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Tel : 023 37 12 50 / 023 37 10 94 / 023 37 12 51 Fax. 023 37 10 92 / 023 37 10 91 Mobile: 0770 88 90 80 L’adresse : Villa N°69 ; Lot said Benhaddadi. Cheraga Alger. . Jeudi 11 février 2016

Jeudi 11 février 2016 - Forum

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Tel : 023 37 12 50 / 023 37 10

94 / 023 37 12 51

Fax. 023 37 10 92 / 023 37 10 91

Mobile: 0770 88 90 80

L’adresse : Villa N°69 ;

Lot said Benhaddadi.

Cheraga Alger.

.

Jeudi 11 février 2016

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SOMMAIRE Synthèse ................................................................................................................................................................. 3 A la une .................................................................................................................................................................. 4

Algérie Télécom lancera "incessamment" l'offre ADSL à 20 Mo/s (APS/Maghreb

Emergent) .................................................................................................................... 4 Azouaou Mehmel, PDG d’Algérie Télécom, invité du FCE : «Pas d’augmentation

des tarifs de l’Internet» (El Moudjahid) ...................................................................... 5 40 milliards de DA pour le développement des infrastructures d’AT (L’Econews) .. 6 L’offre ADSL à 20 méga bientôt disponible à Algérie Télécom (Algérie 1) ............. 7

Investissement : Algérie Télécom n'exclut pas un recours au financement extérieur

(Le Quotidien d’Oran) ................................................................................................ 8 AZOUAOU MEHMEL, P-DG D'ALGÉRIE TÉLÉCOM, AU FORUM DU FCE :

"AT n'ouvrira pas son capital au privé" (L’Expression) ........................................... 10

Le P-DG d’Algérie Télécom invité du FCE : Vers l’emprunt à l’international pour

financer le développement de l’opérateur (Reporters) .............................................. 11 LE P-DG D’ALGÉRIE TÉLÉCOM L’A ANNONCÉ HIER : Internet : pas

d’augmentation des tarifs (Liberté) ........................................................................... 12

Azouaou Mehmel : «La privatisation n’est pas à l’ordre du jour» (La Nouvelle

République) ............................................................................................................... 14

LE DÉCRET PRÉSIDENTIEL PUBLIÉ AU JO : L'Observatoire du service public

est né (L’expression) ................................................................................................. 15

Le PDG d’Algérie télécom : «L’ouverture du capital n’est pas d’actualité»

(Horizons) ................................................................................................................. 16

Ali Benouari : « Les marchés financiers privés ne nous prêteront pas pour des durées

longues» (Algérie Eco) ............................................................................................. 17 Cellule du renseignement financier : 125 dossiers transmis à la justice en dix ans

(APS) ......................................................................................................................... 20 Transport aérien : nouveau décret exécutif sur les redevances aéronautiques (APS)

................................................................................................................................... 21

Pour encadrer les activités maritimes de loisirs : Mise en place d’un dispositif

réglementaire (El Moudjahid) ................................................................................... 22

Offre mondiale de pétrole : L’Opep s’attend à une hausse des excédents du brut

(Reporters) ................................................................................................................ 22

Un nouveau record de production battu : L’OPEP responsable de l’excédent de

l’offre (El Watan) ...................................................................................................... 24 CNAC : Moins de projets financés en 2015 (L’econews) ........................................ 25

Finance/Banque/bourse ...................................................................................................................................... 27 Commerce illicite : Réapparition de 200 marchés informels en 2015 (APS) ........... 27

Coopération ......................................................................................................................................................... 28 LES ENTREPRISES ÉTRANGÈRES DÉSERTENT L'ALGÉRIE : Vous avez dit

partenariat gagnant-gagnant ? (L’Expression) .......................................................... 28 Veille ..................................................................................................................................................................... 30

DES PLUIES SONT ANNONCÉES DÈS LUNDI PROCHAIN : Bonne nouvelle :

retour du mauvais temps ! (L’Expression) ................................................................ 30

Le salon NAPEC se tiendra du 8 au 11 mars : Le rendez-vous incontournable des

pétroliers (El Watan) ................................................................................................. 31

3

Synthèse

Très large couverture de la sixièlme édition des débats du FCE qui avait,

pour invité, le PDG d’Algérie Telecom.

L’actualité économique est également marquée par l’information révélée

par le Ministère du Commerce portant sur la réapparition de pas moins de 200 marchés infiormels en 2015 (dont la moitié à Alger et à Oran).

De son côté, la Cellule de traitement du renseignement financier (Ctrf) a transmis 125 affaires à la justice depuis son entrée en activité en 2005

jusqu'à ce jour, ont rapporté plusieurs titres. Ces affaires se rapportent, pour la plupart, aux soupçons d'infractions à la législation des changes et

au mouvement de capitaux vers ou de l'étranger notamment le transfert illicite de capitaux.

Sur le plan réglementaire, un nouveau décret exécutif fixant les redevances aéronautiques, destinées à financer le fonctionnement d'un aéroport, et les

modalités de leur répartition a été publié au Journal officiel.

Aussi, un décret présidentiel portant création de l'Observatoire national du service public est publié sur le JO. La principale mission de cette organe

consultatif porte sur l’évaluation des actions de mise en œuvre de la

politique nationale de promotion et de développement du service public.

A lire, enfin, un entretien très intéressant du directeur de la société en conseil financier, Ecofinance, et ancien ministre du budget, Ali Benouari,

accordé au journal électronique Algérie Eco. Il y revient sur la dépréciation du dinar, son impact sur l’économie, ainsi que la problématique de

l’endettement extérieur.

4

A la une

Algérie Télécom lancera "incessamment" l'offre ADSL à 20 Mo/s

(APS/Maghreb Emergent)

Algérie Télécom compte lancer "incessamment" l'offre ADSL (internet haut débit fixe) à 20 Megaoctets/s, a annoncé mercredi à Alger le P-dg d'Algérie

Télécom, Azouaou Mehmel. "L'internet haut débit fixe, actuellement limité à 8 Mo/s, sera augmenté

incessamment à 20 Mo/s pour l'ensemble des clients d'AT ", a déclaré M. Mehmel qui était l'invité des débats du Forum des chefs d'entreprise (FCE).

Il a indiqué également que la bande passante internationale vient de

dépasser les 500 Gigabits, ajoutant que son entrepise prévoit à terme d'élever cette bande passante à 1 Terabit.

M. Mehmel a précisé, toutefois, que son entreprise "ne compte pas augmenter les tarifs de l'internet".

"Algérie Télécom est, aujourd'hui, dans une situation équilibrée économiquement et c'est pour cette raison que les tarifs internet en vigueur

demeureront tels quels", a-t-il affirmé, faisant savoir qu'AT compte investir "plus de 40 milliards de DA pour l'année 2016".

Concernant la stratégie d'AT pour faire face aux conséquences de la chute des prix du pétrole, il a expliqué que son entreprise, dans le souci de

poursuivre sa cadence d'investissement, "va recourir à des financements externes".

"AT va recourir à des prêts bancaires pour réaliser les projets inscrits dans son plan d'action en raison de la dépréciation de la valeur du dinar",

annonçant la concrétisation prochaine d'un financement externe avec un

groupement de banques.

Projets de production de la fibre optique en Algérie

L'Algérie compte se lancer prochainement dans la production de fibre optique, a déclaré le P-dg d'Algérie Télécom.

"Algérie Télécom est en discussion avec des groupes industriels nationaux pour la production locale de la fibre optique et des accessoires que

l'entreprise importe depuis l'étranger", a indiqué M. Mehmel, précisant que l'entreprise qu'il dirige engagera "bientôt" des partenariats avec ces

groupements industriels pour la production de fibre optique".

5

Il a fait remarquer que le besoin de l'Algérie en cette matière (fibre optique)

est "très important", notamment pour le câblage domestique. M. Mehmel a fait état aussi de l'existence de projets de fabrication locale

d'équipements de connexion comme les terminaux, les modems et certains

accessoires. "L'Algérie est un marché extrêmement porteur qui ambitionne de se

déployer dans l'international", a-t-il ajouté.

Azouaou Mehmel, PDG d’Algérie Télécom, invité du FCE : «Pas d’augmentation des tarifs de l’Internet» (El Moudjahid)

Ph : Billal

Le président-directeur général d’Algérie Télécom, Azouaou Mehmel, coupe court aux rumeurs sur l’augmentation des tarifs de l’Internet et de Viber.

Invité hier de la 6e édition des débats du Forum des chefs d’entreprise, (FCE), le président-directeur général de Algérie Télécom, Azouaou Mehmel

a écarté l’idée de l’augmentation des prix en indiquant en des termes précis : «il n’est pas question d’augmenter ni de baisser les tarifs actuels,

on ne procédera pas à la limitation de l’accès à l’Internet». Il dira dans ce

sens que «si les clients constatent la lenteur de la connexion, cela ne peut être qu’un problème d’ordre technique». A une question relative concernant

l’impact de la baisse des prix du pétrole sur le développement d’Algérie télécom, il a indiqué que «nous n’avons aucun lien avec les prix du pétrole

mais ce qui peut impacter sur notre programme d’investissement c’est bien que la baisse de la valeur de dinars devant le dollar et l’euro. Il a rassuré à

cet effet qu’«actuellement il n’y a pas d’impact», avant d’ajouter que «si on veut accélérer la réalisation des projets, dans ce cas là nous allons avoir

recours certainement à des financements extérieurs» tout en précisant qu’il ne compte pas lancer des emprunts-obligataires. Mettant à profit cette

occasion le PDG d’Algérie Télécom a évoqué la question de la ressource humaine, en soulignant que «nous accordons une grande importance pour

ce créneau pour être en amont avec le développement de notre réseau». «Le fait que la technologie s’innove et se développe chaque jours» a-t-il

ajouté «cela nécessite sûrement en conséquence de développer le réseau

et de mettre en place une ressource humaine qualifié». Pour appuyer ses dires, il a cité à titre d’exemple le lancement d’une bibliothèque numérique

en trois versions. L’opérateur historique de téléphonie, Algérie Télécom, compte également «investir davantage l’industrie du contenu en 2016, en

lançant le service Vidéo à la demande (VOD)». S’agissant des offres, il a indiqué que «nous allons lancer prochainement des offres de 20 MG pour

les clients ordinaires dans les espaces où notre réseau est développé». A cette occasion, M. Azouaou Mehmel est revenu en détail sur plusieurs points

6

liés à son entreprise, notamment sur son histoire et sa vision et sur ses

ambitions ainsi que sur ces leviers de développement. Il a indiqué qu’actuellement «nous avons 21.000 employés dont 30% sont

des femmes et plus de 430 points de ventes». L’invité du FCE n’a pas

manqué de souligner la généralisation à toutes les agences du système de rechargement Internet par tickets système de gestion de file d’attente

dynamique. Concernant le nombre des clients, il a indiqué qu’«actuellement nous avons inscrit 3,2 millions clients à la téléphonie fixe, 2,3 millions clients

à l’Internet haut débit, 34.000 clients en LS 627, Grandes entreprises 45 000 PME». S’agissant des infrastructures et réseaux, il a souligné que nous avons environ 70.700 km de fibre optique (FO) dont 10.000 km/an de FO

déployés, et 3.000.000 d’accès nouvelle génération déployés. Il a précisé,

à cet effet, que la modernisation du réseau d’accès est en cours de

finalisation» avant d’ajouter que «le réseau de transport est déjà modernisé».

