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Jean-Paul Belmondo Pour les articles homonymes, voir Belmondo. Jean-Paul Belmondo Jean-Paul Belmondo au festival de Cannes 2001. Jean-Paul Belmondo, né le 9 avril 1933 à Neuilly-sur- Seine, est un acteur français. Il a également été producteur de cinéma et directeur de théâtre. Alternant dans les pre- mières années de sa carrière les films populaires et d'art et essai avant de pencher nettement pour la première ca- tégorie, il est rapidement devenu l'une des plus grandes vedettes du cinéma français, champion incontesté du box- office au même titre que Louis de Funès et Alain Delon à la même époque. En cinquante ans de carrière, il a attiré dans les salles près de 130 millions de spectateurs : entre 1969 et 1982, il a joué à quatre reprises dans le film le plus vu de l'année en France (Le Cerveau, Peur sur la ville, L'Animal, L'As des as), égalant le record de Fernandel et n'étant dépassé sur ce point que par Louis de Funès [1] . Il a tourné sous la direction de grands réalisateurs fran- çais, tels Alain Resnais, Louis Malle, Philippe de Bro- ca, Henri Verneuil, Jean-Luc Godard, Claude Chabrol, François Truffaut, Claude Sautet, Jean-Pierre Melville, Claude Lelouch, Jean-Paul Rappeneau, Georges Lautner ou encore Gérard Oury, ainsi qu'avec quelques réalisa- teurs étrangers comme Vittorio De Sica, Mauro Bologni- ni ou Peter Brook. Un grand nombre de ses films sont de- venus des classiques du cinéma français, comme Le Pro- fessionnel, Borsalino, À bout de souffle, L'Homme de Rio, Le Magnifique, Un singe en hiver, Pierrot le fou, Le Cer- veau ou L'As des as. À partir du milieu des années 1980, il raréfie sa présence au cinéma et se produit surtout au théâtre. Depuis le début des années 2000, des problèmes de santé l'ont contraint à se retirer du cinéma et des planches, si l'on excepte un film sorti en 2009. 1 Biographie 1.1 Jeunesse et formation Jean-Paul Belmondo est né à Neuilly-sur-Seine, le 9 avril 1933. Son père, Paul Belmondo (1898-1982), d'origine piémontaise et sicilienne, à Alger, département d'Alger, était un sculpteur de renom et sa mère, Sarah Rainaud-Richard (1901-1996) une artiste-peintre. Du- rant l'enfance de Jean-Paul Belmondo, la famille connaît quelques privations, Paul Belmondo ayant du mal à vivre de son art pendant la Seconde Guerre mondiale et l'occupation allemande [GD 1] . Indiscipliné, peu enclin aux études, Jean-Paul Belmon- do découvre très jeune le plaisir du sport, le cyclisme, le football (au lycée, il est gardien de but), puis la boxe qu'il va longtemps pratiquer en amateur, et brièvement en professionnel durant son adolescence avec quatre vic- toires et un match nul en neuf combats [GD 2] . À seize ans, il est atteint d'une primo-infection de la tuberculose, ses parents l'envoient en Auvergne à Allanche. Dans le calme et l'air vivifiant, le jeune homme décide de deve- nir comédien. De retour d'Auvergne, il suit les cours de Raymond Girard et débute au théâtre en 1950 en inter- prétant La Belle au Bois Dormant dans les hôpitaux de la ville de Paris. Pendant six mois, Raymond Girard va l'aider à préparer le concours du Conservatoire national supérieur d'art dramatique, où il est recalé, mais admis en tant qu'auditeur libre en 1951. En janvier 1952, il re- passe l'examen d'entrée mais échoue de nouveau. C'est seulement en octobre 1952 qu'il est enfin admis. Pierre Dux dont il est l'élève déclare un jour, « qu'avec la tête qu'il a, il ne pourrait jamais prendre une femme dans ses bras, car cela ne serait pas crédible » [2] . Jean-Paul Belmondo reste quatre ans au Conservatoire et y ren- contre notamment Jean Rochefort, Jean-Pierre Marielle, Bruno Cremer, Pierre Vernier et Michel Beaune. Il par- ticipe également à des spectacles théâtraux sous la direc- tion de Michel Galabru [GD 3] . En 1953, il fait la connais- sance d'Élodie Constant, danseuse sous le nom de “Renée Constant”, qui devient sa compagne. Le couple mène une vie « de bohème », ce qui n'empêche pas les deux jeunes gens d'avoir une fille, Patricia, en 1954 [GD 4] . Les professeurs de Jean-Paul Belmondo continuent de ne pas tenir son talent en haute estime. En 1956, lors d'un concours du conservatoire, il interprète un texte de Georges Feydeau : le public l'acclame, mais le jury le boude et lui décerne un simple accessit [2] , lui interdisant ainsi l'entrée à la Comédie-Française. Les camarades de Belmondo le portent en triomphe pour le soutenir, tandis qu'il adresse un bras d'honneur au jury [GD 5] . 1.2 Années 1950 : les débuts En 1953, Jean-Paul Belmondo fait ses vrais débuts sur les planches dans deux pièces au Théâtre de l'Atelier, Médée de Jean Anouilh et Zamore de Georges Neveux dans des mises en scène d'André Barsacq. Le jeune acteur se ré- jouit de jouer dans une pièce d'Anouilh, pour laquelle il est par ailleurs crédité sous le nom de Jean-Paul Bel- 1

Jean Paul Belmondo

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Page 1: Jean Paul Belmondo

Jean-Paul Belmondo

Pour les articles homonymes, voir Belmondo.Jean-Paul Belmondo

Jean-Paul Belmondo au festival de Cannes 2001.Jean-Paul Belmondo, né le 9 avril 1933 à Neuilly-sur-Seine, est un acteur français. Il a également été producteurde cinéma et directeur de théâtre. Alternant dans les pre-mières années de sa carrière les films populaires et d'artet essai avant de pencher nettement pour la première ca-tégorie, il est rapidement devenu l'une des plus grandesvedettes du cinéma français, champion incontesté du box-office au même titre que Louis de Funès et Alain Delon àla même époque. En cinquante ans de carrière, il a attirédans les salles près de 130 millions de spectateurs : entre1969 et 1982, il a joué à quatre reprises dans le film leplus vu de l'année en France (Le Cerveau, Peur sur la ville,L'Animal, L'As des as), égalant le record de Fernandel etn'étant dépassé sur ce point que par Louis de Funès[1].Il a tourné sous la direction de grands réalisateurs fran-çais, tels Alain Resnais, Louis Malle, Philippe de Bro-ca, Henri Verneuil, Jean-Luc Godard, Claude Chabrol,François Truffaut, Claude Sautet, Jean-Pierre Melville,Claude Lelouch, Jean-Paul Rappeneau, Georges Lautnerou encore Gérard Oury, ainsi qu'avec quelques réalisa-teurs étrangers comme Vittorio De Sica, Mauro Bologni-ni ou Peter Brook. Un grand nombre de ses films sont de-venus des classiques du cinéma français, comme Le Pro-fessionnel, Borsalino, À bout de souffle, L'Homme de Rio,Le Magnifique, Un singe en hiver, Pierrot le fou, Le Cer-veau ou L'As des as. À partir du milieu des années 1980,il raréfie sa présence au cinéma et se produit surtout authéâtre.Depuis le début des années 2000, des problèmes de santél'ont contraint à se retirer du cinéma et des planches, sil'on excepte un film sorti en 2009.

