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JDA Métropole Développement durable les bons gestes pour la planète n° 517 - 25 - 31 mars 2009 Artothèque L’art contemporain dans tous les foyers Santé Le plein de souffle avec les Parcours du cœur Transports 43 bus en plus pour encore mieux circuler

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Transports Artothèque Santé 43 bus en plus pour encore mieux circuler Le plein de souffle avec les Parcours du cœur L’art contemporain dans tous les foyers n° 517 - 25 - 31 mars 2009

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JDA Métropole

Développement durableles bons gestes pour la planète

n° 517 - 25 - 31 mars 2009

ArtothèqueL’art contemporaindans tous les foyers

SantéLe plein de souffle avec les Parcours du cœur

Transports43 bus en plus pour encore mieux circuler

La vie en Métropole• DOSSIERDu 1er au 7 avril : Semaine du développement durable..........p. 4-5

• ENGAGEMENTSCes jeunes sont éco-collégiens...........p. 6

• TRANSPORTS43 autobus en plus dans les rues......p. 7

Actifs ensemble• SANTÉDu sport pour se sentir en pleine forme....................................p. 8

Sports• FOOTBALLLeur cœur bat… Lens........................p. 9

• ROLLER HOCKEYTous derrière les Green Falcons.....p. 9

• HANDISPORTLe plaisir dans la ligne de mire.....p. 10

Culture et loisirs• PATRIMOINESur les traces des boiseries de Berny... p. 12

• ŒUVRES CONTEMPORAINES Grâce à l’artothèque, on peut accrocher de l’art à la maison...........p. 13

• ET AUSSIAgenda des sortiesProgramme des cinémas

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JOURNAL D’AMIENS MÉTROPOLE

BP 2720 - 80027 Amiens CEDEX Fax : 03 22 97 12 12 - http://www.amiens.fr • Direction de la publication : Annick Carbonnier • Rédaction en chef : Claire Moreau-Shirbon • Secrétariat de rédaction : Laurence Dubarle • Rédaction : Antoine Caux, Jean-Christophe

Fouquet, Ingrid Lemaire et Lysiane Voisin• Maquette : Audrey Jamme• Photos : Sébastien Coquille et Laurent Rousselin • Ont collaboré à ce numéro : Coline Bergeon,

Candice Cazé, Kaltoume Dourouri, Léandre Leber (photo) et David Monet

• Conception graphique : Créa-Com Communication Créative

• Impression : CirclePrinters, Mary-sur-Marne• Pour communiquer des informations au JDA

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JDA Métropole • n° 517 • 25 mars 2009 • 3

La vie en MétropoleArrêts sur images

Une voie pourles bus

Élus et techniciens ont ren-contré les habitants lorsd’une “balade urbaine” rued’Abbeville, samedi 21. Ilsont discuté de la créationd’une voie réservée aux busdans cette rue. Un tronçonde 1,4 km est prévu. Lestravaux devraient débuteravant la fin de l’année.

Sous la clameur des manifestants

Ils étaient environ 12 000 à battre le pavé amiénois,jeudi 19. Lycéens, enseignants, fonctionnaires, salariés,retraités et chômeurs ont clamé leur inquiétude à proposdu pouvoir d’achat et de l’emploi.

Ch’Lafleur, Sandrine et T’chotBlaise, orphelins

Figure amiénoise, pilier duthéâtre de marionnettes ChésCabotans d’Amiens, JacquesAuvet s’en est allé, à l’âge de82 ans. Créateur de person-nages et de décors, manipula-teur mais aussi auteur « l’alterego de Françoise Rose à la direction du Théâtre d'Anima-tion Picard laissera un grandvide dans notre paysage cultu-rel », déclare Alain David, viceprésident à la culture.

Les Spartiates ont assuré

Superbe performance des footballeurs américains. Ils ont fait tomber le Flashde La Courneuve, samedi 21 (23-20). Le dernier succès des Amiénois sur lesFranciliens remontait à 2004, l’année du titre. Tiens, tiens…

Mocky 50 ans après

Le 17 février, Jean-Pierre Mocky aété reçu en mairie par l’équipe deGilles Demailly. Au côté de profes-sionnels de la santé mentale, le cinéaste, qui jouait dans La Têtecontre les murs, de Franju, tourné àl’hôpital Philippe-Pinel en 1958 arappelé combien « il reste de chosesà faire dans le domaine de la psychia-trie ». La soirée s’est achevée dansun Ciné Saint-Leu plein à craquer.

Conquis, conquises

Toutes générations confondues. Pasmoins de 2 800 spectateurs ont suc-combé aux chansons de l’éternel sé-ducteur au Zénith, jeudi 19. JulienClerc a même conquis les plus jeunes.

2 • JDA Métropole • n° 517 • 25 mars 2009photos : Sébastien Coquille, Léandre Leber et Laurent Rousselin

4 • JDA Métropole • n° 517 • 25 mars 2009 JDA Métropole • n° 517 • 25 mars 2009 • 5

L’Avre se (re)découvreDepuis Hailles jusqu’aux limites de Boves, les berges de la rivière ont retrouvé leur sentier disparu sous la végétation.

THÉZY-GLIMONT

C’est une belle et courte his-toire. Il y a un mois, la munici-palité de Thézy-Glimont décidede réaménager les bords del’Avre. Le bruit d’eau courtjusqu’aux oreilles de MichelBure, un retraité amiénoisamoureux du village qui met àdisposition son temps libre etson expérience de chef de chan-tier. Accompagné des employéscommunaux et du bûcheron du château voisin, ce costaud bûcheur au sourire gouailleurse met au boulot. Et progresseavec une grue louée par le village pour redessiner mètreaprès mètre, souche aprèssouche, ce sentier de 5 kilo -mètres qui existait autrefois.

Au fil de l’eau

« Les chalands passaient ici, raconte Michel Bure. À l’été, cesera super avec votre femme ! »Le chantier, lui, est déjà fini. Lesrandonneurs peuvent ainsi découvrir la commune sous unnouveau jour le long de cetteAvre sinueuse. « Je n’ai jamaisconnu le sentier, tente de se remémorer Patrick Desseaux,le maire de Thézy. Les bergesavaient été envahies par la végétation. Puis les inondationsde 2001 avaient fini de les achever. » Emballé, PatrickDesseaux rêve désormais deremettre sur pied le pont qui enjambait la rivière pour relierle village à la chapelle Saint-Domice de Fouencamps.

Antoine Caux

UNE NUITTRÈS CHOUETTE !Hou ! Hou ! Trente-cinq cu-rieux, dont une dizaine d’en-fants, ont eu la chanced’entendre chanter trois ouquatre chouettes hulottes prèsdes ruines du château deBoves, samedi 14mars. À l’invi-tation de Picardie Nature pourla 8e Nuit de la chouette, ilssont allés à la rencontre deshiboux et autres rapaces noc-turnes qui peuplent nos bois.

Michel Bure, aidé des employés communaux et d’un bûcheron, a réaménagé les bords de l’Avre.

Nature quand tu nous tiensLa terre s’éveille. On bêche, on taille, on plante. Les bourses aux plantes sont les rencontres idéales pour dénicher des trouvailles. Le jardin de Germaine Vivot à Creuse, en est rempli.

JARDINAGE

Évidemment, le jardin de Germaine Vivot,à Creuse, est encore endormi. Mais çafleure bon le printemps. Ici des hellé-bores, là une daphnée, plus loin des sar-cococca. Des plantes qui donnent auxparterres des notes de couleurs tout l’hi-ver. Depuis vingt-trois ans, GermaineVivot, a patiemment sélectionné, planté etassorti des milliers de variétés. « J’appré-cie particulièrement les persistantes quigardent du feuillage en hiver et sont parfois très odorantes », décrit cette passionnée. Rhododendrons, violettes de Toulouse, oranger du Mexique, pavot

À bonne écoleLes écoliers de Boves se sont familiarisés avec le recyclage grâceaux services d’Amiens Métropole. À eux de passer le message.

