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hello from Tokyo À la rencontre des étudiants de l’ISG au Japon voyage au bout de la création Une sélection de travaux d’élèves de e-artsup enseigner l’aéronautique en 2010 Entretien avec Hervé Renaudeau, le nouveau directeur de l’IPSA lorsque le IONIS Institute of Technology se met au vert Une série de conférences autour du développement durable 8 le magazine de ionis education group décembre 2009

IONIS Mag 8

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Le magazine de IONIS Education Group - Décembre 2009

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hello from Tokyo À la rencontre des étudiants

de l’ISG au Japon

voyage au bout de la créationUne sélection de travauxd’élèves de e-artsup

enseigner l’aéronautique en 2010Entretien avec Hervé Renaudeau,le nouveau directeur de l’IPSA

lorsque le IONISInstitute of Technologyse met au vertUne série de conférences autourdu développement durable

8le magazine de ionis education group • décembre 2009

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sommaire

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enseignerl’aéronautiqueen 2010

Pages 18/32> au coeur des écoles • Pages 40/41> bienvenue chez IONIS Education Group • Pages 42 /45> portraits d’entre-preneurs • Pages 46/47> nominations

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Epitech Innovative Projects2009, le « best of »

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éditopar Marc Sellam, président de IONIS Education Group

Chaque année en décembre, nousanalysons les changements apportés dansnos Écoles. Nous réfléchissons à notre contri-bution en veillant à ce qu’elle reflète autantles fondamentaux que l’enseignement doitassurer (le domaine de la permanence), queles apports inhérents aux mutations perma-nentes (le domaine de l’adaptation) dans lessphères culturelles, économiques et techno-logiques. Le récent ouvrage de Jacques Attali,« Survivre aux crises », est une réflexion pas-sionnante sur les moyens de surpasser cespériodes de tensions continues : comment la« dimension d’adaptation » permettra-t-elle deréussir dans un monde fait de révolutions per-manentes et naturellement déstabilisantes ?

Je voudrais retenir deux propos de l’auteur.Le premier, dans son chapitre consacré à lasurvie des gens, aborde le « principe de la ré-silience » et met l’emphase sur l’importancedes capacités adaptatives en temps de crises :« vérifier sa capacité à ne pas dépendre entemps de crise d’un seul métier, d’une seuleformation, d’une seule compétence, d’un seullieu de vie et de travail… ». Plus tard, il sou-ligne par une superbe démonstration le besoin de ne « pas se contenter d’une seuleidentité », ce qu’il nomme « le don d’ubiquité ».Cette démarche est la nôtre depuis plusieurs

années et nous n’oublions pas combien il futdifficile de se heurter au conservatisme, à cette logique qui consiste à faire abstrac-tion du réel et des mutations au nom de quelques principes d’ailleurs rarement respectés.

Nos Écoles se battent contre une penséeconventionnelle qui veut que « chacun soit à sa place », que les « matières ne se mélan-gent pas », que « l’entreprise ne vienne passe mêler du monde des connaissances »… Aujourd’hui les mentalités évoluent. Maisnous étions bien seuls quand nous défen-dions l’idée d’un enseignement agissant sur les compétences et les personnalités.Nous étions bien seuls quand nous défen-dions l’importance des méthodes adapta-tives, les possibilités de suivre de nombreuxélectifs (enseignements choisis) et l’abandonde la prépondérance du « cours en amphi ».Nous étions bien seuls quand nous défen-dions le rôle primordial à donner à la pratiquede l’international jusqu’à rendre aujourd’huil’expérience à l’étranger obligatoire dans plusde 80 % des cursus. Nous étions encore bienseuls quand nous défendions le besoin de proposer une diversité de spécialités en finde cursus et l’impérieuse nécessité de la convergence, traduite par la création de

IONIS S.T.M. qui conjugue le savoir-faire de nos écoles de business, dont l’ISG, et celuide nos écoles d’ingénieurs, l’EPITA ou l’ESMESudria… Les exemples ne manquent pas.

La « loi de l’ubiquité » vantée par Jacques Attali consiste donc à donner une place pré-pondérante à un enseignement en mouve-ment ainsi qu’aux capacités des gens, commedes enseignements, à savoir s’adapter à desmutations d’ampleur forte et de fréquenceélevée. Notre étroite proximité avec le mondede l’entreprise et des entrepreneurs, avec lescréateurs et avec celles et ceux qui invententnos mondes présents et futurs, ne pouvaientque nous influencer en ce sens. Répondre auxenjeux d’une crise qui se traduit égalementpar une innovation permanente touche tousles secteurs et toutes les sphères de la so-ciété. Tel est aussi le défi de notre Groupe.

Je profite de ce huitième numéro de IONISMag pour souhaiter à toutes et à tous, lycéens, étudiants de nos écoles et leurs fa-milles, nos enseignants et nos intervenants,personnels et anciens diplômés, partenairesen entreprises et institutionnels, une trèsbonne année 2010 placée sous le signe de la réussite, de la créativité et de l’envied’entreprendre.

Rédaction : Mathias Bocabeille > [email protected] Charlène Tardif > [email protected]

Conception graphique :Alice Mascarell > [email protected]

Directeur de la rédaction :Marc Drillech > [email protected] > 01 44 54 13 10

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Le don d’ubiquité

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enseignerl’aéronautiqueen 2010Rencontre avec Hervé Renaudeau, nouveau directeur général de l'IPSA

L’industrie aéronautique attire-t-elle tou-jours autant ?

La réponse est bien évidemment oui. C’est undomaine qui a toujours fait rêver, qui conti-nue de faire rêver et même de plus en plus.L’aéronautique possède une image très forteet elle attire particulièrement les jeunes,grâce à son positionnement à la pointe de la technologie, et cela même si conjoncturel-lement la situation est un peu délicate en rai-son de la crise que nous connaissonsactuellement. Celle-ci a certes des répercus-sions, mais elles sont plus limitées dans ledomaine aéronautique que dans d’autres sec-teurs, et surtout, elle ne peut être que pure-ment conjoncturelle dans la mesure où lamondialisation, la globalisation des échangeset la croissance forte des pays les plus peu-plés au monde (Chine, Inde) imposent impé-rativement un développement du transportaérien dans les prochaines décennies. Nousdevrions assister à un doublement de la flotted’avions dans les 20 ans qui viennent.

Par ailleurs, l’aéronautique est confrontée àdes enjeux majeurs tout autant en termesd’énergie (avec quoi va-t-on faire voler nosavions quand le pétrole sera plus rare et pluscher ?) que d’environnement (comment ré-duire la pollution, les gaz à effet de serre, lebruit, etc. ?). Trouver des réponses à ces pro-blématiques est un challenge passionnantpour les ingénieurs et experts d’aujourd’huiet de demain.

Non seulement cette industrie attire toujoursautant, mais l’aéronautique est un domainede passion. C’est une marque particulière :les jeunes qui rejoignent l’IPSA sont passion-

nés par l’aéronautique ou le spatial. C’est unélément essentiel par rapport à d’autres voiesou d’autres formations qui ne possèdent pasintrinsèquement cette dimension passion-nelle.

Quelles sont les conséquences de ces évolu-tions sur l’enseignement ?

Face aux enjeux énergétiques et environne-mentaux que nous venons d’évoquer, les re-gards se tournent vers les chercheurs, lesingénieurs, les experts qui par leur créativitéet leur sens de l’innovation, détiennent la clépour apporter des réponses pertinentes. Celasuppose donc de former des jeunes qui ontd’une part une bonne compréhension de cesenjeux et du domaine aéronautique dans le-quel ils évoluent ou évolueront dans unproche avenir, et qui d’autre part sont armésde compétences scientifiques et technolo-giques approfondies sans cesse mises à jour.

À titre d’exemple, une des voies explorées parl’industrie aéronautique est d’alléger lesavions pour qu’ils consomment moins et qu’ilspolluent moins, tout en respectant des normesde sécurité plus strictes. Cela suppose de former nos experts de manière approfondiesur les nouveaux matériaux composites ou alliages métalliques, mais aussi sur lescontraintes réglementaires en constante évo-lution. On peut également citer la nécessitéd’utiliser de façon optimale l’énergie au seindes avions, ce qui demande une vision glo-bale de l’énergie utilisée au sein de l’appareilet pas seulement de la partie moteur « décorrélée » du reste de l’aéronef… Autantde questions qui ont des répercussions sur la formation des ingénieurs qui devront

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Hervé Renaudeau, directeur de l’IPSA

Diplômé de l’École Centrale de Lyon et titulaire

d’un brevet de pilote, Hervé Renaudeau

a occupé différents postes d’ingénieur en indus-

trie, notamment dans les systèmes embarqués,

avant de rejoindre il y a 7 ans

l’ESTACA pour fonder le site

de Laval puis en prendre

la direction générale.

Il a rejoint le Groupe IONIS

à la rentrée 2009 en

qualité de direc-

teur général de

l’IPSA.

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maîtriser ces technologies et surtout savoirles allier intelligemment pour trouver les solutions optimales.

Quels nouveaux métiers et profils vont émerger ?

Il est clair que le développement durable nepeut plus être une partie ajoutée à l’ensei-gnement, mais que c’est une dimension quiest désormais au cœur de ce dernier de ma-nière transverse (voir page 14). Effectivement,les nouveaux profils des ingénieurs dans ledomaine aéronautique et spatial vont intégrerune compréhension plus large des probléma-tiques mises en jeu : celles que nous avonscitées mais aussi les aspects cycle de vie deséléments d’un aéronef, les aspects régle-mentaires et économiques, le côté ergonomieet confort passager, l’intégration dans un uni-vers opérationnel complexe (gestion deflottes, trafic aérien, maintenance complexe).

Même s’ils sont experts d’un domaine, il de-vient maintenant essentiel qu’ils possèdentcette vision globale, encore plus qu’avant. Et notamment en ce qui concerne le dévelop-pement durable, quel que soit le domainedans lequel ils vont se retrouver. C’était déjàvrai dans le passé, ça l’est plus encore aujourd’hui.

Quant aux nouveaux métiers, ils sont surtoutliés aux nouvelles technologies, comme lesmatériaux composites, à la nécessité de fairetravailler ensemble des domaines techniquesauparavant cloisonnés (d’où l’émergence de la mécatronique par exemple), et d’avoirla capacité à faire collaborer des entités denationalités différentes au sein de projets in-ternationaux s’appuyant sur des nouvellesméthodologies de conception comme cellesmises en œuvre par les « plateaux virtuels »(des équipes d’ingénieurs de diverses natio-nalités travaillant à travers le monde sur la conception du même avion au travers d’unmême outil informatique de Conception Assistée par Ordinateur).

Quelles sont les dimensions prioritairespour bien former ?

À mon sens, il y a trois priorités. Au risque devous surprendre, la première et la plus im-portante est la dimension humaine. Cela resteessentiel et ça le sera plus encore : avoir desdiplômés qui ont la capacité à s’insérer dansune équipe pluridisciplinaire, qui savent allier

confiance en eux, capacité à prendre un lea-dership tout en conservant une certaine hu-milité, avec une véritable ouverture d’espritqui leur permet d’élargir leurs horizons et dene pas s’enfermer dans un domaine étroit. Ilsdoivent posséder une compréhension des en-jeux dans lesquels ils sont immergés, une ca-pacité à gérer les aspects relationnels ethumains avec une capacité à travailler dansun environnement multiculturel. J’y ajouteraila capacité à utiliser les nouvelles méthodo-logies et les nouveaux outils. Ainsi en aéro-nautique on ne travaille plus seul sur sa planche à dessin ou à son bureau, mais de façon collaborative sur des outils informa-tiques innovants.

La deuxième priorité, c’est toute la partiescientifique. Nous devons former des jeunesqui allient un haut niveau de compétencesdans leur domaine en y alliant un sens aigudu pragmatisme. Car les industriels attendentdes diplômés directement opérationnelslorsqu’ils rentrent sur le marché du travail.Les entreprises n’ont plus le temps de formerpendant des mois un jeune issu d’une écolegénéraliste avec une large culture scientifiquemais qui n’est pas opérationnel parce quetrop éloigné du domaine. Cela suppose uneréelle proximité avec les industriels pouradapter la formation à leurs besoins en profilset en compétences.

La dernière priorité, c’est la dimension inter-nationale, surtout dans un domaine commele nôtre. Il n’est plus question maintenant detravailler « franco-français ». C’est complète-ment impossible dans le domaine aérospa-tial, ce qui impose que les jeunes diplômésdoivent avoir la capacité de travailler dans unenvironnement multiculturel et multilingue.

Aujourd’hui, environ 20 % des ingénieurs aéronautique sont des femmes. Comment cetaux va-t-il évoluer ?

Les jeunes femmes réussissent très bien dansles études aéronautiques et elles poursuiventgénéralement de très belles carrières en en-treprise. Maintenant il est clair que ce taux de20 % est insuffisant, il peut et doit évoluer.Les femmes ont toutes leur place dans lesmétiers d’expertes et d’ingénieurs aéronau-tiques, et les industriels eux-mêmes souhai-tent vivement augmenter leurs effectifsféminins. C’est une très grande richesse dansune équipe, car elles ont souvent une ap-proche différente et très complémentaire qui

ne peut qu’enrichir les équipes dans lesquelles elles sont présentes et la vie del’entreprise.

Quelles sont vos perspectives et vos priorités à venir pour l’IPSA ?

L’école est reconnue par l’industrie : nos di-plômés entrent dans la vie professionnellesur des postes ou des fonctions d’ingénieurs,avec une rémunération d’ingénieurs. Cette re-connaissance par les employeurs est au finalla seule qui compte et qui donne sens à la va-leur de l’École. Mon premier objectif est quecette reconnaissance s’étende de manièreplus officielle au milieu de l’enseignement supérieur et que l’IPSA y soit reconnue pource qu’elle est au fond d’elle-même  : unegrande école parmi ses pairs.

Je souhaite ensuite poursuivre l’évolution du cursus de l’IPSA pour être sans cesse enadéquation avec les besoins des profession-nels, notamment face aux enjeux très fortsqui se développent dans le domaine environ-nemental, du développement durable et autour des énergies.

L’aéronautique est un domaine passionnant.On retrouve cette passion à tous les niveauxchez nos enseignants, au sein même del’École, mais aussi au niveau des associationsétudiantes, très actives, qui font beaucoup etfourmillent de projets. Cette passion est fon-damentale car elle se transforme après en vé-ritable motivation dans la vie professionnelle.Ma priorité est de faire vivre cette passion quiirradie notre École et lui permet de rayonner.

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e-artsup :voyage au bout de la créationLoin de vouloir distribuer des bons points, encore moins d’avoir la préten-tion de savoir juger de la qualité d’un travail artistique qui appartient seuleà son auteur et sans doute aussi au public, nous avons tout de même sou-haité vous faire découvrir certaines réalisations d’élèves d’e-artsup, quisont autant de coups de cœur. L’école supérieure de la création numériqueet interactive, qui a vu le jour en 2001, forme des managers de la création.Certains s’épanouissent dans la publicité, lorsque d’autres préfèrent lacréation de sites, l’animation 3D ou le graphisme. La sélection qui suit,aléatoire, n’a d’autre ambition que celle de vous faire prendre le train de la création et d’en entrouvrir les portes de demain. Bienvenue à bord.

Météoconsult

Travaux d’élèves de 5eannée en filière com-munication (promotion09), qui prépare notam-ment à la communica-tion publicitaire, corpo-rate, Internet ou mar-keting, dans le cadred’un workshop quiportait sur une ré-flexion-création sur larefonte du site inter-net de Meteoconsult.Cet atelier avait pourbut de revoir le gra-phisme interactif de la page d’accueil, detravailler la cartogra-phie ainsi que les illus-trations, de changer laprésentation et d’amé-liorer l’ergonomie dusite.

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Xulux

Xulux, le magazine de la filière concept (qui prépare des stratèges de la communication, polyvalents maîtrisant les outils et la réflexion).Ce périodique, papier et Web, souhaite faire le pont entre philosophie et pop-culture.

www.xulux.fr

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Travaux réalisés dans le cadre des cours d’arts graphiques de Christian Dubuis-Santini, par des étudiants de 4e année en filière communication(promotion 09). Ces cours permettent de décrypter et découvrir les mises en scène et les formes les plus simples pour toucher l’émotion et la raison chez le spectateur.

Lepoint.fr

Dans le cadre des ensei-gnements de la 4e annéede la filière communica-tion, une réflexion gra-phique sur le thème dela presse en ligne et,notamment, sur la re-fonte du site du quoti-dien Le Point a eu lieul’année dernière. Lesétudiants étaient invi-tés à réfléchir au re-looking du site afin delui donner une nouvelle dynamique sur la toile. Ce projet à caractèreprofessionnel fut unchallenge important à l'heure où la presse « papier » connaît desdifficultés notables. E-artsup a ainsi orga-nisé le 7 avril 2009, uneconférence sur l’avenirde la presse en ligne.

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Travaux d’étudiants de 2e année,dite « d’expérimentation » réali-sés au cours d’un workshop dephotographié animé par KlavdijSluban, lauréat du Leica Euro-pean Publishers Award for Pho-tography (EPAP).

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À la rencontre des professeurs du Groupe IONIS qui publient.

Stéphane Dangel, consultant en communication etprofesseur de marketing à l’ISEG Strasbourg, vient depublier le premier guide en français du storytelling.

Le storytelling

« On peut le définir littéralement comme lefait de raconter une histoire. C’est une com-munication qui utilise la mise en récit, plutôtque ce que pouvait le faire la publicité, avecpar exemple, une simple mise en avant desavantages du produit. On ne va pas parler desavantages du produit mais plutôt les mettreen scène dans le cadre d’un récit ou d’une his-toire, comme si on écrivait un livre ou le scé-nario d’un film de manière beaucoup plusbrève. On concentre ces ingrédients dans unehistoire qui va peut être durer une minute.

Appliqué à l’entreprise

Le storytelling est utilisé dans le monde pro-fessionnel dans les domaines du manage-ment, du marketing et de la publicité.Concrètement, en management, le storytel-ling peut être utilisé de deux façons. La pre-mière, c’est dans tout ce qui touche à l’audit.On s’est aperçu que l’on obtenait de la « ma-tière » beaucoup plus riche à analyser en sus-citant la narration de l’histoire de la part dusalarié notamment, que via des question-naires ou des enquêtes classiques quantita-tives. On obtient quelque chose qui va nouspermettre de creuser beaucoup plus en pro-fondeur qu’une analyse statistique. Ladeuxième concerne plus la partie « managé-riale active » : on peut se servir du storytel-ling de manière très pertinente pour unmanager qui cherche à inspirer la confiance.Plutôt que de dire à une équipe « ayezconfiance en moi », c’est beaucoup plus cré-dible de raconter un exemple qui montre que

l’on peut avoir confiance en cette personne.On peut aussi l’utiliser pour transmettre desvaleurs. Souvent dans ce cas, on parle de l’es-prit client, de l’esprit qualité… ce sont deschoses abstraites et on a généralement dumal à se projeter dans ces notions. On arrivebien mieux à les appréhender de manièreconcrète si elles sont illustrées par un exem-ple. Voilà différents usages du storytelling etil en existe d’autres, comme pour combattredes rumeurs, avec des contre-histoires oupour projeter des salariés dans l’avenir :lorsqu’on parle d’un programme d’évolutiond’une entreprise, les gens ont du mal à l’inté-grer, mais si l’on réussit à raconter une his-toire avec ce projet, on arrive à quelque chosede beaucoup plus concret et de beaucoupplus engageant, car la perception estconcrète. En communication, marketing oupublicité, c’est quelque chose qui se déve-loppe de plus en plus. Les publicités que l’onvoit maintenant, et ce n’est pas encore forcé-ment abouti, essaient de raconter une histoire, de dire quelque chose.

