fois comme dans le Nord: on ne pleure qu’une seule

fois. Quand on repart. Au plaisir de vous accueillir bientôt.

PS : Nous comptons sur vous pour venir participer à l’organisation de la vie à l’internat (représentation, négociations avec les partenaires, préparation des améliores et des soirées) afin de continuer à faire vivre ce lieu magique avec autant de plaisir que nous en avons eu. N’hésitez pas à nous contacter !

Pour le CIRC

NORD-PAS-DE-CALAIS

HAUTE-NORMANDIE

BASSE-NORMANDIE ILE-DE-

FRANCE

PAYS-DE-LA-LOIRE

POITOU-CHARENTES

RHÔNE-ALPES

FRANCHE-COMTE

PROVENCE-ALPES-CÔTE-D’AZUR

LORRAINE

BOURGOGNECENTRE

LIMOUSIN

AUVERGNE

CORSE

AQUITAINE

MIDI-PYRÉNÉES

LANGUEDOC-ROUSSILLON

BRETAGNE

ALSACE

PICARDIE

CHAMPAGNE-ARDENNE

Page 24: Guide des villes et des spés

4342

RENNES

Coordonnées du syndicat ou de l’association

Hôpital Pontchaillou, Bureau de l’Internat 35033 RENNESTéléphone : 02.99.28.43.21 poste 85 825Site internet : www.internat-rennes.com

Présidente : Cyrielle PAQUETTéléphone : 06 67 41 27 01Mail : [email protected]

Vice-président : Alexis DELEMARTéléphone : 06 69 61 76 83 Mail : [email protected]

Secrétaire : Marie-Anne GUIBEREAUTéléphone : 02 99 28 43 21, poste 85 825Mail : [email protected]

Coordonnées des personnes coordonnant les choix

Pour toutes les spécialités, contacter les présidents directement dans chaque ville.Existe-t-il des flux dans votre subdivision : Non, même si certaines spécialités très demandées (Cardio, Radio, Ophtalmo, ORL, uro) tentent de s’auto-réguler.

Présentation de la subdivision

Localisation du CHU :CHU Pontchaillou au Nord-Ouest de la ville proche du centre (10 min à pied, station de métro spécifique) et Hôpital Sud (extrême Sud, station de métro proche), quelques annexes en périphérie (établissements de gériatrie) et le centre hospitalier spécialisé (psychiatrie) à l’est de la ville.

Centres Hospitaliers Généraux (Périphéries) : Vannes, Lorient, St Brieuc, St Malo, et autres (Dinan, Ploermel, Redon, Fougères, Vitré… pour les internes en médecine générale).

Logements à l’internat

Pour le CHU : seulement 6 logements à l’internat de Rennes (priorité aux 1er semestres et aux inter-CHU). Contacter les affaires médicales ou le bureau de l’internat (numéro du standard 02 99 2843 21 ou directement Marie-Anne la secrétaire au poste 85 825)

En périphérie : il y aura un logement pour tous dans les périphs (chambres pour les plus jeunes et les célibataires à St Brieuc, apparts non meublés à Vannes, meublés à Lorient, chambres à St Malo).

Contacter les affaires médicales de chaque CH dès votre choix de stage pour connaître les documents à remplir et vous inscrire.

Accueil des nouveaux internes

Un tonus d’accueil et un weekend bateau en général vous attendent.

Contacter le Président Clément Schoentgen ou la secrétaire Marie-Anne pour plus d’information sur cet accueil.

Présentation de la région

Nous avons la chance d’avoir un CHU performant dans une ville de taille moyenne très étudiante et qui bouge culturellement (vous ne connaissez pas les Transmusicales de Rennes ?).

Beaucoup de services sont à la pointe de leur activité (cardiologie et rythmologie, transplantation hépatique…).

Pour l’instant, Rennes ne subit pas la loi des flux même si certaines spécialités très demandées (Cardio, Radio, Ophtalmo, ORL) tentent de s’autoréguler. N’hésitez pas à contacter les représentants des différentes

spés (coordonnées sur notre site : www.internat-rennes.com).

6 tonus par an, weekends bateau, weekend repas améliorés, bonbons tous les mercredis, apéros tous les vendredis midi, petits déjeuners avec pain frais et confitures-Nutella, machine à café avec café moulu sur place, cidre fourni par l’hôpital, tireuse à bière à l’internat, équipes de foot et de rugby, squash, cours de salsa…

Des hôpitaux périphériques en bord de mer, avec des ports et des plages et toutes les activités nautiques qui s’ensuivent !

FINISTÈRE

QUIMPERMORBIHAN

56

29

CÔTES-D’ARMOR SAINT-BRIEUC

22 RENNES

35

VANNES

ILLE-ET-VILAINE

ROUEN

Présentation de la région

Coordonnées du syndicat ou de l’association

Fédération Associative des Internes de Rouen - FAIRInternat de Rouen “Orphéon”Pavillon Le ColombierCHU de Rouen1 rue de Germont76031 Rouen Cedexwww.la-fair.org

Président : Maxime PATOUT Téléphone : 06 63 79 23 28 mail : [email protected] ou [email protected]

Coordonnées des personnes coordonnant les choix

Réprésentante pour la chirurgie : Flore DELAUNAYMail : [email protected]

Représentant pour la médecine : Guillaume ARMENGOLTéléphone : 06 15 75 10 65Mail : [email protected]

Existe-t-il des flux dans votre subdivision : OUI (en médecine et en chirugie). Le nombre de places est limité et fixé dans chaque spécialité chaque année par l’ARS et les chefs de service.

Présentation de la subdivision

Localisation du CHU : Hôpital Charles Nicolle (centre-ville Rouen rive droite, le pôle principal +++), Hôpital de Bois Guillaume (à 5 km du centre-ville de Rouen à Bois Guillaume), pour la néphrologie, une partie de la pneumologie et de la neurologie, la rhumatologie et la rééducation fonctionnelle (CRF les Herbiers), la médecine interne, la gériatrie, l’endocrinologie et diabétologie (ces services devraient descendre dans les années à venir sur le site de Charles Nicolle), Hôpital de Saint Julien à Petit Quevilly (dans l’agglomération sud de Rouen, pour les IMG)

Centres Hospitaliers Généraux (Périphéries) : CHG du Havre (Hôpital Jacques Monod à Montivilliers et Hôpital Flaubert en Centre-Ville du Havre), CH d’Hévreux, CH de Dieppe, CH les Feugrais à Elbeuf, CH de

Vernon, CH de Belvédère, Mont Saint Aignan (gynéco-obstétrique), CH de Louviers, CH de Pont Audemer, CH de Fécamp.

Le centre Henri Becquerel, centre semi-privé est le Centre régional de lutte contre le cancer à Rouen.

Logements à l’internat

Les logements sont possibles dans les Internats du CHU et des CH. Pour les chambres, contacter les secrétaires de l’Internat ou les directions des affaires médicales des hôpitaux.

Accueil des nouveaux internes

Journée d’accueil organisée au début du mois d’octobre avec :- Rencontre entre les coordonnateurs et les internes référents de chaque DES.- Choix des premiers stages.- Information sur le fonctionnement du CHU et dans la Région.- Un pot bien sûr !

Rouen, à une heure de route de Paris

et à une heure de la mer, une ville dont le

CHU se trouve au cœur de la rive droite,

à cinq minutes à pied du centre-ville et

du fameux Gros Horloge et de ses rues

commerçantes et animées.

Un CHU rénové, agrandi récemment,

de taille humaine, où tout le monde se

connaît, internes, chefs...

Un Internat au cœur du site de Charles

NICOLLE et situé dans un bâtiment

dont les premières pierres datent du

quatorzième siècle, unique en son genre,

lieu de vie où internes et chefs peuvent

se retrouver pour les repas servis par le

personnel de l’Internat, les améliorés, les

soirées, faire une pause entre deux avis …

(cf. photo sur le site internet de l’Internat).

Le Havre, récemment inscrite au

Patrimoine Mondial de l’Unesco, une

ville qui a profondément changé depuis

quelques années avec un front de mer

agréable, des zones boisées idéales pour

un jogging ou le sport du dimanche. Un

CHG, le premier par sa taille en France,

équivalent à un CHU de taille moyenne par

son activité, à quinze minutes du centre-

ville du Havre.

Un Internat situé en plein centre-ville à

cinq minutes de la plage, et qui a en son

sein une discothèque… ! Unique pour

organiser les soirées…

SEINE-

MARITIME

ROUEN

EURE

ÉVREUX

76

27

Mise à jour 2012

NORD-PAS-DE-CALAIS

HAUTE-NORMANDIE

CHAMPAGNE-ARDENNE

BASSE-NORMANDIE ILE-DE-

FRANCE

PAYS-DE-LA-LOIRE

POITOU-CHARENTES

RHÔNE-ALPES

FRANCHE-COMTE

PROVENCE-ALPES-CÔTE-D’AZUR

LORRAINE

BOURGOGNECENTRE

LIMOUSIN

AUVERGNE

CORSE

AQUITAINE

MIDI-PYRÉNÉES

LANGUEDOC-ROUSSILLON

ALSACE

PICARDIE

BRETAGNE

NORD-PAS-DE-CALAIS

CHAMPAGNE-ARDENNE

BASSE-NORMANDIE ILE-DE-

FRANCE

PAYS-DE-LA-LOIRE

POITOU-CHARENTES

RHÔNE-ALPES

FRANCHE-COMTE

PROVENCE-ALPES-CÔTE-D’AZUR

LORRAINE

BOURGOGNECENTRE

LIMOUSIN

AUVERGNE

CORSE

AQUITAINE

MIDI-PYRÉNÉES

LANGUEDOC-ROUSSILLON

BRETAGNE

ALSACE

PICARDIEHAUTE-NORMANDIE

Mise à jour 2011

Page 25: Guide des villes et des spés

4544

SAINT ETIENNE

Coordonnées du syndicat ou de l’association

AISE Ancien Internat de l’Hopital NordChemin de la marandière42270 Saint Priest en Jarezsite web : www.aise42.fr

Président : Chaker NEFZAOUITéléphone : 06 13 13 29 99Mail : [email protected]

Coordonnées des personnes coordonnant les choix

Responsable coordonnatrice pour l’AISE: Julie Galland Mail : [email protected]

Nom du représentant de médecine : Emmanuelle BessonMail : [email protected]

Nom du représentant de chirurgie : Thomas NeriMail : [email protected]

Doyenne de l’internat : Virginie PRADEMail : [email protected]

Retrouvez la liste complète des représentants avec leurs coordonnées sur notre site internet

Existe-t-il des flux dans votre subdivision : Oui

Le doyen détermine un nombre d’interne maximum en formation dans chaque spécialité pour une période de 3 ans, ce nombre est réévalué chaque année en fonction du nombre d’interne affectea notre subdivision.

A noter un projet de plus en plus chaud de flux régionaux concernant Lyon Grenoble et Saint Etienne mais la assez peu d’info.

Présentation de la subdivision

Localisation du CHU : Saint Etienne

1 site principal : l’hôpital Nord situe à 15 min du centre en voiture et en tram, avec 3 sites annexes pour la gériatrie (en centre-ville La Charité et l’hôpital Trousseau), le MPR et une partie de la psychiatrie (hôpital Bellevue), également tous a maximum 15 min du centre.

Centres Hospitaliers Généraux (Périphéries)

4 sites rattachés à Sainté : Saint Chamond (15 km du centre), Firminy (15 km du centre), Montbrison (40 km), Feurs (45 km).

C’est le gros avantage de Sainté, on peut tout à fait vivre en ville et travailler en périph, cela évite tous les déménagements qu’ils existent dans d’autre ville (pour la vie de couple c’est génial).

De plus du fait de la proximité de Lyon, il est faisable de vivre dans cette ville et de bosser a Sainte (train facile ou voiture).

2 sites annexes qui dépendent de Lyon mais selon les semestres, nous avons quelques places : Roanne (80 km) et Annonay (65 km).

Logements à l’internat

Pour le CHU : 2 internats sur le même site, un datant des années 80 en cours de réfection et un tout neuf.

Doyenne de l’internat : Virginie PRADEMail : [email protected]

En périphérie, de petits internats sont disponible dans la plupart des CHR pour connaitre les dispos, contacter la direction du CHR, mais très peu d’internes sont intéressés du fait de la proximité de Sainte.L’ancien internat compte environ 30 chambres plus 2 studios et 2 apparts réservés aux familles. Le nouvel internat compte 34 chambres toutes identiques. Les critères de sélection sont la distance avec la subdivision d’origine et la jeunesse dans l’internat.Contacter la doyenne de l’internat pour connaitre les formulaires et pièces à joindre pour obtenir le logement.

Accueil des nouveaux internes

Un Week-end d’intégration (WEI) est organisé début octobre (date exacte sur le site www.aise42.fr. A ne pas rater ! C’est le meilleur moyen de faire connaissance et le tout en s’amusant pendant 2 jours complets. L’AISE se charge se tout organiser: soirées internat, repas, logement, transport pour activités en pleine air, et re soirée internat ;-)

Alors venez consulter régulièrement note site web pour toutes les infos.

LOIRE RHÔNE

ST-ÉTIENNE

ARDÈCHE

VALENCE

ISÈRE

CHAMBÉRY

AIN 01ANNECY

GRENOBLE 38

BOURG-EN-BRESSE

DRÔME

25

SAVOIE

73

HAUTE SAVOIE 74

LYON69

07PRIVAS

42

Présentation de la région

Vous avez choisi ou subit Saint Etienne, peu importe, bienvenu dans votre nouvelle maison .Croyez-moi , elle est peut-être pas très glamour au premier regard mais vous allez l’adorer par sa convivialité, la sympathie des habitants et la chaleur de vos nuits de fêtes. Sainte pour les intimes est une petite grande ville ou vous trouverez tout ce qui est nécessaire a la vie étudiante avec la possibilité d’être a la campagne en 10 minutes.

A noter une vie artistique très intéressante avec de nombreux concerts sympas, 2 grandes salles de spectacles et un optera excellent.

Vous serez a 2h30 des Alpes, 3h de la mer et 3h de Paris, il y a des sites sportifs tout autour de la ville (jogging, escalade et ski de fond).

Vous serez également à 45 min (train ou voiture) de Lyon ce qui vous permet d’y habiter tout en travaillant a Sainte.

Comment ne pas parler du foot dans cette ville entièrement dévouée a son équipe mais ici pas d’hooligans plutôt une approche familiale et bon enfant qui séduira tous ceux qui voudront bien tenter l’expérience…

La vie de l’internat est dynamique avec actuellement de nombreux changements dus au déménagement, les projets sont nombreux et les occasions de faire la fete encore plus nombreuses, on attend plus que vous…

SAINT ETIENNE

Mise à jour 2011

Mise à jour 2012

NORD-PAS-DE-CALAIS

HAUTE-NORMANDIE

CHAMPAGNE-ARDENNE

BASSE-NORMANDIE ILE-DE-

FRANCE

PAYS-DE-LA-LOIRE

POITOU-CHARENTES

FRANCHE-COMTE

PROVENCE-ALPES-CÔTE-D’AZUR

LORRAINE

BOURGOGNECENTRE

LIMOUSIN

AUVERGNE

CORSE

AQUITAINE

MIDI-PYRÉNÉES

LANGUEDOC-ROUSSILLON

BRETAGNE

ALSACE

PICARDIE

RHÔNE-ALPES

Page 26: Guide des villes et des spés

4746

STRASBOURG

Coordonnées du syndicat ou de l’association

SAIHCS1 place de l’Hôpital, BP 426, 67000 STRASBOURG Téléphone : 03-88-11-60-70 Fax : 03-88-11-61-33 Site internet : www.saihcs.org

Présidente : Thiên-Nga TRANMail : [email protected]

Vice-Président : David DEL PINMail :[email protected]

Secrétaire générale : Laurent BUND Mail :[email protected]

Trésorier : Frédéric SEIGLE-MURANDIMail :[email protected]

Secrétaire administrative :Catherine DEUDON-COMBEMail :[email protected]

Coordonnées des personnes coordonnant les choix

Nom du représentant de médecine : Raphaël CLÈREMail : [email protected]

Nom des représentantes de chirurgie : Hella VUONG et Pauline LALLEMANDMail : [email protected]

Présentation de la subdivision

Localisation du CHU : StrasbourgTrois hôpitaux principaux (deux au centre ville : Hôpital Civil et Nouvel Hôpital Civil et Hôpital de Hautepierre en banlieue), facilement accessible à pied ou en TRAM.

Plusieurs hôpitaux à Strasbourg rattachés au CHU (CMCO à Schiltigheim, la Robertsau pour la gériatrie, l’Elsau pour la pédopsychiatrie, le CCOM pour la chirurgie orthopédique et la chirurgie de la Main, et le Centre Paul Strauss qui est le centre régional de lutte contre le cancer).

Centres Hospitaliers Généraux (Périphéries) : Colmar et Mulhouse dans le Haut Rhin sont les deux principaux CHG en Alsace (Colmar à 45 min et Mulhouse à 1h en TER). Mais des postes sont aussi ouverts à Haguenau, Saverne, Sélestat, et dans les hôpitaux psychiatriques de Brumath, Hoerdt, Erstein et Rouffach.

Logements à l’internat

Personne à contacter pour le CHU : Mme TOMZACK : 03 88 12 80 06

Nombre de place par internat, critères de sélection : Il faut envoyer votre demande rapidement après votre affectation.

Pour les stages à Colmar et Mulhouse, les formulaires de demandes de logements vous seront donnés et il n’y a jamais eu de problème pour se loger à l’internat.

Accueil des nouveaux internes

Session d’accueil de 2 jours organisée par le CHU, l’ARS et le SAIHCS à la mi-octobre, avec à la clé choix de stage et soirée organisée par le Syndicat.

67

68

STRASBOURG

BAS-RHIN

RHIN

HAUT COLMAR

STRASBOURG

Strasbourg, est la septième ville de France par sa population et est une ville jeune puisque les moins de 20 ans représentent près de 24% de la population portant le titre de capitale européenne et pour cause, elle est le siège des instances européennes. C’est aussi une ville de congrès internationaux, la deuxième de France après Paris.

Son centre-ville est classé patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco depuis 1988.

Question sorties nocturnes, elle n’est pas non plus en reste : elle possède en effet de nombreux bars qui font place à des pistes de danse (à entrée gratuite), venant s’ajouter aux discothèques. Il y a aussi les Winstub, des caveaux typiques alsaciens où on se retrouve en fin de journée pour déguster du vin et où on peut éventuellement manger une spécialité culinaire alsacienne : de la traditionnelle choucroute garnie, au kougelhof en passant par l’irrésistible Flammekueche dorée au four…

Chaque année depuis 1570, en hiver, le célèbre marché de Noël règne dans toute la ville. L’Alsace possède en outre une identité culturelle très forte : un dialecte, des mythes et légendes qui passionneront les férus d’Histoire (notamment autour de la Cathédrale en grès des Vosges chère à Goethe), des oiseaux emblématiques (les cigognes) etc…

Récompensée pour la qualité de ses transports, la ville a un réseau du tramway qui compte actuellement 6 lignes pour un total de 70 km.

En avance par rapport à l’innovation du vélib’, Strasbourg l’est : son réseau cyclable compte plus de 440 km, et la ville continue d’innover en permanence : création de parkings vélos surveillés dans les parkings voiture, marquage des vélos...Ici chacun peut trouver son vélo d’occasion pour 30 euros ou bien louer un Velhop.

Le TGV Est Européen est arrivé à Strasbourg à l’été 2007, ramenant le temps de trajet vers Paris de 4 heures à 2h20, et 1h 45 en 2016. La LGV Rhin Rhône, à partir du 11 Décembre 2011 quand à elle ramènera Strasbourg à 3h40 de Lyon (3h15 en 2012), 2h00 de Dijon, 1h40 de Besançon.

Notons que la ville possède son propre aéroport et son port. L’Université de Strasbourg ou UDS est résolument tournée vers l’International avec plus de 20% d’étudiants étrangers, la ville est donc très cosmopolite.

Côté culture, le théâtre national de Strasbourg (TNS pour les intimes, adeptes de son bar électro), la Grande Bibliothèque-Médiathèque, le Zénith (la plus grande salle de France, avec ses 10 000 places, accueillant les plus grands groupes), l’Opéra National du Rhin, la salle de concert de la Laiterie (permettant de voir de grands

groupes à moindre coût dans une ambiance intimiste) et un complexe cinéma de trente salles, placent Strasbourg à la hauteur des métropoles européennes les plus rayonnantes. Une carte culture, gratuite la première année et à 6 euros par la suite, permet, de plus, la gratuité des musées et expositions de la région ainsi que des tarifs préférentiels pour les autres manifestations culturelles. Côté sport, le nouveau Rhenus accueille des manifestations sportives d’envergure internationale (Coupe Davis France/Suède en 2005, par exemple).

En hiver, on va skier le week-end, les pistes sont à 30 minutes (Vosges à 40 km). Les étés sont très chauds (plus de 30°C), on sort alors le « barbec’ » et les maillots de bain près des gravières, lacs, ou piscines... ou on part en randonnée au milieu des cascades, d’autres préférerons peut être le pique-nique au milieu des vignes, dessert assuré ! A quelques minutes, en l’Allemagne, se trouvent des bains et des thermes renommés. (Baden Baden, Caracalla,

superficie de 3000m²). Un petit massage en sortant du stage ça vous tente? Et tous les 2 mois, c’est le traditionnel Tonus! Ici pas de playlist, on mixe en direct et on vous fait des cocktails de folie au bar…Votre arrivée chez nous sera d’ailleurs l’occasion de remettre ça une nouvelle fois ! Nous avons notre propre Club Œnologie mensuel lui aussi, animé par un vrai caviste. Notre Hôpital possède d’ailleurs une cave historique qui renferme le plus vieux vin du monde encore en tonneau (1472) et nous permet de nous approvisionner en vins d’exception. D’autres activités vous attendent : une équipe de foot, des olympiades par spécialités, du golf, des barbecues près des lacs en été, des championnats de baby-foot, de poker,…

Outre les deux hôpitaux déjà présents au centre ville, nous comptons depuis mars 2008, le Nouvel Hôpital Civil d’une capacité de 715 lits et places, pour une surface de 90 000 m2. Il est constitué d’une trentaine de salles « lourdes ». La mise en place d’une infrastructure Wi-Fi permet la prescription connectée, l’accès au dossier, la numérisation des examens et une transmission informatique des images. (Plus besoin d’internes pour aller chercher la radio…). Strasbourg c’est aussi l’IRCAD, l’institut de recherche contre les cancers de l’appareil digestif, fondé par le Professeur Marescaux, précurseur de la télé-chirurgie en 1981, première école de formation aux nouvelles technologies chirurgicales dans le monde, de renommée mondiale.

A noter enfin, que l’Alsace possède son propre régime d’assurance maladie. Les remboursements se montent à 90 % sur les soins et la pharmacie, 100 % en cas d’hospitalisation, y compris du forfait hospitalier dès le premier jour... Autre particularité, nous avons 2 jours fériés de plus : le 26 décembre et le vendredi Saint de Pâques. Alors…Alsacez-vous !!!

Présentation de la région

Mise à jour 2011

Mise à jour 2011

NORD-PAS-DE-CALAIS

HAUTE-NORMANDIE

CHAMPAGNE-ARDENNE

BASSE-NORMANDIE ILE-DE-

FRANCE

PAYS-DE-LA-LOIRE

POITOU-CHARENTES

RHÔNE-ALPES

FRANCHE-COMTE

PROVENCE-ALPES-CÔTE-D’AZUR

LORRAINE

BOURGOGNECENTRE

LIMOUSIN

AUVERGNE

CORSE

AQUITAINE

MIDI-PYRÉNÉES

LANGUEDOC-ROUSSILLON

BRETAGNE

PICARDIE

ALSACE

Page 27: Guide des villes et des spés

4948

TOULOUSE

Coordonnées du syndicat ou de l’association

CHU PURPAN1 Place du Dr Baylac31059 TOULOUSE CedexTéléphone : 05 61 77 74 78Fax : 05 61 77 20 60Site internet : www.internatdetoulouse.com

Président : Louis DELAMARRE Téléphone : 06 44 15 36 29Mail : [email protected]

Secrétaires : Bernadette GORRIN, Nathalie ARNAUDTéléphone : 05 61 77 74 78Mail : [email protected]

Coordonnées des personnes coordonnant les choix

Contacter le secrétariat

Existe-t-il un flux : depuis 2010, il existe un flux pour les spécialités médicales ainsi que pour certaines spécialités chirurgicales (ORL, neurochirurgie, ophtalmo et maxillo faciale). A partir de 2011, il devrait

également y avoir un flux pour la chirurgie générale.

Présentation de la subdivision

Le CHU : Site Purpan : CHU Purpan, Pole mère-enfant : CHU Paule de Viguier et hôpital es enfants. Site Rangueil : CHU Rangueil et Larrey. Centre-ville : Hotel Dieu

Les “Périphériques” : CH Montauban, CH Albi, CH Castres, CH Rodez, CH Auch, CH Foix-Pamiers, CH Saint-Gaudens, CH Tarbes, CH Cahors, Hopital J.Ducuing (centre-ville de Toulouse) L’institut Claudius Regaud : centre anti-cancereux (centre-ville de Toulouse)

Logements à l’internat

Pour le CHU : Les 49 logements sont regroupés sur le site de Rangueil, majoritairement des chambres et quelques studios (9).

Pour plus de renseignement ou obtenir une chambre, contactez le secrétariat de l’internat.

Accueil des nouveaux internes

Une journée d’accueil des internes avec tables rondes par spécialité est organisée avant les choix de stages.Des ateliers portant sur l’activité et l’organisation des urgences sont également réalisés ainsi qu’un séminaire de chirurgie afin d’apprendre ou de revoir les notions et gestes principaux. Une soirée d’accueil est organisée, au cours du mois de novembre, par les membres du bureau et suivie par de nombreux internes.Ces rendez-vous sont l’occasion de rencontrer les autres internes, les chefs, PH et PUPH…

Présentation de la région

Ôôô Toulouse! Toulouse la ville rose! Toulouse et son beau temps perpétuel, son ambiance, son équipe de rugby.... et son Internat !

Bienvenue dans un des Internats le mieux organisé de France! Deux grands réfectoires dans les 2 principaux sites avec service assis par du personnel chaleureux, des salles communes avec bière, café, thés, baby foot, billards à volonté, deux piscines, un cours de tennis sont là pour vous accueillir

le plus agréablement possible! Des soirées légendaires mensuelles, des seven to one, un Gala et une Revue de l’Internat réchauffent vos folles nuits toulousaines, un week end ski commun avec Bordeaux et Montpel, deux bateaux toulousains à l’Hyppocup, un club de rugby, de foot, que demander de plus ?

Côté logistique, trois nouveaux bâtiments vont permettre aux hôpitaux toulousains de devenir parmi les plus modernes d’Europe (dont le fameux Canceropôle, mais aussi

les nouveaux bâtiments de Rangueil et de Purpan).

La formation est de grande qualité, mais renseignez-vous avant de choisir certaines spécialités surchargées à Toulouse. Aussi, nouvelle politique de santé oblige, nous sommes contraints par l’ARS d’effectuer au moins deux stages en périphérie, mais n’ayez crainte, certains sont très accueillants !

Voilà, en attendant, profitez bien de votre été et rendez-vous en Novembre!

LOT

ALBI

TARNGERS

FOIX

AUCH

TOULOUSETARBES

ARIÈGEHAUTES-

PYRÉNÉES

46

12

81

31

0965

32

82

CAHORS

MONTAUBAN

TARN-ET-GARONNE

HAUTE-GARONNE

RODEZAVEYRON

TOURS

Coordonnées du syndicat ou de l’association

CHRU BretonneauCode postal : 37000 TOURSSite internet : lebit37.spaces.live.com

Présidente : Thomas CLEMENT Téléphone : 06.73.15.73.26Mail : [email protected]

Existe-t-il des flux dans votre subdivision : Non

Présentation de la subdivision

Localisation du CHU : TOURS

Bretonneau (centre-ville) médecine + gynéco-obstétrique, urologie, ORL, neurochirurgie, réanimation médicale.Trousseau (périphérie, Chambray-lès-Tours) : chirurgie, dermatologie, rhumatologie, cardiologie, urgences

Clocheville (centre-ville) : pédiatrie

Clinique Psychiatrique Universitaire (Tours nord)

Ermitage (Tours nord) : gériatrie, soins de suite

Centres Hospitaliers Généraux (Périphéries) : Dreux, Chartes, Chinon, Loches, Orléans, Blois, Bourges, Châteauroux

Logements à l’internat

Pour le CHU : Bretonneau (6 chambres), Trousseau (18 chambres).

