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P29Les hypertensions de la femme : audit de pratiquesdans un centre expertJ. Lecoq a, P. Devos b, N. Kpogbemabou a, P. Delsart a, G. Claisse a,C. Mounier-Vehier a
a Médecine vasculaire et HTA, CHRU de Lille, université Lille-2,Lille, Franceb Délégation à la recherche, CHRU de Lille, Lille, France
Mots clés : Femme ; Hypertension artérielleLes maladies cardio-neuro-vasculaires sont la principale cause demortalité chez la femme. L’hypertension artérielle (HTA) en est laporte d’entrée principale aux trois phases hormonales : contracep-tion, grossesse, ménopause.Objectifs.— Évaluer les caractéristiques de femmes hospitaliséespour un bilan d’HTA selon les recommandations ESH, identifier lespoints forts et les améliorations de prise en charge.Méthodes.— Étude rétrospective dans un centre d’HTA :121 patientes hypertendues (âge moyen : 46,25 ± 15,54 ans) adres-sées de janvier 2011 à avril 2012. L’HTA était confirmée par unemesure ambulatoire de pression artérielle sur 24 heures. L’étude aété menée à partir des dossiers médicaux de l’hospitalisation, entenant compte de la phase hormonale.Résultats.— Selon la stratification ESH, 60,33 % (n = 73) patientesétaient à haut risque vasculaire, 14,05 % à très haut risque vas-culaire (n = 17). Ce risque augmentait avec l’âge, en lien avecl’augmentation de la PAS sur 24 heures (mmHg) (137,66 ± 12,12 dansle groupe < 45 ans vs 152,22 ± 20,81 dans le groupe ≥ 55 ans,p = 0,0012), de la PAS nocturne (128,00 ± 12,12 pour < 45 ans vs146,71 ± 24,66 si ≥ 55 ans), de l’atteinte des organes cibles (masseventriculaire gauche, épaisseur intima-média carotidienne) et desmaladies vasculaires (1,69 % de sténoses carotidiennes dans legroupe < 45 ans vs 10 % dans le groupe ≥ 55 ans, p = 0,00000477).Le syndrome métabolique était très fréquent (58 %, n = 70), demême que l’obésité abdominale (71,30 %, n = 50), l’HTA gravi-dique (n = 29) et la pré éclampsie (n = 21). Une cause aggravanted’HTA était notée dans sept cas sur dix. Une contraception avecestrogènes de synthèse était relevée chez 16 hypertendues noncontrôlées. L’ischémie myocardique et le syndrome d’apnée dusommeil n’étaient pas assez dépistés en regard du niveau de risque.La prise en charge thérapeutique de l’HTA était en accord avec lesrecommandations.Conclusion.— Les patientes adressées dans un centre expert sont àhaut risque vasculaire (3 sur 4). Des améliorations de prise en chargesont en cours avec la mise en place d’un parcours de soins coordonnéentre les pôles cardiovasculaire pulmonaire et gynéco-obstétriquede ce centre hospitalier régional universitaire.
http://dx.doi.org/10.1016/j.jmv.2012.12.039
P30Prise en charge des ulcères de jambe d’origineveineuseS. Benallal ∗, M.-N. BouayedService de chirurgie vasculaire, EHU Oran, Oran, Algérie
Mots clés : Ulcères de jambe ; Traitement∗Auteur correspondant.Introduction et généralités.— L’ulcère de jambe est une perte desubstance cutanée chronique sans tendance à la cicatrisation spon-tanée. Elle concerne 1 à 2 % de la population générale et entraîneun coût majeur en termes de santé publique. La majeure partiedes ulcères de jambe est d’origine vasculaire, et le plus souvent
d’origine veineuse. On distingue classiquement l’ulcère variqueuxet l’ulcère post-phlébitique, en fait ces deux étiologies sont souventassociées.dUtt
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atients et méthodes.— Nous rapportons une étude rétrospec-ive sur deux ans, portant sur 28 patients traités pour ulcère deambe d’origine veineuse, dont 12 patients présentaient un syn-rome post-thrombotique, et 14 patients d’origine variqueuse. Larise en charge de nos patients était médicochirurgicale et tous lesatients étaient suivis en ambulatoire jusqu’à la cicatrisation. Les4 patients ont bénéficié d’une crossectomie-stripping, et débride-ent de l’ulcère, et pour les autres des pansements réguliers dont
ne dame qui présentait une maladie de Behcet a bénéficié aprèsix mois d’une greffe de peau, et un autre des injections de facteurse croissance.iscussion.— L’histoire médicale des ulcères de jambe est émaillée’épisodes qui contribueront à sa chronicité avant d’aboutir à laicatrisation possible. L’ulcère de jambe relève de causes variablesominées par l’origine veineuse. Il signe une souffrance tissulaire,onséquence de la stase veineuse occasionnant une fibrose péri-apillaire engendrant une hypoxie. Le traitement chirurgical desarices, la contention élastique, et le traitement bien conduit deshromboses veineuses profondes, ainsi que des pansements quoti-iens et réguliers permettront d‘éviter des conséquences.onclusion.— L’ulcère de jambe représente un problème de santéublique, et un coût socioéconomique important. La prise en chargest médicochirurgicale, et un suivi jusqu’à la cicatrisation totale,t qui peut aller jusqu’à deux ans pour certains patients qui pré-entent d‘autres facteurs de risques vasculaires. Les pansements,a contention élastique ainsi qu’une antibiothérapie permettront lauérison.