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Le livre

Le storytelling a connu son essor dans lemonde anglo-saxon des années 90 et il n’exis-tait jusqu’alors aucune ressource en françaissur le sujet, ou très peu. Nous avons conçucet ouvrage comme un guide pratique pourcelui qui souhaite pratiquer le storytelling à partir d’une source française, pour bien appréhender la technique et en posant desgardes fous par rapport à la manipulation. Carl’important est l’authenticité, qu’il y ait fiction

ou non. « Les Fables » de La Fontaine sontdes exemples très connus de fictions authen-tiques : à la fin, les messages ont un sens, dessignifications authentiques, sensées, qui nesont pas des balivernes.

La bonne histoire

Le fait de raconter une histoire est accessoire,en revanche la manière dont elle estconstruire est importante. Une bonne histoiren’est pas un alignement de faits : un CV n’est

pas une histoire. Pour une histoire, il doit yavoir quelque chose d’inattendu et de sur-prenant, comme dans un bon film. Si dès ledébut, on sait comment cela va finir, ce n’estpas un bon film. Pour une histoire, c’est pa-reil : des personnages, une intrigue, uncontexte, un décor… et de l’inattendu. »

« Storytelling, le livre » de Stéphane Dangel

et Jean-Marc Blancherie (Editions du Désir)

Anne Pezet, docteur en génétique humaine, est journa-liste à « L’Usine Nouvelle » et intervenante à Sup’Bio-tech. Elle vient de publier un ouvrage dans lequel elleévoque le coût de nouveaux médicaments et l’impactsur la santé des impératifs budgétaires liés au déficitde la sécurité sociale.

Qu’est-ce qu’un biomédicament ?

La plupart des médicaments dans nos phar-macies sont des petites molécules fabriquéespar synthèse chimique. Mais dans les nou-veaux médicaments approuvés par lesagences réglementaires, 30 % sont des mo-lécules de grande taille (facteurs de crois-sance, anticorps monoclonaux...) produitespar voie biotechnologique. Cette productionest complexe. Le gène codant la protéine dé-sirée est inséré dans une cellule (bactérie oucellule de mammifère). Celle-ci va se multi-plier dans des bioréacteurs (grandes cuves eninox) tout en produisant la protéine. La pro-téine est ensuite purifiée et conditionnéepour donner le médicament. La part des mé-dicaments issus des biotechnologies est ame-née à grandir, car ils permettent d’arriver àdes résultats extrêmement ciblés, et effi-caces, en limitant les effets secondaires.

Pourquoi parlez-vous de « guerre des médi-caments » ?

Par rapport à ces nouvelles molécules, se po-sent des questions de prix. Certains biomédi-caments coûtent plusieurs dizaines de milliersd’euros par an et par patient. Or, le déficit del'Assurance maladie montera en 2009 à plusde 10 milliards d’euros. Jusqu'où sommes-nous prêts à payer pour notre santé ? Les mé-dicaments ont leur part dans ces dépenses desanté. Ils se retrouvent au centre de négocia-tions difficiles entre les payeurs (l'assurance

maladie), les laboratoires et les patients quiveulent bénéficier des molécules les plus in-novantes, mais qui sont les plus chères. La« guerre des médicaments » fait aussi ragedans les pays en voie de développement, oùleurs prix les rendent souvent inaccessibles.Cette « bataille » concerne aussi les maladiesrares : il y a très peu d'industriels qui déve-loppent des médicaments pour ces maladies.Le retour sur investissement est compliquépuisque le nombre de patients est petit. Le médicament se retrouve donc au centre denombreux conflits !

N’assistons-nous pas à la rupture de laconfiance du public envers les laboratoires ?

Les laboratoires pharmaceutiques ont un pro-blème d’image depuis plusieurs années, plusparticulièrement depuis l’affaire du Vioxx(anti-inflammatoire retiré du marché françaisen 2004)  : le laboratoire américain Merckavait été accusé d’avoir caché des donnéessur ce médicament, ce dernier ayant entraînéplusieurs milliers de décès. En France aussi,plusieurs grands procès se sont déroulés au-tour de produits de santé ou de médica-ments. Cette méfiance est renforcée aussi parune volonté de la population de s'approcherdu risque zéro. Or tout médicament est actifet est autorisé en tenant compte des béné-fices apportés par rapport aux risques encourus. Le risque zéro n'existe pas. Concer-nant la polémique autour des vaccins, c’est

encore plus délicat. Les vaccins sont administrés à des personnes non malades etles effets indésirables sont encore moins bienacceptés.

Comment va évoluer le système de santé ?

Le grand public prend conscience que lasanté a un coût. Chacun d'entre nous parti-cipe de plus en plus directement à ses dépenses de santé, avec les franchises, les déremboursements de médicaments... Le vieillissement de la population et les soinsqui deviennent de plus en plus techniques etcoûteux contribuent à une augmentationcontinue des dépenses. Jusqu'où les dépensesde santé peuvent-elles continuer à monter ?Elles représentent déjà près de 11 % du ProduitIntérieur Brut. Et si le budget est limité, quisoigner en priorité ou comment soigner ? Cesont des choix de société et il est nécessairede les décider avec un large débat public.Nous allons tous être amenés à réfléchir sur ce sujet et à prendre des décisions pourl’avenir.

« Ces malades qu’on sacrifie » de Anne Pezet

(Bourin Éditeur)

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LightVision, une caméra à la place des yeux

La dégénérescence maculaire liée à l'âge estune dégradation progressive de la partie cen-trale de la rétine qui engendre une perte ducentre de la vision. Cette maladie touche engénéral les personnes de 50 ans ou plus. En France, on estime le nombre de personnesatteintes à près d’un million et demi. Pour lesaider, Light Vision propose une paire de lunettes équipée d’une caméra qui permet de

collecter des informations qui sont ensuitetraitées image par image, pixel par pixel, puisprojetées une par une directement sur la par-tie encore saine de la rétine. Le projet ferad’ici peu l’objet de la création d’une sociétéen collaboration avec des ingénieurs de milieux différents.

NoteToBraille, la musiqueau bout des doigts

NoteToBraille permet de retranscrire automatique-ment une partition de mu-sique en braille.

Les premiers bénéficiaires sont les enfantsaveugles et mal-voyants qui peuvent ainsi as-sister aux mêmes cours d’éducation musicaleque les voyants. L’encodage se fait à partird’une partition numérisée. Le logiciel, com-patible avec les synthétiseurs vocaux, per-mettra également la création de ses proprespartitions. NoteToBraille a successivementgravi les échelons de l’Imagin’Cup 2009, pourêtre présenté en finale du concours.

Les Epitech Innovative Projects (EIP) constituent l'étape principale dansle cursus des étudiants avant qu’ils ne se lancent pleinement dans la vie active. Ces projets de fin d’études sont des réalisations concrètesimmédiatement utilisables, soit des créations, soit des reprises de projets existants. Réalisé en lien avec une société, un laboratoire ou même une autre école, chaque EIP est porté par un groupe de cinqétudiants minimum. Les meilleurs projets ont été présentés les 13 et 14 novembre au cours d’un forum réunissant des chefs d’entreprises,des professionnels et des étudiants. Pour la promotion 2010, cinq axesde développement des EIP ont été retenus : améliorer le bien-être desindividus et des collectivités, mieux diffuser le progrès technologique,rendre plus efficace les outils au service des entreprises, ouvrir de nou-veaux horizons aux passionnés et innover, année après année, équipeaprès équipe.

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CoClic, vivre ensemble

CoClic est une plateforme en ligne qui permetde faciliter la vie de groupe. À l’aide de diffé-rents modules, le programme permet de gérersimplement la vie à plusieurs, tout en étanttrès rigoureux : administration des comptes,répartition des montants, partage de docu-ments administratifs, liste de courses… Letout repose sur une interface graphique facileà utiliser proposant diverses options de visualisation et une version mobile.

DIVA, développer la têtedans un nuage

L’objectif du projet DIVA (Development In Vir-tual Architecture) est de permettre en un seulclic d’installer un environnement de dévelop-pement prêt à l’emploi. Pour cela, DIVA tireparti de « l’informatique en nuage » ou CloudComputing à l’aide de la plate-forme techno-logique DotCloud. La flexibilité de DIVA est illustrée par sa capacité à être installée depuis n’importe quel ordinateur connecté à Internet. Sa configuration est égalementsimplifiée, à l’aide d’un outil de gestion quipermet de facilement gérer les outils de développement proposés.

DirectCompta, l’ange gardiende votre comptabilité

DirectCompta est une solution qui complèteles logiciels existants utilisés dans la majoritédes cabinets, qui s’adresse aux très petites,petites et moyennes entreprises. En premierlieu, il s’agit d’un service capable d’assurer latenue et l’établissement des comptes an-nuels, en tenant compte de l’ensemble desdéclarations fiscales et sociales. Direct-Compta assiste au quotidien l’expert comp-table grâce à son système de gestion declients, de pièces comptables et de relancesautomatiques. Grâce à sa plate-forme web, lasolution fournit également un archivage desdocuments légaux et une visualisation desdonnées clients par le biais d’une interfaceriche, intuitive et simple à déployer.

ILN, jeu de rôle en ligned’inspiration artistique

Le projet des Invocateurs de la Lune Noire(ILN) consiste à créer un jeu de rôle tactiqueen ligne massivement multi-joueurs(MMORPG) avec un système de combat autour par tour. Basé sur l’univers de la série debandes dessinées des « Chroniques de laLune Noire » parues entre 1989 et 2008, le jeupropose un genre très peu exploité dans lesjeux en ligne. Les ILN utilisent les dernièresavancées du web disponibles, notamment latechnologie Silverlight de Microsoft.

SSP, gérer sa flotte de drones

Les drones sont des petits avions sans pilotedestinés à effectuer principalement destâches de reconnaissance. Le projet SSP pro-pose une station de contrôle – au sol – de cesengins, modulaire et polyvalente, pour la so-ciété Polyvionics. Elle est capable de gérer lesmissions et offrir un contrôle en temps réeldes informations, avec la possibilité de diri-ger un avion de plusieurs endroits à la fois,ou inversement, de diriger toute une flotte de-puis une seule station. Conçu de façon mo-dulaire, chaque partie du logiciel, qu’elle soitgraphique ou liée à un capteur de fonction-nement, peut selon les besoins spécifiquesêtre ajoutée ou remplacée.

Nigami, l’écologie au ser-vice du jeu vidéo

Nigami est un jeu d'action et d’aventure en2D développé pour la console nouvelle géné-ration XBox360 de Microsoft. Le joueur y in-carne une magicienne qui a le pouvoir decontrôler les propriétés des saisons. Son but :trouver une solution face aux zones sombresqui, peu à peu, dévorent son monde. Sa rapi-dité de prise en main et son interactivité avecles éléments du décor font de Nigami un jeu

aux multiples facettes. Tout en restant acces-sible à tout public, il combine astucieusementl’action, l’aventure, et les énigmes à résou-dre. Dans sa phase initiale, des membres deNigami ont participé à l’Imagin’Cup 09, où leprojet a reçu un bon accueil.

VLMC, le montage vidéopour tous

VLMC (VideoLAN Movie Creator) est un logi-ciel de montage et d'édition de vidéo. Gratuit,libre et multiplateforme, il concilie simplicitéd’utilisation et fonctionnalités poussées. Il estdéveloppé en collaboration avec les équipesde VideoLAN, à l’origine de VLC, lecteur mul-timédia multiplateforme et open-source derenommée internationale. Le projet VLMC aété retenu dans le cadre du programme Goo-gle Summer of Code au cours de l’été 2009.

SCOPE, en mode pilote automatique

Quatre ans que SCOPE passionne les étu-diants. Quatre promotions se sont succédéesautour de ce même EIP, en partenariat avecl’Institut National de Recherche en Informa-tique et Automatique et le laboratoire IMARA(Informatique, Mathématiques et Automa-tique pour la Route Automatisée). SCOPE pro-pose de concevoir la voiture de demain, sansconducteur. Cette année, les étudiants sesont penchés sur la création d’outils logicielspour faciliter la progression des chercheurs,la mise en place d’un système de détection dela route, la création d’algorithmes servant àgérer une flotte de véhicules automatisés oule portage du réseau de communication sansfil vers le nouveau protocole d’Internet, IPv6.

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Retrouvez l’ensemble

des EIP 2010 et ceux

des années précédentes sur

http://eip.epitech.eu/2010

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lorsque le IONIS Institute of Technologyse met au vertTrois écoles du IONIS Institute of Technology ont proposé d’ouvrir despistes de réflexion sur certaines évolutions technologiques au filtre du développement durable : L’éco-conception informatique va-t-elle s’im-poser, accompagnée d’une utilisation responsable ? Quel avenir pour l’aé-ronautique verte ? Comment va évoluer la présence de polluants émergentsdans l’eau ? Différents sujets qui ont été traités sous forme de conférenceset qui ont permis de jeter les bases d’un passage technologique vers unenouvelle ère, durable.

Aéronautique et développement durable A l’heure où l’essor économique mondial impose une multiplication des échanges pourlesquels le transport aérien est vital, les enjeux énergétiques et environnementauxplanétaires deviennent cruciaux pour l’avenirde l’humanité. Dans ce contexte, l’IPSA s’estinterrogé, le 19 novembre sur la manière deréconcilier aéronautique et développementdurable. « C’est là un des paradoxes majeursde notre temps » a expliqué Hervé Renau-deau, directeur général de l'école.

La conférence a été ouverte par Yves Galland,président de Boeing et auteur de la « Révolu-tion aéronautique le défi de l’environnement. »Il a expliqué que la flotte aéronautique mon-diale devrait doubler d’ici 2020 et que l’en-semble des industriels étaient à la recherchede solutions pour tenter de faire baisser l’em-preinte écologique liée à ces activités. Preuveen est la signature d’une convention, le 28 janvier 2008, engageant les acteurs dusecteur aérien français à des efforts en faveurdu développement durable, en présence duministre délégué, stipulant des objectifs etdes chiffres précis. François Messina, direc-

teur de l'Environnement et du Développe-ment durable d'Aéroports de Paris, et Chef duservice Pôle Relations Territoriales à Paris-Orly, a insisté sur l’impérative nécessité desindustries de travailler en commun sur lesujet et de faire preuve de cohésion : « C’est un engagement de chacun, mais unengagement universel ». Pour Olivier Jouis,

directeur des affaires environnementalesd’Eurocopter, les efforts doivent se porter « tout au long du cycle de vie », de la concep-tion, à la manufacture jusqu’au recyclage.C’est ce qu’a également confirmé ChristineMichaut de l’Onera pour qui le respect descontraintes environnementales concerne l’en-semble des domaines, répliquant qu’un avionétait au fond « un compromis » sur la struc-ture, la propulsion, l’aérodynamisme… LionelGuérin, PDG d’Air Linair est revenu quant à luisur le fait que la réduction de la pollution passait aussi par l’utilisation de nouveauxcarburants et de nouvelles techniques.

Au final, les participants ont tous souhaité,d’une même voix, atteindre les objectifs fixésau niveau européen en matière de dévelop-

pement dura-ble, d’ici 2020 :une réductionde 50 % desé m i s s i o n s de CO2, unebaisse de 80 %des émissionsd ' o x y d e sd'azote et ladiminution demoitié de lapollution so-nore. Pour GilRoy, journaliste aéronautique, animateur desdébats, c’est une « véritable pression » quipèse désormais sur les épaules du transportaérien et de l’industrie aéronautique. La thé-matique de l’aéronautique et du développe-ment durable, si cruciale pour le secteur dansles années à venir, devrait déboucher pro-chainement sur l’organisation de nouvellesmanifestations à l’IPSA, soucieuse d’associerses étudiants à la réflexion qui impactera nécessairement leur vie professionnelle.

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Eau et polluants émergentsDu 20 au 22 octobre, le parc technologique Biocitech de Romainville a accueilli ce colloqueorganisé en partenariat avec Sup’Biotech. Le rendez-vous avait pour objectif de faire lepoint sur les polluants dits « émergents » qui présentent des risques potentiels ou avérésà court et long termes pour les écosystèmes. La qualité de l’eau constitue l’une des préoc-cupations majeures des citoyens. La diversité des polluants est aujourd’hui plus impor-tante, ce qui met en péril l’équilibre des écosystèmes aquatiques. Il est désormais impératifde développer des outils permettant d’analyser et détecter les faibles concentrations depolluants. Les enjeux sont autant environnementaux, scientifiques qu’économiques.

La conférence et les différentes tables-rondes, qui ont réuni plus de 160 participants,ont permis de présenter les avancées de re-cherche et les limites des méthodes d’analyseactuelles des polluants émergents en Franceafin de dresser un bilan des outils biologiqueset des besoins de développement, en fonc-tion des enjeux économiques des différentesméthodes. Le rendez-vous a offert des dis-cussions fructueuses avec la participationd’experts d’institutions publiques, de cher-cheurs et des scientifiques de l’industrie.

Définition. Les participants ont souhaité cla-rifier la définition des polluants émergents :ces polluants ne sont pas nécessairement denouvelles molécules. Leur émergence tientavant tout du fait que les risques environne-mentaux et de santé sont désormais des en-jeux d’actualité. De plus ces moléculesn’entrent pas encore dans les réglementa-tions, elles sont difficiles à détecter. Elles se mesurent difficilement en raison de leur diversité chimique, de leur présence en trèsfaible concentration et de leur devenir dansdes milieux hétérogènes (adsorption, dégra-dabilité et biodégradation).

Philippe Hubert de l’Institut national de l'en-vironnement industriel et des risques a souli-gné l’importance accordée par le Grenelle del’Environnement aux polluants émergents etaux eaux de consommation. La validation desméthodes d’analyse à l’échelle européenneest fondamentale, allant de l’échantillonnageau stockage des échantillons jusqu’à la nor-malisation fiable des mesures.

Cycle des polluants émergents dans l’envi-ronnement. Ce premier atelier a mis en évi-dence la méconnaissance des mécanismesimpliqués dans le transfert des polluantsémergents, les transformations de leurs

métabolites et leurs risques toxiques. La com-préhension de leurs mécanismes d’action vademander des efforts importants de la re-cherche, une sensibilisation et une incitationdes chercheurs académiques. Cet atelier amontré le besoin de mettre en commun lesconnaissances existantes via la créationd’une base de données européenne et inter-nationale. Les études liées à la réglementa-tion REACH (réglementation européenne pourcontrôler les produits chimiques mise en ap-plication en juin 2007) pourraient apporteraussi des contributions utiles à la réflexion.

