Le magazine d’information d’ÉLevage ConseiL Loire anjou

N°10 - JUIN 2014

AUTONOMIE PROTéIqUE POUR MAîTRIsER lE cOûT

AlIMENTAIRE

Le dossier

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INFO lait P. 10 - 11meiLLeures LaCtations

INFO viande P. 12 - 13biLans gÉnÉtiques

INFO caprine P. 9biLans teCHniques

ACTU’ÉLEVAGE

Du côté De chez NOus ||| éLeVAGe cONseIL LOIRe ANJOu

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Du côté

dE chEz NOUs

Le diagnostic qualité a mis en évidence de nombreux points dont :

• Une entreprise proche de ses clients, qui a confiance en elle et qui a pris conscience du monde concurrentiel dans lequel elle progresse, avec une stratégie claire : « chacun paie ce qu’il consomme ».

• Une organisation réactive et pragmatique au service de l’efficacité et de la satisfaction éleveur.

La démarche propose des pistes d’amélioration, comme par exemple une harmonisation des pratiques de management et le renforcement de l’accompagnement des nouveaux conseillers lors de leur mise en secteur.

Pour la suite, des indicateurs de suivi seront transmis annuellement et un nouveau diagnostic sera réalisé dans 3 ans.

Audit qualité conseil

quinzaine du conseil en élevage

France Conseil Elevage a mis en place un « Audit Qualité Conseil ». L’objectif de cette démarche est de mettre en évidence la qualité de nos prestations de conseil au service de nos éleveurs.

Elevage Conseil Loire Anjou a été auditée début mars. Elle est la 3ème entreprise de Conseil en Elevage à obtenir cette qualification au niveau national.

Elevage Conseil Loire Anjou a participé à la deuxième édition de « La Quinzaine du Conseil en élevage ». Cette opération, initiée par France Conseil Elevage, a totalisé plus de 100 rencontres techniques, formations, portes-ouvertes, … dans 61 départements.

En Loire-Atlantique et Maine et Loire, plus de 200 éleveurs ont été concernés par nos actions de groupe autour de :

• Le conseil en achat de reproducteurs de race à viande lors de la vente de Chenillé Changé (49) - photo ci-dessous

• CAPACILAIT : calcul des capacités de production et projets d’adaptation pour l’après quota

• Mon troupe@u, avec Smart’Pilot (sur smartphone et tablette)

• Les maladies du pied, avec l’intervention d’un vétérinaire conseil et d’un pédicure

• La réforme de la PAC et les adaptations en viande

• L’écornage des veaux

• Les coûts de production viande

Rendez-vous à la prochaine édition, début 2015.

éLeVAGe cONseIL LOIRe ANJOu ||| Du côté De chez NOus

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Assemblée GénéraleL’Assemblée Générale d’éLEVAGE CONSEIL LOIRE ANJOU s’est tenue le 3 avril 2014 à St Géréon (44). Elle a permis de faire le point des activités de 2013 et des projets 2014. Le thème technique concernait le travail, qui pourrait devenir le facteur limitant des productions de demain.

RAPPORT d'ORIENTATION

Le Président Jean-Paul HOUIS a dressé son rapport d’orientation.

« Nous croyons à l’avenir. Face à l’augmentation de la demande mondiale et à l’augmentation des volumes de production, nous sommes en mesure d’accompagner les éleveurs dans ces mutations. Ceci en particulier grâce à des outils d’approche économique et de gestion de projet tels que CAPACILAIT en lait ou CAPECO en viande. Le développement de notre

PSE, de San’Elevage et de MultiServices Bovins (MSB) nous conforte dans nos décisions, de même que le choix stratégique de travailler au niveau du G5 (voir ci-après). Aussi, la signature de l’accord d’entreprise fin 2013 marque la vision partagée entre les administrateurs, la direction et les salariés de l’entreprise. Enfin, le résultat financier positif en 2013 est un encouragement pour tous. »

ELEVAGE CONSEIL LOIRE ANJOU a fait le choix de mettre en commun des dossiers stratégiques avec quatre ECEL afin de se préparer à relever les défis de demain :

• La modernisation de la collecte de données

• L'adaptation de notre système de conseil

• Le marketing

• Les relations avec les filières

• La collaboration avec le groupe EVOLUTION.

Le G5 c’est 18 500 élevages, 850 000 vaches laitières, 69 000 vaches allaitantes et 71 000 chèvres.

lE G5 : dEs AllIANcEs INTER-EcEl (Entreprises de Conseil en Elevage)

lE TRAvAIl sERA-T-Il lE fAcTEUR lIMITANT dEs PROdUcTIONs dE dEMAIN ?Roger LE GUEN, sociologue à l’ESA d’Angers, a donné sa vision de l’évolution du métier d’éleveur : un métier passionnant mais complexe et risqué.

Une table ronde a rassemblé quatre éleveurs passionnés de leur métier qui ont su mettre en avant la bonne conjugaison de leur vie de famille et leur profession : l’organisation de leurs plannings, l’automatisation des tâches, le robot de traite, le recours à des travaux par tiers…

Un langage simple, un parler vrai, qui a captivé l’auditoire et redonné un message d’optimisme du métier d’éleveur. Isabelle BLAIS, Didier SUREAU, Mathias PLOTEAU, Thierry LEMAY

Le DOssIeR ||| éLeVAGe cONseIL LOIRe ANJOu

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lE dOssIER

La conjoncture autour de l’atelier laitier s’est améliorée. Le prix du lait est plus élevé et le prix des matières premières a diminué. Cependant, il faut rester vigilant.

