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INFO 448 CANROBERT « NON au 19 mars » VOICI quelques articles de presse ou de contributeurs retenus à votre attention : 1/ Le village de CANROBERT devenu OUM EL BOUAGHI à l’indépendance : Dans l’Est algérien, culminant à 891 mètres d’altitude, à 471 km d’Alger, en plein cœur des hauts plateaux. CANROBERT, est situé à 100 km au Sud-est de Constantine et à 25 km à l’Ouest d’AÏN BEIDA. Le climat de la région est à la fois sec et très chaud en été et froid avec des épisodes neigeux en hiver. Implantée immédiatement aux confins méridionaux de l’atlas tellien, la région dispose ainsi d’un territoire dont la configuration géomorphologie est particulière. CANROBERT, est le pays de hautes terres, perchées entre 800 et 1000 m d’altitude. Celles-ci occupent 80% de sa superficie totale, elles sont cependant interrompues par des dépressions salées. Les montagnes qui n’occupent que 13% de sa superficie, sont des horsts zonaux profondément percés dans la structure et prolongent celle des Aurès de l’est, très plissées et très accidentées. Ce territoire s’étend sur une superficie de 6187 Km2, constitué de vallées qu’interrompt, dans sa partie sud des Sebkhates salées saufs celle de TIMERGANINE au sud -ouest entre AIN ZITOUN et BOUGRARA SAOUDI. HISTOIRE Ancienne L’histoire de la région de CANROBERT plonge dans la préhistoire à environ 8000 avant l'ère commune. Des vestiges attestent de la présence de troglodytes vivant de chasse et de cueillette. La pierre Sculptée Le 27 mai 1931, monsieur Necib Brahim ben Lamri, propriétaire à Ksar Sbahi, à proximité de Canrobert (département de Constantine) signalait à la Société archéologique de ce département la découverte d’une pierre de 50 à 60 cm, de haut, portant la tête d’un bélier. Avec une inscription : FACTAFORMA*AD [[SERO]] [[TINV]] MAGISTRV*FVNDI Source : http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/mefr_0223-4874_1966_num_78_1_7512

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INFO 448 CANROBERT

« NON au 19 mars »

VOICI quelques articles de presse ou de contributeurs retenus à votre attention :

1/ Le village de CANROBERT devenu OUM EL BOUAGHI à l’indépendance :

Dans l’Est algérien, culminant à 891 mètres d’altitude, à 471 km d’Alger, en plein cœur des hauts plateaux. CANROBERT, est

situé à 100 km au Sud-est de Constantine et à 25 km à l’Ouest d’AÏN BEIDA.

Le climat de la région est à la fois sec et très chaud en été et froid avec des épisodes neigeux en hiver.

Implantée immédiatement aux confins méridionaux de l’atlas tellien, la région dispose ainsi d’un territoire dont la configuration géomorphologie est particulière. CANROBERT, est le pays de hautes terres, perchées entre 800 et 1000 m d’altitude. Celles-ci occupent 80% de sa superficie totale, elles sont cependant interrompues par des dépressions salées.

Les montagnes qui n’occupent que 13% de sa superficie, sont des horsts zonaux profondément percés dans la structure et prolongent celle des Aurès de l’est, très plissées et très accidentées. Ce territoire s’étend sur une superficie de 6187 Km2, constitué de vallées qu’interrompt, dans sa partie sud des Sebkhates salées saufs celle de TIMERGANINE au sud-ouest entre AIN ZITOUN et BOUGRARA SAOUDI.

HISTOIRE

Ancienne

L’histoire de la région de CANROBERT plonge dans la préhistoire à environ 8000 avant l'ère commune. Des vestiges attestent

de la présence de troglodytes vivant de chasse et de cueillette.

La pierre Sculptée

Le 27 mai 1931, monsieur Necib Brahim ben Lamri, propriétaire à Ksar Sbahi, à proximité de Canrobert (département de

Constantine) signalait à la Société archéologique de ce département la découverte d’une pierre de 50 à 60 cm, de haut,

portant la tête d’un bélier. Avec une inscription :

FACTAFORMA*AD [[SERO]]

[[TINV]] MAGISTRV*FVNDI

Source : http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/mefr_0223-4874_1966_num_78_1_7512

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Il existe aussi des vestiges romains à Dalaa, Ksar Sbahi et Ouled Gouti.

Partie intégrante du royaume de Numidie, appelée alors MACOMADES, jusqu’à la veille de la période punique, l’évolution de l’économie met en évidence un système agraire dominé par la culture de l’olivier.

Les invasions répétées ont mis la Numidie sous le commandement de l’empire romain. L’agriculture céréalière est ainsi devenue la principale ressource des habitants de la région qui érigée en grenier que Rome utilisait pour pérenniser sa prospérité économique. Quant à la domination byzantine de 701 à 523 avant Jésus-Christ, celle-ci s’est accompagnée surtout d’un accaparement des meilleures terres obligeant les autochtones à réfugier dans les montagnes.

