Forum des Métiers de la SantéAnnées Supérieures

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ACLE 2013 - Forum des Métiers de la Santé Années Sup’ - 3

Forum des Métiers de la Santé FGSM2 à DCEM415 et 16 février 2013 - Faculté de médecine Lyon Est

Le Guide 2013

Association des Carabins de Lyon Est

fms@acle.net - publi@acle.net

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Sommaire4. Actualités

5. La DCEM4

6. Les ECN

7. Après les épreuves classantes nationales

10. L’internat

12. Formation en TCEM

26. Après l’internat

ActualitésDéroulement des ECN 2013Pour la région Rhône-Alpes, les ECN 2013 se dérouleront à Clermont-Ferrand, du 28 au 30 mai 2013. Si report d’épreuve il y a, celui-ci aura lieu l’après-midi du 30 mai.

iECN ou ECN informatiséesLes iECN, dont on a tant parlé, qui ont tant changé. Actuellement, le projet est assez net pour en faire une présentation. Son application est prévue pour 2016, donc pour la promotion actuelle de FGSM3. C’est un projet en deux volets : informatisation et diversification des épreuves. Pour rappel, les ECN actuelles se font par 9 cas cliniques et un résumé de LCA, en QROC, avec une correction par des professeurs de médecine, sur une grille de mots-clés.

D’un, l’informatisation, pour la préparation et les épreuves elles-mêmes.

La partie préparation est assurée par une plateforme Web, side-sante.org, vouée à stocker et offrir aux étudiants en médecine des questions au format des iECN, accessibles en ligne, faites par des enseignants de facultés de médecine.

La partie examen se déroulera ensuite sur un support informatique (tablette, PC portable...) sans connexion possible avec l’extérieur pour éviter la triche, sur un logiciel au format semblable à SIDES. Les ECN pourront ainsi se dérouler dans chaque faculté, en évitant les centres d’examens inter-régionaux et leurs contraintes pour les candidats. Les risques de pannes seront prévus, et les sujets d’examens seront stockés, avec les réponses sur des puces amovibles. Ce système permettrait ainsi une correction d’un jour ou deux, totalement objective étant donné le caractère informatisé de celle-ci.

Bien entendu, cette correction informatique impose une diversification des épreuves.

Tout d’abord, les QROC disparaissent, au profit des QCM et des réponses ouvertes courtes (d’un ou deux mots), les QCM pouvant aller de 5 à 20 items. Les réponses aux questions ouvertes pourront quant à elles prendre

en compte beaucoup de synonymes, et une correction automatique sera mise en place.

Pour la forme, on garde majoritairement les cas cliniques, qui deviennent des Dossiers Cliniques Progressifs (DCP) : il n’est possible de passer à la question suivante qu’en validant la réponse à la précédente, avec la possibilité d’utiliser des contenus plus «riches» : imagerie, vidéo, audio, ECG,...

La LCA dans sa forme actuelle tire sa révérence : elle sera intégrée aux DCP en questions ouvertes ou QCM.

On trouvera également des questions isolées, visant à évaluer des connaissances de base, éventuellement intégrées aux DCP.La nouveauté totale des iECN est, en revanche, les Tests de Concordance de Scripts : il s’agit d’une situation clinique posée avec un diagnostic probable, associée à une nouvelle information (antécédents, examen complémentaire,...). L’objectif est pour l’étudiant d’établir l’impact de la nouvelle information sur l’hypothèse de départ sur une échelle de 5 niveaux (quasi-certitude du diagnostic initial à rejet). Ces TCS ont fait leur preuve dans l’évaluation de l’expérience acquise lors de la pratique médicale, et permet donc d’apporter une considération du travail effectué en stage. Les TCS ne seraient introduits que pour 10% à 20% de la note totale.

Vous voyez donc tous les changements à venir, bien qu’il reste encore de très nombreux détails à régler : la pondération des notes entre les épreuves, les modalités concrètes de passage des iECN, le développement de SIDE Santé, et j’en passe. Sachez que les étudiants sont entendus : une commission paritaire entre étudiants et enseignants travaille à la finalisation du projet.

Actuellement, les Doyens de Médecine sont unanimement favorables à cette réforme, qu’ils ont créée. Nos Ministères de tutelle (Santé et Enseignement Supérieur) sont, en revanche, plus frileux et ne sont pas pour le projet actuellement, principalement pour le manque de visibilité financière et les inquiétudes logistiques. L’ANEMF, au

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La validation du DCEMLa validation de l’intégralité du DCEM est nécessaire pour être classé aux ECN. Il s’agit donc de valider l’ensemble des enseignements théoriques du deuxième cycle, ainsi que l’ensemble de l’enseignement pratique composé de 36 mois de stages et d’un minimum de 36 gardes.

L’enseignement théorique, organisé en modules, porte sur un ensemble de thèmes établis par la commission pédagogique nationale des études de médecine et sont normalement révisés tous les quatre ans. Les objectifs pédagogiques du second cycle sont harmonisés avec les connaissances exigées pour réussir les ECN. Des séminaires sont organisés par les facultés et les étudiants ont 2 ans pour les valider. Ils portent sur des thèmes jugés prioritaires avec systématiquement la pratique de la médecine générale mais aussi l’iatrogénie, les addictions et conduites dopantes, ainsi que la préparation aux grandes menaces sanitaires… Ces séminaires doivent avoir été suivis par tout étudiant à l’issue de son second cycle.

Certains stages hospitaliers sont obligatoires au cours de l’externat, il s’agit de :- La pédiatrie- La gynécologie-obstétrique- La chirurgie (y compris l’anesthésie-réanimation)- La médecine interne ou gériatrie

Ils sont à différencier des terrains de stage recommandés : en psychiatrie, en laboratoire hospitalier et en laboratoire de recherche agréé.Le stage de médecine générale chez le praticien agrée-maître de stage des universités est obligatoire depuis 1997 de par l’arrêté du 4 mars 1997. Un nouvel arrêté est paru en Août 2009 fixant des modalités de stage plus précises (notamment sur la durée et la rémunération du stage)Le deuxième cycle nécessite aussi la validation

d’enseignements « optionnels » interdisciplinaires, dont au moins un est obligatoirement :- Anatomie descriptive et topographique- Modèles animaux et mécanismes physiopathologiques- Psychologie et neurobiologie- Rôle du médecin généraliste en matière de prévention individuelle et collective- Santé de la mère et de l’enfant- Stratégie des examens de laboratoire.

Le CSCTVous aurez également à valider le Certificat de Synthèse Clinique et Thérapeutique ou CSCT, qui est organisé au cours de la DCEM4. Il doit représenter au moins 60 heures d’enseignements, et fait l’objet d’une validation indépendante.Il comporte d’une part des épreuves théoriques et, d’autre part, une épreuve d’examen clinique comptant pour au moins 20 % de la note totale. Cette dernière est destinée à évaluer les connaissances cliniques, censées être acquises au cours des stages pratiques et des conférences suivies durant l’externat. Deux sessions annuelles sont prévues pour ces deux catégories d’épreuves. Les objectifs pédagogiques et les modalités de l’examen sont variables d’une UFR à l’autre. Concernant l’évaluation, les membres du jury de l’épreuve d’examen clinique ne doivent pas être les responsables des stages que les étudiants effectuent au moment des épreuves du CSCT.

nom des étudiants en médecine, s’est positionnée pour, à condition que les Ministères approuvent, et que les étudiants continuent de travailler avec les Doyens. Par conséquent, si vous avez des idées, remarques, critiques constructives, ou tout simplement des questions, je ne peux que vous demander de nous en faire part !

Redoublement et validation du DCEM4Le décret du 10 aout 2011 est venu instaurer la validation du DCEM4 avant l’affichage des résultats des ECN. Cela signifie qu’il n’est désormais plus possible de redoubler la D4 dès que les résultats sont parus. Par conséquent, deux possibilités s’offrent aux candidats s’ils souhaitent repasser les ECN :

• Il faut invalider la DCEM4 avant la parution des

résultats, sachant que le passage des ECN n’est pas un critère de validation de la DCEM4.

• Il faut demander une dérogation au Doyen, accordée sur certains critères, afin de pouvoir repasser les ECN pour une deuxième et dernière fois.

Pour sa seconde année de préparation, l’étudiant dérogeant ou auditeur en médecine, a certaines obligations, comme la réalisation de 12 mois de stage et la participation aux ECN blanches interrégionales, aux conférences de préparation et aux groupes de travail sur la rédaction de cas cliniques.

La DCEM4

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Les ECN actuelsLes Epreuves Classantes Nationales (ECN) sont aujourd’hui l’ultime cap avant le troisième cycle de médecine et l’accès à la fonction d’interne. Elles succèdent au concours de l’internat. Un diplôme d’équivalence permet aux étudiants étrangers d’accéder au TCEM.

Les Modalités des ECNLe contenu pédagogique des ECN correspond aux 11 modules transdisciplinaires mis en place par la réforme du programme de l’externat. Vous trouverez tous ces divers items dans le Guide de l’étudiant en médecine ou suivant ce lien :

http://www.education.gouv.fr/bo/2007/22/MENS0753287A.htm

Les épreuves correspondent à 3 demi-journées de 3 heures chacune comprenant 3 dossiers cliniques transversaux. Chaque dossier est noté sur 100 points, ce qui fait un total de 9 dossiers à traiter en une heure chacun. chaque dossier pourra comporter maximum 3 documents iconographiques.Depuis quelques années maintenant, les ECN comportent une épreuve de Lecture Critique d’Article (LCA).Il s’agit d’un article scientifique en français, à partir duquel vous devrez répondre à des questions et faire un résumé. Attention, si en 2009 l’épreuve de LCA n’a compté qu’à hauteur de 5%, elle est, à ce jour, notée sur 100 points, comme un dossier clinique et compte donc pour 10% de la note finale.

Ce qu’on attend de vous aux ECN• Selon le Conseil National du Concours de l’Internat (CNCI) :« Le deuxième cycle des études médicales a pour objectif l’acquisition des compétences cliniques et thérapeutiques et de capacités d’adaptation permettant aux étudiants d’exercer les fonctions hospitalières du troisième cycle et d’acquérir les compétences professionnelles de la filière dans laquelle ils s’engageront. »

• Objectifs pédagogiques :1) Diagnostiquer :

Analyse, hiérarchisation et discussion des principales hypothèses, explication des démarches diagnostic, explication des mécanismes physiopathologiques, discuter des principaux diagnostics étiologiques et différentiels...

2) Identifier les situations d’urgence et planifier leur prise en charge :

Expliquer les signes de gravités et mesures à mettre en œuvre...

3) Argumenter l’attitude thérapeutique et planifier le suivi du patient :

Expliquer l’histoire naturelle, justifier le choix d’une stratégie thérapeutique, décrire les modalités de la surveillance de la maladie, rédiger une ordonnance…

4) Décrire les principes de la prise en charge au long cours :

Expliquer le pronostic à long terme et décrire les principes de la prise en charge au long cours dans des situations de maladies chroniques, invalidité…Remarque : les connaissances exigibles concernent l’ensemble de la population de la naissance au très grand âge sauf si une restriction est mentionnée.

• Les conseils de rédaction : Les idées sont à hiérarchiser au maximum de la plus intéressante à la moins utile. Ce sont essentiellement :

- les possibilités diagnostiques- les examens complémentaires.- les conduites à tenir.

La rédaction doit être claire et concise, vous pouvez utiliser les tirets pour des énumérations. Votre rédaction doit être un compromis entre catalogue d’idées et romans. Etre clair et concis est un idéal.

• Modalités de correction :En pratique, les dossiers subissent une double correction, les correcteurs sont dotés d’ordinateurs sur lesquels ils notent l’ensemble des items selon une grille de correction standardisée, l’ordinateur additionne. Tout est centralisé, lorsque les deux corrections d’un même dossier pour un même candidat présentent un écart de note supérieur ou égal à 15 points, le dossier est directement renvoyé à une triple correction grâce à ce système informatisé, la note retenue étant celle de la troisième correction. Si l’écart entre les deux notes est inférieur à 15 points, on retient la moyenne arithmétique des deux notes.