1 Biographie

1.1 Jeunesse et formation

Jean-Paul Belmondo est né à Neuilly-sur-Seine, le 9 avril1933. Son père, Paul Belmondo (1898-1982), d'originepiémontaise et sicilienne, né à Alger, départementd'Alger, était un sculpteur de renom et sa mère, SarahRainaud-Richard (1901-1996) une artiste-peintre. Du-rant l'enfance de Jean-Paul Belmondo, la famille connaîtquelques privations, Paul Belmondo ayant du mal à

vivre de son art pendant la Seconde Guerre mondiale etl'occupation allemande[GD 1].Indiscipliné, peu enclin aux études, Jean-Paul Belmon-do découvre très jeune le plaisir du sport, le cyclisme,le football (au lycée, il est gardien de but), puis la boxequ'il va longtemps pratiquer en amateur, et brièvementen professionnel durant son adolescence avec quatre vic-toires et un match nul en neuf combats[GD 2]. À seizeans, il est atteint d'une primo-infection de la tuberculose,ses parents l'envoient en Auvergne à Allanche. Dans lecalme et l'air vivifiant, le jeune homme décide de deve-nir comédien. De retour d'Auvergne, il suit les cours deRaymond Girard et débute au théâtre en 1950 en inter-prétant La Belle au Bois Dormant dans les hôpitaux dela ville de Paris. Pendant six mois, Raymond Girard val'aider à préparer le concours du Conservatoire nationalsupérieur d'art dramatique, où il est recalé, mais admisen tant qu'auditeur libre en 1951. En janvier 1952, il re-passe l'examen d'entrée mais échoue de nouveau. C'estseulement en octobre 1952 qu'il est enfin admis. PierreDux dont il est l'élève déclare un jour, « qu'avec la têtequ'il a, il ne pourrait jamais prendre une femme dansses bras, car cela ne serait pas crédible »[2]. Jean-PaulBelmondo reste quatre ans au Conservatoire et y ren-contre notamment Jean Rochefort, Jean-Pierre Marielle,Bruno Cremer, Pierre Vernier et Michel Beaune. Il par-ticipe également à des spectacles théâtraux sous la direc-tion de Michel Galabru[GD 3]. En 1953, il fait la connais-sance d'Élodie Constant, danseuse sous le nom de “RenéeConstant”, qui devient sa compagne. Le couple mène unevie « de bohème », ce qui n'empêche pas les deux jeunesgens d'avoir une fille, Patricia, en 1954[GD 4].Les professeurs de Jean-Paul Belmondo continuent dene pas tenir son talent en haute estime. En 1956, lorsd'un concours du conservatoire, il interprète un texte deGeorges Feydeau : le public l'acclame, mais le jury leboude et lui décerne un simple accessit[2], lui interdisantainsi l'entrée à la Comédie-Française. Les camarades deBelmondo le portent en triomphe pour le soutenir, tandisqu'il adresse un bras d'honneur au jury[GD 5].

1.2 Années 1950 : les débuts

En 1953, Jean-Paul Belmondo fait ses vrais débuts sur lesplanches dans deux pièces au Théâtre de l'Atelier, Médéede Jean Anouilh et Zamore de Georges Neveux dans desmises en scène d'André Barsacq. Le jeune acteur se ré-jouit de jouer dans une pièce d'Anouilh, pour laquelleil est par ailleurs crédité sous le nom de Jean-Paul Bel-

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Page 2: Jean Paul Belmondo

2 1 BIOGRAPHIE

mond : mais la tragédie s’avère un échec public, ce quiconduira Belmondo à déclarer « Médée est le premierbide de Jean Anouilh, et je joue dedans ! »[GD 6].En 1956, Belmondo joue dans le film Les Copains dudimanche, qui ne trouve pas de distributeur, et ne sor-tira qu'en 1967 : déçu du sort réservé au film, il retournesur les planches, où il interprète des pièces de Feydeauet de George Bernard Shaw[GD 7]. Sa carrière cinémato-graphique débute vraiment avec un petit rôle, dans Soisbelle et tais-toi, réalisé en 1958 par Marc Allégret : Bel-mondo y croise Alain Delon, également débutant[GD 8].La même année, Jean-Paul Belmondo est envisagé pourtenir l'un des rôles principaux du film Les Tricheurs :le réalisateur Marcel Carné hésite cependant entre lui etLaurent Terzieff. Après une longue indécision, Carné finitpar choisir Terzieff, qu'il juge plus crédible pour un rôled'intellectuel : il embauche cependant Belmondo pour te-nir le rôle de l'un des acolytes du personnage de Ter-zieff, ce qui permet au jeune comédien d'apparaître ré-gulièrement tout au long du film, et d'améliorer sa situa-tion financière en touchant un bon cachet[3]. Belmondoretrouve ensuite Marc Allégret pour les besoins du filmUn drôle de dimanche, avec Bourvil et Danielle Darrieux.Jean-Luc Godard, alors critique aux Cahiers du cinéma,juge le film exécrable, mais loue le talent de Belmondoen qui il voit « le Michel Simon et le Jules Berry de de-main ». Godard l'embauche ensuite pour jouer dans soncourt métrage Charlotte et son jules : Belmondo inaugureainsi une période de collaboration au mouvement dit dela Nouvelle Vague[GD 9]. Toujours en 1958, Belmondo estrappelé sous les drapeaux pour servir la guerre d'Algérie,ce qui l'oblige à abandonner les représentations d'Oscar.Une fois démobilisé, il revient en France métropolitaineet se remet en quête de rôles, tout en décidant de semarier[GD 10]. Le 17 janvier 1959 dans le 14e arrondis-sement de Paris[4], il épouse Renée Constant, dite ÉlodieConstantin, sa compagne depuis plusieurs années. Ayantdéjà une fille, Patricia, née en 1954[5], le couple a par lasuite deux autres enfants :

• Florence (1960) qui a trois enfants : Annabelle(1988), Christopher (1993) et Nicholas (1997)

• Paul (1963) qui a trois enfants : Alessandro (1991),Victor (1993) et Giacomo (2000)

Belmondo tient l'année suivante son premier rôle im-portant dans À double tour, de Claude Chabrol. Le filmconnaîtra une carrière commerciale moyenne : Belmondoenchaîne avec un autre film de la Nouvelle Vague, À boutde souffle, de Jean-Luc Godard, qu'il considère commemoins important que celui de Chabrol[GD 11]. Enthousias-mé par les conditions de travail avec Godard[GD 12], iltourne ensuite Classe tous risques, film policier réalisé parClaude Sautet, dont il partage la vedette avec Lino Ven-tura.Avant même la sortie des films de Godard et Sautet,Belmondo achève la décennie en interprétant le rôle de

d'Artagnan dans Les Trois Mousquetaires, dramatique té-lévisée réalisée par Claude Barma, tournée et diffusée endirect pour Noël 1959. Bien qu'en retirant un surcroît denotoriété, il n'apprécie guère ce premier tournage télévi-suel, du fait des cadences imposées aux comédiens par lesconditions du direct[GD 13].