Dans la région des AURES, la pénétration musulmane a rencontré une forte résistance menée par TIDIA dite « EL KAHINA » qui a repoussé les armées d’HASSAN IBN NOUMAN dans la vallée de MESKIANA et fait prisonnier KHALED IBN YAZID. Après la mort de TIDIA à OUED NINI en 708 après Jésus-Christ, les Amazighs ont embrassé l’Islam et participé activement à la conquête de L’Andalousie.

Lorsqu'au 16ème

siècle, les Turcs se furent emparés de Constantine, ils firent alliance avec les Haracta et engagèrent leur chef Ben Oumet-Allah (ouled M'Tallah) à accepter un burnous d'investiture en échange de quoi, il reçu le commandement de tout le pays allant de Constantine-Guelma-Bône. De retour dans sa région, son attitude valut à Ben Oumet-Allah de dures critiques, il fut assassiné au cours de violentes mises au point. Les Haracta choisirent leur chef parmi les familles les plus représentatives (les ouled Sioun, les ouled Amara...), mais, de nombreuses querelles troublèrent la région jusqu'au 18

ème

siècle. Ce n 'est que vers 1720 que le Bey de Constantine réussit à s’en faire des alliés en leur faisant élire habilement pour chef l'un de ses fils, le caïd El Aouissi, mais l'esprit d'indépendance de cette tribu prit parfois le dessus, entraînant des troubles et de nombreux heurts avec le beylick.

Présence française 1830 - 1962

Les Hauts Plateaux de la province de Constantine, resserrés par le rapprochement de l’Atlas Tellien et de l’Atlas Saharien, sont en outre morcelés par quelques petites arêtes montagneuses en une série de cuvettes juxtaposées. Les centres de colonisation jetés au milieu des steppes arides jalonnent cille des oasis les routes qui mènent à la zone bordière de l’Aurés, un peu plus humide, par suite un peu moins infertile. Sur la route de Constantine à Aïn Beida l’on créa en 1886 Aïn Fakroun, en 1896 d’ARMANDY et en 1904 CANROBERT.

Tous ces villages agricoles ne peuvent que végéter tant qu’à l’agriculture ne sera pas venu s’adjoindre le grand élevage. Les gisements de phosphates compensent heureusement l’insuffisance du climat et du sol. C’est à l’’exploitation des phosphates, ainsi qu’au désir de la pénétration saharienne, que les hauts plateaux constantinois sont redevables de leurs trois lignes ferrées : -d’abord d’EL GUERRA à BATNA (80 km) ; la voie fut exploitée dès 1882, on la prolongea en 1888 jusqu’à BISKRA (121 Km)

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-en 1888 également fut inaugurée la ligne SOUK-AHRAS à TEBESSA (128 km), -et en 1889 la ligne d’OULED RHAMOUNE à AÏN BEIDA (93Km).

Toutes ces dates montrent combien la colonisation des Hauts Plateaux constantinois fut tardive.

La commune d’AÏN BEIDA, distante de 25 km de CANROBERT, a été élevée au rang de commune en plein exercice en 1868 avec 4051 habitants dont 386 Européens. En 1852 la grande confédération de la tribu des HARACTA se composait de six fractions : les OULAD KHENFAR, les KHERARED CHERAGA, les KHERARED GHERADA, les OULAD SAID, les OULAD SIOUAN et les OULAD AMARA. A la tête de chaque fraction l'administration avait placé un caïd. En 1880, le 1er avril, le Commandant Supérieur des HARACTA était supprimé et faisait place à trois Communes mixtes : 1) La commune mixte de SEDRATA, 2) La commune mixte de MESKIANA. 3) La commune mixte de CANROBERT, qui reçu ce nom en 1904 pour honorer la mémoire de François, Marcelin, Certain de CANROBERT (1809 -1895), qui se signala par sa bravoure lors de l’assaut de Zaatcha, commandant en chef lors de la guerre de Crimée (1854-1856), Maréchal de France.

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François Certain de CANROBERT

François Marcellin Certain de CANROBERT est né à Saint-Céré le 27 juin 1809, mort à Paris le 28 janvier 1895. C’est un

Maréchal français, qui s’est illustré dans les principales campagnes du Second Empire (particulièrement aux combats de

l'Alma, de Magenta, de Solférino et de Saint-Privat. Il fut un fervent soutien du régime bonapartiste.

À sa naissance, son père, ancien capitaine, est âgé de 55 ans. Cet officier de l'Ancien Régime a servi à l'armée de Condé et

émigré en 1791. Son demi-frère, Antoine, brillant officier issu de Saint-Cyr a été tué par un boulet de canon à Fleurus le 16

juin 1815, en combattant pour l'Empereur.

Quand il eut dix ans, son père, monta sur un cheval de ferme, le plaça en croupe derrière lui et le conduisit ainsi jusqu'à la

petite ville de Brive-la-Gaillarde, où il le remit entre les mains du conducteur de la malle-poste, qui l'amena à Paris, chez le

général Marbot. Celui-ci lui fit donner une instruction très soignée, et le dirigea vers l'Ecole militaire de Saint-Cyr, où il entra

en 1825. Trois ans plus tard il était sous-lieutenant.