TRI SÉLECTIF

« Sais-tu que ton pull polaire est fabriquéavec des bouteilles d’eau en plastique recy-clée ? » Axel, 10 ans, et ses copains n’ensont pas revenus. Pendant près d’une heure,Gilles Jorieux, responsable des messagersdu tri à Amiens Métropole, a sensibilisé cesélèves de l’école primaire de Boves aux bonsgestes quotidiens pour la planète. « Vouspensez qu’il vaut mieux râper soi-même descarottes ou les acheter déjà prêtes dans unebarquette en plastique ? », a-t-il questionné.

« Les râper nous-mêmes », ont répondu lesenfants d’une seule voix. « Pourquoi ? »« Parce que ça fait pas d’emballages », aglissé une petite voix déjà experte. Et doncmoins de déchets. « C’est comme les ham-burgers, vaut mieux les préparer à la mai-son », a relancé un écolier. « L’objectif,estime Gilles Jorieux, c’est que l’enfant parlede l’enjeu du tri avec ses parents en rentrantchez lui. C’est important, car depuis vingtans, le poids de nos déchets a doublé. » A. C.

d’Orient, pivoines, clématites, colchiques,hostas… les espèces de Germaine Vivotsont innombrables et se mêlent aux cas-sissiers et framboisiers qui font le régalde ses petits-enfants. Et ici, pas de pro-duits chimiques. « L’engrais vient ducompost que je prépare, mêlé à du sangséché ou du fumier. Et si au début, j’aiacheté des fleurs et des arbustes, main-tenant je me contente d’échanges ou derécupération de plants. Puis je les diviseet fabrique d’autres pousses. C’est manursery ». Car on vient aussi de loin recueillir ses précieux conseils. Germaine

Vivot, qui depuis plusieurs années, cèdeses plants sur les réderies, participe cedimanche à la première bourse auxplantes de Clairy-Saulchoix organisée parl’association L’Escampette.

Ingrid LemaireAprès de nombreuses années de jardinage, entre succès et déceptions,Germaine Vivot révèle ses trucs et astuces.

DU 1ER AU 7 AVRIL : SEMAINE DU DÉVELOPPEMENT DURABLE

Inciter les citoyens à adopter des comportements quotidiens favorables à la planète en proposantdes solutions concrètes. Voilà l’objectif des actions dans la Métropoles. D’Amiens à Thézy-Glimont en passant par Boves, d’expositions en bourse aux plantes, chacun à sa façon agit et consomme autrement… pour que demain soit encore possible.

Dossier

Bourse aux plantes de Clairy-SaulchoixDimanche 29 mars, de 8h à 13hPlace de la mairie03 22 38 96 54 / 03 22 38 23 74

Bourse aux plantes de Saint-FuscienDimanche 29 mars, à 15hEntre l’église et la salle des fêtes03 22 09 58 00

Fête des fleurs d’AllonvilleDimanche 29 mars, de 10h à 17hPlace de l’Église03 22 91 90 45

Après les écoles, les messagers du tri serendront sur les marchés métropolitains.

Dossier

UFC

S

Éco film,l’éco festivalQuarante séances gratuites etprès de 35 heures de films sui-vies de débats sur les enjeuxécologiques. C’est l’intérêtd’Éco film, un festival qui faithalte dans l’agglomération.Premier rendez-vous lundi 30mars, salle Dewailly à Amiens,à 18h avec le documentaired’Antoine Plantevin et d’AlecFeuz. Le festival se poursuitjusqu’au 4 avril. www.amiens.fr

Le verredans le conteneurDu 1er au 7 avril, un conteneurest installé place Gambetta, ac-compagné d’une exposition surce matériau recyclable à l’infini.Le 4 avril, toujours en centre-ville, une quinzaine d’associa-tions incitent à consommerautrement pour limiter notreimpact sur l’environnement.

1 € la journéeen busDu 31 mars au 7 avril, le ticketjournée sur le réseau Ametisest à 1 € au lieu de 3,40 €. Unemanière d’inciter les automo-bilistes à monter dans le bus.

Consommationdurable« Le développement durable,c’est quoi ? » C’est la questionposée par l’une des exposi-tions proposées par la maisonpour tous - Centre social deRivery. Du 1er au 7 avril, lastructure multiplie les débatset les animations comme ceRepas insolent, le 1er, à 20h,qui démontre les inégalités deressources à travers le monde.03 22 70 07 38

LE NOIR VOUS VA SI BIEN

Une heure dans le noir pour sauver la planète. L’organisation mondialede protection de l’environnement,WWF, invite à éteindre ses lumièrespendant soixante minutes samedi 28mars. Il y a urgence à mettre en placedes politiques pour réussir à limiterà 2 °C le réchauffement climatique aucours du XXIe siècle. Amiens Métro-pole s’associe aux 73 autres agglomé-rations à travers le monde. La façadede la mairie, le beffroi, la tour Perret,le monument du général Leclerc, la maison Jules Verne seront éteintsde 20h30 à 21h30. A. C.

6 • JDA Métropole • n° 517 • 25 mars 2009

La vie en Métropole

Ils sontéco-collégiensLancé en 2004 en Europe par Éco-emballages,l’Éco-parlement des jeunes est un projet éducatifdestiné à sensibiliser et informer sur l’environnement.Trois collèges de la Métropole y participent.

ENGAGEMENTS

Un jardin potagerbiologique

Ouvrir aux habitants un jardinbiologique respectueux de l’en-vironnement au sein de leurétablissement, c’est le défi que relèvent des élèves enclasses de 4e et de 3e au collègeÉdouard-Lucas. Et depuis sep-tembre, l’idée a bien germé. Visites à l’Hortillon de Lune àRivery, réalisation d’un son-dage sur la consommation bioauprès des habitants d’AmiensMétropole ont permis auxélèves de se lancer. Choix de laterre, des semences et instal-lation d’un circuit d’arrosage,tout est pensé. D’ici le mois dejuin, les jeunes jardiniers envi-sagent des préparations culi-naires en compagnie de grandschefs avec des produits issusde leurs plantations.

Consommer responsableCes deux dernières années, lesélèves de 5e et de 4e du collègeAmiral-Lejeune à Amiens ontpotassé le tri des déchets. Uneréflexion sur les questions dedéplacements a abouti à laconstruction d’un garage àvélos. Et depuis janvier, impli-qués dans l’Éco-parlement, cesjeunes ont choisi le thème de la consommation durable. Que fait-on pour consommer ?Nous regardons les étiquettes !C’est là le point de départ d’untravail d’analyse des logos ap-

posés sur les produits biolo-giques. Depuis le code-barresjusqu’aux appellations Fair-trade, AB, ou Label rouge… toutest décrypté. Ceci pour menerune action de communicationsur la consommation respon-sable. Bientôt ils informerontl’ensemble des élèves et desparents. Avant de plancher surune exposition.

L’ensablement de la baie de SommeDans la continuité d’un projetéducatif mené en 2007-2008,des élèves, de 6e à la 3e au col-lège Jules-Verne de Rivery par-ticipent à un atelier scientifiqueautour de l’ensablement de la baie de Somme. Réalisationde maquettes présentées au

concours expo-science de Creil,du 15 au 17 avril, montage d’unfilm, création d’un jeu péda -gogique testant les connais-sances, puis réalisation depancartes touristiques pour laville de Saint-Valéry, les élèvesse révèlent très créatifs. « Labaie de Somme s’ensable, elleest envahie par la puccinelle et la spartine qui gagnent duterrain et font reculer l’eau »,explique Rémi, 12 ans.

