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Habitat & Technologies Nº4

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Le magazine professionnel HABITAT & TECHNOLOGIES, avec son analyse synthétique sur tous les secteurs d’activité, nouveaux produits, technologies, distribution, qui composent l’univers numérique du résidentiel et du tertiaire connectés, est l’outil de référence pour les intégrateurs, domoticiens, électriciens, responsables de bureaux d’étude et d’architectes, collectivités, bailleurs sociaux et privés, donneurs d’ordre, réseaux de distribution (traditionnel, GSB, GSS), etc…

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Décidément, la maison communicante et automatisée, le smarthome en un mot, est un concept qui interpelle de plus en plus d’acteurs, tous brûlants de prendre position sur ce marché porteur.

Derniers arrivés en date, les fabricants de terminaux téléphoniques pour le résidentiel et le tertiaire. Gigaset, une ancienne filiale de Siemens désormais autonome, a présenté au début du mois d’octobre une offre baptisée Eléments qui vise le créneau de la sécurité domestique et met en oeuvre le protocole de communication DECT ULE, une évolution du DECT utilisé universellement pour relier en radio les téléphones sans fil avec leur base.

Quelques jours plus tard, Atlinks, la société française qui utilise la marque Alcatel pour commercia-liser ses terminaux DECT professionnels et domestiques, lançait Phone Alert Incendie, un détecteur de fumée connecté en radio à une base DECT (mais pas en DECT ULE, jugé trop « jeune »), cette dernière communiquant avec un serveur dans le cloud. Les deux propositions ont pour caractéristi-ques communes d’être plug & play et reliées à des serveurs web « dans le nuage » pour communiquer avec des applications mobiles. Elles sont aussi toutes deux présentées comme devant évoluer vers des systèmes aux fonctionnalités plus large.

Autre initiative venant cette fois d’un spécialiste de la domotique, Extel, une filiale du groupe HF Company (Avidsen, LEA, Metronic, Omenex, etc) a lancé Telia, un téléphone et base DECT qui permet de dialoguer avec un portier et de commander l’ouverture d’une entrée à distance, dans la maison mais aussi depuis l’extérieur grâce à un renvoi d’appel vers un mobile. (*)

Ce ne sont sûrement pas les dernières annonces de ce type mais il est clair que le téléphone fixe, bien que déjà souvent raccordé au modem routeur du réseau IP local sinon à sa ligne analogique, peut jouer un rôle nouveau dans l’éco-système des objets communicants, soit via la base DECT à laquelle il est raccordé, soit par le biais de capteurs embarqués ou d’application comme le fait déjà Extel avec une fonction « suivi de consommation énergétique », installée dans le téléphone Telia et en relation avec des sondes réparties dans le logement.

Assurément, une tendance à suivre qui s’inscrit de plus en plus fortement dans un univers en pleine ébullition, comme le confirme d’ailleurs l’annonce toute récente d’une nouvelle offre « sécurité » première brique d’une gamme SmartHome Orange.

* Nous reviendrons sur ces nouveautés dans le prochain numéro d’Habitat & Technologies.

■ Philippe PELAPRAT ■ Patrice de GOYRédacteur en chef délégué Directeur de la rédaction

Smarthome et téléphonesur la même ligne

Ils ont annoncé dans ce numéro

Fagor 2ème de couvertureLegrand 3ème de couvertureNordnet 4ème de couvertureElisys p4Promotelec p9Toshiba p20L’Expert Audio Vidéo p33

Et retrouvez notre bulletin d’abonnement en page 19

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HABITAT & TECHNOLOGIES est édité par SMARTECH PUBLICATIONS SAS, au capital de 2 000 € - RCS Créteil N°792 201 212 Adresse de la rédaction4 bis, Allée Charles V ‒ 94300 VincennesTel : 09.81.82.57.39Fax : 09.81.38.90.78

Directeur de la publication : Patrice de [email protected]édacteur en chef délégué : Philippe Pé[email protected] : Frédéric MonflierPublicité : Bénédicte RibeiroTel : 09.83.97.97.39 ‒ [email protected]

Impression : Imprimerie de Champagne ‒ Langres (52)ISSN : N°2268-5936CPPAP : N°0515 T 91807Site Web : www.habitat-technologies.comDépôt légal : à parutionTous droits de reproduction, textes et photos réservés pour tous pays

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L’alsace prépare le « papy boom » technologique Disposer d’un pôle de compétences régional dans le secteur de l’aménagement du bâtiment et avoir en ligne de mire la Silver economy, c’est bien. Le faire savoir, c’est encore mieux... Tel est le but que s’est fixé le Pôle d’Aménagement de la Maison en Alsace (Pama) en organisant une « chasse en meute » sur ce marché émergent. Explications...

■ SILVER ECONOMY

Dominique Weber, 55 ans, P-dg de Weber Industries (l’entreprise familiale), président du Pôle aménage-ment de la maison d’Alsace (Pama) et du Pôle lorrain d’aménagement bois (Plab), s’est vu confier par Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, le co-pilo-tage de la filière « bois », l’une des 34 filières retenues comme étant celles qui doivent dessiner les contours de la « nouvelle France industrielle ».

Regroupant 150 entreprises dans des domaines aussi variés que le mobi-lier, la cuisine, l’électroménager, la domotique, le chauffage, le bâtiment...

concernant plus de 1 500 emplois, un chiffre d’affaires cumulé de plus de 3 milliards d’euros, c’est dire si le secteur de l’aménagement de la maison est un acteur de poids dans l’éco-nomie Alsacienne ! Valoriser ce dynamisme pour l’optimiser en mutualisant les compétences de chaque entreprise, telle a été l’intention générale qui a présidé à la création, en 2010, à Strasbourg, du Pama, sous la présidence de Dominique Weber, par ailleurs président de Weber Industries (spécialiste du meuble en kit). Au cœur de la démarche : l’innovation et la Silver economy, un marché qui s’annonce des plus prometteurs. En « s’appuyant sur l’excellence du savoir-faire et des valeurs de l’Alsace, le Pama s’est engagé à développer la notoriété de cette grappe d’entreprises leur permet-tant d’accéder plus facilement aux marchés stratégiques du futur en matière d’habitat, au travers de concepts tels que : le marché des seniors mais aussi celui de l’hôtellerie haut de gamme, ou encore la maison pré-industrialisée... » précise Dominique Weber.

Une mission, des moyens !

La mission connue, il ne restait plus qu’à se donner les moyens de la mener à bien. C’est Angélique Gasmi, la directrice générale du Pama qui est à la manœuvre. La stratégie retenue : la chasse en meute... Une meute qui compte les 80 membres du Pôle dont un certain nombre d’entreprises, leaders dans leurs domaines : la SALM (les cuisines Schmidt entre autres), Hager, de Dietrich, Varicor, Blum... La cible première : les séniors. L’Europe vieillit et la France n’échappe pas à ce mouvement. En 2050, en France et en Alsace, qui rejoint la moyenne nationale, près d’un habitant sur

trois sera âgé de 60 ans ou plus. Parmi les personnes âgées dépendantes, 60% d’en-tre elles vivent à domicile. En 2040-2050, ce chiffre devrait atteindre 70% avancent les statistiques. C’est dire si les attentes en matière d’aménagement de la maison, de confort et de sécurité sont nombreuses.

« Tendance séniors » à Lièpvre

Pour accompagner ses adhérents sur ce mar-ché en devenir, le Pama a développé une série d’actions d’informations et de soutien à l’émergence de nouveaux produits. Dernier évènement en date, la «Semaine du bien vieillir et du bien-être à domicile », une initiative qui a reçu le soutien de Michèle Delaunay, ministre déléguée chargée des Personnes âgées et de l’Autonomie. Au programme, 10 projets réalisés par les industriels adhérents au Pama et partenaires de la Silver economy, et présentés dans une Maison BOOA témoin de 70 m2 à Lièpvre* (Haut-Rhin). Son aménage-ment est l’occasion pour le public de découvrir des solutions et des produits (dont la plupart sont opérationnels) imaginés pour améliorer le bien-être et le confort de l’utilisateur final, le senior. Nous ne saurions que trop recom-mander aux installateurs, domoticiens, électri-ciens, architectes, gestionnaires d’immeubles, promoteurs... alsaciens (ou pas) de faire un détour par Lièpvre. Ils y trouveront sans aucun doute des pistes de développement pour leur propre activité. Pour ceux qui ne pourraient s’y rendre, un guide intitulé «Tendances Seniors» détaillant les 10 projets est disponible sur www.social-sante.gouv.fr

Patrice de Goy

* Depuis le 3 octobre, jusqu’au 15 décembre,

chez Burger & Cie - ZI Bois l’Abbesse - 68660 Lièpvre

VARICOR : UN PLAN DE TOILETTE ÉVOLUTIF

Grâce à ses propriétés de transparence, le modèle Dejuna de Varicor a permis la conception d’un plan de toilette offrant un contrôle tactile du déclenchement de l’écoulement de l’eau et du degré de chaleur. L’utilisateur effleure la zone de commande pour la mise en marche et dirige sa main vers les LED de commandes lumineuses. Du vert au rouge, il lui suffit de bouger pour augmenter ou diminuer la température de l’eau (dispositif anti-brû-lure et arrêt automatique). C’est ludique et simple d’utilisation. Dejuna évolue en fonction de l’âge de son utilisateur. Sous le plan de toilette, des zones pour les doigts améliorent la préhension, les parties pla-nes permettent à l’utilisateur de s’appuyer. Enfin, dans le corps de l’installation, des découpes ont été prévues pour installer des porte-serviettes ou des paniers. Elles peuvent également constituer des poignées de complément.

VIVAGO : RASSURER ET ALERTER

Pour préserver son autonomie sans inquiéter sa famille, une personne âgée peut souhaiter bénéficier d’une surveillance qui ne soit pas handica-pante dans la vie de tous les jours. La montre Vivago est un système de

téléassistance «intelligent» qui fonctionne couplé avec un émetteur-enregistreur de données également haut-parleur, le Multi-link, directement relié à un centre d’appel. Outre l’enregistrement permanent des paramètres vitaux du porteur : température, micromouvements, durée et qualité du sommeil, rythme circadien, la montre Vivago détecte automatiquement les situations à risque de type chute ou malaise. Grâce au Multilink, l’utilisateur entre en contact avec un opérateur qui peut alors organiser au plus vite l’interven-tion adaptée au cas de figure. Un voyant de tranquillisation à LED rouge confirme les appels. Equipée d’un écran LCD affichant également l’heure et la date, la montre Vivago est un produit desécurité qui se veut non stigmatisant.

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FOCUS SUR LES FONCTIONNALITÉS « INTELLIGENTES »

LA MAISON TÉMOIN BOOAInitiée par l’entreprise Burger et soutenue par le Pama, la maison BOOA est un concept de maisons en bois pré-industrialisées. Du fait de sa configuration : espace ouvert, de plain-pied et facile à aménager (dispositifs spécifiques, rampes d’accès ou domotique), la maison BOOA est particulièrement adaptée au public senior.

Quel que soit le modèle, la maison BOOA présente la caractéristique d’être bâtie en 3 mois sur des surfaces variant entre 60 et 280 m2 habitables dans le respect de la régle- mentation thermique RT2012. Le modèle témoin qui accueille la «Semaine du bien vieillir et du bien-être à domicile» à Lièpvre, présente une superficie de 70 m2 habitables.

«Pas de stigmatisation», c’est le maître mot, tant du P-dg Anne Leitzgen que du chef de marché cuisines Jean-Michel Durand. «Le marché des seniors est un marché divers, ouvert et composé seulement pour 5% de personnes à mobilité réduite. S’adresser à ce public signifie d’abord être capable d’apporter des solutions de haut confort mais qui «ne sacrifient jamais l’es-thétique». La réponse Schmidt : le concept « Confort », imaginé avec les étudiants de l’Ecole Boulle. Les meubles bas sont surélevés pour éviter à l’utilisateur de se baisser, le plan de travail en résine blanche présente des angles arrondis et lumineux pour éviter de se baisser. L’évier accueille un éclairage LED, les meubles sont équi-pés de fonds éclairants. La crédence intelli-gente et son rail pourvu de prises mobiles et de chargeur USB élargissent encore les possibilités offertes par ce modèle.

LA CUISINE... C’EST TOUJOURS SCHMIDT

Blum est leader mondial sur le marché de la fabrication et de la commercialisation des systèmes d’ouverture et de fermeture des éléments meublants dans l’habitation et notamment dans la cuisine. « L’entre-prise est aujourd’hui un acteur très présent sur le marché des seniors », se félicite Christophe Chenu, gérant de Blum France. L’ouverture facile et la fermeture douce et silencieuse Servo-Drive élargissent les possibilités de conception des meubles bas. L’accessibilité des meubles hauts est encore améliorée avec Aventos et le sys-tème Servo-Drive, une pression déplace les façades. Pour ouvrir un tiroir, il suffit d’appuyer doucement avec le genou.

BLUM : L’ERGONOMIE POUR TOUS

HAGER : LA DOMOTIQUE POUR FACILITER LA VIE« La commande cen-tralisée de l’ensem-ble des fonctionnali-tés électriques offre à l’utilisateur des fonctions évoluées qui l’accompagnent dans son quotidien » explique Philippe Lemarotel, le directeur marketing. Par exemple, la détection de passage permet d’allumer l’éclairage dans les lieux de circulation sans avoir à actionner d’interrupteur. Grâce à l’utilisation de sondes de tempé-rature et de luminosité, le système agit sur l’éclairage, le chauffage et les ouvrants pour assurer un niveau de confort qu’il est difficile d’atteindre avec une installation électrique traditionnelle. Avec Tebis, les interrupteurs Kallysta deviennent des balises lumineuses pour matérialiser et jalonner les espaces de déplacement. L’association d’un système d’alarme ou bien de détecteurs spécifiques (fumée, inondation, gaz) à Tebis permet de disposer d’un logement sécurisé.

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Du triple play par satellite low cost Grâce à un partenariat avec la SES (Astra) et CanalSat, le fournisseur d’accès filiale d’Altitude Infrastructure lance une offre Internet-TV-téléphone, avec un abonnement men-suel très économique et un paiement à la consommation par tranche de 2 Go.

■ WIBOX

première nécessité, argumente Thomas Gassilloud, président de WiBox. Le coût de la bande passante satellitaire est très cher. Nous avons donc construit une offre, accessible partout en France, où le giga est vendu au juste prix et seulement s’il est consommé, sans restriction ! En outre, les services de téléphonie et de TV (hors services OTT*) sont inclus dans le forfait mais n’entrent pas dans le décompte des débits » détaille-t-il.

Une clientèle ciblée

WiBox qui affirme jouer la carte de la transparence vis-à-vis des consomma-teurs « en ne les berçant pas d’illusion sur le caractère illimité forfaitaire de l’accès satellitaire » vise prioritairement cinq catégories de clients.

UNE EXPERTISE DANS TOUTES LES TECHNOLOGIES

■ les usagers modérés d’internet qui se contentent de 2 Go mensuel pour télécharger leurs e-mails et surfer quel-ques dizaines d’heures sur Internet, la consommation téléphonique IP n’étant pas décomptée.■ les 2,5 millions de résidences secondai-res en France, souvent situées en zones grises qui disposent ainsi d’une solution à bas coût de qualité pour accéder à Inter-net, avec une ligne téléphonique fixe et l’accès à un bouquet TV.■ les entreprises ou les télé-travailleurs qui ont besoin d’une solution complé-mentaire à leur accès haut débit principal pour une haute disponibilité (la WiBox gère plusieurs accès simultanés sur fibre, ADSL, Wimax, satellite).■ Les utilisateurs nomades puisqu’il n’y a aucun frais de relocalisation.■ les futurs « éteints » du réseau cuivre en attente de la fibre.Grâce au partenariat avec SES, qui utilise le satellite Astra 2F lancé fin 2012, et à la box de dernière génération Révélation, « Liberté » propose un débit descendant Internet de 20 Mbits crête, la téléphonie toutes options, la portabilité du numéro, la télévision TNTSat, la mise en service rapide et une interface Web de suivi de consommation. Un autre partenariat avec Canal+ permet à WiBox de commercia-liser en vente à distance les 5 chaînes exclusives Canal+ et CanalSat, les anten-nes paraboliques de l’offre Liberté étant systématiquement équipées d’une dou-ble tête hyperfréquence (LNB).Par ailleurs, le service R&D de WiBox travaille sur l’implémentation du nou-veau protocole Sat>IP sponsorisé par SES afin de distribuer des flux TV en IP aux différents écrans de la maison (TV, PC, tablettes, smartphones). L’offre Liberté est proposée aux foyers uniquement éli-gibles à la réception satellitaire et dans la limite des 1000 premiers abonnés dans un premier temps. Si le succès se confirme, WiBox l’étendra rapidement à la technologie WiMAX ■

* OTT : service de streaming ou de télécharge-ment temporaire opéré « par dessus » (Over the top), un service proposé par l’opérateur du réseau auquel on est abonné.

Ensemble Parabole et démodulateur satellite (ici en version simple tête), permettant la liaison avec le satellite Astra 2 F positionné à 28,2°Est.

WiBox, fournisseur d’accès Internet national essen-tiellement présent dans le monde rural, a lancé

fin octobre la première offre triple play payable à la consommation et sur la base d’un abonnement mensuel au prix par-ticulièrement attractif. « Loin de l’illusion de l’illimité forfaitaire, des quotas, des bri-dages voire des interruptions de service », cette offre baptisée « Liberté » s’inscrit dans sa stratégie globale qui consiste à apporter la meilleure solution à cha-cun, indique l’entreprise. Elle est lancée en expérimentation sur la technologie satellite compte tenu de l’impossibilité pour celle-ci de proposer des offres illimi-tées. L’offre « Liberté » de WiBox est sans engagement dans le temps, sans frais d’accès, sans dépôt de garantie et sans location pour les équipements. Outre l’achat du kit initial (399€), incluant la parabole, le démodulateur, la box TV WiBox et la double tête (TV-Internet), subventionné par de nombreuses collec-tivités en convention avec WiBox, Liberté ne coûte que 2 €/mois d’abonnement, seule la consommation de l’accès Inter-net étant facturé 9,90€ par tranche de 2 Go de données. « Nous considérons que le haut débit, et notamment l’accès à Internet, est aujourd’hui un bien de

Thomas Gassilloud, président de WiBox

Emanation d’Altitude Infrastruc-ture, un opérateur de réseaux construits sous le régime de la Délégation de service public (DSP), WiBox SAS est un FAI qui a initialement été lancé pour fournir des services aux sites Wimax gérés par sa mai-son mère. WiBox s’est ensuite diversifié en commercialisant ses offres dans le cadre du dégrou-page des Réseaux d’initiative

publique (RIP), d’abord en technologie ADSL puis en fibre optique/FFTH, notamment sur des sites pilotes situés en zone rurale. Depuis 2010, un parte-nariat signé avec la SES permet aussi à WiBox de commercia-liser dans les régions éloignées de toute infrastructure terrestre l’accès à Internet par satellite SES Broadband (ex-Astra2Connect) en bande Ku et maintenant Ka. La WiBox V3 “Révélation” et le décodeur TV associé. Ce dernier, fabriqué

par Netgem, dispose d’un port HDMI, un port RJ45, un port USB, une prise TNT, des prises «In» et «Out» et une prise Digital Audio.

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La domotique,c’est notre avenir...Rencontrons-nous !

Fédération Française du Bâtiment

du 15 au 29 novembre 2013

Inscription gratuite pour une visitesur www.promotelec.com

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Nominations■ THOMSON LIGHTINGRim Lemsyeh-Alix

Dans le cadre du développement de son département Marketing et Communication, GHTE Corp, vient de nommer

Rim Lemsyeh-Alix, au poste de Directrice Marketing pour la marque THOMSON dans l’univers du Lighting. Elle aura pour principales missions de soutenir la politique commerciale, d’établir la stratégie Marketing pour les cibles grand public et professionnelles et de promouvoir les nouvelles gammes de produits Lighting de THOMSON.

■ DELTA DORENathalie Hallé

Nommée Directrice Innovation et Développement de Delta Dore EMS (Energy Management Systems). Nathalie

Hallé, 49 ans, rejoint le spécialiste de la maîtrise des consommations d’énergie et du pilotage du confort dans les bâtiments. Son expérience de plus de 20 ans dans le secteur industriel à des postes de management et développement vient servir la stratégie du groupe qui place l’innovation au cœur de ses priorités. N. Hallé est diplômée de l’Ecole Nationale Supérieure d’Informatique et de Mathématiques Appliquées de Grenoble.

■ SESKarim Michel Sabbagh

Roman Bausch ayant anonncé son intention de quitter ses fonctions de Président et de CEO du groupe SES, le conseil

d’administration a décidé de nommer son successeur, Karim Michel Sabbagh. Ce dernier assume depuis le 1er septembre les fonctions de directeur général délégué et assurera celles de CEO le 3 avril 2014. Agé de 49 ans, Michel Sabbagh était précédemment Associé Principal chez Booz & Company.

Le groupe Legrand a réuni des partenaires industriels et académiques autour du projet collaboratif Remote Wake Up (dispositif de réveil à distance), initié en 2008. Techniquement, il s’agit de réveiller à distance un équi-pement jusqu’alors complè-tement éteint à l’aide d’une impulsion électromagnétique. De cette manière, au lieu d’être maintenu en veille et avec une consommation non négligeable, l’appareil électrique est à l’arrêt jusqu’à ce qu’il reçoive un «ordre » de réveil par l’utilisateur, soit une réduction par 1 000 de la consomma-tion. Aujourd’hui, à échéance du projet, un démonstrateur est validé et de nouvelles applications sont envisagées.

Labellisé par les pôles de compétitivité Elopsys et S2E2, RWU est le fruit des compétences complémen-taires des laboratoires de recherche XLIM (Limoges) et Ampère (Lyon), du centre de transfert CISTEME (Limoges), de la PME SOREC (Romoran-

tin) et du groupe ST MicroElectronics (Tours) pour trou-ver des réponses aux réflexions initiées par le groupe Legrand (Limoges) et coordonnées par le pôle Capteurs de l’Université d’Orléans. En effet, le projet RWU a pour objectif de réduire drastiquement la consommation en veille des appareils électriques télécommandés (volets roulants, portails...).

Lancé en septembre dernier par le Ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg, les 34 plans de reconquête doivent redessiner la France industrielle et faire émerger les produits «made in France» du futur. Parmi eux, le plan de « rénovation thermique des bâtiments » s’ins-crit dans un contexte où l’efficacité énergétique est un enjeu écologique, social et économique majeur. Delta Dore, acteur important dans les débats

actuels portant sur la transition éner-gétique, participera activement à cette reconquête industrielle. En effet, la Présidence du plan de « rénovation thermique des bâtiments » a été confiée à deux dirigeants : Marcel Torrents, Président du directoire de l’ETI bretonne spécialisée dans la maî-trise des consommations d’énergies et à Jacques Pestre, directeur général adjoint du Groupe Point P.

Le Groupement des Métiers du Photovoltaïque de la Fédération Fran-çaise du Bâtiment (GMPV-FFB) a lancé une campagne de communication au sein du réseau de la FFB qui a vocation à être relayée par les Fédérations dépar-tementales (sous forme de guides informatifs). Elle porte sur deux thèmes essentiels : « Le photovoltaïque au service de la performance énergétique dans le bâtiment » et « Les solutions d’auto-consommation de l’électricité pho-

tovoltaïque dans le bâtiment ». Les objectifs de cette démarche, qui se déroulera tout au long de l’année 2014, sont triples. Premièrement, assurer la promotion des solutions pour le développement du photovoltaïque

résidentiel, tertiaire, industriel, agricole... et à grande échelle (quartier, ville, ter-

ritoire). Deuxièmement, d’accompa-gner dans leur choix les citoyens et les entreprises, et enfin, de sensibiliser les maîtres d’ouvrage publics et privés et les informer pour leurs choix de prescription.

■ PHOTOVOLTAÏQUECampagne de promotion de la FFB

■ ECONOMIES D’ENERGIE Validation du dispositif RWU initié par Legrand

■ PLAN « RÉNOVATION THERMIQUE DES BÂTIMENTS »Marcel Torrents nommé « co-chef » du projet

Jean Damian, président du GMPV-FFB, et les membres du bureau du groupement, lors du lancement de la campagne de communication le 16 octobre 2013.

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En bref■ SILVER ECONOMIEUn logo pour la filière

Le Ministère de la santé propose d’adopter un logo de la Silver éco-nomie. L’objectif est de permettre, en le faisant figurer sur les docu-ments à l’en-tête des entreprises, mais aussi sur les brochures, sites Internet, et…, d’afficher leur appar-tenance à cette filière, et ainsi créer un éco-système favorable au déve-loppement de la Silver économie. Ce logo est totalement libre de droit.

■ PARNERS AVUn nouveau salon dédié à l’intégration audiovisuelle

Leader dans l’organisation de salons professionnels et fort de l’expérience des salons SATIS et IT PARTNERS, Reed Expositions lance un nouveau salon entièrement dédié à l’intégra-tion audiovisuelle. Le but de Partners AV, selon ses promoteurs : « créer l’évènement sur un marché local, parfaitement ciblé, conju-guant relations d’affaires, commerce, échanges et convivialité ». Ce nouveau salon a en effet pour ambition de réunir les fournisseurs de solutions audiovisuelles et IT et les principaux intégrateurs, distri-buteurs et acheteurs du marché. « Il vise à satisfaire à une demande croissante des professionnels du marché souhaitant consolider ou construire des relations avec de nouveaux partenaires et acheteurs » affirme ( Pour) Reed Expositon, qui ajoute « cet évènement doit constituer une occasion de rencontrer en un même lieu et pendant 2 jours tous les acteurs clés pour comprendre les enjeux et les dernières évolu-tions, partager les expériences et les connaissances, découvrir les solutions et les nouveautés, nouer des accords commerciaux, trouver de nouveaux partenaires technologiques ». Rendez-vous les 4 et 5 juin 2014 à Disneyland Paris. [email protected]

Hager Group a reçu le 24 octobre la visite de Michèle Delaunay, Ministre déléguée aux Personnes Âgées et à l’Autonomie sur son site d’Obernai, près de Strasbourg. Une visite inscrite dans le cadre de la promotion de la Silver Economie, filière économique et industrielle regroupant des entreprises qui proposent des technologies pour favoriser l’autonomie des personnes âgées. Hager bénéficie déjà d’une solide expérience en matière de technologies d’assistance à domicile pour les handicapés ou les per-sonnes dépendantes. Ces solutions ont été présentées au Ministre par Sophie Breton, Directeur Général Hager, lors d’une visite de la maison témoin Adorha. Située à Obernai, cette construction concrétise un projet initié par

le Conseil Général du Bas-Rhin et porté par quatre partenaires: Hager, le CEP-CICAT, Opus 67 et Nouvelles Maisons d’Alsace. Ce projet a pour objectif d’expérimenter les solutions domotiques visant à sécuriser la personne âgée dans son environnement et ainsi faciliter son quotidien. Daniel Hager, président du directoire de Hager

Group, accueillit Michèle Delaunay sur le site d’Obernai, la plus importante unité de production du groupe. En France, l’entreprise emploie plus de 3 400 personnes.

Nouvelles technologies appli-quées aux LCD (dalles IGZO), téléviseurs Ultra HD de grandes dimensions, évolution du Full HD vers l’Ultra HD/4K étaient au coeur du salon japonais de la high-tech qui s’est tenu début octobre à Chiba. Sur le stand de Sharp, les visiteurs ont également été attirés et intrigués par un curieux fau-teuil… Lors de cet évènement, le géant japonais, a mis en avant son savoir-faire en matière de e-santé. Il a présenté son fauteuil de dia-gnostic, au design futuriste. De multiples capteurs disposés sur

les accoudoirs et le dossier per-mettent d’effectuer plusieurs ana-lyses. L’utilité d’un tel dispositif est double : prendre facilement et intuitivement des mesures (pression artérielle, température, prise de sang...) et les envoyer au médecin traitant, et la téléconsul-tation pour pallier l’indisponibilité de médecin de garde et mettre en relation le malade avec un autre praticien. Sharp, comme d’autres, développe des outils de santé communicants afin de prendre leur part du marché de la Silver économie.

Depuis sa création, le Salon de la Copropriété est le rendez-vous des décideurs en copropriété et des professionnels de l’immobilier. Au pro-gramme : conférences, for-mations, parcours-experts, exposants... Il offre la possi-bilité de rencontrer en un seul et même lieu tous les acteurs du marché de la ges-tion des immeubles et du patrimoine immobilier. Pour l’édition 2013, qui s’est tenue à Paris les 13 et 14 novembre, parmi les parcours-experts, une bonne place a été faite au développement durable, au numérique et aux équi-pements et services. Parmi les 150 exposants, 45 étaient

présents sur le salon pour la première fois, dans des sec-teurs d’activités aussi variés que le traitement et la ges-tion de l’eau, l’énergie, la gestion des immeubles, la certification, la prévention et la protection incendie, etc. La nomenclature du salon a également évolué

en conséquence avec de nouvelles familles d’exposants : entreprise de nouveaux équipements comme les bornes de rechargement électrique par exemple. Selon l’Etude gestion Locative (mai 2013), 63% des visiteurs du Salon de la Copropriété ont un projet d’investissement ou sont intéressés par des informations sur les investissements.

■ SALON DE LA COPROPRIETENumérique et maîtrise énergétique au rendez-vous

■ HAGER GROUP Le projet Adorha à la pointe de la Silver Economie

■ SALON CEATEC 2013 Sharp met en avant la santé connectée

Michèle Delaunay, Ministre déléguée aux Personnes Âgées et à l’Autonomie en compagnie de Sophie Breton Directeur Général Hager, et de Daniel Hager, président du directoire Hager Group, sur le site d’Obernai.

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■ VIDEO SUR IPMilestone Systems acquiert Connex International

En bref■ CONCOURS DE L’INNOVATION 2013Somfy et Toshiba récompensésA l’occasion du salon Batimat, les prix du Concours de l’Innovation, désormais transversal aux trois salons, ont été décernés lors d’une cérémonie en présence du ministre du Logement, Cécile Duflot. Sur 81 nominés, 31 prix ont été décernés, parmi eux Somfy et Toshiba.SOMFY s’est vu décerner le Grand

prix alliance de compétence pour “Light Balancing”. Somfy et Philips ont fait converger leur expertise et leur métier et ont développé des solutions de synergie intelligente entre la lumière naturelle et arti-ficielle pour maximiser le confort des occupants et minimiser l’im-pact énergétique des bâtiments. Concrètement, le «light balancing» maximise les apports solaires pour ajuster et ainsi économiser le niveau d’éclairage artificiel. On atteint ainsi jusqu’à 50% de réduction sur les deux postes majeurs de consommation énergétique (critère Cep).TOSHIBA obtient la médaille de

bronze pour sa solution Pluzzy. Pluzzy est une plateforme de gestion énergétique en résidentiel (voir H&T n°2 et n°3). Elle permet aux professionnels de proposer des services d’efficacité énergétique en aval du compteur et des services de pilotage des appareils domesti-ques connectés. Pluzzy se compose d’une plateforme Cloud ouverte et sécurisée, d’interfaces simples, et d’un réseau domestique composé d’objets communicants (Unité centrale Pluzzy, capteurs, Module pour compteur électrique, prise intelligente).