Canrobert fut envoyé en Algérie en 1833, et ne tarda pas, par sa bravoure, à devenir l'un des plus brillants officiers de notre

armée d'Afrique.

Il avait environ vingt-sept ans, quand son colonel le proposa pour la croix de chevalier de la Légion d'Honneur. Mais dès qu'il

eut connaissance de cette proposition, CANROBERT alla déclarer à son chef qu'il ne pourrait jamais accepter la croix tant

qu'un vieux capitaine qui se battait depuis la bataille des Pyramides, ne l'aurait pas obtenue. Blessée l'année suivante à

l'assaut de Constantine (13 octobre 1839), il accepta enfin, des mains du général en chef, cette décoration qu'il avait si

généreusement refusée quelques mois plus tôt.

En peu de temps, il arriva au grade de commandant et fut placé à la tête d'un bataillon de chasseurs à pied. Avec ce bataillon,

CANROBERT ne tarda pas à devenir la terreur des Arabes. Il s'acharna surtout à la poursuite de l'un d'eux, qui se faisait

appeler BOU-MAZA, c'est-à-dire : "Père de la chèvre", parce que, disait-il, une chèvre qui l'accompagnait toujours, avait assez

de lait pour nourrir tous ceux qui le suivraient.

La lutte entre CANROBERT et BOU-MAZA dura près de deux ans ; mais enfin le chef arabe, poursuivi de montagne en

montagne, se vit acculé et forcé de se constituer prisonnier.

On raconte qu'à la suite de cette campagne, un visiteur montrant au gouverneur de l'Algérie un fort que l'on venait de

construire, lui dit :

"Eh bien, Monsieur le gouverneur, c'est avec ça que vous avez obtenu la tranquillité du pays.

- Oui, répondit le gouverneur, qui n'était autre que le célèbre Maréchal BUGEAUD, avec ça et avec les chasseurs de

CANROBERT.

En 1849, CANROBERT était le colonel du régiment des zouaves. On l'appelle pour soutenir les troupes qui faisaient le siège

de Zaatcha. Aussitôt il quitte Aumale avec son régiment. Mais le choléra empêche la petite colonne d'avancer aussi vite

qu'elle le voudrait, car à chaque étape il faut perdre du temps pour enterrer les morts. Soudain nos soldats, affaiblis, se

trouvent en face de plusieurs milliers d'Arabes qui leur barrent la route. Ils sont en si grand nombre que la lutte semble

impossible.

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CANROBERT alors s'avance résolument vers eux, et leur crie :

"Livrez-nous passage, car je porte avec moi un ennemi terrible : la peste !"

Effrayés par ces paroles, et voyant en effet beaucoup de nos soldats atteints par l'épidémie cholérique, les Arabes s'enfuient,

laissant le champ libre à CANROBERT qui put ainsi continuer sa route vers Zaatcha. Quelques jours plus tard la ville était

prise d'assaut grâce au régiment de CANROBERT qui, peu de temps après, était promu commandeur de la Légion d'Honneur

et général de brigade.

En 1854, CANROBERT débarque le premier sur le sol de Crimée où nous allions nous battre contre les Russes. Il est blessé à

la bataille de l'Alma, prend le commandement en chef de l'armée après la mort du Maréchal SAINT-ARNAUD, et commence le

siège de Sébastopol qui dura onze mois. Mais, avant que la ville ne fût prise d'assaut, nos soldats eurent à supporter le

terrible hiver de 1854-1855. De l'aveu de tous les généraux de l'époque, une grande partie de l'armée serait morte de froid et

de misère sans les bons soins et le dévouement de tous les instants du général en chef.

Aussi, lorsque nos soldats rentrèrent victorieux à Paris, le 31 décembre 1855, CANROBERT, à qui l'Empereur avait donné

l'ordre de défiler à la tête de son ancienne division, fut-il acclamé par toutes les troupes et la population parisienne

enthousiasmée.

CANROBERT, qui était grand-croix de la Légion d'Honneur, fut alors nommé Maréchal de France.

En 1859, au début de la guerre d'Italie, il empêcha les Autrichiens de s'emparer de la ville de Turin en modifiant la ligne de

défense des Italiens, puis il assista aux batailles de Magenta et de Solférino.

Enfin, pendant la guerre franco-allemande, le Maréchal CANROBERT reçut le commandement du 6° corps d'armée, avec

lequel il accomplit des prodiges de valeur à Gravelotte et à Saint-Privat (16 et 18 août 1870).

On rapporte qu'à la première de ces deux batailles, CANROBERT, en examinant les positions de l'ennemi, se trouva exposé

au feu de l'artillerie. Le sifflement strident des projectiles, auquel le Maréchal ne prêtait aucune attention, faisait

instinctivement courber quelques cavaliers sur le col de leurs chevaux. Soudain il se retourne et les aperçoit dans cette

posture ; alors il leur dit en souriant : "Ne saluez donc pas comme ça, mes amis : nous ne sommes pas à la messe !"

