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Tpe sur les Femmes Afghanes
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HORIZON « Naître femme mais ne pas être »
Flash spécial sur l’Afghanistan : Soucions-nous donc un peu des femmes de ce faible et tourmenté pays qu’est l’Afghanistan !!!
EDITO
« Quelque part en Afghanistan ou ailleurs »
de nombreuses femmes sont déshonorées,
et ne possèdent aucun droit ou très peu
depuis toujours. Beaucoup de gens ne savent
pas ou ne veulent pas savoir ce qu’endurent
ces femmes au quotidien.
Nous nous demanderons donc quelles
sont les relations qu’entretiennent ces
femmes avec les hommes en Afghanistan.
Pour cela nous nous servirons et nous
appuierons sur la littérature de Khaled
HOSSEINI avec Mille Soleils splendides
ainsi que celle d’Atiq RAHIMI avec Syngué
Sabour, pierre de patience qui apporte un
témoignage fictif basé sur des faits réels.
Nous mettrons pour cela les deux auteurs
en parallèle afin de montrer la vision de
l’Homme et du Monde en Afghanistan.
I/ : Dossier spécial :
- Qui sont Khaled Hosseini & Atiq Rahimi ? - Que raconte leur roman ? - Quel est le contexte politico-historique.
II / : Khaled Hosseini & Atiq Rahimi :
deux auteurs qui apportent un
temoignage à travers leur Roman : Mille
soleils splendides & syngué sabour,
pierre de patience :
- Une implication forte des auteurs.
- Des œuvres à but dénonciateur.
- Des œuvres à but instructif.
III/ : comment sont traités les
femmes afghanes ?
- Les contraintes de ces femmes.
- La considération donnée à ces femmes dans
leur propre pays.
IV/ : Des relations conjugales
difficiles :
- Une soumission et une violence quotidienne
forcée.
- Une éducation monoparentale des enfants.
- Ouverture sur l’actualité.
Qui est Khaled HOSSEINI ?
Khaled HOSSEINI est né à Kaboul en 1965. Son
père travail au ministère des affaires étrangères afghan
et sa mère enseigne le perse dans une prestigieuse école
pour filles à Kaboul. En 1973, déjà passionné par la
littérature persane, il lit aussi bien la poésie que des contes comme
Alice au pays des merveilles ou des aventures de détective.
En 1976 lui et sa famille sont envoyés à Paris en 1980 à son retour à
Kaboul qui à l’époque était dominé par les soviétiques ils obtiennent le
droit d’asile et partent pour les Etats-Unis où ils s’installent, en
septembre de la même année, à San José en Californie où Khaled
entrera au lycée et en sort en 1984 il rentre par la suite dans
l’université de Santa Clara où il obtient en 1988 un diplôme de
Biologie. L’année suivante il entre dans l’école de médecine de San
Diego et devient médecin en 1993. Il est depuis 1996 interne dans un
hôpital de San Francisco, ville où il vit désormais avec sa femme et
ses deux enfants, tout en se consacrant à la littérature ainsi qu’à
l’écriture.
Bibliographie :
Son premier roman intitulé Les Cerfs-volants de Kaboul qui est
publié aux Etats-Unis devient un véritable best-seller mondial et
vient d’être adapté au cinéma par Marc Forster. Son second ouvrage,
très connu également, nommé Mille soleils splendides, a été traduit
et publié en France en octobre 2007.
Qui est Atiq RAHIMI ?
Atiq RAHIMI est né le 26 février 1962 à Kaboul.
Il vit la guerre d'Afghanistan de 1979 à 1984, puis il
se réfugie au Pakistan. Il vit actuellement à
Montrouge dans les Hauts de Seine.
Tout d’abord après avoir demandé l'asile politique
à la France, il obtient son doctorat en audiovisuel à la
Sorbonne.
Par la suite il écrira SYNGUE SABOUR Pierre de patience directement écrit en français : “ Il me fallait une autre langue que la mienne pour parler des tabous ”, à t-il mentionnait, et ce livre obtient le prix
Goncourt le 10 novembre 2008.
Bibliographie/Filmographie :
En 2000, à Paris, il publie TERRE DE CENDRES dit en Persan
« Khâkestar-o-khâk, par la suite en 2002, toujours à Paris, il publie
Les milles maisons du rêve et de la terreur, ensuite en 2005 il publie
le retour imaginaire et enfin Syngué Sabour en 2008.
