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Lfi LITTORAL ploi au travail souterrain, dans Ie3 minea que des garçons de plus' de douze ans. Puis, ce fut la loi du 2 novembre 1892, qui étendit aux simples ateliers les mesures de pro- tection dont n'avaient bénéficié jus- qu'alors que les enfants travaillant ^dans les usines, et rendit ces mesures obligatoires pour les garçons jusqu'à dix-huit ans. Ce fut la loi du 30 mars 1900, dite loi des paliers, qui fixa la journée à dix heures uniformément, à partir de 1904, pour tous les établis- sements travaillaient à- la fois hommes, femmes et enfants. Et c'a enfin la loi du 23 avril 1919, qui a institué la journée de 8 heures pour tout le monde. Certes, on peut regretter que le Parlement ait fait plus pour l'adulte, électeur, que pour l'apprenti qui ne vole pas encore, qu'il n'ait pas proscrit l'emploi des mineurs do moins de treize ans dans la com- merce, et surtout qu"il ait autorisé dès douze ans l'assujettissement de3 enfants au travail industriel lorsqu'ils ont obtenu leur certificat d'études, offrant ainsi une sorte de prime au surmenage et, selon le mot de Raoul Jay, <r, un tour de faveur à' la tuber- culose •». On doit déplorer que les dif- ficultés économiques aient fait ajour- ner les modifications qui seraient ici opportunes, et peut-être quelques au- tres encore. Tout de même, il de- jneure acquis qu'en moins d'un siècle nous avons adouci de façon large- ment humaine les débuts de l'enfant dans le métier. Ces débuts, nous les avons aussi facilités, en'ces dernières années, par une puissante réorganisation de l'ap- ; prentissage, par le développement de l'enseignement technique, et en fa- vorisant assez libéralement, sans lui faire attendre qu'elle ait achevé d'af- fermii- ses notions dont une termino- logie un peu absconse ne masque pas toujours les incertitudes, cette science nouvelle : l'orientation, pro- . fes3ionnelle. Admettons que l'enfant pourra è'ri dirigé à peu près sûrement vers le ! métier pour lequel il a le plus d'apti- tudes et physiques et intellectualles, de même qu'il se trouve déjà, grâce (au salaire d'apprentissage, mieux. 'placé qu'autrefois pour s'initier à ce i métier, et, grâce aux loisira que la loi lui ménage, mieux en mesure d^ développer librement sa personnalité. Que reste-t-il à faire? '. Il reste à le protéger dans sa santé, dans la croissance de sa vigueur, par des institutions qui pourraient être un prolongement approprié de l'ins- pection médicale scolaire 3i celle-ci existait autrement que juste dans la mesure indispensable pour démontrer son efficacité et faire ainsi la preuve flagrante du véritable crime social que nous commeUo.is en différant In- définiment de la rendre obligatoire. Il reste à l'aider, à le guider — en complétant l'action de la famille et en suppléant au besoin à la carence de cet entourage naturel pour li jouissance, pour l'utilisation ration- nelle et harmonieuse de ces heures libres qu'on a tenu à lui assurer. M. Justin Godard formulait na- guère (21 avec'une insigne hauteur de vues les justifications profondes du principe de io. loi de huit heures : <• Toutes lea lois ouvrières sont des lois d'hygiène sociale à quelque degré, hygiène morale ou physique... Il im- porte, si l'on veut que l'ouvrier cesse définitivement d'être l'accessoire du travail et de la machine et puisse cultiver en lui l'homme intégral, l'in- dividu humain, physique et moral, qu'il ait un certain nombre d'heures à sa disposition soit pour d'autres travaux, diversifiai!'., son labeur, sol*, plutôt pour sa culture physiqus. son perfectionnement intellectuel, se.s loisirs. C'est'le loisir et la diversité de la tâche qui ont fait des classes sociales dites supérieures ou diri- geantes des milieux capables de dé- velopper des élites. C'est l'esclavage, c'est le servage, c'est le prolétariat qui, engendrant les conditions de ré- gression individuelle, font des foules Lantôt amorphes et tantôt brutales. » Parfait! Mais encore faut-il que les jeunes travailleurs, du mieux doué au plus simple, sachent et puissent pra- tiquement mettre à profit ces longs moments de liberté un peu mieux que ne faisait mon garçon charcutier lorsqu'il les passait, tout seul et dés- oeuvré, à compter les punaises de son galetas et à s'affoler de leur nombre. Or, c'est notamment et principa- lement à ce besoin que vont s'appli- quer les formes nouvelles d'activité de la société de protection des ap- prentis en créant un « organe de liaison » j'emprunte ce mot à un rapport de M. Lacoin qui a été avec M. Servonnet le plus résolu promo- teur de sa renaissance entre les patrons, les familles et les oeuvres, ces oeuvres multiples et variées à souhait mai3 encore insuffisamment développées, et surtout insuffisam- ment connues et fréquentées, qui sont apte3 à résoudre au mieux, pour l'apprenti pris en particulier, ce pro- blème des loisirs dont je vous mon- trais la semaine passée la solution d'ensemble parfaite telle que l'appor- tent les centres sociaux. Pour quelques grandes corpora- tions, la question ne se pose plus parce que le patronat a pris l'Initia- tive de la traiter directement et avec une ampleur magnifique. Je vous en- tretenais, il a quelques mois, ds 1' v association pour le développe- ment des oeuvres sociales », fondée par le « groupe des industries métal- lurgiques, mécaniques et connexes de la région parisienne » et que diri- gent MM. Villey Et Badiou sous la présidence de M. Pierre Riehemond, président de l'Union des industries métallurgiques et minières, et du ba- ron Petiet, président de la Chambre syndicale des constructeurs d'auto- mobiles. Indépendamment des autres oeuvres qu'elle a créées au profit des 220.000 ouvriers qu'occupe le groupe — caisses de compensation, service soctal, etc. — l'association a pris spécialement à tâche d'organissr tt de pourvoir tout ce qui peut favori- ser l'initiation à la liberté du jeune personnel, depuis le début de l'ap- prentissage a treize ans jusqu'au dé- part pour le régiment. Je vous dé- crivais l'animation si spontanée, saine et gaie de son a - centre de cam- ping » de Brénod, dans l'Ain, elle avait reçu d'août à septembre 192S plus de 1.500 « campeurs ». Cette année, elle a ouvert un second camp du même genre au Martouret, près de Die, dans la Drôme, en sorte que .2.300 jeunes gens ont pu goûter pen- dant dix jours, pour le prix de prin- cipe e'. forfattaire de 4 fr, 50 par jour, le repos revigorant des vacan- ces à la montagne. Mais tout cela n'est encore que bagatelle, passe- temps d'été. Au cours d'une fête don- née au grand amphithéâtre de la Sor- bonne, elle avait annoncé l'intention de construire à Paris un centre per- manent comprenant