Milestone Systems, le spécia-liste des logiciels de gestion vidéo sur IP en plate-forme ouverte (VMS), acquiert toutes les actions en circulation de Connex International, basée à Minneapolis dans le Minne-sota, société spécialisée dans les services de formation, de certification et de conseil pour la surveillance. Milestone était déjà un actionnaire majo-ritaire de Connex, suite à un premier investissement en juillet 2010. Pendant des années, les équipes de Connex ont organisé, géré et effectué la formation des partenaires du réseau commercial de Milestone dans plusieurs lan-

gues, avec un succès incontes-table dans toutes les régions. Aujourd’hui, Milestone s’impli-que pleinement dans ces res-sources dédiées, répondant au besoin de formation continue dans le secteur de la sécurité physique afin de faciliter le passage de l’analogique aux technologies IP. La formation

du réseau de partenaires commerciaux à la vidéo sur IP en plateforme ouverte génère de la valeur pour tous les acteurs du marché : l’amélioration du niveau d’expertise technique des intégrateurs de systèmes du marché permet de les différencier.

L’allemand Mobotix, leader mondial des systèmes vidéo à haute résolution et Lippi, entreprise charentaise spé-cialisée depuis 50 ans dans la clôture, le grillage et le portail métallique, ont mis en place un partenariat avec la nouvelle filiale ‒ Lippi sûreté - afin de proposer à leurs clients des solutions clés en main et sur mesure pour toutes leurs problématiques de sécurité. Philippe Ferron, directeur de Lippi Sûreté justifie ce partenariat « Les domaines d’actions de Lippi Sûreté, au-delà de la clôture, sont le contrôle d’accès, la vidéo protection, la détection d’intrusion, la protection balistique ainsi que les drones terre, air, mer aux multiples

capacités. Cette démarche est parfaitement complémentaire avec les solutions que nous

développons ». Ainsi, le constructeur charentais a fait appel à Maiano Informatique, un des partenaires phares

de Mobotix, implanté à Vaux-sur-Mer (Charentes-Maritimes). Son directeur Dominique Maiano indique : « C’est une complémentarité parfaite que nous avons développée avec Lippi Sûreté. Nous commercialisons des portiers intel-ligents et des caméras de dernière génération comme la S15 équipée d’un capteur de 5 mégapixels qui offre une qualité d’image extrêmement élevée même dans de mauvaises conditions de luminosité ».

■ MOBOTIXPartenariat avec le charentais Lippi Sûreté

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En préambule de l’inaugura-tion du salon Batimat, Cécile Duflot, Ministre de l’Égalité des Territoires et du Logement, a donné un nouveau souffle à la mention RGE (Reconnues Garant de l’Environnement). José Pereira, président de Qualifelec était à ses côtés pour co-signer la reconduite et l’étendue de cette charte. L’oc-casion également de rappeler que Qualifelec est le seul organisme de qualification reconnu de la filière et que depuis avril 2013, au travers de ses Mentions SPV et MEE, il offre à ses 6 000 Qualifiés la possibilité d’obte-nir une mention RGE. José Pereira a réaffirmé ses convictions en matière de protection de l’environnement,

sécurité des biens et des personnes et d’automatisation de l’habitat et des bâtiments. « Nos entreprises qualifiées Qualifelec et RGE sont les mieux pla-cées pour apporter conseils et savoir-faire multitechnique dans le domaine du génie électrique et énergétique. L’expérience et les compétences de ces entreprises hexagonales leur per-mettent largement de se placer dans

le peloton de tête des acteurs qui participent à minimiser

l’empreinte carbone et réduisent les coûts consacrés à l’énergie. Parallèle-ment, QUALIFELEC est conscient que face au vieillissement de la popula-tion, l’habitat intelligent devient un challenge économique planétaire. Au cœur de ce phénomène, la domoti-que mise au service de ceux qui en ont le plus besoin sera porteuse de croissance et d’emplois dans notre pays ».

■ QUALIFELECUn nouveau souffle pour la mention RGE

De gauche à droite Cécile Duflot, ministre du logement, André Joffre (Qualit’EnR), José Pereira (Qualifelec) et Alain Maugard (Qualibat) pendant le discours de Bruno Léchevin, président de l’Ademe.

Miguel Limones, responsable marketing Smart Home et Nathalie Odin, responsable commerciale retail.

Laurent Favre, directeur commercial et Christelle Granier, entre autres, reçoi-vent leur prix.

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Des technologies au service de la performance énergétique Plus de 3800 visiteurs professionnels sont venus rencontrer les 130 exposants d’IBS 2013 ou écouter les nombreux exposés et conférences qui ont fait de ce salon de la GTB dédiée aux bâtiments tertiaires, industriels et collectifs un investissement en temps particulièrement productif.

■ INTELLIGENT BUILDING SYSTEMS 2013 (IBS)

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Hypervision, outil de mesure et de prévision, permet la détection précoce d’anomalie pour gestion plus pro-active des incidents.Plus d’infos page 36 www.bouyguesenergiesservices.com

Cap Technologie

Alertys, gestionnaire d’énergies pour sites isolés, logements, agences commerciales, bailleurs sociaux, collectivités locales,...www.alertys.net

Carlo Gavazzi

Universal Web Plateforme (UWP), plate-forme de communication pour système de supervision globale du bâtiment en deux versions : SBWEB, contrôleur GTB pour CVC, éclairage et comptage d’énergie à interface Dupline (câblage simple, grande distance de transmission, topologie libre et flexible par capteurs et modules E/S alimentés par le bus), plateforme communicante et serveur Web compatible Modbus/TCP et BACnet/IP. VMU-CEM, plateforme de communication pour la gestion d’énergie avec serveur Web, horodatage et mémorisation des évènements et mesures, données exportables sous Excel, transfert M2M vers un serveur par FTP .www.gavazzi-automation.com/

CentraLine (Honeywell)

Eagle, automate CVC multi-protocoles BacNet IP, BacNet MS/TP pour systèmes de contrôle individuels, pompes, convertisseurs de fré-quences, communication avec bus terrain LonWorks, entrées/sorties intégrées, modules additionnels d’acquisition, serveur web intégré pour accès à distance, gestion et diffusion d’alertes par courrier électronique. www.centraline.com

Crestron

Fusion Enterprise Management pour auto-mates de Serie-3, système de gestion d’équi-

Voici une sélection de nouveautés vues en parcourant les stands de l’exposition.

ABB Group Energie

Passerelle de collecte de données par fil ou radio pour établir un bilan énergétique quotidien avec visualisation graphique des consommations pour électricité, eau, gaz, fioul et chaleur. Domo-Kit KNX, gestion optimisée de l’installation, contrôle la consommation d’énergie et pilote l’éclairage pour créer des ambiances lumineuses propres à chaque pièce.www.abb.fr

Adwave

Applications et capteurs Zigbee (tempé-rature, luminosité, détecteurs de présence, d’ouverture de fenêtres, de gaz toxique ou de fumée), équipements de contrôle et de surveillance (interrupteurs pour l’éclairage, ouverture de portes automatiques, prise com-mandée, caméra de surveillance, passerelle IP pour commande à distance), tous pilotables par smartphone ou tablette. www.adwave.fr

AMX

RMS est une solution de monitoring permet-tant d’interfacer avec une GTB pour activer des scénarii, déclencher des alertes de main-tenance et analyser les comportements et usages des matériels. RMS est également un outil de réservation de salles de réunion.www.amx.com

Bouygues Energies & Services

EcoFlex’IT, un concept économique, écologi-que et flexible d’infrastructure pour réseaux voix, données, images, sécurité et câblage basse tension pour bâtiments tertiaires et collectivités. Principaux avantages : écono-mie d’énergie, d’équipement et de câblage ; déplacement facile et rapide des points de connexion, réduction des coûts d’exploitation, intervention sans discontinuité des services.

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Kieback&Peteren:key, sonde d’ambiance et régulateur de vannes EnOcean, alimentation par un module photovoltaïque et accumulateur pour le premier, par thermo-générateur pour le second, module la température par détection de présence. DDC420 Designer, automate de régulation sous BacNet pour installation de chauffage, de climatisation et de ventila-tion. Logiciel de personnalisation par macros, pilotage à distance par PC, écran tactile ou smartphone. www.kieback-peter.de

Myfox

HC2, centrale domotique vendue en grande distribution, dotée de dizaines d’accessoires et évolutive par adjonction de modules internes. HC Pro, centrale commercialisée par installa-teurs certifiés, avec afficheur tactile et accès direct aux services principaux, connectivité IP et GPRS pour pilotage à distance et réception d’alerte, intégration du protocole EnOcean (par extension sur HC2). www.myfox.fr

Scheiber

Picomax de Wago, modules électriques EnO-cean à connectique simplifiée, avec module maître transmetteur EnOcean et liaison Can vers modules esclaves, six sorties 5A modu-lables en tension, protection contre courts-circuits et surtensions, alimentation chaînée « daisy chain », écran couleur Navicolor pour pilotage, etc. www.scheiber.com/

Smart Impulse

Smart Analyzer, équipement de mesure non-intrusive par usage pour identification de l’origine des consommations électriques d’un bâtiment par type d’appareil. www.smart-impulse.com/

Somfy

Animeo, gamme de solutions d’automatisa-tion des protections solaires pour façades bioclimatiques, compatibles avec tous sys-tèmes de GTB (Philips, Crestron, Honeywell et Ciat. www.somfy.fr

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ODEBITSurface très réduite pour cette exposition (conjointe au salon IBS), avec pourtant de nombreuses conférences sur le haut débit et quelques produits nouveaux ou récents.

Sumitomo

T-71C, soudeuse à fibre 3 axes compacte et légère (2,1 kg), normes d’étanchéité IP5 (poussière) et IP2 (humidité), écran tactile LCD de 4 pouces. Soude en 7 secondes grâce à son double four à haute vitesse (28 s), 200 cycles d’auto-nomie, mises à jour et télémaintenance par internet. T-25, micro-soudeuse

à alignement sur la gaine pour les marchés d’accès (FTTH, FTTx), les LAN et autres chantiers nécessitant des moyens légers. Supports de fibre amovible, LED sur plan de travail, générateur d’arcs de test, accepte la fibre libre ou serrée. Distribué par Infractive.

JDSU MTS-2000

Plate-forme de réflectométrie à connectivité Bluetooth, Wi-Fi, Ethernet, et USB pour générer des rapports sur site. Fonction Smartlink (simplifica-teur de réseau) disponible en plusieurs versions (FTTA, FTTH…), module OTDR choisi en fonction de l’application (Accès, Metro-PON, Point à Point, LAN…).

pement audiovisuel, de bâtiment, de réserva-tion de salles, d’éclairage, de commande des ouvrants, de température, de consommation d’énergie, tableau de bord unique temps réel pour écrans tactiles TSW-1050 et TST-600. www.crestron.com

EcoLogicSense

Sondes communicantes pour suivi de la qua-lité de l’air en temps réel en technologies NDIR (Non Dispersive Infrared Sensor), SAW (Surface Accoustic Wave), PiD, (PhotonIoni-zation Detector) etc. Derniers développe-ments : mesure de l’indice de confinement (Température, Hygrométrie et taux de CO2), de Particules fines (PM 2.5 et PM 10) et de Composés Organiques Volatiles (COV). www.ecologicsense.fr

Giga-Concept

E4000 NanoSense, sonde EnOcean d’analyse d’air (COV, CO2, etc.) ; contrôleur Led Scheiber à 6 sorties en 12-24 V ; Domoport, passerelle Enocean vers IP pour développeurs (open-source, microcontrôleur OpenPicus) ; Immo-tronic Place Touch, passerelle Enocean vers IP avec logiciel GTB pour l’hôtellerie ; Zibase, box domotique multi-protocoles grand public.www.giga-concept.fr/

IP Systemes

IDom, système domotique pour le résidentiel individuel, collectif, les centres de services à la personne, avec planification de la sécurité (alarme, vidéosurveillance), contrôle de l’éclai-rage, du chauffage, des ouvertures, de l’air conditionné. IDom X, pour individuel, centre d’affaires, maison de retraite, avec alerte par SMS et email, passerelle et enregistreur de données (compteur, énergie, température...). IDom Care, pour maison accueillant des per-sonnes à mobilité réduite, fonction SOS et sauvetage, contrôle et synthèse vocale ou tactile. IDom BA, GTB avec gestion globale des alarmes, des transmissions d’évènements, de la surveillance de la consommation, de la gestion des services généraux, etc. IDom Cloud, accès distant via internet. Compati-ble avec plus de 50 systèmes de différentes marques. www.ip-systemes.fr

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Année après année, presque tous les domaines de la vie publique et de l’espace urbain d’Issy-les- Moulineaux ont été touchés par

la vague numérique et même si tout n’est pas encore parfaitement intégré dans les usages quotidiens, cela renvoie une image très positive aux habitants du territoire et aux entreprises qui y sont implantées. Issy a été souvent remarquée par l’Intelligent Community Forum et porte le label « Living Labs » qui signale les acteurs européens qui font sortir le numérique des laboratoires pour mettre en place des services innovants grandeur nature.

Une expertise à exporter

La ville d’Issy-les-Moulineaux n’est pas la seule à mettre en pratique le numérique mais il est intéressant de passer en revue ses principales réalisations car elle engage aujourd’hui une nouvelle étape qui doit, pour réussir, impliquer encore plus citoyens et acteurs socio-écono-miques. L’initiative Smart City+, plate-forme collaborative et participative accueillant « de nombreux services et contenus géolocalisés, permettant à chacun d’interagir avec son écosystème local personnalisé », entre dans sa phase pré-opérationnelle en novembre. Son but : réinventer le vivre ensemble, ni plus ni moins. Mais cette fois, le projet implique la totalité de Grand Paris Seine Ouest (GPSO*) dont Issy est membre, soit 500 000 usagers

(habitants et travailleurs venant d’ailleurs), 25 000 entreprises dont 3 000 commerces et 166 000 emplois (dont 40% déjà dans le numérique). Sélectionné par la Caisse des dépôts et éligible aux Investissements d’avenir, Smart City+ est un projet majeur du Contrat de développement territorial (CDT) « Ville numérique, créative et durable » de GPSO qui a vocation à devenir un démonstrateur pour l’ensemble du Grand Paris, un modèle qui pourra ensuite être déployé sur d’autres territoires et qui constituera bien entendu une vitrine internationale.

La ville connectée

Issy a lancé son site Internet dès 1996, permettant aux habitants et salariés du territoire d’accéder aux informations munici-pales, de suivre les réseaux sociaux Facebook et Twitter de la ville, de voir les reportages

d’Issy.TV, également repris sur Dailymotion. Le rapport financier de la ville est disponible sur une application interactive avec schémas, photos de réalisations et glossaire technique, tandis que les jeunes de 9 à 14 ans peuvent faire leur apprentissage citoyen sur un « serious game » dédié aux finances locales. Un autre « jeu » explique comment la ville fait des économies en captant les eaux de pluie ou de source, ou en récupérant de la chaleur par géothermie. Les Isséens peuvent aussi télécharger des données ouvertes (Open data) et des informations géolocalisées (administra-tions, culture, loisirs, éducation, santé, sport...) de même que sont accessibles déclarations de travaux, permis de construire, arrêtés et descriptifs de projets. Un portail cartogra-phique facilite la diffusion des informations d’urbanisme et la recherche des professionnels et particuliers au travers d’une modélisation 3D de la ville.

Du laboratoire numérique au cadre de vie digital

En prélude au Salon des maires et des

collectivités locales qui se tient fin novembre

à Paris Expo, Porte de Versailles, coup de scanner sur une ville

pionnière du numérique qui est sortie du

terrain expérimental pour entrer dans l’ère

des applications quotidiennes.

■ ISSY-LES-MOULINEAUX

1 - Premier réseau d’énergie intelligent, à l’échelle d’un quartier, le projet Issy Grid est né de la volonté d’André Santini, maire d’Issy-les-Moulineaux et piloté par Bouygues Immobilier.

2 - Vue d’artiste de l’intérieur du Fort d’Issy.

3 - La domotique est intégrée nativement dans 1.623 appartements du Fort Numérique.

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En mobilité et en fixe

Des applications mobiles sont disponibles comme « paybyphone » (achat de ticket virtuel de stationnement, gestion de la durée, SMS de fin de durée, géolocalisation du véhicule, etc), « IssySpots » (orientation par réalité augmen-tée, points d’intérêt), YouConnect (remplis-sage automatique de formulaire), Flux d’Issy (informations locales en temps réel). L’Internet est en accès libre en lieux publics sur plus d’une centaine d’ordinateurs, bornes ou spots Wi-Fi, y compris à la maison Laserre, premier établissement connecté pour seniors (salle multimédia, production audiovisuelle, TNT sur écran plat en chambre). Les bénéfi-ciaires du Libre Service Social sont initiés à l’informatique et peuvent acheter à bas prix des ordinateurs reconditionnés.

L’éducation

Le portail Téliss permet aux parents de pilo-ter les activités périscolaires de leurs enfants tandis qu’un blog raconte les activités des tout-petits en accueil maternel et élémentaire. En centres de vacances, courrier électroni-que, visioconférence, blog photo contribuent au maintien du lien familial. Les 14 écoles

élémentaires sont équipées en baladodif-fusion (lecteurs MP3 et MP4) pour écouter des contenus éducatifs tandis que l’usage des tableaux numériques interactifs (TNI), couplés ou non à des tablettes individuel-les, se généralise dans les établissements. Un environnement numérique de travail (ENT) en ligne fournit aux professeurs, élèves et parents ressources pédagogiques et services - agenda des cours, classeurs virtuels, podcasts, groupes de travail et blogs... ce biais favorisant aussi le travail transversal et collaboratif avec les médiathèques et différentes structures. Le parc informatique scolaire - 586 ordinateurs, 14 meubles mobiles contenant PC ou tablettes, 15 e-tableaux ou vidéoprojecteurs, 350 imprimantes - représente 40% du budget IT de la ville.

La culture

Le Cube forme aux pratiques numériques en mettant en relation, public, créateurs et acteurs de l’innovation technologique, tandis que les médiathèques proposent en ligne, consultation des catalogues, location et prolongation de prêts y compris pour 4000 ouvrages électroniques téléchargea-bles et des liseuses avec 200 titres référencés. L’inscription aux médiathèques donne accès au service d’e-learning linguistique. Des codes QR, pour connexion sur le web depuis un mobile, sont apposés sur les panneaux d’information historique de la Ville et trois parcours urbains interactifs sont téléchargeables sur smartphone.

L’e-administration

De nombreuses démarches et demandes de documents officiels sont réalisables en ligne

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■ 3 QUESTIONS À ANDRÉ SANTINI Député-maire d’Issy-les-Moulineaux

■ Quelle est la genèse du projet Fort Numérique ? Le fort est un lieu hautement symbolique de l’histoire locale, notamment pour son rôle stratégique lors de la guerre de 1870 et la Commune de Paris. Désaffectés en 1990, les bâtiments sont devenus vétustes et le Ministère de la Défense souhaitait s’en séparer. Notre aménageur, la SEMADS, s’est porté acquéreur pour concrétiser notre projet de « quartier du futur ». Après 14 ans de négo-ciation avec l’Etat, l’enlèvement de 3000 munitions et obus, sans compter 500 boulets de canon, les travaux ont démarré en 2009 par l’évacuation de 320 000 m2 de terre, préalable à la construction d’un quartier totalement neuf et innovant sur les 12 hectares du site. Malgré les critiques, le projet a été lancé, le chantier s’est déroulé dans les délais et le résultat est aujourd’hui unanimement salué et à la hauteur de nos espérances.

■ Comment définissez-vous cet éco-quartier ? Cet éco-quartier répond à quatre critères : l’équité sociale puisqu’il comporte 320 logements sociaux, tous équipés en domotique et fibre comme les autres ; le respect des normes environnementales avec l’application stricte des normes BBC et de notre charte Isseo qui impose la Haute Qualité Environnementale sur les nouvelles construc-tions ; l’innovation avec la collecte pneumatique des déchets, la géothermie et la domotique ; la qualité du cadre de vie enfin, qui prend en compte les innovations précitées mais aussi les nombreux équipements publics et les 500 arbres du verger.

■ Comment s’est conçu le projet, sur quelles avancées technologiques ? Notre aménageur a lancé un concours en 2000, remporté par Bouygues Immobilier et Architecture Studio, respon-sables du projet d’ensemble. Une quinzaine d’architectes choisis librement par les quatre promoteurs et par jury pour les constructions publiques sont intervenus ensuite. Le Fort Numérique ambitionne de représenter l’habitat du 21ème siècle sous toutes ses formes. Les logements devaient donc être connectés en très haut débit par fibre et incorporer nativement la domotique pour que les résidents puissent contrôler par écran tactile volets roulants, lumières, chauffage, vidéoportier, y compris à distance pour ajuster en temps réel la consommation énergétique. Les logements seront bientôt raccordés au Smart Grid et les résidents disposeront d’un Intranet pour partager des informations. Le recours à la géothermie, une première à Issy, permet de fournir l’eau chaude sanitaire et le chauffage collectif à contrôle individuel, soit 75% des besoins. Propos recueillis par Patrice de Goy

Converti de longue date au numé-rique, le député-maire d’Issy-les-Moulineaux a fait de sa ville une plate-forme de démonstration digitale qui fait référence sur le plan national comme international. Tous les domaines sont impactés mais

dans l’entretien qu’il nous a accordé, André Santini revient sur un site emblématique, le quartier du Fort Numérique, concentré de ces réalisations.

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4 - Le parc informatique scolaire de la ville comprend entre autres 15 e-tableaux ou vidéoprojecteurs.

5 - PayByPhone est un service de paiement mobile pour le stationnement, le parking et les transports. Il permet d’effectuer des petits achats de manière simple, pratique et sécurisé par mobile.

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avec notification de disponibilité par SMS. Par ailleurs, IRIS (Information et Réception des Isséens), le système d’accueil multi-canal, simplifie l’accès à l’administration quel que soit le mode de contact choisi, grâce à la base de connaissances mise à jour par les quarante services municipaux. Les 1300 ordinateurs de l’administration, connectés en haut débit à 50 serveurs, sont gérés par un prestataire externe, ce qui permet le maintien de l’infrastructure IT aux meilleurs standards opérationnels.

Smart grid et « Fort Numérique »

La téléphonie en IP a réduit drastiquement les coûts d’exploitation et l’utilisation de machi-nes à voter génère des économies et accélère le dépouillement des votes, les nouveaux électeurs s’inscrivant évidemment en ligne. Le Panel citoyen, échantillon représentatif d’habitants volontaires sélectionnés par Opi-nion Way, consultable en ligne, permet aux élus de prendre la température en temps réel.

L’ECOLE MODÈLE LOUISE MICHEL DU FORT D’ISSY

Une des deux écoles du Fort Numérique : construite en bois avec isolement en paille, elle répond aux normes écologiques les plus exigeantes. Elle est chauffée par géothermie, puits canadien (pompe à chaleur) et recyclage double flux à récupération, donc faiblement consommatrice d’énergie. Chaque classe dispose d’un plancher chauffant et de panneaux rayonnants gérés par régulateur Sauter, les baies vitrées sont occultées par des stores automatiques à lamel-les réagissant au soleil, de même que l’éclairage, piloté par sonde en fonction de l’apport en lumière naturelle. Le bilan énergétique global serait meilleur que celui d’un bâtiment passif. Les classes sont connectées en haut débit et disposent d’un tableau numérique via un projecteur à focale courte d’Epson.

Issy déploie deux projets de développement urbain responsable. Porté par des entrepri-ses de référence dans leur domaine, IssyGrid est le premier réseau d’énergie intelligent à l’échelle d’un quartier. Deux tours de bureaux sont déjà « smart grid ready » et expérimen-tent des stratégies de gestion énergétique innovantes. Une centaine de logements est équipée de compteurs intelligents et d’un système de monitoring des consommations énergétiques sur box ADSL (Bbox Bouygues). Les lampadaires communicants modulent l’éclairage en fonction du trafic et le poste de distribution électrique orchestre l’écosystème y compris le stockage d’énergie. Le quartier du Fort Numérique (voir interview) intègre IssyGrid dès l’an prochain.

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* Grand Paris Seine Ouest (GPSO) est composée de sept villes : Boulogne-Billancourt, Chaville, Issy-les-Moulineaux, Meudon, Sèvres, Vanves, et Ville-d’Avray qui seront rejointes le 1er janvier 2014 par Vélizy-Villacoublay et Marnes-la-Coquette.

LE FORT NUMÉRIQUE EN CHIFFRES

■ 1623 appartements dont 320 logements sociaux, tous « domotisés » en MyHome Legrand et raccordés en fibre optique.■ Population : 3500 habitants répartis dans 20 bâtiments construits par 4 promoteurs.■ Superficie : 12 hectares dont 4, 4 de vergers, 2000 m2 de commerces.■ Equipements publics : deux écoles maternelles-élémentaires, une crèche de 60 berceaux, une piscine feng-shui, un espace culturel, un espace sportif, une villa « Medicis » pour accueillir les délégations des villes jumelles d’Issy.■ Siège de la Direction Générale de la Gendarmerie Nationale■ 120 millions d’euros d’investissement de la ville

LA DOMOTIQUE MYHOME DE LEGRAND AU FORT D’ISSY

Une technicienne effectue les derniers

réglages avant la recette du chantier.

Les 1600 logements du programme Fort d’Issy sont tous équipés d’une solution domotique MyHome de Legrand. Celle-ci intègre les éléments suivants :

■ des interrupteurs à diodes témoins pour l’allumage/extinction des éclairages,

■ des commandes de volets roulants à témoin LED avec course et arrêt automatiques, (les témoins lumineux signalent l’emplacement des commandes dans l’obscurité et indiquent l’état de la fonction : vert = inactif, orange = actif),

■ la centrale de thermo-régulation affiche différentes données (heure, jour, température ambiante et programmée) et propose un menu avec modalité de programmation, paramètres et état des zones par interrogation des sondes disposées dans les pièces.

■ des thermostats d’ambiance placés dans les pièces principales permettent des réglages en dérogation de ceux de la centrale.

■ un écran tactile de 10 pouces centralise toutes les commandes de lumière, de chauffage et de fermeture de volets ce qui permet la programmation de scénarios d’entrée et de sortie de l’appartement. Plusieurs de ces scénarios sont installés en standard.

L’écran offre d’autres fonctions comme :

■ la diffusion d’images fixes ou de sons, stockés localement aux formats .jpg ou mp3 dans une carte SD ou une clé USB ; ■ l’affichage des consommations d’électricité, d’eau et de chauffage (circulation d’eau chaude produite collectivement, comptée et pilotée par vannes au niveau de chaque appartement ; ■ le vidéo-portier et l’interphonie pour accueillir les visiteurs.

Un mode d’emploi vidéo est visible sur YouTube (MyHome : explication du système domotique installé au Fort d’Issy.

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Signature

H&T4

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Téléviseurs connectés Un système en boucle

trop ferméeOrientée par nature vers les services pratiques et audiovisuels,

la Smart TV offre aussi, techniquement, la possibilité de s’interfacer avec des solutions tierces liées à la domotique. Las, les fabricants

de TV demeurent très timides sur la question.

Les téléviseurs connectés investissent les domaines de l’affichage dynamique (digital signage) et de l’hébergement (hospitality). Les écrans pro-fessionnels sont désormais connectés de façon native grâce à un processeur et à un système d’exploitation embarqués, évidemment associés à de la mémoire, qui remplacent les boîtiers players greffés en face arrière. Cela simplifie non seulement la mise en oeuvre mais aussi les modes de production et de distribution des contenus utilisant les standards du web. Chez Samsung, la solution d’affichage «Samsung Smart Signage Platform» (SSSP) est directement intégrée dans les moniteurs de la marque, équipés de processeurs double coeur pour faire tourner le lecteur logiciel MagicInfo Premium S. Celui-ci permet de créer, planifier, et déployer plusieurs types de contenus, stockés sur 8 Go de

mémoire flash et qui peuvent être affichés en simultané et en continu. La solution SSSP ne nécessite que deux liaisons filaires pour fonctionner : un câble d’alimentation et un câble RJ-45. LG propose aussi des moniteurs « zéro client » avec la gamme V-Series Cloud Monitors qui sont gérés par le bais d’une plate-forme externalisée dans le « nuage » via un connecteur RJ45. Dans son concept EzSign TV, unique sur le marché, LG associe l’affichage dynamique et la réception de la TV sur un même écran, ce qui permet de mêler informations graphiques et images en direct dans un même service. « C’est une solution simple et adaptée à tout type de commerces mais aussi aux acteurs institutionnels comme l’administration, l’éducation, les services financiers, etc. », précise Carole Rimaudière, chef de marchés B2B chez LG.

Après un léger sursaut en début d’année 2013, le marché du télé-viseur en France est reparti net-

tement à la baisse le trimestre suivant : comparativement à la même époque l’an dernier, le chiffre d’affaires du secteur a accusé un recul de 23% selon GfK. Le cycle de basculement entre tube catho-dique et écran plat puis entre hertzien analogique et TNT, générateur d’une période commerciale dorée, est désor-mais achevé. Faute d’engouement de la part du public, la 3D n’a pas relancé les ventes et il est encore trop tôt pour se prononcer sur la capacité de l’Ultra Haute Définition (UHD) à inverser la tendance. C’est l’espoir que porte la Smart TV, terme désignant un téléviseur connecté à Internet, récepteur de nom-breux services pratiques et audiovisuels. Il est tentant de répondre qu’elle a déjà échoué, puisqu’elle a fait son apparition il y a déjà quatre ans sans provoquer d’effet notoire. Cependant, la stratégie des fabri-cants est peut-être discutable car trop circonscrite aux services liés aux conte-nus audiovisuels. Or, la connexion d’une Smart TV à tous les éléments domotiques d’une Smart Home apparaît comme une piste quasi-inexplorée et porteuse de valeur ajoutée. A l’aube de l’Internet des objets, le grand écran pourrait, pourquoi pas, servir de superviseur général et de moniteur de contrôle énergétique. Et sa caméra incorporée ouvre des perspec-tives dignes d’intérêt dans les secteurs de la télé-santé, de la télé-formation et du parascolaire, entre autres. Mais, en vérité, les embûches sont nombreuses. En premier lieu, la concurrence des box Internet /TV IP (voir encadré), dont les services concurrents dissuadent les français de connecter leur Smart TV. Les statistiques sont parlantes : « dans l’Europe entière, 40% des Smart

TV sont effectivement connectées. En France, le taux descend à 20% » estime François Caroff, directeur marketing de TP Vision/Philips. La promotion de la Smart TV auprès du public est une autre difficulté.

