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Journal interne de la section Relations Publiques Réalisé au cours de 2 e année Relations Publiques Madame Chiarlitti Haute École de la Ville de Liège Catégorie économique AVRIL 2015

Journal interne avril 2015

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Journal interne de la section RP, réalisé par les 2R au cours de Relations Publiques

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Journal interne de la section Relations Publiques Réalisé au cours de 2e année Relations Publiques – Madame Chiarlitti

Haute École de la Ville de Liège – Catégorie économique

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L’équipe rédactionnelle Sommaire

What’s up in PR ? P 3 et 4

Entretien avec… P 5 et 6

Erasmusons-nous P 7

Que sont-ils devenus ?

Trucs et astuces

P 8

P 9 à 11

Mieux connaître ses études P 12 et 13

Portrait RP P 14

Que fait-on à Liège cet été ? P 15

De gauche à droite au-dessus : Héloïse, Rodrigue, Camille, Julie et Mélanie En dessous : Justine, Chloé, Raphaëlle et Sixtine

Suivez-nous sur la page HEL –Catégorie économique Clin d’œil Félicitations à Esther Tshiaba qui a remporté, en octobre 2014, au Palais des Congrès de Liège, le concours de beauté « Miss Africa Belgium » ! Un concours qui est également humanitaire puisqu’il est organisé par l’Asbl « Safari des Anges ». Une belle opportunité pour notre étudiante de 1R puisque ce titre lui permet de faire de nombreuses rencontres et d’être invitée à de grands évènements, comme un débat sur les relations Afrique-Europe au Parlement européen. Esther a remporté une voiture et un voyage au Kenya, qu’elle a réalisé durant ce mois d’avril.

Photographie : Antonio Parasmo

Bravo aux 2R pour les vidéos qu’ils ont réalisées, dans le cadre du cours de Madame Neven, pour le concours Interimarre ! En espérant qu’ils remporteront un prix encore cette année ! Suivez les résultats de la soirée de clôture, sur la page Facebook de la Catégorie économique !

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WHAT’S UP IN PR ?

Les Relations Publiques font leurs preuves aux « Négociales » !

Nos qualifiés belges à la grande finale (Épinal)

Depuis plusieurs années existe le concours appelé « Négociales » et, pour la première fois cette année, les étudiants de la section ont eu la chance d'y participer et même, pour certains d'entre eux, d'aller très loin dans le concours ! Mais avant de rentrer plus en profondeur dans le sujet, quelques mots d'explications sur ce concours... Les « Négociales » sont nées dans le but de permettre à des jeunes de se tester dans des situations de négociation commerciale proches de la réalité. Cette année, le concours, aussi appelé « Le Challenge de la Négociation commerciale », en est à sa 26e édition et c'est aussi la 3e année que la ville de Liège accueille ce concours pour les qualifications belges au sein du site de la Haute École de la Province de Liège, situé à Jemeppe, qui est l'unique centre de qualification ici en Belgique. Le fait que le concours français franchisse les frontières est bien la preuve que celui-ci ne cesse de croître ; il existe même pour la première fois des qualifications au Maroc ! Le 24 février dernier ont donc eu lieu les qualifications belges avec environ 160 étudiants inscrits. Cette journée était organisée en trois parties : un cas de négociation le matin, un deuxième cas l'après-midi et la grande finale publique le soir qui réunissait les quatre meilleurs participants de la journée de qualifications.