Actuellement, la demande en protéines végétales augmente plus rapidement que l’offre, principalement liée à la demande asiatique. Une pénurie suite à un incident climatique est donc possible, ce qui engendrerait une hausse des coûts de ces matières premières.

La volatilité des prix restera d’actualité dans les années futures. Afin de sécuriser leur revenu, les producteurs devront maîtriser leur coût de production. Un des leviers de cette maîtrise se trouve dans l’amélioration du niveau d’autonomie protéique.

l'autonomie protéique pour maîtriser le coût alimentaire

l'AUTONOMIE PROTéIqUE EN élEvAGEIl est possible d’aborder l’autonomie protéique sous deux angles qui ne sont pas forcément exclusifs l’un envers l’autre. Il s’agit de la voie « fourrages » et de la voie « concentrés ».

L’évolution du contexte rend le coût de production en élevage laitier de plus en plus imprévisible. Ainsi, le revenu en élevage laitier est difficile à estimer. La question de l’autonomie protéique pour maîtriser le coût alimentaire sur le long terme est donc d’actualité.

la voie " fourrages "

Il est connu que l’herbe est un fourrage naturellement plus équilibré en énergie et en azote que le maïs ensilage. Les rations à base de ce fourrage nécessitent donc moins d’apports de concentrés azotés.

La valorisation de l’herbe peut se faire par le pâturage ou différentes formes de fauche. La teneur en protéines varie également en fonction des espèces présentes dans la prairie. Le choix est donc très important et doit être adapté au contexte pédoclimatique de la parcelle et à la future utilisation : pâturage, fauche+pâturage, fauche seule.

Les prairies muLti-espèces

• Graminées et légumineuses• Il faut des espèces complémentaires.• Sol humide : favoriser les espèces résistantes à l'eau :

fétuque élevée, fétuque des prés, trèfle hybride, ...• Sol séchant : favoriser le lotier, le dactyl, ...

lE PRIx dU sOjA REsTERA élEvé

pour aLLonger Les périodes de pâturage

• Adapter les espèces fourragères en fonction des sols• une sortie précoce pour favoriser la repousse d’une herbe

de meilleure qualité• Prolonger le pâturage en automne

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la voie " concentrés "

Le produit issu de la culture sera utilisé en substitution partielle des tourteaux azotés dans la ration.

Protéagineux seul :

Les cultures majoritairement utilisées sont les protéagineux tels que le pois, le lupin, la féverole, la vesce, ...

Les associations :

• Mélange de céréales et de protéagineux, la céréale servant de support au protéagineux (pouvant également être ensilé au stade laiteux-pâteux pour favoriser la MAT) ;

• Valorisation en graines sèches.

L’avantage de cette voie se trouve dans le fait qu’elle permet de ne pas trop bouleverser le système fourrager de l’exploitation.

Un point négatif subsiste sur les rendements qui ne sont pas toujours au rendez-vous ; la sélection génétique de ces cultures devrait permettre de les rendre plus attractives dans les années futures. Il est à noter que ce type de culture peut être intéressant dans le cadre de l’évolution éventuelle de la PAC qui imposerait la mise en place d’un nombre de cultures minimal par exploitation.

La valeur alimentaire des légumineuses varie en fonction du stade de développement.

Figure 1 : Valeur alimentaire de la luzerne en fonction de son stade de développement. Arvalis

Anthony dOUBERTGAEc MALIBoIS, SoEuRDRES (49)•éleveur en race normande et Prim'holstein

NANTEsTRélAzéTémoignage

• DEPUIS qUanD FaITES-voUS

DE la FévrolE ?

« J’ai débuté la féverole à l'hiver 2012. Au départ, je pensais l’utiliser pour l’élevage de mes génisses. Après discussion avec mon conseiller, j’ai décidé de la distribuer à mes vaches laitières. Il nous semblait intéressant d’apporter une autre source d’acides aminés que du soja ou du colza aux vaches productrices. »

• commEnT avEz-voUS EU l'IDéE ?

« L’idée m’est venue à la suite d’échanges et de lectures dans la presse spécialisée. L’itinéraire technique semblait simple et permettait une tête de rotation intéressante avant une céréale. D’un point de vue agronomique c’était intéressant et j’ai toujours été motivé pour essayer de nouvelles choses. Ensuite, mon choix pour la féverole s’est confirmé car il était possible de la distribuer à mes animaux sans frais de récolte trop importants. J’en distribue sous forme broyée, 1  kg

par vache et par jour tout l’hiver. Cela correspond à 500 g de soja en moins. »

• à ProPoS DE l'ITInéraIrE TEchnIqUE, avEz-voUS EU DES réTIcEncES ?

« Au début, j’ai eu de l’appréhension par rapport au désherbage et l’équipement de semis. Théoriquement, il faut semer en dessous des 7 cm de profondeur. L’idéal aurait été d’avoir un semoir à disque, mais je n’en ai pas. Je la sème tout doucement (23  gr/m² à 3  km/h) grâce à un semoir à blé descendu au maximum (6 cm). Pour le désherbage, je le fais en post-semis. Avant l’implantation : labour classique et semi en combiné. Pas de fertilisation et aucun autre retour sur la parcelle (un fongicide pour l'anthracnose si besoin), c’est économique ! »

• c'EST économIqUE ?