■ Un déficit de « killer-app »

Tout d’abord, il n’y a pas vraiment d’application, de « killer-app » comme disent les Geeks, différenciante vis-à-vis des boxes, bien que l’interaction avec la tablette et le smartphone soit très appréciée des consommateurs. Ensuite, la démonstration en magasin

Concept EzSign TV de LGPlate-forme Smart Digital Signal de Samsung.

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1 - La connexion Internet du téléviseur est la porte ouverte aux réseaux sociaux.

2 - Bien que les smart TV offrent techniquement la possibilité de s’interfacer avec des solutions tierces liées à la domotique, les embûches sont nombreuses. Les smartphones, tablettes et PCs sont les outils de contrôle privilégiés.

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Les opérateurs Internet, dont les « boxes » sont omniprésentes dans les foyers français, se sont montrés moins hésitants en matière d’applications domotiques.

Bouygues Telecom a noué un partenariat avec Ijenko, spécialiste de la gestion énergétique (ser-vice intégré dans la Bbox des abonnés Bouygues du projet IssyGrid à Issy-les-Moulineaux) et SFR, en relation avec Legrand, ne cesse de développer détecteurs et accessoires composant son offre Home by SFR tandis-qu’Orange a introduit le protocole Zigbee dans ses Livebox Pro et propose une prise pilotable par SMS. Seul Free, malgré son profil « geek », ne s’est pas encore aventuré sur ce terrain.

■ La position privilégiée des « passerelles »

Cette tendance n’est pas une surprise dans le sens où ces opérateurs occupent une position privilé-giée. « L’opérateur reste le mieux placé d’un point de vue pratique pour agréger des services, dont ceux liés au Smart Home. Il a aussi le gros avantage d’être un acteur local » explique Laurent Rémond, vice-président en charge de la technologie dans le numérique embarqué chez STMicroelectronics.

« Le décodeur TV étant fragilisé par la Smart TV et la consommation multi-écrans, le poids de la passerelle va augmenter. Elle deviendra peu à peu une centrale multimédia, capable en outre de gérer des protocoles domotiques et de com-munication », ajoute Olivier Ezratty, consultant spécialisé dans les métiers de l’image.

■ Smart Home : des périphériques en embuscades...

D’autres périphériques du téléviseur, dont les solutions dites « over the top » (OTT), lorgnent également sur le Smart Home. Si aux Etats-Unis les boîtiers Roku et la clé USB/HDMI Chromecast de Google sont dévolus au streaming multimédia, la clé USB Enblink dispose du protocole Z-Wave pour commander des équipements compatibles. Toutefois, elle est réservée aux TV et aux « set-top-box » estampillés Google (seul Sony a lancé un boîtier compatible en France), mal accueillis par la critique et le public. Derniers acteurs à ne pas négliger : les fabricants de consoles de jeu, dont Microsoft qui s’est déjà illustré avec le logiciel Domovea associé au système Tebis de Häger. Après tout, la nouvelle console Xbox One est équipée d’une entrée HDMi pour relayer des services et du contenu IPTV (même si rien n’a cependant filtré en France sur de possibles partenariats) et il n’est pas dit que les ambitions de Microsoft s’arrêtent là.

Crédit photo : ©

Ubuntu

n’est pas chose aisée. « Il faut créer un réseau dédié à ce type de produit dans les magasins, suffisamment fiable pour que les vendeurs ne craignent pas de l’utiliser » confirme Pascal Petitpas, directeur de l’Innovation et des Nouvelles technolo-gies au sein d’Ex&Co, centrale d’achat des magasins Connexion et Expert (voir H&T N°3, p. 18). Dernier écueil et non des moindres, la plupart des fabricants n’ont pas la volonté d’ouvrir leurs pro-duits à la domotique et au monde de l’intégration. C’est une démarche en contradiction avec leur stratégie com-merciale toujours axée sur les revendeurs, a fortiori en France. Ensuite, le logiciel embarqué fait de toute façon barrage aux intégrateurs. « Le TV reste en bout de chaîne car on a du mal à l’insérer dans une installation domotique. Tout le trai-tement se fait en amont, confie Michaël Sherman, directeur technique chez l’in-tégrateur Henri et représentant du Cedia en France. Il n’y a pas de protocole ou de port Internet dédié. Et les fabricants ne

vont pas dans ce sens : leurs TV ont voca-tion à rester des produits stand-alone ». Les exceptions se nomment Loewe, dont certains TV possèdent un port RS232 (en Allemagne, ils peuvent s’interfacer avec la centrale domotique de Gira) et Bang&Olufsen, en dépit du bus propriétaire BeoLink. Autrement dit des marques positionnées sur le haut de gamme. Pour Michaël Sherman, c’est un prérequis : « le fait que les fabricants développent des TV haut de gamme les inci-tera à se tourner vers l’intégration. Samsung est par exemple venu nous présenter leur écran UHD de

Les fournisseurs

d’accès Internet commencent à intégrer

des éléments Smart Home dans leurs offres de services,

telle la Bbox Sensation.

Cette interface Domovea affichée par une Xbox Microsoft permet de piloter une automation Tebis de Hager.

En Allemagne, certains TV Loewe peuvent s’interfacer avec la centrale domotique de Gira.

80 pouces, cerclé de métal, et nous questionner sur notre métier. Ce fabricant souhaite développer un business autour de cet écran et se rend compte qu’un autre canal de distribution est nécessaire pour promouvoir ce genre de produit à l’allure professionnelle et au design très travaillé ». Des premiers pas qui en appellent d’autres. ■

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Les ingrédients techniques d’une Smart TV

Améliorer l’ergonomie, simplifier l’usage, enrichir les fonctions : ce sont les objectifs assignés aux divers équipements et technologies à bord de la Smart TV, dans l’espoir qu’elle convainque les utilisateurs.

Qui dit appareil connecté, dit appareil potentiel-lement sensible aux assauts des « hackers », et la Smart TV n’échappe pas à cette menace. Les premières recherches font état de deux risques principaux, analyse David Grout, manager avant-vente chez McAffee : « Est-il possible d’exploiter la caméra et le son pour faire intrusion dans la vie privée d’autrui ? Peut-on accéder au shell/root de l’OS pour installer un logiciel malveillant ? ». Ces attaques éventuelles relèvent pour le moment du challenge universitaire, les pirates ne voyant encore

aucun intérêt à dévoyer l’usage d’une Smart TV dans un but illicite et surtout lucratif. Le besoin ne se faisant pas encore sentir, la position attentiste des éditeurs de logiciels de sécurité est logique. Les fabricants sont-ils au moins réceptifs ? « En Corée du Sud, quelques études de vulnérabilité sont sponsorisées par les fabricants » observe David Grout. A priori, la sécurisation des Smart TV encouragerait les utilisateurs à les connecter. C’est un critère, certes, mais sans doute pas le plus important.

Très souvent utilisés devant la TV, tablette et smartphone ont vite été considérés comme une opportu-

nité par la plupart des fabricants de Smart TV. La relation entre petit et grand écran prend généralement la forme d’une application iOS/Androïd qui se substitue à la télécommande pour la navigation dans les menus, la saisie de texte, voire la programmation à distance via un EPG. Les commandes transitent soit par le réseau Wi-Fi soit par Wi-Fi Direct, une solution intéressante en magasin puisqu’elle ne requiert pas de réseau spécifique. Deuxième fonction notable : le « mirroring » ou duplica-tion de l’affichage du PC/smartphone sur celui du TV. Le signal audio/vidéo transite par des liaisons sans fil point à point WiDi (dont Intel est le géniteur), Miracast (une surcouche du Wi-Fi Direct intégrée aux appareils Androïd 4.2), voire Airplay (via Apple TV). Par son aspect ouvert, Miracast est peu à peu incorporé aux nouveaux TV, en parti-culier chez LG. Faute de quoi, quelques boîtiers externes de Netgear ou HTC prennent en charge ces technologies. Une liaison filaire est aussi envisageable, à condition que le smartphone et le TV soient compatibles HDMI MHL (Mobile High Definition Link).

■ La diffusion multiroom/multi-écrans

L’interaction entre tablette/smartphone et TV suit une dernière voie : l’envoi/réception de contenu audiovisuel, qui s’appuie sur la fonction « Play To » du protocole DLNA/UPnP 1.5. Des photos, de la musique ou des vidéos stockées sur l’appareil nomade sont ainsi en mesure d’être restituées sur grand écran, une fois le contact établi sur le réseau Wi-Fi domestique. Dans l’autre sens, le contenu enregistré sur le disque dur interne de la TV, le cas échéant, ou un disque dur externe, est susceptible d’être visionné

sur tablette ou smartphone. Loewe est le plus avancé en la matière avec sa fonction « Follow Me », grâce à laquelle une chaîne peut être mise en pause et streamée vers un TV Loewe secondaire. La source peut aussi être un programme enregistré sur le disque dur du premier TV, dont le tuner TV reste par ailleurs disponible pour le direct.

■ La caméra

Elle est optionnelle ou fournie en série, et dans ce dernier cas, parfois incorporée au châssis du TV et escamotable. Elle bénéficie d’une définition de 1280x720 pixels et de 2 à 4 micros, destinés à supprimer l’écho ou le bruit de fond. Logitech propose son propre modèle compatible, la TV Cam HD, et travaille aussi en tant qu’OEM pour les fabricants de TV. Cet équipement est principale-ment voué à Skype mais est aussi exploité à des fins de reconnaissance faciale et/ou gestuelle, notamment chez Samsung. Cette caméra a aussi et surtout un poten-tiel professionnel, dans les secteurs de la télé-santé, du parascolaire, de l’édu-cation et même de la sécurité/contrôle d’accès (détection de mouvements) qui est encore à défricher.

■ Le NFC

Le NFC (Near Field Communication) est un champ magnétique de courte portée qui simplifie et accélère la mise

en contact de deux équipements com-patibles. Il a fait ses premiers pas dans certaines télécommandes Sony. Il suf-fit d’approcher de la télécommande un smartphone ou une tablette compatible pour que la liaison avec le TV, relayée par Wi-Fi Direct, soit établie au bout de quelques secondes.

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L’architecture matérielle d’une Smart TV est difficile à décrire avec précision car les fabricants ne dissertent pas sur le sujet. Ceux-ci ne consentent à communiquer que sur le nombre de coeurs des processeurs, argument marketing à la mode.

Les fournisseurs des composants sont cependant connus : Mediatek, Mstar, Samsung qui équipe ses propres TV (probablement une solution Exynos), Broadcom... Ce marché qui reste dynamique - 250 millions de TV connectés/set-top-boxes sont vendus dans le monde - motive de nouveaux entrants. Comme Qualcomm, dont le Snapdra-gon 600 (et Atheros pour gérer la connectivité) s’introduit dans une Smart TV du chinois Xiaomi

et dans les set-top-boxes de Technicolor. Avec ses solutions Orly/Monaco, le franco-italien ST Microelectronics vise en priorité le marché de la set-top-box mais serait en discussion avec les fabricants de Smart TV. Quant à Intel, c’est aussi la set-top-box qui l’intéresse avant tout, le processeur Atom équipant le Freebox Player de Free par exemple. A ces chipsets s’ajoute une mémoire de quel-ques centaines de mégaoctets au mieux. La puissance maximale se chiffre à quelques milliers de Mips et serait moindre que celle

d’un smartphone de milieu de gamme. Logique : un TV de moyenne gamme coûte autant qu’un smartphone haut de gamme, soit de 500 à 600 €, ce dont est surtout responsable la dalle et pas le chipset. Un constat s’impose dans tous les cas de figure : l’architecture est très hétérogène... et hélas recroquevillée sur elle-même. Si l’OS repose presque toujours sur un socle Linux, un middleware propriétaire ou provenant d’un fabri-cant-tiers de Soc (System on a chip) verrouille l’accès au hardware et à la connectique. Les autres intervenants, comme les développeurs, n’ont finalement accès qu’au navigateur (Opera, Webkit). Le cas échéant, le second navigateur dédié aux applications (HTML5, Javascript) est tout autant cadenassé car en relation directe avec le middleware. De-ci de-là, seules quelques APIs basiques ouvrent une brèche vers le matériel. A l’instar de Samsung, dont les TV peuvent être allumées à distance. C’est un dispositif « wake on lan » qui ne manque pas d’intérêt pour simuler une présence. En termes d’interopérabilité, seule la Smart TV Alliance regroupant Philips, LG, Toshiba et quelques autres a pris l’initiative de créer un SDK (Software development kit) commun pour faciliter la tâche des développeurs.

■ La reconnaissance vocale

Elle permet d’énoncer des commandes rudimentaires (allumer TV, etc), ce dont se charge n’importe quelle télécom-mande, ou plus utilement d’effectuer des recherches transversales en sollicitant tous les services (VOD, Catch Up TV, etc) de la Smart TV. Par exemple, « trouve tous les films avec tel acteur »... Il s’agit ici de véritable « Text to Speech » fondé sur la technologie de Nuance, qui évite des saisies laborieuses au clavier. Le micro est inclus dans la télécommande (parfois optionnelle, comme chez Grundig) ou dans la caméra, le cas échéant.

■ Le clavier intégré

Philips a contourné la difficulté de saisir du texte avec une télécommande clas-sique en adossant un clavier complet à certaines télécommandes RF. Samsung propose pour sa part un clavier option-nel Bluetooth. D’autres font appel à un

1 - L’interface My Home Screen de Panasonic permet à chacun de per-sonnaliser sa page d’accueil.

2 - Clavier de saisie de texte adossé à une télécommande Philips.

3 - Commande vocale Panasonic. Le Smart VIERA obéit à la voix : plus fort, moins fort, changer de chaîne...

4 - Le giroscopte détecte le mouve-ment de la main/télécommande (modèle Lg)

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clavier virtuel et/ou au clavier tactile secondaire proposé par une application « remote » spécifique sur smartphone ou tablette. Dernière solution : le bran-chement d’un clavier USB-HID, voire d’une souris, sur le port ad hoc.

■ Le gyroscope

Il détecte le mouvement de la main/télécommande, lequel est reproduit à l’écran par un pointeur, semblable à celui d’une souris. Ce composant facilite

donc la navigation dans les menus, la sélection et le lancement des applica-tions... Il peut aussi être mis à profit pour activer ou désactiver certaines fonctions. Ainsi les touches classiques d’une télécommande Philips sont-elles désactivées quand celle-ci est retournée pour libérer le clavier Azerty. ■

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5 - L’architecture et les composants électroniques de la Smart TV (ici la face arrière d’un téléviseur Loewe) sont confidentiels et souvent ignorés des commerciaux.

6 - Comme pour les smartphones, le nombre de coeurs d’un smart TV devient un argu-ment de vente.

7 - L’évolution par changement de module technique, une solution mise en oeuvre par Samsung.

8 - L’utilisation de l’écran du TV pour piloter la maison, une option présentée par Panasonic au salon IBC 2013.

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D’un fabricant à l’autre... tendance 2014 de la Smart TV

La totalité des grands fabricants propose désor-mais une offre de Smart

TV. Le distinguo se fait sur les outils ergonomiques

et applicatifs mis en place et sur la vigueur plus ou moins grande dont ils en

font la promotion.

■ LG

■ Modèle-phare : 55LA860V (55 p), 2499 €■ Points forts : télécommande gyroscopique avec capacités de télécommande universelle, recon-naissance vocale « Text-to-Speech », système de paiement■ Accessoires optionnels : télécom-mande gyroscopique (pour les TV qui en sont dépourvues), caméra Skype.■ Aide à la vente/promotion : clé USB pour émulation portail/jeux en l’ab-sence de réseau, programmes courts (moins de 4 min) visibles dans l’inter-face pour présenter les avantages de la Smart TV.

■ Le point de vue de H&T :Le coréen LG est l’un des plus actifs en la matière. Dans le registre technologi-que, ce fut par exemple le pionnier de la télécommande gyroscopique. LG s’est aussi illustré avec son application domotique en partenariat avec MyFox. Sans grand succès, il faut l’admettre, mais le fabricant n’abandonne pas la partie pour autant. Au programme en 2014 : les paris sportifs et une solution d’e-commerce avec livraison à domi-cile et une boutique en ligne pour l’achat des accessoires (car visibilité meilleure qu’en magasin).

■ Philips/TP Vision

■ Modèle-phare : Elevation 60PFL8708S (60 p), 2999 €■ Points forts : synchronisation Hue/Ambilight, télécommande RF avec clavier Azerty/gyroscope/pointeur, envoi de contenu vers 2e écran/tablette, système de paiement.■ Accessoires optionnels : caméra Skype pour les Smart TV d’entrée de gamme.■ Aide à la vente/promotion : forma-tion longue, flash training, plateforme internet pour les revendeurs, kit Hue offert aux revendeurs Ambilight.

■ Le point de vue de H&T :Il paraissait évident que les LED « connectées » Hue de Philips et l’Ambilight étaient faits pour s’entendre. C’est chose faite : les premières sont capables de se synchroniser avec un éclairage Ambilight via IP et offrent une ambiance lumineuse encore plus spectaculaire. Dans un registre moins ludique, Philips travaille aussi sur des services médicalisés et de sécurité à distance, via la caméra, mais rien de concret ne sortira avant un ou deux ans. Autres points forts : l’arrivée de Cloud TV et de ses 170 chaînes inter-nationales gratuites, le service Drop-box, la télécommande avec clavier...

■ Sony

■ Modèle-phare : 55W9 (55 p), 2500 €■ Points forts : TVs avec Wi-Fi intégré, reconnaissance vocale, NFC sur télé-commande + Miracast pour duplica-tion image du smartphone vers TV.■ Accessoires optionnels : caméra Skype.■ Aide à la vente/promotion : Bravia’s School (2 fois/an) avec ateliers-démo sur Smart TV, formation en ligne via modules vidéo, carrés Sony pour indépendants et chaînes AV avec connexion obligatoire, Blu-Ray de démos (dont 1 chapitre pour Smart TV).

■ Le point de vue de H&T :A en croire Sony, sa réputation de plateforme très « fermée » n’est plus à l’ordre du jour. Le japonais en veut pour preuve l’ajout d’une couche HTML5, depuis la gamme 2012, et l’ouverture à l’Opera TV Store (boutique d’applications diverses (jeux, news, musique, réseaux sociaux...) Si on constate par ailleurs quelques avancées technologiques, comme le NFC sur la télécommande, il n’y a rien de concret en matière de Smart Home, du moins sur le marché français. Ceci d’autant plus que la tablette est jugée plus appropriée à ce type d’usage.

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■ Grundig

■ Modèle-phare : Vision 9 Bezeless (55 p), 1399 € ■ Points forts : caméra « Baby Watch » pour surveillance d’un jeune enfant.■ Accessoires optionnels : Caméra IP Baby Watch, caméra Skype, télécom-mande vocale et gyroscopique, dongle Wi-Fi (pour modèles Wi-Fi Ready)■ Aide à la vente/promotion : formations, PLV spécifique pour Baby Watch

■ Le point de vue de H&T :Grundig, racheté en 2008 par le conglomérat turc Arçelik, refait peu à peu surface en France et fait montre d’une idée originale et intéressante pour la Smart TV : une caméra IP optionnelle permet de garder un oeil sur un nourrisson. La fenêtre PIP s’affiche en permanence ou en cas de détection de mouvement.

■ Loewe

■ Modèle-phare : Art 50 (50 p), 1690 €■ Points forts : fonction Follow Me sur autre écran Loewe ou tablette, port RS232 sur certains modèles.■ Accessoires optionnels : mini-télé-commande Assist Easy.■ Aide à la vente/promotion : forma-tions, contrat revendeur qui impose une connexion Internet + contrat spécifique pour intégrateurs.

■ Le point de vue de H&T :De par son positionnement Premium, Loewe reste l’un des chouchous des intégrateurs. Le port RS232, quand il est présent, n’y est pas non plus étranger. Il est mis à profit en Allemagne pour s’interfacer avec le serveur domotique de la société Gira. Mais il n’y a encore rien de tel par chez nous. A noter la fonction multiroom et multi-écrans.

■ Samsung

■ Modèle-phare : F8000 (55p), 2400 €■ Points forts : reconnaissances gestuelle, vocale et faciale, double télécommande dont l’une avec trackpad.■ Accessoires optionnels : caméra Skype (intégrée à partir de la série 7).■ Aide à la vente/promotion : forma-tions, démos « offline » embarquées.

■ Le point de vue de H&T :L’implication de Samsung se dévoile au démarrage du TV : ce n’est plus une chaîne qui s’affiche, mais un portail de 5 pages qui présente toutes les capacités de la Smart TV (VOD, applications...). L’interaction avec la Smart Home est déjà expérimentée en Corée du Sud (pilotage climatiseur et autres) et est abordée en France par l’intermédiaire d’un vélo « connecté » à une application ludique, présentée à la Fnac.

■ Thomson/TCL

■ Modèle-phare : W8 (55 p), 1399 €■ Points forts : TVs avec Wi-Fi intégré.■ Accessoires optionnels : caméra Skype.■ Aide à la vente/installation : formations.

■ Le point de vue de H&T :C’est une marque française qui fut une pionnière de la Smart TV il y a quinze ans (le fameux Tak, trop prématuré) et pourtant, aujourd’hui, on est bien en peine de relever quelque originalité. Le plug-in Skype, l’interaction avec le smartphone, le DLNA, la person-nalisation de l’interface... aucune proposition ne sort des sentiers battus, encore moins en matière de Smart Home. On attend mieux de cet acteur, dont la marque conserve son capital confiance, pour qu’il puisse se distinguer.

■ Toshiba

■ Modèle-phare : 50L7 (50 p), 999 €■ Points forts : TVs avec Wi-Fi intégré et compatibilité WiDi, reconnaissance vocale via smartphone/tablette.■ Accessoires optionnels : aucun (la caméra est vendue en direct par Skype).■ Aide à la vente/promotion : forma-tions, démos du WiDi entre portable et TV Toshiba.

■ Le point de vue de H&T :Au même titre que Philips et LG, Toshiba est un membre de la Smart TV Alliance, ce qui est censé faciliter la vie des développeurs. Autre bon point : le Wi-Fi omniprésent, ce qui incite le client à se connecter. Hormis un agenda familial ou des applications « sociales », on constate toutefois peu d’applications singulières.

■ Panasonic

■ Modèle-phare : Viera TX-L50E6 (50 p), 800 €■ Points forts : reconnaissance vocale et faciale.■ Accessoires optionnels : caméra Skype, dongle Wifi (pour les écrans de 2012 et série VT30).■ Aide à la vente/promotion : forma-tions, opérations de démonstration ponctuelles (ex avec Boulanger).

■ Le point de vue de H&T :Chez Panasonic, la relation entre Smart TV et domotique se concrétise par l’application IntesisHome qui, par l’intermédiaire d’un boîtier externe sans fil, permet de piloter un climatiseur Panasonic. Au Japon, c’est la gamme d’électromé-nager « connectée » du fabricant qui pourrait suivre le même chemin au travers du programme Home Alliance.

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Réception & distribution résidentielle et collective audio-vidéo, multiroom et Home CinemaAUDIOVISUEL

p.30ACTUALITÉdes produits et des solutions

p.32SALON HIFIRendez-vousdes intégrateurs

■ TNT HD R7 ET R86ème phase le 17 décembre 2013

Les zones desservies seront la région Nord - Pas-de-Calais dans son ensemble, l’essentiel de la région Picardie (une partie du département de l’Aisne ne sera desservie que le 8 avril 2014). Cette phase concerne 8 émetteurs principaux (Abbeville – Limeux, Amiens – Saint Just en Chaussée, Boulogne – Mont Lambert, Dunkerque – Mont des Cats, Hirson – Landouzy, Lille – Bouvigny, Maubeuge – Rousies et Valenciennes – Marly) et 28 réémetteurs. Tous les émetteurs de cette phase qui changent de fréquence seront éteints dans la nuit du lundi 16 au mardi 17 décembre 2013. Les émetteurs principaux seront rallumés dès le mardi matin avec les nouvelles fréquences et les 6 nouvelles chaînes avant une remise en service progressive des réémetteurs. Les nouvelles chaînes démarreront sur les autres émetteurs dans la journée du mardi après, dans certains cas, une brève interruption de la diffusion. www.toutelatnt.fr

■ BEIN SPORT

Innovation technique en matière de ralentibeIN SPORT a déployé un nouveau système d’anti-flicker qui évite le scintillement des images lors des ralentis. Cette nouvelle technologie permet de supprimer les battements de lumière visibles à très haut ralenti, générés par l’éclairage utilisé dans les stades. Le résultat après traitement redonne une qualité d’image naturelle et les détails de ralentis en ressortent avec plus de précision.

Société de haute technologie Fran-çaise (modules de contrô le d ’accès CAM, processeurs Asic et Soc pour la té lév is ion numé-rique), Neotion a déve loppé avec Fransat (Eutelsat) une app l i cat ion dédiée aux services de télévision connectée HbbTV diffusés par satel-lite. Commercialisée depuis le début du semes-tre, cette application facilite l’usage des services HbbTV en proposant un accès aux contenus sur un « écran compagnon » connecté en Bluetooth avec un module CAM CI+ BlueBridge de Neotion inséré dans un téléviseur équipé d’un tuner satellite ou d’un récepteur compatible Fransat. Rappelons que le portail HbbTV Fransat Connect est éga-lement accessible sur l’écran du téléviseur par le biais de récepteurs satellite comme ceux de la gamme HD Aston Fransat. Ainsi, le récepteur Xena

HD Twin Connect, compatible Viaccess 5.0, HbbTV, HbbTV 1.5 et capable de gé re r des DRM (Digital Rights Mana- gement) Mar l in , permet de profiter de l’ensemble des f onc t i onna l i té s du portail Fransat Connec t et des

contenus interactifs additionnels des chaînes TV avec une sécurité optimale. La DRM Marlin assure un téléchargement sécurisé des contenus broad- cast et broadband proposés par les chaînes et garantit aux opérateurs sécurisation, cryptage et gestion du contrôle des droits pour les offres de VOD. Pour Jean-luc Deroudilhe, directeur général de Fransat, « avec cette interface de navigation simple et intuitive, nous avons l’ambition d’offrir de nouveaux services et contenus audiovisuels à la carte pour répondre aux attentes de nos utilisa-teurs et en séduire de nouveaux. »

Brèves

L’application sur tablette et Smartphone.

■ NEOTIONHbb Tablet pour Fransat

■ QOBUZNouveaux tarifs et cap sur l’internationalLe portail français de musique en ligne Qobuz ouvre son service de streaming de qualité CD dans huit pays européens (Belgique, Pays-Bas, Luxembourg, Royaume-Uni, Irlande, Allemagne, Autriche et Suisse). La tarification est éga-lement remaniée pour être plus attractive avec Qobuz Premium à 9,99€/mois ou 99,99,€/an, Qobuz HiFi (Flac sans perte) à 19,99€/mois ou 199,99 €/an, Qobuz HiFi Clas-sique (Flac sans perte) à 14,99 €/mois ou 149,99€/an et Qobuz Basic (MP3 codé à 320 kbit) à 4,99 €/mois sur PC. En marge des appli-cations développées par Qobuz permettant à tous ses utilisateurs d’écouter des musiques en haute qualité sur tous les systèmes d’ex-ploitation et en toutes circonstan-ces, l’équipe technique du portail a mis au point une API (Applica-tion Programming Interface), une

passerelle t e c h n i -que qui p e rme t d ’ é t a -blir une l i a i s o n p r i v i l é -giée entre

les serveurs de streaming et des appareils dévelop-pés par des tiers. Qobuz indique travailler avec une

longue liste de marques inter-nationales d’appareils domesti-ques ou nomades ainsi qu’avec des constructeurs automobiles. Un des premiers accords emblé-

matiques mis en avant par l’éditeur Français est Sonos,

devenu en quelques années une référence mondiale de la musi-que en multi-room et qui pro-pose nativement à ses clients le « streaming en vraie qualité CD dans un confort d’usage excep-tionnel ». Dans le domaine de la TV connectée, ce sont LG ou encore les Home Cinema de Loewe qui intègrent des applications assu-rant une connexion directe sur les serveurs de Qobuz. Enfin, l’arrivée sur le marché de baladeurs lisant le 24 bits, dont le Sony NWZ-F886, permet à Qobuz de légitimer encore un peu plus son offre de téléchargement en qualité studio, unique au monde.

p.34YAMAHA R-N500Ampli-tunerconnecté

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Le baladeur Sony NWZ-F886 lit le 24 bits.

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■ PANASONIC Des vidéoprojecteurs petits mais lumineux

Panasonic élargit sa gamme de projecteurs portables LCD haute luminosité avec l’arrivée des projecteurs VW340. Cette nouvelle gamme comporte deux modèles avec connexion sans fil, le PT VW345N (photo) et le PT VX415N. Avec une luminosité exceptionnelle pouvant atteindre 4 200 lm et une résolution WXGA, les projecteurs de la gamme VW340 offrent un taux de contraste élevé de 4 000:1, soit le double des modèles précédents de la gamme VW330. La durée de vie des lampes de ces modèles est également allongée pour atteindre 6 000 heures en mode Eco. Le filtre a lui aussi un cycle de vie de 6 000 heures. Les projecteurs permettent une trans-mission fluide à haute vitesse de fichiers vidéo jusqu’à 1080p à partir d’appareils compatibles Miracast. www.panasonic.fr

■ WADIAAmplificateur numérique Intuition 01

Intuition 01, au design très futuriste, n’est ni plus ni moins qu’un ampli et préampli numériques de 2 x190 watts, associés à un conver-tisseur et un streamer permettant de lire tous les fichiers de musique dématérialisée avec un très haut niveau de qualité. Il suffit de rajouter une paire d’enceintes. L’appareil possède tout de même 9 entrées pour parer à toute autre configuration. Un système venu du futur par les maîtres de la conversion numérique : un must ! Cet appareil révolutionnaire très complet est, sans aucun doute, l’un des produits phare de l’année. www.wadia.com

En bref ■ PHILIPS

Le Screeneo est un projecteur assez révo-lutionnaire pour la maison, placé à très courte distance d’un mur, il est capable de projeter tout contenu multimédia,

web ou encore les chaînes de télé-vision avec une taille d’image allant jusqu’à 100’’ (254cm), avec un son enrichi d’un caisson de basse.Avec sa focale ultra-courte, associée à la toute dernière technologie LED, le Screeneo permet de choisir la taille de l’image (de 1,27m à 2,54m) en changeant la distance séparant le mur du produit (entre 10 et 44cm). Aucun écran de projection n’est nécessaire pour utiliser le vidéopro-jecteur. Cette absence de contrainte, ajoutée à la focale ultra-courte et à la mobilité de l’appareil (une poignée est située à l’arrière du Screeneo), rend possible une utilisation dans n’importe quelle pièce de la maison, selon les envies et les besoins de chacun. Le système de projection à focale ultra-courte, associé aux dernières technologies LED, HD et 3D (Lunettes actives DLPlink inclues) offre une bonne qualité d’image. L’utilisation des LED (produisant une luminosité de 700 lumens), une première sur un projecteur de ce type, libère les utilisateurs des coûteuses lampes ! Le Screeneo intègre des haut-parleurs ainsi qu’un caisson de basse pour offrir une véritable ambiance cinéma (son Dolby 2.1

numérique, 26 Watt). Il peut donc être utilisé sans installation HiFI en complément. Il peut également devenir une station musicale grâce à son lecteur MP4, via Bluetooth, Wi-Fi, et diffu-

sion directe depuis un smartphone, une tablette ou depuis la mémoire interne de l’appareil (4Go).