À l'issue de cette journée, étaient dévoilés les noms des 25 étudiants qualifiés pour la grande finale à Épinal (France) qui a eu lieu les 25 et 26 mars. Et les étudiants en Relations Publiques n'étaient pas en reste, puisque deux d'entre eux ont été qualifiés pour cette grande finale : Elsa Gonzalez Carreño (étudiante en 2R) et Alexandre Bourdouxhe (étudiant en 1R), à l'issue de la finale française, ont terminé respectivement à la 39e place et à la 390e place…ce dont nous ne sommes pas peu fiers ! La préparation des étudiants de RP Au départ, ce concours est principalement organisé pour les étudiants en marketing et en communication. C’était donc un fameux challenge pour nous, notre formation ne nous préparant pas directement à ce type d’exercice ! Nous avons tout de même eu la chance de rencontrer M. Claude Vanguestaine, professeur à la HEPL et coordinateur du projet pour les qualifications belges, qui a pris de son temps pour nous former à la négociation commerciale, dans le cadre du cours de Madame Neven : « Les formations ont pour but de "mettre à l'aise" des étudiants qui n'ont pas de formation commerciale. En ce sens, j'adapte mes formations au public à qui je m'adresse. » L’objectif ? Faire ressortir le dynamisme et la créativité de l'étudiant. « Les formations en techniques de vente que je dispense en dehors de l'école reposent toujours sur un apprentissage par jeux de rôle. », ajoute M. Vanguestaine. Des formations qui visent à augmenter l’assurance de l’étudiant face à des professionnels, qui l’aident à dépasser cette zone d’inconfort. Rencontre avec nos deux qualifiés Je suis allée à la rencontre d’Elsa et Alexandre pour récolter leurs impressions sur le concours ! Je leur ai d’abord demandé si notre formation en Relations Publiques les avait aidés à se qualifier pour la grande finale à Épinal…

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Elsa : « Je pense que mes études de RP m'ont aidée. Évidemment, nous n'avions pas la même formation que nos adversaires mais je pense que nous avions malgré tout un avantage : l'aisance. Les Relations Publiques nous apprennent à cerner les personnes et surtout à savoir comment se comporter face à elles. On peut avoir de grandes facultés à négocier, mais si on est angoissé devant son interlocuteur, on perd toute crédibilité. »

Alexandre : « Ma formation en Relations Publiques m'a apporté un package de compétences, notamment au niveau de l'expression orale et de la structure de la pensée ! Mais de là à dire que la qualification est uniquement due à la formation n'est pas juste dans ce cas. La négociation, c'est inné ! On peut être un excellent communicateur mais un très mauvais vendeur parce qu’on n’arrivera pas à cerner la personne en face de nous ! »

Bien entendu, j'ai également voulu connaître leurs ressentis à l'issue de la grande finale. Comment s'est passée la grande finale à Épinal ? Êtes-vous content de votre résultat ? Elsa : « La grande finale était totalement différente de la qualification belge : on était 500. Ce que j'ai apprécié, c'est que tout le monde était là pour vivre le moment, profiter de l'expérience et s'amuser. Je n'ai pas ressenti de la compétition. En ce qui concerne les résultats, j'ai encore du mal à réaliser que j'ai été la dernière finaliste belge parmi les filles à arriver en demi finale. Évidemment je suis heureuse d'être arrivée si loin dans le concours, mais ce qui m'a le plus plu, c'est l'ambiance, les rencontres et l'engouement de chacun.»

Alexandre : « La grande finale a été très dure ! Tant émotionnellement que physiquement ! On se couche très tard, on se lève très tôt… Mais, dans l'ensemble, l'expérience était sensationnelle ! Cette effervescence autour de nous était véritablement palpable ! Je suis déçu de mes résultats, je me suis reposé sur les acquis que j'avais déjà alors que j'aurais dû mieux préparer ce concours ! »

Avez-vous remarqué des différences par rapport aux qualifications ? Comment vous sentiez-vous face aux autres étudiants qualifiés ? Elsa : « Les négociations étaient plus "tordues", les acheteurs plus fourbes... La seule chose que j'ai regrettée, c'est de ne pas avoir eu de cours de techniques de commerce, parce que j'étais en compétition avec des étudiants qui ont une formation approfondie en la matière. » Alexandre : « Les qualifications et la finale, ce sont deux choses radicalement différentes ! La finale est un show digne d'une production américaine : nous sommes filmés, photographiés, interviewés ; les réactions sont recueillies sur Twitter, les cérémonies d'annonces sont scénarisées et la pression est encore plus constante. Des lacunes ? J'en avais clairement ! Mais je pense que s'il y a un avantage dont je disposais, c'était le fait de pouvoir relativiser et de me dire que le fait d'être là était déjà une belle performance et que, par conséquent, tout le reste n'était que du bonus ! Somme toute, une expérience formidable que je compte renouveler l'année prochaine ! » On peut conclure que le concours « Négociales » est un pas vers l'inconnu qui implique une certaine maîtrise de soi, une gestion du stress et une capacité d'adaptation. « Le concours permet de nous dépasser, de nous introduire dans le milieu du travail et d'être jugé par des professionnels », comme nous l'explique Raphaëlle Servais, étudiante en 2R qui a participé au concours. Petit bémol, je regrette, pour ma part, une absence de « feedback » qui aurait permis de mieux évaluer nos erreurs ainsi que l'absence du « drink » en présence des professionnels qui nous avait été annoncé. Néanmoins, cela reste une très belle expérience à vivre ! Mélanie Mooren

