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Photos : DR Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 JEUDI 17 MARS 2016 - 7 JOUMADA AL-THANI 1437 - N° 7745 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 Le Bonjour du «Soir» Quand nous importions des... vers pour tisser l’avenir Retour à Tlemcen… Le long boulevard cède le chemin aux premiers lacis qui montent vers Lalla Setti. De là-haut, on peut voir l’immense tour d’El-Mansourah, les riches plaines de l’arrière-pays, la gare et ses trains dont le bruit monte au milieu du brouhaha général de la ville et, là-bas, ce qui reste du grand rêve des années 1970… Etaient-ils fous ces hommes qui avaient, dans l’incrédulité générale, ramené de Chine le ver à soie pour lancer l’une des premières grandes soieries hors de l’Empire du Milieu ? Etaient-ils fous ces visionnaires qui avaient ramené la grande firme espagnole Telefonica pour produire, ici, ces appareils de grande qualité, solides comme du fer, qui ont équipé les bureaux et les foyers algériens ? Que reste-t-il de ces grandes réalisations ? Que reste-t-il de ce rêve ? Rien, sauf ces bâtisses froides et silencieuses où s’agitait pourtant une ruche de 9 000 ouvriers ! Voilà des chantiers que nous pouvons relancer, des usines que nous pouvons rouvrir pour réduire l’importation et même exporter. Au lieu de cela, le FCE et la Chambre de commerce locale planchent sur le… parfum ! J’ai vu des larmes sur les joues de mon ami Miloud Zenasni qui a donné sa vie au complexe Téléphonie et j’ai aimé ce parfum du passé qui revient, comme un vent printanier, pour réveiller les rêves et faire pleurer les hommes… [email protected] l CONTRIBUTION La guerre pour la paix Par Zineddine Sekfali (P. 7) l APRÈS UN BREF SÉJOUR À L’HÔPITAL MUSTAPHA l CE MONDE QUI BOUGE l TANT QUE LE MARCHÉ PARALLÈLE DE LA DEVISE RÉMUNÈRE PLUS Le général Benhadid de nouveau à El-Harrach Que fait encore l’Algérie dans la Ligue arabe ? Les bureaux de change ne vont rien régler l Après que la Ligue arabe eut classé vendredi dernier le Hezbollah «organisation terroriste», la question se pose de ce que fait encore l’Algérie dans cette institution dont la quasi-totalité des membres, excepté le Liban et l’Irak, obéit le doigt sur la couture du pantalon aux injonctions de l’Arabie Saoudite et ses alliés du Golfe. PAGE 4 PAGE 6 PAGE 6 l IL S’OUVRE AUJOURD’HUI ET SERA SANS VENTES ET SANS NOUVEAUTÉS Un Salon de l’auto, pour quoi faire ? PAGE 5

importions des vers Un Salon de l’auto, pour tisser l ... · cède le chemin aux premiers lacis qui ... obéit le doigt sur la couture du pantalon aux ... l’Algérie n’est pas

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JEUDI 17 MARS 2016 - 7 JOUMADA AL-THANI 1437 - N° 7745 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

Le Bonjour du «Soir»

Quand nousimportionsdes... verspour tisserl’avenir

Retour à Tlemcen… Le long boulevardcède le chemin aux premiers lacis quimontent vers Lalla Setti. De là-haut, onpeut voir l’immense tour d’El-Mansourah,les riches plaines de l’arrière-pays, la gareet ses trains dont le bruit monte au milieudu brouhaha général de la ville et, là-bas,ce qui reste du grand rêve des années1970…

Etaient-ils fous ces hommes quiavaient, dans l’incrédulité générale,ramené de Chine le ver à soie pour lancerl’une des premières grandes soieries horsde l’Empire du Milieu ? Etaient-ils fous cesvisionnaires qui avaient ramené la grandefirme espagnole Telefonica pour produire,ici, ces appareils de grande qualité,solides comme du fer, qui ont équipé lesbureaux et les foyers algériens ? Quereste-t-il de ces grandes réalisations ?Que reste-t-il de ce rêve ? Rien, sauf cesbâtisses froides et silencieuses oùs’agitait pourtant une ruche de 9 000ouvriers !

Voilà des chantiers que nous pouvonsrelancer, des usines que nous pouvonsrouvrir pour réduire l’importation etmême exporter. Au lieu de cela, le FCE etla Chambre de commerce localeplanchent sur le… parfum ! J’ai vu deslarmes sur les joues de mon ami MiloudZenasni qui a donné sa vie au complexeTéléphonie et j’ai aimé ce parfum dupassé qui revient, comme un ventprintanier, pour réveiller les rêves et fairepleurer les hommes…

[email protected]

l CONTRIBUTION

La guerrepour la paix

Par Zineddine Sekfali (P. 7)

l APRÈS UN BREF SÉJOUR ÀL’HÔPITAL MUSTAPHA

l CE MONDE QUI BOUGE l TANT QUE LE MARCHÉ PARALLÈLEDE LA DEVISE RÉMUNÈRE PLUS

Le généralBenhadidde nouveauà El-Harrach

Que fait encorel’Algérie dans laLigue arabe ?

Les bureauxde changene vont

rien réglerl Après que la Ligue arabe eut classé vendredi dernierle Hezbollah «organisation terroriste», la question se

pose de ce que fait encore l’Algérie dans cette institutiondont la quasi-totalité des membres, excepté le Liban etl’Irak, obéit le doigt sur la couture du pantalon auxinjonctions de l’Arabie Saoudite et ses alliés du Golfe.

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l IL S’OUVRE AUJOURD’HUI ET SERA SANSVENTES ET SANS NOUVEAUTÉS

Un Salon de l’auto,pour quoi faire ?

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Un jour, un sondage

Oui : 49,3 %

Non : 43,1 %

S. opinion : 7,6%

Partagez-vous l’avis du ministredes Finances qui affirme quel’Algérie n’est pas au rouge au

plan financier ?

Résultat sondage

Pensez-vous que le Président russe Poutine abien fait de retirer son armée de la Syrie ?

NON Sans opinionOUI

BIZARRE, LE CLASSEMENT En dépit de l'effort consenti par le groupe Sonelgaz pour

l'alimentation des foyers en électricité, l'Algérie demeuretoujours à la troisième place sur le continent africain.

Selon une étude réalisée par l'agenceAfrobaromètre, sur 36 pays d'Afrique, l'Algérien'a pu connecter, au réseau électrique, plus de

88% des foyers.Plusieurs organismes internationaux n'ont

pas dissimulé leur scepticisme quant àla véracité de cette étude, en raison dufait qu'elle place le Maroc au secondrang avec 92% des foyers connectésau réseau électrique. Ce qui est trèstrès loin de la réalité marocaine.

Grogne à la mouhafadha de Ji jel . En effet , on apprendGrogne à la mouhafadha de Ji jel . En effet , on apprendqu’une centaine de cadres de ce parti, notamment des présiqu’une centaine de cadres de ce parti, notamment des prési--dents de Kasma et des P/APC, comptent déposer, la semainedents de Kasma et des P/APC, comptent déposer, la semaineprochaine, leur démission au niveau du siège national duprochaine, leur démission au niveau du siège national duFLN (Hydra, Alger). Ces cadres contestent l’actuelFLN (Hydra, Alger). Ces cadres contestent l’actuelmouhafedh. On apprend également que ces cadresmouhafedh. On apprend également que ces cadresont l’intention de rejoindre un autre parti politique.ont l’intention de rejoindre un autre parti politique.

PP ERISCOOPERISCOOP

CHANGEMENT À L’EGT-CENTREOn apprend qu’une assemblée générale extraordi-naire s’est tenue avant-hier à l’EGT de Sidi-Fredj.Cette AG a abouti à la fin de mission du P-dgSalhi Noureddine, qui occupait également lafonction de président du Conseil d’administra-tion. Au poste de P-dg, il a été remplacé par unintérimaire, en l’occurrence Sahel MohandArab. Pour le poste de président du Conseild’administration, le choix s’est porté surBenalkma Mustapha. Rappelons que cette AGa été présidée par le secrétaire général du

ministère du Tourisme.

[email protected]

Jeudi 17 mars 2016 - Page 2

Grogne à Jijel

UN TITRE MONDIAL DE BOXE À HARCHALa salle Harcha abritera le 31La salle Harcha abritera le 31

mars un succulent combat demars un succulent combat deboxe dans la catégorie lourds-boxe dans la catégorie lourds-légers pour le compte de la WBF. légers pour le compte de la WBF.

Ce combat réunira le détenteurCe combat réunira le détenteurdu titre mondial professionnel,du titre mondial professionnel,l ’ A l g é r i e n Z i n e - E d d i n el ’ A l g é r i e n Z i n e - E d d i n eBenmakhlouf, et son challenger,Benmakhlouf, et son challenger,l ’ A r g e n t i n A l e j a n d r o E m i l i ol ’ A r g e n t i n A l e j a n d r o E m i l i oValori.Valori.

SOI T DI T EN PA SSA NTSOI T D IT EN PA SSAN T

I l est des jours comme ça oùquand on me parle d’énergiepositive et qu’on essaie de me

convaincre qu’il suffit d’en invoquerl’idée pour se sentir mieux, j’ai lespoils qui se hérissent et le sang quime monte à la tête. Comment faireautrement quand, en voulantprendre un taxi le matin pour vousrendre, par exemple, à un rendez-vous médical, à Hydra, vous vousentendez répondre des «je vais à El-Biar», «non, je tourne à droite»,«non, c’est pas ma route» , «lalaman rouhch el Hydra ya madame !Fiha la circulation trop, trop, bezzef!», «ana nakhdem ghir la ville, hadjakhra, non !», «neddik coursa, 400

DA» ! S’il y a un corps de métier queje ne soutiendrai pas en cas de pro-testations, ce sera celui des chauf-feurs de taxi qui préfèrent rester sta-tionnés plutôt que de vous conduirelà où ça n’arrange pas leurs affaires.C’est là qu’une forte envie deremettre au goût du jour le principemême de la contestation vous sub-merge.

Une fois décroché celui quiaccepte de vous conduire à bonport, vous poussez un gros soupirde soulagement pensant que vousen avez enfin fini avec la galère. Ehbien non ! Parce que lorsque vousarrivez chez le médecin, il y a déjàtellement d’autres qui attendent que

même avec un rendez-vous pris àl’avance, vous savez que vous allezen avoir pour un petit moment. Maisce n’est pas ce qui vous déprime leplus. Ce qui vous démonte le moral,c’est le nombre ! Avoir l’impressionque toute l’Algérie est malade n’arien de réjouissant. Vous pensez, enoptant pour une consultation privée,que les conditions seront meilleuresqu’à l’hôpital ? Pensez donc !

Les cabinets privés sont, euxaussi, débordés même si l’accueil yest plus correct. Vous constatez aupassage que la consultation est pas-sée en quelques mois de 1 500 à 2000 DA, mais ce qui vous frappe leplus c’est qu’il y ait du monde par-

tout ! Chez le médecin, chez le phar-macien, chez le radiologue, dans leslaboratoires d’analyses… Vousfaites la queue partout sans être sûrd’en sortir satisfait. A la pharmacie,vous craquez quand on vous parlede rupture ou qu’on vous proposeun équivalent.

M. B. 

Par Malika [email protected]

Chronique d’une journée ordinaire

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Younès Djama - Alger(Le Soir) - «Les bureaux de changepeuvent capter quelques transac-tions mais ne peuvent pas réglerstructurellement le problème dumarché parallèle de change», sou-ligne notre interlocuteur qui expliquele pourquoi. Selon lui, d’abord il y adéjà environ 3 milliards d’eurosd’envois de fonds des émigrés algé-riens en moyenne annuelle selonles estimations de la Banque mon-diale (en Algérie on parle officielle-ment de 1,5 milliard d’euros), cettemasse est captée directement parle marché parallèle.

La rémunération qu’offre le mar-ché parallèle est infiniment plusimportante et donc attractive quecelle offerte par le taux de changeofficiel. Et éventuellement par lespotentiels bureaux de change.«Ceci fait que les acteurs écono-miques ou les particuliers vontrecourir toujours au marché spécu-lateur dans la mesure où il crée dela valeur pour les détenteurs de lamonnaie étrangère», souligne M.Achir.

«Tant que le marché parallèlecrée plus de valeur en devises etrémunère plus que le marché offi-ciel, il faudra toujours s’attendre àl’existence des marchés paral-lèles», observe l’économiste quiappelle à une «réforme structurelle»

du système bancaire algérien detelle façon à «permettre des tran-sactions bancarisées des envois defonds des émigrés algériens», enouvrant des agences des banquesalgériennes à l’étranger. Aussi,recommande-t-il de réfléchir à unsystème incitatif en vue de captercette importante manne financièreque représentent les envois desémigrés.

A terme, Mohamed Achir recom-mande de mettre en place un mar-ché de change de la devise flexible,pour éviter ce parallèle entre larémunération du marché parallèlede change fixé par la Banqued’Algérie.

Pour rappel, la Banque d’Algérie(BA) est en train de travailler pourchanger les règles de fonctionne-ment des bureaux de change.L’annonce en a été faite, avant-hiersur les ondes de la radio nationale,par le ministre des Finances,Abderrahmane Benkhalfa. Il a ajou-té que dès que le nouveau systèmesera mis en place, la BA en informe-ra les acteurs concernés. Selon leministre, des enseignements doi-vent être tirés du fait que lesbureaux de change n’ont pas fonc-tionné. La législation existe depuisune vingtaine d’années, mais sansaucune traduction sur le terrain, entémoigne la prolifération du marché

parallèle de la devise en Algérie quiencourage la fuite des capitaux etl’évasion fiscale.

Il y a lieu de rappeler que l’insti-tution des bureaux de change existedepuis la promulgation de l’instruc-tion n°08-96 du 18 décembre 1996fixant les conditions de création etd'agrément des bureaux de change.Une instruction qui détermine lesconditions de création, d'agrément,d'organisation et de fonctionnementdes bureaux de change.

Par «bureau de change», la loidésigne toute «institution ou agentde change». Selon son premier res-ponsable, la Banque d’Algérie aaccordé 40 autorisations pour lacréation de bureaux de change

depuis l’année 1997, mais que cer-taines autorisations avaient entre-temps été retirées suite à desinfractions de change. Selon l’an-cien ministre des Finances, KarimDjoudi, le peu d’intérêt que manifes-tent les citoyens pour les bureauxde change en Algérie s’explique parla faiblesse de rémunération sur lafourchette entre le coût acheteur etle coût vendeur.

Ce que prévoit la loiLes bureaux de change sont

autorisés à n'effectuer que des opé-rations d'achat et de vente, contremonnaie nationale, des billets debanque et des chèques de voyagelibellés en monnaies étrangères

librement convertibles. Aussi, lacréation d'un bureau de change estsubordonnée à l'obtention de l'agré-ment auprès de la Banqued'Algérie. La législation prévoit quetoute banque ou tout établissementfinancier est autorisé, en qualitéd'intermédiaire agréé, à créer desbureaux de change.

En outre, les bureaux de changesont tenus de céder au non-résidentles devises achetés sur le marchédans la limite du montant qu'il aimporté et cédé. «Toute vente dedevises à un non-résident doit êtrejustifiée par une attestation dechange prouvant que ce dernier abien cédé, au cours de son séjouren Algérie, des devises à un bureaude change ou à une banque ou à unétablissement financier, intermédiai-re agréé», note la législation.

Les bureaux de change peuventvendre, à tout moment, les devisesqu'ils détiennent aux banques etétablissements financiers, intermé-diaires agréés ou à la Banqued'Algérie sur la base des dernierscours de change pratiqués par cesderniers. Les bureaux de changepeuvent déposer dans des comptesdevises à vue ouverts sur les livresdes banques, intermédiairesagréés, les devises achetées avantleur vente sur le marché.

Toute opération d'achat ou devente de devises effectuée par unbureau de change doit donner lieu àl'établissement, selon le cas, d'uneattestation d'achat ou de vente dedevises.

Y. D.

Le Soird’Algérie Jeudi 17 mars 2016 - PAGE4Actualité

TANT QUE LE MARCHÉ PARALLÈLE DE LA DEVISE RÉMUNÈRE PLUS

Les bureaux de change ne vont rien régler

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Les bureaux de change ne vont pas régler le marchéparallèle, ce tant que le taux de rémunération demeureattractif sur le marché parallèle de la devise, estime l’éco-nomiste Mohamed Achir, enseignant à l’université de Tizi-Ouzou.

La rémumération qu’offre le marché parallèle est plus attractive.

CRISE PÉTROLIÈRE ET TRANSITIONS

La rente, gangrène du corps politique et social

Comme l'a souligné d'entrée ledirecteur adjoint de l'IRIS, DidierBillion, l'Algérie a sans doute échap-pé aux soubresauts et convulsionsde ce qu'on a appelé hâtivement les«Printemps arabes», mais lesalarmes demeurent quant à sonavenir. En tout état de cause, ils'agissait pour les initiateurs decomprendre, donc de s'écouter,«sans céder aux a priori» qui sontsouvent le lot des relations franco-algériennes.

M. Jean-Pierre Chevènement,ancien ministre et président de l'as-sociation France-Algérie, a rebondisur ce dernier point en évoquant leregard des médias français surl'Algérie. Il a déploré ce «catastro-phisme», prégnant depuis 1962, etillustré par le titre récent d'un quoti-dien sur «L'Algérie, une bombe àretardement».

En tant qu'homme politique,rompu aux subtilités de sa langue,M. Chevènement a l'art de suggérerdes lectures moins optimistes deson discours et son franc-parler estconnu depuis son fameux «Unministre, ça ferme sa gueule, ou çadémissionne». Toutefois, on l'a sentiun peu juste dans son costume deprésident d'une association d'amitié,tenue d'embrasser autant les diri-geants que leurs peuples. Aussi, a-t-

il essayé en introduisant la conféren-ce d'anticiper ce qui allait suivre pardes propos moins pessimistes oumoins catastrophistes, sur le pays etsur ses dirigeants.

Jean-Pierre Chevènement n'apas manqué de rappeler l'érosionsignificative de quelque 70% desrecettes pétrolières, que les respon-sables algériens auraient anticipée.Au chapitre des mesures anti-crise,il a ainsi évoqué à l'actif de la transi-tion l'adoption d'une nouvelleConstitution «à la majorité écrasantedes deux Chambres» réunies encongrès, arrachant un large sourireà la parlementaire algérienneChaffia Mentalechta.

La députée qui n'a été ni de la«majorité écrasante», ni de la«minorité laminée», ayant boycottéle «congrès»", a encore souri àl'évocation de l'officialisation detamazight. Sans doute parce que,pour la même raison évoquée plushaut, M. Chevènement a évacué laquestion de l'article 51, au risque defâcher les binationaux, très nom-breux dans la salle.

Mais pour cet orateur, la causeétait déjà entendue dès qu'il a invitéà la réflexion sur l'identité algérien-ne, en citant l'exemple de son pays.«La France qui a un sérieux problè-me d'identité, a-t-il dit avec humour,puisque son nom est allemand, salangue est latine et sa principale reli-

gion vient de Palestine». Puis, l'an-cien ministre du gouvernementsocialiste de Michel Rocard a rega-gné son siège dans la salle, pourpartager avec le public, majoritaire-ment algérien, des informationsmoins réjouissantes qui ont consti-tué l'essentiel de la conférence.

Le contre-exemplede la Corée du Sud

Intervenant dans la premièretable ronde consacrée à la fin del'Etat-providence, l'ancien ministrealgérien du Commerce a abordé laquestion de la protection sociale,paravent d'une fausse prospérité.

Il a rappelé que l'Algérie dépen-sait annuellement 50 milliards dedollars environ pour son système deprotection sociale, soit 25% de sonPIB. «Un système très généreux enapparence, mais qui ne concourtpas à l'instauration de la justicesociale, objectif théorique de l'Etat-providence».

Or, ces dépenses publiques endirection de la protection socialesont permises uniquement par leniveau de la rente pétrolière, quiconstitue 97% des ressources del'Algérie.

Or, ce qui est en cause, au-delàde la dépendance vis-à-vis desrecettes pétrolières, ce sont les«effets d'éviction», qui se sont déve-loppés à l'insu des autorités, a notéM. Goumeziane.

Il a cité, en premier lieu, le faitque les activités de la productiviténationale sont systématiquement etprogressivement contrecarrées parles activités de production informel-le. Le deuxième effet d'éviction estque le marché national est dominépar les importations, comme on peutle constater dans n'importe quelle

supérette. Troisièmement, ce qu'onappelle les impôts productifs sontrégulièrement contrecarrés par lafraude, l'évasion fiscale, le transfertinvisible de capitaux. Quatrièmeeffet : les ayants droit à la protectionsociale, salariés d'entreprisespubliques et privées, sont évincéspar une série de passe-droits et declientèle.

Ce qui fait que celui qui attendaitdepuis dix ans son logement socialse voit évincer par quelqu'un quiprend l'appartement qui lui était des-tiné, selon des règles de copinage.«Ces effets limitent évidemment trèsdrastiquement les résultats escomp-tés par le volume de la manne finan-cière, investie dans la protectionsociale.

Plus globalement, le systèmerentier qui s'est mis en place est unsystème qui est, de manière chro-nique, incapable de générer le déve-loppement, sans compter qu'il agangréné le corps politique et social,dans toutes ses composantes», anoté M. Goumeziane.