• Les modalités de partage des candidats ex-æquo : Afin de départager les candidats obtenant la même note finale sur l’ensemble des épreuves, on place en avant le candidat ayant obtenu la meilleure note au premier dossier de la première épreuve, et ainsi de suite avec les dossiers suivants, la LCA passant en dernier. En cas d’ex-æquo supplémentaires, on place en avant le candidat ayant obtenu la meilleure moyenne à la première épreuve et ainsi de suite avec les différentes épreuves. En dernier lieu, on départage les étudiants au bénéfice de l’âge, le plus âgé étant favorisé. En général, si le premier dossier ne départage pas, le deuxième ou le troisième dossier suffit pour départager les candidats. Il est extrêmement rare d’aller au-delà du troisième dossier.

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Après les Épreuves Classantes NationalesLes étudiants qui ont passé les ECN doivent avoir validé l’intégralité de leur DCEM pour pouvoir choisir un poste d’interne. Ce choix, qui se fait par rang de classement aux épreuves, est en fait double : il s’agit de choisir à la fois sa filière d’affectation (en donnant une indication sur la sous-spécialité envisagée), et le Centre Hospitalo-Universitaire de formation.

Toutes les spécialités du paysage médical français ne sont pas proposées directement au choix. 11 filières ont été déterminées :

- les spécialités médicales - la psychiatrie - les spécialités chirurgicales - la médecine du travail - l’anesthésie-réanimation - la santé publique - la pédiatrie - la biologie médicale - la gynécologie obstétrique - la médecine générale - la gynécologie médicale

Les étudiants devront, lors des procédures de choix, donner un choix de sous-spécialité à titre indicatif, afin de garantir un véritable choix éclairé pour tous les étudiants. Les Subdivisions proposées au choix sont au nombre de 28 :

- Ile de France - Nord-Est : Strasbourg, Nancy, Besançon, Dijon, Reims - Nord-Ouest : Caen, Rouen, Lille, Amiens - Rhône-Alpes : Grenoble, Lyon, Saint-Etienne, Clermont-Ferrand - Ouest : Brest, Rennes, Angers, Nantes, Tours, Poitiers - Sud : Montpellier, Aix-Marseille, Nice - Sud-Ouest : Bordeaux, Océan Indien, Toulouse, Limoges- Antilles Guyane

La procédure de choixUne fois les validations du deuxième cycle effectuées, les UFR médicales transmettent au ministère de la santé, la liste des étudiants ayant validé l’intégralité des enseignements pratiques et théoriques du DCEM. Tout étudiant ayant validé l’intégralité de son DCEM peut et doit participer à la procédure de choix sous peine d’être considéré comme démissionnaire des études médicales (cf. la validation de la D4). Tout étudiant ne peut se présenter que 2 fois à la procédure de choix

En pratique : Tous les étudiants en DCEM 4 peuvent passer les ECN, sachant que seuls ceux qui auront validé leur année seront autorisés à choisir un poste d’interne. Pour se présenter en tant qu’interne, ils doivent le faire savoir à leur faculté de rattachement avant la fin du 1er semestre d’internat, et s’engagent à perdre le bénéfice de leur premier rang de classement. Ils participent alors à une seconde procédure de choix qui déterminera leur filière et leur lieu de formation.

La procédure de choix s’effectue en deux temps : D’abord le choix informatisé (procédure CELINE) .Puis l’amphithéâtre de garnison, qui est également informatisé mais qui permet une affectation officielle.

Dès l’ouverture du site (vers la mi-avril probablement), vous pourrez rentrer vos coordonnées personnelles, enfin après le passage des ECN, vous pourrez commencer à rentrer vos vœux sur CELINE. Enfin une fois les classements sortis les simulations d’affectations commenceront. Des calculs permettent d’obtenir une simulation des postes que vous pouvez obtenir, c’est la période de pré choix, elle permet de voir en temps réel ses affectations possibles et la proximité avec les postes que l’on n’a pas encore.

Cette période est très importante pour les étudiants ayant des incertitudes sur leur possibilité de choix. Il est donc demandé à tous les étudiants, même ceux qui sont très bien classés, d’y participer, afin d’orienter les suivants sur les choix qui leurs sont possibles.

La procédure de choix est ensuite complétée par l’amphithéâtre de garnison qui permet un choix en temps réel et sur le même site internet avec le même affichage. Chaque jour sont convoqués un nombre bien précis de candidats (probablement 400) par ordre de classement, soit une durée totale d’environ un mois.

Les étudiants absents lors de la procédure d’amphithéâtre de garnison se verront affecter par défaut le premier choix disponible pour leur classement parmi leurs vœux émis sur CELINE. Si l’étudiant n’a émis aucun vœu sur CELINE, ou qu’il est en insuffisance de vœux, cela équivaut à un abandon d’études, il sera malgré tout rappelé à la fin de la procédure de choix, pour vérifier s’il abandonne bien les études en France. Lorsqu’un étudiant est dans l’impossibilité d’exprimer son choix dans un cas de force majeure, il garde la possibilité de l’exprimer l’année suivante, avec le même rang de classement, il choisit alors devant la personne ayant obtenu le même rang de classement l’année suivante.

Une fois affectés, les internes doivent prendre une inscription annuelle dans l’Université à laquelle appartient l’Unité de Formation et de Recherche Médicale à laquelle ils sont affectés.

La prise de fonction des internes se fait traditionnellement au premier novembre, après un choix de terrain de stage dont la date et l’organisation dépendent de chaque subdivision.

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Les Internes en chiffresRépartition des postes d’internes destinés aux candidats des ECN Le tableau ci-dessous récapitule la répartition des postes d’internes corrélée aux rangs limites de choix des étudiants à l’amphi-théâtre de garnison pour l’année 2010. Les nombres de postes par villes et par spécialité est fixé par arrêté chaque année au mois de juin.

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L'internatLe CHU : son environnement au quotidienLes CHU exercent 3 fonctions : La fonction de soins, La fonction de recherche et la fonction de formation.

• Qu’est-ce qu’être interne des hôpitaux ? « L’interne en médecine exerce des fonctions de prévention, de diagnostic et de soins, par délégation et sous la responsabilité du praticien dont il relève. »Sous ces termes, on entend concrètement : la prise en charge des patients hospitalisés, l’aide chirurgicale, les prescriptions médicamenteuses et d’examens complémentaires, les comptes rendus d’hospitalisation, la tenue des dossiers, les contre-visites, la participation aux réunions de service.Sous la responsabilité d’un praticien dit senior, l’interne rédige des ordonnances portant le cachet du service, le nom et la qualité du signataire.

En termes de temps de travail, l’interne doit effectuer 11 demi-journées de 3 h 30 par semaine, parmi ces 11 demi-journées, deux doivent être consacrées à sa formation universitaire. L’interne participe également aux services de garde et d’astreinte. Les internes sont soumis au règlement des établissements ou organismes dans lesquels ils exercent leur activité. Ils doivent s’acquitter des tâches qui leur sont confiées d’une manière telle que la continuité et le bon fonctionnement du service soient assurés.

L’interne doit obligatoirement être à jour dans son calendrier vaccinal.

La rémunération des internesElle est fixée par arrêté ministériel (le dernier de la liste est daté du 18 Août 2009). Il faut additionner à la rémunération de base les primes pour les gardes et astreintes et les indemnités.

• Rémunération brute annuelle- Interne de 1ère année : 16 374,85 €- interne de 2e année : 28 128,51 €- Interne de la 3e à la 5e année : 25 146,91 €- FFI : 14 985,76 €- Année de recherche (M2) : 23 847, 37 €

• Gardes et astreintes- Service normal de gardes : 118,08 € / garde- Garde supplémentaire : 128,99 €- Demi-garde supplémentaire : 64,50 €La rémunération des gardes est plafonnée à 1 889,28 € pour 4 semaines (16 gardes) et 2 367,60 € pour 5 semaines (20 gardes). Elle est la même pour tous les internes et FFI quelle que soit leur ancienneté.- Astreinte : voir plus loin.

• Indemnités- Indemnité de nourriture : 661 € / an - Indemnité de logement : 329,68 € / an L’interne peut prétendre à ces deux indemnités lorsque les repas et l’hébergement ne sont pas pris en charge par le CHU.- Indemnité de sujétion : 368,28 € / an (uniquement pour les internes de 1ère et 2e années)

• Les faisant fonction d’interne (FFI) : Ce sont des médecins ou étudiants en médecine ayant effectué leur cursus à l’étranger aspirants à exercer la médecine en France.Les FFI ne peuvent être nommés que sur des postes restés vacants à la suite des choix de terrains de stages par les internes, ils sont nommés par le directeur de l’établissement sur demande du chef de service.

Les gardes, astreintes et continuité de service

• Les gardes Le service de garde normal comprend une garde de nuit hebdomadaire et une garde le dimanche et les jours fériés par mois. Un interne ne peut effectuer plus de 24 heures de garde consécutive et se trouve assujetti au repos de sécurité: il doit donc cesser toute activité hospitalière pendant 11 heures après chaque garde de nuit.

On ne peut faire appel à un interne pour des gardes en plus de son service normal qu’en cas de nécessité impérieuse pour assurer et maintenir la continuité des soins. Le tour de garde des internes est organisé par la commission médicale d’établissement au moment de la prise de fonction des internes, et ce à chaque nouveau semestre.

• Les astreintes Lorsque le CHU possède un système d’astreinte, l’interne peut être appelé à y participer. Les astreintes sont organisées en dehors du service normal, c’est-à-dire de 18h30 à 8h30 le lendemain en semaine, et les dimanches et jours fériés. Le directeur de l’hôpital fixe la liste des services qui nécessitent une astreinte des internes. Les astreintes donne lieu à une récupération d’une demi-journée toutes les 5 astreintes.

Parfois la récupération des demi-journées est impossible dans certains services hospitaliers, dans ce cas les astreintes sont rémunérées dès le premier appel, s’il donne lieu à déplacement de l’interne par un montant forfaitaire de 59,04 €.

Les congés de l’interneLa fonction d’interne donne droit à 30 jours ouvrables de congés, le samedi est comptabilisé comme jour ouvrable. La rémunération durant ces congés est à taux plein. L’interne ne peut prendre plus de 24 jours ouvrables consécutifs de congés payés.

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Pour valider son stage, l’interne doit avoir effectué un minimum de 4 mois de stage effectif sur un semestre. L’interne ne peut donc valider son stage s’il bénéficie d’un congé d’une durée supérieure à deux mois. Les congés annuels ne rentrent pas en compte dans le calcul de la durée d’absence.

L’année de rechercheL’interne peut bénéficier d’une année recherche, qui est souvent l’occasion de préparer un Master 2 de recherche. Un arrêté des ministères fixe les conditions de déroulement de l’année recherche, en particulier le nombre d’étudiants susceptibles d’en avoir une par centre hospitalier régional. Le rang de classement de l’interne est pris en compte ainsi que son projet de recherche. Les stages correspondant à l’année recherche ne comptent pas parmi les obligations de stages pratiques des différents DES.

Les stages dits en « inter-chu »Il est possible pour un interne de suivre un stage dans un centre hospitalier autre que son centre hospitalier régional de rattachement. Néanmoins, il faut savoir qu’obtenir un stage en inter-CHU demande de nombreuses démarches et autorisations.Chaque service hospitalier ne peut recevoir plus d’un étudiant d’un autre centre hospitalier régional.Dans le cadre d’un inter-CHU, l’étudiant reste rémunéré par son centre hospitalier régional de rattachement. Les rémunérations des activités supplémentaires sont prises en charge par le centre hospitalier d’accueil selon la convention avec le CHR d’origine. Les internes sont soumis au règlement intérieur de l’établissement dans lequel ils effectuent leurs stages.