salles de sport, piscine, théâtre, cinéma, bibliothèque, dispensaire, bureau d'assistante so- ciale, etc. Eh bien, l'emplacement, un terrain de 2.000 mètres, rue Viala, e3t acheté, et les dévia de construc- tion prévoient une dépense d'une dizaine de millions. Par cette fonda- tion, lss oeuvres d'éducation ouver- tes aux petits métallurgistes et mé- canos de Paris égaleront en moder- nisme et en puissance de rendemonL celles de 1' «Arbed » — c'est-à-dire des aciéries réunies de Eurbarch- Eich - Dudelange, ctaria le grand- duché de Luxembourg — que les techniciens de l'hygiène sociale consi- dèrent comme des modèles sans équi- valent. Mais il y a la foule des apprentis de la moyenne et de la petite indus- trie, et de ceux du commerce, tous les dispersés, tous les isolés... Si mon charcutier — je reviens toujours à lui! avait fréquenté une bonne so- ciété sportive, un bon patronage ou un bon foyer de jeunes gens, il ne si: serait jamais fait ramasser co;nme vagabondé Tels autres — si nom- breux ! — ne viendraient pas s'échouer à la Petite-Roqustte avec la charge d'un délit de vol ou de racolage illicite sur la voie publique C'est à tous ceux-là que pense la so- ciété de protection. Elle a procédé à tin vaste recensement, qu'elle va édi- tsr et répandre à profusion, de tou- tes ces oeuvres qui peuvent diriger le bon emploi des loisirs. Elle les fera connaître aux familles, aux patronû surtout, qui pourront les recomman- der à leur personnel et qui sans doute t.ussi, en retour, auront à coeur de les aider, de contribuer à accroître leurs ressources, leurs moyens de rayonnement. Publicité? Eh oui, et tant mieux! Et puisse-t-elle être aveuglante! Ne rroyez-vouj pas qu'elle a assez long- temps duré, celte stupidité qui fait que les plus nobles entreprises d'amélioration de la vie se cachent, derrière des portes obscures tandis que le plus abrutissant cinéma et le bar le plus vénéneux incendient la rue avec îeurs enseignes lumineuses? Jean de PIESSAC. <• Le Temps ?. Services de Tourisme en Auto-Cars <D La Compagnie d'Orléans organise chaque année pendant la belle saison, des Services Automobiles qui sont la continuation de ses services par jer et dont ci-après la nomenclature: 1" Pays de Chevreuse De Saint-Rémy-les-Chevreuse pour Chevreuse, Dampierre, les Vaux de Cernay, etc. 2" Orléanais D'Orléans pour les environs; val- lées de la Loire et du Loiret. Blésoïs, Touraîne, Anjou De Elois, Tours, Saumur et Angers pour la visite des Châteaux de la Loire. 4" Bretagne a) De Quimper pour Morgat et I pour les Ports de Pêche, Côtes et Sitea environnants; ii) De Lorient vers les curieuses régions du Faouët, d'Auray, de Con- carneau; c) Du Palais (Belle-Ile) pour la visite des curiosités de Belle-Ile; d) De Vannes pour les curiosités touristiques du Morbihan et la Route de Bretagne jusqu'à Dinard et vice- versa en suivant le littoral; e) De Pornichet, la Eaule et le Pouhguen pour les stations balnéai- res de l'embouchure de la Loire, la presqu'île Guérandaise. /) De la Baule pour Vannes ou Dinard (via Rennes). Auvergne a) Du Mont-Dore pour Saint-Nec- taire par le Col de Diane (1.300 m.), le Lac Chambon et Murols; b) De La Eourboule et du Mont- Dore pour Royat, Clermont, Vicùy (Route thermale d'Auvergne), Bort- les-Orgues et les Gorges de la Rhue. Haut-Quercy, Bas- Limousin, Gorges du Tarn a) De Rocamadour pour le Gouffre de Padirac, les Grottes de Lacave et de Presque, Brive et la Route des Monts d'Auvergne, les Gorges du Tarn, l'Aven Armand. b) De Rodez à la Malène et à Millau. Férigord a) Des Eyzies pour les Grottes pré- historiques (Vallée de la Vézère) et les Sites de la Vallée de la Dordogne. b) De Périguenx pour les Vallées de la Dronne, de l'Auvezère et de llsle. Vallée de Sa Creuse a) De CMtellerault à La Roche- •posay avec les Circuits Automobiles autour de la Rocbe-Posay. b) D'Argenton-sur-Creuse pour la visite des Gorges de la Creusa. A Paris: A l'Agence spéciale de la C* d'Orléans, 16, Bd de3 Capucines; aux bureaux de renseignements cîe te Gare du Quai d'Orsay et 126, Bd Ra3- pail; aux principales Agences de Voyages. Consulter le Livret-Guide 0}}iciel de la Compagnie d'Orléans en vente dans ses gares et bureaux de ville. Chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée COTE D'AZUR PULLMAN-EXPRESS (1) Sous réserve de modiflcatic Pour tous renseignements, s'adres- j ser notamment: Depuis le 10 décembre, la Com- pagnie P.-L.-M. a rétabli le train de luxe Côte-d'Azur rapide de jour per- mettant d'effectuer dans la même journée le trajet de Paris vers les stations hivernales de la Côte d'Azur et vice versa. .' Ce train est entièrement composé en nouvelles voitures Pullman (1" classe), dont l'aménagement inté- rieur, particulièrement soigné, offre aux voyageurs tout le .confort dési- rable. Départ de Paris à 8 b. 50, de Lyon- Perrache 15 h. 16. Arrivée à Marseille 1 St-Charles 19 h. 44, à Cannes 22 h. 33, à Nice 23 h., à Menton 23 h. 45. En sens inverse: Départ de Menton"7 h. 52,'de Nice , 8 h. 40, de Cannes 9 h, 09, de Mar- seille-St-Charles 12 h. 06. Arrivée à Lyon-Perrache 16 h. 44, à Paris 23 h. 10. Pharmacies de Garde Dimanche 15 Décembre - Charrier et Thoral, 7, rue d'Anti- bes. Téléph.: 2-05. 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DIMANCHE-ILLOSTRÉ Amusant et Instructif ETA OU "" 1 - 16 PAGES TOUS LES HAMEDIS: Î.000 LIQNG3 DE TEXTE Tfl PHOTOGRAPHIES ET DEiSINÛ EN NOIR ET EN GOULEURD Sfmairu famitrut (laie et datim de not mifteun vrnta. La vaau : Je voudrai bien ravoir a Pour Instruire un peu. (fwdr* àomn^.laire ou Met sur Ut mirti la plut vfu-iis, hùtoriauH. pAi<ru<-4. tconvmWuti. etc. Les coulas d'KV- Uoa. tas roman* de lu Ho. <Ac r , p*(«s an otalnn ptw IM ententi : filOOT, LA FAMILLE MIRLITON, 110 ET PUOE SPÉCIMEN PRAXICQ lar DEMANDE France, QolanlM -. e B CASINO de JUAN-LES-PINS OUVERT TOUTE L'ANNÉE CONCERTS Sa|onslde Baccara RESTAURANT DE THÉ-DANCING Salle de Boule ' "LA FRÉGATE" FAISONS RECOMMANDEES ALEXANDRE Opticien Spécialiste 24 rue d'Antibes, CANNES — TtlÊphone 6-75 ETABLISSEMENTS BEI'ETTO Constructions Mécaniques et Fonderie Usine : Quartier du Blou — CANNES SEBRCBEKIE-CHABEB'C, 10, rue de Mlmont. T. 6-59 MAISON t . 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CREDIT COMMERCIALde FRANCE BANQUE, 16, Rue du Bivouac, Cannes, Tel. 7.86 "Vous trouverez, tous les Jours, la \ documentation photographique la ; plus complète et la plus variée dans ; EXCELSÏOR | C1AND ILLUSTRÉ QUOTIDIEN k 3 O c~l La plus m n d m t d _ _ Sfn Ufr* Hfn LA PAGK DE MODES LA PAGE D E T . 3 . F . LA PAGE DES SPORTS Tous les jours dam EXCELSÏOR un minimum de 3 O photographie! dur la dernier» événementi du monde entier. Spdciara (rues rar Jamandt.