Car, c'est en fin de compte lalogique de l'informel qui s'est impo-sée au détriment de la logique derégulation de l'État et du marché. Ilne s'agit pas tant de s'inquiéter de lafin de l'Etat-providence, que de sarelation perverse avec le systèmerentier, alimenté par les hydrocar-bures.

Il a relevé que la Norvège estaussi un pays pétrolier, mais à éco-nomie productive, avec le souci dene pas épuiser les ressources natu-relles du pays et de les laisser auxfutures générations.

Se défendant d'être pessimiste,l'ancien ministre du Commerce aencore eu recours à la comparaison,avec la Corée du Sud cette fois-ci.

En 1962, a-t-il dit, nous étionsplus riches ou moins pauvres que laCorée du Sud, aujourd'hui la Coréedu Sud est à la 12e ou 14e place entermes de développement humain,et l'Algérie est à la 83e ou 84e place.Quand on regarde plus précisémentl'évolution de la richesse nationaledepuis 25 ans, on constate que leproduit intérieur brut de l'Algérie aconnu une évolution de 30% sur unquart de siècle.

Ceci, avec les immenses res-sources pétrolières et gazières dontnous disposons. Pour la mêmepériode, la Corée du Sud a multipliéson PIB par dix. «Ce n'est pas moiqui suis pessimiste, c'est la réalité.

J'aurais aimé que mon pays pos-sède le même niveau de développe-ment que la Corée du Sud qui nepossède pas une goutte de pétrole»,a conclu M. Goumeziane, même si«comparaison n'est pas raison»,comme il l'a signifié. Toujours est-ilque les appréciations et analyses,qui ont suivi celle de M.Goumeziane, ont pu paraître moinspessimistes, ou moins sombres,notamment en matière économique.

Cependant, le volet politique dela conférence, marqué aussi par desinterventions de qualité, n'a pasbeaucoup contribué à ébranler lescertitudes sur la gravité de la crise.

Les succès apparents d'unediplomatie qui peine à se hisser à lahauteur des enjeux et du poids poli-tique de l'Algérie, comme l'a souli-gné un intervenant, ne doivent paslaisser croire qu'il y a une résiliencealgérienne à la crise.

Ceci tant que l'Algérie ne se lan-cera pas dans les vraies réformes,politique et économique, qu'imposela gravité de la crise.

A. H.

«Algérie, quelles transitions ?» Tel était le terme géné-rique de la conférence organisée à Paris, mardi dernier,par l'Institut des relations internationales et stratégiques(IRIS), avec la participation de plusieurs intervenants,dont M. Smaïl Goumeziane, ancien ministre du Commerce.Il s'agissait d'essayer de comprendre comment l'Algérie,pays monoproductif, confronté à une baisse dramatiquede ses recettes pétrolières, peut affronter cette transitionvers la fin de l'Etat-providence.De Paris, Ahmed Halli

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IL S’OUVRE AUJOURD’HUI ET SERA SANS VENTESET SANS NOUVEAUTÉS

Un salon de l’auto, pour quoi faire ?Dans le domaine des manifes-

tations automobiles internatio-nales, l’histoire contemporainen’aura enregistré que deuxvariantes de salon qui ont mar-qué et accompagné le développe-ment et la prospérité commercia-le de l’industrie automobile mon-diale. D’un côté, les vitrines desnouveautés et hauts lieux de latechnologie, à l’image deGenève, Francfort et Paris, del’autre, les foires d’empoignecomme c’est le cas du Salond’Alger durant ces 18 dernièresannées.En ce 17 mars 2016, Alger se propo-

se d’enrichir ce glossaire avec une nou-velle segmentation, celle des salons,sans nouveautés, sans technologies etsans produits à vendre. Une prouessequi n’échapperait sans doute pas auGuinness des records.C’est en tout cas le propre de la 19e

édition du Salon d’Alger qui ouvrira sesportes à partir de ce jeudi pour unedizaine de jours. C’est, en effet, une édi-tion inédite qui intervient dans uncontexte particulier marqué par un gelqui dure des importations et une pertur-bation des circuits de distribution.L’organisation de cette manifestation afailli être reportée si ce n’est le forcingde la Safex auprès des concession-naires pour réserver des espaces. Pourbeaucoup, c’est une présence «forcée»qui se traduira inévitablement par unmanque de produits à proposer à lavente au public et surtout de nouveau-tés qui devraient rehausser l’image dece rendez-vous annuel. Si ce n’est lesouci de rentabilité évident de la Safexpour des locaux et des investissementslargement amortis, une question sepose et s’impose de facto, un salon del’automobile en cette période précisé-ment, pour quoi faire ?

Où est passée l’AC2A ?L’activité du secteur automobile étant

paralysée depuis près d’une année, lesobservateurs et les acteurs s’atten-daient, en effet, à un ajournement deson organisation dans l’attente de joursmeilleurs. C’était surtout la volonté del’écrasante majorité des concession-naires dont l’association (AC2A) n’a passu ou pas pu imposer le report de l’évé-nement dont elle est pourtant coorgani-satrice. Une défaillance qui vient s’ajou-ter à celle du cahier des charges.Certains de ses membres regrettentqu’elle n’ait pas réussi au fil des annéesà se hisser au rang tant espéré de forcede proposition et de négociation. Par ailleurs, la déception des visi-

teurs en quête d’opportunités, comme ilen a toujours été ainsi, sera grande faceà une pénurie généralisée de véhicules.A cela s’ajoute une augmentationremarquable des prix qui varie selon les

marques de 10 à 35%. Et contrairementaux années précédentes, l’enthousias-me n’était pas de mise lors d’une tour-née chez les représentants des firmes.«Nous y allons juste parce qu’on estcontraint, nous n’avons rien à présenterà nos visiteurs, ni au plan de la vente etencore moins au plan des nouveautés»,nous dira le responsable d’une conces-sion d’une marque japonaise. Pourd’autres, «nous sommes dans l’obliga-tion de déplacer les véhicules exposésdans notre show-room pour meublernotre stand au salon». Une marqueasiatique se contentera, selon sonreprésentant, d’un aménagement demoindre qualité que pour les précé-dentes éditions en raison «du gel denos activités commerciales et surtoutdes coûts de participation qui restenttrès élevés».

Des absences remarquéesC’est dire que le Salon d’Alger 2016

sera en fait conforme à l’ambiance demorosité qui caractérise le monde del’automobile algérien suite à la décisiondu gouvernement de geler les importa-tions en conséquence à la chute du prixdu pétrole. Et si les licences tant pro-mises tardent à être rendues publiques,les services compétents du ministère del’Industrie ont établi des ADT pour per-mettre aux concessionnaires d’achemi-

ner des prototypes et des modèles des-tinés exclusivement au salon, mais lesdélais très courts n’ont pas arrangé lasituation et la plupart des stands neseront pas bien achalandés.Côté participation, on relève la pré-

sence des principales marques en pré-sence comme les françaises, Renault,Dacia, Peugeot, Citroën, le groupe alle-mand Volkswagen avec sa pléiade demarques, Seat, Skoda, Audi, Porsche etVolkswagen, les coréennes, Hyundai,KIA et Ssangyong, les japonaisesToyota, Nissan et Mitsubishi, les chi-noises, JMC, JAC, DFM et FAW et legroupe CIMA avec ses multiples repré-sentations.Pour les absents, on citera Iveco,

Fiat, Chery, Mercedes, Great Wall,Jeep, Range Rover, Ford, Suzuki, Tata,Isuzu, Lifan, Haima, Byd, Chevrolet… De son côté, BMW et son nouveau

représentant, la société, Luxury MotorsWorks, regrettent cet autre ratage pourremettre la marque allemande dans lescircuits en Algérie après une absencequi dure depuis près de 3 années. Leblocage systématique n’aura pas per-mis d’assurer une disponibilité de pro-duits, notamment les nombreuses nou-veautés qui ont été mises au point aucours des derniers mois par la firmecentenaire.

B. Bellil

Le Club des journalistes automobiles algériens (CJAA) a finalement décidé de reporterle concours d’attribution du trophée voiture de l’année 2016 en raison des profondes pertur-bations que connaît le secteur de l’automobile en Algérie et surtout le manque de disponi-bilité pour les véhicules sélectionnés pour la phase finale et permettre ainsi aux membresdu jury d’effectuer les essais dynamiques habituels.

B. B.

UN NOUVEAU DISTRIBUTEURPOUR FORD EN ALGÉRIE

L’expertisede Emin Auto

sollicitée

La marque américaine Ford vient d’annon-cer la désignation d’un nouveau distributeur enAlgérie, en l’occurrence la société Emin Auto. C’est lors d’une cérémonie qui s’est dérou-

lée à Alger mardi dernier que le vice-présidentdes ventes et du marketing pour la régionMoyen-Orient et Afrique, Kalyana Sivagnanam,a présenté à la presse le nouvel ambassadeurde la firme centenaire en présence d’invités etde l’équipe dirigeante de Emin Auto et de l’am-bassadeur de Turquie.Le responsable de Ford précisera d’emblée

que le groupe Elsecom restera aussi «un parte-naire et qu’il a été efficace pour nous». Il pour-suivra que «Emin Auto sera notre distributeuradditionnel, d’autant qu’il jouit d’une expérienceet d’une empreinte régionale idéales pour assu-rer aux clients Ford en Algérie une qualité deservice exceptionnelle». Pour l’avenir de la marque dans notre pays,

l’intervenant affirmera que «Ford a de grandsprojets pour le marché algérien, notammentl’introduction dans les deux prochaines annéesde nouveaux SUV, un véhicule utilitaire et aussila toute nouvelle et emblématique Mustang». De son côté, Nihat Sahsuvaroglu, P-dg de

Emin Auto, exprimera son «enthousiasme àl’idée de représenter Ford Motor Company, unemarque de renommée internationale enAlgérie. Nous ferons tout ce qui est en notrepouvoir pour continuer de satisfaire les clientsalgériens qui sont en droit d’exiger une qualitéde service conforme aux standards internatio-naux». Il rappellera également les investissements

réalisés par son entreprise en Algérie depuisl’année 2000 et sa stratégie qui a toujoursplacé le client au centre de ses préoccupations.Pour cette nouvelle activité, Emin Auto pré-

voit la création de 20 nouveaux centres assu-mant l’ensemble des missions d’une conces-sion automobile, à savoir, vente de véhicules,entretien, réparation et pièce de rechange d’ori-gine.Au cours du débat, le responsable de Ford

pour la région MEA ajoutera que pour l’heure,le projet d’usine d’assemblage n’est pas àl’ordre du jour. Et concernant les modèles quiseront commercialisés par Emin Auto, il souli-gnera que c’est toute la gamme qui sera propo-sée aux clients algériens.

B. B.

Lors de la conférence annuelle des distributeurs qui s’est tenue à Séoul(Corée du Sud) du 7 au 11 mars derniers, Omar Rebrab, DG du pôle CevitalAutomotive, s’est vu remettre un trophée d’honneur récompensant les 20 ans departenariat entre Hyundai Motor Algérie et Hyundai Motor Company.C’est en effet en 1997 que M. Rebrab a décidé de lancer Hyundai en Algérie

en devenant le premier distributeur officiel de la marque avec Hyundai MotorAlgérie permettant ainsi au constructeur coréen de faire son entrée sur le mar-ché algérien. Hyundai Motor Algérie, qui a commencé par importer des petitsmodèles, à savoir la célèbre Accent et Atos, a, au fil des années, élargi sagamme en commercialisant des modèles premiums tels que la I40 ou la Sonataainsi que des SUV, segment très prisé en Algérie dont les modèles phares de lamarque sont Tucson et Santa Fe. De plus, Hyundai compte très prochainementenrichir sa gamme avec le dernier-né du constructeur coréen : le Creta.Aujourd’hui, Hyundai Motor Algérie a vendu plus de 400 000 véhicules sur le

marché algérien. En 2015, Hyundai Motor Algérie reste dans le top 3 desmeilleures ventes de véhicules en Algérie : 3e position du classement construc-teur automobile en Algérie et première marque asiatique.

B. B.

VOITURE DE L’ANNÉE EN ALGÉRIE

La sélection 2016 reportée

POUR SES 20 ANNÉES DE PARTENARIAT

Hyundai honorele groupe Cevital

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Actualité

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Le Soird’Algérie Jeudi 17 mars 2016 - PAGE 6Actualité

Ce consultant desquestions économiques aplaidé, lors de son passa-ge à l’émission «Invité dela rédaction», «pour unemeilleure gestion des res-sources de l’Etat». A cetitre, il appartient à l’Etat,a-t-il dit, «de donnerl’exemple en rationalisantnotamment ses dépenseset en rappelant à l’ordreses secteurs les plus bud-gétivores utilisant unemain-d'œuvre importante».Autrement dit, il a plaidénotamment pour «une lutteimplacable au gaspillage». Sur un autre plan, l’invi-

té de la rédaction dénonce,par ailleurs, la persistancede certaines situations per-mettant à des étrangers etdes nationaux de capter degrosses sources dedevises, à l’exemple dupréfinancement des impor-tations qui fait quel’«Algérie est l’un des rarespays au monde à payerses importations avantqu’elles n’arrivent au port». La même source a cité,

aussi, le phénomène latentdes longs stationnementsdes navires étrangers dansles ports avant le déchar-gement de leurs marchan-dises (surestaries), «obli-geant à s’acquitter en leurfaveur de fortes taxes etl’absence d’un pavillonmaritime national, à l’origi-

ne d’une perte annuelle dequelque 4 milliards de dol-lars au profit d’armateursétrangers».

Il rappelle aussi le «mau-vais exemple» des importa-tions massives d’automo-biles, pour quelque 10 mil-liards de dollars, «ne géné-rant, relève-t-il, ni une éco-nomie de sous-traitance, niun sérieux réseau de main-tenance».

Insistant sur la nécessi-té de fermer les «robinetsde la rente», M. Mékidècheappelle à libérer et àencourager les initiativeset à s’appuyer fortement

sur les économies de sub-stitution en s'inspirant del'exemple économique del’«industrie industrialisan-te» des années 1970.

A. B.

MUSTAPHA MÉKIDÈCHE À LA CHAÎNE 3 :

«Il faut mettre finau gaspillage»

Mustapha Mékidèche, vice-président du Cnes.

Le général Benhadid a été de nouveautransféré dans sa cellule d’El-Harrach,après avoir été transporté quelquesheures à l’hôpital Mustapha, pour un bilangénéral. Les médecins ont procédé à desexamens très approfondis et ont fait le

point sur les maladies dont il souffre, a-t-on appris auprès de Me Mecheri, l’un deses avocats.La même source nous a, par ailleurs,

appris que Benhadid était très fatigué à cemoment-là. Il y a quelques jours, il avaitreçu en prison la visite d’un professeur enmédecine qui lui avait fait, lui aussi, subirune série d’examens. Le prévenu venait à ce moment de

suspendre une grève de la faim qui avaitduré quinze jours en raison de la dégrada-tion de son état de santé. Il faut savoir quele général Benhadid a été emmené à l’hô-pital Mustapha quelques heures seule-ment après le refus par le juge d’instruc-tion d’une mise en liberté provisoire. Cette demande est la troisième du

genre depuis son incarcération.A. C.

APRÈS UN BREF SÉJOURÀ L’HÔPITAL MUSTAPHA

Le général Benhadid de nouveau à El-Harrach

Le ministre des Affaires étran-gères sahraoui à Alger a lancé unénième appel au Conseil de sécu-rité des Nations-Unis pour l’abou-tissement du processus d’unréférendum. Selon MohamedSalem Ouled Salek, le Maroc estdésormais en confrontation avecl’opinion publique internationale.

Salima Akkouche - Alger (LeSoir) - Suite à la dernière réaction duMaroc après la visite de Ban Ki-moonau Sahara occidental, le Maroc, esti-me le ministre des AE sahraoui, doitdorénavant faire également face àl’opinion publique internationale quise dresse contre ses ambitions colo-niales. «Les attaques à l’égard dusecrétaire général de l’ONU sont la

preuve de l’échec de la politique dela colonisation du Sahara occidentalpar le Maroc», a indiqué l’interve-nant. Il a rappelé que le Maroc aentamé depuis le mois de septembredernier une politique pour empêchercette visite. «L’opinion internationale dont les

Nations-Unis savent que le peuplesahraoui veut son indépendance,nous ne sommes pas des Marocains,nous nous battons pour notre auto-détermination que nous pouvonsatteindre qu’avec un référendumdont le principe a été voté», a indiquéce responsable hier lors d’une confé-rence de presse. Ouled Salek qui a réitéré son

appel pour l’organisation d’un réfé-rendum et faciliter la mission de la

Minurso prévient contre une éven-tuelle reprise de la lutte armée. Ilappelle aussi à la libération de tousles détenus sahraouis.

«Ceux qui freinent et ralentissentle rôle de la Minurso, en l’occurrencela France et l’Espagne, pour l’aboutis-sement de ce projet, doivent prendreleur responsabilité à l’avenir, car nousrisquons fortement de revenir au pointde départ et prendre les armes»,menace ce responsable sahraoui. Selon lui, la politique engagée par

le Maroc, en empêchant la dernièrecolonie de l’Afrique de retrouver sonindépendance et son refus de res-pecter la légitimité internationale, estsimilaire au système de l’apartheidqu’a enduré l’Afrique du Sud.

S. A.

Après que la Ligue arabe eutclassé vendredi dernier leHezbollah «organisation terroris-te», la question se pose de ceque fait encore l’Algérie danscette institution dont la quasi-totalité des membres, excepté leLiban et l’Irak, obéit le doigt sur lacouture du pantalon aux injonc-tions de l’Arabie Saoudite et sesalliés du Golfe.En qualifiant le Hezbollah de terroriste alors qu’il est

membre du gouvernement libanais et qu’il disposed’élus à la Chambre des députés, la Ligue arabe, sousla pression de Riyad et de ses alliés, a pris une déci-sion lourdement dangereuse pour la région. En effet,elle ne s’est pas seulement alignée sur la politique duPremier ministre israélien Benyamin Netanyahu, elleva plus loin. D’abord, elle conforte Israël qui a de touttemps qualifié le Hezbollah de mouvement «terroris-te». Ensuite, elle légitime a posteriori les guerresmenées par Israël contre le Hezbollah avant et durantl’été 2006. Enfin, la décision de la Ligue arabe est uneinvitation à Israël d’agresser le Liban : en effet,Benyamin Netanyahu peut désormais s’en prévaloirpour justifier une nouvelle intervention militaire auLiban. C’est d’ailleurs au nom de cette logique «anti-terroriste» que l’armée israélienne intervient de tempsà autre en Syrie prétextant une présence de combat-tants chiites libanais à ses frontières. N’oublions paségalement que c’est au nom de cette même logique«antiterroriste» qu’Israël occupe la Cisjordanie et pour-suit la colonisation des territoires palestiniens. Ajoutons que la décision de la Ligue arabe met de

nombreuses parties libanaises dans une posture inte-nable : elles sont tout simplement sommées de sedéterminer vis-à-vis du Hezbollah, voire à prendre desmesures contre ces « terroristes », y compris contreles ministres et les députés appartenant à cette com-posante de l’échiquier politique libanais. Comment s’yprendraient-elles au risque de provoquer un conflitgénéralisé quand on sait que le Liban a connu uneguerre civile ayant fait plus de 200 000 morts entre1975 et 90 ! Et dans ce cas, l’Otan sunnite (cette coa-lition militaire mise en place par Riyad, voir chroniquede jeudi dernier) ira-t-il jusqu’à s’allier à Israël pour enfinir avec le Hezbollah ? Et la Russie présente sur leterrain laissera-t-elle ses alliés se faire massacrer sansréagir ? En bref, comme on le voit, la Ligue arabe dontcertains Etats membres, les pétromonarchies en l’oc-currence, ont remis leur sécurité entre les mains desEtats-Unis, n’est pas à une stupidité près. Face à cela, l’Algérie a exprimé une position s’ins-

crivant dans le cadre de la légalité internationale, dontRiyad et ses alliés se foutent comme de l’an mille, etselon laquelle les résolutions de l’ONU concernant lesorganisations terroristes «n'incluent pas les compo-santes politiques reconnues aux niveaux national etinternational et présentes sur la scène sociopolitiquenationale». Ça se défend. Sans plus. Dans le contexte régional actuel, caractérisé par

une escalade des tensions entre l’Arabie Saoudite etl’Iran à propos de la Syrie et du Yémen, la Ligue arabeest de fait instrumentalisée à des fins qui n’ont rien àvoir avec la préservation de la sécurité et de la paixrégionale. Elle a déjà été instrumentalisée dans le caslibyen. C’est à la demande de la Ligue arabe que leConseil de sécurité de l’ONU a donné son feu vertpour une intervention militaire en Libye. Et on voit ceque cela a donné. Dans ces conditions, le mieux pourl’Algérie est de se retirer d’une organisation qui est entrain de se transformer en instrument de guerre, domi-née par des Etats archaïques végétant dans un sem-blant de semi-modernité, une organisation qui n’ajamais servi le progrès social et la démocratie et oùAlger n’a rien à gagner sinon des «emmerdes ».D’aucuns affirmeront qu’un retrait de l’Algérie provo-querait un tollé, voire des remous, dans un pays où lesSaoudiens et les pétromonarchies comptent de nom-breux soutiens, notamment parmi la mouvance salafis-te qui fait passer l’intérêt des Saoudiens avant l’intérêtnational. Mais ça, les Algériens le savent…

H. Z.

Que fait encorel’Algérie dans laLigue arabe ?

