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Introduction Aujourd’hui, être attentif à son environnement est devenu la responsabilité de chacun. L a plupart des entreprises ont déjà mis en place de nombreuses actions qui leur permettent, tout en développant leur activité, de lutter contre le réchauffement climatique, de préserver la biodiversité, de protéger les ressources naturelles… Dans un contexte de concurrence, les commerces doivent se démarquer pour attirer une nouvelle clientèle et conserver celle qui lui fait confiance ! Les CCI Nord de France ont décidé d’aider chaque commerçant à multiplier les initiatives en faveur du res- pect de l’environnement. Ces fiches permettront à ceux d’entre vous qui ont déjà amorcé une démarche de protection de l’envi- ronnement, de confirmer votre choix ou de trouver de nouvelles idées et « conseils réflexes » à adopter au quotidien et à tous les autres, de commencer leur parcours éco-responsable en s’appuyant sur les idées d’actions déjà réalisées : Comment diminuer ma consommation d’électricité ? Préserver la qualité de l’eau ? Devenir un acheteur responsable ? Gérer mes déchets ? Valoriser mes actions auprès de mes parte- naires ou de ma clientèle ? Avoir une offre qui s’inscrit dans une nouvelle économie : produits labellisés, locaux, circuits courts… Nous vous proposerons pour chaque thématique des actions qui vous permettront d’aller plus loin. Une rubrique « ils l’ont fait » vous présentera quelques exemples d’actions concrètes. Chacun d’entre vous pourra déterminer le projet à retenir selon son activité et ses contraintes. L’objectif de ces fiches est de vous accompagner dans votre démarche d’amélioration continue pour devenir un commerçant éco-responsable. Elles vous apportent les conseils et outils adaptés à votre établissement ainsi qu’à votre offre. Les projets sont présentés sous forme de fiches thématiques : Achats Énergies Qualité de l’air et des transports Eau Déchets Management environnemental et sensibilisation des clients Quel que soit votre degré d’implication, gardez toujours en tête que de nombreux gestes quo- tidiens, très simples, génèrent des économies significatives. En agissant ainsi, non seulement vous améliorez votre commerce (qualitativement et financiè- rement), mais vous participez également à la dynamique régionale de la Troisième révolution industrielle. WWW.3EMERI.FR

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Page 1: Introduction - CCI Hauts-de-France...Introduction Aujourd’hui, être attentif à son environnement est devenu la responsabilité de chacun. L a plupart des entreprises ont déjà

IntroductionAujourd’hui, être attentif à son environnement est devenu la responsabilité de chacun.

La plupart des entreprises ont déjà mis en place de nombreuses actions qui leur permettent, tout en développant leur activité, de lutter contre le

réchauffement climatique, de préserver la biodiversité, de protéger les ressources naturelles…

Dans un contexte de concurrence, les commerces doivent se démarquer pour attirer une nouvelle clientèle et conserver celle qui lui fait confiance !

Les CCI Nord de France ont décidé d’aider chaque commer çant à multiplier les initiatives en faveur du res-pect de l’environnement.

Ces fiches permettront à ceux d’entre vous qui ont déjà amorcé une démarche de protection de l’envi-ronnement, de confirmer votre choix ou de trouver de nouvelles idées et « conseils réflexes » à adopter au quotidien et à tous les autres, de commencer leur parcours éco-responsable en s’appuyant sur les idées d’actions déjà réalisées : Comment diminuer ma consommation d’électricité ? Préserver la qualité de l’eau ? Devenir un acheteur responsable ? Gérer mes déchets ? Valoriser mes actions auprès de mes parte-naires ou de ma clientèle ? Avoir une offre qui s’inscrit dans une nouvelle économie : produits labellisés, locaux, circuits courts…

Nous vous proposerons pour chaque thématique des actions qui vous permettront d’aller plus loin.

Une rubrique « ils l’ont fait » vous présentera quelques exemples d’actions concrètes.

Chacun d’entre vous pourra déterminer le projet à retenir selon son activité et ses contraintes.

L’objectif de ces fiches est de vous accompagner dans votre démarche d’amélioration continue pour devenir un commer çant éco-responsable. Elles vous apportent les conseils et outils adaptés à votre établissement ainsi qu’à votre offre.

Les projets sont présentés sous forme de fiches thématiques :

��Achats

��Énergies

��Qualité de l’air et des transports

��Eau

��Déchets

�� Management environnemental et sensibilisation des clients

Quel que soit votre degré d’implication, gardez toujours en tête que de nombreux gestes quo-tidiens, très simples, génèrent des économies significatives.

En agissant ainsi, non seulement vous améliorez votre commerce (qualitativement et financiè-rement), mais vous participez également à la dynamique régionale de la Troisième révolution industrielle.

WWW.3EMERI.FR

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Choix des produitsLe consommateur est de plus en plus sensible aux impacts causés sur l’environnement par les produits achetés. Il est donc intéressant commercialement de pouvoir répondre à cette préoccupation par une offre adaptée, étiquetée et labellisée, de façon à être repérable et donner aux consommateurs les informations et les garanties nécessaires à leur bon choix.

Soyez vigilants et exigeants lors du choix de vos produits !

Valorisez l’image de votre commerce auprès des clients qui aiment consommer de manière responsable et faites de votre engagement un argument commercial !

LE SAVEZ-VOUS ?

Étiquetage énergétique des produitsDes dispositions concernant l’étiquetage des produits ayant une incidence sur la consommation d’énergie ont été mises en place. Les fabricants qui mettent sur le mar-ché ou qui mettent en service ces produits, doivent fournir une étiquette et une fiche comportant des informations relatives à la consommation du produit en énergie, en autres ressources essentielles pendant son utilisation.

Directive 2010/30/UE du 19 mai 2010. Règlement délégué n°626/2011 de la Commission du 4 mai 2011 (climatiseurs) Règlement délégué n° 1061/2010 de la Commission du 28 septembre 2010 (lave-linge ménagers). Décret n°2011-1479 du 9 novembre 2011.

REPÈRES

7 français sur 10 jugent que la consommation de produits respectueux de l’environnement est devenue une « nécessité », alors qu’ils n’étaient que 2 sur 10 à le penser en 2009 (chiffres de l’agence Ethicity).

60 % des personnesinterrogées sont prêtes à payer un peu plus cher des produits parce qu’ils sont respectueux de l’environnement.

Plus de 40 % des consommateursconsomment régulièrement des produits bio. Les produits porteurs d’écolabels ont également vu leurs ventes progresser : 45 % des ménages français achètent au moins un produit labellisé par mois (NF Environnement et Ecolabel Européen). Leurs ventes ont ainsi progressé de 15 % de 2008 à 2010.Depuis 2009, les Français citent toujours la santé comme premier critère de choix et la protection de l’environnement supplante désormais les questions relatives au goût et à la qualité des produits.

L’étiquette énergieobligatoire depuis 1995, indique la consommation d’énergie des appareils électroménagers sur une base annuelle. Elle s’est accompagnée d’une hausse des ventes des appareils les plus efficaces.

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NOS CONSEILS ET GESTES SIMPLES

Vos produits��Favorisez la commercialisation des éco-produits

(produits générant moins d’impact sur l’environnement tout au long de leur cycle de vie et qui conservent leurs performances lors de leur utilisation) en proposant des produits bénéficiant d’un écolabel (cf. ci-après « les labels officiels ») et en assurant leur promotion auprès de votre clientèle.

��Préférez les produits rechargeables (stylos, piles…) et produits locaux en circuit court.

��Privilégiez les produits de saison et proposez un maxi-mum de fruits et légumes cultivés en plein air.

��Évitez les emballages inutiles et choisissez des produits vendus en vrac plutôt que conditionnés.

��Privilégiez les produits acheminés par des transports propres (ferroutage, transport fluvial).

��Négociez et organisez la reprise des produits en fin de vie.

��Pensez à informer vos clients sur les coordonnées de réparateurs locaux.

��Méfiez-vous des produits véhiculant une image naturelle et « verte », mais qui ne sont pas en réalité respectueux de l’environnement (bois exotique par exemple).

L’affichage environnemental��Beaucoup d’entreprises sont très favorables à l’affi-

chage de l’impact environnemental des produits. Soyez conscients, tout comme eux, qu’il permettra de vous différencier des autres !

��Développez la vente de produits contrôlés par l’un des labels ou des acteurs majeurs du commerce équitable ainsi que la vente de produits issus de l’agriculture biologique ou de techniques labellisées préservant l’environnement.

��Valorisez ces produits grâce à un étiquetage et une signalisation spécifique et reconnaissable.

��Étiquetez et valorisez les produits vendus pauvres en déchets (moins emballés, fonctionnant sans pile…)

Vos fournisseurs��Choisissez des fournisseurs qui respectent eux-mêmes

des critères de Développement Durable.

��Évaluez la bonne foi de vos fournisseurs en vérifiant l’origine du produit. Éventuellement, rendez-vous chez les producteurs, lorsqu’ils sont à proximité, pour observer leurs méthodes de travail.

��Analysez avec les fournisseurs, l’impact global des produits vendus sur l’environnement aux différents stades de vie du produit : extraction de matières premières, fabrication, transport et fin de vie.

��Trouvez un fournisseur de produits biologiques en parcourant les salons, ou en consultant les différents annuaires du secteur bio.

��Trouvez un fournisseur de produits équitables en procé-dant de la même manière : salons et foires, annuaires de professionnels. Vous pouvez être aidés par des systèmes de référencement mis en place par les réseaux internatio-naux FLO (pour les produits de l’agriculture) et IFAT (pour l’ensemble des produits existants).

��Privilégiez des fournisseurs disposant du label Bio ou participant à des opérations respectueuses de l’environ-nement (Pressing propre, Imprim’vert…).

��Restez attentifs aux questions de rationalisation de l’espace : emballages compacts (pas de vide inutile) et livraisons par des camions remplis au maximum.

�� Impliquez-vous dans la mise en place des solutions alternatives aux livraisons en ville :

- Les Centre de Distribution Urbaine (CDU), implantés à proximité directe de la zone à desservir, permettent une livraison des poids lourds tôt le matin évitant ainsi les em-bouteillages. Des utilitaires ou véhicules lourds électriques, moins encombrants et non polluants, peuvent assurer la livraison des paquets et palettes en la rationalisant par rue et destinataire.

- Les Espaces Logistiques de Proximité (ELP), combinés par exemple avec des vélos triporteurs, peuvent permettre d’effectuer des livraisons de petits colis en centre-ville en réduisant les nuisances et la congestion.