- £o l'ihuuun* 20, m iEnjhtin, fariy t*J eioi4ri m thiiat perfaf {(Wi •• 5970), ùmaia ta bit « In « M « A) N Mcratttai Itrt foUnoufs. Annonces même proportion que celle Générale Ordinaire du 10 fixée pour les bénéfices, février 1929 ; sans que les commandi-1 2- Lscture du Rapport ETUDE de M" Jean VIAL, docteur fia droit, notaire à Cannes, 3, rue d'Antibes. Formation de Société Suivant acte reçu par M" VIAL, notaire à Can- nes, le 20 novembre 192H, Monsieur Gaspard-Màrius- Paul QUARANTA, teiiuu- lier, demeurant à Cannes, nvenue de Provence, ira- pnsae Richemond, et Ma- demoiselle Margnerite-An- tonia-Firmine BOTTON, teinturière, demeurant ÏI Cannes, villa Soeur Thé- rèse, boulevard de la Croi- sette, n" 70, ont formé entre eux une société en nô"r» collectif ayant pour objet l'exploitation d'un fonds de commerce de teinturerie et dégraissage, exploité à Cannes, rue d'Antibes, n° 111, connu soua le nom de « TEINTURERIE EUROPÉENNE ». La durée de cette so- ciété a commencé le l" r octobre 1929, et finira le l' r octobre 1949. Le siège de la société est à Cannes, rue ci'Anti- bea, n" 111. La raison et la signa- ture sociales sont: QUA- RANTA ET EOTTON. Les affaires et intérêts de la société sont gérés et administrés par les deux associés avec les pouvoirs les plus étendus à cet o'fet. En conséquence, chacun d'eux à la signa- ture sociale, mais il ne peut en faire uaage que pour les affaires de la so- ciété. Les pouvoirs de chacun des associés com- prennent notamment ceux de recevoir et payer toutes sommes, régler tous comp- tes, faire tous achats de matières premières comptant ou à terme, souscrire, endosser, accep- ter et acquitter tous ef- fets de commerce, suivre toutes actions judiciaires, représenter la société dans toutes opérations de fail- lite et de liquidation judi- ciaire, se désister de tous droits, faire mainlevée de toutes inscriptions, ^ oppositions et autres em- pêchements, avant ou après paiement, traiter, transiger, compromettre. Les "emprunts et hypothè- ques ne pourront être réa- mcours isés qu'avec le des deux associés. 1" Les associés ont ap- porté à la iociété, ensem- ble: L'établissement de tein- turerie et dégraissage ex- ploité à, Cannes, rue d'An- tibes, n" n i , connu sous le nom de « TEINTURE- RIE EUROPÉENNE :omprenant: l'enseigne, la clientèle, l'achalandage, le iom commercial, le maté- riet et objets mobiliers servant à. l'exploitation, et le droit au bail, repré- sentant une valeur nette . frs. 50.000 2" Monsieur QUARANTA a ap- porté Une somme en méraire de 5.000 Et Mademoiselle EOTTON a apporté ilement une som- me de 5.000 Ensemble: 60,000 'rancs, formant le capital social nt de demander la dis- 3e la société dans le mois de la clôture de l'inventaire annuel. En cas de décès de i'un des associés, l'associé sur- •ant aura -le choix, sa- pes puissent être tenus m-delà de leur comman- :lite. Les héritiers et repré- sentants d'un associé dé- .cédé, devenus simples commanditaires, devront se faire représenter par l'un d'entre eux, ayant pouvoir de tous, qui exer- cera seul les droits des commanditaires dans leurs rapports avec la société. Il devra être dressé acte Je !a conversion de la pré- fiente société en société en commandite. 3" — De demander la ilution de ladite so- ciété. Et encore de re- prendre le fonds exploité pour son propre compte en remboursant aux héritiers ls. part de leur auteur dans la société. Dans le cas où il y au- rait lieu à liquidation' de la société, cette liquidation .sera faite par les deux as- sociés, ou par l'Un d'eux Frs. 60.000 désignés à Mf..f ffet - , ... Deux expéditions dudit acte de société ont été dé- posées le 9 décembre, l'une iu Greffe de la Justice d< du Conseil d'Adm tion sur l'Exercice 1928- 1929; 3" Lecture du Rapport des Commissaires des Comptes sur l'Exercice 1928-1929; 4" Lecture des Comptes de l'Exercice 1928-1925 et du Bilan au 30 juin 1929, En cas de perte du quart du capital social, chaque associé aura le ~Tç I dU ijrene uu m- j LISHUL. wc ins "Paix du canton do Cannes, et l'autre au Greffe du Tribunal de Commerce de Cannes. Le délai de quinzaine ré- servé aux créanciers des apporteurs du fonds de .ntinucr l a ! commerce P ar llarticle 7 mïm îor- à* * loi du 17 mars 1909, approbation desdits mp- tes et bilan; Nomination des Com- missaires des Comptes pour l'Exercice 1929-1930. De société sous ec un ou plusieursI de3 héritiers de l'associé ' décédé; 2" — De continuer la société comme gérant tyant droit à la signature sociale, et ]es héritiers et .présentants de l'associé décédé, ' comme simples commanditaires pour la part de leur auteur dans la société, telle que cette part sera fixée par le der- nier inventaire commer- cial. Les commanditaires n'au- ront aucun droit d'immix- tion dans les affaires de la société; Ils auront droit aux in- térêts à huit pour cent l'an de leur capital dans la société, lesquels leur se- lont payés par semestres les premiers janvier et juillet de chaque année et a la moitié de la part des bénéfices qu'avait leur'au- i teur comme associé en nom collectif, Vautre moitié devant profiter à l'associé en nom collectif survivant. Les pertes, s'il-en existe, seront supportées dana la pour iai la déclaration créances au Tribunal de de la Seine à courir à leurs Greffe du Commerce commence compter de ce jour. Pour extrait et mention: (Signé): Jean VIAL. SOCIETE des COURSES DE CANNES Société Anonyme au Capital de Vingt Mille Franca. AVIS Les porteurs de parts de la Société des Courses de Cannea sont convoqués en Assemblée Générale Ordi- naire pour le Dimanche 9 Février 1930, d 17 h. 45, au Cercle Nautique, ORDRE DU JOUR: 1- Lecture du procès- verbal de l'Assemblée •HOTEL METROPOLE CANNES Société Anonyme au Capital de frs. l.ÛOO.COO Siège Social: 47, avenue de l'Opéra, À Paris. Par décision du Conseil d'Administration en date du 22 novembre 1929, le Siège Social de la So- ciété a été transféré du 4, rue Sainte-Anne, à Paris, au 47 avenue de l'Opéra, à Parts, à par- tir du Premier Décem- bre, Mil Neuf Cent Vingt-Neuf. Copies certifiées et en- registrées de ladite déli- bération ont été déposées 5 décembre 1929, aux Greffes du Tribunal de Commerce de la Seine et de la Justice de Paix du 2- arrondissement de Pa- le 6 décembre, au Greffe de la Justice de Paix du l" r arrondisse- ment de Paris et le douze décembre 1929 aux Greffes de la Justice de Paix et du Tribunal de Commerce de Cannes. LE CONSEIL D'ADMINISTRATION. ETUDE de M" Gabriel MICHEL, avoué près le Tribunal Dé- partemental des Alpee- Maritimes. VENTE aux Enchères Publiqu» par suite de : tion APPARTEMENT au troisième étage, à Nice, rue Cronstactt. ADJUDICATION, le mercredi 8 janvier 1930, à 8 heures du matin, au Pa- de Justice, à Nice. ETUDE de M' Jean VIAL, docteur en droit, notaire à Cannes, 3, rue d'Antibes. AVIS II est rappelé que la VENTE DU FONDS DE COMMERCE DE COIFFEUR exploité à Cannes, 25, rue St- Antoine, aura lieu à l'étude de M" VIAL, le JEUDI, 19 DECEM- BRE 1929, à 10 heures. CONSULTER les AFFICHES. .Mis, , Prix 35.000 Signé : MICHEL. Pour tous renEeignt- ments, consulter le cahier des charges déposé au Greffe, le 8 octobre 1929, ou s'adresser à M' Gabriel MICHEL, avoué poursu.