31

Je continue, jespère pour votre plaisir, dexplorer le magnifique petit livre des Éditions Phaidon, "Le Musée de lArt", de même que les commentaires

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Je continue, jespère pour votre plaisir, dexplorer le magnifique petit livre des Éditions Phaidon, "Le Musée de lArt", de même que les commentaires
Page 2: Je continue, jespère pour votre plaisir, dexplorer le magnifique petit livre des Éditions Phaidon, "Le Musée de lArt", de même que les commentaires

Je continue, j’espère pour votre plaisir, d’explorer le magnifique petit livre des Éditions Phaidon, "Le Musée de l’Art", de même que les commentaires. Mais ce merveilleux petit livre contient bien d’autres œuvres avec des commentaires fascinants ! Je ne puis que vous le recommander !

J’ai privilégié les peintres moins connus, les peintures parfois oubliées. Et ces commentaires clairs et pertinents nous font comprendre et aimer ces tableaux en particulier, et la peinture en général…

J’ai décidé aussi de faire une place à des peintures devant lesquelles je ne me serais guère arrêtée dans un musée. Mais les explications données éclairent pour moi tout autrement ces œuvres que je ne comprenais pas… Puissiez-vous, vous aussi, faire des découvertes…

Page 3: Je continue, jespère pour votre plaisir, dexplorer le magnifique petit livre des Éditions Phaidon, "Le Musée de lArt", de même que les commentaires
Page 4: Je continue, jespère pour votre plaisir, dexplorer le magnifique petit livre des Éditions Phaidon, "Le Musée de lArt", de même que les commentaires

Frédérick CHURCH Crépuscule à l'infini

Le soleil se couche à l'horizon, dans un ciel rouge sang et orange que reflète une large rivière. Des branches d'arbres noueuses ressortent à l'arrière-plan comme des squelettes. Frédérick CHURCH révèle le pouvoir de la nature dans toute sa splendeur.

Unique élève de Thomas Cole, CHURCH décida d'éliminer l'homme de ses compositions et de se consacrer à la représentation de la nature dans son état primitif. Après avoir exploré sa Nouvelle Angleterre natale, CHURCH partit à la recherche de paysages spectaculaires et panoramiques. Il n'avait pas la moindre envie de se rendre en Europe, chose inhabituelle à l'époque, ses préférences allant plutôt vers l'Amé-rique du Sud ou l'Arctique. Cette vue du volcan Cotopaxi fut peinte en Equateur. CHURCH consigna avec une extraordinaire habileté les merveilles encore inconnues qu'il rencontra durant ses voyages, changeant par exemple la texture de sa peinture selon la formation naturelle qu'il voulait représenter.

Page 5: Je continue, jespère pour votre plaisir, dexplorer le magnifique petit livre des Éditions Phaidon, "Le Musée de lArt", de même que les commentaires
Page 6: Je continue, jespère pour votre plaisir, dexplorer le magnifique petit livre des Éditions Phaidon, "Le Musée de lArt", de même que les commentaires

Javacheff CHRISTO Le Pont Neuf de Paris

CHRISTO, sculpteur environnementaliste, est mondialement connu pour son goût d'envelopper. Ce que nous voyons ici est une œuvre sculpturale massive, qui enveloppe le Pont Neuf, un des plus célèbres monuments de Paris, dans une épaisse toile maintenue par une corde. La transformation temporaire du pont en œuvre d'art fut une nouvelle et passionnante façon de créer une sculpture. En le recouvrant de tissu, l'artiste a attiré l'attention des spectateurs sur les détails sculpturaux du pont, tout en créant un bel et majestueux objet. Cela a aussi servi à montrer l'importance de la conservation de tels monuments historiques. L'œuvre de CHRISTO nous invite à considérer les objets sous un nouvel angle. Transformer les objets familiers est une caractéristique des Nouveaux Réalistes, un mouvement fondé en 1960.  Né en Bulgarie, CHRISTO s'installe à New York en 1964 et prit plus tard la nationalité américaine. En 1976, il finit "Running Fence" quarante kilomètres de tissu blanc recouvrant les collines californiennes.

