Intro Gargantua

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Introduction (Pantagruel, Gargantua, le tiers-livre, le quart-livre)Au dbut du 16me, dans les annes 1530, il existe une littrature populaire. Les ouvrages de pit, les rcits romanesques, les calendriers se vendent sous forme de livrets, rpandus par le colportage. Cette littrature est trs proche de la tradition orale. Les romans, inspirs de la table ronde du roi Arthur, connaissent un grand succs. Parmi tous ces petits livres, un roman sintitule Les grandes et inestimables chroniques du grand et norme gant Gargantua. Le personnage de gant est alors au centre de cette littrature et fait partie de toutes les mythologies. Rabelais, humaniste dune culture tonnante, tient une place part car son discours sentend travers le rire mieux est ris de larmes crire, pour ce que rire est le propre de lhomme (Au lecteurs). Son roman Gargantua retrace ainsi lducation humaniste du gant au cour des 57 chapitres. Cette formation se fait en deux temps: il reut tout dabord une ducation contestable dispense par les Sorbonnards qui encourageaient la paresse puis constatant les dgts causs par cette ducation, Grandgousier fit appel Ponocrates, qui signifie en grec bourreau de travail qui donna une bonne formation Gargantua. Cest loccasion pour Rabelais de livrer lidal humaniste: mens sana in corpore sano.Concernant, lducation nocive, le nouveau prcepteur veut se rendre compte des habitudes de Gargantua et dresse un bilan de ce quil constate. Le lecteur remarque lui aussi lducation catastrophique du gant et dcouvre quoi ressemble une mauvaise ducation. Le passage se limite ltendue de la matine, du lever au diner, mais suffit largement mesurer lampleur du dsastre. Ponocrates commence par purger son lve de sa vicieuse manire de vivre. Le paralllisme entre le corps et lesprit est alors clairement expos. Rabelais applique ici la maxime antique mens sana in corpore sano et son programme respecte lalternance: lexercice physique suit, prcde ou accompagne celui de lesprit.ConclusionAu terme de cette brve tude, nous pouvons dire que chez les scolastiques (sorbonnicards), la quantit prime sur la qualit. Rabelais dnonce les dfauts dune ducation fonde sur la mmorisation plus que sur la comprhension des textes. Labsence dhygine physique dnote linsuffisance de la volont et la faillite de la morale ce qui indigne le mdecin Rabelais. La dvotion se mesure au poids du livre et est contraire un sentiment religieux authentique.Le programme dducation rabelaisien est la mesure de lespoir renaissant. Purg par ses soins des absurdes contraintes scolastiques, le jeune Gargantua est entrain par un pdagogue intelligent et actif. Ponocrates entend rparer le dsordre dun autre ge (celui du tnbreux MA) et ouvrir son lve aux trsors de lunivers. La connaissance du macrocosme (lunivers) et celle du microcosme (lhomme) se rejoignent dans la clbration de lre humaniste.

On peut mettre en parallle cet extrait avec lducation propose par Montaigne dans les Essais au chapitre 26. En effet, aprs la soif de connaissances qui caractrise Rabelais, une dcantation se produit: savoir par cur nest pas savoir, dit Montaigne dans ce mme chapitre. Au lieu dencombrer la mmoire de llve, il faut former son esprit, lui apprendre penser. Le prcepteur, tel que Socrate, doit pratiquer une sorte de maeutique tout en se mettant la porte de llve.-motivation-enseignement collectif-individuel