Pour obtenir un logement, remplir une demande à adresser par courrier à l’internat et aux affaires médicales de l’hôpital d’affectation (donc après le choix de stages…), en mentionnant le domicile actuel et le lieu de stage ainsi que votre semestre d’internat. Pour plus d’information contacter Marie Piquemal, 06.68.14.21.90, [email protected].

En périphérie : assez pour tout le monde surtout premiers semestres

Accueil des nouveaux internes

Un accueil sera organisé. Pour plus d’informations contacter l’internat de Tours.

Présentation de la régionBienvenue à Tours,

Vous ne serez pas déçu par votre choix si Tours devient votre ville d’internat. Rayonnante par sa localisation géographique, à seulement une heure de Paris, de Londres par son aéroport et trois heures de la Mer (Ile de Ré) et de la montagne (Auvergne), elle l’est aussi par son dynamisme avec ses 25000 étudiants et son centre-ville historique avec sa célèbre Place Plum’ et ses soirées étudiantes.

Qui dit Tours, dit bon vin et bonne bouffe ; elle est une des villes de France, où il y a

le plus de restaurants au km2, le plus de châteaux à visiter et pour le vin, je vous laisse le plaisir de les déguster avec notre C.O.I.T (Club d’oenologie des Internes Tourangeaux) membre actif du B.I.T. (Bureau des Internes Tourangeaux).

L’hôpital de Tours est réparti sur trois sites, Clocheville pour la pédiatrie, Bretonneau pour la médecine sauf la Cardiologie et la Dermatologie et Trousseau pour la chirurgie à l’exception de certaines. Les deux premiers sont situés dans la ville et les trois bénéficient actuellement d’une rénovation complète pour leur modernisation. L’internat n’est peut-être

pas à l’image des grandes villes mais les soirées sont nombreuses, l’ambiance chaleureuse, les projections fréquentes et les visites de caves sont des grands moments d’ivresse, sans modération.

Vous serez toujours les bienvenus dans notre petite ville et tous ceux qui ont franchi le cap (regarder sur Mappy pour ceux qui ne savent pas où c’est) ne sont déçus ni de leur voyage, ni par la formation dont ils bénéficient !!! Alors pourquoi se triturer l’esprit à savoir quelle ville choisir alors que chez nous c’est cool, t’as ta place.

Le B.I.T.

CHARTRESEURE-

ET-LOIR

28

BLOIS

41

LOIR-

ET-CHER

LOIRET

ORLÉANS

CHER

BOURGES

45

1836

37

CHÂTEAUROUX

INDRE

INDRE-

ET-LOIRE

TOURS

Mise à jour 2011

NORD-PAS-DE-CALAIS

HAUTE-NORMANDIE

CHAMPAGNE-ARDENNE

BASSE-NORMANDIE ILE-DE-

FRANCE

PAYS-DE-LA-LOIRE

POITOU-CHARENTES

RHÔNE-ALPES

FRANCHE-COMTE

PROVENCE-ALPES-CÔTE-D’AZUR

LORRAINE

BOURGOGNECENTRE

LIMOUSIN

AUVERGNE

CORSE

AQUITAINE

LANGUEDOC-ROUSSILLON

BRETAGNE

ALSACE

PICARDIE

MIDI-PYRÉNÉES

NORD-PAS-DE-CALAIS

HAUTE-NORMANDIE

CHAMPAGNE-ARDENNE

BASSE-NORMANDIE ILE-DE-

FRANCE

PAYS-DE-LA-LOIRE

POITOU-CHARENTES

RHÔNE-ALPES

FRANCHE-COMTE

PROVENCE-ALPES-CÔTE-D’AZUR

LORRAINE

BOURGOGNE

LIMOUSIN

AUVERGNE

CORSE

AQUITAINE

MIDI-PYRÉNÉES

LANGUEDOC-ROUSSILLON

BRETAGNE

ALSACE

PICARDIE

CENTRE

Page 28: Guide des villes et des spés

50

Page 29: Guide des villes et des spés

L’ISNIH, c’est l’Inter-Syndicat National des Internes de Hôpitaux. C’est l’organe de représentation des internes en médecine à l’échelon national.

L’ISNIH est une intersyndicale. A ce titre, ce sont les internats des villes (les bureaux d’internats, vos syndicats de ville) qui adhèrent à l’ISNIH et pas les internes directement. C’est le meilleur moyen de fédérer les 18 000 internes que nous serons en 2012. Ainsi, l’Assemblée Générale de l’ISNIH représente les 28 internats des 28 villes de CHU de France à travers la voix des présidents d’internats, ou de leur(s) représentant(s).

Les membres du Bureau de l’ISNIH sont élus par les membres de l’Assemblée Générale, une fois par an.

Les Assemblées Générales de l’ISNIH ont lieu un samedi tous les 2 mois. Il y a donc, en moyenne 6 AG par an.

Le travail de l’ISNIH se découpe selon 6 pôles :

- Pôle formation

- Pôle hospitalier

- Pôle libéral

- Pôle affaires internes

- Pôle communication

- Pôle partenariats

- Travailler à l’ISNIH

Pôle Formation

La réflexion et le travail de fond sur la formation initiale des internes en médecine occupent une place importante à l’ISNIH. En voici quelques

exemples :

• Réflexion sur la démographie médicale qui comme vous le savez est un sujet d’actualité largement débattu : les besoins de santé publique sont à prendre en compte et nous le faisons avec responsabilité mais toujours dans l’intérêt des internes. Nous travaillons en collaboration avec l’ONDPS (Observatoire National de la Démographie des Professions de Santé) pour définir au mieux les besoins des internes avec le dispositif de la filiarisation.

• Maquette de formation enseignement théorique : notre collaboration avec les ministères de l’Enseignement supérieur et de la Recherche mais aussi celui de la Santé nous permettre de réfléchir à une grande réforme de l’internat et du post-internat (maquettes de formation, enseignement théorique et pratique) par l’intermédiaire de la CNIPI (Commission nationale de l’Internat et du Post-Internat) mais aussi de la CPNES (Commission Pédagogique Nationale des Etudes de Santé).

• Evaluation des formations en troisième cycle des études médicales : cette évaluation est en cours de réalisation et sous

l’égide de l’AERES (Agence d’Evaluation de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur)

• Financement et organisation des choix de stage, des stages hors subdivision (dit interCHU » et des années recherches en collaboration avec la DGOS (Direction Générale de l’Offre de Soins).

• Réflexion sur l’évolution du post-internat par l’intermédiaire de la CNIPI à moyen terme et démarche proactive et militante à court terme pour assurer un post-internat de qualité à l’ensemble des internes qui en ont besoins pour terminer leur formation.

Pour remplir ces missions, l’ISNIH siège dans de nombreuses commissions, dont certaines sont citées ci dessus pour y défendre vos intérêts, et pour proposer les avancées et les améliorations nécessaires à notre statut pour lui permettre d’être en adéquation avec nos aspirations et s’adapter à notre société. La Conférence des Doyens,

participe également activement à ces réflexions.

Nos missions pour ce pôle, c’est de préserver, voire d’augmenter le nombre de postes d’hospitalo-universitaires, d’obtenir une bonne répartition des internes par spécialité et subdivision, de réformer les maquettes de formation, mettre en place au niveau national un système d’évaluation de l’organisation de la formation en troisième cycle dans chaque spécialité et faculté, accompagner et défendre nos droits concernant le nouveau système de financement des stages d’internes

et des stages hors subdivision.

Pôle Hospitalier

Plusieurs pistes de travail animent le bureau de l’ISNIH et son Assemblée

générale :

• La valorisation du métier de médecin à l’hôpital public et communication des offres d’emplois.

• La mise en place de nouveaux contrats hospitaliers pour les médecins.

• La valorisation de l’Interne sur son terrain de stage que ce soit à l’hôpital public ou en stage extra-hospitalier.

• L’amélioration du statut d’interne et de sa reconnaissance non exclusivement pécuniaire d’ailleurs.

Pour remplir ces missions, l’ISNIH est en contact privilégié avec de

L’ISNIH : KESAKO ?nombreux interlocuteurs afin de défendre vos intérêts, et pour proposer des avancées et améliorations :

- La FHF, Fédération de l’Hospitalisation de France.

- Les Conférences des présidents de CME de CHU et de CH.

- Conférence des directeurs de CHU.

- Les différents Syndicats de PH séniors.

- Le Ministère de la Santé bien entendu.

Pour ce pôle, nos principaux projets sont de créer le guide de l’interne à l’hôpital public, la revalorisation des gardes et des astreintes, permettre le remplacement et gardes de sénior à l’hôpital public, proposer un questionnaire d’évaluation de la considération et de l’accueil aux Internes par les Hôpitaux et donc d’améliorer les conditions d’accueil des internes (nourriture, logement…), permettre l’accès des internes aux crèches hospitalières…

Pôle Libéral

La aussi, de nombreux axes de travail sont à l’ordre du jour :

• Défense de la liberté d’installation qui est un des fondements de notre exercice.

• Amélioration et diversification de la rémunération des médecins libéraux

• Valorisation du métier de médecin dans les cliniques privés

• Formation initiale : ouverture de terrains de stages d’internes dans le libéral et les cliniques privées, de postes d’assistants à temps partagé dans le libéral et les cliniques privées

Pour remplir ces missions, l’ISNIH est très présent sur le terrain, et notamment dans les instances suivantes :

- Participation aux négociations conventionnelles

- Relations étroites avec les grands groupes de cliniques français comme nous pouvons en avoir avec les structures de soins publiques.

- Conférence des doyens de médecine pour les stages en libéral

- Commission Nationale de l’Internat et du Post Internat pour la séniorisation du cursus

- Ministères de la Santé et de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche

- Syndicats de médecins libéraux

Parmi nos projets, le développement des stages dans le libéral et les cliniques privés, la mise en place de formations pour les Internes sur le monde libéral et l’exercice en clinique privée, mettre tout en œuvre pour éviter les mesures coercitives à l’installation ou la limitation d’accès au secteur 2, élaborer un nouveau système de rémunération pour les médecins et les chirurgiens, créer le statut d’assistant à temps partagé avec le monde libéral, communiquer aux Internes les offres d’emplois

des cliniques privés

Pôle Affaires Internes

Organiser la vie de l’ISNIH n’est pas chose facile. Voici quelques unes

de nos missions pour faire fonctionner la démocratie au sein de l’ISNIH,

qui doit être l’écho des demandes des internes.

• Organisation des Assemblées Générales ordinaires et extraordinaires, ainsi que des réunions de bureau

• Diffusion des compte-rendus d’Assemblées Générales

• Mise à jour du fichier des membres de l’ISNIH

• Mise à jour du fichier des contacts de l’ISNIH

• Organisation des élections

• Gestion des secrétaires de l’ISNIH

Pôle Communication

Notre communication est encore à parfaire, mais la création récente de nouveaux outils montrent toute l’attention et l’intérêt que nous donnons à véhiculer notre image, nos messages, pour que chaque interne se

retrouve en l’ISNIH.

Elle s’articule autour de plusieurs axes :

• Le Magazine de l’ISNIH, reçu directement par chaque interne dans son service hospitalier. Nous organisons la parution de quatre numéros par an, qui comportent un ou plusieurs dossiers thématiques sur les sujets d’actualité.

• Le Guide des villes et des spécialités : ouvrage remis à jour annuellement, permet au étudiants en sixième année de faire leur choix de discipline et de spécialité mais aussi le choix de leur ville d’internat avec toutes les clefs en mains.

• Le Site internet de l’ISNIH (www.isnih.com) : pivot de la communication de l’ISNIH, il est en cours de refonte pour permettre une communication rapide et efficace du national et local et vice versa mais aussi de manière transversale d’une ville à une autre.

• Forum de discussion et mailings listes des Internes en médecine nous permettent une large discussion autour de nos projets communs

• Le Congrès de l’ISNIH : «Les Rencontres de l’ISNIH» pour que chaque interne puise avoir les clefs lui permettant de s’installer en toutes connaissance de cause et gérer sa carrière médicale eu mieux.

Page 30: Guide des villes et des spés

Pour le bureau de l’ISNIH,

François PETITPIERRE, Président de l’ISNIH

Yohann RENARD, Premier Vice-président de l’ISNIH

Contacts : Marianne LAFONTSecrétariat de l’ISNIH17, rue du Fer-à-Moulin75005 ParisTéléphone : 01 45 87 25 89Télécopie : 01 45 35 45 92Email : [email protected]

• Guide et tutoriels : guide de l‘interne, du président d’Internat, de l’Installation et de la prise de fonction en permanence et au plus près des internes.

• Deux applications iPhone et Android : une pour l’ISNIH et une pour Les Rencontres de l’ISNIH pour faire circuler l’information au plus près de internes et le plus rapidement possible.

Pôle partenariats

L’ISNIH contracte annuellement avec différents partenaires dans l’intérêt de son réseau et tous sélectionnons nos partenaires. Nous ne souhaitons travailler qu’avec des partenaires de confiance, avec qui nous nous

engageons comme nous le faisons avec nos adhérents au quotidien.

Ses partenariats sont le choix de l’Assemblée Générale et n’ont de raisons d’être que pour les partenariats rendus, directs ou indirects, aux internats dans le domaine de la bancaire, assurantiel, du courtage, des établissements de santé privés ou publiques... Il est proposé aux internats et aux internes un ou plusieurs partenaires dont l’ISNIH se porte garant de la qualité des services et produits proposés.

L’objectif de l’ISNIH et des internats est de potentialiser la force de représentativité de son réseau pour discuter des meilleures offres pour les internes.

L’ISNIH rassemble les volontés et les besoins des internes, par la voix de leur internat membre, pour trouver le partenaire le plus enclin à répondre à leurs demandes.

La force de l’ISNIH est sa capacité de diffusion d’informations à tous les internes de France.

Enfin, nous remplissons des transversales, tout aussi importantes, comme :

- Relation avec le Conseil National de l’Ordre des Médecins

- Relation avec la presse : Porte-parole de l’ISNIH

- Relation avec les associations nationales de spécialité

- Relation avec le PWG (Permanent Working Group of European Juniors Doctors, Fédération Européenne, regroupant les syndicats nationaux de jeunes médecins les plus représentatifs de chaque pays de l’UE)

- Grippe A H5/N1

Travailler à l’ISNIH

Pour un interne, c’est une véritable expérience à ne pas manquer !

L’internat est long et compliqué. Il est chronophage à bien des égards et risque parfois de plonger l’interne dans un confinement lié à sa discipline.

L’ISNIH, c’est l’ouverture d’esprit et le travail collaboratif en équipe.

Devenir membre de l’Assemblée Générale de l’ISNIH, c’est devenir acteur des choix qui nous concernent (maquettes de formation, rémunérations, temps de travail, gardes, astreintes...) et des choix qui conditionneront notre avenir professionnel (installation, exercice médical, négociations

conventionnelles...).

Etre membre, c’est une occasion professionnelle unique de plonger au cœur des décisions de santé publique. En étroite relation avec les tutelles, les institutions, le cabinet du Ministère en charge de la Santé et de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, les élus du Bureau sont amenés régulièrement à porter l’avis des internes dans les commissions

qui nous concernent.

Ce travail d’équipe est le fruit d’une interaction forte entre le bureau de l’ISNIH et l’Assemblée générale.

Un exemple de cette richesse d’activité, c’est notre participation au titre

de membre permanent de la Commission Nationale de l’Internat et du Post-Internat (CNIPI). Cette commission est née de l’initiative argumentée des internes qui se souciaient de voir exister une commission, à l’union du ministère de la Santé et de l’Enseignement Supérieure, qui s’occupe enfin de la qualité de notre formation (stage, cours, maquettes, adéquation d’internes et de postes d’assistants/chefs de cliniques).

L’ISNIH, c’est l’occasion de défendre vos idées pour moderniser notre enseignement de la médecine. L’ISNIH, c’est enfin la seule voie qui vous amène à être écouté, comprendre et appréhender le rôle et la place de notre métier de médecin dans notre société.

L’ISNIH s’intéresse à tout ce qui nous intéresse et n’attend que vous pour défendre vos projets.

I SNI HInter Syndicat National des Internes des Hôpitaux

PALAIS DESCONGRES

15 DECEMBRE 2012 ...

EN ROUTE POUR LE CONGRÉS DES INTERNES DE SPÉCIALITÉ

GRATIS

Page 31: Guide des villes et des spés

François PETITPIERRE,Président de l’ISNIH

Jean-Christophe FAIVRE,Secrétaire général et Porte parole de

l’ISNIH

Le Bureau de l’ISNIH 2011-2012Les grands projets pour 2012 seront le respect de l’application des réglemen-tations sur la mise en place des gardes et astreintes et leurs repos de sécurité. La réglementation doit être appliquée. La réforme du troisième cycle, avec la modi-fication des maquettes où l’ISNIH garantira un cursus formateur pour les internes sans dévalorisation salariale. La formation théo-rique de l’interne apparait très disparate de l’anesthésie réanimation à la pédiatrie, rai-son pour laquelle l’ISNIH lance un état des lieux en vue d’une homogénéisation. L’éva-luation nationale de stage, les inter-CHU, les années recherche seront également des sujets forts. Le pré-choix et choix de stage en ligne ne seront pas oubliés avec une facilité et une meilleure lisibilité pour votre avenir.

L’ISNIH a toujours été force de proposition et rappelons brièvement les actions pas-sées : la victoire sur les conventions en 1997, le repos de garde dans les textes en 2001, la prime de responsabilité en 2007 ainsi que la liberté d’installation maintenue la même année.

L’ISNIH développe également des outils de communication pour fédérer les internes de chaque ville et de chaque spécialité, une application iPhone communautaire va sortir début 2012.

Nous reviendrons très rapidement vers vous au travers de vos syndicats ou associations de villes et de spécialités pour évaluer les points qui nous semblent défaillants et les améliorer.

En attendant vous pourrez toujours nous retrouver sur facebook ou répondre au travers du courrier des lecteurs ([email protected]).

Fonction Prénom & Nom Photo Spécialité Ville E-mail

Président François PETITPIERRE Radiodiagnostic et Imagerie médicale

Interne des hôpitaux de Bordeaux [email protected]

1er Vice-président Yohann RENARD Chirurgie Viscérale Interne des hôpitaux de Reims [email protected]

Secrétaire Général & Porte-parole Jean-Christophe FAIVRE Oncologie Radiothérapie Interne des hôpitaux de Nancy [email protected]

Trésorier Bastien BOUSSAT Santé Publique et médecine sociale

Interne des hôpitaux de Grenoble [email protected]

Vice-président Cédric LUYTON Endocrinologie & Diabétologie Interne des hôpitaux de Lyon [email protected]

Vice-président Jean-Jacques TUDESQ Médecine Interne Interne des hôpitaux de Montpellier - Nîmes [email protected]

Vice-président Emanuel LOEB Psychiatrie Interne des hôpitaux de Caen [email protected]

Secrétaire générale adjointe Caroline EYMERIT-MORIN Anatomie & Cytologie Pathologique

Interne des hôpitaux d'Angers

[email protected]

Secrétaire général adjoint Etienne POT Santé Publique

et médecine socialeInterne des hôpitaux de

Lyon [email protected]

Conscients de la période d’austérité dans laquelle nous sommes, nous tra-vaillons les dossiers qui concernent les internes sans perdre de vue l’objectif final : améliorer les conditions de travail et d’apprentissage des internes en médecine au sein des établissements de santé.L’année à venir sera une année électorale et nous saurons en tirer profit pour porter au plus haut niveau les sujets qui tiennent à cœur les internes.

Page 32: Guide des villes et des spés

Grâce à la loi HPST, nos plateaux techniques chirurgicaux et obsté-tricaux, nos services de réanimation, de surveillance continue, de soins intensifs et d’urgences ainsi que nos services de médecine sont désormais vos nouveaux terrains de stage. L’hospitalisation privée est plus que jamais une opportunité de premier plan pour votre exercice médical et chirurgical, aujourd’hui comme demain.

L’hospitalisation privée médecine, chirurgie, obstétrique : l’excellence au cœur du système de soin françaisLes 700 établissements hospitaliers privés exerçant une activité de médecine, chirurgie et obstétrique maillent le territoire français et sont des acteurs sanitaires essentiels. Ayant passé des contrats avec les ARS, ils sont soumis aux mêmes obligations et objectifs que leurs partenaires du secteur public. Ils exercent le même métier : accueil de tous, prise en charge quotidienne des missions de service public, objectifs de sécurité et qualité des soins.

Pour en savoir plus : Fédération de l’hospitalisation privée • Médecine, Chirurgie, Obstétrique

81 rue de Monceau 75008 Pariswww.fhp-mco.fr

VOTRE AVENIR !HOSPITALISATION PRIVÉE

L’HOSPITALISATION PRIVÉE PREND EN CHARGE

8,5 millions de patients par an

2 millions de passages dans les

134 services d’urgences, 50 % des

accueils en urgence se font dans des

établissements privés sur certains territoires

58 % des séjours chirurgicaux

30 % des interventions cardiaques

47 % des séjours chirurgicaux dits « lourds »

71 % des séjours en chirurgie ambulatoire

28 % des accouchements

25 % des séjours médicaux

40 % des traitements anti-cancéreux

34 % des traitements de dialyse

Source : étude de l’Agence Technique de l’Information sur l’Hospitalisation, avril 2009.

DES TERRAINS DE STAGE

VOUS ATTENDENT

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-03,4

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Spécialités

Page 33: Guide des villes et des spés

Anesthésie-Réanimation .............................................................................................................58

Biologie Médicale .............................................................................................................................61

Gynécologie médicale ..................................................................................................................62

Gynecologie - Obstetrique ........................................................................................................63

Médecine du travail ........................................................................................................................64

Pédiatrie ..................................................................................................................................................65

Psychiatrie .............................................................................................................................................66

Endocrinologie, diabétologie et maladies métaboliques ......................................67

Génétique médicale .......................................................................................................................68

Gériatrie ...................................................................................................................................................69

Hématologie .........................................................................................................................................70

Neurologie .............................................................................................................................................71

Pneumologie .......................................................................................................................................72

Santé Publique et Médecine Sociale .................................................................................73

Médecine interne .............................................................................................................................74

Médecine Nucléaire .......................................................................................................................75

Néphrologie ..........................................................................................................................................76

Radiodiagnostic et Imagerie Médicale ..............................................................................77

Radiothérapie ......................................................................................................................................78

Rhumatologie ......................................................................................................................................79

Réanimation Médicale ....................................................................................................................80

Neurochirurgie ....................................................................................................................................81

Ophtalmologie ....................................................................................................................................82

ORL et Chirurgie Cervico-faciale ............................................................................................83

Chirurgie cardiaque et thoracique ........................................................................................84

Chirurgie infantile ..............................................................................................................................85

Chirurgie maxillo-faciale ...............................................................................................................86

Chirurgie orthopédique et traumatologique ...................................................................88

Chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique .....................................................90

Chirurgie urologique .......................................................................................................................91

Chirurgie vasculaire ........................................................................................................................92

Chirurgie viscérale et digestive ...............................................................................................93

Anatomie et Cytologies Pathologiques .............................................................................94

Cardiologie et Maladies Vasculaires ...................................................................................95

Dermatologie – Vénérologie ......................................................................................................96

Médecine physique et de réadaptation (MPR) ............................................................97

Oncologie Médicale .........................................................................................................................98

Medecine Generale .........................................................................................................................99

Page 34: Guide des villes et des spés

6362

Anesthésie-Réanimation

Mise à jour 2012

Anesthésie-Réanimation

L’anesthésie-réanimation, une spécialité d’avenir !!

Choisir l’anesthésie-réanimation, c’est se laisser le choix : celui d’un

vaste éventail d’exercice, d’une formation riche, de compétences

multiples et variées…c’est le choix du CONTRE-ennui…

Cette spécialité transversale nous ouvre la porte à un exercice varié,

entre anesthésie, SAMU et urgences, réanimation, prise en charge

de la douleur que nous pourrons faire varier tout au long de notre vie

professionnelle, en fonction de l’état de nos surrénales et de notre désir

de vivre dans l’action ! Il en est de même en ce qui concerne les lieux

d’exercice : les opportunités de rencontre ou nos envies peuvent nous

mener de l’hôpital (où de nombreux postes de PH restent vacants) à

l’exercice libéral où l’intérêt intellectuel et financier n’est pas vain !

Si l’on considère la population des anesthésistes, l’augmentation de

la population française, son vieillissement inexorable et l’augmentation

des actes nécessitant anesthésie et réanimation, la question de savoir

comment occuper nos journées ne se posera pas de sitôt ! Par ailleurs,

la population des anesthésistes vieillit également, les prévisions de

l ‘INED prévoient une diminution d’environ 20% des praticiens en 2025

malgré l’augmentation du recrutement des internes.

L’anesthésie-réanimation reste précurseur dans la limitation des risques

et la diffusion des bonnes pratiques. C’est une des dix spécialités qui,

en diminuant par dix le risque de mortalité péri-opératoire, a le plus

évolué ces vingt dernières années ! Et ce n’est pas fini : des évolutions

techniques pointent dans les blocs opératoires permettant une prise en

charge sans cesse améliorée des patients. Pensons particulièrement

aux nouvelles stations d’anesthésie automatisées (boucles Zeus,

AIVOC…) ou encore aux découvertes pharmaceutiques telles que le

propofol (le meilleur somnifère d’après Michael Jackson !) ou un produit

de décurarisation comme le suggamadex.

Entre physiopathologie et technicité, cette spécialité, bouillonnante

intellectuellement mais également technique reste une spécialité

attractive en perpétuel mouvement !

L’internat d’anesthésie-réanimation dure 5 ans, délai (presque trop

court !) nécessaire à explorer l’ensemble du panel chirurgical car

le métier demande d’être compétent aussi bien dans la réalisation

d’une anesthésie péribulbaire pour une chirurgie de la cataracte que

dans l’anesthésie et la réanimation post-opératoire d’un octogénaire

devant subir un remplacement valvulaire aortique sous circulation

extracorporelle. Il ne faut pas négliger sa formation de réanimateur avec

un passage très utile en réanimation médicale et chirurgicale, les deux

aspects du métier étant interdépendants.

Nous avons la chance d’avoir un enseignement dynamique

Sébastien MIREKInterne des Hôpitaux de Dijon, 8ème semestrePrésident de l’Association des Internes des Hôpitaux de Dijon (AIHD)Mail : [email protected]

Vibol CHHORInterne des Hôpitaux de Paris, 10ème semestrePrésident de l’Association des Jeunes Anesthésistes – Réanimateurs (AJAR)Mail : [email protected]

Franck VERDONKInterne des Hôpitaux de Paris, 8ème semestre Trésorier de l’Association des Jeunes Anesthésistes – Réanimateurs (AJAR).Interne référent Anesthésie-Réanimation au SIHP.Mail : [email protected]

organisé au sein de chaque interrégion avec des cours magistraux réguliers (parfois mis en ligne sous forme de streaming http://www.anesthesiste.org ou de power point http://www.reanesth.org) mais également avec l’accès à des mannequins de simulation permettant une mise en pratique des connaissances en toute sécurité. Nous avons également la possibilité de nous inscrire à de nombreux diplômes universitaires qui permettent d’enrichir notre formation en fonction de nos envies de spécialisation (échographie, anesthésie locorégionale, antibiothérapie, circulation extracorporelle…). La discipline possède également un panel de laboratoires dédiés à l’exploration de l’inflammation, de la neuro-réanimation, de la ventilation artificielle, de la pharmacogénétique… permettant un accès à la recherche fondamentale et à l’ouverture vers des carrières hospitalo-universitaires. Bien que la durée de l’internat soit fixée à 5 ans, l’obtention de la licence de remplacement à partir du 5ème semestre validé permet une responsabilisation progressive grâce à la réalisation de gardes de « senior » et ouvre la possibilité de remplacements dans le secteur privé, permettant d’améliorer nettement sa qualité de vie, la rémunération augmentant proportionnellement avec les responsabilités prises. L’ouverture des postes d’interne au secteur privé, à la prochaine rentrée, devrait permettre de côtoyer dès le début de l’internat ce secteur méconnu et souvent décrié.