Page 7: Je continue, jespère pour votre plaisir, dexplorer le magnifique petit livre des Éditions Phaidon, "Le Musée de lArt", de même que les commentaires
Page 8: Je continue, jespère pour votre plaisir, dexplorer le magnifique petit livre des Éditions Phaidon, "Le Musée de lArt", de même que les commentaires

Allan RAMSAY Lady Robert Manners

Ce délicat portrait de forme ovale, modelé avec délicatesse, exhale une certaine tendresse et laisse deviner la bienveillance de l'artiste pour le modèle.  La légèreté des touches de pinceau et l'exécution du tableau aux tons pastels confèrent à la silhouette et à l'allure de cette femme noble une délicatesse flatteuse. Fils de poète, RAMSAY fut l'un des portraitistes les plus en vue de son époque - un homologue écossais de peintres tels que Reynolds et Gainsborough. Installé à Londres et nommé peintre à la cour de Georges III en 1760, c'est à Edimbourg qu'il avait suivi son apprentissage avant de le poursuivre en Italie. Dans ce pays, il fut frappé par l'élégance des œuvres des peintres italiens de l'époque, en particulier celles de Pompeo Batoni, qui réalisa de nombreux portraits d'aristocrates anglais en voyage à Rome. Par la suite, le charme et la sensibilité qu'il saisissait dans ses œuvres devinrent la marque du style personnel qu'il développa ; il fut également très influencé par le raffinement de l'art en France.

Page 9: Je continue, jespère pour votre plaisir, dexplorer le magnifique petit livre des Éditions Phaidon, "Le Musée de lArt", de même que les commentaires
Page 10: Je continue, jespère pour votre plaisir, dexplorer le magnifique petit livre des Éditions Phaidon, "Le Musée de lArt", de même que les commentaires

Sir Henry RAEBURN - Le Révérend Robert Walker patinant sur le lac Duddingston

Un jour d'hiver, pour se divertir, un pasteur d'allure svelte patine sur un lac gelé de la banlieue d'Edimbourg. Peint dans une pose quelque peu théâtrale et outrée, portant un habit noir modeste et sévère. Le personnage se détache nettement sur un arrière-plan aux tons grisâtres. Une telle description d'un membre de l'église révèle non seulement l'humour du peintre, mais également sa familiarité avec le modèle. Artiste très populaire en Ecosse, RAEBURN a su saisir dans ses tableaux les personnalités de l'âge d'or d'Edimbourg, au Siècle des lumières. Il aurait ainsi peint un peu plus de mille portraits, parmi lesquels ceux de poètes, de savants, de philosophes et de dignitaires locaux ainsi que ceux de propriétaires fonciers haut en couleurs de la région des "Highlands", et de ces portraits se dégage un humour jovial. RAEBURN fut fait chevalier par le roi George IV en 1822, et l'année suivante, quelques mois avant sa mort, il fut désigné peintre de sa Majesté pour l'Ecosse.

Page 11: Je continue, jespère pour votre plaisir, dexplorer le magnifique petit livre des Éditions Phaidon, "Le Musée de lArt", de même que les commentaires
Page 12: Je continue, jespère pour votre plaisir, dexplorer le magnifique petit livre des Éditions Phaidon, "Le Musée de lArt", de même que les commentaires

Gerhard RICHTER Betty

L'artiste a ici pour sujet sa fille, qui se tient assise tout près de la surface établie par l'image, comme dans un gros plan. On ne peut cependant pas dire que ce tableau soit un portrait de Betty, car il nous apprend peu de choses sur elle.RICHTER a choisi de peindre sa fille au moment où elle détourne son visage. RICHTER s'est concentré plutôt sur le rouge, le blanc et le rose des motifs de la veste et de la robe, ainsi que sur les cheveux du modèle. RICHTER bouleverse les notions communément admises sur la peinture et nous offre un tableau ayant la précision et l'aspect d'une photographie. RICHTER est toujours à la recherche de nouvelles voies d'expression et son œuvre est extrêmement variée. Le mur à l'arrière-plan ressemble à quelques-uns de ses travaux abstraits, réalisés avec d'épaisses couches de peinture monochrome, lesquels évoquent la tristesse et le désespoir de la guerre du Vietnam.