Ingrid Lemaire

Informations sur www.ecoparlementdesjeunes.info

NAISSANCES : Abar Léane • Allou Timothée • Bardet Léona,Saleux • Beauvisage Jade, Camon • Berthomier Marie, Al-lonville • Bourgeois Anna • Brka Melyne • Carnoy Adélia •Chahboun Hassan • Cherel-Mennecier Clément • Da VeigaRobalo Anthony • Dahaoui Shaynâ • De Poortere Kylian •De Sousa Diogo • Delavière Alix • Derambure Julian • DialloAl Houssein • Durand Maxime, Boves • El Asraoui Sarah •Errahmani Siham • Fongueuse Louise • Helleboid Zoé • He-risson Leeloo et Louna • Jardin Grégoire • Kayemba NzenguJesci • Moitel Louise • Schneider-Pigny Hugo • Sert Adrien• Tahiri Hatim • Thory Ethan • Tourneur Héloïse • VarletLouna • Vasseur Ambre • Vergé-Ounane Morgan.

DÉCÈS : Barro Daniel, 68 ans • Beuvin Charlotte, veuve LeGars, 99 ans • Bléry Louise, veuve Groué, 78 ans • BoutardNoah, 4 jours • Delabre Noa, 1 jour • Lemaire Micheline, veuveViéville, 80 ans • Michel Jacqueline, épouse Poiret • PecqueuxJean-Claude, 59 ans • Picard Mauricette, veuve Dumat, 85 ans• Ruffier Eliane, épouse Couillet, 83 ans • Sahnoune Ahmed,70 ans • Tabary Marcelle, épouse Hennebert • Touzet Yvette,veuve Lebon, 85 ans.

> ÉTAT CIVIL

Au programmede la concertation•Réunion d’urbanisme. Projetde construction de six loge-ments par l’Office public del’habitat à l’angle des ruesSaint-Léger et de l’Abreuvoir.Le 6 avril, 18h, salle munici-pale, rue Saint-Léger.• “Rendez-vous sur la ligne 7”d’autobus, pour améliorer la desserte des quartiers. Le 7 avril, 17h04, gare du Nord(quai E). Réunion publique à17h30, à l’Institut régional deformation aux fonctions éduca-tives, 12 rue des Deux-Ponts.

• Videz vos greniersLes seniors investis dans lePrintemps des générations recherchent des objets qui seront vendus lors de la réde-rie du 26 avril. Pour transmet-tre vos dons, contactez le CCASà partir du 30 mars. 03 22 97 14 60

• Portes ouvertes Le lycée Romain-Rolland, spécialisé dans les métiers dusecteur tertiaire, ouvre sesportes le 3 avril, de 14h à 17h30et le 4 avril, de 9h à 12h. 03 22 43 36 51

■Saint-LeuOn chine le 5 avril boulevard duCange. Inscriptions les 28 marset 4 avril, de 10h à 12 h, le

31 mars, les 2 et 3 avril, de 17hà 19h au 67, bd du Cange. 03 22 91 80 07

■Saint-Roch,Saint-JacquesLes exposants souhaitants’inscrire à la réderie du 13 avril peuvent le faire au 22,rue de la Demi-Lune les 30 et31 mars et du 1er au 11 avril(hormis le 5) de 16h à 19h.03 22 92 48 08

• RéderieAvec le printemps vient letemps des réderies. Celle descommerçants de Camon setient le 5 avril. 3 € le mètre. Ré-servations au bar Le Reinitas.06 72 28 89 88

• Loto1 grille pour 1,50 €, deux pour 6 € et 10 pour 10 €. Ça va jouerau loto dimanche 29 mars, à14h, salle André-Carpentier.Dès 13h. Bénéfices versés auxécoles de la commune.

• Voix de garageIls se nomment eux-mêmes unensemble choralo-burlesque. Lacompagnie Voix de garage joueson spectacle Trains de vie à lasalle des fêtes le 4 avril, à 20h30.

AMIENS

CAMON

RIVERY

SAINT-SAUFLIEU

JDA Métropole • n° 517 • 25 mars 2009 • 7

43 autobus en plus dans les ruesAvant la fin de l’année, 43 nouveaux véhicules climatisés et accessibles aux personnes à mobilité réduite vont être progressivement mis en circulation. Le réseau Ametis en comptera alors 136.

TRANSPORTS

Ils sont beaux, ils sont neufset, de l’aveu même des chauf-feurs, agréables à conduire.Amiens Métropole a acquis 43 nouveaux bus dont 10 arti-culés, pour le réseau Ametis.Des bus, tous du même modèle, afin d’en faciliter lamaintenance. La livraison adéjà débuté et s’achèvera d’ici

Goodyear : peur sur l’emploi1 000 suppressions de postes au lieu de 400 sur le site Goodyear d’Amiens Nord ? Une éventualité que les élus métropolitains refusent d’entendre. Ils demandent au groupe de « reconsidérer sa position ».

SOCIAL

« La direction Goodyear-Dun-lop France a une nouvelle foisprouvé le peu de cas qu’ellefaisait de la concertation et dudialogue dans l’entreprise. »Serge Raïs a vivement réagi àl’annonce la semaine dernièredes 1 000 suppressions depostes sur le site d’AmiensNord. Soit plus du double de ceque prévoyait le plan initial.Travaillant à Goodyear depuistrente-huit ans, l’adjoint aumaire d’Amiens à la voirie etaux espaces publics, élu auconseil d’Amiens Métropole,est bien placé pour parler del’usine amiénoise semi-sécu-laire. Le 19 mars, il a présentédevant l’assemblée métro -politaine un vœu contre la politique du fabricant de pneu-matiques, qui incrimine la

crise et le recul du marché de l’automobile. Un alibi pra-tique ? « La crise est réelle,nul ne saurait la nier, a nuancéSerge Raïs. Mais elle n’ex-plique pas tout : 1 000 emploissont aujourd’hui menacés àcause d’un manque cruel d’investissements […] estimépar les experts à 80 millionsd’euros. » Selon l’élu, encomptant les emplois induits,l’ombre du chômage planeraitsur 2 500 personnes. Leconseil d’Amiens Métropoledemande donc à la directionde Goodyear-Dunlop Francede « reconsidérer sa position »et « aux pouvoirs publics d’intervenir. » Ce vœu a étéadopté à l’unanimité.

Jean-Christophe Fouquet

la fin de l’année. La flottecomptera alors 136 véhicules,tous propriété de l’aggloméra-tion. « Auparavant, la collecti-vité louait 38 bus à environ 3 000 € par mois, a rappeléGilles Demailly, le présidentd’Amiens Métropole. Or, il estplus avantageux de rembour-ser l’emprunt que de payer

une location de 3 000 € men-suels. » « L’économie réaliséedépasse les 242 000 € par an,a appuyé Thierry Bonté, levice-président chargé destransports. Cette somme re-vient au bout de trois ans auprix de trois véhicules ». L’ac-quisition de ces bus conforta-bles, car climatisés, moins

bruyants et plus fiables,constitue l’une des étapespour inciter les gens à utiliserles transports en commun.Quant au réseau, les pre-mières améliorations sont attendues pour la rentrée deseptembre.

Antoine Caux

La vie en Métropole

Lundi 16 mars, Gilles Demailly était à bord d’un bus flambant neuf.

Le 19 mars, les Goodyear ont répondu présentsà la manifestation dans les rues d’Amiens.

