JDA518

JDA Métropole

Camon soigne sa voirie davantage d’espace pour les piétons

n° 518 • 1er- 7 avril2009

Rumigny Des enfants décrochentleur permis piéton

SpectacleLes chorégraphes Montalvoet Hervieu animent l’univers de Gershwin

SportLes élus planchent sur l’après-Creps

La vie en MétropoleArrêts sur images

Le Festival a fait le plein

Pas moins de 30 concerts et 8 000 billets vendus. Le 28e Festival d’Amiens musiques de jazz et d’ailleurs a séduit le public. Mention spéciale aux groupes GeneralElektriks et Socalled qui ont spécialement cartonné !

Voyage en règle

Le passeport n’est plus électro-nique mais biométrique. Depuisle 27 mars, il est muni d’unepuce sécurisée comprenant lesdonnées d’état civil et deux em-preintes digitales. Amiens estl’une des 16 communes de laSomme aptes à le délivrer.

Des plantes à gogo

Dimanche dernier et sous le soleil,Saint-Fuscien, Clairy-Saulchoix et Allonville ont mis la nature à l’honneur.De nombreux fanas se sont bousculésdans les allées des bourses auxplantes métropolitaines. On y discutaitplantation, on échangeait conseils et astuces avant de repartir le paniergarni de trésors. Loin des diktats ducommerce et dans la bonne humeur !

2 • JDA Métropole • n° 518 • 1er avril 2009

Les handicapés dans la rue

Le collectif Ni pauvres, ni soumis a manifesté devant la pré-fecture vendredi 27mars. Tous réclament un revenu décentet l’application d’un droit au travail et à la formation.

La vie en Métropole• BILLET D’HUMEUREt là-haut, quelle heure est-il ?.......p. 4

• CAMONVoie royale (en couverture)..................p. 5

• RUMIGNYUn permis piéton pour les petits......p. 6

• ENVIRONNEMENTConsommer durable..............................p. 7

• INFORMATIQUEBibliothèques branchées.....................p. 7

Actifs ensemble• ATELIERS PSYL’ouverture par le théâtre................p. 10

Sports• INAUGURATIONRivery fait le mur...............................p. 11

• MOBILISATIONCreps sucré.............................................p. 11

Culture et loisirs• ��Good morning, Mister Gershwin......p. 12

• �� Le monde selon Waide Somme......p. 13

• ��Scapin surprend encore !...................p. 14

• ET AUSSIAgenda des sortiesProgramme des cinémas

ire

JOURNAL D’AMIENS MÉTROPOLE

BP 2720 - 80027 Amiens CEDEX Fax : 03 22 97 12 12 - http://www.amiens.fr • Direction de la publication : Annick Carbonnier • Rédaction en chef : Claire Moreau-Shirbon • Secrétariat de rédaction : Laurence Dubarle • Rédaction : Antoine Caux, Jean-Christophe Fouquet, Ingrid Lemaire et Lysiane Voisin• Maquette : Audrey Jamme• Photos : Sébastien Coquille et Laurent Rousselin • Ont collaboré à ce numéro : Coline Bergeon, Candice Cazé, Kaltoume Dourouri, Kevin Dumont, Léandre Leber (photo), Jean-Marie Faucillon (photo) et David Monet • Conception graphique : Créa-Com Communication Créative• Impression : CirclePrinters, Mary-sur-Marne• Pour communiquer des informations au JDAInfos Métropole et Sports : 03 22 97 12 17Infos Amiens : 03 22 97 12 10Infos associations et culture : 03 22 97 12 14Infos Métropole : 03 22 97 12 19• Le JDA Métropole est une publication hebdomadaire de la Communauté d’agglomérations Amiens Métropole• Par mail et pour réagir à un article :initialedupré[email protected] • Si vous ne recevez pas le JDA, appelez le 03 22 97 40 40.

JDA Métropole • n° 518 • 1er avril 2009 • 3

Chics planètes

Les petits rats du Conser-vatoire s’en sont donné àcœur joie lors des pre-mières représentations des Planètes. Prochainsdécollages, les 4 et 5 avril à l’auditorium Dutilleux, le8 avril au Safran.

Ohé matelots !

Somme, c’est quoi ? Le nomd’un fleuve et d’un départe-ment. Bravo ! Mais c’est aussicelui d’un navire, parrainé depuis près de vingt ans parAmiens et le conseil général.Le 24mars, les marins et leurcapitaine de frégate ont expli-qué leurs métiers si variésaux 163 collégiens et lycéens.En effet, la marine nationalerecrute 3 500 personnes.

Bientôt Amiens Forum

Le mensuel d’Amiens bientôt dans les boîtes aux lettres.Un an après les élections municipales, Gilles Demailly etson équipe tiennent à apporter aux Amiénois un magazined’échanges et de parole.

photos : Jean-Marie Faucillon, Léandre Leber et Laurent Rousselin

4 • JDAMétropole • n° 518 • 1er avril 2009

La vie en Métropole

Et là-haut, quelle heure est-il ?BILLET D’HUMEUR

Tout le monde n’a pas une Rolex accrochéeau poignet. Après tout, c’est la crise. Il estdifficile de réussir sa vie. Heureusement,les aménagements publics viennent à larescousse de ceux que l’impromptue etprovocante déclaration* du publicitaireJacques Séguéla aurait ébranlés. Clocherset panneaux électroniques permettentdonc à tout Amiénois de connaître l’heuresans avoir à casser sa tirelire. Mais les trot-teuses, à Amiens, on trouve ça un peu rin-gard. Et vu que le transfert de compétencesest à la mode, on s’est dit qu’il fallait don-

ner plus de boulot à certains équipements.C’est pourquoi on a gentiment demandé, en1991, à la fontaine de la place Gambetta età la tour Perret, en 2005, de donner l’heure.Ce que désirait déjà l’auguste architecte.Problème : la fontaine en question n’a jamais bien marché. Pas même le jour deson inauguration. (Re)problème : la boule à facettes en haut de la tour Perret a dûabuser du mousseux. Trop d’alcool dans lescircuits fait oublier l’heure. Résultat : ellene fonctionne plus. De toute façon, cettehorloge hallucinée n’a jamais été d’un

grand secours, vu que personne ne com-prend rien à son mode d’emploi. Mais bon.Ces deux “horloges” sont là. Le contribua-ble les a payées. Alors autant en profiter ! Le service patrimoine, vient-on d’appren-dre, va tenter de remettre les pendules à l’heure. Ce qui risque de porter un coupfatal au fameux quart d’heure picard…

Jean-Christophe Fouquet

(* ) Prononcée le 13 février dans l’émission Télématin sur France 2 : « Si à 50 ans on n’a pasune Rolex, on a quand même raté sa vie ».

Perret lui-même voulait que l’on mît les pendules à l’heure.

Depuis 1991, la fontaine de la place Gambetta est censée donner l‘heure.

JDAMétropole • n° 518 • 1er avril 2009 • 5


Voie royaleLa rue Émile-Debrie devrait être comme neuve avant la fin de l’année. La voirie se refait une beauté.Pour permettre de réduire la vitesse des véhicules et favoriser la circulation des piétons.