Page 13: Je continue, jespère pour votre plaisir, dexplorer le magnifique petit livre des Éditions Phaidon, "Le Musée de lArt", de même que les commentaires
Page 14: Je continue, jespère pour votre plaisir, dexplorer le magnifique petit livre des Éditions Phaidon, "Le Musée de lArt", de même que les commentaires

Bridget RILEY Cataract 3

Des lignes de couleurs rouge, turquoise et grise traversent la toile en ondulant et constituent une séquence uniforme d'où naît l'illusion du mouvement. Cette image quelque peu hallucinante semble déformer la toile et ses couleurs paraissent vibrer avec une intensité aveuglante. Cette technique d'exploration et d'exploitation de la faillibilité de l'œil ne peut pas laisser l'observateur indifférent.

Le lien avec le Op'art est visible dans le jeu croisé des couleurs et des lignes qui chatoient de manière si frappante. Mais RILEY vise au-delà de l'observation scientifique. Elle considère les éléments qu'elle utilise comme faisant partie de la nature au même titre que les arbres, les nuages et les collines. Bien plus qu'une somme d'é-léments formels et chromatiques, ses peintures vibrent d'un lyris-me magique. Les premiers tableaux de RILEY, au début des années soixante, étaient presque exclusivement en noir et blanc. Son tra-vail s'est ensuite beaucoup développé, s'orientant vers la représen-tation des lignes parallèles aux couleurs intenses.

Page 15: Je continue, jespère pour votre plaisir, dexplorer le magnifique petit livre des Éditions Phaidon, "Le Musée de lArt", de même que les commentaires
Page 16: Je continue, jespère pour votre plaisir, dexplorer le magnifique petit livre des Éditions Phaidon, "Le Musée de lArt", de même que les commentaires

Hiram POWERS L'esclave grecque

Une jeune femme, d'apparence calme, se tient debout et porte son regard sur la gauche. En l'observant de plus près, nous remarquons que ses mains, délicatement maintenues sur le côté, sont en fait enchainées. A première vue, on dirait une déesse grecque, mais il s'agit d'une chrétienne grecque qui a été vendue comme esclave aux Turcs (la création de cette œuvre coïncida de manière poignante avec la guerre d'indépendance de la Grèce et la sculpture fut très bien accueillie).La surface douce et la grâce de ses formes confèrent à cette représentation un certain lyrisme paisible et délicat. POWERS fut un sculpteur américain majeur au XIXème siècle. "L'esclave grecque" une de ses œuvres les plus appréciées et qui fut fondue en de nombreux exemplaires, lui valut une grande renommée. Sa précision dans le traitement sobre des émotions et dans le choix de ses thèmes sont autant d'éléments le reliant aux six grands idéaux du Néo-classicisme alors dominants dans la sculpture européenne et américaine.

Page 17: Je continue, jespère pour votre plaisir, dexplorer le magnifique petit livre des Éditions Phaidon, "Le Musée de lArt", de même que les commentaires
Page 18: Je continue, jespère pour votre plaisir, dexplorer le magnifique petit livre des Éditions Phaidon, "Le Musée de lArt", de même que les commentaires

George SEGA Passagers d'autobus

Quatre passagers d'un autobus aux allures de fantôme, semblent figés dans le temps. SEGAL avait créé des moules en plâtre de ses amis et de sa famille et les avait placés dans des endroits familiers pour mettre en relief les activités courantes mais nécessaires auxquelles nous nous livrons tous régulière-ment. Bien que seulement ébauchés à l'extérieur, à l'intérieur les moules reproduisent en détail les vêtements et la peau du modèle. Comme de vrais passagers, ces personnages évitent tout contact avec leurs voisins.Les hommes et les femmes en plâtre de SEGAL s'asseyent sur des chaises, mangent dans de petits restaurants et s'épilent les jambes. Son but était de dépeindre l'anonymat dans lequel chacun est plongé en accomplissant ces gestes quotidiens qui nous sont imposés par la société et d'en dégager le sentiment d'aliénation de l'homme moderne. Ce genre de représentations, dans lesquelles le spectateur peut se retrouver, est typique du pop'art.