CE MONDE QUI BOUGE

«L'amélioration du management public, larévision des normes d’effectifs dans les admi-nistrations publiques et l’introduction d’une‘‘modération salariale’’ constituent les pointsforts de la prochaine tripartite qui aura lieu enjuin prochain.» C’est Mustapha Mékidèche,vice-président du Conseil national économiqueet social (Cnes), qui l’a annoncé hier lors de sonpassage sur les ondes de la radio nationale.

SAHARA OCCIDENTAL

Énième appel à l’accélérationdu processus du référendum

Le général Benhadid.

Par Hassane [email protected]

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os :

DR

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Le Soird’Algérie Contribution Mercredi 16 mars 2016 - PAGE 7

A ujourd’hui 14 mars 2016, sur l’étal àjournaux d’une librairie où je me rendsrégulièrement, j’ai lu en page une de

deux quotidiens nationaux ces titres : «Letableau alarmant du général Gaïd Salah !» et«Gaïd Salah tient un discours de guerre !»Aussitôt, avant même d’avoir pris connais-sance du contenu des articles de presseainsi intitulés, ont surgi dans ma mémoire,comme une sorte de flash-back éclair, plu-sieurs images de la décennie noire, ravivantles frayeurs et les angoisses d’alors.

«Nous sommes modifiés par nos lec-tures», a affirmé un grand écrivain. En l’oc-currence, ces deux titres de journaux m’ontfait l’effet de deux violents uppercuts etébranlé au point de remettre en cause, d’unecertaine façon, mes certitudes quant à la fia-bilité des choix sécuritaires adoptés parnotre pays pour nous prémunir et protégercontre la menace Daech.

Dans ses Mémoires intérieurs, ce mêmeécrivain a aussi écrit : «Ne dit rien, si tu nedois pas tout dire !» Or, notre général decorps d’armée, chef de l’état-major généralde l’ANP, qui parlait à l’occasion sans pathosni emphase de la situation sécuritaire à nosfrontières, a, en l’occurrence, «tout dit» etplus personne, à mon humble avis, ne sau-rait désormais prétendre qu’on ne nous apas avertis que cette situation sécuritaire estarrivée à un point tel que, selon la formuleconsacrée, il y a dorénavant «péril grave etimminent en la demeure» ! Du reste, n’a-t-onpas mis la main, du côté d’El Oued, sur desStingers, lance-missiles anti-aériens por-tables et redoutables : les avions et hélico-ptères russes en ont beaucoup souffert enAfghanistan ! L’usage des Stingers a étédécisif dans la fin de la guerre russo-afgha-ne. On doit donc s’attendre, sinon à un vira-ge, du moins à une nouvelle réorientation etune profonde réadaptation de notre stratégiepour une défense appropriée et dynamiquede notre pays contre les menaces de Daech.

Daech, qui ensanglante depuis desannées l’Irak et la Syrie, qui est parvenu àse rendre maître de larges parties de laLibye et qui attaque de façon récurrente laTunisie, est, de toute évidence, actuellementà nos portes. Le terrorisme qu’il pratique,c’est là une autre évidence qui saute auxyeux de tous, est d’une autre nature et d’uneautre gravité que celui que l’Algérie a connupendant une dizaine d’années à partir de1992, dans la capitale même, dans lesmaquis de Kabylie et d’ailleurs, à Raïs, àBentalha, à Relizane, à l’est comme àl’ouest, au nord comme au sud du pays…

En effet, plus qu’Al-Qaïda, nébuleuseaux contours toujours insaisissables malgrétout ce qui a été dit et écrit sur ce phénomè-ne strictement arabo-musulman, Daech est,quant à lui, une organisation paramilitaire,transfrontière, structurée en groupes lourde-ment armés, eux-mêmes formés de bri-gades internationales, c’est-à-dire d’indivi-dus venant de pays divers et variés.

Daech attaque quand il l’estime opportunet là où il veut. Daech frappe fort et fait trèsmal. Il porte ses coups aveuglément etnéanmoins spectaculairement car sonobjectif est de terroriser pour démoraliser. Ilcible les populations civiles déclarées parlui-même ennemies de Dieu, apostates ourenégates, ainsi que les installations écono-miques vitales, et chaque fois que l’occasionest propice, les forces de sécurité des paysdans lesquels il veut installer ses émirs ouson khalif. Daech n’a cure ni du droit interna-tional, ni du droit de la guerre, ni du droit

humanitaire et se moque comme d’uneguigne des valeurs humaines et des prin-cipes de l’islam qu’il prétend prôner etdéfendre, alors que ses groupes armés —comble de l’hypocrisie et de la zendaqa —massacrent, violent, dévastent, proclamenthalal ce qui est haram et créent l’enfer par-tout où ils sévissent.

Daech a toujours mené une guerre d’of-fensive. Daech avance, même si parfois ilest acculé, ici et là, a «des replis straté-giques ou des retraites tactiques», qui sontautant de trêves unilatérales qui lui permet-tent de se refaire en moyens matériels ethumains. Sauf cécité naturelle complète ouaveuglement volontaire borné, il est clairqu’aucun pays, ni peuple ni armée, ne sau-rait se prémunir de ce type de terrorisme, nile combattre, ni stopper son offensive, nimettre un terme à son expansion, ni levaincre, en s’interdisant d’aller le frapper là

où il est, et pis encore, en multipliant les pro-clamations de foi «pacifistes», en invoquantle principe de «non-ingérence» et «non-inter-vention», en lançant obstinément des appelsofficiels et publics au recours aux «voiespacifiques de règlement des différends», aucompromis avec les bourreaux, à la réconci-liation entre les victimes et leurs agres-seurs… Nous avons vécu douloureusementet avec angoisse la décennie noire. Nousavons connu et subi les pires atrocités, les-quelles ont laissé des traces toujours vivesd’où découlent encore des conséquencespsychologiques et sociales difficiles à résor-ber. Notre terrible expérience de la violencebarbare nous a, non pas endurci les cœurs,mais rendus plus redoutables que les autrespeuples dans la lutte armée contre le terroris-me. Le fanatisme et le terrorisme nousavaient déclaré la guerre. Nous leur avonsrendu la pareille. Le choix de la guerre, il fautsans cesse le rappeler, nous a été imposépar ceux qui ont attaqué à Guémar – où ilsont sauvagement égorgé de jeunes appelés— et ailleurs, qui ont dressé des embuscadeset mitraillé de jeunes appelés qu’ils ont ensui-te achevés d’une balle dans la tête ou d’unerafale de kalachnikov, non par humanité afind’abréger leurs souffrances mais par sauva-gerie et par haine de leurs semblables etfrères en Dieu, qui ont mis en place de «fauxbarrages» et égorgé des êtres humainscomme on égorge des animaux, qui ontpiégé des véhicules qu’ils ont fait exploserpar la suite, sans état d’âme, en pleine rue,afin de semer la mort et la dévastation. Ni lesautorités ni aucun service de l’Etat n’a à fairede mea-culpa ni d’acte de contrition.

Ces terroristes, l’ANP et l’ensemble denos services de sécurité, appuyés par lesgardes municipaux et les Patriotes, les ontpourchassés partout où ils se cachaient, puisles ont balayés ! C’est ainsi qu’après avoirété à une certaine période à l’offensive, leterrorisme a été contraint à la défensive. Enmême temps qu’il accusait de sérieusespertes en hommes et en moyens, il cédait duterrain jusqu’au moment où il fut contraint àla reddition sans condition. La rahma est,comme son nom l’indique clairement, unacte de générosité, de clémence, de bien-veillance. C’est fondamentalement un acteunilatéral et discrétionnaire. Quant à la«réconciliation», qu’il nous suffise de rappe-ler que si elle est expressément recomman-dée par Allah, puisqu’il est écrit dans le SaintCoran «si deux groupes de croyants se com-battent, réconciliez-les…», il est par aussitrès clairement prescrit par le Texte sacré dene réconcilier qu’«avec justice et équité»

(sourate Al Houjourate, verset 09). Autre-ment dit : si la réconciliation est en soi unebonne chose, elle ne saurait pour autant sefaire au détriment ou en violation de la justiceet de l’équité, principes qui doivent être, entout état de cause, ses fondements.

Or, aujourd’hui, Daech est toujours à l’of-fensive, malgré les bombardements aérienseffectués par plusieurs forces aériennes oules tirs de puissants missiles à partir denavires de guerre croisant au large. Lesforces terrestres de ces mêmes pays quicombattent Daech par avions, drones et mis-siles interposés rechignent au combat au sol.Les états-majors de ces pays craignent,explique-t-on, l’enlisement si leurs troupesmettent pied dans ces pays, comme celas’est produit en Afghanistan et en Irak. Lecomble, cette stratégie sans péril et sansgloire, c’est que ces états-majors convien-nent que, sans intervention au sol, avec utili-sation de l’infanterie, de l’artillerie et des blin-dés, on n’arrivera jamais à bout de Daechqui continuera à dévaster l’Irak, la Syrie, laLibye et la Tunisie ! Et tant pis pour ces pays: la guerre s’y arrêtera faute de combattantslocaux ! Pour ce qui est de l’Algérie, la ques-tion qui se pose est la suivante : nos géné-raux finiront-ils par ressembler à l’officierDrogo, qui, des murailles d’une vieille forte-resse dressée aux confins du «Désert desTartares» où il a été affecté, a passé sontemps et toute sa vie d’officier à scruter l’ho-rizon pour surveiller l’ennemi, sans tenter lamoindre sortie – car les règlements ne lepermettent pas ! —, tout en sachant cepen-dant que l’ennemi est là, en train de réaliserla route qui va le conduire au pied de la for-teresse !!! Nous aussi, à l’ennemi qui mèneune guerre d’offensive, on n’a pas trouvémieux que d’opposer une stratégie défensi-ve, une guerre de positions fixes le long desfrontières, une stratégie attentiste lourde etoppressante, une attente absurde, irration-nelle, irraisonnable en d’autres termes,camusienne et pis encore, kafkaïenne. Nosforces seraient placées sur une ligne de fronthérissée de défenses de toutes sortes maiscalme, où rien ne bouge, dans l’attente d’uneattaque et d’un grand assaut à l’ancienne.On réagira alors – sans doute valeureuse-ment — mais sans sortir de la forteresse,parce que les règlements prohibent, paraît-il, de poursuivre l’ennemi hors de nos limitesterritoriales ! Pendant qu’on observe et qu’onscrute l’horizon, la fitna s’infiltre à traverstoutes les porosités physiques et humaines

de notre immense frontière, et poursuit parcapillarité son envahissante expansion à l’in-térieur de nos frontières orientales, occiden-tales et méridionales… Certaines règles dedroit écrites ou coutumières que pendantlongtemps on a cru absolues et inviolablessont passées de mode. La doctrine Monroe,les règles du temps de Grotius, les beauxprincipes de non-intervention et de non-ingérence, que certaines autorités, en gravedéficit de légitimité démocratique, invoquentpour s’assurer l’impunité pour les crimescommis sous leur règne, sont battues enbrèche par de nouveaux principes dont celui

de l’obligation de protéger les populationsopprimées par leurs gouvernants.

La communauté internationale du XXIesiècle se reconnaît désormais le droit d’inter-venir pour protéger les populations persécu-tées et traduire en justice les gouvernantscriminels, qui, eux, s’agrippent au droit inter-national du XIXe siècle… Le monde a chan-gé, mais certaines mentalités n’ont paschangé ! Notre pacifisme et notre attache-ment au principe du non-intervention, alorsque la guerre dévaste sous nos yeux, depuisau moins quatre ans, plusieurs pays dumonde arabe devenu le monde du malheur,que les premières avant-gardes de Daechsont à nos frontières et que tout laisse présa-ger que notre pays est dans le collimateur decette redoutable organisation terroriste, sontd’un dogmatisme hors temps et d’un ana-chronisme sidérant.

En proclamant notre attachement à cer-taines règles désuètes, nous nous sommesmis de nous-mêmes dans une impasse his-torique. Nous n’en sortirons que lorsquenous aurons cessé de nous répéter commeune lugubre antienne que la Constitutioninterdit à notre armée d’agir au-delà de nosfrontières ! Cela est faux. Ce que nous nousinterdisons, du reste avec ou sans l’aval dela Constitution, c’est de faire des guerresd’agression, d’envahir et d’occuper des paysétrangers, voisins ou lointains. En allant frap-per Daech en Libye ou au Mali, nous n’atta-quons pas la Libye, nous n’agressons pas leMali, pour nous en emparer, les piller, lessoumettre, les occuper ou les annexer. Nousy intervenons pour libérer les Libyens et les

Maliens, les délivrer de ceux qui les agres-sent, leur faire recouvrer leur indépendance,pour que la paix s’y instaure, d’une part etd’autre part, nous prémunir nous-mêmes etnous protéger des agresseurs qui s’apprê-tent à nous frapper.… Comme tous leshommes de bonne volonté, nous Algériens,nous aimons la paix et haïssons la guerre.Mais nous ne pouvons pas, sans nousdéshonorer, persister à inventer des pré-textes pour nous dérober à la guerre quandcelle-ci nous est imposée par ceux qui nousagressent ou nous attaquent.

Z. S.

On doit donc s’attendre, sinon à un virage, du moins à unenouvelle réorientation et une profonde réadaptation de

notre stratégie pour une défense appropriée et dynamiquede notre pays contre les menaces de Daech.

Le choix de la guerre, il faut sans cesse le rappeler, nous a étéimposé par ceux qui ont attaqué à Guémar – où ils ont

sauvagement égorgé de jeunes appelés — et ailleurs, qui ontdressé des embuscades et mitraillé de jeunes appelés qu’ils ontensuite achevés d’une balle dans la tête ou d’une rafale de

kalachnikov, non par humanité afin d’ abréger leurs souffrancesmais par sauvagerie et par haine de leurs semblables et frèresen Dieu, qui ont mis en place de «faux barrages» et égorgé desêtres humains comme on égorge des animaux, qui ont piégé desvéhicules qu’ils ont fait exploser par la suite, sans état d’âme,

en pleine rue, afin de semer la mort et la dévastation.

Par Zineddine Sekfali

La guerre pour la paix

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Le Soird’Algérie Reportage Jeudi 17 mars 2016 - PAge 8

P etit-déjeuner sur la terrasse d’un chaletau bord du Lake Tahoe, donnant surl’un des canaux qui se jettent dans le

plus grand lac alpin de l’Amérique du Nord.Des bateaux amarrés au ponton ondulent non-chalamment sous une brise discrète. L’endroitsuggère la Cité des Doges, une petite Veniseen altitude, à cheval entre la Californie et leNevada. Dahmane qui dispose de ce chalettient absolument à nous faire visiter les alen-tours. L’ami Krimo est du voyage. Lake Tahoeest une station balnéaire construite en altitudeautour du lac, au pied des contreforts skiablesde la Sierra Nevada qui culmine à plus de4 000 m. C’est une station très courue desCaliforniens pour la pureté de l’air, les prome-nades en forêt essentiellement de conifères etles sports à la fois nautiques et de montagne.

Le matin est frais, presque froid. Nousdécidons de faire un tour en ville. DirectionStarbucks, l’un des rares endroits où la Wifipermet de se connecter. Un café à l’atmosphè-re studieuse, à l’allure d’open space où cha-cun s’affaire, qui sur son ordinateur qui sur satablette ou encore sur son téléphone. Dahma-ne remplit son mug, puis nous prenons le che-min du lac. Nous devons nous garer à unebonne distance du rivage car, pour des raisonsde sauvegarde de l’environnement, il n’est pasaccessible aux voitures. Bien entendu, pasquestion aujourd’hui de faire le tour du lac longde 35 km et large de 19.

La brume en apesanteur s’attarde sur uneeau bleue cobalt, si pure qu’on y voit jusqu’à30 m de profondeur. Avec cette explosion decouleurs, je peine à reconnaître les décors del’une des séries les plus réputées des feuille-tons US des années 1960, Bonanza, qui futtournée dans ces lieux.

L’aspect sauvage de ce paysage au milieude nulle part explique le fait que le lac Tahoe,propriété des Indiens Wachos, n’ait été décou-vert qu’en 1844 par l’explorateur John CharlesFrémont. Dans nos conversations inopinées,tout est occasion d’un retour comparatiste àl’Algérie. Nous tombons en arrêt devant ungroupe d’une entreprise ayant réuni sesemployés pour une formation en plein air.Impossible en Algérie ! Mais pourquoi pasd’ailleurs ? Nous possédons de beaux rivages,des entreprises… Alors ?

Rebroussant chemin, nous traversonsbientôt une vaste zone résidentielle, cossue,où les maisons de grand standing sont la pro-priété des grosses fortunes de la Silicon Val-ley. Les baraques ressemblent à cesdomaines de stars tels qu’on pourrait en voir àBeverly Hills.

Décision démocratique : faire les coursesau Rayley’s, un supermarché gigantesque,démesuré, avec un choix de produits quidépasse l’entendement, afin de préparer l’ob-jet du consensus obtenu après d’âpres négo-ciations : une salade niçoise. Miracle : l’accords’est même fait sur les ingrédients. Il y a inté-rêt à préparer ses listes de courses etconnaître l’emplacement des produits, fautede quoi on peut y passer la journée à bague-nauder à travers les dédales d’interminablesétals… Après le déjeuner, Dahmane nousemmène enjamber la frontière entre l’Etat dela Californie et celui du Nevada qui coupeSouth Lake Tahoe, la ville partagée. Il suffit detraverser une rue du Downtown, le centre-ville,pour changer d’Etat.

Le changement n’est pas anodin. Cer-taines lois en vigueur dans un Etat ne le sontpas forcément dans l’autre. Aller du trottoircalifornien à celui du Nevada, c’est changer delégislation. Au Nevada, les casinos pullulenttandis qu’en Californie, ils sont interdits, saufsous certaines conditions.

On décide de franchir le pas et d’entrerdans l’antre du Chitane. La tentation dujeu ? Bof ! pas les moyens de se laisser avoirde toute façon ! On pénètre d’abord au Har-rahs, puis au Harveys et enfin au Hard Rock,un bâtiment dont la décoration est dédiée authème de ce genre musical incarné par LedZeppelin et Deep Purple. Dans ces trois casi-nos, et comme on le verra plus tard en plusgrand à Las Vegas, tout ici est fastueux, cha-toyant de mille feux, scintillant comme dans unrêve. Les lumières sont tamisées de cette cou-

leur de la discrétion distinguée qu’est le rouge,et les tables de jeux brillent nuit et jour.

Les lumières ne s’éteignent jamais. On voitde tout dans un casino, sauf des horloges. Iln’est pas question que le joueur puisseprendre connaissance de l’heure. Dans cetteatmosphère luxueusement confinée, on estcoupé de l’extérieur, le but étant de faireoublier toute notion de temps pour se laisserhapper par le jeu. Quelque chose te susurred’aller à l’une des tables où la fortune t’attend.Combien de personnes se sont-elles fait pié-ger ainsi ?

Les récits concernant les casinos finissenttoujours bien, mais pour les casinos. Un typea fait sauter la banque… Il est resté jusqu’àperdre le dernier cent…

Je joue une ou deux fois un dollar au banditmanchot, la machine à sous qui a hérité de cesobriquet du fait de son bras unique. Bienentendu, je ne gagne rien, c’est le prix du leur-re. Rester scotché à une table de jeu, misantde l’argent que l’on ne possède plus, procèdede cette psychologie particulière du joueur. Jepense à ce roman de Dostoïevski, Le Joueur,paru à Saint-Pétersbourg, en Russie, en 1866,et qui, par la description des ressorts psycho-logiques de l’addiction, garde toute sa perti-nence : «… il y a quelque chose de particulieren ceci : un homme seul loin de son paysnatal, loin de ses amis, sans savoir s’il mange-ra aujourd’hui, risque son dernier florin, le der-nier des derniers…»

Quelque chose d’invisible peut t’alpagueravec la force des griffes du diable, et te clouerà une machine à sous ou un tapis de jeux jus-qu’à te déplumer de ta dernière piécette. Nousquittons les casinos sans regrets, ressassanten toute bonne conscience ces histoires dejoueurs chevronnés qui y laissèrent leur âme.

Le lendemain, lever aux aurores. Le tempsde se préparer et l’on démarre. Retour àNapa. Mais avant de quitter Lake Tahoe, arrêtrituel à Starbucks où Dahmane remplit defaçon tout aussi rituelle son mug de café. Cha-cun en profite pour consulter ses mails. Laroute d’abord en lacets offre une meilleurevisibilité que le soir de notre arrivée dans lanuit et la brume. On n’en apprécie que davan-tage la majesté de ces paysages du Nevada.L’air frais du matin nous cingle dans la déca-

potable. On en oublierait presque que noussommes en Californie. A un certain moment, jeme surprends à m’assoupir en dépit du froid.Dans cette léthargie, je tente de mettre un peud’ordre dans les sensations que me procurecette déferlante de paysages, de personnageset de paroles. Et je m’aperçois que je ne suis

pas aussi disposé que je le pensais à recevoirles choses comme elles viennent. Je suisbridé par l’instinct du voyageur basique qui, enguise de découverte, se contente de mettre àsa sauce personnelle des idées reçues. Il mefaudra un certain temps avant d’atterrir dans laréalité américaine après m’être défaussé de lamythologie charriée par le cinéma, la BD et lalittérature. Combien de temps ? Je ne sais.Nous voici sur la route 50 allant vers l’Est.Numéro pair. Nous contournons Carson City,la capitale du Nevada. Ne sommes-nous paslà en plein western ? La ville doit son nom à KitCarson, trappeur et pionnier de la conquête del’Ouest, presque un ami de longue date tant ilétait dans toutes les bandes dessinées demon enfance. Nous roulons, et le soleil estmaintenant haut. Concertation rapide entreDahmane et Krimo, qui empruntent l’un etl’autre souvent cette route, sur la prochainehalte.