CAMON

Les travaux de la rue Émile-Debrie deCamon viennent de démarrer. Ils font suiteà l’achèvement en septembre 2007 de larue Roger-Allou, dans son prolongement.Cet axe, qui dessert le centre de cette petiteville de 4 609 habitants qu’est Camon,longe les hortillonnages. « Nous voulons ylimiter la vitesse à 30 km/h. Mais aussi ren-dre les trottoirs, sur lesquels des voituresse garent, plus praticables pour les piétonset les fauteuils roulants », synthétise Jean-Claude Renaux, le maire.

Espaces revégétalisés

Pour cela, la largeur de la voie va se réduireet des places de stationnement s’installer.Par ailleurs, « deux entailles vont vers leshortillonnages, ajoute Jean-Claude Renaux.Nous allons revégétaliser ces espaces, pourque les gens puissent prendre leur barqueafin d’accéder à leur jardin. » Premièreétape : la réfection des canalisations, finan-cée par la Métropole (125 000 €). Elle doits’achever en fin de semaine. La suite des

opérations, qui devrait débuter en mai, està la charge de la commune, à hauteur de700 000 €. Une subvention pourrait lui êtreaccordée par le conseil général. « Si on veutdégager de la place pour les piétons, il faut

enlever les poteaux en ciment », précise lemaire. D’où un enfouissement des réseaux.Fin des travaux au dernier trimestre 2009.

Jean Christophe Fouquet

Environ 400 mètres de la rue Émile-Debrie entrent en travaux.

FUMIER À BON PORT« On y chargeait le fumier sur les barquespour abonder les terres des hortillonnages.Encore maintenant, les maraîchers l’utili-sent pour embarquer leurs plants. Un es-pace du quai leur est réservé ». L’endroitévoqué par Jean-Claude Renaux est le portà fumier. On y accède par la rue Roger-Allou, rénovée en 2007. « Quitte à refairecette route, nous voulions mettre en valeurun si beau site », se souvient le maire. Au-jourd’hui, avec un nouveau mobilier enbois, des bancs et des berges qui ont été relookées jusqu’à un lieu nommé Mère Salade, ce port à fumier constitue un belespace de promenade. Curiosité : la méri-dienne verte y passe. Une ancienne borne,

une plaque de fonte et des clous dans lesol « à la manière des vieux passages clou-tés », comme les décrit Jean-Claude Renaux, en matérialisent l’axe. J.-C. F.


Dix ans d’âge. En informatique,ce n’est pas rien. « Le systèmede gestion des documents etdes ressources multimédiasdes bibliothèques de la Métro-pole étant obsolète, il noussemble indispensable de leremplacer », estime Alain David,vice-président d’Amiens Métro-pole à la culture. Le coût del’opération, évalué à 1,21 milliond’euros, sera réparti jusqu’en2011. Un temps nécessaire pouréquiper l’intégralité des vingt-

cinq bibliothèques et deux bibliobus. Et ainsi relancer,comme le signale le présidentd’Amiens Métropole, Gilles Demailly, un dossier « reportédepuis plusieurs années ».Jusque-là, seuls sept biblio-thèques et un bibliobus étaientéquipés. Quant au catalogue automatisé des collections, ils’avérait encore parcellaire. Ilétait temps de tourner la page.


Consommer durableAu 1er janvier 2011, sur n’importe quelle banane ou paire de chaussettes, une étiquette devra indiquer l’impact sur la planète occasionné par sa fabrication, sa distribution… Objectif : responsabiliser nos modes de consommation.

ENVIRONNEMENT

Bibliothèques branchéesLe système informatique des bibliothèques de la Métropole datait de 1999. Il va être remplacé.Coût total : 1,21 million d’euros en trois ans.

INFORMATIQUE

Manger des tomates à Noël etc’est la planète qui trinque.Leur production sous serredans le sud de l’Espagne, leurconditionnement, leur trans-port jusqu’au supermarché… À partir du 1er janvier 2011,chaque produit de grandeconsommation devra portermention, pour le consomma-teur, de son impact écolo-gique. Celui-ci se mesurenotamment avec l’empreintecarbone, c’est-à-dire la quan-tité de gaz à effet de serre émispar un produit. Depuis la phased’extraction des matières pre-mières pour sa fabrication,puis sa distribution, son utili-sation et même jusqu’à sa finde vie. L’idée d’un tel étique-tage est issue du Grenelle del’environnement. Si les moda-lités sont encore à définir, l’ob-jectif est clair : « Informer lesconsommateurs directementsur le lieu de vente pour qu’ilsintègrent cette donnée écolo-

gique dans leur acte d’achat »,résume Édouard Fourdrin, encharge de l’affichage environ-nemental à l’Ademe (Agencede l’environnement et de lamaîtrise de l’énergie). Des ex-périences ont déjà été menéesdans le Nord-Pas-de-Calaisainsi qu’au Royaume-Uni. « Auniveau français, l’Ademe sou-haite harmoniser toutes cesinitiatives en ajoutant d’autres

critères, comme par exemple,un indicateur sur la consom-mation d’eau pour les produitsalimentaires, détaille ÉdouardFourdrin. Les consommateurspourront comparer les pro-duits et choisir les plus vertueux, en cherchant lemeilleur compromis entre leprix, la qualité et l’impact environnemental. » Alors pourles tomates, rien de mieux que

d’attendre l’été et de dégustercelles des hortillonnages…

Antoine Caux

Rendez-vousLa Consommation durable :une conférence de l’Ademeau Centre hospitalier universitaire sud (amphithéâtre IFSI), jeudi 2 avril, à 17h30.


Un étiquetage issu du Grenelle de l‘environnement.

D‘ici à trois ans, les vingt-cinq bibliothèques seront informatisées.



Marche à l’abriRUMIGNY

Selon le code de la route, le piéton resteprioritaire. Mais il est aussi très vulnérable.Afin d’inciter à la prudence et au partage dela rue entre les usagers, il existe un “per-mis piéton” pour les enfants de 8 à 9 ans. Àl’école de Rumigny, 16 élèves viennent del’obtenir après une action éducative initiée

par la gendarmerie de Saint-Sauflieu. « Ungendarme est venu expliquer aux enfantsde CE2/CM1 les dangers de la rue, la diffé-rence entre les voies piétonnes et cyclisteset les droits et les devoirs du piéton. Au boutde quelques séances, ils ont passé un testauquel il fallait obtenir au moins 15 sur 20.

Tous ont eu leur permis », se réjouit ArlettePujalte-Guille, professeur des écoles. Lepetit carton avec leur photo le prouve : ces16 enfants ont fait leurs premiers pas surla voie du civisme.


Les 16 enfants de CE2/CM1 ont tous décroché leur permis piéton.

À la croisée des cheminsAMIENS EN EUROPE

Dix apprentis allemands repartent, diplôme européen en poche, après un séjour d’un mois à Amiens.