Le choix des stagesLes différents terrains de stage sont mis au choix tous les 6 mois. Le choix des stages se fait par discipline (ou groupe de disciplines), en fonction de l’ancienneté (les internes ayant effectué le plus grand nombre de semestre choisissent en premier) puis, à ancienneté égale, en fonction du classement aux ECN au sein de la discipline. Un interne choisit donc ses terrains de stage à l’intérieur d’un groupe de disciplines (deux groupes de disciplines sont définis par arrêté) :- les disciplines médicales qui regroupent les spécialités médicales, l’anesthésie- réanimation, et la pédiatrie. - les disciplines chirurgicales qui regroupent les spécialités chirurgicales, la gynécologie- obstétrique, et la gynécologie médicale.

Au cours des 4 premiers semestres, l’interne doit faire son choix parmi l’ensemble des spécialités en s’inscrivant dans un DES (diplôme d’études spécialisées). Pour pouvoir s’inscrire à un DES, l’interne doit avoir effectué au moins deux semestres dans un stage de la discipline du DES (choix des stages lié au classement aux ECN).Un interne peut effectuer des stages dits libres, c’est-à-dire hors de sa filière ou de son groupe de disciplines, le nombre de stages dit libres étant limité par les maquettes des divers DES.

Les ARS et les villes à fluxDes quotas fixés par les ARS (qui remplacent les DRASS depuis la loi HPST), définiront le nombre de postes ouverts par DES deux ans plus tard, et seront communiqués aux étudiants lors des procédures de choix. Les internes choisiront donc leur DES à la fin du 4ème semestre (après avoir donné un choix indicatif de DES lors des procédures de choix).

Afin d’avoir une information optimale, n’hésitez pas à contacter vos syndicats d’internes qui répondront à toutes vos questions !

Les inters syndicats d’internes

• L’Inter Syndicat National des Internes des Hôpitaux ou ISNIHIl représente les internes auprès des pouvoirs publics et des institutions, en défendant leurs intérêts aussi bien immédiats (respect et évolution de leur statut, rémunération, repos de sécurité, femmes enceintes, mobilité, etc.) qu’à plus long terme (convention médicale, liberté d’installation, etc.). Il se bat également pour améliorer leur formation, et participe aux réflexions sur la démographie médicale.

L’ISNIH est en contact étroit avec les ministères de la Santé et de l’Enseignement supérieur, dont dépendent les internes, et membre permanent de plusieurs commissions ministérielles ou administratives dont la nouvelle CNIPI (Commission Nationale de l’Internat et du Post Internat), la cellule « jeunes-médecins » du Conseil National de l’Ordre des Médecins, le Conseil National de la Chirurgie (ou CNC), etc. Elle a également des rapports étroits avec la conférence des doyens et des présidents de CHU.Chaque année, l’ISNIH rédige un Guide de présentation des villes et des spécialités, à destination des futurs internes, pour qu’une fois l’ECN passé, ils puissent trouver rapidement toutes les informations pour bien choisir leur ville et leur spécialité.

• L’InterSyndicale Nationale Autonome Représentative des Internes de Médecine Générale ou ISNAR-IMG

Elle fédère 26 associations ou syndicats locaux représentatifs des résidents et internes de médecine générale, partout en France, soit un peu plus 4500 résidents et internes.

Ses rôles : information, représentation et défense des résidents et internes de médecine générale.

Parmi les principaux dossiers de l’ISNAR-IMG, on note : la défense du statut et de la formation des internes de médecine générale (évolution de la maquette du DES, réforme de l’internat et ECN, application du repos de sécurité, conditions d’exercice...), ainsi que des propositions sur une multitude de dossiers en vue d’améliorer l’exercice futur des internes de médecine générale (défense de la spécificité du médecin généraliste, réflexions sur la démographie médicale et l’organisation des soins, travail sur la filière universitaire de médecine générale, etc.)

12 - Forum des Métiers de la Santé Années Sup’ - ACLE 2013

La durée du TCEM (troisième cycle des études médicales ou internat) varie en fonction des spécialités : 6 semestres pour la médecine générale, et de 8 à 10 semestres pour les autres spécialités. Les internes exercent leur fonction en milieu hospitalier mais aussi extrahospitalier pour les internes de médecine générale.Les internes sont placés sous la responsabilité de leur maître de stage. Chaque stage doit faire l’objet d’une validation au même titre que les stages d’externe. Les stages invalidés doivent être ré-effectués.

« Le droit aux remords » Un interne peut, s’il le désire, changer de discipline avant la fin de son quatrième semestre d’internat. Il est autorisé à changer de discipline (une seule fois sur tout son internat) et il peut donc s’inscrire dans toutes les filières auxquelles il avait accès lorsqu’il a choisi son poste à l’amphithéâtre de garnison. A savoir : ce changement n’entraîne aucune conséquence pour les autres étudiants, un poste supplémentaire étant créé par ce droit au remord.

Diplômes d’Etudes Spécialisées (DES)Le DES : qu’est ce que c’est ?Les Diplômes d’Etudes Spécialisées de médecine sont les diplômes obtenus obligatoirement à la fin de l’internat, et caractérisent la spécialité choisie par l’étudiant sur la base de son classement aux Epreuves Classantes Nationales. Il s’agit de la dénomination officielle des spécialités médicales ou chirurgicales.

Actuellement, il existe 31 DES, répartis en différentes catégories :

Spécialités médicales :- Anatomie et cytologie pathologiques- Cardiologie et maladies vasculaires- Dermatologie et vénéréologie- Endocrinologie et métabolisme- Gastro-entérologie et hépatologie- Génétique médicale- Hématologie- Médecine interne- Médecine nucléaire- Médecine physique et de réadaptation- Néphrologie- Neurologie- Oncologie- Pathologies cardio-vasculaires- Pneumologie- Radiodiagnostic et imagerie médicale- Rhumatologie

Spécialités chirurgicales :- Chirurgie générale- Neurochirurgie- Ophtalmologie- Oto-rhino-laryngologie et chirurgie cervico-faciale- Chirurgie-Orale

Autres filières :- Anesthésie-réanimation- Biologie médicale- Gynécologie médicale- Gynécologie obstétrique- Médecine générale- Médecine du travail- Pédiatrie- Psychiatrie- Santé publique et médecine sociale

La formation en TCEM

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Les diplômes d’étude spécialisées à la loupeSpécialités médicales

ANATOMIE ET CYTOLOGIE PATHOLOGIQUES :DUREE : 5 ANS. Enseignement théorique (300h environ) : il couvre non seulement la gestion et l’analyse de tous types d’échantillons prélevées lors d’autopsies ou chez des patients vivants, mais aussi la conduite d’autopsies complètes, le suivi de nombreux types de pathologies, des maladies inflammatoires au vieillissement en passant par les pathologies iatrogènes ou environnementales. Il a également un rôle en cancérologie pour l’analyse, le pronostic et le suivi des tumeurs, ainsi que dans le suivi des transplantations d’organes.Formation pratique : pour le valider, il est nécessaire de valider 7 semestres de stage dans un service d’anatomie et cytologie pathologiques, ainsi que 3 semestres dans d’autres services délivrant un DES ou un DESC.

CARDIOLOGIE ET MALADIES VASCULAIRES :DUREE : 4 ANS.Enseignement théorique (250 heures environ) : DES au nom explicite, il concerne absolument tous les domaines médicaux liés au système cardio-vasculaire (physiologie, pharmacologie, embryologie,…), ainsi que l’intégralité de la démarche médicale associée à ce système, de l’exploration au suivi du patient, que ce soit dans un contexte d’urgence ou non. Il est également impliqué dans le suivi des actes chirurgicaux et transplantatoires touchant à l’appareil cardiovasculaire.Formation pratique : l’étudiant doit valider 4 semestres en service de médecine cardiovasculaire, 1 semestre en service de chirurgie cardiovasculaire, et 3 semestres dans d’autres services de DES, ou dans un service délivrant le DESC de réanimation médicale.

ENDOCRINOLOGIE ET METABOLISME : DUREE : 4 ANS.Enseignement (250 heures environ) : ce DES concerne l’intégralité des domaines médicaux liés à la nutrition, à l’alimentation, et au système endocrinien, ainsi que toutes les pathologies et les démarches médicales pouvant leur être associés. Il touche aussi aux troubles pubertaires et de la reproduction ainsi qu’aux états intersexués, et assure le suivi de tout acte chirurgical ou transplantation de l’appareil endocrinien.Formation pratique : il faut valider 8 semestres dont 4 dans des services d’endocrinologie et métabolisme, 1 semestre dans un service de cardiologie, de gynécologie, de médecine nucléaire, de neurologie, de néphrologie, de pédiatre, ou dans un laboratoire d’explorations fonctionnelles d’endocrinologie et de métabolisme, et 3 semestres libres dans des services délivrant d’autres DES et DESC.

MEDECINE INTERNE : DUREE : 5 ANS.Enseignement (300 heures environ) : ce DES couvre de manière générale toutes les pathologies systémiques, auto-immunes, ainsi qu’un grand nombre de pathologies affectant le patient de façon globale, ceci incluant les problèmes allergiques, ainsi que les problèmes liés à la vieillesse. Du fait de la grande diversité des pathologies concernées, ce DES requiert beaucoup de connaissances théoriques afin d’être maîtrisé dans son ensemble.Formation pratique : il se valide en 10 semestres, dont 3 dans un service de médecine interne, 1 en service de gériatrie, 1 dans un service d’urgence, de soins intensifs ou de réanimation, ainsi que 5 semestres libres dans d’autres services délivrant des DES ou des DESC. Deux de ces semestres devront être effectués hors d’un CHU.

GASTROENTEROLOGIE ET HEPATOLOGIE : DUREE : 4 ANS.Enseignement (250 heures environ) : ce DES concerne l’intégralité des domaines médicaux liés au foie et à l’appareil digestif, ainsi que toutes les pathologies et démarches médicales liées à ces systèmes. Il concerne également le suivi chirurgical et post-transplantation des patients, et les problèmes liés à la nutrition et à l’alimentation.Formation pratique : ce DES est validé en 8 semestres, dont 4 dans un service d’hépato-gastroentérologie, 1 semestre dans un service d’hépato-gastroentérologie ou dans un laboratoire d’exploration de cet appareil, et 3 semestres libres dans un service délivrant d’autres DES ou DESC.

GENETIQUE MEDICALE (CLINIQUE, CHROMOSOMIQUE ET MOLECULAIRE) :DUREE : 4 ANS.Enseignement (250 heures environ) : ce DES concerne l’intégralité du domaine de la génétique, en tant que science à part entière et aussi en tant que discipline médicale, notamment via le dépistage prénatal et néonatal et la mise en place des tests génétiques, ainsi que la thérapeutique et la prévention des maladies génétiques.Formation pratique : Ce DES est validé en 8 semestres, dont 4 dans un service de génétique médicale, incluant un semestre dans chaque orientation possible de la génétique médicale (chromosomique, clinique et moléculaire), un semestre dans un service de pédiatrie, et 3 semestres libres, sans excéder un semestre dans un service de génétique médicale ou de pédiatrie.

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HEMATOLOGIE :DUREE : 5 ANS.Enseignement (300 heures environ) : ce DES comporte deux options qui sont les maladies du sang et l’onco-hématologie. Il couvre de manière générale toutes les pathologies touchant le sang, qu’elles soient à caractère oncologiques, génétiques, auto-immunes, ou encore infectieuses. L’enseignement est divisé en des enseignements généraux en hématologie ; des enseignements de base communs aux deux options tels que la génétique, la biologie cellulaire et moléculaire, la pharmacologie, l’auto-immunité, l’hémostase et l’angiogenèse et de nombreuses autres disciplines appliquées à l’hématologie et la cancérologie. La prise en charge de la douleur, les soins palliatifs ainsi que les aspects psychologiques et sociaux prendront une place importante dans la formation. Enfin, chaque option se verra dispenser des enseignements spécifiques, soit aux maladies du sang, soit à l’onco-hématologie.Formation pratique : les 10 semestres à valider sont différents selon l’option choisie Option maladies du sang : 4 semestres d’hématologie clinique, 1 semestre de thérapie cellulaire/transfusion, 1 semestre d’hémobiologie (cytologie, etc.), 1 semestre d’anatomopathologie et 3 semestres libres dans des services délivrant d’autres DES ou DESC. Option onco-hématologie : 2 semestres d’oncologie médicale, 2 d’hématologie clinique, 1 semestre de radiothérapie, 1 semestre de thérapie cellulaire/transfusion, 1 semestre d’hémobiologie (cytologie, etc.), 1 semestre d’anatomopathologie et 2 semestres libres dans des services délivrant d’autres DES ou DESC.

