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INTELLIGENCE ECONOMIQUE ALAOUI Yasmine AJAJ BAKIOUI Dounia CHABBA Maroua BENSALEM Yasmina SEDDIKI Imane DAKIR Nadia Par

Intelligence Economique

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INTELLIGENCE ECONOMIQUE

ALAOUI Yasmine

AJAJ BAKIOUI Dounia

CHABBA Maroua

BENSALEM Yasmina

SEDDIKI Imane

DAKIR Nadia

Par

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EN VUE DES DONEES DE MANAGEMENT STRATEGIQUE COMPOSANTES DES ELEMENTS DE IE, IE EST UN DISCOURS SOLIDE DE MANAGEMENT OU UN SIMPLE EFFET DE MODE

L'intelligence économique est constituée par l'ensemble des concepts, des outils, des méthodologies et des pratiques permettant de mettre en relation, de façon pertinente, différentes connaissances et informations dans la perspective de la maîtrise et du développement de la dynamique économique. Cette mise en relation implique en particulier : - une mobilisation des hommes ; - un traitement et une analyse de l'information et de la connaissance orientés vers une finalité opérationnelle ; - une circulation efficace des informations et des connaissances au sein des organisations concernées." La pratique de l’intelligence économique connaît un développement croissant depuis ces dernières années. Pourtant, certaines résistances perdurent néanmoins, d’aucuns ignorent encore que cette discipline joue un rôle essentiel dans le développement de la compétitivité des États et la performance des firmes. En effet, ce concept récent fut à tort assimilé à une nouvelle forme d’espionnage industriel, pratique déloyale réprouvée par les législateurs des différents pays et par la déontologie des affaires. Le développement récent de l'intelligence économique n'a rien d'un effet de mode. Il est dû à un phénomène subi et non voulu. Les entreprises, y compris les plus grandes, constatent que leurs moyens traditionnels d'action sur l'environnement sont devenus inopérants. Il leur faut donc recourir à de nouveaux modes d'action et apprendre à peser sur les phénomènes instables qui caractérisent l'environnement. L'intelligence économique n'est pas un concept à la mode vide de sens. L'intelligence économique rassemble les « cinq sens » de l'entreprise et de l'Etat : observer les marchés, sentir les offensives concurrentes, écouter les signaux faibles, communiquer ses positions et influencer les caisses de résonance. Concrètement, toutes les sociétés américaines, ayant un rôle international qui les expose à la concurrence, ont intégré l'intelligence économique dans leur système. Ces entreprises construisent la structure de leur IE autour d'un de ses vice-Présidents dont les titres varient (Knowledge Management, Strategy...), mais dont les missions restent cependant les mêmes : entendre, comprendre, agir. En terme d'organisation, la cellule rassemble plusieurs directeurs qui chapeautent et coordonnent différents spécialistes.

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L’IE est d’abord en effet un véritable mode de gouvernance (pilotage + contrôle) de l’entreprise, dont l’action doit se retrouver et se mesurer dans toutes les composantes de son capital immatériel (capital actionnaires, capital clients, capital marques, capital environnemental et sociétal, capital fournisseurs et partenaires, capital humain, capital organisationnel, capital savoir-technologique, capital systèmes d’information). Appliquée par tous les personnels à tous les niveaux, cette dynamique est initiée au plus haut niveau de l’entreprise, et tend à effacer tout mode de réflexion et de direction vertical et cloisonné … Elle développe un état d’esprit destiné à éveiller la curiosité des collaborateurs, favoriser le dialogue et le partage grâce à un modèle capable de tirer le meilleur des espaces collaboratifs et médias sociaux, stimuler l’initiative, la responsabilisation … et identifier des vrais experts dans l’entreprise par une contribution effective. C’est également la volonté de maintenir une avance technologique par l’innovation, par la recherche de partenariats, par l’ouverture vers des groupements d’entreprises autour d’un projet (comme les clusters et pôles de compétitivité), par des choix stratégiques pertinents, par exemple le choix entre la protection par le brevet et le modèle plus collaboratif de l’ « open innovation » …. L'intelligence économique a pour finalité de créer les conditions favorables à l'action de l'entreprise, dans la société mondialisée de l'information et des échanges, où la conflictualité est forte. Elle se fonde sur une combinaison d'actions variées et originales, visant à déceler, provoquer et exploiter des opportunités, ou à anticiper et neutraliser des menaces. Les entreprises qui se posent la question de l'intelligence économique - ou celles qui n'en font pas encore - ne sont que des firmes en sursis. Il existe un seuil minimal de surveillance des environnements en dessous duquel l'entreprise met en danger sa compétitivité. Ceux qui se demandent aujourd'hui à quoi sert l'intelligence économique sont ceux qui se demandaient à quoi servait la communication, un salon ou une étude de marché il y a quelques décennies. Mais il faut prendre garde à ne pas nourrir de faux espoirs en ce qui concerne cette discipline. Quoiqu'elle soit indispensable, elle n'est pas une arme miracle. Le renseignement ne gagne jamais les guerres à lui tout seul. Si la connaissance est une condition nécessaire, elle n'est en aucun cas suffisante. Ce n'est pas parce que l'on sait, souvent très approximativement, ce que l'adversaire va faire que l'on peut effectivement l'en empêcher. Comme l'a dit un jour un spécialiste anglais du renseignement, avec cet humour propre aux Britanniques : « si vous êtes ligoté sur une voie de chemin de fer, la tête sur une