1.3 Années 1960 : le vedettariat

1960 est l'année de la révélation pour Jean-Paul Bel-mondo : À bout de souffle sort en mars et remporte untriomphe public et critique, s’imposant comme l'un desfilms-phares de la Nouvelle Vague. Quant à Jean-PaulBelmondo, il a enfin surmonté les réticences que les tour-nages de cinéma lui inspiraient en tant que jeune acteur dethéâtre. Le mois suivant sort Classe tous risques : si le filmde Sautet, sorti peu après celui de Godard, est éclipsé parce dernier, il bénéficiera ensuite de multiples rediffusionstélévisées[GD 14]. Très actif au cours des années 1960, du-rant lesquelles il tourne 34 films[6], Jean-Paul Belmondodevient une figure de premier plan du cinéma français, ets’affirme rapidement comme un interprète aux multiplesfacettes, capable de tenir des rôles variés sous la direc-tion des plus grands réalisateurs : il se distingue égale-ment comme un acteur très physique, appréciant de tour-ner sans doublure des scènes mouvementées.Peu avant la sortie des films de Godard et Sautet,il tourne Moderato cantabile, réalisé par Peter Brookd'après Marguerite Duras, film médiocrement accueillimalgré sa sélection au festival de Cannes 1960. Une foisrévélé, il tourne dans plusieurs films italiens, dont LaViaccia, de Mauro Bolognini, avec Claudia Cardinale,et La Ciociara, de Vittorio De Sica, avec Sophia Lo-ren[GD 15]. Il retrouve ensuite Jean-Luc Godard pour Unefemme est une femme, avant de tourner LéonMorin, prêtresous la direction de Jean-Pierre Melville, film accueillitièdement par le public et la critique[GD 16]. Après un se-cond film avec Melville, le polar Le Doulos, Jean-PaulBelmondo s’impose en héros d'aventures avec un film decape et d'épée réalisé par Philippe de Broca : Cartoucheest un triomphe en salles, dépassant les trois millionsd'entrées[GD 17].Puis il joue dans Un singe en hiver réalisé par Henri Ver-neuil d'après le roman d'Antoine Blondin, et dont il par-tage l'affiche avec Jean Gabin. Très impressionné à l'idéede côtoyer Gabin, Belmondo s’entend finalement à mer-veille avec son partenaire. La fraternité entre les deux ac-teurs se retrouve chez les personnages du film, le dialoguede Michel Audiard faisant dire à Gabin, à l'adresse de Bel-mondo : « Môme, t'es mes vingt ans ! »[GD 18]. Si le filmobtient un succès commercial inférieur à celui escomp-té, il est apprécié de Blondin, et Audiard le considère àl'époque comme sa plus belle réussite[7]. Un singe en hi-ver montre en outre un Belmondo capable de tenir tête àl'écran à un grand comédien de la génération précédente.Après plusieurs autres films - parmi lesquels L'Aîné desFerchaux de Jean-Pierre Melville, d'après Georges Sime-

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1.4 Années 1970-80 : l'apogée du succès 3

non - il retrouve Philippe de Broca pour les besoins deL'Homme de Rio, film d'aventures au rythme endiablé,dont il partage la vedette avec Françoise Dorléac (sœurde Catherine Deneuve). Sorti en février 1964, L'Hommede Rio est pour Belmondo un nouveau triomphe commer-cial, approchant les cinq millions d'entrées en France. Cemariage d'humour et d'action vaut de surcroît à l'acteur etau réalisateur d'allier succès critique et succès public[8].Le 5 novembre 1963, Jean-Paul Belmondo est par ailleursélu président du Syndicat français des acteurs[GD 19].Les succès s’enchaînent, allant du film d'aventures (Centmille dollars au soleil, d'Henri Verneuil) au film drama-tique (Week-end à Zuydcoote, du même réalisateur). Il re-trouve ensuite Philippe de Broca pour Les Tribulationsd'un Chinois en Chine, comédie d'aventures à grand spec-tacle : sur le tournage, il tombe amoureux de sa par-tenaire Ursula Andress ; son épouse demandera le di-vorce l'année suivante[GD 20] et la presse internationalerend abondamment compte de la liaison entre les deuxacteurs[9]. Puis il joue aux côtés d'Anna Karina dansPierrot le fou (1965), qui marque l'apogée de sa colla-boration avec Jean-Luc Godard, et remporte un succès àla fois critique et public[GD 21]. Jean-Paul Belmondo en-visage à l'époque, poussé par Ursula Andress, de tenterl'aventure du cinéma américain, mais y renonce finale-ment, ne se sentant pas à l'aise à Hollywood[GD 22]. Il al-terne les œuvres de pur divertissement, comme Le Cer-veau, de Gérard Oury, et les films plus sombres commeLa Sirène du Mississippi, de François Truffaut : ce der-nier film, sorti en juin 1969, est médiocrement accueillipar un public sans doute déçu de ne pas retrouver l'imagede héros positif et désinvolte qui a tant fait pour le suc-cès de l'acteur au cinéma. Jean-Paul Belmondo achève ladécennie en donnant la réplique à Annie Girardot dansUn homme qui me plaît, film de Claude Lelouch, qui nerencontre pas son public[GD 23].

1.4 Années 1970-80 : l'apogée du succès

Jean-Paul Belmondo entame la décennie 1970 avecBorsalino, film policier réalisé par Jacques Deray, danslequel il partage la vedette avec son rival au box-office,Alain Delon. Le film remporte un triomphe commercial,approchant les cinq millions d'entrées. La collaborationDelon-Belmondo est cependant ternie par un procès op-posant les deux acteurs à la sortie du film, Delon, produc-teur du film, ayant contrevenu aux modalités prévues enfaisant figurer son nom deux fois sur l'affiche. Belmondoobtient finalement gain de cause[GD 24].En 1971, l'acteur fonde une maison de production, Ce-rito Films, dans le but de gérer plus efficacement sacarrière et de s’investir dans ses films de manière pluspersonnelle[GD 25].Durant les années 1970, Jean-Paul Belmondo tourne àun rythme soutenu, enchaînant les succès publics sous ladirection de metteurs en scène comme Philippe de Bro-