MEDECINE NUCLEAIRE : DUREE : 4 ANS.Enseignement (250 heures environ) : ce DES couvre l’intégralité des connaissances scientifiques impliquées dans le fonctionnement des appareils d’imagerie, ainsi que le fonctionnement des dits appareils, et l’interprétation des résultats obtenus. Des enseignements concernant la réglementation en matière de médecine nucléaire sont également dispensés.Formation pratique : ce DES est validé en 8 semestres, dont 4 dans un service de médecine nucléaire, et 4 dans d’autres services délivrant des DES ou des DESC.

MEDECINE PHYSIQUE ET READAPTATION : DUREE : 4 ANS.Enseignement (250 heures environ) : ce DES concerne le suivi appliqué aux patients souffrant d’un déficit moteur et/ou de déficits cognitifs. Il couvre par conséquent l’intégralité de la démarche médicale concernant ces troubles, mais aussi toutes les méthodes de réadaptation de l’activité physique ou sportive, ainsi que les méthodes de réadaptation concernant la personne âgée et l’enfant.Formation pratique : ce DES est validé en 8 semestres, dont 4 dans un service de médecine physique et de réadaptation, 2 dans un service de neurologie, de pédiatrie ou de rhumatologie, ainsi que 2 semestres libres, sans excéder un semestre dans un service de médecine physique ou de réanimation.

RADIODIAGNOSTIC ET IMAGERIE MEDICALE : DURÉE : 5 ANS Enseignement (300 heures environ) : ce DES est très proche de celui de médecine nucléaire par les connaissances des méthodes d’imagerie qu’il couvre, mais inclut également une formation en imagerie diagnostique et interventionnelle, ainsi que l’imagerie d’urgence.Formation pratique : ce DES est validé en 10 semestres, dont 8 dans un service de radiodiagnostic et d’imagerie médicale, et 2 semestres libres dans des services délivrant d’autres DES ou DESC.

NEUROLOGIE : DUREE : 4 ANS.Enseignement (250 heures environ) : ce DES touche à l’intégralité des domaines médicaux liés au système nerveux, ainsi que toutes les démarches médicales qui lui sont associées. Les autres domaines concernés sont la psychobiologie des comportements, la psychiatrie, ainsi que la gestion des toxicomanies et des dépendances. La neurochirurgie et la neurotraumatologie sont également abordées.Formation pratique : il faut valider 8 semestres, dont 4 dans un service de neurologie, 1 dans un service de neurologie ou un laboratoire d’explorations fonctionnelles en neurologie, et 3 semestres libres dans des services autres que ceux délivrant le DES de neurologie.

RHUMATOLOGIE : DUREE : 4 ANS.Enseignement (250 heures environ) : ce DES touche à l’intégralité des domaines médicaux liés au système locomoteur, ainsi que toutes les démarches médicales associées à ce système. Il concerne également la podologie ainsi que la médecine physique et la réadaptation liée aux pathologies rhumatologiques.Formation pratique : ce DES est validé en 8 semestres, dont 4 dans un service de rhumatologie, 2 dans un service de dermatologie et vénéréologie, de médecine interne, de médecine physique et de réadaptation, de neurologie, d’oncologie ou de radiodiagnostic et imagerie médicale, ou pour les DESC d’allergologie et immunologie clinique ou de chirurgie orthopédique et traumatologie, et 2 semestres libres.

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ONCOLOGIE : DURÉE : 5 ANS Enseignement (300 heures environ) : ce DES comprend trois options : oncologie médicale, oncologie radiothérapique, et onco-hématologie. Les enseignements généraux portent sur l’ensemble des démarches diagnostiques et thérapeutiques utilisées dans les maladies cancéreuses, ainsi que sur l’accompagnement psycho-social du patient et la prise en charge de la douleur.Formation pratique : ce DES se valide en 10 semestres, dont 4 semestres de stages communs. Ils comprennent 3 semestres dans un service d’oncologie, ainsi qu’un semestre dans un service ou un laboratoire d’anatomie et cytologie pathologiques ou de biologie des tumeurs. Les 6 autres semestres sont spécifiques à l’option choisie.

PATHOLOGIE CARDIO-VASCULAIRE :DUREE : 4 ANS.Enseignement (250 heures environ) : ce DES est spécialisé dans les pathologies cardio-vasculaires relevant d’un traitement médical. Il concerne, de façon spécifique, les pathologies cardiaques plus que vasculaires, primaires ou secondaires.Formation pratique : il est validé en 8 semestres, dont 4 dans un service de pathologie cardio-vasculaire, et 4 semestres libres dans d’autres services délivrant un DES ou un DESC, de préférence en Chirurgie thoracique et cardio-vasculaire ; Endocrinologie et métabolismes ; Médecine interne ; Médecine vasculaire ; Néphrologie ; Neurologie ; Pédiatrie ; Pneumologie ; Radiodiagnostic ; Réanimation médicale.

PNEUMOLOGIE :DUREE : 4 ANS.Enseignement (250 heures environ) : ce DES touche à l’intégralité des domaines médicaux liés aux poumons, ainsi que toutes les démarches médicales associées à cet organe. Il concerne également le suivi des transplantations pulmonaires, et des pathologies iatrogènes ou environnementales.Formation pratique : l’étudiant doit valider 8 semestres, dont 4 dans un service de pneumologie, 1 dans un service de pneumologie ou dans un laboratoire d’explorations fonctionnelles de pneumologie, et 3 semestres libres d’autres services délivrant des DES ou des DESC, de préférence dans des services de cardiologie et maladies vasculaires, de médecine interne, d’oncologie, de pédiatrie (à orientation pneumologique), de radiodiagnostic et imagerie médicale, d’allergologie et immunologie clinique ou de réanimation médicale.

NEPHROLOGIE : DUREE : 4 ANS.Enseignement (250 heures environ) : ce DES touche à l’intégralité des domaines médicaux liés au rein et à l’homéostasie, ainsi que toutes les démarches médicales associées au rein et à l’homéostasie. Il concerne également le suivi des transplantations rénales et les dialyses.Formation pratique : ce DES est validé en 8 semestres, dont 3 dans un service de néphrologie, 1 dans un service de réanimation médicale, et 4 semestres libres.

DERMATOLOGIE ET VENEROLOGIE : DUREE : 4 ANS.Enseignement (250 heures environ) : ce DES concerne l’intégralité des domaines médicaux lié à la peau, aux muqueuses et aux phanères, ainsi que l’intégralité de la démarche médicale qui leur est associée. De plus, il concerne les petits actes chirurgicaux applicables en dermatologie. Il concerne également le suivi et l’étude des maladies sexuellement transmissibles.Formation pratique : l’étudiant doit valider 4 semestres en service de dermatologie et vénérologie, et 4 libres, dont 3 dans des services délivrant un DES ou un DESC.

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Spécialités chirurgicales

CHIRURGIE GENERALE : DUREE : 5 ANS.Enseignement (250 heures environ) : ce DES comprend des enseignements généraux et globaux sur la chirurgie, ainsi que sur la traumatologie, et les urgences non traumatiques. Les enseignements spécifiques dépendent du DESC choisi.Formation pratique : ce DES est validé en 10 semestres, dont 8 dans des services de chirurgie, dont au moins 1 en chirurgie viscérale et 1 en chirurgie orthopédique, ainsi que 2 semestres dans des services de la spécialité choisie ou d’une autre spécialité chirurgicale ou médicale.

NEUROCHIRURGIE : DUREE : 5 ANS.Enseignement (300 heures environ) : ce DES couvre l’ensemble des connaissances théoriques requises pour des opérations chirurgicales du système nerveux.Formation pratique : Il est validé en 10 semestres, dont 5 dans un service de neurochirurgie, 2 dans d’autres types de chirurgie, et 3 semestres libres dont au moins 1 dans un service de neurologie.

OTO-RHINO-LARYNGOLOGIE ET CHIRURGIE CERVICO-FACIALE DURÉE : 5 ANS Enseignement (300 heures environ) : ce DES porte sur l’ensemble des connaissances médicales portant sur l’oreille, les cavités rhino- sinusiennes et les voies aéro-digestives, ainsi que les principes généraux en chirurgie. Il explore les différentes pathologies de la sphère ORL (traumatologiques, infectieuses, oncologiques, déficits sensoriels) et les démarches thérapeutiques médicales et surtout chirurgicales qui leur sont associées.Formation pratique : 6 semestres dans des services d’ORL et chirurgie cervico-faciale, et 4 semestres libres dans d’autres services délivrant des DES ou DESC, dont 2 au moins en chirurgie (1 en service de chirurgie générale, viscérale, vasculaire, thoracique et cardiovasculaire ou orthopédique et traumatologie ; l’autre dans un service de neurochirurgie, de chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique, ou de chirurgie maxillo-faciale et stomatologie)

CHIRURGIE ORALEDURÉE : 4 ANS Très récent, il vient de la fusion du DES stomatologie (médecine) et chirurgie buccale (odontologie). Plus d’infos sur www.desco.fr Enseignement : une formation théorique complémentaire en odontologie (7 modules), et une formation théorique en chirurgie orale (8 modules sous forme de séminaires nationaux ou régionaux).Formation pratique : 8 semestres dont au moins 6 semestres dans les structures agréées, validant en Chirurgie Orale (3 en odontologie et 3 en Chirurgie Maxillo-faciale) et 2 semestres libres.

OPHTALMOLOGIE : DUREE : 5 ANS.Enseignement (300 heures environ) : ce DES touche à l’intégralité des domaines médicaux liés au globe oculaire et à ses annexes, ainsi que toutes les démarches médicales associées à ce système. Il comprend aussi une formation en chirurgie générale.Formation pratique : ce DES est validé en 10 semestres, dont 6 dans un service d’ophtalmologie, et 4 semestres dans d’autres services, dont au moins 1 en chirurgie et 1 en médecine, sans excéder un semestre dans un service d’ophtalmologie.

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Autres filières

GYNÉCOLOGIE MÉDICALEDURÉE : 4 ANSEnseignement (250 heures environ) : ce DES touche à l’intégralité des domaines médicaux touchant à la gynécologie (pathologies infectieuses, urgences gynécologiques, explorations fonctionnelles et organiques, génétique, etc.), l’obstétrique (grossesse normale et pathologique, diagnostic prénatal, accouchement), l’hormonologie (puberté, cycle menstruel, ménopause, andrologie, sexologie, etc.), ainsi qu’à l’ensemble des démarches de prise en charge thérapeutique médicales, psychologiques et comportementales associées.Formation pratique : 3 semestres dans des services de gynécologie-obstétrique, 3 dans des services de gynécologie médicale, d’endocrinologie et métabolismes, d’oncologie ou agréés pour le DESC de médecine de la reproduction, et 2 semestres libres.

MÉDECINE GÉNÉRALEDURÉE : 3 ANS Enseignement (200 heures environ) : ce DES traite de l’ensemble des domaines médicaux en médecine générale et leur champ d’application, dans le cadre d’une prise en charge globale du patient. Cela inclut les gestes et techniques en médecine générale, les stratégies diagnostiques et thérapeutiques couramment retrouvées, la formation à la prévention, l’éducation à la santé et l’éducation thérapeutique, ainsi que la place des médecins généralistes dans le système de santé. Formation pratique : elle comprend la validation de 3 semestres obligatoires dans des services agréés pour la médecine générale, dont 1 en service de médecine adulte (médecine générale, médecine interne, médecine polyvalente, gériatrie), 1 en pédiatrie et/ou de la gynécologie et 1 en médecine d’urgence. Les 3 autres semestres comprennent 1 semestre libre, 1 auprès de praticiens généralistes agréés, et le dernier semestre variable selon le projet professionnel de l’interne de médecine générale (soit en ambulatoire, soit dans une structure médicale agréée).