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ENTRETIEN AVEC…

Le parcours professionnel chahuté d’un personnage passionné…

Maurice Capitaine, bibliothécaire de la Catégorie économique de la Haute École de la Ville de Liège, est passé par pas mal d’étapes importantes dans sa vie professionnelle. D’un caractère rebelle et passionné, Monsieur Capitaine, père de deux garçons, a toujours été un personnage prêt à relever les défis et fidèle à ses engagements. Avec ce côté affectif et toujours attentif au monde qui l’entoure, loin de tout système…

Après ses secondaires, Monsieur Capitaine débute des études en Histoire à l’Université de Liège. Répétant sa première année, il s’est rendu compte que l’histoire n’était pas son domaine de prédilection. C’est par la suite qu’il va entamer, à la Haute École de la Province de Liège, trois années constructives à ses yeux en tant que bibliothécaire documentaliste. Après son graduat, il trouve sa 1re voie comme bibliothécaire à la Province de Liège…

La Ville de Liège lui ouvre ses portes

Alors que l’on recrutait des bibliothécaires dans l’enseignement supérieur de la Ville de Liège, il réussit un concours d’entrée et obtient sa place dans l’enseignement communal liégeois en septembre 1980. Il travaillera dans l’enseignement technique supérieur avant de faire face à une deuxième remise en question ! « Il fallait trouver une place, une légitimité, une crédibilité et ce n’est pas ce que j’ai ressenti à l’époque ! » me dit Monsieur Capitaine.

Un master en communication à 34 ans !

Sa passion et sa curiosité débordante mènent Monsieur Capitaine à se lancer dans un Master en Arts et Sciences de la Communication à l’ULg, parallèlement à sa carrière professionnelle. Etudes qu’il réussira d’ailleurs avec grande distinction. « Je me suis révélé à moi-même et j’ai été reconnu par le milieu universitaire, tant par mon grade que par la collaboration scientifique dont j’ai été honoré l’année qui a suivi mon diplôme. C’est là que j’ai trouvé du sens! » Preuve aussi que rien n’est jamais acquis ou fini dans une vie!

Il était intéressant de savoir si son intégration avec des plus jeunes et le fait de revenir dans le milieu estudiantin n’avait pas été trop difficile. « J’étais déjà en contact avec des jeunes dans mon métier et je n’ai pas eu à jouer un rôle avec des plus jeunes, c’était très valorisant. Mon intégration s’est très bien faite. Une belle tranche de vie sur tous les plans! »

Monsieur Capitaine a été évidemment très sollicité à la suite de son grade universitaire, mais toujours fidèle à ses engagements, il a tenu à reprendre ses fonctions dans l’enseignement communal par reconnaissance envers le directeur de l’époque qui l’avait soutenu pour entreprendre ses études.

Années 90-98, le Standard, une période intéressante de sa vie professionnelle

Alors qu’il était en 2° année du master à l’université, Monsieur Capitaine, a été interpellé par une annonce. «A l’unif, on fait passer l’info : recherche un étudiant pour commenter les matches au Standard de Liège en réseau interne. Je m’engage évidemment…», me dit-il avec un petit sourire.

Il fait donc un de ses stages au Standard en tant que commentateur des matches. Pendant qu’il fait son trou dans le milieu journalistique, souvent très fermé, il s’adonne à l’écriture du journal interne du club. Il côtoie du monde pendant plusieurs années dans un milieu journalistique et sportif qui l’a toujours passionné. «Le foot est une de mes passions, je suis un rouge depuis gamin, je me suis retrouvé au Standard comme un enfant… ».