« Une expérience formidable ! » PapyNtumba, patron du garage JSN à Rivery, ap-plaudit des quatre mains le programme eu-ropéen Léonardo qui vient de permettre àdix jeunes allemands de parfaire leur for-mation en France. Monsieur Ntumba n’a euqu’à se féliciter de son stagiaire. Les neufautres, tous dans le secteur de l’industrie,et âgés de 18 à 19 ans, ont passé un moisdans l’environnement socio-économiqueamiénois : chez Alpla, Carbone Lorraine ap-plications électriques, à la chambre de mé-tiers et de l’artisanat de la Somme ou encoreà Euromat… Tous ont reçu leur diplôme le27 mars, à l’hôtel de ville. Un “europass mo-bilité”, attestant des compétences acquises.

L’europass mobilité facilite l’insertion desjeunes dans le marché du travail européen.Les dix adolescents ont d’abord suivi descours de français avant de s’immerger dansl’une des six entreprises. « Ce sont desjeunes très disciplinés et ordonnés mêmes’il y a parfois des problèmes de compré-hension », poursuit Papy Ntumba qui ne demande qu’à revivre l’expérience. ÉlodieFlé, responsable des ressources humainesde la chambre des métiers évoque aussi labarrière de la langue. « Pourtant, signale-t-elle, j’ai été très impressionnée à la fin dustage par la qualité de leur compte-rendu. »Le programme soutenu par la chambre des métiers d’Amiens et un organisme de

formation professionnel de Stuttgart s’intè-gre à la démarche Léonardo. Qui ne fonc-tionne pas à sens unique. Dix Amiénoisiront, à leur tour, à Stuttgart plonger dansdivers secteurs d’activité allemands. Il fautnoter que par rapport à nos voisins d’outre-Rhin, la France a un retard considérabledans la formation par apprentissage. Là-bas, des centaines de milliers de jeunes selancent très tôt dans la vie active, grâce àcette pratique très répandue. La demandeexcède d’ailleurs les 520 000 postes d’ap-prentissage disponibles. La ville d’Amiensest bien décidée à rattraper ce décalage.

Kevin Dumont


En projet : neuf étages, façade convexe.


Actualités locales Actualités locales

NAISSANCES Astori Enzo • Attia Tess • Aydin Solenn • Bellou-Bourgeois Pauline • Berthelot Kylian • Botu-Kruzel Gabriella • Bouzarrou Yousra • Chabni Shiraze • Depoilly-Dupont Rémi • Diler Muhamed • Farah Amine • FlandreKenzo • Focke-Dumeige Stanley • Fouque-Martin Amélia •Fourmanoir Hortense • Freire-Saraiva Tony • Hamadou Ferhat-Amine • Haxhiu Lorik • Lamory Célia • Leclercq Julian• Leite Robin • Louvel Etan • Malépart Albéric • Mourid Massil • Notheaux Louise • Oriez Léo • Ouardjani Adrien •Paris Ethan • Pinchon Timéo • Piolé Mélanie • Rangeon Camille, Longueau • Roussel Clémence, Camon • TronchonDeborah • Van Landewick Noéline.

MARIAGES Cherni Mouiz et Leconte Caroline • Lagneau Davidet Cabuzel • Virginie • Macron Laurent et Aimot Sabine • MartinLaurent et Masset Angélique • Ramli Mustapha et Maziri Ilham.

DÉCÈS Berthe Viviane, épouse Clausse, 70 ans • Capliez Jeanne,veuve Decomble, 94 ans • Carpentier Julien, 80 ans • CuinetClaude, 85 ans • Cuvillier Jean-Claude • Delplace Guy, 86 ans •Foulon Mireille, 85 ans • Fournier Appoline, veuve Dufnerr, 94 ans • Godard Fabrice, 41 ans • Lalou Pierre, 94 ans • PomartMarie, 45 ans • Pruvot Robert, 87 ans, Longueau • Quignon Marcelle, veuve Boquet, 83 ans • Quille André, 81 ans • RoutierClothilde, veuve Copin, 78 ans • Turbeau Emilienne, veuve Desremeaux, 93 ans • Van Den Herreweghe Edgard, 83 ans • Vasseur Colette, 74 ans • Warambourg Michel, 65 ans.

> ÉTAT CIVIL

• Le conseil d’AmiensMétropole se tient le17 avril, à 17h30, salle des assemblées de l’hôtel de ville.

• Semaine du développement durable• Visitez AmbonneLa station d’épuration Ambonne,située à Longpré-les-Amiens, se visite les 2, 3, 6 et 7 avril surrendez-vous. Horaires : 9h, 10h,11h, 13h, 14h, 15h et 16h.03 22 97 42 48

• C’est du propreLa nature a parfois des airs de dépotoir. Pour inciter le chan-gement de comportement, lescommunes de la Métro invitentles âmes citoyennes à ramasserles détritus. Allez, on prend soncourage à deux mains et les déchets avec :Samedi 4 avril

Bertangles (14h30, sur la place)Blangy-Tronville (9h, à la mairie) Dreuil-lès-Amiens (9h, place deLa Poste)Glisy (9h, à la mairie)Saveuse (9h, à la mairie)Dimanche 5 avril

Bertangles (9h30, à l’église)Guignemicourt (10h, à la mairie)Tout le programme surwww.amiens.fr.

• Se déplacer autrement Quels modes de déplacementsalternatifs à la voiture peut-onimaginer pour demain ? Etcombattre ainsi les effets duréchauffement climatique. Le15 avril, à 18h, au 3, place Dewailly, Gilles Demailly et ses adjoints invitent les Amié-nois à débattre de la place del’automobile en ville.

• Don du sang Le bus de l’Établissement fran-çais du sang stationnera le23 avril, place Gambetta, de13h30 à 18h. Les généreux donateurs sont cordialement invités. En cas d’empêchement, la cabine de prélèvement du 6, place Parmentier accueille le public le lundi, mercredi, jeudi

et vendredi, de 8h à 16h, lemardi et samedi, de 8h à 12h.03 28 54 79 94

• La fac sans angoisse L’UPJV ouvre une formationcourte aux candidats voulantreprendre leurs études. L’appuiau DAEU, diplôme d’accès aux études universitaires,s’adresse aux personnes sou-haitant s’inscrire au DAEU en septembre mais inquiets deretourner sur les bancs de lafac. Axé sur l’anglais, le fran-çais et les mathématiques,l’appui au DAEU est proposé à l’UPJV, 10, rue Frédéric-Petitdu 6 avril au 3 juillet. 03 22 80 81 39

• La nature se révèle Le Petit et le Grand Marais sedévoilent lors de la sortie natured’Amiens Métropole le 18 avril.Réhabilités après de longuesannées d’abandon, les sites ontretrouvé leur faune et leur flore.Un animateur vous aide à lescontempler dès 14h sur le par-king du parc du Petit Marais.Entrée libre. Au programme :pêche d’invertébrés aquatiques,découverte des espèces végé-tales et jeux sur la biodiversité.03 22 97 40 40

• L’eau en questionEau potable, assainissement,l’eau relève d’un enjeu vital.L’association Environnement 80se penche sur la question lorsd’une conférence le 3 avril, salleDewailly, de 8h30 à 12h.06 89 04 65 37www.environnement80.com

