Hypnose et kine respiratoire - PMB

Relaxation Dynamique

sous

Hypnose Présentation et Essai dans les pathologies respiratoires

François Debsi masseur kinésithérapeute pneumo – oncologie

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Relaxation dynamique sous Hypnose

Présentation

Préambule pour l’hypnose * La notion (4) * Les définitions * Le principe (5) * Les formes * Les modifications dues à l’hypnose (6)

Fonctionnement de l’esprit * L’esprit conscient (8) * L’esprit inconscient * L’esprit subconscient (9)

Particularités de l’esprit * L’état normal de conscience (10) * Le facteur critique de l’esprit conscient * L’action hypnotique sur l’esprit subconscient (11)

Mise en œuvre de l’hypnose * L’état modifié de conscience (EMC) * L’influence sur l’activité cérébrale (12) * Les moyens de contourner le facteur critique (13)

Phénomènes hypnotiques * Le phénomène idéo-moteur (15) * La distorsion du temps * La modification des perceptions sensorielles

Suggestion et langage analogique * L’intérêt des métaphores (16) * L’état hypnotique et l’efficacité de la métaphore * Les critères de qualité d’une métaphore * La littéralité (17) * L’imprégnation

Tests de suggestibilité * L’intérêt * Les exemples courants de suggestions hypnotiques (18)


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Essai dans les pathologies respiratoires

Atteintes ciblées dans l’affection ventilatoire * La souffrance psychologique (20) * La fréquence respiratoire et la dyspnée (21) * Le bronchospasme et l’inflammation (22) * L’action du système nerveux (23)

Séance adaptée * L’anamnèse (24) * La présentation (26) * Les stades du traitement (27) * Les objectifs (29)

État de pleine conscience * La présence du souffle (30) * La place du corps dans l’espace * L’accueil des sons * La prise de conscience des pensées dans l’instant présent * Les effets (31)

État de sophronisation * La présentation de l’induction (32) * Les types d’induction (34) * Le contournement de l’esprit critique (38) * La sollicitation d’une réponse inconsciente (42)

Retour à « Ici » et « Maintenant » * Le décompte (51) * L’émergence

Auto - hypnose * L’auto - suggestion (52) * Les techniques (53) * Le travail du niveau de base (56)

Essai pour l’insuffisant respiratoire * Le laisser - faire (57) * Le ressenti du corps souffrant (58) * La détente du corps (59) * les métaphores de la respiration

Scripts adjuvants à la rééducation respiratoire *« Inspirer…Expirer… Ici et maintenant » (60) * Le rythme, qu’est-ce qui me « coupe le souffle » ? (61) * La tension et la détente * Le contact à la vie (62) * Le mouvement (63)

Conclusion (64)


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Présentation

Préambule pour l’hypnose * La notion

L’expérience de l’état hypnotique est véhiculée quotidiennement (idées qui vagabondent devant un feu de cheminée, attention distraite par le défilement du paysage dans le train, regard sur une pluie d’orage, impression de planer sur une musique, spectacle faisant oublier la réalité…). L'hypnose est un état modifié de conscience qui peut être reproduit selon un modèle médical ou pédagogique. Cet état modifié met à contribution l’inconscient dont les possibilités sont puissantes, voire illimitées. L’hypnose rappelle que deux aspects de l’être, le conscient et inconscient sont inhérents à chaque personne. Le conscient, c’est la conscience du « moi » « ici » et « maintenant », des choses que l’on est en train de faire, celles auxquelles l’on porte attention. L’inconscient gère l’activité des sens, la physiologie, les connaissances. Il ne doit pas être considéré comme un réservoir de refoulement, de traumatismes, de culpabilité, de déficits, mais sollicité comme un réservoir de ressources que le patient était jusque-là incapable de mobiliser utilement.

L’hypnose établit un pont favorisant le fonctionnement Inconscient par rapport au fonctionnement Conscient.

Le thérapeute s’adresse au subconscient du patient par un message subliminal visuel ou sonore moins perceptible par l’esprit conscient. En « alimentant » le subconscient de messages profitables, ce subliminal permet d’atteindre des objectifs à atteindre.

* Les définitions (1)

- L’hypnose est un état de conscience induit artificiellement. Cet état est soumis à une augmentation de la suggestibilité et à une grande réceptivité aux directives d’un thérapeute. L’ouverture d’un dialogue entre le conscient et le subconscient s’appelle la transe. L’échange d’informations entre la conscience analytique et le subconscient (siège des émotions, mémoire à long terme, intuition…) est un mécanisme naturel et quotidien.

La pensée guide l’imagination du patient pour le faire entrer dans un état modifié de conscience (EMC) ou transe. Un patient atteint de pathologie respiratoire voudrait mieux respirer, être moins essoufflé. Pourquoi ne pas essayer de l’aider par une intervention hypnotique ?


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- L’hypnose est une discipline qui permet d’approfondir et d’exploiter une mise en état de transe. Cette manière de communiquer, accessible à tous, diffère dans son champs d’application selon que l’on soit médecin, psychothérapeute, soignant, mentaliste, hypnotiseur de spectacle, commercial, manager, politique, enseignant… * Le principe Un sujet sous hypnose n’est ni inconscient, ni contrôlé, ni plongé dans le sommeil. Il est parfaitement conscient. L’état d’attention dirigée le rend apte à interagir avec son environnement. C’est en bénéficiant d’une profonde détente qu’il accède ainsi à son potentiel créatif, d’apprentissage, de mémorisation, ou même de sa capacité naturelle d’auto - guérison (auto - hypnose).

Pour bonifier ce potentiel, le thérapeute cherche à contourner le facteur critique de l’esprit conscient en suggérant une idée acceptable unique (monoïdéisme : focalisation de l’attention sur une seule idée jusqu’à l’amener à sembler vraie). * Les formes d’hypnose (2) L’hypnose est un procédé universel car il fonctionne avec tout le monde depuis la nuit des temps.

- l’hypnose classique et semi-traditionnelle Cette pratique se caractérise par l’aspect autoritaire et directif d’un hypnotiseur parfois dominant.

Le mode d’activité se définit sous quatre types

L’hypnose est un état altéré de conscience induit par la suggestion.


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- l’hypnose Ericksonienne Cette technique permet au patient d'accéder aux ressources de son inconscient dans l'optique de la résolution d'un problème. Les possibilités de cette approche sont, en théorie, illimitées. Le sujet accordant moins d’importance aux stimuli externes, son absorption le tourne vers lui-même, vers l’intérieur par un processus nommé « focalisation interne ». La focalisation interne naît donc du recul du conscient. Sorti du cadre conscient, le sujet change son orientation à la réalité, s’ouvre à de nouvelles ressources, à des possibilités d’évolution jusque - là inconscientes. Des compétences personnelles se développent : créativité, imagination, ressources de changement, accès à des savoirs, connaissances…

L’hypnose Ericksonienne est non - directive, le sujet se venant lui-même en aide, décidant de ses changements, prenant les décisions qui lui conviennent. - la nouvelle hypnose De nouvelles techniques (synchronisation, VAKOG, inductions hypnotiques participatives, métaphores isomorphiques, communication subliminale multi-niveaux, structures PNL - programmation neuro - linguistique...) se sont ajoutées aux outils hypnotiques qui ont eux même évolué (technique du “saupoudrage”, métaphores….). - l’hypnose humaniste Elle propose une cosmologie de l’esprit de la personne et de la Vie en général. Elle agit au niveau de la Conscience Majuscule, et non plus seulement de l’Inconscient. En ce sens, elle se place à l’opposé exact de toutes les autres formes d’hypnose. - la synautokinèse (3) Technique particulière, elle se base sur le branchement de deux systèmes végétatifs (thérapeute - patient) par le truchement de réactions inconscientes. * Les modifications dues à l’hypnose

- les signes neurophysiologiques (4) . Augmentation de l’activité . du cortex cingulaire antérieur impliqué dans l’attention, la motricité et la douleur . du cortex préfrontal dorsolatéral gauche, impliqué dans les fonctions exécutives. . Diminution de l’activité dans les lobes pariétaux, qui renforce le sentiment de dissociation

Tout homme a en lui les ressources dont il a besoin. S’il n’y a pas accès (ou mal, ou de manière parcellaire), l’hypnose est un pont, un moment privilégié utilisé par exemple en cas de stress.


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. Ralentissement des ondes cérébrales à un rythme alpha (8 -13Hz) qui correspond à un état de conscience apaisé, de la relaxation ou de la méditation (les deux hémisphères du cerveau arrivent à fonctionner ensemble dans une harmonie parfaite).

- les bienfaits psychologiques . L’hypnose induit une respiration profonde ce qui diminue stress et irritabilité. Le profond état de relaxation mentale et physique et le fait de se retrouver dans cet état sur une base régulière est une façon de réduire le stress, donc aussi de diminuer les chances d’être malade. Comme le stress occasionne des problèmes de santé physique, il s’attaque au sommeil, rend plus sensible à l’inconfort et à la douleur et peut même contribuer à l’augmentation du niveau de cholestérol dans le sang. . L’hypnose aide au sommeil réparateur Le corps apprend à se reposer de façon plus calme.

- les activités métaboliques . L’hypnose contribue à augmenter les éléments chimiques responsables du bien-être et du contrôle de l’humeur. Si l’individu est profondément détendu, son cerveau libère naturellement ces éléments chimiques, les stimule et facilite leur circulation. . L’hypnose stimule le système immunitaire Le stress produit des éléments chimiques néfastes dans le corps. Les situations stressantes affectent le système immunitaire et affaiblissent les ressources nécessaires au bon fonctionnement du corps.

Le cortex cingulaire antérieur joue un rôle d’interface important entre l’émotion et la cognition, plus précisément dans la transformation des sentiments en intentions et en actions. Il est impliqué dans des fonctions supérieures comme le contrôle de soi sur ses émotions, la concentration sur la résolution d’un problème, la reconnaissance des erreurs, la promotion de réponses adaptatives en réponse à des conditions changeantes.

L'électricité cérébrale se présente sous la forme de rythmes ou ondes cérébrales. Quatre principaux rythmes physiologiques sont définis par leur fréquence : . le rythme alpha (8 à 12 cycles par seconde) qui caractérise l'état de veille calme, (yeux fermés et repos physiologique et mental) . le rythme bêta (12 c/s) qui apparaît dans des conditions d'éveil actif et de sommeil . le rythme thêta (4 à 7 c/s) qui apparaît dès l'installation du sommeil . le rythme delta (0,5 à 3 c/s) caractéristique du sommeil lent et profond.


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- les signes cliniques extérieurs Modification . du tonus musculaire : catalepsie, hypotonie . du rythme respiratoire . du mouvement oculaire

Fonctionnement de l’esprit

* L’esprit conscient (5)

Il a la capacité de permettre : - l’analyse afin de faire des bilans, de prendre des décisions, de réfléchir, de choisir ses activités ou ses actes - le rationnel de façon à trouver des raisons et justifier la logique (pourquoi « on est comme on est »), l’analyse (pourquoi « les choses sont comme elles sont ») - la volonté qui donne l’énergie nécessaire à la réalisation de choix, de décisions et d’initiative (tendance à se fatiguer rapidement selon les personnalités) - la mémoire à court terme (celle de tous les jours).

* L’esprit inconscient

L’inconscient est dynamique. C’est le régulateur des toutes les fonctions biologiques ; il fait fonctionner le corps (équilibres naturels, régulations physiologiques autonomes, système immunitaire…).

L’esprit conscient, c’est la sphère utilisée la plupart de notre temps.

De nombreux maux trouvent leur origine dans le cerveau. Des schémas de pensée se mettent en place et affectent les comportements et le corps. L’inconscient est la partie cachée de l’iceberg

Inconscient, partie cachée de l’iceberg « esprit » : . berceau des mécanismes de défense . activateur de solutions imaginées pour résoudre un problème.


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L'esprit inconscient . garde en mémoire les savoirs, les apprentissages, les compétences, les souvenirs, même ceux oubliés . contrôle les fonctions automatiques du corps (systèmes immunitaire, cardiaque, respiratoire…) . influence constamment le comportement et l'expérience, il ne raisonne pas, il est aux ordres du conscient. Partie de l'iceberg « esprit » qui est immergée, il contient le pôle pulsionnel de la personnalité dirigé par le principe du plaisir . comporte les processus qui, par les mécanismes de refoulement, sont maintenus hors de la conscience . guide les comportements issus des sentiments (pulsions dont le mécanisme peut être le plaisir) Le comportement répondrait à des raisons, des désirs non formulés de façon intelligible, sans que l'on ait conscience de ses choix. . est le réservoir de la libido et de l'énergie psychique; ses contenus sont héréditaires d'une part et refoulés et acquis d'autre part . est le domaine de l’instinctif, du biologique, des contenus héréditaires.

* L’esprit subconscient (6) C’est un réservoir de tout ce qui est vécu, intégré, consciemment ou non. Une richesse insoupçonnée et donc en partie inutilisée se trouve en chacun de nous. Il sait . rendre conscient ce qui est nécessaire au sujet (prises de conscience) . mettre de côté ce qui pose problème ou est inutile (refoulement, oubli) . protéger (siège de l’intuition).

Il entrepose tel un disque dur, sous le seuil de conscience : - la mémoire à long terme (vécu et apprentissage de la vie par des souvenirs, des idées, des croyances, des valeurs…) - les émotions vécues ou ressenties (naissance, entretien et maintenance) - les habitudes et les automatismes (programmes accomplis sans y penser, sans y réfléchir) - l’instinct de survie (protection de l’être).

Le subconscient maitrise des données enregistrées méconnues, oubliées. Cependant, il reste neutre, ne raisonne pas.

Dans l'inconscient se forgent les angoisses, substitut d'une satisfaction pulsionnelle qui n'a pas eu lieu. Ce qui aurait dû être plaisir devient déplaisir.


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Particularités de l’esprit * L’état normal de conscience (7)

L’individu n’utilise en temps normal qu’à peine 10 % des capacités de son esprit.

* Le facteur critique de l’esprit conscient

Lorsqu’elle est confrontée à la réalité, une idée est traitée par l’esprit conscient sous l’effet de la volonté. La volonté fait ou ne fait pas l’action conforme à cette idée, se module mais a aussi tendance à s’affaiblir avec le temps. L’esprit conscient agit comme un filtre qui empêche les idées du monde extérieur de venir polluer l’univers intérieur. « Le facteur critique » . est l’outil de protection du subconscient . est un sas qui trie les informations nouvelles, les filtre, les rejette en les retournant vers le conscient ou en les intégrant dans le subconscient . sert de garde du corps au subconscient (exemples . de l’information déjà entendue, validée par le subconscient . de l’information nouvelle retournant vers le conscient pour poser des questions, pour rechercher ailleurs, pour connaitre la véracité). La problématique de l’hypnothérapie est la recherche du contournement de ce facteur critique

L’analyse de l’image permet au « facteur critique » une protection consciente de l’inconscient


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* L’action hypnotique sur l’esprit subconscient (8)

- la programmation Le subconscient fonctionne tel un ordinateur intemporel (non soumis au facteur temps). Il y réside la puissance du changement. Pour accomplir des tâches, il lui faut un programme et des logiciels. La technique hypnotique lui propose un programme permettant d’accomplir une tâche thérapeutique.

- l’imprégnation L’hypnose cherche à pénétrer le subconscient et à imprégner une idée. Si celle - ci réussit à y pénétrer, elle devient entière réalité (« tout ce qui peut être imaginé est réel » Picasso). Cette idée, ou suggestion, devient alors un nouveau programme. Le travail de l’hypnose réside dans la réussite à insérer cette nouvelle idée pour aider à atteindre les objectifs.

Mise en œuvre de l’hypnose * L’état modifié de conscience (EMC) ou transe

L’EMC est une communication entre le conscient et le subconscient.

- le rapport conscient - subconscient C’est un dialogue instable, pourvoyeur d’émotions (pleurs, besoin de parler, survenue d’images, de sensations…). Même si la transe (EMC) est profonde, le dialogue ne s’interrompt pas. Une personne sous hypnose peut parler, peut avoir les yeux ouverts. Pour obtenir une transe, il faut contourner le facteur critique. Pour contourner le facteur critique, il existe un outil : l’induction.

Un meilleur contrôle du subconscient peut modifier des comportements (sur la sérénité, les habitudes…). Lorsque le subconscient transmet la commande à l’inconscient, l’hypnose agit sur le cerveau.

L’hypnose expérimente un large champ de conscience.


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Cet état de conscience « modifié » est une forme de détente qui, paradoxalement, offre une attention maximale du subconscient (se retrouver dans « l’écran » d’un film passionnant, « être dans la lune », trajet automobile habituel semblant plus court …).

- la modification de l’état L’hypnose ouvre l’esprit à une dimension expérimentale plus grande. L’état hypnotique adopte une perception différente de la réalité qui permet de communiquer avec les forces du subconscient. Il génère donc une activité mentale plus importante. Elle peut changer le comportement (action sur la dramatisation, le catastrophisme, les addictions…). * L’influence sur l’activité cérébrale

- les techniques de résonnance magnétique (9) Elles montrent que l’hypnose influence visiblement l’activité du cerveau. Lorsque des suggestions sont soumises à une personne dans un état d'hypnose (ou de relaxation profonde), la perception cérébrale est dans la même zone que lorsqu'elle vit réellement ces situations. Lorsque la même personne imagine ces suggestions ou situations dans un état de veille normale, le cerveau ne réagit pas comme pour une situation vécue. L’hypnose a donc un effet spécifique sur les neurones, qui diffère des effets attribuables au simple état de relaxation.

L’hypnose est un mode de fonctionnement du cerveau, différent de l’état de veille ou du sommeil. Elle permet de connecter des zones cérébrales qui habituellement ne le sont pas aussi efficacement. Ce fonctionnement du cerveau sous hypnose devient plus fluide. Il modifie la circulation de l’information nerveuse pour aboutir au soulagement de la douleur, à une anesthésie, à une diminution de l’anxiété. Au cours d’expériences dans lesquelles la douleur est provoquée, l’hypnose permet de moduler l’intensité de la douleur, le degré d’inconfort et les émotions.