- On s’arrête à Truckee, décrètent-ils d’uncommun accord. J’approuve sans réserve. Macuriosité a été décuplée par la réminiscenceque cette petite ville minière a servi de décornaturel à La Ruée vers l’or que Charlie Cha-plin y tourna en 1924. On raconte que l’idée dece film avait été inspirée à Chaplin par la lec-ture d’un récit d’un survivant parmi les émi-grants, dont la malheureuse expérience estconnue sous le nom de l’expédition Donner.En route vers la Californie, attirés par l’or, 87pionniers restèrent bloqués au cours de l’hiver1846 dans la Sierra Nevada enneigée. 41moururent et les 46 survivants durent leursalut au cannibalisme. La route empruntée parces malheureux pionniers porte aujourd’hui lenom de Donner Pass. Et dans les écoles pri-maires de l’Etat de Californie, cette séquencetragique de l’histoire du Far West est ensei-gnée. Cet épisode, gravé dans l’imaginaireaméricain, est diversement sauvegardé. On yvoit aussi bien le sacrifice de pionniers pourréaliser leur rêve d’améliorer leur vie qu’unemétaphore du cannibalisme du capitalisme.Donc, banco pour un arrêt à Truckee. Krimo etDahmane évoquent le même arrêt qu’ils firentlors d’un voyage, quelques semaines aupara-vant, avec l’ami Hamou Amirouche, qui fut à17 ans le secrétaire personnel du colonel Ami-rouche. Dahmane trouve à stationner la voitu-

re en face de l’ancienne gare. La rue qui lalonge a gardé toute sa rusticité de décor dewestern. Le grand hôtel de Truckee, avec sesbalcons en bois, les saloons, les boutiques, lapetite église blanche à la mexicaine, tout ren-voie à l’image du Far West. Mais ce qui luidonne encore plus de cachet, c’est la gare.Ville minière, Truckee a été une station ferro-viaire importante de la ligne Chicago-SanFrancisco.

La gare qui fut construite par une main-d’œuvre chinoise est aujourd’hui un musée quirelate, entre autres histoires, celle de laconstruction de la voie ferrée. Le musée pro-pose des tas de gadgets dont les inévitables«produits dérivés» que sont les tee-shirts etles casquettes. Mais voilà qu’en 1886, les 1400 Chinois de Truckee furent chassés de laville. La montée d’un sentiment xénophobedans le contexte acéré de la Ruée vers l’orparvint à provoquer le boycott des entrepriseschinoises.

On s’attend, dans ce décor, à ce que deuxcowboys surgissent de quelque part et s’entre-tuent dans un duel spectaculaire. Avec Dah-mane, depuis le début du voyage, nous avonsacquis la certitude que nous allions rencontrerun Algérien dans les endroits les plus inatten-dus. On ne l’a pas vu à Tahoe. Pas encore àTruckee. On déjeune dans un restaurant, qui ade l’extérieur l’aspect d’une gargote de wes-tern.

A l’intérieur, par contre, c’est le confort etl’efficacité américaine qui dominent. Ça nem’étonnerait pas qu’il y ait un Algérien là-dedans. Nous quittons Truckee en débutd’après-midi.

A. M.

Demain : 7/ Quelques heures dans la Ruéevers l’or.

SI TU VAS À SAN FRANCISCO...

6/ Une escale chez Bonanza

Phot

os :

DR

Truckee, un décor de Far West.

Le lac Tahoe.

La gare de Truckee, un musée qui raconte l’histoire de la construction de la voie ferrée.

CARNET

DE VOYAGE

D’AREZKI

METREF

[email protected]

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Renseignement pris, il s’avèreque prendre ce produit analgésiqueà base de Tramadol peut provoquerune dépendance de drogue chez lesujet. Le médicament en questionest réduit en poudre et fumé abusi-vement en cigarette, tel un «joint dekif», et conduit, en effet, sonconsommateur aux effets indési-rables non souhaités et gênants quipeuvent être observés dès son utili-sation ; d’ailleurs c’est ce qui pousseles élèves à sa consommation etprincipalement son prix qui varieentre 150 et 350 DA selon la conte-nance d’une boîte en comprimés.

Comme tout produit, ce médica-ment peut provoquer des réactionsfréquentes, des nausées, sensationde vertige, somnolence, confusion,trouble du sommeil, modification del’humeur, maux de tête, contractionsmusculaires, dépression, nervosité,euphorie etc. II ne doit en aucun casêtre administré plus longtemps.

Le Tramadol est un analgésiqueopioïde synthétique utilisé pour pré-venir ou traiter la douleur modérée àsévère. II est classé dans la catégo-rie des antalgiques de niveau 2,comme la codéine et le dextropro-poxyphène.

En Égypte, le gouvernement aélevé le Tramadol au rang dedrogue, alors qu’en France, il n’est

délivré que sur ordonnance etdepuis le 31 janvier 2011, il fait partiede la liste des médicaments à sur-veiller par l’ANMS, car il agit sur lemême type de récepteur que la mor-

phine. C’est dire qu’il n’est pasrecommandé de prendre ce médica-ment chez nous sans ordonnance oumême d’une ordonnance d’un géné-raliste, mais il doit être délivré avecprescriptions d’une ordonnance déli-vrée par un spécialiste en la matière.

C’est le souhait logique despharmaciens qui espèrent du pre-mier responsable du secteur, enl’occurrence le ministère de laSanté, d’élever ce médicament aurang de drogue, et sa délivrance parordonnance de spécialistes en la

matière, et ce, afin d’épargner sur-tout les élèves des collèges et deslycées de s’approvisionner facile-ment de ces produits médicamen-taux et éviter une circulation rapidede ces produits dans les milieuxscolaires, car la menace est là, dansla cour des écoles et dans les coursen classe.

Après, donc, le Marlboro chezles filles dans les écoles, la droguedans toutes ses dimensions dansles écoles, le retour des poux dansles écoles, voilà un autre phénomè-

ne «fumer la poudre des compri-més» dans les écoles. Où vont alorsnos élèves ? Les parents d’élèves,les services de sécurité, les servicesde l’éducation, les éducateurs et lesassociations doivent en effet agir enmenant des campagnes extrêmestous azimuts contre ces jeunes quis’adonnent dès leur jeune âge à laconsommation de la drogue.

B. Henine

Le Soird’Algérie Jeudi 17 mars 2016 - PAge 9Faits divers

LES PHARMACIENS TIRENT LA SONNETTE D’ALARME

Les collégiens et les lycéens fument du «Xamadol et Tramadol»

II semblerait qu’un autre phénomène de drogue prennede l’ampleur dans nos établissements scolaires (collègeset lycées). Ce sont, en fait, les pharmaciens qui viennentde tirer la sonnette d’alarme sur la consommation «exagé-rée» de deux sortes de comprimés Xamadol 50 mg etTramadol 37,5 mg qui sont très demandés par certainsélèves auprès des officines pharmaceutiques.

Au cours de ce mois de février, ila été enregistré 370 affaires portantsur des crimes et délits, dont 177relatives à des préjudices affectant lapropriété d’autrui, se répartissant en112 affaires de vols simples, 25affaires de vols caractérisés et 31affaires portant sur des cas de des-truction volontaire de biens publics.

Dans ce cadre, il a été noté 162affaires portant préjudice aux per-sonnes, notamment 74 pour coups et

blessures, 51 pour insultes, 22affaires pour menaces ; 9 affairespour crimes et délits contre la chosepublique, 6 affaires pour port d’armesprohibées sans autorisations ; 5affaires pour atteinte aux mœurs et àla famille et 7 affaires pour crimeséconomiques et financiers.

La cellule de communication de lapolice de Tipasa a annoncé, en outre,dans son communiqué, l’arrestationde 228 personnes suspectes qui ont

été présentées aux autorités judi-ciaires, notamment 11 femmes et 2étrangers. Ainsi, de ce nombre depersonnes suspectes, 41 personnesont été placées en détention dans lesdifférentes prisons de la wilaya, tan-dis que le reste a été soumis à la pro-cédure de placement sous contrôlejudiciaire.

S’agissant des affaires de drogueet de psychotropes, la cellule decommunication de la police deTipasa a révélé que 25 affaires dedétention de drogue et de psycho-tropes, ont permis la saisie de 235grammes de kif traité et 3 048 pas-tilles psychotropes. Dans ce cadre,

45 personnes ont été arrêtées dont35 furent placées en détention et 10autres ont bénéficié d’une citation àcomparaître directe.

La cellule de communication de lapolice de Tipasa a annoncé parailleurs que 335 opérations decontrôle furent opérées au cours dece mois de février 2016 et ont permisde contrôler 2 959 véhicules et 4 734personnes dont 33 femmes et 2étrangers. Sur cet ensemble, 101personnes furent présentées à la jus-tice et 66 autres furent placées endétention, comprenant 13 personnesrecherchées par la justice.

Houari Larbi

TIPASA

370 affaires de crimes et délits traitées et résolues en février 2016

Lors d’un communiqué rendu public récemment par lacellule de communication de la police de Tipasa, il a étéquestion d’une intense activité de la criminalité et de ladélinquance lors du mois de février 2016.

La disparition de cet enfant a pro-voqué un important élan de solidaritéparmi la population qui a participé auxrecherches ; quant à la gendarmeriequi a été alertée, elle a déployé degrands moyens humains et de chiensdépisteurs pour retrouver l’enfant.Mais après 48 heures, ce dernier afinalement été retrouvé sain et sauf

chez des connaissances de la famille.L’enfant se serait volontairementsoustrait au regard de sa famille depeur d’être puni pour des résultatsscolaires qui ne faisaient pas sa fierté.

Heureusement, cette affaire aconnu un heureux épilogue aucontraire des deux autres deBenbadis où les 2 enfants disparus

en décembre et mars, ont été retrou-vés morts, l’un âgé de 13 ans,emballé dans un sac en plastiquepas loin du domicile parental alorsque l’autre, qui est âgé de 7 ans, aété retrouvé étranglé et suspendu àun arbre dans une oliveraie, àquelques kilomètres de son domicile.

Les deux victimes ont été vic-times d’abus sexuels. C’est pourcette crainte que, population et gen-darmerie de Lamtar ont mené une

course contre la montre pour retrou-ver l’adolescent de 14 ans. Si pourl’enfant tué, âgé de 13 ans, lesquatre auteurs ont été identifiés etincarcérés, pour celui de 7 ans, lagendarmerie est encore dans l’atten-te des résultats de l’ADN prélevéssur deux personnes. Nos sourcesnous ont confié que cette affaire esttrès complexe et de plus sensible.Nous sommes encore dans l’attentede son élucidation.

A. M.

LAMTAR (SIDI-BEL-ABBÈS)

L’enfant disparu retrouvé sain et saufL’adolescent âgé de 14 ans, qui a disparu lundi dernier

à la sortie de son collège dans la localité de Lamtar, a étéfinalement retrouvé par la gendarmerie.

KHENCHELA

25 kilos de kif saisis

et 4 personnes arrêtées

Suite à des renseignementsrecueillis, les services de policede Khenchela ont pu saisir unegrande quantité de kif estimée,selon les mêmes services, à 25kilos prête à l'écoulement et à laconsommation.

Cette opération a permis à lapolice d'arrêter 4 personnesdans plusieurs quartiers du chef-lieu de la wilaya.

Notons que les services depolice ont entrepris, depuis desjours, une opération coup-de-poing. Ce qui a permis d'arrêterplusieurs personnes et saisirdes armes, des boissons alcoo-lisées et des armes, chose qui asuscité une grande satisfactionchez les citoyens.

Benzaïm A.

Les candidats d’Alhane Wa Chabab en visite chez Mobilis

Sur invitation du Directeur Général de Mobilis,Monsieur Mohamed HABIB, les candidats devenusartistes de la 7e édition du programme artistique AlhaneWa Chabab seront ce jeudi 17 mars à partir de 14h, leshôtes de l’opérateur national.

Ces derniers ont offert une magnifique prestation lorsde la grande finale organisée vendredi 11 mars, durantlaquelle tous les candidats ont su mettre en valeur leur

talent, forgé après deux mois et demi de formation.Cette 7e édition a vu la consécration de la jeune chan-

teuse Cylia Ould Mohand d’Oran, «Micro d’or & nouvel-le star de la chanson algérienne», devant Mohamed Djefelde Constantine et Nawfel Fayid de Béjaïa, respectivementclassés à la deuxième et troisième place, tandis que la qua-trième place, prix du jury, est revenue à Aïssa Chérif deDjelfa.

Ainsi, Mobilis, partenaire officiel de l’émission, hono-rera les vingt artistes, pour leur assiduité et performancefournie, tout au long de cette grande aventure.

Une occasion aussi, pour les employés de l’opérateur,d’accueillir les nouvelles révélations de cette édition, quiont animé l’actualité artistique et qui ont représentédignement la chanson algérienne, en immortalisant cemoment avec des séances photos souvenirs.

Lors des différentes interventions,les intervenants ont tenu à définir lesresponsabilités dans chaque acci-dent. Dans la quasi-totalité des acci-dents, ce sont les conducteurs qui

sont en fait les principaux respon-sables (non-respect du code de laconduite), alors que d’autres acci-dents sont causés par desdéfaillances mécaniques et l’état des

routes qui demeure également unpoint noir sur certains tronçons.

Plusieurs autres points ont étéalors abordés, notamment les multi-plications des contrôles routiers,contrôles de véhicules, l’installationde radars, les efforts et la vigilancedéployés par les services de la sécu-rité routière pour la protection despersonnes, ainsi que le renforcementsécuritaire à travers tous le territoire

de la wilaya, et ce, dans le soucid’assurer une couverture généraleafin de minimiser un tant soit peu lesaccidents de la route.

De ce fait, des campagnes desensibilisation et de prévention sontmenées tous azimuts, notamment àtravers les établissements scolaires,la radio locale, les usagers de laroute, et surtout les nomades.

B. Henine

SÛRETÉ DE WILAYA DE NAÂMA

Campagne sur la sécurité routière A l’initiative de l’Union générale des étudiants algériens

(Ugea) du centre universitaire Salhi-Ahmed de Naâma, laSûreté de wilaya de Naâma a, en étroite collaborationavec les services de la Protection civile, organisé unejournée d’études sur les accidents de la circulation.

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En premier lieu, la Direction quedirige Samia Ababsa cible les ven-deurs de véhicules neufs. L’enquêteen cours se rapporte à l’avance surcommande de vehicule. «Nousenquêtons pour savoir si ces reven-deurs de véhicules respectent la loiqui ne leur donne droit qu’à une avan-ce égale à 10% de la valeur du véhi-cule commandé. Nous pensons quecertains exigent plus. A ce propos,nous avons mis en demeure 6 d’entreeux» nous dira la directrice du com-merce que nous avons rencontréelors des activités de sensibilisation

que son département a organisées àl’occasion de la Journée mondiale duconsommateur. Dans le second dossier, Samia

Ababsa et ses collaborateurs se pen-chent, avec l’aide de la DSP deBoumerdès, sur le prix des médica-ments. «Nous menons en outre uneenquête dans le secteur des médica-ments. Il y aurait, en effet, certainsopérateurs industriels dans ce domai-ne qui ne respectent par la marge queleur accorde la loi ; au bout de la chaî-ne c’est le malade, donc le consom-mateur, qui paie cette augmentation

illégale.» Avec la DSA, la directrice ducommerce veut savoir si l’engraissubventionné par l’Etat va réellementchez le fellah. «En ce qui concerne lesproduits phytosanitaires plus particu-lièrement la filière des engrais, l’Etatsubventionne à hauteur de 20% de lafacture d’achat de l’engrais. Nousvoulons savoir si cet engrais subven-tionné est effectivement acquis et uti-lisé par les fellahs concernés.» Dans le domaine des approvision-

nements du secteur agricole enengrais et en produits phytosani-taires, il y a des informations qui semurmurent et des rumeurs qui circu-lent avec insistance sur des viséesmalhonnêtes chez des marchandsde ces produits établis à Boumerdès.On les soupçonne par ailleurs d’im-porter des produits interdits et dange-reux pour les humains. A titre indicatif,

nous rappellerons cette affaire devente de pesticides périmés. Il y aquelques mois, trois fellahs avaientvu leurs plantations de plusieursdizaines d’hectares de culturesmaraîchères complètement rava-gées à la suite de l’épandage d’unproduit hautement toxique. Les fel-lahs en question avaient accepté unepremière fois de témoigner, mais dèsque le fournisseur incriminé leur avaitglissé des enveloppes, ils sont reve-nus sur leur promesse. Toujours dans le chapitre d’en-

quêtes contre des producteurs dansle secteur de l’agroalimentaire et encomplément de ce que nous a révélésa patronne, l’un des adjoints de laDCWB, Menad Dahmani en l’occur-rence, nous fait savoir qu’une autreenquête est ouverte dans la filière dela volaille. Il nous confie à ce propos

«nous soupçonnons certains avicul-teurs d’utiliser des hormones decroissance interdites. Plus graveencore, il y aurait des éleveurs quirécupèrent du sang des abattoirspour le donner sous forme d’alimentd’engraissement aux volatiles desti-nés à la consommation. Il y a, en lamatière, le risque de transmission degermes et de maladies aux consom-mateurs.» Cette Direction a enregistré ces

derniers mois des succès contre lesréseaux de trafic de marchandises.Pour peu que l’on laisse les inspec-teurs de la DCWB et leurs respon-sables travailler sans intervention etsans pression, il sera mis fin, c’estcertain, à beaucoup d’abus et dedélits commerciaux dans la wilaya deBoumerdès.

Abachi L.

Le Soird’Algérie Jeudi 17 mars 2016 - PAGE 10Régions

DIRECTION DU COMMERCE DE BOUMERDÈS

Des concessionnaires de véhicules, des producteurs de médicaments,des fellahs et des aviculteurs dans le collimateur

La Direction du commerce de la wilaya de Boumerdès(DCWB) a ouvert, en collaboration avec les Directions dela santé et de la population (DSP) et celle des servicesagricoles (DSA) de la même wilaya, plusieurs enquêtesconcernant des dossiers dont certains touchent directe-ment les intérêts et la santé des consommateurs.

Cette rencontre a pourobjectif de donner desdirectives et des orienta-tions par la tutelle pourréhabiliter et préserver lepatrimoine forestier de cesquatre wilayas et consolidertout ce qui a été fait dans lepassé. Comme il faut aller vers

un aspect opérationnel qua-litatif, notamment en matiè-re d'investissement en

visant à créer un rôle et unecontribution économique dela forêt, tout en développantplusieurs créneaux grâce àla richesse du patrimoineforestier de cette région desquatre wilayas qui a besoind'être valorisée à travers depetites actions au profit sur-tout des populations rive-raines en procédant à laculture à titre d'exemple desplantes médicinales et d’in-

térêt aromatique, dévelop-per la culture des champi-gnons.Quant au reboisement,

on peut passer à une étapeplus qualitative par le choixdes arbres d’intérêt écono-mique qui peuvent contri-buer au revenu du citoyenet à l'économie nationale,ensortant du reboisementhabituel avec le seul typed'Alep, qu'on peut le rem-placer par des arbres frui-tiers tels que le châtaignier,le pistachier, le genévrier, etl’olivier ; affirme le directeurgénéral des forêts M.Abdelkader Yettou. Pour les lieux de récréa-

tion et de divertissementprès des agglomérations, ledirecteur général vise à lacréation de forêts récréa-tives par l'octroi d'une auto-

risation d'usage des lieuxdotés d'infrastructureslégères démontables à toutmoment qui s'adaptent aulieu d'accueil selon un dis-positif réglementaire tracépar la tutelle pour gérer cesespaces, a précisé ce res-ponsable, bien sûr géré parun cahier des charges quicomporte en premier lieu laprotection des lieux maispas de concession au seinde la forêt, a-t-il ajouté. Les membres des diffé-

rentes délégations ayantpris part à ce regroupe-ment, accompagnés de leurDG, ont effectué des visitesaux différentes forêts de AïnGherab, de Messaâd ausud de la wilaya et de ElHaourane à HammamDhalaâ.

A. Laïdi

M'SILA

La création de forêts récréatives autorisée

Désormais, les espaces forestiers peuventcontribuer à l'économie nationale par la créa-tion de forêts récréatives, le reboisement desarbres fruitiers et la plantation de plantes à inté-rêt culinaire et médicinal, c'est ce qu'on a apprisen marge d'un regroupement de deux jours le12 et le 13 mars des cadres des Conservationsdes forêts des wilayas de Bordj-Bou-Arréridj,Djelfa, Laghouat et M'sila, réunis au début decette semaine dans la wilaya du Hodna.