En ce qui concerne le post internat, il n’est pas obligatoire mais devient très utile voire indispensable devant l’hyperspécialisation de la spécialité, afin d’acquérir une autonomie et une spécificité d’exercice. La création d’une commission d’évaluation des besoins au sein de chaque ARS permettra d’adapter la nécessaire offre de postes afin d’apporter à ceux qui le souhaitent une formation après l’internat de qualité, que ce soit sur un poste universitaire de chef de clinique ou hospitalier d’assistant spécialiste.

Mais cette spécialité n’a-t-elle que des avantages ? On peut citer quelques rares inconvénients, que la passion de l’efficacité et de la prise en charge de l’aigu font oublier, comme une certaine pénibilité au travail avec des horaires larges, liées à la nécessité de continuité des soins, et un nombre conséquent de gardes (de l’ordre de 4 à 6/mois), souvent lourdes, suivies d’un repos de sécurité obligatoire mais bien mérité.

Ces gardes aident à la diversité de notre profession en conservant une activité clinique dans différents domaines et sont très formatrices au cours de notre internat.

N’oubliez pas qu’il s’agit d’une spécialité avec de fortes responsabilités, tant au niveau personnel qu’assurantiel avec une hausse croissante des primes de responsabilité civile professionnelle. Ceci est contrebalancé par le fait qu’il existe une solidarité importante entre confrères anesthésistes, mais aussi réanimateurs et chirurgiens. Par ailleurs, l’IADE (Infirmier Anesthésiste Diplômé d’Etat) sera votre meilleur atout pour vos débuts dans les blocs opératoires et vous secondera tout au long de votre carrière. Le travail en équipe reste donc au premier plan avec des salaires, notamment en activité libérale, très satisfaisants.

En conclusion, il s’agit d’une spécialité pour jeunes passionnés et motivés, aimant travailler en équipe, que les responsabilités n’effraient pas et qui auront plus tard la chance d’avoir une grande diversité d’exercice.

Présentation de la structure

Gazière, Gaziers, bonjour à tous,

L’ANICAR est votre structure représentative au niveau national vis-à-vis de tous les acteurs gravitant autour de notre spécialité, l’Anesthésie-Réanimation. Votre structure est jeune tant sur le plan de sa création que des personnes qu’elles représentent. Association Nationale des Internes et des Chefs de clinique-assistants Anesthésistes Réanimateurs est dynamique et représentative .Comparativement nous sommes (internes, Chefs de Clinique et Assistants) parmi les plus nombreux; et cela constitue bel et bien une force.Vous avez été nombreux à féliciter l’initiative de la naissance de l’ANICAR et nous vous en remerciant sincèrement.Chaque année nous nous efforçons ensemble faire un pas de plus en avant. Nous avons toujours besoin de jeunes internes ! Car nous ne sommes conscient du fait que ce qui fait la force et le dynamisme d’une structure ce sont ses membres.Les sujets que nous traitons et ceux qui sont à développer dans l’avenir sont nombreux et touchent à tous les domaines comme par exemple l’amélioration de la formation, la communication, la participation aux instances nationales senior, les audits, la lutte

pour la polyvalence de notre spécialité, l’ingénierie de la Santé, la mise à disposition de ressources pédagogiques, les relations avec nos confrères européens…De ce fait il nous paraissait évidement et indispensable de faire appel à vous, ex-externes bientôt néo-internes. Les portes vous sont grandes ouvertes et nous serions heureux de vous compter parmi nous comme chargé de mission ou comme membre d’un groupe de travail. N’hésitez pas à nous contacter pour nous faire par de votre envie de participer à un sujet qui vous tient à coeur. Nous restons à votre disposition et attendons vos réactions.

A.N.I.C.A.R.Association Nationale des Internes et des Chefs de clinique-assistants Anesthésistes Réanimateurs

MIREK Sébastien Président de l’A.N.I.C.A.R.D.E.S Anesthésie -Réanimation - C.H.U [email protected]

BAROUDI MalikVice-Président de l’A.N.I.C.A.R

D.E.S Anesthésie -Réanimation - C.H.U [email protected]

- Durée: 5 ansA) Sept semestres dans des services agréés pour le diplôme d’études spécialisées d’anesthésie-réanimation, dont quatre semestres dans des services d’anesthésie comprenant la pratique de l’anesthésie et des soins périopératoiresB) Un semestre dans un service de réanimation hospitalo-universitaire ou conventionné agréé pour le DESC de réanimation médicale.

C) Deux semestres dans des services agréés pour la spécialité. La formation pratique hospitalière comprend la participation à des gardes formatrices dans la spécialité.

La maquette : Arrêté du 22-9-2004 (JO du 6-10-2004)

Page 35: Guide des villes et des spés

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Biologie medicale

Si peu connue de nos jeunes collègues, elle est pourtant l’un des piliers du temple de la médecine. Un pilier revêtant une importance si essentielle (70% des décisions médicales immédiates découlent d’examens de biologie) que la médecine lui est maintenant indissociablement liée. Aujourd’hui moteur de la recherche en médecine, elle est la source de nombreuses évolutions tant dans le raisonnement

diagnostique et les activités de dépistage, que dans la prise en charge thérapeutique du patient. Les domaines qu’elle explore et développe sont infinis. Associant défis technologiques, rigueur intellectuelle, bonnes pratiques et culture médicale, elle sait aujourd’hui se rendre indispensable au bon fonctionnement et au développement de la santé en France. Ainsi, quiconque s’y engage doit se préparer à devenir un des éléments de la clef de voûte de la pratique médicale, pour le confort de ses pairs, et le bien des patients.

La Biologie Médicale sait aussi être à ce jour une spécialité des plus attractives. En effet, cou-tume est de dire entre biologistes que nous exer-çons le plus beau métier du monde ! Avez-vous déjà vu un biologiste médical malheureux? Du fait de la démographie médicale, nombre de postes hospitaliers et hospitalo-universitaires seront et

sont déjà à pourvoir, dans des spécialités aussi variées que passion-nantes, et ce, sur l’ensemble du territoire, ce qui vous ouvre des car-rières hospitalo-universitaires enthousiasmantes.De plus, et c’est un avantage loin d’être négligeable, notre spécialité peut vous permettre, si tel est votre souhait, d’accéder à un mode d’exercice libéral motivant, dans lequel vous découvrirez une pratique médicale riche et passionnante, et une liberté nouvelle.

À ce stade, et après tous les sacrifices que vous venez de consentir, vous vous demandez sans doute comment exercer le plus beau métier du monde, et vous avez raison de vous poser cette question. La réponse est finalement assez simple…

Tout d’abord lors du choix de la spécialité, à ce moment incroyablement important où, complètement déréalisé, vous traversez l’amphi de garnison pour enfin choisir votre voie : ne pas vous tromper, ne pas céder à la panique, choisir biologie médicale (attention seulement une soixantaine de places sur environ huit mille) ! Condition primordiale ! Même si les autres spécialités semblent attractives, il s’agit d’un piège sournois et grossier.

Une fois choisie, votre future carrière s’agencera en deux parties : la première, correspondant au niveau 1, concerne les deux premières années de l’Internat de biologie médicale, au cours desquelles vous effectuerez un stage en hématologie, en biochimie, en

bactériologie-virologie et en parasitologie ou immunologie. La seconde, appelée niveau 2, correspond actuellement à un choix d’orientation vers la biologie polyvalente ou la biologie spécialisée. Ainsi, l’Interne se décide lors de son 4e semestre, mais comme rien n’est jamais gravé dans le marbre, la réorientation est possible en cours de cursus. Parmi les spécialités offertes, on note : la bactériologie, la biochimie, la génétique moléculaire ou cytogénétique, la biologie de la reproduction,

l’hématologie, la parasitologie-mycologie, la toxicologie, la thérapie cellulaire et génique, et la virologie. Chacune de ces hyper-spécialités a une maquette propre, s’organisant le plus souvent en 2 stages obligatoires dans la spécialité concernée et 2 stages plus libres. Chaque stage est soumis à la seule validation du chef de service, tout comme la validation de chaque DES composants le niveau 1, il n’y a donc plus d’examen. Le niveau 1 vous donne les compétences de réalisation technique des actes clinico-biologiques et de leur interprétation, le niveau 2 vous érige au rang d’expert en biopathologie. À la question qui vous brûle les lèvres : « mais quelle ville choisir ? », et après consultation des différentes régions, la réponse est finalement simple : prenez celle que vous souhaitez ou celle que vous avez, l’internat ne dure que quatre ans, et, une fois n’est pas coutume, il n’y a pas de « ville à éviter ».

Les carrières professionnelles à la suite de l’Internat sont très semblables à celles existantes en médecine clinique. La profession de médecin biologiste est pourtant légèrement différente en ville par rapport à une activité de cabinet, du fait de l’évolution de la biologie libérale qui voit se regrouper les petites structures pour former des ensembles plus importants en terme de taille, de personnels et d’activité. Ainsi le biologiste devient-il aussi un chef d’entreprise avec tout ce que cela comporte de passionnant en terme de gestion, d’accompagnement des ressources humaines et de qualité… mais professionnel de la santé avant tout, ce qui en fait une profession sans rivale.

À l’heure où ce guide est rédigé, la réforme de notre magnifique profession bat son plein, et nous venons de gagner la partie la plus délicate (la sauvegarde de la qualité et de la liberté de notre profession, via la conservation du capital des SEL). La réforme est maintenant en application depuis le 13 Janvier 2010, et de nouveaux combats nous attendent afin de faire prévaloir notre vision éthique d’une biologie praticienne de proximité, que nous opposons à la vision néolibérale industrielle dont rêvent les acteurs financiers (comme c’est le cas également dans d’autres spécialités médicales dites « médico-techniques » à l’heure actuelle). Une fois ces turbulences inhérentes à tout bouleversement d’ampleur d’une profession —aiguisant bien des appétits— apaisée, des possibles infinis s’ouvriront de nouveau devant nous.

Quelle que soit l’issue finale du combat politique dans lequel nous sommes engagés (et dans lequel, nous l’espérons, vous contribuerez à donner l’avantage à nos valeurs), soyez sûrs que notre métier, au travers de mutations nécessaires à son entrée victorieuse dans le jeu européen et dans le troisième millénaire, conservera tout son attrait, allié aux spécificités qui en font le parangon des spécialités médicales.

Soyez ouverts, soyez éclectiques, finalement, soyez tout simplement des médecins heureux et venez partager notre expérience, demandez-nous de vous parler de notre exercice, et réjouissez-vous : ici, après ces années de dur labeur et de sacrifices incommensurables, vous trouverez une spécialité et des spécialistes accueillants, et un confort de vie

inégalable. Macte, nova virtute, puer, sic itur ad astra !

Dr Thomas Nenninger

PS : N’hésitez pas à nous rejoindre dans le Syndicat des Jeunes Biologistes Médicaux (instance unique représentant les internes en médecine et en pharmacie, les assistants, PH et MCU, et les jeunes Directeurs Adjoints)

Mailing : [email protected]

Site : http://www.sjbm.fr/blog

Gynécologie médicale

La gynécologie médicale est une spécialité médicale complexe à l’interface de l’endocrinologie, de la gynécologie chirurgicale & obstétrique et de l’oncologie, c’est la médecine interne de la femme ! Le DES articulé autour de ces trois axes, apporte une formation de qualité qui permettra de prendre en charge les patientes dans leur globalité et de les accompagner à toutes les étapes de leur vie, de l’adolescence à la fin de vie.

Cette formation s’articule donc autour de 4 axes :

• le suivi gynécologie de la femme à risque, la contraception, l’orthogénie, la prévention et prise en charge des IST et des troubles d’ordre sexuel

• le diagnostic, le traitement et le suivi des pathologies bénignes et malignes, pelviennes et mammaires

• la gynécologie endocrinienne et notamment la prise en charge de la ménopause, des pubertés pathologiques et des endocrinopathies gonadiques et gravidiques

• la prise en charge de l’infertilité du couple et l’assistance médicale à la procréation.

Pour dire halte aux idées reçues, la GM est une spécialité médicale avec ses spécificités. Elle constitue le bras médical du domaine gynécologique et ce exclusivement ! Elle ne va pas disparaître ! Elle possède des débouchés importantes en post-internat (plus de 80% de postes dans toute la France !) et en hospitalo-universitaire, et constitue la filière ”reine” dans le domaine de la reproduction. Le solde des droits au remord est positif vers notre DES et la satisfaction parmi les internes (enquête nationale 2010) est supérieure à 95% !!!

La Formation théorique :

• Cours nationaux d’excellente qualité !

2 journée (Jeudi & vendredi), 3 fois par an

A Paris, pour tous les internes de France

Pour toutes les promotions.

Programme : Gynécologie oncologique, infectieuse & sénologie, Urgences gynécologiques & obstétricales, Explorations organiques & fonctionnelles (colposcopie, hystéroscopie, échographie, imagerie, cytologie, anatomo-pathologie), Génétique & cytogénétique, Grossesse normale et pathologique, Accouchement normal & pathologique, Biochimie hormonale, Biologie cellulaire & moléculaire, Physiologie & Pathologies hormonales (puberté, cycle menstruel, ménopause), Pharmacologie (hormonothérapies substitutives), Contraception & Orthogénie, Stérilité & AMP, Sexologie & Andrologie.

• Cours locaux en fonction des interrégions.

• Mémoire de DES (comme toutes les spécialités) substituable par une publication & Thèse de médecine.

La Formation pratique = 4ans :

3 semestres dans des services agréés pour le D.E.S. de GM, d’endocrinologie et métabolismes, d’oncologie ou pour le D.E.S.C. de

médecine de la reproduction. Un de ces semestres peut également être effectué dans un service où sont réalisées des explorations fonctionnelles et agréé pour les D.E.S. de radiodiagnostic et imagerie médicale, ou d’anatomie et cytologie pathologiques ou pour les D.E.S.C. de biologie de la reproduction, de biologie hormonale et métabolique, de biologie moléculaire ou de cytogénétique.

3 semestres dans des services de gynécologie obstétrique agréés pour le D.E.S. de GO

2 semestres libres.

Les Formations complémentaires :

Il existe 3 types de formations complémentaires en GM, comme dans les autres spécialités :

• Les DU (ou DIU) : diplômes universitaires qui donnent une compétence dans un domaine particulier (par exemple échographie, colposcopie, pathologie hypophysaire, ménopause, gynécologie pédiatrique...)

• Les DESC : 2 années comprises entre l’internat et l’assistanat pour se surspécialiser, notamment Médecine de la reproduction et Cancérologie

• Le Master Recherche pour poursuivre une carrière hospitalo-universitaire.

L’exercice de la spécialité, après l’internat, peut s’effectuer aussi bien en ville en cabinet, en centre pluridisciplinaire de soins, qu’en service hospitalier ou hospitalo-universitaire, notamment dans le cadre des services de gynécologie médicale générale, de médecine de la reproduction et d’oncologie gynécologique.

L’AIGM et notamment son Bureau est toujours présente pour vous aider et répondre à toutes vos questions. Vous pouvez nous contacter par téléphone, par mail ou directement sur notre forum e-carabin !

Association nationale des Internes en Gynécologie Médicale (AIGM)

Siège social : Faculté de médecine Paris Descartes – 15, rue de l’Ecole de Médecine – 75006 Paris

E-mail : [email protected]

Site internet : www.asso.aigm.fr

Forum : www.e-carabin.net (section Internat / Spécialités)

Florence SCHEFFLERPrésident de l’AIGM

Mise à jour 2012

Mise à jour 2012

Page 36: Guide des villes et des spés

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Gynecologie - Obstetrique

Faire le choix de la gynécologie-obstétrique, c’est avant tout faire le choix d’être au service de la santé de la femme à travers une spécialité médico-chirurgicale aux multiples facettes.

L’apprentissage théorique et pratique de l’obstétrique permet de prendre en charge la femme enceinte tout au long de sa grossesse et d’acquérir les compétences de la gestion de l’accouchement normal ou dystocique (césarienne, l’extraction instrumentale). La formation à la gestion des grossesses à bas comme à haut risque ainsi que la prise en charge du fœtus avec le diagnostic anténatal et la médecine fœtale enrichissent ce pan de la spécialité.

La gynécologie chirurgicale recèle de nombreuses facettes allant de la chirurgie carcinologique et l’oncoplastie jusqu’à la chirurgie fonctionnelle uro-gynécologique. C’est une chirurgie diversifiée comprenant de nombreuses techniques (chirurgie à ciel ouvert, chirurgie vaginale, coelioscopie, hystéroscopie, robot).

La gynécologie médicale, même si elle fait l’objet d’un DES spécifique fait partie intégrante de notre spécialité et permet d’acquérir des compétences indispensables à la prise en charge médicale de la femme tout au long de sa vie, de sa première contraception à la ménopause.

Enfin l’apprentissage de l’imagerie échographique de dépistage et de diagnostic et des techniques de procréation médicalement assistée complète notre formation.

Au quotidien la gynécologie et l’obs-tétrique c’est l’apprentissage de nom-breuses techniques qui en font une spécialité variée au jour le jour. Hormis la chirurgie, il existe de nombreux gestes qui font partie du quotidien, de la simple pose d’un stérilet à l’amniocentèse, de

l’échographie anténatale à l’extraction instrumentale etc…

Cette grande variété permet à notre spécialité de disposer d’une relative

indépendance dans la gestion de ses urgences, de leur diagnostic à leur prise en charge.

Bien sûr, l’internat de gynécologie-obstétrique est à la hauteur des nom-breuses compétences à acquérir et comporte des contraintes spéci-fiques (gardes, validation de plusieurs diplômes universitaires…) mais les choses évoluent et les conditions d’apprentissage ont tendance à s’améliorer.

Après l’internat, un assistanat ou un clinicat sont en général de rigueur. Les possibilités sont ensuite multiples et dépendent du type d’exercice envisagé : libéral, hospitalier, hospitalo-universitaire.

L’Association des Gynécologues Obstétriciens en Formation (AGOF) organise de nombreuses formations accessibles au plus grand nombre ainsi qu’un congrès annuel dédié aux internes. Elle est présente tout au long de votre parcours pour répondre à toutes vos questions éventuelles via le site www.agof.fr.

Laurent VANDENBROUCKEVice président AGOF

Interne en 7ème semestre à Rennes

AGOF

9 route de la Goulée

95510 Villiers-en-Arthies

tel: 01 34 78 27 24

Site Web : www.agof.fr

Sofian BENDIFALLAHpresident de l’agof

MAQUETTE DU D.E.S. : DURÉE 5 ANS- 4 semestres dans des services agréés pour le D.E.S. de gynécologie-obstétrique- 2 semestres dans des services agréés pour la chirurgie générale dont au moins un pour la chirurgie digestive et viscérale- 4 semestres libres

Medecine du Travail

Médecine du travail… qu’est-ce que la médecine du travail ?

C’est certainement la question que vous vous posez une fois arrivés au terme de vos études, vous interrogeant sur les différentes spécialités.

Et bien la médecine du travail c’est génial ! C’est une vraie spécialité, un vrai métier à la fois intéressant et varié, un métier qui vous fait utiliser les connaissances médicales globales acquises au cours de vos études, et qui vous fait découvrir le monde de l’entreprise.

Le rôle du médecin du travail est exclusivement préventif (en dehors des premiers secours), afin d’éviter toute altération de la santé des salariés du fait des conditions de travail. Il effectue pour cela des examens médicaux du travailleur, et des actions sur le milieu de travail.

Cette dernière action est particulièrement intéressante puisqu’elle laisse une liberté totale au médecin du travail (libre accès aux locaux et services), qui en étudiant les postes de travail, va signaler les aménagements et mesures propres à faciliter de meilleures conditions de travail (ceci grâce à ses connaissances médicales qui lui permettent de connaître les conditions idéales de travail pour la santé, et grâce à sa connaissance de l’entreprise).

Il travaille ainsi sur plusieurs champs d’action, et avec différents acteurs (délégués du personnel, ingénieurs de sécurité, CRAM, ergonomes…). Il a lui-même des conditions de travail idéales, puisqu’il est relativement indépendant, son poste est protégé, il est aux 35 heures, et a les avantages d’une activité salariée (congés, comité d’entreprise, autres avantages liés à l’entreprise), de plus vu le déficit actuel en médecins du travail, les perspectives d’emploi sont énormes, et les salaires conséquents…

Il peut également se « surspécialiser » dans des domaines pointus tels que toxicologie industrielle, radioprotection, amiante…

Ce double aspect clinique et professionnel se retrouve dans la maquette de l’internat, alternant stages cliniques (pneumo, dermato, psychiatrie, rééducation…), et stages de médecine du travail (entreprise, pathologie professionnelle, inspection du travail…), permettant un internat « à la carte », faisant des internes épanouis et heureux. Cet internat peut d’ailleurs être suivi d’une carrière hospitalo-universitaire.

Pour plus d’information, nous vous conseillons le site de l’Université Virtuelle de Médecine du Travail : www.uvmt.org

Maquette : durée 4 ans- 4 semestres dans des services agréés pour le D.E.S de médecine du travail, dont au moins un dans un service extra-hospitalier ;- 4 semestres dans des services agréés pour d’autres spécialités médicales

Hervé Laborde [email protected]

Antoine [email protected]

Mise à jour 2012

Page 37: Guide des villes et des spés

6968

Pédiatrie

Chers collègues,

Cette page a pour but de vous aider au mieux dans votre choix de spécialité et de vous donner en quelques lignes toutes les informations nécessaires pour choisir de façon « libre et éclairée » !

Tout d’abord, il est important de savoir que la pédiatrie regroupe en fait un ensemble de « sur-spécialités », ce qui permet d’offrir un large choix de carrières.

En effet, outre la possibilité de pratiquer une prise en charge globale de l’enfant (pédiatrie générale, pédiatrie de ville, ambulatoire, PMI…) il est également possible d’exercer en pédiatrie toutes les différentes spécialités médicales : onco-hématologie pédiatrique, cardiopédiatrie, neuropédiatrie, réanimation pédiatrique, mais aussi néonatale… Le choix est donc vaste et les possibilités multiples. Cependant, un seul but commun : la santé de l’enfant, du prematurissime au grand adolescent, voire parfois au jeune adulte pour les patients suivis depuis longtemps en cours de relais vers les services d’adultes, avec la prise en charge de pathologies chroniques mais aussi de pathologies aiguës et de l’urgence.

La pédiatrie est également une spécialité qui permet une relation « triangulaire » unique entre l’interne, l’enfant et ses parents. Cette particularité ne doit pas être perçue comme une menace mais plutôt

comme une alliée pour une prise en charge globale de l’enfant. C’est également ce qui fait de la pédiatrie une très belle spécialité. De nombreuses ruses sont aussi utilisées et un minimum de pré-requis est indispensable : biblio sur les derniers Disney, stylos bizarres, pinces sur les blouses, doudou dans la poche, calculette hello kitty pour les plus acharnés…

Pour ce qui est des questions habituellement posées : oui, la pédiatrie est une spécialité qui demande du travail et un minimum d’investissement, notamment en raison de sa richesse et de sa variété. La formation doit être constante. Non, ce n’est pas insurmontable, et oui on a tous une vie privée !

Pour les gardes, même si les stages de périphérie et de réanimation entrainent souvent plus de gardes, le rythme est largement acceptable (le plus souvent moins de 3 gardes par mois). Il y a parfois des moments difficiles mais comme dans toutes les spécialités !

D’un point de vue purement pratique, l’internat (DES) de pédiatrie se

déroule sur 4 ans (8 semestres) :

- Cinq semestres dans des services agréés pour le diplôme d’études

spécialisées de pédiatrie, dont quatre au moins doivent être accomplis

dans des services hospitalo-universitaires (CHU) ou conventionnés.

Ces semestres doivent être effectués dans au moins deux services

ou départements différents.

- 3 stages sont obligatoires : un stage en pédiatrie générale, un

en néonatologie et un stage dans une unité spécialisée dans les

urgences (service de réanimation pédiatrique ou service de pédiatrie

d’urgence ou prise de vingt-six

gardes formatrices dans des unités

de réanimation pédiatrique).

- 1 semestre dans un service

agréé pour les diplômes d’études

spécialisées de pédiatrie, de

génétique, de gynécologie-

obstétrique et gynécologie

médicale ou de santé publique et

médecine sociale ;

- 2 semestres dans des services agréés pour d’autres diplômes

d’études spécialisées que le diplôme d’études spécialisées de pédiatrie

ou pour des diplômes d’études spécialisées complémentaires.

Afin de mieux connaitre la pratique de la pédiatrie de ville, les

remplacements de pédiatrie sont autorisés dès le 5ème semestre révolu

(dont 4 passés en service de pédiatrie).

L’enseignement théorique est reparti en journées de formation organisées

au niveau régional reparties sur les 4 ans d’internat mais aussi par le

biais de soirées de formation organisées également au niveau régional

par l’AJP (Association des Juniors en Pédiatrie) et par le biais du

congrès national de l’AJP. De nombreuses formations complémentaires

sous forme de DESC ou de DU/DIU sont également proposées

(DESC de néonatalogie, DIU de pneumopédiatrie, neuropédiatrie,

cardiopédiatrie, gastro-entérologie, infectiologie, néphrologie, oncologie,

épidémiologie…)

Pour ceux qui le souhaitent, il est également possible de compléter son

internat par un master 2 (ex DEA) afin de bénéficier d’une initiation à la

recherche clinique, indispensable pour une éventuelle carrière hospitalo-

universitaire.

Enfin, l’AJP, association regroupant les internes de pédiatrie mais aussi les jeunes seniors participe activement à la formation des internes de pédiatrie, aux services aux internes et à l’aide à la recherche et aux travaux scientifiques.

Bon choix, et n’hésitez pas à nous contacter pour plus de précisions, notamment sur les différentes régions !

Angèle BoëtPrésidente de l’[email protected]

Psychiatrie

Présentation de la spécialitéBien sûr, vous imaginez déjà vos proches ironiser en soirée : « Et là, tu es entrain de m’analyser ?! », c’est inévitable ! Mais au delà des caricatures, la psychiatrie est un monde passionnant, dont on n’imagine qu’une infime partie au sortir de sa DCEM4.

La psychiatrie est une discipline faite de diversité. Purement clinique, elle offre une sémiologie d’une grande richesse, que l’on explore jour après jour au fil de son internat et de la multitude des patients que l’on rencontre. Tout aussi diverse dans ses approches thérapeutiques, elle regroupe les psychothérapies de courants psychanalytiques, les thérapies cognitivo-comportementales, systémiques, la phénoménologie, le psychodrame et bien sur le maniement complexe des psychotropes. Chacun y trouvera son compte au vu de la variété des pratiques que regroupe la discipline : psychiatrie de secteur, d’urgence, de liaison. Mais également l’addictologie, la pédopsychiatrie, la gérontopsychiatrie, les unités mères/bébés et le travail autour de la parentalité et de la périnatalité ; d’autres services spécialisés comme SMPR (Service Médico-Psychologique Régional pour les détenus) et les UMD (Unités pour Malades Difficiles), sans oublier les structures médico-sociales et tant d’autres.

L’internat sera d’ores et déjà l’occasion d’enrichir votre formation avec un large choix de DU.

A l’issue de celui-ci, les postes d’assistants et de praticiens hospitaliers sont faciles d’accès, partout en France. L’accès au clinicat est variable, selon les villes et les années, mais n’est pas obligatoire à la validation du DES.

Autant de pratiques que de structures pour exercer : le secteur publique avec les CHU, les structures hospitalières de secteur, les CMP mais aussi le privé et l’activité libérale, les structures médico-sociales et les équipes mobiles. Un tel éventail de possibilités laissera à chacun un large choix dans l’orientation de sa carrière.