ca, Henri Verneuil, Claude Chabrol ou José Giovanni :Les Mariés de l'an II, Le Casse, Docteur Popaul, La Scou-moune, Le Magnifique. En 1972, il débute une histoired'amour avec l'actrice italienne Laura Antonelli.En 1974, Belmondo connaît cependant une déceptionavec Stavisky d'Alain Resnais : si le film, contrairement àce qui a pu être dit, n'est pas un four commercial, il rem-porte un succès bien moindre que celui auquel l'acteurest habitué. Belmondo, qui apprécie Stavisky, vit de sur-croît très mal l'accueil médiocre réservé au film et à sonréalisateur lors du festival de Cannes 1974. Dans les an-nées suivantes, l'acteur préfèrera s’en remettre à des ci-néastes plus « commerciaux »[GD 26]. Stavisky est souventconsidéré comme ayant nettement modifié la carrière deJean-Paul Belmondo, qui s’oriente désormais presque ex-clusivement vers le cinéma de divertissement[10].En 1975, Jean-Paul Belmondo remporte un très grossuccès avec Peur sur la ville d'Henri Verneuil, dans le-quel il exécute des cascades risquées, dont une scèneoù il apparaît suspendu à un hélicoptère au-dessus duvide. Belmondo retire du tournage quelques blessures, quiajoutent à sa réputation. Si le succès public est plus quejamais au rendez-vous, son succès critique commence àdécroître : il déclarera plus tard, « Pour l'intelligentsia pa-risienne, j'étais devenu un cascadeur, je ne savais plusjouer la comédie »[GD 27]. Belmondo enchaîne polars,films d'aventures, comédies : L'Incorrigible de Philippede Broca, dans lequel il s’amuse à camper un « anti-superman », L'Alpagueur de Philippe Labro, Le Corps demon ennemi d'Henri Verneuil, L'Animal de Claude Zi-di. À la même époque, un projet de nouvelle collabora-tion avec Jean-Luc Godard - une adaptation du livre deJacques Mesrine L'Instinct de mort - tourne court, une po-lémique par voie de presse opposant ensuite l'acteur et lecinéaste[GD 28].Entre 1978 et 1983, la carrière de Jean-Paul Belmon-do connaît son apogée commerciale, chacun des films del'acteur s’avérant un succès public[GD 29]. Il enchaîne troisfilms réalisés par Georges Lautner : Flic ou Voyou, quidépasse, pour la première fois dans la carrière de Bel-mondo, le million d'entrées sur Paris-périphérie[GD 30],Le Guignolo, dans lequel il réédite sa cascade en hélico-ptère, et Le Professionnel, ce dernier film dépassant lescinq millions d'entrées en France. En 1982, il dépasse en-core le score du Professionnel avec L'As des as, réalisé parGérard Oury, qui triomphe commercialement malgré desrapports de plus en plus tendus avec la critique, à laquelleBelmondo n'a pas souhaité montrer le film[GD 31].L'année suivante, Le Marginal, polar réalisé par JacquesDeray, est un nouveau triomphe public. Mais en 1984, LesMorfalous d'Henri Verneuil, tout en remportant un scoretrès enviable, perd un million de spectateurs par rapportaux précédents succès de Belmondo[GD 32]. Les films del'acteur font désormais l'objet de critiques sur leur carac-tère répétitif. Ce trait se ressent en particulier sur la pu-blicité de ses films policiers, de plus en plus centrée sur

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4 1 BIOGRAPHIE

un Belmondo qui, unique point de mire, affecte sur denombreuses affiches une pose de justicier, ou de « su-perflic », immuable[11]. Belmondo décide alors d'infléchirson image en revenant à la comédie pure, dans JoyeusesPâques, réalisé par Georges Lautner d'après la pièce dethéâtre de Jean Poiret. Tout en souhaitant se renouvelerau cinéma, Belmondo manifeste également ainsi son en-vie de remonter sur les planches[GD 33].En 1985, Jean-Paul Belmondo tourne Hold-up, comé-die policière d'Alexandre Arcady. Sur le tournage de cefilm qui dépassera les deux millions d'entrées, il se blessesérieusement en exécutant une cascade : à cinquante-deux ans, le temps des films d'action semble révolu pourlui[GD 34].

1.5 Années 1980-90 : retour au théâtre

Jean-Paul Belmondo au festival de Cannes 1988.

En 1987, Le Solitaire, film policier réalisé par JacquesDeray, qui obtient moins d'un million d'entrées, est unéchec commercial selon les critères habituels de Belmon-do. L'acteur déclarera plus tard « Le Solitaire a été le po-lar de trop. J'en avais marre et le public aussi »[GD 35]. Pen-dant 24 ans, Jean-Paul Belmondo avait toujours atteint lemillion d'entrées en France pour un film dont il était enhaut de l'affiche. En effet, Le Solitaire est le premier filmqui depuis 1963, n'a pas atteint un million d'entrées.La même année, Robert Hossein lui propose de remontersur scène. Belmondo saisit l'occasion et, près de 30 ansaprès avoir quitté les planches, interprète Kean de Jean-Paul Sartre d'après Alexandre Dumas, au Théâtre Mari-

gny, de février à juin 1987, reprenant ensuite la pièce enseptembre pour une prolongation de deux mois et demi.Enthousiasmé par son succès, Jean-Paul Belmondo se ditravi d'avoir retrouvé sa vocation d'origine[GD 36].En 1988, Claude Lelouch lui offre le rôle principal d'Itinéraire d'un enfant gâté, l'occasion de s’écarter de sonimage cinématographique pour interpréter un rôle decomposition. Belmondo, ravi de s’éloigner de son em-ploi habituel, retrouve avec ce film le succès commer-cial. Sa prestation lui vaut également d'obtenir le Césardu meilleur acteur, lors de la 14e cérémonie des César en1989. Il avait pourtant précisé, dès l'annonce de sa nomi-nation, ne pas être intéressé par le prix, mais l'Académiepasse outre en le lui décernant. Dédaignant ouvertementles César, Belmondo n'ira pas chercher son trophée[GD 37].Jean-Paul Belmondo s’éloigne ensuite du cinéma pourplusieurs années : il retrouve Robert Hossein pour unemise en scène de Cyrano de Bergerac d'Edmond Rostand.Le spectacle, joué à partir de février 1990 (un mois avantla sortie du film tiré de la pièce, interprété par GérardDepardieu), remporte un grand succès - attirant plus dedeux cent mille spectateurs - et réalise en 1991 une tour-née internationale, allant jusqu'au Japon. À son retour detournée, Belmondo vend à Canal+ sa maison de produc-tion et fait l'acquisition du Théâtre des Variétés, dont ilassure la direction[GD 38].Il ne revient à l'écran qu'en 1992, pour les besoins deL'Inconnu dans la maison, réalisé par Georges Lautner,puis laisse passer trois ans avant de tourner Les Misé-rables de Claude Lelouch, libre adaptation du roman deVictor Hugo dont une partie de l'action est transposée auvingtième siècle. Les deux films ne remportent pas ungrand succès public, surtout pour ce qui est du film deLautner[GD 39]. L'acteur est désormais surtout actif sur lesplanches, où il est l'interprète de grosses productions théâ-trales, comme Tailleur pour dames et La Puce à l'oreille,de Georges Feydeau, mis en scène par Bernard Murat. En1996, le film Désiré, réalisé par Bernard Murat d'après lapièce de Sacha Guitry, est un échec public, victime no-tamment d'un circuit de distribution réduit[GD 40].En 1998, Patrice Leconte met en scène Jean-Paul Bel-mondo et Alain Delon dans Une chance sur deux, co-médie policière jouant ouvertement sur la nostalgie desanciens films du duo de Borsalino (Belmondo y exécuteà nouveau, à 65 ans, une cascade accroché à un héli-coptère). Ce film, où les deux vétérans donnent la ré-plique à Vanessa Paradis, obtiendra finalement un scoreinférieur à celui escompté, dépassant à peine le milliond'entrées[GD 41].La même année, Jean-Paul Belmondo interprète sur scèneFrédérick ou le boulevard du crime, d'Éric-EmmanuelSchmitt. Il donne également son accord à Cédric Kla-pisch pour interpréter, aux côtés de Romain Duris, l'undes rôles principaux de Peut-être. Si cette fable de science-fiction ne remporte qu'un succès d'estime, Belmondoapprécie l'expérience du tournage. Fin novembre 1999,

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1.6 Années 2000-2010 5

Jean-Paul Belmondo est hospitalisé à Brest à l’hôpital deLa Cavale blanche, après avoir subi un malaise pendantune représentation de la tournée de Frederick ou le Bou-levard du Crime[GD 42]. Il doit ensuite observer un strictrepos.