- vant. AGENCE A. FOSSIER Licencié en droit 8, rue G.-Clemenceau CANNES AGENCE DAUX Transactions immobilières et commerciales 1, rue de Provence CANNES Téléph. : 21-17 2" INSERTION' Transfert de Licence Par actes sous-seings privés, en date du 21 oc- tobre 1929, enregistré à Cannes (A.C.), volume 40. folio 102, case 315, le 19 novembre 1929, Monsieur Jean VER- GKE, restaurateur, 9, r'jc Hoche, à Cannes, /endu à Madame veuve ROSSÏGNOL, née Marthe HOUEL, propriétaire, 71 avenue de Lérina, à Can- nes, une licence de débitant de spiritueux dite GRANDE LICENCE L'insertion au Bulletin annexe du Journal Offi- ciel des Vcn'es et Cessions de Fonds de commerce, a parue le 7 décembre 1929. Les oppositions, s'il y :i lieu, devront être faites dans les dix jours de la présente insertion, au do miellé de l'acquéreur. 2' AVIS Suivant acte sous seings privés, en date h Cannes, du 18 novembre 1929, en registre à Cannes, le 28 du même mois, folio 12, case IT. Mademoiselle Marie DE- GABRIEL, sans profes- sion, demeurant à Cannes, boulevard Carnot, 60, a cédé à M. Yvan MAQUER et Madame Jeanne CHAI- GNEAU, son épouse, de- meurant ensemble h As- nières (Seine), rue des Bourguignons, 98. Tous ses droits aU bail concernant un magasin, sis à Cannes, rue Georges- Clemenceau, 8. L'insertion au Bulletin Annexe du Journal Offi- ciel, Vente et Cessions de Fonds de Commerce, a pa- rue le 11 décembre 1929. Les oppositions, s'il y a heu, seront reçues ù. l'A- GENCE FOSSIER, S, rue Georges-Clemenceau, Can- nes, dans les dix jours qui suivront la présente publi- cation, laire, maison BINDI, sous ; nom de: Café-Restaurant Prince de Galles et comprenant- tous les roits corporels et incor- iorels en dépendant aux prix et conditions expri- més audit acte, ainsi que le droit au bail et la H- cense. Oppositions, s'il y a lieu, à Cannes, en l'étude dudit M' GAZAGNAIRE, domi- cile élu, dans les dix jours de la deuxième insertion. 'Félix GAZAGNAIRE. ETUDE de M* Félix GAZAGNAIKE docteur en droit, notaire à Cannes, rue des Etats- Unis, 7. Vente de Fonds de Commerce r AVIS Suivant acte reçu par M" GAZAGNAIRE, notaire à Cannes, le quatre dé- :mbre 1929, enregistré à Cannes (A.C.), vol. 255, le 10 décembre 1929, folio 163, n" 1324. Monsieur Jacques GIOPvDANO, charron, de- meurant à Cannes, avenue Prince-de-Galles, n" 2; 2" Monsieur Marius Barthélémy MOURGUES, négociant, et Madame Jac- aueline Hyacinthe LIN- GUA, son épouse, demeu- rant ensemble à Cannes, boulevard d'Italie, n" 42. Ont vendu à Monsieur Jean-Baptiste TOSELLO, commerçant, et Madame Joséphine TOSELLO, son jouse, demeurant ensem- __e à Cannes, Chemin Prince-de-Galles, Un fonds de com- merce de café-restau- rant exploité à Cannes, rue ETUDE de M- Jean VIAL, no- taire à Cannes. 2" INSERTION Suivant contrat passé devant M 0 VIAL, notaire à Cannes, les 29 octobre ei 16 novembre 1929, enre- gistré à Cannes (A.C.), vol.'255 bis, le 20 novem- bre 1929, folio 145, ca- se 1201, Monsieur Louis André ;ph MASCARELLO, commerçant, et Madame Isaïde Joséphine Maria EAROZZI, sa femme, de- meurant ensemble 'à Can- nes, allée des Boccages, Et Monsieur Pierre Ma- rius Julien MACARRY, •yndic de faillites, demeu- rant à Cannes, rue La Fontaine, n» G. Ce dernier ayant agi en qualité de iyndic définitif de la faillite de Monsieur MAS- CARELLO, sus-nommé et Lutorisé à cet effet par ordonnance du jugé com- missaire de ladite faillite Ont vendu conjointe- ment a M. Joseph COZZO- LINO, commerçant, et Madame Madeleine PESCE, son épouse, de- meurant ensemble à. Can- rue des Suisses, îii- 27, un fonds de commerce de Vente de fromages, oeufs et alimentation générale exploité par les époux MASCARELLO, k Cau nés, rue du Suquet, n<> 3. L'insertion au Bulletin annexe du Journal Offi- ciel, Ventes et Cessions dt fonds de commerce a pa- rue le 7 décembre 1929. Les oppositions, s'il y a lieu, seront reçues jus- qu'au dixième jour aprè3 la présente publication, à Cannes, en l'étude de M. MACARRY, syndic de faillites, rue La Fontaine- Pour deuxième insertion: Jean VIAL, notaire. ETUDE de M" Georges CASTEL, huissier â Cannes, 25, rue du Bivouac Napoléon. Vente de Fonds de Commerce 1" AVIS Suivant acte sous signa- tures privées, en date à Cannes, du neuf décembre 1929, enregistré audit lieu le onze décembre suivant, folo 18, case G. Monsieur Daniel ROCHE négociant, demeurant ;i Cannes, 5, rue d°s Haïie.i, A vendu à 1°, Monsieur Edouard GORNOUVEL, demeurant à Cannes, qiiar- ter de La Bccca ; 2" Mou- sieur Frédéric GIRIBAL- DI, demeurant h Mando- lieu, Un fonds de commerce de Fruits et Primeurs exploité a Cannes, 5. rue des Hallas. Les oppositions, s'il y a lieu, devront être faites dans les dix jours de la -••euxième insei" ion, 5. Can- nes, en l'étude de M' CAS- TEL, huissier, 25, rue du Bivouac Napoléon. Pour premier avis : Signé : G. CASTEL. VENTE DE FONDS DE COMMERCE La loi du 17 mais 1909. nodifiëe par l'art. 27 de la loi du 22 mars 1924, a ré- glementé les furmBlités à accomplir. Elle a prescrit la publ 1 cation d'un résuioé du contrat, à <J°ux reprises I dan3 un journal de la lo- calité autorisé par les Tri- bunaux, à publier es an- Doiaces légale». LE LITTORAL figure parmi ces journaux. Nous rappelons lux In- téressés : 1" Que l'extrait <?oit con- tenir : la date de Vccte et celle de l'enreglff -'lent avec volume et nv nisro de la perception : l'-s noms, prénoms et dom 1 elles du vendeur et de l'a".quéreur; la nature et le siège du fonds vendu ; le délai fixé pour les oppositions et une élection de domicile dans le ressort du Tribunal da Commerce. Que la première pu- blication doit être faite dans la quinzaine qui suit la signature de l'acte, et la deuxième, du huitième au quinzième jour après la première publication. Le Littoral *.Bt en vente à CANNES, a la Librairie Perrier. dé- pôt général de journaux ; dans tous les kiosques, tnarenands de journaux, bureaux de tabacs ; SAVON LE CHÂÏ EXTRA PUR GARANTI 72 C.FERIilEKctC» MARSEILLE IL 20, IPRIM Société Anonyn 22, 24, Rue TÉLÉPHONE 4-86 III ERIE e au Capital d Hoche et ROBAUDY c 1.000.000 de Francs 5, Rue de Provence CANNES TÉLÉPHONE4-86 CHROMOTYPIE LITHOGRAPHIE OUTILLAGE SPÉCIAL pour OBLIGATIONS et ACTIONS TRAVAUX DE LUXE EN TOUS GENRES CARTONNAGES .- REVUES JOURNAUX ET LABEURS