Cette anecdote dépeint CANROBERT tout entier : brave, spirituel et bon, car telles furent en effet ses principales qualités.

Après la capitulation de Metz, le Maréchal CANROBERT fut emmené prisonnier en Allemagne, d'où il ne revint en France

qu'après la signature de paix.

Sous le gouvernement de la République, CANROBERT a fait plusieurs fois partie du Sénat. Il fut l'un des chefs du parti

bonapartiste. Doyen des maréchaux de France de son époque, il décède à son domicile parisien, le 28 janvier 1895, dans sa

86° année. Honoré et estimé de tous, des funérailles somptueuses lui furent faites solennellement, aux frais de l'Etat, aux

Invalides.

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CANROBERT est un village de tradition agricole connue pour ses marais de sels (Chotts) et ses pâturages saisonniers pour

le bétail.

Le baptême de l’Eglise se déroule en 1955. Dans un silence religieux le son cristallin de trois cloches offertes par la famille

Casanova s’élève vers le ciel d’Algérie.

L’église de CANROBERT, dont la croix a été enlevée sur ordre de Boumédiene pour devenir un local pour les scouts.

[Une cloche d'Algérie sur le site de Notre Dame d'Afrique à THEOULE].

Apres l’exode, en 1964 la famille Casanova originaire de Corse réussit à faire rapatrier les cloches.

Désormais Raymonde-Jeanne, Josette-Paule et Antoinette-Jacqueline sonnent dans le clocher de Quasquara en Corse sous un même ciel aussi bleu que celui de l’Algérie…

L’église de Canrobert a été rasée en 1977.

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MONUMENT aux Morts : Qu’est-il devenu ?

Le relevé n°57222 fait mention de 34 noms de soldats ‘’MORT pour la France’’ au titre de la guerre 1914/1918, à savoir :

ABBAD Aïssa (1917) – ABDELLAOUI Saad (1916) – AGOUN Chérif (1917) – ALLIROL Jean (1917) – ARAR Amar (1915) –

AZZOUZ La (1916) – BALAÏD Lakhdar (1918) – BOUMARAF Kemissi (1914) – CAÏTUCOLI François (1915) – CHERGUI Boularès

(1917) - CHERGUI Boutaret (1917) - CHERGUI Lamri (1914) - CHERGUI Mamar (1916) – DJERMANE Cherif (1915) – FAYOLLE

Adrien (1914) – GHENNAÏ Belkacem (1915) – GHERAF Maammar (1919) – GOUDJIL Méziane (1918) – HAMADOU Salah (1918) –

HAMDI Ahmed (1914) – HAMIDOU Mostefa (1918) – HARKATI Boudjema (1916) – LOUCIF Aïssa (1916) – MENASRIA Lamri

(1918) – MERZKANE Hamlaoui (1915) - MERZKANE Laïd (1914) – MOHAMED Ben Ahmed (1918) – MOKAKRA Ahmed (1915) –

RABAHI Messaoud (1918) – TAIEB Chaloum (1914) – YAHIA Brahim (1917) – ZEROUAL Bourouza (1916) – ZIRAOUI Ammar

(1918) – ZITOUN Chérif (1917) -

A PROPOS : Source : http://alger-roi.fr/Alger/setif/pdf/1_vallet_drame_algerien.pdf

Le Livre de Monsieur Eugène Vallet ‘’Un drame algérien’’ (SETIF 1945 - Les grandes éditions françaises. Paris) apporte

quelques commentaires pages 270 et 271 que je vous soumets :

« Dans la tourmente de 14-18, l’Algérie a fourni à la mère-patrie :

-115.000 soldats d’origine française, soit 1/5ème

de la population ;

-157.000 soldats d’origine berbères, soit 1/30ème

de la population.

Les chiffres des tués ont été les suivants :

-18.000 français, soit 15.65 % des partants ;

-19.000 indigènes, soit 12.10 % des partants. Par l’histoire des remplaçants, on peut déduire la place que prennent dans ces

chiffres les représentants de l’élite musulmane qui se réclame de l’impôt du sang.

Le système de recrutement, institué en 1916, subsiste encore en 1946. Nous lisons dans un communiqué du Ministère de la

Guerre, daté de 1939 :

« Rapport entre le nombre des indigènes algériens inscrits et celui de la population : 1,70 %.

« Rapport entre le nombre des incorporés et celui des inscrits indigènes : 10 %.

« Pour la population française, ce dernier rapport est de 93 %.

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En France métropolitaine, il est de 91 %..