Méthodes chimiques et limites. Cettedeuxième table-ronde a démontré la néces-sité d’établir des méthodes pour gérer lenombre croissant et important de molécules :priorisation, classification des molécules enfonction de leur analogie de structure et vali-dation des méthodes dans des structures ha-bilitées. De petites entreprises ont proposéd'effectuer des travaux de validation à partirdes résultats de la recherche publique pouraccélérer cette étape clé. Il a été recommandéd’améliorer le partage des données d’analyseen augmentant leur accessibilité et leur lisi-bilité. Il est proposé d’adapter des systèmesd’exploitation des données provenant d’au-tres domaines, comme le médical par exem-ple. Pour optimiser les analyses, il fautdévelopper des méthodes alternatives d’ex-traction, réduire les temps d’analyse, aug-menter leur sensibilité avec le souci deréduire la consommation de solvants et d’au-tomatiser les tests. Un effort devrait aussiêtre fait dans le développement de méthodesmulti-résidus.

Outils biologiques pour la détection. Ce der-nier rendez-vous a présenté un grand nombred’outils novateurs : bio-marqueurs, sondes

biologiques, bio-tests sur cellules, animauxet plantes. Peu de tests sont encore validésou standardisés pour être utilisés par tous.Des discussions ont porté sur l’interprétationdes méthodes et leur intégration dans unschéma de prévention et de gestion des milieux. Jean Duchemin, de l’Agence de l’EauSeine-Normandie a souligné l’importance dedévelopper des approches analytiques adap-tées au terrain ayant un coût raisonnablepour les gestionnaires.

Pour clôturer ces réflexions, un certain nom-bre de préconisations ont été édictées. La première concerne les analyses physico-chimiques et biotechnologiques qui sont né-cessaires et complémentaires. La nécessitéde développer des stratégies intégrées pourdéterminer les méthodes à utiliser en pre-mière intention a été soulignée. Bien qu’ilexiste un grand nombre de données, il n’y apas suffisamment de moyens pour les exploi-ter. Enfin, la normalisation des tests est unenécessité sur laquelle se sont accordés tousles participants et les intervenants.

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Le Green IT Le 22 octobre dernier, l’EPITA a organisé un séminaire surles techniques de conception et d’utilisation visant à réduirel’empreinte écologique de l’informatique. Ce concept, le Green IT, existe depuis plus d’une quinzaine d’année maisconnaît un essor récent particulier. C’est en qualité de gé-nérateurs d’ingénieurs informatique de demain que l’Écolea souhaité en toute logique se faire l’écho d’un questionne-ment sur lequel les nouvelles technologies ne peuvent désormais plus faire l’impasse.

L’ensemble des réflexions a été encadré parFred Bordage, fondateur du site Green IT.fr, lapremière communauté francophone de l'in-formatique responsable. Participants et in-tervenants ont dressé ensemble un bilan dela situation économique et environnemen-tale, défini les principaux enjeux du dévelop-pement durable et le périmètre du Green IT,ainsi que le rôle que pourraient jouer les nou-velles technologies dans ce contexte.

La conférence a mis en lumière le fait, outrel’aspect technique des TIC, que l’ingénieur in-formaticien devait prendre en compte de nou-velles contraintes environnementales afin derépondre à la nécessité de réformer lesmodes actuels de fonctionnement qu’ilsconcernent la production ou les usages.D’abord en termes énergétiques, car l’analysedu cycle de vie d’un produit informatique

montre que 40 à 60 % de l’énergie est utili-sée lors des phases de construction, de com-mercialisation et de fin de vie. La phased’utilisation n’est ainsi pas forcément la plusgourmande en énergie. Sur les gaz à effet deserre ensuite, car les TIC représentent ainsi13,5 % de la facture électrique française. Laconsommation électrique mondiale des TICreprésente environ 2 % des émissions de gazà effet de serre et 3 % pour la France. Sur laquestion des déchets enfin, car en recyclant,on peut limiter la pollution chimique expo-nentielle. Pourtant, aujourd’hui, près de 8 or-dinateurs sur 10 finissent à la décharge.Moins de 15 % des déchets électroniquessont collectés pour recyclage. Et le recondi-tionnement n’est que très peu développé enFrance, alors qu’il semble être un geste effi-cace.

L’informatique peut néanmoins réduire l’em-preinte écologique des activités humaines(Green IT 2.0) en participant à la création denouveaux produits et services plus respec-tueux de l’environnement. C’est par exemplele cas du covoiturage qui repose sur des TIC(site web, téléphones mobiles, etc.) pourconfronter l’offre et la demande de trajets. Ense limitant aux aspects environnementaux, leGreen IT passe cependant à côté des dimen-sions sociales et sociétales qui constituentl’un des trois piliers du développement dura-ble (avec l’économie et l’environnement).C’est pourquoi, le terme TIC durables estmieux adapté pour décrire la rencontre entreTIC et développement durable. La dimensionsociale des TIC durables inclut notamment leFair IT (conditions sociales des salariés).

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Répondre aux contraintes énergétiques résulte d’un choix stratégique, car il y a uneforte pression de toutes parts pour que lesentreprises s’engagent dans le développe-ment durable. De plus en plus d’entreprisesmisent ainsi sur l'éco-conception et intègrentla dimension environnementale lors de laconception de leurs produits ou de leurs services. De fait, l’alliance des TIC et du DD a un effet de levier positif sur beaucoup demétiers. Ce deuxième atelier a permis à Chris-tian Grellier, directeur des Systèmes d'Infor-mation et de l'Organisation de BouyguesImmobilier, Pascal Becache, directeur du sec-teur Energie et Environnement d‘IBM GlobalTechnology Services, Graham Caparn de laSociété Générale et Michel Giran, fondateurde l’association ADOME de proposer leur vision sur le sujet.

Notre économie traditionnelle va progressi-vement glisser vers l’économie circulaire, cequi implique une remise en question de notrefaçon de faire et une remise en cause du métier. Car, le rôle des uns et des autres estappelé à changer pour s’orienter vers un nou-veau business model et faire de l'environne-ment un facteur de compétitivité etd'innovation au sein de l’IT. Les intervenantsont démontré qu’il fallait se diriger vers unenouvelle logique d’industrie et surtout pen-ser à ajouter dans les formations IT la dimen-sion durable et insister sur l’aspect péda-gogique autant que sur le volet technique. Onconstate ainsi que près de 86 % des gens quitravaillent, en informatique, ne savent pasquelle est leur empreinte carbone. Les élèvesingénieurs d’aujourd’hui devant être les in-novateurs de demain, les formations aux mé-tiers de l’informatique doivent donc s’adapter

à cette réalité et cette nécessité d’avoir uneapproche environnementale. Le rôle des ITchange et demain les TIC auront un impactsur les métiers à créer pour soutenir durable-ment ce mouvement.

En conclusion, le Green IT 1.0 (Green for IT)permet de faire des économies tout réduisantl’empreinte écologique des TIC. Mais l’effetde levier le plus important consiste à utiliserles TIC (Green IT 2.0, IT for Green) pour réduire l’empreinte des autres activités humaines. Pour être réellement efficace, cesecond aspect du Green IT nécessite un chan-gement de comportement, la technologien’étant qu’un outil au service des usages.Nous devons désormais penser autrement etchanger nos habitudes. Notre responsabilitéindividuelle est engagée afin de  mettre enplace des TIC durables et accessibles à tous.

Cette première table-ronde a mis en lumièrede nouveaux critères face à l’acte d’achat, gé-nérés par les enjeux environnementaux. Elle adonné lieu à des interventions de FrançoiseBerthoud, ingénieure de recherche au CNRSet responsable du groupe EcoInfo du CNRS,Pierre Sicsic, responsable environnementchez HP France, Cédric Maucourt, co-fonda-teur de MonExTel, ainsi que Philippe Balin,chargé de mission chez Sanofi-aventis.

Du point de vue industriel, tous les fabricantspromettent de diminuer l’empreinte environ-nementale de l’informatique en réduisant laconsommation électrique et les pollutions,grâce à une meilleure éco-conception desproduits ou services. La plupart des interve-nants s’accordent à penser que le nouveau vi-rage vers les TIC durables apporte son lot debénéfices. La recherche de l’efficacité envi-ronnementale - efficacité énergétique, réduc-tion de l’impact des déchets, prolongation dela durée d’utilisation - réduit le coût d’exploi-tation. Les entreprises, notamment, sontconscientes de l’importance de l’environne-ment dans leur stratégie d’achat.

Du point de vue des particuliers, un des pre-miers bons usages est d’apprendre à se repé-rer à travers les écolabels dont on distingue

trois types : les écolabels officiels (type I)exemple, la marque NF Environnement, lesécolabels indépendants (type II) et les écola-bels déclaratoires (type III). Ce grand nombrede labels en matière d’éco-conception ne facilite pas lechoix du consommateur. Ce der-nier doit donc être vigilant et pri-vilégier les écolabels les pluscomplets, comme l’EPEAT Goldpar exemple. De même, s’ilexiste des sociétés qui recyclentles déchets IT, les mentalités nesuivent pas encore : moins de 10 % des téléphones mobilessont recyclés et plus de 40 % finissent dans les tiroirs. Il fautchanger les comportements enprenant conscience que les TICdoivent être utilisées à bon es-cient (ex : la recherche Internet,la mise en copie des mails, l’es-pace stockage, etc. ont un coûténergétique). Le consommateurdoit donc essayer de fournir unacte responsable dans son acted’achat.

L’éco-conception : le rôle fondamental des logiciels

Les TIC durables : vers une mutation des formations et métiers

Pour aller plus loin

www.epita.fr/conf-greenIT.html

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Du côté de l’ISERAM

L’ISERAM, le laboratoire de recherche del’ISEG a organisé, le 3 décembre 2009, unworkshop sur « l’Intelligence Économique : laforce d’un outil ou l’outil de la force ». Eneffet, les acteurs de la vie économique déter-minent leur stratégie grâce à des paramètresassurant la compétitivité, l’indépendanceéconomique ainsi que la sécurité des appro-visionnements. Trois thèmes principaux ontété retenus : l’Intelligence Économique face àla géopolitique, l’Intelligence Économique etla stratégie des organisations, l’IntelligenceÉconomique et ses nouvelles contrées. Ce sé-minaire a été ouvert par Bernard Besson, ex-pert en Intelligence Économique, contrôleurgénéral de la police nationale et chargé demission auprès d’Alain Juillet, haut responsa-ble pour l’Intelligence Économique.

Dans le cadre du séminaire « Business prac-tice in Norway » en collaboration avec le Se-crétariat de Barents et le High North Centrefor Business and Gouvernance, Viviane duCastel, enseignant-chercheur ISEG ISERAM etISMEA, a présenté une communication en an-glais sur le thème : « East-West Security-Rus-sian Perspectives. The case of hydrocarbon »,le 26 août 2009, à Kirkeness, en Norvège. Laconférence interactive a porté sur les consé-quences des changements géopolitiquesdans le domaine de la sécurité énergétiquetout en envisageant les opportunités en ma-tière de diplomatie énergétique. En effet,d’une part, la sécurité et la diversification desapprovisionnements sont un enjeu primordialpour l’Union européenne et d’autre part, leGrand Nord représente un enjeu géostraté-gique pour l’avenir du XXIe siècle. Dans cecontexte, la Norvège tend à s’imposer commeun acteur alternatif sur la scène internatio-nale.

Les projets associatifs ethumanitaires de Toulouse

Dans le cadre de sa Valeur Ajoutée « écono-mie des univers associatifs et humanitaires »,l’ISEG Toulouse a organisé du 2 au 6 novem-bre, une semaine dédiée au monde associatif.En marge, dans une démarche professionna-lisante, les étudiants de 2e et 3e années sontamenés à monter et gérer des projets en par-tenariat avec des associations ou en autono-mie. Les étudiants de 2e année ont ainsiconstitué 11 groupes de 7 à 8 élèves issus desdifférents cursus. Cette mixité permet unecomplémentarité des compétences pour géreret réussir au mieux les projets. Les étudiantsseront évalués en fin de semestre, via la ré-daction d’un premier dossier présentantl’avancée des projets et une soutenanceorale. Un dossier complet sera demandé enfin d’année scolaire afin de valider leur unitéd’enseignement.

Lancement des Studyvores

À l’occasion de la Semaine du Goût qui s’estdéroulée dans toute la France du 10 au 18 oc-tobre, un groupe d’étudiants a lancé le projet« Studyvores », une « food academy » d’unnouveau genre. L’opération consiste à suivreun panel composé d’étudiants de l’ISEG Bor-deaux, située au centre ville loin des restau-rants universitaires et d’étudiants de l’écolepartenaire l’École Nationale Supérieure deChimie, de Biologie et de Physique. À traverssa Valeur Ajoutée « Wine and Food », l’ISEGBordeaux est plus particulièrement sensibi-lisé à la filière agro-alimentaire et a souhaitédonner la parole à des étudiants qui laissentleurs impressions sur leur consommation alimentaire.

Sur le blog dédié, les étudiants participant à la démarche font un point sur leur budgetalimentaire hebdomadaire en y échangeantleurs opinions, des recettes et des astucespour bien se nourrir sans dépenser trop. Parailleurs, des conseils d’invités exceptionnelssont donnés, qu’ils soient partenaires, grandschefs, blogueurs ou journaliste. Studyvoresse déroule sur une année universitaire, d’oc-tobre 2009 à mai 2010 en l’occurrence, et sepoursuivra à l’avenir, avec Studyrama, Inter-fel, Vittavi et l’AAprA, partenaires du projet.

www.studyvores.com

L’ISEG représenté à l’ACBSPL’Association of Collegiate Business Schoolsand Programs (ACBSP), organisme interna-tional de validation et d’accréditation, qui représente une référence académique pourles diplômes des écoles de commerce, anommé Adrienne Jablanczy, directeur del’ISEG, trésorière de la zone européenne.

www.acbsp.org

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ISEG Toulouse14, rue Claire Pauilhac 31 000 Toulouse05 61 62 35 37 www.toulouse.iseg.fr

SEMAINE VALEUR AJOUTÉEAssociation & Humanitairewww.tous-unis-vers.com

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ISEG

Le jeu de la finance

En partenariat avec le World Forum, à Lille les 19 et 20 novembre, étudiants et lycéensont pu rencontrer les acteurs de la financed’aujourd’hui. Ils ont pu, en outre, tester leursconnaissances et jouer à différents jeux au-tour de la finance responsable (quizz, motsmêlés, concours vidéo...). Au cours de cettemanifestation, un « pro dating » a été orga-nisé entre des étudiants et de nombreux pro-fessionnels de la finance sur le même principeque celui du job dating.

La semaine de la Finance

En novembre et en décembre 2009, l’ensem-ble des 7 ISEG a organisé cet événement exceptionnel qui a pour ambition de faire dé-couvrir à tous ceux qui le désirent les métiersde la Finance. Au travers de conférences, de témoignages et de rencontres avec desprofessionnels, lesÉcoles proposent un tourd'horizon de la finance des marchés, de la gestion du patrimoine, de l'audit et de labanque. En raison de l’actualité, la crise financière actuelle, ses conséquences et lesdifférentes modalités pour en sortir furent largement évoquées.

ISEG Nantes28, rue Armand Brossard44 000 Nantes02 40 89 07 52 www.nantes.iseg.fr

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Le forum du développe-ment durable

Le 27 novembre dernier, l’ISEG Lyon a orga-nisé une manifestation permettant aux étu-diants de rencontrer des professionnels desecteurs porteurs du développement durable.Au programme, une conférence sur les mé-tiers d’avenir, une table-ronde sur le marchéde l’énergie solaire et photovoltaïque, ainsiqu’une visite du centre d’enfouissement desdéchets de Saint-Exupéry et de l’usine de recyclage des déchets industriels de Decinesen compagnie de 50 étudiants.

Partenariat entre l’ISEGStrasbourg et la SociétéGénérale

Un accord de partenariat a été signé entre lesBDE et BDS de l'ISEG Strasbourg et la SociétéGénérale afin de soutenir les associationsétudiantes. Grâce à cet accord, ces dernièresauront la possibilité de voir éclore plus rapi-dement leurs projets et de les pérenniser. Enoutre, ce partenariat permettra la facilitationde financement des études grâce à un tauxexclusif. Le 2 novembre, l’ensemble des étu-diants ont été conviés à une présentation detoutes les associations strasbourgeoises.

Création du Campus Chartrons

Cette association qui regroupe 17 écoles im-plantées dans le quartier des Chartrons à Bor-deaux, est née de la volonté de lamunicipalité de fédérer le grand nombred'écoles d'enseignement supérieur installéesdans ce quartier, notamment au niveau desproblématiques liées à la vie étudiante. Le campus représente 5 500 étudiants, 30 na-tionalités, 700 intervenants et permanents.Les différentes écoles de bac +2 aux mastèresqui le composent forment aux métiers ducommerce, de la communication, de l'art, de l'image, des nouvelles technologies, del'hôtellerie et de la sommellerie, de l'esthé-tique, de la mode et de l'optique. Le Campusest dirigé par Sophie Alex, directrice del'École de Communication Visuelle, et Véro-nique Bonnet, directrice de l'ISEG Bordeauxen est la trésorière. Le 2 novembre, leséquipes des écoles du Campus Chartrons ont été reçues officiellement par le maire deBordeaux, Alain Juppé. Les sujets suivants ontété abordés : sécurisation des lieux, restau-rant universitaire et logement. L'associationa différents projets en tête : celui d'intégrer àterme le Pôle de Recherche et d’Enseigne-ment Supérieur Bordeaux. En attendant, unsite Internet dédié à ce campus devrait voir lejour d'ici à la fin de l'année. Une deuxièmeréunion avec le maire aura lieu le 16 novem-bre 2009, cette fois-ci en présence de repré-sentants d'étudiants.

Campagne TV sur MCE

Depuis le 29 octobre, l’ISEG diffuse quoti-diennement une campagne publicitaire sur la nouvelle chaîne 100 % étudiante, MCE, Ma Chaîne Étudiante. Cette nouvelle chaînesouhaite rassembler les 16-29 ans autour detrois thèmes majeurs : l’information, l’orien-tation et le divertissement. Différents typesde programmes composent ainsi sa grille de programmes, des journaux d’information,des débats, des chroniques thématiques oudes fictions.

MCE est disponible sur tous les réseaux câblés,ADSL et sur Internet, avec un accès illimité.

www.mcetv.fr

À PARTIR DU 29 OCTOBRE 2009

Ma Chaîne Étudiante 1ère chaîne TV dédiée 100% étudiantswww.iseg.fr

découvrezla campagne ISEG sur MCE

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Focus sur le sport

L’ISEG Bordeaux a organisé une conférenceautour thème « comment gérer un club defoot professionnel à l’heure de la mondialisa-tion ? » en présence de Jean-Louis Triaud, président du Football Club des Girondins de Bordeaux, le 25 novembre dernier. Il estrevenu sur sa présence au club depuis 1996,a évoqué les difficultés qu’il rencontre auquotidien pour gérer l’aspect financier et hu-main au regard de l’internationalisation quitouche le sport de haut niveau. La moderni-sation du stade Jacques Chaban-Delmas futégalement évoquée.