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Lfi LITTORAL

ploi au travail souterrain, dans Ie3minea que des garçons de plus' dedouze ans. Puis, ce fut la loi du2 novembre 1892, qui étendit auxsimples ateliers les mesures de pro-tection dont n'avaient bénéficié jus-qu'alors que les enfants travaillant

^dans les usines, et rendit ces mesuresobligatoires pour les garçons jusqu'àdix-huit ans. Ce fut la loi du 30 mars1900, dite loi des paliers, qui fixa lajournée à dix heures uniformément, àpartir de 1904, pour tous les établis-sements où travaillaient à- la foishommes, femmes et enfants. Et c'aenfin la loi du 23 avril 1919, qui ainstitué la journée de 8 heures pourtout le monde.

Certes, on peut regretter quele Parlement ait fait plus pourl'adulte, électeur, que pour l'apprentiqui ne vole pas encore, qu'il n'ait pasproscrit l'emploi des mineurs domoins de treize ans dans la com-merce, et surtout qu"il ait autorisédès douze ans l'assujettissement de3enfants au travail industriel lorsqu'ilsont obtenu leur certificat d'études,offrant ainsi une sorte de prime ausurmenage et, selon le mot de RaoulJay, <r, un tour de faveur à' la tuber-culose •». On doit déplorer que les dif-ficultés économiques aient fait ajour-ner les modifications qui seraient iciopportunes, et peut-être quelques au-tres encore. Tout de même, il de-jneure acquis qu'en moins d'un sièclenous avons adouci de façon large-ment humaine les débuts de l'enfantdans le métier.

Ces débuts, nous les avons aussifacilités, en'ces dernières années, parune puissante réorganisation de l'ap-

; prentissage, par le développement del'enseignement technique, et en fa-vorisant assez libéralement, sans luifaire attendre qu'elle ait achevé d'af-fermii- ses notions dont une termino-logie un peu absconse ne masque pastoujours les incertitudes, cettescience nouvelle : l'orientation, pro-

. fes3ionnelle.Admettons que l'enfant pourra è 'ri

dirigé à peu près sûrement vers le

!métier pour lequel il a le plus d'apti-tudes et physiques et intellectualles,de même qu'il se trouve déjà, grâce

(au salaire d'apprentissage, mieux.'placé qu'autrefois pour s'initier à cei métier, et, grâce aux loisira que laloi lui ménage, mieux en mesure d^développer librement sa personnalité.Que reste-t-il à faire?'. Il reste à le protéger dans sa santé,dans la croissance de sa vigueur, pardes institutions qui pourraient êtreun prolongement approprié de l'ins-pection médicale scolaire 3i celle-ciexistait autrement que juste dans lamesure indispensable pour démontrerson efficacité et faire ainsi la preuveflagrante du véritable crime socialque nous commeUo.is en différant In-définiment de la rendre obligatoire.

Il reste à l'aider, à le guider — encomplétant l'action de la famille eten suppléant au besoin à la carencede cet entourage naturel — pour lijouissance, pour l'utilisation ration-nelle et harmonieuse de ces heureslibres qu'on a tenu à lui assurer.

M. Justin Godard formulait na-guère (21 avec'une insigne hauteurde vues les justifications profondesdu principe de io. loi de huit heures :<• Toutes lea lois ouvrières sont deslois d'hygiène sociale à quelque degré,hygiène morale ou physique... Il im-porte, si l'on veut que l'ouvrier cessedéfinitivement d'être l'accessoire dutravail et de la machine et puissecultiver en lui l'homme intégral, l'in-dividu humain, physique et moral,qu'il ait un certain nombre d'heuresà sa disposition soit pour d'autrestravaux, diversifiai!'., son labeur, sol*,plutôt pour sa culture physiqus. sonperfectionnement intellectuel, se.sloisirs. C'est'le loisir et la diversitéde la tâche qui ont fait des classessociales dites supérieures ou diri-geantes des milieux capables de dé-velopper des élites. C'est l'esclavage,c'est le servage, c'est le prolétariatqui, engendrant les conditions de ré-gression individuelle, font des foulesLantôt amorphes et tantôt brutales. »Parfait! Mais encore faut-il que les

jeunes travailleurs, du mieux doué auplus simple, sachent et puissent pra-tiquement mettre à profit ces longsmoments de liberté un peu mieux quene faisait mon garçon charcutierlorsqu'il les passait, tout seul et dés-œuvré, à compter les punaises de songaletas et à s'affoler de leur nombre.

Or, c'est notamment et principa-lement à ce besoin que vont s'appli-quer les formes nouvelles d'activitéde la société de protection des ap-prentis en créant un « organe deliaison » — j'emprunte ce mot à unrapport de M. Lacoin qui a été avecM. Servonnet le plus résolu promo-teur de sa renaissance — entre lespatrons, les familles et les œuvres,ces œuvres multiples et variées àsouhait mai3 encore insuffisammentdéveloppées, et surtout insuffisam-ment connues et fréquentées, quisont apte3 à résoudre au mieux, pourl'apprenti pris en particulier, ce pro-blème des loisirs dont je vous mon-trais la semaine passée la solutiond'ensemble parfaite telle que l'appor-tent les centres sociaux.