Page 19: Je continue, jespère pour votre plaisir, dexplorer le magnifique petit livre des Éditions Phaidon, "Le Musée de lArt", de même que les commentaires
Page 20: Je continue, jespère pour votre plaisir, dexplorer le magnifique petit livre des Éditions Phaidon, "Le Musée de lArt", de même que les commentaires

Sir Edward BURNE-JONES Le roi Cophetua et la jeune mendiante

Entre galanterie et romance, ce tableau raconte l'histoire d'un roi que la quête de la femme parfaite mena loin, jusqu'à ce qu'il la rencontre sous les traits d'une simple mendiante. Personnage le plus éclatant du tableau, elle rayonne d'une lumière céleste. BURNE-JONES fut profondément influencé par les artistes du début de la Renaissance italienne tels que Sandro Botticelli et Andréa Mantégna. Il fut également inspiré par les travaux qu'il exécuta avec Dante Gabriel Rossetti. Bien que ce n'était pas un des membres fondateurs du mouvement préraphaélite, son œuvre rappelle en plusieurs points les conceptions de ces peintres. Sa peinture haute en couleurs, la nature poétique des thèmes qu'il aborde et son souci du détail donnent à sa peinture un caractère mystique et une dimension spirituelle. L'influence qu'avait l'époque, le mouvement artistique "Arts and Crafts"  de William Morris se retrouve dans les dessins des feuilles et des étoffes qui ornent l'escalier.

Page 21: Je continue, jespère pour votre plaisir, dexplorer le magnifique petit livre des Éditions Phaidon, "Le Musée de lArt", de même que les commentaires
Page 22: Je continue, jespère pour votre plaisir, dexplorer le magnifique petit livre des Éditions Phaidon, "Le Musée de lArt", de même que les commentaires

André Carl Surface de zinc et de magnésium

Trente-six plaques carrées de magnésium et de zinc purs fabriquées industriellement ont été placées sur le sol en alternance. En rupture avec la conception traditionnelle de la sculpture, ces différents éléments ne sont pas reliés entre eux et peuvent être intervertis. De plus, ils n’ont pas été combinés pour former une structure verticale, mais sont simplement posés à plat. Ils ne sont pas dressés comme c’est le cas en sculpture traditionnelle ; ils ne semblent pas solliciter le regard mais s’intègrent au sol et chacun peut marcher dessus. De 1960 à 1964, André, qui avait été d’abord influencé par les travaux de Frank Stella et Constantin Brancusi, travailla pour les chemins de fer de Pennsylvanie, où l’on utilisait des objets standards, inter-changeables. A partir du milieu des années soixante, il s’est mis à assembler des briques, des plaques de polystyrène expansé et des blocs de ciment en les disposant horizontalement sur le sol. La disposition de ces formes identiques est régie par des principes mathématiques simples.

Page 23: Je continue, jespère pour votre plaisir, dexplorer le magnifique petit livre des Éditions Phaidon, "Le Musée de lArt", de même que les commentaires
Page 24: Je continue, jespère pour votre plaisir, dexplorer le magnifique petit livre des Éditions Phaidon, "Le Musée de lArt", de même que les commentaires

Heron Patrick Quatorze disques : le 20 Juillet 1963

Des blocs de teintes pures sont disposés avec une précision délicate, afin de créer une harmonie de formes et de couleurs. Des disques sont peints ou gravés sur la toile. Cette œuvre abstraite, dont aucun sujet ne vient troubler la pureté visuelle possède un lyrisme subtil qui peut s’interpréter comme une méditation sensuelle et raffinée. Heron, peintre, écrivain et dessinateur textile était, pendant la deuxième guerre mondiale, un objecteur de conscience et travailla comme ouvrier agricole. Il fréquenta les artiste Ben Nicholson et Barbara Hep Whorth à St Ives, en Cornouailles. Tous trois, chacun à leur manière, suivirent un style abstrait. Tout en enseignant à la Central School of Art de Londres, il fut pendant quelques années critique d’art. Son œuvre a fait l’objet d’expositions exclusives dans le monde entier. L’artiste vit et travaille toujours en Cornouaille.