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ALLER PLUS LOIN !

www.ademe.fr Information sur les achats et l’affichage environne-mental dans les 3 rubriques suivantes : nos exper-tises, entreprises / monde et agricole, particuliers / éco-citoyens.

www.ecolabels.fr, www.marque-nf.com et www.affichage-environnemental.afnor.org Tout connaître sur les écolabels et l’affichage environnemental.

www.francenature.fr, www.agencebio.org et www.commercequitable.org - Pour trouver un fournisseur de produits biologiques ou équitables.

ILS L’ONT FAIT !

��Pascal DEPARIS, La Botte Chantilly à Lille : « Nous avons privilégié des fournisseurs partenaires qui ont un véritable engagement éthique dans leur fabrication ou dans leur localisation de manière à être cohérent dans notre démarche environnementale. Nous privilégions des partenaires fabricants qui ont des engagements éthiques ou écologiques par les matières utilisées ou par leurs engagements sociétaux par le biais d’actions humanitaires ou solidaires. »

�� La livraison est écologique pour David RICHARD, Fleuriste Effleurescence à Templemars puisqu’il a choisi de diminuer le nombre de ses fournisseurs pour regrouper ses achats : il est passé de 7 à 3 fournisseurs ! Il a également mis en place des commandes groupées afin de diminuer le nombre de livraisons.

��Marie-Pierre DELSART, Fleuriste Marie Fleurs à Solesmes, « On vit en sur régime par rapport aux ressources de la planète, il faut absolument sensibiliser et c’est ensemble qu’il faut agir pour les futures généra-tions ! Je pense que le commerçant a un rôle énorme à jouer au niveau de la sensibilisation. Je sélectionne des horticulteurs de la région et privilégie la vente de fleurs de saison, ce qui génère beaucoup moins de transport et moins d’impacts sur l’environnement. Les fleurs poussent de façon naturelle, sans surplus d’éclairage et de chauf-fage. Cela permet de faire travailler les gens proches de chez nous. »

��Bruno FEUTRY, Gardencour à Saint Pol sur Mer a choisi de vendre uniquement des produits biologiques. « Nous avons un rôle énorme à jouer pour sensibiliser. Nous devons montrer l’exemple ! »

LES LABELS OFFICIELS

Pour agir, reconnaissez les principaux labels !Seuls 2 écolabels officiels sont délivrés en France : la Marque NF Environnement et l’Ecolabel Européen, déli-vrés et gérés par l’Association française de normalisation (AFNOR).

Créés à l’initiative des pouvoirs publics, ils ont un double but :

Guider les choix des consommateurs vers des produits plus respectueux de l’environnement.

Encourager les producteurs à améliorer la qualité écolo-gique de leurs produits.

Les écolabels officiels sont le seul type d’étiquetage qui garantit aux consommateurs à la fois l’efficacité des pro-duits et la limitation de leurs impacts environnementaux (eau, air, déchets, énergie…). Leurs exigences sont fixées après une étude du cycle de vie des produits : extraction des matières premières, production, distribution, utilisa-tion et fin de vie (élimination ou recyclage).

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QUELLES SONT LES CATÉGORIES ÉCOLABELLISÉES ?

Catégorie de produits de la marque NF-Environnement :

Peintures, vernis, enduits - Sacs poubelles - Sacs sortie de caisse - Sacs cabas - Colle pour revêtement de sol - Colle pour papeterie - Aspirateurs traîneaux - Cafetières électriques

à filtre - Auxiliaires mécaniques de lavage - Lubrifiants pour chaîne - Colorants universels - Composteurs indi-viduels de jardin - Mobilier de bureau, mobilier scolaire, mobilier de collectivités - Cartouches d’impression laser - Enveloppes et pochettes postales - Cahiers - Stylos, surligneurs, feutres, crayons et gommes - Litière pour chat - Filtres à café - Peinture routière - Blocs auto-nomes d’éclairage de sécurité - Produits de nettoyage - Absorbant tous liquides sur sols - Profilés de décoration et d’aménagement à l’usage des consommateurs.

Catégories de produits de l’Ecolabel Européen :

Papier hygiénique, papier de cuisine et autres produits en papier absorbant à usage domes-tique - Revêtements pour sols - Peintures,

vernis, colles - Amendements pour sols - Milieux de culture - Matelas - Ampoules électriques - Lubrifiants - Articles chaussants - Produits textiles - Liquide vaisselle - Détergents textiles - Détergents pour lave-vaisselle - Nettoyants universels - Savons - Shampoings - Papier à copier - Ordinateurs portables - Ordinateurs per-sonnels - Téléviseurs - Services d’hébergement touristique - Camping.

Labels des technologies :Energy Star : produits qui consomment moins d’énergie ou permettent des éco-nomies d’énergie (ordinateurs et matériels informatiques périphériques).

TCO 99 : produits qui respectent des critères de qualité (luminosité, qualité de l’image), mais aussi des critères environnementaux

(puissance en mode veille…). Vous trouverez ce logo sur les écrans des ordinateurs, les ordinateurs portables, les téléphones mobiles.

Labels alimentaires :L’agriculture biologique constitue un ensemble de pratiques agricoles respectueuses de l’envi-ronnement. Elle se distingue par son mode de production fondé sur la non-utilisation de

produits chimiques…

Label français : garantit que l’aliment est composé de plus de 95 % d’ingrédients issus du mode de produc-tion biologique (emploi d’engrais verts, lutte naturelle contre les parasites et utilisation strictement limitée de produits de fertilisation, de traitement, de stockage et de conservation).

Label Européen : ce logo est l’équivalent européen du signe de qualité AB en France.

Labels cosmétiques :2 labels écologiques spé-cif iques à la cosmétique ont été établis pour le mar-ché français. Ces produits

contiennent au minimum 95 % d’ingrédients d’origine naturelle ou issus de l’agriculture biologique.

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L’éclairageÉclairer votre commerce ne permet pas seulement de mieux voir, c’est aussiun outil marketing. L’éclairage influe sur le client, sa perception du produitet de l’espace. Bien conçu, il apporte aux produits une mise en valeur qui participe à l’acte d’achat.

Mais l’éclairage peut également fortement impacter les factures énergétiques !

En adoptant un matériel et une conception efficaces, il est possible d’améliorer l’attrait de son commerce et de diviser par deux votre consommation.

LE SAVEZ-VOUS ?

Éclairage extérieur :Un décret vise à réduire la consommation d’énergie pour certains types d’éclairage (façades, parkings, parcs et jardins). Ces prescriptions ne s’appliquent toutefois pas à la publicité lumineuse, ni aux enseignes lumineuses. En cas de non-respect des dispositions pour les bâtiments concernés, l’autorité administrative compétente peut prononcer une amende au plus égale à 750 €. Décret n°2011-831 du 12 juillet 2011.

Un encadrement plus strict des publicités extérieures, enseignes, est prévu dans la loi Grenelle 2, avec des dis-positions relatives à la taille des enseignes ou des publici-tés extérieures, ou l’obligation d’éteindre les enseignes la nuit, de 1 heure à 6 heures du matin. Décret n°2012-118 du 30 janvier 2012.

Éclairage du lieu de travail :Les locaux de travail doivent disposer, autant que pos-sible, d’une lumière naturelle suffisante. Pour rappel, le Grenelle Environnement impose la suppression des lampes à incandescence. Articles R.4223-1 à R.4223-12 du code du travail.

REPÈRESÀ l’échelle nationale, l’éclairage représente 10 % de la consommation électrique annuelle (40 TWh) et l’éclairage des commerces en représente presque le quart (9,5 TWh).L’éclairage représente 20 à 67 % de la facture d’électricité des commerces (80 % pour les commerces de vêtements).C’est un poste sur lequel des économies importantes en pourcentage sont possibles (30 à 50 % selon l’ADEME), et ce moyennant des investissements limités comme remplacer vos lampes anciennes grosses consommatrices par de nouvelles lampes performantes en économie d’énergie.Des lampes à iodures métalliques ou à brûleur céramique divisent par 4 la consommation d’énergie et durent 3 à 5 fois plus longtemps que les halogènes, sans perdre leur efficacité !Des ampoules fluo compactes basse consommation (LBC) ont une durée de vie 6 à 7 fois supérieure et la lumière produite par une ampoule fluo compacte de 15 W correspond à une ampoule classique à incandescence de 60 W soit 33 % d’économie !Des néons LED consomment 70 % de moins qu’un néon classique !

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NOS CONSEILS ET GESTES SIMPLES

��Dépoussiérez régulièrement vos éclairages (au moins deux fois par an) pour conserver toute leur efficacité.

��Profitez de la lumière du jour en aménageant judicieu-sement votre point de vente.

��Simplifiez la gestion de l’éclairage en l’adaptant à la lumière naturelle. Grâce à l’interrupteur crépusculaire, une cellule photosensible permet le déclenchement automatique selon l’intensité lumineuse du lieu.

��Orientez les éclairages vers les produits pour les mettre en valeur.

��N’hésitez pas à placer plusieurs interrupteurs com-mandant différents éclairages afin d’allumer les lumières progressivement en fonction des besoins (et de la lumière naturelle).

�� Installez un variateur de lumière.

�� Installez des détecteurs de présence dans les réserves, sanitaires… (lieux à faible fréquentation) pour

n’éclairer qu’en cas de présence humaine ou des minu-teries (10 à 30 €).

��Pensez aux horloges / programmateurs qui vont vous permettre d’éteindre et /ou allumer l’éclairage selon un planning horaire défini au préalable. Une vitrine, une enseigne lumineuse ou un bloc sanitaire peuvent ainsi être éteints à partir du moment où vous estimez que plus personne n’en aura l’utilité.

��Remplacez les projecteurs halogènes par des projec-teurs à iodure métallique ou des lampes fluo com-pactes basse consommation (LBC) pour les vitrines et l’éclairage de mise en scène intérieure (cf. : les différents types de lampes).

��Choisissez des diodes électroluminescentes pour les enseignes (cf. : les différents types de lampes).

��Orientez-vous de préférence vers les distributeurs de matériels électriques pour professionnels (plus longue durée de vie que le matériel grand public) et exigez les marques nationales reconnues.

3 NIVEAUX D’AMÉLIORATION SONT POSSIBLES

1) Remplacement des lampes :Il existe différentes sources éclairantes et types de lampes et il est essentiel que vous fassiez le bon choix en sachant interpréter les informations sur les emballages.

��Optez pour des lampes de classe énergétique A (plus de 50 lumens/watt).

��Privilégiez les sources dont le rapport lumens/watt est le plus élevé pour une bonne efficacité énergétique.

��Choisissez des lampes ayant un indice de rendu de couleurs ou IRC supérieur à 80 (le symbole IRC est selon les cas appelé aussi CRI ou RA).

5 familles de sources éclairantes :

• L’incandescence

• L’halogène

• La fluorescence

• Les lampes à décharges

• La led

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2) Remplacement des luminaires :Les avantages d’un remplacement complet :

��Un appareil neuf bénéficie de la garantie de l’utilisateur.