Expérience : des clichés IRM du cerveau de personnes volontaires ont été réalisés lorsque ces dernières reproduisaient avec leur bras le mouvement des ailes d’un oiseau. Puis ces sujets ont été mis sous hypnose et la même expérience a été faite.

. Sans hypnose : seules les aires cérébrales du mouvement sont activées. . Sous hypnose : en plus des aires cérébrales du mouvement, d’autres zones du cerveau sont activées : zones liées à la représentation de soi, à l’imagination... Le contrôle du mouvement est augmenté (hypercontrôle) et la volonté d’agir est conservée.


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- les ondes cérébrales (10)

L’activité du cerveau n’est pas localisée au même endroit selon que la personne est en état de relaxation, en état de veille ou en état d’hypnose.

. Lorsque le cerveau est livré à lui-même, pendant l’état de veille, sans sollicitation particulière, une activité neuronale spontanée, dite « par défaut » est mise en place. Ce type d’activité cérébrale est associé à l’introspection, à une sorte de concentration de la conscience, « sans objet » et sans pensées spécifiques.

. Lorsque le cerveau est en activité de plein éveil (pensée active), ou « avec objet », lors de réactions à des stimuli extérieurs (visuels, sonores, tactiles, réels ou imaginaires), le cerveau passe constamment du mode actif à un mode introspectif.

L’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle permet de voir, en temps réel, le cerveau passer d’un mode à l’autre. L’état hypnotique inhibe l’activité du « réseau du mode par défaut » durant les périodes où les sujets sous hypnose sont au repos (pour les sujets non sensibles à l’hypnose, le cerveau entre normalement en mode par défaut durant les moments de repos).

* Les moyens de contourner le facteur critique (11)

Le facteur critique est un filtre entre le conscient (analyse, raisonnement, prise de décisions) et le subconscient (émotions des mémoires à long terme, équilibre protecteur entre le psychique et l’émotionnel). Plusieurs techniques sont proposées pour l’éviter et émerger le subconscient :

- le focus interne (retour à l’intérieur de soi) est une recherche d’un souvenir ou d’une émotion qui permet d’aller directement dans le subconscient - l’interruption de pattern (schéma répétitif de répétitions mots, gestes) . Le pattern peut être mental. Le subconscient ne peut plus refuser la suggestion si le cerveau a défini trois fois un schéma. Il n’y a plus de critique qui contre le mot (une blague est écoutée une fois, deux fois… trois fois, au bout de la nième fois, on n’écoute même plus ce qui est dit, il n’y a plus d’esprit critique - système de la publicité répétitive, inscrite dans le subconscient).

Ondes alpha (7 à 12 Hertz) Le sujet est assoupi mais demeure très sensible aux stimuli extérieurs. État de Détachement Pilotage automatique : détachement de l’esprit État Hypnotique : conscience au repos État méditatif : lâcher-prise


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. Le pattern peut être physique.

Sur un geste de va et vient répétitif (de la main), l’attention se relâche au bout d’un certain temps. À l’interruption du geste, le cerveau va se poser une question car le geste est accepté comme normé, accepté, non critiquable. Cet arrêt du geste en étant plutôt rapide et inattendu, ouvre une brèche ; le facteur critique attend une réponse. Alors le cerveau leurré va prendre la première suggestion proposée, cela peut être « dors », « relâche - toi », « détends - toi ». L’important est d’interrompre le schéma, de créer une rupture et un nouveau schéma pour que le cerveau en interrogation cherche une information et prenne en instantané la première proposée (exemple de premier schéma proposé « dors »…). - l’imaginaire L’hypnose est une technique qui a l’esprit pour champ d’action. Elle mobilise la capacité d’imagination. Dans l’état conscient, « imaginer quelque chose » fait visualiser une situation et le cerveau l’appréhende d’abord comme une réalité avant de lui apposer l’étiquette « imaginaire ». Dans l’état hypnotique, la frontière entre « réalité » et « imaginaire » est plus floue et la confusion est rendue plus facile. S’il n’y a plus de barrières clairement délimitées, les suggestions seront plus facilement intégrées. L’hypnose mobilise la volonté profonde sans s’imposer mais en proposant des suggestions. Ces suggestions hypnotiques sont d’autant plus efficaces que le patient est en état de réceptivité supérieure (Moi profond). Le subconscient modifie alors le « programme » interne. L’imagination permet de contourner temporairement la capacité d’analyser les suggestions. Le facteur critique délaissé laisse passer les nouvelles idées ou les suggestions dans le subconscient.

Phénomènes hypnotiques (12) Les phénomènes (dits) hypnotiques sont des phénomènes de la vie quotidienne qui s’exacerbent sous hypnose. Ils peuvent être utilisés à tout moment de la thérapie . soit pour eux - mêmes (modification des perceptions douloureuses) . soit à titre de métaphore (lévitation pour le traitement des troubles de l’érection…). Hormis le domaine du traitement de la douleur où tant l’efficacité que la documentation en neurosciences sont établies, la validation par les études récentes est encore hésitante.

Imaginer ou faire « semblant de » permet un contournement automatique du facteur critique.


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* Le phénomène idéo – moteur

Les comportements idéomoteurs sont des réponses motrices à des idées suggérées.

- la lévitation Par exemple, lors de l’élévation d’un bras. Le bras s’élève de façon particulièrement lente et discrètement saccadée. Il reste suspendu sans que le sujet ait le sentiment d’être l’auteur du mouvement. Souvent utilisé en début de transe, ce phénomène suggère l’apparition d’autres phénomènes hypnotiques.

- la catalepsie Elle se traduit par une tonicité involontaire des muscles, conférant aux membres une spasticité cireuse. La catalepsie peut être généralisée, mais reste le plus souvent limitée à un bras, un avant - bras, une main, voire aux paupières.

L’expérience de ces particularités musculaires permet au sujet de découvrir qu’il est capable de vivre des expériences nouvelles qu’il ne soupçonnait pas un instant plus tôt… Cette expérience . illustre l’impact physiologique de l’hypnose . ratifie l’état hypnotique . permet d’illustrer comment l’hypnose peut affecter d’autres mécanismes physiologiques (l’immunité, les douleurs et les spasmes bronchiques, digestifs, urologiques, gynécologiques…).

- le signalement idéo - moteur C’est la possibilité pour la personne de donner une réponse motrice, non verbale, à une question. Par exemple, hocher la tête pour dire oui ou non. Ce type de réponse est souvent involontaire et même inconscient dans la vie courante. En hypnose, après avoir établi un code de réponses, le thérapeute pourra poser des questions à l’inconscient (« questionnement idéo - moteur »). Par exemple, élévation de tel doigt pour dire « Oui », tel autre pour dire « Non », tel autre encore pour dire « Je ne désire pas répondre maintenant ». * La distorsion du temps

Caractéristique de l’état hypnotique, le temps peut sembler passer très vite. Lors d’un trajet en voiture ou en train ou sur une attitude où l’attention n’est pas nécessaire, la présence peut devenir « flottante ». « Être ailleurs » dans ces moments crée non seulement une dissociation hypnotique mais aussi une perception du temps discordante par rapport à ce qu’affiche le temps réel. Dans les soins de santé, ce processus sera utilisé . pour augmenter progressivement la perception de la durée des périodes de confort . pour réduire la perception de la durée des périodes douloureuses Ceci s’applique tant aux souffrances psychiques que physiques pour les douleurs intermittentes : cancéreuses, migraineuses… * La modification des perceptions sensorielles

- les hallucinations dites « positives » Ce sont des perceptions sans objet (créer une démangeaison sur un doigt).


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- les hallucinations dites « négatives » Ce sont des diminutions ou des absences de perceptions (diminution ou disparition d’une perception douloureuse d’un autre doigt). Dans la vie de tous les jours, cela se remarque sur un patient douloureux chronique qui ne perçoit plus ou peu sa douleur pendant tel type de films ou d’émissions plaisantes à la télévision ou lors de la visite d’un proche…

- les déplacements de perception Ce serait suggérer une zone non - douloureuse et y transférer sa douleur jusqu’à l’évanouir.

- les substitutions de perception Ce serait par exemple substituer un fourmillement à une douleur. Ces actions peuvent se relayer par de l’autohypnose. Leur modification porte sur les perceptions visuelles, auditives et kinesthésiques.

Suggestion et langage analogique (13) Elle se crée par langage figuratif, la métaphore. La métaphore peut être : . soit une simple image, cliché, analogie (douleur assimilée à…un étau, du feu…) . soit un film, une histoire, une anecdote (fables, contes, paraboles, éléments d’actualité, vécu…).

* L’intérêt des métaphores

Le rêve n’est pas conscient. Produit pendant le sommeil, il émane de l’inconscient par une expression figurative. Cette voie est inversée en hypnose où le subconscient est sollicité par un langage figuratif. Ce mode de communication cherche à détourner le problème du patient de sa réalité. * L’efficacité de la métaphore

L’état hypnotique renforce l’efficacité des métaphores thérapeutiques. Une même histoire (balade imaginaire, voyage sur tapis de nuage, imprégnation dans une couleur…), racontée hors hypnose, donne moins d’effet ou tombe à plat… Des métaphores racontées à un patient en état de veille, permettent aux récits d’être vécus de façon bien plus intense. L’état hypnotique en raison de l’implication émotionnelle particulièrement forte, apporte pendant la transe une situation assimilée comme une réalité possible. Le thérapeute pourra entrevoir les signes physiologiques de cette implication (amnésie spontanée ou suggérée, ronflement, bien être…).

* Les critères de qualité d’une métaphore Ils sont multiples : - congruence, isomorphique avec la réalité du patient (poumons « rétrécis », muscles douloureux) - perspective d’une solution (l’air entre plus facilement dans le poumon) - respect des problèmes du patient, reprenant plusieurs éléments de sa réalité (asthme, sifflement bronchiques…) - sollicitation d’une implication émotionnelle - compréhension simple par tout un chacun (bronches comme des tuyaux, poumon comme des ballonnets…)


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- évolution progressive, soit d’apprentissage pas à pas, soit d’évolution d’un objet (cage thoracique : barrière à claire voie qui se détend de sa rigidité). * La littéralité

Littéralement, l’inconscient « entend ». Son niveau de logique diffère du conscient qui « comprend ». Par exemple, une personne en état de transe hypnotique à qui l’on poserait la question : « Peux-tu me dire l’heure qu’il est ? » répondra : « Oui » plutôt que de dire l’heure qu’il est. Si on lui demande : « Dans quel état es-tu ? », elle répondra par exemple « En France ». Ces changements de niveaux logiques se rapportent à un autre sens du mot. L’accès à la situation de transe est alors vérifié. Le questionnement de l’inconscient durant une séance vérifie ainsi l’accès à un état modifié. * L’imprégnation

Dans les moments de transe spontanée vécus de nombreuses fois par jour, l’état de conscience peut atteindre un bas niveau de vigilance. L’inconscient est ainsi plus exposé à des suggestions, avec moins de défenses conscientes. Dans ces moments, une phrase d’allure banale peut « s’imprimer » aisément et produire ses effets à l’insu de l’esprit. Si une personne reçoit une phrase à priori innocente à un moment de la vie quotidienne où elle est « ailleurs » (transe spontanée de la vie de tous les jours lors d’une rêverie au coin du feu, au bord de la mer, après imprégnation médicamenteuse, ivresse, entrée ou sortie d’anesthésie …), les mécanismes de barrages conscients sont moins actifs voire inopérants. Cette petite phrase, anodine, peut pénétrer dans l’inconscient et y marquer une empreinte durable. Une phrase dénuée de mauvaise intention mais prononcée sans imaginer son cheminement dans l’esprit peut être nuisible (« la ventilation ne sera plus la même qu’avant », « le volume pulmonaire est restreint »...). Les suggestions doivent être précautionneuses car si elles parcourent d’abord l’esprit, elles cheminent ensuite le corps de celui qui les a reçues avec parfois des conséquences imprévisibles.

Tests de suggestibilité (14) * L’intérêt Le test est une phase préliminaire au processus d’induction. C’est un moyen d’évaluer le niveau d’influence de l’hypnose sur une personne (suggestions en état de veille). Il permet . de vérifier si un sujet a la capacité de suivre des consignes modifiant son état de conscience . de démontrer qu’un sujet a l’aptitude d’être influencé par les procédés hypnotiques

Le test de suggestibilité évalue la perception d’une personne au traitement hypnotique. Regarder vers le « troisième œil », catalepsie des yeux


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* Les exemples courants de suggestions hypnotiques

- la main molle (docteur Liébengen) Instruction : Demander au sujet de reposer l’une de ses deux mains sur le poing du thérapeute. Demander de laisser le bras totalement mou, sans résistance ni tension jusqu’à ce que le thérapeute compte jusqu’à 3. Demander au sujet si son bras est rendu relaxé et inerte (le sujet répond « oui »). Suggestion : Dire « je vais maintenant compter de 1 à 3, et peu importe ce qu’il arrive, laisse ton bras détendu tel qu’il est en ce moment ». « Un… deux… et… » (sans dire le chiffre trois), abaisser brusquement le poing). Si le sujet est réceptif aux suggestions et possède une capacité à se détendre, le bras tombera. Dans le cas contraire, le bras restera dans les airs.

- les doigts aimantés Instruction : Demander au sujet de coller ses mains et d’entrecroiser les doigts. Demander ensuite de sortir ses index et de les pointer en direction du ciel tout en les gardant séparés le plus possible l’un de l’autre. Demander au sujet de garder les yeux sur ses index et d’observer ce qui va se passer sans jamais lâcher des yeux ses doigts.

Suggestion : Regarder bien attentivement tes doigts… « les doigts vont se rapprocher de plus en plus… c’est comme si les index étaient aimantés l’un à l’autre… plus les doigts se détendent, plus ils se rapprochent l’un de l’autre… » « et ils se rapprochent toujours plus… ». Observer le phénomène… « et dans un instant… ils vont se coller ensemble… et maintenant ils sont collés l’un à l’autre… ».

Même exercice avec les paupières lourdes. L’annulation de l’effet se fait physiquement par le thérapeute. - la main lourde, la main légère Instruction : Demander au sujet d’étendre les deux bras devant lui à l’horizontale avec les paumes de la main qui se font face (garder une distance entre les mains) ou tournées vers le ciel pour l’une vers le sol pour l’autre.

Suggestion : Regarder les bras, s’assurer qu’ils sont à l’horizontale… Fermer les yeux. Imaginer un poids (« les soucis ») très pesant attaché à la main gauche la tirant vers le sol. Imaginer au même moment un ballon très léger (« les espoirs ») rempli d’hélium attaché à la main droite la tirant dans les airs, vers le ciel. « La main droite monte, monte, monte vers le ciel; la main gauche descend, descend, descend, vers le sol… La main droite monte, monte, monte dans les airs, la main gauche descend, descend, descend, vers le sol… ». Le test réussit à partir du moment où une distance est observable entre les 2 mains

L’annulation de l’effet se fait par un comptage puis par l’ouverture des yeux. « Je vais compter jusqu’à 3… à 3, tu vas ouvrir les yeux…1…2… ».


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- le test de Kohnstamm Instruction : Demander au sujet de se mettre en appui sur le côté contre un mur (donc avec un bras qui se trouve entre le corps et le mur).

Placer le revers de la main contre le mur. Exercer une compression du bras très forte en fermant les yeux. Continuer à appuyer très fort en tendant les muscles de l'épaule et du bras (durant environ une minute). S'éloigner du mur les bras ballants. Suggestion : Poursuivre la lévitation du bras.

- le test de chute arrière Instruction : Demander au sujet de se tenir droit, debout, pieds serrés (position permettant de diminuer la stabilité). Poser les mains sur les épaules du sujet. Demander de fixer intensément un point imaginé derrière, de préférence en hauteur. Le conscient est occupé, c’est le but de la fixation, il laisse plus de place à l’inconscient.

Suggestion : « Allez en arrière, irrésistiblement attiré vers l’arrière » jusqu’à provoquer soit un déséquilibre, soit une chute.

Par un effet purement physiologique le bras aura tendance à s’élever en l’air de manière presque automatique.


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Essai dans les pathologies respiratoires

Atteintes ciblées dans l’affection ventilatoire (15)

* La souffrance psychologique - le stress L’organisme a été conçu de façon à pouvoir se protéger contre les dangers. Face à une menace, l’organisme déclenche une série de réactions physique et psychologique. Il se place dans une condition propice pour faire face au danger. Que le danger soit réel ou imaginaire, l'organisme subit les mêmes réactions et les mêmes méfaits dus au stress.

Le système nerveux réagit normalement par l’activation de l'hypothalamus qui stimule les glandes surrénales (adrénaline). Si l’agent stressant persiste, cet organe stimule à son tour l'hypophyse (secrétions de cortisol). Cette sécrétion plus ou moins constante provoque des modifications organiques. Le stress est omniprésent lorsque la difficulté de respirer est chronique. Il est donc important d'apprendre à bien gérer le stress par un contrôle des réactions pour que ses effets ne soient pas dommageables.

Phase d’alarme (stress aigu) Phase de résistance (stress chronique) . Les facultés mentales Le stress réduit considérablement l'efficacité de l'ensemble des facultés mentales : concentration, mémorisation, raisonnement, qualité du travail intellectuel. Le stress rend plus distrait et plus indécis. . Les fonctions nerveuses Le stress . dérègle le bon fonctionnement du système nerveux (anxiété, angoisse et dépression, attaques de panique, troubles du sommeil) . nuit à la capacité de relaxer convenablement . engendre des tensions musculaires.