ttp://dx.doi.org/10.1016/j.jmv.2012.12.040
31ypertension artérielle réno-vasculaire sévère :
raitement par angioplastie aortique etutotransplantation du rein. Vidal-Trecan a, S. El Batti b, P.-F. Plouin a, M. Sapoval c,.-M. Fichelle b,∗, J.-N. Fabiani b
Service de médecine vasculaire, hôpital européeneorges-Pompidou, 20, rue Leblanc, 75015 Paris, FranceService de chirurgie cardiovasculaire, hôpital européeneorges-Pompidou, 20, rue Leblanc, 75015 Paris, FranceService de radiologie cardiovasculaire, hôpital européeneorges-Pompidou, 20, rue Leblanc, 75015 Paris, France
ots clés : Maladie réno-vasculaire ; Autotransplantation du reinAuteur correspondant.e traitement des lésions sténosantes des artères rénalesppose depuis de nombreuses années le traitement médical et’angioplastie transluminale. Plusieurs études prospectives multi-entriques n’ont pas permis de déterminer le bénéfice dans leontrôle de l’hypertension artérielle. Néanmoins, chez un certainombre de malades la décision thérapeutique ne peut être prisen tenant compte des résultats de ces études, et les revascularisa-ions chirurgicales conservent des indications. Ce sont les maladesrésentant une occlusion chronique, une sténose très serrée asso-iée à une occlusion controlatérale, les malades présentant uneorte précédemment opérée ou très pathologique, pouvant êtrea cause d’embolies de cholestérol disséminées. Ce sont chez cesalades que les revascularisations extra anatomiques retrouvent
eurs indications : pontage hépato ou spléno-rénal, pontage ilio-énal ou autotransplantation.ous présentons une observation d’un malade, ayant bénéficié’une endoprothèse aortique thoracoabdominale et présentant unealadie réno-vasculaire très sévère traitée par autotransplantation
u rein droit et angioplastie aortique.n malade de 47 ans, a été hospitalisé en 2004, pour une hyper-ension artérielle sévère, résistante au traitement médical par unerithérapie. En 2002, ce malade avait présenté un accident vascu-1
ldmvmtspiLunllupdAuar(LdnrrddLmLméUlpUééIaEcema
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MM∗IlpisdlOsdpeancdurée. Un bilan de thrombophilie a été effectué et ne retrouvait
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aire ischémique, capsulo-ventriculaire droit, en rapport avec uneysplasie de l’artère cérébrale postérieure gauche. L’artériographieontrait une occlusion de l’artère rénale droite et un rein gauche
ascularisé par deux artères. Il existait une occlusion de l’artèreésentérique supérieure. Le malade avait refusé toute modalité
hérapeutique interventionnelle ou chirurgicale. En 2011, il a pré-enté un anévrisme disséquant de l’aorte thoracoabdominale, traitéar une longue endoprothèse thoracoabdominale, dont l’extrémiténférieure affleurait le tronc cœliaque.e malade a été réhospitalisé en avril 2012. Le bilan montraitne occlusion de l’artère rénale droite avec un rein droit pre-ant le contraste et mesurant 83 mm de haut, une occlusion de’artère rénale supérieure gauche, avec un rein gauche dont seulsa valve antérieure et le pôle inférieur demeuraient vascularisés,ne occlusion de l’artère mésentérique supérieure, revasculariséear l’arcade de Riolan. L’endoprothèse aortique était correctementéployée, mais le segment inférieur était mal visualisé.près concertation médico-radio-chirurgicale, il a été envisagéne revascularisation du rein droit de protection néphronique, parutotransplantation, une tentative de revascularisation de l’artèreénale supérieure gauche par une anastomose sur l’arcade de Riolanintervention de J. Testart).e malade a été opéré en mai 2012. L’autotransplantation du reinroit sur les vaisseaux iliaques a été réalisée, sans difficultés tech-iques particulières, en dehors d’un petit diamètre de l’artèreénale inférieure à 4 mm. En revanche, la réimplantation de l’artèreénale supérieure gauche n’a pas été réalisée du fait d’un spasmee l’arcade de Riolan. Les suites postopératoires n’ont pas présentée complications particulières.e malade a été réévalué en juillet 2012. Il présentait un amaigrisse-ent de 10 kg, associé à des douleurs abdominales postprandiales.