■ Sud-est On donne son avis sur la réno-vation des immeubles ruesPhileas-Lebesgue et Pierre-Rollin, les locaux associatifs,les logements pour les per-sonnes âgées, etc. Rendez-vous le 7 avril à 19h30 au 17, rue Pierre-Rollin.06 71 64 80 74

■ Longpré La réderie annuelle animeLongpré le 19 avril de 6h à 18h.Réservations à la salle du comité de quartier rue Saint-Léger les 8 et 15 avril, de 18h

à 20h et le 11 avril, de 14h à 15h. 6 € les deux mètres.03 22 43 54 34

• Infos et aideà la personneComment maintenir des per-sonnes âgées à domicile, gérerun deuil, quelle attitude adop-ter face à la violence en privé ?Initiative du CCAS, le forumd’information et d’aide à la per-sonne apportera son lot de réponses. Partenaires sociauxet associations vous attendent le 7 avril, de 10h à 16h30, salleLouis-Aragon.03 22 49 65 72

• RéderieAvec le printemps vient le tempsdes réderies. Celles des com-merçants de Camon se tient le5 avril. 3 € le mètre. Réserva-tions au bar Le Reinitas.06 72 28 89 88

• Trois pièces pour le prix d’uneLa compagnie Comm’elle ditFrançoise enchaîne trois piècessamedi 4 avril, 20h, à la salle des

AMIENSMÉTROPOLE

AMIENS

CAMON

fêtes. La Peur des coups, deCourteline, La Demande en ma-riage, de Tchekhov et Feu la mèrede madame, de Feydau. Bref, lecouple et ses vicissitudes.

• La rando des clochesSi certains vont chercher desœufs, d’autres chercheront à enbaver sur leur vélo. Rendez-vous le 13 avril, à 8h30, place dela mairie pour 25, 45 ou 60 km.03 22 80 15 97

• Marché de producteursTous les vendredis rimerontdésormais avec marché. Pre-mier rendez-vous, le 3 avril, de15h à 19h, derrière la mairie.

• Pâques, lundiet rédérieNouveauté dans la communeavec une réderie, lundi 13 avril,dans la partie haute du village,entre la fontaine et la résidencedes Ambrétias. 3,80 € le mètre.03 22 33 36 36

HÉBÉCOURT

OFFRES D’EMPLOI

Amiens Métropole et la Ville d’Amiens souhaitent participer à l’effort nationald’insertion en milieu professionnel des personnes handicapées et étudierontdonc plus particulièrement les candidatures des personnes relevant de l’articleL 323-3 du Code du travail.

AMIENS MÉTROPOLE RECRUTE

● DES INFIRMIERS (H/F)réf. 1315

pour ses établissements d’hébergementde personnes âgées

MissionDiplôme d’état exigé. Connaissances en gérontologie. Disponibi-lité : travail le week-end et les jours fériés par roulement.

Profil Emploi statutaire ou CDD : salaire de base 1 408 € brut mensuel variable selon expérience + primes et indemnités liées à la fonction + primede fin d’année.

�● DES AIDES SOIGNANTS (H/F)réf. 1155


Mission Postes de jour ou de nuit. Travail le week-end et jours fériés,par roulement.

Profil Diplôme professionnel d’aide soignant. Connaissance des pathologies du vieillissement et psychologie de la personne âgée. Expérience auprès des personnes âgées.

�● DES AIDES MÉDICO-PSYCHOLOGIQUE (H/F)réf. 1378


Mission Accompagner au quotidien les personnes âgées dans lemaintien de l’autonomie sur les plans physiques et psychiques. Postesde jour ou de nuit. Travail le week-end et les jours fériés, par roulement.

Profil Certificat d’aptitude aux fonctions d’aide médico-psycholo-gique. Connaissances exigées des pathologies du vieillissement et de la psychologie de la personne âgée. Expérience souhaitée auprèsde personnes âgées.

Emploi statutaire ou CDD. Salaire de base 1 325 € bruts mensuels variable selon expérience + primes et indemnités liées à la fonction +prime de fin d’année.

Merci d’adresser lettre de motivation (en rappelant la référence) + CV+ photocopies des titres ou diplômes (les dossiers incomplets ne seront pas examinés) à Monsieur le Président d’Amiens Métropole –Direction des ressources humaines – BP 2720 80027 Amiens Cedex 1.

LONGUEAU

SAINS-EN-AMIÉNOIS

SALOUËL

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Tout le monde a crié vade retro.Et la tour de l’incompréhen-sion, vingt étages de haut, s’enest retournée dans ses cartons.Il s’agit maintenant de passer àautre chose. Et de programmerdes constructions de chaquecôté du boulevard d’Alsace-Lorraine, au pied du pontBeauvillé. Sous l’égide de leurmaître, Paul Chemetov, et desélus amiénois, les architectesont planché sur divers projets.D’ores et déjà, on sait qu’unerésidence hôtelière fleurira surla parcelle Fidon, située rive estdu boulevard. Plus précisé-ment à droite, en venant de la gare. L’avant-projet a été dé-voilé aux riverains en réunionpublique le 16 mars. Rien dedéfinitif n’a été annoncé, mêmesi le dossier se fait urgent.« Nous allons étudier sérieu-sement les coûts et à nouveauen débattre ensemble. Lesgrandes décisions doivent êtreprises publiquement » : face à un parterre hostile, Gilles Demailly s’est fait rassurant.Mais ferme. Car il faut avan-cer : « Des résidences hôte-lières, on en trouve dans toutesles villes de France, mais paschez nous, a-t-il exposé.

Amiens en a besoin pour sondéveloppement. De plus en plusde gens, salariés, businessmen,universitaires séjournent icipour des périodes de quinzejours à six mois. C’est à cela quesert ce type de résidence. » À mi-chemin entre un simplehôtel et la location de longuedurée, donc. Un immeuble deneuf étages éco-responsable àfaçade convexe se profile. Rienà voir avec la tour Vadé, initiale-ment envisagée en face, de l’au-tre côté du boulevard. Mais pourcertains habitants, c’est encoretrop : « À Amiens, on ne veutpas de hautes tours. Point à laligne », s’est exclamé un rive-rain. Un avis que tout le mondene partage pas, tel cet autre habitant : « Amiens doit chan-ger de silhouette. Il faut penserà l’avenir, aux générations futures. C’est ça l’architec-ture ». Ce que corrobore ValérieWadlow, adjointe à l’urbanisme,« Amiens doit se densifier, notamment pour préserver lesterres agricoles. » Le look decette résidence hôtelière devraits’affiner au fil des rencontresavec la population.

Jean-Christophe Fouquet.

Bientôtune résidencehôtelière Il en manquait une à Amiens. Haute de neufétages, une résidence hôtelière devrait êtreconstruite près du pont Beauvillé sur l’îlot Fidon.La concertation avec les habitants se poursuit.

