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Presses Universitaires du Mirail II Centenario de Don Antonio de Ulloa by M. LOZADA; C. VARELA; Antonio de Ulloa, La campaña de las terceras by P. E. PÉREZ-MALLAÍNA Review by: Michel BERTRAND Caravelle (1988-), No. 72, HÉROS ET NATION EN AMÉRIQUE LATINE (Juin 1999), pp. 227-230 Published by: Presses Universitaires du Mirail Stable URL: http://www.jstor.org/stable/40853656 . Accessed: 14/06/2014 22:10 Your use of the JSTOR archive indicates your acceptance of the Terms & Conditions of Use, available at . http://www.jstor.org/page/info/about/policies/terms.jsp . JSTOR is a not-for-profit service that helps scholars, researchers, and students discover, use, and build upon a wide range of content in a trusted digital archive. We use information technology and tools to increase productivity and facilitate new forms of scholarship. For more information about JSTOR, please contact [email protected]. . Presses Universitaires du Mirail is collaborating with JSTOR to digitize, preserve and extend access to Caravelle (1988-). http://www.jstor.org This content downloaded from 185.44.79.40 on Sat, 14 Jun 2014 22:10:13 PM All use subject to JSTOR Terms and Conditions

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Presses Universitaires du Mirail

II Centenario de Don Antonio de Ulloa by M. LOZADA; C. VARELA; Antonio de Ulloa, Lacampaña de las terceras by P. E. PÉREZ-MALLAÍNAReview by: Michel BERTRANDCaravelle (1988-), No. 72, HÉROS ET NATION EN AMÉRIQUE LATINE (Juin 1999), pp. 227-230Published by: Presses Universitaires du MirailStable URL: http://www.jstor.org/stable/40853656 .

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ce qui concerne d'une part les structures de parenté et les modalités de l'alliance au sein des élites « américaines », et d'autre part la prégnance des modèles cul- turels hispaniques et des systèmes de « représentation ». On pourra bien entendu objecter l'utilisation du terme noblesse et l'oubli formel de celui d'aristocratie, qui nous semble plus souple dans ses implications sémantiques et sociales. Le terme de noblesse refléterait-il mieux la vision que souhaitait donner d'elle- même cette « élite principale »? Telle est l'une des questions qui restent posées lorsque l'on referme cet ouvrage qui a indiscutablement le mérite de redéfinir les termes d'un débat que tendaient à fausser, depuis quelques années, la vogue, le succès d'une terminologie insuffisamment maîtrisée par la plupart de ses utilisa- teurs : celle d'élites. En ce sens, le livre de Christian Biischges contribue sans nul doute à faire la part des choses en ce qui concerne le cas équatorien. Davantage, il ouvre nombre de voies d'interprétation, de possibilités de débats. Espérons par conséquent qu'une plus grande audience lui soit prochainement accordée par une traduction en espagnol. Il le mérite grandement.

Frédérique LANGUE

M. LOZADA & C. VARELA (eds.).-// Centenario de Don Antonio de Ulloa. - Actas del Congreso celebrado para conmemorar el II centenario del fallecimiento del Almirante D. Antonio de Ulloa, 23-25 octubre de 1995, Seville, Escuela de Estudios Hispanoamericanos-CSIC, Archivo General de Indias, 1995.- 279 p., P.E. PÉREZ-MALLAÍNA (ed. y estudio) .- Antonio de Ulloa, La campaña de las terceras.- Seville, Universidad de Sevilla, servicio de Publicaciones, 1995.- 256 p.