Attiré par le monde de la recherche ? La psychiatrie est une discipline

en perpétuel mouvement : le nombre de publications annuelles ne

fait qu’augmenter. Un véritable terrain de jeux pour chercheurs en lien

avec la génétique, l’imagerie cérébrale, la neurobiologie, les sciences

cognitives… C’est aussi cela qui en fait une spécialité dynamique,

tournée vers l’avenir.

Perdre de vue l’aspect somatique est un déchirement pour bon nombre

des futurs internes en psychiatrie. Mais attention aux idées reçues, vos

connaissances durement apprises au cours de l’externat sont nécessaires

et vous serviront au court de votre carrière. La démarche médicale y

est fondamentale : analyse sémiologique, hypothèses diagnostics et

élimination des diagnostics différentiels, discussions autour des choix

thérapeutiques, prise en charge de ses effets secondaires et des

pathologies associées. De plus, dans cette discipline, votre quotidien

de médecin sera enrichi de réflexions éthiques, socioculturelles ; elle se

trouve parfois au cœur de débats de société. Vous l’aurez compris, la

psychiatrie a de multiples ressources, on ne s’y ennuie pas !

L’AFFEP, Association Française Fédérative des Etudiants en Psychiatrie

est l’association regroupant au niveau national toutes les associations

locales d’internes en psychiatrie. Elle a pour objectif d’améliorer la

formation et l’information des externes et des internes. Pour plus de

détails, rendez-vous sur son site : www.affep.fr où vous trouverez une

description détaillée de la formation en France et les spécificités de

chaque région.

Pour tous ceux qui feront le choix de ce beau métier, tourné vers

l’humain, et qui décideront de s’intéresser à la complexité et à la richesse

du psychisme, le livret d’accueil des internes écrit par l’AFFEP vous sera

très prochainement distribué, afin de vous guider dans vos premiers pas

d’internes en psychiatrie.

La maquette du DES : La formation pratique comprend 8 semestres dont 4 en psychiatrie adulte, 2 en pédopsychiatrie et 2 libres (dont 1 hors filière obligatoire dans certaines villes, le plus souvent fléché = attribué facilement aux internes de psy ; et 1 en CHU obligatoire). La formation théorique est organisée par région et inter-région sous forme de cours hebdomadaires ou séminaires.

Pour parfaire vos connaissances dans un domaine, il existe de très nombreux de DU et DIU ainsi que deux DESC de type 1 (addictologie et pédopsychiatrie). Ces diplômes sont dits non qualifiants : ils apportent une compétence supplémentaire sans exercice exclusif. Ils nécessitent 4 semestres dans un stage validant pour la discipline, dont 2 pendant l’internat.

DESC d’addictologie : pour étudier les consommations et conduites addictives ainsi que les mécanismes des dépendances et se perfectionner dans la prise en charge et la prévention de ces addictions aux niveaux médical, psychologique et social. Enseignement pratique sur 2 ans avec 120h de théorie.

DESC de pédopsychiatrie : pour approfondir ses connaissances sur le développement et les pathologies du nourrisson, de l’enfant et de l’adolescent ainsi que sur les spécificités de la prise en charge des mineurs. Enseignement pratique sur 2 ans dont 1 semestre de pédiatrie obligatoire dans certaines villes et 250h de théorie.

Alice Vignes,Bureau de l’AFFEP

Mise à jour 2012

Mise à jour 2012

Page 38: Guide des villes et des spés

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Endocrinologie et Métabolismes

Endocrinologie, Diabète, Maladies Métaboliques

Le choix d’une spécialité médicale pour son exercice futur n’est pas chose aisée, la peur de se retrouver dans une « routine », dans un mode d’exercice imposé pour la carrière qui s’offre à nous après tant d’années d’études, est une réalité à prendre en compte.

L’endocrinologie, spécialité qu’on ne pouvait décemment pas appeler « glandologie », offre une diversité de pathologies, une variété dans la prise en charge des patients (allant du diagnostic étiologique à la thérapeutique par la pédagogie) qui garantissent un exercice sans cesse renouvelé. De l’hypophyse aux gonades, de la thyroïde au pancréas, des surrénales aux cellules neuro endocrines, de l’aigu au chronique, chaque patient requiert une prise en charge globale et souvent pluri disciplinaire pour assurer une prise en charge optimale.

Beaucoup réduisent l’endocrino à la diabétologie, qui, si elle représente une part importante de la spécialité, n’en est pas moins qu’une partie. Comment ne pas parler des autres facteurs de risque cardio vasculaires, des lipides, de l’HTA, ce qui nous amène aux surrénales, au Cushing, au phéo, à l’hypophyse ! sans oublier la médecine de la reproduction dans cette période d’explosion des traitements de la stérilité.

A l’heure où l’obésité dans les pays développés est un véritable fléau, où les méthodes d’imagerie toujours plus performantes détectent des « incidentalomes » quotidiennement, l’endocrinologie est une spécialité incontournable et pleine d’avenir.

Offrant un exercice libéral ou hospitalier, cette

spécialité est la plus féminisée (66,9% en 2005), la plus jeune et avec une proportion de médecins libéraux conventionnés en secteur 2 la plus grande (59,4%). Le seul bémol est la rémunération qui, du fait de la cotation en « acte », ne valorise pas les consultations d’éducation thérapeutique, longues et sans acte technique. Cependant des discussions sont en cours car la prévention est plus rentable que le traitement…

Pour la réalisation pratique de cette spécialisation, le DES s’étend sur 4 ans, avec la nécessité d’accomplir au moins quatre semestres dans des services agréés pour le diplôme d’études spécialisées d’endocrinologie et métabolismes, dont trois au moins doivent être accomplis dans des services hospitalo-universitaires ou conventionnés et ces semestres doivent être effectués dans au moins deux services ou départements différents. De plus, nous devons réaliser un semestre dans un service agréé pour le diplôme d’études spécialisées de cardiologie et maladies vasculaires, de gynécologie obstétrique et gynécologie médicale, de médecine nucléaire, de neurologie, de néphrologie ou de pédiatrie (à orientation endocrinologique), ou dans un laboratoire d’explorations fonctionnelles agréé pour le diplôme d’études spécialisées d’endocrinologie et métabolismes, les trois semestres restant devant être effectués dans des services agréés pour d’autres diplômes d’études spécialisées que le diplôme d’études spécialisées d’endocrinologie et métabolismes ou pour des diplômes d’études spécialisées complémentaires (nutrition, médecine de la reproduction).

Sur le plan théorique, des cours de qualité sont organisés régulièrement, de façon spécifique pour chaque région. En général, ce sont les internes qui préparent les cours à tour de rôle, encadrés par un spécialiste. Pour l’Ile de France, les cours ont lieu sur 3 années consécutives les mercredis soirs de 17h à 20h, cela implique qu’il ne faut pas attendre le 4éme semestre pour s’inscrire au DES ! En attendant de vous y retrouver, bon choix….

Camille Vatier [email protected]

Maquette du D.E.S : Durée : 4 ans- 4 semestres dans des services agréés pour le D.E.S. d’endocrinologie et métabolismes.- 1 semestre dans un service agréé pour le diplôme d’études spécialisées de cardiologie et maladies vasculaires, de gynécologie-obstétrique et gynécologie médicale, de médecine nucléaire, de neurologie, de néphrologie ou de pédiatrie (à orientation endocrinologique), ou dans un laboratoire d’explorations fonctionnelles agréé pour le D.E.S. d’endocrinologie et métabolismes.- 3 semestres dans des services agréés pour d’autres D.E.S. ou pour des D.E.S.C.

Génétique Médicale

Présentation de la structureLa SIGF permet de regrouper tous les internes de génétique de France qui représente une des plus petite spécialité médicale. Elle a pour but d’organiser les cours nationaux et des faire circuler les informations nécessaires aux internes de génétique des différentes villes.

Site :http://asso.orpha.net/SIGF

Présentation de la spécialitéGénétique Médicale : Comment peut-on être généticien?

Comme on nous le demande souvent au cours de notre internat : « Que fait-on vraiment en génétique médicale ? ». La réponse est complexe tellement les domaines d’activités de cette spécialité sont variés, et un simple coup d’œil à la maquette du DES de génétique médicale (en spécialités médicales) vous le prouvera ! Les 4 stages obligatoires (pédiatrie, génétique médicale, biologie moléculaire et cytogénétique) combinent clinique et laboratoire. Les autres stages consistent en 2 stages libres hors génétique et hors pédiatrie (au choix : neurologie, hématologie, fœtopathologie, oncologie autre stage en laboratoire etc… selon les centres d’intérêt et les orientations futures), et enfin 2 stages complètement libres. Cette maquette est souvent peu attractive pour les jeunes internes. Les cliniciens sont souvent effrayés par les deux stages obligatoires en laboratoire. Les adeptes de la paillasse ne s’imaginent pas faire un stage en pédiatrie, d’autant que les gardes s’effectuent souvent aux urgences pédiatriques ou adultes. Mais quelle erreur !!! La clinique et le labo ne sont pas si incompatibles qu’ils en ont l’air! Un bon généticien clinicien, doit savoir quelle analyse prescrire, la comprendre et l’interpréter, ce qui n’est pas chose aisée sans passer par la case labo. De la même façon, un généticien moléculariste ou cytogénéticien avec une formation clinique aura un œil critique sur les demandes et pourra orienter les examens complémentaires. Et finalement, tous les internes qui s’y sont frottés ont tous apprécié cette formation extrêmement complète et variée .La génétique médicale est un petit monde où les cours sont nationaux et où les internes de chaque ville se connaissent bien. Par ailleurs, cet internat propose plusieurs débouchés, mais la majorité des internes se tournent vers 4 principaux domaines que je vais vous présenter : la génétique clinique, l’oncogénétique, la génétique moléculaire et la cytogénétique.

• La pratique quotidienne du généticien clinicien a plusieurs facettes : la première est un rôle d›expertise diagnostique dans les maladies rares, avec des consultations et des avis dans les différents services de l’hôpital. Chaque jour, il peut voir des patients présentant des pathologies extrêmement variées : retard mental, syndrome polymalformatif, troubles sensoriels, maladies neurologiques, pathologies immunitaires.... La deuxième facette est un rôle de conseil génétique avec le diagnostic anténatal ou prénatal, prenant en charge la découverte fortuite d’anomalies lors d’une grossesse initialement «normale», ou prévenant la récidive de pathologies identifiées dans des familles (mucoviscidose, amyotrophie spinale,

myopathie...). La troisième facette est une centralisation et une coordination de la prise en charge de ces patients atteints de pathologies rares ou orphelines, souvent suivis par de nombreux médecins.

• L’oncogénéticien a un rôle diagnostique pour les patients présentant des cancers avec des critères de risque faisant suspecter une mutation dans des gènes spécifiques. Lorsqu’une mutation est mise en évidence chez un individu, l›enquête familiale permet d›identifier les sujets à risque tumoral élevé. Le but sera de proposer aux sujets porteurs un suivi personnalisé et renforcé, de discuter une chirurgie prophylactique. Là encore, le généticien peut avoir un rôle d’interlocuteur central entre les nombreux médecins: oncologues, radiothérapeutes, gastro-entérologues, gynécologues, hématologues ...

• En routine, le généticien moléculariste vérifie les résultats des examens, met au point les tests diagnostiques pour les mutations de gènes nouvellement identifiés… Il a souvent en parallèle une activité de recherche, en collaboration avec des équipes INSERM : recherche, mise au point de nouvelles techniques diagnostiques, identification des mécanismes physiopathologiques... La génétique moléculaire est une discipline en perpétuelle évolution qui nécessite une remise à niveau continuelle et un esprit d’initiative et d’innovation avec une évolution rapide de techniques de plus en plus performantes.

• La cytogénétique est à la frontière de la clinique et de la biologie, et se divise en cytogénétique constitutionnelle (anomalie présente dès la naissance) et cytogénétique oncohématologique (anomalie acquise). En constitutionnel, le cytogénéticien peut assurer des consultations prénatales (grossesse à risque, anomalies cytogénétiques identifiées après prélèvement invasif), et des consultations postnatales (retard mental, syndrome malformatif). De plus, il valide les examens, met au point de nouvelles techniques diagnostiques, détermine les investigations supplémentaires pour un diagnostic précis et participe avec les cliniciens aux études de corrélations génotype-phénotype. En cytogénétique oncohématologique, il a les mêmes tâches de validation des examens de routine et d’indication aux examens plus poussés. S’y ajoute une part de recherche importante, conjointement avec les cliniciens et les unités INSERM, pour mieux comprendre les anomalies dépistées et la physiopathologie des néoplasies.

La génétique médicale est une spécialité fascinante, variée et en constante évolution aves des liens étroits entre la clinique et la recherche nécessitant le plus souvent une formation mixte médicale et scientifique (master 2 et thèse de science). Elle offre un parcours d’internat unique combinant les deux facettes que sont l’activité clinique et le laboratoire, permettant ultérieurement d’orienter sa carrière vers l’un ou l’autre (ou les deux !). Cette discipline comporte surtout un rôle diagnostique et préventif, avec une empathie primordiale vis à vis de familles sévèrement touchées par la maladie. Cependant, de plus en plus de maladies voient se développer des approches thérapeutiques intéressantes avec quelques succès. Cela est prometteur pour l’avenir. Par ailleurs, il s’agit d’une spécialité où l’éthique a une part importante dans la pratique. Il ne faut quand même pas perdre de vue que ces spécialités sont à l’heure actuelle des spécialités essentiellement hospitalières où les places restent malheureusement restreintes.

Maquette : Durée 4 ans- Quatre semestres dans des services agréés pour le D.E.S. de génétique médicale (clinique, chromosomique et moléculaire) dont un semestre dans un service à orientation “génétique moléculaire”, un semestre dans un service à orientation “génétique chromosomique” et un semestre dans un service à orientation “génétique clinique”.- Un semestre dans un service agréé pour le D.E.S. de pédiatrie ;- Trois semestres libres, comportant au plus un semestre dans un service agréé pour les D.E.S. de génétique médicale (clinique, chromosomique et moléculaire) ou de pédiatrie.

SIGF(Société des internes de génétique de France)

Isabelle MareyPrésidente de la Société des Internes de Génétique de Francehttp://asso.orpha.net/SIGF

Page 39: Guide des villes et des spés

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Gériatrie

Comment peut-on être gériatre ?

Tous ceux qui sont passés dans des services où la visite patronale n’entre pas dans la chambre du vieux se posent la question. Surtout s’ils ont vu le vieux perdre la tête et la marche en quelques jours d’hospitalisation !

Par contre, ceux qui ont eu la chance de passer dans un service où la personne

âgée est respectée et soignée avec attention ont vu la différence. Ici, pas de barrière, pas de contention, pas de couche, c’est la règle de base. Quel que soit son MMS, la personne a le droit à la parole. Les patients déments qui suivent la visite, assistent au staff infirmier ou vous embrassent le matin font partis du décor. Les familles inquiètes aussi.

Il faut le voir pour le croire! Alors pas d’hésitation : quelle que soit la spécialité que vous envisagez, vous ne perdrez pas votre temps en passant 6 mois en gériatrie.

Pourquoi être gériatre?

- Une démarche diagnostique et thérapeutique exigeante :

Les patients les plus âgés ont souvent plusieurs pathologies concomitantes, l’une décompensant l’autre. Les signes cliniques sont souvent moins francs que chez des patients plus jeunes. La démarche diagnostique est d’autant plus difficile que les examens complémentaires ne sont pas tous anodins, et qu’il importe donc de les choisir soigneusement. La prise en charge doit être rapide car ces patients fragiles peuvent s’aggraver rapidement. Une fois le diagnostic fait, pas question d’appliquer bêtement le traitement standard : le rapport bénéfice-risque de chaque intervention doit être pesé au regard des comorbidités, de l’espérance de vie et de la qualité de vie. Le bon sens est de rigueur.

- Un travail en équipe multidisciplinaire pour une prise en charge globale :

Un gériatre n’est rien sans une équipe soignante : ce sont les infirmiers et les aides-soignants qui vont prévenir la perte d’autonomie ou la confusion secondaire à l’hospitalisation. Veiller à la cohésion de l’équipe est essentiel. Assistante sociale, kinésithérapeute, diététicienne, et pour les plus chanceux psychologues, orthophoniste ou ergothérapeute, tout le monde doit travailler ensemble.

- Un questionnement éthique permanent :

Comment respecter la volonté de rester au domicile d’un patient dément ? Quels risques sommes-nous prêts à prendre pour cela ? Quand commence l’acharnement thérapeutique ?

Des questions quotidiennes, face à des familles en souffrance, et à des patients qui sentent leur liberté leur échapper. L’accompagnement de patients présentant des troubles cognitifs, et la proximité de la mort, impose une réflexion éthique. Le rôle du médecin est souvent ici de rendre audible et de faire respecter dans la mesure du possible la parole du patient.

Le quotidien du gériatre :

Travailler dans un service d’urgence, dans un service de gériatrie aiguë, dans un moyen séjour, dans une équipe mobile, en consultation, tout est possible. Depuis la dernière canicule, des postes s’ouvrent un peu partout à l’hôpital. Hors hôpital, peu de gériatres sont pour l’instant installés en ville. Les maisons de retraite ont leur « médecin coordinateur ».

Dans les services hospitaliers aigus, les patients arrivent soit par les urgences, soit directement par leur médecin traitant, souvent pour « chute » ou « altération de l’état général ». Ils ont plus de 80 ans, sont polypathologiques et souvent en perte d’autonomie. Le pronostic vital est parfois engagé et les situations d’urgence fréquentes. A nous de faire l’enquête diagnostique, en appelant la gardienne ou le petit-neveu, et toujours le médecin traitant, pour glaner quelques informations. Infectieux, cancéro, cardio, neuro, gastro, toutes les spécialités

s’invitent. On évalue dans le même temps la possibilité et les conditions d’un retour à domicile. Sans négliger de répondre avec disponibilité et pédagogie à l’angoisse des aidants.

Le cursus

Il s’agit d’un DESC de type 2, c’est à dire qu’on fait de la gériatrie après une autre spécialité. Cela ne rallonge pas la durée totale de l’internat. Ce DESC est « qualifiant », ce qui implique qu’on exerce au décours soit la médecine générale ou toute autre spécialité, soit la gériatrie.

Les cours de DESC durent 3 ans (s’inscrire 1 ou 2 ans avant la fin de l’internat), et il faut avoir validé au total 6 stages « agréés», dont au moins 3 avant la fin de l’internat, et au moins 3 de gériatrie au total. La maquette de médecine interne permet une grande liberté dans le choix des stages, et semble donc assez adaptée, du moins pour ceux qui sont prêt à faire 5 ans d’internat. D’autres choix sont possibles : neurologie, cardiologie, rééducation ou n’importe quelle spécialité médicale. Des internes de santé publique ou de psychiatrie peuvent aussi s’inscrire. Les DES de médecine générale forment actuellement la majorité des étudiants en DESC, mais ils ont parfois dû affronter l’hostilité de leurs professeurs de médecine générale, ou la réticence de certains doyens à les nommer sur des postes de CCA même vacants. Des discussions sont en cours au ministère pour savoir quels stages d’interne seront considérés comme « agréés » (urgence, praticien ?), et la situation est donc assez floue. Certains sont obligés de prolonger de 6 mois leur internat. Bref, renseignez-vous auprès de votre coordinateur régional ou du coordinateur national (Pr Jeandel, à Montpellier), car des changements sont à prévoir.

Ne vous découragez pas, il y aura de toute façon besoin de généralistes formés à la gériatrie dans les hôpitaux !

Aline CorvolGériatrie

Maquette : Durée 6 semestres- Trois semestres (dont deux en post-internat) dans des services de gériatrie ;- Trois semestres dans des services validant pour le DESC de gériatrie dont si possible un de médecine interne.

Hématologie

Hématologie clinique est une discipline extrêmement polymorphe où sont intriqués en permanence la recherche fondamentale, la biologie et la pratique clinique.

Cette discipline est le plus souvent mal connue des externes car trop spécialisée pour être enseignée de façon exhaustive avant l’ENC et par conséquent difficile d’abord.

En pratique clinique quotidienne, l’hématologue assure la prise en charge des hémopathies malignes mais aussi bénignes, l’exploration et le traitement des déficits immunitaires primitifs ou secondaire et de pathologies dysimmunitaires. Une collaboration étroite est nécessaire avec les biologistes et anatomopathologistes ainsi qu’avec de nombreuses autres spécialités : pathologies infectieuses, réanimation, médecine interne, éthique …

Les possibilités d’exercice sont très variées :

• En CHU ou CHG dans des services hématologie clinique générale ou plus spécialisée [hémopathies malignes, immuno-hématologie, hémoglobinopathies, greffe de cellules souches

hématopoïétiques, hématologie pédiatrique…], d’onco-hématologie, de médecine interne ou de biologie,

• Transfusion sanguine (Établissement Français du Sang), Centres de Thérapie Cellulaires,…

• Dans l’industrie pharmaceutique : développement de nouvelles molécules thérapeutiques ou de dispositifs médicaux,

• Recherche (INSERM) : intégration d’une équipe de recherche scientifique après avoir réalisé un mastère et une thèse de science.

La formation d’un interne d’hématologie est le reflet de cette polyvalence : les 2 maquettes d’hématologie [maladies du sang et oncohématologie] comprennent 10 semestres permettant ainsi aux internes de découvrir les grandes sous spécialités de l’hématologie et de l’oncologie, le laboratoire (cytologie, anatomo-pathologie,…), la thérapie cellulaire et de s’expatrier pour 2 ou 3 semestres dans d’autres spécialités (médecine interne, maladies infectieuses…).

La recherche clinique et fondamentale est à la portée de tous les internes qui le désirent tant par le biais des nombreuses possibilités de M2 (ancien DEA) que par la réalisation d’études et leur

publication.

Le mastère 2 (ancien DEA) : une formation scientifique complémentaire sur un an (nécessite d’avoir un mastère 1) association 3 à 6 mois de formation théorique et 6 à 9 mois de réalisation d’un projet scientifique dans un laboratoire de recherche agréé. Il permet la réalisation d’une Thèse de Sciences (nécessaire à ceux qui réaliser une carrière universitaire) et l’intégration d’une équipe de recherche.

Les journées de formation du DES d’Hématologie sont désormais nationales permettant aux internes d’accéder à un enseignement complet et de qualité : les cours sont repartis sur 5 années en 5 à 6 modules annuels d’une journée ; chaque module est orienté sur une thématique (Leucémies aigues myéloïdes, Anémies, …) où interviennent des spécialistes cliniciens, biologistes, chercheurs…

Les cours ont lieu à l’Hôpital Saint Louis (dates et programmes disponibles auprès des coordinateurs de DES de chaque interrégion).

Les perspectives de carrières sont nombreuses : en effet la demande de soins augmente, les départs non remplacés seront de plus en plus nombreux et le nombre d’interne en formation et de jeunes hématologues totalement insuffisant…

C’est une spécialité qui fait souvent - à tort - peur : n’hésitez pas à vous essayer à cette discipline passionnante et attachante pour un semestre ! N’oubliez pas que vous avez le temps et la possibilité de ne pas vous décider tout de suite !

Si vous souhaitez plus de détails, n’hésitez pas à me contacter par e-mail ou par téléphone, à contacter l’AIH (Association des Internes et Jeunes Hématologues, aih.chez-alice.fr) ou à prendre rendez-vous avec le coordonnateur de DES de votre région (dont les coordonnées sont disponibles à la DRASS de chaque région).

Flore Sicre de FontbruneVice Présidente de l’[email protected]

Maquette des 2 DES d’HématologieDES Hématologie-Maladie du sang DES Onco-Hématologie

• 4 sem. d'Hématologie Clinique• 1 sem. de Thérapie Cellulaire /Transfusion• 1 sem. d'Hémobiologie (Cytologie,…)• 1 sem. d'Anatomopathologie• 3 semestres libres

• 2 sem. d'Oncologie Médicale• 2 sem. d'Hématologie Clinique• 1 sem. de Radiothérapie• 1 sem. de Thérapie cellulaire /Transfusion• 1 sem. d'Anatomopathologie• 1 sem. d'Hémobiologie• 2 semestres libres.

Mise à jour 2012

Page 40: Guide des villes et des spés

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Neurologie

Maquette : durée : 4 ans- 4 semestres dans des services agréés pour le DES de neurologie, dont 3 au moins en CHU et dans au moins deux services différents- 1 semestre dans un service agréé pour le DES de neurologie, ou dans un laboratoire d’explorations fonctionnelles agréé- 3 semestres dans des services agréés pour d’autres DES ou DESC

La Neurologie est une spécialité en pleine évolution. Elle bénéficie des progrès récents et exponentiels en neurosciences, permettant un important élargissement du champ des connaissances, associé à de nombreuses innovations des techniques diagnostiques et thérapeutiques.

Selon ses centres d’intérêt, le neurologue a accès à des pathologies très diverses, et

pourra exercer son activité selon des modalités très variées (exercice clinique hospitalier ou libéral, en laboratoire d’électrophysiologie ou encore en recherche).

Les domaines de compétence du neurologue :

• pathologie vasculaire (accidents vasculaires cérébraux, hémorragies méningées, thrombophlébite cérébrale),

• épilepsie

• maladies dysimmunitaires (sclérose en plaques)

• maladies systémiques touchant le système nerveux central (sarcoïdose, connectivites et neurolupus, vascularites, syndromes paranéoplasiques…)

• neuropsychologie (troubles cognitifs et démences, corticales ou sous corticales, dégénératives ou vasculaires, ...),

• troubles du sommeil (narcolepsie-cataplexie, trouble comportemental en sommeil paradoxal, syndrome des jambes sans repos, ...)

• céphalées (migraine, algies vasculaires), douleurs chroniques

• pathologie du mouvement (Parkinson, chorée, ataxie, dyskinésie, dystonie)

• pathologie neuromusculaire (syndrome de Guillain-Barré, Myasthénie, sclérose latérale amyotrophique, neuropathies périphériques, myopathies héréditaires ou acquises)

• neuro-oncologie

• maladies infectieuses (méningites, encéphalites, myélites, maladies à prion)

• électrophysiologie (EEG, EMG, potentiels évoqués, magnétoencéphalographie).

Une richesse sémiologique et des méthodes diagnostiques:

La Neurologie est avant tout une spécialité clinique ; l’anamnèse et un examen sémiologique de qualité sont indispensables dans la réflexion diagnostique. Mais les outils diagnostiques se sont aussi affinés et multipliés, tes que l’imagerie morphologique et fonctionnelle, l’électrophysiologie, de nouvelles méthodes d’investigation (analyses génétiques, tests immunologiques …).

Aussi du fait de la grande diversité des pathologies rencontrées, le neurologue doit avoir des connaissances dans des domaines très variés : immunologie, pharmacologie, neurophysiologie, génétique, anatomopathologie, imagerie médicale, bactériologie, virologie. Cette spécialité est très ouverte aux autres domaines de la médecine, car le retentissement des pathologies neurologiques et le retentissement

neurologique des pathologies des autres organes rend indispensable une prise en charge « globale » du patient.

L’exercice de la Neurologie :

La Neurologie est une spécialité où le rapport du médecin avec le patient et sa famille prend une place centrale pour recueillir les éléments permettant le diagnostic et le traitement des maladies neurologiques, mais aussi pour déterminer le contexte social et familial et parfois éthique dans lequel s’inscrit la pathologie du patient. Durant son exercice le neurologue doit intégrer à sa réflexion les problèmes liés à la conscience, au handicap et à la dépendance. A côté de cette pratique « classique » de la Neurologie, sont apparues des modes d’exercice très divers : la Neurologie est devenue à la fois une spécialité d’urgence (unités de soins intensifs de neuro-vasculaire), une spécialité technique

(électrophysiologie, imagerie médicale, stimulation intra-crânienne, échographie-doppler), et une spécialité de recherche clinique et translationelle (apports continus et importants de la recherche en neurosciences). Ces différents développements expliquent la création de nombreux postes dans les centres hospitaliers, le développement de la Neurologie libérale et des activités de recherche en Neurologie.