�� Leur design est plus moderne.

�� Il apporte une économie supplémentaire par rapport à un simple remplacement de lampes.

Pour la prestation, vous pouvez faire appel à un réseau d’installateurs « éco-éclairage » reconnus pour leurs com-pétences et les formations qu’ils ont suivies en éclairage (liste consultable sur www.eco-eclairage.fr). Ils seront à même de vous conseiller sur les meilleures solutions pour mettre en valeur votre magasin.

Les différents types d’éclairage :

��Éclairage fonctionnel et balisage : éclairage uni-formément réparti pour bien voir en toute sécurité. Le balisage est là pour guider le visiteur et souligner l’espace.

��Éclairage d’ambiance : éclairage visant à rendre attrayants les produits en harmonisation avec l’architec-ture du commerce, le décor… L’ambiance générale est prédominante avec une possibilité de travailler différem-ment chaque espace selon les usages (accueil, banque, salle de travail…).

��Éclairage d’accentuation : c’est en jouant sur les effets lumineux que l’on crée des éclairages d’accentua-tion. Ce type d’éclairage peut être programmé en fonction de scénarii pour animer l’espace de vente. Il existe aujourd’hui sur le marché des systèmes de contrôle pilo-tés par télécommande ou smartphone qui commandent l’allumage, l’extinction, la gradation et même l’orientation des sources de lumière.

��La façade : les façades de magasins au-dessus des vitrines étaient autrefois éclairées par des projecteurs halogènes 300 et 500 W très énergivores. Les solu-tions d’éclairage actuelles, comme l’iodure métallique, permettent une mise en valeur des façades afin de maîtriser la quantité de lumière et par conséquent les coûts d’exploitation et de maintenance.

3) Remplacement de l’ensemble de vos éclairages :Faites réaliser un diagnostic éclairage par un expert : celui-ci vous apportera toutes les solutions et préconisa-tions pour améliorer la performance de l’éclairage de votre point de vente. Vous aurez ainsi les atouts en mains pour valoriser votre outil de travail et réaliser des économies.

Types de lampe Puissance (en Watt) Indice de rendu des

couleurs (IRC)

Efficacité lumineuse

(en lumens par Watt)

Durée de vie

économique

(en heure)

Utilisation

dans les commerces

Tubes fluorescents

standards (T8)

18 à 58 5 à 76 64 à 80 8 000 À éviter

Tubes fluorescents haut

rendement

18 à 58 85 à 98 73 à 103 12 000 à 16 000 (avec

ballast électronique)

Très bon

Tubes fluorescents

électroniques

16 mm (T5)

14 à 60 85 à 95 96 à 104 16 000 à 20 000 Excellent

Fluo compactes

à culot à broche

5 à 70 85 50 à 87 12 000 à 15 000 Très bon

Incandescents classiques 40 à 400 100 11 à 19 1 000 À éviter

Halogènes tension normale

(230 V)

25 à 500 100 13 à 20 2 000 Bon

Halogènes TBT (12V)

dichroïque ou non

15 à 150 100 15 à 25 2 000 à 4 000 Bon

Sodium blanc 35, 50, 100 83 46 à 48 10 000 Excellent

Iodures métalliques

à brûleur céramique

35 à 250 80 à 97 54 à 95 6 000 à 15 000 Excellent

Diodes (Led) Blanches : environ

75 à 80

5 à 20 Supérieure

à 60 000

Application purement

décorative

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POUR ALLER PLUS LOIN !

www.ademe.fr Information sur l’éclairage dans les 3 rubriques suivantes : nos expertises, entreprises / monde et agricole, particuliers / éco-citoyens.

www.syndicat-eclairage.com Tout savoir sur l’éclairage.

Plusieurs dispositifs d’aide financière sont proposés aux commerçants et artisans qui souhaitent réaliser des investissements pour réaliser des économies d’énergie, notamment en matière d’éclairage (cf. : fiche financements).

ILS L’ONT FAIT !

��Magaly KOZBER, Nouvel Hair à Lille, a décidé d’amé-liorer la performance environnementale de son commerce suite à une reprise d’entreprise. Pour ce faire, un éclairage par LED a été mis en place. Cette action a été bénéfique car elle a pu réduire sa consommation d’énergie et donc les factures associées !

��Béatrice DUMINY, Direct Optic à Rosendaël : « Après réalisation d’un diagnostic éclairage, j’ai effectué divers travaux : un nouvel éclairage établi d’après un plan défini au préalable à partir d’une étude et un nouveau tableau électrique. J’ai fait installer des spots avec des ampoules économiques et des plafonniers LED dans la surface de vente. Je me suis aussi intéressée à l’atelier où j’ai fait mettre des grilles avec une nouvelle génération de néons. L’intervention d’un spécialiste de l’éclairage a été néces-saire. Notre installation a été fiabilisée, mes produits ont été mis en valeur et ma boutique est plus attrayante ! » .

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Le chauffageFace à l’augmentation du prix des énergies fossiles et de l’électricité et au réchauffement climatique, il n’est pas inutile de dresser un panorama des modèles traditionnels et modernes de chauffage.

Quel est le chauffage idéal ? Chauffage électrique, chauffage au gaz, chauffage au bois, chauffage solaire ? La réponse dépend de très nombreux critères et il n’existe pas de solution meilleure que les autres dans tous les cas.

LE SAVEZ-VOUS ?

Les articles R131-19 à R.131-24 du code de la construc-tion et de l’habitation instaurent l’obligation de limiter la température de chauffage. Ainsi, l’article R.131-20 spécifie notamment que « Dans les locaux à usage d’habitation, d’enseignement, de bureaux ou recevant du public et dans tous autres locaux, à l’exception de ceux qui sont indiqués aux articles R. 131-22 et R. 131-23, les limites supérieures de température de chauffage sont, en dehors des périodes d’inoccupation définies à l’article R. 131-20, fixées en moyenne à 19 °C : > pour l’ensemble des pièces d’un logement ; > pour l’ensemble des locaux affectés à un usage autre que l’habitation et compris dans un même bâtiment ». 19 mai 2010 (mis à jour le 18 mars 2013) - Énergie, Air et Climat

REPÈRESLe chauffage est un poste important de vos consommations (en moyenne 70 % de vos charges).

Les déperditions moyennes pour un bâtiment non isolé sont :

Toiture - perte de 25 à 30 %

Mur, aération, ventilation - perte de 20 à 25 %

Fenêtre - perte de 10 à 15 %

Diminuer la température de 1 °C dans les bâtiments, permet de réduire de 7 % votre consommation d’énergie.

La programmation du chauffage permet de faire des économies de 10 à 20 %, même s’il y a déjà un thermostat d’ambiance.

6 mm de calcaire sur la résistance d’un ballon électrique, c’est 40 % de consommation en plus.

(Sources : Fondation Nicolas Hulot pour la nature et l’homme, Ecoguide.)

Toute chaudière (fioul, gaz, bois, charbon, multi combustibles…) dont la puissance est comprise entre 4 et 400 kW doit faire l’objet d’un entretien tous les ans (art 3 du décret n°2009-649 du 9 juin 2009).

Une chaudière régulièrement entretenue, c’est 8 à 12 % d’énergie consommée en moins.

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NOS CONSEILS ET GESTES SIMPLES

��Limitez la température de votre commerce ! En hiver, elle doit être idéalement à 19 °C. En été, une diffé-rence de 5 °C par rapport à la température extérieure est suffisante pour créer une sensation agréable de fraîcheur.

��Baissez le chauffage durant la nuit et la fermeture hebdomadaire du magasin. Le mettre hors gel (soit 8 °C) lors de vacances.

��Limitez l’ouverture intempestive des portes automa-tiques Cela permet de garder la chaleur ou la fraîcheur à l’intérieur du commerce.

��Purgez les radiateurs régulièrement pour une meil-leure efficacité.

�� Isolez le commerce (murs, toitures, vitres, sols, traitements des ponts thermiques…) afin que la chaleur ne s’échappe pas, tout en assurant une bonne ventilation pour éviter les problèmes d’humidité et de qualité de l’air.

�� Isolez les tuyauteries de chauffage passant par les endroits non-chauffés.

��Évitez les appareils de chauffage d’appoint très énergivores.

�� Installez des faux plafonds qui diminuent l’espace à chauffer et entraînent un éclairage plus proche des produits.

�� Installez un nouveau système de chauffage (pompe à chaleur, chaudière à condensation…) qui vous fera économiser 15 à 30 % d’énergie par an !

��Préférez une hotte aspirante double flux, ou une VMC double flux, plutôt que des modèles simple flux. Elles permettent de chauffer l’air neuf entrant, à partir de l’air vicié extrait et limitent ainsi la déperdition de chaleur lors de la ventilation des cuisines ou du bâtiment.

��Entretenez régulièrement votre chaudière pour éviter un rendement décroissant et réalisez ainsi des économies d’énergie.

��Un programmateur bien réglé fera automatiquement ce que vous pouvez oublier et sera vite rentabilisé.

POUR ALLER PLUS LOIN !

Des prédiagnostics environnement vous sont proposés pour vous interroger sur votre situation environnementale, diminuer le coût d’exploitation et le poste énergie, antici-per les futures réglementations…

Renseignez-vous auprès de l’ADEME sur les certificats d’énergie (CEE) qui permettent aux entreprises, de bénéficier de réduction sur le matériel acheté (cf. fiche financement).

www.ademe.fr Information sur le chauffage dans les 3 rubriques sui-vantes : nos expertises, entreprises / monde et agricole, particuliers / éco-citoyens.

www.quelleenergie.fr/chauffage Tout savoir sur le chauffage.

www.leguideduchauffage.com Les différentes énergies et principaux fabricants.

ILS L’ONT FAIT !

��Edith DEVULDER, Mercerie Devulder à Zegerscappel « Nous avons engagé des travaux pour palier nos failles d’isolation thermique. Nous avons opté pour l’installation de double vitrage. C’est un vrai plaisir puisque cela nous permet de mieux gérer les températures et surtout de réaliser d’importantes économies de chauffage ! ».

��Bruno SOBRIE, Au Vent des Globes à Bray-Dunes a opté pour l’installation d’un sas à l’entrée. Celui-ci permet d’éviter les déperditions de chaleur et d’éviter de laisser entrer la chaleur. « L’installation de ce sas nous permet de faire de réelles économies ! ».

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EauMême avec les équipements les plus performants pour maîtriser et réduire la consommation d’eau, c’est toujoursla main de l’homme qui ouvre et ferme un robinet…

Les gestes au quotidien sont donc essentiels pour éviter le gaspillage !

LE SAVEZ-VOUS ?

Un article de la loi de simplification et d’amélioration de la qualité du droit, adoptée le 14 avril 2011, impose au service d’eau potable, qu’il soit public ou en délégation, d’alerter ses abonnés lorsqu’une consommation anormale d’eau est observée.