« Au départ, je ne partais pas pour faire de la féverole avec comme objectif de diminuer mon coût

alimentaire. Cependant avec des coûts de 273 euros de l’hectare en charges opérationnelles, 56 euros de frais de récolte broyage compris, on arrive à 360 euros de l’hectare. Si on part pour remplacer 0,5 kg de soja par 1 kg de féverole, à 25 qx/ha, cela fait un équivalent soja à 288 euros. »

• commEnT SE PaSSE la récolTE ?

« Je récolte la féverole vers le 15 août, à environ 85 % de MS, avec une moissonneuse classique. Ensuite je fais faire le broyage et la mise en boudin à un prestataire de service. Il faut qu’elle soit bien sèche sinon il y a un risque de rancissement. »

• En conclUSIon :

« Je suis convaincu par l'intérêt de la culture de la féverole. Elle restera présente à l’avenir sur mon exploitation, ce qui va me permettre d’allonger mes rotations. La prochaine étape va être de l’essayer sur les petites génisses avec un mélange maïs orge. »

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sOEURdEs

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élEvAGE cONsEIl lOIRE ANjOU à l'écOUTE dE sEs AdhéRENTs

" Elevage Conseil Loire Anjou porte de l’attention aux solutions permettant de diminuer le coût de production en élevage. C’est pourquoi, j’effectue actuellement mon stage de fin d’études au sein de l’entreprise sur le sujet de l’autonomie protéique en élevage laitier.

L’objectif de ce stage est de déterminer quelles sont les formations adaptées pour les conseillers sur ce thème afin de pouvoir mieux accompagner les éleveurs. Par ailleurs, je dois définir les attentes et les besoins de ces derniers en formations et accompagnement. Enfin, ce stage doit aussi recenser les pratiques employées sur le terrain et qui permettent de tendre vers l’autonomie protéique. "

Judith GODEBERT, étudiante Ingénieur Agronomie à LaSalle Beauvais, Institut polytechnique

"La richesse de la ration ainsi que la production de protéines sur la ferme a permis d’apporter 2,6 kg/VL/jour de correcteur azoté en ration hivernale en maintenant le niveau de production. Un complément individuel est apporté aux meilleures productrices. La féverole apporte une source de protéines moins coûteuse qu’un aliment acheté. Autoconsommée, c’est un aliment qui a contribué à diminuer les coûts de la ration. Anthony a économisé 12 €/1 000 l entre janvier 2013 et janvier 2014, en partie grâce à la féverole. L’autonomie protéique est aussi favorisée par des fourrages de qualité, récoltés au meilleur stade et la volonté des éleveurs d’autoconsommer leurs propres céréales et protéagineux pour réduire leur dépendance en correcteurs azotés achetés."

l'avis du conseillerchristelle PrIoU est la conseillère du GaEc mALIbOIS.

christelle PRIOUconseillère Lait

Voie fourrages Voie concentrés

Optimiser le pâturage Optimiser le stade de récolte

Implanter des prairies multi-espèces Implanter des protéagineux

Implanter des légumineusesValoriser les mélanges céréaliers-protéagineux en graines sèches

Optimiser le stade de récolteSemer des mélanges céréaliers immatures

Adapter les techniques de récolte

Valoriser les cultures dérobées (colza fourrager)

Pour améliorer la valeur protéique des cultures, nos conseils à mettre en pratique :

à noter : Tendre vers l’autonomie protéique a également des effets positifs sur l’agronomie. Plusieurs cultures permettent de capter l’azote atmosphérique, ce qui permet d’une part de réduire les apports d’engrais minéral et d’autre part d’améliorer les rendements des cultures à suivre.

EN RésUMé

LA cOLLecte De DONNées ||| éLeVAGe cONseIL LOIRe ANJOu

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Tour de poitrine à la naissance

lA cOllEcTE dE dONNéEs

La mesure individuelle de l'acétonémie dans le lait permet d'identifier rapidement les vaches concernées en début de lactation. Ce critère permet à l'éleveur d'accentuer la surveillance et d'intervenir rapidement.

Impact fort de l'acétonémie sur la production laitière :

Le tableau ci-contre montre l'impact de la note Céto'Détect sur la production laitière des vaches en fonction de leur rang de lactation. L'effet de la note est semblable pour toutes les parités avec des productions qui chutent fortement à partir de la note 3.

Un regard sur les résultats de reproduction montre également une mise à la reproduction plus tardive des animaux en acétonémie, et ce quelle que soit la race concernée. La première IA d'une vache en note 5 est décalée d'une quinzaine de jours en moyenne.

0 1 2 3 4 51ère lactation 27,0 26,2 25,4 24,6 22,8 20,2

pertes cumulées -0,8 -1,6 -2,4 -4,2 -6,8

2ème lactation 33,5 33,0 32,5 31,1 29,1 23,5

pertes cumulées -0,5 -1,0 -2,4 -4,4 -10,0

3ème lactation et + 35,4 35,0 34,4 33,0 32,1 27,5

pertes cumulées -0,4 -1,0 -2,4 -3,3 -7,9

Production laitière moyenne (en kg) des Prim'holsteinsselon le rang de lactation et la note ceto'Détect®

Depuis près d’un an, la mesure du tour de poitrine a été ajoutée aux données de naissance collectées. cette technique est une alternative à la pesée des veaux lorsqu’elle n’est pas possible.