La connectivité en plus

Grâce à sa connectivité, le Scree-neo permet d’accéder aux diver-tissements à la demande. En effet, il intègre Bluetooth, WiFi, DLNA, USB, HDMI, ainsi qu’une connec-tique pour cartes SD. Il peut ainsi être connecté à n’importe quel type d’appareils : lecteur DVD/lecteur Blu-ray, décodeur, console de jeux, serveur multimédia, clé USB,... En plus d’un système d’exploitation Androïd, le Screeneo intègre Miracast, qui permet de projeter le contenu de sa tablette, ordinateur portable ou smartphone. Ce seul appareil permet donc d’ac-

céder au cinéma, aux jeux en réseau ou via une console, à la télévision grâce à son tuner TNT, mais encore à l’ensemble des contenus multimédia qui se trouvent sur les tablettes ou autres smartphones. Facile d’installation, il s’adapte aux besoins de tous et offre une grande image à un prix abordable : de 1490 à 1690 TTC. www.sagemcom.com

Screeneo : un écran de 100 pouces avec 44 cm de reculDévoilé lors de l’IFA, le Screeneo, commercialisé sous la marque Philips, est un projecteur LED à focale ultra-courte, connecté et mobile. Il s’agit de la dernière innovation de Sagemcom, l’un des leaders européens sur le marché de la maison connectée.

Le Screeneo est un vidéoprojecteur plutôt compact.

Un appareil que l’on peut déplacer aisément avec sa poignée en cuir.

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En bref■ IDESTYLPeinture écran blanc

La peinture écran blanc d’Idestyl transforme toutes les surfaces en écran blanc pour y projeter films, photos... sur un mur. La peinture écran blanc offre le plus plat des téléviseurs et surtout le plus discret. La peinture à l’eau est conçue avec des composants de qualité, asso-ciant de fines particules réfléchis-santes à un aspect de surface mat très subtil. La peinture écran blanc développe parfaitement les couleurs lumineuses tout en préservant la profondeur des couleurs foncées. Elle est utilisable sur tous les sup-ports (bois, béton, ciment, plâtre) mais nécessite une très bonne préparation du support à peindre afin qu’il soit le plus lisse possible ! IdeStyl est une marque de la société Peintures LAGAE, créée en 1940, fabricant de peintures indépendant situé aux portes de Paris. www.idestyl.fr

■ AWOXRécepteur audio réseau sans fil

AwoX StriimLink est un récepteur audio réseau sans fil qui permet de lire les fichiers audio numériques partagés sur un réseau domestique, ainsi que ceux des clés et disques durs USB qui lui sont connectés, directement sur une chaîne Hi-Fi, un amplificateur stéréo ou un DAC audio. Compatible UPnP / DLNA, l’AwoX StriimLink nécessite d’être connecté à votre réseau en Wi-Fi ou via une connexion Ethernet. Une sortie numérique S/PDIF permet de profiter d’une qualité de décodage optimale. Distribué par Meliconi. Prix TTC : environ 100 . www.meliconi.fr

■ ACERProjecteurs dotés de fonctionnalités USBAcer propose deux modèles de projecteurs, les P1273B et P1373WB, capables de répondre à différentes applications. Outils de mobilité pour le bureau ou les loisirs, ces nouveaux produits disposent d’une fonction-nalité de projection directe depuis une liaison USB et offrent tout un choix de formats d’entrées vidéo qui en élargit encore leur polyvalence. Forts d’une puissance et d’une précision qui leur permettent de s’adapter à toutes les salles, ils s’adressent tout particulièrement aux PME, TPE et au secteur de l’éducation. Grâce à la prise en charge USB plug and play, ces projecteurs sont capables

d’afficher instantanément des films, vidéos, photos ou jeux sans même être connectés à un ordinateur. La capacité à lire les documents aux formats Office et PDF en fait des bureaux mobiles à eux seuls : les P1273B et P1373WB peuvent en effet

projeter les fichiers Office ou PDF directement depuis le port USB intégré, sans devoir recourir à un ordinateur. Ces nouveautés Acer sont commercialisées depuis fin août aux prix publics conseillés TTC de 459€ pour le P1273B et 629€ pour le P1373WB. www.acer-euro.com

■ BENQDeux nouveaux mini-projecteurs

■ PCTV SYSTEMSTuner DVB-T pour smartphone et tablettes

Ce récepteur TNT, très compact, se branche direc-tement dans le port Micro- USB d’un appareil Androïd, pour le transformer en un téléviseur et magnétoscope numérique. Une fois installé, il n’est plus nécessaire d’uti-liser le Wi-Fi ou la 3G/4G de votre abonnement, ce qui permet de regarder les chaînes de la TNT sans frais liés à la consommation de

données. Grâce à l’applica-tion TVCenter 6, il est aussi possible d’enregistrer la TV en direct sans perte de qua-lité et de suivre les émissions avec le guide électronique des programmes (EPG). Une antenne additionnelle peut être utilisée dans les zones de réception difficiles en lieu et place de l’antenne télescopique fournie. Prix TTC : 59,99 €

Avec des dimensions ultra com-pactes (13 cm x 14 cm seulement) pour le GP3 et 22 cm x 18 cm pour le GP10 (photo) ‒ les mini-vidéo-projecteurs BenQ s’adaptent à tout type d’intérieur et sont aisément transportables (dans la housse fournie). Un mètre de recul seule-ment permet la projection d’images de 40’’ de diagonale (102 cm). Dotés d’une source lumineuse à LED, ils sont

compacts, dégagent peu de chaleur et la durée de vie de leur source lumi-neuse est portée à 20 000 h selon

le constructeur. Ils disposent d’une mémoire interne de 2 Go et sont équipés de lec-teurs de carte SD et USB. Leur résolution WXGA (1280 x 800) les rend compatibles avec les sources HD au format 16/9. Ces vidéoprojecteurs sont en outre

extrêmement endurants. Prix TTC : moins de 500 €

■ MONSTERDes câbles HDMI performants Monster présente trois nouvelles gammes de câbles, M-Series, Monster Core et Monster Essentials, adaptés aux transmissions haut débit indispensables pour véhi-culer des images en Ultra HD 4K x 2K. Les câbles Monster M-Series constituent le fleuron des trois gammes de câbles car ils offrent la connectivité HDMI la plus avancée et le plus haut débit (31,5 Gbit/s). La caractéristique clé de la série M-Series est la qualité de la transmission du signal : 1 pour 1 du contenu HDTV depuis la source d’émission (par exemple un lecteur Blu-ray ou un récepteur satellite). Le câble HDMI M-Series 2000 permet de savoir immédiatement si le signal reçu est trans-mis en mode stan-dard, haute définition ou en définition Ultra HD 4K. Prix TTC : entre 50 € et 500 € modèles de la gamme M-Series. www.monstercable.com

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Audio haut de gamme et intégrateurs au rendez-vous

SALON HIFI & TECHNOLOGIES D’INTÉRIEUR

Le salon de la HiFi, du Home Cinema et des technologies d’intérieur s’est conclu fin septembre

après avoir enregistré un nombre record de participants parmi lesquels de nombreux

professionnels, preuve qu’il existe une clientèle motivée pour les 300 marques d’exception présentes.

facilement la diffusion des sons et des images, mais aussi la modération de la lumière, le maintien d’une température confortable et l’activation de la sécu-rité à partir d’une interface graphique intuitive unique.

N50 de Pioneer (Japon) complète une chaîne audio ou home cinema en se raccordant à une box Internet pour apporter de nombreuses web-radios y compris en haute définition, mais aussi en convertissant et streamant des contenus numériques collectés sur des plateformes de musique en ligne ou stockés sur ordinateur, smartphone et tablette.

B&W – Kaleidescape Cinema One (USA) est un serveur tout en un qui permet de lire des CD, DVD et Blu-Ray sans aucune dégradation ni perte de qua-lité, de stocker leurs contenus et de les rendre disponibles via l’interface Kaleidescape.

Sage Series de Wisdom Audio (USA) importé par Genenis Technologies pro-pose une nouvelle gamme d’enceintes encastrables Insight.

Lifedomus (France) est un système domotique et multimédia universel pour piloter et faire dialoguer – par infrarouge, RS232 ou IP - tous les équi-pements, technologies et supports de chez Sonos, Squeezebox, Dune, Nuvo, Popcorn, MyMovies, etc… ■

Pour Jean-Marie Hubert et son équipe, ce rendez-vous n’a évi-demment pas pour objectif de présenter – en situation le plus

souvent – des produits communs que l’on trouve habituellement en grande surface mais des équipements qui « respectent la musique et le cinéma ». Sur ce marché exigeant, les organisa-teurs distinguent quelques tendances de fond qui animent les amateurs. Pour ces derniers, la qualité intrinsèque est redevenue le premier critère de choix mais ils recherchent aussi la simplifi-cation d’utilisation. Ils veulent peu de commandes mais la possibilité de pren-dre le contrôle d’un appareil ou d’une installation complète via une application smartphone ou tablette d’où la nécessité d’équipements connectés. La beauté et le design des objets sont aussi recher-chés puisqu’il n’est pas ici question de les cacher systématiquement dans un placard., mais si c’est le choix contraire qui est fait, il devient nécessaire d’in-tégrer pour piloter l’ensemble depuis une unique interface virtuelle. Enfin, la dématérialisation des supports, bien que non définitive – le salon a été l’occasion de lancer le Blu Ray Pure Audio – ne veut pas obligatoirement dire baisse de qualité comme le prouve le succès grandissant de Qobuz, le portail de streaming et de téléchargement qui propose des conte-nus CD-Audio ou 24 bits studio. Focus sur quelques produits emblématiques et connectés aperçus sur les stands.

MXD-2000XL- PAN d’AMX (USA) est une solution de pilotage de la maison numérique qui permet de commander

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ARGUMENTS DE VENTE

✓ Un ampli-tuner de qualité pour un système audio / home cinema 2.1 de bon niveau.✓ Un pilotage par télécommande ou application iOS ou Androïd.✓ Un lecteur réseau pour les enregistrements stockés en local (NAS, terminaux mobiles) ou sur le web (Spotify, Deezer, iTunes, YouTube audio, etc...) y compris pour les sources de haute qualité comme Qobuz.✓ Un tuner analogique AM et FM avec 40 pré-sélections, un accès au serveur vTuner pour les radios mondiales.✓ Une unité compacte, multifonction au design sobre.✓ Une fonction d’économie d’énergie paramétrable.

L’amplificateur-tuner-lecteur réseau Yamaha R-N500 se présente sous la forme d’un boîtier de taille et poids

respectables (L x H x P = 435 x 151 x 387 mm, 9,8 kg) dont la façade, réalisée en alu-minium, aligne une série de boutons et de touches correspondant aux principales fonc-tions affichées successivement sur l’écran : sélecteur de sources, réglages de tonalités, puissance de sortie, navigation dans les menus et gestion du tuner. On retrouve donc les capacités habituelles d’un ampli-ficateur 2 x 80 watts mais aussi celles d’un récepteur radio — seulement analogique hélas — des fréquences en AM et FM. En complément, le R-N500 fait aussi fonction de lecteur réseau grâce à la prise RJ45 qui lui permet de se connecter au routeur domes-tique pour accéder aux fichiers téléchargés sur les portails audio de référence et stockés sur un ordinateur, un disque externe, un serveur NAS mais aussi un smartphone ou une tablette. L’application réseau gratuite NP Controller et sa fonction MusicPlay autorisent en effet la lecture de fichiers audio dématérialisés sans compression à la transmission. Développée par Yamaha, NP Controller permet aussi de commander les fonctions du R-N500 depuis l’écran d’un terminal mobile et de naviguer pour sélec-tionner ses sources musicales, notamment la base de données vTuner ou d’autres ser-veurs de musique en ligne. Une connexion directe par lien radio est également possible, soit grâce à l’adaptateur Wi-Fi Yamaha YWA-10, soit le récepteur Bluetooth YBA11. Le R-N500 est également compatible avec AirPlay d’Apple.

Une conception ToP-Art

Construit selon l’architecture symétrique ToP-Art (Total Purity Audio Reproduction Technology) de Yamaha, le R-N500 restitue une excellente qualité audio grâce aux composants de dernière génération qu’il incorpore, à ses deux alimentations séparées

pour les sources analogiques et à une conception interne qui assure une transmis-sion du signal sans interférence ni distorsion. L’appareil est également doté du mode Pure Direct qui améliore la qualité sonore en contournant, à la demande de l’utilisateur, les circuits de contrôle de basse, d’aigu et de balance : le son délivré n’est ainsi plus filtré et se trouve restitué dans la définition origi-nale de l’enregistrement. Le son est toujours entièrement géré en numérique et l’appareil sait lire les formats haute qualité FLAC/WAV 192kHz/24 bits ainsi que les fichiers plus classiques tels que PCM-Wave et le MP3. Le Yamaha R-N500 est doté d’entrées audio numérique, optique et coaxiale, la première étant destinée au signal provenant d’un téléviseur, alors que la seconde est plu-tôt conçue pour recevoir celui d’un lecteur Blu-ray. La face avant présente un port USB pour connecter facilement une clef flash ou un appareil mobile. La fonction Control Loudness à plusieurs niveaux de graduation permet d’ajuster l’intensité du volume, en plus des options d’égalisations graves et aiguës. Enfin le R-N500 sait faire des écono-mies d’énergie en assurant la mise en veille automatique en cas de non utilisation, cette fonction pouvant être réglée en fonction des plages d’utilisation souhaitée : 2, 4, 6, 8 ou 12 heures ou totalement désactivée. PHP

Yamaha R-N500 Un amplificateur-tuner connecté de qualitéCet appareil ressemble à ses congénères R-S700/500/300 mais se caractérise par une fonction supplémentaire bien dans l’air du temps : la capacité de lire des fichiers streamés sur Internet ou téléchargés puis sauvegardés sur un disque.

PRINCIPALES CARACTÉRISTIQUES DU R-N500

✓ DLNA Version 1.5, Digital Docking pour iPod✓ Formats de fichiers reconnus : MP3, WMA, MPEG4, AAC, WAV, FLAC✓ Puissance mini RMS (sous 8 Ohms, plage 20 Hz - 20 kHz) : 80W + 80W (0.04% THD)✓ Puissance max. (sous 4 Ohms, à 1kHz et 0.7% de THD) : 105 W + 105 W✓ Puissance max (sous 8 Ohms, à 1 kHz et 10% de THD) : 115 W + 115 W✓ Dynamique par canal (8/6/4/2 Ohms) 105/ 125/ 150/ 178 W✓ Réponse en fréquence ± 0.5 dB / 0 ± 1.0 dB✓ Taux de distorsion harmonique (THD) (20 Hz-20 kHz) : 0.015% (40 W/8 Ohms)✓ Rapport signal sur bruit (CD) : 100 dB (CD Direct on, 200 mV)✓ Sortie pour caisson de basse, entrée phone pour platine vinyle✓ Sensibilité FM (IHF, 1 kHz, 100% Mod., Mono) : 3 µV (20.8 dBf)✓ Rapport signal sur bruit en FM (Mono/Stéréo) : 71 dB / 69 dB✓ Consommation en veille : 0.1 W✓ Coloris : noir ou argent

Lecteur CD-Audio et réseau CD-N500Cet appareil est intéressant puisqu’il apporte la fonction de lecteur réseau de fichiers stockés en local et sur le web (y compris le format FLAC 192 kHz/24 bits), et qu’il prend en charge les web radios. Il est pilotable via l’application NP Controller pour smartphones et tablettes et dispose d’une connexion numérique USB pour iPod, iPhone, iPad et clés de stockage flash. Son convertisseur numérique/analogique prodigue une conversion de haute précision avec un faible bruit, circuits et architecture étant réalisés de façon soignée. Le CD-N500 peut faire de la lecture sans pause (gapless) et possède la fonction Pure Direct.

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L’actualité des réseaux multimédia, domestiques et tertiairesRESEAUX

p.36Actualitédes produits et des solutions

p.42FIBREHaut DébitA Chooz

p.384G/LTE Accélérateur de connectivité

■ FREE MOBILEFemto gratis

Les abonnés ADSL de Free peuvent bénéficier d’un boîtier Femtocell, un mini relais 3G qui s’insère exclusivement dans la partie modem de la Freebox Révolution. Solution idéale en cas de mauvaise couverture Free Mobile à leur domicile, cette option est gratuite (frais de port 10 ) et incluse dans l’abonnement forfai-taire ADSL FreeBox Revolution. La Femto Free est discrète et simple à installer car elle ne nécessite ni branchement de câble ni activation particulière. De même, la connexion du mobile à la Femto est automati-que dès qu’un abonné mobile Free se trouve à proximité d’une Freebox Révolution équipée d’une Femto.

■ TELESTECâblage optique de l’AinLe Syndicat Intercommunal d’Energie et de e-communica-tion de l’Ain (SIEA) a attribué à l’entreprise finlandaise Teleste la première tranche (45.000 foyers raccordables, 2 millions d’euros d’investissement) d’un vaste réseau optique FTTH baptisé Li@in (pour Liaison Internet de l’Ain) qui devrait desservir à terme les 419 communes du département. Sur ce contrat, Teleste met en oeuvre sa technologie RFoG (Radio Frequency over Glass) pour proposer des services numériques selon la norme Docsis, identiques à ceux des réseaux câblés hybrides (HFC). Dans une infrastructure RFoG, les câbles coaxiaux desser-vant les abonnés en technologie HFC sont remplacés par une uni-que fibre optique passive (PON).

TDF, Keolis Rennes et Rennes Métro-pole ont lancé une expérimentation de TV en mobilité, dans les bus circu-lant dans l’agglo-mération rennaise, qui mêle réseaux Wi-Fi et Télévision Numérique Terres-tre. Elle se déroule-ra jusqu’au 31 mars 2014. Ce sont les lignes de bus 4 et 5 qui ont été rete-nues car elles sont fréquentées par des populations variées (étudiants, trajets bureau, accès commerces, quartiers rési-dentiels...). Huit chaînes ont accepté de participer à cette expérimentation : BFMTV, D17, W9, L’Équi-pe 21, TV Rennes 35, France 2, TMC et NRJ 12. Le

service, nommé «ma TV Star», est gratuit et accessi-ble à tous depuis son smartphone Androïd, grâce à un réseau Wi-Fi em-barqué à bord et via une application gratuite à téléchar-ger sur le Play Store (le service sera disponible sur l’Ap-ple Store dans un deuxième temps). TDF a conçu le sys-tème et prend en

charge le pilotage du projet. Rennes Métropole et Keolis Rennes permettent à TDF d’installer dans les véhicules des lignes 4 et 5 (30 bus), des équipements de réception DVB ‒ réémission Wi-Fi, et contribuent à l’information et la publicité sur le pilote.

Brèves pro

La SES a signé un accord avec le britannique EuropaSat pour la distribution du service de SES Broadband au Royaume-Uni et dans divers pays d’Europe. Ce service utilise une capacité en bande Ka sur le satellite Astra 2F situé à la position orbitale 28,2 degrés Est, capacité qui sera en-core élargie après le lancement d’Astra 2E, lui aussi positionné à 28,2 degrés Est. EuropaSat offre à ses clients particuliers et aux entreprises une gamme complète de services que l’on peut commander en ligne, une

assistance avant-vente, un ser-vice après-vente, l’expédition des matériels et son entretien. EuropaSat intervient sur les mar-chés au travers de son réseau de détaillants et de partenaires

commerciaux. « La mission de notre société consiste à fournir le plus vaste éventail de services à large bande de qualité et à of-frir d’autres options par satellite pour que notre clientèle dispose toujours de la meilleure solution de connexion, quel que soit l’en-droit où elle se trouve en Europe », a affirmé Andrew Walwyn, direc- teur général d’EuropaSat. A noter que l’entreprise commercialise également les services d’accès internet par satellite en bande Ka Tooway d’Eutelsat et Avanti d’Avanti Communication.

■ TDFL’opérateur mise sur son réseau ultra haut débit

■ SESEuropaSat à la manoeuvre

Info

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: TD

FLES ENTREPRISES PARTENAIRES

■ Rennes Métropole : Autorité Organisatrice des Transports de l’Agglomération rennaise (service de transports STAR, HANDISTAR, VELOSTAR).■ Keolis Rennes : exploitant des services de transports STAR, HANDISTAR, VELOSTAR de Rennes Métropole.■ TDF : opérateur de diffusion et concepteur de l’expérimentation «maTVStar».

■ Sony Europe Limited : conception de circuit intégré pour le DVB-T2.■ ImaginLab : la plateforme images en mobilité, à Rennes.■ Quadrille : développement de logiciel DVB-T2 vers Wi-Fi.■ Arantel : installateur du système embarqué dans les bus.

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Exemple d’architecture EcoFlex’IT, le siège de BNP Real Estate à Issy-les-Mou-lineaux dans les Hauts-de-Seine.

En bref■ RUCKUS WIRELESS Secure Hotspot

L’équipementier Ruckus Wireless lance sa technologie Secure Hot-spot capable de protéger automa-tiquement les communications Wi-Fi ouvertes sans configuration manuelle préalable. Protégée par brevets, Secure Hotspot permet aux fournisseurs de services et aux entreprises d’offrir un accès Wi-Fi public chiffré et sécurisé. Pour cela, aucune manipulation de la part de l’utilisateur n’est requise : les para-mètres des réseaux Wi-Fi sont auto-matiquement configurés sur chaque terminal et chacun reçoit une clé unique de connexion via le contrô-leur Zone Director de Ruckus Wire-less. www.ruckuswireless.com

■ LEANetSocket 500 Mini

Adaptateur Ethernet CPL Home-Plug AV compatible IEEE P1901, le NetSocket500 Mini est le plus petit adaptateur CPL 500 Mbps doté d’une prise filtrée et d’un port fast Ethernet (10/100). Il permet de transmettre de la vidéo 3D et Full HD 1080p via le réseau électrique. Il dispose aussi de mécanismes de qualité de service (QoS) garan-tissant la coexistence de services temps-réel de type VoIP/IPTV et de services gourmands en bande pas-sante comme l’accès Internet / FTP / P2P. La prise gigogne filtrée du NetSocket 500 Mini garantit la qualité du réseau CPL contre le bruit généré par des appareils électriques branchés sur le réseau tel que les alimentations de lampadaires à variateur.www.lea-networks.com

EcoFlex’IT revisite l’infrastructure réseau

■ INGETEL-BET

Conçue par Gilles Génin, gérant d’In-GeTel-bet, EcoFlex’IT est une solution d’architecture pour infrastructure de télécom à la fois économique, simple

et flexible qui s’intègre aussi bien dans les bâtiments neufs qu’anciens. Elle s’appuie sur des anneaux optiques desservant chaque étage et des points de consolidation actifs (PCA) sur lesquels viennent se raccorder tous les équipements.

Suppression de locaux techniques

Contrairement aux équipements d’infrastruc-tures des câblages classiques, l’architecture EcoFlex’IT réduit drastiquement le nombre de répartiteurs ce qui permet de supprimer les locaux techniques d’étage et fait gagner de l’espace utile. Ce système permet également de diminuer de plus 85 % les câbles en cuivre habituellement utilisés. Les anneaux en fibre optique qui alimentent chaque étage passent en effet au plus près des postes de travail et desservent des points de consolidation actifs (PCA) équipés de commutateurs (switchs) industriels, moins gourmands en énergie que leurs équivalents bureautiques. Ces PCA assu-rent la distribution locale vers les différents terminaux (PC, téléphones, contrôle d’accès, contrôleur GTB, Wi-Fi, vidéosurveillance...). Ils peuvent être installés directement dans les faux-planchers ou dans les faux-plafonds. Une simple trappe permet alors d’y accéder et d’y rajouter, à la volée, une liaison cuivre vers un port en cas d’ajout de postes de travail supplémentaires.

2 à 3 fois moins cher qu’une installation classique

Olivier Jorda, responsable commercial chez InGeTel-bet, l’affirme « le coût d’installation

d’EcoFlex’IT est 2 à 3 fois moins élevé que celui d’un câblage classique. » De surcroît, les switchs industriels ne requièrent pas de climatisation et divisent de ce fait par 2 la consommation électrique du réseau. Autre avantage : « le déploiement EcoFlex’IT prend moitié moins de temps par rapport à une solution classique », explique Olivier Jorda. Côté performance énergétique, EcoFlex’IT a pris de l’avance... non content de répondre intégralement à la RT 2012 - 50kWhep/(m2.an) dans les bâtiments neufs ‒ la solution anticipe la RT 2020 qui verra la mise en oeuvre du concept de bâtiment à énergie positive (BEPOS). InGeTel-bet s’appuie sur des partenaires et sur un réseau d’intégrateurs et de bureaux d’études qui disposent de personnels qualifiés. La solution a déjà été éprouvée dans les bâtiments d’Aéroport de Paris, les sièges de BNP Real Estate, Bouygues Energies & Services et Exos Télécom et bien d’autres. InGeTel-bet propose régulièrement des visites sur site à ses clients, prospects, partenaires pour illustrer concrètement les modèles EcoFlex’IT, en particulier au siège de Bouygues Energies & Services (78).Pour en savoir plus : www.ingetel-bet.com

Détail d’un Point de Consolidation Actif ici installé dans un faux-plancher.

Conçue par le bureau d’études InGeTel-bet, la solution d’ingénierie de câblage IT bâptisée EcoFlex’IT redéfinit la façon de concevoir les infrastructures voix, données, images, énergie, sécurité (VDIES) des bâtiments tertiaires ou résidentiels.

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En bref■ Alcatel H&B PhonesTéléphones Alcatel XP1050 et 2050

■ TP-LINKSwitch de bureau rackable 8 portsLe switch de bureau rackable 8 ports Gigabit PoE TL-SG1008PE est équipé de 8 ports PoE+. Il procure un moyen facile d’étendre un réseau filaire en transportant données et alimentation électrique via un simple cordon Ethernet. Avec une capacité totale de 124W et jusqu’à 30W par port, le TL-SG1008PE peut alimenter des appareils consommant beau-coup tels des caméras ou téléphones IP, des points d’accès. Le TL-SG1008PE peut économiser jusqu’à 75% d’énergie

par rapport à un switch clas-sique et rendre a i n s i vo t r e réseau moins énergivore selon le constructeur. L’ensemble des 8 ports RJ45 prennent en charge la fonction Power over Ethernet (PoE). Prix TTC : environ 200 €. www.tp-link.fr

■ D-LINKRépéteur Wi-Fi DAP 1320

Très compact, cet appareil qui ressemble à une prise murale, prend en charge des débits sans fil N pouvant aller jusqu’à 300 Mb/s et garantit un signal sécurisé et stable. Il étend ainsi la couverture d’un réseau Wi-Fi dans les pièces éloignées du routeur princi-pal, comme les étages supérieurs, les sous-sols et les greniers. Le répéteur sans fil D-Link DAP-1320 Wireless N300 est simple à installer : les utilisateurs disposant d’un routeur sans fil com-patible WPS (Wi-Fi Protected Setup) peuvent le connecter par simple appui sur les boutons WPS de chaque périphérique. www.dlink.com/fr

k bbll 88 tt

Ces deux appareils DECT dédiés aux TPE incorporent un répondeur pouvant mémoriser 200 noms et numéros sur un répertoire partagé entre plusieurs combinés et 4 fois 1500 contacts partagés avec les mobiles associés. Ils sont dotés d’un écran graphique rétro-éclairé blanc très lisible et d’une fonction mains libres apportant le confort nécessaire à un usage professionnel. L’Alcatel XP2050 se distingue par son format Combo :

communications soit depuis le com-biné, soit depuis la base. Celle-ci est équipée d’un grand écran graphique

orientable rétro-éclairé et de touches contextuelles pour un accès direct aux fonctions. Sur les 2 appareils, le Blue-tooth permet de recevoir et de passer tous ses appels, fixes comme mobiles, surtout quand ce dernier est en charge, et de télécharger dans le répertoire jusqu’à 6000 contacts. Alcatel XP1050 : 59,95 €, XP2050 : 79,95 €, XP50 (combiné supplémentaire) : 29,95 €, XP Repeater : 39,95 €. Ces prix sont HT. www.alcatelhome.com/fr

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4G / LTE le haut débit Mobile, accélérateur de connectivité Comment les professionnels du smart home et du smart building vont-ils tirer parti du développement de la 4G/LTE ? C’est bon pour l’autosurveillance vidéo et l’accès distant aux centrales de pilotage mais le secteur du M2M attend la disponibilité des modems.

La guerre des communiqués fait rage entre opérateurs de télé-phonie mobile engagés sur le nouveau marché de la 4G (pour

4ème génération) encore appelée LTE (pour Long Term Evolution). C’est à qui annoncera la plus grande couverture, le plus gros débit, les forfaits les plus attractifs. Il faut en effet recruter des abonnés ou les faire monter en gamme pour reconstituer les marges car les opé-rateurs ont payé cher leur licence 4G, puis subi de lourdes pertes de clients et de recettes suite à l’arrivée d’un nouvel entrant. Il faut aussi investir car pour offrir la 4G, il faut déployer de nouveaux réseaux, de nouvelles stations de base, et ce n’est pas demain la veille que l’on pourra éteindre les anciennes infrastruc-tures pour récupérer leurs fréquences, comme on l’a fait pour la télévision.