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- l’épuisement mental et moral (16) Il est d'autant plus important et précoce que la dose de stress est plus grande et plus rapidement cumulée. Chaque stress (échec, frustration, contrainte, exacerbation d’une souffrance respiratoire…) détermine une usure. L'accumulation dans les tissus de sous - produits issus des réactions métaboliques provoquées par le stress, laisse une « cicatrice chimique » indélébile. Les déchets métaboliques se déposent sur les artères, les articulations, le tissu élastique de la peau et favorisent la perte de l'élasticité, le durcissement et le vieillissement des tissus.

La dépression est sous - diagnostiquée dans les BPCO ; elle est associée à une plus mauvaise qualité de vie, des séjours hospitaliers plus longs, des exacerbations fréquentes, une activité physique et sociale plus faible. Elle s’aggrave avec la sévérité de la BPCO, les scores étant plutôt liés aux symptômes qu’à la fonction respiratoire. - la gestion par psychothérapie La détente par l’hypnose prévient voire réduit les symptômes du stress.

. Le traitement post- attaque des éléments émotionnels Le sentiment d’avoir peur ou de sentir une menace de crise, d’exacerbation augmente l’idée d’avoir peur de ne plus pouvoir respirer (la peur de la crise fait venir la crise). Un programme d’hypnose peut rapidement aider à : - glisser dans un état de relaxation - prendre un contrôle sur la respiration et les atteintes corporelles - se désensibiliser aux phobies d’anticipation (voir ou penser un allergène, être enfermer dans une pièce provoquant essoufflement et crise…). . Les effets L’hypnose . facilite la relaxation (influences de la voix, de la présence rassurante du thérapeute, de la musique adaptée, d’un environnement calme) . diminue l’impact des agents stressants . permet au patient en état hypnotique de lever lui-même ses inhibitions (évaluation d’un seuil adéquat de stimulation - excitation). * La fréquence respiratoire et la dyspnée - la cascade du stress La respiration constitue un des principaux modes d’expression de l’organisme pour traduire les émotions (souffle coupé ou étouffement en cas de panique ou de stress…). La respiration est le baromètre des états biologique et émotionnel car elle relie le physique et le mental (un envahissement des pensées engendre palpitations cardiaques, oppression thoracique, sueurs, douleurs musculaires, difficultés à avaler…).

Prévalence élevée des troubles liés au stress dans l’insuffisance respiratoire


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Plus l’inquiétude augmente, plus le souffle se modifie. À mesure que la respiration se fait rapide et courte, l’anxiété augmente, aggravant ainsi la gêne respiratoire qui, à son tour, accentue la sensation d’oppression. Usante, la pensée anxieuse induit un état de qui - vive qui est peu compatible avec le relâchement et la bonne respiration. - le rythme respiratoire L’angoisse « coupe le souffle ». L’atmosphère peut être « étouffante ». Une personne stressée a une respiration courte et superficielle, elle conserve de l’air dans les poumons. Elle ventile mal. Sous l'effet du stress, le rythme respiratoire est accentué dans le but d'apporter plus d'oxygène aux muscles en action. C’est délétère. Certains troubles respiratoires peuvent alors être accentués (hyperventilation dans le cas des insuffisants respiratoires). L'espace mort augmente et les alvéoles pulmonaires sont mal ventilés. Les flux d’air deviennent minimes : les poussières, les toxiques et les bactéries s’évacuent mal et sont mal combattues. Conséquence directe de modifications physiologiques, le stress et les émotions altèrent la ventilation respiratoire et favorisent les maladies pulmonaires : infections, allergies et cancers.

* Le bronchospasme et l’inflammation

L'asthme et d’autres pathologies respiratoires chroniques se caractérisent par la réduction du passage de l'air due à : . une inflammation de la surface interne des bronches, avec un gonflement de la muqueuse bronchique . une contraction des muscles bronchiques . une hypersécrétion de mucus. Tout ceci entraîne une obstruction partielle des bronches, surtout des petites bronches, et donc une augmentation du travail respiratoire.

De multiples causes (allergie…) dont le facteur émotionnel, agissent séparément ou en combinaison pour déclencher des exacerbations chez des personnes génétiquement et constitutionnellement prédisposées. Si le facteur psychologique déclenchant disparaît, le risque d’exacerbation diminue.


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Les techniques faisant appel à l'imagerie mentale, à un état de « lâcher prise », à la suggestion cherchent à : . relâcher les muscles des parois bronchiques . réduire le mécanisme allergique et la sécrétion de mucus (réductions en traitement médical et en durée d’hospitalisation) . réduire la fréquence et la sévérité des crises . agir sur l'obstruction bronchique et l'hypersensibilité bronchique. * L’action du système nerveux (17)

- les muscles squelettiques Trois types de réaction sont possibles face au stress : fuir, lutter, ou ne rien faire. Tous ont rapport avec le tonus musculaire. Lors d’un stress, les muscles augmentent leur tonus pour que le corps puisse réagir. À long terme, si la cause du stress n'est pas résolue, le système nerveux envoie trop d'informations aux muscles. Lorsque les muscles se trouvent en état d'hyperactivité, ils peuvent être spasmés et entrainer des douleurs dans certaines régions du corps. Un mal enfouit depuis des années peut alors ressurgir lors d'un nouveau stress. Le stress provoque des poussées d'adrénaline et met en tension de nombreux muscles du corps dans le but d’une préparation à la réaction. Tous les muscles striés sont concernés (mâchoires, épaules, bras, cou, lombes…) dont les muscles qui suppléent une respiration inadaptée (inspirateurs cervico - scapulo - thoracique). La pratique de la relaxation apprend à décontracter ses muscles et facilite la respiration.

- le système nerveux végétatif Il est stimulé de façon inconsciente en contractant les fibres musculaires lisses. Bien différents des muscles striés car ils ne sont pas sous le contrôle de la volonté, les muscles lisses sont gérés par le système nerveux végétatif. Infatigables, ils répondent avec un certain temps de latence selon leur organe viscéral (reins, intestins, utérus, bronches...). Ces muscles ont différentes fonctions : . expulsion liquidienne (glandes salivaires ou glandes sudoripares) . réduction du calibre d'un tuyau (vaisseaux sanguins et bronches) . motilité d’un organe (intestins).

L'accumulation de tensions et contractures chroniques dans le cou, les épaules, le dos et les fesses est une cause primaire des douleurs de dos et des perturbations des éléments musculo - squelettiques.


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Le système nerveux autonome règle les grandes fonctions de l’organisme et mobilise aussi des défenses en cas de danger. D’où une fréquence respiratoire et cardiaque plus élevée, des tensions musculaires, intestinales...et des sécrétions bronchiques. Lorsque le corps se met en alerte, l’émotion prend le pas sur la pensée et la raison. En cas de stress prolongé ou répétitif, le pouvoir de résistance s’use.

La respiration devient thoracique haute, courte, saccadée, rapide, comme soumise à un effort physique.

Séance adaptée (18) * L’anamnèse La symptomatologie et la personnalité du patient justifieront ses demandes, ses attentes. La communication est au centre de l’interaction. D’autres tests seront envisagés en amont (cadre médical ou psychiatrique).

- la base de la communication Le VAKOG est l'acronyme correspondant aux cinq sens : . Visuel : tout ce qu’on peut voir (la vue) . Auditif : tout ce qu’on peut entendre (l’ouïe) . K inesthésique : tout ce qu’on ressent physiquement (kinesthésique externe ; le toucher) et émotionnellement (kinesthésique interne : l’émotion) . Olfactif : ce qu’on sent (l’odorat) . Gustatif : ce qu’on peut gouter (le goût) - les domaines d’application du VAKOG La thérapeutique, usuellement, s’accorde à ne retenir que trois sens principaux : Visuel, Auditif et Kinesthésique. Le kinesthésique contenant l’odorat et le goût (simplification du VAKOG en VAK).

Pour mieux communiquer avec une personne, il faut lui parler en phase avec son système principal. Le système principal est le(s) sens utilisé(s) majoritairement par la personne.


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- le champ de communication Il s’agit de bien noter et interpréter les mots employés, les perceptions et des signaux gestuels utilisés pour déduire le système principal utilisé. . Le vocabulaire

. Vocabulaire non exhaustif utilisé par une personne à dominance Visuelle : Fixe / Animé, Voir / Regarder, Montrer, Claire / Sombre / Lumineux, Vague / Flou / Net, Couleur / Noir et blanc, Voir / Percevoir…

. Vocabulaire non exhaustif utilisé par une personne à dominance Auditive : Entendre / Parler, Fort / Faible, Sonner / Bruit, Crier / Hurler…

. Vocabulaire non exhaustif utilisé par une personne à dominance Kinesthésique : Sentir / Toucher, Confortable / Désagréable, Pression, Lourd / Léger, Sensible / Insensible, Mou / Dur… . L’étude des mouvements oculaires L’observation du mouvement des yeux d’une personne qui parle apporte les hypothèses suivantes : - lorsque le sujet regarde en haut à droite ou en haut à gauche : il est visuel - lorsque le sujet regarde à droite ou à gauche : il est auditif - lorsque le sujet regarde en bas à droite : il est kinesthésique. Pour entrer plus dans l’analyse, se baser sur deux nouvelles hypothèses : - lorsque le sujet regarde sur sa droite on considérera qu’il construit - invente - lorsque le sujet regarde sur sa gauche, on considérera qu’il se remémore - dit la vérité.

Ce schéma représente le mode de fonctionnement de la majorité des personnes. Cependant, chez certains, un système oculaire peut être inversé : - soit comparer avec le VAK - soit poser une question facilement

Tout individu (sauf handicap) utilise préférentiellement un ou deux sens du VAK. Dans la majorité des cas, les personnes sont Visuelles et/ou Auditives.


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* La présentation (19) Le patient est soumis aux tests de suggestibilité. Son appréhension doit être dissipée par l’explication de ce qui va se produire ou même ce que l’on attend de lui.

- la suggestion, moteur de pensée Le sujet demeure en rapport auditif avec son thérapeute et réagit aux suggestions (affirmations, ordres) de façon à éprouver ce qui lui est proposé. La suggestion est l’incitation, l’acte à engager quelqu’un à admettre ou à exécuter quelque chose. Elle se décline par une idée pure exprimant un sentiment, une émotion, une aptitude, une possibilité, une action, une sensation. Le patient doit s’imprégner d’idées de façon à mettre en évidence, en l’exagérant une aptitude normale de l’esprit humain. La suggestion sert à : . lutter contre une altération de l’acuité de la conscience . éclipser les facultés conscientes (jugement, raisonnement, volonté) . faire subsister momentanément les modalités irréfléchies et automatiques de l’entendement (imagination, sensibilité, impressionnabilité, mémoire). - le monoïdéisme La suggestion atteint son maximum d’efficacité si l’esprit se concentre sur une seule idée (monoïdéisme). L’esprit conscient se sature plus facilement : . par une idée acceptable et unique dans la conscience. L’idée suggérée occupe exclusivement le champ de la pensée. . par « trop-plein » de suggestions, il n’a d’autre choix que de se déverser dans le subconscient. L’imagination est alors impressionnée sans entraves car le rétrécissement ou la limitation de l’attention du sujet rend ses facultés objectives passives.

Si la suggestion passe tous les filtres de sélection, son impact sera bénéfique (thérapeutique). - la mise en place d’une idée acceptable Une idée s’imprime mieux si elle se réduit à une suggestion rapportée à sa plus simple expression : unique, claire, définie avec un objectif précis, acceptable. Elle doit plaire, ne pas trop choquer les valeurs ou les croyances actuelles de la personne qui la reçoit. À s’enraciner dans le subconscient cette idée peut devenir une habitude, une nouvelle croyance, une nouvelle valeur, une référence. - la force du subconscient Le pouvoir du subconscient est d’avoir la faculté de s’aider par lui-même avec pour rôles de : . savoir ce qui se passe dans n’importe quelle partie du corps, à chaque instant . protéger des influences négatives . canaliser les besoins en énergie . stocker les informations. La méthode du pendule est un moyen de communiquer avec le subconscient et de découvrir sa puissance. Prendre un anneau accroché à une cordelette de 10 à 15 cm. Dessiner sur du papier un large cercle avec une croix dedans. Placer l’anneau au - dessus du papier, à la verticale, à environ 2 ou 3 cm du centre du cercle.


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Balancer le pendule . de bas en haut, et dire le mot « oui ». . de gauche a droite, et dire le mot « non ». . en cercle, dans le sens de rotation des aiguilles d’une montre, et dire « je ne sais pas ». . en cercle, dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, et dire « je ne veux pas savoir ». Se poser une question et attendre la réponse du pendule. Si le conscient veut agir, il n’y aura pas de réponse. - l’importance de l’imaginaire L’esprit conscient sous l’égide de la volonté crée l’initiative. La volonté crée et amorce un mouvement, le désir de changer.

Le subconscient n’a aucune initiative. C’est par l’imaginaire que l’idée, la suggestion sont imprimées, que le facteur critique de l’esprit conscient est contourné ; « la volonté cède toujours à l’imaginaire » (Coué). Ainsi, le subconscient acceptera comme étant vraie toute suggestion qui lui sera présentée puisqu’il n’a pas la capacité de faire la différence entre le monde extérieur et le monde intérieur.

Les cinq sens sont des outils de stimulation de l’imagination par les images, les sons, les sensations, les odeurs et les saveurs. - les pensées positives Le traitement hypnotique est plus efficace lorsque le corps est relâché et l’esprit positif. Si le subconscient reçoit des pensées positives, il est plus à même d’engendrer des manifestations positives.

Il serait important de remplacer les souvenirs malheureux par des images mentales positives, afin de conserver dans le subconscient un climat d'enthousiasme et d'expectative. C'est l’idée d’« attitude juste ». Lorsque « l'attitude juste » est ancrée, des vibrations positives alimentent le subconscient en une nouvelle habitude puis en un automatisme (moins d'effort pour le mécanisme de la pensée). * Les stades du traitement Le déroulement d’une séance d’hypnose se fait progressivement en cinq étapes en sachant que : . l’esprit se nourrit d’informations transmises par les sens et utilise la logique et la raison . l’intellect contrôle et permet de pratiquer la réalité courante, et d’interagir avec l’environnement via les émotions . l’ouverture d’un plein accord au subconscient passe par différents niveaux de conscience.


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- l’entretien préparatoire (et tests de suggestibilité). Le sujet doit être dans une position confortable, relaxé dans des conditions où la séance ne peut être interrompue. Il va suivre une séance sur une voix apaisante (et monotone). - l’induction de l’état hypnotique Cette étape correspond à une relaxation profonde, une introspection interne et à l’oubli (le retrait) du monde. Elle enchaine : . l’accès à des phénomènes de dissociation mentale. Dans le cerveau, les états hypnotiques s’accompagnent d’une multitude de phénomènes physiologiques (visions). Les techniques (visuelles, auditives et/ou kinesthésiques) induisent un état de concentration intériorisée.

. le temps du brouillage des sens par une mise en sommeil du contrôle logique, a pour conséquence de court-circuiter les notions d’espace et de temps. Cette confusion « contrôlée » (par/avec ou sans le thérapeute) permet l’introduction de domaines tels que l’inventivité, l’imagination libre.

. l’ouverture d’un premier « sas » vers l’espace intérieur laisse libre cours à une autre dimension de soi - même par abstraction du monde environnant.

. la confusion dans la perception ouvre un nouvel espace. Alors le patient voit sans voir, entend sans entendre, ressent une présence comme une absence, est éveillé et endormi, est lourd et léger, est proche et lointain…

. la dissociation progressive des perceptions sensorielles. Le patient entend moins, voit moins, perd la notion du temps et de l’espace. Alors, la raison, le savoir intellectuel, et les sens communs sont mis à part (éloignés) pour laisser libre cours à toutes les autres perceptions (internes) du patient. - l’approfondissement de l’état hypnotique Cette étape correspond au lâcher - prise, à la dissociation. La dissociation hypnotique . consiste à une division du psychisme entre conscient et inconscient (Freud) ou entre conscient et subconscient (Janet). L’attention habituelle se quitte pour accéder « l’autre » Soi et en conséquence « l’autre » réalité. . coupe certaines perceptions du corps mais également certaines croyances - peurs - résistances . s’accompagne sur le plan physiologique d’un découplage fonctionnel entre les régions préfrontales liées au contrôle cognitif. Le patient s’est séparé de sa pensée intellectuelle. Sa partie mentale va fonctionner distinctement et indépendamment de la partie physique. Un sentiment subjectif d’absorption est associé à l’activation des « circuits attentionnels » du cerveau (confirmation par les technologies d’imagerie médicale). L’intellect est mis en « sommeil » au profit d’une veille généralisée mais ce nouvel état se trouve dans un espace « dédoublé » bien plus fécond et agréable que l’état de veille quotidien.

- la veille paradoxale Cette étape correspond une phase d’entretien. Elle est un moyen de libérer un organe malade de ses mauvaises perceptions, de ses tensions.


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L’intellect est au repos ; la « navigation » se fait de façon intuitive, sans les limites de la cognition. L’état de dissociation est maintenu pour mener à une expérience. Dans cette phase, le patient élargit sa perception (« rêve ») . pour un voyage vers d’autres savoirs et d’autres expériences . pour retrouver un équilibre. L’utilisation des caractéristiques psychologiques du patient, de son humeur, de ses goûts, de son vocabulaire, de sa vision du monde, de son mode de perception dominant... l’aide à trouver les clefs et les nœuds dans son inconscient (Erikson). Sa perception initiale se modifie, émerge de sa focalisation obsessionnelle. - le réveil et l’entretien post-hypnotique Cette étape correspond à la sortie de l’hypnose à la réorganisation de la pensée, à la reprise de la mesure du temps et de l’environnement. Le retour devrait rapporter un rafraichissement physique et mental.

* Les objectifs Mettre en place une démarche de changement, c’est d’abord la définition d’un (des) objectif(s). L’énoncé pour atteindre l’objectif doit être clair et précis, réaliste, sans distorsion, ni omission. La motivation du patient est nécessaire et le besoin doit être précisé, mise à jour. L’atteinte de l’objectif doit se faire par paliers, fluctuer pour éviter le découragement ou l’insatisfaction.