Eau de pluie : la loi Grenelle 2 a prévu la possi-bilité d’utiliser de l’eau de pluie pour la consommation humaine ou l’alimentation des toilettes, le lavage des sols et le lavage du linge dans les bâtiments d’habitation ou assimilés, étendue aux établissements recevant du public. Cette utilisation fait l’objet d’une déclaration préalable au maire de la commune concernée. Article 164 de la loi Grenelle 2.

Article 2224-9 du code général des collectivités territo-riales, 3ème paragraphe.

Eaux usées : elles ne peuvent rejoindre le milieu naturel sans un traitement préalable. Il est interdit de rejeter des produits susceptibles de causer des dégrada-tions aux réseaux et ouvrages d’assainissement collectifs publics. En restauration, il est impératif d’être équipé d’un séparateur ou bac à graisses en sortie de cuisine.

REPÈRES7Au 20ème siècle, la consommation d’eau dans le monde a été multipliée par 7. Alors que la ressource en eau a considérablement diminué. L’eau est une ressource naturelle qui est malheureusement épuisable d’où son coût.Les fuites engendrent une consommation d’eau et donc une répercussion sur la facture.

250 m3/anPerte en mètres cubes engendrée par une chasse d’eau qui coule.

1 105 €/anPerte financière annuelle associée.

4,42 €/m3

Coût moyen de l’eau en région Nord - Pas de Calais

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NOS CONSEILS ET GESTES SIMPLES

��Remplacez les joints défectueux de vos robinets, n’attendez pas pour les changer !

�� Interrogez-vous sur la réelle nécessité de proposer de l’eau chaude (dans les toilettes notamment).

�� Installez des détecteurs de présence (cellule infra-rouge) qui vont permettre de ne faire couler l’eau qu’en présence d’un usager. Ces équipements sont notamment adaptés aux robinets et urinoirs. Il existe des modèles pour les douches.

��Envisagez un contrat d’entretien avec une entreprise qui vérifiera l’efficacité de la plomberie avant qu’il n’y ait un problème.

�� Installez un embout ou « mousseur », sur les robinets ce qui permet de diminuer le débit de 6 à 8 litres par minute au lieu de 12 ! Il a la particularité de limiter le flux d’eau sortant et de maintenir un débit constant, quelle que soit la pression, grâce à son joint torique. Les gammes de limiteurs de débit permettent de réduire la consommation jusqu’à 2 l/min. Un tel débit n’est utile que pour les lave-mains. Pour les éviers et les lavabos, un modèle 6 à 8 l/min. maintiendra un niveau de confort au client. Cela représente tout de même 20 à 40 % d’économies d’eau.

�� Lors de l’extension d’une canalisation, placez des vannes pour pouvoir couper au plus près d’une fuite sans couper tout le réseau.

�� Installez un réducteur de pression placé entre votre compteur d’eau et les équipements sanitaires passant le débit de 6 à 3 bars soit de 25 à 17 l/min.

�� Individualisez votre compteur ou installez des comp-teurs divisionnaires (entre 30 et 100 €) : cela vous per-mettra de connaître les secteurs qui consomment plus !

��Vérifiez les fuites d’eau en réalisant un relevé de compteur le soir et le matin pour vous assurer qu’il affiche la même valeur. Vous pourrez ainsi être certain qu’il n’y a pas de fuite. Vous pouvez aussi comparer les quantités consommées depuis 2 à 3 ans grâce à vos factures d’eau.

��Pour vous aider à détecter les fuites d’eau, il existe des équipements adaptés qui vont notamment analyser les anomalies de consommation (é cou lement non-stop…) en complément du relevé régulier de consommation. Une lumière s’enclenche en cas de fuite. Certains modèles coupent l’arrivée d’eau pour limiter la fuite.

��Équipez vos toilettes de chasses d’eau à double commande réduisant de moitié la consommation en eau : 3 à 6 litres. Pour les réservoirs anciens, installez des Eco plaquettes WC. : ce sont des plaquettes en polymère (à partir de 15 €) qui placées au fond d’un réservoir de toilette, créent une retenue d’eau qui ne sera pas évacuée. Cette retenue n’affecte pas la force de la chasse qui est due au poids de l’eau dans la partie haute du réservoir. Un sac en plastique alimentaire ou une bouteille peut aussi jouer ce rôle en occupant le volume du réservoir.

��Ayez recours à un système sous pression pour votre chasse d’eau qui évite de stocker l’eau dans un réservoir. C’est le cas de nombreux urinoirs qui utilisent ainsi moins d’eau que des WC. De plus, il existe des modèles d’urinoirs sans eau !

��Savez-vous que les doubles boutons poussoirs des chasses d’eau réduisent de 3 à 5 fois la consommation d’eau.

QUELQUES PRIX30 € Chasse d’eau à double commande

15 € Stop-eau

30 € Eco-plaquettes

4,5 € à 9 € Mousseur

60 € à 200 € Réducteur de pression

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�� L’utilisation du stop eau WC, équipement facile à ins-taller, clipsé ou suspendu à la cuvette permet de réduire la consommation d’eau des WC jusqu’à 50 % puisque la quantité d’eau libérée par la chasse dépendra de la durée de pression exercée sur le bouton ou la tirette de fonctionnement.

��Avez-vous pensé à récupérer les eaux pluviales ? Notez que nous sommes dans une région propice puisqu’il pleut en moyenne 168 jours par an (soit environ 70 mm par an). Il faut aussi penser au recyclage de l’eau (par exemple pour les opticiens…).

��Mobilisez : l’observation de tous permet de repérer les fuites ! Le personnel de nettoyage peut vérifier quotidien-nement les équipements lors de sa tournée. Incitez les clients à informer ra pi dement le personnel de la présence de fuites sur la robinetterie.

��Sensibilisez et ayez recours à une utilisation raisonnée de l’eau.

��De plus, notez que plus vous consommez, plus vous payez avec la mise en place de la tarification éco solidaire (tarification progressive afin de favoriser un comportement économe).

ALLER PLUS LOIN !

www.ademe.fr Information sur l’eau dans les 3 rubriques suivantes : nos expertises, entreprises / monde et agricole, particuliers / éco-citoyens.

www.lesagencesdeleau.fr Site des agences de l’eau.

www.emag.suez-environnement.com/ tarification-eco-solidaire-15748 Information sur la tarification éco-solidaire.

www.cieau.com Le centre d’information sur l’eau.

ILS L’ONT FAIT !

��Alexandre LEPREUX, Optique Lepreux à Caudry, a acheté une meuleuse haute performance qui permet de ne consommer quasiment plus d’eau grâce à un circuit fermé. 50 litres d’eau suffisent à créer 1 500 verres. L’eau est ensuite filtrée pour réduire au maximum les impacts néfastes sur l’environnement.

��Domin ique PACCOU, F leur is t e Ox yg en à Hazebrouck souhaite installer une cuve pour récupérer les eaux usées afin de réduire ses factures et préserver cette ressource qui disparaît.

��Martine DEMEY, coiffeuse à Wormhout : « Depuis que nous avons opté pour la mise en place de robinets mitigeurs, c’est un vrai plaisir ! Certes il y a un petit inves-tissement à prendre en compte mais il est vite récupéré car c’est pratique, on gagne du temps, on limite les écla-boussures et on fait des économies sur les factures ! »

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La climatisationLongtemps réservée aux grandes enseignes, la climatisation investit aujourd’hui les locaux professionnels de toutes sortes. Pratiques, discrets…, les appareils de climatisation modernes se mettent au service de votre activité.

La climatisation est une source de confort non négligeable dans un magasin aussi bien pour les collaborateurs que pour les clients.

Cet investissement pourra se traduire par une meilleure productivité. De plus, vous effectuerez des économies !

Les climatiseurs ont les mêmes principes de fonction-nement que le réfrigérateur. Ils nécessitent 4 éléments principaux pour créer le froid qui sont l’évaporateur, le compresseur, le condenseur et le détendeur. Le froid est dispersé dans la pièce climatisée et la chaleur est renvoyée à l’extérieur. Le système permet de réduire la température intérieure jusqu’à 8 °C.

Le climatiseur réversible détient, en plus une fonction de chauffage qui est opérationnelle selon le principe d’une pompe à chaleur. Il chauffe en hiver mais il doit être équipé d’un système de chauffage classique lorsque la température extérieure est inférieure à -10 °C. Il aspire la chaleur de l’extérieur et quand il fait très froid, le système n’est plus fonctionnel. Cet appareil est une solution efficace pendant l’inter saison avec une restitution de 3 kW avec 1 seul consommé. Il est à la fois confortable et économique.

La rentabilité d’un climatiseur réversible varie en fonction de son coefficient de performance (COP). C’est un indicateur qui évalue le rapport entre la consommation électrique du matériel et la chaleur produite. Les climati-seurs considérés comme les plus performants ont un COP supérieur à 3,6. Cela veut dire qu’ils rapportent 3,6 fois plus d’énergie qu’ils n’en dépensent.

La température extérieure est un facteur de variation du COP. Lorsqu’elle diminue, ce coefficient est aussi en baisse. Pour un niveau de plus de 7°, il y a un équilibre entre les deux paramètres. Les modèles bas de gamme ne se mettent plus en marche quand il fait 0° à l’extérieur. La climatisation réversible n’est opérationnelle qu’en chauffage d’appoint, en rajout au système traditionnel.

En été, la performance des installations est calculée avec le coefficient d’efficacité énergétique en mode réfri-gération (EER). Les climatiseurs les plus probants ont un EER supérieur à 3,2. Il est nécessaire de vérifier tous ces critères pour garantir le confort et l’économie.

Par ailleurs, il existe deux principales catégories de cli-matiseurs : les monoblocs et les splits. Ces appareils peuvent être fixes ou mobiles.

��Les climatiseurs monoblocs sont idéals pour les petites pièces. Ils ne contiennent qu’une seule unité et restent un matériel d’appoint. Ils intègrent le circuit dans une coque compacte. Leur puissance est modérée et ils sont adaptés aux pièces de petites dimensions. Ils peuvent être, amovibles sur des roulettes, fixés dans le mur ou intégrés dans une fenêtre. Les climatiseurs monoblocs ne nécessitent pas de conditions particulières pour l’installation.

��Les climatiseurs split sont plus performants et plus résistants. Ils sont constitués de deux unités, dont celle extérieure, et une ou plusieurs unités intérieures. Quand il n’y a qu’un seul appareil, on l’appelle mono split, et lorsqu’il y en a plusieurs, on parle de multi split. Avec l’unité extérieure, ils sont moins bruyants et plus efficaces. Un climatiseur mono split est convenable pour climatiser une pièce unique. C’est aussi rentable d’autant plus que c’est facile à installer. Dans le cas où il y a plusieurs pièces à climatiser, celui multi split est plus adapté.