Un litige qui dure depuis desdécennies, des solutions spéci-fiques dégagées par les autoritéscentrales, depuis des années, mal-heureusement le problème persisteet la quarantaine de familles de lacité Boukellala (ex-Dragados) à Mila,ne voient toujours pas le bout dutunnel, malgré les engagements etles promesses des autorités locales. Pour rappel, la quarantaine de propriétaires

de ces chalets en majorité des cadres qui ontfait les beaux jours de l’unité céramique vaissel-le de l’ex-ECVE, quand elle employait prèsqu’un millier d’ouvriers avant de tomber endésuétude et sombrer dans le chaos et la failli-te, ces anciens cadres donc ont hérité de labase vie de la société espagnole Dragados quia réalisé cette unité, et ce, depuis 1979. Durant les années 1980, l’entreprise s’est

désistée des chalets en faveur de ses employésqui ont acquis, dans un premier temps, unique-ment les baraques. En 1989, l’APC de Mila etles responsables de l’ECVE ont convenu d’uncommun accord de la cession de terrain d’as-siette de ladite cité, conformément aux disposi-

tions du décret n°82-332 du 6. novembre 1982portant cession des biens de l’Etat. Un mémo-randum a été signé en date du 12 novembre1989 par le président d’APC de l’époque quiconfirme la cession du terrain au profit del’ECVE d’une superficie de 39 000 m2. L’assiette dans sa globalité a été donc esti-

mée à 136,5 millions de centimes. L’entreprises’est acquittée, comme convenu, de ce mon-tant, en date du 28 juin 1990, versé à la Caissede Monsieur le receveur des contributionsdiverses de Mila (l’avis de débit de la BEA fai-sant foi). Malgré la conformité de la procédured’acquisition, les bénéficiaires dans leur requê-te s’estiment lésés et victimes de manœuvres,puisque cette cité qui leur appartient du point devue juridique et réglementaire a été amputée auvu et au su de tout le monde, de toutes sesdépendances loisirs (différents terrains de jeu)pour y implanter des logements sociaux collec-tifs, sans que personne trouve à redire. Sentant les manœuvres et les manipulations

pour les délocaliser, dans un premier temps, leshabitants ont engagé un bras de fer, parfois vio-lent (émeutes de 2005 où il y a eu des blessésmême parmi les éléments d’intervention de lapolice), puis la sagesse est revenue et desnégociations ont été entamées. Depuis, dessolutions ont été préconisées et acceptées,puisqu’entrant dans un cadre global de rempla-

cement des chalets en amiante, érigés durant ladécennie 1980/1990 pour des opérations derelogement d’urgence, à travers les wilayas deConstantine, Tipasa et Mila – Voir instructionsinterministérielles n°03 du 26 janvier 2012 etn°002 du 8 avril 2013, instructions stipulant l’oc-troi d’une aide de l’Etat pour le remplacementde ces chalets. L’instruction précise «eu égard à l’état de

délabrement avancé de ces constructions pré-fabriquées, et à leur vétusté, Monsieur lePremier ministre a donné son accord pour leurremplacement sur le même site, par de nou-velles habitations avec une contribution finan-cière de l’Etat de 700 000 DA et une bonificationdu taux du crédit bancaire sollicité auprès d’uneinstitution financière, le cas échéant.»L’instruction mentionne et précise que l’aidefinancière est octroyée aux ménages, occu-pants réellement les chalets, pour la construc-tion d’un logement neuf ou pour le parachève-ment d’une habitation dont la réalisation estdéjà entamée, et c’est là le cas de beaucoupd’habitants de ladite cité, et précise encore quececi concerne aussi bien les occupants ayantdéjà acquis leur logement préfabriqué que ceuxappelés à accéder à la propriété en vue de lareconstruction d’une habitation sur les mêmeslieux, indépendamment de leurs revenus. Uncomité ad hoc de wilaya a été mis en place,

auprès du wali, à l’effet d’examiner et de validerles demandes. En 2012, les représentants des habitants de

ladite cité ont reçu une correspondance, signéepar le chef de daïra de Mila et portant les réfé-rences n°173/2012 du 22 janvier 2012, cettecorrespondance stipule que la commission dedaïra accorde un avis favorable quant à la régu-larisation des habitations de ladite cité(Boukellala), et ce, dans le cadre de la loi 08/15relative à la régularisation des logements ayantun quelconque litige. Depuis, plus rien, jusqu’àcette réponse émanant du cabinet du wali, por-tant n°748/2016 du 15 février 2016, faisant suiteà une demande d’audience au wali, formuléepar des représentants de la cité, qui stipule que«suite à des travaux engagés sans respect dela réglementation (sans permis de construire),votre cas n’est plus régularisable, dans le cadrede l’instruction interministérielle n°07 du 18septembre 2014».Bizarre, réagissent-ils unanimement et

disent s’en remettre au wali qui a, certainement,été induit en erreur par ceux-là mêmes qui onttout fait pour bloquer ce dossier, depuis le début! Les habitants ne comptent pas s’arrêter làpour «défendre un droit spolié qui dure depuistoute une vie» si aucune solution n’est envisa-gée localement !

A. M’haïmoud

MILA

Les habitants de la cité Boukellala reviennent à la charge !

MÉDÉA

Les villageois de Bouchouilinterpellent le wali

Depuis la semaine dernière et les importantes chutes de pluiedans la région, la localité de Bouchouil, relevant de la communede Meghraoua, à l’extrême sud-est de Médéa, aux frontières avecla wilaya de Bouira, est isolée du monde. Et pour cause : l’uniqueroute qui relie cette localité à la commune via un chemin commu-nal est submergée d’eau après le remplissage de la retenue col-linaire, érigée en contrebas de cette route et en aval d'un oued. D’après une requête dont nous détenons une copie, les habi-

tants de cette localité rappellent au wali de Médéa que depuis quecette route est submergée par les eaux, les centaines d’élèvesainsi que les dizaines de travailleurs de cette localité sont obligésde parcourir plusieurs kilomètres à pied et dans la boue, en tra-versant les champs avant de regagner la route communale del’autre côté de cette retenue. Aussi, et tout en rappelant les multiples correspondances

envoyées depuis août 2015 au premier magistrat de la wilayadans lesquelles, ils lui rappellent la gravité d’une telle opérationde construction d’une retenue collinaire dans un endroit qui allaitirrémédiablement envahir l’unique route qui les relie au chef-lieucommunal de Meghraoua, interpellent le wali pour prendre desmesures urgentes afin de désenclaver leur localité et permettre,surtout aux élèves, de poursuivre normalement leur scolarité. D’après ces villageois, après la réalisation de cette retenue,

somme toute bénéfique pour la région, un autre tracé d’une routeà réaliser plus en aval et un peu plus haut, semble plus quenécessaire. Mais, en attendant, l’ouverture d’une piste agricolesuivant ce nouveau tracé semble la plus indiqué.

Y. Y.

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La scène observée plus précisé-ment à l’extérieur de la mosquée IbnBadis d’El Khemis, en plein centre-ville de Béjaïa, où le groupe d’isla-mistes appelait les passants dansson prêche à suivre «le bon cheminde l’islam et d’Allah» n’ a pas man-qué d’inquiéter les habitants deBéjaïa qui s’interrogent sur «la passi-

vité» des services de sécurité.«Comment peut-on fermer les yeuxdevant ce genre de scène alors quedans les mosquées, dans tous lesdiscours des responsables poli-tiques, sont interdits ces prêchesconsidérés comme un acte poli-tique», s’interroge un animateur de lasociété civile.

Il faut dire que ce sujet était, hier,dans de nombreuses discussionsdes Béjaouis. Sur les réseauxsociaux, une vidéo montrant legroupe d’individus, installés à côtéde la mosquée en train de livrer leurprêche devant des passants et ungroupe de curieux qui les entouraientétait aussi largement partagée etcommentée par les internautes très«inquiets».

Une source proche des servicesde sécurité confie que ce genre descène n’est pas nouveau dans lesautres wilayas du pays où des

groupes similaires s’adonnent à cequi est qualifié de «daâwa». «Rienn’interdit de faire de la daâwa dansle pays.

Les mêmes scènes qui peuventparaître inquiétantes au niveau de laville de Béjaïa pour des habitants quidécouvrent ces prêches à l’extérieurdes mosquées se sont pourtant déjàproduites à Kherrata, Derguina etc.sur la côte-est béjaouïe», a signalénotre source interrogée sur le laxis-me des services de sécurité devantcette scène de prêche signalée endehors des mosquées à Béjaïa. Les

citoyens de Béjaïa ne cachent pasleur inquiétude de voir ce genre descène se multiplier dans toute lawilaya où le phénomène «salafiste»ne cesse de prendre des proportionsalarmantes dans les villages les plusreculés de Kabylie, pourtant trèstolérante et naguère épargnée parl’extrémisme religieux.

Les salafistes tentent d’interdiremême les fêtes ancestrales comme«Yennayer», «Timechret, lawziaâ»,une fête de partage et de solidaritéen Kabylie.

A. Kersani

Le Soird’Algérie Jeudi 17 mars 2016 - PAGE11Régions

IL SE LIVRAIT À DES PRÊCHES À L’EXTÉRIEUR DES MOSQUÉES

Un groupe d’islamistes inquiète les Béjaouis

D'ailleurs, plusieurs retraités ontdéjà été expulsés et d'autres ont reçula visite d'un huissier de justice quileur a remis des arrêtés d'expulsion.

Prenant la parole, M. BousakMaâmar, directeur d'école à la retrai-te et coordinateur de wilaya, a expri-mé les revendications des manifes-tants : «Nous demandons l'arrêtimmédiat des expulsions et les pour-suites judiciaires par respect à ceséducateurs qui ont tant donné à l'éco-le algérienne.

D'autre part, nous voulons quenos collègues expulsés soient relo-

gés dignement d'autant plus queparmi eux, il y a des anciens moudja-hids, des veuves et des fils de cha-hids. Pendant la décennie noire,nous avons bravé le terrorisme pourfaire vivre les écoles et voilà com-ment on nous remercie, en nousjetant dans la rue.

Nous exigeons le règlement défi-nitif du dossier des logements defonction qui ont fait l'objet de désiste-ment de la part des APC et des aca-démies concernées et qui n'ont pasété vendus à leur occupant confor-mément à la loi 81 sur la cession des

biens de l'Etat et l'article 50 de la loide finances 2016 relatif à la cessiondes biens des collectivités locales».

Puis l'orateur poursuivra en lan-çant un appel au président de laRépublique «nous souhaitons unebonne santé à notre président etnous espérons que notre problèmesera résolu car nous sommes faitspour éduquer et non pas pour des-cendre dans la rue».

Il prendra à témoin les cadres dela nation en martelant «tous lescitoyens algériens sont passés parl'école primaire. Nous avons forméde futurs présidents d'APC, des waliset des ministres et aujourd'hui, vousne pouvez pas nous mépriser et nousrenier dans le cadre d'une opérationd'expulsion de nos foyers qui n'ajamais eu lieu dans aucun pays aumonde».

Il conclura en portant à laconnaissance des présents le castragique de ce directeur d'école pri-maire de la commune desEucalyptus, terrassé par une crise

cardiaque au mois de janvier dernieraprès avoir réceptionné un arrêtéd'expulsion. «Ce collègue avait tousles désistements requis et un contratde location en bonne et due forme etpourtant son cœur a lâché quand il aété injustement prié de quitter son

domicile sans aucune contrepartie.Ailleurs, les enseignants à la retraitesont respectés et honorés.Malheureusement, chez nous, onnous achève dès qu'on termine notrenoble mission.»

H. B.

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ILS DÉNONCENT L’ACTION DE DÉLOGEMENT INITIÉE PAR L’ACADÉMIE D’ALGER-EST

Sit-in de 300 retraités de l’éducation

Un groupe d’islamistes inconnus dans la région, quis’est livré dans l’après-midi de mardi à un prêche à proxi-mité d’une mosquée du centre-ville du chef-lieu de wilaya,a suscité une grande polémique à Béjaïa.

KHENCHELALa mort d'une étudiantedéclenche la colèrede ses camaradesSuite à la mort d'une étudiante

âgée de 25 ans, victime d'un accidentde la route (fauchée violemment parun chauffard), les étudiants choquéspar la perte de leur camarade ontobservé un sit-in devant l'universitéAbbès-Laghrour juste à proximité dulieu de l'accident pour demander auxresponsables et plus précisément auwali, la construction d'une passerellepour la sécurité des étudiants qui doi-vent rejoindre l’université.

Benzaïm A.

OUM-EL-BOUAGHI

Le groupe public Gica s’installe avec force dans la régionC'est en cette fin de semaine

qu'une forte délégation conduite parM. Chater A., chef de l'exécutifaccompagné de cadres de la wilaya,s'est déplacée à Aïn Zitoune, unelocalité au sud du chef-lieu dewilaya où une nouvelle unité indus-trielle venait d’être inaugurée.

Sur les lieux, la délégation a été reçue pardes cadres du groupe public Gica (Groupe indus-triel des ciments d'Algérie) puisque l'unité enquestion est une filiale du groupe sous la déno-mination EPE Granu-Est Spa, l'inauguration decette unité industrielle a eu lieu sous les yeux deM. Torchi A., bien encadré par ses proches colla-borateurs qui ont présenté les caractéristiques

de cette nouvelle industrie qui vient s'ajouter àd'autres.

Selon les fiches techniques soutenues par leP-dg, le projet est composé d'une centrale deproduction du béton prêt-à-porter avec une capa-cité industrielle de plus d'une centaine dem3/heure dotée de quatre silos pouvant stockerjusqu'à 120 tonnes chacun.

La seconde unité industrielle spécialiséedans des produits préfabriqués d'hourdis de dif-férentes dimensions allant de 500,150, 200 ainsique la brique poreuse de dimension 400,200,des pavés sont aussi produits en quantité indus-trielle par cette unité.

Selon M. Torchi, cette nouvelle réalisation dugroupe entamera sa production dans les toutprochains jours avec un effectif de 60 travailleurspour atteindre au futur près d'une centaine d'em-

ployés, le tout a coûté au groupe une enveloppede 1 200 millions de DA.

Aux responsables du groupe, M. Chater walid'Oum-El-Bouaghi a conseillé de fructifier etvarier le produit et y aller vers d'autres dérivéstels la brique ou autres produits se rapportantaux secteurs des travaux publics, il leur a aussiconseillé de se rapprocher avec les secteurs uti-lisant la gamme fabriquée par le groupe et sefaire connaître pour la promotion des produits.

A noter que le groupe Gica s'est déjà implan-té à Sigus une localité à l'ouest du chef-lieu dewilaya pour la réalisation d'une gigantesquecimenterie dont les choses sont bien avancées etun bureau de recrutement est déjà sur place pourdes postes de travail allant jusqu'à 600 emploisdirects.

Moussa Chtatha

COMMUNIQUÉDJEZZY REÇOIT LE PREMIER PRIX DE LAWHAT D’OR

C’est lors d’une soirée conviviale organiséemardi 15 mars 2016 à l’hôtel Hilton d’Alger queDjezzy a reçu quatre distinctions de Lawhat d’Orcomptant pour l’exercice 2015 en présence desannonceurs, des agences de communication, etdes médias. L’équipe de Djezzy a ainsi obtenu le premier

prix, le Lawhat d’Or pour la campagne imagedurant le Ramadhan qui souligne l’élan de soli-darité des Algériens pendant le mois sacré. Réalisée par l’agence de communication

Allégorie, cette campagne a séduit le jury poursa créativité et son innovation. Antonio Vincenti,le CEO de Lawhat Algérie, a tenu à relever, lorsde son intervention, le travail remarquable fait

par l’opérateur dans la réalisation de sesmaquettes publicitaires.Djezzy a également été distinguée par trois

autres Prix dans d’autres catégories. Il s’agit dumulti-visuel et du Grand format pour le nouveauLogo lancé en février 2015, ainsi que pour lesaffiches dans les centres commerciaux comp-tant pour la campagne Equity Ramadhan et àlaquelle le jury a attribué le Prix Argent. A travers ces distinctions, Djezzy consolide

sa présence en faisant preuve davantage d’ima-gination et de proximité dans ses campagnespublicitaires qui reflètent l’accent mis sur leclient qui demeure l’axe fondamental de la stra-tégie de redéploiement.

Le Lawhat d’Or est un trophée qui récompen-se chaque année la créativité algérienne dansl’affichage, selon les paramètres reconnus à tra-vers le monde. Présidé comme chaque année par Alain

Weill, le jury s’est réuni le 3 février 2016 pourélire les meilleures affiches pour cette neuvièmeédition où 375 visuels ont été présentés par 10agences et portant sur les catégories suivantes:meilleure utilisation de la créativité dans unecampagne Out-Of-Home, meilleure utilisationdu Grand Format dans une campagne Out-Of-Home, meilleure utilisation de l'affichage dansles Malls et meilleure utilisation du Digital.

A l'appel du Syndicat national des travailleurs de l'édu-cation (SNTE),ce sont environ 300 retraités de l'éducationqui se sont donné rendez-vous, mardi, au niveau de l'aca-démie d'Alger-est à Mohammadia pour exprimer pacifi-quement leur colère et leur désapprobation des tentativesd'expulsion des logements de fonction qu'ils occupentdepuis plus de 40 ans dont ils font l'objet dans le cadred'une opération de délogement qui a débuté il y a 3 ans etqui a été initiée par le wali d'Alger en collaboration avecl'académie.

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FOOTBALL

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ATHMANE TOUAL (GARDIEN DE BUT DE L’USM BEL-ABBÈS) :

«Prêt à affronter le NAHDmême à Zioui»

l Athmane Toual, le gardien atti-tré de l’USMBA en Coupe, est issud’une famille d’excellents portiers, etlors de la demi-finale face au NAHussein-Dey, il retrouvera son clubformateur mais aussi son frère aînéqui occupe le poste d’entraîneur desgardiens dans un duel fratricide. Enattendant, il expose les ambitions del’USMBA dans cet entretien.

Le Soir d’Algérie : Commentl’enfant de Hussein-Dey quevous êtes a accueilli ce tiragedes demi-finales de la Coupe quivous propose le NAHD ?

Athmane Toual : Je l’ai accueillinormalement. Ce n’est pas un tira-ge que nous avons fabriqué. C’estle sort qui en a décidé ainsi.

Ce sera un match spécialpour vous ?

Bien sûr que ce sera un matchspécial parce que je suis un enfantdu NAHD et d’Hussein-Dey. Enplus, au sein du NAHD, il y a monfrère aîné qui est actuellement l’en-traîneur des gardiens. De toutefaçon, j’ai eu déjà l’occasion d’af-fronter mes frangins et de croiser lefer avec le Nasria en quarts et enhuitièmes de finale quand j’étaissociétaire du MO Béjaïa.

Mais là c’est une demi-finaleavec la possibilité d’avoir unbillet pour la finale...

Ce sera une rencontre très diffi-cile face au NAHD, mais nous, on

va se préparer pour passer ce capet atteindre la finale.

Que pensez-vous de la réac-tion des supporters hussein-déens qui ont refusé le stadeTchaker ?

Ce n’est pas notre problème.C’est le NAHD qui reçoit et noussommes prêts à affronter lesHusseindéens où ils veulent, mêmeau stade Zioui s’il le faut. De toutefaçon, on est habitués à jouer lesmatchs de Coupe à l’extérieur.Depuis le début de la compétition,on a eu qu’une seule fois l’occasionde recevoir à domicile et c’étaitcontre Tadjenanet, un bon club dela Ligue 1.

Mais votre objectif principaldemeure l’accession en Ligue 1...

Absolument, notre seul objectifprincipal c’est l’accession. Parconséquent, on va affronter leNAHD sans aucune pression. Onn’a rien à perdre.

Mais vos supporters belab-bessiens veulent la Coupe.

Oui, les supporters en ont fait unobjectif, mais le tirage au sort n’apas été très favorable avec nous.Les deux clubs algérois vont rece-voir. Pour nous, la Coupe est unbonus. La pression est sur le NAHDparce que ses dirigeants en ont faitun objectif primordial.

En tout cas, pour l’accession,vous êtes bien parti.

On obtient de bons résultatsmais rien n’est encore acquis. Ilreste sept journées et même si ondistance de six points le quatrième,mathématiquement, on n’est pasencore parmi l’élite.

Comment vivez-vous laconcurrence avec Ghalem ?

Ghalem est un frère aîné pourmoi. Même les dirigeants seréjouissent d’avoir deux gardiensqui s’entendent à merveille.D’ailleurs, nous sommes la seuleéquipe qui possède un portier quijoue uniquement les rencontres deCoupe d’Algérie et l’autre leChampionnat.

Donc la Coupe c’est vous, etGhalem garde la cage lors desrencontres de championnat ?

Oui, tout à fait, et il n’y a aucunproblème entre nous.

Vous êtes issu d’une famillede bons gardiens mais le jour dumatch NAHD-USMBA, vosproches seront divisés entre ceuxqui vous soutiendront et ceux quiseront avec votre aîné ?

Je sais qu’il y a deux de mesfrères aînés qui sont avec moi. Il ya Hacène, le troisième qui me sou-tient également. Bon, je vaisessayer de m’attirer les encourage-ments de mes sœurs (rires).