file de rails et les pieds sur l'autre, la connaissance de l'horaire des trains ne vous

procurera qu'une faible consolation ! ».

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La condition suffisante c'est la qualité de la stratégie et l'adéquation des moyens aux buts déterminés. Dès lors la victoire appartient au belligérant le plus fort et le plus intelligent. Le renseignement permet d'être plus fort et plus intelligent, en rendant possible l'utilisation plus judicieuse des moyens dont on dispose ; il est sans utilité si l'on est sans moyens et sans capacités.

IE POUR LES PME EST-IL UN PRODUIT DE PRESTIGE ?

Un enjeu stratégique pour les PME ? Ou bien un prestige ?

Persuadée que l’intelligence économique (IE) est un domaine réservé aux grands groupes, certaines PME délaissent cette problématique et d’autres se battent pour l’adopter. Pourtant, développer une approche IE leur permettrait à la fois de mieux protéger leur savoir-faire mais aussi d’apparaître plus performantes sur les marchés. Quelques-unes lancées dans ce domaine utilisent Internet puisque c’est un outil efficace et quasi gratuit. Mais cela accroît les risques. D’autres PME pensent que la veille nécessite des outils de riches. Mais en vérité, la fourchette de prix est très large. On ne leur demande pas d’investir dans des outils coûteux de veille, mais plutôt que de ne rien faire, elles peuvent commencer par des outils gratuits. Ils sont certes moins efficaces, mais pour une PME, cela revient à faire un premier pas. Plus le logiciel est performant, plus le résultat est performant. Même si elles n’ont pas les mêmes ressources que les grandes entreprises, les PME ont elles aussi intérêt à développer une approche IE. “Ce n’est pas une question de moyens financiers”. Au demeurant, les PME font bien souvent de l’intelligence économique sans le savoir. "L’intelligence économique comme instrument de développement autonome dans les PME’’ L’intelligence économique (IE) est maintenant devenue un véritable outil de management stratégique qui vise à améliorer la compétitivité des entreprises. Jusqu’ici cantonnée essentiellement à des grandes entreprises, l’IE se démocratise de plus en plus… A la fois défensive et offensive, l’IE vise à rechercher, collecter, comprendre et diffuser les informations afin de rendre plus pertinentes les décisions stratégiques de l’entreprise. Si les PME sont restées jusqu’ici trop souvent à l’écart de ce processus, les évolutions technologiques notamment ont levé les principaux obstacles. Le dernier blocage reste encore souvent culturel… Certes, l’intelligence économique n’est pas un luxe réservé aux seules grandes entreprises, aux multinationales détentrices de secrets planétaires qui mèneraient de pharamineuses stratégies internationales. Au contraire, les PME sont celles qui ont le plus à gagner à une utilisation intelligente de l’intelligence économique. « Utilisation intelligente » veut

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dire souple innovante, souvent en réseaux. Dans tous les cas, cette pratique doit respecter le principe que l’information pertinente sert avant tout à gagner du temps, des efforts, et donc à s’épargner des rigidités et des séries d’essais et erreurs inutiles, La « bonne » information n’est pas celle qui s’accumule en procédures, bases de données et rapports que personne ne maîtrise. C’est celle qui est utile et utilisée. Si les moyens, la compétence, ou le domaine d’excellence de la PME sont plus restreints que ceux des très grandes entreprises, c’est une raison de plus pour conserver un avantage relatif. Mais ce peut être aussi un atout. D’après tout ce qu’on a cité avant, l’intelligence économique ne peut qu’à être un vrai enjeu stratégique et instrument de développement autonome pour les PME et non pas un simple prestige ou luxe. Les PME sont encore dans une phase de sensibilisation et application de la veille au lieu de l’Intelligence Economique et on y déploie des moyens et des ressources financières et humaines importantes pour en tirer profit et conduire l’entreprise vers le mieux.