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État de pleine conscience (20) La Méditation de Pleine Conscience consiste à se focaliser sur l’instant présent, sur ses sensations internes et perceptions. L’attention portée à l’expérience vécue et éprouvée doit être : . sans filtre (accepter ce qui vient) . sans jugement (ne pas décider si c’est bien ou mal, désirable ou non…) . sans attente (ne pas chercher quelque chose de précis). L’état de pleine conscience est un mode de fonctionnement mental qui peut survenir spontanément chez tout être humain. Cette technique de bien - être permet de vivre plus intensément le moment présent. Elle vise à combattre l’angoisse, le stress, la maladie et la douleur.

Les exercices de pleine conscience peuvent se décliner à l'infini. * La présence du souffle

C'est l'exercice de base. Fixer l’attention sur sa respiration et sur l'ensemble des sensations qui l'accompagnent. D’abord, l’air qui rentre (par le nez) et qui sort (entrée fraîche, sortie tiède). Ensuite le mouvement corporel induit ; le ventre et la poitrine qui se gonflent, le ventre qui se creuse, la poitrine qui redescend. Enfin, tout l’être qui respire ; sentir la respiration oxygéner tous les organes, atteindre toutes les cellules. * La place du corps dans l’espace

Sentir ce qui se passe dans le corps sans rien rechercher de particulier. C’est une façon d’entrer de façon plus intime dans son corps. Tourner son attention à l’ensemble du corps : - la position ; dos droit sans raideur, épaules ouvertes, nuque et tête comme tirées vers le haut à l’image d’une marionnette - la forme ; suivre le contour, l’arrondi d’un segment du corps - l’écoute ; ressentir en le décomposant un membre de sa racine jusqu’à son extrémité (orteils, pied, cheville, mollet, genou, cuisse, hanche…) puis ressentir tout le membre, un hémicorps. Ressentir la tête, le tronc… puis tout le corps. * L’accueil des sons

Les bruits sont là, ils parviennent à la conscience (bruits extérieurs ; bruits intérieurs : gargouillis acouphènes). Ils font partie de l’environnement sonore ; ils sont constants, agréables ou désagréables à l’image des événements qui surviennent dans la vie. Si des bains sonores déclenchent des impulsions et des pensées, les accueillir sans se raidir ou se réjouir. Apprécier les silences. * La prise de conscience des pensées dans l’instant présent

Le rapport au monde se concrétise en interne par des pensées, des émotions, des sensations. Ce mode de vie peut provoquer de véritables catastrophes psychiques qui épuisent les ressources intérieures dans un fonctionnement auto - centré fait de ruminations mentales.


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Porter intentionnellement son attention sur ce qui est, permet de développer une ouverture à l’ensemble de ce qui est (pas seulement ce que j’aime mais la totalité de l’expérience interne et externe) et de se désidentifier des ruminations mentales. Les circuits fréquemment utilisés dans le cerveau se consolident et se développent ; ceux qui servent peu s’étiolent et rapetissent (neuroplasticité).

Pour chaque exercice, quand des pensées surviennent, . ramener l’attention sur l'expérience de l’instant présent en cours (sur le corps ou sur le souffle ou sur les sons) . laisser passer tout simplement (comme un oiseau passe dans le ciel ; un nuage, une feuille morte sont poussés par le vent) et les pensées se font et se défont, s’accrochent et se décrochent.

Sept principes fondamentaux augurent de la pleine conscience (Ospina) : - le non - jugement : être un témoin impartial de sa propre expérience - la patience : permettre à ses expériences de se dérouler à leur rythme - un nouvel esprit : la propension à voir chaque chose comme si c'était la première fois - la vérité : dans l’intuition c’est être soi-même - l'absence d’effort : ne pas avoir d’autre but que la méditation elle - même - l'acceptation des choses qui sont actuellement dans le moment présent - la non - censure d'une pensée en lui permettant d'aller et venir.

* Les effets - la pratique de la pleine conscience Les effets seront positifs . s’ils développent la sérénité . s’ils gèrent mieux les émotions, les douleurs chroniques et le stress . s’ils améliorent l'estime de soi, le sommeil.

- le mieux être et le bien être Cet état de conscience se déploie dans toutes les activités sans recherche de performance. Il s’agit simplement d’être présent sans appréhension, sans aucune intention de faire autre chose en même temps. Il s’agit de résoudre des problèmes liés à la conscience de soi (la souffrance, la mauvaise respiration…) et non d’actions de créations ou de réalisations matérielles.

Schéma pratique de la « pleine conscience »


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État de sophronisation (vers un EMC) * La présentation de l’induction

C’est l’étape de l’entrée en transe. - les critères La méthode a pour but principal de fixer ou de détourner l’attention du patient, tout en lui

répétant des stimuli selon : . un critère de durée (lente ou rapide) sur une moyenne de 15 à 20 minutes . une stimulation appropriée (visuelle, auditive, tactile…) . la translation d’une relaxation progressive (sensations de lourdeur, de chaleur, de détente) . la concentration sur la voix du thérapeute caractérisée par des suggestions verbales monotones et répétées. Les résultats de l’hypnose sont plus probants si les sujets s’attendent à être non pas hypnotisés mais relaxés. L’idée de relaxation entraîne beaucoup moins de résistance (expériences de Fleisher -

1961).

- l’échelle de suggestions (Harvard 12 items) . Item 1 : suggestion simple « inclinaison irrésistible de la tête vers l’avant » Demander au sujet d’évoquer cette idée les yeux fermés, idée répétée un certain nombre fois.

. Item 2 : fermeture des yeux Expliquer au sujet que l’hypnose « c’est comme regarder un spectacle au point d’oublier que l’on est spectateur ». Les suggestions peuvent aller vers les paupières lourdes, les allusions aux yeux, à l’endormissement, à la fatigue, au sommeil. Les injonctions qui établissent un mode de relation sont par exemples : « bientôt vous serez incapables de garder les yeux ouverts plus longtemps », « je veux que vous continuez à porter attention », « vous allez bientôt ressentir diverses choses que je vais vous demander de ressentir », « vous ne vous réveillez pas avant que je vous le dise ».

Les autres items envisagent des actions sortant de l’ordinaire :

. Item 3 : suggérer que le bras devient lourd et qu’il descend.

. Item 4 : suggérer que le bras doit sembler trop lourd pour pouvoir être soulevé.

. Item 5 : suggérer que les mains sont collées et mettre le sujet au défi de les séparer.

Méthodes d’induction Focalisation maximum de l’attention la plus efficace en fin d’inspiration - début d’inspiration


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. Item 6 : suggérer que le bras se rigidifie et qu’il est impossible de le plier.

. Item 7 : suggérer que les mains se rapprochent.

. Item 8 : le thérapeute demande au sujet de communiquer en remuant la tête.

. Item 9 : une mouche ne cesse de voler au dessus de sa tête et le patient veut la chasser.

. Item 10 : suggérer que les paupières sont collées et douter très fort de les voir s’ouvrir.

. Item 11 : suggérer que le sujet ne se souviendra pas de l’expérience ; il doit oublier jusqu’à que l’opérateur lui dise « maintenant vous pouvez vous souvenir de tout ». - les stades de l’état hypnotique Après l’induction, le sujet entre dans un état hypnotique ou « transe » (phénomènes d’anesthésie, de catalepsie, signes biologiques). Dans l’approfondissement de cet état, trois stades sont distingués : léger, moyen ou profond.

Cet approfondissement se produit par certains techniques telles que : . la suggestion simple : « je vais compter jusqu’à 5, votre bras devient très lourd, quand j’arrive à 5, le bras ne pourra plus se lever et l’effort sera impossible ». . la prise de conscience par le sujet de la positivité de certains tests . la suggestion post - hypnotique « relaxation plus grande à la prochaine séance » . la déshypnotisation - rehypnotisation plusieurs fois au cours de la même séance » (« hypnose fractionnée » de Vogt) . la concentration sur la respiration.

Échelle de Davis et Husband

Profondeur et symptômes pour chaque stade . État réfractaire . État hypnoïde : relaxation, battement des paupières, fermeture des yeux, relaxation physique complète .Transe légère : catalepsie oculaire, catalepsie des membres, catalepsie rigide, anesthésie (« main gantée ») .Transe moyenne : amnésie partielle, anesthésie post - hypnotique, changement de personnalité, illusions kinesthésiques, amnésie totale .Transe profonde : capacité d’ouvrir les yeux sans modifier la transe, suggestions post -hypnotiques fantaisistes, somnambulisme complet, hallucinations visuelles ou auditives positives post - hypnotiques, amnésie post-hypnotique systématisée, hallucinations visuelles ou auditives négatives post - hypnotiques (hyperesthésie).

Échelle NGH (National Guide of Hypnotist)

. Catalepsie mineure (les yeux ne peuvent plus s’ouvrir) . Catalepsie majeure (bras tendu comme bloqué), amnésie temporaire (comme si les pensées n’existaient plus ; ne plus les dire, ne plus les voir) . Anesthésie - analgésie.

Entre 3 et 15 % de la population générale peuvent atteindre une transe profonde. L’effet thérapeutique ne dépend pas de la profondeur de la transe, un état de transe légère ou moyenne suffit à obtenir des résultats.


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* Les types d’induction L’induction est une demande faite au patient ; celle de se concentrer sur une partie de son corps (absorption de l’attention).

- le prétest (jeu plus que test, pas de notation) Dans cette phase, il faut imaginer un élément qui permette d’accepter et d’intégrer une notion, même folle, pour entrer dans la transe.

. Les mains magnétiques Tendre les bras, fermer les yeux, une main vers le ciel, une main vers le sol. . un poids lourd de plus en plus lourd sur la main tournée vers le ciel . un poids léger sur l’autre main. Laisser faire et continuer à suggérer en sachant que le plus important est la focalisation du patient sur lui - même. Il écoute, il centre son attention sur son souffle sans se préoccuper de ses bras. Petit à petit, les bras sont en train de vivre un pattern, une expérience par la suggestion proposée. Pour rompre le schéma, il suffit juste de poser son doigt sur une main. . Les mains aimantées « Tendre les bras, les mains sont aimantées, les mains se rapprochent, s’attirent » : . soit les mains se touchent . soit demander d’inspirer profondément (la respiration est un pattern inconscient). Au moment télé - inspiratoire, rapprocher les mains pour interrompre le pattern, abaisser la tête du patient et suggérer « dors (même si en hypnose, on ne dort pas), ferme les yeux, relâche - toi ». Alors arrive la séance d’approfondissement : « descendre les marches… ». Plus on approfondit, plus le subconscient va prendre de la place dans le dialogue. Le conscient chuchote les suggestions bonnes pour la transformation. En conversationnelle, le patient se laisse partir. Le contact est maintenu par le subconscient en exprimant des choses dissonantes (souvenirs, rappels) ; le conscient lâche prise, la parole diminue en ton, en volume.

Le pré - test est un marqueur de la motivation du sujet (la main lourde représente les ennuis, la main légère la motivation à transformer les choses dans la vie).

- l’induction Elman (21) -> D’abord connection entre conscient et subconscient Sortir de l’ordinaire par le « faire comme si » pour contourner le facteur critique. Faire comme si « tu détends les paupières » … si « tu avais mis de la colle magique sur les paupières » (métaphore). -> Ensuite, relaxation physique Créer un approfondissement : . par fractionnement

« ouvrir - fermer les yeux… ou ouvrir - fermer de l’intérieur… » « prendre une bonne respiration, longue et profonde, fermer les yeux… détendre les muscles autour des yeux au point que ces muscles ne fonctionnent plus » (catalepsie par « verrouillage » des paupières).

. en ajoutant un pattern pour que cela soit cohérent « inspirer - ouvrir les yeux, expirer - fermer les yeux et faire comme si on ne peut plus les ouvrir une première fois, une deuxième fois ».


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« ouvrir les yeux (inspirer - expirer) doubler l’état de relaxation, ne plus les ouvrir (inspirer -expirer) », plusieurs fois et à chaque fois doubler l’état de relaxation « être en mesure de doubler la détente à chaque nouvelle fermeture des yeux… ».

. en prévenant le partenaire par le toucher « lorsque je touche ou balance l’épaule, tu doubles l’état de relaxation (personne kinesthésique) », « tu sens un bien être un bien être réel, tu te sens de mieux en mieux… »

. en proposant une métaphore « mettre toutes les tensions dans le poignet, un poids lourd dans le bras ; lors du relâchement c’est comme si toutes les tensions disparaissaient ». Graduellement, ajouter un nouveau pattern (balancer le poignet, puis nouvel approfondissement, troisième œil). -> Enfin, relaxation psychique (« perdre les chiffres » « ou « …l’alphabet ») « Compter lentement à rebours, à voix haute, à partir du chiffre 100 ». À chaque chiffre prononcé, doubler la relaxation mentale, doubler la détente. Les chiffres vont partir si on les sort de son esprit. « Maintenant, commencer avec l’idée de faire en sorte que ça arrive et de pouvoir facilement les chasser de l’esprit ». « Écrire le chiffre 100 dans un cercle dessiné dans la pensée. Prononcer le chiffre à voix haute. Commencer avec l’idée le faire apparaître, de le visualiser et de le regarder passer hors du cercle puis l’effacer de sa pensée. Mettre une croix dans le cercle. Écrire « se relâcher» en dehors du cercle. Effacer la croix. Écrire le chiffre 99 en annonçant le chiffre Prononcer le chiffre à voix haute. Le faire apparaître, le visualiser et le regarder passer hors du cercle puis l’effacer de sa pensée. Mettre une croix dans le cercle. Écrire « se relâcher » en dehors du cercle. Effacer la croix et doubler la relaxation mentale. Continuer… 98 … 97… À un moment, l’envie de parler peut diminuer, les chiffres s’effacent de l’esprit ». La détente est telle qu’il n’y aura plus de nombre … ->Alors approfondissement « décompter de 10 à 1 ou descendre les marches d’escaliers ou cheminer un sentier en pente douce » et se relaxer deux fois plus à chaque fois. « en se sentant bien… profondément bien ».

« Maintenant, prendre une grande inspiration et la garder quelques secondes. Expirer, fermer les yeux et laisser toute la tension de la surface du corps s’échapper. Laisser le corps se détendre le plus possible …. ».

« Maintenant, placer l’attention sur les muscles des yeux et détendre les muscles autour des yeux jusqu’à ce qu’ils ne fonctionnent plus. Laisser la face se détendre le plus possible. Garder la relaxation présente. La qualité de relaxation autour des yeux, de la face doit se propager au travers de tout ton corps. Laisser cette détente s’écouler au travers tout le corps, du haut de la tête, jusqu’au bout des orteils.


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Maintenant, on peut approfondir cette relaxation beaucoup plus. Dans un instant, je vais demander d’ouvrir les yeux et de les refermer... ». - les 4 mots de « pouvoir » (Niederhoffer) Le principe est de lier une suggestion à une autre pour une communication hypnotique fluide et paraissant logique. Les mots de liaison sont « comme », « et », « parce que », « ce qui signifie ». Sur le thème de la relaxation, « Prenez une position confortable pour rechercher la détente, pour dénouer chacun de vos muscles, pour savoir à quel point il est possible de se détendre … Maintenant, parce que vous êtes présent ici, consciemment et inconsciemment, et parce que vous vous êtes déjà détendu dans le passé, cela signifie que vous savez déjà comment faire et qu'aujourd'hui vous vous détendez encore plus rapidement. Et, maintenant, que vous ressentez ces premières sensations et de détente et de bien-être,… à l'intérieur de votre corps,… quelque part, et...ou... à l'intérieur de votre esprit. Parce que, l’on peut se détendre de différentes façons, ce qui signifie que vous trouvez votre propre chemin vers la détente. Vous savez vous détendre de la manière la plus appropriée pour vous. Parce que, comme chacun, vous avez besoin de trouver votre propre façon de vous détendre. Comme vous trouvez votre chemin vers la détente, cela signifie que vous pouvez ressentir le bien - être qui grandit dans votre corps, de plus en plus, et votre esprit qui s'apaise lui aussi à sa manière.

Et, maintenant comme votre esprit devient plus calme et de plus en plus détendu, cela signifie que votre corps va commencer à se détendre de plus en plus ... profondément. Parce que la relaxation mentale et physique vont toujours ensemble, cela signifie que vous pouvez continuer à vous laisser aller de plus en plus profondément à cette sensation de bien -être tandis que votre corps et votre esprit se calment, se détendent de plus en plus agréablement détendus. Parce que vous laissez votre attention se porter vers les parties les plus confortables de votre corps.

Et plus vous vous détendez, plus vous vous sentez à l'aise, ce qui signifie que vous êtes vraiment en train d'apprendre à vous détendre quand vous le souhaitez. Comme vous en apprenez davantage sur la détente, et que vous découvrez comment détendre votre esprit vous vous sentez de plus en plus à l'aise, cela signifie que vous êtes en train d'apprendre quelque chose d’une grande importance sur l'hypnose. Parce que la relaxation est la meilleure façon d'apprendre quelque chose facilement et agréablement. Et vous êtes détendu. Et comme vous êtes détendu, vous vous surprendrez parce que vous apprenez au niveau de l'inconscient, ce qui signifie qu’inconsciemment tout se fait si facilement que vous avez juste besoin de laisser faire et savourer ce calme. Maintenant laisser s'installer la détente, parce que votre esprit inconscient prendra soin et de la détente et de vous emmener toujours plus profondément relaxé, parce que votre esprit devient de plus en plus attentif et calme. Lorsque vous vous laissez aller dans cet état de relaxation vous êtes là...attentif ..........parfaitement détendu, vous retrouverez cette sensation de bien - être et de détente parce que votre inconscient est en train d'apprendre à le faire. Parce que vous pouvez apprendre, et que vous pouvez vous détendre, cela signifie que vous pouvez vous détendre de cette manière chaque fois que vous apprenez quelque chose de nouveau.