La mesure du tour de poitrine est à réaliser le plus tôt possible après la naissance du veau. Le mètre doit être placé derrière les épaules, tenu

debout et droit, sans serrer.

La mesure est à faire et à noter en centimètres, et en aucun cas elle ne doit donner lieu à une estimation de poids.

Lors de la notification si le veau n’a pas été pesé, il faut noter uniquement la mesure du tour de poitrine. Si le veau est pesé alors les

deux informations sont intéressantes.

ceto'détect : des résultats confirmés

Elevage conseil loire anjou collecte un nombre important de données (contrôle de performances, analyses fourrage, données économiques, ...) qui sont ensuite valorisées par les conseillers.

éLeVAGe cONseIL LOIRe ANJOu ||| L'INFO cAPRINe

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l’INfO cAPRINEévolution des résultats techniques en caprin sur la période 2009-2013a partir des Bilans Techniques Troupeau caprin (BTTc) de l’ensemble des élevages caprins adhérents à Elevage conseil loire anjou, nous avons pu analyser les données sur cinq ans. les résultats 2013 sont consultables sur notre site (rubrique "Nos résultats").

LAIT

CAPRINS

BOVINS

BIO

VHP

• Des troupeaux qui augmentent avec une vingtaine de chèvres en plus pour atteindre 272 chèvres en moyenne.

• Des résultats de production variables :

laëtitia BENOIsTconseillère caprine

NOUvEAUL'édition annuelle du BTTC permet la comparaison entre élevages pour un même système alimentaire (Groupe 1) et un même mode de reproduction (Groupe 2).

• La race Alpine reste très dominante avec seulement 22 % d’élevages en race Saanen.

• Développement des systèmes alimentaires visant l’autonomie : les systèmes foin + déshydratés sont en perte de vitesse (moins 11 %) pour laisser place aux systèmes enrubannage et systèmes pâturage (plus 5 %). Les meilleures productions sont obser-vées dans les systèmes ensilage maïs (914 kg) et foin (912 kg) sans pour autant impacter les taux. A l’opposé, les systèmes pâturage font moins de

lait (738 kg) mais ont un troupeau qui vieillit un peu mieux (âge à la réforme 4,3 ans). Cependant il ne faut pas s’arrêter à ces chiffres, l’essentiel est d’ana-lyser la marge brute.

• Aujourd’hui les systèmes foin restent dominants et concernent 40 % des élevages suivis des ensilages maïs (20 %) et foin + deshydratés (19 %).

• Les élevages adhérents capgènes produisent en moyenne 110 kg de lait en plus que les autres avec trois points de matière grasse et protéique en plus.

Avec des foins de qualité moyenne et une conjoncture morose, les années 2012 et 2013 ont été les moins bonnes depuis 2009. A l’opposé, l’année 2010 fut la meilleure avec une moyenne de 931 kg. Le TP a évolué de façon constante (+0,9 g/kg) contrairement au TB qui est resté stable avec une moyenne de 38,5 g/kg.

L’INFO LAIt ||| éLeVAGe cONseIL LOIRe ANJOu

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l’INfO lAIT LAIT

CAPRINS

BOVINS

BIO

VHP

le classement des meilleures moyennes d’étable sur la campagne 2013-2014 est établi sur les productions en lait standard. Il concerne les élevages en race pure ayant donné leur accord pour diffuser leurs résultats.