Enfin, la technologie Inverter permet de faire fonctionner l’appareil en permanence et module la vitesse ainsi que la puissance du système en fonction des températures extérieures et de vos besoins. Elle permet d’économiser jusqu’à 25 % d’énergie.

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LE SAVEZ-VOUS ?

La climatisation ne peut être mise en marche ou maintenue en fonctionnement que si la température intérieure dépasse 26 °C. Ceci nécessite soit une intervention de l’exploitant pour brider les systèmes de régulation quand ils existent, soit l’installation de disposi-tifs adaptés selon les modes de production/distribution.

Article 2 du décret n° 2007-363 du 19 mars 2007. Article R. 131-29 du code de la construction et de l’habitation.

Le code de l’environnement prévoit l’inspection périodique des systèmes de climatisation ou de pompes à chaleur réversibles d’une puissance supérieure à 12 kW. Elle doit être réalisée au moins une fois tous les 5 ans. Pour les installations neuves ou les remplacements, l’inspection doit être réalisée dans l’année suivant la mise en service.

Directive 2002/91/CE. Décret n° 2010-349 du 31 mars 2010. Arrêtés du 16 avril 2010 (relatif à l’inspection périodique et relatif aux critères de certification). Article L. 224-1 du code de l’environnement.

Vous devez faire contrôler régulièrement l’étanchéité de votre climatisation par un professionnel.

Le R-22 est un fluide HCFC (hydrochlorofluorocarbure) qui fut beaucoup utilisé dans des systèmes de chauffage-climatisation jusqu’au début des années 2000. Après plusieurs études, ce fluide fut, de par sa constitution, mis en cause dans le phénomène d’appauvrissement de la couche d’ozone. La Communauté Européenne a donc décidé d’interdire la vente d’appareils utilisant ce fluide en 2004, d’en réduire ensuite l’utilisation sous la forme vierge depuis janvier 2010, puis d’en interdire la vente sous quelles que forme que ce soit le 1er janvier 2015.

Pour les installations existantes, le risque principal est l’augmentation significative du prix du R-22, la fourniture du fluide se raréfiant. Les opérations de maintenance risquent donc de devenir plus délicates. Le risque de devoir arrêter une installation n’est pas à écarter si les délais de livraison du fluide augmentent. Ces difficultés devraient s’accentuer jusqu’au 1er janvier 2015, date à laquelle aucune forme de fluide R-22 ne pourra plus être distribuée.

NOS CONSEILS ET GESTES SIMPLES

�� Isolez votre local correctement.

�� Installez un vitrage peu émissif pour les ouvertures orientées vers le sud, ou à défaut posez un film solaire sur les vitrines (qui permettent également de ralentir la décoloration des articles exposés).

�� Interrogez-vous sur l’utilité d’une climatisation. Est-elle indispensable dans votre commerce ?

��Choisissez une climatisation en fonction des besoins identifiés (taille du local…).

�� Installez des minuteries, ou détecteurs de présence, pour couper la climatisation lorsque la pièce n’est pas occupée.

��Utilisez des sondes de températures et d’humidité pour affiner les réglages de votre climatisation.

��Humidifiez l’air avec des points d’eau à proximité des ventilateurs pour provoquer une évaporation naturelle.

��Nettoyez régulièrement les grilles d’aération, les bouches d’extraction et les filtres des climatisations.

�� Installez des plantes vertes pour rafraîchir.

ALLEZ PLUS LOIN :

www.ademe.fr Information sur la climatisation dans les 3 rubriques sui-vantes : nos expertises, entreprises / monde et agricole, particuliers / éco-citoyens.

www.climatisation.comprendrechoisir.com Comprendre les différents types de climatisation et bien choisir votre équipement.

www.association-francaise-du-froid.fr AFF (Association française du froid).

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REPÈRESLa production de froid (pour la conservation) représente jusqu’à 50 % de votre facture d’électricité.

La gestion du froidLes métiers alimentaires sont particulièrement concernés par la production de froid…

LE SAVEZ-VOUS ?

Le décret n° 92-1271 du 7 décembre 1992 modifié relatif à certains fluides frigorigènes utilisés dans les équipements frigorifiques et climatiques impose la vérification annuelle

de l’étanchéité des installations, interdit l’évaporation de ces fluides dans l’atmosphère et impose leur récupération en cas de vidange.

NOS CONSEILS ET GESTES SIMPLES

��Refermez rapidement votre chambre froide, éteignez la lumière et réglez la température. Informez vos salariés sur ces gestes simples permettant d’éviter les déperditions de froid.

��Protégez les vitrines réfrigérées des pertes de froid en installant des panneaux coulissants pour la nuit.

��Évitez de placer les appareils produisant du froid dans des pièces chaudes ou près d’appareils produisant de la chaleur.

�� Les grilles situées à l’arrière de ces appareils doivent être bien ventilées, sinon la consommation peut doubler.

��Choisissez un matériel adapté à vos besoins (puissance du compresseur).

��Comme pour les autres matériels, il est recommandé de faire diagnostiquer votre installation frigorifique pour choisir un matériel adapté à votre consommation.

��Optez pour un fournisseur ayant le label Qualiclimafroid, cela signifie qu’il s’engage à respecter les contraintes liées à l’hygiène, la sécurité et l’environnement, qu’il est couvert par un contrat d’assurance responsabilité civile et décennale et qu’il est habilité par autorisation préfectorale à manipuler les fluides frigorigènes. Ces qualifications sont conformes aux normes NF-EN45012

POUR ALLER PLUS LOIN !

www.qualiclimafroid.com Site de l’association Qualiclimafroid.

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Les modes de transportLe transport en voiture individuelle est une source de pollution atmosphérique et sonore.

Pour vous, commerçants, des collaborateurs qui viennent travailler en voiture, c’est moins de places de stationnement pour vos clients !

Compte tenu aussi de la montée du prix de l’essence et du coût d’une voiture, il est nécessaire de réfléchir à son utilité et de gérer au mieux ses déplacements.

Que ce soit pour les livraisons de vos fournisseurs, les livraisons que vous effectuez pour vos clients, le transport de vos salariés ou même encore celui de vos clients, vous pouvez proposer des solutions écoresponsables.

REPÈRESUn automobiliste qui parcourt tous les jours 20 km pour se rendre à son travail dépense, en moyenne, 3 000 euros et rejette plus d’1,5 tonne de CO2.

Une éco-conduite diminue de 5 à 7 % les émissions de CO2 et ce type de conduite permet également d’économiser jusqu’à 20 % de carburant ! Par ailleurs, la formation apprend à développer les réflexes d’anticipation qui sont bénéfiques pour l’entretien et la longévité mécanique du véhicule. On remarque aussi que les conducteurs formés ont moins d’accidents.

Baisser sa vitesse de 10 km/h permet d’économiser 1 l de carburant pour 100 km.

Une voiture consomme 60 % en plus sur les deux premiers km !

Les dépenses annuelles moyennes liées à une voiture sont de 6 000 €, soit 20 fois plus que l’utilisation des transports publics et 60 fois plus que l’utilisation d’un vélo.

0 g de CO2

/km77 g de CO2

/km96 g de CO2

/km172 g de CO2

/kmVélo, marche,

tramway, metro…

Bus Deux roues motorisées VoitureNOS CONSEILS ET GESTES SIMPLES

��Privilégiez des fournisseurs locaux. Vous diminuerez les coûts liés au transport.

��Proposez à vos clients des livraisons à domicile en vous associant entre commerçants pour mutualiser les tournées.

��Organisez-vous pour effectuer des tournées à plein en optimisant les chargements.

��Optimisez les parcours des livraisons en programmant le GPS.

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��Faites appel à des services de coursiers à vélo, quand les produits livrés (et la distance…) le permettent.

��Si vous avez un véhicule utilitaire, choisissez la taille selon son utilisation. Pensez à la location de ce véhicule utilitaire si son utilisation est ponctuelle.

��Préférez un véhicule moins polluant roulant au gaz naturel 5GNV ou mieux un véhicule électrique

��Réalisez de l’auto partage pour une utilisation courte mais fréquente du véhicule utilitaire. C’est un service payant de mise à disposition de véhicules pour une courte durée. Le service est réservé aux adhérents et l’entretien du véhicule est assuré par la société. L’avantage est de ne bénéficier d’un véhicule que durant la période d’utilisation.

��Si vous adhérez à une association de commerçants, réfléchissez à l’acquisition par votre association d’un véhicule mis à disposition des adhérents dans le cadre de l’auto-partage.

��Entretenez correctement le véhicule : pression des pneus (+1 % de consommation supplémentaire quand il manque 0,3 bar), filtre à air (+3 % consommation lorsqu’il est sale), révision périodique par un spécialiste.

��Encouragez vos collaborateurs à covoiturer ou à venir en vélo ou en transport en commun.

�� Informez vos salariés sur le financement obligatoire par l’employeur, à hauteur de 50 %, des frais de transport en commun et d’abonnement aux services publics de location de vélo, sur la base des tarifs de 2ème classe, pour leurs déplacements domicile-lieu de travail.

��Aménagez certains horaires, pour les rendre compa-tibles avec les transports en commun.

��Sensibilisez le personnel aux conséquences de son mode de transport : stress, fatigue, coût, durée…

��Prévoyez un emplacement pour que vos salariés puissent ranger leurs vélos en toute sécurité ou engagez des discussions avec la municipalité pour réaliser des aménagements adaptés.

��Distribuez des tickets de transport en commun pour évi-ter à vos clients ou vos collaborateurs d’utiliser la voiture.

��Développez le covoiturage grâce aux sites dédiés et en déployant cette pratique auprès des autres commer-çants de votre ville.

ALLEZ PLUS LOIN

www.ademe.fr Information sur le transport dans les 3 rubriques suivantes : nos expertises, entreprises / monde et agricole, particuliers / éco-citoyens.

www.economiedenergie-transport.fr Comprendre l’empreinte écologique que laisse votre mode de transport.

www.planetoscope.com/transport/automobile Premier site mondial de statistiques écologiques en temps réel.

www.covoiturage.fr Site national de covoiturage.

ILS L’ONT FAIT !

��David RICHARD, Fleuriste Ef leurescence à Templemars, essaie au maximum d’effectuer ses livrai-sons à pied. Son engagement lui vaut une meilleure image de marque, ce qui augmente sa clientèle, tout en montrant l’exemple et en se différenciant de ses concurrents.

��Bruno CALOONE, Imprimerie Caloone à Noeux-les-Mines, a opté pour la réduction de l’impact carbone au sein de son activité. Le covoiturage, l’achat de véhicules moins polluants et les achats de marchandises en circuit court sont ses engagements dans cette démarche.