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Et vous n'avez même pas besoin de penser à comment vous apprenez, car cet apprentissage continuera à se faire à travers vous. Et comme vous apprenez quelque chose de nouveau, votre inconscient va prendre tout ce qui est bon et utile pour vous et l'intégrer, ce qui signifie que vous pouvez apprendre facilement et sans effort. Maintenant, comme vous êtes prêt à laisser cela se faire et comprendre ne revenez pas, ayez l'esprit calme et complètement réveillé, plus vite que le temps qu'il faut pour que vous compreniez tout cela, maintenant.

Et alors, pendant que l'inconscient poursuit tout ceci inconsciemment et que vous gardez en conscience ce que vous avez besoin de garder en conscience et laissez à l'inconscient ce qui doit rester dans l'inconscient, vous arrivez au moment de votre voyage où si vous le voulez vous prenez une grande respiration et vous sentez l'énergie circuler en vous ce qui signifie que vous pouvez commencer à vous étirer et revenir en pleine forme et reposé et rempli d'énergie, ici et maintenant ».

- l’induction de Kappa

Exercice pour le patient « mental » qui résiste au traitement. « Tendre le bras » (le thérapeute parle en même temps, « comment tu te sens, tes tensions… ») Le bras est alors dissocié du mental (notion de catalepsie). « Chercher son pouls » (notion de focus interne : les yeux se fixent, plus d’apaisement à l’intérieur). « Lier la respiration à la prise de pouls » (notion de pattern). « Inspirer - expirer en comptant le pouls et en donnant le résultat ». Si la personne est très analytique, ajouter un conseil. « En prenant conscience du pouls, de la respiration, répéter ce que le thérapeute dit » (alors le patient fait moins attention à son pouls). « Répéter plus vite les propos » (le mental étant fixé sur plusieurs points, pencher le bras et la tête vers l’avant, relaxer totalement en disant de ne plus penser qu’à la respiration. Si le pattern n’est pas cassé, aller dans les approfondissements.

Ces notions cumulées mettent en transe.

- la création de patterns Le cerveau doit accepter les patterns sur des informations conscientes mais pas critiquables.

« Prendre la main et bouger le bras latéralement ». La main du thérapeute se met devant les yeux et crée un pattern avec les doigts. « Demander au patient de suivre les doigts (fatigue oculaire). Changer rythmique et vitesse. Interrompre le pattern, tirer un peu le bras ou laisser tomber le bras. Lever le doigt devant les yeux du patient ; il lève les yeux, il inspire. Demander lui de fermer les yeux (relâcher) Enchainer tout de suite si le patient n’est pas réceptif. Relâcher, inspirer expirer », « tu es relâché…tu écoutes ma voix… ».

Ou

Montrer un mouvement, créer un pattern que le patient doit imiter en miroir. « Se taper avec trois doigts sur le front (focus sur ses problèmes) sur la joue, sous la lèvre… Approfondir une transe, taper sur le troisième œil » ».


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Si le patient a un mouvement dissocié, il rompt le pattern. Si le regard devient fixe, focus interne sur l’émotion, entrée en transe. On peut entrer dans l’approfondissement, en respirant (phase de relaxation) On peut interrompre un pattern et en créer un ailleurs (esquisse d’une poignée de main esquivé pour demander de fixer un point sur la main...).

Un pattern naturel est un geste non pensé menant à une transe - l’interruption de pattern Créer une rupture de pattern par geste naturel. Le regard du thérapeute est important, c’est lui qui devance, c’est lui qui dirige (le patient ayant à suivre). Exemple : la poignée de main Si le geste est incohérent (au lieu d’une poignée de main, juste un doigt, une main courbe), le cerveau joue par son facteur critique. « Proposer tout de suite quelque chose : lever le bras, le visage doit regarder un point dans l’intérieur de la main (fixation). Imaginer la main attirée par le front » (début d’autre pattern), « inspirer ». Le thérapeute interrompt le pattern en ramenant la main vers le front et courbe la nuque, demande la fermeture des yeux, l’inspiration, le relâchement. Laisser partir toute les tensions vers les jambes.

La rupture de pattern peut être kinesthésique avec un petit étirement, un toucher. * Le contournement de l’esprit critique

- la suggestion C’est un moyen de rechercher la saturation plus ou moins complète … . des canaux sensoriels (VAK) . du conscient …comme lorsqu’on raconte une histoire longue et ennuyeuse jusqu’à ce que le sujet « décroche ». L’esprit critique est boycotté. En thérapeutique, l’action symptomatique a pour but la levée du symptôme gênant ou plus globalement la détente et le repos. La formulation des suggestions doit être claire, sans ambiguïté ; sa terminologie doit être simple, l’intonation et le rythme de la voix doivent être appropriés et autant que possible positifs. Les suggestions doivent être données à la fin de la séance, répétées en termes imaginés.

Il faudrait donner au cerveau l’image d’une usine que l’on débranche, que l’on éteint déconnectant ainsi tout ce qui n’est pas utile et ne prendre que ce qui est bon pour se régénérer (Kein).


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Utiliser autant que possible la description que le patient aura donné de son symptôme, très souvent en adjoignant une suggestion post - hypnotique, en préparant une re - hypnotisation plus rapide et plus profonde à la prochaine séance. Les suggestions déposées au fond du subconscient doivent croitre et affecter inexorablement et positivement le comportement et la personnalité. - les possibilités de suggestions L’essentiel est de se souvenir . que c’est l’inconscient de l’interlocuteur qui écoute et analyse . que l’inconscient fonctionne bien plus avec des émotions qu’avec de la logique.

L'exercice du citron (du raisin, de la madeleine…) : Imaginer un citron et observer le. Noter sa forme, sa texture, sa couleur. Porter la chair à la bouche Se centrer sur le goût... … La salive apparaît dans la bouche . Apaiser les émotions C’est une stratégie douce qui demande du tact et du temps. Le mental comme tout dans la nature est en constant état de vibrations (pensées, images). Les pensées peuvent être crées et dirigées à volonté dès lors qu’elles sont conditionnées ni par le temps, ni par l’espace. Les pensées positives désactivent le système d’alarme de l’inconscient. Le but est d’appliquer une relation de confiance pour modifier les « croyances » de son interlocuteur, pour l’aider à se connecter à ses capacités (travail plus « thérapeutique »). . Franchir frontalement les barrières pour atteindre le conscient. Cette stratégie, plus rapide, est moins pédagogique. Elle capte l’attention avec une émotion nouvelle, sans rapport avec les précédentes. Plus la nouvelle émotion est puissante, plus elle sera efficace : tous les autres ressentis passeront en arrière-plan… La surprise est une émotion intéressante. Par l’imprévu, elle augmente la capacité d’écoute (tendre la main pour que le patient s’attende à ce qu’on lui serre, et la prendre au lieu de la serrer). - les types de suggestions . Suggestion directe « À chaque mot que je prononce, tu entres de plus en plus profondément en toi, dans une transe si confortable. . . ».

. Suggestion métaphorique « Tu attends un train ; ce train qui te mènera au plus profond de toi même, seconde après seconde . . . ». Métaphores de l’ascenseur qui descend ou monte, des escaliers, d’une pente…

. Suggestion liée « À chaque inspiration, tu entres progressivement en transe, une transe de plus en plus profonde . . . ». Elle se transmet n’importe où (catalepsie, lévitation…).


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Sur un bruit désagréable, « Chaque fois que tu entends ce son, il se fait de plus en plus lointain et t’aide à rentrer toujours plus profondément en toi » comme sur une respiration ou des mots.

. Suggestion post - hypnotique « Lors d’un retour sur expérience, vous ressentirez cet état de calme intérieur, vous retrouverez la clé qui permet de franchir cette porte, cette porte que vous avez toujours eut envie de rouvrir, qui rechargera vos batteries, à chaque seconde ».

. Suggestion par rétroaction « Et là, tu sens une lourdeur qui s’empare de tout ton bras, plus tu la sens, plus elle se répand dans ton corps, plus elle se répand, plus tu prends conscience de ce calme, cette détente intérieure qui t’emmène, encore plus loin en toi, en transe de plus en plus profonde ». - l’outil de la suggestion par la technique de l’induction Le but est de toujours accompagner le sujet dans un état d’absorption.

. L'induction par la fixation d'un point Cela consiste à induire l’EMC en suggérant à la personne de concentrer et de focaliser toute son attention sur un point (une tâche au plafond ou sur le mur, une bougie posée sur le bureau…). Après plusieurs minutes de fixation, le conscient, absorbé, considère qu’il n’y a rien à voir d’intéressant et laisse émerger l’Inconscient.

Exemple : « Peut-être que vous pouvez commencer à fixer un point devant vous, par exemple sur le mur. À partir de maintenant, concentrez toute votre attention, tout votre esprit, tout votre Conscient, sur ce point. Surtout, ne... LAISSEZ… pas… VOTRE ESPRIT S’EN ALLER…, ne… LAISSEZ… pas… VOTRE ESPRIT S’ÉCHAPPER… C’est… TRÈS SIMPLE…, il vous suffit juste de fixer le point devant vous, un moment, bien attentivement. Peut-être que vous pouvez faire comme si ce point était réellement intéressant pour vous. Peut-être que vous pouvez faire comme si ce point allait s’échapper et que vous deviez le surveiller. Observez-le bien attentivement, bien en détails. Peut-être que vous pouvez vous intéresser à sa forme, à sa taille, à sa couleur… FERMEZ LES YEUX… en guise de rupture avec le monde extérieur. . L'induction par le souvenir agréable Cela consiste à . induire l’EMC en suggérant à la personne de se replacer dans un souvenir plaisant de sa vie . accompagner le sujet dans un état d’absorption.

Exemple : « Peut-être que vous pouvez commencer à vous… IMAGINER… dans un endroit… PLAISANT…, un lieu… CALME… et... AGRÉABLE… Alors que je vais me taire un moment, faites comme si… VOUS Y ÊTES…(-tiez); … VOYEZ… tout ce qu’il y a à… VOIR…, peut-être des couleurs, des formes, des détails du décor, … ENTENDEZ… tout ce qu’il y a à… ENTENDRE…, des sons, des bruits, … RESSENTEZ… tout ce qu’il a à… RESSENTIR…, tout le… BIEN-ÊTRE… et le… CONFORT… de ce lieu… AGRÉABLE… Je vais me taire un moment et lorsque vous réentendrez ma voix, vous serez… PROFONDÉMENT CALME… et… DÉTENDU… ».


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. L'induction par le souvenir d'une transe quotidienne Cela consiste à induire l’EMC en suggérant au sujet de se remémorer l’une de ses transes quotidiennes (musique, promenade, idées vagabondes, regards dans le vague…). L’anamnèse a renseigné sur les occupations et les passions de la personne.

Exemple : « Alors que les… PAUPIÈRES… se sont… FERMEZ…, peut-être que vous pouvez, en imagination, … RETOURNEZ AU CINÉMA… Peut-être aussi que vous pouvez… IMAGINEZ… que le… FILM… a… COMMENCEZ… Et peut-être même que vous pouvez en… RETROUVEZ L’HISTOIRE…, … REVOIR LE FILM… Et je vais me taire un moment pour vous permettre de… REVIVRE… cette… EXPÉRIENCE…, à l’…INTÉRIEUR… de vous-même».

NB : les fautes d’orthographe changent le sens du logos. . L'induction par contraction - décontraction musculaire Cela consiste à induire l’EMC par une détente corporelle. Il s’agit de contracter puis de relâcher progressivement les différentes parties du corps : les mains (fermer très fort les poings puis les relâcher doucement), les jambes (tendre très loin la jambe gauche puis la jambe droite), froncer les muscles du front... Cette méthode est à appliquer assez tôt (dès la fermeture des yeux et s’il y a lieu, après la fixation d’un point et avant le souvenir agréable) car les efforts physiques de contraction musculaire risqueraient de faire sortir la personne de sa transe. Le patient peut également détendre le corps sans forcément contracter les muscles.

Exemple :

« … DÉTENDEZ-VOUS… Il y a tant de choses qui passent habituellement inaperçues et qui pourtant sont bien là, tout autour de vous et aussi à… L’INTÉRIEUR DE VOUS -MÊME… La respiration par exemple. Vous respirez toujours, en permanence et pourtant, vous n’avez pas toujours conscience de respirer. Votre attention vient peut-être de se... POSEZ… sur… LA RESPIRATION… CETTE RESPIRATION… L’INSPIRATION… Comme ceci ; … LE RELACHEMENT… Comme ça ; très bien. Vous… INSPIREZ… Naturellement, simplement ; vous… SOUFFLEZ… ! Parfait. Laissez les choses se faire ; en fait, durant cette séance, vous n’avez rien à faire, juste… LAISSEZ-FAIRE… TRANQUILLEMENT…, AGRÉABLEMENT…

Et petit à petit, au fur et à mesure, vous allez vous rendre compte ou… RESSENTIR… comme… LA RESPIRATION… se… CALME…, … ÇA PÈSE… (le conscient du sujet entend "s’apaise", son inconscient entend "ça pèse"), … ÇA PÈSE DAVANTAGE… DÉTENDEZ-VOUS… Peut-être que les… PAUPIÈRES… sont déjà… FERMEZ…, ou peut-être pas encore ; et peut-être que vous pouvez alors les laisser se… FERMEZ… pour vous… DÉTENDRE DAVANTAGE… ? Très bien DÉTENDEZ-VOUS… RELACHEZ… tous les muscles du… CORPS… Peut-être que vous pouvez… COMMENCEZ… par... RELACHEZ LE FRONT… DÉTENDEZ-VOUS…

Et puis peut-être aussi les traits du visage… TOUTES LES PARTIES… du visage peuvent se… RELACHEZ… RELACHEZ… Peut-être aussi… LA MÂCHOIRE… RELACHEZ-BIEN… la… MACHOIRE… Et cette… RESPIRATION… ? Est-elle… PLUS CALME… ? … PLUS LENTE… ? … PLUS PROFONDE… ? … DÉTENTE… RELACHEMENT TOTAL... RELACHEZ… les… ÉPAULE… RELACHEZ… RELACHEZ… le… DOS… RELACHEZ… RELACHEZ… les… BRAS… COMPLÈTEMENT… les… BRAS… Peut-être que vous pouvez… IMAGINEZ… ou… RESSENTIR… une vague de… DÉTENTE... qui… PARCOURS… le… CORPS… SENTEZ-LA DESCENDRE… Se… RÉPENDS…(-dre). S’…


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ÉCOULEZ… dans le… CORPS… Tout entier ! … DÉTENTE… Dans les… JAMBES… Les… CUISSES… Les… MOLLETS… DÉTENTE… Dans les… PIEDS… Jusqu’au bout des… ORTEILS… La… DÉTENTE PROFONDE… se… PROPAGE…, de haut en bas, ou de bas en haut, du sommet du crâne jusqu’au bout des pieds… COMPLÉTEMENT… TOTALEMENT… PROFONDÉMENT… Je vais me taire pendant quelques instants et à chaque seconde cet… ÉTAT… va devenir… TRÈS PROFOND… TRÈS PROFOND… PROFOND… (Voix lointaine) … PROFOND… (Voix de plus en plus lointaine) … PROFOND… (Voix très lointaine) ». * La sollicitation d’une réponse inconsciente (approfondissement)

Le thérapeute va s'appliquer dans cette étape à renforcer l'état obtenu.

- l'approfondissement par suggestions post hypnotique Avant de faire sortir le sujet de sa transe, il est nécessaire de suggérer au patient qu'à la prochaine séance, il éprouvera un état de relaxation beaucoup plus profond que celui dans lequel il était le moment présent.

- l'approfondissement par la méthode d'hypnose fractionnée (Vogt) Elle consiste essentiellement à dés -hypnotiser et à ré - hypnotiser le sujet plusieurs fois au cours de la même séance.

- l'approfondissement par superposition de suggestions Cette technique consiste à superposer les suggestions et à suggérer un approfondissement chaque fois que l'une d'elles se réalise.

Exemple : Le sujet a atteint un état de profondeur, lui suggérer « qu'il est étendu sur la plage arrière d'un bateau, par une très belle journée d'été; qu'il sent les rayons de soleil qui viennent réchauffer son corps, qu'il voit le long de la côte de très belles villas entourées de jardins garnis de fleurs, que maintenant il laisse son bras pendre dans l'eau, qu'il ressent très bien le contact de l'eau fraîche contre son avant-bras et sa main ». S’assurer que chacune des suggestions est suivie d'effets et, chaque fois qu'il en est ainsi, suggérer que son état s'approfondit de plus en plus. Dans cette méthode, en entassant les suggestions les unes sur les autres, leurs effets doivent se multiplier.


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- l'approfondissement par combinaison de deux suggestions Donner une première suggestion, qui sera celle que l'on veut renforcer, et on la fortifiera en se servant d'une autre qui s'est déjà révélée efficace chez le sujet. Exemple : Prendre le bras gauche du patient et lui dire « attention, maintenant je vais compter jusqu'à 3 et à 3 votre bras deviendra rigide et plus vous essaierez de le plier, plus ü deviendra rigide. Pendant ce temps là votre main droite sera de plus en plus engourdie, de plus en plus engourdie... de plus en plus insensible.» Le but recherché est que le sujet prenne conscience du phénomène et qu'il se dise: « Mon bras gauche, c'est exact, est en train de devenir rigide, donc l'anesthésie de ma main droite va s'approfondir.» Si le sujet a déjà ressenti une sensation de chaleur, lui suggérer qu'il se sent de plus en plus chaud, sa main droite en même temps devient de plus en plus engourdie, de plus en plus endormie, de plus en plus insensible.

On peut superposer : . des suggestions de froid pour amener une anesthésie que l'on renforce par des images de glace et de neige. (Utile en cas de soins dentaires pour diminuer les temps de saignement). . des suggestions de chaleur, pour lutter contre les douleurs. . des suggestions de soif ou de sécheresse de la bouche, utiles pour les extractions dentaires et qui permettent de diminuer le flux salivaire.