Sports

FOOTBALL

Ils habitent la métropole amiénoise mais vivent leur passion en sang et or, les couleurs du RC Lens. Ils, ce sont les Guépards de Glisy, qui guettent la venue de leur club à La Licorne le 6 avril.

Leur cœur bat… Lens

La vie choisit souvent pournous. Dans le cas de Jean-Marc,ch’timi et petit-fils de mineurs,le foot a rimé avec Lens et lestade Bollaert. Gamin, il allaitgarnir les tribunes en famille.Aujourd’hui, à 48 ans, même“déraciné” à Longueau, il conti-nue. « J’aime l’esprit lensois »,dit-il simplement. Mais qu’est-ce que c’est l’esprit lensois ?« C’est l’ambiance du Nord et dela fête », selon Didier, présidentdes Guépards, une section desupporters du Racing Club deLens basée à Glisy. Pour ce po-

ROLLER HOCKEY

Samedi 28 mars, les hockeyeurs de Pont-de-Metzjouent un match capital pour accéder en Nationale 1.

Tous derrièreles Green Falcons

On n’arrête plus les faucons mes-sipontins. Il y a un an, cette bandede copains obtenait son ticketpour monter en Nationale 2. Lesvoici, dix mois plus tard, en licepour une accession en Natio-nale1. Assurés de finir en têtede leur poule, les joueurs doi-vent désormais se défaire deVierzon en matchs aller-retour.

La première confrontation a eulieu dans le Cher. Le secondrendez-vous, cette fois-ci dansla salle René-Aviez de Pont-de-Metz, s’annonce chaud. Le pu-blic devra être ponctuel pour lecoup d’envoi à 19h, sous peinede louper des buts. Car ces gar-çons-là ne sont pas du genre àperdre leur temps. A. C.

«Que le meilleur gagne.» Même si Didier (à gauche) voit une victoire lensoise 1-0.

Les Green Falcons ambitionnentde rejoindre le championnat Élite.

licier à la retraite, la passions’est révélée tardivement. « Unbeau jour de 1996, je suis allé austade Bollaert et j’en suis tombéamoureux. » Trois ans plus tard,la section voyait le jour. « On acompté jusqu’à 200 adhérents »,s’enorgueillit-il. C’était avant larelégation du club en Ligue 2.Cette saison, ils sont tout demême une centaine. Des dépla-cements sont organisés toutel’année. Celui à La Licorne,lundi 6 avril, est le plus court.

Antoine Caux

JDA Métropole • n° 517 • 25 mars 2009 • 9

Avec la venue de Lens, leaderdu championnat, La Licorneva être en effervescence. Tri-bune nord, celle « qui chantele plus fort », un tifo géant de20 mètres sur 6 sera déplié.L’idée a germé dans la tête deFrançois membre d’Amiens1901, une « confrérie » de sup-porters comme il se plaît à sedéfinir. Patron d’un bar dans lacapitale picarde, il n’a affichéaucune écharpe ni maillot del’Amiens Sporting Club. « Pasbesoin, l’ASC, on l’a dans lapeau », clame-t-il tout en dé-voilant son tatouage au bras.La comparaison entre le public amiénois et la fièvrelensoise : « Ce n’est pas compa-rable, coupe François, 30 ans.On n’a pas la même histoire nile même palmarès ». Le 6 avril,à 20h30, Amiens 1901 comptesur tous les Amiénois pourfaire plus de bruit que les 565 supporters lensois.

Amiens / LensLundi 6 avril, à 20h30Stade de La Licornewww.amiensfootball.com

Informations billetterie au 03 22 72 07 07 (11, rue au Lin, Amiens)

AMIENS DANS LA PEAU

Le tatouage au bras gauchede François qui pronostiqueun succès amiénois 1-0.

LES ÉCUREUILSVISENT L’EUROPEEn championnat d’Élite, lesÉcureuils amiénois tenterontde poursuivre leur bonnesérie face à Montpellier quise déplace, le 28 mars, à 20h,au Coliseum. L’objectif decette saison marquée par lanomination d’un entraîneur,Manuel Cuesta, et par le déménagement au Coliseum,est désormais d’accrocherune place qualificative pourla Coupe d’Europe.

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SANTÉ

Du sport pour se sentir en pleine formeLa Fédération française de cardiologie organise les Parcours du cœur les 28 et 29 mars. Autant d’idées pour prévenir les maladies cardio-vasculaires. Des balades sportives sont notamment proposées à Amiens, Longueau et Rivery.

C’est arrivé au travail, sanssignes avant-coureurs. En2004, à 51 ans, Philippe Demar-quois a eu un infarctus. « Ensortant de chez moi, j’allais trèsbien. Quelques heures plustard, je me suis écroulé »,confie-t-il. Affaibli et dépriméaprès l’opération, il pense« qu’il est foutu ». Un bénévoledu club Cœur et Santé, asso-ciation membre de la Fédéra-tion française de cardiologie, luirend alors visite. Il est chargéde sensibiliser les patients auxbienfaits du sport durant leurpériode de rééducation. Unmois et demi après l’opération,Philippe Demarquois se met à la randonnée. Aujourd’hui, il préside Cœur et Santé et marche de 12 à 15 kilomè-tres chaque dimanche. Jean-Claude Quiret, professeur decardiologie à l’hôpital sud l’as-sure : notre vie sédentaire favo-rise le surpoids, le diabète,l’hypertension artérielle et l’ex-cès de cholestérol. Ces fac-teurs peuvent “encrasser” lesartères et provoquer des mala-dies cardio-vasculaires. Lesmédecins recommandent donc

de marcher au moins trente minutes par jour pour musclerle cœur et favoriser la circula-tion sanguine. Un conseil suivipar de nombreux bénévoles del’association, anciens malades,qui ont retrouvé une bonne en-durance physique. Le 28 mars,ils invitent à participer à la jour-née de sensibilisation Parcoursdu cœur. Des randonnées sontau programme pour allier détente, plaisir et santé.

Lysiane Voisin

Parcours du cœur à Amiens le 28 mars, place René-Goblet8h45 : inscriptions à la randonnée de 12 km, départ à 9h.9h : inscriptions à celle de

6 km, départ à 9h30.14h : inscriptions à celle de 6,5 km, départ à 14h30.03 22 46 65 07Six stands de prévention seront installés place René-Goblet le 28 mars.

Actifs ensemble

Marcher quotidiennement trente minutes améliore la capacité respiratoire.

LES COMMUNES SE MOBILISENT• À Rivery, venez donner votre souffle dès 14h, le 28 mars. Ran-données, cross et sorties VTT vous attendent. Idem le dimanchedès 10h. Infos sur ville-rivery.fr ou au 03 22 91 67 82.

• À Longueau, un Parcours du cœur est organisé le 29 mars de 9h30 à 16h30, au parc sportif (rue Lucette-Bonard).

LES GESTESQUI SAUVENT

Des défibrillateurs, ces appa-reils qui arrêtent la fibrillationcardiaque au moyen d’unchoc électrique, ont été instal-lés en ville. Ils sont situés àl’hôtel de ville, au Coliseum, à la gare, aux halles du Beffroiet à Mégacité. On trouvera lesixième bientôt rue des Trois-Cailloux et il est prévu d’équi-per tous les gymnases d’ici àdeux ans. Chacun peut les uti-liser pour venir en aide à unepersonne victime d’un arrêtcardiaque. Après avoir appelé

le 15, il suffit de déposer le défibrillateur au pied du ma-lade, d’ouvrir le boîtier et de selaisser guider par l’appareil.Quand les électrodes sont pla-cées sur le thorax, il effectueun diagnostic avant d’envoyerun choc électrique si cela estnécessaire. Ce travail doit êtreaccompagné d’un massage car-diaque. S’il n’est pas pratiquétrois minutes après l’arrêt car-diaque et jusqu’à l’arrivée dessecours, les chances de surviesont faibles.