40 milliards de DA pour le développement des infrastructures d’AT

(L’Econews)

Azouaou Mehmel PDG d’AT, invité du Forum du FCE

Le développement du secteur des télécom nécessite, selon le PDG d’Algérie Télécom Azouaou Mehmel, un écosystème d’accompagnement. L’enjeu

c’est de se focaliser sur la production du contenu local ainsi que le développement de toutes les infrastructures.

Invité du Forum des Chefs d’Entreprise, le PDG d’AT a écarté tout impact négatif qui pourrait être causé par la dégringolade des prix du marché

pétrolier en particulier pour ce qui est lié au glissement du taux de change. « Nous pouvons, par contre, aller vers d’autres ressources de financement

extérieure pour rester sur cette même cadence d’investissement » Le premier responsable du groupe public dira qu’une mise à jour de tout le

système réseau devrait, aussi, accompagner ce développement, car il sera question d’un développement de toute l’infrastructure. La réforme du

secteur nécessite, poursuit-il, un investissement de l’ordre de 40 milliards de dinars. Et d’ajouter : « Un ensemble de réformes touchera l’aspect des

ressources humaines dont un plan de formation concernera tout le

personnel. L’aspect industriel sera, aussi, l’objet d’un centre d’intérêt pour le développement de la fibre optique. Des accessoires de connexions

pourraient être produits localement. Dans cette même optique nous comptons, parrainer un centre de formation spécialisé dans les TIC ».

7

Dans le même sillage, M. Mehmel explique que le secteur nécessite une

transformation profonde à la fois dans sa structure et dans sa mentalité. « Le système avec lequel fonctionne le groupe n’est plus fiable. Nous sommes

dans l’obligation de le revoir. Il faut nous projeter d’abord à partir d’une

administration qui est centrée sur elle-même ou avec ses relations avec l’extérieur. Stimuler l’investissement grâce à une politique bien structurée»,

a-t-il reconnait. Pour se faire, Mehmel focalise sur la nécessité de créer une dynamique de

développement qui tourne autour des avancées des technologies d’information et de télécommunication. Car, dit-il, les TIC est un facteur

indéniable pour un quelconque développement. « La mission d’Algérie Télécom est à présent centrée sur le rapprochement du client vers son

fournisseur. L’entreprise envisage de multiplier son déploiement au niveau du territoire national. Développer notre réseau commercial et installer, au

moins, un point de service par willaya. Développer l’aspect entrepreneuriale à la fois vis-à-vis du client et du grand public demeure l’une de nos priorités

», a-t-il soutenu. Le PDG de ce groupe explique, par ailleurs, que le développement de ce

secteur impose un investissement dans toutes les structures de groupe. Il

est question, dit-il, de développer le réseau internet, d’augmenter l’offre ADSL jusqu’à 20 MG au niveau des régions enclavées. Cela va de soit,

également, pour le haut débit sans fil à savoir la 4G. D’ailleurs, plus de 830 stations sont installées pour booster ce secteur, rebondit-il.

Il est important également, insiste le PDG d’AT, d’aller vers une meilleure utilisation d’internet des objets. «Il est question d’introduire l’internet

individuel à la maison, de généraliser le Self Ticket, et d’ouvrir des boutique en ligne. Des offres seront renforcées au profit des professionnels à savoir

l’offre de la vision-phone, de la vision conférence et de l’hébergement ». Dans le même sens, Azouaou Mehmel, signale que, dans le cadre du

développement des activités commerciales de son groupe, différents types de partenariats sont prévues avec des entreprises privées et publiques

notamment dans le cadre du travail de coopération avec l’ANSEJ. « C’est dans une telle dynamique de construction que 463 entreprises sont

actuellement en activité. Environs 770 personnes formées et 3401 projets

sont attribués».

L’offre ADSL à 20 méga bientôt disponible à Algérie Télécom (Algérie 1)

Le P-dg d’Algérie Télécom, Azouaou Mehmel a annoncé, mercredi, le lancement prochain de l’offre ADSL (internet haut débit fixe) à 20

Megaoctets/s. Intervenant aux débats du Forum des chefs d’entreprise (FCE), Mehmel a

indiqué que « l’internet haut débit fixe, actuellement limité à 8 Mo/s, sera augmenté incessamment à 20 Mo/s pour l’ensemble des clients d’AT « .

Il a indiqué également que la bande passante internationale vient de dépasser les 500 Gigabits, ajoutant que son entreprise prévoit à terme

8

d’élever cette bande passante à 1 Terabit tout en précisant que son

entreprise « ne compte pas augmenter les tarifs de l’internet ». A en croire le même responsable, « Algérie Télécom est, aujourd’hui, dans

une situation équilibrée économiquement et c’est pour cette raison que les

tarifs internet en vigueur demeureront tels quels » avant d’annoncer qu’AT compte investir « plus de 40 milliards de DA pour l’année 2016″.

S’agissant de la stratégie d’AT pour faire face aux conséquences de la chute des prix du pétrole, il a expliqué que son entreprise, dans le souci de

poursuivre sa cadence d’investissement, « va recourir à des financements externes ».

« AT va recourir à des prêts bancaires pour réaliser les projets inscrits dans son plan d’action en raison de la dépréciation de la valeur du dinar »,

annonçant la concrétisation prochaine d’un financement externe avec un groupement de banques.

Investissement : Algérie Télécom n'exclut pas un recours au

financement extérieur (Le Quotidien d’Oran)

Bien que l'opérateur historique Algérie Télécom affiche une bonne santé

financière et accumule, depuis deux ans, une croissance à deux chiffres, son PDG, Azouaou Mehmel, n'exclut pas le recours au financement

extérieur. Si l'opérateur AT n'a pas été impacté par la baisse des cours du pétrole directement, le PDG de l'entreprise affirme qu'AT n'est pas à l'abri

des effets de la conjoncture économique, notamment sur le plan de réalisation des projets d'investissement du groupe.

S'exprimant hier, lors d'un débat organisé par le FCE, le PDG d'Algérie

Télécom a affirmé que son entreprise est dans l'obligation de recourir à l'emprunt et au financement extérieur, pour accélérer la cadence de ses

investissements, une nécessité recommandée par les autorités du pays. Pour Mehmel, «le recours au financement externe est une action tout à fait

normale pour une entreprise commerciale qui veut assurer une meilleure cadence de réalisation de ces investissements ». Il a annoncé, dans la

foulée, qu'une action est déjà en cours pour un financement externe qui

devrait être assuré par un groupement de banques qui va financer les projets d'AT et qui devrait se concrétiser incessamment. Il explique

qu'Algérie Télécom a prévu un budget d'investissement de 40 milliards DA pour cette année. Un budget qui lui permettra de poursuivre des projets

d'investissement de développement d'infrastructures, entre autres, le développement du réseau capillaire et l'expansion des capacités du réseau,

la bande passante et autres. Mais, précise-t-il, cela ne se fera pas sans glissement de la valeur du dinar ou de la valeur de fluctuation du taux de

change. Sachant, selon Mehmel, qu'AT importe la grande majorité de ses équipements de l'étranger, ce qui n'écarte pas des impacts financiers sur le

budget d'investissement et le plan de réalisation. Il a donc justifié le recours au financement externe par la dépréciation du dinar et par la

recommandation des autorités qui ont exigé d'accélérer la cadence des investissements. En ce qui concerne la question récurrente de l'ouverture

9

du capital d'Algérie Télécom, Mehmel a affirmé que «cette question n'est

pas d'actualité». Concernant le volet industriel dans le domaine des TIC, Mehmel a précisé que des discussions sont en cours avec des groupes

nationaux, pour la production locale de la fibre optique. Il a affirmé que

l'entreprise algérienne CATEL produit des câbles de télécommunications en cuivre et en fibre optique, mais la demande sera demain beaucoup plus

importante que l'offre, d'où la nécessité de créer de nouvelles unités. Il a également évoqué la nécessité de créer des unités locales pour la fabrication

de modems, des terminaux ainsi que d'autres accessoires qui sont aujourd'hui importés par notre pays. Pour le PDG d'AT, des actions sont

lancées pour booster la production locale dans le secteur des TIC.

Le PDG d'AT a également beaucoup insisté sur la nécessité d'aller vers des partenariats. « Algérie Télécom n'a pas la vocation d'être le seul opérateur

et elle ne peut pas, à elle seule, développer le secteur des TIC ». Et d'affirmer qu'elle a besoin d'un écosystème, d'accompagnement, en

précisant qu'elle a besoin de partenaires publics et privés et elle a besoin de sous-traitants. Mehmel a rappelé l'actionnariat d'AT dans l'entreprise

RTC, au même titre que la SNTF, ainsi que sa prise de participation à

SATICOM, filiale du Centre de développement des technologies avancées (CDTA). Des prises de participation qui permettront à Algérie Télécom

d'accroître le nombre de ses clients, d'offrir de meilleurs services et, surtout, de développer des solutions dans le domaine des technologies de

l'information et de la communication (TIC), ainsi que la réalisation et la fabrication industrielle de produits innovants.

Quant au volet relatif à la formation de la ressource humaine, le PDG d'AT

a affirmé que son entreprise avait déjà lancé un plan de formation qui a touché pratiquement l'ensemble des cadres et personnels d'AT. Il a

annoncé, dans ce sens, la création d'un centre de formation d'excellence au profit du personnel exécutif des TIC. Un centre, précise-t-il, qui sera financé

entièrement par Algérie Télécom.