« Sur 6.300.000 indigènes, il n’est pris, tous les ans, en moyenne, que 10.500 hommes pour le service militaire. Les indigènes

bénéficient, à cet égard, d’une exonération de 85 % par rapport au service fourni par les citoyens français. »

Ajoutons à ces renseignements, qui sont officiels, que depuis novembre 1942, date de la reconstitution de l’armée de

l’Empire, une légère modification a été apportée à ce régime, mais que de nombreux cas de dispenses ont été appliqués aux

indigènes algériens, que ne connaissent pas les Français d’origine. C’est ce qui explique que pour les dernières campagnes

de Tunisie, Italie, France et Allemagne, il a été prélevé, en Afrique du Nord – Maroc compris : 16 % de la population française

d’origine, et 2 % de la population indigène. Et c’est ce que souligne l’importante proportionnelle des pertes subies par ceux-

là même qui ont tout donné à leur Patrie et que l’on récompense en les chassant d’Algérie…

Constatons, en outre, que l’on déforme singulièrement la vérité, en prétendant que notre défense nationale joue entièrement

sur les contingents fournis par les indigènes. »

SYNTHESE réalisée grâce aux-sites ci-dessous :

ET si vous souhaitez en savoir plus sur la ville de CANROBERT, cliquez SVP, au choix, sur l’un de ces liens :

http://encyclopedie-afn.org/Canrobert_-_Ville

http://fr.wikisource.org/wiki/La_Conqu%C3%AAte_de_l%E2%80%99Alg%C3%A9rie_-_Le_Gouvernement_du_g%C3%A9n%C3%A9ral_Bugeaud/07

https://www.youtube.com/watch?v=v-Yam0gFync

http://wikimapia.org/9297568/fr/Ancien-Jardin-de-la-vile-d-Oum-El-Bouaghi-Allias-village-de-Canrobert

http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/mefr_0223-4874_1966_num_78_1_7512

http://quintessences.unblog.fr/2014/04/24/monuments-expatries-dalgerie-departement-de-bone/

http://gislaine.canivet.pagesperso-orange.fr/Noel2009/01.htm

http://ainbeida.voila.net/AinBeida-lasourceblanche.htm

http://fr.scribd.com/doc/74691718/5-Chapitre-Presentation-De-La-Ville-d-Oum-El-Bouaghi

http://afn.collections.free.fr/pages/canrobert.html

2/ MARSEILLE : Juin 2014

Un nouveau départ dans les relations franco-algériennes.

[Les parlementaires

algériens ont déposé une gerbe devant la plaque commémorative de la répression des manifestations nationalistes à Sétif, Guelma et Kherrata, le 8 mai 1945.

Photo Cyril Sollier]

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Au terme d’une courte semaine parisienne consacrée à la grande commission interparlementaire annuelle France – Algérie, une délégation de députés algériens était, hier, l’invitée de Patrick MENUCCI, député (PS) de Marseille et Président du groupe d’amitié parlementaire France –Algérie à l’Assemblée nationale. Après un déjeuner à la Chambre de commerce et d’industrie Marseille Provence puis une visite du grand port maritime, les parlementaires algériens se sont retrouvés en fin d’après-midi à la Maison de la Région, sur la Canebière, pour une réception offerte par Patrick MENUCCI.

Cliquez SVP sur ce lien : http://www.laprovence.com/article/edition-marseille/2928187/un-nouveau-depart-dans-les-relations-franco-algeriennes.html

3/ MARSEILLE : 8 MAI 2014 ‘’La Plaque’’

L’AUTRE 8 MAI 1945 EN ALGERIE

A la Mémoire des victimes des massacres de Mai 1945

Le 8 Mai 1945, des Algériens défilent à Sétif à l’appel des dirigeants nationalistes pour célébrer la victoire contre le nazisme. Des pancartes et un drapeau algérien sont déployés au milieu des drapeaux alliés : ‘’A bas le fascisme et le colonialisme’’, ‘’Vive l’Algérie libre et indépendante’’, ‘’Nous voulons être vos égaux’’. Un policier tire et tue froidement Bouzid SAÂL, le jeune scout qui porte le drapeau algérien. Toute la région de Sétif, Guelma et Kherrata va vivre une répression violente et aveugle conduite par l’armée coloniale et des milices déchaînées. Une révolte se déclenche et une répression impitoyable aboutit à plusieurs dizaines de milliers de morts. Ces événements douloureux vont marquer des générations d’Algériens et déterminer les consciences pour le combat du peuple algérien contre le colonialisme et pour la liberté des peuples.

Le 8 mai 2014 Espace Franco-Algérien PACA Méditerranée

NDLR : Cette plaque est située, Place Léon Blum, devant la mairie du 1-7 à MARSEILLE. Sur le fond : Le 8 mai 1945 est le commencement d’exécution d’un complot de vaste envergure ; il n’a rien de spontané car dans des douars l’appel au djihad retentissait déjà, attisé par des radios extérieures. Les autorités françaises avaient accepté qu’un cortège pacifique se rende au monument aux Morts de Sétif sous la réserve express que la manifestation n’ait pas de caractère politique et que le défilé s’effectue sans pancartes ou banderoles. Cette promesse ne fut pas tenue. Les manifestants, que des témoins affirment armés, dont le nombre varie de 6 à 10.000 personnes, déferlèrent dans la rue Clémenceau et se heurtèrent à la Police. Aussitôt des coups de feu claquèrent et les passants furent agressés et abattus à coups de pistolet, de couteaux et de bâtons. La police et la gendarmerie réagirent vigoureusement pour repousser les manifestants. Ceux-ci continuèrent à attaquer des français isolés, obéissant sans doute à un mot d’ordre, pour les assassiner. A noter que la première victime fut une fillette, âgée de 9 ans, la petite Arlette NAKACHE…Quant à la mort du jeune scout, soi disant tué froidement, rien ne le prouve car

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l’inspecteur Oliviéri, mis en cause par les algériens, a été ce jour là agressé, battu et pour se dégager, tiré en l’air. Cela fut l’élément déclencheur…

Il est quand même surprenant que notre pays soit le seul à afficher une telle attitude oubliant les innocentes victimes de ce jour là. A quand, par exemple, une plaque commémorative identique à Oran concernant le pogrom du 5 juillet 1962 !