La grande tradition navale de Seville, étroitement liée à l'histoire impériale de l'Espagne, se trouve magnifiquement illustrée par la publication presque simul- tanée de deux ouvrages qui viennent, chacun à sa manière, honorer l'un de ces grands marins qui ont contribué à en écrire l'histoire. Sévillan de naissance, officier supérieur de la marine espagnole, A. de Ulloa appartient à cette cohorte de personnalités, gouvernants, scientifiques, théoriciens de l'action politique, penseurs ou encore militaires qui contribuèrent à forger la spécificité du XVIIIème siècle espagnol. Mais en même temps, la mémoire sévillane, si friande d'auto-célébration par le biais de héros qu'elle aime à se choisir - un peu comme dans le cas de cet autre Sévillan qu'est B. de Las Casas dont le souvenir souffre aussi d'une bien regrettable amnésie collective -, ne lui a jamais accordé de véritable place ni de reconnaissance. Oubli révélateur, en fait, de la relation si particulière qu'entretient cette ville d'aristocrates, de rentiers et de propriétaires fonciers avec l'univers maritime dont elle s'est pourtant nourrie trois siècles durant, qui en a fait la grandeur et la richesse mais auquel elle a volontairement et presque systématiquement tourné le dos. De fait, le fleuve reliant la ville à la mer se transforme dans l'esprit de ses habitants en une frontière invisible, mais ô combien perceptible et symbolique, les séparant du quartier des gens de mer, transformé en véritable soeur siamoise de la Seville seigneuriale à laquelle appar- tenait précisément Antonio de Ulloa mais avec laquelle les relations nouées se limitent en fin de compte à bien peu de choses. Aussi peut-on voir dans l'organi- sation d'un colloque consacré à Antonio de Ulloa, placé sous le patronage de la Municipalité et de quelques-unes des institutions culturelles de la ville parmi les plus prestigieuses - Archives des Indes, Université, Académies sévillanes des lettres et des sciences - comme une sorte de réparation après un trop long oubli.

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Ce juste retour des choses est utilement complété, à l'initiative de P.E. Pérez- Mallaina, l'un des meilleurs spécialistes actuels de l'histoire maritime de l'époque moderne, par la publication d'un manuscrit de Antonio de Ulloa, déposé au fonds ancien de la bibliothèque de l'Université de Seville et qui concerne précisément l'un des épisodes les plus sombres de la vie du marin, à savoir une malheureuse opération de course dans les Açores qui lui valut un long procès devant la justice royale.

Du colloque-hommage, il est difficile de rendre compte dans tous ses détails, tant les communications présentées abordent les aspects les plus divers de la personnalité de Antonio de Ulloa, comme en témoigne une table des matières particulièrement éclectique et riche. Au risque de simplifier à l'excès, on peut regrouper les treize communications présentées, sans véritable souci de cohérence scientifique, autour de trois thèmes très inégalement représentés dans l'ouvrage. On ne s'étonnera pas de l'abondance des interventions relatives à la dimension culturelle du personnage célébré : plus de la moitié des interventions concernent un aspect de sa personnalité à partir de cet angle d'approche. En affinant l'ana- lyse, on peut distinguer ici celles qui présentent un versant particulier de l'action scientifique et culturelle de A. de Ulloa - l'astronome, le naturaliste, l'ingénieur, le chimiste - des communications qui cherchent au contraire à replacer sa dimension scientifique dans l'univers intellectuel de son époque. L'ensemble de ces textes, avec en point d'orgue la liste commentée des textes, tant publiés que manuscrits, de A. de Ulloa, constitue indiscutablement une remarquable et utile synthèse qui fait le point de l'état de nos connaissances sur le sujet. Loin d'en faire un homme des Lumières d'une dimension ou d'une stature exceptionnelles - comme le ton commémoratif du colloque pourrait le laisser craindre, quitte à s'éloigner de la réalité historique du personnage -, ces diverses contributions dessinent avant tout le portrait d'un homme du XVIIIème siècle espagnol, réceptif aux nouveautés de son temps auxquelles il se soucie dès que possible de trouver une application dans les domaines qui sont les siens. Comme l'exprime le titre de la communication de A. Orozco, c'est avant tout un homme curieux de tout, un clair représentant de la culture encyclopédique du siècle, qu'incarne cet amiral, naturaliste autant qu'astronome, chimiste autant qu'ingénieur et qui ne néglige pas à l'occasion de s'interroger sur les questions relatives à la médecine navale.