Forum Jobs étudiants

Dans tous les ISEG, des rencontres entre Isé-giens et différents professionnels se sont dé-roulée s en octobre et en novembre afin queles étudiants puissent tisser des liens avec le monde de l’entreprise et éventuellementcollaborer dans le cadre de jobs étudiants. Organisés par le pôle relations entreprisesdes ISEG, ces forums ont rencontré un vif suc-cès avec la présence à Lille par exemple degrandes sociétés comme Décathlon, Orange,la Voix du Nord, Cetelem ou Chronodrive. Lesétudiants ont pu bénéficier de précieuxconseils afin de bien définir leur projet pro-fessionnel.

Une vidéo conférence deShanghai à Paris

Après avoir accueilli le directeur Yao Ming dela School of Economics & Management (SEM)de la Tongji University de Shanghai sur placeà l’ISEG Paris en juillet dernier, c’est par vi-déoconférence et en direct depuis la Chineque le directeur Yao en personne s’estadressé pendant 45 minutes aux étudiants duprogramme SUP rassemblés le mercredi 28octobre pour un échange international dansl’amphi. Les étudiants du programme SUP ontla possibilité de poursuivre leurs études àShanghai tout au long de leur sixième se-mestre. C’est dans le but d’optimiser la pré-paration au départ pour une culture bienéloignée de nos habitudes européennes quele directeur Yao a voulu mettre l’accent surl’importance d’aller volontairement à l’en-contre de cette autre culture.

http://sem.tongji.edu.cn/

Les associations en fête

Le jeudi 8 octobre 2009, l’ISEG Nantes a misà l’honneur sa vie associative. Après un dé-jeuner convivial offert à tous les étudiants, leforum des associations a débuté. L’ensembledes associations était représenté : sportives,culturelles, humanitaires, artistiques… Les as-sociations proposées par les nouveaux BDEet BDS, ont été largement plébiscitées par lesétudiants.

L’UC IRVINE à Paris

Après une halte à Beijing et Shanghai, c’est àl’ISEG Paris qu’a fait escale, jeudi 29 octobre,Angelika Volkman, director of English & Cer-tificate Programs for Internationals à l’Uni-versity of California Irvine, Extension. Devantun amphi d’étudiants du Programme SUP,elle a détaillé les programmes dispensés surle campus américain au cœur de l’OrangeCounty. Les questions des étudiants présentsportaient bien sûr sur le contenu des pro-grammes Business Administration, Interna-tional Business Operations & Managementou Marketing, mais également sur la qualitéde vie sur le vaste campus californien ou encore sur les possibilités de stage dans desentreprises aussi diverses que Billabong,Four Seasons, GAP, Merrill Lynch, UniversalStudios ou Young & Rubicam.

http://unex.uci.edu/international/

La presse quotidienne etles jeunes

Dans le cadre des « Amphis de l’ISEG », desconférences auxquelles peuvent assister en di-rect tous les élèves des différents établisse-ments de France, Laurent Joffrin, directeur etrédacteur en chef de Libération a été reçu. Ils’est entretenu avec les étudiants parisiens surle thème « la presse quotidienne et les jeunes,deux cultures opposées ? », en compagnie deMarc Drillech, directeur général de IONIS Edu-cation Group. Ils ont notamment évoqué l’évo-lution de la presse, en particulier laquotidienne et les relations qu’entretiennentles jeunes générations avec cette dernière.

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ISGLes rendez-vous Cafés Métiers avec l’ISG Alumni

Ces nouvelles rencontres permettent aux An-ciens de l’école, membres de l’ISG Alumni, devenir parler de leur expérience, de leur par-cours et de leur métier aux étudiants de l’ISG.Le but de ces rendez-vous est de faire se ren-contrer des anciens élèves et des étudiants,afin d’étendre leur réseau. Le premier Café Mé-tier s’est tenu le 24 novembre sur le thème desmétiers de la finance en compagnie d’OlivierChaussy de la BPCE. Ces rencontres sont ani-mées par Charles Van Haecke, créateur de CVHConseil et fondateur des Trophées des espoirsdu management. La prochaine rencontre se dé-roulera autour du développement durable avecIsabelle Freidel, consultante dans ce domaine,le 16 décembre prochain.

Une conférence à l'Unescosur l'identité

Dans le cadre du cours de culture générale deMme Chevalier et à l’occasion de la journéemondiale de la philosophie, une soixantained'étudiants de la Prep. ISG a assisté le mardi10 novembre à une conférence donnée àl'Unesco sur le thème de l'identité. Cette ren-contre, en partenariat avec Philosophie Ma-gazine, France Culture et les éditionsHermann a permis de s’interroger sur la ma-nière dont les différentes approches philoso-phiques, plus spécifiquement orientales,abordent le questionnement sur « Qui suis-je ? ». La conférence a été ouverte par Roger-Pol Droit journaliste et enseignant-chercheurau CNRS sur le thème de l’occident et le mo-nopole de la philosophie, et fut suivie d’in-terventions de spécialistes de la philosophiehébraïque, égyptienne arabe, persane, indienne, tibétaine et chinoise.

L’ISG partenaire de « Ma quotidienne »

L’École sponsorise l’émission « Ma quotidienne »sur la nouvelle chaine étudiante, MCE - MaChaine Étudiante, la première chaine entière-ment dédiées aux étudiants. Il s’agit d’un bill-board ISG avant et après chaque édition. Ceprogramme « pratique », présenté par Isa-belle Bres et différents chroniqueurs, se com-pose de plusieurs rubriques, notamment surla santé, les démarches administratives, ledroit et les études à l'étranger. « Ma quoti-dienne » est diffusée tous les jours à 19h30.

Les conférences Planèteouverte

Une fois par mois, ces rencontres animées parMarc Drillech, directeur général de IONIS Edu-cation Group permettent à un auteur de com-munication, publicité ou marketing de venirprésenter son ouvrage aux étudiants del’école. La première s’est déroulée le 25 no-vembre avec Nicolas Riou, fondateur de BrainValue, venu parler de son dernier livre « Mar-keting Anatomy ». Ces conférences sont ani-mées par Marc Drillech et suivies d’uncocktail. Les prochaines sont prévues le 15décembre avec Nicolas Bordas pour « L’idéequi tue » et le 19 janvier avec Frank Tapiropour « le Génome des marques ».

Un rdv pour les prépara-tionnaires HEC

Dans le cadre du thème retenu en culture générale dans les concours d’entrée auxGrandes Écoles de Commerce, l’ISG a orga-nisé une demi-journée à destination des étudiants en Prépas HEC. Autour du question-nement sur « la vie », l’école a invité le 3 décembre plusieurs professeurs agrégés dephilosophie à visiter l’exposition « les Bud-dhas du Shandong » du musée Cernushi.Cette visite fut suivie d’une conférence àl’école donnée aux étudiants qui passerontles concours d’accès aux écoles de commercepar les professeurs France Farago, EtienneAkamatsu et Gilbert Guislain sur « la vie au-delà des sciences de la nature : Orient et Occident ».

www.isg.fr

les Cafés Métiers de l’ISG

Découvrez

les Métiers

de la Finance

avec Olivier Chaussy

ISG 91 - Direction Synthèse & Pilotage

Banques Populaires

Le 24 novembre

à 8h30 à 9h30

en salle du Comité

Inscription obligatoire auprès de Laurent de Gaulle au Bureau des Anciens Élèves 1 rue de Montevideo 75116 Paris - tél. 01 56 91 09 42 [email protected]

L’ISG vient de signer un nouvel accord de coo-pération académique avec l’université KadirHas d’Istanbul en Turquie. Cet accord permet-tra aux étudiants des deux institutions de par-ticiper à des programmes d’échange Erasmus.Cette université, une institution privée fondée

en 1997, compte plus de 4 000 étudiants. Lesétudiants de l’ISG pourront intégrer la facultéd’Economie et de Sciences administratives quiest la plus importante de l'université. Les coursseront dispensés en anglais.

Un nouveau partenariat à l'international

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ISG

Lors des « Séminaires Europe-ISG », les étu-diants de 2e année du cycle Latino-Européenont l’occasion de vivre une expérience uniqueau cœur de l’Europe. Celui de cette années’est déroulé du 20 septembre au 2 octobre.

La conception de ce séminaire proposé auxétudiants de l’ISG revient au Dr Jean Mader,Doyen de l’Institut et délégué permanent à l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (UNIDO) qui,chaque année préside les conférences et lestables rondes auxquelles participe la promo-tion. Cette année le thème retenu pour ce séminaire était « les organisations internatio-nales de la Grande Europe et les pays dits ‘paradis fiscaux’ ».

Afin de mieux se préparer à cette expérience,les étudiants ont d’abord suivi le cours de Patricia Valdor Désert sur les « organisationsinternationales européennes », afin de leurpermettre de comprendre les deux grandstypes d’organisations européennes qu’ils ontpar la suite visitées. L’idée était de rendreclair pour les étudiants le rôle de ces der-nières :

> Les organisations européennes de coopé-ration comme l’OCDE, l’AELE, l’OTAN… danslesquelles les États coopèrent à différents niveaux (militaire, économique et social,scientifique, etc.) et ne perdent pas leurscompétences nationales.

> Les organisations européennes d’intégra-tion comme l'Union européenne qui fonc-tionne avec des institutions telles que leParlement et la Commission Européenne danslesquelles les États-membres confient àl’Union européenne certaines compétences,auparavant nationales, comme la monnaiepar exemple.

Pendant 15 jours, les étudiants ont pu appré-hender les réalités des pays visités (Belgique,Pays-Bas, Luxembourg et Allemagne) au tra-vers des conférences, des visites d’usines,

tables rondes et autres rendez-vous réaliséspar des missions économiques françaises,des dirigeants, des chercheurs de centres derecherche, des enseignants ou des représen-tants d’organisations intergouvernementales…Ce voyage d’étude a ainsi été marqué par denombreuses rencontres et visites comme :

> La conférence de Philipp Dupuis à la Commission européenne sur « les relationscommerciales entre l’Union européenne etl’Amérique Latine ». Cette conférence a étéparticulièrement appréciée des étudiants qui,pour moitié, passeront 6 mois en Argentine,au Chili, au Mexique ou au Pérou dans le cadre de leur semestre d’échange interna-tional.

> La table ronde à l’OTAN sur « la place de la France dans l’OTAN ». Les étudiants del’ISG ont été immergés au cœur de l’actualitépar la représentation militaire de la France auprès cette organisation internationale decoopération.

> La visite du port de Rotterdam (plus grandport européen et 3e au niveau mondial).

> La table ronde sur les « paradis fiscaux »dans la banque internationale DEXIA auLuxembourg.

> Les réceptions au ministère de l’Économieet des Finances de la Sarre, à la Chambre de Commerce et d’Industrie de cette même région ainsi qu’à la Direction Générale de laSaarlandbank en Allemagne.

Cette expérience unique rencontre un vif suc-cès auprès des étudiants. Elle contribue à leurouvrir de plus grandes perspectives pour leurcarrière professionnelle. Ce séminaire sertégalement d’introduction au cours de « Droiteuropéen de la concurrence » qu’ils suiventdès leur retour et les prépare à un semestred’échange qu’ils effectueront dans une uni-versité partenaire.

Séminaire Europe 2009 Cycle Latino-Européen

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IONIS Executive Learning

L’ISTH est la seule prépa à proposer aux ba-cheliers 2009, de suivre un cursus SciencesPo qui débute en janvier. C’est une formationcomplète et renforcée qui permet à des étu-diants souhaitant changer de cursus au terme

du 1er trimestre universitaire, de se redé-ployer sans perte de temps et de préparerl’examen d’entrée des IEP. Cette préparations’adresse aux étudiants des prépas litté-raires, commerciales ou scientifiques ainsi

qu’aux universitaires de L1.

Pour plus d’informations

01 42 24 10 72

www.isth.fr

Sciences Po. en 1 semestre... l’exception !

Suite au succès de ses premières rencontres,IONIS Executive Learning organisait, les 24septembre et 19 novembre derniers, deuxnouveaux petits-déjeuners / tables rondessur les thèmes « Management de transition,vers la gouvernance de l’entreprise 2.0 » et « Anticiper et faciliter les mutations qu’en-gendre le développement du marketing mo-bile ». Ces événements ont eu lieu au centred’affaires Trocadéro, à Paris. Les échangesétaient animés par Michaël Tapiro, directeurdes programmes de IONIS Executive Lear-ning, en présence d’invités d’honneur telsque : Jean-Jacques Monge (expert en mana-gement de transition et Directeur Généralpour le groupe Amari Metals), FrançoisChaillou (Président de New Bridge Partners,

cabinet conseil en restructuration), ou encoreFrédéric Planson (ancien directeur de la stra-tégie média en agence de publicité : Publicis,Young & Rubicam, Australie).

Ces tables rondes ont permis de rassemblerexperts, managers et collaborateurs exécutifsautour de problématiques d’actualité, rappe-lant ainsi la vocation première de IONIS Executive Learning de facilitateur de muta-tions dans l’entreprise. Les prochains petits-déjeuners organisés par IONIS ExecutiveLearning seront notamment l’occasion pourles participants d’échanger avec des invitésde renom sur les thèmes du génome desmarques et du management du développe-ment durable.

Pour plus de renseignements sur ces

rencontres ou sur les formations proposées

par IONIS Executive Learning, n’hésitez

pas à contacter Sarah de Montigny

au 01 47 55 30 08, [email protected]

ou à vous rendre sur le site Internet

www.ionis-el.com.

Faciliter les mutations en entreprise

ISTH

Depuis la rentrée, Epitech Lille collabore avecDigiPort, un groupement d'intérêt écono-mique, afin de proposer de nouvelles oppor-tunités à ses étudiants. Le 27 octobre dernier,huit étudiants de l'antenne lilloise en 3eannée ont pu participer à une conférence in-titulée « Sécurité des systèmes d'informationet intelligence économique », organisée à Eu-raTechnologies, le pôle Nouvelles Technolo-gies de la métropole lilloise. Cette démarchea été initiée sous l'égide de la Région (avec lesoutien de Pierre de Saintignon, Vice-Prési-dent du Conseil Régional Nord Pas-de-Calais)

en partenariat avec le Technopole Lille Mé-tropole-DigiPort. Elle a permis le lancementd’un projet de grande envergure visant à sensibiliser les entreprises de la région à l’im-portance de mettre en place des mesures en matière de sécurité informatique. Une de-mande à laquelle Epitech Lille se prépare.

La volonté de la région est d'impliquer les dif-férents acteurs de l’économie, de l’enseigne-ment et de la recherche dans une démarchecommune, en fédérant les compétences pouraméliorer la compétitivité du territoire autourdes usages et technologies liés aux problé-

matiques d'intelligence économique et de sé-curisation informatique. Depuis deux ans, elleaccueille déjà le Forum International de la Cy-bercriminalité. Ainsi fin octobre, des repré-sentants de la Gendarmerie ont présentéleurs actions en matière de prévention et derépression. L'ACISSI, association spécialiséeen sécurité informatique, a fait à cette occa-sion des démonstrations accessibles et trèsbien illustrées sur les dangers qui guettenttout un chacun dans l’exercice de son activitéprofessionnelle.

Partenariat EuraTechnologies et Epitech LilleEpitech

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25Epitech Nantes à la belleétoile

À l’occasion de la Fête de la Science, les pas-sionnés nantais se donnent chaque annéerendez-vous dans les bâtiments de l’École.Les locaux sont situés sur l’emplacement del’ancien observatoire astronomique de la Ma-rine et autorise au public l’accès aux 127marches qui débouchent sur une vue impre-nable de la ville de Nantes. En partenariatavec l’association Méridienne et la Sociétéd’Astronomie de Nantes, plusieurs confé-rences et parcours à travers la ville ont été or-ganisés, cette année du 19 au 22 novembre.

Le Toulouse Game Show2009

Sortez les costumes de Dragon Ball, les an-ciennes consoles de jeu vidéo et les cartes àcollectionner : le Toulouse Game Show 2009s’est déroulé les 28 et 29 novembre derniers.L’antenne régionale de Toulouse de l’Epitechétait présente sur ce salon du jeux vidéo, dumanga, de l'animation, de la culture asiatiqueet de la science-fiction. En compagnie du la-boratoire de jeux vidéo de l’École, le Game-DevLab et du tout nouveau laboratoireMicrosoft, l’École a fait découvrir de nouvellesinterfaces homme-machine destinées aumonde du jeu. Cet événement trouve sessources dans l’association Log-In, déjà responsable du rendez-vous régulier « Time2 Play » dans les locaux d’Epitech Toulouse.Avis aux passionnés !

www.toulouse-game-show.fr

Ouverture du MSLABDepuis la rentrée, un nouveau laboratoire afait son apparition à l’école : le MSLAB, labo-ratoire Microsoft. Son but : promouvoir lestechnologies Microsoft et leur utilisationparmi les étudiants de l’École. Pour cela, ilfournit, en plus de plates-formes de dévelop-pement, tout le support nécessaire, aussibien matériel à l’aide de livres de références,qu’humain. Microsoft a soutenu la création decette nouvelle entité à l’intérieur de l’École.De quoi proposer de nouveaux événementsencore plus fructueux entreEpitech et la firmede Redmond.

www.mslab.eu

Le marché de l’informa-tique en détail à Stras-bourg

Une conférence s’est tenue le 25 novembresur les métiers de l’informatique animée parLaurent Fèvre directeur général adjoint de Lo-gica et délégué régional du Syntec. Dans leslocaux de l’Epitech Strasbourg, les étudiantsont ainsi pu se renseigner sur les métiers in-formatiques amenés à recruter dans le futurproche.

PARIS, le repaire de lacommunauté VideoLAN

A l’occasion de la présentation officielle deVLMC, logiciel de montage vidéo gratuit etlibre, l’Epitech Paris est l’hôte des Dev’DaysVideoLAN, les 18, 19 et 20 décembre pro-chains. Les Dev’Days VideoLAN sont un évé-nement regroupant tous les développeursdes différents projets de VideoLAN : VLC, lelecteur vidéo open source déjà téléchargéplus de 300 millions de fois. Durant ces troisjours, et dans une ambiance conviviale, tousles acteurs derrière VideoLAN, venant desquatre coins du monde, se retrouveront pourdiscuter des objectifs de l’année à venir, dé-battre, et dévoiler les dernières nouveautés.

Le lecteur VLC sera ainsi présenté dans sanouvelle révision majeure, la dernière datantdu mois de juillet. Les conférences, à desti-nation d’un public averti, permettront auxétudiants d’interagir avec d’autres passion-nés, ainsi que de découvrir les coulisses d’undes plus gros projets open source du monde.Un concours de code est en préparation, pourpermettre aux étudiants de travailler sur l’undes projets de VideoLAN, de remporter deslots… et aussi, d’avoir leurs lignes de code in-tégrées dans un des projets de l’association.

www.videolan.org

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EPITANouveaux accords interna-tionaux au Mexique et enCorée du Sud

L’EPITA compte deux nouveaux partenairestrès reconnus dans l’enseignement dessciences et technologies. Responsable des re-lations internationales de l’EPITA, CatherineCoquan a rencontré les représentants del’UDEM et de Konkuk University aux confé-rences annuelles du NAFSA à Los Angeles etde l’EAIE à Madrid afin d’examiner les cursuset les possibilités de collaboration. Les ac-cords signés concernent l’échange d’étu-diants et de professeurs et la possibilité deréaliser des projets en co-tutelle. De nom-breuses universités ont été rencontrées lorsdes conférences internationales et d’autresaccords sont en cours de discussion avec laScandinavie, l’Angleterre et la Corée du Sud.