GYNÉCOLOGIE- OBSTÉTRIQUE DURÉE : 5 ANS Enseignement (300 heures environ) : bien que proche du DES de gynécologie médicale, les domaines étudiés sont beaucoup plus orientés vers une prise en charge chirurgicale. Il comprend des enseignements de gynécologie générale et médicale et étudie entre autres la grossesse et l’accouchement (normaux et pathologiques), le sein et sa pathologie (gynécologie, oncogynécologie et chirurgie mammaire), la reproduction, la sexualité et la fertilité.Formation pratique : 5 semestres dans des services de gynécologie obstétrique, 2 dans des services de chirurgie générale, viscérale et digestive, urologique ou vasculaire, et 3 semestres libres.

PSYCHIATRIEDURÉE : 4 ANS Enseignement (250 heures environ) : ce DES comporte l’ensemble des domaines médicaux liés au développement, à la physiologie et à la biologie du système nerveux. Il explore les modèles comportementaux et cognitifs, psychanalytiques, biologiques, neuroanatomiques et systémiques applicables en psychiatrie. Il comprend une formation dans le diagnostic, la prise en charge et le suivi des maladies mentales et des grands syndromes psychiatriques de l’enfant à la personne âgée. Il a également un rôle dans la prise en charge des toxicomanies et des dépendances, ainsi que des urgences psychiatriques.Formation pratique : ce DES est validé par 4 semestres dans des services de psychiatrie, 2 dans des services de pédopsychiatrie et 2 semestres libres.

MÉDECINE DU TRAVAILDURÉE : 4 ANS Enseignement (250 heures environ) : ce DES est centré sur les aspects généraux du monde du travail. Il a un rôle dans l’exercice de la médecine du travail via l’étude de la physiologie, l’ergonomie, les pathologies professionnelles et la toxicologie. Il est également impliqué dans la prévention des risques professionnels.Formation pratique : il nécessite la validation de 4 semestres dans des services agréés pour le DES de médecine du travail, dont au moins 1 un service extra-hospitalier, et de 4 semestres libres.

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ANESTHÉSIE-RÉANIMATIONDURÉE : 5 ANS Enseignement (300 heures environ) : ce DES concerne l’ensemble des connaissances physiologiques, pharmacologiques et physiques relatives à la douleur, l’analgésie et l’anesthésie générale et locorégionale. Il est basé sur l’étude des fonctions organiques et métaboliques des différents systèmes en anesthésie et apporte les bases nécessaires de réanimation appliquées à chaque système (respiratoire, cardiovasculaire, digestif, neurologique, obstétrique, pédiatrique, etc.). Il comprend également des enseignements d’évaluation des stratégies thérapeutiques et d’éthique dans le domaine de la réanimation.Formation pratique : l’étudiant doit valider 7 semestres dans des services agréés pour le DES d’anesthésie-réanimation, dont 4 dans des services de chirurgie générale, pédiatrique, du segment céphalique (ORL, ophtalmologie, stomatologie), orthopédique, urologique ou thoracique et cardiovasculaire, et 3 semestres de formation en réanimation (dont au moins 1 dans un service de réanimation adulte ou pédiatrique). Il faut aussi valider 1 semestre dans un service de réanimation agréé pour le DESC de réanimation médicale, et 2 semestres libres. La formation pratique hospitalière comprend la participation à des gardes formatrices dans la spécialité.

PÉDIATRIEDURÉE : 4 ANS Enseignement (250 heures environ) : ce DES est spécialisé dans l’étude du nourrisson, de l’enfant et de l’adolescent. Il comprend des enseignements généraux sur le développement de l’embryon et du fœtus, la croissance et développement somatique, sensoriel et psychologique normal et pathologique du nourrisson et de l’enfant, et sur la puberté et sexualité de l’enfant et de l’adolescent. Il aborde également les bases d’alimentation et de nutrition chez le nourrisson et l’enfant, les explorations fonctionnelles en pédiatrie, ainsi que les données épidémiologiques, physiopathologiques, thérapeutiques et pronostiques en pathologie pédiatrique. Il a aussi un rôle dans la prévention et la prise en charge des malformations, des maladies génétiques, des handicaps et de la maltraitance chez l’enfant. Il apporte enfin les connaissances requises en terme de prévention et programmes de vaccination.Formation pratique : l’interne doit valider 5 semestres en service de pédiatrie, dont 1 dans une unité de pédiatrie générale, 1 dans une unité de néonatologie et 1 dans une unité spécialisée dans les urgences (réanimation pédiatrique ou urgences pédiatriques ou prise de vingt-six gardes dans des unités de réanimation pédiatrique) ; 1 semestre dans un service de pédiatrie, génétique, gynécologie-obstétrique et gynécologie médicale ou de santé publique et médecine sociale ; et enfin 2 semestres libres.

SANTE PUBLIQUE ET MÉDECINE SOCIALE DURÉE : 4 ANS Enseignement (250 heures environ) : ce DES est axé sur l’ensemble des domaines de la santé applicables à l’échelle de la population. Il comprend des enseignements sur l’épidémiologie, les techniques de communication et d’éducation pour la santé, l’évaluation des institutions sanitaire, l’économie et le droit du système de santé. Il étudie également l’environnement et l’hygiène du milieu social, ainsi que la programmation des actions de santé et de prévention.Formation pratique : il nécessite la validation de 4 semestres dans des services agréés pour le DES de santé publique et médecine sociale (dont au moins 1 dans un service extra-hospitalier), et de 4 semestres libres.

BIOLOGIE MEDICALEDUREE : 4 ANS Enseignement : il comporte deux parties, respectivement nommées niveau 1 (4 premiers semestres d’internat) et niveau 2 (4 derniers semestres d’internat).Formation pratique : Au cours du niveau 1, l’interne valide obligatoirement 3 semestres dans des services de biologie médicale dont 1 en bactériologie et virologie, 1 en biochimie et 1 en hématologie. 1 autre semestre doit être validé soit en immunologie, soit en parasitologie et mycologie. Au cours du niveau 2, l’interne s’oriente soit vers la biologie polyvalente (qui porte sur l’assurance qualité, l’organisation, la gestion et le droit appliqué à la biologie), soit vers la biologie orientée vers une spécialisation. Au cours du niveau 2, les semestres sont libres si l’interne s’oriente vers une bio polyvalente.

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Diplômes d’Etudes Spécialisées Complémentaires (DESC)

Le DESC : qu’est-ce que c’est ? Il existe deux types de diplômes d’études spécialisées complémentaires : - les diplômes du groupe I, d’une durée de deux ans, dont un an minimum en dehors de l’internat ; - les diplômes du groupe II, d’une durée de trois ans, qui ouvrent droit à la qualification de spécialiste correspondant à l’intitulé du diplôme.

En plus clair, les DESC de type I permettent une sorte d’hyper-spécialisation où le jeune médecin conserve le titre de spécialiste dans la spécialité de son DES (par exemple, un interne avec un DES de Médecine générale qui passe un DESC de Médecine d’urgence aura toujours le titre de Médecin Généraliste, certes sous-spécialisé en Médecine d’urgence). Dans le cadre d’un DESC de type II, le jeune spécialiste obtient ainsi une nouvelle qualification dans une nouvelle spécialité, la spécialité du DESC se substitue à la spécialité de DES (si notre interne en médecine générale décide de passer un DESC de gériatrie, il deviendra alors Gériatre et plus Médecin généraliste).

S’inscrire en DESC Selon le décret du 16 janvier 2004, « Pour obtenir un diplôme d’études spécialisées complémentaires, les candidats doivent :

• Être titulaires d’un DES donnant accès au diplôme DESC postulé ;

• Avoir satisfait aux conditions exigées pour la validation des DESC telles que fixées par arrêté des ministres chargés de l’enseignement supérieur et de la santé ;

• Avoir effectué au cours de l’internat : - pour les DESC du groupe I, deux semestres de fonctions, sauf dérogation dûment justifiée accordée par le coordonnateur ; - pour les DESC du groupe II, quatre semestres de fonctions. »

Pour être autorisé à s’inscrire dans un DESC de type 2, l’étudiant doit avoir effectué un stage dans le service correspondant à la spécialité du DESC avant la fin de son 5ème semestre d’internat.

Liste des diplômes d’études spécialisées complémentaires de médecine Groupe I (4 semestres)

- Addictologie. - Allergologie et immunologie clinique. - Andrologie. - Cancérologie. - Dermatopathologie. - Foetopathologie. - Hémobiologie-transfusion. - Médecine de la douleur et médecine palliative - Médecine de la reproduction. - Médecine légale et expertises médicales. - Médecine du sport. - Médecine d’urgence. - Médecine vasculaire. - Néonatologie. - Neuropathologie. - Nutrition. - Orthopédie dento-maxillo-faciale. - Pathologie infectieuse et tropicale, clinique et biologique. - Pharmacologie clinique et évaluation des thérapeutiques. - Psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent.

Groupe II (6 semestres)- Chirurgie infantile. - Chirurgie maxillo-faciale et stomatologie. - Chirurgie de la face et du cou. - Chirurgie orthopédique et traumatologie. - Chirurgie plastique reconstructrice et esthétique. - Chirurgie thoracique et cardio-vasculaire. - Chirurgie urologique. - Chirurgie vasculaire. - Chirurgie viscérale et digestive. - Gériatrie. - Réanimation médicale.

Les diplômes du groupe II ouvrent droit à la qualification de spécialiste correspondant à l’intitulé du diplôme.

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ADDICTOLOGIE DURÉE : 4 SEMESTRES Enseignement (120 heures environ) : il porte sur l’ensemble des connaissances scientifiques et médicales liées à l’addiction (comportements de consommation et addiction, neurobiologie et psychopathologie, manifestations cliniques des drogues licites et illicite, approches médicamenteuses, psychologiques et sociales du traitement, etc.)Formation pratique : 4 semestres dans des services de gastro-entérologie et hépatologie, médecine interne, médecine du travail, neurologie, psychiatrie ou santé publique et médecine sociale, dont 2 semestres au moins dans des services agréés pour le DESC d’addictologie. DES permettant de postuler DESC d’addictologie : Gastro-entérologie et hépatologie, Médecine interne, Médecine du travail, Neurologie, Psychiatrie, Santé publique et médecine sociale.

ALLERGOLOGIE ET IMMUNOLOGIE CLINIQUE DURÉE : 4 SEMESTRES Enseignement (150 heures environ) : ce DESC touche à l’intégralité des domaines médicaux, scientifiques, épidémiologiques liés à l’allergologie et l’immunologie clinique. Il comprend des enseignements spécifiques sur le système immunitaire et les mécanismes physiologiques et pathologiques qui y sont liés (hypersensibilités, allergies, déficits immunitaires, etc.), ainsi que les démarches médicales associées à ce système (clinique, exploration clinique et biologique, thérapeutique et prise en charge, etc.)Formation pratique : 4 semestres dans des services agréés pour le DESC d’allergologie et immunologie clinique, dont au moins 1 dans un service à orientation allergologique et 1 dans un service à orientation immunologique et clinique. DES permettant de postuler au DESC d’allergologie et d’immunologie clinique : tous.