Si le NAHD-USMBA débouchesur la série des penalties, votreaîné, entraîneur des gardiens au

Nasria qui vous connaît bien, varévéler vos défauts...

Je pense qu’il va surtoutconseiller son gardien. Le facteurchance est déterminant dans lasérie des tirs au but. Moi aussi, jel’ai eu comme entraîneur en 2008,mais j’espère que l’on n’arriverapas aux penalties et que cela sedécidera au cours du match.

C’est difficile de se retrouver àvouloir conquérir une place en fina-le face à son club de quartier ?

Je suis un professionnel.Hussein-Dey c’est «houmti» où j’aigrandi mais je porte le maillot deBel-Abbès aujourd’hui, et je suisprêt à le défendre de toutes mesforces.

Propos recueillis par Hassen Boukacem

Ne pasrépéter

l’injusticede 1982

La dernière finale de la couped’Algérie disputée par le NAHDremonte au mois de juin 1982. Ence temps-là, le Nasria avait affron-té et perdu face à la DNC (1-0),une équipe montée et rattachée àcette entreprise et qui a disparuavec la dissolution de cette mêmesociété. Les Husseindéens avaientmal digéré cette défaite et pourcause, ils avaient été victimesd’une des plus grandes injusticesde l’histoire du football algérien.En effet, le NAHD avait été obligéde jouer la finale en étant privé detrois de ses meilleurs éléments,titulaires en EN (Madjer,Guendouz et Merzekane) et hérosde la fameuse victoire contre laRFA en Espagne. A l’époque, laFAF avait refusé de reporter lematch de coupe et le règlementautorisait un club à demander etobtenir le report d’une rencontrelorsqu’il est privé de plus de deuxjoueurs sélectionnés n’était pasen rigueur. Il est certain que si leNAHD avait pu compter sur sesinternationaux, il n’aurait faitqu’une bouchée de la DNC, tantces derniers étaient au sommetde leur art. Alors, 34 ans plus tard,ce ne serait que justice que leNAHD soit domicilié au stade du20-Août conformément à un règle-ment de la coupe d’Algérie quiexiste et qui dit s’appliquer à toutle monde y compris au NAHD.

H. B.

PARLONS-EN

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FOOTBALLLIGUE 1 MOBILIS (23e JOURNÉE)

Clasico indécis à Tizi-Ouzou,prometteur derby USMA-CRB

l La première partie de la23e journée du championnat deLigue 1 Mobilis de football, pré-vue vendredi et samedi, offriraaux puristes un somptueux JSKabylie-MC Alger, alors que leleader USM Alger tentera des'approcher davantage d'un 7e

titre en accueillant le CRBelouizdad dans un derby quipromet.

L'USMA, qui caracole en têteavec 48 unités, égalant déjà lenombre de points du championsortant l'ES Sétif, aspire à bisserla victoire de l 'al ler face auChabab (5e, 32 points) et du coupprendre une sérieuse option surle titre. De son côté, le CRB,confronté à une crise de résul-tats, est à la recherche de sadeuxième victoire depuis le débutde la phase retour.

L'entraîneur belouizdadi AlainMichel, de plus en plus isolé, doittrouver la formule qui mènerases joueurs à renouer avec lavictoire pour mettre fin à la gron-de des supporters. Le MC Alger(7e, 31 points), qui reste sur unmatch nul sur le terrain du DRBTadjenanet, se rendra à Tizi-Ouzou pour croiser le fer avec laJSK (12e, 26 points), sommée deréagir chez elle et devant son

public. La formation kabyle, quicompte trois points d'avanceseulement sur la zone de reléga-tion, n'aura d'autre alternativeque de l'emporter pour éviter desombrer dans la crise.

L'arrivée du nouvel entraîneurde l'équipe Kamel Mouassa, dontc'est le quatrième passage auclub depuis 1999, pourrait per-mettre aux coéquipiers du capi-taine Ali Rial de se libérer et ducoup gagner ce «Clasico» pours'éloigner de la zone rouge. De

son côté, le Doyen tentera depréserver sa série d'invincibilitésous la houlette de son jeuneentraîneur Lotfi Amrouche. LeNA Hussein Dey (7e, 31 points)accueillera, lui, le DRBT (3e, 33points) dans un match indécis etouvert à tous les pronostics. LeNasria qui revient fort en cham-pionnat, en témoignent ses deuxsuccès de rang, aura à cœur des'offrir la révélation de la saison,et surtout s'approcher du main-tien.

Le RC Arbaâ, dernier au clas-sement avec 13 points, accueille-ra l'USM Harrach (5e, 32 points)dans un match déséquilibré. Si leRCA, pratiquement relégué enLigue 2, tentera de soigner soncapital-points, le club harrachivisera la gagne pour monter surle podium et confirmer aussi savictoire décrochée à domicileface au CS Constantine (1-0).Les quatre derniers matchs decette 23e journée se joueront lesamedi 26 mars.

LE MC ORAN DÈS CE SOIREN CÔTE D’IVOIRE

Blessés, Nessakhet Zaâbiya du

voyage à AbidjanLes deux joueurs du MC Oran,

Mohamed Zaâbiya et ChemseddineNessakh, pas totalement remis de leursblessures, sont retenus dans la liste des20 concernés par le match en déplace-ment face aux Ivoiriens de SportingGagnoa, samedi en seizièmes de finaleretour de la Coupe de la Confédération.L'entraîneur du MCO, Foued Bouali, a faitappel au même groupe qu'il avait convo-qué avant le match aller remporté par sonéquipe (2-0), samedi dernier au stadeAhmed-Zabana à Oran, a précisé lamême source. S'agissant de Nessakh etZaâbiya, qui souffrent de blessurescontractées lors de la première manche,Bouali devra attendre la dernière séanced'entraînement sur les lieux de la ren-contre pour se prononcer sur leur partici-pation ou non au match. Les deux joueurssont considérés comme des élémentsclés de l'échiquier oranais, notamment leLibyen Zaâbiya, co-meilleur buteur duchampionnat algérien en compagnie deMustapha Djallit (JS Saoura) avec 11 réa-lisations chacun. La délégation oranaisese rendra à Abidjan aujourd’hui, soit 48heures avant le match.

COUPE D’ALGÉRIE SENIORS-MESSIEURS (DEMI-FINALES)

NAHD-USMBAle 14 avril au

stade du 5-JuilletEn fin de compte, le NA Hussein-Dey

accepte la proposition émise par la com-mission fédérale d’organisation de laCoupe d’Algérie : son match face à l’USMBel-Abbès comptant pour la demi-finaleaura lieu le jeudi 14 avril prochain austade du 5-Juillet (Alger) à partir de 17h.au départ, suite au tirage au sort, samedipassé, le match en question devait setenir sur la pelouse du temple Mustapha-Tchaker de Blida, chose que les dirigeantset supporters du NAHD ont catégorique-ment refusée sous prétexte que le règle-ment de la coupe autorise leur équipe derecevoir, si elle est tirée en premier, dansle stade de son choix, le stade du 20-Aoûtsi possible. Finalement, la voix de la rueet la voie de la raison semblent avoir trou-vé un consensus… L’autre demi-finale,MC Alger-US Tébessa programmé sur lapelouse du stade du 5-Juillet, aura lieu 48heures plus tard (samedi 16 avril à partirde 16h). Une journée (du savoir) où l’onsaura qui animera officiellement la 52e édi-tion de l’épreuve populaire, probablementle 1er-Mai au stade du 5-Juillet. A moinsque le NAHD viendrait à refuser, en casde qualification, d’affronter le MCA, lui-même soumis à qualification face à l’UST,au temple olympique d’Alger et exigera dedisputer la finale à Mustapha-Tchaker…

M. B.

ES SÉTIF-ÉTOILE DUCONGO SE JOUERA

SAMEDI SOIR

Le Tunisien Selmiau sifflet

L'arbitre international tunisien SadekSelmi officiera le match ES Sétif-Etoile duCongo, prévu samedi à 20h au stade du8-Mai-1945 de Sétif pour le compte desseizièmes de finale retour de la Ligue deschampions d'Afrique. Le directeur de jeutunisien Selmi sera assisté de ses deuxcompatriotes Mohsen Ben Salem etMarwene Saâd. Les deux équipes avaientfait match nul (1-1) lors de la manche allerdisputée à Brazzaville.

MC ALGER : LA SOCIÉTÉ DES HYDROCARBURES IMPOSE LE RETOUR D’OMAR GHRIB

À quoi joue la Sonatrach ?l Il est écrit quelque part

que le MCA est un club voué àvivre dans l’instabilité et l’ab-sence de sérénité. Une fois deplus, le Doyen est au centred’une guerre intestine entre ledirecteur de la SSPA/MCA,Achour Betrouni, et sesemployeurs de la Sonatrach.

L’actuel président du MCAs’est engagé, en effet, dans unbras de fer avec la société-mèrelaquelle use de tous les moyenspour forcer Betrouni à réintégrerOmar Ghrib au sein de la com-posante dirigeante de la SSPA,avec le statut de salarié. Uneparade orchestrée par ceux-làmêmes qui avaient assuré laréhabilitation de l’ex-coordina-

teur de l’équipe mouloudéenne.Ce qui consti tuait déjà uneentorse à l’article 44 du décretexécutif n° 15-74 du 16 février2015 fixant les dispositions et lestatut-type applicables au clubsport i f amateur qui st ipulaitqu’«outre les conditions prévuespar les lois et règlements envigueur, pour être éligible ausein des organes de direction duclub amateur; n'avoir pas faitl'objet d'une condamnation infa-mante ou sanction disciplinairegrave dans le domaine sportif ;être âgé de 18 ans, au moins ;avoir un niveau d'enseignementconformément à la réglementa-tion en vigueur. Justifier : soit del'exercice d'une pratique de la oudes disciplines concernées en

tant que sportif et/ou personneld'encadrement, au moins, pour

une durée de deux ans, soitd'une expérience professionnelledans le domaine sportif associa-tif, économique et/ou administra-tif».

Ce qui met l’ex-coordinateurde l’équipe en totale infractionavec la loi. Le seul moyen de le«réinjecter» à nouveau dans lefootball est plus précisément ausein du MCA est de… l’embau-cher à titre de salarié. Au niveaude Djenane El-Malik, le cabinetdu P-dg de la Sonatrach, M.Amine Mazouzi, semble gérercette affaire en priorité ! A l’heu-re où nous mettons sous presse,Betrouni n’a toujours pas cédé àla pression, tout en brandissantla menace de la démission.

A. Andaloussi

LIGUE 2 MOBILIS (24e JOURNÉE)

ASO Chlef-CA Bordj Bou-Arréridj à l'affichel Le match ASO Chlef-CA

Bordj-Bou-Arréridj, entreanciens pensionnaires de l'éli-te, sera à l'affiche de la 24e

journée du championnat deLigue 2 Mobilis, prévuedemain, au moment où le lea-der, l'Olympique Médéa, seraprobablement soumis à rudeépreuve chez le 10e, l 'USChaouia.

Les Chélifiens (5e avec 33points), qui restent sur une cour-te défaite (1-0) chez le MCSaïda, vont probablement cher-cher à se racheter devant leur

public, et se relancer par lamême occasion dans la course àl 'accession aux dépens d'unadversaire blessé, qui reste surune défaite à domicile contrel'AS Khroub (3-2). De son côté,le leader Olympique de Médéasera en appel chez l 'USChaouia, un autre ancien pen-sionnaire de la Ligue 1 qui, mal-gré le classement peu reluisantqu'il occupe actuellement, semontre souvent à la hauteur,lorsqu'il s'agit de défier un autre«ténor», particulièrement sur sapelouse. Une situation qui pour-rait faire les affaires du dauphin,CA Batna, appelé à recevoir la

lanterne rouge, l'USMM Hadjout,dans un match qui s'annonce àson avantage, même si sonadversaire continue à défendrecrânement ses chances demaintien. Conscient qu'il reste21 points en jeu avant la fin dela saison, l'USMMH refuse, eneffet de baisser les armes desitôt, et continue à essayer degrignoter des points, à domicilecomme à l'extérieur, avec l'es-poir de se sauver. L'USM Bel-Abbès (3e) qui reste sur deuxnuls, accueillera l 'OM Arzewavec l'objectif de renouer avec lesuccès pour consolider sa placesur le podium. Mais son adver-

saire, qui n'est pas encore sortide la zone dangereuse, comptebien piéger les hommes deBenyellès. D'autres matchs inté-ressants sont au programme decette 24e journée de Ligue 2Mobilis, notamment, la chaudeempoignade entre la JSMSkikda et l 'AS Khroub, sansoublier le choc des anciens pen-sionnaires de la Ligue 1, JSMBéjaïa-MC El-Eulma, deux clubsen mauvaise posture. Un matchprévu à huis clos, en raison dela suspension qui pèse sur leclub de Yemma Gouraya, et quipourrait arranger sensiblementles affaires des Eulmis.

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BOXETOURNOI AFRICAIN QUALIFICATIF AUX JO-2016

Benchabla, Bouchène etMekhaled en demi-finalesl Les boxeurs algériens

Abdelhafid Benchabla (81 kg),Souhila Bouchène (48-51 kg) etElhem Mekhaled (57-60 kg) ontarraché mardi soir leur qualifica-tion pour les demi-finales dutournoi préolympique qui sedéroule au Palais polyvalent dessports de Yaoundé (Cameroun). Benchabla est passé au der-

nier carré sans avoir boxé, aprèsle forfait de son adversaire sey-chellois Jean-Jovette Nicole Jude.De même pour Bouchène qui aprofité de l 'absence de laCamerounaise Christine Akoapour se qualif ier, tandis queMekhaled a dominé laMozambicaine Jose-AngelaAugusto aux points (3-0). Plus tôtdans la journée de mardi, deuxpugilistes algériens s'étaient quali-fiés aux demi-finales. Il s'agit deMohamed Flissi (52 kg) qui abattu le Nigérian MuyideenOyakojo (3-0) et ChouaibBouloudinat (91 kg), vainqueur duSud-Africain Phuzi Arnold Akami.Hier, le tournoi bouclait les quartsde finale. L’Algérie était engagéepar trois boxeurs. I l s’agit deFahem Hamachi (56 kg) quiaffrontait le Tunisien Bilel Mhamdi,de Réda Benbaâziz (60 kg) qui acombattu le kenyan OkothNicholas Okongo et, enfin, deKeddache Zoheïr (69 kg) qui avaitrendez-vous avec le TunisienThamer Marzouk. Aujourd’hui, lacompétition abordera la phase

des demi-finales avec au total 26combats dont six chez les fémi-

nines (14 à partir de 14h localeset 12 à partir de 19h locales). Les

finales messieurs seront étaléesentre vendredi après-midi à partirde 14h locales (46/49 kg, 56 kg,60 kg, 64 kg, 75 kg, et 91 kg),vendredi soir à partir de 18hlocales (69 kg et 81 kg) et samediaprès-midi (52 kg) en début desoirée (60 kg, 69 kg et +91 kg).Les finales féminines (48/51 kg,57/60 kg et 69/75 kg) sont toutesprogrammées dans la soirée dusamedi 19 mars. L'Algérie partici-pe à ce tournoi préolympique avec10 boxeurs, dont deux (ZoheïrToudjine, 49 kg et MohamedGrimes, +91 kg) ont été éliminés.Les trois premiers de chaquecatégorie de poids sont directe-ment qualifiés pour les Jeux olym-piques-2016 chez les messieurs,alors que seule la première placeest qualificative chez les dames.

HANDBALL : DIVISIONEXCELLENCE(14e JOURNÉE)

Menacessur le GSP

La phase retour sera lancée ceweek-end avec le déplacement duleader, le GSP, et son dauphin, leCRBB respectivement à El-Oued etOuargla. Pas de quoi inquiéter nor-malement des prétendants en forcepour le titre même s’il faut avouerque l’élimination des Pétroliers, encoupe face à Baraki, a laissé deprofondes plaies au sein du Septde Réda Zeguilli. On apprend, àcet effet, que la direction du clubprésidé par M. Djaafer Belhocine,n’a pas apprécié cette sortie pré-maturée dans une épreuve que leGSP a souvent dominée par lepassé. Cette élimination a, en toutcas, poussé le club algérois à réflé-chir sur la question de remodeler,partiellement et de manière fonciè-re, l’effectif quelque peu vieillissant.Des joueurs seraient même inscritssur la liste des premiers libérablesen fin de saison. Cette mesuredrastique pourrait avoir des consé-quences bienfaisantes, peut-êtrenégatives aussi, sur le comporte-ment de l ’équipe lors de cetteseconde phase du championnat.Une certitude, la bataille GSP-CRBB monopolisera l’attention desférus de la petite balle lors de cettemoitié de la saison où il est atten-du, par ailleurs, la confirmation duregain de forme affiché par deséquipes comme l’ESAT, le MCS ouenfin l’ICO. L’ensemble Ouarglidevrait, en ce sens, subir ce ven-dredi un sérieux test devant laJSES, adversaire qui devance leteam de Zaghdoud Tewfik de deuxlongueurs (4e avec 20 points). Pourles autres rencontres de cette 14elevée, la logique devrait prévaloir.

M. B.

Votre week-end sportifFOOTBALLVendredi 18 mars (18h)A Alger Stade du 5-Juillet : USMA-CR BelouizdadSamedi 19 mars (16h)A Tizi-Ouzou Stade du 1er-Novembre-54 : JS Kabylie-MC Alger A Larbaâ Stade Smaïl-Makhlouf : RCA-USM Harrach A Alger Stade du 20-Août-55 : NA Hussein Dey-DRBTadjenanet Samedi 26 mars (18h)A Oran Stade Ahmed-Zabana : MCO-USM Blida A Constantine Stade Chahid-Hamlaoui : CSC-JS Saoura A Béjaïa Stade de l’UMA : MOB-RC Relizane A Sétif Stade du 8-Mai-45 : ESS-ASM Oran

Ligue 2 Mobilis (24e journée)Vendredi 18 mars (15h)A Sidi Bel-Abbès Stade du 24-Février : USMBA-OMArzew A Oum El Bouaghi : US Chaouia-O. Médéa A Skikda Stade du 20-Août-55 : JSMS-AS Khroub A Aïn Fekroun Stade Allegue-Abderrahmane : CRBAF-MC Saïda A Chlef Stade Mohamed-Boumezrag : ASO-CA BordjBou-Arréridj A Béjaïa Stade de l’UMA : JSMB-MC El-Eulma (à huis clos)

A Batna Stade Chahid-Sefouhi : CAB-USMM HadjoutA Alger Stade du 20-Août-55 (17h) : Paradou AC-AmelBou-Saâda

Championnat inter-régions (21e journée)Groupe Centre-EstJeudi 17 mars (14h)USM Sétif-IRB Berhoum Vendredi 18 mars (15h)WA Rouiba-JS Azazga AT Hassi Messaoud-CRB Ouled Djellal OM Ruisseau-NRB Ouled Derradj CA Kouba-FC Bir El-Arch ES Berrouaghia-NRB Achir AS Bordj Ghedir-CRB Aïn Djasser Samedi 19 mars (15h)ES Ben Aknoun-US Béni Douala

Groupe Centre-OuestVendredi 18 mars (15h)MB Hassi Messaoud-ESB Dahmouni (11h) WAB Tissemsilt-IRB Laghouat FCB Frenda-ORB Oued Fodda MBC Oued Sly-IRB Sougueur CRB Boukadir-MB Rouisset (à huis clos) CRB Aïn Oussera-USB Tissemsilt IRB Aïn Hadjar-Hydra AC (à huis clos) SC Aïn Defla-ARB Ghriss

Groupe EstVendredi 18 mars (15h)NRB Chéria-ESB Besbès AB Barika-NRB El Kala CRB Kais-Nasr El Fedjoudj ASC Ouled Zouai-ABC Laïd WA Ramdane Djamel-ES Bouakeul NRB Grarem-IRB El-Hadjar NT Souf-NRB Teleghma WM Tébessa-IRB Robbah

Groupe OuestVendredi 18 mars (15h)CRB Sfisef-CR Témouchent USM Tindouf-JS Emir Abdelkader ZSA Témouchent-NRB Bethioua USM Oran-CRB Hennaya IRB Maghnia-ES Araba IRB El Kerma-CC Sig JS Sig-HB El Bordj Exempt :MB Sidi Chahmi

Championnat national amateur (22e journée)Groupe OuestSamedi 19 mars (15h) ESM Koléa-CRB Ben Badis SCM Oran-WA Tlemcen WA Mostaganem-ASB Maghnia US Remchi-IS Tighennif

SKAF Khemis-ES Mostaganem GC Mascara-SA Mohammadia RCB Oued Rhiou-MB Hessasna JSM Tiaret-CRB Sendjas

Groupe EstVendredi 18 mars (15h)E. Collo-USM Khenchela (à huis clos) ES Guelma-MO Constantine NC Magra-USM Aïn Beïda MSP Batna-AB Merouana Samedi 19 mars (15h)HB Chelghoum Laïd-USM Annaba CR Village-Moussa-US Biskra (à huis clos) NRB Touggourt-AS Aïn M’Lila HAMRA Annaba-US Tébessa

Groupe CentreSamedi 19 mars (15h)WA Boufarik-JSD Jijel USF Bordj Bou-Arréridj-RC Kouba NARB Réghaïa-CR Béni Thour (à huis clos) MC Mekhadma-US Oued Amizour IB Lakhdaria-RC Boumerdès JS Haï El Djabal-IB Khemis El Khechna CRB Dar El Beïda-WR M’Sila USM Chéraga-JSM Chéraga