Page 25: Je continue, jespère pour votre plaisir, dexplorer le magnifique petit livre des Éditions Phaidon, "Le Musée de lArt", de même que les commentaires
Page 26: Je continue, jespère pour votre plaisir, dexplorer le magnifique petit livre des Éditions Phaidon, "Le Musée de lArt", de même que les commentaires

Luini Bernardino Le bourreau présente la tête De Jean Baptiste à Hérode La tête de St Jean Baptiste est placée sur un plateau avant d’être portée à Hérode. Luini aborde son sujet avec calme et bienséance, sans insister sur l’horreur de cette scène ; L’uni-que réaction de Salomé est de détourner imperceptiblement le regard, sans trahir le moindre sentiment de répugnance ou d’horreur. Luini s’intéressa plus à l’équilibre harmonieux des éléments de cette composition qu’à l’authenticité de l’expres-sion. En effet, le drame et la tension, inhérents à cette scène, dépassaient de loin sa capacité à reproduire des émotions intenses. Il était beaucoup plus apte à peindre de tendres Ma-dones, et des saints aux couleurs vives, usant de son talent subtil pour créer de doux contours estompés. Le style de Luini était totalement dominé par Léonard de Vinci qui avait visité Milan en 1483. Bien qu’incapable d’égaler la profonde analyse de caractère et de sentiments de ce dernier, ses imitations des œuvres du grand peintre firent de Luini l’un des artistes les plus populaires de son temps.

Page 27: Je continue, jespère pour votre plaisir, dexplorer le magnifique petit livre des Éditions Phaidon, "Le Musée de lArt", de même que les commentaires
Page 28: Je continue, jespère pour votre plaisir, dexplorer le magnifique petit livre des Éditions Phaidon, "Le Musée de lArt", de même que les commentaires

Rossetti Dante Gabriel Rêverie La toile elle-même ne fournit aucune indication sur la nature ou l’objet du rêve éveillé de cette belle femme, et pourtant sa rêverie semble si profonde qu’elle a abandonné son livre et la fleur sur son giron. Les nombreuses nuances de vert sur les plis de sa robe et sur les feuilles des branches qui l’enchâssent, accentuent la sensualité de cette peinture. Comme c’est souvent le cas dans les œuvres de Rossetti, ce tableau nous offre une vision idéalisée de la féminité. Rossetti fut l’un des fondateurs des Préraphaélites, qui voulaient retourner à la simplicité des peintures d’avant Raphaël, par réaction contre les artistes de l’époque victorienne. Cette œuvre offre une illustration de certaines techniques des Préraphaélites, comme les larges taches de lumière aux couleurs vives, l’attention méticuleuse portée aux détails et les sujets traités en extérieur. Rossetti écrivit également des poèmes qui faisaient écho à ses peintures.

Page 29: Je continue, jespère pour votre plaisir, dexplorer le magnifique petit livre des Éditions Phaidon, "Le Musée de lArt", de même que les commentaires
Page 30: Je continue, jespère pour votre plaisir, dexplorer le magnifique petit livre des Éditions Phaidon, "Le Musée de lArt", de même que les commentaires

Philippe de CHAMPAIGNE La Cène

Le Christ annonce aux apôtres que l'un d'entre eux s'apprête à le trahir. La scène a un air mystérieux. La seule lumière provient de la fenêtre et éclaire à peine le mur du fond. Elle donne du relief aux personnages et renforce le sentiment de drame et de tension. Tandis que le Christ bénit le pain, le silence des Apôtres en dit long. La somptueuse couleur des draperies et les plis réguliers de la nappe rythment le regard sur l'ensemble de la peinture. CHAMPAIGNE ne peignit pas de scènes dramatiques comme ses contemporains, les artistes du baroque italien, mais les émotions dignes et contenues exprimées dans ses œuvres, n'en sont que plus fortes. D'origine flamande, CHAMPAIGNE se fit naturaliser français alors qu'il travaillait à la cour de Louis XIII. Un de ses tableaux les plus célèbres est un portrait en pied du Cardinal de Richelieu.

Page 31: Je continue, jespère pour votre plaisir, dexplorer le magnifique petit livre des Éditions Phaidon, "Le Musée de lArt", de même que les commentaires

Texte et illustrations tirées du livre « LE MUSEE DE L’ART » des Editions Phaidon.

Musique : Chopin, Prélude n° 3

Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la [email protected]://jackydubearn.over-blog.com/Site : http://www.jackydubearn.fr/