Mutualisation des réseauxLa solution aux restrictions d’inves-tissement, c’est la mutualisation des infrastructures. Déjà pratiqué pour la fibre optique dans les zones peu denses en population, le financement à plusieurs des équipements et la cohabitation en termes d’exploitation est aussi une solu-tion pour le mobile et pas seulement pour les régions rurales et les périphéries urbaines. En ville, cela peut aussi être une solution pour limiter le nombre d’antennes qui suscite de plus en plus d’opposition. Ainsi, SFR et Bouygues ont annoncé cet été une « négociation exclusive » pour la mutualisation par-

tielle de leurs réseaux 4G LTE. Cette annonce qui « va dans le sens naturel de l’histoire des télécoms », selon nombre de commentateurs, est jugée positive non seulement par la bourse mais aussi par le régulateur, l’ARCEP, qui y voit une décision de bon sens économique, même si elle ne réjouit pas les équipementiers dont on connaît la situation difficile. Orange qui déploie – pour l’instant seul

- son réseau à marche forcée, revendi-que la couverture de 70 agglomérations (500 villes) dont Paris et sa périphé-rie, et annonce un débit théorique de 150 Mbit/s. L’opérateur historique pousse également son offre H+ (le HSPA+ appe-lée aussi 3G++ ou 3G Dual Carrier) qui permet d’obtenir des débits corrects dans des zones hors 4G. SFR proclame pour sa part une couverture 4G de 40% de la population à la fin de l’année tout en poursuivant ses efforts sur le Dual Carrier (HSPA+).

Fréquences et compatibilitéBouygues Telecom, seul opérateur à disposer de fréquences dans la bande des 1800 MHz, bénéficie d’un avan-tage technique qui lui permettrait de toucher plus de 60% de la population française. Un concurrent mettant en doute le niveau de performances de ce réseau, Bouygues affirme que toutes les fréquences sont de qualité identique à partir du moment où l’ingénierie en optimise l’usage, les débits mis en avant par les uns et les autres étant tous théo-riques, mesurés en pied d’antenne sans

LES PRINCIPALES CARACTÉRISTIQUES DE LA 4G/LTE■ Débits théoriques descendants jusqu’à 326,4 Mbit/s, crête (300 Mbit/s utiles) en mode MiMo 4X4, montant jusqu’à 86,4 Mbit/s crête (75 Mbit/s utiles), soit deux à trois fois plus important qu’en UMTS/HSPA1.■ Cinq classes de terminaux : 10 Mbit/s (cat. 1) jusqu’à 300 Mbit/s (cat. 5) opérant sur des bandes de fréquence allant de 1,4 à 20 MHz.■ Meilleure efficacité spectrale (plus de bits par hertz), moins de latence.■ Codage en OFDMA (voie descendante) et SC FDMA (montante) à multiples porteuses, multiples antennes (MiMo), turbo codes correcteurs d’erreur.

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abonné connecté. La priorité de Free est de construire son réseau 3G dont le déploiement se heurte à des oppositions dans les grandes villes. Parallèlement, pour alléger sa facture de roaming sur le réseau Orange, Free pousse ses clients ADSL sur Freebox Révolution à s’équiper gratuitement d’une Femtocell (micro cellule domestique 3G) qui ne sont pas comptabilisées dans son engagement de couverture. La 4G n’est donc pas l’urgence mais on sait que les stations 3G Nokia Siemens Networks du réseau Free Mobile sont commutables en 4G/LTE par simple mise à jour logicielle. Cela ne signifie nullement une couver-ture potentielle de 50% du territoire (d’autant que Free ne dispose que de fréquences dans la bande 2,6 GHz et doit aussi servir ses clients 3G) mais cet investissement pèsera lourd dans le cas d’une négociation de mutualisation. Le quatrième opérateur 4G sera donc

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1 - La 4G/LTE, 2 à 3 fois le débit de l’UMTS/HSPA1.

2 - Certaines stations de base 3G sont commutables en 4G.

3 - 3G et 4G coha-biteront pendant plusieurs années.

■ Quelle est l’activité de Matooma ? Notre société gère la mise en oeuvre de groupes de communication

machine-to-machine (M2M) c’est-à-dire la transmission de données entre des appareils équipés de modem 2G/3G et bientôt 4G, associés à leur carte SIM data, et des serveurs. Ce mode de communication a de nombreuses applications dans le monde profession-nel mais aussi dans les services résiden-tiels puisque c’est par ce principe que fonctionnent de nombreux systèmes domotiques accessibles depuis l’exté-rieur via smartphone ou tablette.

■ Dans quels domaines intervenez-vous ? La société existe depuis quinze mois mais nous comptons déjà de nombreux clients dans le domaine de la e-santé (remontées d’informations de capteurs médicaux), de la sécurité (systèmes de vidéosurveillance accessibles à dis-tance), de la domotique (avec Hager et Legrand), de l’énergie (GTB, relève de compteurs, monitoring de capteurs solaires et de bornes de recharge), de l’industrie (surveillance de chantier),

bientôt de l’automobile (suivi de voi-ture volée). Nous travaillons avec les trois principaux opérateurs mobiles.

■ Qu’apporte la 4G/LTE aux transmissions M2M ? Il faut d’abord dire que le marché n’existe pas car nous n’avons pas encore de carte modem 4G/LTE, tout est actuellement en 2G/3G. Pour-tant la demande latente est forte : il faut que les industriels en prennent conscience et sortent les produits dont nous avons besoin. L’avantage premier de la 4G, c’est d’améliorer la qualité des flux vidéo dans les appli-cations de surveillance résidentielle et professionnelle. Le réseau mobile a aussi l’avantage de fonctionner en cas de coupure ADSL. Nous travaillons déjà avec des collectivité territoriales et des entreprises pour développer des solutions de surveillance temporaires donc « volantes » pour lesquelles les réseaux haut et très haut débit mobiles sont particulièrement appropriés. La 4G/LTE serait aussi très efficace pour la levée de doute en autosurveillance et faciliterait la prise en main à distance de systèmes domestiques en parallèle avec un flux vidéo permanent. Ce sera sûrement un facteur de développe-ment des applications dédiées à ces secteurs d’activités.

■ 3 QUESTIONS À FRÉDÉRIC SALLES PDG de Matooma

un terminal ou en visio communication duplex. De même, est-il encore trop tôt pour juger l’impact de la 4G sur l’accès à distance aux équipements connectés de la maison ou du bureau (cf. encadré). On notera aussi que les opérateurs n’hésitent plus à proposer de multiples cartes SIM pour partager un même compte (jusqu’à trois en plus de la principale chez SFR) ce qui est plutôt une bonne chose, ni des capacités conséquentes d’hébergement dans le cloud (bien utile pour la double sauvegarde des données). Quant à la voix « haute définition », elle ne doit rien au débit data élevé car le téléphone fonctionne pour l’instant en mode « circuit », les opérateurs se refu-sant pour l’instant à basculer en VoIP ce qui entraînerait pourtant des économies conséquentes en coûts d’exploitation.

Ne doutons pas que la 4G/LTE va faire éclore de nouvelles applications et de nouveaux usages, notamment dans le domaine du résidentiel et du tertiaire connecté. Il faut donc saisir cette oppor-tunité et s’appuyer sur les performances de ces réseaux pour valoriser des offres de sécurité rendues plus efficaces et un accès plus rapide aux interfaces de pilotage des automatismes résidentiels ou tertiaires. ■

vraisemblablement Virgin Mobile, le Full MVNO (opérateur virtuel sans réseau mais gérant lui-même ses abonnés) qui négocie actuellement avec Bouygues.

Quels nouveaux services ?Mais qu’apporte réellement la 4G à ses utilisateurs ? En cette période de lance-ment, les opérateurs embellissent leurs offres pour attirer le chaland et justifier un prix moyen en hausse de 5 à 10 par rapport aux forfaits 3G équivalents. Les propositions de services, essentiellement ludiques ou informatifs, ont pour objet de justifier le haut débit par une réelle amélioration de l’expérience utilisateur, assurément spectaculaire puisque les abonnés sont encore peu nombreux. Il n’est donc pas étonnant d’observer des vitesses record lors des téléchargements de contenus multimédias mais il fau-dra surtout mesurer les performances obtenues en transmission vidéo depuis

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Quelques terminaux mobiles 4G/LTENous avons sélectionné des terminaux (tablettes, phablettes, smartphones) dont la surface d’écran est appropriée à la restitution optimale des images vidéo produites par des caméras de surveillance ou pour afficher l’interface utilisateur de pilotage à distance d’une centrale domotique ou GTB.

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Apple iPad AiriOS 7, processeur A7 (64 bits), écran Retina 7,9 pouces full HD, Wi-Fi 802.11a/b/g/n (2,4 et 5 GHz, Mimo), batterie 2380 mAh.

Samsung Galaxy Tab 3Androïd 4.2.2, Dual-core 1.5 GHz, TFT capacitif 8 pouces, batterie 4450 mAh, Wi-Fi 802.11 a/b/g/n, (2,4 et 5 GHz ) DLNA, Wi-Fi Direct, Wi-Fi hotspot.

Acer Liquid S2Androïd 4.2, processeur Quad Core à 2,2 GHz (Snapdragon 800 Qualcomm), écran IPS 6 pouces HD 1080p, batterie 3300 mAh, Wi-Fi 802.11 a/b/g/n/ac, (2,4 et 5 GHz), DLNA, Wi-Fi Direct, Wi-Fi hotspot.

Alcatel One Touch HeroAndroïd 4.2, processeur Quad Core à 1,5 GHz, écran IPS 6 pouces Full HD, batterie 3400 mAh, Wi-Fi 802.11 a/b/g/n, (2,4 et 5 GHz), DLNA, Wi-Fi Direct, Wi-Fi hotspot.

Apple iPhone 5siOS 7, processeur A7 double coeur 64 bits à 1,3 GHz, écran rétina 4 pouces, batterie 2400 mAh, Wi-Fi 802.11 a/b/g/n.(2,4 et 5 GHz), Wi-Fi hotspot.

Asus PadFone A86Androïd 4.2, processeur Quad Core (Snapdra-gon 800 Qualcomm), écran IPS 5 pouces Full HD, batterie 2400 mAh, Wi-Fi 802.11 a/b/g/n/ac, station tablette 10,1 pouces (batterie 2400 mAh).

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Motorola Razr HD. Androïd 4.1.1, processeur Dual Core 1,5 GHz (Qualcomm MSM8960), écran 4,7 pouces, Wi-Fi 802.11 a/b/g/n.

Samsung Note II LTE. Androïd 4.1.1, processeur dual core à 1,6 GHz (Cotex A9), écran HD de 5,5 pouces, Wi-Fi 802.11 a/b/g/n.

Nokia 1020. Windows Phone 8 Amber, processeur S4 double coeur à 1.5 GHz (Snapdragon Qualcomm), écran 4,5 pouces HD, Wi-Fi 802,11 a/b/g/n.

g Note II LTE. Androïd 4.1.1, processeur d 0. Windows Phone 8 Amber, processecoeur à 1.5 GHz (Snapdragon Qualcompo ces HD Wi Fi 80211 a/b/g/n

dows Ph orola Razr HD. Androïd 4.1.1, processeur Dua

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Blackberry Z10RIM BB 10, processeur dual core à 1,5 GHz (Snapdragon Qualcomm), écran IPS 4,2 pouces full HD, batterie 1800 mAh, Wi-Fi 802.11 a/b/g/n, (2,4 et 5 GHz), DLNA, Wi-Fi hotspot.

HTC One MaxAndroïd 4.3, processeur Quad Core à 1,5 GHz (Snapdragon 800 Qualcomm), écran 5,9 pouces full HD, batterie 3300 mAh, Wi-Fi 802.11 a/b/g/n/ac, Wi-Fi Direct, DLNA, Wi-Fi hotspot.

Huawei Ascend P2Androïd 4.1, processeur Quad Core à 1,5 GHz (Huawei), écran 4,7 pouces HD, batterie 2400mAh, Wi-Fi 802.11 b/g/n (2,4 et 5 GHz), DLNA, Wi-Fi hotspot.

LG G2Androïd 4.2.2, processeur Quad Core 2,26 GHz (Snapdragon 800 Qualcomm), écran 5,2 pouces IPS full HD, batterie 3000 mAh, Wi-Fi 802.11 a/b/g/n/ac, (2,4 et 5 GHz), DLNA, Wi-Fi Direct, Wi-Fi hotspot.

Samsung Galaxy Mega Androïd 4.2, processeur dual core à 1,7 GHz (Snapdragon S400 Qualcomm), écran HD de 6,3 pouces, batterie 3200 mAh, Wi-Fi 802.11 a/b/g/n/ac, (2,4 et 5 GHz), DLNA, Wi-Fi Direct, Wi-Fi hotspot.

Sony Xperia Z UltraAndroïd 4.2.2, processeur Quad Core à 2,2 GHz (Snapdragon 800 Qualcomm), écran 6,4 pouces Full HD (Triluminos), batterie 3000 mAh, Wi-Fi 802.11 a/b/g/n, (2,4 et 5 GHz), DLNA, Wi-Fi Direct, Wi-Fi hotspot.

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Netgear Aircard 762 S. Ecran 1,7 pouces, micro USB, Wi-Fi 802.11 b/g/n, jusqu’à 10 terminaux connectés en Wi-Fi, batterie 2000 mAh

Huawei E5776. Ecran 1,5 pouces, micro USB, Wi-Fi 802.11 b/g/n (domino 4G chez Orange)

Huawei E392. Clé USB, un seul terminal connecté (Clé 4G chez SFR)

ei E5776 Ecran 15 pouces micro USB W 92. Clé USB, un seul terminal connecté Aircard 762 S Ecran 17 pouces micro USB

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CanalSatellite et Internet haut débit pour tous à ChoozCottel Réseaux et le Groupe Cahors ont déployé une infrastructure de 450 prises optiques multiservices dans la ville de Chooz grâce à la technologie Fibre IRS de Global Invacom. Une initiative de la municipalité, pilotée par le cabinet Tactis et sponsorisée par l’opérateur SES et le diffuseur Canal+.

GLOBAL INVACOM / CAHORS

On pourrait résumer bêtement l’affaire en titrant « un réseau optique payé par la rente nucléaire » puisque la ville

de Chooz (Ardennes) accueille depuis 1962 une centrale EDF composée de deux réacteurs (le plus ancien est en cours de démantèlement). C’est plutôt un modèle de redistribution collective d’une partie des impôts payés par l’électricien qui permet à cette ville de 450 foyers d’être à la pointe du numérique à la fois pour ses habitants et pour ses entreprises ou celles qui voudraient s’y installer. Cet engagement numérique remonte déjà à presque 20 ans, lorsque la municipalité a décidé d’investir la « manne d’EDF » dans des projets de développement économique, culturel et éducatif, grâce notamment aux développements des nouvelles technologies de l’information et de la communication. Décision est donc prise dès 1997 de financer la créa-tion d’un réseau municipal de télédis-tribution classique, en câble coaxial et modulation QAM. Celui-ci va délivrer une centaine de chaînes dont Canal+ et CanalSatellite, reçues sur site via Astra à 19,2° Est et grâce à un abonnement collectif payé par la municipalité. Puis la connectivité Internet en ADSL devient disponible mais avec un débit à la prise limité à 512 kbit/s.

Une nécessaire remise à niveauDès 2009, l’équipe municipale dirigée par Michèle Marquet se pose la ques-tion de l’évolution de ce réseau dont on

perçoit déjà les limites : la télévision HD qui se profile impose la modernisation de l’infrastructure et le débit Internet, totalement insuffisant, interdit notam-ment l’installation des nouveaux déco-deurs Cube de Canal+ avec service VOD Canalplay. Des consultations sont lan-cées : France Télécom propose de doper l’ADSL mais la facture est jugée trop salée. La SES qui a lancé un concours d’idées international sur la réception collective pour les petites villes fait émerger la solution de télédistribution de signaux satellite par fibre optique développée par l’entreprise britannique Global Invacom. Distribuée en France par le Groupe Cahors, la proposition technique repose en particulier sur une tête hyperfréquence (LNB) dans laquelle le signal radiofréquence reçu du satellite est directement transformé en signal optique pour être distribué soit vers un équipement de conversion intermédiaire soit directement à un boîtier optoélec-tronique proche de l’utilisateur. Ce LNB a surtout la possibilité de récupérer les quatre polarisations de la position Astra à 19,2 ° Est et de transmettre tous les répéteurs/multiplex simultanément sur la même fibre. Le système a été ini-tialement développé pour les antennes collectives d’immeuble ou les ensembles pavillonnaires mais Global Invacom a conçu des amplificateurs optiques de tête de réseau qui permettent de déployer des infrastructures sans répéteur, donc sur fibre passive, pouvant desservir jusqu’à 10 000 foyers et plus.

Une tête hyperfréquence (LNB) à sortie optique de Global Invacom équipe les paraboles de réception du satellite Astra.

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UN MODÈLE DUPLICABLE ?« La solution Fibre IRS Metro (pour système métropolitain de réception intégrée sur fibre) déployée à Chooz peut desservir plusieurs milliers de foyers, sur d’assez longues distances, explique Ivan Horroks, directeur commercial & marketing chez Global Invacom. La seule limitation est la topologie du réseau et le type d’amplificateur utilisé dans le cas de l’utilisation d’un réseau optique existant. Notre solution de distribution TV a l’avantage de soulager le stress du réseau voix / données et d’optimiser la qualité de service pour les abonnés. En termes de coût, elle améliore la ren-tabilité de l’infrastructure mais ce paramètre dépend aussi de l’échelle du projet et du nombre de foyers à desservir, du génie civil à réaliser s’il n’existe pas et des éventuels équipements d’amplification requis ». La réplication d’une telle installation est donc théoriquement possible dans un certain nombre de localités françaises qui ne peuvent espérer bénéficier à court terme du plan national d’aménagement numérique du territoire. La solution Fibre IRS Metro étant techniquement indépendante de Canal+ et de la SES, le premier interlocuteur à contacter est son importateur en France : le groupe Cahors.

Le choix de l’innovationPrésentée aux élus et aux techniciens communaux de Chooz, la proposition technique de Global Invacom est rete-nue et l’affaire lancée avec le soutien du cabinet spécialisé Tactis, en assistance à maîtrise d’ouvrage y compris au niveau juridique. Cottel Réseaux, une entreprise du groupe Sade experte dans les infras-tructures électriques et de communica-tions, est retenue pour faire l’ingénierie et le tirage des câbles à fibres. « L’instal-lation de la technologie sat@FTTH sur Chooz a été un véritable défi, reconnaît Salvador Garrido, directeur technique chez Cottel ». Bien que rodée à ce type de tra-vaux, ce projet mariant satellite et fibre optique était assez atypique et n’était pas moins qu’une première mondiale à cette échelle. Bénéficiant d’un génie civil existant, le câblage a été réalisé sans difficulté majeure si ce n’est que l’ancien réseau coaxial devait continuer de fonctionner pendant les travaux. « Le déploiement a été rapide et sans surprise, soulignant la simplicité harmonieuse de la solution, raconte Dominique Papazian, directeur commercial du Groupe Cahors, distributeur de Global Invacom en France.

Point à Point et RF OverlayL’architecture du réseau de Chooz est de type FTTH Point à Point : chaque abonné bénéficie d’un lien optique

direct et non partagé entre le centre de raccordement optique de Chooz et son domicile. Ce lien est constitué de deux fibres monomode : l’une, pour l’instant inerte, est en réserve pour véhiculer le service d’un éventuel fournisseur alter-natif ce qui permet de respecter la règle de l’ARCEP imposant l’ouverture des infrastructures à la concurrence ; l’autre fibre, active, met en oeuvre la technique dite RF Overlay – littéralement : super-position radiofréquence – qui est utilisée depuis des années dans les équipements proposés par de nombreux industriels comme Teleste, Optisis, UTStarcom, etc. « Cette technologie permet de coupler la transmission de données et la diffusion de la télévision numérique sur une même fibre, sans traiter les signaux, détaille Emmanuel Turounet, directeur des pro-jets chez Canal+, mais elle est habituelle-ment limitée aux fréquences des bandes TV UHF et VHF. Global Invacom a surpassé ces limites pour monter dans les bandes satellites Ku et les transmettre sans les transposer. Cette possibilité est intéressante pour Canal+ car elle permet de déployer notre terminal Cube chez l’abonné comme s’il était équipé en réception directe du satellite Astra ». « Avec le RF Overlay, le flux TV n’occupe pas la bande passante de transport des services de télécommu-nications ce qui libère l’intégralité de la capacité du FTTH pour des applications IP interactives comme l’accès Internet, le téléphone (ToIP) ou les services de VOD, complète Stéphane Lelux, président du cabinet conseil Tactis. Ce mode de transmission permet le partenariat entre acteurs publics locaux, fournisseurs de services audiovisuels et internet pour combiner des offres triple-play sans contrainte de bande passante ».

Susciter des émulesPour Philippe sage, directeur du déve-loppement d’Astra France, « le déploie-ment rapide de cette technologie apporte une solution immédiate et évolutive aux besoins des usagers, particuliers comme entreprises, et ce dans un cadre budgétaire maîtrisé. Nous espérons que la modélisa-tion proposée par Chooz fera des émules et que cette solution sera déployée pro-chainement dans d’autres communes » conclut-il. Philippe Pélaprat

Suit

e p.

44Contact Cahors■ Dominique Papazian, Directeur [email protected]

Ensemble des antennes hertziennes et paraboliques destinées à recevoir les différents

signaux réinjectés sur le réseau de télédistribution de Chooz.

Vue générale de Chooz (Ardennes) avec, à l’arrière-plan, les deux cheminées

de la centrale nucléaire.

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La tête de réseau TVLes signaux sont reçus de façon conventionnelle (voir photo pages précédentes) par antennes yagi (râteau), pour les chaînes de la TNT francophone belge, et par antennes paraboliques pour les positions SES Astra à 19,2 ° Est et Eutelsat 5 West A à 5° Ouest notamment. La réception Astra (à gauche du mât) ‒ deux antennes paraboliques offset, redondées par sécurité, équipées de kit anti-givre ‒ met en oeuvre le LNB optique large bande de Global Invacom, relié directement par fibre à un amplificateur optique Fibre IRS 1 du même constructeur. La réception de la TNT française (à droite) - problématique sur émetteur terrestre - est assurée par une station Fransat (Eutelsat) constituée de modules Tonna de la série Intégrale 2 . D’autres canaux Eutelsat ‒ dont ceux de la RAI italienne ‒ sont repris, et injectés dans le réseau, avec le canal infographique d’information locale, sous forme de multiplex numérique. La TNT belge francophone est également retransmise sans transmodulation. Grâce à la technologie RF Overlay de Global Invacom, les traitements de signaux et transpositions de fréquences sont réduits au mini-mum avant transmission vers le centre névralgique du réseau.

Le centre de raccordement optiqueSitué dans un bâtiment municipal, le centre de rac-cordement optique reçoit par câble optique : 1/ les services audiovisuels mis en forme dans la tête de réseau TV, 2/ la liaison Internet très haut débit fournie par Orange, 3/ les liens vers les deux plateformes de téléphonie sur IP agréées, OVH et d’ARD Télé-com. Les trois éléments du « triple play » local sont agrégées par multiplexage passif pour partager une fibre optique unique. Le point de départ des fibres d’abonnés est un imposant panneau 3 sur lequel on distingue, pour chaque résidence, le câble optique véhiculant le service actif et le port libre en réserve pour injecter un éventuel service alternatif, comme l’exige la réglementation. Chaque maison, apparte-ment, local commercial ou public de Chooz est donc alimenté par deux fibres, l’une active, l’autre inerte, qui sont regroupées dans des câbles de 700 fibres desservant les différentes parties du village via le réseau de fourreaux créé à la fin des années 1990.

L’équipement de l’usagerDans chaque foyer sont installés 4 : un boîtier de démultiplexage Fibre IRS Global Invacom (Gateway Terminaison Unit GTU) équipé d’un module optoé-lectronique duquel dérive un câble coaxial 75 ohms alimentant le décodeur Canal+/CanalSat Cube. Une sortie optique permet aussi de connecter une fibre sur un modem de marque Zhone qui délivre l’accès

Internet haut débit (via de l’Ethernet RJ45 et du Wi-Fi) et le service de téléphonie (optionnel). Il faut noter que l’installation délivre la totalité du service TV et peut donc alimenter jusqu’à 4 décodeurs Canal+ connectés à autant de téléviseurs. Le réseau fournit également la bande radio FM locale et fournira celle correspondant aux signaux de la radio numérique. Les deux LED du démultiplexeur permettent à l’utilisateur d’être informé sur l’état du réseau et la qualité du signal TV.

L’empilement des fréquencesLa réception de la bande Ku (10,7-12,75 GHz) dans le LNB s’effectue sous forme de 4 sous-ban-des d’environ 1GHz chacune (10-11 GHz horizontal et vertical, 11-12 GHz horizontal et vertical soit un spectre s’étalant de 950 MHz à 5,45 GHz). Transmi-ses en optique (émetteur laser, fréquence opti-que 1350 nanomètres) jusqu’à la tête de réseau

TV, ces sous-bandes sont reconverties en RF puis « empilées » au-dessus des fréquences de la TNT, soit une bande passante totale de 5 GHz (de 0 à 5,5 GHz) que l’on convertit à nouveau en optique sur 1 seule longueur d’onde. Au centre de raccordement optique, on additionne les 2 longueurs d’onde qui transportent les données Internet (voie aller, voie retour) à la longueur d’onde dédiée à la télévision. Chez l’abonné, le GTU (Gateway Terminaison Unit) sépare les 3 longueurs d’onde : 2 vont vers le modem fibre (émission et réception des données), la troisième correspondant à la TV est convertie en RF (5 GHz) et « désempilée » pour être injectée directement par le terminal Cube de Canal+ pour la partie satellite, et le tuner du ou des téléviseurs, pour la partie TNT. ■

Le réseau fibre IRS de Chooz

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L’actualité des services, des équipements et de l’industrie de la domotiqueSMART HOME

p.46ActualitéProduits& solutions

p.50SAIRENORRésidence domotiséePour seniors

p.48NETATMO Un thermostatconnecté

■ SIDEVNouvelle division : SidevHome

Sidev, distribu-teur de matériel audiovisuel professionnel, filiale du groupe Midwich, a lancé l’été dernier une nouvelle divi-

sion, SidevHome afin de mieux structurer son offre de produits et services dédiés aux marchés résidentiels et Home cinema. Pour l’occasion, SidevHome a conclu un accord exclusif avec Core Brands qui couvre la plupart des fabricants de renom sur le marché résidentiel : Elan g!, Niles, Sunfire, Xantech et Aton. Jérôme Chirat (photo) assure la coordination des actions commerciales terrain de cette nouvelle division. SidevHome propose des sessions de formation gratuites afin de découvrir les produits Elan g !, consacrés aux systèmes d’auto-mation résidentiels. Dates 2013 : les 18 et 19 novembre à 10h et les 4 et 10 décembre à 10h. www.sidevhome.fr

■ IGNESProchaines Matinales du Smart HomeL’IGNES et ses partenaires organisent un cycle de petits-déjeuners d’échanges autour du concept de « Smart Home ». Le prochain rendez-vous sera consacré aux start-ups. Au programme, les interventions des représentants de MyFox, Nanosense, Netatmo et Oya Light. Cette nouvelle cession aura lieu à la FIEEC, 17 rue de l’Amiral Hamelin 75016 Paris, le 28 novembre prochain, de 8h30 à 10h00. Pour s’inscrire (obligatoire) : http://www.ignes.fr/smarthome.aspx

Brèves pro

Photo : © Saloon

La troisième édi-tion des Smart-Home Awards a récompensé

7 projets ambitieux. Cette manifestation qui se déroule en marge du salon Interclima+Elec marque cette année, selon ses organisateurs, le début d’une certaine démocratisation de la domotique à l’image des réalisations pro-posées. Pour concourir, celles-ci devaient être déjà livrées à des clients du secteur résidentiel par des électriciens-installateurs spécialisés en domo-tique. Les 28 candidatures sélectionnées par le jury ont par ailleurs permis de faire un point sur l’état du secteur en France qui se caractérise par plusieurs évolutions.

Essor, démocratisation, M2M et diversification

Plus de la moitié des candidatures émanaient de nouveaux participants aux SmartHome Awards ce qui est l’indice d’un profond renouvellement et

d’une ouverture grandissante des professionnels à la domotique, motivés par un marché en expansion qui annonce 90 millions de résidences équipées dans le monde en 2017. Pour marquer la démocratisation de ces technologies, de nouvelles catégories ont été instaurées dans le concours : budgets inférieurs à 25.000 € (neuf et rénovation), accessibilité (portée par la demande du maintien des personnes âgées), efficacité énergétique (induite par la RT2012 et la maîtrise des coûts). La montée en puissance des réseaux sans fil, des objets connectés et du rôle de l’informatique ont également été soulignés.

■ INTERCLIMA+ELEC

Les lauréats des SmartHome awards 2013

LES LAURÉATS DES 3ÈME SMARTHOME AWARDS ■ Domotique et maintien à domicileMedetic Technologies porte un concept de logement écono-mique connecté pour seniors en habitat collectif. La solution Habiteq de General Electric Energy est au coeur du dispositif. Une ap-plication du concept Medetic dans la résidence Sairenor de Cluny fait l’objet d’un article en page 50. ■ Domotique et efficacité énergétique Projet dans le neuf : La société Domo Logis Tec met en oeuvre une installation domotique basée sur une solution multimarques KNX (ABB, Zennio, Theben) et EnO-cean (sans fil et sans pile) dans une maison individuelle en Belgique. Projet en rénovation : La société Vfx Concept a participé à la réhabi-litation d’un corps de ferme datant

de 1760 avec notamment des technologies d’économies d’énergie. Solutions domotiques : IPX800 (GCE Electronics), XBMC, Synology, Openremote…

■ Installations dans un budget à moins de 25.000 €Projet dans le neuf : La société L’étincelle a mis en oeuvre une installation domotique basée sur la solution MyHome de Legrand et RTS de Somfy dans une maison de constructeur qui a vu ensuite l’intégration d’une gestion Home Cinema sur iPad via un automate Crestron.Projet en rénovation : La société 2TMI a réhabilité un logement au Touquet en mettant en oeuvre des produits domotiques filaires et radio sous protocole KNX permet-tant le pilotage sur smartphone et tablette de l’éclairage, du chauf-

fage grâce à la solution MyDomus.

■ Installations dans un budget supérieur à 25.000 €Projet dans le neuf : La société Ocelek a conçu une installation domotique très complète per-mettant la convergence de tous les lots techniques. Des solutions techniques éprouvées (Hager, ABB, Varuna, RTI, Casanova) et des équipements de nouvelle généra-tion (Basalte, Mobotix, Lifedomus, Dune, Synology, Sonos). Projet en rénovation : la société L’Habitation a particpé à la rénova-tion de l’ancienne porte de la ville fortifiée de Chateauroux, bâtiment classé du 13e siècle. L’installation, très sophistiquée, fait appel à une solution multimarques KNX (Hager, ABB, Siemens, Beg, Zennio) pilotée depuis smartphone et tablette via Lifedomus.

Remise des prix aux SmartHome

Awards 2013.