Initiation aux gestes qui sauvent : 03 22 97 12 32.

Le 28 mars, place René-Goblet, on pourra s’initier à l’utilisation des défibrillateurs.

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HANDISPORT

Il y a trois ans, Julien Cocquet a choisi son sport : le tir sportif. Grande école de concentration.

Le plaisirdans la ligne de mire

À 26 ans, Julien Cocquet pra-tique presque comme les autres licenciés le tir sportif. Sa spécialité ? La carabine à 10 mètres. Julien handicapé,depuis sa naissance, circule en fauteuil roulant depuis 1997.Ce qui ne l’empêche en rien de prendre place sur le pas de tir plus de trois fois par semaine au Club des cheminotsd’Amiens Métropole, installérue Sagebien. « J’adore lesport. Avant, je pratiquais lebasket. La passion du tir me

vient de mon grand-père chas-seur. Cette pratique individuelleme convient parfaitement », explique ce Messipontain quitentera sa chance à Chambéryaux championnats de France detir sportif les 27 et 28 mars. « Jeconnais Julien depuis ses 12 ans.C’est une sacré personnalité,attachante et très drôle. Il adéjà un joli palmarès dont unepremière place au championnatdépartemental tir couché en2009 », souligne Alain Giguère,président du club. Cette disci-

pline demande une infinie maî-trise. Avant chaque tir, JulienCocquet régle sa carabine, sepositionne et, avant tout, respireà fond. Tout est dans la concen-tration. Idéal pour faire le videet oublier ses problèmes. Voilàjustement ce que cherche Julien, seul face à sa cible.

Kaltoume Dourouri

Club de Tir des Cheminotsd’Amiens Métropole 06 89 30 40 73

Sports

Piscine du Coliseum03 22 71 12 12Jeudi 26 8h-20hVendredi 27 8h-21h Samedi 28 8h-18hDimanche 29 9h-13h,14h-17hLundi 30 12h-20hMardi 31 8h-21hMercredi 1er 8h-20h

Piscine Le Nautilus 03 22 44 44 66Jeudi 26 7h30-8h45, 12h-13h30Vendredi 27 7h30-8h45, 17h-19h15 Samedi 28 10h-12h15, 14h30-17h15Dimanche 29 FerméeLundi 30 FerméeMardi 31 7h30-8h45, 12h-13h30, 17h-19h15Mercredi 1er 8h30-11h45, 14h30-19h15

Piscine Vallerey 03 22 22 24 60 Jeudi 26 7h45-9h10Vendredi 27 7h45- 9h10, 17h-19h45Samedi 28 9h45-11h45, 13h45, 17h45Dimanche 29 8h45-12h45Lundi 30 17h-19h45Mardi 31 7h45- 9h10, 17h-19h45Mercredi 1er 7h45, 19h45

Patinoires du Coliseum03 22 71 12 12Jeudi 26 14h-16h, 20h30-23hVendredi 27 14h-16h, 20h30-23hSamedi 28 14h-17hDimanche 29 10h-12h, 14h-17h Lundi 30 14h-16h Mardi 31 14h-16hMercredi 1er 14h-17h

Vendredi 27 et samedi 28 mars, Julien Cocquet tentera sa chanceà Chambéry aux championnats de France.

■ Plongée• Baptême bien arrosé

Direction Le Nautilus pour goû-ter au monde du silence. Des

baptêmes de plongée sont proposés pour les nageurs deplus de 8 ans, par l’école supé-rieure de commerce mercredi 8avril, de 15h à 19h. Il suffit deramener son maillot de bain. La découverte de nouvellessensations vous rendra peut-être accroc. Tant mieux, les inscriptions pour le troisièmetrimestre ont lieu actuellement.03 22 44 44 66

■ Multisports• Sport et bonne causeManier le ballon et la raquette.

Le gymnase Robert-de-Luzar -ches a accueilli le 21 mars, letournoi multisports qui mêlaittennis de table, badminton,basket et volley-ball. Les fondsrécoltés seront reversés à laLigue contre le cancer.

■ Football• Tournoi de sixteLes supporters de l’AmiensSC, les KLB99, enfilent à leurtour le short le 11 avril pourorganiser un tournoi de sixte àpartir de 9h, rue du Chapitre, àAmiens. Alors vite, composez

votre équipe de six. Et n’ou-bliez pas les remplaçants.06 28 40 86 98

■ Cyclotourisme• Allez les grimpeurs !La Picardie, un pays plat ? Quenenni. L’Union des randon-neurs picards a concocté unparcours de 60 km et un se-cond de 140 km avec dénivel-lation. Objectif : obtenir sonbrevet grimpeur de la Métro-pole Amiénoise. C’est les mollets qui vont être contents.03 22 95 47 30

JDA Métropole • n° 517 • 25 mars 2009 • 11

Culture & loisirs

Sur les traces du patrimoineIl a fallu aller jusqu’à Los Angeles. Traquer les secrets des boiseries de l’hôtel de Berny relève du jeu de piste. Explications.

Restauration

Surprenant. C’est à Los Angeles, à plus de9 000 kilomètres d’Amiens, que FrançoiseLhernout, conservateur des muséesd’Amiens Métropole a mené ses recher -ches sur les boiseries du salon du zo-diaque de l’hôtel de Berny. À l’automnedernier, cette spécialiste s’envolait pourtrois mois vers le musée Jean-Paul Gettypour étudier lettres d’échanges et de négociations, factures, dessins, courriersde successions en rapport avec ce belhôtel légué à la ville en 1957 et devenumusée. Car là-bas, au bord du Pacifique,le musée présente une collection de boi-series et de meubles du XVIIIe siècle, et lecentre de recherches possède des docu-ments d’époque. « Une partie des ar-chives Getty provient d’un antiquaireparisien. Celui-là même qui a vendu à Gérard de Berny, les boiseries du salon duzodiaque venant du château de Long »,

poursuit Françoise Lhernout. Une fabu-leuse découverte qui vient enrichir sontravail sur les collections, entamé il y aune dizaine d’années.

Un trésor pour l’histoireamiénoise

En classant les œuvres du Musée de l’hôtel, vidé pour restauration, FrançoiseLhernout découvre une boîte. Qui ren-ferme une maquette en trois dimensionset des plans des boiseries du salon du zodiaque. Un trésor pour l’histoire denotre patrimoine et pour l’hôtel qui doitêtre entièrement restauré d’ici à 2012.« Sur les plans figure le nom d’un anti-quaire à qui les boiseries ont été achetéesen 1934 par Gérard de Berny. Et pour les-quelles il fait construire une pièce spé-

ciale dans le jardin de son hôtel particu-lier d’Amiens, décrit Françoise Lhernout.Je devais retrouver les archives pour ensavoir davantage, recueillir les élémentstechniques et historiques utiles à l’ins-truction d’un dossier de restauration del’ensemble. Et je découvre qu’elles sont àla Fondation Jean-Paul Getty ! ». De sonvoyage, elle revient avec des documents,des réponses et bien d’autres pistes à explorer. Françoise Lhernout devrait bien-tôt publier ses recherches dans des revuesscientifiques et poursuivre son travail.Mais aussi les formidables échanges entamés avec ses collègues américains.