- l'index signal « Je touche l'index de votre main gauche (ou droite) et vous constatez que vous pouvez le soulever. Cela va vous permettre, si vous le soulevez une fois de signaler que vous voulez sortir de cet état ou que vous désirez répondre à mes questions sans sortir de votre état de relaxation ». « Pour répondre OUI, soulevez une fois votre index... Pour répondre NON, soulevez le 2 fois ... ». - l’approfondissement par images libres Le patient imagine que : . Il est allongé sur le dos, voit un beau ciel bleu azur et des oiseaux volant librement . il est dans une montgolfière qui s’élève haut (il jette ses soucis de la nacelle) . il est entrainé du regard par une plume, . il est baigné par le courant dans un cours d’eau . il est transporté par un nuage… . il est baigné dans les couleurs de l’arc en ciel …

Exemples d’images libres


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- l’approfondissement par lévitation de la main et du bras Cette technique sensori - motrice vise à provoquer chez le sujet la sensation que le bras s'élève doucement de lui-même. Cette élévation progressive s'accompagne d'un approfondissement de l'état du sujet. - l'approfondissement par représentations graduées Le patient imagine qu’ : . il est dans un ascenseur au 10e étage, que l'ascenseur va descendre, que à chaque étage son état de relaxation s'approfondira de plus en plus et que lorsque l'ascenseur aura atteint le l e étage, le sujet sera dans un état de relaxation extrêmement profond...

. il monte (ou descend) un escalier, qu’à chaque marche atteinte son état de relaxation s'approfondira de plus en plus et que lorsqu’il aura atteint la dernière marche, le sujet sera dans un état de relaxation extrêmement profond... pour aboutir à un approfondissement par images libres…

- l'approfondissement par des mouvements automatiques : Par exemple : - la fermeture des yeux - la main en éventail - la fermeture des poings.

- les logos . la respiration «Votre respiration est devenue calme, régulière, bien calme, bien régulière et vous vous sentez maintenant merveilleusement détendu et calme.....et plus vous ressentez cette sensation de calme et de détente et plus votre respiration s'apaise, devient paisible....paisible et calme. Sentez en ce moment combien vous respirez librement, combien vous respirez agréablement. L'air entre en vous librement et ressort plus librement encore. Vous inspirez.....vous expirez..... Vous pouvez apprécier cette sensation agréable, toujours plus agréable, au moment ou vous chassez l'air, ou vous l'expulser....ainsi vous avez la sensation de descendre dans un état de relaxation toujours plus profonde..... Vous chassez l'air et vous vous détendez toujours davantage. Ainsi, à chaque mouvement respiratoire que vous ferez, vous vous sentirez descendre, encore plus profondément, toujours plus profondément dans le relâchement ».

Exemples de représentations graduées

« L’énergie vient du souffle ».


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. le ressenti des battements du cœur « Vous êtes en état de relaxation, bien détendu, parfaitement bien et votre respiration est calme et régulière. Sentez en vous cette paix profonde qui envahit tout votre corps et votre esprit et vous êtes à l'écoute de celui - ci ; alors maintenant, vous allez vous concentrer et vous mettre à l'écoute de votre cœur. Pour cela poser le bras droit sur votre poitrine, de manière à pouvoir appliquer votre main droite sur la région du cœur, le bras gauche reste allongé le long du corps. Maintenant, concentrez votre esprit sur les battements de votre cœur, sentez comme il bat, calme, régulier et fort à la fois. Concentrez toute votre attention et vous percevez maintenant sous votre main droite les battements cardiaques toujours plus réguliers de ce muscle admirable qui fonctionne avec une précision parfaite. Sentez votre cœur qui bat, calme et fort et cette sensation vous rassure, vous détend encore plus et vous fait plonger plus profondément dans cet état d'hypnose agréable qui va encore s'approfondir davantage. Une paix profonde maintenant s'installe encore davantage dans votre esprit et dans votre subconscient et vous plongez, vous plongez toujours plus profondément ».

. la détente «Tout en vous concentrant sur ma voix, effectuer une belle respiration abdominale. Inspirez bien par le nez, gonflez bien votre abdomen…. Expulsez l’air lentement par la bouche….expulsez toutes vos tensions, toutes vos crispations et accueillez un merveilleux lâcher prise. Maintenant que vous êtes bien,… bien détendu, bien relaxé, bien décontracté, bien apaisé et que déjà vous vous sentez descendre en vous - même, vous allez continuer à descendre et à sombrer davantage pour être dans un état toujours plus agréable, toujours plus merveilleux. Ainsi vous êtes de mieux en mieux, tous vos muscles maintenant sont relaxés, bien détendus, aussi relaxez les encore davantage, toujours davantage. Laissez bien aller tous les muscles de votre corps, comme s'ils pouvaient s'aplatir, s'étaler, se répandre....sentez alors votre corps, vos bras, vos jambes, vos pieds, devenir mous, tout mous, et cette mollesse va augmenter pour devenir une mollesse totale qui vous apportera une sensation merveilleuse et incroyablement douce. Vous êtes dans un état délicieux de bien être et de détente, vous êtes mou, maintenant bien bien mou, et vous sentez alors tout votre corps écrasé....comme une masse de chair molle sous son propre poids.....et vous êtes bien, très bien et vous avez maintenant de plus en plus sommeil...sommeil....sommeil....et chaque fois que ma voix prononce le mot « sommeil », vous

« Mon cœur bat, je vis pleinement ».


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vous enfoncez davantage dans un parfait sommeil hypnotique....vous vous isolez de plus en plus, vous approchez du bord du sommeil et bientôt vous allez être au bord de l'endormissement ».

« Quand vous refermerez les yeux, ce sera le signal de laisser cette sensation de relaxation devenir 10 fois plus profonde. Tout ce que vous avez à faire c’est de vouloir que cela arrive, et vous pouvez y arriver très facilement ». « Maintenant ouvrez les yeux… Maintenant fermez les yeux et ressentez cette relaxation s’écouler au travers de tout votre corps, vous amenant encore plus profond. Utilisez votre imagination et imaginez que tout votre corps est couvert et enveloppé d’une couverture chaleureuse de relaxation ». « Maintenant on peut approfondir cette relaxation encore beaucoup plus. Dans un instant, je vais demander, encore une fois, d’ouvrir et de fermer les yeux. Encore…Et quand vous fermerez les yeux, vous doublerez la relaxation que vous avez en ce moment. Elle va devenir 2 fois plus profonde. Une fois encore, ouvrez les yeux… fermez les yeux et doublez la relaxation…. Permettez maintenant à tous les muscles du corps de devenir si détendus que tant que vous gardez cette relaxation, chaque muscle de votre corps ne peux plus se contracter ». « Dans un instant, je vais soulever votre main (droite/gauche) par le poignet, juste sous la paume. Cette main sera tellement détendue qu’elle sera molle et relâchée comme un linge mouillé, et elle tombera facilement. Laissez-moi la soulever, sans m’aider pour que quand je la relâcherais elle tombe lourdement en permettant d’aller beaucoup plus profond …». . la descente de l’escalier

« Vous vous dirigez maintenant vers un escalier qui accède directement à une plage ensoleillée. Vous commencez à descendre 1 - 2 - 3 - 4 marches et à chaque marche votre détente s'approfondit davantage. Vous continuez à descendre doucement, régulièrement et chaque fois que vous descendez, votre relachement devient toujours de plus en plus profond et vous descendez encore les marches de cet escalier : 5 - 6 - 7 - 8 - 9 - 10, encore plus bas, toujours plus bas et vous vous enfoncez chaque fois toujours plus profondément dans votre sommeil hypnotique : 11 - 12 - 13 - 14 - 15.

La position dite du « cadavre » est la plus propice à la détente.


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Vous descendez toujours, encore plus bas et vous vous enfoncez de plus en plus profondément. Et vous descendez encore, vous descendez, vous descendez toujours et vous sentez venir à vous l'odeur de la mer, vous apercevez la plage et la mer, le bruit des vagues vous berce un moment et vous dormez de plus en plus profondément… ». . le comptage des chiffres « Maintenant je vais compter jusqu'à 30, mais auparavant, vous fixez la pointe de votre nez pour entrer dans votre monde intérieur (ou alors vous allez révulser vos globes oculaires vers le haut de votre nez ), en gardant bien vos paupières toujours bien closes et ainsi vous allez bien conserver cette position de vos globes oculaires tout le temps pendant lequel je vais compter et à chaque chiffre nouveau que vous allez entendre, vous allez vous sentir de plus en plus détendu, encore plus calme, toujours plus calme, toujours plus relaxé.... Vous vous concentrez bien maintenant sur les chiffres que vous allez entendre : 1 - 2 - 3 - 4 - 5 - 6 - 7 - 8 - 9 - 10 et … Vous vous détendez davantage : 11 - 12 - 13 - 14 - 15 … Détente profonde : 16 - 17 - 18 - 19 - 20 de plus en plus agréable, de plus en plus profonde : 21 - 22 - 23 - 24 - 25 .... toujours plus agréable et merveilleusement profonde. 26 vous sombrez maintenant.....27....vous glissez....28.... Vous sombrez encore plus profondément....29.... toujours plus profondément....30.... Maintenant, vous pouvez vous laisser aller et vous sentir ainsi dans un état d'hypnose toujours plus agréable et vous êtes bien, et vous êtes de mieux en mieux et tous vos muscles sont parfaitement détendus et relaxés. Une paix profonde s'installe en vous, seul le son de ma voix vous intéresse, tous les bruits extérieurs vous indiffèrent et chaque mouvement respiratoire que vous allez faire, va vous faire plonger encore davantage dans un état d'hypnose bien plus profond… ».

. la lévitation « Maintenant, vous détendez bien vos deux bras, vous les relaxez complètement (toucher les bras) et vous allez les sentir devenir légers,… légers, de plus en plus légers, souples, détendus, et maintenant, fixez bien votre attention sur vos deux avant - bras et bientôt vous allez sentir vos avant - bras devenir légers, de plus en plus légers et bientôt vos avant-bras, vos poignets, vos deux mains, vont commencer à se soulever. Un passage d’air se glisse sous les mains. Déjà les poignets se soulèvent comme tirés vers le ciel par un fil invisible. Vos avant-bras se soulèvent, et ils montent, ils montent…

Maintenant, vous croisez vos mains et vos poignets au - dessus de votre estomac et vous allez les faire tourner progressivement l'un autour de l'autre. Maintenant, faites tourner vos mains régulièrement l'une autour de l'autre....Pensez très fort, très intensément à vos deux mains et voyez les tourner, encore tourner... Maintenant, vos poignets tournent, tournent sans arrêt et votre état d'hypnose s'approfondit

Le comptage accentue l’efficacité de l’exercice


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toujours de plus en plus et plus vos poignets tournent et plus vous plongez et plus vous vous enfoncez profondément, dans un profond sommeil hypnotique. Maintenant, je vais compter jusqu'à 3 ; et à 3, vous vous arrêtez de faire tourner vos poignets ; 1 - 2 - 3. Aussi, maintenant, vous détendez vos deux bras et vous les laissez retomber, complètement détendus, relâchés.... et vous vous sentez plonger encore davantage dans cet état d'hypnose toujours plus profond ». ou « Choisissez une de vos mains. Concentrez-vous dessus. Focalisez toute votre attention uniquement dessus. C’est comme si la seule partie de votre corps qui existait n’était autre que cette main - là. Ressentez tout ce qui se passe à l’intérieur. Peut - être des petits tremblements, ou alors des micromouvements. Concentrez - vous sur ces micromouvements et imaginez que vous les amplifiez. Visualisez que votre main se décolle progressivement de votre cuisse, qu’elle se fait de plus en plus légère. Comme si des ballons d’hélium s’y étaient accrochés, et qu’ils l’emmenaient toujours plus haut… ». « Ma main se décolle progressivement de ma cuisse… Elle va doucement, à son rythme. Au rythme qui convient à mon Inconscient …. Peu à peu, elle se fait de plus en plus légère, et elle s’élève tout doucement… Un peu comme si des ballons d’hélium l’emportaient… Toujours plus haut… ».

. l’anesthésie de la main « Maintenant que votre bras droit est bien raide, alors vous allez imaginer que vous êtes assis près d'une table sur laquelle se trouve un seau rempli de glaçons qui flottent dans l'eau glacée, et qu'ainsi vous plongez votre main droite, votre poing droit entièrement dans cette eau glacée, où vous voyez les glaçons et ainsi vous sentez déjà votre main droite devenir froide, …froide, de plus en plus froide, tellement froide, tellement glacée, que vous ne la sentez plus et votre main maintenant est si froide, qu'elle devient insensible, complètement insensible. Je trace avec mon doigt un cercle sur le dessus de cette main complètement glacée, et cet endroit est devenu insensible ; il est absolument anesthésié il pourrait maintenant être brûlé, piqué, pincé très fort, sans que vous ressentiez aucune douleur à cet endroit précis. Sentez comme votre main glacée est anesthésiée ; je sais maintenant que cette partie de votre main est complètement insensible à toute douleur, comme si elle ne faisait plus partie de votre corps. Aussi, puisque votre main est complètement insensibilisée, je vais pouvoir vous piquer, sans aucune douleur. Voyez, je vous pique une fois, deux fois, trois fois et vous ne sentez absolument rien, aucune douleur ; c'est très bien, c'est parfaitement réussi. Vous plongez toujours plus, toujours davantage et votre sommeil hypnotique est maintenant profond, …très profond.

Cet exercice peut se faire en auto - hypnose


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Et maintenant, votre main se réchauffe et redevient normale. Sentez la revivre et retrouver toutes les sensations habituelles et en même temps, vous plongez encore dans un état d'hypnose toujours plus profond ». . l’amnésie «Maintenant, je vais vous demander de vous imaginer dans une salle de classe et vous apercevez au fond de celle-ci un tableau noir. Vous visualisez parfaitement ce tableau noir, vous vous approchez et vous prenez un morceau de craie et alors vous inscrivez sur ce tableau les chiffres de 1 à 10. 1 - 2 - 3 - 4 - 5 - 6 - 7 - 8 - 9 - 10. Et maintenant vous regardez bien ces chiffres sur le tableau. Puis vous prenez un chiffon et vous effacez le 4 et le 6. Maintenant, ces 2 chiffres sont effacés et complètement gommés de votre mémoire. Je répète les chiffres 4 et 6 sont complètement effacés de votre subconscient. Aussi, je vous demande de lire ce que vous voyez encore inscrit sur le tableau, de lire les chiffres qui sont toujours inscrits. Lisez les chiffres que vous voyez sur ce tableau. Prenez votre temps.....et vous dormez toujours de plus en plus profondément et vous plongez encore davantage dans cet état de sommeil hypnotique toujours plus profondément… ». . la catalepsie du bras « À l’inspiration, vous tendez bien votre bras tout en le laissant monter doucement. Concentrez votre regard sur vos doigts légèrement écartés…. Puis après une nouvelle inspiration, portez votre regard au-delà de vos doigts. Imaginez une barre solide que vous agrippez de toutes vos forces….vous ne la quittez plus des yeux…. Serrez là bien fort… Et maintenant ce bras va devenir dur, dur comme un rail de chemin de fer, comme pris dans du béton ; il sera impossible de vous le faire plier … Ce bras devient dur….encore plus dur. Impossible de le plier. C’est un rail de chemin de fer…Comme pris dans du béton armé… Plus vous essayez et plus il devient dur. Maintenant, votre bras redescend aussi lentement qu’il est monté ; il se détend, il se relâche… jusqu’à retomber le long de votre cuisse ; totalement relâché. Vous êtes bien…merveilleusement bien…. ». . l’ouverture des yeux « Maintenant que vous êtes en cet état d'hypnose profonde, je vais vous demander d'ouvrir vos paupières. Je sais que vous êtes dans un état de profond sommeil hypnotique, mais cela ne vous empêchera pas d'ouvrir les yeux. Vous allez pouvoir entre - ouvrir vos paupières sans retrouver votre état conscient. D'abord, tout va paraître trouble, diffus comme dans un brouillard. Dans cet état, vous pourriez même vous lever, marcher, tout en restant en état d'hypnose profonde. Alors maintenant, vous ouvrez vos yeux doucement et vous ne voyez plus rien dans la pièce où vous êtes. Tous les meubles ont disparu. Seul le siège sur lequel vous êtes, est encore là. La pièce est vide, les murs sont blancs. Vous ne voyez plus rien, absolument rien, tout est blanc. Vous êtes toujours dans un parfait état d'hypnose profonde et vous verrez tout ce que je vais vous indiquer, par exemple : un vase avec des roses parfumées et de toutes les couleurs (hallucination en état de somnambulisme). Maintenant, vous refermez vos paupières et vous dormez toujours très profondément ».