campagne laitière 2013 - 2014

classement des meilleures moyennes d’étable

Rang élevage Commune DéptLait

à 7 % (kg)Lait brut

(kg)TB

(g/kg)TP

(g/kg)Effectif

1 EARL DE LA PIRAUDAIS MOISDON LA RIVIERE 44 12 010 11 106 42,2 33,5 51

2 GAEC DES PUITS CHOLET 49 11 744 11 829 37,5 32 46

3 GAEC DE LOBELIE ABBARETZ 44 11 492 10 712 41,4 33,7 1014 GAEC DES CHAMPS LAIT TOUVOIS 44 11 457 11 047 40,2 32,4 1265 GAEC DE LA PAPIONNIERE LES TOUCHES 44 11 390 10 997 39,4 33,1 876 EARL ROCHARD JALLAIS 49 11 370 10828 39,9 33,6 447 GAEC DEUX COURS D'EAUX CORCOUE SUR LOGNE 44 11 354 10 683 41,1 33,3 1128 GAEC DE LA ROUTIERE CHAUVE 44 11 213 11 278 38,7 30,9 579 EARL DE LA CROISEE SAINT HILAIRE DE CHALEONS 44 11 203 10 541 41,3 33,1 5110 GAEC DE LA RAMEE MESANGER 44 11 184 10 754 40,4 32,4 6311 GAEC GERMON-GIRARD VALANJOU 49 11 179 10 838 39,5 32,7 5612 EARL BIROT CHOLET 49 11 157 11 622 34,5 32,7 4213 M MOREL YANNICK DERVAL 44 11 124 10 112 43,0 34,0 4514 SCEA MERAND CHARRIER LA RENAUDIERE 49 11 088 10 765 39,1 33,0 6115 GAEC LA GAPAILLERE TEILLE 44 11 066 11 146 37,8 31,7 10616 M BEZIAU LOIC POUILLE LES COTEAUX 44 11 060 10 295 41,7 33,5 3817 GAEC DE LA TOUTIERE SAINT PAUL DU BOIS 49 11 026 11 041 37,9 32,0 7618 EARL DE L'HORIZON LA MEILLERAYE DE BRETAGNE 44 11 022 10 716 39,8 32,2 5019 GAEC CHARGE-CHOVEAU LA ROUXIERE 44 11 005 10 299 41,5 33,3 6520 EARL DE RANLIEU SAINT ANDRE DES EAUX 44 10 998 10 649 39,7 32,6 4921 GAEC LA GENDRAIE GENE 49 10 998 10 532 40,5 32,6 7622 M RENOU DOMINIQUE SAINT SAUVEUR DE LANDEMONT 49 10 976 9 473 45,3 35,8 2823 GAEC DE LA ROCHE VETELAY LA SALLE ET CHAPELLE AUBRY 49 10 958 11 166 36,5 32,2 8224 EARL DE LA ROULAIE LA PREVIERE 49 10 948 10 385 40,5 33,3 4825 EARL DU COTEAU DE LA TOUCHE THOUARE SUR LOIRE 44 10 927 10 450 40,5 32,7 6226 GAEC PONT DES NOUES SAINT HILAIRE DE CLISSON 44 10 895 10 447 40,1 32,9 6027 GAEC DE LA GAUTRIE LA PREVIERE 49 10 893 10 290 41,5 32,6 4828 EARL DU MARAIS ANETZ 44 10 872 10 397 40,9 32,3 5429 GAEC AVAILLES TERTRE LE LOUROUX BECONNAIS 49 10 864 10 446 39,2 33,6 7830 SCEA DE LA DAVITIERE NORT SUR ERDRE 44 10 852 10 406 40,4 32,6 4231 M BOULESTREAU LUC BOURGNEUF EN MAUGES 49 10 834 10 193 41,4 33,0 3032 GAEC DU BEAU SOLEIL HERIC 44 10 828 10 571 38,7 33,0 5233 GAEC DE MILLEPIEDS CHOLET 49 10 818 10 757 38,1 32,3 6234 GAEC MONTANSSAU MARIGNE 49 10 817 10 191 41,5 32,8 6035 GAEC FOUGERES LA RENAUDIERE 49 10 817 10 136 41,8 32,9 4936 GAEC DU DOMAINE LOURESSE ROCHEMENIER 49 10 798 10 646 38,8 32,2 5537 GAEC U.C.A.M. MARSAC SUR DON 44 10 796 10 720 38,7 31,8 14238 EARL DE LA BOUGE SAINT HILAIRE DE CHALEONS 44 10 785 9 907 43,2 33,0 6439 EARL DE L'EAU VIVE JANS 44 10 765 10 007 40,2 35,1 4040 GAEC DES EAUX CALMES CORCOUE SUR LOGNE 44 10 755 10 215 41,0 32,7 70

les 40 meilleures moyennes d’étable en race Prim’holstein

LAIT

CAPRINS

BOVINS

BIO

VHP

L'INFO LAIt ||| éLeVAGe cONseIL LOIRe ANJOu

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Rang élevage Commune DéptLait

à 7 % (kg)Lait brut

(kg)TB

(g/kg)TP

(g/kg)Effectif

1 GAEC DU PATIS CANDE SAINT GEORGES SUR LOIRE 49 9 122 6 509 57,2 40,9 135

2 GAEC MANCEAU JEAN-NOEL VEZINS 49 7 981 5 256 63,7 42,6 33

3 GAEC DE LA JUTIERE CHANZEAUX 49 7 733 5 523 59,6 38,4 644 GAEC DE LA MOISANDIERE JUVARDEIL 49 7 457 5 421 56,6 39,7 835 SCEA GABORIT MAULEVRIER 49 7 386 5 489 55,0 39,2 104

les 5 meilleures moyennes d’étable en race Jersiaise

Rang élevage Commune DéptLait

à 7 % (kg)Lait brut

(kg)TB

(g/kg)TP

(g/kg)Effectif

1 GAEC PIOU-TOUBLANC BOTZ EN MAUGES 49 9 321 7 909 44,9 37,6 51

2 GAEC DE LA CATHELLERAIS FROSSAY 44 9 180 8 228 42,4 35,7 79

3 EARL DE TREHERMAIN SAINT GILDAS DES BOIS 44 9 024 7 916 43,8 36 414 EARL DES ACACIAS LE FUILET 49 8 513 7 249 46,2 36 605 GAEC DES BROSSES CHEMERE 44 8 357 7 152 45,4 36,4 476 GAEC DE LA BELLE ETOILE BOURGNEUF EN RETZ 44 8 318 7 621 41,1 35,3 1057 GAEC DU BAS GUE AU BOUIN CHOLET 49 8 311 7 346 43,3 35,9 718 GAEC DES SEPT LIEUX FROSSAY 44 8 295 7 073 46,2 35,9 759 EARL ROCHE JONQUILLE MAZIERES EN MAUGES 49 8 205 7 326 43,0 35,4 4510 GAEC HOUIS LA CLAVELAIS SAINT GILDAS DES BOIS 44 8 147 7 192 44,4 34,9 6911 EARL DU MESNIL BEGROLLES EN MAUGES 49 8 129 7 016 45,3 35,8 3812 GAEC DES TROIS CHEMINS SAINT HILAIRE DE CHALEONS 44 8 086 7 247 42,5 35,6 4413 EARL KER MARIA LA CHEVALLERAIS 44 8 026 7 148 44,6 34,0 6314 GAEC DES TAILLIS ORVAULT 44 8 016 7 297 42,6 34,3 12715 GAEC DU PRE D'IF ROUANS 44 7 986 7 167 43,0 35,0 8716 EARL BOURREAU YANNICK FROSSAY 44 7 938 7 179 42,6 34,8 4517 EARL DU BEAU MANOIR PORT SAINT PERE 44 7 937 7 015 45,0 34,2 5618 GAEC GRAVOUIL-BURGAUD PORT SAINT PERE 44 7 866 7 096 42,8 34,8 10219 GAEC DE LA HAUTE RONDE CHEMELLIER 49 7 843 7 205 42,2 34,0 6620 M REPUSSARD MICKAEL CORZE 49 7 840 7 118 41,4 35,7 60