De grandes avancées dans le domaine thérapeutique :

L’exercice de la Neurologie s’est vu profondément modifié par l’apparition depuis quelques années de thérapeutiques innovantes qui ont radicalement changé l’évolution et le pronostic de certaines maladies : thrombolyse dans les accidents vasculaires cérébraux, stimulation intra-crânienne dans la maladie de Parkinson, immunothérapie dans la sclérose en plaques et les autres pathologies dysimmunitaires, immunoglobulines intraveineuses dans le syndrome de Guillain-Barré et la myasthénie, chirurgie de l’épilepsie pour ne citer que quelques exemples. D’autres avancées thérapeutiques sont à prévoir dans un futur proche, rendues possible par une recherche en pleine explosion : neuroprotection, greffe de cellules souches ou vaccination dans les maladies neurodégénératives, thérapies géniques dans les maladies de surchargex, modulation de l’activité des canaux ioniques dans les canalopathies, modulation de l’activité des canaux ioniques ou des pompes d’efflux dans l’épilepsie ou avancées en neuro-oncologie

(association radiochimiothérapie, utilisation de RNA interférence),l’imagerie morphologique et fonctionnelle, l’électrophysiologie, de nouvelles méthodes d’investigation (analyses génétiques, tests immunologiques …).

La Neurologie est une spécialité d’une grande richesse, dans laquelle l’approche clinique tient une place importante. Elle est actuellement complétée par des explorations complémentaires très variées. Le grand dynamisme de

la recherche a permis des évolutions importantes dans les domaines diagnostique et thérapeutique.

Mélanie Strauss, PrésidenteNicolas Weiss, ex Vice-présidentde l’Association des Assistants et Internes de Neurologie de France (ANAINF),Mail : [email protected]

Présentation de la spécialité

Choisir la pneumologie

Phtysiologue! C’est ainsi que certains appellent encore les pneumologues. C’est encore comme ça que certains s’appellent. C’est bien sur la toux et sur le Bacille de Köch que s’est créé une grande partie de l’image des pneumologues. Sur ça et sur le fumeur cracheur puis la tumeur «tu meurs». Et toujours, comme du temps des sanatoriums, certains voient la pneumologie comme une spécialité de l’attente et de l’empathie seule.

Eh bien non, la pneumologie ce n’est plus ça. Bien entendu des fondamentaux, il nous reste beaucoup et les services de pneumologie sont encore le meilleur soutien des industriels fabriquant les pots à crachats.

Mais non, décidemment,la pneumologie du 21 ème siècle, ce n’est plus.

La pneumologie du 21ème siècle, se sont des révolutions en cours dans la prise en charge de la mucoviscidose avec ses tenants en infectiologie et ses aboutissant en transplantation pulmonaire, dans la prise en charge des cancers du poumon avec l’arrivée des thérapies ciblées porteuses d’immenses espoirs, dans la prise en charge de l’asthme avec là, des biothérapies adaptées à chaque pathologie, dans la prise en charge des exacerbations de BPCO avec la ventilation non invasive. Tout n’est pas fait dans la pneumologie. Les progrès restent immenses et fournissent à chaque pneumologue la garantie que son exercice futur sera radicalement différent de celui dans lequel il est actuellement. On meurt rapidement du cancer du poumon? Plus que dans d’autres organes sans doute. Dont acte. A charge maintenant aux pneumologues en devenir de relever ce défi et les autres : l’impact de la pollution, des nanoparticules, de l’obésité etc.

La pneumologie est donc riche et polymorphe. L’exercice des pneumologues tant en libéral qu’au sein de structures hospitalières va de 7 à 77ans (après c’est les gériatres!) et peut aller de la pathologie du sommeil, en passant par l’allergologie, les maladies systémiques et leurs atteintes respiratoires, l’infectiologie, l’endoscopie interventionnelle, l’oncologie, les pathologies bronchiques, l’insuffisance respiratoire, les maladies neuromusculaires et leurs conséquences ventilatoires. Bref, un panel d’une richesse rare pour une spécialité d’organe. De l’amoureux de la technique qui pourra s’épanouir avec les différentes techniques endoscopiques, les machines de ventilation non invasive à ceux préférant délaisser tout acte technique au profit de la consultation, chacun peut trouver dans la pneumologie type d’exercice qui lui convient.

L’internat de pneumologie permet de former des internes aptes à la spécialité mais également à toutes les situations d’urgence et c’est pour une de ces raisons que la pneumologie est une des voies principales d’inscription au DESC de réanimation médicale. Ce DESC partage avec celui d’oncologie, un fort attrait pour les internes en pneumologie qui peuvent s’y inscrire tout comme à ceux de Maladies Infectieuses ou d’Immuno-Allergologie.

Présentation de la structureDurant leur internat, les Internes en pneumologie seront accompagnés par leurs aînés mais aussi par l’Association des Jeunes Pneumologues (www.ajpo2.com) qui regroupe l’ensemble des internes en formation et leur permet de se retrouver lors du congrès de pneumologie de langue française. L’AJPO2 permet également aux internes de pneumologie de s’abonner à la revue européenne de pneumologie ainsi qu’aux revues françaises permettant de découvrir la spécialité sans barrière linguistique. Parallèlement, le Collège des Enseignants de Pneumologie (www.cep-pneumo.org) et la Société de Pneumologie de Langue Française (www.splf.org) contribuent à accompagner les internes en formation et à faire vivre la Pneumologie française.

Pneumologie

Maquette : Durée 4 ans- 4 semestres de pneumologie.- 1 semestre dans un service de pneumologie ou dans un laboratoire d’explorations fonctionnelles agréé pour le DES de pneumologie.- 3 semestres dans d’autres DES, de préférence dans des services de cardiologie, de médecine interne, d’oncologie, de pédiatrie (à l’orientation pneumologique), de radiologie, ou pour des DESC (de préférence d’allergologie et immunologie clinique ou de réanimation médicale).

Maxime PatoutInterne en Pneumologie au CHU de RouenPrésident de l’Association des Jeunes Pneumologues (AJPO2)

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Santé Publique et Médicale Sociale

La santé publique : une spécialité d’avenir !

Discipline d’excellence

Faire l’internat de Santé Publique, c’est choisir une filière d’excellence. En effet, devenir médecin spécialiste de Santé Publique, c’est devenir un professionnel hautement qualifié qui dispose d’un double jeu de compétences :

des compétences médicales acquises au cours du 1er, 2e cycle et 3e cycle médicales (stages hors-filières)

des compétences spécialisées en Santé Publique correspondant au minimum, pour la partie théorique, à un M2, voir une thèse d’université.

Exercice varié et responsable

Faire l’internat de Santé Publique, c’est également se former pour exercer dans un grand nombre d’activités qui sont regroupées majoritairement dans cinq grands domaines disciplinaires :

Économie et gestion des services de santé dont la planification, l’organisation des soins, la gestion de la qualité et de la sécurité des soins, le management des établissements de santé, l’aide à la décision publique, l’information médicale, l’évaluation des interventions, des programmes, des services de santé ou des politiques visant à améliorer l’état de santé de la population...

Épidémiologie, méthodes quantitatives et outils informatiques, dont les biostatistiques, la démographie, l’informatique médicale, les méthodes d’évaluation, l’épidémiologie d’intervention, la bio-informatique, la recherche clinique...

Santé communautaire dont la prévention primaire, la promotion de la santé, les programmes dépistages ou de vaccinations, la santé internationale...

Sciences de l’environnement, dont l’hygiène hospitalière, l’environnement et la santé

Sciences sociales appliquées à la santé, dont la sociologie de la

santé, le droit de la santé, l’éthique médicale, la protection sociale, les systèmes de santé, les politiques de santé...

Faire l’internat de Santé Publique, c’est exercer en collaboration avec de nombreux professionnels médecins, ou non-médecins, compétents en Santé Publique, favoriser le dialogue interprofessionnel et s’attacher au respect des valeurs éthiques.

Un internat tourné vers le monde

Faire l’internat de Santé Publique, c’est également pouvoir de former à l’étranger. L’internat offre également dans certaines villes la possibilité de faire des stages à l’étranger en particulier sur des thèmes d’épidémiologie de terrain.

Un besoin de compétences

Les crises sanitaires comme celle du médiator, le développement des ARS, l’évolution de notre système de protection sociale pour faire face au déficit, l’essor de la recherche biomédicale renforcé par les IHU sont d’autant d’évolutions de l’environnement sanitaire français qui vont nécessiter à court terme d’avoir des professionnels de santé publique bien formés, dans la voie royale est l’internat de Santé Publique.

Un réseau national d’interne

Enfin, faire l’internat de Santé Publique, c’est également faire partie d’un réseau d’interne très actif. De nombreuses associations locales, ainsi que l’organisation nationale permettent aux internes de Santé Publique de se retrouver régulièrement :

Une formation de 2 jours pour accueillir les nouveaux internes qui se déroulent à Paris

Un séminaire de 3 jours co-organisé avec les enseignants sur un sujet de santé publique

Une rencontre scientifique

Un forum des métiers

Une journée de formation pratique…

Par ailleurs, depuis l’année dernière un réseau d’interne Européen permet de favoriser les échanges vers les autres pays d’Europe (Euronet MRPH).

Pour plus d’information : www.clisp.frJose GUERRAInterne de Santé PubliquePrésident du CLISP

Maquette : durée : 4 ans- Quatre semestres dans des services agréés pour le D.E.S. de santé publique et médecine sociale, dont au moins un semestre doit être accompli dans un service extra-hospitalier.- Quatre semestres dans des services agréés pour la spécialité ou pour une autre spécialité.

Médecine interne

Qu’est-ce que la médecine interne ?La médecine interne est la plus complète des spécialités médicales. Dépassant le cadre de la médecine d’organe, elle s’intéresse au diagnostic et à la prise en charge globale des patients. Le médecin interniste est amené à prendre en charge bon nombre de maladies, allant largement au-delà du domaine des maladies systémiques et auto-immunes qui ne constitue qu’une partie de son activité.Ses compétences sont reconnues dans le domaine du diagnostic mais également de la prise en charge de pathologies complexes ou de poly pathologies. La capacité de synthèse, propre à un interniste, permet la mise en place de stratégies diagnostiques et/ou thérapeutiques adaptées. Cette compétence, dans des situations cliniques complexes, donne toute sa valeur à cette spécialité qui est régulièrement sollicitée tant par nos confrères spécialistes en médecine générale que par l’ensemble des spécialités d’organes.La médecine interne est une spécialité désormais bien reconnue et appréciée par nos collègues médecins. Elle tend à être de plus en plus connue du grand public et a bénéficié d’une formidable publicité au travers d’une fameuse série télévisé mettant en scène l’interniste le plus connu de la planète, Dr House !Comment s’exerce la médecine interne ?La médecine interne est une spécialité essentiellement hospitalière (CHU ou CHG). Les internistes exerçant dans le privé sont peu nombreux mais cette pratique est néanmoins possible et grandement facilitée par la réalisation de diplômes complémentaires (DESC, DU…).A l’hôpital, l’activité des services de MI est très variable, dépendant de l’orientation du service. Néanmoins, ses principales missions sont :- Apporter à nos confrères spécialistes de villes ou hospitalier (généralistes, spécialistes d’organe…) une aide diagnostique concernant des situations cliniques inexpliquées fréquemment retrouvées (altération de l’état général, fièvres au long cours, perturbations biologiques…).- Prendre en charge des pathologies systémiques complexes qu’elles soient d’ordre immunologique (vascularites, lupus…), infectieux…fréquentes ou exceptionnelles…- Aider à la synthèse clinique et thérapeutique de situations cliniques aiguës parfois complexes notamment en post urgence ou post réanimation.Parallèlement, les services de médecine internes peuvent développer des compétences dans un domaine particulier avec des orientations vers certains types de pathologies (vascularites, connectivites…) ou certaines spécialités (infectiologie, hématologie…).

Comment se déroule la formation ?Le DES de médecine interne dure 5 ans (10 semestres). Il s’agit d’une formation complète qui permet un raisonnement transversal et une prise en charge globale du patient. La particularité de la maquette tient au fait que la majorité des semestres seront effectués hors spécialité dans des services aussi variés que la cardiologie, neurologie, réanimation…Cette

polyvalence permet une culture médicale étendue, appréciée par nos confères spécialistes d’organe. La validation du DES va faire l’objet d’un projet national et devrait comprendre la réalisation d’un mémoire et la rédaction d’un article. L’enseignement théorique se fait sous forme de cours et de séminaires dont un séminaire national sous l’égide de la société française de médecine interne (SNFMI).

Quel avenir après le DES ?En raison de la polyvalence de notre spécialité, les possibilités d’exercices sont très vastes et cela même dans des services autres que ceux de médecine interne. Ce choix est aidé par la possibilité de passer nombre de DESC (diplôme d’étude spécialisée complémentaire) et notamment : infectiologie, oncologie, réanimation médicale, vasculaire, gériatrie…Tous les internistes trouvent un poste de chef de clinique-assistant (CCA) en MI.Concernant l’évolution de carrière, la disponibilité des postes de PH en CHU est importante.Les postes de PH en CHG sont nombreux avec la possibilité de devenir chef de service en CHG.Les postes de PU-PH sont soumis à une sélection sévère avec des pré-requis commun aux spécialités médicales : master, thèse de science, publications…Les postes de praticien en clinique existent, mais sont peu nombreux. L’installation en ville est rare mais pas impossible. Elle est facilitée par l’acquisition de compétences particulières à l’aide de DESC/DU : allergologie, oncologie…

Quelles compétences pour devenir interniste ?Contrairement à une idée reçue, nul besoin d’être un surdoué avec des connaissances encyclopédiques sur la médecine pour devenir interniste ! Il faut avant tout aimer la clinique et faire preuve de raisonnement logique dans des cas d’allures complexes afin de savoir à quel chapitre du livre il faut aller chercher l’information, le reste est écrit ! La difficulté et l’investissement en temps sont relativement semblables à beaucoup de spécialités cliniques, même si l’internat de médecine interne reste globalement assez exigeant. Il en va de même pour la participation aux gardes et astreintes, variable d’un service à un autre.

Pour finir…La médecine interne est une spécialité assurément passionnante où le sens clinique et l’esprit de synthèse prennent toute leur signification. Ouvrant de nombreuses perspectives d’exercice dans des domaines variés de la médecine, elle est une discipline appréciée et attractive pour de nombreux internes.

Pour plus d’information : www.internistes.org et www.snfmi.org

Remerciements à J.B Arlet, au bureau de l’AJI et à la société Française de médecine interne

Amicale des jeunes internistesGuillaume GeriBenjamin Terrier

La maquette du DES : Durée : 10 semestres- Stages obligatoires :• 3 semestres au moins dans des services de médecine interne.• 1 semestre dans un service de gériatrie (ou un service de MI à orientation gériatrique).• 1 semestre dans un SAU ou dans un service de réanimation ou de soins intensifs.- 5 semestres libres

Mise à jour 2012

Mise à jour 2012

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Médecine nucléaire

La médecine nucléaire est une spécialité médicale encore méconnue, en plein essor et qui mérite toute votre attention.

Externe, je recherchais un métier tourné vers l’avenir, au carrefour des autres spécialités, offrant de belles perspectives de carrière, autant hospitalo-universitaire (et de recherche) que dans le secteur privée. Je suis aujourd’hui tout à fait satisfait de mon choix.

C’est d’abord une spécialité d’imagerie, innovante qui consiste à visualiser une pathologie ou le fonctionnement d’un organe grâce à l’administration d’un radio traceur au patient.

Ceci en fait la richesse de la discipline puisqu’il existe une multitude de traceurs disponibles, ouvrant un champs d’application très diverse, de la pédiatrie à la pathologie démentielle, en passant par la cardiologie, la médecine interne, la cancérologie.

Ainsi notre maquette comprend plusieurs stages hors médecine nucléaire, afin d’acquérir des connaissances précieuses, utiles à l’exercice ultérieur.

Souvent assimilée à une spécialité purement technique elle offre en fait un contact permanent avec le patient et les cliniciens. Avant de choisir le traceur idéal, et d’interpréter de façon optimal un examen, il est fondamental de cerner parfaitement le problème posé par le patient.

Le raisonnement clinique, le dialogue avec le clinicien et l’interrogatoire minutieux du patient deviennent alors les outils indispensables à votre investigation.

La médecine nucléaire vit actuellement un développement considérable, et son avenir est plus que prometteur.

Depuis quelque temps, les caméras sont systématiquement couplées avec des scanners, et bientôt des IRM, afin d’offrir une précision diagnostique incomparable et des images spectaculaires.

L’utilisation de la TEP en routine clinique a déjà profondément modifié l’imagerie en cancérologie, en neurologie et bientôt en cardiologie.

De nombreux traceurs bientôt disponibles sont attendus et vont très probablement enrichir notre activité dans un futur proche.

Sans oublier le versant thérapeutique avec la radiothérapie vectorisée, permettant la destruction spécifique de cellules cancéreuses grâce à des molécules radio marquées. L’efficacité du Zevalin® dans les lymphomes laisse présager de l’avenir très prometteur de ce type de traitement dans d’autres applications cliniques.

Toutes les vocations ont leur place en médecine nucléaire.

Dans le secteur public, l’accès à la recherche et l’enseignement est largement encouragé, ouvrant la voie à des carrières passionnantes.

L’accès au secteur privé et aux centres de lutte contre le cancer est également facilité.

Enfin, nous avons la chance de bénéficier d’une formation théorique nationale, dispensée à Paris, à l’INSTN, par les spécialistes les plus renommés sur le plan national de chaque domaine.

C’est également l’occasion de passer 10 semaines répartis sur deux ans avec vos cointernes dans une ambiance conviviale afin de nouer des relations riches et utiles pour toute votre carrière.

Il est également important de préciser, devant l’association trop souvent faite entre médecine nucléaire et biophysique, qu’il n’est pas nécessaire d’être ferru de cette dernière pour pouvoir être un bon médecin nucléaire. La physique n’ayant somme toute qu’une place très relative dans la pratique quotidienne.

Faites le choix d’une spécialité de pointe, multidisciplinaire, tournée vers l’avenir, et offrant une qualité de vie réelle.

Pierre Lenfant AHU en Médecine NucléaireHôpital SalengroCHRU Lille

Maquette actuelle (en cours d’évolution) :durée 4 ansFormation pratique:- 4 à 5 stages en médecine nucléaire,- 3 à 4 stages hors médecine nucléaire, dont au moins un stage en radiologie.Dans un avenir proche : passage de la maquette à 5 ans, avec un stage de radiologie en plus et un de médecine nucléaire.Formation théorique (nationale) :- Enseignement fondamental portant sur la radioactivité, l’interaction des rayonnements avec la matière, la dosimétrie, la radiobiologie, la radioprotection.- Applications cliniques.

ANAIMEN

(association nationale des assistants et internes de médecine nucléaire)

Responsable Xavier Poullias

www.anaimen.org

Néphrologie

Néphro à l’internat, mais pourquoi ?La NéphroLa Néphrologie est une des spécialités les plus riches de la médecine. Elle est à la fois technique (pose de cathéters centraux, épuration extra-rénale…) et humaine (fin de vie, annonce diagnostique…). Elle traite à la fois de maladies aiguës (IRA iatrogènes,

vascularites…) et de maladies très chroniques (IRC, diabète, HTA…). C’est une spécialité qui s’occupe de maladies rares (vascularites, maladies génétiques…) mais aussi des maladies les plus fréquentes (diabète, HTA). Enfin, c’est à la fois une discipline de spécialiste (maladies purement néphrologiques) et une discipline de médecine générale (suivi chronique des dialysés et transplantés) ou de médecine interne (explorations diagnostiques). Bref, le champ d’action de la Néphro balaye une très grande partie de l’activité médicale !

La formationL’enseignement de Néphrologie est coordonné par le CUEN (Collège Universitaire des Enseignants de Néphrologie) qui organise des séminaires (rassemblant plus de 100 internes à chaque fois) auxquels il faut participer pour la validation du DES : 1. Troubles hydro-électrolytiques ; 2. Glomérulopathies ; 3. Transplantation ; 4. Dialyse.

En plus de ces enseignements nationaux, des enseignements interrégionaux sont organisés de façon plus rapprochée : ils abordent des thèmes complémentaires et permettent un échange plus interactif entre internes et enseignants.

Etre interne de Néphro, c’est quoi ?L’interne de Néphrologie est confronté à des situations cliniques très variées :

- la gestion de l’urgence métabolique (dyskaliémies et dyscalcémies en particulier) et thérapeutique notamment en réanimation médicale ou dans les unités de soins intensifs de néphrologie

- la gestion diagnostique d’une maladie rénale (ponction biopsie rénale : indications, surveillance, etc…)

- l’annonce diagnostique de maladies graves (cancer, insuffisance rénale terminale, vascularites, etc…)

- la gestion de l’insuffisance rénale aiguë qu’elle soit en service de néphrologie, aux urgences ou dans les autres services

- le suivi du patient dialysé (en hémodialyse ou en dialyse péritonéale) et ses risques vasculaires et métaboliques

- le suivi du patient transplanté rénal et ses risques immunologiques, infectieux, néoplasiques

- l’exploration de troubles métaboliques complexes

- la gestion de la fin de vie (des patients IRC, dialysés ou transplantés)

Le plus souvent, l’interne de Néphrologie est amené à prendre ses gardes et/ou astreintes dans le service de

Néphrologie ou de Réanimation Médicale dont il dépend.

Etre néphro, ça veut dire quoi ?Le Néphrologue n’exerce pas simplement au CHU. L’activité de Néphrologie peut se répartir soit dans le public soit dans le privé soit dans l’associatif. Dans le public, le Néphrologue exerce soit en CHU soit dans un service de périphérie, il fait alors partie d’un service de Néphrologie auquel est souvent rattaché une partie d’activité de dialyse. Dans les deux cas, il peut suivre des malades IRC, des dialysés et des transplantés. En privé, l’activité peut être tout aussi variée que dans le public : suivi de patients IRC, dialysés et transplantés. Tout dépend de la structure d’accueil. En associatif, le Néphrologue est souvent salarié d’une association de dialyse et s’occupe le plus souvent de consultations de suivi de patients IRC et du suivi de patients dialysés. Dans tous les cas, ces activités ne sont pas cloisonnées et peuvent être partagées ou enchaînées au cours de sa carrière… L’ouverture à de nombreux DESC permet aux Néphrologues d’exercer dans d’autres disciplines (réanimation médicale, immunologie clinique, médecine vasculaire, anatomopathologie, etc…).

Néphro et recherchePour celles et ceux qui sont intéressés par la recherche (fondamentale et/ou clinique), la Néphrologie est une discipline reine. Par ses explorations physiologiques et ses particularités physiopathologiques, elle se prête très bien à de très nombreux thèmes de recherche fondamentale. Les différentes sociétés savantes (Société de Néphrologie, Société Francophone de Dialyse et Société Francophone de Transplantation) financent tous les ans des internes et des chefs qui souhaitent faire de la recherche fondamentale (mastère 2 recherche en particulier). Pour ce qui est de la recherche clinique, la Néphrologie participe à de très nombreux protocoles à la fois épidémiologiques (REIN Réseau Epidémiologie et Information en Néphrologie) et interventionnels. Les possibilités ne manquent pas !

MaquetteL’internat de Néphrologie, c’est 4 ans soit 8 semestres : 3 (voire 4) de néphrologie (avec de préférence des semestres répartis en néphrologie clinique, en dialyse et en transplantation) ; 1 en réanimation médicale ; 4 (ou 3) dans d’autres spécialités (libres).

En conclusion, si vous voulez faire un internat complet et ouvert, bienvenue en Néphrologie !

ContactsPour plus d’informations, n’hésitez pas à vous rendre sur le site du CUEN (http://www.cuen.fr) où vous pourrez aussi trouver la page du

SNIN Syndicat National des Internes de Néphrologie.

Site : cuen.fr – Rubrique Syndicat National des Internes de Néphrologie

Maquette du DES : Durée : 4 ans- 4 semestres obligatoires : 3 en néphrologie et 1 en réanimation

- 1 semestre conseillé en néphrologie ou service apparenté

- 3 semestres libres

- 1 mémoire de DES

Jean-Philippe BERTOCCHIOPrésident du SNIN

Mise à jour 2012

Mise à jour 2012

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Radiodiagnostic et Imagerie Médicale

UNIR, Union Nationale des Internes et jeunes Radiologueshttp://[email protected]ésentation de la structureL’UNIR est l’association qui réunit les internes, CCA et assistants en radiologie. Son objet principal est de le représenter auprès des différentes institutions pour défendre leurs intérêts et améliorer la formation des internes, tant au plan national que local. L’association propose aussi des aides aux échanges internationaux et aux congrès. Elle organise plusieurs soirées dans l’année, notamment durant les cours nationaux et le congrès français.

L’imagerie médicaleL’imagerie médicale est une spécialité très variée et dynamique. Elle est au cœur des nouvelles technicités et a connu ces dernières années l’essor de l’imagerie en coupes : Tomodensitométrie et Imagerie par Résonance Magnétique. Ce type d’imagerie permet une vision

anatomique si fine qu’elle est devenue un moyen d’enseigner l’anatomie aux étudiants ! L’échographie quant à elle, permet actuellement une vision en trois dimensions. Nous disposons désormais aussi d’une approche fonctionnelle : IRM fonctionnelle, Scanner de perfusion, échographie de contraste, etc …

Bref, l’imagerie médicale est au centre de la prise en charge des patients : imagerie diagnostique, thérapeutique et de suivi. Les chirurgiens viscéraux ont, par exemple, vu leur pratique changée avec l’apport du scanner abdominal face à un abdomen douloureux. L’imagerie fonctionnelle est utilisée en pratique courante avant une chirurgie cérébrale afin de minimiser les séquelles fonctionnelles de celle-ci. Elle permet une optimisation de la prise en charge des accidents vasculaires cérébraux (imagerie de diffusion). Une approche presque « anatomopathologique » de l’IRM cérébrale est possible grâce à la spectro-IRM. Enfin, l’imagerie diagnostique va également progresser avec les nano-technologies, qui permettront également de mieux cibler les traitements.

D’autre part, l’imagerie interventionnelle est en plein essor, et propose, par exemple, un guidage sécurisé et fiable pour de nombreux actes invasifs : pose de voies centrales, pose de drains, réalisation de ponction et biopsies, traitement de tumeurs pulmonaires, hépatiques, osseuses ou rénales. Elle permet des techniques complémentaires de la chirurgie classique (traitement des fibromes utérins).

Comme on le comprend bien, l’imageur est au centre de la prise en charge diagnostique et thérapeutique du patient et la spécialité offre de multiples options.

L’internat de RadiologieL’internat se déroule en 5 ans, dont 4 en radiologie et n’est pas toujours de tout repos. L’interne est devenu l’un des acteurs principaux du diagnostic en urgence et la charge de travail croisse annuellement. Depuis 3 ans maintenant, le Collège des enseignants a mis en place des cours nationaux sur les bases physiques des différentes modalités utilisées au quotidien. Le cursus débute généralement par des stages assez généralistes (pas forcément les plus faciles ou inintéressants) puis se poursuit à travers des stages orientés par spécialité d’organe. De nombreux DU et DIU peuvent aider l’interne à compléter sa formation théorique.

L’interne qui souhaite faire de l’imagerie médicale son métier, doit avoir un gout pour la sémiologie clinique et radiologique, une certaine appétence pour la technique et un sens accru des relations humaines.

Enfin, l’imagerie médicale est la spécialité de choix pour les étudiants souhaitant avoir une activité de recherche clinique ou fondamentale tant les possibilités sont nombreuses.

De nombreuses informations sont disponibles sur le site de notre association : http://www.unir-radio.fr/

Maquette du D.E.S.: Durée : 5 ans- 8 semestres dans des services agréés pour le D.E.S. de radiodiagnostic et imagerie médicale,- 2 semestres dans des services agréés pour d’autres D.E.S. ou pour des D.E.S.C.

Nadya PYATIGORSKAYA, présidenteAudrey MASSEIN, secrétaire généraleMickaël OHANA, trésorier

Maquette : Durée 10 semestres- Quatre semestres en Radiothérapie,- Deux semestres en Oncologie Médicale,- Quatre semestres libres dans d’autres spécialités ou DESC et dans au moins deux disciplines.

Radiothérapie

L’Oncologie Radiothérapie, de son vrai nom, est la spécialité qui consiste à soigner les cancers à l’aide des radiations ionisantes.