En regard de cette dimension de A. de Ulloa présentée ici, prédominante et somme toute attendue, l'homme d'action et l'homme d'État qu'il fut pourtant aussi ne sont abordés que par quatre communications. Le parcours du marin est retracé à partir de la présentation des trois commandements qui lui furent confiés en 1740, 1776 et 1779. Or, aucun de ces épisodes de sa vie n'a donné lieu à des résultats particulièrement significatifs ou brillants, bien au contraire. Le dernier commandement qui lui fut confié aboutit d'ailleurs à une mise en cause de ses choix tactiques dans l'opération des Açores, signifiant pour lui une assignation à résidence de près de quatre ans avant l'obtention d'un acquitte- ment dans le cadre du procès qui lui fut intenté devant plusieurs conseils de guerre successifs. L'homme d'État et l'administrateur font l'objet de trois autres communications, dont deux concernent son passage aux Indes et la troisième retrace le parcours politique de A. de Ulloa dans l'entourage du Marqués de la Ensenada. Chacune dans son domaine contribue à éclairer avec une grande

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précision cette dimension souvent négligée, si ce n'est largement oubliée, de la vie de A. de Ulloa.

Le troisième aspect abordé par les deux communications restantes concer- nent plutôt les relations entretenues par A. de Ulloa avec Seville. Plus générales et impressionnistes, ces communications qui ouvrent l'ouvrage constituent sur- tout une mise en contexte. Le texte de J.M. López Pinero replace l'homme des Lumières dans la tradition scientifique locale, en soulignant notamment l'impor- tance de cette activité depuis le XVIème siècle. Quant à l'intervention de F. Aguilar Piñal, elle constitue pour l'essentiel un utile rappel de la biographie de A. de Ulloa et de ses liens avec sa ville. Cette dimension sévillane du personnage se trouve enfin reprise et synthétisée dans le remarquable prologue signé par l'un des plus grands historiens espagnols de ce siècle, sévillan lui aussi, qui n'est autre que A. Domínguez Ortiz. En une dizaine de pages, exceptionnelles à notre sens de densité et de précision, suivant une démarche directement inspirée de la philosophie de Ortega y Gasset, Don Antonio dresse le portrait tant de la ville que de son célèbre enfant ou, plus exactement, dessine ce qu'il appelle sa « trajec- toire » à partir de son lieu et de son milieu de naissance. Il faut lire ces pages qui, loin du discours convenu pour une commémoration, proposent au contraire un regard lucide sur un personnage qui, par certains choix posés ou rendus possibles à certains moments cruciaux de son existence, échappa en partie à l'avenir que sa naissance dans une famille de notables sévillans lui réservait.

La publication par P.E. Pérez-Mallaina du manuscrit d'Antonio de Ulloa relatif à la campagne des Açores de 1 779 affine le portrait dessiné par les actes du colloque. Ce texte, jamais publié dans son ensemble jusqu'à ce jour, peut être lu à différents niveaux. Pour ce qui nous concerne, nous aimerions en signaler au moins trois. Ce manuscrit constitue d'abord un témoignage particulièrement précieux sur un épisode douloureux de la vie d'Antonio de Ulloa, conçu comme une plaidoirie pour servir à la défense de l'honneur d'un soldat mis à mal par un procès pour cause de débâcle navale. Cependant, à nos yeux, là ne réside peut- être pas le plus intéressant de ce qui n'est, en fin de compte, qu'un plaidoyer pro domo que son auteur lui-même concevait exclusivement à usage familial en le destinant en priorité à ses descendants. A un second niveau, le texte de A. de Ulloa constitue une remarquable source d'histoire de la marine, permettant de reconstituer une opération de course caractéristique de la guerre navale des XVIIème et XVIIIème siècles. Quand l'on sait que ces témoignages sont loin d'être légions, on en mesure tout l'intérêt même si, à la date tardive du manus- crit, la guerre de course tendait à être remplacée par la guerre d'escadre. Enfin, last but not least, derrière le soldat et le marin, la source permet surtout de découvrir un homme en prise avec son temps. En ce sens, ces véritables «mé- moires» peuvent être lus comme le témoignage d'un homme des Lumières sur le siècle finissant. Au-delà, dans ce qui constitue une sorte de livre de raison d'un noble sévillan, A. de Ulloa y livre tout à la fois ses interrogations, ses doutes, ses critiques sur le système judiciaire et plus largement sur l'entourage royal avec lequel il est aux prises. Il y ajoute la correspondance entretenue dans le cadre de son affaire avec les hommes de l'entourage royal et plus généralement avec le ministre de la marine. Si l'essentiel de cette correspondance concerne l'expédi- tion militaire des Açores, les commentaires et notations personnelles n'en sont jamais absentes. En ce sens, le manuscrit publié ici par P.E. Pérez-Mallaina