les 20 meilleures moyennes d’étable en race normande

Rang élevage Commune DéptLait

à 7 % (kg)Lait brut

(kg)TB

(g/kg)TP

(g/kg)Effectif

1 GAEC TIGNON CHOLET 49 9 699 9 040 40,0 35,1 70

2 GAEC DU VIEUX CHENE TEILLE 44 9 398 8 588 42,7 33,9 62

3 SCEA GASNIER ABBARETZ 44 9 236 8 713 40,3 33,9 444 M BARBEAU LUCIEN FILS TOUTLEMONDE 49 9 012 8 268 42,7 33,6 205 GAEC DE LA BROSSE MARIE CHOLET 49 8 899 8 328 40,6 34,2 726 GAEC JONCHERAY LE LOUROUX BECONNAIS 49 8 716 8 278 39,5 34,2 677 GAEC DU GRAND BUISSON CHOLET 49 8 545 7 891 40,2 35,6 718 M MARTIN PAUL ANTOINE GRAND AUVERNE 44 8 537 8 232 38,6 34,0 389 SCEA BRIAND-LEDUC PETIT-MARS 44 8 528 7 783 42,0 34,7 5110 GAEC DE LA MEE CHATEAUBRIANT 44 8 458 8 100 39,6 33,5 12011 GAEC DU TILLEUL AVESSAC 44 8 426 7 896 41,9 32,8 7812 GAEC SAINTE ANNE MAULEVRIER 49 8 247 7 546 41,6 34,9 6413 GAEC DES CHAMPS PIERRIC 44 8 172 7 507 43,2 33,0 7214 EARL DE LA GOUPILLERE SAINT QUENTIN EN MAUGES 49 8 171 8 011 37,7 33,7 5515 EARL LERIDON SAINTE GEMMES D'ANDIGNE 49 8 151 7 628 40,5 34,3 5716 GAEC DE LA GARENNE NYOISEAU 49 8 071 7 697 39,2 34,2 6417 EARL DU PLAISIR NEUVY EN MAUGES 49 7 966 7 628 40,1 33,0 5518 EARL PROVOST NORT SUR ERDRE 44 7 961 7 510 42,1 32,1 4819 GAEC DES MONTBELIARDES FEGREAC 44 7 960 7 246 42,5 34,4 10020 GAEC DES CHAMPS FLEURIS MAULEVRIER 49 7 868 7 682 39,3 32,4 82

les 20 meilleures moyennes d’étable en race montbéliarde

sYsTAlI : dEs PRécIsIONs dANs lA NUTRITION dEs vhPC'est le nouveau nom des "normes INRA" en matière d'alimentation des ruminants. Des précisions sur la qualité de la digestion ruminale seront intégrées dans le calcul de ration. Jusqu'à présent, elles étaient prises en compte dans l'expertise que fait le conseiller en parallèle au calcul.

le Bilan Génétique du Troupeau allaitant (BGTa) est arrivé dans les élevages qui sont en contrôle officiel de performances (VA4). Ce document annuel valorise les informations collectées en élevage.

le Bilan Génétique du Troupeau Allaitant : un outil pour les éleveurs viande

l’INfO vIANdE

LAIT

CAPRINS

BOVINS

BIO

VHP

L’indexation IBOVAL (Index des Bovins Allaitant) utilise des performances et calcule des index. L’indexation IBOVAL (Indexation des Bovins Allaitants) est la méthode officielle de l’évaluation de la génétique des bovins allaitants. Elle intègre toutes les performances enregistrées des caractères des animaux pour calculer les index suivants :

l'INdExATION ET lEs dONNéEs UTIlIséEs jUsqU'AU sEvRAGE

éLeVAGe cONseIL LOIRe ANJOu ||| L'INFO VIANDe

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les index élémentaires : les index de synthèse : traduisent les orientations de chaque race en combinant les index élémentaires.

ISEVR

Traduit l’aptitude à la production de viande au sevrage en combinant les index d’effets directs IFNAIS, CRsev, DMsev et DSsev.

IvmaT

Traduit l’aptitude d’un reproducteur à produire des veaux au sevrage en combinant des index d’effets directs IFNAIS, CRsev, DMsev et DSsev ainsi que des index d’effets maternels AVel et ALait.

IFNAISTraduit l’aptitude d’un veau à naître en tenant compte essentiellement de son poids de naissance.

CRsevTraduit l’aptitude d’un animal à gagner du poids jusqu’au sevrage. On utilise son poids âge-type à 4 ou 7 mois.

DmsevTraduit le rebondi musculaire de l’animal au sevrage. Données relevées au pointage.