’hypertension artérielle n’était pas contrôlée par le traitementédical comportant une trithérapie. Par contre, la fonction rénale
tait améliorée avec un débit de filtration glomérulaire à 41 ml/min.n angioscanner montrait une sténose serrée de la terminaison de
’endoprothèse avec un diamètre mesuré à 7 mm. Le rein droit étaiterfusé, sans sténose de la revascularisation.ne angioplastie de la terminaison de l’endoprothèse couverte até réalisée avec deux stents nus. Le gradient trans-sténotique até mesuré à 40 mm de mercure.l est prévu un suivi mensuel de la fonction rénale, de la tensionrtérielle et de la symptomatologie digestive.n conclusion, cette observation, souligne les difficultés des indi-ations thérapeutiques, révèle la nécessité d’une imagerie parfaitet la prise en charge de ces malades complexes en concertationsédico-radio-chirurgicales, dans lesquelles chaque intervenant
pporte le fruit de son expérience et de sa technicité.
ttp://dx.doi.org/10.1016/j.jmv.2012.12.041
32tude des caractéristiques épidémiologiques,liniques et pronostiques des patients âgés de pluse 75 ans hospitalisés pour une artériopathieblitérante des membres inférieurs. Résultats àartir de la cohorte francaise Copart 2
. Mirault ∗,1, A. Bura Rivière 1, P. Lacroix 1, V. Aboyans 1,
. Constans 1, P. Cambou 1, C. Chamoin 1, A. Stansal 1, E. Messas 1
Service de médecine vasculaire, hôpital européeneorges-Pompidou, PARCC Inserm UMR 970, faculté de médecinearis Descartes, Paris, France
ots clés : Artériopathie oblitérante des membres inférieurs ;ujets âgés ; Ischémie critique ; Ulcère artériel de jambe ;laudication intermittente artérielle ; Ischémie aiguë de jambe
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Auteur correspondant.bjectifs.— Évaluer le pronostic à un an des patients âgés de pluse 75 ans hospitalisés pour une AOMI, à partir du registre Cohortee Patients ARTériopathes 2 (COPART 2). Seront évaluées les carac-éristiques épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques de cetteopulation.atients et méthodes.— L’ensemble des patients hospitalisés pourne AOMI avant le 15 juillet 2010 dans quatre services de méde-ine vasculaire de France ont été inclus dans le registre prospectifulticentrique COPART 2.ésultats.— Parmi les 1241 sujets, 44 % étaient âgés de 75 ans oulus. Ils étaient plus souvent atteints de cardiopathie (17,4 % vs,5 %,) mais présentaient moins de bronchopneumopathie chroniquebstructive (11,9 % vs 16,4 %), d’infarctus du myocarde (16,5 % vs3,6 %), de dyslipidémie (43,0 % vs 61,7 %) et de tabagisme actif50,2 % vs 83,7 %). Les présentations cliniques de l’AOMI des patientsgés de 75 ans ou plus étaient plus sévères avec 54,4 % d’ulcèresrtériels, 23,6 % de douleur ischémique de repos, 11,2 % de claudi-ation intermittente et 10,8 % d’ischémie aiguë de membre. Le taux’angioplastie était comparable dans les deux groupes. Cependanthez les sujets de plus de 75 ans, on avait un taux plus impor-ant d’amputations (21,2 %), et moindre de pontages chirurgicaux8,6 %).onclusion.— Les patients âgés de plus de 75 ans présentaient unronostic plus sévère à cause de leur fragilité et de tableaux cli-iques plus sévères. Le recours à la chirurgie de revascularisationst moins utilisé dans cette population qui présente un taux impor-ant d’amputation. L’absence d’augmentation de morbidité de lahirurgie incite dans le futur à proposer plus fréquemment cetteption thérapeutique.
ttp://dx.doi.org/10.1016/j.jmv.2012.12.042
33uplication de la veine cave inférieure, syndromeu casse-noisette et pseudo-syndrome de Cockett :ssociation inédite à l’origine d’une maladiehromboembolique récidivante. Mokaddem ∗, N. Pros , O. Dahan , C. Ambid-Lacombe ,. Bura-Rivière
Service de médecine vasculaire, pôle cardiovasculaire etétabolique, CHU Rangueil, Toulouse, France
ots clés : Malformation veineuse ; Compression veineuse ;aladie thromboembolique veineuse ; Récidive ; ThrombophilieAuteur correspondant.ntroduction.— Parmi les malformations caves d’origine embryo-ogique, la duplication de la veine cave inférieure (VCI) dans saortion sous-rénale est la plus fréquemment retrouvée avec unencidence de 0,2 à 3,0 % de la population générale. Toutefois laurvenue d’évènements thromboemboliques liés à cette anomalieemeure exceptionnelle avec seulement six cas rapportés dans laittérature.bservation.— Nous rapportons, ici, le cas d’une femme qui a pré-enté trois épisodes thromboemboliques majeurs, à l’âge de 17 ansemi, 19 ans et 29 ans. Le premier épisode, une thrombose veineuserofonde proximale bilatérale compliquée d’embolie pulmonaire,st survenu dans un contexte de contraception estroprogestativevec un tabagisme actif. Le second épisode, une thrombose vei-euse profonde proximale poplitée gauche, est apparu dans unontexte de déshydratation importante et voyage aérien de courte
u’un polymorphisme hétérozygote du gène de la prothrombine20210A. Le traitement anticoagulant a été alors maintenu pen-
1 On behalf of COPART register team.