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■ CAMENouveau kit ERMET

CAME propose un ensemble sécuri-taire complet pour la maison : auto-matismes de portail, volets roulants, interphonie et désormais, un système d’alarme sans fil : le kit ERMET. Il comprend : 1 centrale radio anti-intrusion de 8 zones avec sirène et cla-vier intégrés + batterie, 2 détecteurs volumétriques et une télécommande. Il se pose en saillie sans intervention sur l’existant et ne nécessite donc aucun câblage. Le kit étant prépro-grammé, il ne requiert aucun réglage particulier. La procédure d’auto-apprentissage est simplifiée grâce à un guide vocal. Ce système complet est proposé au prix attractif de 1.250 HT prix public et posé par un pro-fessionnel bénéficie de la garantie+ CAME de 3 ans. www.came.fr

■ B&WSolutions résidentielles Savant

B&W Group France, spécialiste de la commercialisation de solutions audiovisuelles, distribue en France la solution de Savant (USA), lui-même spécialiste de l’intégration et premier à développer une plate-forme de contrôle complète pour Apple. La solution se décline en version résidentielle et en version commerciale (corporate, édu-cation, Hospitality...). Elle fusionne toutes les fonctionnalités de contrôle domotique de la maison (gestion des ouvrants, de l’éclairage, sécurité, chauffage, climatisation, automations diverses...) y compris, ce qui la dis-tingue, le contrôle des sytèmes audio/vidéo, d’une pièce multimédia ou d’une salle dédiée Home cinema. Prix : nc. www.savantsystems.com

Grâce à une application simple, intuitive et personnalisable, la passerelle KNX/IP MyLifedomus permet de piloter sur smart-phone et tablette (iOS, Androïd) tous les équipements domoti-ques classiques (éclairage, moto-risation, chauffage), de créer ses propres scénarios qui pourront être lancés manuellement ou exécutés automatiquement grâce à la gestion de la géolocalisation. Il est possible de télécharger l’application Mylifedomus pour visualiser

dans le mode démo toute l’éten-due des possibilités du produit. Lifedomus est largement repré-senté en France avec plus de 100 revendeurs/installateurs agréés. Trois installations domo-tiques gérées par Lifedomus étaient lauréates du Concours SmartHome Awards 2013.

Prix TTC de la passerelle IP/KNX + logiciel public conseillé : 990€. www.lifedomus.com

La marque allemande Technisat, connue depuis plusieurs années en France pour ses systèmes de réception satellite et ses terminaux numériques, a présenté à l’occasion de l’IFA sa solution smart home Tech-niHome, une solution intuitive orien-tée sécurité et maîtrise énergétique. TechniHome centralise et contrôle l’ouverture et la fermeture des ouvrants, le chauffage, la lumière, la

détection incendie, le contrôle d’accès et la vidéosurveillance. Via le portail ISIO, développé par Technisat, il est possible de gérer les fonctionnalités de la centrale TechniHome, depuis un téléviseur, un terminal câble, satellite ou terrestre de la marque intégrant ISIO, ou via un smartphone ou tablette (après avoir téléchargé l’application TechniHome ISIO-App). www.technihome.de

Cette solution d’alarme haut de gamme permet égale-ment de sécuriser une personne âgée. Sans fil, le dispositif s’organise autour d’une centrale multizones, pilotable et programmable par télécommande, à distance grâce à un transmetteur GSM/RTC intégré (carte SIM non fournie) ou via Internet. Un clavier à codes permet de piloter l’alarme, il est équipé d’un écran LCD et d’un pavé numérique rétro-éclairés. Une sirène extérieure déclenche un son puissant en cas d’alarme. Des capteurs et modules addi-tionnels peuvent être intégrés dont un bracelet d’appel

d’urgence qui peut transmettre une alerte téléphonique. Prix TTC de 899 euros. www.thomsonsecurity.eu

■ THOMSON AVIDSENAlarme 32 zones sans fil

En bref

■ TECHNISATSolution domotique TechniHome

La nouvelle gamme de télécommandes Logitech Harmony permet désormais de contrôler les équipements multimédia, les consoles de jeux ainsi que l’éclairage. Avec la nouvelle télécommande Logitech Harmony Ultimate, il est possible d’allumer un téléviseur ou lancer un film Blu-ray, mais l’utilisateur peut également moduler l’intensité de ses ampoules connectées Philips Hue pour obtenir l’ambiance dési-rée. La télécommande s’accompagne du récepteur radio Harmony Hub, qui

transforme le signal radio en signal Infra-rouge ou Bluetooth compatibles avec les équipements. Avec la télécommande Logitech Harmony Ultimate, l’utilisateur contrôle ses dispositifs, Infrarouge comme Bluetooth, et notamment les consoles de jeux, même au travers d’un mur ou d’un meuble. Enfin, grâce à l’application Har-mony Smartphone App proposée, il est possible de transformer son smartphone en télécommande universelle. Prix TTC : 279,00 €. www.logitech.com

■ LOGITECHTélécomande Harmony Ultimate

■ LIFEDOMUSPasserelle KNX/IP MyLifedomus

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En bref■ AVIDSENMultiprise calculateur d’énergie

Prise multiple à cinq entrées standard 230 vac / 50 Hz dotée d’un câble secteur de 1,5 m, cet appareil est en même temps un calculateur d’énergie électrique. Il permet de faire le suivi précis des consommations appareil par appareil en indiquant sur son écran LCD l’heure, le jour de la semaine, la puissance en temps réel, la tension et la fréquence d’alimentation, le coût horaire en temps réel, le coût de la quantité totale d’énergie consommée ainsi que la quantité totale d’énergie en Kg de CO2 équivalente. Compatible avec la bi-tarification (heures creuses/heures pleines), il est programmable pour lancer une alerte de dépassement de consommation. Prix : nc

Indicateur de consommation d’énergie Spara

Grâce à l’afficheur Spara, le consommateur lit instantanément sa consommation et ses dépenses d’énergie électrique. Le dispositif comprend un moniteur LCD récepteur sans fil, un émetteur qui récupère les informations et les transmet au récepteur par voie radio (portée 70 m), un capteur relié par fil à l’émetteur, à brancher sur la phase du compteur électrique. En se déplaçant dans la maison et en éteignant un à un les appareils électriques, on peut se rendre compte des consommations de ceux-ci et agir en conséquence. Cet usage pragmatique et pédagogique permet d’agir sur des programma-teurs et de personnaliser ses régla-ges tarifaires. Prix : environ 100 . www.advidsen.com

Le contrôleur TIP10RF permet d’allu-mer et d’éteindre automatiquement l’éclairage et de contrôler tous les appareils électriques domestiques raccordés à une centrale domoti-que X10 Home Automation depuis un smartphone ou une tablette. L’installation du TIP10RF est simple :

il suffit de connecter le récepteur sur le routeur du réseau local et d’installer l’application sur le terminal mobile. Ce mode de contrôle remplace une télé-commande Marmitek, un ordinateur équipé du logiciel et de l’interface Marmitek ou un écran tactile. Prix TTC du TIP10RF : 59,95 €.

■ PANASONICInterphone DECT VL-V554Equipé d’un moniteur LCD de 5 pouces et d’un combiné sans fil doté d’un écran de 2,2 pouces, l’interphone VL-V554 permet de visualiser les visiteurs, quel que soit l’endroit du site où l’on se trouve. La platine de rue métallique haut de gamme, dotée d’un éclairage à LED, intègre une caméra grand angle (170° horizontal /110°vertical) avec laquelle on zoome par simple pression sur l’écran.

Le moniteur principal peut être raccordé à quatre caméras de surveillance sans fil, en plus de la platine de rue. Les images de ces sources peuvent s’afficher sur le moniteur principal comme sur le com-biné sans fil (jusqu’à 6 combinés possi-bles), ou être enregistrées par séquences de 30 secondes sur carte SD. Un répéteur permet d’augmenter la portée du réseau DECT. www.panasonic.fr

■ MARMITEKContrôleur TIP10RF

■ GEDéclencheur électronique PremEon S

Conçus pour équiper les disjonc-teurs de la gamme Record Plus, les déclencheurs PremEon S sont disponibles en 3 et 4 pôles, pour des calibres de 25 à 630A. Ils sont équipés de deux à quatre types de protection électrique : Thermique jusqu’à 0,3xIn (LT), Magnétique (ST), Instantanée sélective (I) et Défaut de terre temporisée avec option I2t (GF/GFD) et offrent une protection de neutre réglable (Off - 50% - 100%). Associé aux disjoncteurs Record Plus, PremEon S apporte une excellente

sélectivité entre les appareils amont et aval, jusqu’à un rapport de calibre de 1,25. L’utilisation de capteurs de haute précision et de la technologie 32 bit permet en outre de réduire la tolérance sur les courants de déclen-chements potentiels et d’améliorer ainsi leur durée de vie. Alimenté par un simple chargeur de téléphone, un kit de test intégré contrôle la chaîne de déclenchement (électronique et électromécanique). Données et régla-ges sont accessibles par un port USB. www.ge.com

■ MOTOROLA BINATONEMoniteur MBP27T pour bébé Le système de surveillance pour bébé MBP27T se compose d’une webcam à vision jour/nuit (LED infrarouge) et d’une télécommande dotée d’un écran de 2,7 pouces et de comman-des pour piloter le zoom et le dépla-cement panoramique horizontal/vertical. Un indicateur visuel affiche aussi le niveau sonore. La télécommande est dotée d’un thermomètre qui mesure la température de la nourriture ou du bain et d’un capteur infra-

rouge pour prendre à distance, donc sans contact, celle du bébé. Un mode de commu-nication bidirectionnel (avec connexion sécurisée) permet d’entendre l’enfant, de le rassurer

ou même de lui raconter une histoire. Le système accepte jusqu’à 4 caméras.

Il fonctionne en Wi-Fi et transmet les données AV sur votre smartphone, tablette ou PC dont

l’accès est limité par des identifiants. Prix TTC : 188,99 € www.binatonetelecom.com/ourBrands/Motorola

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onore. otée e

bénicac

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Comme tant d’autres équipements domestiques désormais, la chaudière et son compagnon le thermostat se

placent sous les ordres du smartphone et de la tablette. Après l’américain Nest (dont le thermostat est toujours en attente de com-mercialisation en France), l’allemand Tado ou encore l’espagnol Green momit, c’est au tour du français Netatmo de proposer un thermostat communicant, susceptible d’être piloté à l’autre bout du monde par le biais d’une application iOS/Androïd ou d’un navigateur Internet. Contrairement à de nombreux thermostats lambda du marché, le produit de Netatmo joue la carte de l’esthétisme, à l’instar du Nest : c’est un objet sobre et plaisant dessiné par Philippe Stark, qui peut être agrémenté de 5 coloris différents à des fins de personnalisation. A l’exception des radiateurs électriques, il prend en charge la plupart des chaudières gaz/fuel/bois, équipées de contacts secs. C’est un marché porteur qui représente environ 14 millions de foyers en France. Deux types d’installation sont possibles : la pose murale et la pose libre. Dans la première situation, le thermostat de Netatmo remplace le ther-mostat filaire existant et se positionne indif-féremment dans un sens ou dans l’autre, grâce à son accéléromètre. Le bornier se rac-corde aux deux fils issus de la chaudière et l’alimentation est tributaire de 3 piles AAA.

E-Ink et 868 MHz

Netatmo a ensuite fait le choix d’interposer un relais Wi-Fi entre le thermostat, qui ne bénéficie donc que d’une liaison RF 868 MHz, et les serveurs de Netatmo. L’intérêt est énergétique : la gourmande liaison Wi-Fi, déportée sur un module externe branché sur une prise électrique, n’a aucun impact sur l’autonomie du thermostat, de l’ordre d’une année selon le fabricant. Dans le même esprit, l’affichage exploite de l’encre électro-nique des liseuses (e-Ink), très économe, et pas le traditionnel LCD. Quant à la clé de cryptage du réseau domestique, elle est ren-seignée à l’aide d’une application à téléchar-

FICHE TECHNIQUE DU THERMOSTAT POUR SMARTPHONE

✓ Dimensions/Poids : 8.3x8.3x2.2 cm/nc (pour le thermostat seul)✓ Affichage : E-Ink (encre électronique)✓ Communication : Wi-Fi n (bande 2.4 GHz) avec sécurité WEP/WPA/WPA2 (TKIP/AES) + RF 868 MHz✓ Plage de mesure/réglage température : 0 à 50°C avec précision de 0.5°/7 à 30°C, par pallier de 0.5°C✓ Alimentation : 3 piles AAA✓ Courant/tension de commutation max : 4 A/250 VAC✓ Type de chaudière prise en charge : gaz, fuel, bois à contacts secs✓ Compatibilité application : iPhone 4 et plus/ iPad 2 et plus/Androïd 4.0 et plus✓ Prix : 179 € TTC

ARGUMENTS DE VENTE

✓ Gros potentiel commercial (14 millions de foyers concernés)✓ Economies d’énergie à la clé✓ Aspect contemporain, fruit d’un grand nom du design✓ Large compatibilité avec chaudières gaz/fioul/bois✓ Interaction avec smartphone et tablette, tendance incontournable dans le Smart Home✓ Simplicité d’usage du thermostat et de l’application✓ Accessoires fournis pour les deux types de pose

ger sur l’ordinateur, une fois le relais bran-ché via USB, ou à partir d’un smartphone via Bluetooth. Soit une procédure identique à celle qui prévaut pour l’initialisation de la station météo. L’autre solution, c’est l’ins-tallation sans fil. D’un côté, le thermostat se fixe alors à un support, dont l’utilité est juste esthétique, et fait office de télécommande. De l’autre, le relais Wi-Fi s’adosse à la chau-dière, une fois la prise électrique retirée. L’une ou l’autre méthode d’installation est normalement à la portée des bons bricoleurs, mais reste anxiogène pour tous les autres. C’est probablement pour cette raison que Netatmo envisage, dès les premiers mois de 2014, de mettre sur pied une offre de distri-bution B2B « acheté/posé » à destination des installateurs de chaudière. Pour le moment, ce thermostat est en vente libre dans les enseignes de GSB et disponible aussi en direct sur Internet et chez les multi- spécialistes (Fnac, Darty...).

Simple et ouvert

Pour ce qui est de l’utilisation quotidienne, en revanche, le grand public ne risque pas d’être rebuté car la simplicité est de mise. Par exemple, le thermostat ne sert qu’à augmenter ou diminuer la consigne de tem-pérature, point. L’application iOS/Androïd, pour sa part, débute par un mini-quizz de 5 questions pour connaître les comporte-ments de la famille et faciliter le réglage du chauffage. La programmation manuelle des plages horaires est toutefois permise, de même que la lecture d’un histogramme et la mise « Hors gel ». Météo et chauffage étant liés, on imagine que puisse s’instaurer par la suite une relation entre ce thermostat et la station météo. Mais pas plus, car le fabricant ne souhaite pas complexifier son offre, ce qui motive le lancement de produits intégrés et verticaux. Les API (interfaces de programmation) n’en restent pas moins ouvertes pour les développeurs qui souhai-tent établir une passerelle logicielle vers les produits Netatmo. Ce qu’a réalisé l’éditeur de Weather Pro, à titre d’illustration. ■

Epuré, ce thermostat est de nature à séduire les consommateurs soucieux de simplicité et d’esthétisme, ce qui n’est pas monnaie courante sur le marché du thermostat.

Relais radio établissant la liaison entre le thermostat en 868 MHz et le réseau Wi-Fi domestique.

NETATMO Un thermostat connecté sur le nuage Distingué à de multiples reprises pour son élégante station météo, le français Netatmo compte récidiver avec son thermostat connecté. Un produit moderne à double titre : par son aspect et par son interaction facile avec le smartphone.

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Béguinage domotisé pour seniors SAIRENOR

La population des seniors augmente dans tous les pays développés

ce qui est un véritable défi en termes d’autonomie

des personnes âgées et de leur maintien à domicile.

Les résidences domotisées et dotées de moyens

d’assistance électroniques sont une réponse

à ce problème pour les élus des collectivités

territoriales comme pour les investisseurs publics

et privés.

La Silver Economy est un marché dynamique, y compris dans le domaine immobilier où fleu-rissent des projets de résiden-

ces dédiées aux troisième et quatrième âges : des maisons de retraite classiques mais aussi des programmes collectifs d’appartements ou de maisons indi-viduelles qui misent sur les nouvelles technologies pour faciliter la vie quoti-dienne et surtout permettre le maintien à domicile. C’est sur ce créneau que se positionne, entre autres, le promoteur Sairenor, une entreprise familiale de Gap (Hautes Alpes) qui se définit plutôt, selon Ludovic Savariello, son directeur général, comme « un catalyseur de projet collaboratif ». Chaque programme de « résidence village » est en effet monté en partenariat avec les collectivités et les acteurs locaux concernés pour constituer un écosystème impliquant les services sociaux communaux et les associations en charge des seniors afin de renforcer le lien social autour du projet. Dans le scénario idéal, Sairenor répond aux demandes locales exprimées via le site web « www.bifri.fr » puis prend contact avec la municipalité qui doit apporter le terrain, compléter l’évaluation des

besoins puis mobiliser le tissu médico social et les acteurs pouvant s’impliquer dans la réalisation et l’exploitation.

L’inspiration du béguinage Pour Sairenor, la résidence-village doit en effet être toujours située à moins de 500 mètres d’un centre-ville ce qui induit un coût du foncier plus élevé qu’en péri-phérie et suppose donc un soutien de la mairie. L’inscription dans le tissu urbain est essentielle pour éviter la marginalisa-tion et constituer, si possible, un cadre de vie inter-générationel, mêlant seniors et plus jeunes. L’idée est aussi de produire une version moderne du béguinage, un regroupement de sept à dix pavillons de cinq logements (de 2 ou 3 pièces), tous de plain-pied, répartis autour d’une placette, avec un boulodrome et un jardin partagé, des lieux de rencontre communs - salle de réunion et d’activité, salle à manger pour recevoir la famille, etc... - placés sous la responsabilité d’une personne qui fait notamment le lien avec les associations en charge des animations sportives et culturelles, voulues ouvertes aux non-résidents. Sairenor prospecte spécifiquement dans les villes voisines d’agglomérations de taille moyenne,

MEDETIC ET LE CONCEPT GERI@TICL’association Medetic, à l’origine de l’entreprise coopérative épo-nyme, travaille sur l’adaptation de l’habitat aux personnes âgées depuis 2000. Elle a développé le projet d’Unités de vie sécurisées pour seniors Geri@Tic en appliquant six principes : une résidence située au cœur de la commune, une bonne intégration dans l’environnement, une architecture qui favorise l’autonomie et la sérénité, des locataires à part entière, le recours aux NTIC, de la domotique à la télémédecine, et une intégration au sein d’un réseau de gérontologie. Le concept est déjà appliqué dans les résidences construites selon le cahier des charges de Medetic à Brumath (Juvenys, 67), à Baltzenheim (68), Maizière les Metz (Domitys, 57) et bientôt Truchtersheim (67) mais également par des promoteurs comme Sairenor, Equalliance, Terrésens, NPNO, Pass Ingénierie et Mon Logis. Le concept des résidences Medetic a été sélectionné par la Caisse des Dépôts et déclarée éligible au financement du Programme d’Investissements d’Avenir en tant que projet de l’Economie Sociale et Solidaire.

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branchés

où la problématique d’isolement et le manque de logements adaptés sont plus importants qu’en zone urbaine dense. Ces résidences-villages sont donc censées répondre aux besoins des communes françaises de 5 000 et 20 000 habitants. Certifiés BBC et entièrement domotisés, les appartements sont commercialisés auprès d’investisseurs privés, futurs résidents ou non, ou de bailleurs ins-titutionnels (Offices HLM, caisses de retraites, etc) à des niveaux de prix que Sairenor veut accessibles au plus grand nombre : environ 2500 le m2 et des loyers devant tourner entre 630 et 1100 services compris. Une première résidence Sairenor de 35 logements, construite à Cluny en Bourgogne, accueille ses rési-dents dès ce mois de novembre.

Une construction industrialiséePour tenir ses objectifs de prix, Sairenor a recours à des procédés industriels de construction passant par la Conception à coûts objectifs (CCO, méthode de gestion de projet consistant à intégrer l’optimisation du coût du produit dès sa conception par une analyse fine des attentes des clients et un strict main-tien des spécifications techniques dans

le cadre réglementaire), la standardisa-tion des éléments du bâti et la mise en place d’une politique d‘achat globale avec recours à une quantité réduite d’in-tervenants. A titre d’exemple, ce sont des cloisons initialement conçues pour construire des entrepôts frigorifiques qui sont utilisées pour faire les murs des habitations. De même, les aménagements de pièces et des espaces sont standardisés et conçus pour convenir à l’ensemble des projets. Une équipe pluridisciplinaire constituée d’architectes, d’ergothérapeu-tes, de médecins gériatres, d’ingénieurs est intervenue en amont pour élaborer des prescriptions appliquées ensuite sur chaque site. Cette démarche concerne en particulier le dispositif d’assistance. Il est composé de capteurs, adaptés de

dispositifs d’alarme anti-intrusion du marché, disposés dans chaque pièce des logements. Ils sont connectés à un système intelligent d’auto-apprentissage comportemental enregistrant les routi-nes de vie des occupants et capable de lancer une alarme vers le responsable du site dès qu’une anomalie ou un malaise (chute par exemple) est détecté.

Une domotique signée MedeticBien que technologiquement innovante, cette solution a été conçue exclusive-ment avec des produits existants sur le marché ce qui a permis de réduire au maximum les coûts. Inscrites dans le tissu communal et l’environnement social, les résidences Sairenor sont aussi

HABITEQ DE GENERAL ELECTRICHabiTEQ de General Electric (GE division Industrial Solu-tions) est un système de gestion domotique destiné aux immeubles résidentiels et aux bâtiments tertiaires. Cette solution d’automatisme est conçue pour simplifier le travail de l’installateur. Elle repose en effet sur des composants modulaires « plug and play » permettant de réaliser des équipements sur mesure. Une fois en place, le système doit être configuré à l’aide du logiciel de programmation HabiTEQ System Manager installé sur un ordinateur connecté localement via USB ou Ethernet ou à distance. Une connexion par port série est également possible. HabiTEQ permet une intégration simple des différents systèmes dédiés à la protection, la sécurité, l’éclairage, le chauffage, la climatisation, et l’automatisa-tion des ouvrants. Le pilotage de l’installation se fait par le biais de diverses interfaces utilisateur comme les surfaces tactiles d’écrans dédiés, de tablettes, de smartphones mais aussi des interrupteurs de toutes marques. HabiTEQ existe sous deux versions compatibles : en technologie radio et sans pile (EnOcean) permettant des

installations économiques, sans câblage, et autorisant des extensions sur des infrastructures initialement en bus physique ; en technologie filaire avec un bus à 2 fils sans polarité ni topologie de câblage imposée. Parmi les fonctions d’efficacité énergétiques rendues possibles par HabiTEQ figurent la régulation automatique de l’éclairage, son contrôle et celui du chauffage par détection de présence, la mesure de la production solaire ou éolienne du bâtiment. On peut également mesurer, surveiller et sauvegarder les données de consommation mais aussi programmer des scénarios comme l’extinction générale au moment de quitter un lieu. Côté confort, il est possible de créer des ambiances et d’intervenir sur tous les éléments (lumière, température, volets) par le biais de tous types d’écrans tactiles ou par simple SMS. Le système, paramétrable à distance par PC, peut inté-grer tous types de capteurs de sécurité (ouverture, fuite d’eau, fumée, CO2, etc.) y compris des caméras vidéo IP et envoyer des alertes SMS circonstanciées.

Tableau électrique et domotique HabiTEQ de GE

Module radio EnOcean HabiTEQ

Ludovic Savariello, directeur général de Sairenor, se définit comme «un catalyseur de projet collaboratif»

Vue d’artiste de la première résidence

Sairenor de 35 logements, construite à Cluny en

Bourgogne, qui accueille ses résidents dès ce mois

de novembre.

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domotisées afin de simplifier et sécuriser la vie quotidienne des résidents. C’est la société Medetic Technologies (Médecine et Développement des Technologies de l’Information et de la Communication) de Colmar qui a développé l’environne-ment applicatif. Cette entreprise coo-pérative (SCIC) alsacienne, fondée en 2007 à l’initiative du docteur Claude Deroussent, travaille sur la télésanté et l’aide au maintien à domicile des person-nes âgées ou handicapées. Elle s’appuie sur un programme de R&D soutenu par la Région Alsace et mené en parte-nariat avec l’Université de Strasbourg (Laboratoire des Sciences de l’Image, de l’Informatique et de la Télédétection). Medetic déploie des moyens techniques pour prodiguer quatre types de services : le confort et l’automatisation du loge-ment avec gestion des volets roulants, commande d’éclairage et d’alimenta-tion des plaques électriques, contrôle du chauffage et du rafraîchissement, et trois scénarios programmés (arrivée du résident, présence ou absence) ; la téléa-larme et la téléassistance, avec détection de fumée, de température anormale et de fuite d’eau, l’appel d’urgence dans la dou-che, les toilettes et sur dispositif mobile ; la télésanté avec la possibilité d’assurer le suivi des paramètres médicaux en local ou en liaison avec le médecin traitant ; le terminal multimédia, enfin, avec une tablette tactile antichoc sous Windows 8 qui sert d’interface de commande pour

la domotique et de moyen d’accès à Internet via un portail simplifié (agenda, album photo, annuaire des prestataires et visiophonie). Pour l’aspect domotique et automation, Medetic s’appuie sur les offres existantes : Schneider Electric et HabiTeq de General Electric. Dans la première résidence Sairenor, les servi-ces multimédias ne sont pas intégrés à la domotique, ceci pour laisser une liberté de choix. Seules les réceptions TNT et du satellite Astra à 19,2° Est sont provisionnées ainsi que l’ADSL.

La tablette au centre du dispositifLa tablette tactile a été retenue comme principale interface utilisateur pour la domotique et le multimédia (télécom-mande de la TV). Son interface a été spécialement conçue pour activer aisé-ment les principales fonctions techni-ques de la maison – volets, éclairage, alarme - mais aussi pour donner l’accès à différents services, comme la com-mande d’un repas, ou applications web telles la visio-communication avec la famille, la réception et l’affichage de photos, l’envoi d’un mes- sage mail ou l’agenda des rendez-vous et des médications. En appuyant sur une icône de la tablette, les résidents peuvent aussi transmettre à leur médecin traitant les paramètres (tension, taux

LA TÉLÉCABINE DE SANTÉ H4D

Conçue par le docteur Franck Baudino, l’UMA (Unité Médicale Autonome) permet de rendre la santé accessible à tous en trans-mettant l’information au lieu de faire se déplacer le patient. Cette cabine communicante a deux fonctions : la télésurveillance pour prendre facilement et intuitivement des mesures et les envoyer au médecin traitant, et la téléconsultation pour pallier l’indisponibilité du médecin de garde et mettre en relation le malade avec un autre praticien. L’UMA s’intègre dans le parcours de soin classique, après avis médical préalable et régulation par le centre 15 pour la téléconsultation. L’UMA est déployé dans l’arrière-pays varois, à Marseille (13e et 14e arrondissements), en Bulgarie et au Gabon.

de glycémie, etc) relevés par des appareils connectés de e-santé. Ce suivi à domicile permet au médecin traitant de mettre en place une politique de prévention adaptée et ciblée. La résidence dispose également d’une cabine de télé-santé H4D (voir encadré), un dispositif inte-ractif de diagnostic pour procéder soi-même, en dix minutes, aux principaux contrôles pratiqués en cabinet médical (y compris les tests de vue et d’audition) grâce à des capteurs intégrés au siège et à l’appui-tête qui transmettent les données au médecin. La cabine peut aussi être équipée d’un module de télé-consul-tation vidéo pour un examen médical plus approfondi. Selon Medetic, l’as-sociation à l’origine de ce concept de résidence connectée pour seniors, le surcoût occasionné par l’équipement d’un appartement ne serait que de 3500 ce qui demeure raisonnable pour des réalisations neuves devant par ailleurs intégrer la maîtrise énergétique imposée par la RT2012. Une donnée financière qui ne devrait pas freiner la réalisation de tels projets, bien au contraire. ■

La tablette tactile a été retenue comme principale interface utilisateur pour la domotique et le multimédia (télécommande de la TV).

La cabine de télésanté

H4D

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Le pilotage de l’installation peut se faire par le biais de diverses interfaces, ici une tablette.

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L’actualité des solutions, produits et services Smart BuildingSMART BUILDING

p.54Actualitédes produits et des solutions

p.58WACOM Tablette moniteurDTH2242

p.56DARTYAffichage dynamique interactif

■ SAGEMCOMMillionième compteur « Prime » livré en Espagne

Iberdrola et Gas Natural Fenosa ont renouvelé leur confiance à Sagemcom pour 2013 et

2014 en sélectionnant le groupe français de haute technologie comme l’un de leurs fournisseurs de référence pour les compteurs monophasés et triphasés de leur solution Prime. Sagemcom est leader sur le marché espagnol de l’énergie où il est présent depuis 2009. Pour Eric Rieul, directeur général délégué de Sagemcom Energy & Telecom, l’intérêt renouvelé des deux opérateurs espagnols s’explique par « l’envergure des déploiements et la maturité technologique du protocole Prime ». Sagemcom a livré début octobre son millionième compteur intelligent.

■ UNIVERSITES DE LA SECURITELes nouvelles technologies à l’honneurPour cette seconde édition (orga-nisée par France Action Locale et l’AN2V), l’accent a été mis sur les nouvelles technologies, déployées pour l’occasion en conditions réelles : lecture de plaque, caméra très haute résolution, caméra haute sensibilité, serveur d’alerte, drones (terrestres, aériens, aquatiques), détection automatique d’anor-malité, Indoor – Outdoor (jour et nuit). Au total, une trentaine de partenaires (industriels & services) de l’évènement ont présenté leurs dernières innovations et 10 ateliers thématiques ont été animés par des spécialistes. www.universites-securite.com

Brèves pro

Cameleon Group, une société spécialisée dans la promotion sur lieu de vente via supports numé-riques, a fait le choix de la solution logicielle Media-Contact Mobility de l’édi-teur Télélogos pour gérer sa flotte de tablettes Sam-sung déployée dans des magasins de spiritueux. Les premières expériences n’étaient pas concluan-tes du fait de pannes de matériel, d’extinctions volontai-res des tablettes, de vols et de dégradation. Il était donc néces- saire d’améliorer le suivi des appa- reils dispersés dans les magasins et d’opter pour un logiciel de supervision à distance des tablettes. MediaContact Mobility de Tele-

logos est une solution de ges-tion des terminaux mobiles qui remonte en temps réel des in-formations sur l’état du parc de tablettes, lance les mises à jour automatiques des applications et maintient en parfait état de fonctionnement l’ensemble des

équipements. Cameleon Group utilise des tablettes Samsung Galaxy Tab II pour assister les clients lors de l’achat de spiritueux via un questionnaire simple qui permet de les guider selon leurs goûts et leurs besoins, même en l’absen-ce d’un conseiller. Le client se voit aussi proposer des recettes de cocktails qu’il peut rapporter sur son smartphone. Ce disposi-

tif simplifie le parcours d’achat des consommateurs, permet au magasin d’apporter du conseil supplémentaire pour ses clients, tout en s’assurant d’une gestion centralisée et simplifiée des ter-minaux grâce à MediaContact Mobility.

