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Historique
Le préteur royal François-Joseph de Klinglin s’appropria un terrain communal pour y faire construire entre 1731 et 1736 un hôtel fastueux. Il recourt à la main-d’œuvre municipale pour la construction et réussit le tour de force de vendre l’hôtel à la ville de Strasbourg qui en avait supporté les frais. A charge pour elle d’y loger le préteur.
Ces malversations finirent pas ruiner son crédit auprès de ses protecteurs. Une vérification générale des comptes de la ville aboutit à son arrestation le 25 février 1752. Incarcéré à la citadelle de Strasbourg, François-Joseph de Klinglin y meurt à peine un an plus tard, échappant ainsi à un procès.
L’hôtel devient ensuite hôtel de l’intendance d’Alsace jusqu’à la révolution française.
A la suite des Etats Généraux, l’Assemblée constituante supprime les institutions d’Ancien régime et crée, en 1790, les départements. Le Conseil général du Bas-Rhin trouvera naturellement son siège dans l’ancienne intendance.
La réorganisation administrative centralisatrice issue de la constitution de l’an VIII et la création, par Bonaparte, du corps préfectoral le 28 plûviose an VIII (17 février 1800) tourne une page de l’histoire de l’hôtel de Klinglin pour l’affirmer prioritairement comme résidence des préfets du département du Bas-Rhin.
Après la chute du Second Empire et l’annexion de l’Alsace-Lorraine, le 20 septembre 1870, l’hôtel de Klinglin est incendié lors du siège de Strasbourg par les Prussiens. Il est démonté et reconstruit pierre par pierre et retrouvera extérieurement son aspect du XVIIIème siècle, avec toutefois une toiture moins élevée et un balcon central supplémentaire à l’est.
L’hôtel de Klinglin devient la résidence personnelle de Guillaume Ier lors de ses séjours à Strasbourg. En effet, la ville réserve une suite impériale au premier étage de l ’hôtel. Le reste de l’édifice est affecté à l’Oberpräsident Eduard von Moeller, président supérieur d’Alsace-Lorraine à partir de 1871.
Après 1879, l’hôtel de Klinglin devient la résidence des Statthalter, gouverneurs chargés spécialement de l ’Alsace-Lorraine et représentants de l’Empereur.
Entre 1919 et 1939, puis de 1944 à nos jours, l’hôtel de Klinglin abrite à nouveau la préfecture du Bas-Rhin et la préfecture de la région Alsace depuis 1964.
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L’avant-cour
Les aigles napoléoniennesElles proviennent du fort de Kehl et ont été refaites en 1861.
La cour
A la suite de l’arrestation de François-Joseph de Klinglin, l’hôtel prétorial échoit à l’intendant, le nouveau préteur royal ne souhaitant pas s’y installer.
De cette époque date cette aile, ajoutée par Joseph Massol au sud de la cour d’honneur (1758).
Aile ditede l’intendance
En 1941, le Gauleiter national-socialiste Robert Wagner fait ajouter une aile au nord de la cour d ’honneur, en pendant de celle de l’intendance.
Elle est occupée actuellement par les services du cabinet du préfet.
L’aile « nord »
L ’entrée
Le hall d’entrée
Comte de GUEBRIANT Maréchal de France (1602-1643)
peint par Georges ROUGET (1784-1869)
La salle d’attente du préfet
L’ancienne salle des fêtes
La salle des boiseries
Comte de RANTZAUMaréchal de France (1609-1650)
peint par Jean ALAUX (1786-1864)
L’escalier d’honneur
L’enlèvement au sérail
Le hall d’honneur
La sieste des moissonneursTapisserie des Gobelinsd’après J.M. SERT (1874 - 1945)
Le salon du piano
Portière du Char du
Triomphe Tapisserie des Gobelins fin
XVIIème - début
XVIIIème
d’après des cartons de
Charles LEBRUN
Portière de Mars
Tapisserie des Gobelins fin
XVIIème - début
XVIIIème
d’après des cartons de
Charles LEBRUN
La grande salle à manger
Des mois ou desmaisons royales
Tapisserie des Gobelinsd’après des cartons de Charles LEBRUN
La chambre de l’Empereur