ANDROLOGIE DURÉE : 4 SEMESTRES Enseignement (150 heures environ) : il concerne toutes les connaissances qui ont attrait à l’anatomie et fonction de l’appareil génital masculin, la fonction sexuelle masculine et ses perturbations, l’infertilité, et toutes les démarches médicales qui y sont associées (exploration clinique et biologique, imagerie, les traitements médicaux et chirurgicaux, les indications masculines des PMA, etc.)Formation pratique : 4 semestres dans des laboratoires ou services cliniques agréés pour le DESC d’andrologie, effectués dans au moins deux services ou départements différents. DES permettant de postuler au DESC d’andrologie : tous

CANCÉROLOGIE DURÉE : 4 SEMESTRES Enseignement (150 heures environ) : il est divisé en un enseignement commun au DES d’Oncologie, ainsi que de nombreux enseignements optionnels et spécifiques, variables selon les options choisies (traitement médicaux des cancers, anapath et chirurgie oncologique, réseaux de santé et de cancérologie, biologie approfondie des cancers, imagerie).Formation pratique : Elle comporte 4 semestres pendant et/ou après l’internat dans des services agréés pour la cancérologie, avec des spécificités pour chaque option.DES permettant de postuler pour le DESC de cancérologie : - option médecine : médecine interne, hématologie, pédiatrie, dermatologie et vénérologie, gastro-entérologie et hépatologie, gynécologie médicale et gynécologie obstétrique, neurologie, pneumologie, oncologie- option chirurgie : les DES de chirurgie générale, de gynécologie obstétrique, d’ORL et les DESC de chirurgie du groupe II- option reseaux : les DES d’oncologie (les 3 options), de santé publique, de médecine générale ; les DES d’anatomie et cytologie pathologique, de génétique médicale, de biologie médicale- option imagerie : DES d’Imagerie (radio diagnostic et imagerie médicale, médecine nucléaire.)Rq : le DESC ne peut être accordé qu’une année accomplie après validation du DES. Les autres DES peuvent être retenus après accord du coordonnateur et de la commission interrégionale de coordination (sauf option chirugie).

DERMATOPATHOLOGIEDURÉE : 4 SEMESTRES Enseignement (150 heures environ) : de DESC porte sur l’ensemble des connaissances scientifiques et médicales anatomopathologiques appliquées à la dermatologie et la vénérologie.Formation pratique : 4 semestres dans des services agréés pour le DESC de dermatopathologie, dont 2 dans des services de dermatologie et vénéréologie (pour les étudiants du DES d’anatomie et cytologie pathologiques), et 2 dans des services d’anatomie et cytologie pathologiques.DES permettant de postuler au DESC de dermatopathologie : anatomie et cytologie pathologiques, dermatologie et vénéréologie (et tout autre DES avec l’accord de l’enseignant coordonnateur du diplôme d’études spécialisées complémentaires)

Les diplômes d’étude spécialisées à la loupeGroupe 1

ACLE 2013 - Forum des Métiers de la Santé Années Sup’ - 21

FOETOPATHOLOGIEDURÉE : 4 SEMESTRES Enseignement (150 heures environ) : ce DESC porte sur l’ensemble des disciplines médicales liées à l’embryologie, au développement du fœtus et ses annexes durant la vie intra-utero et à toutes pathologies qui s’y rapportent (anomalies génétiques, malformations congénitales, infections materno-fœtales, etc.). Toutes ces connaissances sont abordées plus spécifiquement d’un point de vue anatomopathologique.Formation pratique : 4 semestres dans des services ou laboratoires agréés pour le DESC de fœtopathologie, variable selon les DES dont sont issus les étudiants.DES permettant de postuler au DESC de fœtopathologie : Anatomie et cytologie pathologiques ; Génétique médicale ; Gynécologie obstétrique ; Gynécologie médicale ; Pédiatrie ; Radiodiagnostic et imagerie médicale.

MÉDECINE DE LA DOULEUR ET MÉDECINE PALLIATIVE : DUREE : 4 SEMESTRES Enseignement (180 heures environ) : il est axé sur l’ensemble des connaissances fondamentales en matière de douleur, souffrance et soins palliatifs et leurs évolutions, ainsi que des pratiques de soins pluridisciplinaires en soins palliatifs (aspect médical, psychologique, juridique, éthique, etc.)Formation pratique : 4 semestres dont 2 dans un service assurant la prise en charge de la douleur et des soins palliatifs. DES permettant de postuler au DESC de médecine de la douleur et médecine palliative : Anesthésie-réanimation, Hématologie, Médecine générale, Médecine interne, Neurochirurgie, Neurologie, Oncologie, Pédiatrie, Pneumologie, Psychiatrie, Médecine physique et de réadaptation Rhumatologie.

MÉDECINE VASCULAIRE DURÉE : 4 SEMESTRES Enseignement (150 heures environ) : il porte sur l’ensemble des connaissances en matières d’angiologie, qu’il s’agisse des artériopathies, des maladies veineuses et lymphatiques, de la microcirculation clinique ou encore des troubles de l’hémodynamique. Formation pratique : 4 semestres dans des services agréés pour le DESC de médecine vasculaire, dont un, si possible, effectué dans un laboratoire agréé.DES permettant de postuler au DESC de médecine vasculaire : tous.

MÉDECINE DE LA REPRODUCTIONDURÉE : 4 SEMESTRES Enseignement (150 heures environ) : il couvre l’ensemble des connaissances épidémiologique, anatomiques, physiologiques et du développement en matière de reproduction et d’appareil reproducteur ; ainsi que l’intégralité de la démarche médicale lui étant associée, depuis le diagnostic jusqu’à la prise en charge et au suivi thérapeutique du patient (traitements de l’infertilité, procréation médicalement assistée, etc.). Une part importante de l’enseignement est consacrée à l’endocrinologie et la gynécologie-obstétrique. Formation pratique : 4 semestres dans des services agréés pour le DESC de médecine de la reproduction (service d’endocrinologie et de gynécologie- obstétrique), dont 2 devant être effectués dans des centres agréés pour l’activité d’assistance médicale à la procréation et/ou de diagnostic anténatal. DES permettant de postuler au DESC de médecine de la reproduction : Endocrinologie et métabolismes, Gynécologie médicale, Gynécologie-obstétrique.

MÉDECINE LÉGALE ET EXPERTISES MÉDICALES DURÉE : 4 SEMESTRES Pré-requis : validation d’un enseignement préparatoire de médecine légale comprenant 20 heures consacrées aux notions juridiques de base, et 20 heures consacrées au droit de l’exercice médical. Il est validé sur entretien avec un jury.Enseignement (150 heures environ) : ce DESC porte sur l’ensemble des aspects médico-légaux des agressions, des expertises médico-légales et des législations médico-sociales. Les autres domaines concernés sont la criminologie et psychiatrie légale, la toxicologie médico-légale, la criminalistique, les aspects médico-légaux de la sexualité et de la reproduction ou encore l’éthique et la santé. L’un des enseignements du DES d’anatomie et cytologie pathologiques doit être abordé. Formation pratique : 4 semestres dans des services agréés pour le DESC de médecine légale et expertises médicales. La pratique régulière d’autopsies médico-légales et d’expertises médico-légales est obligatoire. DES permettant de postuler au DESC de médecine légale et d’expertises légales : tous.

HÉMOBIOLOGIE TRANSFUSIONDURÉE : 4 SEMESTRES Enseignements (150 heures environ) : ce DESC couvre l’ensemble des connaissances théoriques se rapportant à l’immunohématologie et l’immunogénétique humaines approfondies, ainsi que sur les méthodes et stratégies thérapeutiques concernant la transfusion. Formation pratique : 4 semestres dans des services agréés pour le DES d’hémobiologie-transfusion tels que les services orientés vers les maladies du sang ou de la réanimation et les laboratoires d’hématologie ou d’immunohématologie. DES permettant de postuler au DESC d’hémobiologie-transfusion : tous

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NEUROPATHOLOGIE DURÉE : 4 SEMESTRES Enseignement (150 heures environ) : il concerne l’étude des connaissances et techniques anatomopathologiques portant sur le système nerveux.Formation pratique : 4 semestres dans des services agréés pour le DESC de neuropathologie, dont 2 dans des services de neurologie pour les étudiants du DES d’anatomie et de cytologie pathologiques, et 2 dans des services d’anatomie et cytologie pathologiques pour les étudiants du DES de neurologie. DES permettant de postuler au DESC de neuropathologie : Anatomie et de cytologie pathologiques et Neurologie.

MÉDECINE DU SPORT DURÉE : 4 SEMESTRES Enseignement (150 heures environ) : ce DESC porte sur l’ensemble des disciplines médicales et connaissances liées à la pratique du sport, parmi lesquelles on trouve la réglementation et aptitude au sport, le dopage, la psychologie et psychopathologie du sportif. Il concerne également les pathologies traumatiques spécifiques de l’appareil locomoteur, les mécanismes d’adaptations cardio-vasculaires, respiratoires et neuromusculaires lors de l’exercice, ou la nutrition. Il étudie par ailleurs les activités sportives de la femme, de l’enfant et de l’adolescent, ou en situation de handicap.Formation pratique : 2 semestres obligatoires, dans un service ayant une activité clinique, d’imagerie et de rééducation fonctionnelle consacrée à l’appareil locomoteur et un autre service spécialisé dans les explorations fonctionnelles des sportifs ; et 2 semestres libres. DES permettant de postuler au DESC de médecine du sport : tous.

MÉDECINE D’URGENCE DURÉE : 4 SEMESTRES Enseignement (150 heures environ) : il concerne l’étude de l’ensemble des techniques utilisées en médecine d’urgence ainsi que l’organisation, les missions, et les moyens humains et techniques des structures d’urgence.Formation pratique : au moins un semestre dans chacun des terrains de stage suivants (dont au moins deux dans un CHU) : SAMU-SMUR, service des urgences d’adultes, service ou unité d’urgences pédiatriques et service ou unité de réanimation ou de soins intensifs.DES permettant de postuler au DESC de médecine d’urgence : Anesthésie-réanimation ; Cardiologie et maladies vasculaires ; Chirurgie générale ; Gastroentérologie et hépatologie ; Médecine générale ; Médecine interne ; Néphrologie ; Neurologie ; Pédiatrie ; Pneumologie ; Psychiatrie.

NÉONATOLOGIE DURÉE : 4 SEMESTRES Enseignement (150 heures environ) : ce DESC étudie l’intégralité des données se rapportant au nouveau-né, depuis le développement embryonnaire et fœtal, les pathologies constitutionnelles et acquises associées, jusqu’à l’accueil et la prise en charge de l’enfant à la naissance, en passant par les démarches de diagnostic anténatal des malformations congénitales. Il a notamment un rôle important dans la prise en charge initiale de la prématurité.Formation pratique : 4 semestres, dont 1 dans une unité d’obstétrique et 2 au moins dans une unité de néonatologie où sont pratiqués des soins intensifs en néonatologie ou dans une unité de réanimation néonatale. Au cours de sa formation, le candidat doit avoir effectué au moins quarante-huit gardes dans des unités de réanimation néonatale. DES permettant de postuler au DESC de néonatologie : Pédiatrie.

NUTRITION DURÉE : 4 SEMESTRES Enseignement (150 heures environ) : il couvre de manière générale les connaissances concernant la digestion, l’absorption et le métabolisme des aliments, le métabolisme énergétique, les oligo-éléments, les additifs alimentaires et la toxicologie alimentaire, et la législation des aliments et des produits diététiques. De plus, il aborde les problèmes de dénutritions, d’alcoolisme ou encore d’obésités et troubles du comportement alimentaire.Formation pratique : 4 semestres dans des services agréés pour le DESC de nutrition. DES permettant de postuler au DESC de nutrition : tous.

PATHOLOGIE INFECTIEUSE ET TROPICALE, CLINIQUE ET BIOLOGIQUEDURÉE : 4 SEMESTRES Enseignement (150 heures environ) : ce DESC aborde les données médicales, scientifiques et épidémiologiques et physiopathologiques en matière de maladies transmissibles, infectieuses et tropicales. Il est impliqué dans la prise en charge et le suivi des infections communautaires et nosocomiales, des infections par le VIH et chez l’immunodéprimé, des pathologies du voyageur et des infections tropicales. Il apporte les acquis nécessaires en matière de traitements anti-infectieux, de prévention et de vaccins. Formation pratique : 4 semestres dans des services agréés pour le DESC de pathologie infectieuse et tropicale, clinique et biologique (service de maladies infectieuses, laboratoire de microbiologie ou de parasitologie)DES permettant de postuler au DESC de pathologie infectieuse et tropicale, clinique et biologique : tous.