■ TELELOGOSGestion des tablettes de PLV

Keyyo, opérateur de services de télé-communications externalisés, a lancé Keyyo Hôtel, une solution en mode cloud pour les établissements d’hébergement de toutes tailles désirant répondre aux besoins et aux attentes de leurs clients. Complète et totalement intégrée, la solution Keyyo Hôtel comprend une Box Entreprise pour la partie admi-nistrative et l’accueil téléphonique (identique à celle utilisée en téléphonie IP d’entreprise), une « brique métier » supplémentaire qui offre des fonctionnalités innovantes au bénéfice des clients et la possibilité d’interfacer cet élément au logiciel d’exploitation hôtelier (PMS). La Box Entreprise de Keyyo comprend une connexion internet double réseau, un mode « standard » évolutif avec plus de 200 fonctions, les appels illimités vers les fixes et les mobiles du monde entier, une convergence applicative ainsi que la mise à disposition du matériel, son installation et le service

client Premium basé en France. La « brique » métier permet d’offrir une palette de services à coûts maîtrisés - attribu-tion d’un numéro autorisant le rappel direct des clients depuis l’extérieur, prix attractifs de communication à l’international ‒

permettant une vraie différenciation et une source de revenu supplémentaire pour l’hôtelier. L’interfaçage avec le PMS existant facilite la gestion des fonctions de check-in / check-out et la facturation simplifiée des communications (valorisation en temps réel des appels). Un premier partenariat de compatibilité avec Cudbe (éditeur Infognia) a déjà été signé. Selon son promoteur, Keyyo Hôtel permet jusqu’à 70% d’économie par rapport aux offres de téléphonie traditionnelles. La solution fonctionnant en mode cloud, elle dispense également l’hôtelier de tout investissement et frais de maintenance d’un PABX (standard téléphonique). www.keyyo.com

■ KEYYOTéléphonie IP pour l’hôtellerie

Cameleon Group utilise des tablettes Samsung Galaxy Tab II pour assister les clients

lors de l’achat de spiritueux.

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Tonna propose une offre d’interphonie multiservices assise sur les apports de la technologique GSM et de son système de contrôle d’accès de dernière génération HEXACT. Cette offre, baptisée Offre Séré-nité, propose de nouveaux services pour le contrôle et la gestion technique des événements de l’immeuble : l’information des résidents (affichage dynamique de messages), le contrôle d’accès, le relevé des événements, la remontée d’alarme

technique, l’administration en temps réel, l’interphonie GSM, respect de la Loi Acces-sibilité... Par ailleurs, Tonna commercialise une astucieuse platine de rue à défilement des noms en double affichage (voir photo) qui répond aux contraintes de la norme handicap (positionnement en hauteur de la platine). Cette platine (réf. 645627 et 645522) à technologie mixte (interphonie standard et GSM) est compatible avec l’Offre Sérénité. Prix : nc. www.tonna.com

En bref ■ NORALSYPortaphone GSM/3G

■ MICHAUDTableaux VDI

Les tableaux de communication VDI Delta de Michaud permettent de réunir toutes les arrivées de courant faible de la maison ou du logement et répondent à la norme NFC 15-100. Ils satisfont également à l’additif 3 de cette norme, applica-ble depuis août 2010, qui préconise l’équipement d’un socle RJ45 dans les tableaux de communication pour permettre l’évolutivité de l’installation. Les dispositifs de Terminaison Intérieure (DTI) de Michaud sont homologués France Telecom. La gamme proposée se décline en 4 modèles - Initial, Box en ambiance (photo), Compact et Réseau - adaptés à différents niveaux d’exigences des clients. Prix : nc. www.michaud.fr

■ EAVSMatrice Lightware UMX4X4-PRO

Cette matrice universelle est une solution pour les environnements qui évoluent en permanence comme les salles de conseil et de réunion. La technologie UMX a récemment été développée par Lightware pour supporter divers formats audio et vidéo comme le VGA, YUV, le DVI, le HDMI 1.3 avec HDCP. Le son analogique stéréo et S/PDIF numérique sont également supportés. Chaque port en entrée dispose d’un EDID manager individuel, d’un convertisseur A/D mais aussi d’un switch vidéo analogique/numérique. Chaque port contient une fonction auto synchro mais les paramètres de l’image peuvent être aussi affinés manuellement. Prix : nc. www.eavs-groupe.fr

Le system VIP est une solution globale et intégrée de gestion technique des bâtiments (résidentiels, ter-tiaires, parking, structures publiques) fonctionnant entièrement sous IP. Le sytem VIP gère et inter-opère : l’anti-intrusion, le contrôle d’accès, l’interpho-nie, la vidéosurveillance, la domotique, le contrôle des consommations et la ges-tion à distance. A travers le vidéophone, il est possible de recevoir des informa-tions de consommation d’énergie, des messages du bailleur, etc... Côté gestion-naire, la plate-forme Resi-dor permet de programmer et de gérer à distance les

installations d’interphonie, de contrôle d’accès et de vidéosurveillance mais aussi de communiquer vers les sites à travers son système de messagerie. Elle permet une gestion multi-sites, multi-utilisa-teurs sécurisée. Chaque utilisateur peut accéder à une interface gratuite, illi-mitée, évolutive et adaptée aux différents profils d’utili-sation. www.comelit.fr

■ COMELIT IMMOTECSolution d’interphonie VIP System

La loi d’accessibilité des personnes handicapées entrera en vigueur le 1er janvier 2015. Il sera impératif pour les établissements recevant du public (ERP) d’être en confor-mité avec cette loi à cette date. Aiphone propose une solution sur mesure pour la mise aux normes des bâtiments de petit et moyen tertiaire : le kit JM accessibilité. Ce kit est plus particulièrement destiné aux bureaux, petits commerces, pharmacies, professions libérales, mairies, écoles, crèches… Le kit d’Aiphone comprend une platine encastrée accessibilité, un moniteur (écran 7 pouces) et une alimentation. Il est extensible à 7 postes vidéos et 3 platines de rue supplémentaires. Le kit JM est éligible à la garantie Triple A d’Aiphone (http://triplea.aiphone.fr). Prix : nc. www.aiphone.fr

■ AIPHONENouveau kit JM

Le portaphone GSM/3G est un clavier codé avec contrôle d’ac-cès Vigik ainsi qu’une platine d’interphonie téléphonique. Ses touches de 16 mm de dia-mètre avec marquage braille et son rétro-éclairage en font une platine particulièrement adaptée aux personnes âgées ainsi qu’aux personnes aveugles et malvoyan-tes. Il est également une platine d’interphonie qui permet aux visiteurs d’appeler un résident directement sur son téléphone fixe ou mobile, celui-ci présent ou non à son domicile, peut ouvrir la porte du hall

d’immeuble via son téléphone. En outre, le portaphone GSM/3G est doté de nombreuses fonction-nalités : synthèse vocale, leds de visualisation, caméra vidéo... sous réserve d’une bonne réception 3G et suivant l’opérateur, les rési-dents disposant d’un téléphone 3G peuvent recevoir l’image en Visio en plus de l’audio et ainsi ouvrir la porte en toute sécurité.

Prix mensuel HT d’un abonnement à partir de 15€ pour 1O logements. www.noralsy.com

■ TONNA Offre Sérénité

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En bref■ SYNOLOGYVisualStation VS240HD

Conçu pour la visualisation en multicanal de caméras IP locales, le NAS VS240HD offre une puis-sante fonctionnalité de décodage d’images et prend en charge jusqu’à 24 canaux d’affichage HD simultané à 240 FPS et 720p. La double sortie vidéo HDMI en fait une solution de surveillance idéale pour des déploiements à grande échelle, les utilisateurs pouvant lire des images haute qualité sur les différents écrans dans un centre de commande. Le VS240HD est économique, compact et ne nécessite pas de PC. Il consomme peu d’énergie soit 14,4 watts en pleine activité.www.synology.com

■ SFRM-alerte

Le système M-Alerte de SFR Business Team, basé sur la transmission de données en mode Machine-to-Machine (M2M), est conçu pour sécuriser les personnes en activité, fragiles et

dépendantes ou pour la surveillance des marchandises et des machines. Son fonctionnement repose sur un terminal de poche (voir photo) connecté sur le réseau mobile de SFR et qui se déclenche sur la simple pression d’un bouton. L’alerte donnée, l’équipe de surveillance peut géolo-caliser la source, évaluer la situation par écoute, communiquer avec le porteur du boîtier et envoyer des secours si nécessaire. Les marchan-dises sont suivies et surveillées de la même façon. Prix : 349 pour un engagement de 24 mois avec un minimum de 10 terminaux.www.store.sfrbusinessteam.fr

■ SONYTrois nouveaux écrans professionnelsSony renforce sa gamme d’écrans professionnels conçus pour le monde de l’enseignement, les entre-prises et les commerces en introduisant deux nouveaux modèles 4K et un modèle grand format Full HD, doté de la technologie HTML5 (idéal pour l’affichage dynamique). Les nouveaux écrans 4K Bra-via LED de 55 et 65 pouces de la série X8500P sont dotés du dernier moteur X-Reality PRO, qui analyse, épure et

ajuste les images, en procédant à l’alignement des matrices de pixels à l’aide de sa base de données. La

technologie d’affichage TRILUMI-NOS de Sony est dotée d’un vaste espace colorimétrique qui intègre le composant optique Colour IQ de QD Vision aux technologies d’affichages de Sony (augmente la profondeur de l’image et ravive l’éclat des cou-leurs). Ces modèles d’écrans seront disponibles à partir de la mi-novem-bre 2013. www.sony.fr/pro/products/professional-displays

■ EXTERITYNouveau portail ArtioLa plate-forme AvediaServer, qui héberge une suite d’ap-plications pour lancer, diffuser et exploiter les systèmes IPTV Exterity, comprend désormais un nouveau portail Artio, qui permet aux clients de personnaliser l’interface utilisateur d’accès aux services IPTV. Artio fournit aux administrateurs de systèmes IPTV les outils permettant d’améliorer la puissance et la flexibilité du middelware tout en facilitant la création et la gestion de TV, de radios, de services VoD ou encore de pages interactives, entièrement personnalisées, à destination de cibles individuelles, de groupes de téléspectateurs, etc... « Artio a vocation à élargir le champ des possibles en matière d’IPTV » assure

Myriam Calaber, directeur des ventes pour l’Europe du Sud et Méditerranée. www.exterity

Modèle FWD-65X8500P (4K 65 pouces)

■ SAMSUNG TECHWINNouvelle caméra HD à 360° La caméra SNF-7010 à 360° en 3 Mégapixels donne la possibilité de sélectionner un certain nombre d’options d’affichage, incluant une vue 360° « fisheye », des panoramas simple et dou-ble, un quad, ainsi que des régions rectangulaires ou définissables par l’utilisateur. La SNF-7010, conforme à ONVIF, est équipée d’un PTZ numé-rique et utilise une techno-logie de balayage progressif pour fournir des contours nets sur les objets en mou-

vement et les véhicules. Elle supporte également jusqu’à six flux vidéo utilisant les formats de compression H.264 ou MJPEG, donnant la possibilité de transmettre simultanément des images vers plusieurs destinations à diverses vitesses. Plusieurs utilisateurs différents, si autorisés, peuvent ainsi surveiller les images en direct en un lieu, enregistrer des preuves vidéo ailleurs, ou visualiser les images en direct à distance.

La co-entreprise formée par Lenovo (l’un des premiers constructeurs mondiaux d’informatique) et EMC (numéro un mondial des équipements de stockage) lance une gamme de systèmes d’enregistrement vidéo réseau ou NVR (Network Video Recorder) hautes performances basés sur les équipements NAS de Iomega (filiale d’EMC). Ces enregistreurs sont équipés de Milestone Arcus, le tout dernier logiciel de gestion vidéo (Video Management System -VMS-) basé sur Linux, édité par la société Milestone, éditeur de logiciels de gestion vidéo IP à plate-forme ouverte. www.lenovo.com

■ LENOVO-EMCEnregistreur réseau px2 et px4-300d

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Affichage dynamique interactif Le nouveau centre

commercial Beaugrenelle à Paris est l ‘occasion pour

l’enseigne au « contrat confiance » d’innover

dans l’assistance numé-rique à la vente. Pour accompagner l’expé-rience du client mais

aussi pour aider le vendeur jusqu’à

la transaction finale.

1 - Chaque vendeur est muni d’un Galaxy Note II pour récupérer les informations sélectionnées par le client et prendre la main sur l’affichage dynamique.

2 - A disposition des clients, les bornes interactives donnent accès au catalogue des offres Darty et permet-tent d’appeler un vendeur compétent dans le domaine requis.

3 - Les écrans pro-motionnels passent sous contrôle des vendeurs pour afficher des infor-mations produits complémentaires afin d’affiner le choix des clients.

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Construit par un consortium d’investisseurs (Gecina, Apsys, Foncière Euris/Rallye et Paris Orléans), le nouveau centre

commercial de Beaugrenelle (Paris, 15eme) se déploie sur six niveaux totalisant 45 000 m2 répartis sur deux pôles. Il accueille 120 enseignes com-merciales, des cinémas et des restau-rants, et attend entre 12 et 18 millions de visiteurs annuels. Conciergerie pour réserver des taxis, navettes fluviales en provenance de la Tour Eiffel, livraisons à domicile, garderie pour les petits : tout a été pensé pour attirer Parisiens, fran-ciliens et touristes. L’opération a aussi pour objet de re-dynamiser ce quartier atypique, coincé entre dalle de béton et tours résidentielles. Conçu par le cabinet d’architectes Valode et Pistre, ce « temple du shopping » s’habille d’une enveloppe de verre ce qui ne l’empêche pas de répondre aux standards environne-mentaux les plus exigeants. Beaugrenelle s’érige ainsi en modèle écologique, arborant de plus une toiture végétalisée de 7000 m2, la plus grande canopée de la capitale, plantée en biodiversité (campanules, armoises, euphorbes, sauges et santolines), à la fois refuge pour oiseaux (cautionné par la LPO), terrain de récolte pour les abeilles (6 ruches sur site) et lieu d’échange pour riverains et scolaires.

Expérience digitale avancéeC’est donc à Beaugrenelle que Darty a décidé d’ouvrir son 225ème magasin, résolument conçu « pour une nouvelle

expérience client encore plus digitale ». Sur 2000 m2 sont réunis produits, acces-soires et services en électroménager, image, son, multimédia et téléphonie, ainsi qu’un espace de design cuisine. Le magasin a été pensé pour faciliter et fluidifier le parcours d’achat du client, le dispositif de vente privilégiant la com-paraison et le choix avec manipulation libre des produits et accès à Internet. « L’intégration des nouvelles technolo-gies sur le point de vente est la clé de la convergence entre la vente en ligne et celle en magasin » estime d’ailleurs Régis Schultz, directeur général du groupe Darty. Comment cela se concrétise-t-il ? La première approche, c’est de faire venir le cyber-acheteur en magasin pour récupérer sa marchandise. Une consigne Click & Collect est réservée aux internautes qui souhaitent récupérer, par le biais d’un code envoyé par SMS, leurs achats une heure après avoir passé commande sur Darty.com. Deuxième étape, dans les linéaires du magasin sont disposées des bornes

« catalogue Darty » permettant aux clients de consulter toute l’offre de l’enseigne. Grâce à une dalle tactile Samsung, le visiteur navigue dans les différentes familles de produits, affine son choix, vérifie les caractéristiques techniques et finalement peut appeler un vendeur par simple appui sur une touche virtuelle apparente sur l’écran de la borne.

Le cyber-vendeur en action Les 60 collaborateurs du magasin sont en effet tous équipés en propre d’une tablette Samsung Galaxy Note II grâce à laquelle ils accompagnent plus effi-cacement leurs clients dans la décou-verte des produits qui les intéressent. La requête d’assistance lancée depuis la borne, l’appelant reçoit sur l’écran un message annonçant l’arrivée d’un vendeur identifiable par son prénom. Sélectionné selon une grille de quali-fications correspondant aux différentes familles de produits du magasin, le vendeur

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© Jean-B

aptiste GU

RLIA

T - M

airie de Paris

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pour Darty BeaugrenelleLES ÉQUIPEMENTS

Equipé d’un processeur Core i5 vPro ou Core i3, le micro PC NUC (Next Unit of Computing) d’Intel permet de réaliser de la signalé-tique numérique, des kiosques et des bornes interactives, sa taille (10 x 10 x 40 cm) favorisant son installation dans des espaces limités en volume. Il est disponible sous forme de carte électronique, seule ou en boîtier, et dispose de nombreux ports permettant une large gamme de configurations matérielles. Le NUC peut ainsi recevoir des unités de stockage SSD Intel, des modules radio Intel PRO/Wireless, ou graphiques HD Intel, conçus pour un fonctionnement optimal, tandis que la technologie vPro autorise la gestion et la réparation à distance par le service informatique.

Spécialement configurée pour l’application Darty, la tablette Samsung Galaxy Note II (Référence GT-N7105) tourne sous Androïd 4.1 grâce à un processeur Samsung Quad Core cadencé à 1,6 GHz. Son écran tactile Super Amoled HD de 5,5 pouces affiche une résolution de 1280x720 et gère la prise de note par stylet S pen.

Les écrans mis en oeuvre dans le magasin Darty sont des dalles Sam-sung LCD LED à cadre fin ME46C et SL46B à résolution full HD. La référence ME est proposée avec une surcouche tactile CY-TM46LCA optionnelle répondant à 10 points de contact simultanés. Elle dispose de trois modes de gestion d’alimentation électrique qui génère jusqu’à 40% d’économie et est compatible avec la Smart Signage Platform de Samsung, le service d’affichage numérique dans le cloud (non utilisé dans le cas de Darty).

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va accompagner l’acheteur potentiel jusqu’à la concrétisation de la vente. Il va récupérer sur sa tablette les données déjà sélectionnées par le client, l’emmener vers le pôle de présentation des appareils recherchés, lui proposer éventuellement des alternatives à la référence initiale-ment retenue. Pour cela, il peut prendre la main sur un autre écran positionné au-dessus du présentoir grâce à un lec-teur NFC (le Galaxy Note contient une puce sans contact) et afficher, à la place d’un message promotionnel, l’image ou la fiche technique d’un produit non pré-sent dans le magasin. Il ne s’agit pas en l’espèce d’une recopie de l’écran du Galaxy comme on le fait avec du WiDi (Wi-Fi Direct) mais d’informa-tions sélectionnées avec pertinence et « poussées » vers l’écran via le réseau local. Ce dialogue vendeur-client assisté par un puissant « back-office » mul-timédia va se poursuivre jusqu’à la transaction qui pourra bientôt se faire en direct, sur la Galaxy II, sans passer par le comptoir de caisse ni le TPE de proximité.

L’agence Oyez à la manoeuvreDerrière cette technologie de pointe, l’agence Oyez, fondée il y a six ans par Olivier Nachba et Nicolas Divin, le pre-mier plutôt « marketing », le second plu-tôt « techno ». « Notre démarche consiste à maîtriser la technologie pour la mettre au service du vendeur afin que celui-ci contribue à l’enrichissement du parcours

et de la relation client avec des matériels qui sont aujourd’hui à la portée de tout le monde », résume Olivier Nachba, co-pré-sident d’Oyez. Pour cela, les terminaux d’assistance à la vente – tablette et écran

- s’appuient sur une infrastructure infor-matique assez complexe qui doit prendre en compte les stocks centraux de Darty, de chaque magasin, des fournisseurs ainsi que l’environnement concurrentiel (c’est-à-dire les prix) dans la zone de chalandise et sur le web, les informations techniques sur les produits, et de nom-breux autres paramètres. Pour agréger et organiser ces flux de données, Oyez a développé une plateforme - Armis – qui a entre autres pour mission de fournir aux clients et aux vendeurs toutes les informations dont ils ont besoin à l’ins-tant « t ». L’architecture informatique est hiérarchisée de telle sorte que les process d’information et de vente du magasin ne s’interrompent pas, même en cas de défaillance informatique. Par ailleurs, le réseau local Wi-Fi, dont une partie reste ouverte pour permettre aux clients d’accéder au web, a nécessité une mise en oeuvre particulièrement fine de la sécu-rité pour éviter tout risque de piratage, en particulier celui des écrans.

Un magasin piloteLe magasin Darty de Beaugrenelle va servir de modèle pour la modernisation d’autres surfaces de vente mais la solu-tion d’Oyez n’est pas exclusive. Elle peut être déployée, sous des configurations

similaires, dans d’autres enseignes ou réseaux commerciaux, franchisés ou indépendants, comme elle l’est déjà d’ailleurs dans des boutiques de luxe qui requièrent la confidentialité. Le ticket d’entrée est certes élevé - envi-ron 100 000 - mais cette plateforme et son environnement d’écrans et de terminaux communicants sont des outils capables de re-dynamiser à la fois les magasins physiques et la rela-tion marchande directe. Ce genre de projet est en tout cas une formidable opportunité pour les professionnels de l’équipement multimédia et des réseaux qui s’y impliquent. P. Pélaprat

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WACOM Tablette moniteur DTH2242

La tablette-écran Wacom DTH2242 est dotée d’une belle surface tactile de 21,5 pouces, plus précisément une dalle

IPS au format 16:9 avec une définition full HD de 1920 x 1080. L’écran se connecte via une prise informatique DVI sur l’ordina-teur hôte et dispose d’un pied permettant une inclinaison de la dalle entre 15 et 72°. La tablette n’utilise pas la technologie des Wacom Cintiq Intuos 4 et 5 mais sup-porte seulement 1 024 niveaux de pression (comme les Intuos 3 également de Wacom) sans la prise en charge de l’inclinaison du stylet. L’écran répond également aux sol-licitations tactiles grâce à la technologie capacitive mise en oeuvre qui sait gérer le multitouch. L’association des performances du stylet et de la saisie multitouch apporte de nombreux avantages à la fois pour un usage en production audiovisuelle, mul-timédia ou graphique et pour faire de la communication visuelle. Avec le stylet, il est en effet possible d’ajouter des notes et des dessins dans un texte ou un schéma existant. L’écran LCD IPS 21,5 pouces à résolution HD offre pour ce faire un très grand espace de travail que l’on peut aussi solliciter en mode multitouch car il prend en charge la navigation intuitive ainsi que les gestes stan-dards et personnalisés.

Des touches programmables

Le pourtour de l’écran comporte cinq touches ExpressKeys personnalisables par l’utilisateur ce qui lui permet de program-mer les raccourcis et les fonctionnalités qu’il utilise le plus souvent. Pour sa part, le stylet Wacom fonctionne sans batterie ce qui lui assure une longévité de fonctionnement

PRINCIPALES CARACTÉRISTIQUES

✓ Ecran LCD IPS 21,5 pouces (55 cm de diagonale)✓ Ere active 18.7” x 10.5” (475.2mm x 267.3mm)✓ Résolution full HD 1920 x 1080✓ Temps de réponse : 14 ms✓ Angle de vision horizontal et vertical 178°/178°✓ Mode multitouch✓ Cinq touches ExpressKeys personnalisables✓ Bouton d’accès au panneau de commande Wacom✓ 1024 niveaux de pression✓ Résolution 2540 lpi✓ Stylet Wacom avec cordon d’attache et 2 boutons latéraux✓ 2 ports USB✓ Sortie vidéo et DVII✓ Compatible HDCP✓ Compartiment de sécurité✓ Support pour fixation murale VESA 100 mm✓ Socle inclinable de 15° à 72 °✓ Dimensions : 566.0mm x 385.0mm x 55.5mm✓ Poids : 6,55 kg✓ Compatible Windows 7 et 8, MacOS 10.6.8 et postérieurs✓ Garantie : 2 ans✓ Prix : 2 099,90€ TTC

La tablette moniteur DTH2242.

L’enseignement est l’une des utilisations possibles de cette tablette moniteur.

Cette tablette, au format d’un bel écran d’ordinateur,fonctionne avec un stylet comme la totalité des produits du fabricant taïwanais, ce qui en fait un outil interactif de création de présentations professionnelles utilisable dans l’enseignement, la formation et dans de nombreuses applications métier.

importante et n’impose pas d’entretien fré-quent. Pour éviter de le perdre, le stylet peut être relié à l’écran à l’aide d’un petit cordon de fixation ou rangé dans un compartiment dédié. L’appareil est également protégé contre le vol, grâce à un verrou de sécurité intégré. La dalle écran du DTH2242 est dotée d’un verre antireflets et résistant aux rayures. Le socle intégré ajustable selon différents angles de positionnement peut être remplacé par un bras articulé ou un support de fixation d’un fournisseur tiers, conforme à la norme VESA. La tablette-écran Wacom DTH2242 est facile à intégrer à des systèmes existants, pour faire partie intégrante d’un flux de production totalement dématérialisé. Enfin, sa grande longévité et sa fiabilité réduisent au minimum son coût total d’exploitation et son entretien, affirme le fabricant.

Idéale pour les enseignants

Les fonctionnalités de l’écran interactif DTH2242 en font l’outil idéal pour les pro-fessionnels notamment ceux de l’enseigne-ment, de la formation mais aussi ceux de la santé qui semble particulièrement ciblée par Wacom. Il permet aux enseignants et aux professionnels réalisant des présentations dans des salles de réunion, de formation ou de conseil d’administration de toujours faire face à leur auditoire tout en créant une ambiance intimiste. De plus, l’attention des participants est maintenue grâce aux notes manuscrites, aux annotations et aux dessins qu’il est possible d’adjoindre en direct au support de présentation initial, le stylet pou-vant même laisser la place au mode tactile avec gestes standards ou personnalisés pour une intervention plus vivante et rapide. ■

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L’actualité des métiers et de la distribution «courant faible»METIERS

p.60Actualitédes produits& des solutions

p.64OpérationsCommerciales& distribution

p.6210 conseilspour devenir intégrateur

■ SECIMAVIUn nouveau Président

Lors de son Assem-blée Générale du 5 novembre 2013, le SECIMAVI, Syndicat des Entreprises de Commerce Interna-tional de Matériel

Audio, Vidéo et Informatique, a élu à l’unanimité son nouveau Président, Olivier Humbaire, directeur général adjoint de Pioneer France. Il succède à Guy Noël, Pdg de JVC. Olivier Humbaire, 52 ans, a occupé plusieurs fonctions chez Pioneer depuis 25 années et dirige aujourd’hui la filiale française du groupe japonais d’électronique grand public. Il est également président de FODIPEG, l’organisme de gestion du réseau Ducretet (CFA de formation aux métiers de l’électronique et du multimédia).

■ S2ICFLe syndicat s’expose

Présent au salon HiFi et à Batimat/Interclima+Elec, le S2ICF a souhaité profiter de l’évènement pour présenter ses actions auprès des professionnels et convaincre les installateurs/intégrateurs/bureaux d’étude de le rejoindre. Mission réussie selon les responsables du syndicat qui revendique la représen-tation d’un ensemble de métiers : installation/intégration d’antennes de télévision satellite et terrestre, réseaux communicants, FTTH (Fibre Optique), domotique, interphonie, contrôle d’accès, vidéosurveillance, téléphonie, audiovisuel multimédia et sonorisation, IPTV, affichage dynamique… La démarche trouve toute sa pertinence dans le mouvement général de convergence des technologies et des métiers.

Brèves pro

Le CEDIA a récemment publié un guide de recommanda-tions de pré-câblage traduit en Français. Ce guide qui a déjà connu un franc succès outre-Manche, propose un ensemble de recommanda-tions de câblages à l’intention des électriciens, promoteurs ou même des particuliers, afin de prévoir l’infrastructure électrique adaptée à un habitat moderne. Ce document de référence, proposé gratuitement, explique pas à pas les points clés à identifier avant une installation, et définit trois infras-tructures-types, pour trois niveaux d’équipement.■ Le Niveau 13 permet d’assurer de manière efficace et fiable le fonctionnement des services internet, des réseaux domestiques, TV, satellite, radio, téléphone, conférences et autres services de divertissement dans la plupart des pièces de la maison.■ Le Niveau 23 offre, en outre, la capacité de distribution dans toute la maison d’un contenu audiovisuel en utili-sant, par exemple, de discrets haut-parleurs encastrés dans les plafonds et des points de contrôles in-wall.

■ Avec une infrastructure de Niveau 33, la fonctionna-lité est également étendue pour englober le contrôle de l’éclairage, rideaux et sto-res motorisés, systèmes de contrôle d’accès, les réseaux de vidéosurveillance, le contrôle environnemental et le chauffage... L’ensemble

de ces commandes étant entièrement contrôlables depuis des écrans in-wall, aussi bien qu’une tablette ou un smartphone.Grâce à des explications claires des différentes phases de réalisation du projet, mises en scène à l’aide de schémas explicatifs, le guide que propose le CEDIA décrit les services entrant dans le réseau, la réali-sation du plan de câblage, le câblage lui-même et les tests essentiels qui devraient être réalisés pour chaque niveau d’équipement.

Le Guide de pré-câblage du CEDIA et téléchargeable sur le site de l’association : http://cedia.co.uk/cda_download.php?r=Q9QFSB145161

■ CEDIAGuide de recommandations de pré-cablâge

L’association Promotelec, avec le concours de ses membres, organise du 15 au 29 novembre 2013 la 4ème

édition des Journées Nationales de la Domotique. Vaste campagne de sensibilisation nationale, les Journées Nationales de la Domoti-que visent à faire découvrir au plus grand nombre, particuliers et pro-fessionnels, les bénéfices apportés par l’automatisation de l’ensemble des équipements consommant de l’énergie pour un habitat sûr, durable et confortable. Damien Hasbroucq, directeur de l’associa-tion, rappelle que près de 50% des propriétaires français se déclarent prêts à adapter leur logement pour y accueillir des personnes âgées. 69% des moins de 40 ans veulent un logement modulable par rapport aux personnes vulné-rables, les jeunes enfants en pre-

mier lieu. 85% des propriétaires assurent connaître les solutions domotique, mais seulement 39% en ont déjà vues en situation. Ces données, issues de l’Observatoire Promotelec, enquête Crédoc « Habitants, habitat et mode de vie » de juillet 2013, donnent la dimension de l’enjeu économique,

industriel et commercial du marché qui se dessine. Installateurs, archi-tectes, constructeurs, promoteurs immobiliers et collectivités initiés à la domotique ouvriront excep-tionnellement leurs portes (loge-ments, showrooms...) aux particu-liers ainsi qu’aux professionnels. Ces journées seront ainsi l’occasion de trouver des réponses à leurs projets de rénovation ou de construction et de découvrir des solutions abor-dables répondant aux attentes de chacun dans l’habitat : ■ la sécurité domestique et la prévention des risques■ l ’assistance à l’autonomie des personnes à mobilité réduite■ la maîtrise et l’économie d’énergie■ la gestion de la communication multimédiaInscriptions en ligne sur le site de l’association : www.promotelec.com

■ PROMOTELEC

4ème édition des Journées Nationales de la Domotique

Damien Hasbroucq, Directeur de l’Association Promotelec.