��Amaury TOULEMONDE, Envies d’ici (vente de pro-duits locaux) à Lille, a choisi de réaliser ses livraisons en vélo triporteur ce qui génère « 0 » émission de CO2, et aucune charge variable (essence, vidange…). De plus, cette démarche oblige le livreur à faire du sport !

��Nicolas BRIQUET, Informatique occasion à Roubaix, a acheté un véhicule utilitaire hybride, ce qui lui a permis de réaliser une réduction de 60 % des émissions de CO2 mais aussi et surtout une économie de 600l/an en carburant !

��Catherine BOYARD, Karine Parfumerie à Dunkerque « J’ai suivi un stage d’éco-conduite. J’ai fait un parcours en voiture en conduisant à ma façon puis en suivant les consignes du moniteur d’éco-conduite et je trouve que la différence de consommation de carburant est impression-nante ! C’est à faire ! Je n’y croyais pas, je suis ressortie de cette formation convaincue. Tant qu’on ne l’a pas fait, on ne peut pas réaliser ! »

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Vos déchets et ceux de vos clientsBeaucoup de déchets sont néfastes pour l’environnement. Pour la plupart d’entre eux, la fabrication nécessite énergie et matières premières qui émettent des rejets dans l’eau et l’atmosphère. Leur élimination et leur recyclage ont un coût et génèrent parfois d’autres nuisances.

Avec la raréfaction des matières premières, l’accroissement des gaz à effet de serre, des exutoires (centres de stockage, incinérateurs…) qui arrivent à saturation et la difficulté à en ouvrir de nouveaux, il est temps d’apprendre les bons gestes pour réduire facilement nos déchets au quotidien !

En réduisant vos déchets, vous limitez l’impact environnemental de votre activité et vous faites des économies !

REPÈRESAujourd’hui, nous produisons en moyenne un kilo de déchets par jour et par personne : 2 fois plus qu’il y a 40 ans !

En France, 117,8 kg de papier et carton par habitant/an sont consommés avec une augmentation de 1,5 kg par an. La fabrication de papier recyclé consomme 6 fois moins d’eau et 4 fois moins d’énergie que le papier neuf, soit une pollution chimique divisée par 25 !

Avec On peut fabriquer

1 brique alimentaire = 1 serviette en papier

10 bouteilles plastiques = 1 veste de ski

11 bouteilles de lait = 1 arrosoir

3 500 bouteilles de lait d’un litre

= 1 banc de 100 kg= 800 m de tuyaux

100 kg d’emballages triés = 563 rouleaux de papier cadeau

450 flacons de lessive = 1 banc

125 cannettes d’aluminium = 1 trottinette

LE SAVEZ-VOUS ?

Chaque commerçant est responsable de la collecte, du tri et de l’élimination des déchets qu’il produit (emballages, cartons, films plastiques…). La plupart des collectivités proposent cependant aux commerces et aux artisans un service de collecte de leurs déchets lorsqu’il s’agit de petites quantités de nature proche de celles des ordures ménagères.

Il existe également des obligations plus spécifiques :

�� Les emballages doivent faire l’objet d’une collecte séparée en vue d’une valorisation.

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�� Les Déchets d ’ Équ ipements É lec t r i ques e t Électroniques en fin de vie (D3E) peuvent faire l’objet d’une reprise par le fournisseur.

�� Les déchets dangereux (cartouches, piles, peintures…) doivent faire l’objet d’une collecte spécifique.

��Un certain nombre d’autres déchets peuvent faire l’objet de dispositions spécifiques (médicaments, pneus usagés, textiles…).

Certains fournisseurs ont l’obligation de reprendre vos déchets (D3E par exemple). Mais cette obligation s’impose aussi parfois au commerçant détaillant. Ainsi depuis le 1er janvier 2001, il est interdit de jeter ses piles à la poubelle. Si vous commercialisez des piles, vous avez obligation de reprendre celles rapportées par vos clients (de même type). Il en va de même pour les équipements électroniques (y compris lampes basse consommation).

NOS CONSEILS ET GESTES SIMPLES

Appliquez la règle des « 5 R » : Réduire – Réutiliser– Réparer – Récupérer – Recycler

�� Le tri est une étape essentielle pour rassembler les déchets valorisables. Triez les déchets qui peuvent être collectés séparément et qui seront effectivement valorisés. Les autres déchets resteront avec les ordures ménagères.

�� Il convient d’acheminer vos déchets vers les filières de collecte adéquates. Comparez les services proposés par la collectivité locale avec ceux d’un prestataire privé. Tentez de vous regrouper entre commerçants pour un meilleur tarif !

��Certains déchets peuvent devenir des matières pre-mières. Ils ont alors une valeur marchande et contribuent à la réduction de l’impact sur les ressources naturelles.

��Fréquentez la déchetterie la plus proche. Attention, toutes les déchetteries ne sont pas accessibles aux entreprises (ou sous conditions). Renseignez-vous pour connaître les types de déchets admis dans votre déchetterie.

�� Les recycleries (ou ressourceries) collectent des biens ou équipements encore en état de fonctionnement mais dont les propriétaires souhaitent se séparer, les remettent en état pour les revendre d’occasion à des personnes ayant des revenus modestes ou en récupèrent les matériaux pour l’industrie du recyclage.

Économisez et triez le papier

��Conservez les feuilles imprimées en recto pour réutiliser le verso comme brouillon.

�� Imprimez et photocopiez au maximum en recto-verso et / ou en deux pages par feuille. Choisissez les modèles d’imprimantes qui proposent l’option recto-verso.

�� Installez dans les bureaux et en réception un casier pour y ranger le papier réutilisable en brouillon.

��N’imprimez les documents administratifs que si nécessaire.

��Broyez le papier utilisé pour en faire du rembourrage dans les paquets. Vous pourrez ainsi les utiliser à la place des chips en polystyrène.

��Faites des briquettes à brûler avec le papier broyé et mouillé, puis compressé et séché.

��Préférez l’achat d’enveloppes et de ramettes en papier 100 % recyclé (non blanchi ou sans chlore).

��Facilitez le travail de collecte en aplatissant correctement les cartons pour réduire l’espace occupé dans les bennes.

Récupérez et recyclez les piles

��Optez pour des équipements qui n’utilisent pas ou peu de piles.

��Préférez les piles rechargeables et choisissez des chargeurs solaires.

��Récupérez vos piles et celles des clients.

��Rapportez les piles usagées dans votre déchetterie si elles sont acceptées.

Gérez soigneusement les déchets toxiques

��Ne jetez pas aux ordures ménagères les cartouches d’impression et les toners car ils contiennent des produits dangereux. Stockez-les séparément, puis faites-les remplir dans un magasin spécialisé (moins coûteux que le rachat de cartouches neuves). Renvoyez-les à votre fournisseur, ou encore déposez-les en déchetterie s’ils y sont acceptés.

��Rassemblez les tubes néons et les ampoules fluocom-pactes usagés qui contiennent des matières toxiques. Conservez les restes de peintures et de solvants. Confiez-les à la déchetterie si elle les collecte séparément ou bien à un prestataire privé disposant d’un agrément.

Informez, formez votre personnel et sensibilisez vos clients

��Créez des outils d’information visuelle (affichettes, autocollants, guide du tri…).

��Formez votre personnel aux consignes de tri et aux gestes utiles.

��Proposez à vos clients des achats durables plutôt que jetables car ceux-ci, en raison de leur courte utilisation, coûtent plus chers et engendrent plus de déchets.

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Chassez le gaspillage

��Ne donnez plus de sacs plastiques, remplacez-les par des sacs réutilisables (cf. fiche sur les sacs de caisse).

��Si cela est possible, proposez vos produits en vrac.

��Développez les systèmes de consigne.

��Faites la promotion d’articles peu emballés ou d’articles dont l’emballage est réutilisable ou consigné.

��Négociez avec vos fournisseurs pour qu’ils reprennent les emballages encombrants, qu’ils proposent des embal-lages réutilisables ou qu’ils diminuent les sur-emballages !

POUR ALLER PLUS LOIN !

www.ademe.fr Information sur les déchets dans les 3 rubriques sui-vantes : nos expertises, entreprises / monde et agricole, particuliers / éco-citoyens.

www.reduisonsnosdechets.fr Programme de l’Ademe visant à promouvoir la réduction des déchets à la source.

www.developpement-durable.gouv.fr Site du Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Énergie (rubrique prévention des risques / gestion des déchets).

De nombreux éco-organismes collecteurs ont été créés ces dernières années :

Pour les emballages :

www.ecoemballages.fr ou au 0 800 133 133

www.adelphe.fr ou au 01 81 69 05 50

Pour les textiles :

www.ecotlc.fr

Pour les déchets d’équipements électriques, élec-troniques et ménagers :

www.ecologic-france.com ou au 0 825 825 732 (numéro indigo)

www.eco-systemes.fr ou au 0 825 886 879 (numéro indigo)

www.recylum.com ou au 0 810 001 777 (numéro Azur)

Pour les piles et accumulateurs :

www.screlec.fr ou au 0 825 82 82 82

www.corepile.fr ou au 0 820 802 820 ou 01 56 90 30 90

Pour les papiers (imprimés, catalogue…) :

www.ecofolio.fr ou au 01 53 32 86 70

Dans le cadre du principe REP (Responsabilité Elargie du Producteur) renseignez-vous s’il n’existe pas une obligation de « retour » vers le fabricant pour vos produits.

http://www.developpement-durable.gouv.fr/Le-principe-de-la-responsabilite,12046.html

ILS L’ONT FAIT !

��Atelier d’Art Floral à Grand Fort Philippe : « Pour limiter nos déchets, nous avons acheté un composteur, il permet d’avoir beaucoup moins de déchets en quantité et donc d’alléger nos factures tout en respectant l’environnement. C’est un bon investissement ».

��Gérard BATOT, Biocoop Vitavie à Cambrai : « Nous sommes spécialisés dans la vente de produits issus de l’agriculture et avons développé la vente en vrac, recyclé les cartons et caissettes en bois. Notre but était de diminuer la mise sur le marché de produits sur emballés et ainsi nous avons participé à la réduction de nos déchets ».

��David RICHARD, fleuriste Effleurescence à Templemars a tout de suite été attentif à son environnement. C’est pour-quoi, suite à son engagement dans la charte éco-citoyenne il a décidé de continuer la démarche Développement Durable en utilisant du papier et des emballages recyclables ou oxobiodégradables (la propriété chimique permet l’élimination naturelle).

�� Jean-Philippe VESIN, Pharmacie Gambetta à Denain envoie ses déchets dans des filières adaptées. De plus, le papier usagé est réutilisé pour la fabrication d’enveloppes !

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La communication écoloLa communication est primordiale puisqu’elle va agir sur le flux de clientèle et augmenter votre chiffre d’affaires.