URBANISME


Actifs ensemble

ATELIERS

L’ouverturepar le théâtreTous égaux. Les membres de l’association Adar se retrouvent chaque semaine dans l’intimité du dernier étage de la Maison du théâtre pour uneséance d’expression théâtrale. Les barrières créées par les troubles psychiques n’y résistent pas

« Nous allons courir. Mais leplus lentement possible, en simulant la vitesse. Comme unfilm au ralenti. » Mavikana Badinga, de la compagnie LaSoufflerie, donne ses indica-tions. Devant elle, les membresde l’Adar, association d’aide à la relation. Ils sont dix adultes àse rassembler, une fois par se-maine au grenier de la Maisondu théâtre d’Amiens, gracieuse-ment mis à leur disposition poury organiser un atelier d’expres-sion théâtrale, par le verbe ou le geste. Un atelier précieuxpour tous ceux qui, patients de l’hôpital Philippe-Pinel oupas, souffrent de problèmespsychiques. Ce jour-là, deshommes et des femmes de latrentaine à la soixantaine. Cesrendez-vous existent depuistrois ans. L’année dernière,rendant compte de leur travail,un spectacle a été présenté au

Centre d’accueil thérapeutiqueà temps partiel, c’est-à-dire le lieu de soin de l’hôpital Philippe-Pinel. Ce CATTP, situérue des Quatre-Lemaire, ac-cueille aussi d’autres activitésde l’association. « Chez nouspersonne n’est patient ou soignant. Tout le monde estadhérent et point final. Certainsmembres siègent au conseild’administration de l’associa-tion, dont ils assurent le fonc-tionnement. Ils ont à cœur de transmettre les actions del’Adar », explique CatherineObry, sa présidente. Après la simulation d’une traversée derivière sur des cailloux qui pro-voque des éclats de rire en cas-cade, les apprentis acteurs sepositionnent face à face. L’unjoue le vent, l’autre un arbre. Unexercice efficace pour la motri-cité et l’expressivité du corps.En fin de séance, les partici-

pants confient leurs impres-sions : « À la suite de ma mala-die, je suis devenu très timide.Ces ateliers m’ont aidé à m’ex-térioriser », indique ce grand etsouriant homme à lunettes.« Ces entraînements nous apprennent à ne pas craindre le ridicule et à aller vers les autres », renchérit l’un de sescompères. Un apprentissage

qui, conjoint aux autres activitésde l’Adar et du CATTP, sembleporter ses fruits. En effet, ici, le journaliste est accueilli avecchaleur, sans défiance.


Adar90, rue des Quatre-Lemaire03 22 89 35 52

Un atelier hebdomadaire pour s’ouvrir aux autres en faisant travailler le corps et la parole.

■ Vie citoyenne• La Fancita, Fédération d’an-ciens combattants tient unepermanence à la maison dequartier L’Albatros (rue duDocteur Louis-Fafet), mercredi8 avril, de 15h30 à 16h30.030 22 46 28 68

■ Théâtre• En résidence au Centre culturel Jacques-Tati, la com-pagnie Élixir invite à la créationde formes théâtrales courtesprésentées lors de certainsspectacles. Les séances, ou-vertes à tous à partir de 12 ans, ont lieu les 4 et 11 avril,tous les samedis de mai et les 6 et 13 juin, de 10h à 12h. 03 22 46 01 14 / 06 62 37 48 42

■ Danse• Samba 80mène la danse lorsd’une session de mambo ou-verte, tous les vendredis, de 20hà 20h55, du 3 avril au 15 mai, au14 rue Allou. Tarif : 38 €.06 76 50 21 65 www.samba80.com

• Actuellement en tournée avecla compagnie burkinabée Saliani Seydou, la danseuse et cho-régraphe Adyaratou Ouédraogofait un détour à Amiens pour unstage mêlant danse africainetraditionnelle et afro-contempo-raine. Rendez-vous au son despercus, samedi 11 avril de 14h à17h, salle Raoul Lamolet (7,boulevard Bapaume). 25 €,stage tous niveaux. 06 68 37 98 95.

■ Formation• Partir en vacances en Italie :le rêve. Et parler la langue,c’est encore mieux. Le Centrede liaisons et d’échanges internationaux propose auxdébutants d’apprendre lesbases de la langue, les 3, 10,

17 et 24 juin au 2, rue del’Union. Tarif : 12 € la séance.Inscriptions avant le 26 mai.03 22 95 85 88

■ Bourse• Des vêtements de gros-sesse, d’enfants et du maté-riel de puériculture. C’est ceque propose la bourse aux vê-tements, samedi 4 avril, de 9hà 16h, à la salle Marivaux (rueMarivaux).03 22 46 12 10

■ Randonnées• 15 km à pied, dimanche 5 avril. Rando Picardie attendles marcheurs au plan d’eaude Berny-sur-Noye, à 9h.03 22 89 79 26http://rando.picardie.free.fr

Piscine du Coliseum03 22 71 12 12Jeudi 2 8h-20hVendredi 3 8h-21h Samedi 4 8h-18hDimanche 5 9h-13h,14h-17hLundi 6 12h-20hMardi 7 8h-21hMercredi 8 8h-20h

Piscine Le Nautilus 03 22 44 44 66Jeudi 2 7h30-8h45 12h-13h30Vendredi 3 7h30-8h45 17h-19h15 Samedi 4 10h-12h15 14h30-17h15Dimanche 5 9h-12h15 14h-17h15Lundi 6 FerméeMardi 7 7h30-8h45 12h-13h30 17h-19h15Mercredi 8 8h30-11h45 14h30-19h15

Piscine Vallerey 03 22 22 24 60 Jeudi 2 FerméeVendredi 3 8h-9h10 17h-19h45Samedi 4 10h-11h45 14h-17h45Dimanche 5 9h-12h45Lundi 6 17h-19h45Mardi 7 8h-9h10 17h-19h45Mercredi 8 8h-19h45

Patinoires du Coliseum03 22 71 12 12Jeudi 2 14h-16h 20h30-23hVendredi 3 14h-16h 20h30-23hSamedi 4 14h-17hDimanche 5 10h-12h 14h-17h Lundi 6 14h-16h Mardi 7 14h-16hMercredi 8 14h-17h


Sports

■ Football américain• Ça enchaîneLes Spartiates ont vaincu lesigne indien en disposant enfindu Flash de La Courneuve le21 mars. C’est désormais auxMolosses d’Asnières-sur-Seinede se présenter au stade duGrand Marais, samedi 4 avril,20h.

INAUGURATION

Le collège Jules-Verne est désormais équipé d’un mur d’escalade. Un projet gravi en moins de six mois grâce aux professeurs de sport, à la commune et à Amiens Métropole.

Rivery fait le mur

Plus de 150 m2, 800 prises et undevers de 3 mètres. Belles men-surations pour le mur d’esca-lade inauguré le 13 février dansle gymnase du collège de Rivery,le deuxième dans la Métropoleaprès celui du lycée de La Ho-toie. « Nous sommes heureuxde permettre la pratique decette activité sportive de plus enplus populaire et accessible augrand public », a applaudiJacques Nowak, maire de Ri-very. Ce mur d’escalade pré-sente plusieurs niveaux dedifficultés, du débutant jusqu’au

MOBILISATION

Au 1er septembre, l’État se retirera du Centre régional d’éducation physiquesportive. Les collectivités réfléchissent à l’avenir de cette structure, propriété d’Amiens Métropole.