Une spécialité au cœur de la prise en charge des patients atteints de cancer :Plus de la moitié des patients atteints de cancer seront traités par radiothérapie au cours de la prise en charge de leur maladie.

Discipline transversale par nature, la radiothérapie est riche en contacts humains et lieu de vie, à l’opposé de l’image que le grand public peut lui accorder. Les plans cancers successifs, actuellement 2éme plan cancer 2009 – 2013, placent la cancérologie au cœur des problèmes de santé publique et promettent de belles perspectives pour les jeunes oncologues.

Devenir Oncologue Radiothérapeute, c’est rester clinicien à part entière et être partie prenante dans l’accompagnement du patient et de sa famille au cours des traitements ; c’est également travailler au carrefour

entre médecine, technique et humanisme.

Des techniques innovantes et pointues : Des techniques de pointes sont en plein essor, bien qu’encore en cours d’évaluation pour certaines. Elles connaissent actuellement un développement considérable dans les plateaux techniques de radiothérapie. Elles permettent d’élargir les indications de la radiothérapie à des tumeurs autrefois non irradiées.

Des techniques innovantes encore plus prometteuses, telles que la protonthérapie et l‘hadronthérapie sont à l’étude. Elles pourraient connaître un développement en pratique clinique en France dans la décennie à venir.

Une discipline résolument tournée vers la recherche fondamentale et clinique :Plus d’un siècle après la découverte des rayons X par Roentgen en 1895 et leur utilisation par Pierre et Marie Curie, de nombreux progrès ont été accomplis dans leur utilisation comme outil thérapeutique anticancéreux !

La Radiothérapie est l’une des spécialités où la recherche médicale, qu’elle soit fondamentale ou clinique, est l’une des plus dynamiques ; les internes et jeunes médecins y jouent un rôle prépondérant.

Des modes d’exercices variés adaptés à chaque style de pratique :L’Oncologie Radiothérapie est une spécialité qui peut s’exercer aussi bien en secteur public que libéral ou selon un mode mixte public/privé.

Une formation épanouissante et de qualité :La formation des internes est assurée durant les cours dispensés dans chaque ville et région, mais aussi pendant les cours nationaux où tous les internes de France se retrouvent pour travailler et apprendre à se connaître. Chaque été, un séminaire est également organisé afin d’approfondir une pathologie d’organe.

Le livret de l’interne va prochainement se transformer en logbook en ligne et permettra d’assurer un suivi personnalisé de l’interne avec la validation des acquis théoriques et pratiques.

Plus de 150 internes sont actuellement en formation dans notre spécialité qui attire chaque année un nombre croissant de jeunes médecins. La démographie médicale (départs à la retraite) assure des perspectives importantes de carrière dans le secteur publique et libéral.

Notre discipline permet d’allier l’intérêt médical, intellectuel et humaniste à une qualité de vie et d’exercice, tant sur le plan professionnel que personnel.

En espérant que ce bref aperçu vous aura permis de mieux connaître notre spécialité !

Pour plus d’informations, n’hésite pas à nous contacter sur notre mail : [email protected] et à consulter notre site web www.sfjro.fr , une rubrique spéciale t’y est réservée !

La maquette du DES d’Oncologie : elle comprend 3 options dont l’oncologie radiothérapie. Sa maquette, sur 5 ans, comprend 10 semestres :

- 4 semestres de Radiothérapie

- 2 semestres d’Oncologie Médicale

- 4 semestres libres dans d’autres spécialités ou DESC dans au moins deux disciplines différentes : 1 semestre d’imagerie est très vivement recommandé ; 1 semestre dans l’une des spécialités suivantes est apprécié : médecine interne, hépato-gastro-entérologie ou pneumologie à orientation oncologique, médecine nucléaire.

Le bureau de la SFjRO Jean-Christophe FAIVRE, Jean-baptiste BIBAULT, Olivia DIAZ, Ingrid FUMAGALLI,Thomas LEROY, Baptiste PICHON, Olivier RIOU, Sébastien THUREAU

Mise à jour 2012

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Rhumatologie

Maquette du DES de Rhumatologie : Durée : 4 ans- 4 semestres obligatoires en Rhumatologie,- 2 semestres au choix parmi : Médecine Interne, Neurologie, Médecine Physique et Réadaptation, Radiologie, Dermatologie,- 2 semestres libres.

Pourquoi la Rhumatologie ?

La Rhumatologie est une spécialité à la fois clinique et technique, au carrefour de plusieurs spécialités. La diversité des origines des symptômes rhumatologiques fait appel à une connaissance large de la médecine, des pathologies inflammatoires ou mécaniques, de l’infectiologie, de

l’oncologie, de l’endocrinologie... De nombreuses interactions avec nos collègues radiologues, orthopédistes, oncologues, ..., permettent d’améliorer nos connaissances tout au long de notre exercice. Cette discipline médicale permet d’avoir un suivi au long cours des patients, ce qui enrichit la relation médecin-malade.

Une spécialité techniqueEn plus de cette prise en charge clinique, le rhumatologue a également la possibilité de pratiquer lui même des actes diagnostiques : ostéodensitométrie, radiographies, électromyogramme, et plus récemment l’échographie ostéoarticulaire ; une véritable révolution dans la prise en charge des rhumatismes inflammatoires et mécaniques.

La réalisation des gestes locaux (infiltrations et lavages articulaires, aponévrotomie à l’aiguille, biopsies, etc...) complète l’aspect technique de cette spécialité. Autant de champs d’activité pour sa pratique future !

Une pratique en ville ou à l’hôpitalCette spécialité, à l’inverse de certaines autres spécialités médicales, présente l’énorme avantage de pouvoir être pratiquée à la fois en ville et en milieu hospitalier. La diversité des actes techniques et le développement récent de nouveaux cabinets de groupe, extrêmement bien équipés en plateau technique, permet aux rhumatologues libéraux d’avoir une situation très confortable, et de reproduire la diversité proposée à l’hôpital. Le milieu hospitalier n’est pas en reste, puisqu’il est le lieu de la formation, de l’évaluation et de la recherche clinique, qui a véritablement explosé ces dernières années en rhumatologie. Vous l’aurez compris, chacun a sa place en rhumatologie !

Ca bouge en rhumato !Par ailleurs, c’est une spécialité dynamique en plein renouveau : développement de nouvelles techniques d’imagerie, nouveaux traitements (biothérapies dans les pathologies immuno-inflammatoires ou dans les pathologies osseuses, traitements ostéoformateurs...)

A côté de la clinique, le domaine de la recherche est donc très actif, que ce soit la recherche fondamentale (immunologie, biologie cellulaire, génétique) ou la recherche clinique (épidémiologie, méthodologie, essais cliniques). L’interne intéressé peut pendant sa formation avoir accès à la recherche en faisant un Master de Recherche d’une durée de 1 an plus ou moins une thèse de science si affinité.

En formation serrée !De plus, la formation des internes et des chefs est suivie de près! Le COFER, que tout le monde connait avec la préparation de l’internat, continue de suivre les futurs rhumatologues tout au long de leur cursus, avec des cours, des séminaires en ligne, une journée nationale... A côté de cela, notre association des rhumatologues en formation (l’ARF) organise également de nombreuses actions de formation, en favorisant les échanges entres internes des différentes inter-régions, dans une ambiance toujours conviviale.

En brefSi vous aimez la sémiologie, la réflexion diagnostique, les gestes techniques, ou que vous êtes attirés par la recherche, cette spécialité n’attend que vous !

Retrouver toutes les informations concernant la formation en rhumatologie sur le site internet de notre association

Thomas Funck-Brentano, Président de l’Association des Rhumatologues en Formation (ARF)[email protected]

Réanimation Médicale

a mission d’un service de réanimation médicale est de prendre en charge des patients qui présentent ou sont susceptibles de présenter plusieurs défaillances viscérales aiguës mettant directement en jeu le pronostic vital et impliquant le recours à des méthodes de suppléance d’organe. A ce titre, les pathologies rencontrées sont très variées

et intéressent tous les organes, allant de la simple acidocétose au choc septique avec défaillance multiviscérale, ce qui fait de la réanimation médicale une spécialité « complète », quelquefois qualifiée de « médecine interne de l’urgence ». Cette pluridisciplinarité, allant de la cardiologie à la néphrologie en passant par la pneumologie,l’infectiologie, la neurologie ou l’hématologie, est un des atouts majeur de cette spécialité, la rendant très attrayante pour un jeune médecin ne souhaitant pas rester enfermé dans une spécialité d’organe. De plus, cette pluridisciplinarité favorise le travail en équipe et est enrichissante intellectuellement, un même service étant souvent composé de médecins de spécialités différentes.

En plus de son attrait « médical », la réanimation médicale est aussi une discipline technique, nécessitant une maîtrise de certains gestes (intubation, pose de voies centrales, de drains thoraciques, échographie cardiaque…) et à haute technicité, nécessitant très souvent des techniques de suppléance variées, allant de la ventilation mécanique à l’épuration extra rénale en passant par l’assistance circulatoire dans certains centres spécialisés.

Il s’agit aussi d’une discipline jeune, ce qui lui confère de nombreux

avantages :

- une constante évolution, avec des changements et des améliorations visibles d’une année à l’autre des techniques de prise en charge diagnostiques, thérapeutiques ou de surveillance

des malades ;

- l’activité de recherche fondamentale et clinique est un point important dans son évolution et les perspectives de recherche sont variées, autant que le sont les spécialités qu’elle couvre (recherche en hémodynamique, en ventilation, en infectiologie,…) ;

- une grande flexibilité dans le plan de carrière d’un réanimateur ; un médecin diplômé peut exercer dans une unité de réanimation médicale ou dans une unité de soins intensifs dépendant d’un service de médecine spécialisé traditionnel (cardiologique, neurologique, néphrologique, hématologique…).

Cet exercice peut s’effectuer durant toute une carrière ou pendant une partie seulement, le médecin réanimateur ayant toujours la possibilité de revenir à sa « spécialité » (DES) d’origine.

En conclusion, la réanimation médicale est une discipline jeune, dynamique, complète, qui présente pour un jeune médecin, outre son intérêt intrinsèque, des perspectives de recherche et de carrière étendues.

Charles-Edouard LuytPraticien HospitalierE-mail : [email protected]

Maquette: Durée 6 semestresA) 3 semestres dans des services agréés pour le DESC dont 2 au moins en CHU ou conventionnés. Deux doivent être réalisés après l’internat.B) 1 semestre en réanimation médicale ou en réanimation chirurgicale ou dans une unité de soins intensifs.C) 2 semestres libres dans des services comportant de préférence une unité de soins intensifs.La formation pratique comprend la participation à des gardes formatrices dans la spécialité.

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Neurochirurgie

La neurochirurgie est une spécialité relativement « récente » ; le pre-mier service n’a été créé qu’il y a 70 ans. Le développement de la neurochirurgie est toujours étroitement lié à celui des techniques. Son champ d’application évolue rapidement car de nouvelles technologies permettent de réaliser de nouvelles interventions. Cette rapididé d’évo-lution, qui est également le résultat des découvertes incessantes en neurosciences, empèche le neurochirurgien de rester dans une pratique routinière : notre pratique actuelle n’est pas celle que nos ainés avaient il y a seulement 10 ans, avant la généralisation des systèmes de neurona-vigation. Elle ne ressemble pas non plus à celle que nous aurons dans 10 ans : il existera de nouveaux systèmes de localisation cérébrale et de guidage chirurgical, de nouveaux procédés d’ablation, de neuromodula-tion, de nouvelles théories d’anatomie fonctionnelle…

Cette extraordinnaire évolutivité des pratiques est l’un des éléments principaux pour décrire l’intérêt de la spécialité. Son caractère « médico-chirurgical » est également souvent évoqué : la neurochirurgie fait partie de ces disciplines chirurgicales qui assurent l’ensemble de la chaîne de prise en charge du patient, du diagnostic jusqu’au suivi à long terme, en passant par l’exploration et la décision opératoire inconstante.

Le champ d’application de la spécialité est très large : il regroupe

des pathologies crâniennes (tumeurs cérébrales et juxta-cérébrales, traumatologie, malformations cérébrales, hydrocéphalies, anomalies vasculaires, anévrysmes, infection intracrânienne, parkinson, épilepsie, tremblement, douleur, psychochirurgie), des pathologies rachidiennes et médulaires (tumeurs/malformations médullaires, compressions médullaires, rachis dégénératif, hernies discales, traumatologie, douleur,

diffusion intrathécale), et des pathologies périphériques (compressions nerveuses, traitement de la spasticité).

Le neurochirurgien est amené à se servir d’outils extrèmement

diversifiés : chirurgie ‘molle’, chirurgie osseuse, osteosynthèse, microchirurgie, microscope opératoire, stéréotaxie, neuronavigation, stimulation détection, dissection ultrasonique/eau haute pression, laser, echographe, bientôt IRM peropératoire…

On recense un peu moins de 210 neurochirurgiens français titulaires, une quarantaine d’Internes sur la France, 6 à 8 sur Paris. La pénurie de chirurgiens qui s’annonce et qui promet d’être plus marquée encore en neurochirurgie du fait d’une pyramide des âges déséquilibrée, a été la motivation pour le collège des

enseignants de rénover le système de formation des Internes pour rendre la spécialité plus attrayante : adaptation de la maquette, instauration d’un tutorat, programme progressif de formation chirurgicale, évaluation des besoins et des enseignements, ateliers pratiques, développement d’un campus numérique, aides financières pour les congrès et pour les cours internationaux…

La maquette actuelle est résumée en annexe. En sus, il est souvent demandé : Un mémoire de DES, 2 communications en congrès, 2 publications dans des revues scientifiques, 4 participations à des ateliers pratiques, validation du carnet opératoire. L’Internat est généralement prolongé par une année de Master 2 (6 ans au total).

Tous les Internes réalisent ensuite un clinicat.

Le nombre de gardes s’est considérablement réduit depuis quelques années du fait du passage au système d’astreinte : 5 à 10 gardes/astreintes par mois selon les sites. Hors astreinte, la charge de travail est en moyenne entre 60 et 85 heures par semaine (dont 20 au bloc).

Etienne MireauCCA NeurochirurgieHôpital Beaujon - [email protected] Pour plus d’information : campus numérique (www.campus-neurochirurgie.org)

Références :1. http//www.campus-neurochirurgie.org2. http//www.umvf.org3. Améliorer la formation en neurochirurgie. Editorial JJ Moreau. Neurochirurgie, 2002, 48, n°4, 307-3084. Modèle d’enseignement inter régional de Neurochirurgie par visioconférence JJ Moreau, MH Moubacher, F Proust, L Marchand, F Dauger. Neurochirurgie, 2003, 49, n°4, 464-469 5. Auto-évaluation des internes en neurochirurgie par tests de concordance de scripts F Caire, JC Sol, JJ Moreau, P Isidori, B Charlin. Neurochirurgie, 2004, 50, n°1, 66-726. Le test de concordance de script comme outil d’évaluation formative des internes en neurochirurgie : implantation du test sur internet à l’échelle nationaleF. Caire, J.C. Sol, B. Charlin, P. Isidori, J.J. Moreau. Pédagogie Médicale, 2004; 5 : 87-94

Maquette : 10 semestres- 5 semestres minimum en neurochirurgie (en pratique 7 ou 8),- 2 semestres en chirurgie (autre que neurochirurgie),- 1 semestre en neurologie (pas partout ; non officiel).

Responsable national Olivier [email protected] semestre de NeurochirurgieCHU Saint Etienne

Ophtalmologie

Un coup « d’oeil » sur l’ophtalmologie :

L’ophtalmologie est connue pour être une spécialité choisie par de nombreux internes. Les raisons de cette popularité constante sont multiples.

Tout d’abord sur la nature de la discipline qui est une spécialité particulièrement variée et qui offre un choix d’activités très large. En effet, l’ophtalmologie fait partie des spécialités dites « médico-chirurgicales », mais est intégrée dans la filière « chirurgie » à l’internat, qui a d’ailleurs justifié le passage de l’internat d’ophtalmologie de 4 à 5 ans récemment.

L’ophtalmologie inclut différents types d’interventions chirurgicales allant de la chirurgie vitréo-rétinienne à la chirurgie réfractive, en passant par la chirurgie de la cataracte, du glaucome, sans oublier la chirurgie palpébrale ou encore la chirurgie du strabisme. Considérée à tort par certains comme de la « petite chirurgie », la chirurgie ophtalmologique nécessite de solides bases en microchirurgie et une courbe d’apprentissage longue avant de devenir reproductible. Le panel est très vaste et requiert des compétences bien définies qui demandent une surspécialisation.

Ce grand choix permet à chacun de pouvoir trouver un domaine chirurgical de prédilection. Ensuite, la spécialité ophtalmologique contient également un éventail de pathologies médicales considérable. La rétine médicale avec la DMLA est actuellement en plein essor avec de nouvelles thérapeutiques porteuses d’espoir et nécessite la pratique de nombreux examens d’imagerie tels que l’angiographie et l’OCT dans lesquels l’ophtalmologiste peut également se spécialiser. Les amateurs de médecine interne trouveront aussi leur compte dans le domaine des uvéites qui permet d’être confronté à des pathologies systémiques et à une véritable prise en charge médicale digne de services de médecine classique, l’oeil étant souvent le premier mode de révélation de pathologies générales.

La collaboration avec d’autres spécialités comme la médecine interne, l’endocrinologie ou la neurologie est très utile et enrichissante dans ces cas là. L’ophtalmologie médicale comporte encore bien d’autres domaines passionnants tels que la rétinopathie diabétique, les pathologies de la surface oculaire, le glaucome ou la neuro-ophtalmologie. Enfin, l’ophtalmologie pédiatrique est une entité bien particulière tant elle demande des connaissances et des compétences spécifiques. Ainsi, l’ophtalmologie est une discipline parmi les plus variées, où chacun peut trouver chaussure à son pied, et est bien évidemment une spécialité d’avenir. En effet, la population grandissante et l’espérance de survie augmentant, la demande de soins ne fera qu’accroître. L’ophtalmologie est également caractérisée par son dynamisme avec les innovations techniques (laser, techniques chirurgicales, moyens diagnostiques) et les progrès thérapeutiques réalisés chaque année.

La multitude des facettes de la spécialité se répercute sur l’apprentissage de l’interne à l’hôpital en pratique. L’interne a accès à tous les aspects de l’ophtalmologie pendant son internat. Il pourra suivre les consultations des séniors, aura sa propre liste de patients, pourra réaliser des angiographies, gèrera une salle en hospitalisation, pourra lui même mener des séances de laser, réalisera des gardes spécialisées et surtout apprendra la chirurgie au bloc opératoire avec des séniors étape par étape dans un esprit de compagnonnage indispensable. Il pourra s’initier dans tous les domaines de la chirurgie en fonction de la sur-spécialité des opérateurs qu’il aidera. L’activité de l’interne est très variée et il change sans cesse de lieu d’activité pendant la journée.

L’ennui et la routine ne sont pas vraiment fréquents dans cette pratique constamment en mouvement. Dans la quasi-totalité des services hospitaliers seront proposés des projets de recherche pour l’interne, la possibilité de publier et de présenter ses travaux dans les congrès nationaux et internationaux.

L’interne sera systématiquement initié et encouragé à la recherche, indissociable de son activité clinique dans cette discipline très dynamique. Enfin, l’interne bénéficie d’un enseignement riche et de qualité tout au long de son internat organisé par les universitaires au sein des inter-régions, relayés par des enseignements nationaux et complétés par de multiples DU et DIU.

Une autre des raisons de l’attractivité de la spécialité est l’immensité des débouchés. Après l’internat, l’ophtalmologie offre la réelle disponibilité de pratiquer aussi bien dans le secteur privé qu’à l’hôpital, ce qui est rarement le cas dans d’autres spécialités. L’activité dans le privé n’est pas incompatible avec le fait de pouvoir soigner des pathologies intéressantes, d’avoir une activité variée et de pouvoir opérer, bien au contraire. Certains ophtalmologistes installés en privé se sur-spécialisent, notamment en chirurgie (réfractive, cataracte, paupière) ou en imagerie (angiographie, échographie, OCT) et peuvent également choisir d’élargir leur activité à tous les domaines qui les intéressent (diabète, glaucome, pédiatrie).

L’ophtalmologie est particulièrement adaptée à la pratique dans le secteur privé, d’autant plus que la demande est très forte partout en France alors que la démographie des ophtalmologistes diminue chaque année. L’installation dans le privé n’est donc pas vouée à prescrire des lunettes comme vous pouvez le voir.

Cependant, l’hôpital offre lui aussi de nombreux avantages spécifiques à l’ophtalmologie. Cette discipline n’est plus isolée au sein de l’hôpital et peut permettre une véritable interaction avec les autres spécialités au sein de pôles d’activités. Les plateaux techniques disponibles dans les hôpitaux étendent les capacités diagnostiques et thérapeutiques pour une réelle pratique de l’ophtalmologie moderne (imagerie à la pointe de la technologie, innovations en matière de chirurgie et de pharmacologie).

Les services hospitaliers sont de plus en plus spécialisés dans un domaine de l’ophtalmologie, et améliorant ainsi la prise en charge des patients en réunissant les plus grands spécialistes. La recherche a accompli des avancées considérables ces dernières années dans tous les domaines et le secteur public donne de nombreuses possibilités et des perspectives intéressantes grâce aux grands moyens techniques déployés et au recrutement de pathologies spécifiques à chaque service.

En conclusion, l’ophtalmologie reste une spécialité de premier choix grâce à ses vastes champs d’intérêt aussi bien en médecine qu’en chirurgie et par les perspectives de carrière que ce soit dans le privé ou à l’hôpital.

Liem Trinhinterne DES Ophtalmologie, secrétaire du Chefs,e-mail : [email protected]

Jad Akesbiinterne DES Ophtalmologie,e-mail : [email protected]

Pr Catherine Creuzot-Garchet

Maquette : 10 semestres- 6 semestres d’ophtalmologie au minimum, 7 au maximum,- un semestre dans la filière « médecine » (de préférence médecine interne, endocrinologie ou neurologie),- un semestre dans la filière « chirurgie »- un semestre de chirurgie maxillo-faciale, d’ORL ou de neurochirurgie,- En fonction des régions, des cours et des examens validants sont organisés dans le cadre du DES.

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ORL et Chirurgie Cervico-faciale

Ntre ENC en poche, fin prêts à attaquer votre parcours d’Interne en Chirurgie, vous avez entenduparler ou avez déjà effectué un stage en ORL. Mais au moment de choisir votre future carrière vous hésitez souvent à vous lancer à la découverte de cette vaste spécialité souvent mal connue à la fin de l’externat. En quoi, me direz-vous, pourrait-elle vous

intéresser ? Je vais tenter de répondre à cette question.D’abord développée en ville puis étendue aux milieux hospitaliers, l’oto-rhino-laryngologie s’est constituée vers le milieu du 19ème siècle grâce à l’union des laryngologistes et des otologistes français qui ne tardèrent pas à se doter en 1882 de l’une des toutes premières sociétés françaises de spécialité. Evoluant progressivement d’une pratique polyvalente éclatée vers la spécialité moderne que nous connaissons, elle saura séduire aussi bien les chirurgiens acharnés que ceux d’entre vous préférant une activité plus médicale.

Son domaine d’activité concerne de très nombreuses pathologies touchant aussi bien les enfants que les adultes parmi lesquelles on peut citer :• Les maladies générales du nez, sinus, gorge, larynx, oreilles

• Les troubles de l’audition ou de l’équilibre• Les pathologies tumorales des glandes salivaires, thyroïde ou des voies aéro-digestives supérieures• Les malformations congénitales• La chirurgie plastique et esthétique de la face et du cou…Partie intégrante du paysage sanitaire de notre pays où elle occupe un rôle sans cesse croissant, l’ORL est une spécialité médico-chirurgicale enseignée sous la forme d’un DES de chirurgie, clos par un mémoire de DES. Une fois votre diplôme obtenu et après un éventuel post-internat, vous aurez alors le choix entre une carrière hospitalière ou bien un exercice libéral. La première voie est actuellement plus accessible que par le passé en raison d’un nombre encore faible d’Internes en formation. La seconde, bien que sensiblement différente au niveau de la pratique, reste tout aussi passionnante et entièrement complémentaire de la première.Quoi qu’il en soit, la richesse intellectuelle de cette spécialité et la qualité de vie qu’elle vous procurera saura intéresser ceux qui voudront bien lui accorder sa chance.

Venez vous faire votre propre opinion et vous trouverez certainement votre voie !

S. Deneuve

Maquette : Durée 10 semestres- Six semestres en ORL et chirurgie cervico-faciale, dont quatre au moins en CHU.- Quatre semestres dans une autre spécialité, dont deux au moins en chirurgie. Un dans un service de chirurgie générale, viscérale, vasculaire, thoracique et cardiovasculai re ou orthopédique et traumatologie, un autre dans un service de neurochirurgie, de chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique, ou de chirurgie maxillo-faciale et stomatologie.

Chirurgie Cardio-Thoracique

La Chirurgie Thoracique et Cardio-Vasculaire… Une Passion.

La chirurgie Thoracique et Cardio-Vasculaire, une spécialité « complète ».

La chirurgie Thoracique et Cardio-Vasculaire est une triple spécialité : Cœur, Thorax, Vaisseaux. C’est une spécialité d’une extrême richesse et d’une très grande diversité. Au delà des techniques chirurgicales, aussi précises et techniques que variées, elle impose des connaissances dans de nombreuses autres spécialités (réanimation, cardiologie, pneumologie, radiologie, oncologie,…), ce qui rend son apprentissage long et exigeant.De la chirurgie cardiopédiatrique à la chirurgie carcinologique pulmonaire, de l’assistance circulatoire au traitement endovasculaire des anévrismes aortiques, de la dissection aortique à la valve percutanée, de la chirurgie vidéo-assistée à la transplantation cardio-pulmonaire, du pontage programmé à la plaie du coeur…. les relations avec le patient et ses proches restent au coeur de la CTCV. Cœur, Thorax, Vaisseaux… devant une telle diversité, il vous faudra vous orienter vers une ou deux de ces trois « spécialités », après avoir acquis de solides bases dans chacune d’elles. Ce choix se fera progressivement au fil de votre internat, de vos rencontres, des circonstances, et de votre passion.

Quel avenir ?« La CTCV, c’est une chirurgie du passé ». FAUX ! ARCHI-FAUX ! Malgré de nombreuses alternatives thérapeutiques (qui ont montré leurs limites), la CTCV est une chirurgie efficace et sûre, qui reste irremplaçable dans

bien des cas. Mais cette chirurgie n’est pas seulement une chirurgie riche d’interventions sûres et reproductibles, c’est aussi une chirurgie en plein essor. La valve percutanée, l’assistance circulatoire (ECMO, Cœur artificiel,…), la thoracoscopie, les techniques endovasculaires sont autant de techniques de haute technicité au sein de la CTCV. Bref, la CTCV n’est pas morte, bien au contraire.

Quelle vie ?La CTCV impose une formation longue et exigeante, ce qui implique inéluctablement des sacrifices, notamment durant l’internat. S’agissant d’une chirurgie où la vie est souvent

en jeu, où l’urgence fait partie du quotidien, elle impose une grande disponibilité et une importante force de travail. Mais devant de tels enjeux, la passion est telle que les efforts sont facilement consentis, et souvent récompensés, et peu de chirurgiens regrettent ce choix. La CTCV, c’est une vie de passion.

Quels débouchés ?La CTCV compte peu de chirurgiens en exercice, moins de 300 en France, mais peu d’internes s’engagent dans cette voie, ce qui fait que la démographie de la spécialité est assez stable. Il est vrai que la plupart des

chirurgiens exercent la spécialité en CHU, mais certains l’exercent en clinique, ce que l’on ignore parfois. Choisir la CTCV, n’est donc pas forcément choisir le CHU, même si cette chirurgie impose un important plateau technique, notamment pour le Cœur qui est également soumis à autorisation.