Ces deux Romans ont pour thème commun :
les conditions de vie des femmes afghanes. A
travers deux fictions nous retraçons la vie de
femmes n’ayant aucun droit et aucune liberté.
Milles soleils splendides :
Résumé : Forcée d’épouser un homme de
trente ans, Mariam ne parvient pas à lui donner
un fils. Après dix-huit années de soumission à cet homme
brutal, elle doit endurer une nouvelle épreuve : l’arrivée sous
son propre toit, de Laila, une petite voisine de quatorze ans.
Enceinte, Laila met au monde une fille. D’abord rongée par la
jalousie, Mariam va trouver une précieuse alliée en sa rivale.
Toutes deux victimes de la violence et de la misogynie de
leur mari, elles vont unir leur courage pour tenter de fuir
l’Afghanistan. Mais parviendront-elles à s’arracher de cette
terre Afghane sacrifiée, et à leur ville, Kaboul, celle qui
dissimulait autrefois derrière ses murs « mille soleils
splendides » ?
Khaled HOSSEINI a dédié ce livre à Haris et Farah, qui
sont tous les deux « le noor de ses yeux, ainsi qu’aux femmes
afghanes.
Syngué Sabour, pierre de patience :
Résumé : « cette pierre que tu poses devant
toi… devant laquelle tu te lamentes sur tous les
malheurs, toutes les misères… à qui tu confies
tout ce que tu as sur le cœur et que tu n’oses pas révéler
aux autres… Tu lui parles, tu lui parles. Et la pierre t’écoute,
éponge tous les mots, tes secrets, jusqu’ à ce qu’un beau jour
elle éclate. Elle tombe en miettes. Et ce jour là, tu es
délivrés de toutes tes souffrances, de toutes tes peines …
Comment appelle t’on cette pierre ? »
En Afghanistan peut-être ou ailleurs, une femme veille sur
son mari blessé. Au fond, ils ne se connaissaient pas. Les
heures et les jours passent tandis que la guerre approche.
Et la langue de la femme se délie, tisse le récit d’une vie
d’humiliations, dans l’espoir d’une possible rédemption.
Atiq à écrit ce récit à la mémoire de N.A, une poétesse
afghane sauvagement assassinée par son mari, ainsi qu’à
M.D.
L’Afghanistan est un pays où les conflits règnent en
maitre, de nombreux changements politiques entrainent à
chaque fois la restriction des droits pour les femmes.
Contexte politique :
1921 : longtemps objet de dispute entre Russes et Anglais, le royaume accède à
l'indépendance.
Juillet 1973 : à la suite, d'un coup d'Etat militaire, le roi Zaher Shah est déposé
par son cousin Mohammad Daoud qui devient le premier président de la
République afghane.
Avril 1978 : coup d'Etat militaire. Noor Mohammad TARAKI leader du KHALQ
(parti du peuple), prend la tête d'un gouvernement prosoviétique.
Décembre 1979 : nouveau coup d'Etat militaire, soutenu par l'URSS, qui installe
Babrak KARMAL au pouvoir.
1980-1988 : les troupes soviétiques (environ 100 000 hommes) occupent la
majeure partie du pays et combattent la rébellion anti-communiste (les
"Moudjahidines", des combattants islamistes).
1992 : fin du régime communiste
Septembre 1996 : les Talibans s'emparent de Kaboul et imposent une version
particulièrement rigoriste de la Charia (loi coranique).
2000 : Avril : Les Talibans décrètent le licenciement de toutes les
fonctionnaires femmes, qui représentaient de 30% à 50% des effectifs des
ministères.
Contexte historique de la guerre : La guerre d'Afghanistan (1979-1989), opposa les Moudjahiddins, soutenus par
les États-Unis et des pays à majorité musulmane, au pouvoir laïc, soutenu par
l'Union des républiques socialistes soviétiques, de décembre 1979 à février
1989.
La guerre d'Afghanistan (2001) menée par la coalition occidentale et l'Alliance
du Nord contre les Talibans, en octobre et novembre 2001, en représailles aux
attentats du 11 septembre 2001.
1992 : Début de la guerre civile entre factions moudjahidines divisées selon des
critères ethniques, religieux et régionaux.
1979 : Décembre : les hommes du général Serguei Sokolov prennent plusieurs
villes afghanes.
De nombreux islamistes issus de divers pays, répondent à l’invasion soviétique
(Algériens, Philippins, Saoudiens, Palestiniens, Égyptiens, voire quelques
Européens d'origine maghrébine) se joignent à la résistance afghane
moudjahidine.