Pour quelques grandes corpora-tions, la question ne se pose plusparce que le patronat a pris l'Initia-tive de la traiter directement et avecune ampleur magnifique. Je vous en-tretenais, il a quelques mois, ds1' v association pour le développe-ment des œuvres sociales », fondéepar le « groupe des industries métal-lurgiques, mécaniques et connexes dela région parisienne » et que diri-gent MM. Villey Et Badiou sous laprésidence de M. Pierre Riehemond,président de l'Union des industriesmétallurgiques et minières, et du ba-ron Petiet, président de la Chambresyndicale des constructeurs d'auto-mobiles. Indépendamment des autresœuvres qu'elle a créées au profit des220.000 ouvriers qu'occupe le groupe— caisses de compensation, servicesoctal, etc. — l'association a prisspécialement à tâche d'organissr ttde pourvoir tout ce qui peut favori-ser l'initiation à la liberté du jeunepersonnel, depuis le début de l'ap-

prentissage a treize ans jusqu'au dé-part pour le régiment. Je vous dé-crivais l'animation si spontanée,saine et gaie de son a- centre de cam-ping » de Brénod, dans l'Ain, où elleavait reçu d'août à septembre 192Splus de 1.500 « campeurs ». Cetteannée, elle a ouvert un second campdu même genre au Martouret, prèsde Die, dans la Drôme, en sorte que

.2.300 jeunes gens ont pu goûter pen-dant dix jours, pour le prix de prin-cipe e'. forfattaire de 4 fr, 50 parjour, le repos revigorant des vacan-ces à la montagne. Mais tout celan'est encore que bagatelle, passe-temps d'été. Au cours d'une fête don-née au grand amphithéâtre de la Sor-bonne, elle avait annoncé l'intentionde construire à Paris un centre per-manent comprenant salles de sport,piscine, théâtre, cinéma, bibliothèque,dispensaire, bureau d'assistante so-ciale, etc. Eh bien, l'emplacement, unterrain de 2.000 mètres, rue Viala,e3t acheté, et les dévia de construc-tion prévoient une dépense d'unedizaine de millions. Par cette fonda-tion, lss œuvres d'éducation ouver-tes aux petits métallurgistes et mé-canos de Paris égaleront en moder-nisme et en puissance de rendemonLcelles de 1' «Arbed » — c'est-à-diredes aciéries réunies de Eurbarch-Eich - Dudelange, ctaria le grand-duché de Luxembourg — que lestechniciens de l'hygiène sociale consi-dèrent comme des modèles sans équi-valent.

Mais il y a la foule des apprentisde la moyenne et de la petite indus-trie, et de ceux du commerce, tous lesdispersés, tous les isolés... Si moncharcutier — je reviens toujours àlui! — avait fréquenté une bonne so-ciété sportive, un bon patronage ouun bon foyer de jeunes gens, il ne si:serait jamais fait ramasser co;nmevagabondé Tels autres — si nom-breux ! — ne viendraient pass'échouer à la Petite-Roqustte avecla charge d'un délit de vol ou deracolage illicite sur la voie publiqueC'est à tous ceux-là que pense la so-

ciété de protection. Elle a procédé àtin vaste recensement, qu'elle va édi-tsr et répandre à profusion, de tou-tes ces œuvres qui peuvent dirigerle bon emploi des loisirs. Elle les feraconnaître aux familles, aux patronûsurtout, qui pourront les recomman-der à leur personnel et qui sans doutet.ussi, en retour, auront à cœur deles aider, de contribuer à accroîtreleurs ressources, leurs moyens derayonnement.

Publicité? Eh oui, et tant mieux!Et puisse-t-elle être aveuglante! Nerroyez-vouj pas qu'elle a assez long-temps duré, celte stupidité qui faitque les plus nobles entreprisesd'amélioration de la vie se cachent,derrière des portes obscures tandisque le plus abrutissant cinéma et lebar le plus vénéneux incendient larue avec îeurs enseignes lumineuses?

Jean de PIESSAC.<• Le Temps ?.

Services de Tourismeen Auto-Cars <D

La Compagnie d'Orléans organisechaque année pendant la belle saison,des Services Automobiles qui sont lacontinuation de ses services par jeret dont ci-après la nomenclature:

1" — Pays de ChevreuseDe Saint-Rémy-les-Chevreuse pour

Chevreuse, Dampierre, les Vaux deCernay, etc.

2" — OrléanaisD'Orléans pour les environs; val-

lées de la Loire et du Loiret.3° — Blésoïs, Touraîne,

AnjouDe Elois, Tours, Saumur et Angers

pour la visite des Châteaux de laLoire.

4" — Bretagnea) De Quimper pour Morgat et

I pour les Ports de Pêche, Côtes etSitea environnants;

ii) De Lorient vers les curieusesrégions du Faouët, d'Auray, de Con-carneau;

c) Du Palais (Belle-Ile) pour lavisite des curiosités de Belle-Ile;

d) De Vannes pour les curiositéstouristiques du Morbihan et la Routede Bretagne jusqu'à Dinard et vice-versa en suivant le littoral;

e) De Pornichet, la Eaule et lePouhguen pour les stations balnéai-res de l'embouchure de la Loire, lapresqu'île Guérandaise.

/) De la Baule pour Vannes ouDinard (via Rennes).

5° — Auvergnea) Du Mont-Dore pour Saint-Nec-

taire par le Col de Diane (1.300 m.),le Lac Chambon et Murols;

b) De La Eourboule et du Mont-Dore pour Royat, Clermont, Vicùy(Route thermale d'Auvergne), Bort-les-Orgues et les Gorges de la Rhue.

6° — Haut-Quercy, Bas-Limousin, Gorges duTarn

a) De Rocamadour pour le Gouffrede Padirac, les Grottes de Lacave etde Presque, Brive et la Route desMonts d'Auvergne, les Gorges duTarn, l'Aven Armand.b) De Rodez à la Malène et à Millau.

7° — Férigorda) Des Eyzies pour les Grottes pré-

historiques (Vallée de la Vézère) etles Sites de la Vallée de la Dordogne.

b) De Périguenx pour les Valléesde la Dronne, de l'Auvezère et dellsle.

8° — Vallée de Sa Creusea) De CMtellerault à La Roche-

•posay avec les Circuits Automobilesautour de la Rocbe-Posay.b) D'Argenton-sur-Creuse pour lavisite des Gorges de la Creusa.

A Paris: A l'Agence spéciale de laC* d'Orléans, 16, Bd de3 Capucines;aux bureaux de renseignements cîe teGare du Quai d'Orsay et 126, Bd Ra3-pail; aux principales Agences deVoyages.

Consulter le Livret-Guide 0}}icielde la Compagnie d'Orléans en ventedans ses gares et bureaux de ville.

Chemins de fer de Paris à Lyonet à la Méditerranée

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(1) Sous réserve de modiflcatic

Pour tous renseignements, s'adres-j ser notamment:

Depuis le 10 décembre, la Com-pagnie P.-L.-M. a rétabli le train deluxe Côte-d'Azur rapide de jour per-mettant d'effectuer dans la mêmejournée le trajet de Paris vers lesstations hivernales de la Côte d'Azuret vice versa. .'

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En sens inverse:Départ de Menton"7 h. 52,'de Nice ,

8 h. 40, de Cannes 9 h, 09, de Mar-seille-St-Charles 12 h. 06.

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A) N M cratttai Itrt foUnoufs.

Annoncesmême proportion que celle Générale Ordinaire du 10fixée pour les bénéfices, février 1929 ;sans que les commandi-1 2- Lscture du Rapport

ETUDEde M" Jean VIAL, docteurfia droit, notaire à Cannes,3, rue d'Antibes.

Formationde Société

Suivant acte reçu parM" VIAL, notaire à Can-nes, le 20 novembre 192H,Monsieur Gaspard-Màrius-Paul QUARANTA, teiiuu-lier, demeurant à Cannes,nvenue de Provence, ira-pnsae Richemond, et Ma-demoiselle Margnerite-An-tonia-Firmine BOTTON,teinturière, demeurant ÏICannes, villa Sœur Thé-rèse, boulevard de la Croi-sette, n" 70, ont forméentre eux une société ennô"r» collectif ayant pourobjet l'exploitation d'unfonds de commerce deteinturerie et dégraissage,exploité à Cannes, rued'Antibes, n° 111, connusoua le nom de

« TEINTURERIEEUROPÉENNE ».