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constitue aussi un précieux témoignage, empreint d'une grande vérité humaine, sur la mentalité d'un aristocrate espagnol de la fin du XVIIIème siècle.

Afin d'en faciliter l'accès à un large public, P.E. Pérez-Mallaina fait précéder la transcription du manuscrit d'une longue et riche introduction qu'il structure autour de quatre aspects essentiels. Après avoir reconstitué la chronologie de l'expédition militaire, il narre le long procès auquel fut soumis A. de Ulloa, en rappelant en particulier tous les aléas de l'affaire judiciaire. Dans un troisième temps, il replace l'expédition des Açores dans le contexte de l'affrontement hispano-anglais qui va déboucher sur l'une des principales défaites navales es- pagnoles du XVIIIème siècle au large du cap St. Vincent, réduisant à néant un effort séculaire de reconstitution d'une force maritime capable de contrer la do- mination britannique sur les océans. Enfin, à partir du manuscrit, il propose une analyse particulièrement fine de la personnalité de son auteur. Il y montre en particulier comment cet homme des Lumières est aussi et tout à la fois un hom- me du passé, imprégné d'une mentalité seigneuriale profondément archaïque. Ce faisant, il rejoint ici l'analyse de A. Domínguez Ortiz présentée auparavant. S'écartant de l'affirmation quelque peu excessive de F. de Solano qui voyait dans A. de Ulloa «le paradigme du marin scientifique et de l'homme des Lumières», tous deux identifient plus subtilement chez A. de Ulloa une personnalité riche et complexe faite à la fois d'une adhésion à l'esprit des Lumières et d'un attache- ment à un passé seigneurial menacé d'une disparition inéluctable. En d'autres termes, A. Domínguez Ortiz et P.E. Pérez-Mallaína viennent utilement nous rappeler, à l'appui de la personnalité de A. de Ulloa et de ses propres contra- dictions personnelles, combien l'opposition que l'on a trop souvent tendance à simplifier entre archaïsme et modernité constituait bien souvent une frontière intérieure qui n'épargnait pas les hommes des Lumières eux-mêmes.

Michel BERTRAND

Charles MINGUET.- Alexandre de Humboldt, historien et géographe de l'Amé- rique espagnole (1799-1804).- Recherches Amériques Latines, L'Harmattan, Paris, 1997.- 516 pp.

Heureuse initiative que cette réédition d une étude qui demeure, encore aujourd'hui, trente ans après sa première publication par l'Institut des Hautes Études de l'Amérique Latine, un ouvrage de référence incontournable sur le premier des « américanistes » européens. Alexandre de Humboldt contribua en effet de manière décisive à ce qui constitue bien une véritable « redécouverte » de l'espace américain à l'aube du XIXème siècle. Ce véritable savant européen - allemand par la langue maternelle, qui maîtrisait de nombreuses autres langues du continent, dont le français qu'il utilisa pour rédiger ses travaux - se définit d'abord comme un homme des Lumières aux compétences et aux savoirs ency- clopédiques. Entre 1799 et 1804 il réalisa un long périple qui lui fit traverser et visiter l'île de Cuba puis les vice-royautés de Nouvelle-Grenade, du Pérou et enfin de la Nouvelle-Espagne. Voyageur curieux, il ne se contenta pas de parcou- rir les espaces humanisés mais s'intéressa aussi aux curiosités du milieu naturel en remontant l'Orénoque jusqu'à sa source andine. Ce faisant, il choisissait de reprendre la démarche suivie lors d'une expédition réalisée par un autre savant, français celui-là, qui en 1743 avait descendu le grand fleuve amazonien et identifié notamment la communication entre les deux bassins fluviaux par

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