Ingrid Lemaire

Les boiseries, vendues à Gérard de Berny en 1934 par un antiquaire parisien,proviennent du château de Long. Irw

in Leullier

12 • JDA Métropole • n° 517 • 25 mars 2009

Retour vers le passéPour fêter leurs 30 ans, les Ménétriers picards, ensemble saleusien, nous plongent dans le XVe siècle, apogée de la musique picardo-flamande.

Picardie vivante

Chalemie, dulcian, cornet à bouquin, cromorne… La maî-trise de ce bestiaire à vent et à cordes est une seconde naturepour les sept membres de l’en-semble les Ménétriers picards.Les 30 ans de ce groupe musi-cal sont ainsi l’occasion de découvrir l’importance de lamusique picardo-flamande,dans les XVe et XVIe siècles tour-mentés. Quand les luthiersn’existaient pas encore et queles “faiseurs d’instruments”(prononcez “féseurs”) étaientles musiciens eux-mêmes.« C’était une époque d’incerti-tude où les musiciens jouaientun rôle important dans la vie de la cité », indique Gilbert Lefeuvre, guitariste et flûtiste au sein des Ménétriers. D’ail-leurs, pourquoi ce nom ? En

référence à la confrérie épo-nyme, érigée en corporation en 1465. « Ces musiciens muni-cipaux qui faisaient les an-nonces quotidiennes furent lesprécurseurs de la Sécurité sociale, nous apprend le musi-cologue. Ils recevaient des cachets dont un pourcentageétait mis dans une caisse com-mune. Quand l’un d’entre eux

était malade, on puisait danscette caisse. » Une preuve deplus que le Moyen Âge, long-temps considéré ténébreux, nemanquait pas d’idées éclairées.

Jean-Christophe Fouquet

30 ans des Ménétriers picardsDu 1er au 4 avril, Salouël.06 60 51 38 55 / 03 22 89 54 09

Le goût des motsChampion de France 2008, Serial Crieur slame en picard. Un hommage à son enfance et un moyen d’atteindre les plus jeunes.

« Garde ton cœur et ta foi ettransmets ton patois ! » s’ex-clame Serial Crieur. « Mi zotchui né à Roubaix ! » : Ch’ti parsa mère, Guinéen par son père,ce slameur atypique revendiqueson métissage culturel. Frianddes jeux de mots de Bobby Lapointe ou de Raymond Devos,il est venu à l’écriture par le rapavant de découvrir le slam.« C’est une forme musicale quime convient mieux, confie-t-il.Je me sens plus libre d’aborderles thèmes qui me tiennent àcœur et de le faire en ch’timi. »Sur la scène du Safran, ven-dredi 13 mars, ce champion deFrance 2008 de slam par équipeassurait l’ouverture du Festivalde langue et culture picardesChés Wèpes*. Sa manière dejongler avec le français et « leparlage des gens de ch’nord »

en ont séduit plus d’un. Parmises admirateurs ce soir-là : desélèves du collège César-Franck. En effet, Serial Crieuranime dans leur école des ateliers de slam en picard pen-dant le Festival. « Ces jeunesconnaissent énormément dechoses en patois, y comprisceux dont les parents sont d’ori-gine étrangère, se réjouit-il. Ilsfont preuve d’un vrai engoue-ment pour la langue picarde. Etpour le slam qui, selon moi, apermis de démocratiser la parole. » Le public scolaire aurala chance de revoir Serial Crieursur scène le 27 mars à Lon-gueau. Quant aux autres, ren-dez-vous sur son site Internet.

Coline Bergeon

(*) Signifie guêpes en langue picarde.

Festival Chès WèpesJusqu’au 29 mars

Agence pour le picardwww.languepicarde.fr03 22 71 17 00

Serial CrieurVendredi 27 mars, 14hThéâtre de la RenaissancePlace Louis-ProtLongueauwww.myspace.com/serialcrieur

Loisirs & culture

Conservatoire

Dans lesétoiles…Le Conservatoired’Amiens a revisité Les Planètes, œuvre de Gustav Holst. Une belle occasion de célébrerl’année de l’astronomieà travers les arts.

Un projet commun a réuni lesclasses du Conservatoire àrayonnement régional (CRR)d’Amiens Métropole. Qui ontconçu un spectacle intitulé LesPlanètes, inspiré de l’œuvresymphonique de Gustav Holstachevée en 1917. Mais ici, l’œu-vre prend de nouvelles couleurs,tendances jazz ou electro« Notre travail revêt un doubleintérêt, pédagogique et artis-tique », insiste Patricia Cottavoz,professeur de danse au CRR. Unsentiment partagé par sesélèves : « Mélanger les genres,contemporain, jazz et classique,est très agréable. Pour le spec-tacle, nous avons dû effectuerdes recherches très intéres-santes sur le sujet », indiqueFanny, 13 ans.

Candice Cazé

Les PlanètesLe 28 mars, les 2 et 4 avril,20h30Le 29 mars et le 5 avril, 15hAuditorium Dutilleux3, rue Frédéric-Petit03 22 80 52 50Le 8 avril, 19hSafran3, rue Georges-Guynemer03 22 69 66 00

Jean-M

arie Faucillon

Olivier E

ngeleare

Les élèves ont peaufiné leurs répétitions.

« (…) Certains me croient dé-ment / Mais je le démens (…) »,scande Serial Crieur.

Les Ménétriers picards fêtent leurs 30 ans du 1er au 4 avril.

JDA Métropole • n° 517 • 25 mars 2009 • 13

Culture & loisirs

Accrocher de l’art à la maisonProfiter chez soi ou au bureau d’un tableau : c’est ce que permet l’artothèque d’Amiens.Une manière originale de se familiariser avec des estampes d’artistes renommés ou à découvrir…

Œuvres contemporaines

Vous rêvez d’admirer tous les jours l’œu-vre d’un artiste ? Pourquoi pas Ben, Ro-bert Combas, Jean-Michel Alberola,Antonio Saura, Antoni Tàpies, Pierre Ale-chinsky, Zao Wou-Ki ou Andy Goldswor-thy ? Rien de plus simple. Emprunter untableau comme on emprunte un livre…L’artothèque d’Amiens Métropole existeprécisément pour ça ! Et elle dispose d’unfond de plus de 600 estampes originalesà tirage limité. Des lithographies, desgravures et quelques photographies qu’ilsuffit de choisir dans un catalogue ou dedécrocher dans la galerie d’exposition, située sur la mezzanine de la média-thèque. Dans la collection, des œuvresd’artistes français et internationaux derenom. On y trouve également des ar-tistes locaux comme Olivier Michel ouThomas Groslier. Figuratif, abstrait, tableaux colorés ou en noir et blanc :« Tous les styles sont représentés poursatisfaire les goûts de chacun, commenteAnne-Laure Mignot, l’artothécaire. Notrefond s’enrichit chaque année d’une tren-taine d’estampes. Le point commun estqu’il s’agit uniquement d’œuvres d’artcontemporain. » Créée en 1993 par laprécédente municipalité, cette petite ins-titution logée dans la bibliothèque Louis-Aragon a pour vocation de sensibiliser un

large public à la diversité de la créationcontemporaine. Chaque tableau est ainsiaccompagné d’une notice explicative surl’œuvre et son auteur. « La mise en placese fait doucement, poursuit Anne-LaureMignot. Les gens n’ont pas l’habituded’emprunter un tableau et craignent del’abîmer. » Que chacun soit rassuré ! Lesœuvres sont solidement encadrées etprêtées dans un carton muni de poignéespour faciliter leur transport. L’abonne-ment à l’artothèque est inclus dans celuide la médiathèque : de 15,50 € à 46 € paran. À cela s’ajoute une participation aufrais d’assurance de 4,50 € par œuvreempruntée. Le prêt est ouvert aux collec-tivités qui peuvent choisir sept estampespour huit semaines. Les particuliers, àpartir de 18 ans, peuvent quant à eux re-partir avec deux estampes prêtées pourhuit semaines également. Un temps nécessaire pour apprivoiser l’œuvre d’art,y prendre goût et renouveler l’aventure.