Creps sucré

Le Creps d’Amiens fermera le 1er septembre prochain.Bernard Laporte, secrétaired’État au sport, a confirmé sa décision dans une lettredatée du 18 mars. Le 23 fé-vrier, il avait reçu, à Paris,Alain Jauny, vice-présidentd’Amiens Métropole auxsports. Accompagné d’élus du conseil régional, il était allé plaider la cause du centrerégional d’éducation physiquesportive amiénois. En vain.L’État va bien se retirer decette structure, qui est pro-priété de la Métropole. La-quelle a jusqu’au 31 janvier2010 pour prendre une déci-sion. « Nous allons nous met-tre autour de la table avec les autres collectivités pourimaginer l’après-Creps, an-

nonce Alain Jauny. Et savoirquel avenir proposer à nossportifs. » Un plan B qui posela question du financement,« le nerf de la guerre, selon levice-président. Or ce n’est pas

à nous de faire de la formation,même s’il faut que la structuregarde sa vocation sportive ».Ce pôle, destiné aux athlètesde haut niveau avait été inau-guré en 2005. A. C.

grimpeur expérimenté. « Pourl’anecdote, le niveau débutantest situé à droite du mur et plusnous allons vers la gauche plusla difficulté grandit », a souriJacques Nowak. Ce projet, « unepromesse de campagne », selonl’adjoint aux sports BernardBocquillon, a été lancé en juil-let 2008. Dès décembre, les tra-vaux étaient terminés. AmiensMétropole a financé cette réali-sation à hauteur de 58 200 €.Une ascension bien menée.

Antoine Caux Ce mur est le deuxièmede la Métropole.

Situé square Friant, le Creps avait été inauguré en 2005.

Alain Jauny,vice-présidentd’Amiens Métropole aux sports.

Théâtre

Loisirs & culture

Good morning, Mister GershwinL’univers musical éclectique du compositeur américain George Gershwin prend corps dans le dernier spectacle du duo Montalvo-Hervieu. Un hommage en forme de joyeux melting-pot !

Danse

Piochant de-ci, de-là leur matière pre-mière, les chorégraphes José Montalvo et Dominique Hervieu, à la tête du Théâtrenational de Chaillot depuis 2000, emmè-nent depuis bientôt deux décennies le public dans une danse au caractère uni-versel. Chacune de leurs créations ouvreles frontières de cet art et révèle les spé-cificités de chaque style. Performers hip-hop dialoguent ainsi avec d’élégantesdanseuses sur pointes, et sans vraimentparler la même langue se comprennent.Coloré et jubilatoire, le panorama de l’artchorégraphique, imaginé par José Mon-talvo et Dominique Hervieu, est par ail-leurs illustré en projections animées surécran géant. Leur dernier spectacle, Goodmorning, Mr. Gershwin, rend hommageau célèbre compositeur de Rhapsody inBlue, Summertime ou The Man I Love. Etporte un regard sensible sur l’Amériquedes Années folles, son urbanisation et samodernisation. L’œuvre de Gershwin(1898-1937) traverse différents courants,

Destin personnel,mémoire collectiveL’Histoire ne se lit pas que dans les livres. Celle qui est commune à laFrance et à l’Algérie est douloureuse et silencieuse. La compagnie La Lunebleue met en scène deux femmes pour approcher l’Histoire de l’intérieur.

« Il y a des choses qu’on ne peutpas affronter », soupire Fadila.Cette Algérienne, née en Kaby-lie en 1961, est assise à unetable en face d’une Française.Dont le père a fait la guerre d’Al-gérie sans lui en avoir jamaisparlé. Les non-dits ont éveilléen elle le désir de savoir. Alorselle écoute Fadila parler de sonpassé : Tizi Ouzou, la languefrançaise, la guerre civile, lapeur puis l’arrivée en Francechez une tante et l’incompré-hension de sa famille qui l’em-

pêche de sortir et ne lui poseaucune question sur ces annéesdouloureuses. Cette scène faitpartie du spectacle Le Visage de l’autre, conçu à l’issue duprojet France/Maghreb : unehistoire qui nous travaille.« Nous menons cette aventuredepuis 2007, explique ValérieJallais, metteur en scène et comédienne de la compagnie LaLune Bleue. J’ai eu envie d’allerau-delà des silences qui pèsentsur la colonisation, l’immigra-tion, l’islam… J’ai interrogé des

personnes qui avaient un lienavec le Maghreb. Fadila en faitpartie. Son personnage est incarné par une comédiennemais son histoire est véritable.Incroyable et riche, cette histoirebouleverse parce qu’elle toucheaussi notre humanité. »

Coline Bergeon

Le Visage de l’autreMercredi 8 avril, 20h30Jeudi 9 avril, 14h30 et 20h30

Salle de spectacle du lycéeLa Hotoie80, rue du Bâtonnier-Mahiu06 83 10 81 68http://lalunebleue.free.fr

de la musique classique aux chansonspopulaires, en passant par le jazz et le blues. Une passerelle idéale dans lemonde utopique des deux comparses.

Candice Cazé

Good morning, Mr. GershwinLe 7 avril, 19h30 et le 8, 20h30Maison de la CulturePlace Léon-Gontier03 22 97 79 77www.maisondelaculture-amiens.com

De savoureuses rencontres dansées égayent les pièces de la compagnie Montalvo-Hervieu.


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Une vidéo, signée Mathieu Krim, projette des scènes endirect et des images d’archives.


Culture & loisirs

Carnifax plante son décor au débutdu XXe siècle, dans un Amiens imaginaire.

Le monde selon Waide SommeLe Centre de formation Waide Somme a, depuis 2001, permis l’éclosion de nombreux talents dansl’imagerie 3D. Ses journées portes ouvertes sont une parfaite occasion de se plonger dans le décor…

Portes ouvertes

Issus du cru 2006 du Centre de formationartistique et de création d’images numé-riques, Mike Tarratte et Julien Bourdon,28 ans tous les deux, sont de ceux qui ont su s’attirer le soutien et la confiancede Waide Somme. Installés dans le stu-dio de l’école, ils terminent actuellementle premier épisode de Carnifax, conçupour être une série. « Il s’agit de la “vraiefausse” histoire d’Arsène Lupin, détailleJulien. Nous avons découvert que Mau-rice Leblanc, né en 1864 et décédé en1941, s’était inspiré d’un fait-divers, leprocès de Marius Jacob à Amiens, pourcréer son personnage. Nous avons ima-giné avec l’auteur amiénois DominiqueZay, l’enfance du petit Arsène aux prisesavec un lutin appelé Carnifax. » Sur leton du conte, l’aventure mise en images

par les deux réalisateurs, oscille entrerécit fantastique et intrigue policière.« Avec Julien, on se complète, affirmeMike. On travaille ensemble depuis laformation. Lui est un excellent anima-teur, tandis que la modélisation, les textures ou les éclairages sont mes spé-cialités. » Sur l’écran, le résultat est sai-sissant. Un rêve en trois dimensions, à vivre éveillé, samedi lors des portesouvertes de Waide Somme.