L’Universidad de Monterrey (UDEM) se situeprès de la ville de Monterrey au Mexique àdeux heures de la frontière nord-américaine.Fondée en 1969, cette petite université privéecompte environ 7 500 étudiants et se dis-tingue par la qualité de son programme eninformatique. L’enseignement est majoritai-rement en espagnol mais certains cours de sciences et business sont dispensés en anglais. Une résidence étudiante peut logerles étudiants internationaux sur le campus etun incubateur d’entreprises comprenant unequinzaine de start-up pourrait accueillir desstagiaires de l’EPITA à la suite d’un semestreacadémique à l’UDEM.

www.udem.edu.mx

La Konkuk University est classée parmi les15 premières universités de Corée du Sud et offre un nombre important de cours en anglais en science et technologie. Fondée en 1948, c’est la plus grande université privéede Séoul avec 25 000 étudiants dont plus de1 800 étudiants internationaux. Plusieurs prixNobel font partie des enseignants-cher-cheurs. Les trois premiers étudiants coréensen échange devraient arriver à l’EPITA en février 2010.

www.konkuk.ac.kr

Le FEMII 2009

Les 14 et 15 octobre, 46 entreprises étaientprésentes à l’EPITA à l’occasion du Forum En-treprises des Métiers de l'Ingénierie et de l'In-formatique (FEMII). Le FEMII permet auxentreprises de rencontrer de nombreux étu-diants à la recherche de leurs stages, ainsique les étudiants de dernière année qui sonten phase de recherche d'emploi.

Un concours de création de jeux vidéo L’Académie et le Centre Régional de Docu-mentation Pédagogique de Créteil, en parte-nariat avec la Cité des Sciences, CapitalGames, Microsoft, eInstruction et l’EPITA pro-posent, à des élèves des collèges et des ly-cées de l’académie, de participer, en équipe,à un concours consacré à la création de jeuxvidéo. Les participants de ce concours, à lafois artistique et scientifique, qui a commencéen octobre, devront imaginer et programmerun jeu vidéo en 2D ou 3D ayant pour objet « une situation en relation avec la vie de laclasse ou le programme de l’année scolaireen cours ». Les participants seront encadréspar des tuteurs issus de l’école. « C’est pournous l’occasion idéale de sensibiliser la jeunegénération aux métiers de l’informatique etde faire connaître notre école auprès dejeunes, talentueux et prometteurs, a expliquéJoël Courtois, le directeur de l’EPITA. De sur-croît, ce sera une expérience humaine très en-richissante pour mes étudiants qui auront lapossibilité de partager concrètement leurpassion de l’informatique et du jeu vidéo. »Les équipes candidates ont jusqu’au 15 mai2010 pour déposer leur projet finalisé.

Réussir l'implémentationd'un ERP

Les « Enterprise Resource Planning » (ERP) of-frent des solutions transversales et efficacesaux entreprises qui sont de plus en plus à migrer leur système d'information vers cesprogiciels de gestion intégrés du marché. En compagnie de Jean-Louis Tomas, directeureuropéen des applications informatiqueschez Texas Instruments, les étudiants desMasters Internationaux et de l’optionSciences Cognitives et Informatique Avancéeont pu approfondir leurs connaissances surles contextes et les enjeux clés de cette nou-velle révolution informatique, les 12, 13 et 14novembre. S'inspirant de son expérienceJean-Louis Tomas a expliqué, à l'aide d'exem-ples concrets, la démarche du prêt-à-implanter en analysant les facteurs clés deréussite du choix, du déploiement et de l'uti-lisation opérationnelle d'un ERP.

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Promesses et dérives des tests génétiques

Le 2 février 2010, Sup’Biotech organise unedemi-journée de conférence sous la forme de2 tables rondes à Paris sur le thème des testsgénétiques. Le premier rendez-vous s’inté-ressera à la médecine personnalisée, au re-gard de la part prégnante des médicamentsqui vont s'adapter à chaque patient en fonc-tion de son profil génétique ou de la forme de

sa maladie. La deuxième table-ronde traiterade l’information génétique et de l’éthique,avec en question, les tests proposés pour dé-terminer les risques de développer certainesmaladies, le séquençage du génome humainet la multiplication des sociétés qui se posi-tionnent sur l'information génétique, commeGoogle Health, Microsoft ou Orange.

Un concours organisé par le MIT : en route pourBoston !

Pour la première fois de son histoire, l’École aparticipé à l’International Genetically Engi-neered Machine Competition, un concours in-ternational de biologie synthétique organisépar le prestigieux MIT, qui regroupe 112équipes venues de 112 universités parmi lesplus prestigieuses au monde, telles Harvard,Brown University ou Cambridge. Sup’Biotechy a présenté treize candidats, issus de toutesles promotions. Le concours a lieu chaqueannée du 31 mars au 2 novembre. La prépa-ration a commencé début mai autour duthème de l’ingénierie biologique : schémati-quement, il s’agit de prendre un peu tout cequi se fait dans l’organisme vivant pour lestandardiser afin de pouvoir l’utiliser sur unebase commune dans la communauté scienti-fique. Le projet de Sup’Biotech repose sur un système permettant d’apporter un gènethérapeutique à des cellules cibles au seind’un tissu spécifique (exemples de tissus :cœur, foie) pour lutter contre une physiopa-thologie humaine particulière.

Certains étudiants se sont occupés de la re-cherche et du développement en laboratoire,d’autres, du marketing et de la communica-tion pour trouver le financement nécessaireau projet ainsi que pour la création des diverssupports de communication inhérents auconcours. Des sponsors ont été démarchés,car la participation à cette épreuve demandede l’argent pour la recherche au quotidien,pour les frais de voyage et de séjour à Bostonoù se déroulerait la présentation du projet.Pour l’heure, le projet de Sup’Biotech a déjàséduit Takara Bio Europ, une entreprise decommerce international, l’Ambassade deFrance aux USA et Sanofi-aventis.

Création du département de bioinformatique

L’École poursuit sa croissance et son déve-loppement en investissant dans des moyenstechnologiques de pointe. C’est en partena-riat avec la société Primadiag que Sup’Bio-tech a pu acquérir une station robotiqueinnovante développée spécifiquement pourles besoins des universités et des écoles d’ingénieurs. Traditionnellement ces équipe-ments sont hors de portée des écoles et uni-versités, c’est pourquoi Primadiag a décidéde développer un produit adapté à la forma-tion qui vient répondre à une réelle demandesur le marché. Cette station robotique, PrimaRWS de Primadiag permet de cibler lesbesoins des bio-entreprises.

Ce système robotique est l'outil idéal pour la réalisation de protocoles biologiques. Il regroupe toutes les qualités attendues pourles étudiants, pour un bon apprentissage dela manipulation de robotique, de program-mation de protocoles et de logiciels d'inter-prétation. Cet automate a été développé en partenariat avec Sup’Biotech. En effet, plusieurs étudiants ont travaillé sur la miseau point de la notice de TP qui sera livrée à tous les futurs clients universitaires. Grâceà cet investissement tant financier que scien-tifique et humain, l’École se trouve à la pointede l’innovation en étant le premier client exclusif de la société Primadiag.

Depuis la rentrée, Jean-Yves Trosset a rejointSup’Biotech pour y devenir responsable desprojets du nouveau département bioinforma-tique de l’école. Une arrivée qui sera l’occa-sion d’un rapprochement avec les autresÉcoles du campus IONIS. « Nous allons lancerdès cette année des projets étudiants pour labioinformatique, explique-t-il. Le but de cesprojets est de former ces étudiants à toutesces approches quelque soit l’option choisie :R&D, production ou marketing. Ces projetsvont aussi être un outil au quotidien : nousleur apprendrons à manipuler les techniquesinformatiques, à les adapter pour répondre à des thématiques nouvelles. Ce sont des pro-jets à long terme sur plusieurs années quipeuvent servir de tremplin pour la recherchede stage ou pour une première embauche à la sortie de l’école. La bioinformatique (au

sens très, très large) traite non seulement del’analyse des séquences de gènes, de struc-tures moléculaires, mais aussi de l’applica-tion des techniques de l’information dans le domaine du vivant, de l’analyse statistiqueà la communication : elle s’intéresse aux méthodes de traitement de l’image et destechniques du web. La bioinformatique estdonc à la croisée de plusieurs domaines : lestechniques de l’information, la recherche opé-rationnelle bien sûr, mais aussi la physique,les statistiques sans oublier la biologie quinous conduit vers une vision globale deschoses ». Ce laboratoire a été créé avec la vo-lonté de créer des synergies entre les diffé-rentes écoles du campus (EPITA & Epitech).Des passerelles autour de projets communsferont appel aux laboratoires spécialisés desdeux établissements.

Sup’Biotech pionnier dans l’investissement dans unestation robotique innovante

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ESME SudriaLe réseau Mécatronique au MIDEST

Les sept membres du réseau Mécatronique,dont fait partie l’ESME Sudria Recherche Appliquée et Développement, ont exposé au salon MIDEST, qui s’est tenu du 17 au 20novembre à Paris Nord Villepinte. Au cours de ce rendez-vous, le plus important salon de sous-traitance industrielle au monde,Christian Touseau, directeur du départementElectronique et Mesures de l’ESME Sudria a présenté l’École aux nombreux participants.

www.midest.com

Le forum Alliances Plus

Pour sa 20e édition, la manifestation a invité,le 19 novembre au Stade de France, lesgrands acteurs de l'informatique, de l'élec-tronique et des télécoms à la recherche deprofils ingénieurs.

Ce fut l’occasion pour l’ESME Sudria, parte-naire du forum, d’échanger et de rencontrerdes entreprises de renommée telles que laBNP Paribas, Bouygues Telecom, Bull, laRATP et bien d’autres encore.

www.alliancesplus.asso.fr

Les communications Machine to Machine L’ESME a organisé un atelier d’échange sur le thème des communications Machine to Machine, le 23 novembre dernier, à destina-tion des entreprises et des laboratoires invi-tés. En collaboration avec Opticsvalley, l’undes acteurs incontournables dans le paysagedu développement économique territorial etde l’aide à l’innovation en région Ile-de-France, la manifestation a été ouverte par Patrick Devriendt, directeur du départementSignaux et Télécommunications de l’École.Une étude sur le sujet a été présentée parVincent Boisard du cabinet Coexel, ainsi quedifférents retours d’expériences d’industrielsfranciliens des sociétés Webdyn, VerticalM2M, Anyware et Alstom.

Le forum Assurance Qualité Fournisseur (AQF)

Ce rendez vous professionnel pour les com-posants électroniques, en partenariat avecCap’Tronic, AP’TRONIC, le centre francilien de l’innovation et Serma Technologies s’estdéroulé le jeudi 26 novembre 2009 dans leslocaux de l’ESME Sudria. Plusieurs tables-rondes ont permis de réfléchir aux possibili-tés de développement et de conception deproduits électroniques, ainsi qu’aux possibi-lités d’embauche. Le processus d’AQF a étéévoqué à travers ses différents aspects, qu’ilconcerne notamment la gestion des risques,la contrefaçon ou la multiplication dessources d’approvisionnement.

Les mardis de l’entrepriseUne vingtaine de fois par an, chaque mardiaprès les cours et durant deux heures, uneentreprise s’adresse aux élèves de l’ESME Sudria. Ces conférences, qui réunissent plusde 3 000 étudiants par an, sont organisées encoopération avec l’Association des IngénieursESME Sudria. Les entreprises y participentd’autant plus volontiers que ces manifesta-tions leur permettent d'informer sur leurs ac-tivités, valoriser leurs métiers et leurssecteurs d'activité tout en répondant auxquestions des élèves-ingénieurs.

Les thèmes couverts au cours de ces séancesd’information concernent aussi bien les car-rières que le savoir-faire de l’entreprise, ouun exposé sur une réalisation technique par-ticulière. Chaque réunion est consacrée à uneou plusieurs des spécialisations enseignéesà l'ESME Sudria : Génie Électrique, Électro-nique, Télécommunications & Traitement duSignal, Informatique. Les prochaines réunionsse tiendront en décembre sur l’informatique,la banque et l’assurance avec BNP Paribas, enjanvier sur les télécommunications avec laSociété Générale et en février sur les sys-tèmes de sécurité défense-médicale avecThalès.

Les projets du GERS

Le Groupe d’Etudes et de Réalisations Scien-tifiques (GERS), la junior-entreprise de l'ESMESudria a su se développer et s'adapter auxdemandes de plus en plus exigeantes de lapart de ses clients, depuis 1981. L’associationpropose ainsi des réalisations dans des domaines aussi variés que l’informatique,l’animation de synthèse, l’élaboration dechartes graphiques. France Telecom Bull,Matra, Renault ou la SNCF sont autant d’en-treprises qui lui ont fait confiance. Au coursde cette année universitaire, le GERS organiseplusieurs petits-déjeuners afin de présenterla structure aux élèves de l’ESME, ainsi qu’unlip dub et deux concours de jeux vidéos trèsprochainement.

www.gers.biz

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29Luminothérapie

La société Sunlaba confié au départementd’Electronique et Mesures de l’ESME Sudria,dirigé par Christian Tousseau, l’étude et laréalisation d’une table de luminothérapie. Ceprojet, aidé par la Région Ile-de-France au tra-vers du Centre Francilien de l’Innovation (CFI),

vient d’être finalisé par la remise d’un dé-monstrateur opérationnel et le lancement dela production. Les premières tables seront li-vrées au cours du premier trimestre 2010.

Ce système, appelé « Chromospace », estconstitué de plusieurs milliers de diodes élec-troluminescentes (DEL) de couleurs pilotéespar un ensemble de microprocesseurs agis-sant selon des programmes spécifiques auxdifférents soins mis en œuvre. Connue depuisl’antiquité, l’action de la lumière sur la santén’est plus à démontrer. La photothérapie (en grec) et la luminothérapie (en latin) ont

la même signification « thérapie par la lu-mière ». L’apparition de sources lumineusesde couleurs spécifiques (DEL) a fait naître lachromothérapie qui désigne l'ensemble destechniques thérapeutiques utilisant les pro-priétés de la lumière colorée. Ces techniquesagissent tant du point de vue psychologique(influence des couleurs sur le comportement,stress, état dépressif…..) que du point de vuede soins thérapeutiques cutanés (acné, ver-geture, vieillissement cutané…).

IONIS STM

Ouverture du M1 en mana-gement des biotechnologies

La filière « Management des biotechnologies »a étendu son cursus en l'ouvrant dès la pre-mière année de mastère. Les titulaires d'unbac +3 en licence en biologie, science de lavie, voire pharmacie ou médecine ont ainsifait leur rentrée en octobre 2009.

L’évolution des métiers dumarché de l'informatique

Une conférence professionnelle dédiée auxévolutions des métiers du marché de l'infor-matique et des systèmes d'information a eulieu le 1er octobre dernier dans les locaux deIONIS STM. De l'ingénierie classique en pas-sant par les métiers de la maitrise d'ouvrageet maitrise d'œuvre, chaque cœur de métierexige aujourd'hui une mise à jour perma-nente des connaissances sur les technolo-gies, l'environnement métier et la concré-tisation de projets informatiques. Spécialistedu conseil en stratégie informatique et ana-lyse du marché IT, Richard Peynot a animécette conférence. Ancien analyste chez For-rester Research, il intervient par ailleurs surdes missions de conseil en transformation dela direction des systèmes d’information, dusourcing informatique et de l’externalisation.

Rendez-vous annuel desintervenants

Cette rencontre annuelle des intervenants deIONIS School of Technology and Managementa eu lieu le 3 novembre. À cette occasion, les150 professionnels intervenant au sein desformations ont été conviés à se retrouverpour échanger sur l'évolution des formations,leurs interventions, leurs préconisations surl'évolution du marché et des métiers, les im-pacts sur les programmes de formation, etaussi sur leur activité professionnelle, déve-lopper de nouvelles opportunités et rencon-trer d'éventuels collaborateurs. Un rendez-vous important, riche en échanges et dansl'esprit de développer le réseau de profes-sionnels.

Un nouveau à l’associationdes Anciens

Olivier Sireocki, responsable de la sécuritédes systèmes d'information de l'État-majordes armées a pris la présidence de l'associa-tion des Anciens lors des dernières élections.A ses côtés, Yann Eraud, diplômé en « mana-gement et informatique » et chef de projetchez Alten SIR, continue à assurer les fonc-tions de trésorier. Stéphanie Podvin, diplô-mée en « biologie et informatique » etconsultante technico-fonctionnel SAP chezAlti, devient secrétaire et responsable tech-nique, ainsi que Sébastien Villain, Businessanalyst chez Maltem Consulting, major MIT dela promotion 2008, qui est promu coordina-teur de projets.

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IPSA

Christophe Lambert, Joseph Nahas et BilelNgazou, trois étudiants de 3e année viennentde donner naissance à une nouvelle associa-tion : IPSAKart. Cette structure souhaite fairedécouvrir le karting à ses membres. En effet,ce sport se révèle couteux et difficile à prati-quer, or une étude organisée auprès des étu-diants a révélé que nombre d’entre euxsouhaitent franchir le pas.

Par ailleurs, expliquent ses créateurs, « noussouhaitons participer à des courses telles queles 24H Essec et la course Student Express.Ces courses sont très connues dans le milieuétudiant et bien médiatisées dans le mondedu sport automobile. En effet, ces courses attirent plus de 400 étudiants et 200 specta-teurs ainsi que de nombreux sponsors. Une éventuelle participation d’une équipe Ipsalienne permettra à l’IPSA de marquer saprésence dans ce domaine. Le nom de l’IPSAaux côtés d’autres grandes écoles d’ingé-nieurs donnerait une image positive de l’École. D’autre part, il en ressortirait undynamisme et une vitalité de sa vie associa-tive. Ces manifestations seront aussi l’occa-sion de mettre en avant l’IPSA et sonenseignement.

IPSA Kart Journée internationale

Le 3 décembre, cette journée a permis auxétudiants de l’IPSA de s’informer auprès desorganismes pour les stages, séjours linguis-tiques, séjours universitaires, jobs et cours delangues à l’étranger. Au programme : unforum, des conférences avec les organismesparticipants, un cocktail et une exposition dephotographies.

Un partenariat avec SegulaTechnologies

Segula Technologies, leader de l'ingénierie et du conseil en innovation, qui apporte dessolutions innovantes dans le développementde produits, moyens de production et sys-tèmes d’informations a noué un partenariatavec l’IPSA.