1.6 Années 2000-2010

À partir de 2000, Jean-Paul Belmondo ne monte plus surles planches. Au cinéma, il fait une apparition dans LesActeurs, de Bertrand Blier. Amazone, tourné l'année pré-cédente sous la direction de son vieux complice Philippede Broca, sort à la sauvette en juillet 2000 et se révèle êtreun désastre commercial[GD 43].

Jean-Paul Belmondo au festival de Cannes 2011, en compagniede Barbara Gandolfi et de Gilles Jacob.

En 2001, Jean-Paul Belmondo tourne pour la télévision,plus de quarante ans après sa précédente expérience, dansle téléfilm L'Aîné des Ferchaux. Belmondo tient le rôletenu par Charles Vanel dans l'adaptation cinématogra-phique de Jean-Pierre Melville tandis que le rôle naguèretenu par Belmondo est interprété par Samy Naceri. Il en-visage de tourner ensuite pour la télévision une adaptationdu Lion de Joseph Kessel (qui sera finalement interprétéepar Alain Delon). Mais, le 8 août 2001, un mois avant ladiffusion de L'Aîné des Ferchaux, et alors qu'il se trouvaiten vacances en Corse, chez son ami Guy Bedos à Lumio,près de Calvi, Belmondo est victime d'un accident vascu-laire cérébral. Il est héliporté d'urgence à l'Hôpital Fal-conaja de Bastia. Bien que son état soit jugé sérieux, il

est transféré dans la soirée vers l'Hôpital Saint-Joseph deParis. Son accident de santé, qui le tient ensuite éloignédes plateaux comme des planches, est suivi d'une longuerééducation[GD 44].

Jean-Paul Belmondo à l'enregistrement de l'émission Vivementdimanche réalisée à l'occasion de son 80e anniversaire.

Le 29 décembre 2002, Jean-Paul Belmondo épouse à Pa-ris sa compagne Natty à la mairie du 6e arrondissement.Natty Tardivel est une ancienne coco-girl de StéphaneCollaro qu'il a rencontrée en 1989 et qui partageait sa viedepuis 13 ans. Michel Drucker est l'un des témoins dece mariage. Parmi les invités, on peut citer : Claude Le-louch, Francis Huster, Bernard-Henri Lévy, Robert Hos-sein, Jean Rochefort, Jean-Claude Brialy et Jean-PierreMarielle. Le 13 août 2003, à 70 ans, Jean-Paul Belmon-do est père pour la quatrième fois d'une petite fille, Stella.En avril 2007, il est promu commandeur de la Légiond'honneur.Il a retrouvé en 2008, après sept ans d'absence, les pla-teaux de cinéma sous la direction de Francis Huster pourun remake deUmberto D. de Vittorio De Sica :Un hommeet son chien, drame dans lequel il interprète un homme quise retrouve du jour au lendemain à la rue. Le film n'est ce-pendant pas un succès public[12].En 2008, il se sépare de sa femme Natty. Il vit en-suite avec Barbara Gandolfi, femme d'affaires belge et

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6 3 FILMOGRAPHIE

ex-mannequin, ayant notamment à son actif une partici-pation à la version flamande de L'Île de la tentation ain-si que les couvertures de Playboy et de P Magazine[13].La vie privée de l'acteur et les activités de sa nouvellecompagne suscitent l'intérêt de certains médias et en-traînent des tensions au sein de sa famille[14]. Fin juin2010, Barbara Gandolfi est accusée dans la presse deprofiter de Jean-Paul Belmondo par abus de faiblesse etescroquerie[15],[16].En 2011, lors du festival de Cannes, Jean-Paul Belmon-do reçoit une Palme d'honneur pour l'ensemble de sa car-rière. Il apparaît au festival accompagné de Barbara Gan-dolfi. Un documentaire lui est consacré à cette occasion,Belmondo, itinéraire..., avec une diffusion simultanée surFrance 2 et sur la Croisette[17].Le 19 juin 2012, à Bruxelles, c'est pour l'ensemble de sacarrière qu'il reçoit la médaille de chevalier de l'Ordre deLéopold en même temps qu'un Coq de Cristal[18].En juillet 2012, Claude Lelouch annonce le retour del'acteur dans son prochain film Les bandits manchots[19].Le 1er octobre 2012, l’avocat de Jean-Paul Belmon-do annonce qu’il se sépare de sa compagne BarbaraGandolfi[20].Le 14 octobre 2013, un hommage est rendu à Jean-PaulBelmondo lors de l'ouverture du cinquième Festival Lu-mière de Lyon avec la projection du film Un singe en hi-ver. L'acteur, accompagné de son fils Paul, est ovationnépar environ quatre mille cinq cents spectateurs ainsi quepar les invités comme Quentin Tarantino, Jean Roche-fort, Pierre Richard, Jean-Pierre Marielle, Charles Gé-rard, Bertrand Tavernier[21]...Le 9 février 2015, Jean-Paul Belmondo annonce sur RTLsa retraite définitive du cinéma et du théâtre[22].Le 9 avril 2015, pour ses 82 ans, il confie au Parisien qu'ilaimerait bien rejouer[23].

2 Notoriété

• Jean-Michel Charlier et Jean Giraud (alors élève deJoseph Gillain, dit Jijé) se sont inspirés du jeuneacteur pour créer le personnage de Blueberry en1963[24].

• Buichi Terasawa, fan de l'acteur, s’en est inspiré pourcréer son personnage Cobra[25].

• Ce n'est pas l'unique référence à l'acteur dans laculture nippone car la famille Belmont dont sont is-sus tous les héros de la série de jeux Castlevania s’ap-pelait Belmondo avant la traduction occidentale.