Candice Cazé

Portes ouvertes Waide SommeSamedi 4 avril, de 10 à 18h147, rue Dejean03 22 33 15 02//w2.amiens.com/waide-somme

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La Maison du théâtre a été le lieu de répétition des neuf compères.

Les Zazous crèvent l’écranTrente ans d’amitié, vingt ans de scène : Zic Zazou sort le 8 avril un premier DVDBrocante sonore & autres dingueries.

Souvenirs

Entre interviews, extraits de concerts etimages de la Brocante sonore réaliséessur l’ancien site minier d’Hénin-Carvin, leDVD Brocante sonore & autres dingueriesest un album souvenir. C’est Émilie Chédid,fille de Louis, qui en signe la réalisation.« Elle aime l’esprit de notre groupe et a ététouchée par sa longévité, explique MichelBerte, l’un des neufs doux dingues. » Laprojection au ciné St-Leu du DVD le 8 avrilest suivie du court-métrage La Préventionde l’usure de Gilles Charmant et en sa pré-sence. « Dans ce film, trois d’entre noustenons les rôles d’ouvriers qui se retrou-vent à jouer des instruments dans uneusine », révèle Michel Berte. Et Jean-Fran-çois Hoël en signe la musique.

Ingrid Lemaire

Mercredi 8 avril, 19hCiné St-Leu33, rue Vanmarckewww.sicaline.com

La vie en MétropoleDU 1ER AU 7 AVRIL Cinéma

JDA Métropole n° 518 1er avril 2009 15

Jean-Pierre Bergeon aime : : un peu - : beaucoup - : passionnément - : à la folie - : pas du tout

Ciné Gaumont Amiens 5, bd de Belfort / 08 92 69 66 96 # 181 (0,34 € la min)www.cinemasgaumont.com

LA VÉRITABLE HISTOIRE DU CHAT BOTTÉ (2009)

Film d’animation de P. Hérold, J. Deschamps et M. Makeieff

P’tit Pierre hérite d’un chat qui parle et semble avoir des pouvoirs grâce à ses bottes. D’après Perrault.

14h - 15h40 et 17h30 (me, sa et di)di 11h30

SAFARI (2009)D’Olivier Baroux avec Kad Merad, Lionel Abelanski

Six touristes français embarqués pour un safari en compagnie d’un guide qui a peur des animaux.

13h45 - 15h50 - 17h55 - 20h - 22h10 di 11h15

DRAGONBALL EVOLUTION (2009) vf

De James Wong avec Justin Chatwin, Emmy Rossum

Sangoku, sa queue de singe, son bâton magique, ses boules de cristal… Le manga culte sur grand écran.

14h10 - 16h10 - 18h10 - 20h05 - 22h di 11h

MONSTRES CONTRE ALIENS (2009) vf

Film d’animation de Rob Letterman et Conrad Vernon

Les monstres d’une prison top-secrète, Dr Cafard en tête, sont libérés pour combattre un robot.

13h55 - 16h05 - 18h10 - 20h10 - 22h15 di 11h30

PRÉDICTIONS (2009) vfD’Alex Proyas avec Nicolas Cage, Rose Byrne

Un statisticien découvre dans une suite de chiffres les prédictions de cataclysmes. Suspense.

14h30 - 17h - 19h25 - 21h45 di 11h30

DUPLICITY (2009) vfDe Tony Gilroy avec Julia Roberts, Clive Owen

Deux anciens agents secrets s’affrontent désormais sur le champ des affaires. Et des amours.

14h25 - 16h50 - 19h15 - 21h40 di 10h50

LE CHIHUAHUA DE BEVERLY HILLS (2008) vf

De Raja Gosnellavec des chiens doublés par Jamel Debbouze, Fabrice Eboué

Chloé, une chienne Chihuahua gâtée de Beverly Hills, se retrouve paumée à Mexico. Mais elle se fait des amis.

me, sa et di : 14h05, 16h05 et 18h05 di 11h

LA PREMIÈRE ÉTOILE (2009)

De et avec Lucien Jean-Baptiste avec Anne Consigny, Firmine Richard

Un homme ne tient pas toutes ses promesses. La dernière en date est d’emmener sa famille au ski.

14h20 - 16h20 - 18h20 - 20h15 - 22h10 di 10h50

LES TROIS ROYAUMES (2009) vf

De John Woo avec Tony Leung Chiu Wai

Fresque à grand spectacle dans la Chine du IIIe siècle après J.-C. Film en deux parties.

14h30 et 17h30 (sauf je) - 21h30 je 18h30

WELCOME (2009)De Philippe Lioret avec Vincent Lindon, Firat Ayverdi

Un réfugié kurde veut traverser la Manche à la nage. Un maître-nageur décide de l’aider.

14h30 - 16h45 - 19h15 - 21h30 di 10h50

COCO (2009)De et avec Gad Elmaleh avec Pascale Arbillot, Manu Payet

Coco, parti de rien, est arrivé à quelque chose. Son secret ? L’eau frétillante.

14h - 16h - 18h - 19h - 20h - 22h di 11h15

GRAN TORINO (2009) vfDe et avec Clint Eastwood avec Bee Vang, Ahney Her

Ancien du Vietnam empli de préjugés, Walt vit seul. Un jeune tente de lui voler sa Ford…

13h55 - 16h15 - 18h30 - 20h45 di 11h

LOL (2009)De Lisa Azuelos avec Sophie Marceau, Christa Theret

Les turpitudes de Lola ne la font pas mourir de rire. Pourtant on l’appelle LOL (Laughing out Loud).

14h10, 16h10 et 18h10 (sauf me, sa et di) - 20h10 - 22h10

SLUMDOG MILLIONAIRE (2009) vf

De Danny Boyle avec Dev Patel, Mia Drake

Issu des taudis, un homme remporte la cagnotte de la version indienne du Millionaire.