ALGERIE TELECOM MAINTIENDRA SES TARIFS

Le PDG d'Algérie Télécom a écarté toute sorte d'augmentation ou de baisse

des tarifs de son entreprise. Il dira que le fait de maintenir les prix à ce niveau est perçu comme une baisse, dans la conjoncture actuelle des

choses. Mehmel a également affirmé qu'Algérie Télécom passera au plus haut débit en lançant une offre ADSL, dans les jours à venir, de 20 Msbs,

en précisant qu'on est actuellement à 8 Msbs. Il a affirmé aussi que la bande passante, qui est de 505 Gbps actuellement, devra doubler par la mise en

place de deux nouvelles liaisons en fibre optique, Oran-Valence et Alger-Valence. Il dira que les projets sont en phase de l'étude du tracé et qu'AT

attend uniquement l'autorisation du côté espagnol pour lancer les deux projets.

10

AZOUAOU MEHMEL, P-DG D'ALGÉRIE TÉLÉCOM, AU FORUM DU FCE : "AT n'ouvrira pas son capital au privé" (L’Expression)

La dévaluation du dinar a impacté financièrement Algérie Télécom qui

compte recourir à des financements externes, mais AT «n'ouvrira pas son capital au privé».

Invité du Forum des chefs d'entreprise, le P-DG d'Algérie Télécom a déclaré, hier, en réponse à une question de L'Expression, que «l'ouverture du capital

de l'entreprise au privé n'est pas d'actualité». «Je gère AT et pour l'heure,

l'ouverture de son capital au privé n'est pas d'actualité. La chute des prix du pétrole n'a pas impacté notre entreprise directement, mais la

dévaluation du dinar a eu des répercussions sur nos capacités de financement de nos projets. Nous avons prévu 40 milliards de DA pour

financer nos projets d'infrastructures. Nous n'allons pas ouvrir notre capital au privé mais nous allons recourir à des financements externes, notamment

les emprunts obligataires», a-t-il déclaré en présence de plusieurs patrons privés.

Sans nul doute, cette sortie, faite au siège du FCE qui, lui, réclame l'ouverture de tous les secteurs à l'investissement privé et a salué l'article

66 de la LF 2016 qui préconise l'ouverture du capital des entreprises publiques au capital privé national résident, n'a certainement pas été du

goût des membres de l'organisation patronale managée par Ali Haddad présents sur place.

Sur un autre volet, en réaction à une question sur la bureaucratie qui

entâche le secteur des télécoms et qui fait que, pour avoir une ligne téléphonique ou d'Internet, il faut parfois attendre deux ans, y compris pour

les entreprises, il a reconnu que le problème des délais se pose tout en promettant de le régler. «Algérie Télécom est une entreprise commerciale

centrée sur ses clients. Nous sommes en train de transférer le service après-vente sous l'autorité du service commercial car toute relation avec le client

doit obéir à une logique exclusivement commerciale afin de répondre aux attentes de nos clients. Pour ce qui est des délais, c'est vrai qu'il sont

importants mais ils diffèrent d'une région à l'autre. Il y a des endroits où ils ne dépassent pas 24 heures et d'autres où ils atteignent deux ans. En partie,

c'est la gestion non professionnelle de l'immobilier qui génère ce type de problèmes.

A titre d'exemple, des endroits résidentiels abritent des entreprises. Or, les infrastructures installées dans ces zones sont destinées aux usages

domestiques et ne peuvent donc pas répondre parfois aux demandes très

11

exigeantes des entreprises. Cela demande du temps car il s'agit de faire de

nouvelles installations», a-t-il expliqué avant de préciser qu'AT ne traite pas de la même manière les clients grand public et les entreprises».

«Nous ne traitons pas les clients grand public et les entreprises

différemment et cela s'améliorera davantage à l'avenir»,a promis Azouaou Mehmel.

Par ailleurs, présentant le bilan de l'opérateur historique, M.Mehmel a indiqué qu'«offrir Internet à tous les Algériens sur un territoire aussi vaste

au même tarif relève d'un exploit». Néanmoins, il considère que beaucoup reste à faire.

«Nous nous rapprochons chaque jour un peu plus du citoyen. Nous améliorons également la qualité de nos services. En matière d'intérêt haut

débit, nous étions à un méga et nous sommes maintenant à 8 mégas. On va aller très bientôt vers 20 mégas. Nous comptons aussi instaurer le e-

paiement pour permettre à nos clients de gérer leur abonnement à distance. AT doit être à l'avant-garde de l'utilisation des TIC», a-t-il fait savoir.

Néanmoins, le rôle que s'assigne Algérie Télécom n'est pas facile à atteindre compte tenu des moyens dont elle dispose et de la faiblesse des

investissements nationaux dans le secteur des TIC en Algérie.

En effet, selon Azouaou Mehmel, AT ne peut pas et ne prétend pas tout faire, et enregistre un grand déficit en matière de sous-traitance.

«Nous lançons à chaque fois des avis d'appels d'offres, mais on enregistre toujours des manques. AT ne peut pas tout faire. Nous avons besoin d'un

écosystème pour nous accompagner. Et c'est parce qu'il n'existe pas suffisamment d'entreprises dans le secteur pour nous accompagner que

nous nous sommes rapprochés de l'Ansej pour lancer des start-up dans le domaine des nouvelles technologies de l'informations et de la

communication. Nous avons aussi lancé un centre de formation d'excellence dans les métiers d'exécution relevant du secteur des TIC», a-t-il révélé.

Dans le même ordre d'idées, Azouaou Mehmel a aussi plaidé pour le développement d'une industrie locale pour produire les équipements utilisés

dans le secteur, notamment la fibre optique, les modems, les accessoires, etc.

Le P-DG d’Algérie Télécom invité du FCE : Vers l’emprunt à l’international pour financer le développement de l’opérateur

(Reporters)

Le groupe Algérie Télécom devra recourir prochainement à l’emprunt

bancaire international, et ce, pour financer son programme de développement pour le quinquennat en cours. Selon le président-directeur

général de l’opérateur historique, Mehmel Azouaou, qui était l’invité des « Débats du FCE », la conjoncture actuelle ouvre la voie à un opérateur

économique tel qu’AT à renflouer ses caisses « afin de poursuivre la réalisation des grosses infrastructures ». M. Azouaou, même s’il n’a pas

communiqué de chiffres sur la dette censée être contractée prochainement auprès d’un consortium de banques nationales et internationales, a évoqué

12

« la pérennité » du plan de charge de son groupe, tout en soulignant que

l’impact financier de ces chantiers est «très important ». « Nous sommes certes une entité économique, ayant des obligations de

résultat envers le propriétaire, qu’est l’Etat algérien, mais nous avons aussi

l’obligation d’assurer un service performant à nos clients. Le slogan ‘‘entreprise citoyenne’’ n’est pas un vain mot », a poursuivi le P-DG d’AT.

Le slogan phare de l’opérateur, cependant, est « Toujours plus proche », qui marque la rupture avec « Le bon choix ». « Un nouveau slogan visant à

communiquer clairement la volonté d’Algérie Télécom de se rapprocher et être proche de ses clients tout le temps et partout… », relève-t-on à AT. Et

de rassurer que les prestations de téléphonie, d’Internet et d’autres services ne seront « nullement » revues à la hausse.

« Aucune augmentation de nos tarifs n’est à l’ordre du jour. Notre politique de généralisation de l’usage des TIC, professionnel ou domestique, sera

poursuivie », a ajouté M. Mehmel. Parlant des prestations et de l’accueil, le patron d’AT a indiqué que les

agences commerciales tendent à s’aligner sur les standards internationaux. « Nous formons sans discontinuité nos personnels, dans tous les domaines,

et notamment l’accueil du public. Vous avez dû remarquer que les flux sont

aujourd’hui mieux maîtrisés », a-t-il dit. Et d’expliquer que le « Système de gestion de file d’attente dynamique » (SATICOM) sera généralisé à toutes

les agences, soit plus de 430 points de vente. Pour ce qui est des infrastructures, M. Mehmel a rappelé que l’opérateur public est doté de nos

jours d’un linéaire de 70 700 km de fibre optique. Pas moins de 10 000 km de fibre optique sont déployés chaque année. Interpellé sur les factures

impayées, M. Mehmel a souligné que son entreprise continuera à recouvrer ses créances, même s’il faut alléger la procédure, surtout aux ménages.

Bientôt une offre ADSL à 20 Mo/s

« L’Internet haut débit fixe, actuellement limité à 8 Mo/s, sera porté

incessamment à 20 Mo/s pour l’ensemble des clients d’AT », a encore révélé M. Mehmel. Il indiquera également que la bande passante internationale

vient de dépasser les 500 Gigabits, ajoutant que son entreprise prévoit à

terme d’élever cette bande passante à 1 Terabit. M. Mehmel a précisé, toutefois, que son entreprise «ne compte pas augmenter les tarifs de

l’Internet».

LE P-DG D’ALGÉRIE TÉLÉCOM L’A ANNONCÉ HIER : Internet : pas

d’augmentation des tarifs (Liberté)

L’opérateur historique va recourir à des prêts bancaires pour réaliser ses investissements inscrits dans son plan d'action, impactés par la dépréciation

du dinar. Opérateur d’infrastructures, Algérie Télécom élargit, petit à petit, ses

activités aux contenus. L’opérateur historique a déjà lancé la bibliothèque numérique “Fimaktabati”. Le P-DG du groupe public, Azouaou Mehmel, a

13

annoncé, hier, lors d’une rencontre organisée au siège du Forum des chefs

d’entreprise (FCE) à Chéraga (Alger), le lancement d’un service de vidéo à la demande (VOD). L’entreprise travaille, aussi, pour l’introduction des

services Smart Home, Selfcare et la boutique en ligne. Azouaou Mehmel a

également listé les solutions adaptées aux besoins des professionnels, comme la visiophonie, l’hébergement de sites Web… “Pour l’instant Algérie

Télécom est un opérateur d’infrastructures. L’enjeu est de pouvoir produire du contenu national qui viendrait amortir les investissements”, indique M.