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ORTHOPÉDIE DENTO-MAXILLO-FACIALEDURÉE : 4 SEMESTRES Enseignement (150 heures environ) : il porte sur les connaissances physiologiques et pathologiques concernant les os de la face et la dentition, ainsi que sur l’ensemble des démarches médicales qui leur sont associées (rééducation de la déglutition, de la phonation, de la mastication, des fonctions de l’articulation temporo-mandibulaire, actions thérapeutiques sur les dents, sur l’os alvéolaire et les bases osseuses, appareillage, etc.)Formation pratique : 4 semestres dans des services agréés pour DESC d’orthopédie dento-maxilo-faciale. DES permettant de postuler au DESC d’orthopédie dento-maxillo-faciale : Chirugie orale

PHARMACOLOGIE CLINIQUE ET ÉVALUATION DES THÉRAPEUTIQUESDURÉE : 4 SEMESTRES Enseignement (150 heures environ) : il permet de travailler dans le domaine de la recherche pharmacologique, la pharmacovigilance et l’évaluation des traitements par le biais des études expérimentales et des essais thérapeutiques nécessaire à l’étude d’un médicament chez l’homme.Formation pratique : 4 semestres dans des services agréés pour le DESC de pharmacologie clinique et évaluation des thérapeutiques. DES permettant de postuler DESC de pharmacologie clinique et évaluation des thérapeutiques : tous.

PSYCHIATRIE DE L’ENFANT ET DE L’ADOLESCENT DURÉE : 4 SEMESTRES Enseignement (150 heures environ): il couvre l’ensemble des connaissances sur le développement de l’enfant, la prise en charge des pathologies mentales de l’enfant et de l’adolescent et l’étude des aspects législatifs, des dispositifs médico-sociaux et de prévention vis-à-vis des enfants et de leur famille.Formation pratique : 3 semestres dans des services agréés pour le DESC de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent ; plus 1 semestre en pédiatrie si l’étudiant a un DES de psychiatrie, ou en psychiatrie si l’étudiant a un DES de pédiatrie.DES permettant de postuler au DESC de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent : Pédiatrie, Psychiatrie.

Groupe 2

CHIRURGIE INFANTILE DURÉE : 6 semestresEnseignement (200 heures) : embryologie, physiologie du nouveau-né, croissance et puberté etc.Formation pratique : 6 semestres dans des services agréés pour ce DESC, répartis si possible dans des services de chirurgie infantile générale, chirurgie infantile orthopédique etc.Ces 6 semestres doivent être effectués dans au moins 2 services différents. DES permettant d’y accéder : chirurgie générale, avec l’accord de l’enseignant coordonnateur du DESC.

CHIRURGIE MAXILLO-FACIALE ET STOMATOLOGIEDURÉE : 6 semestresEnseignement (200 heures) : Enseignement généraux sur la méthodologie de l’évolution des pratiques de soins et de la recherche clinique et épidémiologie en chirurgie maxillo-faciale et stomato..Enseignements spécifiques : stomatologie chirurgicale, chirurgie pré-prothétique et implantologie, chirurgie reconstructrice cranio-maxillo-faciale.Formation pratique : 6 semestres dans des services agréés pour ce DESC, dans au moins 2 services différents.DES permettant d’y accéder : chirurgie générale, avec l’accord de l’enseignant coordonnateur du DESC.

CHIRURGIE DE LA FACE ET DU COUDURÉE : 6 semestresEnseignement (150 heures) : 3 enseignements à choisir dans une liste (chirurgie cervicale, faciale, du corps thyroïde, des cancers des voies aéro-digestives etc…)Formation pratique : Six semestres dans des services agréés pour le diplôme d’études spécialisées complémentaires de chirurgie de la face et du cou.DES permettant d’y accéder : Diplôme d’études spécialisées d’oto-rhino-laryngologie et diplôme d’études spécialisées de chirurgie générale, avec l’accord de l’enseignant coordonnateur du diplôme d’études spécialisées complémentaires.

CHIRURGIE ORTHOPÉDIQUE ET TRAUMATOLOGIEDURÉE : 6 semestresEnseignement (200 heures) : Biomécanique, polytraumatismes, orthopédie pédiatrique, tumeurs et dystrophie etc…Formation pratique : 6 semestres dans des services agréés pour ce DESC dont au moins 1 dans un service d’orthopédie pédiatrique. Ces semestres doivent être effectués dans au moins 2 services différents.DES permettant d’y accéder : chirurgie générale, avec l’accord de l’enseignant coordonnateur du DESC.

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CHIRURGIE PLASTIQUE RECONSTRUCTRICE ET ESTHÉTIQUEDURÉE : 6 semestresEnseignement (200 heures) : cicatrisation normale et pathologie, greffes, brûlures, tumeurs malignes cutanées etc…Formation pratique : 6 semestres dans des services agréés pour ce DESC dans au moins 2 services différents.DES permettant d’y arriver : chirurgie générale, avec l’accord de l’enseignant coordonnateur du DESC.

CHIRURGIE THORACIQUE ET CARDIO-VASCULAIREDURÉE : 6 semestresEnseignement (200 heures) : cardiopathie vasculaires acquises, infections, parasitologie, malformations, affections dégénératives, physiologie cardio-vasculaire et respiratoire etc…Formation pratique : 6 semestres dans des services agréés pour ce DESC dans au moins 2 services différents.DES permettant d’y accéder : chirurgie générale, avec l’accord de l’enseignant coordonnateur du DESC.

CHIRURGIE UROLOGIQUEDURÉE : 6 semestresEnseignements (200 heures) : pathologies tumorales, lithiase urinaire, andrologie, insuffisance rénale etc…Formation pratique : 6 semestres dans des services agréés pour ce DESC dans au moins 2 services différents.DES permettant d’y accéder : chirurgie générale, avec l’accord de l’enseignant coordonnateur du DESC.

CHIRURGIE VASCULAIREDURÉE : 6 semestresEnseignements (200 heures) : histologie, physiologie et anatomo-pathologie circulatoire, microchirurgie vasculaire etc…Formation pratique : 6 semestres dans des services agréés pour ce DESC dans au moins 2 services différents.DES permettant d’y accéder : chirurgie générale, avec l’accord de l’enseignant coordonnateur du DESC.

GÉRIATRIEDURÉE : 6 semestresEnseignements (200 heures) : aspect épidémiologique et démographique du vieillissement, biologie du vieillissement, spécificités liées au grand âge, spécificités des prises en charge en gériatrie, santé publique et vieillissement etc…Formation pratique : 3 semestres dont 2 en post-internat dans des services de gériatrie, 3 semestres dans des services validant pour ce DESC dont si possible 1 en médecine interne.Au cas où un candidat n’aurait pas accompli le semestre de gériatrie pendant son internat, le coordonnateur du DESC peut accepter qu’il valide la totalité de ses stages pratiques en cours de post-internat.DES permettant d’y accéder : chirurgie générale, avec l’accord de l’enseignant coordonnateur du DESC.De nombreux autres DES, hématologie, oncologie, psychiatrie, rhumatologie…Le coordonnateur du DESC peut accepter un candidat titulaire d’un DES autre que ceux mentionnés ci-dessus.

RÉANIMATION MÉDICALEDURÉE : 6 semestresEnseignements (200 heures) : techniques de réanimation, réanimation respiratoire, cardio-vasculaire, réanimation et toxicologie, éléments de traumatologie en réanimation péri-opératoire, syndrome de défaillance poly-viscérales etc…Formation pratique : 3 semestres dans des services agréés pour ce DESC dont au moins 2 dans des services hospitalo-universitaires ou conventionnés. Deux de ces semestres doivent être accomplis après l’internat et comporter des fonctions hospitalo-universitaires ou hospita- lières.Un semestre dans un service agréé pour le DESC de réanimation médicale ou dans un service de réanimation chirurgicale agréé pour le DES d’anesthésie-réanimation ou dans une unité de soins intensifs d’un service agréé pour les DES permettant de postuler au DESC de réanimation médicale.Deux semestres libres dans des services agréés pour les DES permettant de postuler le DESC de réanimation médicale et comportant de préférence une unité de soins intensifs. La formation pratique hospitalière comprend la participation à des gardes formatrices dans la spécialité.DES permettant d’y accéder : chirurgie générale, avec l’accord de l’enseignant coordonnateur du DESC.De nombreux autres DES, anesthésie-réanimation, endocrinologie, hématologie, oncologie, rhumatologie, médecine interne etc…

CHIRURGIE VISCÉRALE ET DIGESTIVEDURÉE : 6 semestresEnseignements (200 heures) : chirurgie de l’œsophage et du diaphragme, pariétale, colorectacle et proctologique, de l’estomac du duodénum etc…Formation pratique : 6 semestres dans des services agréés pour ce DESC dans au moins 2 services différents.DES permettant d’y accéder : chirurgie générale, avec l’accord de l’enseignant coordonnateur du DESC.

ACLE 2013 - Forum des Métiers de la Santé Années Sup’ - 25

Diplômes Universitaires et Inter-Universitaires (DU, DIU)Les DU et DIU sont des formations complémentaires qui peuvent être suivies pendant l’internat (voir avant) mais également pendant toute la vie professionnelle du médecin. Il s’agit d’une formation théorique dispensée le plus souvent sous forme de séminaires de quelques jours, espacés sur un ou deux ans (permettant un exercice en parallèle).Les thèmes sont extrêmement variés et diffèrent d’une région, d’une université à une autre. Certains sont cadrés de manière quasiment nationale, d’autres sont spécifiques à une faculté donnée.Les DU sont enseignés dans une seule université, les DIU sont enseignés simultanément dans plusieurs universités, que ce soit par vidéoconférence ou avec un déplacement physique selon les différentes sessions de formation.

Les DU permettent entre autres de donner une orientation à son activité professionnelle ; quelques exemples :

- Un orthopédiste suivant DU de pathologie locomotrice liée à la pratique du sport pourra par la suite orienter sa pratique vers une patientèle plus spécifique demandant une compétence supplémentaire dans ce domaine.- Un médecin généraliste peut suivre une formation complémentaire en Gynécologie Obstétrique, par exemple à la suite du départ à la retraite d’un Gynécologue libéral qui exerçait dans le même secteur- Un spécialiste d’organe peut suivre un DU de prise en charge de la douleur dans le cadre du développement de la prise en charge hospitalière et ambulatoire de la douleur

Les DU permettent également un complément de formation dans certaines spécialités où les techniques se développent rapidement et où la formation à ces nouvelles compétences ne sont pas encore intégrées dans la formation initiale. Comme par exemple l’implantologie, les prothèses appliquées, l’échographie (par spécialité ou non), les lasers médicaux ....

La thèseLa thèse constitue la dernière étape dans l’obtention du diplôme d’Etat de Docteur en médecine, qui ne peut être obtenu qu’une fois le troisième cycle des études médicales entièrement validé. Celle-ci est de sujet libre, et elle doit être soutenue devant un jury présidé par un professeur des université-praticien hospitalier, entre la validation du troisième semestre du troisième cycle et trois ans après la validation du troisième cycle. Si la thèse n’est pas soutenue dans le délai imparti, l’exercice de la médecine est interdit à l’étudiant.

Cursus rechercheLe cursus recherche est accessible par un Master (M1 + M2) ouvert, pour le M1, dès la L2 (FGSM2) ou D1. le M2 est accessible après avoir validé le 2ème cycle. Le M1 est obtenu en partie par le cursus normal (validation du deuxième cycle et du CSCT) et par la validation de deux UE au choix, variables selon les facultés, le tout validant un certain nombre de crédit ECTS. Le Master 2 est ensuite

validé soit en parallèle du cursus, soit lors d’une année recherche, et il permet à l’étudiant de préparer une thèse durant trois années de recherche au sein d’un organisme habilité à accueillir des étudiants doctorants. Le suivi de ce cursus est une condition quasi-indispensable aux carrières hospitalo-universitaires, et apporte un plus aux dossiers des étudiants quelles que soient les demandes qu’ils puissent faire lors de leurs études.