DSsevTraduit le format de l’animal au sevrage. Données relevées au pointage.

FOSsevTraduit la finesse d'os. On regarde la grosseur des canons.

AVelTraduit l’aptitude de la vache à vêler en utilisant principalement le code de condition de naissance.

ALait

Traduit l’aptitude d’une vache à élever son veau grâce à son potentiel laitier et son comportement. On utilise les poids âge-type 4 et 7 mois.

L'INFO VIANDe ||| éLeVAGe cONseIL LOIRe ANJOu

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Le BGTA comporte plusieurs niveaux. Il y a le volet de synthèse qui permet d’avoir une vue globale du niveau génétique et de son évolution. Nous avons les index des vaches, des taureaux et des veaux. L’élevage est comparé à sa race s'il a des liens génétiques suffisants avec les autres troupeaux (CACO>0.4) ou s'il utilise l’IA avec au moins 5 veaux pesés et pointés. Dans ce cas, on dit qu'il est "connecté".

lE dOcUMENT

christophe GROsBOIsExpert génétique

christophe.grosbois@elevage-conseil.fr

Ensuite, nous avons les différentes listes des index des taureaux utilisés, des vaches ayant vêlées et présentes puis la liste des génisses.

La dernière partie du BGTA est le volet Troupeau. Il permet de faire un point sur la conduite du troupeau. On y constate de manière plus détaillée le niveau génétique et son évolution. Il indique la tendance à venir. Une page sur les performances permet de se comparer à la race.

UTIlIsATION dU BGTACet outil situe le niveau génétique et son évolution. Il sert à trier les vaches de réformes et choisir les génisses de renouvellement. On peut mieux raisonner les accouplements avec les taureaux d’IA mais aussi avec les taureaux de ferme. Il est intéressant de le valoriser dans son ensemble avec votre conseiller.

L’indexation post-sevrage concerne les génisses et les jeunes bovins. Ces index sont complémentaires et fortement corrélés avec l’indexation au sevrage. Ils méritent une attention particulière pour une sélection des futurs reproducteurs.

INdEx POsT sEvRAGE ET NOUvEAUTés 2014

Le BGTA est un outil très complet. Son utilisation permet de connaître et de faire progresser son niveau génétique. On pourra alors améliorer les performances en maîtrisant les effets d’élevages et réduire son coût de production. Il faut donc bien choisir ses orientations de sélection.

CRpsfIndex de croissance post-sevrage qui utilise les poids 12, 18, 24 mois des génisses pesées après sevrage. Le suivi des génisses étant indispensable pour optimiser l’âge au vêlage.

rIaPgefIndex qui traduit l’aptitude de la génisse à être fécondée dès sa première IA.

EFCARIndex qui traduit le nombre de vêlages d’une vache à 6,5 ans. C’est le seul index de productivité numérique.

IAbjbfIndex qui traduit l’aptitude de croissance du sevrage à l’abattage et de conformation des taurillons. On utilise les données d’abattage : poids de carcasse, âge et classement.

Il y a aussi des index qui traduisent la morphologie des génisses après sevrage : DMpsf, DSpsf, AFpsf.

EN cONclUsION

GéNIvAl A lANcé UN "MOdUlE fEMEllEs"Les éleveurs peuvent inscrire des femelles à la vente sur Génival. Celles qui répondent au cahier des charges sont automatiquement sélectionnées. Comme pour les mâles, l’acheteur peut choisir celles qui répondent à sa recherche et accéder à une fiche de détails.

FOuRRAGes ||| éLeVAGe cONseIL LOIRe ANJOu

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jacques BIGNONconseiller spécialisé Fourrages

fOURRAGEs les fourrages déshydratésDepuis plusieurs années, on note un regain d’intérêt pour la luzerne et le trèfle violet. maîtriser la culture est une chose, récolter en conservant la valeur alimentaire jusqu’à l’auge en est une autre.

La maîtrise de la chaîne de récolte de la luzerne en enrubannage ou en foin est primordiale pour limiter la perte des feuilles (0,9 UFL et 30 % de MAT) et obtenir un fourrage de qualité bien conservé.

La déshydratation permet un délai de récolte court. Ainsi on obtient des fourrages à plus de 90 % de MS avec une valeur alimentaire optimale. En bouchons ou en brins longs, ils sont ensuite faciles à distribuer.

déshYdRATER POUR GARdER lA vAlEUR

dEsIAlA : UN PROjET dE déshYdRATATION

RAIsONNER l'INTROdUcTION dE lA lUzERNELa luzerne permet d’améliorer l’autonomie en matière azotée et l’autoconsommation de céréales. Cependant les charges de récolte pénalisent cette culture et son rendement doit permettre une intensification du système. C’est pourquoi il est préconisé d’étudier l’intérêt de l’introduction de la luzerne ; nos conseillers peuvent guider les éleveurs intéressés par cette voie.

En 2013, des agriculteurs réunis au sein de la coopérative DESIALA ont testé cette technique sur leur exploitation grâce à une collaboration avec les usines de la COOPEDOM (35) et de la CODEMA (53). A terme, l’objectif de DESIALA est d’avoir son propre outil de

déshydratation sur le nord-est de la Loire-Atlantique.

Les coupes de juin à début septembre 2013 donnent des résultats très corrects, en MAT et PDIE notamment, alors que certaines coupes ont eu lieu à plus de 9 semaines.