3 Filmographie

3.1 Cinéma

• 1956 : Molière de Norbert Tildian (Court-métrage) :La Merluche

• 1957 : À pied, à cheval et en voiture de Maurice Del-bez : Venin

• 1957 : Les Copains du dimanche de Henri Aisner :Trebois (diffusé à la TV en 1967)

• 1958 : Sois belle et tais-toi de Marc Allégret : Pierrot

• 1958 : Les Tricheurs de Marcel Carné : Lou

• 1958 : Un drôle de dimanche de Marc Allégret : Pa-trick

• 1959 : Mademoiselle Ange de Géza von Radványi :Michel Barrot

• 1959 : Charlotte et son jules[26] de Jean-Luc Godard :Jean (court-métrage sorti en 1961)

• 1959 : À double tour de Claude Chabrol : Laszlo Ko-vacs

• 1960 :Àbout de souffle de Jean-Luc Godard : MichelPoiccard alias Laszlo Kovacs

• 1960 : Classe tous risques de Claude Sautet : EricStark

• 1960 : Moderato cantabile de Peter Brook : Chauvin

• 1960 : La Française et l'Amour (sketch L'Adultère)d'Henri Verneuil : Gilles

• 1960 : Les Distractions de Jacques Dupont : PaulFrapier

• 1960 : La Ciociara de Vittorio De Sica : Michele deLibero

• 1960 : La Novice d'Alberto Lattuada : Giuliano Ver-di

• 1961 : Le Mauvais Chemin (La Viaccia), de MauroBolognini : Amerigo

• 1961 : Léon Morin, prêtre de Jean-Pierre Melville :Léon Morin

• 1961 : Une femme est une femme de Jean-Luc Go-dard : Alfred Lubitsch

• 1961 : Les Amours célèbres de Michel Boisrond, filmà sketches inspiré des bandes dessinées de Paul Gor-deaux (sketch Lauzun) : Lauzun

• 1961 : Chasse aux vedettes de Camille Chatelot(court-métrage) : Apparition

• 1961 : Riviera-Story de Wolfgang Becker

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3.1 Cinéma 7

• 1961 : Un nommé La Rocca de Jean Becker : Rober-to La Rocca

• 1962 : Le Doulos de Jean-Pierre Melville : Silien

• 1962 : Cartouche de Philippe de Broca : Louis-Dominique Bourguignon, dit Cartouche

• 1962 : Un singe en hiver d'Henri Verneuil : GabrielFouquet

• 1962 : Un cœur gros comme ça de François Reichen-bach (documentaire) : Lui-même

• 1963 : La Mer à boire (Mare Matto) de Renato Cas-tellani : Il Livornese

• 1963 : Peau de banane de Marcel Ophüls : Michel

• 1963 : Dragées au poivre de Jacques Baratier : Ray-mond

• 1963 : L'Aîné des Ferchaux de Jean-Pierre Melville :Michel Maudet

• 1963 : Le Jour le plus court de Sergio Corbucci :Erede Siciliano

• 1964 : Les Don Juan de la Côte d'Azur de VittorioSala : Lui-même (non crédité)

• 1964 : L'Homme de Rio de Philippe de Broca :Adrien Dufourquet

• 1964 : Cent mille dollars au soleil d'Henri Verneuil :Rocco

• 1964 : Échappement libre de Jean Becker : DavidLadislas

• 1964 : La Chasse à l'homme d'Édouard Molinaro :Fernand

• 1964 : Week-end à Zuydcoote d'Henri Verneuil : Ju-lien Maillat

• 1965 : Par un beau matin d'été de Jacques Deray :Francis

• 1965 : Pierrot le fou de Jean-Luc Godard : FerdinandGriffon, dit Pierrot

• 1965 : Les Tribulations d'un Chinois en Chine dePhilippe de Broca : Arthur Lempereur

• 1966 : Tendre Voyou de Jean Becker : Tony Maré-chal

• 1966 : Paris brûle-t-il ? de René Clément : Pierrelot/ Yvon Morandat

• 1966 : Le Démoniaque de René Gainville : Lui-même (non crédité)

• 1967 : Casino Royale de Val Guest et John Huston :Le légionnaire français (brève apparition)

• 1967 : Le Voleur de Louis Malle : Georges Randal

• 1968 : Ho ! de Robert Enrico : François Holin, ditHo

• 1969 : Le Cerveau de Gérard Oury : Arthur Lespi-nasse

• 1969 : La Sirène duMississippi de François Truffaut :Louis Mahé

• 1969 : Dieu a choisi Paris de Gilbert Prouteau etPhilippe Arthuys (documentaire) : Lui-même (com-mentaire)

• 1969 : Un homme qui me plaît de Claude Lelouch :Henri

• 1970 : Borsalino de Jacques Deray : François Capel-la

• 1971 :LesMariés de l'an II de Jean-Paul Rappeneau :Nicolas Philibert

• 1971 : Le Casse d'Henri Verneuil : Azad

• 1972 : Docteur Popaul de Claude Chabrol : Le doc-teur Paul Simay

• 1972 : La Scoumoune de José Giovanni : RobertoBorgo

• 1973 : L'Héritier de Philippe Labro : Bart Cordell

• 1973 : Le Magnifique de Philippe de Broca : Fran-çois Merlin / Bob Saint-Clar

• 1974 : Stavisky... d'Alain Resnais : Serge AlexandreStavisky

• 1974 : T'es fou Marcel... de Jean Rochefort (court-métrage) : Lui-même

• 1975 : Peur sur la ville d'Henri Verneuil : Le com-missaire Jean Letellier

• 1975 : L'Incorrigible de Philippe de Broca : VictorVauthier

• 1976 : L'Alpagueur de Philippe Labro : Roger Pi-lard, dit L'Alpagueur

• 1976 : Le Corps de mon ennemi d'Henri Verneuil :François Leclercq

• 1977 : L'Animal de Claude Zidi : Mike Gaucher etBruno Ferrari

• 1979 : Flic ou Voyou de Georges Lautner : AntonioCerruti, alias le commissaire Stanislas Borrowitz

• 1980 : Le Guignolo de Georges Lautner : AlexandreDupré

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8 3 FILMOGRAPHIE

Empreinte de la main de Jean-Paul Belmondo sur le trottoir enface du Palais des festivals et des congrès de Cannes.

• 1980 : Balles de débutants de Adolphe Drey (court-métrage) : Lui-même

• 1981 : Le Professionnel de Georges Lautner : Josse-lin Beaumont dit Joss

• 1982 : L'As des as de Gérard Oury : Jo Cavalier

• 1983 : Le Marginal de Jacques Deray : Le commis-saire Philippe Jordan

• 1984 : Les Morfalous d'Henri Verneuil : Le sergentPierre Augagneur

• 1984 : Joyeuses Pâques de Georges Lautner : Sté-phane Margelle

• 1985 : Hold-up d'Alexandre Arcady : Grimm

• 1987 : Le Solitaire de Jacques Deray : Le commis-saire Stan Jalard

• 1988 : Itinéraire d'un enfant gâté de Claude Lelouch :Sam Lion

• 1992 : L'Inconnu dans la maison de Georges Laut-ner : Jacques Loursat

• 1995 : Les Cent et Une Nuits de Simon Cinémad'Agnès Varda : Professeur Bébel

• 1995 : Les Misérables de Claude Lelouch : HenriFortin / Jean Valjean

• 1996 : Désiré de Bernard Murat : Désiré

• 1998 : Une chance sur deux de Patrice Leconte : LéoBrassac

• 1999 : Peut-être de Cédric Klapisch : Ako

• 2000 : Les Acteurs de Bertrand Blier : Jean-Paul Bel-mondo

• 2000 : Amazone de Philippe de Broca : Édouard

• 2009 : Un homme et son chien de Francis Huster :Charles

• 2013 : Les Bandits manchots de Claude Lelouch

3.2 Théâtre

• 1950 : La Belle au bois dormant de Charles Perrault

• 1950 : La Petite Hutte d'André Roussin, mise enscène Jean-Paul Belmondo et Guy Bedos