Mehmel, indiquant que son groupe poursuivra l’effort d’investissement. L’entreprise prévoit d’investir 40 milliards de dinars. “La dépréciation de la

valeur du dinar risque d’impacter notre plan d’action vu que les équipements sont importés”, a-t-il averti. M. Mehmel estime que si le

groupe veut maintenir le niveau d’investissements en termes de réalisation, le recours aux financements externes sera nécessaire, une action normale

pour une entreprise économique. “Nous avons une action en cours, qui sera concrétisée incessamment, d’un financement externe par un groupement

de banques”, a révélé M. Mehmel, indiquant que la question de l’ouverture du capital d’Algérie Télécom “n’est pas d’actualité”. Le conférencier a ajouté

que cette décision stratégique relève des prérogatives “des organes sociaux

et propriétaires de l’entreprise”. Le P-DG d’Algérie Télécom a indiqué que son groupe ne compte pas augmenter les prix. “Nous sommes dans une

situation équilibrée. Économiquement nous n’avons pas de problèmes”, a-t-il rassuré. M. Mehmel exclut, également, une baisse des tarifs. Le P-DG

d’Algérie a indiqué, par ailleurs, que des discussions sont engagées avec des groupes industriels nationaux pour fabriquer localement certains

produits actuellement importés, citant la fibre optique, les accessoires de connexion, les modems, les terminaux… M. Mehmel indique que “l’opérateur

a besoin d’un écosystème, d’accompagnateurs, de partenaires qui vont l’accompagner dans sa mission pour pouvoir arriver au cercle vertueux de

développement des TIC”. Algérie Télécom dispose d’une infrastructure de 70 700 km de fibre optique. 10 000 km de fibre optique sont déployés en

moyenne par an. La modernisation du réseau capillaire d’accès est en cours de finalisation. 3 millions d’accès nouvelle génération et plus de 830 stations

4G LTE ont été déployées. Azouaou Mehmel annonce le lancement,

“incessamment” de l’ADSL à 20 mégas. L’entreprise compte, aujourd’hui, 3,2 millions de clients à la téléphonie fixe, 2,3 millions à l’Internet haut

débit et 34 000 en liaison spécialisée (LS). Le P-DG d’Algérie Télécom a indiqué, aussi, le déploiement de deux nouvelles liaisons en fibre optique

Oran-Valence et Alger-Valence. En matière de sous-traitance, M. Mehmel a évoqué la création de 463 entreprises dans le cadre du dispositif Ansej, la

formation de 770 et 3 401 projets attribués. Azouaou Mehmel ambitionne de faire d’Algérie Télécom une entreprise commerciale centrée sur le client,

insistant sur la nécessité de la transformation “des mentalités”.

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Azouaou Mehmel : «La privatisation n’est pas à l’ordre du jour»

(La Nouvelle République)

Une dizaine d’années après sa création, Algérie Télécom, société par actions, continue, succès après succès, à asseoir sa position sur le marché

des télécommunications. «Depuis deux ans, on a réalisé un saut qualitatif en matière de

développement, mais si on veut accélérer l’investissement et concrétiser le plan d’action, on a besoin de financement extérieur», a déclaré, hier à Alger,

le PDG d’Algérie Télécom, Azouaou Mehmel, confirmant que «la privatisation n’est pas à l’ordre du jour».

Invité aux débats du Forum des chefs d’entreprises, le PDG d’Algérie Télécom a été honnête en parlant de la réalité de son entreprise, qui, dit-il,

«n’est pas touchée par la chute des prix du pétrole», mais s’apprête à réaliser un emprunt auprès de banques publiques nationales pour accélérer

le financement de ses investissements.

Azouaou Mehmel a ajouté que cette action est tout à fait normale pour une

entreprise qui veut se développer sur le marché. Parlant de la conjoncture économique actuelle, le PDG d’Algérie Télécom a confirmé que son

entreprise n’a pas l’intention d’augmenter les tarifs d’internet, ajoutant qu’il n’y aura pas de baisse de prix également. A ce sujet, l’orateur a estimé qu’il

faut que «le client ressent les efforts que fournit l’entreprise». Sur le plan technique, Azouaou Mehmel a évoqué les dysfonctionnements

qui existent toujours dans les services de son entreprise. Il a, par ailleurs, confirmé que le plan d’investissement en 2016 sera focalisé sur

l’assainissement et la modernisation du réseau d’accès. Il est justifié par l’énorme déficit en infrastructures réseau que l’Algérie doit résorber.

A noter que 70 000 km de câbles en fibre optique ont été posés avec une

cadence de 10 000 km par an pour un prix moyen qui atteint 2 à 3 millions de dinars au kilomètre et peut atteindre jusqu’à 4 millions de dinars dans

le sud du pays. Le même responsable, avouant que son entreprise est le

seul choix pour les clients algériens, a confirmé que le slogan de son groupe qui était «Le bon choix», a été changé par «Toujours plus proche», pour

marquer une nouvelle vision et rapprocher les clients à travers le territoire national.

Algérie Télécom a été créée sous la forme juridique d'une société par actions (SPA) opérant sur le marché des réseaux et services de communications

15

électroniques. Sa naissance a été consacrée par la loi 2000/03 du 5 août

2000, relative à la restructuration du secteur des postes et télécommunications, qui sépare notamment les activités postales de celles

des télécommunications. Entrée officiellement en activité à partir du 1er

janvier 2003, la jeune société se lance dans le monde des technologies de l'information et de la communication.

Considérée comme une entreprise stratégique, elle a été parmi les sociétés

pointées du doigt lors des débats houleux qui concernaient l’ouverture du capital social au résident national entrée en vigueur dans la loi de finances

2016, qui constitue pour les opposants à cet amendement, un danger pour l’économie nationale. A ce sujet, son PDG, Azouaou Mehmel a affirmé que

«cette ouverture n’est pas à l’ordre du jour», soulignant qu’il est un responsable qui n’est pas concerné par cette note, «cela concerne les

responsables juridiques», a-t-il noté. Sur un autre onglet, Azouou Mehmel indique que son entreprise

envisagerait de développer fortement l’industrie du contenu et service, après avoir réussi la mise en ligne d’une riche bibliothèque numérique qui

fournit du contenu et des services aux particuliers mais aussi aux

entreprises, en hébergement et conception de sites internet. «Les services à valeur ajoutée vont permettre la mise en place d’une économie numérique

que nous n’avons malheureusement pas aujourd’hui en Algérie», a-t-il estimé.

En ce qui la réalisation de câbles sous-marins Oran-Valence et Alger-

Valence, d'une longueur de près de 550 km, le PDG a précisé que le projet est en cours. A cet effet, le conférencier a annoncé qu’il y’a un programme

pour réaliser des projets de mise en place d’unité de production de fibre optique. «Il est temps qu’on produise la fibre optique», a-t-il noté,

soulignant qu’une action est lancée avec des partenaires industriels pour ce type de production.

LE DÉCRET PRÉSIDENTIEL PUBLIÉ AU JO : L'Observatoire du

service public est né (L’expression)

Le décret présidentiel portant création de l'Observatoire national du service

public, dont la principale mission est d'évaluer les actions de mise en œuvre de la politique nationale de promotion et de développement du service

public, a été publié au Journal officiel (JO). L'observatoire, qui est un organe consultatif et dont le siège est fixé à Alger, est notamment chargé «de

proposer les règles et les mesures tendant à l'amélioration de l'organisation et du fonctionnement du ser-vice public, en vue de leur adaptation aux

évolutions économiques, sociales et technologiques ainsi qu'aux besoins des usagers», selon le JO n°2 de janvier 2016.

Il est également chargé de proposer des actions de synergie et de mise en réseau entre les départements ministériels, les administrations et les

organismes publics, «en vue de promouvoir l'innovation et la performance en matière de prestations de service publiques». En matière d'accès des

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citoyens au service public, ce nouvel organe est chargé d'étudier et de

proposer toute mesure tendant, entre autres, à promouvoir et à protéger les droits des usagers et l'équité dans l'accès au service public et de

contribuer à la simplification et à l'allègement des formalités

administratives. L'observatoire élabore des rapports d'étape à l'attention du Premier ministre

alors qu'un rapport annuel sur le service public est adressé au président de la République. Présidé par le ministre de l'Intérieur ou son représentant,

l'observatoire est composé de cinq personnalités parmi les hauts cadres ayant exercé des fonctions supérieures au sein des institutions de l'Etat et

de représentants de 10 départements ministériels. Il est aussi composé d'un représentant de la direction générale de la fonction publique, du Conseil

national économique et social, et de l'Office national des statistiques ainsi que de deux présidents d'APW, d'APC, et de deux représentants

d'associations à vocation nationale et d'un représentant des médias. Les membres de l'observatoire sont désignés pour une durée de trois années

renouvelable, par arrêté du ministre de l'Intérieur, sur proposition des institutions et des organismes dont relève cet organe. Ce nouvel organe se

réunit en session ordinaire quatre fois par an et peut se réunir en session

extraordinaire à la demande de son président ou à la demande des 2/3 au moins de ses membres.

Le PDG d’Algérie télécom : «L’ouverture du capital n’est pas

d’actualité» (Horizons)

« Nous sommes dans une dynamique de développement. Nous saurons

trouver les ressources nécessaires pour mener à terme notre plan d’investissement »,

L’ouverture du capital d’Algérie Télécom (AT) n’est pas à l’ordre du jour. Le PDG du Groupe, Azouaou Mehmel, a rappelé que cette question n’est pas

d’« actualité », avant de qualifier cette éventualité de stratégique qui ne relève pas de ses prorogatives.

S’exprimant, hier, lors des débats du Forum des chefs d’entreprise (FCE),

le PDG de l’opérateur historique a confirmé la bonne santé de l’entreprise, affirmant que celle-ci a affiché des taux de croissance à deux chiffres. Il a

indiqué qu’AT se porte bien financièrement. « La chute des prix du pétrole n’a pas impacté l’entreprise », a-t-il soutenu. Mieux, AT compte investir,

cette année, au moins 40 milliards de dinars. « Nous sommes dans une dynamique de développement. Nous saurons trouver les ressources

nécessaires pour mener à terme notre plan d’investissement », a-t-il

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affirmé. Le PDG d’AT a estimé qu’il est tout à fait normal et ordinaire de

solliciter des financements externes, notamment pour certains projets d’envergure nationale.

Prix internet : ni augmentation ni baisse

Le PDG d’Algérie Télécom, tout en écartant toute augmentation des prix de l’Internet, a affirmé en même temps qu’il n’y aura pas de baisse des tarifs.

« Le fait de dire qu’il n’y a pas d’augmentation des prix, c’est en elle-même une baisse », a souligné Mehmel.