Mais la réalisation et la diffusion de publications (catalogues, plaquettes, mailings…) a des impacts sur l’environnement : consommation de ressources naturelles (énergie, papier, emballage…), utilisation de produits spécifiques (encres, solvants…), production de déchets, pollutions liées aux transports…

Pour mettre en cohérence vos actions de communication avec vos engagements en faveur de la protection de l’environnement, mettez en place une démarche de communication éco-responsable.

REPÈRES

40 kg de prospectus en papier non recyclé que reçoit un foyer par an !

Cela représente :

20 à 40 kg de bois

200 à 600 litres d’eau

120 à 240 Kwh d’électricité

94 % des prospectus vont à la poubelle sans être lus.

110 millions d’euros Coût de traitement des prospectus par an

NOS CONSEILS ET GESTES SIMPLES

��Choisissez des supports électroniques (Internet, CD…) afin de limiter les conséquences environnemen-tales liées à la fabrication du papier et à l’impression.

�� Le choix d’un support électronique ne s’avère efficace, d’un point de vue environnemental, que si la communi-cation n’est pas imprimée par chacun des lecteurs. Pour limiter son impression, il est donc important de prévoir une mise en page favorable à la lecture sur écran et d’indiquer clairement les impacts des impressions.

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��Privilégiez la communication par internet ou par SMS. Pour cela, constituez-vous un fichier clients avec les adresses méls et numéros de téléphone portable.

��Adressez-vous à des sites spécialisés dans la publicité numérique.

��De plus en plus, vos clients utilisent internet ! Et donc accéderont à vos promotions, vos soldes privées, vos ventes en ligne… et n’oubliez pas les réseaux sociaux !

��Si vous devez imprimer des supports de communica-tion, choisissez un imprimeur Imprim’Vert.

��Encouragez les « stops pub » : Signalez à vos clients que vous ne faites plus (sauf obligation) de publicité papier

et êtes favorable aux opérations « stop pub » qui visent à interdire les boîtes aux lettres aux prospectus, de façon à éviter le gâchis de papier.

�� Invitez vos clients à apposer les autocollants fournis par les collectivités ou divers sites internet.

��Vous offrez souvent des cadeaux à vos clients, notam-ment lors des fêtes… Offrez à vos clients des cadeaux originaux écologiques, naturels, locaux. Choisissez les produits qui s’inscrivent dans une démarche d’éco-conception qui se distinguent des habituels objets publicitaires parce qu’ils respectent l’environnement (objets en plastique recyclé, textiles en coton biologique, clé USB en bois…)

POUR ALLER PLUS LOIN

��www.norddefrance.cci.fr (tirer profit du numérique) Contactez votre CCI qui propose différents accompagnements pour vous aider à intégrer le numérique dans votre entreprise et mettre en pratique des solutions simples et efficaces.

��www.imprimvert.fr Pour trouver un imprimeur Imprim’Vert.

ILS L’ONT FAIT !

��Eric NOTTEAU, Traiteur Notteau à Neuville-en-Ferrain « Nous avons fait le choix de mettre en place un site internet. Cette nouvelle façon de communiquer a été très bénéfique pour nous puisque nos ventes ont augmenté de 10 % ! De plus, la possibilité pour les clients, de commander des produits sur le site fidélise la clientèle et nous permet d’être plus réactif car l’organisation est plus simple. »

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Les sacs de caisseEn plus d’être un polluant visuel, le sac de caisse jetable est nocif pour la faune et la flore. C’est pourquoi, limitez-en la distribution !

Même si le prix du sac plastique reste nettement moins cher que le sac réutilisable, considérez que c’est un investissement puisqu’en effet vous n’en donnerez qu’un seul à chaque client, une seule fois. Cela est donc plus rentable à long terme. De plus, vous pouvez très bien les vendre en caisse.

LE SAVEZ-VOUS ?

La loi d’orientation agricole du 5 janvier 2006 précisait qu’à partir du 1er janvier 2010, la commercialisation et la distribution de sacs plastiques non biodégradables se-raient interdites sur le territoire français ! La Commission Européenne a déclaré cette loi non conforme à la directive emballage CE, le sac de caisse jetable étant un embal-lage autorisé par la réglementation européenne.

A partir du 1er Janvier 2014, les sacs plastiques de caisse à usage unique et non-biodégradables devaient être intégrés au régime de la TGAP (Taxe Générale sur les Activités Polluantes) et taxés 10 € par kg, soit environ 6 centimes par sac. La taxe s’impose à toute personne qui, pour la première fois, livre sur le marché intérieur ou utilise ces sacs (comme les supermarchés). Les commerçants et la grande distribution devraient alors se tourner vers le sac en papier, deux fois moins cher que celui en plastique. Dans les faits, au 20 janvier 2014, le gouvernement n’a toujours pas adopté le décret

Ségolène Royal, Ministre de l’écologie et de l’Énergie, a fait adopter un article de loi interdisant les sacs de caisses en plastique à usage unique à partir du 1er janvier 2016.

Ainsi, en caisse, seuls des sacs plastiques réutilisables (plus épais) ou en matière papier pourront être utilisés (à titre gratuit ou non).

REPÈRESUn sac plastique c’est :

1 seconde de fabrication

20 minutes d’utilisation

100 à 400 ans de dégradation dans la nature

500 milliards de sacs distribués chaque année dans le monde, soit 16 000 par seconde

15 milliards de sacs distribués chaque année en France, soit 475 par seconde

60 000 tonnes de plastique (puis de déchets) utilisées pour cet usage

100 millions d’euros dépensés pour leur élimination

122 millions de sacs présents sur le littoral français de façon continue

(source : La Tribune 18/06/2014)

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NOS CONSEILS ET GESTES SIMPLES

��Ne proposez pas de sacs systématiquement à chaque achat. Limitez la distribution en demandant au client s‘il en souhaite un ou incitez votre client à amener un sac cabas.

��Évitez la distribution de sacs plastiques blancs, qui contiennent un colorant polluant.

��Mettez à disposition de vieux cartons ou cagettes (recyclage).

��Associez le sac à une action marketing : sac constituant une carte de fidélité, la venue avec le sac dix fois de suite permettant de bénéficier d’une promotion.

��Réfléchissez à une alternative aux sacs plastiques jetables : sacs plastiques réutilisables payants (comme en grande distribution) ou sacs en amidon de maïs. Le sac en jute ou en coton (équitable et bio de préférence) paraît le plus intéressant, car il présente le meilleur compromis, mais il est plus onéreux.

��Méfiez-vous des fausses bonnes solutions : les sacs en papier sont peu écologiques (grosse consomma-tion d’énergie et d’eau pour leur fabrication).

ILS L’ONT FAIT !

�� Jean-Philippe VESIN, Pharmacie Gambetta à Denain, a opté pour la distribution de sacs écologiques recyclables et biodégradables dans le but de satisfaire ses clients et de s’engager dans une démarche écologique.

��Le groupement de bouchers d’Halluin a investi dans l’achat de sacs réutilisables pour leur clientèle dans le but de les satisfaire de par leur engagement écologique mais aussi pour anticiper les futures réglementations.

��Véronique DURANEL, Papeterie Véronique à Bergues « Je sensibilise mes clients au non-usage de sacs plastiques. Je leur fournis des sacs en papier recyclé et je commande mes produits à des fournisseurs ayant le moins d’emballages possibles. »

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www.ecoemballages.fr Sensibilisation et informations pour réduire vos emballages.

Différentes sortes de sacs existent : quelques conseils pour vous y retrouver

Sac bio-fragmentable

Sac réutilisable en polyéthylène Sac papier Sac en coton ou

toile de juteSac

biodégradable

Composition Polyéthylène Additifs Polyéthylène Papier Encres

Fibres naturelles coton ou jute, en commerce

équitable, culture biologique

Polyester à 70 % Amidon (maïs, blé, pomme de terre)

Dégradabilité Recyclabilité

Dégradation longue

Mauvaise recyclabilité

Biodégradable Recyclable

Biodégrabilité courte

Biodégradabilité courte

Inconvénients

Pollution due à la dispersion des fragments du sac

dans le milieu naturel

Rejet de CO2 à l’incinération

Consommation élevée d’eau et d’énergie lors

de la fabrication Usage unique

Prix Consommation d’eau lors de la

fabrication

Risque d’abandon élevé

Problème de l’agriculture

intensive pour la matière première

Avantages Compostage envisageable

Risque d’abandon faible

Production d’énergie

Réutilisable

Risque d’abandon faible

Risque d’abandon faible Biodégradable

Coûts 0,018 euros 0,3 euros 0,15 euros 2 euros (coton équitable) 0,08 euros

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La sensibilisation de votre personnelLa réussite de votre engagement nécessite que chaque acteur se sente réellement impliqué : clients, fournisseurs et personnel.

En effet, si vous décidez de mettre en place des actions visant à réduire vos coûts tout en protégeant votre environnement, il est indispensable que tout le monde les respecte.

NOS CONSEILS ET GESTES SIMPLES

�� Impliquez le personnel dès l’amorçage de la démarche, en organisant des réunions et en recueillant leur avis (au besoin par questionnaire).

��Associez ensuite le personnel à toute prise de décision, en formant éventuellement un groupe de travail.

��Tenez périodiquement l’ensemble de vos salariés au courant de l’évolution en faisant des points d’étapes.

��Profitez de la loi de réforme de la formation professionnelle et n’hésitez pas à proposer à vos collaborateurs des heures de formation qu’ils peuvent utiliser dans ce domaine.

��Créez des sessions de sensibilisation au sein de l’entreprise, que vous pourrez animer vous-même ou par un intervenant.

��Mettez en place des pense-bêtes pour que votre personnel n’oublie pas les gestes simples ! (par exemple une petite étiquette au-dessus des poubelles pour bien trier les déchets).

REPÈRES

82 % des salariés français veulent que leur entreprise consacre plus de temps et d’argent au développement durable mais à peine 1 sur 2 (55 %) se considère bien informé sur l’action de son entreprise, alors qu’ils sont 74 % à vouloir en savoir plus.Si ces questions occupent une place importante dans l’entreprise pour 62 % des salariés, ils ne sont que 53 % à être incités par leur entreprise à changer leur comportement et lorsque c’est le cas, nous sommes encore majoritairement sur des indications de type « gestes utiles » (tri sélectif, économie d’énergie,…) alors que les principales attentes concernent les bénéfices attendus, les résultats obtenus et le rôle que les salariés peuvent jouer.

ILS L’ONT FAIT !

��Bruno SOBRIE, Restaurant « Au Vent des Globes » à Bray-Dunes : « Nous avons mis en place une session de sensibilisation auprès du personnel pour les former, leur expliquer les gestes utiles. Au début, il y avait des réticents qui nous ont vite remerciés quand ils ont utilisé les conseils apportés à des fins personnelles, et ça marche ! ».