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. l’ancrage À chaque fois que le patient pense un mot, il retourne dans la transe dans laquelle est apparue ce mot. - le verbatim Créer un verbatim en suscitant une réaction inconsciente. Le thérapeute observe et valide toutes réactions et les amplifie. Exemple « Prenez une grande inspiration par le nez et gardez- la en comptant jusqu’à 8. À présent, expirez par la bouche, complètement et lentement. Continuez à respirer longuement, profondément, en inspirant par le nez et en expirant par la bouche. Contractez les muscles très forts, en décomptant de 10 à 1. Décontractez - les. Pensez, regardez une bougie, avec chaque inspiration, vous vous sentez de plus en plus paisible et détendu. La flamme de la bougie est paisible et brillante. Pendant que vous la regardez, je vais décompter à partir de 100, et à chaque numéro, vos yeux vont devenir de plus en plus lourds. À partir de 100, et tous les 10 numéros, dites « Lorsque j’entends xx (le chiffre en question), mes yeux vont devenir de plus en plus fatigués. Les paupières se ferment quand vous en avez envie. Comme vous êtes confortablement assis avec les yeux fermés, vous vous sentez relaxé de plus en plus à chaque moment et à chaque respiration. La relaxation est plaisante et sereine, vous accueillez avec joie ce merveilleux sentiment. Imaginez - vous sur un nuage. Installez - vous confortablement dans la douceur qui vous entoure ; tout est paisible, une légère brise caresse votre corps. Une sensation de fourmillement commence à vous traverser, à travers vos orteils, cela remonte doucement vos pieds, les rendant chauds, lourds et relâchés. Le nuage est léger, et supporte votre corps avec sa légère texture ; la scène est calme et absorbante, le calme vous absorbe complètement. Le fourmillement se déplace lentement vers vos jambes, ce qui les relaxe, les rend chaudes et lourdes. La relaxation est très agréable, c’est si bon de se relaxer et de se laisser aller. Comme le fourmillement continue dans votre ventre, vous sentez votre estomac très relâché. Il se déplace maintenant doucement dans votre poitrine, apaisant également votre respiration. Ce sentiment commence à atteindre vos bras jusqu’à vos épaules, ce qui les rend lourdes et relâchées. Accepter l’entière relaxation qui agit en vous.C’est apaisant. Le fourmillement se déplace maintenant sur votre visage et dans votre tête, relaxant tous vos muscles faciaux, faisant partir tous vos soucis, flottant au loin. Loin dans le ciel bleu, alors que vous restez calmement sur le nuage. Concentrez-vous toujours sur ma voix, en ignorant tous les autres sons. Si d’autres sons existent, acceptez - les… « Maintenant, quittez le nuage. Vous vous trouvez maintenant dans un espace grand ouvert. Cet espace est paisible et agréable. Pendant que je décompte de 10 à 1, vous allez vous imaginer marchant encore et encore dans ce grand espace. Lorsque j’arriverai à 1, vous vous trouverez ou vous avez envie, dans un état le plus élevé de votre conscience et de votre esprit ». (Décompter de 10 à 1). Faites ceci environ 3 ou 4 fois.


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« Ressentez une sensation naître dans vos doigts ; elle se déplace doucement vers le haut de votre bras. Comme cette sensation se déplace dans votre bras, celui - ci devient de plus en plus lumineux. Il va devenir si lumineux, qu’il va se lever. Devenant de plus en plus lumineux avec chaque respiration … ». « Demain vous vous sentirez vraiment bien » ou « chaque jour, vous vous sentirez de mieux en mieux ».

Retour à « Ici » et « Maintenant » * Le décompte

Il est important, au moment du réveil, d'annuler les sensations désagréables pouvant être perçues. Le patient doit être amené à s'éveiller progressivement.

- la prévention «Vous allez bientôt revenir à votre état de conscience habituel... et quand vous serez revenu à cet état de conscience, vous serez détendu, en forme, heureux, décontracté et tonique à la fois. Maintenant, je vous laisse vous reposer quelques instants et ensuite lorsque vous réentendrez ma voix, vous reviendrez calmement, tranquillement à votre état de conscience et recommencerez à sentir les sensations de votre corps... ».

- le détail « Maintenant, pour sortir de votre torpeur... je vais compter jusqu'à 3 (ou 5) et quand j'aurais prononcée le chiffre 3(ou 5) seulement vous pourrez ouvrir les yeux. Je compte... 1 - Vous respirez très profondément... Retour à la respiration 2 - Maintenant vos membres sont devenus légers, mobiles, souples et toutes les sensations que vous avez ressenties s'effacent... Retour au ressenti corporel 3 - Vous pouvez ouvrir les yeux, si vous le désirez... Retour à la vision (ou odeur ou son)

Le patient garde le souvenir de tout ce qui a été dit pendant la séance. S’il y avait encore des tensions dues aux activités de la vie quotidienne, elles vont diminuer et disparaitre. * L’émergence Utiliser le terme « émerger » au lieu de « réveiller » puisqu’on sait très bien que le patient ne dort pas en hypnose (état de conscience modifiée : état où toutes ses habilités inconscientes lui sont accessibles et où la concentration est à son maximum).

Le réveil doit être progressif, précédé d’un temps de latence où sont données les consignes de détente, de repos et de bien être au réveil. Des sensations de malaise avec nausées, céphalées, anxiété et vertige peuvent survenir si le réveil est trop brusque ; une nouvelle induction est alors nécessaire afin de faire disparaître ces symptômes et de réveiller progressivement le patient.

Bailler, s’étirer, observer ses sensations.


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Auto - hypnose (22)

Le patient adopte l'auto hypnose pour un état modifié de conscience. Cet état le met en rapport avec son inconscient, ses émotions profondes dans un but précis de développement personnel. Il est essentiel avant de commencer de bien connaître l’objectif à atteindre et de l’exposer clairement.

Exemple : « Je veux . respirer plus facilement . m’endormir de plus en plus rapidement le soir et me sentir reposé et revitalisé au réveil . ne pas craindre l’étouffement . pouvoir me relaxer… ».

Tout travail en auto - hypnose doit être envisagé sous l'angle de la pensée positive et de la loi de l'attraction. Lorsque les objectifs sont fixés, la formulation se fait par : . des affirmations positives, pas de négation (l’inconscient ne connait pas la négation) . une conjugaison au présent, pas de futur. Ne pas penser « Je ne peux plus respirer » mais « Je veux mieux respirer », le cerveau enregistre déjà cette information comme actuelle et fait agir en fonction.

* L’auto - suggestion

L’idée est de dégager un protocole qui permettra d'atteindre le niveau alpha.

L’auto hypnose est un outil qui permet une communication avec le subconscient pour : . résoudre des problèmes : avoir du mal à respirer . trouver des réponses : comprendre le désordre physiologique . contrôler les émotions : gérer les facteurs nocifs (stress, inquiétude...) . apporter un bien-être physique et psychique (gérer son souffle, susciter détente et apaisement…). La communication intérieure demande un lâcher prise pour rassembler toutes les ressources du non conscient.

L’état mental (souvent en relaxation) cherche à cesser de diriger volontairement le cours de ses pensées.

Le niveau de fréquences cérébrales alpha est le plus approprié pour une méditation active, entre l'état conscient et le sommeil.


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Cette auto - suggestion requiert : - Confiance : « De jour en jour, j’ai de plus en plus confiance en moi » (Coué) ou autre chose qui vous parle mais toujours de façon positive « c’est ce que vous voulez atteindre » qui est dit pas « ce dont vous ne voulez plus ». À appliquer pour chaque objectif . Dormir : « et à chaque fois que je me couche, je m’endors de plus en plus facilement » . Marcher : « et à chaque fois que je sors je m’essouffle de moins en moins facilement car je pense à autre chose… ». - Changement de comportement Choisir quel comportement « De jour en jour, je suis de plus en plus confiant, j’emplis mes poumons plus facilement, sûr de moi, à l’aise, affirmé, positif, je sais prendre toutes les précautions contre le vent, le froid, le stress qui altère ma respiration… ». - Relaxation sur le stress : « Je suis de plus en plus calme et apaisé pour gérer mon insuffisance respiratoire ». - Nouvelle estimation : « Je m’aime et je m’accepte inconditionnellement ; la pathologie est chronique, je l’accepte, elle sera toujours là… ».

* Les techniques Il est très important de se donner un but simple après chaque exercice. - la technique d’Anna Wise Fermer les yeux en regardant vers le front (ou le 3e œil) sur un angle de 20 - 30 degrés vers le haut soit . en fermant les yeux, en inspirant profondément en regardant vers le haut, créant une légère tension dans les yeux, et en expirant en relâchant les yeux, et relaxant tout le reste du corps. . en fermant les yeux, en inspirant en relâchant les yeux, et en expirant en regardant vers le haut, créant une légère tension dans les yeux.

Cette attitude peut être couplée aux exercices de visualisation de tous les sens.

Choisir la technique qui convient le mieux.


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- la technique de Betty Erickson L’attention se concentre sur les choses vues, entendues et ressenties. La focalisation occupe l’esprit conscient. L’esprit subconscient, lui, libéré pourra travailler en toute tranquillité sur les objectifs donnés. - la conscience sur cinq éléments

Regarder fixement un point dans la pièce où le patient se trouve. Garder les yeux fixés sur un objet ou une partie de la pièce. Utiliser la vison périphérique sans bouger la tête. Garder les yeux ouverts le plus longtemps possible mais les fermer calmement dès que le besoin s’en fait sentir. Laisser apparaitre les images sur son écran intérieur (yeux ouverts ou yeux fermés). Selon l’objectif, bien spécifier « qu’à n’importe quel moment, je pourrais me laisser aller et m’endormir, ventiler profondément ou autre… ».

Maintenant Prendre conscience de 5 choses vues sur le moment. les Enregistrer dans son esprit en faisant 5 affirmations consécutives telles que : « Je vois la lampe… je vois la chaise… je vois la plante… je vois le mur, je vois le tableau, je vois ma tasse, je vois la plante, je vois le miroir … ».

Maintenant Prendre conscience de 5 choses entendues sur le moment. les Enregistrer dans son esprit en faisant 5 affirmations consécutives telles que : « J’entends la pendule, j’entends la voiture rouler dans la rue, j’entends mon estomac qui gargouille, j’entends un chat qui miaule, j’entends ma voix, j’entends une moto dans la rue, j’ entends l’avion qui passe au-dessus de la maison …».

Maintenant Prendre conscience de 5 choses ressenties sur le moment. les Enregistrer dans votre esprit et faisant 5 affirmations consécutives telles que : « Je sens la chaise sous mes fesses, je sens mes pieds par terre, je sens mon cœur qui bat, je sens la relaxation en moi, je sens le souffle du ventilateur sur mes bras, je sens… ».

Ensuite Recommencer avec 4 choses vues sur le moment, 4 choses entendues sur le moment et 4 choses ressenties sur le moment. Et, recommencer avec 3 choses vues sur le moment, 3 choses entendues sur le moment et 3 choses ressenties sur le moment. Et, recommencer avec 2 choses vues sur le moment, 2 choses entendues sur le moment et 2 choses ressenties sur le moment. Et, recommencer avec 1 chose vue sur le moment, 1 chose entendue sur le moment et 1 chose ressentie sur le moment.


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- la conscience sur cinq sens Le but simple de cet exercice serait d’améliorer le confort physique ou mental. S’asseoir sur une chaise, poser les mains sur les jambes. Fermer les yeux. Prendre conscience de l’endroit où se trouvent les pieds, les mains, la tête ; de leur position. Écouter les bruits de l’environnement. Laisser vagabonder son esprit pendant 30 secondes. Laisser revenir un souvenir d’une action vécue dans la nature. Visualiser le décor où se déroule cette action. Retrouver la position de son corps lors de cette action et les sensations physiques provoquées. Écouter les sonorités qui accompagnent cette action. Retrouver aussi le parfum dans l’atmosphère à ce moment - là. Porter son regard intérieur sur la zone du corps où se manifeste la sensation la plus agréable et retenir cette sensation agréable pendant 1 minute. Terminer en effectuant une respiration plus profonde et en ouvrant les yeux pour reprendre le cours de votre journée, harmonisé, souriant et dynamisé. - la méthode 3-2-1 (Silva) Commencer à explorer sa conscience intérieure par des visualisations ou d'autres sensations. S’asseoir confortablement, les pieds bien à plat sur le sol et les paumes des mains déposées sur les genoux.

Fermer les yeux. Se concentrer sur sa respiration jusqu’à ce qu’elle se calme par quelques inspirations et expirations, en prenant conscience de l'oxygène entrant dans le corps. Répéter ensuite trois fois mentalement : « je vais entrer à mon niveau de base en comptant de « 3 à 1 ». Prendre une grande et calme inspiration, et en expirant très lentement, visualiser que vous dessinez le chiffre 3. Associer ce chiffre 3 à la détente du corps. Refaire cela trois fois, en sentant à chaque expiration son corps devenir plus détendu, plus mou, s'enfonçant dans le siège. Prendre une grande et calme inspiration, et en expirant très lentement, visualiser que vous dessinez le chiffre 2. Associer ce chiffre 2 à la détente du mental. Refaire cela trois fois, en sentant à chaque expiration son mental devenir calme et clair comme la surface d'un lac de haute montagne. Prenez une grande et calme inspiration, et en expirant très lentement, visualiser que vous dessinez le chiffre 1.

Le processus terminé (arrivé à 1 sensation), continuer les yeux fermés en visualisant la scène. Objectif : une ventilation ample dans un espace ouvert, très aéré, idyllique, avec des bruits réconfortants, et des performances physiques n’altérant pas la ventilation pulmonaire…avec l’aide de l’exercice de l’escalier…ou un décompte de 5 à 1…


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Associer ce chiffre 1 au niveau de base, celui à partir duquel sa conscience intérieure peut être explorée. Refaire cela trois fois, en sentant se mettre en place la connexion à l'intérieur de soi. * Le travail du niveau de base.

- le départ d’un voyage intérieur La base, c'est de travailler . avec des visualisations (créer des images mentales) . avec les sens (créer des impressions sensorielles) . avec l'énergie (créer et ressentir des flux lumineux de couleurs) …, sur d’innombrables possibilités en fonction des objectifs, de l’imagination, de la possibilité. L’important est de solliciter le cerveau qui ne fait pas la différence entre les images réelles et les images créées pour réagir. Confer l’exercice du citron S’imaginant un gros citron bien juteux croqué, le cerveau réagit exactement comme s'il avait affaire à un vrai citron, et envoie dans la bouche la dose de salive nécessaire pour l’accueillir. Cette expérience est une de celles testées scientifiquement et prouvées grâce à des appareils de mesure des zones d'activité du cerveau. Ceci explique comment un niveau de globules peut remonter ou la réparation rapide d’une plaie grâce à une pratique régulière de l'autohypnose.

- l’exploration intérieure du corps Imaginer voyager en un endroit du corps ou dans sa totalité. Suivre le sang, l'oxygène, la digestion, le mouvement (rien n'interdit de bouger). Entrer dans la douleur (si une douleur physique est présente), pour voir ce que l’intuition donne comme image de cette douleur, et la travailler pour la rendre moins aigue, ou même pour la faire disparaître, en s'aidant de la respiration et de l'énergie. Visualiser les poumons qui se purifient (pour les fumeurs) ou les cellules de graisse qui se détachent et s'évacuent naturellement (pour les personnes qui voudraient maigrir) Visualiser la guérison d'une blessure ou d'un problème physique en y faisant affluer les éléments nécessaires normalement fournis par le corps (cette aide ne remplace en rien un traitement). Répéter un mouvement difficile en se visualisant en train le faire de manière parfaite et fluide.

- l’affirmation positive pour les objectifs personnels Se répéter mentalement des affirmations positives au présent en visualiser des images, en y mettant un maximum d'émotions positives. Visualiser un comportement négatif qu'on désire changer. Le gommer. Répéter plusieurs fois mentalement le scénario du comportement qu'on veut acquérir. Visualiser un but atteint et en ressentir toutes les émotions positives (assainir ses relations, parler en public, réussir, rester calme dans telle ou telle situation...) Poser une question et emprunter un escalier qui descend pour aller chercher la réponse (l’autonomie prime).

- la pratique du plaisir mental Voyager mentalement dans des lieux aimés. Créer ses lieux préférés, en y mettant absolument tout ce qui y fait plaisir (lieux intérieurs ou lieux naturels). Entrer dans la matière d'un arbre, d'une pierre, d'un métal... pour l'explorer. Se mettre dans la peau d'un animal et voler, grimper aux arbres, nager, courir sous terre, sauter, courir très vite...


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Créer un temple de méditation personnel, qui permettra de se recueillir où que l’on soit, dans le métro, dans l'avion, dans une salle d'attente, sans pour autant avoir à en construire un de ses mains. Visualiser des images de paix, d'amour, de joie, de douceur, ou de n'importe quelle émotion positive qui fait du bien en un moment.

- le conditionnement du cerveau Pratiquer régulièrement implique une discipline personnelle mais pour entrer en niveau alpha, la répétition est fondamentale.

Essai pour l’insuffisant respiratoire

Le traitement médical ou chirurgical sont indispensables lorsque le médecin le diagnostique.

* Le laisser -faire - l’induction La fixation prolongée visuelle ou mentale provoque une restriction du champ perceptif. L’immobilisation d’un sens aboutit à une confusion. Exemples, si le regard s’immobilise sur un objet, la vue finit par se brouiller. si le doigt touche un objet sans se déplacer, il finit par ne plus rien sentir. Les sens sont inopérants en l’absence de mouvement. Le mouvement permet une exploration qui précise les différences et les contrastes. Les patients pensent qu’il faut fixer pour résoudre, et ne quitter des yeux que lorsque le problème sera résolu. Si une personne fixe un épisode de sa vie avec intensité et de manière prolongée, cet événement devient vite flou et impossible à analyser clairement. Le désir profond et réel de guérir n’y change rien. Le soin demande l’ouverture d’un espace de perception par un balayage qui clarifie la vision jusqu’à trouver une réponse - l’atteinte respiratoire À force de fixer un problème respiratoire ou un organe en dysfonction tel le poumon ou la bronche, la douleur et la souffrance s’installent. Tout le champ de perception de la personne est occupé par l’atteinte, immobilisé par une sidération. Demander au patient de fixer son attention ou son regard sur les parties de son corps qui lui semblent faire respirer. L’espace autour de la zone qui est fixée, les poumons, la cage thoracique, le nez, la gorge…, et parfois la zone elle - même finissent par devenir confus. La personne a l’air absent, « dans les nuages », dans une sorte de rêverie qui résulte de la dissociation de deux sensorialités : la conscience réflexive et « l’âme sentante » (Hegel). Pour agir, la kinésithérapie respiratoire lutte contre : . l’immobilisation (ce qui permet la respiration est vivant), . la sidération (il reste toujours des ressources à exploiter sur les organes) . la focalisation (l’appareil respiratoire ne se réduit pas à une seule zone). Dans un espace large de perception, il existerait des réponses d’adaptation au problème. Pour guérir, la démarche globale devra aboutir à un processus d’ouverture.