Il a fait savoir que le Groupe va réaliser deux câbles sous-marins à fibre optique reliant Alger à l’Espagne et Oran à l’Espagne afin de pallier toute

coupure d’Internet et d’éviter ainsi l’incident en 2105 au large d’Annaba. Il a indiqué qu’il reste uniquement l’accord des autorités espagnoles pour

lancer les travaux. Concernant le partenariat avec les industriels, Mehmel a fait savoir qu’AT compte énormément sur les groupes nationaux pour la

fabrication locale des accessoires et autres équipements à l’image des modems et terminaux. Et comme AT s’est lancée dans une opération de

densification de la fibre optique, son PDG souhaite que celle-ci (fibre optique) soit fabriquée en Algérie. Pour lui, le Groupe n’a pas l’intention

d’accaparer le marché et qu’il n’a jamais fait tout lui seul. Il a avancé deux

exemples : les acquisitions passent par les appels d’offres et la rénovation du réseau est réalisée par des sociétés de sous-traitance. S’agissant de

l’administration numérique, Mehmel a indiqué que « nous y sommes déjà ». Il a expliqué que presque toutes les communes sont aujourd’hui

connectées. Il a évoqué, également, le système de numérisation des dossiers de la justice.

Ali Benouari : « Les marchés financiers privés ne nous prêteront

pas pour des durées longues» (Algérie Eco)

INTERVIEW – Le directeur de la société en conseil financier, Ecofinance, et

ancien ministre du budget dans le gouvernement de Sid-Ahmed Ghozali, Ali Benouari, répond aux questions d’Algérie-Eco sur la dépréciation du dinar,

son impact sur l’économie, ainsi que la problématique de l’endettement

extérieur.

La dévaluation du dinar s’accélère. A quoi est-elle due ? N’est-elle pas provoquée dans l’objectif de faire face aux tensions budgétaires

enregistrées ces derniers temps ? Cette dévaluation rampante et non assumée publiquement répond à un

double souci : celui de financer l’important déficit budgétaire et celui de financer le déficit croissant de notre balance des paiements. Il faut rappeler

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que ces déficits sont de nature structurelle, ce qui signifie que notre appareil

de production est en dessous de nos besoins de consommation et que nous dépendons excessivement des hydrocarbures pour financer nos

importations et notre budget. La dévaluation s’impose aujourd’hui comme

la seule issue. La politique pratiquée jusqu’ici, depuis le commencement de la chute du prix du pétrole, fin 2013, a consisté à effectuer des ponctions

sur le fonds de régulation de recettes (FRR) et sur les réserves de changes pour financer les déficits en question. Cette politique de fuite en avant est

en train de montrer ses limites. En effet, les réserves de changes s’épuisent dangereusement et il est vraisemblable que le FRR sera épuisé à la fin de

cette année. Dès lors l’équation est simple et se résume en ces termes : Premièrement, pour financer le déficit de la balance des paiements, il faut,

soit continuer à ponctionner les réserves de change, qui s’épuiseront au plus tard à l’horizon 2019 (entraînant le pays vers une situation très grave,

proche de la famine), soit adopter une politique volontaire de baisse drastique de la demande (ce qui se traduira immédiatement par des

émeutes de grande ampleur qui risquent de déstabiliser le régime), soit laisser glisser le dinar progressivement. Dans le but, là aussi, mais de façon

non assumée, de faire baisser la demande solvable et donc in fine les

importations.

On espère ainsi, à travers cette dernière option, aboutir au même résultat, mais de façon masquée.

Cependant les effets seront quasiment identiques dans tous les cas de figure. Ils se traduiront par une austérité générale qui conduira à la

paupérisation du plus grand nombre et à la hausse du chômage. Deuxièmement, pour financer le déficit budgétaire, qui est colossal (plus de

12% du PIB), la solution sera, là aussi, la dévaluation du dinar. En effet, c’est le seul moyen de faire rentrer rapidement les recettes fiscales

nécessaires. Mais vu l’ampleur du déficit, cette dévaluation devra être nécessairement importante.

Nous voyons bien que les deux déficits, qui étaient jusqu’ici financés par les recettes pétrolières et les rentrées fiscales et parafiscales qui leur sont

associées, puis par les réserves de change et le FRR appelleront un

ajustement monétaire conséquent. Le budget 2016 pourra encore être financé par ce qui reste encore dans le FRR. Mais en 2017, et si le prix du

pétrole ne remonte pas significativement (au-dessus de 80 dollars), ce qui est peu probable, il est à craindre que la dépréciation du dinar atteigne des

sommets. Peut-être 300 dinars pour un euro, peut-être plus. C’est l’ampleur de cette dépréciation à venir qui explique sans doute que le pouvoir ait

choisi de commencer à dévaluer dès 2016, afin que l’ajustement ne soit pas trop brutal. Comme on le voit, la marge de manœuvre du pouvoir est

étroite.

Quel est et quel sera l’impact de cette dépréciation sur la situation économique du pays ?

Une augmentation du chômage et de l’inflation qui iront en s’accélérant, hélas, qui mettront à nu l’échec de la politique menée depuis une quinzaine

19

d’années. Une stagflation (récession + inflation) qui n’épargnera aucun

secteur et entraînera des mouvements sociaux de grande ampleur. La production intérieure reculera forcément, quels que soient les plans

d’ajustement qui pourraient être mis en place, car ces plans n’exerceront

leurs effets que dans de nombreuses années… Si tant est que le gouvernement voudra s’attaquer aux déséquilibres de notre économie qui

sont, je le rappelle, de nature structurelle.

Le pouvoir politique n’exclut pas un recours à l’endettement extérieur. Celui-ci est-il souhaitable, faisable ?

Les marchés financiers privés ne nous prêteront pas, à mon avis, pour des durées longues, car nous sommes déjà notoirement insolvables au terme

de 3 ans. Ceci est problématique, car cela pourrait inciter à recourir, à l’endettement à court terme. Une telle politique serait suicidaire. Toute la

question reviendra à trouver les financements à moyen et long terme adaptés, je l’espère, aux besoins en investissements du pays et à la

nécessité de préserver nos équilibres financiers.

Le Think thank Nabni préconise un endettement extérieur auprès

des organismes multilatéraux comme la Banque africaine de développement, la Banque islamique de développement, la Banque

mondiale, etc., dont les conditions sont moins contraignantes que le FMI. Le FCE parle de fonds privés comme le Fonds

allemandHermès. En tant qu’ancien ministre du Budget et expert financier, que pensez-vous de ces deux propositions ?

Je n’ai pas pris connaissance des propositions de Nabni, mais je pense que le problème doit d’abord être correctement posé. Il faut se demander

d’abord s’il y a une stratégie économique derrière l’endettement envisagé. Savoir aussi si c’est pour financer des infrastructures, des équipements

industriels, des intrants (produits apportés aux terres et aux cultures, ndlr) pour l’agriculture, l’industrie, etc., ou pour financer la consommation (blé,

médicament…). Le FMI n’entre en la matière que pour une assistance à la balance des paiements, ce qui exclut tout recours à court terme à cette

institution. Les institutions multilatérales et les fonds de développement

peuvent, eux, financer des infrastructures telles les routes, chemins de fer, barrages, hôpitaux, etc.

Quant aux organismes d’assurance-crédit tels Hermès, Coface, SACCE, leur mission est de garantir les exportateurs de leurs pays, pour la fourniture de

biens d’équipements divers. Cette garantie permet aux banques des pays concernés de prêter aux pays importateurs avec un risque résiduel de 15%.

Cependant cette politique d’endettement, au passage diabolisée au début du règne du Président Abdelaziz Bouteflika, a des limites. Outre qu’elle

diminue notre capacité d’endettent futur, déjà amoindrie par nos performances économiques désastreuses et nos déficits croissants, cette

politique se heurtera très vite: – aux plafonds de risques que chaque institution financière octroie à notre

pays ; – au ratio du service de la dette de notre pays qui ne devra pas dépasser

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30% de nos revenus d’exportations. Entendre par là, compte tenu de nos

recettes actuelles, environ 9 milliards de dollars par an. En remboursement du principal et des intérêts de la dette. Ce plafond sera vite atteint si la part

de la dette à court terme est prépondérante dans le total de nos emprunts.

Ce qui sera le cas certainement vu l’ampleur de nos besoins non couverts par les exportations.

En effet, les crédits multilatéraux et ceux des fonds de développement sont des crédits à long terme qui impactent peu le dit ratio, mais une fois atteints

les plafonds de crédits fixés par ces institutions, nous serons contraints de recourir à l’endettement à court terme, plus disponible, mais plus onéreux.

En conclusion, oui, on peut recourir aux différents types d’endettement évoqués, mais à un prix qu’il faudra payer un jour, un jour pas très éloigné.

Il faut retenir que toute somme empruntée aujourd’hui devra être remboursée. Et ce sera au plus mauvais moment, ce qui nous conduira plus

tôt que prévu à passer par la seule issue qui nous restera : celle du FMI. Ne sont-elles pas ces craintes qui ont fondé la politique du pouvoir tout au long

de la dernière décennie ? On ne peut pas ne pas signaler que le retour à l’endettement sonnera comme l’aveu d’un double échec : celui de

l’instauration d’une économie prospère et celui de la préservation de notre

souveraineté financière. Soit l’échec des deux promesses les plus importantes de Bouteflika.

Cellule du renseignement financier : 125 dossiers transmis à la justice en dix ans (APS)

La Cellule de traitement du renseignement financier (Ctrf) a transmis 125

affaires à la justice depuis son entrée en activité en 2005 jusqu'à ce jour, apprend-on auprès de cet organisme spécialisé.

Ces affaires se rapportent, pour la plupart, aux soupçons d'infractions à la législation des changes et au mouvement de capitaux vers ou de l'étranger

notamment le transfert illicite de capitaux, précise cette cellule.

La grande majorité de ces dossiers provient des déclarations de soupçons adressées par les banques à la CTRF, tandis que le reste émane des

Douanes et de la Banque d'Algérie, sachant que cette cellule, placée auprès du ministère des Finances, n'est pas habilitée à procéder par auto-saisine.

Jusqu'à 2011, seulement trois (3) affaires de blanchiment avaient été transmises à la justice par la CTRF même si le nombre des déclarations de

soupçons envoyées à cet organisme avait atteint 3.188 entre 2007 et 2011

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avec un "pic" enregistré en 2010 lorsque la Banque d'Algérie a entamé une

large opération de contrôle au niveau des banques et établissement financiers.