• 1951 : Mon ami le cambrioleur d'André Haguet,mise en scène Jean-Paul Belmondo et Guy Bedos,tournée d'été

• 1952 : Gloriana sera vengée de Jean Toury d'aprèsCyril Tourneur, mise en scène Jean Vernier, Théâtrede la Huchette

• 1953 : Zamore de Georges Neveux, mise en scèneAndré Barsacq, Théâtre de l'Atelier

• 1953 : Médée de Jean Anouilh, mise en scène AndréBarsacq, Théâtre de l'Atelier

• 1953 : La Jalousie du barbouillé de Molière et LeMariage forcé de Molière et Lully, mise en scèneGeorges Le Roy, Théâtre du Conservatoire

• 1953 : La Reine blanche de Pierre Barillet et Jean-Pierre Grédy, mise en scène Jean Meyer, ThéâtreMichel

• 1953 : La locandiera de Carlo Goldoni

• 1954 : Les Boulingrin de Georges Courteline

• 1954 : Le Malade imaginaire de Molière

• 1954 : L'Avare de Molière

• 1954 : Le commissaire est bon enfant de GeorgesCourteline, mise en scène Michel Galabru

• 1954 : George Dandin ou le Mari confondu deMolière, mise en scène Michel Galabru

• 1954 :Crinolines et guillotine d'Henry Monnier, miseen scène Christine Tsingos, Théâtre de la Gaîté-Montparnasse

• 1954 : Andalousie opérette d'Albert Willemetz etRaymond Vincy, musique Francis Lopez, Théâtrede la Gaîté-Lyrique

• 1954 : Les Précieuses ridicules de Molière, mise enscène Michel Galabru

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3.3 Télévision 9

• 1954 : Le Médecin malgré lui de Molière, mise enscène Michel Galabru

• 1954 : Les Plaideurs de Racine, mise en scèneGeorges Le Roy, Théâtre du Petit Marigny

• 1954 : Port-Royal d'Henry de Montherlant, miseen scène Jean Meyer, Comédie-Française (élève duConservatoire)

• 1955 : Fantasio d'Alfred de Musset, mise enscène Julien Bertheau, Comédie-Française, élève duconservatoire

• 1955 : L'Annonce faite à Marie de Paul Claudel,mise en scène Julien Bertheau, Comédie-Française,élève du conservatoire

• 1956 : L'Hôtel du libre échange de Georges Feydeau,mise en scène Jean-Pierre Grenier, avec la Compa-gnie Grenier-Hussenot, Théâtre Marigny

• 1957 : César et Cléopâtre[27] de George BernardShaw, mise en scène Jean Le Poulain, ThéâtreSarah-Bernhardt

• 1957 : La Mégère apprivoisée de William Shakes-peare, mise en scène Georges Vitaly, Théâtre del'Athénée

• 1958 : Oscar de Claude Magnier, mise en scèneJacques Mauclair, Théâtre de l'Athénée

• 1959 : Trésor party de Bernard Régnier d'aprèsun roman de Wodehouse, mise en scène Christian-Gérard, Théâtre La Bruyère

• 1987 : Kean de Jean-Paul Sartre d'après AlexandreDumas, mise en scène Robert Hossein, Théâtre Ma-rigny

• 1990 : Cyrano de Bergerac d'Edmond Rostand, miseen scène Robert Hossein, Théâtre Marigny

• 1993 : Tailleur pour dames de Georges Feydeau,mise en scène Bernard Murat, Théâtre de Paris

• 1996 : La Puce à l'oreille de Georges Feydeau, miseen scène Bernard Murat, Théâtre des Variétés

• 1997 : La Puce à l'oreille de Georges Feydeau, miseen scène Bernard Murat, Théâtre des Variétés

• 1998 : Frédérick ou le boulevard du crime d'Éric-Emmanuel Schmitt, mise en scène Bernard Murat,Théâtre Marigny

• 1999 : Frédérick ou le boulevard du crime d'Éric-Emmanuel Schmitt, mise en scène Bernard Murat,tournée

3.3 Télévision

• 1959 : Les Trois Mousquetaires de Claude Barma(Téléfilm) : D'Artagnan

• 2001 : L'Aîné des Ferchaux de Bernard Stora (Télé-film) : Paul Ferchaux.

3.4 Documentaires

• 1965 : Jean-Paul Belmondo, court métragedocumentaire de Claude Lelouch

• 1966 : La Bande à Bebel, court métragedocumentaire de Charles Gérard : lui-même

• 1967 : Portrait de Belmondo, court métragedocumentaire de Charles Gérard : témoignages

• 1986 : Les Pros, documentaire de FlorenceMoncorgé-Gabin : témoignages

• 1990 : Ne m'oubliez pas : Hommage à Bernard Blier,documentaire de Mathias Ledoux : témoignages

• 1993 : Chambre 12, Hôtel de Suède, téléfilmdocumentaire de Claude Ventura et Xavier Ville-tard : lui-même

• 1996 : Belmondo, le magnifique, documentaire dePatrick Chammings : apparition

• 2001 : Gabin, gueule d'amour, documentaire deMichel Viotte : témoignages

• 2011 : Belmondo, itinéraire..., documentaire deVincent Perrot et Jean-François Domenech : témoi-gnages

4 Résultats au box-office françaispour tous ses rôles principaux

5 Distinctions

5.1 Récompenses

• Prix du Brigadier pour Kean de Jean-Paul Sartre,Théâtre Marigny en 1987

• César du meilleur acteur pour Itinéraire d'un enfantgâté lors des Césars 1989

• Palme d'honneur (hommage)[28]

• Prix Coq de la Communauté française de Belgiquespécial. L'acteur l'oublie ensuite dans les coulissesdu Palais des beaux-arts de Bruxelles[29] en 2012

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10 8 NOTES ET RÉFÉRENCES

Jean-Paul Belmondo au festival de Cannes 2011, lors de la re-mise de sa Palme d'honneur.