HANDBALLDivision Excellence messieurs (14e journée)Vendredi 18 mars (15h)WAB Ouargla-CRB Baraki IC Ouargla-JSE Skikda MC Oran-CR Bordj Bou-Arréridj

CRB Mila-MC Saïda MB Tadjenanet-ES Aïn Touta GS Boufarik-C Chelghoum Laïd O. El Oued-GS Pétroliers (17h)

Division Excellence dames (10e journée)Vendredi 18 mars (11h)HC Mila-FS Constantine

Samedi 19 mars (11h)HBC El-Biar-NRF Constantine GS Pétroliers-HBC Gdyel ESFOR Touggourt-HHB Saïda Exempt : HBCF Arzew

Division Nationale Une messieurs (19e journée)Vendredi 18 mars

AB Barika-GB Aïn Tedles (11h) NRB Djemila-O. Maghnia (11h) ES Arzew-HBC El-Biar (11h) WO Rouiba-NADIT Alger (15h) R. El-Arrouch-JS Arzew (15h) JS Kabylie-IRB Madania (15h) CRBEE Alger Centre-ES M’Sila (15h) Exempt : O. M’sila

BASKET-BALLSuperdivision A (24e journée)Vendredi 18 mars (16h30) NA Hussein-Dey-USM Blida Samedi 19 mars (15h)

GS Pétroliers-OMS Miliana WA Boufarik-PS El-Eulma COBB Oran-AB Skikda IR Bordj Bou-Arréridj-O. Batna CRB Dar Beïda-RC Constantine US Sétif-NB Staoueli

Division nationale dames (19e journée)Vendredi 18 marsUSA Batna-GS Pétroliers (10h30) MC Saïda-JF Kouba (10h) RC Bordj Bou-Arréridj-OM Relizane (11h) OC Alger-EC El Biar (15h) MR Chlef-OM Jijel (15h)

Hussein-Dey Marine-MT Sétif (15h)

Superdivision B messieurs (2e phase, 1re journée)Vendredi 18 mars (15h)CSMBB Ouargla-US Biskra USM Alger-MS Cherchell CSC Gué de Constantine-JSB M’Sila

VOLLEY-BALLChampionnat Une A messieurs (2e phase, 10e journée)

Groupe E

Vendredi 18 mars

GS Pétroliers-MB Béjaïa (17h) PO Chlef-EF Aïn Azel (15h) OMK El-Milia-NR Bordj Bou-Arréridj (16h) Etoile Sétif-O. El Kseur (16h)

Groupe FVendredi 18 mars

WA Tlemcen-MCB Laghouat (16h) RC M’Sila-ASV Blida (17h) WO Rouiba-ITR Sétif (17h) NC Béjaïa-IB Metlili Chaânba (17h)

Division Nationale Une dames (14e journée)Vendredi 18 mars

AC Tizi Ouzou-NR Chlef (10h) ASW Béjaïa-MB Béjaïa (10h) GS Pétroliers-NC Béjaïa (15h) RC Béjaïa-WA Tlemcen (15h) Samedi 19 mars (13h)CRR Toudja-Seddouk VB

VOLLEY-BALL

Tournoi en mémoire des anciennesgloires à Constantine

La salle de l'institut technolo-gique des sciences du sport (ex-Creps) de Constantine, abritera du17 au 19 mars, le premier tournoinational commémoratif desanciennes gloires du volley-ballconstantinois, a indiqué le prési-dent d'honneur et ancienne gloiredu volley-ball national BelhadjMostefa Mourad. Organisée avecla collaboration du club du CAC

Constantine et la mouhafadha deConstantine, capitale de la culturearabe, cette manifestation seral'occasion des retrouvailles de lafamille du volley-ball qui «rendrahommage aux anciens disparus etaux vivants afin de créer une cul-ture contre l'oubli des gens qui ontmarqué l'histoire de ce sport à dif-férents paliers», précise la mêmesource. Le volley-ball, une discipli-

ne ancrée dans la pratique sporti-ve de la ville de Cirta, et a offertplusieurs distinctions au niveaulocal, national et international, veutenfin récupérer l´espace qui luirevient et s´imposer dans l´échi-quier sportif en se rendant plusvisible aux yeux des pouvoirspublics, en général, et des autori-tés locales en particulier, souligne-t-on.

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Le Soird’Algérie Culture Jeudi 17 mars 2016 - PAGE 17

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THÉÂTRE RÉGIONAL ABDELKA-DER-ALLOULA D’ORAN Vendredi 18 mars à 15h30 et 18h30 :Pièce Pocket Dream de WilliamShakespeare, dans une nouvelle miseen scène par Edward Hall. Production: Proppeler Theatre Company. Lesspectacles sont organisés encollaboration avec le Bristish Council àl’occasion du 400e anniversaire de lamort de William Shakespeare. CENTRE DES ACTIVITÉSCULTURELLES ABANE (12, RUEABANE-RAMDANE, ALGER)Jeudi 17 mars à 13h30 : Conférencedu Dr Amer Rehila intitulée «19 Mars...fête de la Victoire».INSTITUT FRANÇAIS D’ALGER(ALGER-CENTRE) Jeudi 17 mars à 18h : Présentation dulivre de Guy Bedos Je me souviendraide tout (éditions Fayard). Entrée surcarte d'accès. Réservation à l'adresse:presentationdulivredeguybedos2016.alg

[email protected] 19 mars à 14h30 : Dans lecadre de la semaine de laFrancophonie, la délégation Wallonie-Bruxelles à Alger projette le film Lechant des hommes. C’est un longmétrage réalisé par Bénédicte LIenardet Mary Jimenez, avec : Maryam Zaree,Assaâd Bouab, Sam Louwyck, AhmetRifat Sungar, Saïda Manaï... AUDITORIUM DU PALAIS DE LACULTURE MOUFDI-ZAKARIA(KOUBA, ALGER) Jeudi 17 mars à 18h : Spectaclechorégraphique Juba II. Mise en scène : Nouara Idami. ESPACE ESAGNE (10N RUE ALI-AZIL, ALGER-CENTRE) Samedi 19 mars à partir de 11h :Projection du film Femmes architectes.Conférence de Adriana Cantis,architecte, critique et commissaireindépendant ; Houria Bouhired,architecte, présidente de l’associationSauvons La Casbah ; Hasna Hadjila,architecte, membre fondateur et

secrétaire générale du Syndicatnational des architectes agréésalgériens (Synaâ).SALLE IBN-KHALDOUN (ALGER-CENTRE) Vendredi 25 mars à 16h :L'Etablissement Arts et Cultureorganise un concert de Lila Borsaliintitulé «Errabiî Aqbal». Prix du ticket :400 DA (tickets disponibles à partir dumercredi 23 mars à la salle Ibn-Khaldoun). CAFÉ LITTÉRAIRE DE BÉJAÏA Samedi 19 mars à 14h : Conférence-débat animée par Bernard Deschampsau Théâtre régional de Béjaïa. BernardDeschamps est l’ancien président-fondateur de l'Association France-ElDjazaïr. Il est l’auteur de Les Gardoiscontre la guerre d’Algérie (Ed, LeTemps des cerises, 2003). Le livre estpréfacé par Henri Alleg. CENTRE CULTUREL MUSTAPHA- KATEB (5, RUEDIDOUCHE-MOURAD, ALGER) Jusqu’au 17 mars : Exposition

collective d’artisanat. AUDITORIUM AÏSSA-MESSAOUDIDE LA RADIO ALGÉRIENNE (21,BD DES MARTYRS (ALGER) Jeudi 17 mars à 19h : L’Institutculturel italien d’Alger encollaboration avec la Radioalgérienne, organise un concert depiano du maestro Christian Leotta.Entrée sur invitation à retirer àl’Institut culturel italien d’Alger (4-bis,rue Yahia-Mazouni, El Biar) ou àl’auditorium de la Radio algérienne. Une navette aller- retour sera mise àvotre disposition gratuitement. Départ à 18h précises de l’Institutculturel italien. Pour toute réservation,veuillez contacter au 021 92 38 73 oupar email : [email protected] CHAPITEAU DE L’HÔTELHILTON D’ALGER (PINS-MARITIMES) Jeudi 24 mars à 19h : Concert rapavec Booba. 1re partie : Dj R-wan etBenash. Prix : VIP : 4 000 DA/personne. Standard : 3 000 DA/

personne. Points de vente : Desk auniveau de l'hôtel Hilton. Méga Store deSidi Yahia. Piccadilly de Aïn-Allah(Dély-Ibrahim).MAISON DE LA CULTURE MALEK-HADDAD (CONSTANTINE) Jusqu’au 30 mars : Exposition en son etimages «Constantine, berceau dusoufisme musulman et des chantsmystiques».ESPACE CONTEMPORAIN D'EL-ACHOUR (ALGER)Jusqu'au 13 avril : Exposition«Regard's» de l’artiste peintreAdlane.INSTITUT CULTUREL ITALIEND’ALGER (EL BIAR, ALGER) Jusqu’au 31 mars : Exposition d’artsplastiques «Lignes, transparence» del’artiste algérien Hacen Drici.GALERIE D’ART BENYAA (4, RUE DEPICARDIE, LES CASTORS II, BIR-MOURAD-RAÏS, ALGER) Jusqu’au 30 avril : Exposition depeinture par l’artiste Farid Benyaaintitulée «Algériennes, source du futur».

Impossible d’avoir une discussion senséeavec certaines personnes. Parler avec eux defaits et événements historiques ayant eu lieuaprès la mort du Prophète Mohamed, c’estentendre l’inévitable verdict : «Tu es certaine-ment chiite !» Dire, par exemple, en pleine dis-cussion, que tu as lu l’Evangile (ou les Évan-giles), c’est être carrément suspecté de christia-nisme. Dire la même chose au sujet de la Torahc’est être accusé (et condamné) de judaïsme.

C’est comme si la foi de certaines gens netient qu’à un fil et que la moindre lecture d’unautre livre peut les faire «changer» de reli-gion. Imaginons un concours littéraire où lepremier livre lu est sacré «le meilleur», sansmême la lecture et l’étude des œuvres desautres candidats.

K. [email protected]

Religion digne de foiPar Kader Bakou

LE COUP DE BILL’ART DU SOIR AVANT-PREMIÈRE DE L’ÉTOILE D’ALGER

Platitudes à la chaîne ! Réalisé par Rachid Benhadj qui aégalement cosigné le scénarioavec Aziz Chouaki, L’étoile d’Algerraconte l’histoire d’un jeune musi-cien talentueux (Cherif Azrou) lut-tant pour poursuivre une vie nor-male en pleine tourmente desannées 1990. D’abord chanteurde mariages, il devient la stard’une discothèque connue etessaie de composer avec les isla-mistes de son quartier qui passe-ront rapidement du prêche au poi-gnard et le condamneront à mort. Salué pour son pouvoir de trans-cendance et sa stylistique élabo-rée, le roman se retrouve icicomme évidé de sa substance etschématisé à l’extrême. Qu’ils’agisse d’écriture scénaristique,de mise en scène ou de directiond’acteurs, le film confond entrenarration et déclamation, entresituation dramatique et théâtralité,entre émotion et surenchère… Tout au long de 102 minutes, onassiste, en effet, à un entasse-

ment mécanique de scènes et dedialogues qui se juxtaposent sansjamais se rencontrer, à l’image dece récit sans souffle qui tient uni-quement sur la verbosité deséchanges et la succession quasi-anecdotique de micro-événe-ments «représentatifs» de cetteépoque de terreur. Ainsi, il y a lieude parler d’une logique narrativebasée sur l’échantillonnage en cesens que défilent à l’écran,comme dans Parfums d’Alger etd’autres films sur le terrorisme, uncertain nombre de personnagestypiques et donc sans reliefs avecce souci permanent d’accentuerjusqu’à la caricature les traits dechacun en délimitant clairementles frontières entre bons etméchants dans un manichéismetrivial. L’étoile d’Alger est à l’image de laplupart des films produits derniè-rement sur la décennie noire :incapable de transformer le poten-tiel dramatique et émotionnel de

cette période en langage de ciné-ma, il se satisfait d’un discoursdirect des plus rigides. Une fois ce dispositif narratif ins-tallé, la mise en scène devient niplus ni moins que «l’enregistre-ment» passif des différentes frac-tions de ce récit qui loin de mimerla forme parcellaire et éclatée duroman de Chouaki, s’apparenteplutôt à une absence de cimentdramaturgique capable de créerun minimum de cohérence. Etc’est donc tout à fait prévisible quele jeu des comédiens fasse lesfrais d’une telle vision étriquée :Cherif Azrou, dans le rôle de

Moussa le musicien, tout commele reste du casting, s’habillent deleurs personnages comme de cos-tumes inconfortables et versenttrès vite dans la surenchère laplus grossière, virant parfois aucomique même si la scène jouéeest censée être poignante. Malgré tous les efforts fournis parRachid Benhadj pour surligner etsur-dramatiser cette histoire,l’émotion restera absente tout aulong du film, d’où l’on sortira avecle sentiment d’avoir assisté à unexercice plus ou moins paresseux,plus ou moins vain !

Sarah Haidar

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U n hommage posthume aux six inspec-teurs de l'éducation assassinés par l'Or-ganisation armée secrète (OAS) le 15

mars 1962 à Alger sera organisé aujourd’huijeudi à la maison de la culture Mouloud-Mam-meri de Tizi-Ouzou, a-t-on appris mardi auprèsdes organisateurs.

Au programme de l'hommage, organisé encollaboration avec la Fondation Mouloud-Feraoun pour la culture et l'éducation, uneexposition sur la vie et l'œuvre des six inspec-teurs tués par l'OAS au Château royal d'El-Biarà Alger, à savoir Mouloud Feraoun, MarcelBasset, Robert Eymard, Ali Hamoutène, MaxMarchand et Salah Ould Aoudia.

Les organisateurs ont prévu également un

recueillement sur les tombes de MouloudFeraoun et Ali Hamoutène, ainsi que desconférences sur leur parcours et leur travail entant qu'inspecteurs de l’éducation. Les commu-nications seront présentées cet après-midi parAli Feraoun, fils de Mouloud Feraoun, Hamou-tène Mohammed, fils d'Ali Hamoutène, et Che-rif Rabah, enseignant et directeur puis inspec-teur de l'éducation à la retraite.

A l'annexe de la maison de la cultured'Azazga, la Fondation Mouloud-Feraoun pourla culture et l'éducation a prévu une expositionde photos, d'articles de presse et d'ouvragesconsacrés aux parcours et vies des six défuntsinspecteurs.

D'autres activités entrant dans le cadre de

la commémoration du 54e anniversaire de l’as-sassinat des six inspecteurs se déroulentdepuis mardi au village natal de MouloudFeraoun, Tizi Hibel.

Le programme, tracé par l'association épo-nyme, comporte le dépôt d’une gerbe de fleurssur la tombe de Feraoun et un concours desmeilleures dictées et rédactions en tamazightsur la vie et l'œuvre de l'enfant prodige de TiziHibel avec les élèves des CEM Mouloud-Feraoun de Tizi-Ouzou et Alliche de BeniDouala. Durant la journée d’hier mercredi, ledocteur Mouloud Lounaouci devait donnerune conférence à l'école primaire de la localitésur le thème «Tamazight et la Constitution etl'œuvre de Feraoun».

AUJOURD’HUI À LA MAISON DE LA CULTURE DE TIZI OUZOU

Hommage aux six inspecteurs de l'éducation assassinés par l'OAS en 1962

L ' association de musique andalouse Dar ElGharnatia de Koléa prendra part au 4e Festivalinternational de la musique andalouse de

Monastir (Tunisie) prévu du 16 au 19 mars, annonce lapresse tunisienne. Organisé par l'Association desjeunes de la musique arabe de Monastir (centre-est), lefestival verra la participation d'orchestres andalous deTunisie, d'Algérie, du Maroc et d'Espagne. Outre DarEl Gharnatia, le festival a programmé des récitals pré-sentés par les orchestres «Troupe du Maghreb arabede la ville de Sousse» (Tunisie), «Association desjeunes de la musique arabe de Monastir», «Dar El Ala»(Maroc), «Flamenco de Grenade» (Espagne). La clô-ture de cette édition sera animée par une concertconjoint de tous les orchestres participants. Le vice-président de Dar El Gharnatia, Noreddine Labri, anime-ra par ailleurs une rencontre sur la nouba algérienne àla faveur d'une journée académique à laquelle partici-peront des spécialistes du Maroc et de la Tunisie, indi-quent les organisateurs.

Le festival sera inauguré par le vernissage d'uneexposition retraçant l'histoire de l'association desjeunes de la musique arabe de Monastir — fondée en1970 —, suivie par un hommage à Mohamed-SalahLaâtil, un des fondateurs de cette association. Créé en2013, le Festival international de la musique andalousede Monastir est le fruit d'un jumelage entre trois asso-ciations, algérienne, tunisienne et marocaine, qui orga-nisent à tour de rôle des manifestations culturelles dansleurs pays respectifs.

MUSIQUE ANDALOUSE

L'association Dar El Gharnatia au Festival

de Monastir

Quatre ans après le très décevant Parfums d’Alger,Rachid Benhadj revient avec l’adaptation au grand écrandu roman L’étoile d’Alger de Aziz Chouaki. Un long-métrage qui ne parvient ni à convaincre ni à émouvoir.

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MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les nomsde sept films de Francesco Rosi.

Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.Définition du mot restant =

«Y est né»

1- MAIN BASSESUR LA VILLE2- L’AFFAIRE-MATTEÏ

3- LA TERRETREMBLE4- LUCKY LUCIA-NO

5- CADAVRESEXQUIS6- TROIS FRÈRES7- CARMEN

MOT RESTANT = NAPLES

M E N N A P L E S M L ER N A I C U L Y K A L LA O M B L E L U C I I AC C E N V FS A R B A FE D T A L AR A E S R IE V R R E T A L I S U RR R E S E X Q U E E S EF S I O R T S I T T A M

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

E N N I O M O R R I C O N E - CL O I R - A B O U T I - A V A LF I E - C L - U S E - E V I T AA R - E R E - G E - H - E T - NK - E G A - N E - V I - T A R DH O N A I N E - V O L A T I L EA U T R E S - V O L A G E - O SR I R E S - G A L E R E - V - TD - E R - A R R E T E - M A R IJ U S - V R A I E S - C A L I NI N - F A - N E S ) F A N S - IA - T O L E D E - P O R T E N T- O S I E R S - P A R I E R - EO M E R T A - M A N T E S - R -U B - E S - M A N N E S - S A AA R E S - S A L I E S - C O C UG E L - N U L L E S - M O U L TA S - S A - I E R - M E R - A O

D - E C U M E S - R I - N A I NO R A I S O N - C O L L E R - OU E - N E T - D O S A I T - S MG U I D E - D O M I N A - T O IO S E E - H A U T E S - P O R EU S S - L A N C E R - P L U T -- I - C O R S E S - P A I X - SN - S E U L - S - M E T S - N EI S O - E E R - M A R I - P E UD E T E R M I N A T I O N - E L

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS

- P A L A N C E - B O U R R E SJ A S E - E O L I E N N E - P -A R E - M O R U E - D I - A I LC I - N O - S E - F U T E S - EK - P O N D E - P I L E R - D S- A R I D E - - - - E S - S E CA B U S E - - - - - R - L A M AC O N E - C - - - - - R O G O V

T I E - D O I G T - M A G E - AE S - N E T T E - R I D E - L LU - S I T E S - G E L E - C O IR U A D E S - F A C E - N O T E- S N - N - D A L I - T E N I RG A G H D A D C A F E - F E E S

LETTRES DELETTRES DEROMANTISMEROMANTISME

- - - - D I D E R O T - - -- - - - G O E T H E - - - -- - - - - - V I G N Y - - -- - T U R N E R - - - - - -- D E L A C R O I X - - - -- - - M A R I V A U X - - -- - - G O Y A - - - - - - -

SSOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS……

Le Soird’Algérie Détente Jeudi 17 mars 2016 - PAGE 18

Son nom----------------Son prénom

Sa villeSa

dernièrevisite

Ventila----------------Carcasses----------------Cheval

Oiseau----------------

DifficilesPassés

soussilence

Arme----------------Décoda----------------Restitua

Ile----------------Vile----------------CubeChaleur(dés)----------------Dans l’axe----------------Pense

Cri d’arène----------------

FixéeSaison

----------------Article

Précision----------------

Pouffé

Paris----------------

Plier

Canal----------------Tenter----------------Egare

Utilisai----------------Différent----------------CériumMétal----------------Possédé----------------Gravit

Sonpays

Règles----------------

AbriArticle

----------------Epoux

Acte----------------Quartier àNew York

Terne----------------

Peuple

Rigole----------------

Cumulus

Gêne----------------Univers----------------SaliSon

poste

Arsenic----------------

NainGâteau

----------------Cervidé

Encercle----------------

FoncerEnlevais----------------Saines----------------Armée

Consonnedouble----------------Embouchure----------------Conjonction

Maquille----------------Radium----------------DécodaPossessif----------------Fuite----------------Sélénium