L’INTELLIGENCE ECONOMIQUE UN PROJET CHIMERIQUE

Dans un monde dominé par la toute-puissance de l’information, celui qui n’en dispose pas, qu’il soit un Etat ou une entreprise, se trouve en position défavorable. Dans ce cadre, le renseignement économique est vital pour la survie et le développement des entreprises, tout comme pour le maintien des pays à un certain niveau de puissance et d’indépendance. Il s’agit donc de considérer l’intelligence économique comme une méthode utilisant des techniques d’avant-garde pour apprendre à connaitre le milieu dans lequel on va agir, identifier les partenaires avec lesquels il nous faudra entrer en concurrence, anticiper les menaces pour s’en protéger et négocier avec de réelles chances de succès. Cependant, le projet intelligence économique (I.E.) est complexe. Il recouvre non seulement les aspects liés à l'information (explicite ou tacite, blanche, grise ou noire) et à son exploitation (création de valeur ajoutée ou de connaissance) qui constituent le pivot du projet, mais aussi des aspects liés à la conduite de l'entreprise (stratégie, tactique, défense, attaque), à son organisation (diffusion, circulation, échange, capitalisation) et des aspects liés aux technologies de l'information et de la communication, ce qui rend sa mise en place sur le terrain une mission très difficile . C’est pourquoi on se pose les questions suivantes : est-ce que l’intelligence économique est projet idéaliste qui ne se complait que dans les illusions des managers et dans les écrits des penseurs de la gestion ? Ou bien est ce que ce projet peut être réalisable et suit une certaine démarche ? Comment y voir clair et faire surgir la cohérence des idées et des actions du brouillard formé par la multitude des concepts et

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des techniques à prendre en compte? Dans ce qui suit nous tenterons de démêler cet écheveau. Le contenu du projet d’intelligence économique doit être analysé de façon détaillée tout en gardant une vision globale, afin de pouvoir éclairer et orienter la conduite de ce véritable processus de management. C’est ainsi que la première entrave qui se pose à la mise en place de ce projet est la structure de l’entreprise. Un découpage naturel et vertical, selon les fonctions de l'entreprise, qui ne favorise ni la coopération ni la coordination des activités, est souvent la forme d’organisation dans laquelle on souhaite appliquer l’IE. De plus, il ne s’agit pas de créer son système de toute pièce en supposant que l’entreprise suivra. Autant d’illusions que ceux des vendeurs produisant avec la ferme conviction que leur produit décrochera non seulement l’adhésion mais aussi l’appui du consommateur qu’ils n’ont jamais interrogé. Une autre question qui se pose et qui conditionne l’application de l’IE est la prise en compte des hommes et des femmes qui intègreront l’unité ainsi créée. Leur profil, leur conviction, leur détermination mais aussi leur capacité à communiquer avec tous les niveaux hiérarchiques et à partager l’information. Une démarche qui permet de renforcer le statut du veilleur en entreprise, est celle de s’entourer des conseils haut placés dans la hiérarchie et avec qui, les veilleurs partagent un certain nombre de valeurs et de convictions. Le troisième paramètre qui nous paraît d’importance est le souci permanent à impliquer l’intelligence économique dans les missions et objectifs du groupe ainsi que la direction à laquelle elle est rattachée. L’intelligence économique peut et doit aider à valider certaines données du plan à moyen ou long terme de l’entreprise, certaines projections dans l’avenir des activités du groupe, tels que la segmentation du marché, l’évolution des attentes clients et la saisie d’opportunités. Il ne s’agit pas de diffuser des documents qui remplissent les étagères de clients internes sans pour autant atterrir dans leurs documents stratégiques. Pour cela il faut échanger, comprendre les préoccupations et les attentes, rendre des acteurs de l’intelligence économique de véritables forces de proposition. Cette démarche permettra la concrétisation de ce processus. Enfin, il faut que le système mis en place vous permette en permanence de vous situer par rapport à votre performance. Tous les acteurs de la veille doivent identifier des critères de performance, les quantifier et amorcer une dynamique ascendante vers plus d'efficacité. Si cela n’est pas le cas, la mise en place de ce processus ne serait qu’une réponse à une tendance ne donnant aucun résultat réel ou l’essai d’application d’un

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idéal résidant dans les rêves des gestionnaires qui n’aboutira pas aux effets escomptés lors de sa mise en place. Pour conclure, on peut dire que la réussite d’une mise en place d’un système de veille réelle passe avant tout par la preuve de son utilité pour l’entreprise : une efficacité basée non pas sur des critères subjectifs mais objectifs car tout ce qui est important se mesure ; et tout ce qui se mesure se réalise, progresse et ne relève plus d’idéaux utopiques, y compris l’intelligence économique en entreprise.