Choisir la chirurgie Thoracique et Cardio-Vasculaire ?La Chirurgie Thoracique et Cardiovasculaire est une spécialité complète, à la fois technique, clinique et humaine. L’exercice de cette triple spécialité chirurgicale allie d’importantes connaissances médicales et théoriques, à l’acquisition d’une grande dextérité et à la maîtrise de techniques de haute technicité. La Vie est au cœur de cette spécialité extrêmement enrichissante et épanouissante.

La CTCV, un choix passionné.

Dr Guillaume LEBRETONChef de clinique en chirurgie thoracique et cardio-vasculaire.Président de l’Association Françaisedes Jeunes Chirurgiens Thoraciques et [email protected]

Maquette : Durée 6 semestres- Tronc commun de chirurgie générale.- DESC de chirurgie Cardio-thoracique (DESC du groupe 2) préparé sur 6 semestres (4 semestres au cours de l’internat, 2 semestres en post internat.

Mise à jour 2012

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Chirurgie Infantile

Mot des des responsables :La chirurgie infantile est une spécialité chirurgicale qui a comme principale fonction de ne soigner que les personnes mineures, de 0 à 18 ans. C’est une discipline générale puisque notre formation comporte des stages de chirurgie digestive, d’urologie et de chirurgie orthopédique et traumatologique, que ce soit chez l’adulte ou chez l’enfant. Il faut donc aimer la chirurgie générale, même si on a tendance à se sur-spécialiser. L’intérêt principal est de soigner des enfants, dans la fameuse relation triangulaire avec les parents.Le DESC de chirurgie infantile regroupe traditionnellement les deux versants de la chirurgie de l’enfant : la spécialité viscérale et orthopédique.La particularité du DESC de chirurgie infantile est sa variété. Ainsi, la chirurgie pédiatrique « viscérale » regroupe les pathologies digestives, urologiques, gynécologiques et thoraciques de l’enfant. S’y rajoute également une activité de transplantation pédiatrique. Le chirurgien pédiatre est présent dans la prise en charge de l’enfant depuis la période anténatale (participation aux staffs de diagnostic anténatal pour le bilan des malformations). Son activité s’intègre dans une prise en charge multidisciplinaire de l’enfant, notamment pour les pathologies tumorales et pour la prise en charge du handicap pédiatrique. Cette variété de pathologies est passionnante sur le plan théorique et intellectuel. Sur le plan pratique, opérer et soigner un enfant relève d’une démarche qui fait appel à une approche différente tant sur la plan humain que technique. Ainsi, sur le plan technique, il faut apprendre à opérer dans les conditions de miniature en ce qui concerne les plus petits, avec minutie et précision des gestes. Sur le plan humain il est de grande importance de savoir expliquer et convaincre avec patience l’enfant et la famille, et cela parfois dans un climat d’inquiétude.

Le problème reste parfois la difficulté à opérer rapidement car il faut garder à l’esprit que « l’enfant n’est pas un petit homme ». Les spécificités propres à l’enfant, peu expliquées pendant l’externat, font que l’on découvre cette spécialité sur le tard.En ce qui concerne le post-internat, il est fondamental et notre Collège est bien au courant des problèmes de démographie médicale.Il faut bien se renseigner auprès du coordonnateur car il faut penser à l’avenir (carrière quasi obligatoirement hospitalière mais activité libérale possible dans certains centres pour des pathologies courantes), que ce soit pour le post-internat que pour les postes de PH ou autre statut hospitalo-universitaire.

Maquette du D.E.S.C.6 semestresEnseignements (deux cent heures environ) 2 séances par an de 3 jours (septembre et mars) à l’Hôpital Necker avec modules à valider sur 3 ans, accessibles dès que l’on souhaite faire de la chirurgie infantileNB : Aller régulièrement sur le site www.chirpediatric.fr pour trouver toutes les informations nécessaires- Embryologie, organogenèse et tératogenèse ; - Diagnostic anténatal ; - Physiologie du nouveau-né, du prématuré et du dysmature ; - Croissance et puberté ;

- Lésions traumatiques des membres, du crâne, du rachis et des ceintures ; - Pathologie acquise non traumatique des membres, du cou, du rachis, du squelette et de la face ; - Pathologie acquise, congénitale et tumorale de la peau, des parois, du tube digestif et de ses annexes, des voies respiratoires et des poumons, du diaphragme, de l’appareil cardiovasculaire, de l’appareil uro-génital, du système nerveux, de la rate et des arcs branchiaux ;

Six semestres dans des services agréés pour le D.E.S.C. de chirurgie infantile, répartis si possible dans des services de chirurgie viscérale, de chirurgie infantile orthopédique, de chirurgie infantile urologique et/ou de chirurgie infantile générale. Ces semestres doivent être effectués dans au moins deux services différents. Un inter-CHU est fortement recommandé dans les villes où il n’y a qu’un seul service de chirurgie infantile.Facultatif : Un Master 2 est conseillé dans notre spécialité. Le plus souvent étudié est celui de Sciences Chirurgicales, mais d’autres sont accessibles (génétique, biomécanique…).C’est indispensable pour une carrière HU.

Problèmes rencontrés dans la spécialité récemmentComme il existe actuellement des difficultés et des problèmes de visibilité sur la chirurgie infantile, il est important de contacter rapidement le coordonnateur et l’ACPF (Association des Chirurgiens Pédiatriques en Formation) pour se faire connaître et savoir si des postes sont disponibles.Concernant l’orientation en orthopédie infantile, il faut également contacter le coordonnateur car certains d’entre eux demandent de

s’inscrire au DESC de chirurgie orthopédique (adulte)…Matthieu PEYCELON10ème semestre (Paris)Chirurgie infantile uro-viscé[email protected]

Eva POLIRSZTOK6ème semestre (Nancy)Chirurgie orthopédique pé[email protected]

LiensACPF : http://groups.google.com/group/associationdeschirurgienspediatres?hl=fr et contacter directement le bureau à [email protected] SFCP : www.chirpediatric.frSOFCOT : www.sofcot.fr

A lire absolumentLivret interne : http://www.chirpediatric.fr/College_CHUCP/Livret_DESC/livret_complet.pdfGuide HU : http://chirpediatric.fr/CNCE/GUIDEHUdefinitif_15_10_2010.pdf

Maquette : Durée 6 semestres- 4 semestres obligatoires au minimum dans les services spécifiques du DESC de chirurgie infantile (soit, pour la spécialité viscérale, 3 stages à orientation viscérale et 1 stage d’orthopédie).- 2 semestres dans la spécialité en post-internat.

L e chirurgien maxillo-facial est le chirurgien du visage. Son domaine d’activité couvre ainsi l’ensemble de la pathologie traumatologique,

carcinologique et malformative de la face mais aussi la chirurgie reconstructrice, notamment microchirurgicale, et la stomatologie. Il lui est également officiellement reconnu une compétence pour la chirurgie plastique et esthétique de la face.

Cependant, malgré l’exposition médiatique internationale de ces dernières années grâce aux premières allotransplantations faciales, la chirurgie maxillo-faciale souffre encore en France d’une certaine méconnaissance, vraisemblablement due au fait qu’elle n’est pas encore enseignée dans toutes les facultés de médecine. Aussi, pour aider le choix de ceux qui seraient tentés sans connaître vraiment, voici un aperçu non exhaustif de notre spécialité afin d’illustrer à quel point elle est variée et passionnante, en contact perpétuel avec d’autres spécialistes : dermatologues, pédiatres, ophtalmologistes, dentistes et orthodontistes, cancérologues et radiothérapeutes, neurochirurgiens, …

Traumatologie : Traumatologie osseuse (fractures de la mandibule, du nez, du zygoma, fractures complexes de Lefort, fractures de l’orbite, de l’étage antérieur de la base du crâne…) et des parties molles (plaies du nez, des paupières, des lèvres, de la cavité buccale, morsures animales…)

Tumeurs bénignes et malignes : Chirurgie des tumeurs de la cavité buccale et de l’oropharynx, des glandes salivaires, de l’orbite. Chirurgie des tumeurs cutanées de la face. Curages ganglionnaires cervicaux. Le chirurgien maxillo-facial

est compétent pour l’exérèse de ces tumeurs mais également pour la reconstruction ultérieure si nécessaire.

Pathologie malformative : Chirurgie des fentes labio-palatines, des craniofaciosténose et des autres syndromes malformatifs de la face. Prise en charge des tumeurs et malformations vasculaires de la face (angiomes, lymphangiomes…)

Chirurgie orthognathique : Chirurgie des dysmorphoses dento-squelettiques (décalage des bases osseuses maxillaire et mandibulaire), le plus souvent après traitement orthodontique. Ostéotomies mandibulaires, maxillaires ou combinées. Ostéotomies du menton.

Chirurgie esthétique du visage et corrections des séquelles traumatiques : Rhinoplasties, lifting, septoplasties, oreilles décollées, blépharoplasties, lipofilling, injections de toxine botulique ou de produits de comblement, reprises de cicatrices, greffes osseuses orbitaires, ostéotomies du zygoma, …

Reconstruction et réanimation de la face : Reconstruction des pertes de substances traumatiques (traumatismes balistiques, plaies délabrantes…) ou après chirurgie carcinologique, « de la greffe de peau à la greffe du visage ! » en passant par les lambeaux loco-régionaux et les lambeaux libres avec anastomoses microchirurgicales. Réanimation des paralysies faciales par myoplastie du temporal notamment.

Chirurgie Maxillo-Faciale

Mise à jour 2012

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Chirurgie implantaire et préimplantaire : Greffe osseuses, ostéotomies et distractions osseuses préalables à la pose d’implants dentaires. Pose d’implants dentaires ou extra-oraux.

Chirurgie orbito-palpébrale : Chirurgie des malpositions palpébrales, des tumeurs palpébrales et orbitaires, chirurgie des ophtalmopathies basedowiennes, malformations congénitales, chirurgie esthétique.

Glandes salivaires : Prise en charge de la pathologie médicale et chirurgicale des glandes salivaires (lithiases, tumeurs, …). Sialendoscopies, parotidectomie, submandibulectomie, …

Dents et kystes des maxillaires : Prise en charge des cellulites d’origine dentaire, avulsions dentaires, chirurgie des kystes et des lésions osseuses des maxillaires.

Dermatologie buccale:« Stomatologie ? » La stomatologie correspond à l’étude et au traitement de la pathologie médico-chirurgicale de la cavité buccale (avulsions dentaires, prise en charge des pathologies infectieuses, chirurgie des kystes endobuccaux, chirurgie implantaire et préimplantaire, dermatologie buccale, …). C’est une discipline médicale (et non dentaire). Elle fait partie du domaine de compétence des CMF mais elle était également proposée jusqu’à l’ENC 2010 au travers d’un DES de 4 ans. Devant le peu d’internes à choisir ce DES, il a été retiré. Un nouveau DES de 4 ans sera proposé à partir de 2011. Il s’appellera « Chirurgie Orale » et sera accessible à part égale à des étudiants ayant passé l’internat de médecine et l’internat d’odontologie. Le programme

et le domaine d’activité se rapprochera de l’ancien DES de stomatologie.

L’internat de CMF

La maquette:La qualification en Chirurgie Maxillo-Faciale requiert un internat de 5 ans suivi d’une année au moins de post-internat dans un service validant. Elle nécessite la validation du DESC « Chirurgie Maxillo-Faciale et Stomatologie » qui n’est accessible qu’après l’inscription dans le DES de Chirurgie Générale. Des semestres d’orthopédie et de chirurgie viscérale sont donc nécessaires, comme pour les autres chirurgiens généraux (orthopédistes, viscéraux, urologues, plasticiens, infantiles, cardio-vasculaires et thoraciques).

Aucun autre DES (stomatologie, ORL, neurochirurgie, …) ne donne accès au DESC de CMF.

Dans quelle ville ? Attention, le DESC de chirurgie maxillo-faciale n’est pas accessible dans tous les CHU ! Renseignez-vous donc bien avant de choisir votre ville si vous ambitionnez de devenir CMF. Dans certaines villes, le service est commun avec la Chirurgie Plastique. Par contre, aucun service d’ORL n’a l’agrément pour le DESC de CMF.

L’histoire locale, le chef de service et les habitudes donnent à chaque ville une tonalité différente. Le recrutement, l’activité et les domaines d’expertise peuvent ainsi varier sensiblement d’un service à l’autre. Renseignez-vous !

L’enseignement ? Des séminaires nationaux sont organisés 4 fois par ans par le collège des universitaires, si possible en marge des congrès nationaux. Dans de nombreuses villes, des cours de DESC régionaux ont été mis en place en complément.

La validation du post-internat:

Comme dans toutes les spécialités chirurgicales, la question du post-internat est devenue un problème ces dernières années. La création de postes d’assistants hospitaliers dans les CHU ainsi que le développement d’assistanat régionaux à temps partagé a permis jusqu’à aujourd’hui de ne laisser personne sur le carreau. De nombreux hôpitaux généraux sont encore demandeurs de CMF, ce qui nous permet d’être raisonnablement optimistes quant à l’avenir.

L’installation: Les prochains départs à la retraite de nombreux praticiens (hospitaliers et libéraux) ne seront vraisemblablement pas compensés par les internes et assistants actuellement en formation. L’installation, tant hospitalière que libérale, ne devrait pas être un problème majeur dans les années à venir.

Afin d’aider au choix des étudiants passant l’ENC, l’AFJCMF propose un référent dans chaque ville, ainsi qu’un responsable national pour guider le futur interne dans son choix.

Cette liste de référents est disponible sur le site : www.afjcmf.org, rubrique « Je viens de passer l’ENC et je veux faire de la maxillo. »

Bon courage.

Charles SALVODELLIPrésident de l’Association Française des Jeunes Chirurgiens Maxillo-Faciaux

Maquette : 6 semestres- 4 semestres dans les services spécifiques du DESC de chirurgie Maxillo-Faciale.- 2 semestres dans la spécialité en post-internat

Chirurgie Maxillo-Faciale

Dans un stage d’orthopédie, l’externe est souvent voué à quelques lourdes tâches (et c’est le cas de le dire) : tenir la jambe, suer sous un tablier de plomb en tenant péniblement un écarteur et tout en ne comprenant pas grand chose à ce qui se passe autour de lui.

Mais quand on se retrouve 1er semestre dans cette spécialité, on se rend compte que non l’orthopédie ce n’est pas que « cassé, pas cassé ? ». C’est une spécialité variée, pragmatique, pleine de bon sens et surtout gratifiante. On est tout fou quand on voit une patiente remarcher très vite sans problème après qu’on lui ait posé une prothèse intermédiaire en garde.

L’orthopédie concerne plusieurs domaines qui permettent de satisfaire tout le monde :- La chirurgie prothétique (principalement hanche, genou, épaule), où l’on réfléchit en toute logique sur : comment va-t-on poser une prothèse

a tel ou tel patient, quel type de prothèse, quelle voie d’abord…- La chirurgie arthroscopique qui se développe de plus en plus pour toutes les articulations- La chirurgie de la main et du membre supérieur : chirurgie fine (microchirurgie) avec pour ce qui est de la main urgente la prise en charge des plaies et replantations et pour la main dite « froide » la chirurgie de récupération des fonctions motrices (transferts tendineux entre autre)- La chirurgie du rachis traumatique et non traumatique (canal lombaire étroit, hernie discale, troubles de la statique rachidienne...) - L’orthopédie pédiatrique qui elle même est très variée : rachis, main, bassin…

- La chirurgie tumorale- La chirurgie du pied.Autant de domaines où l’on trouve forcement son bonheur.Cette discipline permet une activité tant hospitalière que libérale dans quasiment tous les domaines précédemment cités. Par ailleurs, c’est une spécialité en constante évolution : amélioration permanente du matériel orthopédique et innovation des techniques opératoires. C’est donc un domaine où l’on réfléchit beaucoup de manière pragmatique. Fini le vieux dogme de l’orthopédiste monosynaptique.

Je tiens à rassurer les filles qui hésitent à se lancer dans cette voie : en orthopédie, être une fille est loin d’être un handicap ! Et il n’est nullement indispensable d’être musclée pour devenir orthopédiste. Tout est une question de tonicité. Eh oui, on peut être maigre et poser un clou de fémur … il suffit juste d’être un peu énervée.

Au final, une fois qu’on a essayé l’orthopédie, on ne peut plus s’en passer.

Mira [email protected] en orthopédiewww.cjortho.com

Maquette du DESC : Durée 6 semestres- Tronc commun de Chirurgie Générale.- 6 semestres en chirurgie orthopédique dont au moins un dans un service d’orthopédie pédiatrique. (4 semestres au cours de l’Internat et 2 semestres en post internat) Ancien Président de la SOFCOTCollège des jeunes orthopédistes : www.cjortho.comSOFCOT (société française de chirurgie orthopédique et traumatologique) : www.sofcot.com.fr

Chirurgie orthopédique

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Maquette : Durée 6 semestres- Tronc commun de Chirurgie Générale.- DESC de chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique (DESC du groupe II) préparé sur 6 semestres (4 semestres au cours de l’internat et 2 semestres en post-internat).- Les stages en inter-CHU sont de plus en plus encouragés. Il de bon ton d’y songer et d’en faire la demande bien à l’avance, dès les premiers semestres. En effet les candidats sont de plus en plus nombreux.

Chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique

Selon la définition du C.N.U., la chirurgie plastique est une spécialité chirurgicale qui traite de la forme et de la fonction du corps. Touchant presque toutes les régions anatomiques exceptés l’intérieur du crâne, du thorax et de l’abdomen. Ayant donc pour objet les lésions et pertes de substance des tissus non viscéraux, la chirurgie plastique

couvre ainsi un domaine immense comprenant en particulier : la chirurgie esthétique, la chirurgie de la main, la chirurgie des brûlés, la chirurgie reconstructrice, la microchirurgie et la chirurgie plastique pédiatrique

1/ Tumeurs et Infections de la peau et des tissus mous.Qu’elles soient bénignes ou malignes; il s’agit en pratique aussi bien du banal «grain de beauté» du visage ou du panaris, que des carcinomes, des sarcomes des parties molles, ainsi que les gangrènes étendues pouvant conduire à des gestes d’exérèse larges et dont la reconstruction fait appel à des techniques complexes.

2/ Reprise de cicatrices.Il existe de nombreux types de cicatrices, leur prise en charge est essentiellement du domaine de la chirurgie plastique, de la simple réfection d’une cicatrice inesthétique à la difficile prise en charge des cicatrices chéloïdes… La fermeture et la cicatrisation cutanée, leurs modalités chirurgicales comme médicamenteuses sont la base de la chirurgie plastique.

3/ Reconstruction Née de la chirurgie de guerre, la chirurgie plastique s’est ensuite appliquée aux accidents de la voie publique ou du travail (agricole, industriel, bâtiment). Aujourd’hui, il s’agit aussi bien de la reconstruction de lésions acquises comme les pertes de substance traumatiques quelle qu’en soit la cause, les traumatismes « classiques » ou chirurgicaux (par exemple pour reconstruire un sein amputé pour cancer), mais également de correction d’anomalies congénitales ou acquises qu’elles soient apparues à la naissance (fentes labio-maxillo-palatines par exemple) ou à l’âge adulte (atrophies hémi-faciales, malformations des seins telles que les asymétries ou le syndrome de Poland). Il s’agit ici de chirugie plastique à visée fonctionnelle.

4/ Chirurgie esthétiqueIl s’agit de chirurgie plastique de confort. Les techniques dérivent de la chirurgie reconstructrice. Elle concerne certaines disgrâces physiques congénitales (nez, oreilles, menton) ou acquises à la puberté (hypotrophie mammaire, surcharges graisseuses localisées), dans les suites de grossesses (déformations de la paroi abdominale), ou du fait du vieillissement.

5/ Chirurgie des Brûlés et de leurs séquelles.

6/ Chirurgie de la main / Chirurgie nerveuse périphérique/MicrochirurgieComme souvent en chirurgie plastique, la chirurgie de la main se trouve à la lisière entre deux spécialités, orthopédie et chirurgie plastique. Il s’agit aussi bien de pathologies « froides » (maladie de Dupuytren, arthrose) que de traumatismes de la main et leurs séquelles malheureusement fréquentes. De même les pathologies nerveuses traumatiques (section, perte de substance, lésions du plexus brachial…) ou non (canal carpien, ulnaire au coude…) sont du domaine du chirurgien de la main.

Enfin, les techniques de microchirugie s’appliquent aussi bien à la chirurgie de la main et nerveuse, qu’à la reconstruction (lambeau libres et anastomoses microvasculaires…).

En pratique, le domaine de la chirurgie plastique est si étendu que les chirurgiens qui l’exercent se sont habituellement surspécialisés dans une ou plusieurs des branches qui la composent. En France, la dénomination officielle de la spécialité est «Chirurgie Plastique, Reconstructrice et Esthétique». Toutes les villes de CHU n’offrent pas une formation dans chacun des domaines de cette vaste spécialité (notamment la chirurgie de la main), il peut donc parfois être utile de contacter le responsable du D.E.S.C. de la ville envisagée avant de s’engager.

Leurs coordonnées se trouvent sur le site de la société :http://www.plasticiens.org.

Enfin, sans avoir accès au DESC de chirurgie plastique, il est tout à fait possible d’avoir une pratique de chirurgie reconstructrice et esthétique en passant par les filières ORL ou maxillo-faciale (reconstruction cancérologique, orthognatique, rhinoplastie, paupières, lifting…). Mais celle-ci se limitera à la face et au cou.

Elias SawayaInterne DESCChirurgie plastique

Urologie

L’Urologie, spécialité médico-chirurgicale en plein essor.

Formation. La formation pratique nécessite la validation du DES de Chirurgie Générale et du DESC d’Urologie (4 semestres d’urologie, 2 semestres de chirurgie viscérale, 1 semestre d’orthopédie

et 3 semestres libres). Le projet de « filiariser » de l’Urologie dans un DES à part entière semble se préciser car il permettrait une meilleure régulation des flux démographiques. La formation théorique est assurée au niveau régional par les enseignements du DESC organisés sous l’égide de chaque coordonnateur régional. Au niveau national, les internes reçoivent l’Enseignement national du Collège d’Urologie (ECU) au cours de 9 séminaires répartis sur 3 ans. La validation du DESC se fait au cours d’un oral et l’épreuve comporte la présentation du curriculum vitae, du cahier de l’interne (résumé du cursus chirurgical), d’un article publié en premier auteur et d’un cas clinique tiré au sort.

Attractivité. L’Urologie offre la perspective d’un large choix des modes d’exercice et des thématiques abordées (cancérologie, lithiase, transplantation, statique pelvienne, andrologie, pédiatrie, infectiologie). La tendance est bien sûr au regroupement des Urologues pour assurer dans chaque structure une couverture de toute la spécialité tout en gardant une expertise pour chacun de ses domaines. Les collaborations avec l’Oncologie médicale-Radiothérapie, la Gynécologie, la Radiologie

Interventionnelle, la Rééducation fonctionnelle sont réelles : en fait, l’exercice de l’Urologie ne se fait plus seul. Les thématiques et les laboratoires de recherche sont nombreux en France comme à l’étranger, offrant la possibilité de participer à l’évolution de la spécialité et de construire l’Urologie de demain. Chaque décennie apporte ses innovations techniques (uretéroscopie, techniques ablatives focales, prothèses fonctionnelles, chirurgie robotique), pharmacologiques (traitements pro-érectiles, anti-angiogéniques, nouvelles hormonothérapies) ou biologiques (marqueurs sériques, gènes de fusion). Les évolutions de l’Urologie sont nombreuses, parfois enthousiasmantes, et il faut garder entières ses capacités critiques et de remise-à-jour !

Démographie. En 2011, l’Association Française des Urologues en Formation (AFUF) recense 306 inscrits au DESC d’Urologie, répartis en 190 internes et 76 CCA + 40 Assistants Spécialisés (ou équivalent). Sur le plan national, une forte augmentation du nombre d’internes finissant leur Internat (prévision de 79 internes diplômés en 2012 versus 29 en 2008) pose problème. La spécialité, effectivement très attractive, est confrontée à une inadéquation entre le nombre d’internes en formation et les débouchés de post-internat qui leur sont offerts (Celhay et al., Alert on the predictable accessibility of the fellowship of Urology untill 2013 : a study of the AFUF. Prog Urol 2011).Dans certaines régions, la situation peut être critique par manque de postes et il est prudent de contacter le Coordonateur de votre région (Collège Français des Urologues) ou le délégué régional de l’AFUF (contact via www.afuf.org) pour faire le point dans votre ville.

Associatif. L’Association des Urologues en Formation (AFUF) compte 330 membres (Internes & CCA) à qui elle offre la possibilité de s’inscrire à des formations pratiques (chirurgie sur gros animal ou sur cadavre, visites de services experts pour des techniques de pointe, olympiades de cœlioscopie) ou théoriques (séminaire de prescription médicale en onco-urologie, de prise de parole en public, d’installation, achats groupés d’ouvrages de référence, facilités d’abonnements aux revues). Elle relaie toutes les informations indispensables au cursus en Urologie (cours de DESC, Enseignements du Collège d’Urologie, cours européens, deadline des demandes de bourse, annonces de congrès, proposition d’offres d’installation). Ces informations circulent par mailing-list via les représentants locaux de l’AFUF, par news-letter (Fax-AFUF) ou le site web de l’association (www.afuf.org).

Avril 2011Dr Thomas BESSEDEPrésident de l’Association Française des Urologues en Formation (2010-12)www.afuf.org

Maquette : Durée 6 semestres- DES Chirurgie générale (5 ans dont 2 ans de DESC d’Urologie)- DESC Urologie groupe 2 (4 semestres internat + 1 an post internat)- DESC Andrologie ou DESC Cancérologie groupe 1 (optionnels)

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Maquette : Durée 6 semestres- Tronc commun de Chirurgie Générale.- DESC de chirurgie vasculaire (DESC du groupe II) préparé sur 6 semestres (4 semestres au cours de l’internat et 2 semestres en postinternat).- Diplôme du Collège Français de Chirurgie Vasculaire (correspond à un label de qualité) délivré au bout de 3 ans de post-internat effectués dans des services formateurs agréés par le Collège.

La chirurgie Vasculaire et Endovasculaire.La spécialité :

La maladie athéromateuse étant la première cause de morbi-mortalité dans les pays développés, la vasculaire est devenue depuis plusieurs dizaine d’années une des spécialité chirurgicale les plus actives nécessitant un nombre croissant de jeunes chirurgiens formées. Elle se compose d’une partie chirurgicale « conventionnelle » qui permet au chirurgien vasculaire d’être le seul à explorer en profondeur la quasi-totalité du corps humain. Elle se compose aussi et surtout depuis une dizaine d’année, d’une partie endovasculaire qui offre un accès à un éventail illimité de technologies nouvelles empruntées à la radiologie interventionnelle et qui aujourd’hui constitue 60% de l’activité. Ainsi l’image ancienne du chirurgien vasculaire passant son temps à amputer des patients moribonds est révolu, il s’agit d’une spécialité en pleine essor offrant des perspectives libérales, hospitalo-universitaires et de recherche.

Flux et classement : Il n’y a pas de flux (pour le moment) dans la spécialité par contre les stages de chirurgie vasculaire étant très formateurs, ils sont souvent pris par des internes d’autres spécialité (ortho-viscérale-uro-orl …) laissant peu de poste aux jeunes internes de la spécialité … surtout les mal classés ....or il faut faire un semestre de vasculaire dans les 5 premiers semestres de l’internat afin de pouvoir s’inscrire dans la spécialité …

Que faisons-nous ? L’objet de l’association est de fédérer les internes et les Chefs de clinique de chirurgie vasculaire de France en formation dans le cadre du diplôme d’études supérieures complémentaires de chirurgie vasculaire et du collège de chirurgie vasculaire de France. Pour cela la SICCV organise congrès, réunions, journées de formation continue, ateliers pratiques, aide au financement des diplômes universitaires … Enfin, la SICCV bénéficie d’un site Internet accessible aux adhérents, comportant une banque de données pour la formation continue, l’agenda des évènements organisés par la SICCV et un annuaire des membres consultable par les adhérents.