Filière Universitaire de Médecine GénéraleSuite à la mise en place d’un DES de médecine générale, une volonté de créer une filière universitaire propre à la médecine générale est apparue, et en janvier 2008 est créé cette FUMG, permettant au milieu de la médecine générale de se prévaloir de médecins exerçant des fonctions de recherche en soins primaires, d’enseignement, et de soins ambulatoires, c’est-à-dire en cabinet. La filière est encore récente, mais elle permet désormais aux étudiants souhaitant faire de la médecine générale d’exercer des activités de recherche et d’enseignement, au même titre que les enseignants chercheurs des autres spécialités médicales.

Remplacer un médecin en tant qu’interneUn étudiant en TCEM peut exercer, sous certaines conditions, des activités de remplacement de médecins indisponibles pour des raisons cadrées par la loi. Il est nécessaire pour l’étudiant de valider plusieurs semestres dans des services particuliers, notamment de la spécialité qu’il compte exercer en remplacement, pour pouvoir remplacer un médecin indisponible.Lors d’un remplacement, il convient pour le médecin et le remplaçant, de respecter des règles strictes, et d’accomplir toutes les démarches administratives appropriées, sous peine d’être en exercice illégal de la médecine, et d’encourir toutes les sanctions pouvant s’appliquer. Par exemple, le médecin remplacé doit cesser toute activité pour laquelle il est remplacé, qu’il s’agisse de ses visites à domicile, ou de l’intégralité de son activité. Il faut également savoir que remplacer un médecin pendant 3 mois ou plus empêche ensuite, pendant 2 ans, de s’installer dans une zone pouvant entrer en concurrence avec les activités du médecin remplacé.

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L’inscription au Tableau de l’Ordre :L’inscription est obligatoire pour tout médecin qui exerce la profession en France. Elle est sollicitée auprès du Conseil départemental de l’Ordre des Médecins du lieu d’exercice du médecin. Les médecins demandant leur inscription au Tableau de l’Ordre, doivent communiquer les contrats et avenants relatifs à l’exercice de leur profession.Pour que l’inscription au tableau de l’Ordre soit validée, celui-ci étudie le casier judiciaire du postulant et vérifie que le demandeur remplisse les conditions nécessaires de moralité, d’indépendance et ne présente pas une infirmité ou un état pathologique incompatible avec l’exercice de la profession.Toute décision de refus d’inscription doit être motivée. Le demandeur peut ensuite faire appel de la décision pendant 1 mois.

Pour en savoir plus : consulter le site Internet du Conseil National de l’Ordre des Médecins :www.conseil-national.medecin.fr

Les différents modes d’exerciceUne fois l’internat terminé de nouvelles questions se posent : salariat ou libéral ? Quelles sont les démarches à accomplir en vue de l’installation ? Comment diversifier son activité ?Exercice en libéralCe type d’exercice peut être fait en cabinet de groupe ou en cabinet individuel :

• Exercice en Libéral individuel • Exercice en Libéral en groupe : Vous n’êtes alors

plus le seul décideur au sein de votre cabinet. Cependant ceci peut se révéler être un avantage dans certains moments. Au niveau matériel, pratique et professionnel, les avantages sont nombreux. Le travail, les dépenses sont partagés et il existe la possibilité de discuter des prises en charge compliquées avec les autres médecins du groupe. En termes de responsabilité ou de partage d’honoraire, il est possible de choisir de garder une relative indépendance.

Au sein de l’exercice libéral, il existe plusieurs modes d’exercice :

• Conventionné- Secteur I : Le prix de la consultation est le « tarif sécu », les patients sont donc remboursés en totalité du prix de la consultation par l’Assurance Maladie.- Secteur II : Le prix de la consultation est supérieur au « tarif sécu », les patients sont donc remboursés par l’Assurance Maladie à hauteur du tarif sécu et par leur mutuelle pour la part restante. La hauteur de ce remboursement est dépendant du contrat du patient avec la mutuelle.

• Non conventionné :- Secteur III : Le médecin n’est pas en convention avec l’Assurance Maladie, il pratique donc des tarifs libres qui sont totalement à la charge du patient (remboursés ou non par sa mutuelle).

Le conventionnement des médecins est cadré par la convention signée entre l’Assurance Maladie (UNCAM) et les syndicats professionnels médiaux représentatifs.

SalariatLes activités médicales salariées sont multiples. L’organisme employeur a la liberté de définir le lieu, les horaires et le cadre de son exercice. Cependant le médecin salarié conserve son indépendance professionnelle pour toutes les décisions d’ordre médical.

• Exercice cliniqueC’est la médecine que vous avez connue en stage. Il peut s’exercer à l’hôpital, en clinique ou dans des services non hospitaliers comme des dispensaires ou des centres de santé.

• Autres exercices de la médecineCe sont toutes les professions dont vous n’avez jamais entendu parler (ou très peu). Plus ou moins éloignées de l’exercice clinique et/ou du patient, plus ou moins en relation avec le système de soins, elles sont très variées et peuvent vous ouvrir un grand nombre de perspectives (mode de vie, relation avec d’autres corps de métiers …).

Parmis les autres exercices de la médecine, on peut notamment lister :

- Médecin de prévention (Médecine du travail, PMI, scolaire…)- Médecin de contrôle et d’inspection (Médecin conseil à la sécurité social, médecin des COTOREP, Médecin inspecteur de la santé publique auprès des DRASS)- Médecin de recherche (INSERM, CNRS)- Médecin et industrie pharmaceutique : L’industrie pharmaceutique recherche des médecins responsables de formation, médecin produits, pour développer, aussi bien sur le plan marketing que dans l’information scientifique, leurs produits.- Médecin et justice (Médecin expert judiciaire, médecin en milieu pénitentiaire) - Médecin et social (Médecin d’aide humanitaire ou du SAMU social)- Médecin et nouvelles technologies (Sur Internet, il existe des cybermédecins,) - Médecin de presse écrite et télévisuelle

L’installationVous avez opté pour la pratique libérale… mais là ne s’arrêtent pas les choix ! Où s’installer? Comment faire ? Combien ça coûte ? Comment créer son cabinet ?

Il existe 3 possibilités pour le jeune médecin de s’installer, qui comportent chacunes des avantages et des inconvénients :

• Création : Tout est à construire de A à Z : lieu d’implantation, mode d’exercice… C’est un beau projet, pas de clientèle à acheter, mais une réelle incertitude concernant les revenus.

• Succession par reprise du cabinet d’un confrère : lors de ce choix, vous disposez d’emblée d’un volume

Après l'internat

ACLE 2013 - Forum des Métiers de la Santé Années Sup’ - 27

de patients. Cependant, malgré l’investissement financier pour l’achat des droits vous n’êtes pas certain que celui-ci vous restera fidèle.

• Association : l’avantage de s’associer est de ne pas être seul dans sa pratique, mais il comporte un risque, vous n’êtes pas seul à décider.

Où s’installer ?Actuellement, chaque médecin est libre de s’installer où il veut en France.

• Comment choisir son lieu d’installation ?En dehors des critères personnels, un certain nombre de critères objectifs doit être pris en compte : Afin que votre projet soit viable, le rapport médecin / population doit être supérieur à 1 / 1000. Il est aussi important de prendre en compte l’âge, l’activité, l’équipement médical des médecins… La situation économique de la région, son évolutivité et ses projets, ou encore la moyenne d’âge de la population sont également à prendre en compte.

• Sources d’information :- Le conseil national et départemental de l’ordre des médecins- L’institut national de la statistique et études économiques (INSEE) www.insee.fr- INTERFIMO www.interfimo.fr- Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) www.sante.gouv.fr- Le guide Rosenwald

Formalités d’installationElles sont nombreuses et en plein changement suite à la loi HSPT (« Hôpital, Santé, Patients et Territoires »). Vous trouverez dans la partie ci-après la liste des démarches nécessaires jusqu’à présent. En toute logique les instances concernées le seront toujours même si le parcours change.

• Inscription à l’ordre des médecins • Enregistrement du diplôme auprès de la préfecture

(DDASS) (dans le mois qui suit votre installation)• Direction de l’urbanisme et de l’équipement : Etape

obligatoire pour toute installation en ville.• Inscription à la CARMF (Caisse Autonome de

Retraite des Médecins Français)• Inscription à l’URSSAF (obligatoire dans les 8 jours

qui suivent votre installation)• Immatriculation à la CPAM, demande de feuilles

de soins : Une demande doit être faite à la Caisse Primaire d’Assurance Maladie afin qu’ils puissent vous envoyer des feuilles de soins pré-identifiées qui permettent à vos malades d’être remboursés.

• L’assurance professionnelle : Cette assurance sert à couvrir TOUS les actes médicaux que vous avez l’intention de faire. Elle doit être souscrite avant de commencer un quelconque acte professionnel.

Les carrières hospitalo-universitairesLes chefs de clinique-assistantsAprès l’internat, les internes ayant validé leur DES et soutenu leur thèse peuvent devenir chefs de cliniques-assistants. Ils appartiennent au corps des enseignants hospitalo-universitaires remplissant une triple fonction de soins, d’enseignement et de recherche. Les CCA ne sont pas titulaires. Un Interne doit prendre une fonction de CCA au plus tard dans les 3 ans qui suivent la validation de son DES. Les CCA reçoivent une rémunération en deux volets, un volet universitaire émanant de l’Education Nationale, et un volet hospitalier qui s’élève à 17 0410,62 € dans les deux premières années, et à 20 274,95 € les deux années suivantes.Occuper un poste de CCA est un pré-requis essentiel pour poursuivre une carrière hospitalo-universitaire, mais permet aussi de s’installer en libéral en secteur II.

La carrière hospitalière : « assistant des hôpitaux »L’assistant des hôpitaux exerce des fonctions de soins à temps plein ou à temps partiel, le temps plein correspond à 10 demi-journées. Un assistant est nommé pour 2 ans, son contrat peut être reconduit pour une période d’un an à concurrence de 6 ans. Il existe deux types d’assistants des hôpitaux : les assistants généralistes et les assistants spécialistes. Les assistants doivent faire état de l’obtention du diplôme d’état de docteur en médecine, les postes d’assistants sont aussi dans certaines conditions offerts à des médecins à diplôme étranger, on parle alors de postes d’assistants associés.La rémunération annuelle au 1er juillet 2009 varie entre 25 655,69 € pour un assistant associé généraliste les deux premières années, et 38 618,69 € pour un assistant spécialiste de 5ème et 6ème année.

Les attachés et attachés associés : une activité entre ville et hôpital Les attachés ont la possibilité de conserver une activité hospitalière face à leur exercice libéral en cabinet. L’activité hospitalière s’organise sous forme de vacations de 3 h 30, le nombre de vacations est limité à 11 vacations par semaine. Les attachés participent au tour de garde. Les postes d’attaché sont destinés aux médecins déjà inscrits au tableau de l’ordre, les postes d’attachés associés sont destinés aux praticiens de nationalité étrangère. Néanmoins, l’hôpital apprécie de moins en moins les attachés et le nombre de vacations offertes tend à diminuer.Les vacations sont rémunérées : pour 10 demi-journées hebdomadaires, les praticiens hospitaliers reçoivent annuellement de 29 845,34 € à 54 197,01 €.

Association des Carabins Lyon Est8, Avenue Rockefeller69373 LYON CEDEX 08

www.acle.net04 78 77 71 53

D’après le Guide de l’étudiant en DCEM4 2012 de l’ANEMF

Adaptation : Yohann Commarmond, Nicolas Romain, Thomas Silva et Madeline Fournier.

Mise en page : Thomas Silva

Responsable FMS : Yohann Commarmond

Directrice de publication : Yolaine Lamboley

Nous remercions particulièrement les intervenants, l’équipe du FMS et nos partenaires !