5.2 Nominations

• BAFTA du meilleur acteur pour Léon Morin, prêtrelors des BAFTA 1963

• BAFTA du meilleur acteur pour Pierrot le fou lorsdes BAFTA 1967

6 Décorations• Commandeur de l'ordre national de la Légion

d'honneur

• Commandeur de l'ordre des Arts et des Lettres

• Chevalier de l'ordre de Léopold[30]

7 Bibliographie• Alexandre Grenier, Jean-Paul Belmondo, Éditions

Henri Veyrier, 1985

• Philippe Durant, Belmondo, Robert Laffont, 1999

• Bertrand Tessier, Belmondo, l'incorrigible deBertrand Tessier, Flammarion, collection Popculture, 2009 ISBN 978-2-35287-178-1[31]

• Gilles Durieux, Belmondo, Le Cherche midi, 2009

• Frédéric Valmont, Jean-Paul Belmondo : Itinéraired'un enfant gâté, Didier Carpentier, 2008

• Bernard Boyé, Les légendes du cinéma français -Jean-Paul Belmondo, Editions Autres Temps, 2009

• Philippe Durant, Belmondo, Robert Laffont, 2011,nouvelle édition, revue et augmentée, 524 pages

• Oriane Oringer, Belmondo, un demi-siècle de car-rière, une Palme d'or et la rage de vaincre, Ed. Ex-clusif, Collection Privée, 2011, ISBN 978-2-84891-102-1

• Jean-Paul Belmondo, Belmondo - 40 ans de carrière,TF1 Editions, 1996

8 Notes et références

8.1 Gilles Durieux,Belmondo, Le Cherche-midi, 2009

[1] pages 10-14

[2] page 22

[3] page 55

[4] pages 52-53

[5] pages 59–63

[6] page 50

[7] pages 66-67

[8] pages 73-74

[9] pages 84-85, 89-90

[10] pages 90-93

[11] pages 95-96

[12] pages 101-103

[13] pages 112-113

[14] pages 102-109

[15] pages 122-125

[16] pages 134-135

[17] pages 139-143

[18] pages 145-149

[19] page 178

[20] pages 189-195

[21] pages 197-202

[22] pages 216-217

[23] pages 226-230

Page 11: Jean Paul Belmondo

8.2 Notes et références 11

[24] pages 232-234

[25] page 241

[26] pages 260-261

[27] page 262

[28] pages 203-204

[29] page 267

[30] page 270

[31] pages 281-287

[32] pages 291-293

[33] pages 293-295

[34] pages 297-298

[35] page 299

[36] pages 303-306

[37] pages 309-312

[38] pages 315-317

[39] pages 321-326

[40] pages 329-330

[41] pages 333-337

[42] pages 339-345

[43] page 346

[44] pages 349-350

8.2 Notes et références[1] Philippe Durant, Delon. Belmondo. Regards Croisés, Car-

not, 2004, page 289

[2] Itinéraire d'un enfant gâté, Jean-Paul Belmondo s’offre unalbum pour ses 40 ans de carrière, Le Soir, 24 avril 1996

[3] Marcel Carné, La Vie à belles dents, Belfond, 1989, pages255-256

[4] Filiation sur Wikifrat (fraternelle.org) Fraternelle : l’ency-clopédie biographique de l’Homo erectus

[5] Patricia Belmondo mourra dans un incendie en 1994

[6] Bernard Gourbin, L'esprit des années 60, Cheminements,2006, page 46

[7] Audiard par Audiard, René Chateau éditions, 1995 page167

[8] Philippe Durant, Delon. Belmondo. Regards Croisés, Car-not, 2004, page 82

[9] Chronique du cinéma, éditions Chroniques, 1992, chapitre“1965”

[10] Jacques Zimmer, Le Cinéma fait sa pub, Edilig, 1987,page 95

[11] Jacques Zimmer, Le Cinéma fait sa pub, Edilig, 1987,pages 95-96

[12] Belmondo, chèque et échec de star, Le Point, 2 février2009

[13] Belmondo Une liaison dangereuse, nouvelobs.com, 19août 2010

[14] Belmondo dans la tourmente, Le Journal du Dimanche, 14août 2009

[15] L’immobilier au cœur de l’escroquerie Belmondo, La-vieimmo

[16] Des écoutes accablent la compagne de Belmondo, Le Fi-garo, 6 août 2010

[17] Hommage à Cannes : Comment va Jean-Paul Belmondo ?,France-Soir, 18 mai 2011.

[18] Belmondo a failli ne pas avoir sa médaille, La Libre, 20juin 2012.

[19] (en) « le-grand-retour-de-belmondo », Le point.fr(consulté le 6 août 2012)

[20] « Jean-Paul Belmondo se sépare de sa compagne », surlexpress.fr, 1er octobre 2012 (consulté le 1 octobre 2012)

[21] « Une soirée d'ouverture inspirée et joyeuse », sur festival-lumiere.org, 15 octobre 2013

[22] Bernard Guyard, « Jean-Paul Belmondo raccroche défini-tivement les gants », sur lefigaro.fr, Le Figaro, 10 février2015 (consulté le 2 mars 2015)

[23] http://www.leparisien.fr/actualite-people-medias/belmondo-j-aimerais-bien-rejouer-09-04-2015-4677773.php#xtref=http%3A%2F%2Fwww.lefigaro.fr%2Fcinema%2F2015%2F04%2F09%2F03002-20150409ARTFIG00137-jean-paul-belmondo-fete-magnifiquement-ses-82-printemps.php

[24] Le Lombard, catalogue : Blueberry

[25] Planete-jeunesse : Cobra

[26] Jean Paul Belmondo à propos de Charlotte et son Jules surina.fr

[27] Belmondo dans “César et Cléopâtre” (première apparitionà la télévision de l'acteur) sur ina.fr

[28] lors du Festival de Cannes 2011 Jean-Paul Belmondo, leMagnifique heureux Sur le site lespectacledumonde

[29] Laanan et Reynders rejouent les Guignolo pour Belmondosur Le Soir le 20 juin 2012.

[30] Vers l'Avenir, Photo

[31] Belmondo l’incorrigible Sur le site decitre

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13

10 Sources, contributeurs et licences du texte et de l’image

10.1 Texte• Jean-Paul Belmondo Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Paul_Belmondo?oldid=118047506 Contributeurs : Shaihulud, Hashar,

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10.2 Images• Fichier:Belmondo_hommage_Cannes_2011.jpg Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/a/ae/Belmondo_

hommage_Cannes_2011.jpg Licence : CC BY-SA 3.0 Contributeurs : Travail personnel Artiste d’origine : Georges Biard• Fichier:Disambig_colour.svg Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/3/3e/Disambig_colour.svg Licence : Public do-

main Contributeurs : Travail personnel Artiste d’origine : Bub’s• Fichier:Flag_of_France.svg Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/c/c3/Flag_of_France.svg Licence : Pu-

blic domain Contributeurs : http://www.diplomatie.gouv.fr/de/frankreich_3/frankreich-entdecken_244/portrat-frankreichs_247/die-symbole-der-franzosischen-republik_260/trikolore-die-nationalfahne_114.html Artiste d’origine : This graphic was drawn by SKopp.

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• Fichier:Jean-Paul_Belmondo_2013_2.jpg Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/5/59/Jean-Paul_Belmondo_2013_2.jpg Licence : CC BY-SA 3.0 Contributeurs : Travail personnel Artiste d’origine : Georges Biard

• Fichier:Jean-Paul_Belmondo_Cannes_2011.jpg Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/1/1e/Jean-Paul_Belmondo_Cannes_2011.jpg Licence : CC BY-SA 3.0 Contributeurs : Travail personnel Artiste d’origine : Georges Biard

• Fichier:Jean-Paul_Belmondo_Handprint.jpg Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/1/14/Jean-Paul_Belmondo_Handprint.jpg Licence : CC BY-SA 3.0 Contributeurs : Travail personnel Artiste d’origine : Marco Bernardini

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10.3 Licence du contenu• Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0