Depuis, des mesures de vigilance et des procédures de contrôle édictées

par la Banque d'Algérie ainsi que la sensibilisation des banques pour une transmission sélective des déclarations à la CTRF, excluant toutes les

opérations sans lien avec le blanchiment, ont fait baisser le nombre des déclarations de soupçon reçues par la cellule.

Mais en 2015, la CTRF a vu le nombre des déclarations de soupçon envoyées par les banques augmenter à 1.290 déclarations contre 661 déclarations en

2014 et 582 en 2013. Cette augmentation du nombre des déclarations "ne signifie nullement que

le nombre d'affaires de blanchiment d'argent a augmenté" en Algérie, tient à préciser la CTRF.

Elle s'explique par "le souci de certaines institutions financières de se conformer strictement à l'obligation de vigilance alors que certaines affaires

signalées n'ont aucun lien avec le blanchiment d'argent", commente la cellule.

Transport aérien : nouveau décret exécutif sur les redevances

aéronautiques (APS)

Un nouveau décret exécutif fixant les redevances aéronautiques, destinées

à financer le fonctionnement d'un aéroport, et les modalités de leur répartition a été publié au Journal officiel no6.

Ce texte modifie certaines dispositions du décret exécutif de mai 2001

lequel englobe une dizaine de redevances dont celles d'usage des installations aménagées pour la réception des passagers, les redevances

d'atterrissage des aéronefs, de leur stationnement, de leur parking et de survol des aéronefs.

Ainsi, le nouveau décret a augmenté le montant de la redevance d'usage des installations aménagées pour la réception des passagers fixé,

désormais, à 500 DA (contre 172 DA précédemment), et ce, pour les passagers à destination d'un aéroport algérien au départ des aéroports

d'Alger, Constantine, Oran, Hassi Messaoud, In Amenas, Ghardaia, Tamanrasset, Djanet, Tlemcen et d'Annaba.

Au départ des autres aéroports nationaux, la redevance est fixée à 400 DA (contre 172 DA auparavant).

Pour les passagers à destination d'un aéroport étranger, la redevance, qui avait un tarif unique de 345 DA quel que soit l'aéroport national de départ,

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est fixée à 1.300 DA au départ de l'aéroport d'Alger et à 1.200 DA au départ

des aéroports de Constantine, Oran, Hassi Messaoud, Béjaïa, Ghardaïa, Tamanrasset, Djanet, Tlemcen, Annaba, Chlef et Sétif, alors que pour les

autres aéroports, cette redevance est de 900 DA.

Les redevances d'usage des installations aménagées pour la réception des passagers sont perçues au profit des entreprises de gestion des services

aéroportuaires (EGSA) auprès de l'entreprise nationale d'exploitation de services aériens Air Algérie, les compagnies étrangères de transport aérien

et par tout exploitant d'aéronefs. Quant aux tarifs des redevances d'atterrissage des aéronefs, de leur

stationnement, de leur parking et de survol des aéronefs, ils sont restés inchangés.

Le décret a modifié également la répartition des redevances de survol perçues par l'établissement national de navigation aérienne (ENNA) à son

profit et à celui de l'Office national de la météorologie (ONM). Désormais, 82% de cette redevance est destinée à l'ENNA (contre 88%

auparavant) et 18% à l'ONM (contre 12%).

Pour encadrer les activités maritimes de loisirs : Mise en place

d’un dispositif réglementaire (El Moudjahid)

Les services de la marine marchande se penchent actuellement sur

l’élaboration d’un dispositif réglementaire pour encadrer toutes les activités maritimes de loisirs, a indiqué, hier à Oran, Abdelkrim Rezel, chargé

d’études au ministère du Transport. Interrogé en marge d’une réunion de

travail portant sur l’état d’avancement de la ligne maritime Oran-Aïn El Turck, M. Rezal a précisé qu’un groupe de travail, constitué des services de

la marine marchande et des différents départements ministériels concernés, a entamé la mise en place d’un dispositif réglementaire à même d’encadrer

les activités maritimes de loisirs tels que les bateaux-restaurants, les jet skis, les balades en mer et la pêcherie créative. Il n’a, toutefois, pas donné

de détails quant au lancement des premiers projets de ce type, précisant seulement que les projets-pilotes verront le jour dans les prochains mois,

relevant qu’il s’agirait fort probablement des bateaux-restaurants. Les premiers projets seront lancés d’abord à Alger avant que l’expérience ne

soit élargie aux autres wilayas du littoral, a-t-il dit. Plusieurs investisseurs ont déjà manifesté leur intérêt et leur volonté d’investir dans ce genre de

projets touristiques, a affirmé M. Rezal ajoutant que ces investisseurs sont restés en attente en raison de l’absence d’un dispositif réglementaire.

Offre mondiale de pétrole : L’Opep s’attend à une hausse des excédents du brut (Reporters)

Les marchés pétroliers traversent une période difficile, sous l’effet

notamment de la surabondance de l’offre. La mauvaise nouvelle pour les

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pays producteurs, et dont les économies tiennent au seul salut des prix, est

venue, hier, par l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep).

Dans son rapport mensuel publié hier, l’Organisation a relevé sa prévision

d'excédent de l'offre sur le marché pétrolier cette année. L’explication est

toute simple : la production provenant de certains de ses membres devrait monter davantage. Il ne faut néanmoins pas y aller par quatre chemins pour

pouvoir identifier l’origine de la surproduction de l’Opep : l'Arabie saoudite continuera à inonder le marché, effaçant la réduction de celle de pays

producteurs extérieurs à l'Organisation frappés par l'effondrement des cours.

Mais les Saoudiens ne sont pas les seuls à tirer vers le haut la production

de l’Opep, puisque les Irakiens, Iraniens et Nigérians ont fait également de même, tandis que le niveau de production a baissé en Algérie, en Angola et

au Venezuela. C’est le message principal qui se dégage du dernier rapport de l’Opep : persistance des excédents pour encore plusieurs mois en raison

de l’augmentation de la production de certains de ses membres, dont l’Arabie saoudite essentiellement. Chiffres à l’appui, pour le mois de janvier

dernier, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole dit avoir extrait

32,33 millions de barils par jour (bpj), soit une hausse de 130 000 bpj sur un mois. L'Opep s'attend à ce que la baisse de la production des pays qui

ne sont pas membres soit légèrement plus prononcée que ce qu'elle estimait précédemment. Cette contraction est néanmoins plus que compensée par

l'excédent de production de l'Opep. L’objectif non avoué étant de maintenir l’offre à des niveaux excédentaires afin d’affaiblir davantage la production

des pays non membres de l’Opep, dont les producteurs du pétrole de schiste aux Etats-Unis d’Amérique.

En chiffres, l’Organisation prévoit une diminution de 700 000 barils par jour (b/j) de la production de pétrole hors Opep, contre 660 000 b/j dans ses

dernières prévisions. Les baisses d'investissements annoncées par les compagnies pétrolières, la baisse du nombre de forages actifs aux Etats-

Unis et au Canada ainsi que l'importante diminution du nombre d'anciens champs expliquent cette révision, selon le rapport. Si les prévisions de

l’Opep et de l’AIE, dont le rapport a été publié mardi, se rejoignent sur

l’offre, elles le sont également pour la demande. L’Opep s’attend d’ailleurs à un ralentissement de la croissance de la demande mondiale de pétrole en

2016, ce qui devrait maintenir la pression sur les prix. Selon les projections de l’Opep, la demande pour sa production de brut, anticipée à 31,65 mbj

sur l'ensemble de l'année 2016, pourrait aller en augmentant au fil des mois et atteindre 32,7 mbj à partir du 3e trimestre, laissant entrevoir un

rééquilibrage du marché et validant sa stratégie de reconquête des parts de marché. Le marché n'en restera pas moins marqué par une offre

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surabondante en 2016, l'excédent attendu restant inchangé à 2 mbj, selon

le rapport. Ainsi, les fondamentaux du marché resteront inchangés au niveau de l’offre et de la demande, ce qui devrait entretenir les mouvements

baissiers pour le reste de l’exercice en cours. La question qui taraude

désormais tous les esprits est celle de savoir si les producteurs américains du pétrole de schiste résisteront encore davantage à la baisse des cours. Il

s’agit de l’unique indicateur qui pourrait inverser la tendance des prix, tant l’Opep s’entête à jouer la montre. Cette stratégie inspirée par l'Arabie

saoudite, pilier de l'Opep, a pour but de maintenir les parts de marché de l’Organisation et de mettre la pression sur les producteurs américains de

pétrole de schiste qui ont besoin d'un prix du baril plus élevé pour être rentables.

Un nouveau record de production battu : L’OPEP responsable de

l’excédent de l’offre (El Watan)

Le rapport de l’OPEP, publié hier, met en avant une production record qui a

atteint, au mois de janvier dernier, 32,33 millions de barils par jour, soit une hausse de 130 000 barils/jour sur un mois.

L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) vient de réviser à la hausse sa prévision d’excédent de l’offre sur le marché pétrolier pour

2016. Dans son rapport mensuel, l’Organisation, basée à Vienne, explique que malgré le recul prévu de la productions des pays hors OPEP, l’offre

sur le marché demeurera en excédent d’offre en 2016. En cause, les craintes qui pèsent actuellement sur la croissance et qui devraient affecter

la demande, mais aussi la montée en cadence de la production de certains membres de l’OPEP, à l’image de l’Arabie Saoudite, qui compense le déclin

des producteurs à coûts élevés, de fait affectés par l’effondrement des cours.

Le rapport publié hier met en avant ainsi une production record de l’OPEP laquelle a atteint au mois de janvier dernier 32,33 millions de barils par jour

(bpj), soit une hausse de 130 000 bpj sur un mois. L’Organisation précise

ainsi que si les membres de l’OPEP maintiennent ces niveaux de production, l’excédent d’offre devrait atteindre 720 000 bpj en 2016 contre 530 000 en

décembre 2015. Le document précise aussi que l’offre hors OPEP devrait chuter de 700 000

bpj en 2016, en raison essentiellement «des coupes dans les investissements annoncés par les compagnies pétrolières, du recul du

nombre de forages actifs aux Etats-Unis et au Canada ainsi d’une baisse annuelle substantielle de la production des champs plus matures».

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Cependant, l’OPEP, qui refuse depuis novembre 2014 d’ajuster ses niveaux

de production, invoquant un déséquilibre qui affecte ses parts de marché, persiste à maintenir sa position, et ce, malgré une baisse des cours qui

avoisinent actuellement les 30 dollars.