Se tourner vers l’expérience de l’instant présent, de ce qui se ressent. Prendre conscience de sa respiration, des sons, des pensées qui vont et viennent dans l’esprit, de l’ensemble du corps tel qu’il est. Se demander ce qui se passe en soi.


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Si le patient souffre et que les sensations douloureuses s’imposent à lui, occupent le centre de son attention, il ne doit pas chercher pas à les minimiser les transformer, les chasser. S’interroger sur le rôle des poumons. Leur donner plus d’espace. Prendre conscience que c’est tout le corps qui respire, que c’est tout le corps qui est ressenti. * Le ressenti du corps souffrant

- la dissociation Un organe qui va bien est un organe silencieux. S’il va mal, il fait parler de lui. Il sort de son silence et martyrise son propriétaire. Une série de sentiments envahissent la personne (colère, méfiance, peur envers cet organe). Une dissociation, un clivage se fait entre la personne et la partie d’elle qui est blessée. Le contact est perdu. La personne est étrangère à son propre corps. Il résulte de cette situation, une impossibilité à calmer la douleur. Le patient a besoin d’être présent à son corps pour sortir de la dissociation et réintégrer la partie malade. L’hypnose vise à réduire ou à modifier ce contrôle en recherchant la sensorialité première perdue (« perceptude »), accès vers une totale liberté de perception et donc de réaménagement du corps intégrant le handicap. Alors le patient . est coupé de ses perceptions auditives, visuelles, tactiles . s’est séparé de fonctions réflexives, intellectuelles et sensorielles. Son corps s’engourdit et s’immobile. Il est en pause. Cet état dit de « confusion » est passif. Lors d’une insuffisance respiratoire (dyspnée, fatigue, douleur…), les symptômes deviennent une obsession sur laquelle le patient cherche à avoir un contrôle permanent. Si ce contrôle est un système de défense qui résulte du besoin de se protéger des souffrances éventuelles à venir, il devient vite une rigidité qui rend tout changement impossible. - l’atteinte respiratoire « Mon besoin de respirer, ma fatigue, ma douleur, mon inquiétude sont là… Je vais juste leur donner de l’espace malgré la peur que ces signes (dyspnée, douleur, fatigue, inquiétude…) ne grandissent encore. J’accepte de les ressentir. Dans quelles parties de mon corps résident - ils? En quoi consistent - ils ? Sont - ils constants ou fluctuants ? Il y a des signes qui vont passer ; d’autres qui vont durer mais il est rare qu’ils soient figés. Dans tout les cas j’observe mes sensations (inquiétude, révolte, tristesse…), mes pensées (ce n’est pas normal, ce n’est pas juste, ce peut être grave…) ». Observer ces signes sans participer, sans les alimenter. « La dyspnée, la douleur, la fatigue, l’inquiétude monopolisent, rétrécissent et prennent en otage mon esprit. J’élargis l’expérience au delà de mes réactions à ces signes. Je dessers leur étau en accueillant le souffle, les sons, la sensation du reste de mon corps. Les signes sont toujours là mais ils ne sont plus tous seuls. Je reviens à la conscience de mon souffle, je respire avec ma souffrance qui est là mais je laisse de la place pour la respiration. J’amène mon souffle là où ça fait mal, J’observe ce que je suis en train de ressentir. J’amène ma conscience à ressentir tout mon corps, pas seulement les parties de mon corps qui souffrent puis j’accueille les sons pour accompagner ma souffrance. Je ne cherche pas à la supprimer. Je me force à qu’elle ne prenne pas toute la place, à ne pas me rétracter sur elle. Je ressens et je respire, je ressens et j’entends, je ressens et je suis présent ».


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* La détente du corps - la sensorialité première (« perceptude ») Entrer en relation avec son corps, est la condition nécessaire pour améliorer sa qualité de vie. Paradoxalement, pour retrouver le corps, il faut commencer par le quitter (phase de la dissociation). L’attitude classique consiste à refuser toute réconciliation avec le corps tant que le problème subsiste. Or, cette étape qui est une ouverture à une sensorialité première, fonctionne en dehors de la raison. L’humain pour y accéder doit utiliser ressources, inventivité et imagination. Se mettre dans un état hypnotique, seul ou guidé par un thérapeute, a comme unique objectif de mettre en relation l’être humain avec la totalité de son corps, de son espace et de son savoir qui sont les éléments constitutifs de son monde. Le résultat thérapeutique consiste à entrer en contact avec le problème, avec le corps, en abandonnant toute crainte, toute revendication et toute colère… ce qui n’est pas facile. - l’atteinte respiratoire « Je prends mon corps comme il est pour pouvoir espérer un soulagement. Je suis présent à mon corps. Je visualise ses difficultés à respirer. Même affaibli, même amoindri,… je ne l’abandonne pas… Je gère le stress, je suis maître de mon stress… Mon corps se détend, mon esprit se détend. Mon esprit et mon corps se calment. Mes pensées ralentissent. Mes tensions s’apaisent. Les tensions se relâchent. Mes muscles sont relaxés, je m’apaise… ».

* Les métaphores de la respiration

La récupération du corps par l’inconscient mène à une étape de sublimation, d’aisance. Il faut profiter de se moment pour guider le patient dans un voyage inhabituel pour qu’il se sente mieux. À ce sujet, l’utilisation de métaphores est un outil puissant si cela ne rappelle pas de mauvais souvenirs. Exemples La lumière, boule d’énergie. « Inspirer. Imaginer inspirer de la lumière. Retenir cette énergie dans les poumons. Souffler. Inspirer. Cette lumière est de l’énergie qui s’éparpille en petites boules dans les poumons, dans les cellules du corps… ». Le ciel, l’énergie ; le sol, la vitalité. «Se rattacher au sol par les appuis. Se relier au ciel par le crâne. Puiser toute la vitalité dans le sol. Introduire de l’énergie par le sommet du crâne… ».


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L’arbre avec ses branches, avec ses racines. « S’imaginer comme un arbre avec toute sa puissance, la sève qui monte par les racines… Imaginer que les branches sont autant de bronches qui apportent de l’oxygène… Les branches sont des organes vivants avec des feuilles, des fruits, en symbiose avec le monde extérieur puisque des oiseaux vont de branches en branches… ». Les couleurs de l’arc en ciel (rouge - orange - jaune - bleu ciel - bleu nuit - violet) « Se baigner de couleurs…les couleurs de l’arc en ciel, symbole de renouveau… Le rouge pour l’énergie, l’orange pour la vitalité, le jaune pour le rebond, le vert pour le cœur, le bleu ciel pour l’immensité de l’azur, le bleu foncé pour le repos de la nuit, le violet pour la spiritualité… ». Le vol dans un nuage floconneux « Se laisser porter dans la douceur, la légèreté…Se sentir relâcher…dans un ciel bleu et infini ».

Scripts adjuvants à la rééducation respiratoire

Schéma d’une sophronisation (Caycedo) sophro-respiration synchronique : synchronisation de gestes, d’images, de mots, de sensations avec la respiration sophro - déplacement du négatif : aide à la résolution des tensions en associant à chaque expiration le relâchement musculaire d’une partie ou de tout le corps sophro - présence immédiate : prise d’« appui » sur l’inspiration pour incorporer des sensations ou des sentiments positifs sophro - correction sérielle : déconditionnement étape par étape d’une situation génératrice d’un trouble sophro - substitution sensorielle : transfert d’une sensation corporelle en une autre (douleur, préparation à une analgésie- anesthésie…) (Caycedo)

*« Inspirer…Expirer… Ici et maintenant » « Vivre sa respiration au présent… Les exercices de recentrage (à commencer par la méditation) débutent généralement par une prise de conscience du souffle et retournent vers le souffle à tout moment. Une respiration idéale mobilise le bas ventre, le ventre, les côtes et le haut des poumons. Essayer des respirations thoraciques. Une fois… Deux fois…Trois fois…la cage thoracique s’élève et se rabaisse. Sentir les côtes flotter sur les poumons. Sentir les poumons prendre toute leur place.


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Essayer des respirations avec le ventre. Une fois… Deux fois…Trois fois… Ne plus penser qu’à ce mouvement vital qui implique tout le corps… L'oxygène va effectuer un passage (et une transformation) dans le corps. Et déjà, après ces respirations, sentir son corps qui commence à se détendre… Inspirer…Expirer… Et même si les poumons restent gonflés à bloc, au bout de quelques instants, ce que nous conservons si précieusement n'est déjà plus de l'oxygène. Il faut donc en reprendre et se dire que c’est possible car respirer est un acte de confiance ; l'oxygène, est toujours à disposition… ». * Le rythme, qu’est-ce qui me « coupe le souffle » ?

« Percevoir le rythme du souffle. Percevoir cet échange continuel et régulier : l’inspiration suivie de l’expiration. Chacun des deux pôles entraîne l’autre de manière obligatoire. L’un des pôles ne peut vivre sans l’autre, chaque pôle contre - balance l’autre et les deux pris ensemble forment une totalité. Inspiration…expiration… un temps d’inspiration… un temps d’expiration… respiration dans son ensemble. La respiration est rythmique, le rythme est à la base de toute vie. Représenter l’inspiration comme une charge d’oxygène et l’expiration comme une détente. Inspirer profondément puis soupirer. Après la tension… vient la détente. La respiration est comme la marée qui vient et se retire…Inspirer la marée monte, expirer la marée se retire… Comme un flux et reflux apaisant, comme l’onde d’une vague… Ce rythme calme l’agitation de l’esprit». * La tension et la détente « Sentir l’oxygène capté par les poumons envahir tout le corps… Permettre à cette vague d’oxygène de s’écouler jusqu’en bas du corps, jusqu’aux pieds… jusqu’aux orteils. Ressentir la sensation de relaxation apportée par cette vague d’oxygène. Les muscles des pieds commencent à se détendre… Expirer, les tensions s’échappent avec la vague… Maintenant, permettre à cette sensation de relaxation de commencer à monter dans les chevilles. Inspirer, la vague d’oxygène envahit le corps. Expirer les tensions s’évanouissent avec la vague… Laisser la sensation de détente s’étendre dans tous les muscles, du plus petit au plus gros… Des chevilles aux genoux. Et maintenant des genoux aux cuisses. Des cuisses aux hanches. Inspirer, expirer. Et maintenant des hanches à l’abdomen… Tous les muscles se détendent… se relâchent… Et le corps va se détendre encore davantage… au fur et à mesure que nous avançons, dans cette relaxation… Avec chaque expiration, permettre au corps d’aller encore plus profond, profondément détendu…décontracté. S’abandonner de plus en plus… Permettre maintenant à cette merveilleuse sensation de relaxation de s’écouler au travers de tous les muscles de la colonne vertébrale…les lombes…le dos …vertèbre par vertèbre…le cou…vertèbre par vertèbre…


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Tous ces muscles se détendent… Et pendant que les muscles des lombes, du dos, du cou continuent à se détendre ainsi, sentir cette relaxation s’étendre aux épaules…qui se relâchent…et libèrent la nuque, se relâchent, … élargissent la cage thoracique…. Et maintenant, dans les bras jusqu’aux coudes… Des coudes aux poignets… Des poignets aux mains… allant jusque dans les extrémités des doigts… Inspirer la vague d’oxygène vous envahit, expirer et guider la détente toujours plus profondément, profondément détendu… S’abandonner de plus en plus à cette relaxation…au flux et au reflux du mouvement respiratoire… Permettre maintenant à cette chaleureuse sensation de relaxation de revenir à tous les muscles du cou… Les muscles du cou deviennent de plus en plus détendus… Et cette relaxation continue d’évoluer vers la tête… le cuir chevelu… le front… Tous les muscles des yeux se détendent… Tous les muscles des joues se détendent… Tous les muscles du menton se détendent… C’est maintenant au tour des mâchoires… S’abandonner de plus en plus au mouvement ventilatoire. Se laisser guider toujours plus profond, profondément détendu… Tous les muscles du corps se relâchent maintenant et, au fur et à mesure que les muscles se relâchent, commencer par découvrir un endroit calme, relaxant et détendu à l’intérieur de soi-même… La seule chose qui compte en ce moment c’est d’être bien…Rien d’autre à faire que d’être bien… Aucun autre endroit à être… Que d’être ici et maintenant… Observer maintenant cette sensation de calme à l’intérieur de soi… Aussi, peut-être commencer à observer cette respiration régulière qui se fait calme et rassurante…

* Le contact à la vie (de l’extérieur vers l’intérieur)

« La vie elle-même n'est-elle pas qu'une longue suite de respirations. Être à l’intérieur du souffle Respirer, ressentir un échange qui se produit au niveau du corps physique tout entier. Vivre pleinement ce phénomène important. Inspirer, suivre l’oxygène contenu dans l’atmosphère donné aux globules rouges. Expirer, expulser le gaz carbonique dont il n’a pas besoin. Donner de l’oxygène au corps, relâcher ses déchets. Le souffle force à se relier au monde, au ciel, aux arbres, à l’océan (qui retiennent le gaz carbonique)… au « non-moi ». Inonder les alvéoles pulmonaires d’oxygène, leur surface est immense. Les poumons sont nos plus grands organes de contact. La peau permet un contact direct et fort étroit, plus intense par ses récepteurs très spécialisés, un contact que nous établissons à volonté et repoussons si nous ne le désirons pas. Les poumons établissent un contact involontaire mais obligatoire, nous n’y échappons pas. Même si nous nous trouvons face à quelqu’un que nous ne « pouvons pas sentir », nous respirons. Magnifier ce contact avec l’atmosphère. Inspirer des myriades de petites étoiles… Inspirer une lumière claire, pure, énergisante. Inspirer une lumière chaleureuse. Expirer les idées noires… Inspirer l’air frais et vivifiant…Inspirer la vie… Faire entrer de la vie… ».


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* Le mouvement, la liberté

« Porter la respiration sur le nez,…l’air qui entre est frais,… l’air qui sort est tiède. Libérer la gorge lorsque l’air rentre… Dénouer la gorge… Inspirer, mener la respiration jusqu’au thorax qui se gonfle, … expirer, le thorax se détend… Inspirer, les épaules s’écartent et laissent plus de place à la cage thoracique… Inspirer la cage thoracique s’élève vers le ciel… laisser tomber les épaules. Les épaules restent relâchées. Sentir comme la cage thoracique est mobile… Sentir l’air entrer dans les poumons, les poumons se gonfler tel des ballonnets. Même si les ballonnets semblent retenus, tendus, prisonniers, le vivre sans colère, sans attente de réparation. Penser plutôt à les libérer comme on le peut, sans effort, dans le ciel azur, infini…

Mener l’air au ventre. Inspirer le ventre se gonfle… Expirer le ventre se creuse… Le ventre est tel un ballon souple qui se déforme…Détendre les abdominaux (plier les genoux, replier les hanches), le ventre s’assouplit… Laisser le temps de respirer. Avoir soif d’air…Retrouver une grande inspiration nasale… Chercher cet air libre… respirer, tel un soulagement… ».

Images à décrire selon le script


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Conclusion (24)

À chaque instant de la vie, Conscient et Inconscient sont comme des vases communicants : nous pouvons passer de l’un à l’autre dans une mouvance imperceptible. Cet état peut être utile dans les soins de santé, mentale et physique. L’activité Consciente est logique, analytique, rationnelle nécessite une prise de conscience, une décision, une volonté, un effort focalisé, « conscients ». Elle est omniprésente (« comme un singe qui va d’arbre en arbre, agrippant et accrochant en permanence des pensées dans notre esprit »). L’activité Inconsciente sera davantage analogique, intuitive, émotionnelle, synthétique, spontanée, créative et plus diffuse. Elle est cachée, comme enfouie. Ces deux activités différentes sont complémentaires à condition de « faire confiance à l’inconscient » (M. Erickson). L’hypnose permet le passage de l’un à l’autre avec pour principes : . l’identification des canaux de perception du patient . le contournement du facteur critique de l’esprit conscient en utilisant les forces de l’imaginaire . la mise en place par saturation d’une seule et unique idée acceptable (en accord avec les valeurs et les croyances du sujet). De cette façon, le subconscient s’il est influencé et impressionné, adoptera un changement.

L’hypnose thérapeutique utilise comme moteurs : . l’analogie (d’où tout le langage métaphorique, allusif, indirect) . la création (nouvelles façons de voir, nouvelles solutions) . l’émotion. Pour cela elle doit . capter l’attention du patient . dépotentialiser son activité consciente (par l’usage de la confusion) . augmenter son activité inconsciente, en état de transe hypnotique. Le patient se confronte à ce qui lui pose un problème. La pathologie chronique l’oblige à s’adapter seul et rapidement pour vivre le mieux possible cette modification du fonctionnement du corps. Pour l’insuffisant respiratoire, les crises douloureuses intermittentes et invalidantes, la détérioration broncho - alvéolaire, la présence d’une inflammation modifient considérablement la relation qu’il avait à son corps. Il est passé de l’insouciance à l’inquiétude. Son corps muet auparavant, est devenu bavard en plaintes et réclamations.

Regarder un feu laisse place au subconscient


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Par l’hypnose, le soin propose de : . procéder à une visualisation nouvelle de l’acte ventilatoire . créer ou retrouver les images et les sensations de respiration liés aux mouvements, à l’activité des organes . activer en conséquence les zones corticales sensori-motrices qui sont liées aux mouvements respiratoires (faire et imaginer faire activent les mêmes zones corticales cérébrales).

Le besoin de contrôler au quotidien une pathologie, évolutive, imprévisible est fatigant et prégnant. Pour adapter le patient à la réalité d’un corps qui lui échappe, l’hypnose peut être une possibilité thérapeutique. Les séances d’hypnose viseront . à modeler de façon positive la structure mentale de la personne affectée . à lui faire mieux accepter les aspects pénibles et aléatoires de la pathologie chronique par des suggestions.

Grand merci à Bernard Noizet, synaute et connaisseur des sciences de l’hypnose et de la relaxation, pour sa relecture, ses critiques et ses ouvrages.


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Hypnose et kine respiratoire - PMB