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■ R&M Connecteur fibre LC FO Field

Ce connecteur pour raccordement de fibres optiques a la particularité d’être confectionnable sur site en moins d’une minute. Alternative aux épissures par fusion, LC FO Field est adapté aussi bien aux fibres monomodes qu’aux câblages multi-modes OM2, OM3 et OM4. Il peut recevoir des fibres à gaine serrée et des fibres compactes d’une section de 0,6 à 0,9 mm, voire des fibres nues de 250 μm. Il dispose aussi d’une décharge de traction sans ser-tissage pour les câbles jusqu’à 3 mm, sur lesquels elle se visse instantané-ment. L’installateur n’a pas besoin d’outils spéciaux pour le montage du connecteur LC FO Field : des ciseaux, une pince à dénuder et une cliveuse courante font l’affaire. www.rdm.com

■ MAKITACloueur à gaz pour béton GN420CLSE

Équipé de deux batteries 7,2 V Li-Ion, le cloueur GN420CLSE se caractérise par un temps de recharge de 30 minutes et une auto-nomie permettant 4 000 tirs par charge et 1 200 tirs par cartouche de gaz. Un mécanisme «anti-tir à vide» bloque la machine lors du réapprovisionnement qui s’effectue par un simple glissement de la bande de clous. La poignée ergonomique, Soft Grip caoutchoutée assure une prise en main optimale et protège l’utilisateur d’un dérapage. Une Led éclaire la zone de travail tandis qu’un voyant indique le déchargement de la batterie et tout dysfonctionnement. Prix TTC : 1 027,36 .

En bref ■ CENTAUREEchafaudage mobile Quad’UpPolyvalent et utilisable aussi bien en intérieur qu’en extérieur pour des hau-teurs de travail allant de 2m50 à 4m70, cet échafaudage roulant et léger est idéal pour tous types de travaux, notamment le câblage et l’installation d’équipements en hauteur. Le Quad’UP est constitué d’une structure brevetée résistante, stable et robuste. Il se monte sans outils ; les quatre jambes de force s’installent et s’ajustent

parfaitement au sol. Record. Repliables, elles permettent également le passage de porte et le travail contre une façade. Tous les réglages se font en un tour de main. Le plancher en bois anti dérapant et doté d’une trappe d’accès s’installe sans vis et supporte jusqu’à 150 Kg. Norme NF E 85-200, fabrication française, prix TTC : 399 euros. www.centaure.fr

■ DEWALTPerceuse-visseuse DCD790M2

■ BOSCHTélémètre laser GLM 100 C ProfessionnalCet appareil de mesure laser équipé d’une batterie au lithium effectue des mesures de distance jusqu’à 100 mètres en intérieur ainsi que des calculs de surface, de volume mais aussi des mesures indirectes et d’angles (avec le rail R60 Professional). Les valeurs recueillies sont transférables via Bluetooth vers un smartphone ou une tablette grâce à une application dédiée ce qui permet de créer des dossiers par chantier en ajoutant photos et commentaires et en portant les données directement dans les images. Bosch prévoit d’éditer une application qui permettra d’importer les valeurs relevées dans un logiciel de conception . www.bosch-professional.fr

■ BLACKBERRYSmartphone 4G Q10Ce téléphone mobile 4G de 139 grammes est animé par un processeur dual core cadencé à 1,5 MHz sur lequel tourne la version 10 du système d’exploita-tion propre à RIM. L’écran de 3,1 pouces Super Amo-led de résolution 720 x 720 surmonte un clavier phy-sique Azerty à 35 touches rétroéclairées. L’appareil est doté de deux capteurs d’image dont celui de face sert à la visio-communica-tion. La mémoire de 16 Go peut être étendue à 32 Go par adjonction d’une carte microSD. Le Q10 est équipé d’une puce GPS, d’un accé-léromètre, d’un magnéto-mètre, d’un gyroscope et

d’un détecteur de lumière. Un tag NFC permet l’appai-rage rapide. Du Bluetooth 4.0 et du Wi-Fi double bande 802.11 a/b/g/n avec fonction Mobile Hotspot complètent la connectivité de l’appareil. www.fr.blackberry.com

Cette machine à deux vitesses (0-600/2000 tours/minute) fonctionne sous 18 volts grâce à une batterie lithium/ion de 4 A/h qui alimente un moteur sans charbon (ou brushless) donc sans frottement produisant un couple maximum de 60 new-ton/mètre fort apprécié en vissage. Cette technologie a aussi l’avantage de diminuer de 50% la chaleur dégagée par le fonctionnement, augmentant

l’autonomie électrique de 57% et la durabilité de l’outil. La capacité de perçage du bois ou du métal est de 38/13 mm. D’un poids de 1,8 kg, la perceuse-visseuse DCD790M2 est fournie avec un chargeur multi-vol-tage, 2 batteries, un clip de ceinture, un porte-embouts magnétique, le tout conditionné dans une malette de transport. Prix de vente HT : 399 €.

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En bref■ CANONCalculatrice X Mark II

Ultra-plate et performante, la calculatrice X Mark II se caractérise par de nombreuses fonctionnalités. Dotée d’un écran LCD à

12 chiffres, elle dispose d’une mémoire étendue et permet de calculer facilement des données telles que le prix de revient, le prix de vente et la marge. Les fonctions d’inversion de signe et d’effacement du dernier caractère sont présentes de même que les calculs de pour-centages et de racine carrée. Son boîtier fin et épuré, en aluminium recyclé, présente une surface mate, blanche ou noire, anti-usure et anti-salissure. L’écran est incliné pour offrir une meilleure lisibilité et les touches sont gravées au laser pour prévenir l’usure des signes et des chiffres. Une ligne de cellules pho-tovoltaïques produit l’énergie dont elle a besoin. Prix TTC : 41,99 euros.

■ SONY Chargeur Nomade CP-F1L

Doté d’un boîtier en aluminium ultraplat et d’une batterie lithium-polymère ultralégère, le chargeur CP-F1L est une source d’alimen-tation de secours pour tous types d’appareils nomades de toutes marques. La batterie d’une capacité de 3500 mAh sous 1,5 v est capable de recharger un smartphone 1,5 fois. Elle se recharge elle-même par le biais d’un adaptateur secteur (qui peut alimenter en même temps la batterie d’un portable) ou via le port USB d’un PC. Un câble micro USB de 50 cm est livré avec le char-geur. Prix TTC : 55 . www.sony.fr

■ QNAPTurbo NAS TS1269URPCette baie de stockage de données à 12 emplacements de disque est équipée d’un processeur double coeur Intel Atom à 2.13GHz, de deux ports Gigabit LAN et de 2Go de RAM DDR3, autorisant : d’excellentes performances pour l’exploitation simultanée de nombreuses applications d’entreprise. Avec des disques de 4 To, le TS1269URP peut disposer d’une capacité brute de 48 To. La continuité d’ac-tivité est assurée par les options de sécurité que sont une gestion avancée du RAID, une alimentation redondante, 512 Mo de DOM pour gérer un double OS garantissant

le démarrage du système, 2 ports LAN gérant le bascu-lement réseau et des modules hot.plug pour les SSD et disques durs SATA 6GB/s aux formats 3,5” et 2.5”, avec verrouillage par clé. Prix : ncwww.qnap.com

Lancée en 2012, la cheville métal-lique tous matériaux Molly Multi, maintenant proposée en kit avec un lot de 30 pièces et une pince de pose, est dotée de 6 pattes et de 12 articulations qui lui permet-tent de s’agripper aussi bien dans la brique, le parpaing, ou à proxi-mité d’une paroi pleine ou d’un rail de placo-plâtre. Molly Multi est conçue pour la vis au standard agglo,

celle-ci traçant son propre sillage dans la cheville, ce qui garantit une très bonne tenue, avec aucun jeu possible entre la vis et son tarau-dage. Elle supporte une pression de 100 kg dans du parpaing. Elle est vendue sous emballage rigide avec deux types de chevilles Molly Multi (5 x Ø 5x60 mm et 25 x Ø 4x37 mm + vis agglo) au prix TTC de 19,90 €. www.blackanddecker.fr

■ ACERAspire XC100

Cette famille d’ordina-teurs de bureau aligne différentes configurations, toutes équipées de proces-seurs AMD et de mémoire RAM allant jusqu’à 16 Go. Compacts et d’un design contemporain, la série XC offre ainsi des performan-ces élevées notamment en travail multitâche. Tous les modèles disposent d’une

capacité de stockage géné-reuse, d’un lecteur de cartes flash multiformat, de ports USB 3.0, d’une connectivité Gigabit Ethernet et sans fil, la technologie Acer Always Connect détectant et mémorisant automatique-ment les points d’accès les plus fréquemment utilisés. Prix TTC : à partir de 599€. www.acer-euro.com

■ BLACK & DECKERChevilles et pince Molly Multi

■ STORAGE ORIGINData Locker 3Ce disque externe sécurise l’ensemble des données professionnelles qu’il contient par un cryptage matériel de niveau militaire (CBC/XTS) certifié FIPS 1402 de type AES 256 bits qui se fait à la volée sans pénaliser la vitesse d’écriture ou de lecture. L’écran/clavier tactile dont la position des touches s’affiche de façon aléatoire, permet la saisie du mot de passe (6 à 32 caractères alphanumé-riques). La clé de cryptage s’efface après un nombre de tentatives infructueuses défini entre 10 et 30. Le Data Locker 3 fonctionne avec tous les systèmes d’exploita-tion, avec un simple câble USB et sans aucun logiciel à installer sur l’ordinateur.www.originstorage.com

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Devenir intégrateur A/V, multimédia et domotique ?10 conseils pour bien débuter dans le métier

Comment devenir intégrateur audio/vidéo, multimédia et domoti-que ? Il n’y a pas réelle-

ment de formation typi-quement dédiée. Il existe

bien des formations domotique, d’antenniste, d’électricien courant fai-ble, mais une formation

qui couvrirait tous les aspects du métier reste

encore à inventer.

1 - Le métier d’inté-grateur audio/video fait appel à diverses compétences issues des métiers des courants faibles…

2 - Des métiers de la sécurité…

Le métier d’intégrateur est donc un métier à part. Il faut avoir des capacités, se former sur le tas et surtout être ultra passionné !

Voici 10 conseils qui constituent, à notre avis, la base nécessaire pour bien débuter dans cette activité. Pour les anciens du métier, relire cette liste ne peut pas faire de mal !

1. Avoir un système installé chez soiSi vous êtes un passionné d’automatisme résidentiel, vous avez déjà sûrement un système en fonctionnement chez vous qui vous permet d’en apprécier l’efficacité ou au contraire d’en relever les lacunes. Si ce n’est pas le cas, commencez par là en vous faisant la main, vous serez au moins aussi exigeant que vos futurs clients.

2. Aider des amis ou sa familleAprès avoir oeuvré chez soi, pourquoi ne pas venir au secours d’amis ou de proches qui vous demandent de les aider à installer un Home cinema ou un réseau informatique. Ce sont autant de scénarios différents qu’il faut aborder avec pragmatisme, avec l’idée de bien comprendre le « client », de voir quelles sont ses attentes et ses incompréhensions.

3. Lire l’actualité du métierComme dans tous les métiers, il est nécessaire de se tenir au courant de toutes les nouveautés et des grandes évolutions technologiques qui sont nombreuses dans nos domaines. La presse professionnelle en français est malheureusement encore rare et il est nécessaire sinon indispensable de bien maîtriser la langue de Shakespeare afin de tirer profit des nombreux anglais et américains dédiés à l’intégration. Abon-nez-vous également aux newsletters des

fournisseurs et fabricants et bien sûr à HABITAT & TECHNOLOGIES.

4. Lire les modes d’emploiEn tant que professionnel, on peut penser que les modes d’emploi sont inutiles et qu’il n’est pas nécessaire de les lire. Erreur ! On découvre en parcourant cette littérature - parfois mal traduite en fran-çais d’où l’intérêt de lire l’anglais - des fonctions qui ne sont pas mises en avant dans le « guide de démarrage rapide » et surtout on y trouve la plupart des réponses aux problèmes que l’on se pose sur ces produits. Lire le mode d’emploi aide aussi à lever le doute sur le fonction-nement de telle ou telle fonction.

5. Avoir les bons outilsDifficile d’établir une liste des outils nécessaires pour répondre à tous les cas de figure, elle risque d’être très longue... A côté des outils de base classiques (tour-nevis, perceuse, visseuse, tire-fil, etc.) qui ne demandent pas d’apprentissage, il faut penser aux appareils électroniques qui servent à tester les réseaux informa-

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8. Maîtriser les réseaux informatiques S’il y a un dénominateur commun aux différents domaines de l’intégration, c’est bien l’informatique et plus précisément les technologies qui concernent les réseaux. La plupart des appareils audio/vidéo ont une prise RJ45 pour être reliés à Internet. Routeur, switch, Wi-Fi, PoE, VLAN, QoS, … sont autant de termes qu’il est indispensable de maîtriser pour être à l’aise dans ce domaine.

9. Maîtriser son ordinateurLorsque son ordinateur plante, que des fichiers sont introuvables ou qu’un logiciel refuse de s’installer, on se retrouve confronté à des situations qu’un intégrateur doit savoir résoudre. Il est nécessaire de bien connaître les bases du matériel informatique, de bien savoir utiliser son ordinateur, de le

relier au réseau quelle que soit la situation, de remplacer les drivers qui ne fonc-tionnent pas mais aussi comment et où trouver la bonne information sur le web pour se sortir d’une situation délicate.

10. Se faire connaîtrePour bien commencer dans le métier et pour bien continuer, il est nécessaire de se faire connaître auprès des profession-nels et des clients. Il est aussi intéressant d’identifier les concurrents dans sa région pour ne pas s’affronter inutilement ou pour collaborer éventuellement sur des missions de grande envergure. Il est nécessaire aussi d’établir des contacts et des liens avec les architectes, les constructeurs de maison, les électriciens, les antennistes et autres spé-cialistes de la climatisation qui peuvent être prescripteurs voire apporteurs d’affaires.

Loin de vouloir décourager les plus pas-sionnés, ces conseils montrent à quel point ce métier est complexe et qu’il requiert de nombreuses compétences que l’on construit avec le temps. Ces dix points sont une base de réflexion car c’est bien sur le terrain que se fait la professionnalisation.

Rédaction : blog.eavs-groupe.com (Alban Amouroux) avec Patrice de Goy

Photo : © artalis-Fotolia

tiques, la continuité des liaisons audio, vidéo et bus, ou encore les mesureurs de champs satellite/terrestre.

6. Comprendre les métiers du bâtimentLe maçon n’a pas forcément besoin de comprendre le métier du charpentier, ou l’électricien celui du menuisier, mais l’in-tégrateur doit savoir dialoguer avec tous ces métiers pour pouvoir les comprendre et leur expliquer les contraintes techni-ques qui sont propres à l’intégration. Il faut sympathiser avec ces artisans pour leur poser vos questions et apprendre aussi leurs pratiques. Vous connaîtrez ainsi les contraintes et les terminologies de ces métiers qui peuvent aussi vous concerner.

7. Se former Il est indispensable de maîtriser toutes les « ficelles » de ce métier d’intégrateur dans lequel les produits et les technologies évoluent en permanence. Les fournis-seurs et les fabricants font des formations régulières sur leurs produits mais cela ne suffit pas car il n’est pas bon d’être exclusivement lié à quelques marques. Le CEDIA, organisation internationale des intégrateurs, organise désormais des formations en français.

3 - … aux métiers de l’antenne, en passant par bien d’autres spécialités, l’intégrateur se doit d’être « multi-tâches ».

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■ EUTELSAT4.000 antennistes européens formés au service Tooway

Eutelsat a annoncé avoir franchi la barre des 4.000 antennistes formés en Europe à son service Internet par satellite Tooway. Ces antennistes sont en mesure d’assurer le déploiement du service d’Internet par satellite Tooway d’Eutelsat chez leurs clients, situés à l’écart des réseaux terrestres ou disposant d’une connexion Internet peu performante. L’opérateur contribue ainsi à réduire la fracture numérique à l’échelle européenne.

■ SAMSUNG TECHWINRenforce son service clientJeremy Chaloine a été nommé Res-ponsable de l’Avant-Vente de Sam-sung Techwin France, et Matthieu Lucas rejoint l’équipe en tant qu’As-sistant Responsable Technique.

Jeremy Chaloine, qui a partagé pendant trois ans la responsa-bilité du support technique de Samsung Techwin

France avec Jean-Guillaume Simon, devient le nouveau Responsable Avant-Vente de la marque en France. Jeremy Chaloine a en particulier la responsabilité des partenaires de Samsung Techwin : installateurs, intégrateurs, bureaux d’études et distributeurs, et il est en charge du support aux appels d’offres des partenaires.

Matthieu Lucas, qui prend le poste d’assistant res-ponsable techni-que aux côtés de Jean-Guillaume Simon, responsa-

ble technique de Samsung Techwin France, rejoint l’équipe après un parcours dans plusieurs sociétés spécialisées en vidéosurveillance (fabricants d’équipements, éditeurs de logiciels et distributeurs). Il dis-pose d’une excellente connaissance du marché et des technologies de vidéosurveillance et des réseaux IP.

En bref ■ HAGER Un nouvel espace dédié aux entrepreneurs sur hager.frHager s’est associé à quatre pro-fessionnels de l’aide à la création d’entreprise pour accompagner les électriciens dans leurs pré-occupations d’entrepreneurs. Accéder rapidement, simple-ment et gratuitement à toutes les clés de la réussite pour la création de son entreprise, son développement et sa péren-nité, c’est l’objectif de ce nou-vel espace spécialement dédié aux créateurs et chefs d’entreprises d’électricité sur www.hager.fr. Une première pour le secteur du bâtiment ! Avec devenir-electricien.fr et ses 5.000 visiteurs chaque mois, Hager a donné naissance en 2008 à un site référence de la création d’entreprise dans la filière électrique. Fort de cette première expérience menée avec l’APCE et le

CIC, Hager propose désormais d’acquérir les bases nécessaires au chef d’entreprise pour créer, développer et pérenniser son affaire. Avec 4 thématiques, “créer, développer, gérer, outils/services”, Hager privilégie l’accès à l’information. Des 9 étapes de la création d’entreprise aux meilleu-res pistes pour fidéliser ses clients, en passant par des conseils de gestion ou de recrutement, Hager

propose une panoplie d’outils pour accompagner ces chefs d’entreprises ou futurs créateurs dans l’ensemble de leurs projets. Un cheminement vers le succès, jalonné de témoignages d’experts qui le rendent encore plus pertinent, dynamique et vivant.

■ SOMFYSomfy muscle son réseau de domoticiens agréésC’est un partenariat créé en 2012 entre des professionnels de la domotique (domoticiens, intégra-teurs, installateurs audiovisuels...) et Somfy, qui permet à la marque de mettre en valeur ses solutions. Les domoticiens agréés Somfy sont des spécialistes de la convergence des équipements de la maison. Formés et suivis par le fabricant, ils sont capables de conseiller, concevoir et installer des solutions domotiques complexes utilisant des protocoles de communication différents, autour de la Box Domotique TaHoma de Somfy. Concrètement, on distingue d’un côté,

les « Experts Somfy », qui posent les volets, stores, portails et portes de garage et de l’autre, les « Domoticiens agréés Somfy » qui connectent ces éléments avec le chauffage, l’éclai-rage, l’alarme et le multimédia de la maison. A ce jour, une quarantaine de professionnels sont agréés Somfy.

Le fabricant ambitionne élargir son réseau à une centaine de profession-nels d’ici 2015. Une mission qui est dévolue à Julien Millet en charge du développement du réseau national des domoticiens agréés Somfy. Pour plus de renseignements :www.somfypro.fr

■ SCHNEIDER ELECTRIC Nouveau catalogue de formation 2014Le nouveau catalogue formation 2014 de Schneider Electric est désor-mais disponible avec plus de 200 sta-ges, couvrant tous les domaines de la gestion de l’énergie : distribution électrique, énergie critique, bâtiment, process machine, ainsi que la sécurité. Ce catalogue propose 20 nouvelles formations, dont « ECOR : Compor-tements éco-citoyens » qui s’inscrit dans la stratégie de Schneider Electric, acteur du développement durable. Constituée de cours théoriques et de jeux d’animation, ce nouveau stage a pour objectif de sensibiliser tous les

utilisateurs aux principes de l’écono-mie d’énergie et de les inciter à adopter un comportement éco-responsable en formant les responsables de site, responsables énergie et prestataires de service. Pour faciliter la participa-tion et l’accessibilité, ces stages sont organisés partout en France, soit en présentiel, soit en e-learning, soit de façon mixte. Chaque année, Schneider Electric Formation accueille près de 10 000 participants. Ces formations sont par ailleurs éligibles au DIF (droit individuel à la formation) et certifiées ISO 9001 V2008.

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Promotions■ ACTNNet Generation Office fait peau neuve

Après le catalogue « Guide Solutions IP » disponible en version papier et électronique, c’est au tour du site web www.netgeneration.fr de dévoiler sa version Automne Hiver 2013. Vous retrouverez dans ces deux supports une mine d’informations sur toutes les gammes distribuées par le premier grossiste de la région Midi-Pyrénées pour les produits réseaux. Tout au long de l’année, ACTN propose à ses revendeurs des présentations des produits et solutions de ses partenaires fournisseurs. Des cycles réguliers de formations permettent également au réseau ACTN d’acqué-rir un bon niveau de connaissance dans les technologies et solutions qui évoluent très vite. Au pro-gramme de cette fin d’année : des formations techniques NETASQ (formation administrateur) et Axis (Axis Streaming Assistant et Axis Autotracking). www.actn.fr

■ TOSHIBAUn salon virtuel pour ses partenaires

Pour la première fois en France, Toshiba organise les 26 et 27 novembre, un salon virtuel à destination de ses partenaires (grossistes, intégrateurs, revendeurs etc…). Au programme de ces deux jours : visite des différents stands produits (B to B & B to C) du Salon Virtuel. Toutes les équipes commerciales seront disponibles afin d’échanger par Chat, Vidéo-conférences & email. Il est égale-ment possible de profiter de temps forts à travers 5 e-Conférences : www.toshiba.fr/e-days/e-conferences.asp

■ PCA FRANCE

Caméras Heden : la génération cloud

Créé en 1999, le grossiste informa-tique PCA France, basé à Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis), a deux activités principales :

la distribution de grandes marques (LG, Sony, Samsung, Hyundai, Iiyama, Norton…) dans le réseau traditionnel des revendeurs, ainsi que l’import et la distribution de produits et composants informatiques, sous ses propres mar-ques. Parmi elles, Heden, une marque qui propose une gamme complète de caméras IP (VisionCam). PCA France renouvelle ses caméras sans fil en les faisant évoluer vers la technologie Cloud. Outre une installation simplifiée et automatique, la tech-nologie Cloud intègre un nouveau système de gestion et offre de nouvelles fonctionnalités, entre autres : ■ Fonction Plug & Play et P to P : les caméras se connectent automatiquement aux différentes Box d’accès Internet. Il n’y a plus besoin de configurer les ports de celle-ci. ■ Double serveur dédié : Heden a mis en place un dou-ble serveur propre pour gérer chaque caméra. Elles sont toutes pré-enregistrées pour une visualisation à distance simplifiée.■ Une application Myvisioncam Cloud (Androïd et IOS) gratuite offre de nouvelles fonctionnalités comme : le son

bi-directionnel, la possibilité de visualiser et d’enregistrer des photos et des vidéos en direct sur un Smartphone ou une Tablette... ■ Une nouvelle interface de gestion des caméras sur le PC permet de contrôler jusqu’à 64 caméras en simultané. ■ Fonction Wi-Fi et Filaire : toutes les nouvelles caméras on la double fonction WIFI et Filaire pour correspondre à toutes les attentes.

Qu’elles soient motorisées ou fixes, intérieures ou extérieu-res, toutes les caméras de la gamme, de nouvelles référen-ces, intègrent la technologie Cloud. www.actn.fr

Caméra IP Heden CLOUD - V 5.6Caméra d’Intérieur motorisée, sans fil (Wi-Fi 802.11b/g/n), plug and play, détecteur infrarouge fonctionnel jusqu’à 5 m, détecteur de mouve-ment, angle de vue de 60°, angle de rotation horizontal de 330°, angle de rotation vertical de 120°. Elle est dotée d’un capteur CMOS couleur 1/4, travaille au format video MJPEG, sa résolution est de 640 x 480 et dispose d’un son bidirectionnel. Dimensions : 11 x 10 x 13 cm. Gestion : Androïd et IOS. Avertissement à distance.

Caméra IP Heden CLOUD - V 3.4Camera d’extérieur non motorisée, sans fil (Wi-Fi 802.11b/g/n), plug & play. Cette caméra dispose d’une détection infrarouge fonctionnelle jusqu’à 10 m, d’un détecteur de mou-vement, son angle de vue est de 60°, elle est dotée d’un capteur Capteur IR CUT. Sa résolution est de 640 x 480, elle travaille en MJPEG. Dimensions : 8 x 7,5 x 17,5 cm. Gestion : Androïd et IOS. Avertissement à distance.

Caméra IP Heden CLOUD - V 2.4Caméra d’Intérieur motorisée, sans fil (Wi-Fi 802.11b/g/n), plug and play, détecteur infrarouge fonctionnel jusqu’à 5 m, détecteur de mouve-ment, angle de vue de 60°, angle de rotation horizontal de 270°, angle de rotation vertical de 90°. Elle est dotée d’un capteur CMOS couleur 1/4, travaille au format video MJPEG, sa résolution est de 640 x 480 et dispose d’un son bidirectionnel. Dimensions : 11 x 10 x 12 cm. Gestion : Androïd et IOS. Avertissement à distance.

3 MODELES DE LA NOUVELLE GAMME HEDEN CLOUD

Locaux du siège de PCA France à Noisy-le-Grand, en Seine-Saint-Denis.

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2013■ SALON DE LA COPROPRIETE*Dates : du 13 au 14/11/2013Lieu : Paris Expo Porte de Versailles ParisOrganisateur : ComexposiumSite web : www.saloncopropriete.com

■ SATIS*Dates : du 19 au 21/11/2013Lieu : Halle Freyssinet – ParisOrganisateur : Reed Expositions FranceSite web : www.satis-expo.com

■ SMART CITY EXPO Dates : du 19 au 21/11/2013Lieu : Fira Barcelona – EspagneOrganisateur : FIRA BarcelonaSite web: www.smartcityexpo.com

■ SALON EDUCATEC – EDUCATICE Dates : du 20 au 22/11/2013Lieu : Paris Expo Porte de Versailles – ParisOrganisateur : Tarsus France

Site web: www.tarsus.fr

2014■ CESDates : du 07 au 10/01/2014Lieu : Las Vegas, Nevada – USAOrganisateur : CEASite web : www.cesweb.org

■ ISE – Integrated Systems *Dates : du 04 au 06/02/2014Lieu : RAI – Amsterdam – Pays-BasOrganisateur : Cedia – InfocommSite web : www.iseurope.org

■ IT PARTNERSDates : du 04 au 05/02/2014 Lieu : Disneyland Resort – ParisOrganisateur : Reed Expositions FranceSite web : www.itpartners.fr

■ CeBITDates : du 11 au 15/03/2014Lieu : Hannovre – AllemagneOrganisateur : Deutsche Messe AGSite web : www.cebit.de

■ MICROWAVE & RFDates : du 19 au 20/03/2014Lieu : Parc des Expositions de Versailles – ParisOrganisateur : InfopromotionsSite web : www.microwave-rf.com

■ LIGHT + BUILDINGDates : du 30/03 au 4/04/2014Lieu : Francfort (Allemagne)Organisateur : Messe Frankfurt GmbH

■ NAB SHOWDates : du 7 au 10/04/2014Lieu : Las Vegas Convention Center – USAOrganisateur : NAB Site web : www.nabshow.com

■ INNOVATIVE BUILDING 2014 *Dates : du 8 au 10/04/2014Lieu : Viparis Porte de Versailles – ParisOrganisateur : Tarsus FranceSite web : www.innovative-building.fr

■ ECO TECH CITY 2014Dates : du 8 au 10/04/2014Lieu : Viparis Porte de Versailles – ParisOrganisateur : Tarsus FranceSite web : www.ecotechcity.com

■ FOIRE DE PARISDates : du 30/04 au 12/05/2014 Lieu : Paris Expo Porte de VersaillesOrganisateur : ComexposiumSite web : www.foiredeparis.fr

■ MEDPIDates : du 13 au 16/05/2014Lieu : Grimaldi Forum MonacoOrganisateur : Reed Expositions FranceSite web : www.medpi.com

■ ANGA COMDates : du 20 au22/05/2014Lieu : Congress Centre – Cologne – AllemagneOrganisateur : Anga ServicesSite web : www.angacom.de

■ ARCHITECT@WORKDates : du 05 au 06/06/2014Lieu : La Halle Tony Garnier – LyonOrganisateur : Expo ConseilSite web : www.architectatwork.eu

■ CONGRÈS SG PARIS 2014Dates : du 11 au 13/06/2014 Lieu : CNIT La DéfenseOrganisateur : Corp EventsSite web : www.sgparis.fr

■ IFADates : du 5 au 10/09/2014Lieu : Berlin - AllemagneOrganisateur : IFASite web : www.ifa-berlin.de

■ IBS – Intelligent Building SystemsDates : du 24 au 25/09/2014Lieu : CNIT – Paris La DéfenseOrganisateur : IBS EventsSite web : www.ibs-event.com

■ EQUIP’HOTEL 2014Dates : du 16 au 20/11/2014Lieu : Paris Expo Porte de Versailles – ParisOrganisateur : Reed Expositions FranceSite web : www.equiphotel.com

■ EQUIP’BAIE 2014Dates : du 18 au 21/11/2014Lieu : Paris Expo Porte de Versailles – ParisOrganisateur : Reed Expositions FranceSite web : www.equipbaie.com

■ EXPOPROTECTIONDates : du 9 au 11/12/2014Lieu : Paris Expo Porte de Versailles – ParisOrganisateur : Reed Expositions FranceSite web : www.expoprotection.com

*HABITAT & TECHNOLOGIES est partenaire des évènements et salons où figure un astérisque.Ph

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