Cet accord consiste à privilégier cette sociétécomme partenaire industriel en terme decommunication auprès des élèves pour le recrutement de stagiaires et d’ingénieurs. Segula s’engage en contrepartie à intervenirlors de conférences métiers et autres sujets,à mener des actions de formation telles quedes ateliers « simulation d’entretiens ».

www.segula.fr

Le salon des formations etmétiers aéronautiques

L’IPSA sera présent à la 18e édition de cetterencontre, qui se tiendra du 5 au 7 février2010, au Musée de l’Air et de l’Espace à l’aéroport du Bourget.

www.aviation-pilote.com/

salon_formation_2010.cfm

Bienvenue dans les écoles

du Groupe IONIS> www.isg.fr <

> www.iseg.fr <> www.ics-begue.com <

> www.isth-es.com < > www.epita.fr <> www.esme.fr <

> www.epitech.eu <> www.ipsa.fr <

> www.supbiotech.fr <> www.e-artsup.net <

> www.isefac.org <> www.ionis-tutoring.fr <

> www.etna-alternance.net <> www.ionisisthm.com <

> www.ionis-el.com <

Journée portes ouvertes

Le samedi 28 novembre de 10h à 17h, le cam-pus toulousain de l’IPSA a accueilli tous lescurieux de la région qui souhaitaient se ren-seigner sur les formations dispensées àl’École. Ce moment particulier fut l’occasionde découvrir l’école et son ambiance, ainsique l’ensemble du personnel, les professeurscertains étudiants et d’anciens élèves venusparler de leur entrée dans la vie profession-nelle et de leur carrière. Une journée similaires’est tenue au campus parisien.

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e-artsupNouveau site, nouvelleplaquette

E-artsup, l’École supérieure de la création nu-mérique, vient de se doter d’un nouveau siteWeb et conjointement d’une nouvelle plaquette de présentation de l’établissementet des formations dispensées ; de nouveauxoutils plus clairs, simples et fonctionnels.

La nouvelle filière « Design Interactif »

Pour le lancement de sa nouvelle filière « Des-ign Interactif » à la prochaine rentrée, e-art-sup fait appel à une figure emblématique dudomaine, Étienne Mineur.

Diplômé des Arts Décoratifs de Paris (ENSAD)en 1992, Étienne Mineur a été directeur artis-tique pour plusieurs agences, intervenant etconférencier dans des écoles prestigieuses,en France et à l’international. Membre del’AIGA, l’une des plus importantes associa-tions internationales de professionnels dudesign, il est également un expert reconnu eninteractivité.

www.my-os.net

Les Transsibériades Klavdij Sluban

Professeur à e-artsup, Klavdij Sluban exposequelques-uns de ses clichés sur le thème d’un« Far Est » déserté par ses habitants à la ga-lerie Taiss à Paris, jusqu’au 23 décembre.

Ces photos prises à l’extrême est européen eten Asie (Russie, Mongolie et Chine) entre2003 et 2008 sont extraites du livre « Trans-sibériades » (éditions Actes Sud) qui lui ontvalu le prix EPAP, European Publishers Awardfor Photography 2009.

www.taissgalerie.com

Journée portes ouvertes

Le samedi 28 novembre, e-artsup a ouvert sesportes au grand public qui a pu ainsi rencon-trer l’équipe dirigeante, des professeurs etdes étudiants qui ont pu présenté leur Écoleaux futurs élèves ainsi qu’à leurs proches.Cette journée était organisée avec l’ensembledes écoles du Ionis Institue of Technology,l’EPITA, l’Epitech, Sup’Biotech, l’ESME Sudriaet l’IPSA.

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IONIS Tutoring

Isefac

IONIS Tutoring, l’organisme de soutien sco-laire à domicile créé par IONIS EducationGroup en 2007, a ouvert sa première antennerégionale à Lille à la rentrée 2009. L’objectifpremier de cette entité est de donner une ré-ponse aux besoins des familles dont les en-fants éprouvent des difficultés scolaires, parle biais de cours à domicile et de stages de révision. Plus qu’un soutien scolaire classique, IONIS Tutoring propose un « coa-ching » de l’élève, en misant sur la capacitéde transmission des étudiants du Groupe. Eneffet, les coachs-enseignants de IONIS Tuto-

ring sont majoritairement issus des écoles duGroupe IONIS. Ils sont sélectionnés en fonc-tion de leurs compétences dans les matièresqu’ils enseignent et de leurs qualités péda-gogiques et humaines. Ils reçoivent une for-mation et sont suivis tout au long de l’année,de façon à dispenser un enseignement dequalité aux élèves en difficulté scolaire (duprimaire à l’enseignement supérieur).

Au-delà du soutien scolaire, le coach-ensei-gnant IONIS Tutoring devient le guide et l’en-traineur de l’élève. Cette nouvelle approche,

basée sur la relation établie entre le coach-enseignant et l’élève, est facilitée par des ré-férences culturelles et générationnellescommunes. Un peu comme un grand frère, lecoach-enseignant va l’écouter et fixer avec luides objectifs.

Pour contacter IONIS Tutoring Lille :

Géraldine Bernard - Responsable Développe-

ment - 6/8, boulevard Denis Papin - 59 000 Lille

tél. 03 20 42 78 50

IONIS Tutoring s’installe à Lille

ICS Bégué

L’ICS Bégué lance un programme de confé-rences à compter du mercredi 9 décembre2009. L’objectif est de créer un événement at-tractif autour des métiers de la finance, de lagestion et de l’expertise afin de sensibiliserles étudiants à leur futur secteur d’activité etleur permettre de mieux comprendre l’envi-ronnement dans lequel ils seront amenés à faire leur preuve et à évoluer. Le thème retenu pour de première édition : « Qui sontles experts de la comptabilité aujourd’hui ? »

Des Anciens de l’École sont attendus dansl’amphithéâtre afin de témoigner de leur par-cours professionnel post diplôme, de leursexpériences humaines et de leur vision surl’avenir du secteur.

Les conférences métiers

Pour la rentrée scolaire 2010, l’ICS Bégué dé-veloppe de nouveaux programmes avec desspécialisations Bachelors (Bac +3) enAudit/Contrôle de Gestion, Finance/patri-moine et Management des Ressources Hu-maines.

Les étudiants auront également la possibilitéde présenter des masters professionnelsdans 5 secteurs de métiers liés à la finance, àla gestion et à l’expertise : le risk manage-ment, l’audit, la gestion patrimoine, le sec-teur bancaire et le management desRessources Humaines.

Les nouveaux programmes

ÉCOLE RECONNUE PAR L’ÉTAT

L’école supérieuredes métiers de la finance, de la gestion et de l’expertise

ICS Bégué

Du 15 au 19 octobre, 150 étudiants de l’Écolesont partis à Londres pour un week-end d’in-tégration sur le thème des Beatles. À cetteoccasion, le BDE a organisé un de jeu de pistepour faire découvrir la ville. Les élèves ont puse détendre avec une soirée déguisée et unenuit dans le célèbre Club Ministry of Sound.

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A n t i c i p e z e t f a c i l i t e z l e s m u t a t i o n s d a n s v o t r ee n t r e p r i s e

L’offre IONIS Executive Learning L’offre IONIS Executive Learning en formation permanente :en formation permanente :

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1 . L’adaptation aux mutations et la gestion 1. L’adaptation aux mutations et la gestion du changement en entreprise du changement en entreprise

2 . La nouvelle expertise en management 2 . La nouvelle expertise en management informatiqueinformatique

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Tél. : 01 47 55 30 08 - [email protected]

www.ionis-el.com

Organisme de formation permanente de IONIS Education Group

Cette entité est membre de

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Depuis sa création en 1967,l’ISG n’a de cesse de mettrel’international au cœur de sapédagogie, en témoignent lasoixantaine de partenariatsnoués avec des institutions internationales reconnues.Cette dimension, présente àtous les niveaux, permet auxétudiants de s’ouvrir à de nou-velles cultures, de se constituerun réseau et de savoir s’adap-ter quels que soient les milieux.Parmi les cursus axés surl’étranger, le programme Mul-tinational emmène les étu-diants en Asie et en Amériquedu Nord. Rencontre avec cesétudiants qui passent prèsd’un mois à Tokyo avant de re-joindre la Chine puis New York. Echos et témoignages sur ceséjour japonais.

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La « mission export » Dans le cadre de l’enseignement pratique dispensé à l’ISG, les étudiants du cycle Mul-tinational préparent un projet export tout aulong de l’année qui consiste en une analysesectorielle d'un marché ou de la communica-tion d'une entreprise. Cette analyse doit les amener à prendre en compte le secteurétudié à une échelle internationale, afin deles transformer progressivement en de véri-tables professionnels. Chaque projet, portépar une équipe composée d’environ 5 étu-diants, fait l'objet d'un encadrement spéci-fique par un spécialiste du marketing et de la communication qui valide sa performanceau travers d'une soutenance devant un jury.Ce « tuteur » dont le rôle est d’assurer le bonfonctionnement de l’équipe par un suivi ré-gulier et personnalisé, analyse les élémentsde motivation du groupe, le travail individuelde chaque membre de l’équipe, son organi-sation de travail et lui apporte certaines méthodes essentielles. Il guide, conseille etcorrige le travail de l’équipe si nécessaire.

Pour ce projet, les étudiants négocient avecles entreprises des budgets qui peuvent êtresupérieurs à 10 000 euros et qui concernentla zone Asie ou Etats-Unis, que la société y soit déjà ou souhaite s’y implanter. Pourcertains c’est une façon de prendre en chargeun partie des coûts de leur expérience inter-nationale. Ce projet les fait bénéficier de laconfiance d’une entreprise et leur prendreconscience des réalités du marché, des diffi-cultés liées au travail entre différentes cultures.

Des exemples

Avalon : évaluer le potentiel de la commer-cialisation d’un vin au chocolat au Japon.Cette mission est sponsorisée par la sociétéVinoCacao Chocolatier. Cette entreprisecréée en 2006 propose en France et à l'étran-ger des alcools, issus d’un assemblage entredes vins de Bordeaux, ou du cognac, et dubeurre de cacao (autrement dit du chocolat).La mission avait pour but d'étudier les diffé-rentes opportunités de commercialisation deces boissons sur le sol nippon, et de donnersuite aux potentielles ouvertures chez les im-portateurs japonais. Les étudiants en chargede cette mission ont ainsi rencontré un grandnombre d'importateurs et de distributeursgrâce, en partie, au soutien de la chambre decommerce et d'industrie franco-japonaise.

Bloom’in : vendre un parfum. Soutenue par Fifi Chachnil, cette mission export étudiela possibilité de commercialiser la collectiondu parfum Fifi. Les étudiants ont multiplié lescontacts, notamment à Nagoya.

Ze Move : proposer un coffret pour le Châ-teau Castel Novel et vendre de l’huile d’oliveprovençale. Cette mission, soutenue par Relais & Chateaux et Rouge Olive, consisted’un côté à proposer un package pour une résidence hôtelière située en Corrèze et del’autre, à placer différentes huile d’olive hautde gamme. Les étudiants ont eu de très nom-breux rendez-vous, soutenus par des présen-tations convaincantes, car les Japonaissemblent friands de ces produits « très fran-çais ».

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Les lycéens accueillent les visiteursen costumes traditionnels lors de la fête de leur école

Le gardien du temple Kiyomizu-deraveille sur Kyoto

Les geishas en version moderne

Shibuya, un quartier branchéhello

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Ginkaku-ji, un jardin sec au templed’argent

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Une rue animée et traditionnelledans ginza le quartier du luxede Tokyo

Une copie japonaise de la Tour Eiffel, en un peu plus haute

Visite obligatoire dans les fameuxsushi bar de Tokyo

La pagode de cinq étages du templede Sensô-Ji à Tokyo

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Au sushi bar, un mini Shinkansen apporte les sushis et les makiscommandés depuis l’ordinateur de la table

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Pourquoi avoir choisi le programme Multi ?

Claire Alba : L’ISG nous permet de nous ren-dre dans plusieurs pays, et tout particulière-ment en Asie où nous allons au Japon et enChine dans trois villes différentes. Cet aspectdu cursus Multinational m’a énormément sé-duite : peu d’écoles de commerce proposentun tel parcours sur le continent asiatique ettout particulièrement à Tokyo. Etudier àl’étranger faisait partie de mes priorités dansmes choix d’études. En effet, je pense quel’ouverture internationale est essentielle pouraborder et comprendre le monde qui nous en-toure. Avec ce cursus, l’ISG nous donne lapossibilité d’étudier dans trois universitésétrangères et donc de nous confronter à dif-férentes cultures. C’est une véritable chancede pouvoir voir autant de choses en uneannée. Plus j’avance dans ce voyage, plus jeme dis que c’est le meilleur choix que j’avaisà faire. Shanghai est en pleine préparationpour l’exposition universelle actuellement, laville est en plein boum, c’est une véritablechance pour nous d’assister à cela.

Franck Texier : Je l’ai avant tout choisi pourla richesse de son contenu. Quand je suissorti du lycée, je ne savais pas trop où aller.L’ISG propose une prépa, ce qui m’a séduit etle programme Multi, avec la visite de troispays en une année ce qui permet d’ouvrirénormément son esprit. J’avais la volonté dedécouvrir autre chose, de nouvelles cultures,de nouvelles civilisations et de m’enrichir.

Comment se déroule cette année à l’étranger ?

C.A. : Ce que nous vivons est vraimentunique. Nous passons 2 mois au Japon, 6 se-maines en Chine et enfin 5 mois à New York.L’année se divise en plusieurs parties : d’unepart nous nous rendons à l’université poursuivre des cours, en parallèle nous travaillonssur notre projet export à Tokyo et à New York.Actuellement, nous sommes en Chine, plusexactement à Shanghai où nous sommes àl’université de Fudan le matin, et en visited’entreprise l’après midi. A cette occasion,nous nous rendons dans de prestigieuses

entreprises telles que Lenovo, Dunhill ou encore L’Oréal. Nous y rencontrons des pro-fessionnels nous racontant leurs expériences,la façon d’appréhender le marché asiatiqueet les stratégies employées.

F.T. : La langue reste une sacrée frontière,plus particulièrement au Japon où le niveaud’anglais me semble encore plus faible qu’enFrance ! Nous rencontrons énormément degens. À Tokyo, le contact est très facile. A cer-tains endroits, l’ISG possède une notoriététrès forte. Par exemple, le patron d’un club réputé connait des ISG depuis des généra-tions, comme à la Chambre de CommerceFranco-japonaise. Je savais que l’école étaitréputée en France, mais je le découvre main-tenant à l’international. Les gens connaissentl’ISG à l’étranger ce qui n’est pas le cas desautres écoles de commerce.

Comment se passe la vie au Japon ?

C.A. : Les deux mois à Tokyo nous ont permisde nous immerger dans la culture japonaise :nous avons eu la chance de découvrir diffé-rentes facettes de cette ville. Nous étions àl’université de Temple dans le quartierd’Azabu Juban. Passer deux mois dans uneville, c’est apprendre à la connaître en détails,apprécier un rythme de vie totalement diffé-rent, car le Japon représente une culture bienà part avec ses coutumes et valeurs. L’adap-tation se fait assez rapidement même si lacommunication peut parfois se révéler être unvrai casse-tête. Je crois sincèrement que toutela promo a adoré ces deux mois à Tokyo.

F.T. : La nourriture est vraiment différente,mais on s’y fait ! Tokyo reste une capitale,donc nous ne sommes pas complètement dé-paysés. Concernant le logement, les portessont vraiment petites et mes colocataires doi-vent se baisser en permanence. Ce qui m’amarqué ici, c’est le fait que tout est très en-tassé. Tokyo est une cité où nous sommestous les uns sur les autres, tout est empilé,les commerces, les sociétés et mêmes les pu-blicités. C’est un contraste saisissant avec laChine où tout est plus étendu et massif.

Des étudiants de l ’ ISGà la découverte du mondeEntretien avec Claire Alba et Franck Texier deux étudiantsdu programme Multinational. Retour d’expériences surleur séjour au Japon.

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Nous avons eu la chance d’être au Japon aumoment de la Silver Week, qui est une se-maine de vacances où tous les Japonais par-tent, ce qui est très impressionnant. Nousavons eu du mal à trouver des hôtels libres.Pendant cette semaine nous sommes notam-ment allés à Kyoto et Hiroshima, ce qui m’aparticulièrement marqué. C’est un passageobligé ! Les Japonais sont tous très polis etserviables, ce qui est très agréable. Ils veu-lent absolument donner une bonne image deleur pays. Dans la rue, une personne presséeprendra toujours le temps d’indiquer votrechemin, voire de vous y accompagner. Et puisil y a une recherche de l’harmonie dans cepays, ça nous a réellement impressionné.C’est très beau !

Comment se déroulent vos cours et vos rencontres avec des professionnels ?

C.A. : Nous avons cours trois jours dans la se-maine. Les cours que nous suivons sont enanglais et assez variés : finance, managementainsi que marketing. Les cours de japonais etde culture asiatique sont vraiment un plusdans notre programme. Il faut avouer que lesrencontres avec des professionnels peuvents’avérer un peu plus compliquées qu’on ne lecroit avant le départ. Les us et coutumes sontbien différents au Japon dans la façon de seprésenter, de parler, d’aborder des sujets etbien d’autres choses.

F.T. : Les cours ont été très enrichissants,mais pas tout le temps évidents, en raison del’accent de certains professeurs, notammentpour les cours de finance qui furent très com-pliqués. Mais c’est vraiment une chance d’ac-quérir des compétences et des notions enanglais dans un pays étranger. Cela permetd’avoir une analyse financière et sociétale dif-férente de la vision hexagonale et de biencomprendre les différences d’analyse anglo-saxonne. Nous sommes sous pression, no-tamment avec la concrétisation de la missionexport, mais cette pression est saine ! Nousavions malheureusement peu de temps, maisles professeurs ont réussi à nous dispenserdes cours très concis.

En deux mois, nos professeurs ont créé de vé-ritables liens avec nous et nous ont surtoutdonné des connaissances solides en marke-ting, management, etc. Nous étions plus cen-trés sur la culture japonaise que sur la langueelle-même, car en deux mois, le tempsmanque, même si les cours de japonaisétaient très bien organisés. Nous avonsquand même appris les bases pour entrer encontact avec un client en japonais et se dé-brouiller un minimum dans la vie quoti-dienne. Les cours de culture et de mana-gement nous ont beaucoup aidés dans la re-lation client : connaître les bonnes manières,ne pas serrer la main, s’incliner, montrer del’intérêt, ne pas parler d’argent tout de suite…Grâce à cela nous étions bien armés. Mes ren-contres se sont très bien passées. En ce quime concerne, j’ai majoritairement rencontrédes importateurs de vin.

Comptez-vous poursuivre une carrière à l’international ?

C.A. : En effet, c’est une possibilité que j’en-visage réellement, et encore plus après cetteannée entière passée à l’étranger. Nousavons l’occasion de voir beaucoup de chosesdans les différents pays dans lesquels nousnous rendons et nous sommes assez émer-veillés de voir ce qui nous entoure. Un stageà l’étranger, pourquoi pas même une propo-sition d’emploi (après une année commecelle-ci), représenterait une véritable conti-nuité dans notre cursus actuel et je pense un accomplissement personnel.

F.T. : Bien sûr ! Quand on voit la taille de ces villes on se dit que la France est vraimentpetite ! Paris est mignonne et fait toute petitevue du Japon et de la Chine. Cela me donneenvie de vivre à l’étranger. Avant cela, il metarde d’être à New York pour enfin voir à quoicela ressemble. Le fossé va être impression-nant avec l’Asie, une culture qu’on connaîtmal au fond, et la culture occidentale améri-caine.

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ça bouge chez IONIS EducationGroupDes personnalités rejoignent le groupe, d’autres prennent de nouvellesresponsabilités. Portraits.

Benoît Lorel – Responsable des accréditations de l’ISGEn fin de thèse d’économie à l’université de Cergy-Pontoise, Benoit Lorel s’est toujours intéressé à la problématiquede l’éducation ; réflexions enrichies par ses expériences internationales, notamment au Brésil et au Danemark en tant que chercheur. Ses thèmes de recherche traitent aussi bien des systèmes éducatifs et de leur efficacité, que des politiques des établissements d’enseignement supérieur, ou encore des politiques d’aide à l’accession àl’enseignement supérieur et leurs impacts sur les agrégats économiques et sociaux (croissance du PIB, inégalitéssalariales, mobilité sociale, égalité des chances …).

Thierry Wendling – Directeur de l’ISEG StrasbourgDiplômé de l’université Paris-Dauphine, Thierry Wendling connaît déjà bien l’école. En effet, il a déjà passé unegrande partie de sa carrière à l’ISEG Strasbourg en tant que responsable pédagogique (1990 à 1994), puis directeur(1994 à 2002). De 2002 à 2009, il est professeur associé à l’ISG et l’ISEG Strasbourg, Paris et Lille où il enseigne la PGE (Politique Générale d’Entreprise), le marketing et intervient lors de séminaires. À partir de cette rentrée, il reprend la direction de l’ISEG Strasbourg et continue à enseigner aux étudiants de l’École. Membre du comité d’ad-ministration et actionnaire du Racing Club de Strasbourg, Thierry Wendling est également directeur du dévelop-pement du centre de formation du club.

Hervé Renaudeau – Directeur général de l’IPSADiplômé de l’École centrale de Lyon en 1979, il est d’abord ingénieur d’études matériel sur le pilote automatiquedu Mirage 2000 (1980-1981), puis ingénieur de conception d’un simulateur d’appels à la société Crouzet (1981-1984). Il travaille ensuite jusqu’en 1999 chez Digital, centre européen de solutions à Annecy comme chef de projet,consultant réseaux et hardware, directeur de projet international puis worldwide program manager. Directeur commercial chez Atos Origin de 1999 à 2001, il dirige Unilog management, un cabinet de conseil, jusqu’en 2002.Hervé Renaudeau rejoint alors l’ESTACA à Levallois en tant que directeur et crée le second site de l’école à Laval.

Il devient également le directeur des systèmes d’information en 2006. Il rejoint le Groupe IONIS dès cette rentrée en tant que Directeur Général de l'IPSA. Bilingue anglais, Hervé Renaudeau est breveté pilote privé, pilote ULM et plongeur niveau 1.

Claude Delhomme – Directrice des études cycle Bachelor de l’ESME SudriaAprès une maîtrise de biochimie à l’université de Nancy, Claude Delhomme, ayant une réelle vocation à enseignerdevient professeur de mathématiques et physique en collège. Elle postule ensuite à l’École Normale Sup de Cachanoù elle obtient l’agrégation de Biochimie – Génie Biologique. Elle enseigne ensuite durant 20 ans à Paris à l’ESTBA(École Supérieure des Techniques de Biologie Appliquée) et dans plusieurs BTS (Analyse Biologique ; Biochimiste ;Bioanalyses et Contrôles). Parallèlement à cette activité, elle participe à de nombreux jurys de BTS, écrit des sujetsde BTS sélectionnés comme sujets d’examen national et participe à l’ouverture d’un nouveau BTS à l’ESTBA. Elle en-

seigne également la biochimie à des étudiants en médecine (via ExCoSup) et fait quelques conférences chez Rhône Poulenc Rorer SA (actuel-lement Sanofi-aventis). En 2009, après avoir fait le tour de sa carrière d’enseignante, elle passe de l’autre côté de la barrière et obtient un postede directrice des études, dans un collège-lycée parisien. Dans la volonté de prendre des responsabilités dans l’enseignement supérieur, ClaudeDelhomme postule chez IONIS Education Group où elle devient Directrice des Etudes cycle Bachelor à l’ESME Sudria.

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François Cabaret – Directeur pédagogique à l’ISEG ParisDiplomé de l'ISC Paris en 1982, il commence sa carrière en tant que Directeur Marketing de Seifel (plasturgie) puisde Plastohm (packaging pour le pharmaceutique, la cosmétique, la grande distribution) de 1982 à 1988. Il devient ensuite associé du cabinet Apreci Consultants (formation professionnelle, conseil en marketing et commercial), et évolue dans le secteur bancaire et la distribution jusqu’en 1995. Il devient Partner de Cadic-Gombert France à partirde 1996 (filiale du cabinet conseil européen Cadic Gombert Bruxelles : conseil en stratégie dans le secteur industriel,le luxe et la grande distribution). Parallèlement, il est professeur à l’ISEG Paris où il transmet ses connaissances enMarketing et Politique Générale d'Entreprise. C‘est à la rentrée 2009 qu’il prend ses fonctions de directeur pédagogique.

Viviane du Castel – Directeur pédagogique à l’ISEG Paris et Enseignant-Chercheur ISEG ISERAM ISMEAAu cours de son parcours universitaire (Docteur en Sciences politiques), Viviane du Castel a acquis une formation spécifique pour pouvoir expliquer les interconnections entre les événements économiques internationaux. Son cursuss’est orienté sur deux axes prioritaires : les sciences politiques afin de pouvoir mieux appréhender les questions euro-péennes et énergétiques dans leur globalité et de façon pragmatique, puis les études européennes et internationalesplus généralistes. L’analyse géopolitique pour différents instituts spécialisés et l’enseignement en universités françaises

et américaines ainsi que dans de nombreuses écoles de commerce, sont deux approches complémentaires qui ont constitué sa carrière. Aujourd’hui,ses fonctions de Directeur pédagogique et d’Enseignant-chercheur à l’ISEG lui permettent d’aborder l’ensemble de ces problématiques.

Stéphane Roberdet – Directeur des études 1er cycle de l’IPSAIngénieur diplômé de l’École de l’Air de Salon-de-Provence en 1980, Stéphane Roberdet débute sa carrière dans l’armée de l’air comme ingénieur mécanicien au sein de la 5e escadre de chasse d’Orange. En 1983, il devient chefdes services techniques de l’Escadron de chasse 1/5 « Vendée ». Après avoir intégré l’École nationale supérieure de l’aéronautique et de l’espace de Toulouse en 1986, il en sort diplômé en 1988 et poursuit sa carrière en tant qu’en-seignant en aérodynamique et mécanique du vol, responsable des laboratoires d’aérodynamique et d’hydrauliquede l’École de l’Air. De 1992 à 1998, il réalise différentes missions pour l’armée, notamment en tant que chef de

projet du système de formation de l’avion de combat « Rafale » et responsable de l’organisme de soutien technique et d’expérimentations ducentre d’expériences aériennes militaires de l’armée de l’air. En 1998, il devient responsable de la division d’instruction scientifique et tech-nique de l’école de l’air de Salon-de-Provence. A partir de 2000, pendant 3 ans, il est attaché de l’air et attaché de défense adjoint près l’am-bassade de France en Afrique du Sud. En 2003, il devient responsable du bureau doctrine et prospective puis adjoint formation et relationsinternationales du Général commandant les écoles de l’armée de l’air. En 2005 il prend le poste de responsable de la division de la politiquedes métiers et de la formation de l’É tat-major de l’armée de l’air puis celui de Chef d’État-major des écoles de sous-officiers et de militaires durang de l’armée de l’air (jusqu’en 2009). Depuis la rentrée, il a rejoint l’IPSA en tant que directeur des études du 1er cycle.

Jean-Claude Leroy – Directeur des Etudes 2e cycle de l’IPSASorti de l’École militaire de l’Air de Salon-de-Provence, Jean-Claude Leroy fait ses premières armes comme ingénieurd’essais au Centre d’Essais en Vols de Brétigny-sur-Orge. Puis, après être retourné sur les bancs de Supélec pour ensortir avec le diplôme de l’école, il dispense ses connaissances en tant que professeur auprès des jeunes aspirantsde l’École de l’Air. Promu officier supérieur, sa spécialisation en Télécommunications le conduit ensuite vers le Com-mandement des Systèmes de Télécommunications de l’Armée de l’air à Villacoublay où il a principalement la res-ponsabilité de conduire des projets de transmissions de données et de télécommunications. Son parcours au sein

de l’armée de l’air s’est ensuite orienté vers des fonctions de plus haut niveau au sein de l’État-major de l’Armée de l’air où il y a terminé sa carrière. L’IPSA ne lui est pas inconnue car il y a enseigné de nombreuses années et a assumé les responsabilités de chef du département« Electronique – Télécommunications ». Poste qu’il a tenu jusqu’à cet été avant de prendre les fonctions de directeur des études du 2e cycle.

Frédéric Bruneau – Directeur Pédagogique et Administratif d’e-artsupAprès des études littéraires puis de communication d’entreprise, il entame sa vie professionnelle à Paris. Il estd’abord chef de publicité chez ORC (agence de communication RH et corporate) entre 1999 et 2001, puis devientchargé de communication pour le groupe bancaire CIC, jusqu’en 2003. Entré comme responsable communicationpour la Fédération des Dirigeants Commerciaux de France, il professionnalise l’ensemble de sa stratégie de com-munication. Il développe l’Observatoire de fonction commerciale, participe à la création de think tank composé deprofessionnels, chercheurs, universitaires, organise des concours à destination de plus de 10 000 jeunes… Arrivé enoctobre au sein de l’école e-artsup, il occupe les fonctions de directeur pédagogique et administratif.

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Former la nouvelle intelligence des entreprises.Voilà bientôt 30 années que le Groupe IONIS,cherchant à faire la part entre les avantages et les limites du modèle « à la française », a installésa vision d’une pédagogie destinée à conduireses étudiants aux postes clés de l’entreprise et àleur insuffler l’esprit d’entreprendre. Savoirs’adapter aux mutations de la société et du monde économique constitue un défi qui nécessite une remise en cause permanente.Fort d’un réseau de 60 000 anciens élèves, IONISEducation Group cherche au quotidien à mettrele sens de l’initiative au cœur de sa pédagogie et de ses cursus. Parmi ses nombreux Anciens,certains ont su transformer une idée ou unconcept en société. Chaque année, ils imaginent,développent et donnent naissance à des entre-prises qui font la renommée et la fierté du premiergroupe français d’enseignement supérieur privé. Et certains avant même d’avoir fini leurs études. Rencontres avec ces entrepreneurs.

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Comment avez-vous monté cette société ?

J’ai créé cette agence avec une associée spé-cialisée dans la communication il y a 4 ans,juste avant l’obtention de mon diplôme. Noussommes parties du constat que les informati-ciens avaient du mal à communiquer de ma-nière générale. Nous voulions nouspositionner en qualité de passerelle entre les

personnes qui avaient besoin d’in-formatique, mais qui n’arri-

vaient pas à exprimerleurs besoins, et les

informaticiens,

qui eux, très compétents et doués technique-ment, avaient de grandes difficultés à s’ex-primer particulièrement dans des métiers quin’étaient pas les leurs. Nous proposons ainsidu sur-mesure en matière informatique, prin-cipalement des applications. Selon les socié-tés, nous prenons le temps de bien définirleurs besoins et nous conduisons le projetjusqu'à son terme. Que ce soit en matière deconception, de développement ou de gra-phisme. L’agence possède l’ensemble descompétences requises en ce qui concerne lewebdesign. Nous faisons essentiellement duB-to-B : de très petits clients qui n’ont pas for-cément les moyens de s’offrir les solutions dumarché ou de très gros clients qui ont descontraintes en termes de sécurité et deconception, comme certains ministères ouStarbucks Coffee France. Aujourd’hui, nous

sommes cinq salariés et plusieurs free-lance.

Qu’est-ce que vous a apporté votrescolarité à l’Epitech ?

J’ai acquis la technique pure,ce qui me permet au-

jourd'hui de gérer moi-même une bonnepartie de l’activité deClé de Fa et de suivreefficacement les ex-perts à qui je faisappel. Très souvent cesont des personnesque j’ai pu connaître àl’école et qui sontmaintenant spéciali-sées dans les réseaux,la sécurité, l’adminis-tration… Cela me per-met d’avoir toujours le« haut du panier » entermes de compé-tences. Humainementl’école nous apprend àtoujours viser plushaut, à ne pas secontenter de ce qui

existe et à ne jamais être effrayé par une nou-velle technologie. Nous avons abordé telle-ment de techniques et de sujet différents à l'École que l’on est désormais capables de s’adapter aux évolutions du marché et detravailler avec souplesse et réactivité.

Est-ce compliqué de monter sa structurelorsqu’on arrive sur le marché du travail ?

Les premières difficultés que j’ai rencontréesconcernaient les connaissances "hors mé-tier" (salariat, législation, fiscalité ou de dé-marches administratives). Avec quatre ans derecul, on se rend compte qu’on s’est finale-ment lancé dans une aventure sans connaîtrele quart de ce que doit connaître le chef d’en-treprise. Mais existe t-il une école qui prépareau diplôme de chef d’entreprise ? La sociétédoit finalement avoir une bonne santé finan-cière pour survivre à la crise et à toutes les er-reurs de débutant qu’on peut commettre. Jeme suis rendue compte que beaucoup d’en-trepreneurs avaient monté deux ou troisstructures avant d’y arriver. En ce qui meconcerne, j’ai tenu à être consultante pendantquelques années en parallèle de la créationde Clé de Fa. Il faut se frotter un minimum aumonde du travail avant de pouvoir s’autopro-clamer chef d’entreprise. Cela a surtout étéprofitable car j'étais à la place du client etmaintenant je les côtoie tous les jours et doitles comprendre pour les accompagner !

Clémentine Dauxerre - Epitech 06co-créatrice de Clé de Fa, une agence de conseil en communication et informatiquewww.cledefa.fr

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Le projet

Reflet Nouveau est un cabinet de conseil en image et communication. « Le projet re-vient à l’origine à ma sœur et associée, Maud,formée au conseil en image et à la cosméto-logie, également maquilleuse profession-nelle, qui souhaitait monter son entrepriseseule à 21 ans. L’idée m’est venue de la re-joindre pour répondre à un double objectif :professionnaliser au maximum les supportsde communication de l’entreprise à moindrecoût et associer la communication à notreconcept, afin de répondre au mieux aux at-tentes des entreprises et nous éloigner del’image « froufrou paillettes » que l’on peutse faire du relooking vu à la TV. Chacune ex-perte dans son domaine, nous n’avons pas deproblème d’égo à gérer. L’image et la com-munication sont des branches indissociablesen entreprise. ce postulat de départ établi,nous avons suivi de nombreuses formationsdédiées aux créateurs d’entreprise ; nousavons remporté plusieurs concours de jeunescréateurs pour obtenir des financements etnous avons adhéré à des réseaux profession-nels pour nous faire connaître. Nos clientssont très différents, preuve que le conseil enimage et en communication s’applique à tousles domaines métiers. Ainsi, nous sommes in-tervenues dans un hôtel de luxe, à l’Institutde Relooking International, pour le réseau in-ternational de coachs en image, dans un Eta-blissement et service d'aide par le travail(ESAT) avec plus de 50 personnes en situa-tion de handicap, pour un cabinet d’huissiers,auprès de fonctionnaires… Le marketing per-sonnel est un outil indispensable mais peu re-connu en France. En effet, nous avons untravail pédagogique à faire auprès des diri-geants d’entreprise pour leur démontrer quele bien-être de leurs salariés profite à tous :l’entreprise gagne en efficacité et en rende-ment ; le salarié se sent valorisé, reconnu etadhère plus facilement aux valeurs de l’en-treprise. Sur un plan personnel, le conseil enimage est une démarche durable et permet-tant de reprendre confiance en soi ! 

Le futur

Reflet Nouveau existe depuis juin 2008 et les media annonçaient la crise dès le moisd’août ! Cela nous a inquiétées, mais dans lesfaits, la conjoncture actuelle est plutôt por-teuse pour notre activité. Les licenciementsconduisent les personnes à se repositionner,à se construire un nouveau projet profes-sionnel : nous sommes alors là pour les ac-compagner. Reflet Nouveau est reconnucomme organisme de formation profession-nelle depuis mars 2009. Nos prestations peu-vent donc être prises en charge par lesbudgets formation, ce qui constitue pournous un avantage commercial indispensable.Nous traçons au quotidien notre « successstory » et nous mettons tout en œuvre pourlégitimer notre approche du conseil en imageet communication. Nous avons voulu appor-ter une dimension éthique et durable à notreactivité en mettant prochainement en ligneune « Boutik Ethik », pour permettre à toutesles femmes de trouver le meilleur du bio pourleur peau (maquillage et cosmétique), avecdes conseils de coach. Par ailleurs, nousavons lancé un blog Coaching écologique,pour apprendre à mieux vivre en bio.

L’ISEG

Après une licence STAPS, j’étais à la re-cherche d’une école de commerce avec beau-coup de stages qui me permettent de m’ouvriraux métiers de la communication. Ce qui m’aséduite à l’ISEG, c’est le cursus très profes-sionnalisant. J’ai beaucoup aimé l’expertisedes intervenants, des pointures en face de nous qui savaient de quoi elles parlaientet qui adaptaient leur contenu au monde del’entreprise, chose que je ne retrouvais pasdu tout à l’université. Tous les cas pratiquesqu’ils proposaient relevaient de leur expé-

rience, donc du monde professionnel. Laplace prépondérante donnée aux stages étaitune évidence pour moi et un de mes critèresde choix. J’y ai appris à travailler en équipe,ce qui n’est pas le cas à l’université où l’on seretrouve seule face à la bibliothèque, alorsqu’à l’ISEG chaque nouveau cas pratique esttraité en équipe de 4/5 personnes. Apprendreà travailler avec le caractère de chacun estune « perle rare ». À l’issue de mon cursus,l’entreprise où j’étais en stage a créé un postepour moi ; j’étais en charge de toute la com-munication d’une société de 250 salariés.Une preuve que l’ISEG m’avait parfaitementpréparée pour le monde de l’entreprise !

Armelle Vanhoutte - ISEG 06 - cofondatrice de RefletNouveau, une agence conseil en imagewww.refletnouveau.fr

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En quoi consiste votre activité ?

Datvantage est une société de ciblage et depersonnalisation sur Internet. Le principe estde permettre aux annonceurs de mieux cibleret mieux placer leurs publicités auprès deleurs clients et de leurs prospects. Pour cefaire, notre approche est de partir sur la don-née : aujourd’hui, sur Internet, il y a énormé-ment de données que l’annonceur accumule,qu’elles concernent la navigation des inter-nautes, les produits qu’ils ont achetés, ceuxqu’ils ont visualisés pendant un certain tempsou les publicités auxquelles ils ont été expo-sés. Or, on constate un déficit fort concernantl’utilisation de ces données pour augmenterla performance publicitaire. Avec mon asso-cié nous sommes convaincus qu’une meil-leure utilisation de ces informations doitpermettre d’augmenter de manière drastiquele retour sur investissement de la publicité etd’achat d’espaces sur Internet.

Concrètement, nous proposons deux offresde services. La première tourne autour duconseil, en aidant les annonceurs à structurerleurs données, les identifier, les rapprocherles unes des autres et déterminer celles quipeuvent être utilisées ou laissées de côté.

La deuxième offre consiste à acheter de l’espace publicitaire, et dans la mesure oùnous sommes capables de cibler l’internauteexposé à un moment donné à une publicité,nous proposons cette publicité à l’annonceurqui est le plus à même de transformer cet in-ternaute en client. Nous achetons de l’espaceen quantité que nous revendons au détail auxannonceurs. Le principe est d’être capable des’adresser à un certain nombre de secteursverticaux en ciblant des segments relative-ment difficiles à identifier car disséminés surde nombreux sites Internet. Et on considèreaujourd’hui que la page Web sur laquelle s’af-fiche la publicité n’est pas un élément suffi-samment discriminant pour déterminer si cetespace est intéressant pour l’annonceur.

Nous travaillons essentiellement avec de grosannonceurs, qui sont de deux types. Soit degrands acteurs d’Internet, très présents enligne. Soit des annonceurs plus traditionnels,tels les fabricants d’automobiles, les lessi-viers, les industriels du cosmétique… Ces der-niers ont généralement le plus de mal àrencontrer leur public en ligne et possèdentde vraies possibilités de levier dans la mesureoù leur présence sur Internet n’en est qu’à ses débuts. Nous avons démarré notre

activité en octobre avec mon associé. Nouscomptons nous développer assez rapidementet être une dizaine de salariés fin 2010.

Que vous ont apporté vos années à l’ESMESudria ?

La première chose, c’est d’abord la formationscientifique. Même si ce que je fais au-jourd’hui est très éloigné de l’ingénierie pure,pour autant la démarche scientifique d’ana-lyse et d’utilisation d’un raisonnement carté-sien est très importante. D’autre part, j’aisuivi à l’ESME Sudria la section « systèmesd’information » et ce que je fais aujourd’huipossède un lien relativement fort avec lesbases de données et leur utilisation, même sije mets un peu moins « les mains dedans »comme j’ai pu le faire auparavant. J’y ai aussidécouvert un grand esprit d’ouverture et unecapacité à apprendre. Car on nous enseigneà rechercher et développer un secteur decompétences. Et je continue à le faire tous les jours, particulièrement dans le secteur des nouvelles technologies qui évolue très rapidement. Enfin j’y ai appris à me focalisersur les éléments importants, savoir se docu-menter et fabriquer mon point de vue.

Julien Grossiord - ESME Sudria 98 - a cofondé Datvan-tage, une société spécialisée dans le data-marketinghttp://datvantage.com

Si Tristan Roquette, 28 ans, s’est lancé dans lethéâtre ce n’est pas par amour de l’art, mais pourmettre le jeu d’acteur au service du développe-ment personnel. Depuis un an, le Français animeà Canton, en Chine du Sud, des ateliers pour cadres et managers. Moyennant 25 à 70 eurosde l’heure, on vient, seul ou en groupe, tenter de dépasser ses limites à travers des exercicesd’improvisation et des jeux de rôle…. « C’est uneancienne camarade de l’ISG, Vaizoue Huynh, quim’a proposé de venir en Chine, explique-t-il. Sesconnections, notamment avec la Chambre deCommerce et d'Industrie Française en Chine,m'ont permis de rencontrer une petite troupe dethéâtre amateur français qui cherchait à créer

son spectacle. On a travaillé ensemble pendantquatre mois, tous les jeudis soirs. »

Tristan y saisit aussi l’occasion de développerson réseau à Canton, en rencontrant les leadersfrancophones locaux. « Nous avons eu la chancede compter, pour cet événement, sur le soutiende la Chambre de Commerce et d'Industrie Fran-çaise en Chine, de l'Alliance Française, ainsi quede plusieurs entreprises. Les acteurs étaient tousdes gens qui comptent dans la communauté, etun rassemblement d'énergies autour d'un mêmechallenge est excellent pour le développementdu lien social à l'expatriation. » Dans la petitetroupe, il dirige ainsi le jeu d'acteur de nom-breuses personnalités de la vie économique de Canton. (…) Ils ont été applaudis pour leurs

performances d'acteurs, et ont reçu l’estime du public : c’est un succès auquel ils ne s’atten-daient pas.  » 200 personnes assistent aux représentations sur deux jours. Du coup, le Fran-çais récidive deux mois plus tard avec une piècequ’il a, cette fois, écrite, « Showroom », où lesacteurs invitent le spectateur... dans une salled’attente. Tristan Roquette vient de créer, enChine, la société TeamActing, qui regroupe l'en-semble de ses activités de conseil, coaching,mise en scène et événementiel. Le principe étanttoujours de mêler l'Art avec le management, lestalents, les rencontres.

Extrait de la chronique « Français du monde »d’Emmanuel Langlois sur France Info et « Courrier Cadres »

Vu dans l a p r e ss e - Tristan Roquette - ISG 05 - Théâtre et développement personnel en Chine www.teamacting.com

“Faire tomber les barrières.

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Nordine Abboud – ISG 84 – directeur généraldélégué d'April Santé

Nordine Abboud, 49 ans, est diplômé de l'ISG etd'un MBA HEC-CPA. Après des débuts chez Procter& Gamble, il rejoint Schweppes France en tant quedirecteur des clients nationaux. Chez Canal +, de1994 à 2007, il occupe les postes de directeur duréseau de distribution puis directeur commercial.En 2007, il devient directeur commercial de NC Nu-mericable avant d'être nommé directeur généraldélégué d'April Santé en 2009.

Damien Alexandre – ISG 93 – directeur marchédes capitaux à la Compagnie Financière Edmondde Rothschild

Diplômé de l'ISG en 1993, il commence sa carrièrechez Finacor avant de rejoindre en 1995 Natixis encharge des dérivés et des swaps de taux d'intérêtset des dérivés actions. En 2000, il intègre Azur As-surances (devenu MMA) comme responsable de lanégociation Actions, Taux et Dérivés et crée le pôled'intermédiation. Il rejoint ensuite BNP ParibasExane en 2003 où il prend en charge les principauxclients institutionnels français pour le Sales Tradingactions paneuropéennes.Il vient d'être nommé res-ponsable négociation actions et taux, directionmarché des capitaux à la Compagnie Financière Edmond de Rothschild.

Aurore Boisseau – ISEG 01 – directrice de lacommunication de la Mairie de Carnac

A la suite de sa formation, Aurore Boisseau, diplô-mée de l’ISEG Nantes en 2001, intègre le servicecommunication de la ville de Noyal-Pontivy. Elle rejoint ensuite Saint-Avé en tant que Directrice dela vie de la cité avec sous sa responsabilité les ser-vices jeunesse, vie scolaire, culture, sports et vieassociative et prestations à la population. Souhai-tant se recentrer sur la communication et la culture,son domaine de prédilection Aurore Boisseauprend, en septembre 2009, la direction du servicecommunication de la ville de Carnac où elle dirigeun service de 4 personnes.

Sébastien Bouillet – ISEG 98 – directeur deNouvelles Frontières et de www.nouvelles-frontieres.fr

Il débute sa carrière dans une Start Up, chez EagleInternational au poste de chef de produit NouvellesTechnologies de l'Information et de la Communica-tion qu’il occupe pendant 2 ans. Pendant 5 ans, il occupe ensuite différents postes chez Voyages

Loisirs du Groupe France Loisirs Bertelsmann, no-tamment celui de Directeur e-Business et partena-riats. Il intègre ensuite le Groupe NouvellesFrontières où il a en charge le département devente à distance qui centralise le business des sitesinternet e-commerce. Il est désormais responsabledu site www.nouvelles-frontieres.fr

Lyes Boulmerka – IONIS STM 10 – formateur encharge du domaine respiratoire chez NovartisPharma

Lyes Boulmerka vient d'être nommé Formateur encharge du domaine respiratoire, au sein du ServiceFormation et developpement de la visite médicalechez Novartis Pharma. Titulaire d’un doctorat enMédecine, il a complété sa formation par un post-master en Management des Biotechnologies IONISSchool of Technology and Management. Après unepremière expérience en Algérie dans la visite médi-cale et le médico-marketing, il intègre Novartis entant que stagiaire dans le cadre de sa formationcomplementaire, avant d'être nommé à ce poste.

Cédric Colaert – ISG 88 – associé de Eight Advisory

Il débute sa carrière au sein d’Arthur Andersen, puisdevient associé responsable de l’activité sous per-formance et restructuring pour la France, l’Italie etl’Espagne chez Ernst & Young (de 2002 à 2009).

Yann Coléou – ISG 84 – président de ISS France

Yann Coléou, 47 ans, diplômé de l'ISG, est nomméPrésident du Groupe ISS France. Il a auparavant ef-fectué un parcours dense et riche chez Sodexo de-puis 1985. Il s’est successivement investi au seinde la « Division Santé » dans la vente, le marketing,la communication et à la direction générale. En2002, il est évolue au poste de directeur général dela « Division Entreprises », avant d’être nommé l’an-née suivante directeur général de Sodexo France.Quatre ans plus tard, Sodexo UK & Ireland lui confiele rôle de CEO. Dans le même temps, à partir de2006, Yann Coléou a été Président de Sodexo India.

Emmanuel Collin – ISG 85 – directeur généralde Saatchi & Saatchi

Diplômé de l'ISG en 1985, il commence sa carrièredans la publicité chez Chevassus Vadon puis HDM.En 1995, il intègre Saatchi & Saatchi comme direc-teur de clientèle. En 1999, il devient directeur com-mercial chez DDB Paris. En 2001, il revient chez

Saatchi & Saatchi où il est nommé directeur généaladjoint. Il est notamment en charge du budgetToyota et gère des clients comme Bouygues, Reporters sans frontières, General Mills ou Piaget.

Patrice de Carné – ESME Sudria 81 – directeurgénéral de d'Eryma Security Systems

Il a débuté comme ingénieur d'affaires chez SGTE,entreprise de travaux éléctriques, avant de rejoin-dre Cerberus. Il y a gravi tous les échelons, de chefd'agence à la direction des opérations. Il a ensuitedirigé Siemens Building Technologies pendant 2ans avant d'être nommé à la direction généraled'Eryma Security Systems. Il siège également aucomité exécutif de la maison mère, Eryma Group.

Laurent Elalouf – ISG 93 – directeur généraladjoint en charge du commercial et du spon-soring de TMC Régie

Il débute sa carrière chez Colgate Palmolive commeassistant de la directrice des médias. La mêmeannée, il rejoint le Diners Club International en tantque chef de publicité et chez de produit pour le ma-gazine Signatures. En 1995, il intègre les équipesdu Figaro au poste de chef de publicité. Il est en-suite recruté par la Sélection du Reader's Digestau poste de chef de groupe pour le magazine Sélection. Promu directeur commercial en 97, il de-vient directeur commercial internet, puis télévisionet internet à CNN International. En 2004, il devientdirecteur commercial à CNBC Europe, rejoint ABGroupe puis est détaché à TMC Régie.

Alexandre Floquet – ISG 02 – directeur de la publicité de rueducommerce.com

Diplômé de l'ISG et titulaire d'un BTS action com-merciale, Alexandre Floquet commence sa carrièreen 2002 chez Kinetic en tant que chef de publicité.Depuis 2003, chez Clearchannel, il est succes-sivement chef de publicité, directeur de clientèlepuis directeur du pôle annonceurs. Il devient directeur de la publicité en charge des annonceurshors High-Tech et des agences médias de rueducommerce.com

Jonathan Gnassia – EPITECH 09 – DirecteurTechnique Adjoint du Pôle Technologique duGroupe IONIS

Après l’obtention de son diplôme, il occupe le postede System & Network Administrator à l’EPITECHavant d’être nommé à ce poste.

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Thierry Gaiffe – ISG 83 – directeur général de Paref Gestion

Diplômé de l’I.E.P. Lyon (Sciences-Politiques), Éco-nomie-Finance (1982) et de l’I.S.G. 3ème cycle, il oc-cupe les postes de Directeur Général Adjoint de laCRPCEN (Caisse de Retraite et de Prévoyance desClercs et Employés de Notaires), membre du Comité de Direction, en charge de la Stratégie, desFinances et de la Gestion des actifs financiers et im-mobiliers. M.Gaiffe est également membre du bu-reau de l’Association Française des InvestisseursInstitutionnels (Af2i) en charge de l’immobilier. Sanouvelle mission est d’assurer le développementde la gestion pour compte de tiers et la création denouveaux OPCI dédiés ou thématiques.

Thomas Havas – ISG 98 – directeur marketinget communication de Hammerson France

Diplômé de l'ISG en 1998, Thomas Havas com-mence sa carrière chez L'Oréal où il occupe le postede responsable commercial et trade marketing pen-dant 2 ans. Il devient ensuite responsable marke-ting puis chef de région Ile-de-France du GroupeFord Motor Company. Il intègre le Groupe Ham-merson en 2001 où il occupe les postes de respon-sable marketing, créateur du départementmarketing et communication des centres commer-ciaux et directeur adjoint avant d'être nommé di-recteur marketing et communication.

Nicolas Houzé – ISG 98 – membre du directoiredes Galeries Lafayette

Après l’obtention de son diplôme à l’ISG, il continueses études et obtient un MBA de l’INSEAD. Il com-mence sa carrière en tant que project manager chezMonoprix où il élabore le concept Monop. En 2003,il devient responsable de l’implémentation d’unenouvelle organisation au sein de l’entreprise. Il estnommé CEO de Royal Quartz et Louis Pion en 2006.

Olivier Jacobs – ISG 95 – directeur général ad-joint de TF1 Entreprises

Olivier Jacobs, né en 1972, ISG, a été chef de publi-cité chez Tequila, avant de rejoindre M6 en 1995 ausein du département disque puis comme directeurdes départements disques, publications et de M6Editions. En 2001, il entre chez RTL en tant que directeur de RTL Fun Développement, puis direc-teur général de Fun Radio et de RTL2. Depuis 2005,il dirigeait les activités numériques et les diversifi-cations chez Prisma Presse. Chez TF1 Entreprises,il est maintenant en charge du département mu-sique, du développement des collections et desnouveaux projets.

Cyril Jean – EPITECH 04 – chef de projet chez Gemalto

Il commence sa carrière en tant que Ingénieur Soft-ware chez Gemalto, leader mondial de la sécuriténumérique. Il occupe ce poste pendant 4 ans, avantd’être nommé au poste de chef de projet dans lamême entreprise en octobre dernier.

Philippe Lenfant – ESME Sudria 85 – directeurgénéral d’Air Caraïbes Atlantique

Il commence sa carrière chez Philips puis rejoint l'éléc-tronicien japonais NEC. Après avoir passé ses qualifi-cations pour devenir pilote, il abandonne l'industrieen 1991 pour Corsair. Entré comme copilote sur 737,il vole pendant 16 ans avant de devenir commandantde bord puis chef pilote sur A330, tout en trouvant letemps d'acquérir un MBA à HEC. Il rejoint la compa-gnie Vueling en 2007 pour la quitter 2 ans plus tard.

Jean Manuel Lorvin – ISG 90 – directeur régio-nal centre de la GMF

Diplômé de l'Institut Supérieur de Gestion à Parisen 90, Jean-Manuel Lorvin débute sa carrière chezMMA en 1991. Il rejoint ensuite la MAAF en 1999 oùil occupe notamment la fonction d'animateur com-mercial régional à la Direction des Réseaux Mar-chés des Professionnels. Il prend la responsabilitéde la Direction Régionale Centre de la GMF où il suc-cède à Christian Buffaz.

Olivier Mariée – ISG 90 – directeur marketinget distribution du Groupe AXA

Jusqu'ici directeur du marketing et de la communi-cation, membre du comité exécutif d'Axa UK (depuis 2006), il est promu directeur marketing etdistribution du groupe Axa. Il succédera le 1er dé-cembre à Marc Raisière qui rejoint le comité exécu-tif d'Axa France. Olivier Mariée, ISG, a rejoint Axaen 1992. Il a été responsable du Private Bankingpour Axa IM, directeur de la relation client d'AxaJapon et directeur de la relation client et de la dis-tribution au groupe jusqu'en 2005.

Alexis Rateau – ISG 93 – directeur général adjointdes médias radio et télévision de NRJ Global

Il débute sa carrière en 93 au sein du Groupe Ex-celsior Publications. Recruté comme chef de publi-cité sur Science & Vie Micro, il devient directeur declientèle sur Sciences & Vie multimédia en 1994. Ilintègre M6 Publicité en janvier 1996 : d’abord chefde publicité, il est nommé directeur de clientèlepuis directeur de pôle en 2000. Il est promu direc-teur commercial adjoint en 2003 puis quitte M6 Publicité pour NRJ Group en 2005 où il devient directeur commercial du pôle télévision.

Olivier Savornin – ESME Sudria 94 – Directeurcommercial secteur télécoms et médias de Cisco France

Il débute sa carrière en tant qu’ingénieur chezMatra Communication puis rejoint Nortel Matra Cel-lular au poste de radio planning manager. Il est en-suite promu directeur commercial SFR Cegetel,poste qu’il occupe jusqu’en 2005. Il rejoint ensuiteCisco où il est successivement key account mana-ger et directeur commercial avant d’être nommé à son nouveau poste. Il est maintenant en chargede la direction d'une équipe de 14 commerciaux etde 10 ingénieurs avant-vente.

Julien Schloupt – ISG 02 – directeur adjoint de la Business Unit BPE Préfa France

Diplômé en génie civil, de formation école de com-merce suivie d’un master en marketing à l’ISG, ilcommence sa carrière chez Lafarge au sein de labranche ciment pour le marketing du Ductal ainsique chez Hexion (ex Rhodia) au poste de marketingmanager Europe Moyen Orient Afrique pour les ac-tivités building et construction. Il rejoint Sika Francefin 2002 où il est successivement responsable mar-keting adjuvants et additifs puis responsable mar-keting BPE Préfa grands chantiers en 2005.

Patrick Serre – ISG 86 – responsable commer-cial de Convictions Asset Management

Patrick Serre, 46 ans, est diplômé Institut Supérieurde Gestion et de l'Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale. Il débute sa carrière au CCF puisà la Banque Transatlantique. En 1990, il devient directeur commercial puis membre du directoire encharge de la gestion institutionnelle de Fimagest. Il est ensuite Président du directoire de la sociétéde multigestion créée par HSBC et SEI Investments,directeur commercial de Systeia Capital Manage-ment et vient d'être nommé responsable commer-cial et membre du comité de direction deConvictions Asset Management.

Ibra Wane – ISG 82 – Président de la SociétéFrançaise des Analystes Financiers

Il commence sa carrière en tant que chargéd’études au Centre de Recherche économique del’Epargne avant d’être nommé analyste Sell Side àla Société Générale en 1987, puis au CFF en 1991. Ilrejoint le Crédit Agricole Asset Management en1999 en tant que spécialiste de l’automobile. Il y estactuellement stratégiste action sénior, après avoirété successivement responsable du Team Industrieet Energie, responsable adjoint au Bureau d’Etudespuis responsable du Bureau d’Etudes de Londres.

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