Ouvrage de référence : Roger VETILLARD : ‘’SETIF, MAI 1945 – MASSACRES EN ALGERIE’’ (éditions de Paris)

4/ 8 mai 1945 à Sétif : « Une autre vérité historique » par le député Lionnel Luca

http://www.nationetrepublique.fr/147-8-mai-1945-a-setif-une-autre-verite-historique-par-lionnel-luca.html

La foule des algériens dont beaucoup sont armés de gourdins, de bâtons avec des rasoirs se ruent sur les civils européens aux cris du Djihad et de l’Indépendance (Le Maire socialiste de Sétif favorable aux indépendantistes M. Deluca est tué en tentant de s’interposer).

Les émeutes se poursuivent à Sétif et dans les villes environnantes de Guelma, Kerrata, Chevreul, Perigotville où les populations sont violées et massacrées atrocement.

Le Général de Gaulle, chef du gouvernement provisoire ordonne l’intervention de l’armée sous les ordres du Général Duval ; les opérations vont durer 5 jours et la répression très dure avec des bombardements sur les villages où sont réfugiés les rebelles.

Une commission d’enquête est constituée le 19 mai 1945, le Général de Gaulle nomme le Général de gendarmerie Tuber (résistant et futur maire communiste d’Alger) avec l’avocat général Labattut et le Cadi de Tlemcen.

Un rapport de 26 pages est signé par les 3 membres qui chiffre le nombre des victimes :- Européennes : 103 (1 prêtre, 2 prisonniers italiens, 4 magistrats…)

Indigènes indépendantistes : 1051 par les autorités militaires et 1500 par l’Autorité Civile.

Indigènes fidèles à la France : 800.

Le Ministre de l’Intérieur Adrien Tixier se rend en Algérie du 24 au 30 juin et confirme le nombre de victimes de la répression entre 1500 et 2000 (journal officiel p1382)

Plusieurs délégations du Parti communiste et de la CGT venus sur les lieux ne contestent pas ces chiffres.

L’enquête effectuée par le Gouverneur Général Chataigneau basée sur la distribution des cartes d’alimentation avant et après les évènements confirme le chiffre de 1500…

La propagande des indépendantistes évoque le chiffre de 45000 à 60000 morts repris depuis par tous ceux qui leurs sont proches.

Les commentaires :

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On ne peut réduire ces évènements tragiques à un défilé pacifique célébrant la victoire qui aurait mal tourné aux coups de feu tirés par une police peu nombreuse, débordée, justifiant la colère de la foule sur les civils européens et elle-même victime d’un massacre comme le font croire les partisans du futur Front de Libération Nationale (FLN).

Le Général de Gaulle l’exprime dans ses mémoires de guerre (3ème tome p261) : « En Algérie, un commencement d’insurrection, survenu dans le Constantinois et synchronisé avec les émeutes syriennes du mois de mai a été étouffé par le Gouverneur Général Chataigneau. »

Loin d’être un mouvement spontané en faveur de l’indépendance, ces émeutes sont bien une tentative d’insurrection organisée et préparée de longue date.

Depuis Genève, un libanais, le Cheikh Chekib Arslan lance un appel à tous les musulmans de Syrie du Liban et du Maghreb de se dresser contre les « infidèles » au nom du Djihad. Lié au Mouvement des Frères Musulmans créé au Caire en 1928 par Hassan Al-Banna, il est l’allié de Hadj Husseïni, grand mufti de Jérusalem, admirateur d’Hitler pour sa politique antisémite et réfugié à Berlin pendant une partie de la guerre ; il est également l’allié de Messali Hadj chef du Parti Populaire Algérien indépendantiste.

La France qui avait mandat sur la Syrie depuis 1918 a dû accepter en 1941 la prise de contrôle du Pays par l’armée anglaise et l’indépendance. Le Général de Gaulle explique dans ses mémoires les difficultés rencontrées pour que la France préserve ses intérêts économiques et culturels en Syrie face au gouvernement anglais (p217-223)

Les anglais par ailleurs, malgré les promesses antérieures, ne veulent pas d’un Etat d’Israël qui pourrait menacer leurs intérêts pétroliers sur le port d’Haïfa et s’appuient sur les palestiniens qui n’en veulent pas davantage. (L’alliance s’est faite en mars 1945 à Héliopolis près du Caire dominé par les anglais en donnant naissance à la ligue Arabe contrôlée par une branche spéciale des services de renseignement anglais).