Coline Bergeon

Médiathèque-artothèqueBibliothèque Louis-Aragon50, rue de la République03 22 97 10 12www.bm-amiens.fr

UNE DONATIONEXCEPTIONNELLE

L’artothèque d’Amiens s’est enrichie finjanvier de quinze gravures originales deHiroko Okamoto. La famille de cette artiste japonaise francophile, décédéeen 2007 à 50 ans a fait don de ses œuvresà différentes institutions. Il s’agit d’unlegs considérable. Hiroko Okamoto alaissé plus de 3 000 dessins et gravuresà l’eau-forte, technique d’impressionconsistant à dessiner un motif avec unepointe d’acier sur une plaque de cuivrerecouverte de vernis. En plongeant laplaque dans un bain d’acide, appelé eau-forte, les parties rayées se creusent, plusou moins profondément en fonction dutemps d’immersion. L’artiste avait déve-loppé une maîtrise remarquable de cettetechnique qu’elle déclinait en troisthèmes : les fauteuils rebondis recou-verts de fins motifs, les mailles tricotéesdes pulls et les détails du feuillage desarbres. « Nous possédions déjà deux deses œuvres, précise Anne-Laure Mignot.Sa famille a accepté de donner cinq œu-vres par thème à l’artothèque d’Amiens.Nous sommes allés les choisir dans sonatelier parisien. Chaque gravure est nu-mérotée, signée ou authentifiée par unsceau. » Acquises en janvier dernier, cesdélicates estampes seront exposées à lafin du mois d’août à l’artothèque.

Rougir (5) de Françoise Pétrovitch. Une sérigraphie achetée en 2007 par l’arthothèque.

La vie en MétropoleDU 25 AU 31 MARS Cinéma

JDA Métropole n° 517 25 mars 2009 15

Jean-Pierre Bergeon aime : : un peu - : beaucoup - : passionnément - : à la folie - : pas du tout

Ciné Gaumont Amiens 5, bd de Belfort / 08 92 69 66 96 # 181 (0,34 € la min)www.cinemasgaumont.com

Ciné Orson Welles place Léon-Gontier / 03 22 97 79 77www.maisondelaculture-amiens.com

DUPLICITY (2009) vf De Tony Gilroy avec Julia Roberts, Clive Owen

Deux anciens agents secrets s’affrontent désormais sur le champ des affaires. Et des amours. 14h15 - 16h50 - 19h15 - 21h40 - di 10h50

LE CHIHUAHUA DE BEVERLY HILLS (2008) vf

De Raja Gosnell avec des chiens doublés par Jamel Debbouze, Fabrice Eboué

Chloé, une chienne Chihuahua gâtée de Beverly Hills, se retrouve paumée à Mexico. Mais elle se fait des amis.

14h05 - 16h05 et 18h05 (me, sa et di) di 11h

LA PREMIÈRE ÉTOILE (2009)

De et avec Lucien Jean-Baptiste avec Anne Consigny, Firmine Richard

Un homme ne tient pas toutes ses promesses. La dernière en date est d’emmener sa famille au ski.

13h50 - 16h20 - 18h15 - 20h10 - 22h05 di 10h50

LES TROIS ROYAUMES (2009) vf

De John Woo avec Tony Leung Chiu Wai

Fresque à grand spectacle dans la Chine du IIIe siècleaprès J.-C. Film en deux parties condensées pour le public occidental.

14h30 - 17h30 - 21h30 - di 10h50

COCO (2009) De et avec Gad Elmaleh avec Pascale Arbillot, Manu Payet

Coco, parti de rien, est arrivé à quelque chose. Son secret ? L’eau frétillante.

14h - 16h - 17h (sauf me, sa et di) 18h - 19h (sauf me, sa et di) - 20h - 21h15 - 22h10 - di 11h15

LA FILLE DU RER (2009)D’André Téchiné avec Émilie Dequenne, Catherine Deneuve

Une femme se prétend victime d’agression antisémite. D’après la pièce de Jean-Marie Besset, basée sur un fait-divers.

13h45, 15h45 et 17h45 (sauf me, sa et di) - 19h45 et 21h45 (sauf lu) Pas de séance mardi

WELCOME (2009) De Philippe Lioret avec Vincent Lindon, Firat Ayverdi

Un réfugié kurde veut traverser la Manche à la nage. Un maître-nageur décide de l’aider.

14h30 - 16h45 - 19h15 - 21h30 di 10h50

WATCHMEN (2009) vf De Zack Snyder avec Jackie Earle Haley, Patrick Wilson

Dans un monde où les super héros sont légion et la guerre froide toujours brûlante, un complot se trame. 14h25 - 17h30 - 21h05 - di 10h50

MARLEY ET MOI (2008) vf De David Frankel avec Owen Wilson, Jennifer Aniston

Un homme offre à sa femme un chien pour apaiser ses désirs de reproduction. Le chien, Marley, impose son style.

14h15 - 16h35 - 19h30 - 22h - di 11h

GRAN TORINO (2009) vf De et avec Clint Eastwood avec Bee Vang, Ahney Her

Ancien du Vietnam empli de préjugés, Walt vit seul. Un jeune tente de lui voler sa Ford… 13h55 - 16h15 - 19h25 - 21h45

VOLT (2008) VF Film d’animation de Chris Williams et Byron Howard

Volt est la star canine à superpouvoirs d’une série télé. Il se retrouve dans le monde réel.

me, sa et di : 14h20 et 16h30 di 10h55 - Pas de séance mardi

LOL (2009) De Lisa Azuelos avec Sophie Marceau, Christa Theret

Les turpitudes Lola ne la font pas mourir de rire. Pourtant on l’appelle LOL (Laughing out Loud).

14h10 - 16h10 - 18h10 - 20h10 - 22h10 di 11h05

SLUMDOG MILLIONAIRE (2009) vo et vf

De Danny Boyle avec Dev Patel, Mia Drake

Issu des taudis, un homme remporte la cagnotte de la version indienne du Millionaire. Adaptation d’un roman de Vikas Swarup.

14h15 (vo) - 17h20, 19h40 et 22h (vf) - di 11h (vf)

LA VÉRITABLE HISTOIRE DU CHAT BOTTÉ (2009)

Film d’animation de P. Hérold, J. Deschamps et M. Makeieff

P’tit Pierre hérite d’un chat qui parle et semble pouvoir faire pas mal de choses grâce à ses bottes. D’après Perrault.