Le rapport de l’OPEP explique que le déséquilibre sur le marché ne devrait pas se redresser de sitôt, estimant que les prévisions de demande mondiale

tablent sur une hausse de 1,25 million de barils par jour (mbj), cela «ne représente qu’un ajustement marginal (…) par rapport à la prévision

précédente». Il n’en demeure pas moins que le secrétariat de l’Organisation basée à

Vienne se réjouit du fait que dans un contexte de demande atone et d’excédent d’offre, la demande sur le pétrole OPEP soit en augmentation.

Le document précise dans ce sens que la demande pour le pétrole OPEP a augmenté de 0,1 mbj en 2015, atteignant une moyenne de 29,8 mbj et

devrait caracoler à 31,6 en 2016, soit une hausse de 1,8 mbj. Les données du secrétariat général de l’OPEP dessinent les contours d’un

succès et mettent ainsi en avant des arguments qui peuvent justifier et conforter la stratégie menée par les producteurs du Conseil de coopération

du Golfe, Riyad en tête, qui n’entend pas en rester là. Il n’est pas sûr que

les autres membres de l’OPEP, qui ont durement été affectés par la crise, l’entendent de cette oreille. Le camp appelant pour la tenue d’une réunion

extraordinaire afin de se pencher sur les prix s’élargit. Cependant, cette revendication risque de rester lettre morte sans l’adhésion de l’Arabie

Saoudite.

Le pétrole algérien perd plus de 7 dollars

Le cours moyen du Sahara blend, baril de pétrole algérien, est passé de 38,59 dollars en décembre 2015 à 31,28 en janvier 2016, soit une baisse

de 7,31 dollars en un mois. Une baisse qui reflète d’ailleurs l’affaissement des cours qui a caractérisé

les marchés le mois dernier et qui a touché l’ensemble des pétroles, notamment ceux du panier OPEP.

Selon le rapport mensuel de l’Organisation, celui-ci a perdu 21,2% en

janvier dans un contexte d’un excédent persistant de l’offre de pétrole sur le marché et d’un ralentissement de la croissance de l’économie chinoise.

Le cours du panier OPEP a ainsi atteint une moyenne mensuelle de 26,5 dollars et inscrit une chute de 40,3% par rapport à son niveau de janvier

2015. M. R.

CNAC : Moins de projets financés en 2015 (L’econews)

Plus de 15 000 projets ont été financés sur plus de 17 000 dossiers déposés en 2015 pour financement contre 18 milles projets financés en 2014. Ceux

de l’année dernière ont généré toutefois environ 37 milles emplois.

Cette diminution de l’ordre de 18% est due, essentiellement à la nouvelle politique d’orientation vers les activités créatrices d’emplois et porteuses de

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valeur ajoutée. Parmi les 15 milles projets financés, 1200 projets sont

spécifiques au Grand Sud et plus de 1000 autres projets pour les Hauts Plateaux, ce qui explique que les promoteurs ont pris conscience d’investir

dans ces régions génératrices de richesses.

Les dossiers qui ont fait l’objet d’un rejet sont au nombre de 99 dont 15 provenant du Sud. « Quant on dit rejet ça ne veut pas dire que le dossier

est écarté, au contraire, nous donnons la possibilité au promoteur de faire une formation et revenir avec un projet plus consistant », nous a précisé le

Directeur Général de la CNAC, Ahmed Chawki Taleb. En ajoutant « maintenant nous n’acceptons plus les non diplômés sauf pour certains cas

comme le fellah pour l’attribution d’une concession agricole ». Pour ce responsable les objectifs du dispositif ont été atteints, selon les prévisions

de l’année 2015. Il a souligné dans ce sens, « qu’en matière de financement, le taux de réalisation des objectifs résultants de l’exercice

2015, nous avons finalisé toute l’opération par rapport à nos prévisions ». À noter que le taux de réalisation au nord avoisine les 50%, les hauts plateaux

59% et le grand sud 52%. Sur la totalité des projets réalisés, la wilaya de Biskra vient entête, suivi de Khenchla, Tizi Ouzou et Alger. Ces 4wilayas ont

réalisé 25 % de projets et dont la majorité est destinée au secteur de

l’agriculture. D’après le DG de la CNAC, son dispositif et à l’image de l’Ansej sont passés

à l’étape qualitative et non quantitative dans le choix des projets. L’agriculture est prioritaire dans ce choix et vient en tête des créneaux

sollicités avec 24%. Ensuite vient le secteur des TIC qui connait un engouement de la part des universitaires. Pour cela, la direction de la CNAC

a ouvert une antenne spécialisée dans les TIC à Ouled Fayet à Alger et qui permet d’activer les dossiers même au niveau des banques pour notification

après validation de la CNAC. Les TIC et l’industrie sont à 12%. Le secteur des services a connu cette année une diminution pour atteindre 7%

seulement. Par contre le secteur des transports continue toujours sa chute libre par rapport aux années précédentes où il affichait plus de 90% des

projets validés. Aucun projet n’a été validé dans le secteur des transports. Dans la continuité des programmes engagés par les années antérieures, les

actions prévues pour l’exercice 2015 ont visé principalement le

renforcement de la consolidation des aspects qualitatifs de la gestion du dispositif généré par la CNAC. Ces actions sont en faveur de

l’encouragement à la création des activités dans les secteurs générateurs de valeur ajoutée et d’emplois. Outre la simplification des procédures

administratives et l’amélioration du service en direction des usagers, plus particulièrement les axes stratégiques sur lesquels s’appuie la politique du

secteur. En matière de coopération internationale, la CNAC a participé, dans le cadre

des projets Unital, projet de coopération sur la recherche et de la formation en partenariat entre l’Algérie et les Nations Unies et le Pnud portant

l’automatisation et l’emploi des jeunes dans les wilayas d’Adrar et Médéa. Enfin une convention a été paraphée avec la SAA pour faciliter les

procédures d’assurance des promoteurs CNAC. Et pour s’approcher du citoyen la CNAC à procédé à la décentralisation de son activité à travers la

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création d’antennes de proximité même dans les nouvelles wilayas

déléguées comme Timimoune et Djanet. Finance/Banque/bourse

Commerce

Commerce illicite : Réapparition de 200 marchés informels en

2015 (APS)

Au moins 200 marchés informels ont fait leur réapparition à travers le territoire national en 2015, dont environ la moitié à Alger et à Oran, alors

que la réalisation des marchés autorisés marque le pas, a appris l'APS auprès d'un responsable au ministère du Commerce.

Avec 65 marchés informels ressurgis, Alger vient en tête du classement,

suivie de la wilaya d'Oran (32 marchés), de Relizane (15), de Bouira (14) et de Tébessa (13 marchés), précise un responsable de la direction générale

de la régulation et de l'organisation des activités au ministère. En août 2012, le ministère de l'Intérieur et des collectivités locales, en

collaboration avec celui du Commerce, avaient entamé une large opération de suppression de ces marchés à l'origine de manque à gagner fiscal

considérable. Mais en raison des retards enregistrés dans la réalisation des structures

prévus par le programme public arrêté pour mettre fin à ces marchés illicites, cette opération connaît un certain "ralentissement" qui risque de

perdurer après le gel d'une centaine de projets de marchés couverts dont la réalisation n'a pas été entamée pour des raisons financières.

Avant 2012, le développement du commerce informel s'était accéléré en raison notamment du déficit enregistré dans les structures formelles dont

le nombre était de 1.500 marchés.

Pour la résorption du commerce informel, une enveloppe globale de 14 milliards de DA avait été mobilisée depuis le lancement de l'opération depuis

plus de trois années. Cette allocation, destinée à la mise en place d'espaces commerciaux

réglementés au niveau des collectivités locales, a été répartie entre les services du ministère du Commerce à hauteur de dix (10) milliards de DA

et ceux de l'Intérieur pour quatre (4) milliards de DA pour la réalisation de

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291 marchés couverts et de 768 marchés de proximité et autres

infrastructures. Parallèlement, les autorités publiques ont mis en place un ensemble de

mesures et de dispositifs visant à inciter les opérateurs informels à s'insérer

dans la sphère légale. Ces mesures portent notamment sur l'amélioration du climat des affaires

pour favoriser la création des petites et moyennes entreprises et faciliter l’insertion des jeunes diplômés.

Jusqu'à fin 2015, près de 73% des marchés informels existants ont été éradiqués, soit un millier de marchés sur les 1.368 sites recensés à l'échelle

nationale. Durant la seule année 2015, au moins 127 marchés avaient été éradiqués.

En outre, sur les 48.500 intervenants dans ces marchés illicites, 20.490 ont été réinsérés dans de nouveaux marchés de proximité autorisés.

Coopération

LES ENTREPRISES ÉTRANGÈRES DÉSERTENT L'ALGÉRIE : Vous avez dit partenariat gagnant-gagnant ? (L’Expression)

Un rapport officiel du Trésor français dévoile cette triste réalité. Ce qui est

encore plus étonnant dans ce rapport c'est le fait que les investissements français directs ont connu «un ralentissement des plus importants»!

La France avoue: les investissements étrangers en Algérie sont sur le déclin. En effet, un rapport officiel du Trésor français prouve chiffres à l'appui que

le partenariat gagnant- gagnant entre l'Algérie et ses «amis» étrangers n'est plus d'actualité, enfin, du moins pour 2013 et 2014. «Les flux entrants

d'IDE étrangers ont diminué de - 44.1% en 2014 (après avoir régressé de -12.8 en 2013), passant de 2,7 Mds USD à 1,5 Md USD», souligne un

rapport du Trésor français sur les investissements directs en Algérie. «A titre de comparaison les flux d'IDE dans la région Afrique du Nord ont

baissé de 8,4% en 2014 (après avoir baissé de 19,3% en 2013)», est-il

précisé dans ce même rapport qui souligne que l'Algérie ne figure même pas dans le «top ten» continental des IDE étrangers. «A l'échelle du

continent africain, l'Algérie se classe à la 12ème place. Les premiers destinataires étant l'Afrique du Sud (5,7 Mds USD), le Congo (5,5 Mds USD),

le Mozambique (4,9) Mds USD) et l'Egypte (4,8 Mds USD). En 2014, les IDE à destination de l'Algérie ont représenté 0,7% de son PIB (1,3% en 2013)

contre 3,3% pour le Maroc, 2,2% pour la Tunisie et 1,7% pour l'Egypte», rapporte la même source. Néanmoins, ce qui est encore plus étonnant dans

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ce rapport c'est le fait que les investissements français directs ont connu

«un ralentissement des plus importants»! Et pourtant, ces dernières années on a assisté à des ballets diplomatiques français incessants vers Alger, avec

à leur tête le président Hollande pour vanter le partenariat «d'exception»

entre les deux pays. Mais la réalité semble n'être qu'un beau discours à la consommation

publique. «Selon les données de la Banque de France, les flux d'investissements directs français en Algérie se sont établis à 0,6 Meur en

2014 après un désinvestissement en 2013 de -112,7 Meur. Ces deux dernières années marquent une rupture de tendance avec les flux observés

les cinq années précédentes, où de 2008 à 2012 l'investissement direct français moyen en Algérie s'est établit à 250 Meur», est-il écrit. Ce rapport

montre que les secteurs dits commerciaux, c'est-à-dire de vente ont capté la quasi-totalité des IDE français à destination de l'Algérie. «Il s'agit des

industries manufacturières (40% à 14,6 Meur), des activités immobilières (17% à 6,3 Meur), des industries de gestion des eaux et des déchets (15%

à 5,7 Meur), du secteur automobile (15% à 5,4 Meur) et du secteur de la construction (12% à 5,4 Meur)», mentionne la même source.