Le 8 mai 1945 ce sont les Palestiniens qui interviennent à Damas en Syrie dans les émeutes contre la France qui soutient le projet d’un Etat d’Israël.

Les émeutes du Constantinois sont un des éléments de cet enjeu de géopolitique en Méditerranée au moment où la 2ème Guerre Mondiale se termine en Europe. Elles marquent également l’affirmation d’un mouvement islamiste, antisioniste et antifrançais dont la revendication indépendantiste n’est qu’un moyen et non un objectif.

5/ Masri Feki : Le mot « Maghreb » constitue en soi la négation de l'identité amazighe. (Source Mr JP

LLEDO)

Né au Caire, Masri Feki est un politologue égyptien, spécialiste du Moyen-Orient. Il est l'un des auteurs (avec Meryem Demnati et Lucien Samir Arezki Oulahbib) d'un ouvrage intitulé « À l'ombre de l'islam. Minorités et minorisés ». Grand défenseur des minorités, il a accepté de répondre à nos questions. Le résultat est cet entretien qu'il faut absolument lire et

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relire. Car plein d'un tas de renseignements à même de nous faire comprendre les mécanismes d'une idéologie responsable d'une grande partie de nos malheurs.

Officiellement, l'Afrique du Nord, terre amazighe par essence, appartient au "monde arabe". Et plus précisément, à l'Union du

Maghreb Arabe (UMA), qu'est-ce que vous en pensez ?

Je refuse le concept de « monde arabe », je préfère celui de « monde arabophone ». Le partage d'une langue commune – du

moins officiellement – ne signifie en aucun cas l'adhésion à une seule et même nation. Les Français, les Belges wallons, les

Québécois et de nombreux Africains sont francophones de naissance ; on parle de « francophonie » mais pas de «monde

français ». De la même façon que les pays anglophones ne constituent pas une seule et même nation. Les Tadjiks et une

grande partie des Afghans parlent le persan, ils ne sont pas pourtant Iraniens. Si les populations autochtones en Afrique du

Nord font majoritairement usage de la langue des colonisateurs arabes, cela ne fait pas d'eux des Arabes. Dans ce sens,

l'arabisme d'Afrique du Nord est un arabisme idéologique avant tout, mais qui ne correspond en aucun cas à la culture de

cette région, à son patrimoine historique, ni aux aspirations d'une grande partie des Berbères, c'est-à-dire ceux parmi les

populations locales qui sont restés fidèles à leurs origines…

Cliquez SVP sur ce lien pour lire la suite : http://www.amazighnews.net/20080307168/Masri-Feki-La-negation-de-l-identite-amazighe.html

6/ Commémoration des massacres du 5 juillet (Source Mr Jean MONNERET)

Permettez-moi de vous signaler ou de vous rappeler que la messe pour les Victimes du massacre d'Oran, survenu le 5 juillet 1962, aura lieu comme l'an dernier à l'église Sainte Odile, Avenue Stéphane Mallarmé 75017 Paris, à 10 Heures. La messe sera servie par le R.P. Argouarc'h. A l'heure où nos gouvernants rendent hommage de façon sélective à certaines victimes du conflit algérien choisies, comme par hasard, dans le camp de la rébellion, ce massacre, qui fit selon des recherches historiques très récentes, près de 800 morts est passé sous silence On ne saurait afficher un plus grand mépris envers les Français d'Algérie, Pieds-Noirs et Harkis confondus. Pour les actuels responsables de la politique française, il y a de bonnes et de mauvaises victimes. Les secondes n'ont d'autre droit que celui de se faire oublier. Fort heureusement, nous n'en avons pas l'intention et cette messe est une solennité importante qui permet de dire non tout à la fois au mépris, à l'oubli et à l'abaissement du pays. Soyez donc nombreux à nous soutenir en cette circonstance,

7/ Bartolone : la Seine-Saint-Denis «ne peut pas accueillir toute la misère d’Europe»

Le président de l’Assemblée nationale a pointé du doigt, de manière indirecte, le rôle de l’immigration massive dans les violences en Seine-Saint-Denis.

Accueillir «une part», seulement, de la misère d’Europe

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La Seine-Saint-Denis, ce «département le plus pauvre et le plus jeune de France, ne peut pas accueillir, à lui tout seul,toute la misère d’Europe», a affirmé Claude Bartolone jeudi 26 juin sur Europe 1. Le président de l’Assemblée nationale, député PS de la 9

e circonscription de la Seine-Saint-Denis, était interrogé sur la «une» de l’International New York Times qui fait référence

au lynchage d’un jeune Rom mi-juin dans ce département.

«Il y a une question qui est posée à l’Europe comme à la France» a également déclaré l’ancien président du conseil général de Seine-Saint-Denis. Pour lui, le département francilien doit «prendre [sa] part» de la misère européenne, «mais on ne peut pas être seuls» à le faire.