Avant-première dimanche à 11h

PARC NATIONAL DE KHAO YAI LA JUNGLE D’ASIE DU SUD EST

Documentaire de Blaise Droz La Thaïlande de Blaise Droz, fondamentalement différente de celle des cartes postales. ma 14h30, 17h30 et 20h30

SOIRÉE FAIRECOURT Une programmation d’une poignée de courts-métrages proposée par l’Atelier 142, association isarienne lu 20h30

BOY A (2007) vo De John Crowley avec Andrew Garfield, Peter Mullan

Adolescent meurtrier, Jack sort de prison à 24 ans et tente de recommencer sa vie avec l’aide d’un assistant social.

me 14h30 - 19h30 / je 12h15 / ve 21h30 sa 16h30 - 20h15 / di 19h / lu 16h - 20h ma 21h30

THE WRESTLER (2008) vo

De Darren Aronofsky avec Mickey Rourke, Marisa Tomei

Après vingt ans de ring, un catcheur professionnel est relégué aux tréfonds du circuit.

me 21h30 / je 16h30 / ve 14h30 - 19h30 sa 18h30 - 22h / di 17h / lu 14h - 18h / ma 12h15 - 16h30

SLUMDOG MILLIONAIRE (2009) vo

De Danny Boyle avec Dev Patel, Mia Drake

Issu des taudis, un homme remporte la cagnotte de la version indienne du Millionaire. Adaptation d’un roman de Vikas Swarup.

me 17h / je 21h30 / ve 17h / sa 14h / lu 22h / ma 19h

DOUZE HOMMES EN COLÈRE (1957) vo

De Sidney Lumet avec Henry Fonda, Martin Balsam

L’intense débat de douze jurés pour une affaire de meurtre. L’apogée du “film de tribunal” américain et les débuts de Lumet.

je 19h30

Ciné St-Leu 33, rue Vanmarcke / 03 22 91 61 23 www.cine-st-leu.com

L’ÉTRANGE HISTOIRE DE BENJAMIN BUTTON (2008) vo

De David Fincher avec Brad Pitt, Cate Blanchett

Benjamin Button, né à l’âge de 80 ans, vit sa vie à rebours. Adaptation de Francis Scott Fitzgerald.

me 15h - 20h30 / je 18h15 / ve 15h 20h / sa 22h / di 19h30 / lu 21h / ma 18h15

CHE (2e partie) : GUERILLA (2009) vo

De Steven Soderbergh avec Benicio Del Toro, Carlos Bardem

Au faîte de sa gloire, le Che disparaît. On le retrouve en Bolivie où il tente d’amorcer la révolution.

me 18h15 / je 20h45 / ve 18h sa 15h - 20h / di 17h / ma 21h

LE VOLEUR DE BICYLETTE (1948) vo

De Vittorio De Sica avec Lamberto Maggiorani, Enzo Staiola

Un homme modeste perd sa bicyclette nécessaire à son emploi. Panique dans la rue pendant une journée. Standard du néoréalisme.

ve 22h30 / sa 17h30 / di 14h30 / lu 18h30

Loisirs & culture

144 • JDA Métropole • n° 517 • 25 mars 2009

Expositions

■Fin de résidencePour clore une résidence de tra-vail, un dernier volet d’exposi-tion s’ouvre au Centre culturelLéo-Lagrange (12, place Vogel),du 1er avril au 29 mai. Place àGaël Clariana, artiste photo-graphe avec Le Projet/Paysage. 03 22 92 39 11

Théâtre

■Trois pièces,une soiréeSous l’intitulé Cœur… Elle & lui,une soirée théâtrale attend lepublic samedi 4 avril, à 20h, à lasalle communale d’Hébécourt.La Peur des coups de Courte-line, La Demande en mariagede Tchekhov et Feu la mère demadame de Feydeau sont misesen scènes par Pascal Rouma-zeilles. Tarif : 5 €.06 24 33 60 49

Et encore…

■ProjectionsParlons polar ! est l’atelier au-quel ont participé des jeunesd’Étouvie. Organisées par les bibliothèques d’Amiens Métro-pole, en partenariat avec l’asso-ciation Zébulon, ces séances ontdonné naissance au film RedObsession qui raconte les his-toires entrecroisées de plu-

sieurs adolescents. Des projec-tions sont programmées à18h30, les 26 mars et 7 avril à la bibliothèque Louis-Aragon(50, rue de la République) et le 4 avril à la bibliothèque Senghor (20, rue d’Assas).03 22 43 07 79http://bulon.info/

■ConférenceLa Symphonie chez Beethovenest le thème de la conférenceMusicaa l’écoute, jeudi 2 avril,

de 19h30 à 20h45, à Musicaa(3, rue Desprez). La 9e sympho-nie est l’œuvre retenue parLaurent Ronzon, professeurd’analyse et de culture musi-cale du Conservatoire à rayon-nement régional d’Amiens.

■PhilosophieL’association Les Petits Socra-tiques propose à Viviane Serretd’animer le prochain Café philo-sophique qui se tient dans laserre de l’hôtel Acloque (33, rue

Millevoye), vendredi 3 avril, de18h30 à 20h. Peut-on croire aubonheur ? est la question posée.http://site.voila.fr/hotelacloque

■Danse

Cinquante jeunes danseurs ettrois autres spécialisés en hip-hop et élèves du ballet théâtred’Amiens interprètent Couleurde Lune. Un spectacle choré-graphique conçu par Marie-José Delaunay qui se joue le4 avril, à 20h30 et le 5, à 15h, auSafran (3, rue Georges-Guyne-mer). L’histoire ? Celle deLouis, qui perdu en forêt, se voitouvrir le chemin d’un pays ma-gique par une fée et des goblinsvégétaux. Tarif : 6,50 et 10 €.03 22 92 70 99

CHANSON ROCK THÉÂTRE ARTS VISUELS (EXPOSITIONS) HUMOUR

* Pensez à réserver

Serge Lama l’artiste revient avec un nouvel album L’Âge d’horizons mercredi 1er avril20h30 MÉGACITÉ *

The Rabeats le groupe fête ses 10 ans d’hommage aux Beatles et autres artistes des années 60 samedi 28 mars ZÉNITH *

Quidam et Adrugan rock en chanson pour Quidam et new-folk pour Adrugan samedi 4 avril 20h30 LUNE DES PIRATES *

Les Coulisses du palais

le théâtre de l’Alliance d’Amiens joue une comédie écrite et mise en scène par Dominique Martens

les 28 et 29 mars et du 3 au 5 avril LA PROVIDENCE

Christophe Martinet l’artiste amiénois présente en peinture ses voyages et ses rêves jusqu’au 10 avril GALERIE C

Le Tour du monde en 80 jours

les planches originales du second tome de la BD adaptée du Tour du monde en 80 jourspar Loïc Dauvillers et Aude Soleilhac

jusqu’au 12 avril MAISON DE JULES VERNE

Esmar Civnir exposition des peintures de l’artiste turque Esmar Civnir jusqu’au 18 avril PÔLE UNIVERSITAIRE CATHÉDRALE

En coup de vamp si vous avez aimé Les Vamps, vous allez adorerGisèle Rouleau, seule sur scène vendredi 27 mars MÉGACITÉ *

Une bouffée d’air frais, unnuage de coton qui nous caresse les tympans… Destextes empreints de poésie etde mélancolie, entre folk légère et pop bucolique, Feli-pecha incite à la tendresse.Felipe, la bête du duo, person-nage habité par les fantômesdu rock, grogne son amour etses déceptions. Charlotte, la belle, séduit de ses yeuxbleus, de sa douceur naturelleet de sa voix, d’une volupté incomparable. La demoiselleest connue du public français,puisqu’elle s’est déjà illustréeau sein du groupe Wax Tailor.

Felipecha, ou la poésie subli-mée par les harmonies, uneguitare acoustique qui déploieun écrin de sensualité tout enlégèreté. Un voyage dans l’in-time, l’amour et les secrets.

David Monet

Felipecha En première partie : le groupe C++ Le 3 avril, 20h30Lune des Pirates17, quai Bélu03 22 97 88 01www.felipecha.com

Né d’une rencontre sur les bancs de la fac de Nanterre, le duo s’est métamorphosé en une alchimie vocale.

Tendresse, voluptéet veloursCharlotte est un ange, Felipe, un démon. Ensemble, ils forment Felipecha.Un voyage, une bulle, un mot : douceur.

Alex Eudier

16 • JDA Métropole • n° 517 • 25 mars 200916 • JDA Métropole • n° 517 • 25 mars 2009