1980 :118 000 soviétiques, sont présent sur le sol afghan ; mais ils font ensuite
face à la désertion des deux tiers de leur armée alliée afghane (120 000
hommes), et les moudjahidines, soutenus et armés par les Etats-Unis, prennent
progressivement le contrôle de la majorité du territoire (80%) à l'exception des
villes principales.
1988 : Févier : Mikhaïl Gorbatchev décide de retirer les troupes, appuyé par la
trêve négociée avec Ahmed Chah Massoud.
Dans les années 1990 : la guerre civile fait suite à la lutte contre l’URSS. Dès la
chute du régime soviétique, des tentions ont commencé à apparaître entre
moudjahidines afghans et les volontaires islamistes étrangers.
1996 : les talibans, soutenus par le Pakistan et les États-Unis, prennent le
pouvoir et contrôlent, avec l’aide des islamistes étrangers, la majeure partie du
pays en repoussant progressivement les moudjahidines du commandant Massoud.
L'Afghanistan deviendra un camp d'entraînement pour les terroristes
islamistes.
Atiq Rahimi :
Quelle est sa motivation, pourquoi écrit-il ?
Pour moi, écrire est un acte pulsionnel; J'écris par exemple pour
savoir cette rage, pourquoi cette colère. Souvent j'écris quelque
chose et je me pose la question de savoir pourquoi je l'ai écrit.
L'écriture devient une sorte de recherche pour répondre à cette
question. Je ne me dis pas dès le début : je vais écrire sur un tel
sujet. Il y a plutôt une blessure très inférieure en moi, qui m'a
poussé vers une première phrase, une première idée. Ensuite, en
méditant sur cette phrase, je me lance dans l'écriture. Ensuite, c'est
l'histoire qui vous rattrape, qui donne raison à votre écriture. Avez-
vous eu raison d'écrire ou pas?
Combien de temps pour écrire un roman ?
Je n'écris pas un roman d'un seul jet. Il y a toujours 3 étapes. Le
premier jet, l'histoire, je l'écrit très rapidement : trois mois
maximum. C'est une étape instinctive où je ne réfléchis pas trop.
Ensuite, je retravaille, je lis, je fais des recherches sur le sujet.
Ensuite, je retravaille sur la structure, sur le personnage, et cela
prend trois à quatre mois, souvent. C'est un travail un peu
« Intellectuel ». Je laisse reposer environ deux-trois mois, puis je
travaille sur l'écriture. C'est la période la plus longue : six mois, ou
même un an et demi. Je travaille sur le rythme, l'émotion, sur la
façon d'arriver à une structure simple, une écriture simple. Mon
obsession est d'arriver à une écriture au degré zéro. Syngué Sabour,
par exemple, en travaillant de cette façon, m'a pris deux ans,
Khaled HOSSEINI :
Ses influences d’écriture :
Lorsque Khaled HOSSEINI était enfant, il a lu beaucoup de poésie
persane ainsi que des traductions perses de romans comme Alice au
pays des merveilles. HOSSEINI garde de très bons souvenirs de son
enfance dans la paisible ère pré-soviétique en Afghanistan, ainsi que
ses expériences personnelles avec des gens Hazara en Afghanistan l’a
conduit à l'écriture de son premier roman, Les cerfs-volants de
Kaboul. Un homme Hazara, nommé Hossein Khan, a travaillé pour les
HOSSEINI quand ils vivaient en Iran. Bien que sa relation avec ce
dernier eu été brève et plutôt formelle, il garde de bons souvenirs de
cette relation qui a été une source d'inspiration pour les relations
entre Hassan et Amir dans Les Cerfs-Volants de Kaboul.
« J’ai écrit ce livre pour aider les réfugiés et montrer que l’on ne les
oublie pas. Le livre a certainement attiré l'attention sur la situation
en Afghanistan dans son ensemble. Je reçois souvent des courriers
électroniques de lecteurs me disant qu'après avoir lu le roman, ils ont
une notion bien plus précise et réelle de l'Afghanistan, et une
relation plus personnelle avec le pays et ses habitants, et c’était
entre autres ce à quoi j’aspirer. »
En effet le but principal de ces deux écrits est de dénoncer les
souffrances affligées aux femmes en Afghanistan et d’apporter un
« témoignage » de leur quotidien. Nous l’allons montrer avec les dires
de Khaled Hosseini et Atiq Rahimi.