Un véritable paradoxe au vu des bonnes relations diplomatiques qui existent

entre les deux pays depuis l'arrivée de Hollande à la tête de la France. Surtout que la même source met en avant que les investissements français

étaient en plein «boom» à l'époque de Nicolas Sarkozy, alors que les relations diplomatiques étaient des plus tendues. «Ces deux dernières

années (2013-2014) marquent une rupture de tendance avec les flux observés les cinq années précédentes, où de 2008 à 2012 l'investissement

direct français moyen en Algérie s'est établit à 250 Meur», note ce rapport. Le Trésor français tente d'expliquer cette tendance à la baisse par la «dure»

législation algérienne en matière d'investissement, qui faut-il toutefois le signaler est en réalité, ces dernières années, plus souple qu'auparavant.

«La diminution des flux d'IDE en Algérie peut notamment s'expliquer par des changements de régulation pour les investissements étrangers comme

par exemple la décision dans la loi de finances 2014 de réaménager l'obligation de réinvestissement de la part des bénéfices correspondant aux

exonérations fiscales, ainsi les groupes étrangers ont pu faire remonter leur

bénéfice au sein de leur maison mère», estime le Trésor français dans le même rapport. «Cette décision devrait a contrario à moyen terme

augmenter l'investissement, sur le modèle d'une courbe en J. D'autre part, la chute drastique des cours des hydrocarbures dont l'inflexion a débuté dès

2013, pour réellement se concrétiser au cours du second semestre 2014 (-19% entre le 1er et le 2nd semestre 2014), a pu jouer dans les décisions

d'investissement des acteurs du secteur», poursuit-il. Ces chiffres qui donnent le tournis et qui vont en contradiction avec le discours officiel

prouvent que pour les étrangers notre pays reste un grand...«marché» pour ne pas dire «bazar» où ils font leurs affaires. Pour l'investissement, il faudra

repasser...

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Veille

DES PLUIES SONT ANNONCÉES DÈS LUNDI PROCHAIN : Bonne

nouvelle : retour du mauvais temps ! (L’Expression)

De fortes averses, des rafales de vent et même de la neige sont attendues

jusqu'au vendredi 19 février où le soleil brillera de nouveau jusqu'à la fin du mois.

Alors que d'habitude on se réjouit du retour du soleil, en cette année de sécheresse c'est le mauvais temps qui nous remonte le moral !La bonne

nouvelle est donc là et occupe toutes les discussions: la pluie et la neige feront leur retour à partir de lundi prochain. Notre hiver au compte-gouttes

se réveille encore une fois, mais juste pour quatre petits jours. En effet, Météo Algérie annonce de fortes averses, des rafales de vent et même de

la neige, à partir du 15 du mois en cours. Ces prévisions météorologiques concernent les régions nord du pays, que ce soit le centre, l'est ou l'ouest.

De fréquentes averses de pluie accompagnées de rafales de vent affecteront ces régions côtières et proches côtières. Les chutes de neige sont, elles,

attendues sur les reliefs dépassant les 700 mètres d'altitude. C'est lundi où l'on aura droit à la grosse tempête. Les jours suivants les averses seront

plus modérées. Pour ce qui est des températures, malgré les chutes de

neige, elles ne devraient pas être trop basses avoisinant en moyenne les 10 à 13°. Il est vrai que ce ne sont pas les 20° auxquels on a eu droit ces

dernières semaines, mais pour la saison on peut dire qu'elles sont modérées ! Il ne faut toutefois pas trop se réjouir, l'hiver ne s'est pas encore installé.

Le soleil brillera de nouveau jusqu'à la fin du mois où est attendu un autre petit épisode nuageux. Les spécialistes, qui espèrent que des BMS viendront

leur donner tort, prévoient un mois de mars tout aussi clément avec une dizaine d'épisodes pluvieux de faible intensité. On n'est donc pas encore

sortis de l'auberge ! La sécheresse menace toujours ! Les 94 barrages du pays ont certes un taux de remplissage de 70%, mais les autorités savent

qu'avec les besoins actuels de la population, ces capacités risquent de fondre comme neige au soleil ! Si la situation persiste, l'Etat risque d'être

contraint de revoir la tarification de «l'or bleu» à la hausse ! L'Algérie est en proie à une crise hydrique critique. Les conséquences risquent d'être des

plus affreuses sur la population. «Afeddikhe, thirghi» (Une blessure

aggravée par une brûlure, Ndlr), dit un adage populaire de chez nous. Aux

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conditions économiques et financières déjà détériorées, vient s'ajouter cette

menace qui risque d'aggraver sérieusement la situation. L'inquiétude gagne les paysans, le ministère des Ressources en eau pense à la rationalisation

et le gouvernement cherche la parade. Le danger est bien réel. Bien que

prévisible, la sécheresse est la catastrophe naturelle la plus coûteuse et la plus meurtrière de notre époque. Les conséquences qui en ressortent sont

des plus terribles. D'abord, sur l'agriculture : l'irrigation des cultures (telles que le blé) est affectée par la sécheresse car les réserves d'eau sont faibles.

Les conséquences de la sécheresse peuvent perdurer longtemps après le retour des pluies : denrées alimentaires rares et chères, ressources en eau

peu abondantes, sols érodés et bétail affaibli, sans parler des conflits juridiques et sociaux qui peuvent persister des années durant. Les

sécheresses sont souvent suivies d'inondations de grande ampleur qui surprennent les populations au moment où elles sont les plus vulnérables,

entraînant un surcroît de souffrances. La santé des populations n'est pas en reste des menaces de la sécheresse, les enfants et les personnes âgées sont

très fragiles et sensibles aux fortes chaleurs car ils n'ont pas le réflexe ni l'envie de boire pour lutter contre leur déshydratation qui peut tuer.

De plus, le manque d'eau et la chaleur favorisent la propagation d'épidémies

graves telles que le choléra et la schistosomiase. Enfin, la sécheresse assèche les sols et altère le bon développement de la faune et de la flore.

Ainsi, les incendies sont souvent nombreux en période de sécheresse, et vont émettre des gaz nocifs qui vont polluer l'atmosphère et accentuer

l'effet de serre. Il faut cependant rester optimiste car avec ses barrages et ses stations de

dessalement d'eau potable, l'Algérie a encore une marge de manoeuvre, même si cette sécheresse conjuguée à la chute des prix du baril de pétrole

fait amèrement penser à l'Algérie des années 1980...

Le salon NAPEC se tiendra du 8 au 11 mars : Le rendez-vous

incontournable des pétroliers (El Watan)

De grands dirigeants et des experts renommés de l’industrie pétrolière et gazière nord-africaine prendront part, du 8 au 11 mars prochain, au 6e

Salon Napec (North Africa Petroleum Exhibition and Conferences), qui se tiendra sur l’esplanade de hôtel Hilton d’Alger.

Organisé par Petroleum Industry Communication, le Salon, consacré aux

fournisseurs de produits, services et technologies qui gravitent autour de l’activité pétrolière et gazière, abordera la question des tendances

stratégiques et des approches techniques, mais évoquera également les principaux défis et opportunités d’aujourd’hui et de demain, à la fois pour

les exploitants et pour les fournisseurs de l’Afrique du Nord. Les organisateurs du Salon affirment que cet événement, qualifié de

véritable devanture pour des milliers de solutions et d’applications technologiques prisées par les opérateurs de l’industrie pétrolière et

gazière, sera une occasion pour les professionnels du secteur de trouver l’objet de leur recherche «dans un espace qui leur offre l’avantage de la

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proximité et de la convivialité favorables pour la conclusion d’affaires».

Parmi les sujets de discussion, il est prévu de traiter la question de l’évaluation des ressources traditionnelles et moins traditionnelles en

Algérie, la présentation des capacités de l’Algérie en tant que l’un des

principaux fournisseurs de gaz de l’Europe, la sélection des solvants utilisés dans les usines de liquéfaction du gaz naturel et la comparaison entre les

turbines à gaz et les moteurs électriques. Parmi les experts du secteur intervenant lors de ces conférences, on cite

Sadek Boussena, ancien ministre de l’Energie et de l’Industrie et ancien PDG de Sonatrach, Abdelmadjid Attar, ancien PDG de Sonatrach et vice-

président de l’Association algérienne de l’industrie du gaz, Francis Perrin, président de la SASU Stratégies et Politiques Energétiques (SPE) et

rédacteur en chef du magazine Pétrole et gaz arabes, Djamel Eddine Bekkouche, ancien directeur général de l’Institut algérien du pétrole et

ancien directeur de l’exploration chez Sonatrach et Mourad Preure, président du cabinet Emergy International Strategic Consulting.

Selon les organisateurs, l’événement devrait être, également, une opportunité idéale pour des mises en relation d’affaires, de signatures de

partenariats et de conclusions de contrats. Au registre des pays

participants, la France demeure le pays étranger le plus représenté durant ce Salon, avec près d’une centaine de firmes, devançant le géant chinois

toujours omniprésent. Le Napec verra la première participation de l’Iran. La Pologne renforcera sa présence en s’offrant son premier pavillon. Sonatrach

sera à l’honneur avec une journée de communication qui lui sera entièrement consacrée. Le volet technique sera largement mis en exergue

à travers plusieurs communications dispensées par ses cadres et experts.