Les Responsables:

Salma El Batti : Présidente

Julien Brossier : secrétaire générale Rabih Houbballah : Trésorier

Nous contacter :

Salma El Batti: 06.85.81.41.21

Rabih Houbballah : 06.80.46.68.71SICCV @live.fr17 rue Albert Bayet 75013 Paris ( chez Rabih Houbballah)

Chirurgie vasculaire

Pourquoi se lancer en chirurgie viscérale et digestive ?D’abord et avant tout la passion, le plaisir d’exercer ce type de médecine dont l’attrait majeur réside dans l’étendue du domaine qu’elle couvre tant sur le plan chirurgical que médical : de la thyroïde jusqu’au rectum en

passant par la transplantation hépatique !

A cela s’ajoutent les techniques émergeantes telles que la laparoscopie, ou les techniques d’avenir (la chirurgie trans-orificielle avec des endoscopes de nouvelle génération associés dans un avenir déjà palpable à la chirurgie télé assistée et/ou robotisée …). La nécessité d’avoir de solides bases dans différentes spécialités telles que l’hépato-gastro-entérologie, la radiologie, la cancérologie digestive, la réanimation, l’endocrinologie permet de garder un pied dans la pratique médicale : un bon chirurgien est avant tout un bon médecin.

L’internat de chirurgie digestive c’est aussi une certaine autonomie accordée aux internes prenant des décisions très tôt dans leur cursus et participant activement à la prise en charge des patients, en salle et des urgences jusqu’au bloc opératoire.

L’avenir ? En pleine évolution…Pour preuve, le cancer colorectal en pleine croissance ces dernières années, et les pathologies hépato-biliaires pour lesquelles de plus en plus de traitements sont proposés, parmi lesquels seule la chirurgie permet d’être curatif. L’avènement récent des thérapies anticancéreuses ciblées permet une chirurgie autrefois inenvisageable et le chirurgien digestif reste la pierre angulaire d’un réseau de soins multidisciplinaire faisant de plus en plus souvent appel à ses compétences.

Au niveau associatif, la naissance récente de l’Association des Jeunes Internes en Chirurgie Viscérale (AJCV), regroupant internes et chefs de chirurgie digestive et viscérale, fut accueillie avec enthousiasme et représente au sein de la fédération nationale de chirurgie les jeunes

chirurgiens. Cette jeune association nous permet de nous réunir régulièrement afin de créer un esprit de corps au sein de la spécialité, mais aussi de participer de façon active a notre formation et notre avenir (http://www.ajcv.fr, mail : [email protected]).

La qualité de vie ?L’internat et le clinicat nécessitent il est vrai le sacrifice d’un certain nombre d’heures passées au bloc, mais ne sont que des périodes « transitoires » et ne préjugent pas du mode d’exercice et de la qualité de vie à venir. Cet internat souvent victime de sa réputation, bien que dur, n’est pas à ce point différent des autres spécialités.

Une vie familiale à côté ? Un certain nombre de jeunes collègues ont du mal à concevoir la pratique de la chirurgie parallèlement à une vie familiale. Cela reste tout a fait envisageable, preuve en est le nombre croissant de femmes s’engageant dans la voie de la chirurgie digestive et viscérale.

De plus, avec l’application du repos de sécurité obligatoire le lendemain d’une garde, une part de la difficulté de cet internat a disparu, permettant aux internes de chirurgie de se reposer et d’accomplir certaines taches de la vie quotidienne.

Concernant la rémunération, il n’est pas la peine de rappeler les problèmes de la cotation des actes sous payés par rapport a la responsabilité, le temps passé au bloc et le haut niveau de compétence de notre spécialité. Heureusement, la renégociation de la cotation des actes avec l’aide de la Fédération nationale de Chirurgie générale et digestive et les syndicats de chirurgie, nous permettra de ne plus être le parent pauvre des spécialités chirurgicales.

Pourquoi se lancer en chirurgie viscérale et digestive ?Cette chirurgie est l’une des plus belles, des plus complètes, à la fois technique, complexe et proche des malades, voila son meilleur plaidoyer.

Dr Nicolas VeyriePrésident de l’AJCVReprésentant des jeunes chirurgiens au Collège et à la Fédération nationale de chirurgie générale et digestive

Maquette : Durée 6 semestres- Tronc commun de Chirurgie Générale.- DESC de chirurgie viscérale et digestive (DESC du groupe II) préparé sur 6 semestres (4 semestres au cours de l’internat et 2 semestres en post-internat).

Chirurgie viscérale et digestive

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Maquette du D.E.S. : Durée 5 ans- 7 semestres dans des services agréés pour le D.E.S. d’ACP- 3 semestres dans des services agréés pour d’autres D.E.S. ou pour des D.E.S.C.Il existe trois diplômes d’études spécialisées complémentaires du groupe 1 accessibles aux internes d’ACP : Dermatopathologie,Foetopathologie, Neuropathologie.

Anatomie et cytologie pathologique

L’anatomie et cytologie pathologiques, « l’anapath », est une spécialité médicale passionnante au centre du diagnostic, du pronostic et de la prise en charge des patients. Oui ! une spécialité médicale, car bien que le contact avec le patient soit rare, le diagnostic final d’un nombre important de pathologies nécessite l’intégration de données « anapath » avec les éléments

cliniques et paracliniques.

Ainsi, le pathologiste est-il un médecin si différent des autres ? Que fait-il ? Sa démarche est très similaire à celle du clinicien ou du chirurgien : le malade est « interrogé » à travers son dossier clinique puis « examiné » et « ausculté » mais avec un scalpel et un microscope ! Le pathologiste mène une véritable démarche diagnostique mais sur des liquides de ponction, des biopsies ou des pièces opératoires. A l’aide des lésions qu’il visualise, il émet des hypothèses diagnostiques qu’il confirme si nécessaire à l’aide d’examens complémentaires (colorations spéciales, immunohistochimie, biologie moléculaire).

En plus de son rôle diagnostique majeur, le pathologiste est maintenant au centre du pronostic et du traitement. Il évalue le pronostic en donnant la description précise du type de lésion, en établissant le stade d’une tumeur (classification TNM) et plus récemment en recherchant les anomalies moléculaires à visée pronostiques et prédictive de réponse aux thérapeutiques. Ainsi, avec l’avènement des thérapies ciblées, le pathologiste est également au cœur du traitement, l’indication de nombre de ces traitements étant conditionnée à la présence ou l’absence de telle ou telle anomalie moléculaire. Par exemple l’Herceptin dans le cancer du sein ou le Cetuximab dans le cancer du colon métastatique. De ce fait l’image du pathologiste isolé est désuète. Il fait partie intégrante des équipes soignantes et participe de façon active aux staffs cliniques et aux réunions de concertations pluridisciplinaires.

La journée type du pathologiste ? Il n’y en a pas ! Le pathologiste bénéficie d’une grande flexibilité dans son organisation. Le diagnostic doit être transmis au plus vite mais les modalités d’exécution sont à sa discrétion. Comme les autres médecins, les pathologistes participent aux staffs, aux réunions de concertations multidisciplinaires, à l’enseignement et peuvent avoir des activités de recherche plus ou moins fondamentale selon leur souhait et leur environnement.

Le pathologiste doit être avant tout curieux et minutieux, en effet il doit traquer tous les indices qui lui permettront d’arriver au diagnostic final. Il doit également aimer le travail manuel et le travail en équipe. L’internat peut paraître anxiogène car l’on « repart presque de zéro ». L’apprentissage nécessite un certain investissement mais l’interne acquiert une fonction rapidement importante dans le service et, ses activités quotidiennes sont de nature comparable à celles des autres pathologistes : examen macroscopique des pièces opératoires, examen extemporané, étude microscopique avec utilisation de nombreuses

techniques complémentaires, rédaction du compte-rendu, participation aux staffs multidisciplinaires, travaux de recherche. L’encadrement est permanent et sécurisé. Ce système permet un apprentissage rapide par un compagnonnage très efficace. La qualité des conditions de travail et de formation de l’interne, et de façon plus large sa qualité de vie, sont aussi des caractéristiques de notre discipline. En particulier, l’interne peut organiser son travail de façon relativement autonome. Il n’effectue souvent ni garde, ni astreinte de week-end.

Le DES d’anatomie et de cytologie pathologiques dure 5 ans. La maquette consiste en 7 semestres dans la spécialité et 3 semestres libres, en dehors. Des DESC sont disponibles pour se surspécialiser ou diversifier ses connaissances : d e r m a t o p a t h o l o g i e , neuropathologie, fœtopathologie

et médecine légale. De nombreux DU ou DIU sont également à disposition pour compléter sa formation dans les domaines d’intérêts si besoin.

Les internes de pathologie sont rassemblés au niveau national au sein de l’AFIAP (Association Française des Internes et Assistants de Pathologie), dont l’équipe est à votre disposition pour tout conseil ou renseignement. Vous trouverez de nombreuses informations sur notre site internet : www.afiap.fr et en particulier des fiches descriptives de chacun des CHU avec en particulier les coordonnées des internes référents à contacter. Nous organisons des symposiums lors des congrès nationaux ainsi qu’un cours national de DES annuel.

Un point marquant est l’extraordinaire diversité d’exercice : outre les différents lieux et modes d’exercice (CHU, libéral, etc…), le pathologiste peut choisir de se surspécialiser dans un ou deux domaines (pathologie rénale, hépatique…) ou rester polyvalent et conserver une activité très diversifiée.

Les perspectives de la spécialité sont excellentes quel que soit le type d’exercice : les activités chirurgicales et biopsiques sont en augmentation constante et le champ d’action du pathologiste s’élargit de jour en jour, notamment avec l’avènement des thérapies

ciblées. Si l’on y ajoute une pyramide des âges relativement déséquilibrée avec de nombreux départs à la retraite non compensés dans la décennie à venir, le champ est plus libre que jamais pour les jeunes pathologistes !

Vous aurez compris que la spécialité est bien loin des cours ou TP de nos premières années d’études et il ne faut pas s’y arrêter car il est difficile de se faire une idée de la spécialité avant de pousser la porte d’un service d’ACP. Alors à bientôt !

Cardiologie et Maladies Vasculaires

La cardiologie est une spécialité en général très prisée à l’internat. Elle présente en effet l’avantage d’offrir de multiples facettes, avec trois grands axes que sont la rythmologie, l’ hémodynamique ou l’échographie, mais aussi d’autres sous spécialisations comme la cardiopédiatrie, la rééducation cardiaque, l’imagerie cardiaque, la transplantation cardiaque, la cardiologie du sport, ou encore

la médecine vasculaire. La cardiologie présente ainsi l’avantage de pathologies très variées

touchant tous les âges ou presque de la vie (voies accessoires chez les sujets jeunes, infarctus du myocarde et insuffisance cardiaque chez les personnes âgées par exemple). Un autre des aspects intéressants de la spécialité est qu’il s’agit d’une spécialité « technique » où le cardiologue réalise lui-même la plupart des examens diagnostiques et thérapeutiques. On peut citer à titre d’exemple les coronarographies, les ablations de flutter/FA ou voie accessoire, l’implantation de pace-makers ou de défibrillateurs, ou encore le traitement percutané des valvulopathies. L’échographie cardiaque est par ailleurs un examen clé en cardiologie, réalisée exclusivement par les cardiologues. C’est une des techniques enseignées pendant l’internat.

Actuellement les possibilités d’exercice sont variées, à la fois en milieu hospitalier ou libéral. Compte tenu du faible nombre de praticiens et du nombre croissants de patients atteints de pathologies cardiovasculaires, les possibilités d’installation ou de remplacement en libéral ne manquent pas, à l’exception de certaines régions

où la densité médicale est plus forte. Les pathologies cardiovasculaires représentent en effet toujours la première cause de mortalité en France, et du fait du vieillissement de la population, la prévalence de certaines pathologies telles que l’insuffisance cardiaque ou la FA ne cesse d’augmenter. Pas de chômage donc en vue en cardiologie… Il s’agit par ailleurs d’une spécialité en constante évolution avec de nombreux progrès techniques et thérapeutiques qui ont révolutionnés la prise en charge des patients. La recherche à la fois clinique et fondamentale est très active en cardiologie avec de multiples équipes INSERM renommées et de nombreux protocoles de recherche en cours dans les centres universitaires. La société française de cardiologie (SFC) ainsi que la fédération française de cardiologie (FFC) sont particulièrement dynamiques et encouragent fortement la recherche, notamment pour les plus jeunes.L’internat de cardiologie est difficile. Gardes nombreuses, niveau de

responsabilité élevé, urgences fréquentes où l’interne est très souvent en 1ère ligne (infarctus, œdème aigu pulmonaire, tamponnade, arrêt cardiaque…). L’activité de l’interne de cardiologie c’est aussi souvent beaucoup d’avis dans les différents services de l’hôpital et en particulier aux urgences. Contrairement à

d’autres spécialités, il n’y a en revanche que peu ou pas de cancer. Enfin comme souvent au cours des internats difficiles, la solidarité entre internes est grande, et au final on se dit souvent que ces 4 années sont passées bien trop vite…

Aurélie Guiot(DES Cardiologie et Maladies Vasculaires)

Maquette : Durée 4 ans- Quatre semestres dans des services de cardiologie et maladies vasculaires, dont trois au moins doivent être accomplis dans des services hospitalo-universitaires ou conventionnés.- Un semestre en médecine vasculaire ou en chirurgie vasculaire, ou dans un laboratoire d’explorations fonctionnelles cardiologiques.- Trois semestres dans des services agréés pour d’autres DES, de préférence en endocrinologie, médecine interne, néphrologie, neurologie, pédiatrie à orientation cardiologique, pneumologie ou radiologie, ou réanimation médicale.

Mise à jour 2012

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Maquette : Durée 8 semestres- 4 semestres en Dermatologie ; - 4 semestres libres dont 3 hors Dermatologie qui peuvent permettre la validation de DESC (Cancérologie, Dermatopatho-logie, Immunologie Clinique et Allergologie cutanée, Pathologie infectieuse et tropicale, clinique et biologique).

La dermatologie est une spécialité transversale et très clinique, recoupant des disciplines telles que la médecine interne, la cancérologie, la rhumatologie, la gériatrie, l’infectiologie et l’anatomopathologie. C’est une spécialité complexe, faisant partie des spécialités où les non- spécialistes ne peuvent maîtriser la clinique sans la formation spécifique de dermatologue. Les

possibilités d’exercice sont larges : activité libérale/exercice hospitalier, activité chirurgicale, laser, photothérapie, dermatopathologie …L’accès au post internat est à ce jour possible sans trop de difficultés.

Maquette du DES4 ans, soit 8 semestres

Formation pratique :4 semestres dans des services agréés pour le D.E.S. de Dermatologie et Vénéréologie, dont 3 au moins doivent être accomplis dans des

services hospitalo-universitaires ou conventionnés, dans au moins deux services ou départements différents.4 semestres libres dont 3 au moins doivent être accomplis dans des services agréés pour d’autres D.E.S. que le D.E.S. de Dermatologie et Vénéréologie ou pour des diplômes d’études spécialisées complémentaires.

- Formation théorique : cours de DES organisés par les inter régions - Séminaires nationaux de formation obligatoires : Dermatologie chirurgicale, Dermatologie Esthétique et Correctrice- Liste de gestes techniques Un mot sur les M2 en rapports avec votre spécialitéImmunologie, physio/physiopathologie, infectiologie, biostatistiques et épidémiologie, …

Dr Ouidad ZEHOU, présidente de l’AJDerm, association des jeunes [email protected]

LiensSite de l’AJDerm (association des jeunes dermatologues) en cours de création. Mail : [email protected]

Dermatologie – Vénérologie

Médecine Physique et de Réadaptation (MPR)

Internat de Spécialité médicale• Quatre semestres dans des services agréés pour le DES de médecine physique dont trois au moins doivent être accomplis dans des services hospitalo-universitaires.

Ces semestres doivent être effectués dans au moins deux services ou départements différents.

• Deux semestres dans un service agréé pour les DES de neurologie, pédiatrie ou rhumatologie

• Deux semestres libres, comportant au plus un semestre dans un service agréé pour le DES de médecine.

presentation de la spécialité

DES de Médecine Physique et de Réadaptation (MPR)La Médecine physique, pourquoi pas.

Si vous recherchez une spécialité médicale diversifiée,

• permettant de prendre en charge des patients présentant des déficiences d’origines très variées : neurologiques, ostéo-articulaires, vésico-sphinctériennes, cardiovasculaires, respiratoires…

• chez des adultes, des enfants, ou des personnes âgées.

• offrant la possibilité de réaliser de nombreux gestes techniques tels que les injections de toxines botulinique sous électrostimulation ou échographie, des bilans urodynamiques, des EMG, des analyses instrumentales du mouvement, de la marche, de l’équilibre…

• permettant de travailler en équipes multidisciplinaires en structures hospitalières ou privées, ou bien d’exercer en libéral.

• donnant l’opportunité de faire de l’humanitaire.

• offrant l’immense intérêt de replacer le patient au centre de la réflexion, dans une approche globale et humaniste, prenant en compte l’ensemble de son vécu, afin de lui offrir le meilleur avenir possible au décours d’un aléa de la vie.

Alors la MPR est faite pour vous.

En effet qui d’après vous prend en charge ces patients ?

• enfant de 5 ans paralysie cérébrale

• jeune homme de 11 ans, scoliose de l’adolescent évolutive

AJMER : Association des Jeunes en Médecine Physique et Réadaptation

Président : Guillaume ParisVice Président : Charles Joussain

Mise à jour 2012

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Médecine Physique et de Réadaptation (MPR)

Raphaël Gross, président de l’AJMER ([email protected])

• jeune sportif de 20 ans, entorse grave du genou

• homme de 60 ans, AVC sylvien gauche, hémiplégique et aphasique

• femme de 65 ans, diabétique, amputation du pied gauche

• Homme de 65 ans insuffisant cardiaque post infarctus du myocarde

• Un lombalgique chronique obligé d’arrêter son travail et de prendre de la morphine tous les jours

• une patiente de 32 ans souffrant d’une sclérose en plaque présentant des troubles vésico-sphinctériens….

Car bien sûr, même si la prise en charge initiale est assurée par les neurologues, les chirurgiens orthopédistes, ou les cardiologues par exemple, il revient au Médecin de MPR de prendre en charge ces patients sur le long terme, pour optimiser, selon les cas, leur autonomie, leurs activités de vie quotidienne, leur qualité de vie (autonomie, prise en charge vésico-sphinctérienne, spasticité gênante…) et bien entendu leur ré-insertion socio-professionnelle.

Imaginez grâce à la prise en charge en MPR:

• La joie d’un enfant atteint de paralysie cérébrale utilisant son premier ordinateur après injection ciblée de toxine botulique permettant l’utilisation d’un stylo pour écran tactile.

• Le jeune scoliotique qui voit ses déformations réduites et sa qualité de vie amélioré lui permettant une meilleure insertion scolaire;

• La reprise du sport voire de la compétition sans douleurs et avec de bonne amplitudes articulaire chez ce jeune sportif • La reprise d’une vie sociale post AVC après avoir suivi une rééducation de l’aphasie ;

• L’efficacité d’un appareillage fonctionnel et esthétique par prothèse de membre inférieur amputé permettant à cette femme d’être autonome pour aller faire ses courses et se balader avec ses amies

• L’amélioration significative du patient insuffisant cardiaque qui peut, enfin à nouveau reprendre ses activités de loisir sans être essoufflé et devoir s’assoir au bout de 10 mètres.

• Un lombalgique chronique qui reprend le travail, la confiance en son dos et lui-même grâce à un reconditionnement à l’effort

• Cette patiente de 32 ans atteinte de SEP, qui n’est plus obligée de porter des protections

Le rôle du médecin de Médecine physique et de Réadaptation comme vous l’avez déjà bien compris c’est donc:

• Grâce à une analyse clinique rigoureuse, associée à une bonne connaissance de l’anatomie et de la physiopathologie, le Médecin de MPR détermine par un interrogatoire approfondi les déficiences qui gênent réellement les patients, et les restrictions d’activités et de participations qui en découlent. Il propose alors la prise en charge la plus adaptée, qu’elles soient médicamenteuse, technique humaine ou sociale.

• C’est pour répondre au mieux à ces objectifs ambitieux centrés sur la fonction, que la prise en charge en MPR se veut multidisciplinaire. Le médecin de MPR est donc un chef d’orchestre coordonnant le partage de compétences de différents spécialistes médicaux et paramédicaux

(infirmiers, aide soignants, kinésithérapeutes, ergothérapeutes, orthophonistes, neuropsychologues, diététicien, assistant social…)

• Cependant le rôle du MPR est également de poser des diagnostics et bilans spécifiques à la MPR dans le domaine de la motricité (trouble de la marche, spasticité, vésico-sphinctérien et génito-sexuel, mouvements anormaux, trouble du langage…), en médecine du sport, et plus largement des troubles orthopédiques (retard de consolidation, anomalie de la croissance, complications d’appareillage)

• C’est enfin et surtout mettre en place des traitements spécifiques de notre discipline: gestes techniques (injection de toxine botulique, remplissage de pompe à Liorésal, injection intra-caverneuse…), appareillage, discussion médico-chirurgicale, développement de nouvelles technologies…

La MPR est donc une médecine humaine diversifiée, touche à tout, avec ses propres spécificités d’évaluation du patient, de sa fonction, de son environnement social, ceci, avec une prise en charge singulière alliant thérapeutique médicamenteuses, physiques, instrumentale et sociale.

La très bonne nouvelle est que c’est une spécialité en plein essor actuellement et pleine d’avenir comme en témoigne le nombre de postes proposés par la filiarisation.

Grâce à la motivation du COFEMER (Collège des Enseignants Universitaires de MPR), la formation se veut de qualité et homogène en France.

De plus les opportunités de pratique sont nombreuses : activité hospitalière, hospitalo-universitaire (innombrables thématiques de recherche, beaucoup de postes à pourvoir dans les années à venir), activité en centre de rééducation (montagne, bord de la mer : intérêt professionnel et qualité de vie garantis !)

En secteur public, PSPH ou privé.

L’oncologie médicale est une spécialité située au carrefour entre biologie du vivant (thérapies moléculaires ciblées, oncogénétique), médecine transversale (prise en charge clinique multi-organes), soins de support, soins palliatifs, ou encore psycho-oncologie.

Le DES d’oncologie médicale a été complètement refondu (publication de la nouvelle maquette au JO du 31/05/07) : 10 semestres dont 4 en oncologie médicale, 1 en radiothérapie, 1 en hématologie et 4 semestres « libres » (à faire hors ou dans la discipline). Cette maquette est applicable pour les Internes nommés à la rentrée 2007.

En pratique, l’internat permet avant tout de se former à la prise en charge des patients hospitalisés. Pour les patients en cours de chimiothérapie, il s’agit essentiellement d’évaluer la tolérance du traitement, évaluer régulièrement l’évolution du cancer, s’assurer de l’absence de faits nouveaux qui contre indiqueraient l’administration de la chimiothérapie prévue, adaptation des doses de chimiothérapies, coordination des soins au domicile, évaluation psychologique (voire psychiatrique) et sociale. Les urgences en cancérologie sont particulièrement variées et dépassent largement la neutropénie fébrile et l’embolie pulmonaire. Elles font souvent appel à des gestes interventionnels (endoprothèses, stomies, endoscopies…), en complément des gestes faits en salle par les internes : ponctions lombaires, pleurales, d’ascite…

Enfin, la prise en charge des patients en fin de vie nécessite une prise en charge continue tant pharmacologique que psychologique. Les équipes de soins palliatifs se sont largement développées et sont d’une aide importante tant pour les patients que pour l’interne.Les activités de consultation en autonomie ou en aux côtés d’un sénior se développent progressivement et permettent d’envisager la mise en place des bilans diagnostiques, le suivi des patients. A côté de la

salle proprement dite, les activités d’hôpital de jour et de consultations permettent donc aux internes d’être en contact avec d’autres aspects de la discipline.

L’oncologie se pratique en équipe, les décisions sont prises en réunions pluridisciplinaires (pathologistes, radiologues, chirurgiens, radiothérapeutes et spécialistes d’organe) dans lesquelles l’oncologue joue souvent le rôle d’expert et de coordonnateur. Au contraire d’autres disciplines, l’existence d’un secteur libéral important (aux revenus non nuls) permet d’assurer des débouchés pour chacun, surtout en ces temps de papy-boom. Toutes les disciplines cancérologiques (hématologie, radiothérapie, oncologie médicale) ont des associations d’Internes très actives (en oncologie médicale, elles ont pour petits noms AERIO, AJORA, ANOORM, ANEICCOH, ASIO… sites web via Google), présentes à peu près partout en France, et qui participent notamment à des formations pour les internes, à l’échelon local et national.

Compte tenu de la proximité de la biologie, il est souvent demandé aux oncologues de valider un M2- recherche avant le clinicat. En recherche clinique, les standards thérapeutiques évoluent sans arrêt, et l’oncologie médicale française est l’une des rares spécialités à être à l’origine d’avancées internationales chaque année…

Tout cela fait de l’oncologie médicale une spécialité transversale et stimulante, riche en contacts humains, située à l’opposé de l’image déprimante que certains externes peuvent avoir conçu après avoir été abandonnés à leur sort dans un service…

Yohann Loriot

Maquette : Durée 10 semestres- 4 semestre en oncologie médicale- 1 semestre en radiothérapie- 1 semestre en hématologie- 4 semestres « libres » (à faire hors ou dans la discipline).

Oncologie médicale

Mise à jour 2012

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Medecine Generale

Et pourquoi pas la Médecine Générale ?

DES, DESC et maquetteL’internat de Médecine Générale se déroule en trois ans, il s’agit d’un DES comme pour l’ensemble des autres spécialités et il donne accès à un certain nombre de DESC de type 1 tels que urgences, nutrition, vasculaire, allergologie, médecine du sport, médecine légale, nutrition et au DESC de type 2 qu’est la gériatrie.

Sa maquette en six semestres comporte 4 stages obligatoires (Médecine adulte, Gynéco-Pédiatrie, Urgences et stage chez le Praticien) et 2 stages libres (avec possibilité de faire un deuxième stage chez le praticien appelé SASPAS); un des 6 semestres devant se faire en CHU.

La filière universitaire est en marche !Depuis la création du DES de Médecine Générale en 2004, nous avons vu arriver des Professeurs des Universités (PU) de Médecine Générale, des Maîtres de conférences et des Chefs de Clinique

ambulatoires (par opposition à « hospitaliers ») : les soins en cabinet constituent la moitié de leur activité, l’autre moitié étant dédiée à l’enseignement. Les postes sont en train d’être créés, de plus en plus de maîtres de stage sont recrutés : la Médecine Générale Universitaire est en plein essor !

Objectif : le libéralL’objectif est bien évidemment de nous propulser vers le monde ambulatoire et libéral. La majeure partie de notre formation se déroule

en services hospitaliers mais elle va peu à peu se tourner vers l’ambulatoire afin de mieux appréhender ce que sera notre pratique quotidienne. Le stage chez le praticien est un premier pas, les cours théoriques

sur la gestion d’un cabinet, la fiscalité et les relations avec la Sécurité Sociale en sont un deuxième ! La suite s’organise tout logiquement avec les remplacements qu’il est possible de faire dès l’obtention de la licence de remplacement auprès du Conseil de l’Ordre, plus précisément à la fin du stage chez le praticien.

En pratiqueFini l’hyperspécialisation ! Utilisons les connaissances acquises durant le deuxième cycle pour apprécier un patient dans sa globalité. A nous les actions de prévention, la médecine de premier recours et le suivi au long cours. Le médecin généraliste restera toujours le premier maillon de la chaîne de soins mais sa fonction s’oriente de plus en plus vers la coordination des soins entre les différents spécialistes, les réseaux de ville, les services hospitaliers puis vers l’élaboration de la synthèse de

l’ensemble des prises en charge.

En conclusionVous préférez un patient entier plutôt que découpé en morceaux ? Vous préférez prévenir que guérir ? Vous préférez savoir l’essentiel sur tout que tout sur pas grand-chose ? Alors la Médecine Générale est faite pour vous !

Marine COMPAN MALETPrésidente de l’Union des Internes de Languedoc-RoussillonChargée de mission pour l’[email protected]

ISNAR IMG www.isnar-img.com

Mise à jour 2012

Il existe un syndicat national des internes en médecine générale. plus d’informations sur www.isnar-img.com

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