Khaled Hosseini :
Khaled Hosseini dénonce : « Dans mon pays Les femmes ont non
seulement subi les attentats et les bombardements des zones civiles,
elles ont non seulement été battues, torturées, humiliées,
emprisonnées, et bafouées encore et encore dans leurs droits
humains fondamentaux, mais elles ont aussi été, dans leur grande
majorité, victimes d’abus sexuels »
Atiq Rahimi :
« Le pas vert des gouttes de pluie », c'est l'ordalie au quotidien des
femmes afghanes contraintes au tchadri, à la soumission et à
l'humiliation. L'expression est d'une jeune poète d'Herat, Nadia
Anjuman. Sans doute Nadia Anjuman hante-t-elle ce quatrième livre,
à la fois roman et récit, d'Atiq Rahimi, qui, avec sa pudeur habituelle,
a seulement cité les initiales de la jeune femme dans sa dédicace.
« Elle et beaucoup d'autres, toutes sœurs dans le désespoir de leurs
vies éteintes, dont les voix ne sont jamais entendues, dont les
révoltes demeurent enfouies, dont les plaintes n'ont jamais franchi le
bord des lèvres », c’est-il exprimé.
Ces deux livres sont des apologues. Comme tout apologue ces romans
offrent un récit fictif pour aboutir sur une moralité et ainsi instruire
le lecteur. Effectivement les deux auteurs revendiquent l’importance
de l’éducation et de l’instruction pour combattre l’opposition aux
progrés et à la raison. Les deux romans ont une fonction critique et
une fonction morale.
Khaled Hosseini :
« Pour combattre l'obscurantisme, les armes à notre
disposition sont multiples, mais la plus sûre et la plus
efficace est l'éducation. »
A l'arrivée au pouvoir des fondamentalistes islamiques en 1992,
le droit des femmes de participer pleinement dans la vie sociale,
culturelle, et économique du pays a été diminué et plus tard
légèrement repris par les Talibans. Les Talibans leur ont
interdit le droit à l'éducation (les écoles pour les filles ont été
fermées définitivement); le droit au travail (les femmes
devaient rester à la maison et les patrons étaient menacés de
conséquences sévères s'ils y désobéissaient;) le droit de
voyager (aucune femme n'osait s'aventurer seule hors de la
maison sans être accompagnée d'un mâle ;) du droit à la santé (
il était interdit de consulter un homme médecin ou de se
soumettre à une opération si le chirurgien était mâle, et le
contrôle de numéro d'enfants était forcément condamné;) du
droit du recours à la loi (le témoignage d'une femme valait
seulement la moitié de celui d'un homme; et elle n'avait pas le
droit de s'approcher directement du cours. Seulement un mâle
de sa famille pourrait la représenter. Les femmes se voyaient
également privées du droit à la recréation (toute installation
réservée aux sports était bannie et même une chanteuse se
voyait privée du droit de chanter de crainte que la voix puisse
corrompre l'homme qui l'écoute. On leur avait nié même le droit
à leur propre humanité dans le sens qu'on leur exigeait de ne
pas montrer publiquement leur visage aux hommes, de ne pas
porter des couleurs vives, de ne pas se maquiller. Seule le burqa
leur était permise, une sorte de sac sans forme qui les recouvre
de la tête aux pieds. Elles ne devaient non plus ni porter
chaussures qui font du bruit de peur que le son de leurs pieds
déplaise aux hommes, ni voyager dans la compagnie d'un homme
dans une véhicule privé; elles n'avaient pas le droit de lever la
voix ou même rire à haute voix en public puisque cela entraîne
l'homme vers la corruption morale.
En effet nous pouvons voir que Khaled Hosseini à retranscrit
ces devoirs dans son livre Mille soleils splendides :
« Vous ne quitterez plus votre maison. Il est inconvenant pour une
femme de se promener dehors sans but précis. Pour sortir, vous
devrez être accompagnée par un mahram, un homme de votre famille.
Si vous êtes surprise dans la rue, vous serez battue et renvoyée chez
vous.
En aucun cas vous ne dévoilerez votre visage. Vous porterez une
buqua à l’extérieur de votre maison. Sinon, vous serez sévèrement
battue.
Il vous est interdit de vous maquiller.
Il vous est interdit d’arborer des bijoux.
Vous ne vous afficherez pas avec des vêtements aguichants
Vous ne parlerez que lorsqu’on vous adressera la parole.
Vous ne regarderez aucun homme dans les yeux.
Vous ne rirez pas en public. Sinon vous serez battue.
Vous ne vous vernirez pas les ongles. Sinon, vous serez amputée d’un
doigt.