La durée de cette so-ciété a commencé le l"r

octobre 1929, et finira lel ' r octobre 1949.

Le siège de la sociétéest à Cannes, rue ci'Anti-bea, n" 111.

La raison et la signa-ture sociales sont: QUA-RANTA ET EOTTON.

Les affaires et intérêtsde la société sont gérés etadministrés par les deuxassociés avec les pouvoirsles plus étendus à ceto'fet. En conséquence,chacun d'eux à la signa-ture sociale, mais il nepeut en faire uaage quepour les affaires de la so-ciété. Les pouvoirs dechacun des associés com-prennent notamment ceuxde recevoir et payer toutessommes, régler tous comp-tes, faire tous achats dematières premièrescomptant ou à terme,souscrire, endosser, accep-ter et acquitter tous ef-fets de commerce, suivretoutes actions judiciaires,représenter la société danstoutes opérations de fail-lite et de liquidation judi-ciaire, se désister de tousdroits, faire mainlevée detoutes inscriptions, ^oppositions et autres em-pêchements, avant ouaprès paiement, traiter,transiger, compromettre.Les "emprunts et hypothè-ques ne pourront être réa-

mcoursisés qu'avec ledes deux associés.

1" Les associés ont ap-porté à la iociété, ensem-ble:

L'établissement de tein-turerie et dégraissage ex-ploité à, Cannes, rue d'An-tibes, n" n i , connu sousle nom de « TEINTURE-RIE EUROPÉENNE .»:omprenant: l'enseigne, laclientèle, l'achalandage, leiom commercial, le maté-

riet et objets mobiliersservant à. l'exploitation, etle droit au bail, — repré-sentant une valeur nette

• . frs. 50.0002" — Monsieur

QUARANTA a ap-porté Une somme en

méraire de 5.000Et Mademoiselle •

EOTTON a apportéilement une som-

me de 5.000Ensemble: 60,000

'rancs, formant lecapital social

nt de demander la dis-3e la société dans

le mois de la clôture del'inventaire annuel.

En cas de décès de i'undes associés, l'associé sur-

•ant aura -le choix, sa-

pes puissent être tenusm-delà de leur comman-:lite.

Les héritiers et repré-sentants d'un associé dé-.cédé, devenus simplescommanditaires, devrontse faire représenter parl'un d'entre eux, ayantpouvoir de tous, qui exer-cera seul les droits descommanditaires dans leursrapports avec la société.

Il devra être dressé acteJe !a conversion de la pré-fiente société en société encommandite.

3" — De demander lailution de ladite so-

ciété.— Et encore de re-

prendre le fonds exploitépour son propre compte enremboursant aux héritiersls. part de leur auteur dansla société.

Dans le cas où il y au-rait lieu à liquidation' dela société, cette liquidation.sera faite par les deux as-sociés, ou par l'Un d'eux

Frs. 60.000 désignés à Mf..fffet- , ...Deux expéditions dudit

acte de société ont été dé-posées le 9 décembre, l'uneiu Greffe de la Justice d<

du Conseil d'Admtion sur l'Exercice 1928-1929;

3" Lecture du Rapportdes Commissaires desComptes sur l'Exercice1928-1929;

4" Lecture des Comptesde l'Exercice 1928-1925 etdu Bilan au 30 juin 1929,

En cas de perte duquart du capital social,chaque associé aura le

~Tç I dU i jrene uu m- j LISHUL. wci n s "Paix du canton do Cannes,

et l'autre au Greffe duTribunal de Commerce deCannes.

Le délai de quinzaine ré-servé aux créanciers desapporteurs du fonds de

.ntinucr l a ! c o m m e r c e P a r l l a r t i c l e 7

m ï m î o r - à* * loi du 17 mars 1909,

approbation desdits mp-tes et bilan;

Nomination des Com-missaires des Comptespour l'Exercice 1929-1930.

— Desociété sous

ec un ou plusieurs Ide3 héritiers de l'associé 'décédé;

2" — De continuer lasociété comme géranttyant droit à la signature

sociale, et ]es héritiers et.présentants de l'associé

décédé, ' comme simplescommanditaires pour lapart de leur auteur dansla société, telle que cettepart sera fixée par le der-nier inventaire commer-cial.

Les commanditaires n'au-ront aucun droit d'immix-tion dans les affaires de lasociété;

Ils auront droit aux in-térêts à huit pour centl'an de leur capital dans lasociété, lesquels leur se-lont payés par semestresles premiers janvier etjuillet de chaque année eta la moitié de la part desbénéfices qu'avait leur'au-

i teur comme associé ennom collectif, — Vautremoitié devant profiter àl'associé en nom collectifsurvivant.

Les pertes, s'il-en existe,seront supportées dana la

pour iai la déclarationcréances auTribunal de

de la Seineà courir à

leursGreffe duCommercecommencecompter de ce jour.

Pour extrait et mention:(Signé):

Jean VIAL.

SOCIETEdes

COURSES DE CANNESSociété Anonyme

au Capitalde Vingt Mille Franca.

AVISLes porteurs de parts de

la Société des Courses deCannea sont convoqués enAssemblée Générale Ordi-naire pour le Dimanche 9Février 1930, d 17 h. 45,au Cercle Nautique,

ORDRE DU JOUR:1- Lecture du procès-

verbal de l'Assemblée

•HOTELMETROPOLE

CANNESSociété Anonyme

au Capital de frs. l.ÛOO.COOSiège Social:

47, avenue de l'Opéra,À Paris.

Par décision du Conseild'Administration en datedu 22 novembre 1929, leSiège Social de la So-ciété a été transféré du4, rue Sainte-Anne, àParis, au 47 avenue del'Opéra, à Parts, à par-tir du Premier Décem-bre, Mil Neuf CentVingt-Neuf.

Copies certifiées et en-registrées de ladite déli-bération ont été déposées

5 décembre 1929, auxGreffes du Tribunal deCommerce de la Seine etde la Justice de Paix du2- arrondissement de Pa-

le 6 décembre, auGreffe de la Justice dePaix du l"r arrondisse-ment de Paris et le douzedécembre 1929 aux Greffesde la Justice de Paix et duTribunal de Commerce deCannes.

LE CONSEILD'ADMINISTRATION.

ETUDEde M" Gabriel MICHEL,avoué près le Tribunal Dé-partemental des Alpee-Maritimes.

VENTEaux Enchères Publiqu»par • suite de :tion

APPARTEMENTau troisième étage, à Nice,

rue Cronstactt.

ADJUDICATION, lemercredi 8 janvier 1930, à8 heures du matin, au Pa-

de Justice, à Nice.

ETUDEde M' Jean VIAL, docteuren droit, notaire à Cannes,3, rue d'Antibes.

A V I S

II est rappelé que laVENTE DU FONDSDE COMMERCE DECOIFFEUR exploité àCannes, 25, rue St-Antoine, aura lieu àl'étude de M" VIAL, leJEUDI, 19 DECEM-BRE 1929, à 10 heures.C O N S U L T E R lesA F F I C H E S .

.Mis, , Prix 35.000Signé :MICHEL.

Pour tous renEeignt-ments, consulter le cahierdes charges déposé auGreffe, le 8 octobre 1929,ou s'adresser à M' GabrielMICHEL, avoué poursu.-vant.