Mal de dent----------------Pronom----------------NazisAmende

----------------Pronom

Avalée----------------Germanium

Mer----------------Pure----------------Souffrir

Son rang

1- COMPTOIR

2- EMPEREUR

3- CONQUÊTE

4- ASSEMBLÉE

5- VILLA

6- ATTRACTION

7- EMPEREUR

ROMAINS

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

LETTRES DE : L’empire Romain

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Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSLe Soir

d’Algérie Détente Jeudi 17 mars 2016 - PAGE 19

On y ainventé lerugby----------------OdeurPalmipèdes----------------Tellement

Saturé----------------Patriarche

Dans lebois----------------Certains----------------Demi-tour

A payer----------------Mélodie----------------Plante

Radon----------------

EtoffePossessif----------------Dans levent----------------Terrain

Erbium----------------Assaisonnais----------------Malle

Fin desoirées

----------------Courroux

Nabot----------------Fin desoirées----------------Fleuve

Exprimés----------------

RenieSubmerge----------------Gauche

Plus âgée----------------Instrument

Noyaux----------------Critiquer

Divinité----------------Orgueil

Plaque----------------Ecartait

Bagarres----------------

Relit

Pénètres----------------Dans levent----------------CériumAperçu (inv)----------------Cérium

Lanthane----------------Prête----------------Possessif

Membres----------------Havane

Crispation----------------Calcium

Espèce----------------Adorés

Vieille----------------Pantois----------------ChiffreSaison----------------Trou----------------Séparés

Problème----------------Pouffé----------------Dénuement

Singe (inv)----------------Cri d’arène

Condition----------------Interjection----------------Monuments

Colère----------------Cachés(dés)

Paquets----------------Dans le ver

Compterendus

----------------Substance

Du virus----------------

Rusés

Manquement----------------Membrane

Calcule----------------Passéel’heure

Acclamation----------------

ChoisitRadium

----------------Jeune

Cycle----------------Certains

Douleur Récipient

Forts----------------Statues

Epluchure----------------

Outils

Conspues----------------Editées

Bijoux----------------Biberon----------------MiseDurées

----------------Africain

Commérages----------------Fer----------------Acariâtre

Possessif----------------Cube----------------PossédaNéon

----------------Registre

Aubes----------------Dévoile

Implique

Arbre----------------Pénurie

Reconduites----------------Laveurs

Outil----------------Part (ph)

Divinité----------------Désert----------------Dansl’arène

Liaison----------------Entrave

Entre deRome

----------------Rigole

Fin deséries

----------------Empreintes

Rincées----------------

AvisJoie

----------------Echouait

Individus----------------Interjection

Equipera----------------Bateau

Rabougri----------------

RincerPour rire

----------------Cri d’arène

Préfixe----------------Affecte

Cravateanglaise

----------------Oriente

Bras d’eau----------------Salaire

Emerveillèrent----------------

AvionPêcheurs----------------

FleuveSaine

----------------Champ

Affectai----------------Dévêtue

Relevait----------------Démonstratif

Bloc----------------Césium

Sodium----------------Lithium

Compagnons----------------Adulée

Certains----------------

HurleFruit

----------------Pronoms

Banalisée----------------

Refus

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VILLAS––––––––––––––––––––

Ag. GETIM - 026 20 07 77 - 0550 32 82 53 -

0773 42 44 63 - S/H de Bouh., Tipasa,Vd carcasse de 161 m2, 2 faç., dégagée s/meret forêt, TTC, avec doss. d’archit., L. fonc., LBS.Px2,6 M, et Vd à T-Ouzou, villa de 180 m2, enR+2, sur ter. de 800 m2, 3 faç., TBS, L. fonc.,

LBS, TTC F106241/B13––––––––––––––––––––

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n° 6. - Tél.: 0553 41 39 11SOSUrgent : Cherche médicament Nordilet

5 mg/1,5 ml. - Tél.: 0557 41 14 74SOSConformément à la loi 06/12 du 12/01/2012 rela-tive aux associations, il a été procédé au renou-vellement de bureau de l’association dénommée«Association religieuse de la mosquée TiziBounoual, village Iadjemat, commune deTimizart, wilaya de Tizi-Ouzou agréée sous len°620 du 15/03/2016, et sont élus comme suit :

Président : M. Oukhouia MakhloufS. général : M. Iazourene MohammedTrésorier : M. Bouras Sofiane

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RENOUVELLEMENT DE BUREAURENOUVELLEMENT DE BUREAU

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Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Jeudi 17 mars 2016 - PAGE 17

[email protected]

La perte du bébé se produiraitdans 1 début de grossesse sur5. Mais comment affronter cetraumatisme ?Le plus souvent, la faussecouche se produit avant ladouzième semaine degrossesse, ce qui expliqued’ailleurs pourquoi il estrecommandé de ne pasannoncer qu’on est enceinteavant d’avoir franchi le capfatidique des trois mois.Beaucoup plus rare que cette«simple» fausse couche,l’avortement spontané tardif seproduit après la douzièmesemaine, et il prend même lenom assez effrayant de mortfœtale intra-utérine sur lesdernières semaines. Unechose à savoir cependant :vous avez sans doute déjà faitune fausse couche sans lesavoir ! En effet, si celle-ci seproduit dans les 10 premiersjours, elle est indécelable etpeut très bien passer pour desimples règles particulièrementabondantes.

La gestion du traumatismeAprès ce drame intime, il estnormal et courant d’être trèstriste, déprimée, voiredépressive. En effet, il s’agit

avant tout d’un deuil : la futuremère noue des liens affectifsavec son futur enfant dèsqu’elle apprend qu’elle leporte, et il n’est pas besoind’attendre la premièreéchographie ou les premierscoups de pied dans le ventredu fœtus pour commencer àl’aimer… Certaines femmesfont une vraie dépressionaprès un tel événement. Dansce cas, prendre contact avecun psychologique, unthérapeute ou se rapprocherde sa famille ou de ses amisest une véritable nécessité.Le mari a un rôled’accompagnement et desoutien à jouer, mais lui-mêmesouffre aussi généralement(bien que différemment) de cetarrêt brutal de son rêve, et il aautant besoin qu’elle d’unsoutien. Il ne faut donc pashésiter à consulter, seul(e) ouen couple, pour combattre lessentiments de tristesse crééspar le lourd fardeau de cedeuil pas comme les autres.

Ce n’est pas de votre fautePour autant, il est important degarder à l’esprit qu’une faussecouche, ce n’est pas de votrefaute. C’est la solution trouvée

par Mère Nature pour filtrerles anomalies génétiquesconsécutives à certainesfécondations «ratées»,beaucoup plus fréquentesqu’on peut le croire. Unefausse couche, c’est le tristefruit de ce hasard capricieux,et on ne peut ni la prévoir, nil’empêcher.

La cigarette, encore et toujoursl’ennemi public numéro 1Les fumeuses font plus defausses couches que les non-fumeuses, comme le montreplusieurs études depuislongtemps. Arrêter la cigaretteest donc une obligation, laplupart du temps suivieparfaitement par les futuresmères. En revanche, rassurez-vous : faire l’amour quandvous êtes enceinten’augmente absolument pas lerisque de fausse couche. C’est une légende urbaine,totalement infondée. Toutcomme vous pouvez continuerà travailler quasiment jusqu’auterme de votre grossesse, oucontinuer à faire du sport ensalle (en évitant bienévidemment les sports decontact !).

Flan de laitueaux noixde cajou

Concassez une dizaine de noix decajou, mélangez avec 2 œufs battuset 10 cl de crème fraîche. À côté,faites blanchir 300 g de laitue 5minutes dans un bouillon de légumes.Mixez les feuilles de laitue etincorporez à la préparation.Assaisonnez. Versez dans desverrines et enfournez au bain-marie à180°C pendant 20 minutes environ.

Pain perduau chocolat

100 g de chocolat, 8 tranches depain (rassis de préférence), 1/4 delitre de lait, 1 œuf entier, 75 g de

sucre, une noix de beurre

Dans une casserole faites chauffer lelait et le chocolat cassé en morceaux.Lorsque le chocolat est fondu fouettezla préparation pour bien la mélanger,puis versez-la sur le mélange œuf +sucre que vous aurez préalablementpréparé dans un saladier et mélangezle tout. Trempez-y vos tranches depain. Dans une poêle faites fondre lebeurre. Lorsqu'il frémit, faites dorer lestranches de pain environ 3 minutes dechaque côté. En les retournant, vouspouvez les imbiber à nouveau avec lemélange chocolaté qu'il vous restedans votre saladier. Les tranchesseront ainsi plus moelleuses.

QUESTIONLes muscles

pèsent-ils lourd ?VRAI.

Les muscles, composés à75% d'eau, sont plusdenses que la graisse. Ilsreprésentent 35 à 40% denotre poids. Mais un kilo demuscle occupe bien moinsde volume qu'un kilo degraisse. Ainsi, à poids égal,plus la masse musculaireest développée, plus lasilhouette est fine. Pourjuger de la corpulenced'une personne, la balancene peut donc pas être laseule référence !Contrairement aux idéesreçues, le muscle ne setransforme pas en graisse,ni la graisse en muscle. Ce sont deux tissusdifférents. Si les musclesne sont plus sollicités, ils«fondent» rapidement et lecorps perd de sa fermeté.Parallèlement à cela, lesdépenses énergétiquesdiminuent. Si le régimealimentaire n'est pasadapté en conséquence,nous prenons de lagraisse. En revanche,prendre du muscleaugmente les dépensescaloriques quotidiennes etfavorise la perte de lamasse grasse, à conditionde ne pas compenser enmangeant davantage.

SANTÉ

Tout savoir surla fausse couche

Phot

os :

DR

Passer dutemps avecses enfants

Passez du temps avecvos enfants, chacund’eux. Peu importe sic’est 15 minutes ou uneheure de câlins ou de jeuxavec eux. Ils sesouviendront toujours deces petits moments – peuimporte l’âge. Il estégalement agréable defaire quelque chose despécial une fois par moisavec chacun de vosenfants et de leur donnerdu temps rien que poureux.

TRUCS ET ASTUCESProduit anti-puces

On nepeut pastraiter unchatonavec des

produits anti-puces ou autrespoudres avant l'âge de 6 mois.Prenez une poignée de feuillesde menthe et frottez le poil del'animal avec. C'est radicalcontre les puces.Anti-crampes

Quand lanuit on adescrampes,essayez de

dormir avec une savonnettesous le drap housse. Migraine

En cas demigraine,masser lecuir cheveluen douceur :

la migraine passe parfoisinstantanément. Anti-moustiques naturel

Pouréloigner lesmoustiqueset éviter lespiqûres,

déposer près de vous (sur latable de chevet, sur la table de

jardin...) quelques feuilles ousommités fleuries de basilic. Çasent bon en plus ! Laver un biberon Pas de goupillon ? Aucunproblème : prenez du gros sel,mettez-en un bonne poignéedans le biberon et ajouter un filetd'eau, agitez énergiquement lebiberon et rincez, c'est propre. Piqûre d'insectePour vous soulager d'une piqûred'insecte, frottez-la à sec avecdu savon de Marseille.

Des onglesimpeccables ! Pour avoirdes ongles

blancs et qui ne se cassent pas,plongez vos mains quelquesminutes dans de l'eau tiède avecdu jus de citron.Allergie aux montres

Il peutarriverquel'arrièrede votremontres'oxydeet tache

votre bras ou vous occasionneune allergie. Pour éviter cela, étalez une finecouche de vernis à ongleincolore sur la partie en contactavec la peau.

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Cet article a été publié, ici même,le 23 mars 2006. Dix ans après,qu’est-ce qui a changé ?L’impérialisme, qui ne pouvait trom-per personne sauf les niais biberon-nés aux sucreries des mass mediaoccidentaux, a refait ce qu’il a l’habi-tude de si bien faire lorsque son filslégitime (le capitalisme) est enpanne très grave : la guerre, lesguerres et même une déflagrationmondiale, s’il le faut ! En 2006, onétait aux balbutiements de cet étran-ge monde de la démesure et de l’im-moralité portée à son summum…Lisez ou relisez…

Cette planète «mondialisée» deforce n’est-elle pas en train de glis-ser lentement mais sûrement versune dictature planétaire dirigée parles forces de l’argent ? Les régimespolitiques, qu’ils soient à la tête desgrandes nations occidentales ou despetits pays du tiers-monde, ont-ilsencore un pouvoir réel, une quel-conque décision sur le cours desévénements ? Ce qui se passe dansnos pays et à travers le monde nouspousse parfois à penser qu’il esttrop tard.

Mais, c’est ignorer que l’Histoirene va pas toujours dans le sens queveulent lui imprimer les forces domi-nantes et les classes possédantes.Les peuples, qui peuvent semblerparfois résignés et abattus, ont desressources inimaginables qui leurpermettent de rebondir pour corrigerces errements et remettre l’Histoiresur les bons rails. Les gouverne-ments ont-ils encore un minimum depouvoir ? Des institutions transna-tionales, à caractère financier ouéconomique, contrôlent tout. Onpeut citer, pour l’exemple, laCommission européenne deBruxelles ou le FMI. Ou encore laBanque mondiale et l’OMC. Cessuperstructures qui imposent leursvolontés aux pouvoirs locaux sontun instrument aux mains des multi-nationales, groupes financiersoccultes qui contrôlent toute la pro-duction des biens à travers la planè-te et disposent de la quasi-totalitédes richesses. Mais, pour donner

l’illusion que les systèmes nationauxmaîtrisent toujours la situation, unemanipulation généralisée fait croireque la démocratie continue de fonc-tionner à travers des parlementsconstitués toujours des mêmes par-tis — ceux des systèmes — et unevie démocratique superficielle, limi-tée aux joutes politiciennes sanc-tionnées par des votes bidon quiopposent toujours des candidatsissus des mêmes milieux et dont ladifférence idéologique n’est guèrevisible. En Europe, la gauche et ladroite se ressemblent au point où,parfois, c’est la gauche qui mèneune politique de droite et inverse-ment.

En fait, à des moments précis dudéveloppement de l’ultralibéralisme,il fallait accélérer certaines privatisa-tions et les «socialistes», au pouvoirà cette période-là, n’avaient pasd’autre alternative que de mener àbien ces fameuses réformes. Parcontre, dans des phases marquéespar le mécontentement général et leréveil de la conscience populaire, cesont les partis de droite qui ont dûreculer et voter des budgets pourl’école, la santé et la protectionsociale. Les Etats n’ont plus aucunemarge de manœuvre puisque cesont les institutions supranationalesqui imposent les politiques à menerà travers des accords scrupuleuse-ment contrôlés.

Ces accords et autres traités sontun moyen efficace aux mains desmultinationales pour imposer leurdiktat et étouffer toute velléité derésistance de la part des Etats natio-naux. Pour protéger ses agricul-teurs, la France doit avoir l’aval deBruxelles et, pour gérer sa petiteindustrie nucléaire, l’Algérie doitexécuter les ordres de l’Agenceinternationale de l’énergie atomique.On peut multiplier les exemples àl’infini. Quant à la «démocratie», ouce qui en reste, c’est juste une illu-sion. En fait, il s’agit partout d’unedémocratie de façade, à des degrésdivers selon les pays.

Aux Etats-Unis, seule une petiteminorité de riches peut se présenteraux élections, les autres n’ont aucun

droit de participer à la vie démocra-tique. Ce sont juste des bulletins devote que l’on exhibe de temps àautre devant les caméras pour entre-tenir l’illusion. A l’opposé, et pourprendre l’exemple de notre pays, iln’y a plus de véritable opposition.Pour changer, le parti unique s’estoffert trois vitrines, juste pour don-ner l’illusion. En fait, nous sommesdans une situation pire que celle quenous connaissions avant : le FLNavait une politique claire, cohérenteet identifiée idéologiquement.Aujourd’hui, tout ce que l’on sait,c’est que les trois partis «uniques»,désidéologisés, appuient sans réser-ve le «programme présidentiel». Cedernier apparaît comme un immensechantier de mise à niveau du payspour le rendre accessible auxgrands investissements capitalistesétrangers. Quant au vote algérien, iln’est pas différent de tous les autres: les candidats du système l’empor-tent toujours et il n’est plus questionde jouer avec le feu. On gère commeon peut l’islamisme et ceux que l’ondésigne par le vocable «démo-crates» et qui sont de plus en plusabsents de la scène politique — àleur décharge, ils sont superbementignorés par les médias lourds — ontun parcours singulier : parfois, ilssont partie prenante du système et,d’autrefois, ils se situent en dehorsdu cercle. A plusieurs reprises, ilsont fait le jeu du système, comme entémoigne la dernière giga-manipula-tion du 8 avril 2004.

En fait, la décision n’appartient niaux Parlements, ni aux Sénats. Cesont juste des instruments dont lerôle est de donner un semblant delégitimité aux orientations généralesqui sont en train de changer de fonden comble les politiques de nospays.

Les nouveaux centres détenteursdes pouvoirs locaux, qui sont enrelation étroite avec les véritablesmaîtres du jeu, mènent des poli-tiques d’abandon de la souverainetééconomique, en vendant les usineset tout le patrimoine économique,fruit d’efforts et du sacrifice des col-lectivités nationales, aux plus

offrants. Les travailleurs sont ren-voyés ou obligés de se plier aux exi-gences des capitalistes nationaux etdes investisseurs étrangers qui nesont que la partie visible des grandsgroupes multinationaux. Les règlesdu jeu sont claires : il faut limiter lessalaires de nos travailleurs pourfaire pression sur les classesouvrières de l’Occident, plus offen-sives dans la revendication —menaces de délocalisation — il fautégalement réduire le rôle du syndi-cat et donner de larges prérogativesaux patrons qui peuvent payercomme ils veulent les ouvriers, nepas les déclarer, ne pas respecterles règles d’hygiène et la législationdu travail.

C’est le retour de l’esclavagisme.Du temps de l’impérialisme histo-rique, les grandes compagnies capi-talistes utilisaient les armées et lesadministrations de leurs pays pourspolier nos terres, exploiter notremain-d’œuvre et piller nosrichesses.

La mondialisation leur offre toutcela et à moindre prix : les pouvoirslocaux sont chargés de ce travail.Mais, pour cacher cette réalité, onles entendra parler de réformesnécessaires imposées par la mon-dialisation, d’incitation à l’effort indi-viduel, d’encouragement de laconsommation, de corrections àapporter aux systèmes bureaucra-tiques et tant d’autres slogans enco-re.

M. F.

C’ÉTAIT IL Y A DIX ANS

I - La guerre comme suite logique de la mondialisationLe Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com

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PANORAMAPANORAMA

Par Hakim LaâlamPar Hakim LaâlamPOUSSE AVEC EUX !

Algérie ! Santé. La cigarette tue 15 000 personnes par an. Unestatistique officielle qui ne prend pas en compte tous ceux quimeurent au…

… volant, une cigarette au bec !

En vérité, au-delà de la nécessité ou pas de recourir àl’emprunt obligataire, au-delà de la solidité ou pas de l’ar-gument plaidant pour un endettement extérieur, au-delà detoutes ces questions certes capitales, importantes, le suc-cesseur de Abdelaziz Bouteflika, qui sera peut-êtreBouteflika Abdelaziz - là n’est même plus le problème - cethomme, donc, ou cette femme, devra répondre à une ques-tion. Pas deux, pas trois, pas mille questions, mais uneseule : voudra-t-il impulser la construction d’une Algérieportée par la ministre Benghebrit ou par le député islamis-te Aribi ? Ce n’est pas aussi caricatural que vous ne pour-riez le penser. Au-delà des petites magouilles, du gré à gréau gré des vents dominants, celui qui occupera le fauteuil,roulant ou fixe, d’El-Mouradia, s’il est réellement mu par lesouci de sauver l’Algérie, est condamné à apporter uneréponse claire, succincte et sans fioriture ni barbouillagesà cette question-là : Benghebrit ou Aribi ? Avec à la clé, un

postulat : pas de métissage possible, sous le fallacieuxprétexte que l’Algérie est musulmane, qu’elle se doit d’êtreaussi ancrée dans ce terreau religieux. Que je sache, la loialgérienne n’oblige pas (encore) à porter son Coran accro-ché autour du cou et à se draper la taille avec son tapis deprière. Et donc, restons sur l’essentiel constructeur d’unenation : Benghebrit ou Aribi ? Soufiane Djillali ou Djaballah? Une Algérie où les enfants, à la fin du dernier trimestrede l’année, ne déchirent plus leurs cahiers et livres enguise de «délivrance», à la sortie de leurs établissements,comme dans un rite barbare. Ou alors, une Algérie où,entre voisins, c’est à qui déguisera et grimera le mieux sesmioches le vendredi pour les afficher, dès 5 ans, à laMosquée-Djihad du quartier ? Le prochain locataire d’El-Mouradia, même s’il ressemblera furieusement à l’actuel,en se positionnant clairement, en disant juste ceci : «c’estcette Algérie-là que je veux bâtir» aura fait avancer le pays.Dans un sens. Ou dans un autre. Mais son mérite, quelleque soit la direction, sera d’en finir avec l’actuel métissagemortel, le flou cancérigène. Ce jour-là, promis, j’arrêteraide fumer du thé, car n’ayant plus de motif sérieux de resteréveillé à un cauchemar éradiqué.

H. L.

C’est ça ou ça ! Le mix est impossible !

Par Maâmar [email protected]

LES CHOSES DE LA VIE