Il vous est interdit d’aller à l’école. Toutes les écoles pour filles
seront fermées.
Il vous est interdit de travailler. Si vous êtes reconnue coupable
d’adultère, vous serez lapidée. […]
Dans ce pays vaste mais où les hommes sont
dénués de morale et de sentiments envers
leurs femmes, ces dernières sont
enchaînées, tels des animaux, à leur silence
qui font d’elles des femmes soumise et
résignées. Oppressées par leur mari ou leur compagnon, ces femmes
n’ont le droit de rien faire de ne rien pratiquer, elles ont seulement
le droit de garder le silence sur tout et d’obéir « sagement » à leur
conjoint.
Témoignages : IRIN, Kaboul - Elle n’avait que 12 ans lorsque son père la donnait en
mariage à un vieil homme, en échange d’une importante dot. « Il [son
mari] était très brutal et me maltraitait », s’est souvenue la jeune
Razia. « Il n’y avait personne pour m’aider à échapper à la cruauté de
mon mari », a affirmé l’adolescente, angoissée, ajoutant que la seule
solution qui s’offrait alors à elle était de s’enfuir avec un jeune
homme qui, pensait-elle, lui donnerait l’occasion de mener une autre
vie.
La violence contre les femmes par Sarah Kamal- Il y a cinq ans, elle a
été enlevée, conduite dans un village éloigné et forcée de se marier.
Ses enfants ont été tenus sous la menace d'un fusil pour assurer sa
docilité […] Son nouveau mari, un chef militaire puissant, était connu
pour sa cruauté. Comme les autres femmes de son mari, elle était
battue et forcée d'avoir des relations sexuelles jusqu'au jour où deux
incidents ont changé sa vie.
Une éducation monoparentale des enfants :
En Afghanistan, la femme s’occupe des enfants aux foyers pendant
que l’époux travaille ou est censé travailler, elle a l’obligation
extrême d’essayer de donner une éducation à ses enfants mais dans
un pays où règne guerre et terreur cela est compliqué et, s’ajoute à
cela, l’inactivité du père dans ce domaine. La femme une fois de plus
doit obéir et doit s’occuper seule de l’éducation de ses enfants.
L’éducation des Garçons :
En Afghanistan, il ne faut pas croire que l’éducation des garçons
est privilégiée à celle des filles, ils ont de légers avantages car
l’homme domine dans ce pays comme l’école ou encore l’autorité au
sein de la famille une fois l’âge adulte atteint.
L’éducation des filles :
Les jeunes filles quand à elles sont dès leur enfance oppressées
par leur père en particulier car la mère s’occupe seulement de
l’éducation. Leur mère leur apprend les bases de la femme au foyer,
le ménage, la cuisine, coudre et aussi à « se taire ».
De nos jour, Nous savons aussi que
certaines femmes, de ces pays de
traditions religieuses musulmanes,
portant le tchador et le voile de façon
complètement volontaire mais elles
restent une minorité car la plupart y sont
contraintes et forcées surtout dans les pays musulmans de l’est
comme l’Irak, l’Afghanistan, l’Iran, le Kazakhstan etc.… De plus l’Etat Afghan essaye tant bien que mal à faire évoluer
socialement le pays par la création d’école même pour fille, mais les
moyen financier manque dans ce pays et tous les travaux n’arrivent,
donc, pas tous à leur terme.
Nous savons aussi qu’un grand nombre de femmes afghanes
travaillent aujourd’hui dans le journalisme et la communication.
Toutes sont officiellement protégées par la constitution afghane de
2004, qui reconnaît l’égalité entre les hommes et les femmes et
garantit à ces dernières le droit d’apparaître et de se faire entendre
dans la presse et les médias audiovisuels. L’Afghanistan a signé la
Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à
l’égard des femmes (CEDEF/CEDAW) adoptée par l’Assemblée
générale des Nations Unies en 1979, qui oblige le pays à tenir compte
de l’opinion des femmes dans ses lois, ses politiques et ses pratiques.
Sites et références :
- www.Infsud.Org
- Site Officiel Khaled Hosseini.
- www.un.org
- www.Wikipédia.AtiqRahimi.com
- www.portal.UNESCO.org
- Lemonde.fr/livre ( Atiq Rahimi )
- www.Rawa.org
a vie a donc toujours été
une lutte pour certaines
femmes en Afghanistan,
bien avant les Talibans. Et la
situation est devenue
insupportable avec le
déclenchement des guerres entre
factions, la flambée de l’anarchie
et de l’extrémisme.
L