Ms Ufl Ufv PdIN PdIE PdIA MAT ca P

luzerne dEsIAlA 2013 (2 et 3ème coupes) 92,1 0,66 0,57 125 107 64 19,0 17,3 2,4

Ensilage luzerne 2ème coupe - 7 semaines (INRA) 33,5 0,73 0,63 120 66 28 19,8 11,9 2,3

Ensilage luzerne 2ème coupe - 9 semaines (INRA) 32,9 0,66 0,56 105 61 26 17,6 11,7 2,0

foin luzerne 2ème coupe - 7 semaines 85 0,59 0,52 111 84 44 17,2 11,0 2,2

Rumiplus (valeurs annoncées) 90 0,67 0,59 112 100 58 15,3 20,3 2,8

Comparaison des valeurs aux repères

Autres fourrages déshydratés : les ray-grass en dérobé se substituent aux VL18 pour les génisses et le maïs épis, utilisé avec le pâturage, permet de fermer les silos et engraisse bien les JB.

Demandez l'intervention d'un de nos experts qualité du lait avant dégradation des taux cellulaires.

éLeVAGe cONseIL LOIRe ANJOu ||| RéGLemeNtAtION

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RéGlEMENTATION

Yvelyse MAThIEUchef de projet qualité du lait

yvelyse.mathieu@elevage-conseil.fr

comptages cellulaires : des alertes tous les mois depuis le 1er janvier 2014les moyennes des taux cellulaires tank sont calculées sur 3 mois comme les années précédentes. En revanche, elles le sont sur 3 mois glissants. Un éleveur peut donc recevoir une alerte chaque mois et non chaque trimestre comme auparavant.

Tests inhibiteurs : résultats dans la journéeles délais d’attente des traitements antibiotiques même pour les vaches taries sont à respecter à la lettre pour ne pas avoir de résidu dans le lait.

 Les moyennes géométriques pouvant générer un courrier d’alerte sont tou-jours réalisées sur 3 mois, mais elles sont calculées tous les mois en glissant : Avril-Mai-Juin / Mai-Juin-Juillet / Juin-Juillet-Août / Juillet-Août-Septembre, etc.

 A la suite de chaque moyenne de 3 mois et avant le 10 du mois suivant, le courrier d’alerte est envoyé si le résultat dépasse les 400 000 cellules/ml.

 Si les 3 moyennes géométriques glissantes suivant l’alerte sont à plus de 400 000 cellules/ml, l’éleveur passe en statut « hors normes ».

 Pour éviter la suspension de collecte, le producteur doit s’engager à mettre en place un « Plan cellules » (300 € environ à sa charge) par courrier adressé à

sa laiterie, dans les 8 jours après réception de la notification de suspension de collecte.

Depuis le 1er janvier 2014, l’interprofession utilise un enchaînement de trois tests de confirmation pour détecter et cibler les antibiotiques dans le lait collecté.

Les nouveaux tests choisis permettent d’avoir dans la plupart des cas un résultat définitif dans la journée.

Positif Négatif NégatifTest de dépistage(Delvotest)

Test deconfirmation 1

Test deconfirmation 2

Test deconfirmation 3

Laitconforme

Négatif

Lait impropre :présence d'antibiotique

PositifAbsence

antibiotique

Négatif

PositifPositif

NANTEs

TRélAzé

Comité de rédaction : Myriam ATHIMON, Christophe DESCUNS, Lydie PLOUZIN, Erell TANGUY Mail : accueil@elevage-conseil.frTél. Maine-et-Loire : 02 41 33 61 00 Tél. Loire-Atlantique : 02 40 16 38 80Site : www.elevage-conseil.fr

Imprimé sur papier Eco-labellisé

AGENdAéLeVAGe cONseIL LOIRe ANJOu

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TRUcs & AsTUcEs

à lA hAUTEUR !

Une machine à laver surélevée sur des tubes (remplis de ciment) de 45 cm de haut, avec son support de seau pivotant, permet de ménager son dos !

FormaTIon STraTéGIE DE SélEcTIon

8 juilletLieu : Missillac ou Herbignac (44)

LAIT

CAPRINS

BOVINS

BIO

VHP

à NOTERélevage Conseil Loire Anjou sera présent au SPACE à RENNES du 16 au 19 septembre le stand OUEST CONSEIL ELEVAGE, Hall 1 - Stand E45.

LAIT

CAPRINS

BOVINS

BIO

VHP

FêTE DEl'aGrIcUlTUrE

30 et 31 aoûtLieu : la Baule (44)

LAIT

CAPRINS

BOVINS

BIO

VHP

vEnTE PmS normanDE

2 et 3 juilletLieu : landemont (49)

LAIT

CAPRINS

BOVINS

BIO

VHP

FESTIval DE la TErrE

23 et 24 aoûtLieu : le Guédeniau (49)

LAIT

CAPRINS

BOVINS

BIO

VHP

LAIT

CAPRINS

BOVINS

BIO

VHP

SPacE - hall 1 STanD oUEST CONSEIL éLEVAGE

du 16 au 19 septembreLieu : rennes (35)

FoIrE DE Béré

du 12 au 15 septembreLieu : châteaubriant (44)

Innov'acTIon aU GaEc DE la valléE DE la chèrE

19 juinLieu : pierric (44)

Innov'acTIon aU GaEc DE l'hEBErGEroSE

19 juinLieu : la rouxière (44)