15h40 et 18h (sauf me, sa et di) 20h30

PONYO SUR LA FALAISE (2007) vf Film d’animation d’Hayao Miyazaki La jeune princesse Ponyo, du royaume des poissons rouges,

rêve de devenir humaine. Par l’auteur de Totoro. Avant-première dimanche à 11h

UNE FAMILLE BRÉSILIENNE (2008) vo

De Walter Salles et Daniela Thomas avec Daniela Thomas, George Moura

Quatre frères à Sao Paulo, ville de 20 millions d’habitants. Chacun suit son chemin et ses rêves.

je 12h15 - 14h30 / ve 19h45 / sa 18h - 22h / di 17h30 / lu 20h / ma 17h - 21h30

GRAN TORINO (2009) voDe et avec Clint Eastwood avec Bee Vang, Ahney Her

Ancien du Vietnam empli de préjugés, Walt vit seul. Un jeune tente de lui voler sa Ford…

me 14h30 - 21h / je 16h30 / ve 17h30 - 21h45 / sa 20h / di 19h30 / lu 22h / ma 19h

NOS ENFANTS NOUS ACCUSERONT (2008) Documentaire de Jean-Paul Jaud La chimie dans l’agriculture. Ou comment

empoisonner les campagnes… et la population.me 17h / je 21h30 / ve 14h sa 16h / lu 18h

HERBE (2009) Documentaire de M. Levain et O. Porte La production de lait en Bretagne. Petits producteurs ou grande industrie ? Une question de fond.

me 19h / je 19h (+débat) / ve 16h sa 14h30 / lu 16h30 / ma 12h15

CHANG (1927) ciné-concert

Documentaire de MC. Cooper et EB. Schoedsack

Au Siam, le choc de l’homme contre l’éléphant. Les papas de King Kong signent un chef-d’œuvre.

di 15h30 / lu 10h - 14h30 ma 10h - 14h30

Ciné St-Leu 33, rue Vanmarcke / 03 22 91 61 23 www.cine-st-leu.com

Ciné Orson Welles place Léon-Gontier / 03 22 97 79 77www.maisondelaculture-amiens.com

À L’AVENTURE (2008)De Jean-Claude Brisseau avec Carole Brana, Arnaud Binard

Sandrine est lasse. Elle veut changer sa vie et faire de nouvelles rencontres.

me 15h - 20h30 / je 18h15 / ve 15h - 20h / sa 17h30 - 22h / lu 20h30 / ma 18h15 - 20h30

MESRINE (1ère partie) :l’instinct de mort (2008)

De Jean-François RichetAvec Vincent Cassel, Cécile de France

De Paris au Canada, le parcours criminel de Jacques Mesrine dans les années 60.

me 18h15 / je 20h30 / ve 18h - 22h sa 15h - 20h / di 19h30 / lu 18h15

Un dimanche au ciné : la comédie musicale

LE PIRATE (1948) voDe Vincente Minnelliavec Gene Kelly, Judy Garland

Une jeune fille rêve d’un pirate. Arthur Freed, producteur à la firme du lion, donne ses lettres de noblesses au musical.

di 10h

UN JOUR À NEW YORK (1949) vo

De Stanley Donen et Gene Kelly avec Frank Sinatra, Gene Kelly

La virée de trois marins à New York. Les auteurs de Chantons sous la pluie font équipepour la première fois.

di 14h

TOUS EN SCÈNE (1953) vo

De Vincente Minnelli avec Fred Astaire, Cyd Charisse

Comment monter un show dans un Broadway qui vire “arty” ? Un sommet du musical, célèbrepour le ballet Girl Hunt.

di 16h45

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18 JDA Métropole n° 508 14 janvier 2009

CLASSIQUE BAROQUE THÉÂTRE ARTS VISUELS (EXPOSITIONS) JEU

* Pensez à réserver

Cosi fan tutte l’opéra de chambre de Mozart réorchestré par l’Ensemble Philidor

mardi 14 avril 20h30

MAISON DE LA CULTURE

*

Le Souffle lyriqueHaendel, Couperin, Rameau et Vivaldi, au programme d’un concert baroque avec les sopranos Emmanuelle Peter et Joëlle Lothe

vendredi 3 avril 20h30

CENTRE CULTUREL LÉO-LAGRANGE

*

Les Coulisses du palais

le théâtre de l’Alliance d’Amiens joue une comédie écrite et mise en scène par Dominique Martens

les 28 et 29 mars et du 3 au 5 avril

LA PROVIDENCE *

Urbanité la compagnie professionnelle Les Valeureuxrépètent en public sa prochaine pièce jeudi 9 avril 19h SALLE ANDRÉ-CHAUVIN

SALEUX*

Carte blancheles plasticiens Olivier Damiens, François Glineur, Thomas Grember et Thomas Girard présentent leurs univers

jusqu’au 18 avril CENTRE CULTUREL JACQUES-TATI

Esmar Civnir exposition des peintures de l’artiste turque Esmar Civnir jusqu’au 18 avril PÔLE UNIVERSITAIRE

CATHÉDRALE

Engelen l’artiste amiénois présente ses huiles et eaux-fortes jusqu’au 2 mai HARMONIA MUNDI

Les Courriers du tsar un jeu d’énigmes et de défis à faire en famille à la manière de Michel Strogoff

dimanche 5 avril 15h

MAISON DE JULES VERNE

*

Loisirs & culture


Deux ans d’existence, de nom-breux concerts en Picardie, unetournée en Suisse et une pres-tation tambourinante en pre-mière partie d’Érik Truffaz etd’Abd Al Malik : notre groupelocal Motionless entre dans la cour des grands. Pierre auchant, David au clavier, FXscratcheur terrible et Juiz à la trompette, voilà pour les présentations. Leur premieralbum, The Inertia of an Accentat Rest, sonne hip-hop et elec-tro. Particularité du bébé : Motionless a composé la mu-sique et six rappeurs d’outre-Manche ont écrit des textes.Réalisé par le label amiénois

Voilà une adaptation originaledes Fourberies qui exploite àmerveille les travers de Scapinle manipulateur et les ressortsde la comédie subversive deMolière. Jean Sclavis, l’uniquecomédien en chair et en os, in-terprète le rôle du valet. Scapin,un rusé coquin qui s’amuse à

inventer de vilaines intriguespour tromper ses maîtres. L’ac-teur prête sa voix aux autrespersonnages, incarnés par huitmarionnettes sculptées parÉmilie Valantin. Née en 1940 àLyon, la fondatrice du Théâtredu Fust n’a de cesse d’actuali-ser le métier de marionnettistedans toutes ses créations. In-ternationalement reconnue, sacompagnie basée à Montélimara remporté de nombreux suc-cès, notamment avec une ver-sion du Cid de Corneille, danslaquelle les marionnettesétaient faites de glace. Cetteadaptation des Fourberies duremoins d’une heure et demie. À découvrir absolument.

Coline Bergeon

Les Fourberies de ScapinLundi 6, mardi 7, jeudi 9, vendredi 10 avril, 20h30Mercredi 8 avril, 19h30Comédie de Picardie 62, rue des Jacobins03 22 22 20 20www.lefust.com

Ikoz et produit par PonowaïFlora records, il est en passe detrouver sa place dans les bacsaméricains et japonais. Un lan-cement d’album extatique pourMotionless, vendredi 10 avril à La Lune des Pirates.

Ingrid Lemaire

Motionless, Babel Fishh, Besatmaster et EdisonVendredi 10 avril, 20h30La Lune des Pirates17, quai Bélu03 22 97 88 01www.lalune.netwww.myspace.com/motionlessliveband

The Inertia of an Accent at Rest, un premieralbum réalisé par le label amiénois Ikoz.

Jean Sclavis incarne Scapin.Le seul comédien en chair et en os dans cette adaptation des Fourberies.

Motionless :opus antistatique Scapin surprend

encore !

Théâtre

Le Théâtre du Fust présente une version exceptionnelle des Fourberies de Scapin. Surscène : un seul comédien joue la farce de Molière au milieu de marionnettes à taille humaine.

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Documents

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