L’INTELLIGENCE ECONOMIQUE ENTRE UNIVERSALISME ET SPECIFICITE

Le concept d’intelligence économique est universel et unique certes mais son application exige une adaptation aux spécificités du pays qui l’utilise. Nous avons ainsi procédé à une comparaison de la culture et pratique de l’IE au niveau du Québec, royaume uni, suède et en fin la France.

Canada (Québec)

Le Québec se distingue par un développement des pratiques et des organisations de veille stratégique dans la sphère gouvernementale et administrative. Le secteur privé des entreprises progresse plus lentement dans l’apprentissage et l’approbation de la démarche de veille et d’intelligence stratégique. -la pratique au sein de la sphère publique : L’organisation du réseau regroupe une trentaine de ministère et d’organismes. Le gouvernement a confié la coordination du dispositif de veille stratégique au secrétariat aux priorités et aux projets stratégiques. Des veilleurs coordinateurs placés dans chaque entité animent des réseaux représentant environ 500 veilleurs en charge du recueil de l’information. Ses membres sont reliés par intranet, système d’information et de communication essentiel pour gérer les échanges, réduire les couts de transaction au sein du réseau et finalement rendre possible le fonctionnement de ce gigantesque réseau d’observation et d’alerte et de synthèse. -la pratique des PME canadiennes L’approche canadienne se caractérise par un réel effort de socialisation de la démarche et de diffusion de la pratique auprès des PME. Une des actions phares des pouvoir publics a été la mise en place de réseaux de 14 centres de veille concurrentielle a la fin des années 90.ces centres ont eu pour vocation d’apporter au PME les services suivants : expertise,

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transfert de technologie, information, apprentissage de l’utilisation de l’information stratégique et mise en place de démarches de business intelligence.

Royaume-Uni

La pratique de l’intelligence économique au royaume uni est caractérisée par la césure qui existe entre les entreprises et la sphère publique. Une exception notable : L’appui qu’apporte le gouvernement aux PME. Ces dernières sont initiées à la démarche d’intelligence économique et trouvent l’expertise dont elles ont besoin dans les Business Links, organisation en réseau d’appui, lancées au début des années 90 par le gouvernement de John Major. Les business links sont de véritables réseaux territorialisés d’appui et de diffusion des pratiques et d’information à valeur ajoutée : export, innovation, technologie orienté vers les PME et les TPE. Ils fournissent des services intitulés « connect » (banque des meilleurs pratiques en matières de compétitivité) ou « benchmark index » permettent aux dirigeants de petites entreprise de se comparer et e trouver des ressources telles que des fiches pratiques consultables en fonction des problématiques « marché rencontré par les entrepreneurs.

Suède

L’intérêt du modèle suédois d’intelligence économique repose sur une double originalité : son histoire longue et la dynamique de réseau publics et privés très influant.

L’histoire de développement des entreprise, parmi lesquelles nombreux sont les leaders internationaux (volvo, electrolux.., est marqué par une capacité systématique «à apprendre des autres » à travers des réseaux d’information et de veille concurentille.les entreprise ont choisi de développer ou réduire cette activité en fonction de leur insertion dans la mondialisation. Depuis « l’unité centrale » jusqu’au sein des grappes industrielle locales, l’entreprise dispose à la fois de réseaux de renseignement économique et de réseaux d’intelligence technologique. Le processus d’intelligence apparait ainsi efficacement intégré au processus de développement des produits.

Mais le développement de la pratique de l’intelligence économique n’est pas le seul fait de l’entreprise. Il existe une véritable communauté d’intelligence économique suédoise, impliquant également les universités, le gouvernement et de nombreuses associations.