AGENCE A. FOSSIERLicencié en droit

8, rue G.-ClemenceauCANNES

AGENCE DAUXTransactions immobilières

et commerciales1, rue de Provence

CANNESTéléph. : 21-17

2" INSERTION'

Transfertde Licence

Par actes sous-seingsprivés, en date du 21 oc-tobre 1929, enregistré àCannes (A.C.), volume 40.folio 102, case 315, le19 novembre 1929,

Monsieur Jean VER-GKE, restaurateur, 9, r'jcHoche, à Cannes,

/endu à Madame veuveROSSÏGNOL, née MartheHOUEL, propriétaire, 71avenue de Lérina, à Can-nes, une

licence de débitantde spiritueux

dite

GRANDE LICENCEL'insertion au Bulletin

annexe du Journal Offi-ciel des Vcn'es et Cessionsde Fonds de commerce, aparue le 7 décembre 1929.

Les oppositions, s'il y :ilieu, devront être faitesdans les dix jours de laprésente insertion, au do •miellé de l'acquéreur.

2' AVIS

Suivant acte sous seingsprivés, en date h Cannes,du 18 novembre 1929, enregistre à Cannes, le 28 dumême mois, folio 12, caseIT.

Mademoiselle Marie DE-GABRIEL, sans profes-sion, demeurant à Cannes,boulevard Carnot, 60, acédé à M. Yvan MAQUERet Madame Jeanne CHAI-GNEAU, son épouse, de-meurant ensemble h As-nières (Seine), rue desBourguignons, 98.

Tous ses droits aU bailconcernant un magasin,sis à Cannes, rue Georges-Clemenceau, 8.

L'insertion au BulletinAnnexe du Journal Offi-ciel, Vente et Cessions deFonds de Commerce, a pa-rue le 11 décembre 1929.

Les oppositions, s'il y aheu, seront reçues ù. l'A-GENCE FOSSIER, S, rueGeorges-Clemenceau, Can-nes, dans les dix jours quisuivront la présente publi-cation,

laire, maison BINDI, sous; nom de:

Café-RestaurantPrince de Galles

et comprenant- tous lesroits corporels et incor-iorels en dépendant aux

prix et conditions expri-més audit acte, ainsi quele droit au bail et la H-cense.

Oppositions, s'il y a lieu,à Cannes, en l'étude duditM' GAZAGNAIRE, domi-cile élu, dans les dix joursde la deuxième insertion.

'Félix GAZAGNAIRE.

ETUDEde M* Félix GAZAGNAIKEdocteur en droit, notaire àCannes, rue des Etats-Unis, 7.

Vente de Fondsde Commerce

l°r AVIS

Suivant acte reçu parM" GAZAGNAIRE, notaireà Cannes, le quatre dé-

:mbre 1929, enregistré àCannes (A.C.), vol. 255, le10 décembre 1929, folio163, n" 1324.

1° Monsieur JacquesGIOPvDANO, charron, de-meurant à Cannes, avenuePrince-de-Galles, n" 2;

2" Monsieur MariusBarthélémy MOURGUES,négociant, et Madame Jac-aueline Hyacinthe LIN-GUA, son épouse, demeu-rant ensemble à Cannes,boulevard d'Italie, n" 42.

Ont vendu à MonsieurJean-Baptiste TOSELLO,commerçant, et MadameJoséphine TOSELLO, son

jouse, demeurant ensem-__e à Cannes, CheminPrince-de-Galles,

Un fonds de com-merce de café-restau-rantexploité à Cannes, rue

ETUDEde M- Jean VIAL, no-taire à Cannes.

2" INSERTION

Suivant contrat passédevant M0 VIAL, notaire àCannes, les 29 octobre ei16 novembre 1929, enre-gistré à Cannes (A.C.),vol.'255 bis, le 20 novem-bre 1929, folio 145, ca-se 1201,

Monsieur Louis André;ph MASCARELLO,

commerçant, et MadameIsaïde Joséphine MariaEAROZZI, sa femme, de-meurant ensemble 'à Can-nes, allée des Boccages,

Et Monsieur Pierre Ma-rius Julien MACARRY,•yndic de faillites, demeu-rant à Cannes, rue LaFontaine, n» G. Ce dernierayant agi en qualité deiyndic définitif de la

faillite de Monsieur MAS-CARELLO, sus-nommé etLutorisé à cet effet par

ordonnance du jugé com-missaire de ladite faillite

Ont vendu conjointe-ment a M. Joseph COZZO-LINO, commerçant, etMadame M a d e l e i n ePESCE, son épouse, de-meurant ensemble à. Can-

rue des Suisses, îii- 27,un fonds de commerce de

Vente de fromages,œufs et alimentation

généraleexploité par les épouxMASCARELLO, k Caunés, rue du Suquet, n<> 3.

L'insertion au Bulletinannexe du Journal Offi-ciel, Ventes et Cessions dtfonds de commerce a pa-rue le 7 décembre 1929.

Les oppositions, s'il y alieu, seront reçues jus-qu'au dixième jour aprè3

la présente publication, àCannes, en l'étude deM. MACARRY, syndic defaillites, rue La Fontaine-

Pour deuxième insertion:Jean VIAL,

notaire.

ETUDEde M" Georges CASTEL,huissier â Cannes, 25, ruedu Bivouac Napoléon.

Vente de Fondsde Commerce

1" AVIS

Suivant acte sous signa-tures privées, en date àCannes, du neuf décembre1929, enregistré audit lieule onze décembre suivant,folo 18, case G.

Monsieur Daniel ROCHEnégociant, demeurant ;iCannes, 5, rue d°s Haïie.i,

A vendu à 1°, MonsieurEdouard GORNOUVEL,demeurant à Cannes, qiiar-ter de La Bccca ; 2" Mou-

sieur Frédéric GIRIBAL-DI, demeurant h Mando-lieu,

Un fonds de commercede

Fruits et Primeursexploité a Cannes, 5. ruedes Hallas.

Les oppositions, s'il y alieu, devront être faitesdans les dix jours de la-••euxième insei" ion, 5. Can-nes, en l'étude de M' CAS-TEL, huissier, 25, rue duBivouac Napoléon.

Pour premier avis :Signé :

G. CASTEL.

VENTE DE FONDSDE COMMERCE

La loi du 17 mais 1909.nodifiëe par l'art. 27 de la

loi du 22 mars 1924, a ré-glementé les furmBlités àaccomplir.

Elle a prescrit la publ1

cation d'un résuioé ducontrat, à <J°ux reprises

I dan3 un journal de la lo-calité autorisé par les Tri-

bunaux, à publier es an-Doiaces légale».

LE LITTORALfigure parmi ces journaux.

Nous rappelons lux In-téressés :

1" Que l'extrait <?oit con-tenir : la date de Vccte etcelle de l'enreglff -'lentavec volume et nv nisro dela perception : l'-s noms,prénoms et dom1 elles duvendeur et de l'a".quéreur;la nature et le siège dufonds vendu ; le délai fixépour les oppositions et uneélection de domicile dansle ressort du Tribunal daCommerce.

2° Que la première pu-blication doit être faitedans la quinzaine qui suitla signature de l'acte, etla deuxième, du huitièmeau quinzième jour après lapremière publication.

Le Littoral*.Bt en vente à CANNES,a la Librairie Perrier. dé-pôt général de journaux ;dans tous les kiosques,tnarenands de journaux,bureaux de tabacs ;

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