Bartolone dans les pas de Rocard

Ces propos ne sont pas sans rappeler ceux, restés célèbres, de l’ancien Premier ministre socialiste Michel Rocard sur l'immigration : «La France ne peut accueillir toute la misère du monde, mais elle doit savoir en prendre fidèlement sa part».

Cliquez SVP sur ce lien : http://www.valeursactuelles.com/politique/bartolone-seine-saint-denis-%C2%ABne-peut-pas-accueillir-toute-mis%C3%A8re-

d%E2%80%99europe%C2%BB

8/ Mondial 2014 : nuit de liesse pour les supporters algériens à Paris, incidents à Lyon et Marseille

http://www.leparisien.fr/sports/football/coupe-du-monde/mondial-2014-la-liesse-des-supporters-algeriens-dans-les-rues-de-paris-27-06-2014-3956431.php

Peu à peu, les scènes de liesse se déplacent désormais vers la célèbre artère parisienne, habituée des célébrations de

victoires sportives. Sur les trottoirs des Champs, tous dansent leur enthousiasme, très encadrés toutefois par une armée de

plusieurs centaines de CRS aux aguets.

A mi-chemin entre l'Arc de Triomphe et la Place de la Concorde, les policiers se tiennent prêts à intervenir en cas d'incidents.

Très vite l'avenue parisienne a été bloquée dans les deux sens par les supporters en transe, réalisant avoir franchi une étape

inédite dans le monde du foot. La vigilance des forces de l'ordre est à son comble, dans une ambiance un peu tendue.

Des milliers de personnes sur les Champs à 2 heures du matin

A deux heures du matin, ce vendredi, ce sont des milliers de personnes qui étaient encore rassemblées sur les Champs-Elysée. Selon nos

reporters sur place, l'ambiance était à la fête, un peu électrique mais jusque là sans violence. Les nombreux policiers présents ont parfois eu

recours à quelques jets de lacrymogènes pour disperser des groupes.

Aux environs de 3 heures du matin, la dispersion générale était bien amorcée.

Le boulevard périphérique parisien a lui aussi été assailli par des voitures de supporters. Une heure après la fin du match, un bouchon s'est

notamment formé sur la boucle extérieure entre les portes de Clichy et de Clignancourt, suite à un accrochage a priori seulement matériel.

Certains en ont toutefois profité pour quitter leurs véhicules et courir sur la chaussée, oubliant le danger. Côté intérieur, où la circulation

était dense, des voitures circulaient toutes fenêtres ouvertes, des passagers n'hésitant pas à se hisser à l'extérieur avec drapeaux, écharpes

et fanions aux couleurs des Verts.

Outre Paris, dans nombre de villes françaises la présence policière avait été renforcée aux abords des lieux sensibles ce

jeudi soir en raison des incidents qui avaient émaillé les après-match des deux premières rencontres de l'équipe algérienne.

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Le 17 juin, contre la Belgique, 19 personnes avaient été interpellées dans l'Hexagone. Dimanche, alors qu'au Brésil les

Fennecs battaient la Corée du Sud, plusieurs débordements avaient conduit à 28 interpellations et au décès d'un adolescent

de 16 ans à Mulhouse (Haut-Rhin).

Incidents à Lyon et Marseille

A Lyon (Rhône), la liesse de plusieurs milliers de supporters de l'Algérie a été ternie par des incidents. Les festivités restaient

cependant très encadrées par les policiers et gendarmes mobilisés en nombre pour la soirée (plus de 450 au total dans

l'agglomération), qui usaient de gaz lacrymogènes et d'une lance à eau pour contenir la foule dans un certain périmètre et

leur interdire l'accès aux artères commerçantes de la presqu'île, que survolait un hélicoptère.

Des supporters se sont rassemblés aussi en banlieue, à Vaulx-en-Velin et Saint-Priest, où les forces de l'ordre ont procédé

aussi à des tirs de gaz lacrymogène en réplique à des jets de projectiles. Une quinzaine de véhicules au moins ont été

incendiés sur l'agglomération, selon une source policière.

A Marseille (Bouches-du-Rhône) des incidents ont éclaté entre forces de l'ordre et supporteurs autour du Vieux-Port après 1

heure du matin. Deux motards de la police ont été pris à partie et caillassés par des supporteurs, a indiqué la police. Les

forces de l'ordre ont alors chargé pour disperser les groupes de supporteurs, usant de gaz lacrymogène. Aucun blessé n'a

été signalé et plusieurs interpellations ont eu lieu, toujours de source policière.

Ces dérapages se sont produits alors que la plupart des supporteurs, qui avaient envahi dans une ambiance festive et sans

incident le Vieux-Port après la qualification historique des Fennecs étaient rentrés chez eux.

9/ PETITION 14 juillet – relatif au drapeau FLN

http://www.nationspresse.info/petition-non-au-defile-des-troupes-algeriennes-a-paris-le-14-juillet-2014

A minuit, nous étions à 16.430 signatures. On peut encore progresser et surtout se méfier du silence étourdissant de nos

médias….

BON WEEK-END A TOUS

Jean-Claude Rosso