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L’une des originalités que le Suède possède avec la France réside peut-être dans les associations dont l’objet est la promotion de l’intelligence concurrentielle. Trois d’entre elles sont à mentionner. BISNES (busniness intelligence and strategy network scandinavia) et FOSO (forum for joint intelligence)

France

La pratique de l’IE dans les grandes entreprises a atteint un niveau de maturité certain. Le marché de l’intelligence économique se développe progressivement et utilisant les outils de traitement et d’analyse automatisée d’information. Cela dit le dispositif national et territorial souffre toujours de mauvaise organisation et de cécité stratégique. Par ailleurs, il existe globalement un déficit de culture de l’information, du pilotage stratégique et de veille concurrentielle dans les PME.

Durant ses dernières années trois types de programmes ont été développés, en grande partie grâce aux chambres de commerce et d’industrie : les programmes de socialisation de la démarche d’IE (sensibilisation des PME), les programmes à vocation expérimentale (évaluation de l’appropriation de la démarche par les PME), les programmes à vocation stratégique.

INTERPRETATION DE LA CITATION DE SILVYANE

Dans la vie, on se trouve dans des situations délicates, car même si on parle la même langue l'incompréhension est monnaie courante. Vu qu’avec les mêmes mots on peut dire et comprendre des choses différentes.

Dans ce sens plusieurs obstacles de la communication existent et c’est comme cela que la spécialiste Sylviane Harpin les a définis en 2003 après Bernard Weber les a développés dans son encyclopédie :

« …Entre ce que je pense, Ce que je veux dire, Ce que je crois

dire, Ce que je dis réellement, Ce que tu veux entendre, Ce que tu

entends, Ce que tu crois comprendre, Ce que tu veux comprendre, Et

ce que tu comprends réellement, Il y a neuf possibilités de ne pas

s’entendre mais essayons quand même… »

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Dans cette séquence de quelques phrases Bernard WERBER évoque toute la difficulté de la communication. Cette dernière n’est pas un art inné chez l’individu, elle se renseigne. Son principe est très facile, il faut juste un message, un émetteur et un récepteur. Et pour la réussir il faut assurer un bon dosage entre les éléments de ce triangle.

Mais des fois, même avec la présence de tous ces principes cités, on trouve des parasites de toutes sortes entre ledit émetteur et le récepteur.

Des fois: - Nous sommes remplis de préjugés. - Nous comprenons de travers. - Nous avons des difficultés à s'exprimer. - Nous avons des difficultés à écouter. - …

Il faut qu’on se mette à la tête que : - Notre perception de la réalité n'est pas toujours la réalité - Communiquer, c'est aussi vérifier que l'autre a compris, et non

transmettre un message quelconque sans se rassurer que l’autre partie l’a bien saisi.

- Etre flexible, c’est le fait de s'adapter à l'autre et à la situation et non pas le fait

- Un comportement ou un message n'est ni bon, ni mauvais en soi mais adapté ou non à un contexte et à un objectif.

LE SAVOIR EST COMME UN GISEMENT PLUS ON Y PUISE PLUS IL S’ELARGIT !

Le savoir n’est pas absolu, mais socialement, culturellement, technologiquement et historiquement marquée, et donc provisoire... Ainsi, Depuis l’apparition de l’humanité que le savoir se développe et révolutionne les pensées. Le savoir est le champ le plus vague, profond et vaste… La problématique des limites du savoir est sans hypothèses, son cadrage reste sans confirmation parce que plus on procure de savoir plus on acquiert une certitude qu’il y a de vastes terrains non encore explorés dans le domaine du savoir,et les exemples sont sans fin tant au niveau des sciences mathématiques, physique, naturelles, sociales… Le savoir en tant qu’océan exploratoire se développe, se nourrit et se cultive dans tous les sens tant horizontalement, que verticalement;

- Horizontalement par l’apparition de nouvelles disciplines. - Verticalement par l’approfondissement des connaissances et du

savoir dans chaque discipline à part

Feedback L’écoute active

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Il ne faut toutefois pas oublier la nouvelle mode, celle d’associer le savoir aux verbes d’actions ce qui représente tout un champ appart de développement croisé (horizontalement et verticalement) des savoirs (être/faire/agir/faire-faire/penser/…)

Dans l’environnement actuel le savoir n’est plus un luxe, il est devenu incontournable pour survie de toute organisation qu’elle soit publique ou privée. En d’autres termes elle dépend de son orientation vers une optique d’intelligence économique accrue chose authentifiée dès la première étape du processus d’IE qui n’est autre que la collecte et de recherche d’information. En guise de conslusion, toute organisation est sensée explorer fortement son environnement à la recherche du savoir et de l’information afin de survivre, se développer et s’améliorer … En réalité, on sait seulement quand on sait peu. Avec le savoir augmente le doute et la soif d’apprendre !