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www.ademe.fr Information sur la sensibilisation : entreprises / monde et agricole, particuliers / éco-citoyens.

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Votre implication dans la vie localeS’impliquer dans la vie locale et créer des partenariats, offre de nombreux avantages pour les commerçants :��Créer des synergies entre commerçants situés sur une

même ville.

��Mener avec les autres commerçants des actions collectives permettant de limiter les coûts (gestion des déchets, communication…).

��Promouvoir, dynamiser et animer l’espace commercial afin de développer son attractivité et véhiculer une image positive (animations commerciales, actions de communi-cation, services à la clientèle…).

��Être un partenaire privilégié auprès des acteurs éco-nomiques et pouvoirs publics locaux pour représenter et défendre les intérêts des commerçants.

��Participer à l’aménagement et au développement local pour une meilleure adaptation de l’environnement du commerce (stationnement, circulation, aménagement urbain, accessibilité…).

��Donner de votre commerce une image locale, dyna-mique, ouverte.

NOS CONSEILS ET GESTES SIMPLES

Sur le plan individuel :�� Impliquez-vous dans les actions et animations organi-

sées par la municipalité.

��Diffusez de l’information sur les événements qui se dérouleront dans la commune et mettez à disposition des clients, le programme des diverses sorties culturelles.

��Proposez à un groupe local de jouer devant ou dans votre commerce.

��Organisez une exposition de peinture dans votre commerce en partenariat avec une association d’artistes peintres. Installer des toiles dans vos magasins : ceci incitera les amateurs d’art à entrer ou pourra permettre de toucher une nouvelle clientèle qui prendra conscience de votre offre ! De plus la décoration de votre commerce sera de fait, originale !

��Sponsorisez un club sportif.

��Associez-vous aux journées à thèmes, exemple : la Semaine du goût.

��Concertez-vous avec les autres commerces de même activité pour assurer un « service de garde » durant les congés de chacun et indiquez-le sur des affichettes pendant sa fermeture.

��Ces actions relèvent du mécénat et peuvent être déduites de vos impôts ; parlez-en à votre comptable. http://www.cci.fr/web/mecenat

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Sur le plan collectif, rapprochez-vous de votre UC :�� Une UC a bénéficié d’un partenariat avec la société

de transport urbain de sa ville et celle-ci lui a mis à dispo-sition un bus vitrine itinérant, dans lequel les produits des commerçants étaient présentés. Un jeu a été organisé par l’UC qui permettait de gagner le contenu du bus.

��Une UC a organisé, en partenariat avec la ville, les collectivités, les banques, une vaste collecte de jouets, ponctuée par un grand goûter. Le principe était simple : se rendre chez les commerçants adhérents et y déposer des jouets inutilisés pour les redistribuer à différentes associations.

��Une UC a sensibilisé tous les acteurs des quartiers et mis en avant le rôle de chacun en matière de propreté en organisant une opération de ramassage des déchets, exposition, jeux sur le tri sélectif et démonstration de véhicules « propres ». Cette opération leur a valu un prix de la part du Secrétaire d’État chargé du commerce et ce fut une opération de communication réussie !

POUR ALLER PLUS LOIN

www.ecomaires.com Site de l’Association des maires pour l’environnement et le développement durable.

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Les aidesSUBVENTION DU CONSEIL RÉGIONAL ACES MESURE 5

��Aide aux investissements des entreprises s’inscrivant dans une démarche environnementale.

��Concerne les entreprises des secteurs artisanat, commerce, services aux particuliers.

��En sont exclues les entreprises franchisées, les profes-sions réglementées, les prestataires de services à haute valeur ajoutée.

��Surface de vente de moins de 1 000 m² et chiffre d’affaires inférieur à un million d’euros.

��Entreprises dont le capital n’est pas détenu à 50 % ou plus par d’autres personnes ou sociétés majoritaires dans une autre société. Le matériel de production (le plus économe en énergie ou eau…).

�� Les véhicules utilitaires ou les véhicules professionnels « propres » (GPL, GNV, électricité) (taxi…) qui émettent moins de 110 g de CO2 au km.

�� Les équipements de bureautique nécessaires pour le développement et la mise en place de technologies respectueuses de l’environnement.

��Si les conditions d’éligibilité sont remplies une sub-vention correspondant à 30 % des investissements peut être accordée (dans la limite de 30 000 € d’aide), pour les véhicules, l’assiette est de 20 000 HT hors option.

��Ces aides peuvent être majorées de 10 % sous conditions.

��Montage du dossier réalisé par votre CCI.

SUBVENTION FISAC INDIVIDUELLE EN ZONE RURALE

��Concerne les entreprises des secteurs artisanat, commerce, services aux particuliers.

��Critères précis d’éligibilité.

�� L’entreprise doit être implantée dans une commune de moins de 3 000 habitants.

��Si les conditions d’éligibilité sont remplies une subven-tion correspondant à 30 % des investissements peut être accordée (dans la limite de 22 500 € d’aide).

��Montage du dossier par votre CCI.

SUBVENTION CONSEIL GÉNÉRAL DU NORD

��Aide départementale à l’hôtellerie durable.

��Création ou transformation d’établissement hôtelier.

�� L’établissement doit être implanté dans une commune de moins de 25 000 habitants.

��Cahier des charges très précis à prendre en compte (fiche aide départementale à l’hôtellerie durable Conseil Général du Nord).

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CERTIFICAT D’ÉCONOMIE D’ÉNERGIE (CEE)

��Obligation faite aux fournisseurs d’énergie (électricité, gaz, chaleur, froid et fioul domestique) de faire réaliser des économies d’énergie par leurs clients.

��Cette obligation se matérialise par une prime versée à leurs clients par ces fournisseurs d’énergie pour certains types d’investissements.

��Travaux de rénovation énergétique éligibles au dispositif des CEE.

��Exemples : travaux d’isolation, chaudière à condensa-tion, changement d’éclairage…

��Voir sites : www.ademe.fr / www.atee.fr / www.grandhainaut-cee-cci.fr

PEE BPI FRANCE

Entreprises de plus de 3 ans.

�� Investissement sur du matériel et des travaux indis-sociablement liés avec exclusivement les équipements suivants : éclairage, froid, chauffage/climatisation, motorisation électrique.

��Financement de 10 000 à 50 000 €.

��Sur 5 ans dont 12 mois de différé d’amortissement en capital.

��Aucune garantie sur les actifs de l’entreprise, ni sur le patrimoine du dirigeant.

��Demande à faire en ligne sur le site : pee.bpifrance.fr.

Pour plus d’information, consultez le guide régional de financement de projets TRI :

http://www.latroisiemerevolutionindustrielleennordpasdecalais.fr/guide-du-financement/

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Contacts nationaux et régionaux utiles

��ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie) La mission de l’ADEME est de susciter, animer, coordonner, faciliter ou réaliser des opérations ayant pour objet la protection de l’environnement et la maîtrise de l’énergie. (elle agit peu directement vers les commerçants). Elle assure l’animation des Espace Info Energie et soutient les initiatives des collectivités locales. 20 rue du Prieuré 59500 DOUAI/ Tél. : 03 27 95 89 70 / www.ademe.fr

��AGENCE DE L’EAUEn soutien des collectivités locales et de certains syndicats professionnels, l’Agence finance des études et des investissements pour préserver la qualité de l’eau. Artois Picardie 20 rue Marceline 59508 DOUAI / Tel : 03 27 99 90 00 www.eau-artois-picardie.fr

��CERDDCentre de Ressources du Développement Durable, apporte un conseil aux acteurs des territoires, dont les collectivités locales/ www.cerdd.org Rue de Bourgogne 62 LOOS EN GOHELLE Tél. : 03 21 08 52 40

��CCI NORD DE FRANCE Hubert DELEARDEPôle Environnement Développement Durable299 boulevard de Leeds - CS 90028 59031 LILLE CEDEXT. 03 20 63 79 82 - F. 03 20 13 02 [email protected]

��ECO EMBALLAGES région Nord140 Tour de LilleBoulevard de Turin59 777 EURALILLEPour tout savoir sur le tri, la collecte sélective et le recyclage des emballages en France. De même, si vous importez des produits emballés en France, vous êtes redevables à Eco Emballage d’une contribution emballage. http://www.ecoemballages.fr/

��ESPACES INFO ENERGIEIls informent gratuitement et de manière objective sur l’efficacité énergétique, les énergies renouvelables et le changement climatique. Ils peuvent également orienter vers les aides publiques qui touchent à ces domaines.http://www.nordpasdecalais.fr/upload/docs/application/pdf/2014-08/contacts_eie_sept_2014.pdf

��MINISTERE DE L’ECOLOGIE et du DEVELOPPEMENT DURABLE : Ministère de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement Durable et de la Mer en charge des Technologies vertes et des Négociations sur le climat. www.ecologie.gouv.fr www.developpement-durable.gouv.fr

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Nom et prénom du dirigeant (ou son représentant) :

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Nom, prénom et fonction de la personne rencontrée (si différente) :

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Établissement : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Activité : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Adresse : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

CP / Ville : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Tél. : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

E-mail : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Site internet : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Date du rendez-vous : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Nom et prénom du conseiller ayant réalisé l’entretien :

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Le dirigeant est-il sensible au Développement Durable ? (Il sait en dire quelques mots et ne l’identifie pas seulement à l’environnement).

Oui Non

La notion de Troisième Révolution Industrielle est-elle claire à ses yeux ? Oui Non

Peut-il citer un ou des piliers de la TRI ?

Le dirigeant a-t-il déjà mis en place des actions en lien avec la Troisième Révolution Industrielle ? (attention la TRI n’est pas le DD, ce n’en est qu’une composante !)

Oui Non

Si oui, lesquelles et dans quels domaines ? Énergies renouvelables

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Bâtiments producteurs d’énergie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Stockage de l’énergie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

LE PREDIAGNOSTIC DEVELOPPEMENT DURABLE Fiche synthèse à compléter

à l’issue du rendez-vous

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Réseaux intelligents

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Mobilité douce. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Efficacité énergétique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Économie circulaire. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Économie de la fonctionnalité. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Si non, pourquoi ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Le dirigeant compte-t-il mettre en place à court, moyen et long terme des actions en faveur de la Troisième Révolution Industrielle ?

Oui Non

Si oui, lesquelles et dans quels domaines ? Énergies renouvelables

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Bâtiments producteurs d’énergie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Stockage de l’énergie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Réseaux intelligents. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Mobilité douce. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Efficacité énergétique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Économie circulaire. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Économie de la fonctionnalité. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Si oui, recherche-t-il des financements pour mener à bien son projet ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Si non, pourquoi ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .