IQRAA 10

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    Wa yattabiWa yattabiccghayra sabghayra sabiili lli l--mouminmouminiinn

    Allh tacl dit [V. 115 / S.An-Nin04] :

    ce qui signifie : et quiconque contredit le Messager aprsavoir connu lvidence et la clart des enseignements de droi-ture, et suit une voie autre que celle des Croyants, Nous le di-rigerons alors dans la direction quil a choisie, et Nous le br-lerons dans Djahannam, et quel mauvais devenir .

    Ismcil bin Yahy Al-Mouzaniy et Ar-Rabic bin SoulaymnAl-Mourdiy rapportent quun homme vint danslassemble de lImam Ach-Chficiy et le questionna sur cequi est preuve dans la Religion agre par Allh ? Ach-Chficiy

    lui dit alors : le Livre de Allh ! Lhomme dit : et quoi

    encore ? Il lui rpond : la Sounnah de Raoulou-Llh . Ilredemanda : et quoi dautre ? Il lui rpondit : lUnanimitde la Oummah . Lhomme rtorqua : partir de quoi tu asdit lUnanimit de la Oummah? Serait-ce partir du Livre deAllh ? Ach-Chficiy mdita un moment [sans rien dire].Lhomme lui dit alors : je te donne trois jours ! Le visage deAch-Chficiy changea de couleur ! Et lhomme repartit.

    Pendant trois jours, Ach-Chfic

    iy nest pas sorti de chez lui.Le troisime jour, il revint son assemble. Et aussitt, lhommeentra. Il lui dit : mon affaire ! Et Ach-Chficiy de luirpondre : oui, et il rcita wa man youchqiqi r-raoula [V. 115 / S. An-Ni n04] et dy ajouter : Il ne lebrlera dans Djahannam pour avoir choisi une voie autre quecelle des Croyants sans que cela [le choix de la voie desCroyants quil aura abandonn et dont il stait dtourn] nesoit obligatoire ! Lhomme lui dit alors : Tu as dit juste et ilsen alla. Ach-ChfiCiy [nous] dit ensuite : Jai lu le

    Qourn, chaque jour et nuit, trois fois jusqu ce que je laittrouv ! . [Ahkm Al-Qourn de Ach-ChfiCiy /Rassembl par lImam Al-Bayhaqiy ]

    Ainsi, il est impratif de respecter les sujets o il y a unani-mit. LUnanimit ici est celle des Moudjtahid les jurisconsul-tes- et non dautres. LUnanimit des Maoudjtahid est lUnani-mit de la Oummah. La question ici est une question de la com-prhension des Textes, une comprhension dclare ouverte-ment et explicitement unanimement, de lpoque des Sahbahou aprs, ou alors une comprhension admise implicitement. Il

    sagit des cas o une chose se fait publiquement de faon trerpute et trs connu et quaucun des cOulam ne la contesteou ne sy oppose. On considre alors la chose admise unanime-ment.

    Cest le cas par exemple lenterrement dans une maison !

    EditorialEditorialLes sources de connaissance religieu-

    ses islamiques sont 1- les textes du

    Qourn, 2- les textes de la Sounnah na-bawiyyah charifah, 3- lUnanimit de laOummah, autrement dit des Moudjta-hid, c'est--dire des Jurisconsultes re-connus comme tels par lensemble de laOummah, ou du moins ses qui sont au-torits et rudits en matire des ensei-gnements des Textes, des Lois et desFatw. 4 Et le Qiys qui veut dire : lesdductions, partir des Textes sources,

    par les Moudjtahid. Et ce, en conformitavec des rgles bien difies respectantla langue arabe et ses usages, respectantla comprhension selon les Sahbah les Compagnons du Prophte res-pectant lUnanimit, tenant compte dela fiabilit de la transmission des Ha-dith, tenant compte aussi de la cohren-ce et la conformit entre les diffrentsTextes qui pourraient sembler en dsac-

    cord, et avec la prudence quant lor-dre chronologique des Textes, car ilpourrait y avoir entre eux des textesabrogatifs (Nsikh) prononcs untemps ultrieur dautres prcdents(Mansoukh)

    Bref, il sagit dun rudisme bienprofond, bien enracin, bien tabli, biendifi, bien harmonieux, trs prudent,minutieux, constant et rgulier, logique

    et perspicace. Mais il est imprative-ment manant, et cest l une conditionsine quo non, de sommit en savoirdans tous les domaines des Textes, dessources, de la langue et les savoirs etconnaissances acolytes au point de lamatrise doctorale et professorale, maisaussi et surtout en perspicacit et enpit

    Voil en bref, une ide de ce que lon

    appelle Ousoul al-Fiqh : les rgles debase de la dduction partir des Textesde la Charicah, dduction en matire deFiqh, dduction par des tudes et ana-lyses des Textes

    Ainsi est bonne comprhension...

    Magazine Sounniy publi par Ahlou s-sounnah wa l-jamaah Association [email protected] Safar 1434 Dcembre 2012

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    Le Prophte dit [Al-Moucdjam Al-Kabir de At-Tabarniy] :

    ce qui signifie : Que Allh donne clat magnifique la personne qui entend ma parole et qui lapporte dau-tre. Car il se peut que quelquun porte une connaissance un autre qui est plus savant que lui-mme. Et il sepeut que celui qui apporte la connaissance ne soit pas savant !Il est trois choses, tant que le cur du Musulman les porte, il nest pas rancunier et haineux (ni traitre, ni usur-pateur, ni senfonant dans le mal et la corruption, mais plutt sain). Il sagit : la sincrit de lintention lors desactions en vue de lagrment de Allh, le conseil sincre pour les dirigeants, et lattachement leur consensus,car leur force et leur cohsion les protgent et les couvent depuis leurs arrires !Et celui dont la Douny, la vie dici-bas, est sa proccupation, Allh tera la satisfaction des on cur, Il mettra sa

    pauvret devant ses yeux, Allh dispersera sa perdition et ses tourments, et il nobtiendra [de toute faon] de laDounyque sa subsistance qui lui est prdestine ![En revanche], celui dont la khirah, la vie de lAu-del, est la proccupation, Allh mettra la satisfaction en soncur, Il tera sa pauvret de devant ses yeux, Il le satisfera quant ses tourments et proccupations, et la Dou-nyviendra lui contrainte.

    En ce Hadith Charif, il y a tant de sagesses et denseignements riches et de conseils !Il y a entre autres enseignements, lobligation de rester fidle au consensus de la Oummah ! Autrement dit, de ne

    pas se disperser avec des croyances et des considrations en contradiction avec lUnanimit tablie, soit de lpoque

    des Sahbah , soit aprs...

    En voil des images sur des faits qui font objet de lUnanimit de la Oummah depuis les Sahbah ,

    mme si cela enrage les Wahhabites, tout comme cela enragea leurs anctres : les Qarmitah !I- Lan 11 de lHgire, le Prophte est enterr dans la Houdjrah de As-Sayyidah cichah et donc dans

    une construction Ensuite Sayyidn Abou Bakr et cOumar ly rejoignirent. Ainsi, la constructioninterdite sur les Qabr ne peut tre assimile ce fait. Ce sera une comprhension contraire celle des Sahbah etdes Salaf de la Oummah !

    II Embrasser la Kacbah et la Pierre noire. Faire ses Douc et implorations ses pieds et y pleurer ! Et pourtant,ce nest quun ensemble de pierre couvert adul et vtu avec beaucoup de respect dune toffe de la plus haute qua-lit ! Et ce nest pas chirk !

    III Lan 88 H, sayyidoun cOumar bin cAbd Al-cAziz le Moudjaddid du 1er sicle de lHgire, legrand Tbiciy et waliy, en prsence des meilleurs Tbicin et Fouqah de lpoque, intgre la Houdjrah,

    lenceinte des trois Qabr charif, dans le Masdjid Nabawiy charif. Et donc linterdiction de prendre lesQabr comme masdjid ne peut pas vouloir interdirequils soient dans un Masdjid : Mosque, mais plutt deprendre le Qabr comme lieu de soudjoud ! Autrementdit, de prendre le Qabr pour idole et de ladorer en seprosternant devant par adoration et en le divinisant.Comprendre linterdiction de les prendre comme Masdjid par linterdiction quil y ait des Mosquedessus, est donc contradictoire avec le Fahm : com-prhension des Salaf de la Oummah.

    Aprs tout cela, comment les terroristes barbareswahhabites, oseraient encore vomir leurs haines de lI-slam, et vouloir effacer ses traces ? Comment oseraient-ils encore aboyer des prtextes tels que : Tawhid, lradi-cation du chirk, selon soi-disant le Fahm des Salaf ?

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    CONNATRE SA RELIGIONQ/R 9 Est-ce que le mot dou ' peut avoir le sens de l'adoration?

    Oui,Allh ta ldit[V. 20 /S.Al-Djinn n72] :

    ce qui signifie : "Dis : je n'adore que mon Seigneur et je ne Lui associe rien"Allh ta lditaussi [V. 18 / S.Al-Djinn n72] :

    ce qui signifie : "N'adorez rien avecAllh".Le Prophte dit [Ibnou Hibbn] :

    ((

    ))

    ce qui signifie : Le dou a', c'est l'adoration .

    Q/R 10 Est-ce que le mot dou a' peut avoir un autre sens que l'adoration ?

    Oui,Allah ta l dit [V. 63 / S.An-Nourn24] :

    ce qui signifie : Ne faites pas en sorte que votre appel du Messager soit comme vos appels lesuns des autres .

    Q/R 11Comment juger lappel adress un prophte ou un saint en leur absence ? Etcomment juger la demande un saint ou un prophte de quelque chose dinhabituel, au-del du pouvoir humain naturel ?Ceci est permis car le simple fait d'appeler ou de demander une chose inhabituelle ne constituepas une adoration pour autre que Allh. Ce n'est pas le simple fait de dire : YDjilniy quiest une association Allh ! En effet, il a t rapport de de source authentique, Sahih, que BillIbnou l-HarithAl-Mouzaniy tait venu auprs de la tombe du Messager durant l'anne dela scheresse (ar-ramdah) au temps du califat de Sayyidoun Oumar , et qu'il avait dit :

    Messager de Allh, demande la pluie pour ta communaut, ils risquent de prir . Ceci a t rapport

    par Al-Bayhaqiy et d'autres. Oumar na pas blm Bilal Ibnou l-Hrith ni personne d'autreque lui ! Tous l'ont au contraire approuv.Allahta l dit [V. 64 / S.An-Ni'n04] :

    ce qui signifie : Si, ayant t injustes envers eux-mmes, ils venaient auprs de toi pour de-mander le pardon Allh, et le Messager demandait le pardon pour eux, ils sauraient que

    Allhest Celui Qui accepte le repentir et Qui fait misricorde .Et la preuve dans la Sounnah et les hadith est la parole de Ibnou Oumar lorsqu'il a dit :

    (( ))ce qui signifie : Mouhammad.

    Ce fut lorsque sa jambe s'tait presque paralyse. Il clama Y mouhammad, cest--direlappelant au secours, et il fut guri sur le champ. [Al-Boukhariy :Al-'Adabou l-Moufrad]

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    Tout comme leurs anctres, leurs vrais salaf, non les Sahbah et les Tbicin, mais plutt :les Qarmitah, au dbut des annes 300 H.

    Ces derniers taient ennemis de lIslam et nostalgiques de lEmpire Perse et de leur ancienne reli-gion le Mazdisme : Al-Madjousiyyah Ils furent des adeptes des cOubaydiyyin, ceux qui fondrent ladynastie Fatimides en prtendant mensongrement tre des Charif descendants du Prophte . cOu-baydiyyin en rfrence leur anctre qui stait donn le nom cOubayd-Allh bin Al-Haan bin Mou-hammad bin Ismcil bin Djacfar As-Sdiq. Et pourtant Mouhammad bin Ismcil bin Djacfar As-Sdiqna pas eu denfants de toute sa vie Alors que son vrai nom tait : Sa cid bin Al-Houayn bin Ahmadbin cAbd-Llh bin Maymoun bin Deysn Al-Qaddh.

    lorigine, ils sont des Mounfiq ennemis de lIslam qui ont entam leur mouvement sous le voilede Chicah en opposition aux Abbassides. Et Qourmoutntait que lun de leur prcheur, il sappelaitHamdn et on lui donnait le surnom nom gt- Qourmout cause de ses pas trop courts et rappro-

    chs.Lan 310 H, ils sattaquent par surprise aux restants des Hdjjis Makkah Al-Moukarramah, un 20

    Mouharram, et les massacrent par milliers.Le prtexte affich et scand fut : Faire Tawf autour dun btis de pierre, lembrasser et le vnr en

    vue dtre agr par Allh tacl est Chirk...Lan 317 H, ils attaqurent de nouveau Makkah en priode de Hadjj, ils y turent prs de 3000 Hdj-

    jis et arrachrent la pierre noire pour lamener avec eux Bahrayn Et ce nest quen lan 329 H que lesMusulmans Sounniy, sous le pouvoir Abbaside, ramenrent la pierre noire la Kacbah charifah !

    Les mmes slogans, les mmes fitnah, les mmes prtextes Voil qui sont les Salaf des dits : Sala-fistes, les barbares terroristes, les Wahhabites! Ramener la Oummah au Fahm des Salaf : les Sah-

    bah et les Tbicin ce nest quun prtexte mensonger ! Sinon comment alors vouloir dtruire la cou-pole verte et sortir les Qabr charif du Masdjid, et pourtant en contradiction avec ce Fahm quils pr-tendent dfendre. Les Qarmitah prtendaient vouloir radiquer lidoltrie et le chirk alors quilstaient Mazdens Madjous au fond. Et les wahhabites aux mmes objectifs affichs, aux mmes m-thodes mais suivent la croyance et les desseins des Juifs et des Sionistes...