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Dans la foulée, il écrit en collaboration le prestigieux livre consacré au centenaire du Standard. En 1998, le bouquin sort, le tirage est épuisé au bout de quelques semaines. « Pendant 7-8 ans, j’ai vécu un moment intéressant, une belle expérience humaine et professionnelle. Et beaucoup de rencontres aussi…»

Sa contribution dans la création de la section « Relations Publiques »

En effet, un autre moment important de la vie professionnelle de Monsieur Capitaine, et que l’on ignore, est qu’il a contribué en 1998 à l’agréation de la création du « graduat en Relations Publiques » (désormais baccalauréat). C’est à la demande du directeur de catégorie de l’époque qu’il a rédigé les intitulés et les contenus de tous les cours spécifiques liés au programme RP. Pour ne pas changer, il a tenu parole et a relevé le défi !

Bibliothécaire à la HEL

Monsieur Capitaine effectuera dans la suite plusieurs changements de postes au sein de la HEL. Il se retrouvera finalement avec toujours autant d’engagement dans la bibliothèque du 300 que nous connaissons tous. « J’ai alors mis la qualité d’accueil et de convivialité en avant et cherché à faire de la bibliothèque une espace de travail et d’échanges. Celles et ceux qui la fréquentent savent de quoi je parle. Avec les moyens mis à disposition… »

Avec un peu de recul et comme je vous l’ai dit en début d’article, Maurice Capitaine est un homme passionné et attachant qui a connu beaucoup de changements dans son parcours professionnel, pas toujours dans le sens qu’il souhaitait.

Il terminera notre entretien en me disant : « J’ai retenu une chose de la vie : s’il faut faire les choses sérieusement, il ne faut jamais se prendre au sérieux! ». Un clin d’œil qui en dit long sur le sens de la vie…

Rodrigue Montulet

Professeur pour l’année scolaire 2014-2015

Depuis le mois de septembre 2014, il assure, dans le cadre du remplacement de Madame Donnay qui a pris sa pension, entre autres le cours de méthodologie en 1re, 2e et 3e RP. « Un dernier défi dans ma vie professionnelle, trop souvent à mon goût en retrait » me confie-t-il, en sachant que lui aussi approche de la pension !

En marge du contenu des cours, il veut inspirer l’investissement et imprimer la créativité dans les travaux écrits qu’il demande sur base de la méthodologie.

Désormais, il continue à gérer sa bibliothèque d’un côté et à donner cours à des étudiants de l’autre.

Il s’est permis de me dire que, depuis cette dernière expérience, il en apprend encore beaucoup sur l’humain : « Révéler l’humain, et élever son niveau. Telle était ma vision pédagogique. Ce sont quelques mois éphémères, mais exceptionnels, car pendant qu’une affection sincère s’est tissée avec les étudiants, j’ai perçu un réel épanouissement dans l’exécution des travaux que je demandais dans une perspective professionnelle ».

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ERASMUSONS-NOUS

Erasmus à 50km de chez soi Partir en Erasmus a toujours été un souhait pour Lara Leyens, étudiante en 2R. C’est pourquoi elle a décidé de réaliser son deuxième quadrimestre à Hasselt. Passionnée par les langues et consciente de l’importance de celles-ci dans le monde du travail, elle a souhaité parfaire son néerlandais. J’ai eu l’occasion de la rencontrer pour partager ses premières impressions.

Une décision à prendre Étant germanophone, ce n’était pas une option pour elle de partir en Allemagne et elle ne se sentait pas suffisamment à l’aise avec l’espagnol pour réaliser un séjour Erasmus en Espagne. De plus, elle voulait en priorité maitriser les trois langues de la Belgique ; c’est pourquoi elle s’est naturellement tournée vers la Flandre. Après quelques renseignements, elle a appris que la HEL proposait aux étudiants un programme Erasmus Belgica qui lui permettait de partir à Hasselt. C’est avec une grande curiosité qu’elle a voulu se rendre en Flandre pour découvrir la manière d’y vivre, la culture des habitants. Sans oublier l’envie de pouvoir s’enrichir grâce à des méthodes d’enseignement différentes.

Une expérience de vie Pour elle, la force d’un Erasmus, c’est de découvrir un nouvel environnement, de nouvelles personnes et une nouvelle ville. « Je crois qu’un Erasmus t’apporte beaucoup plus que de simples compétences linguistiques. On apprend à devenir

plus autonome, on élargit sa culture générale et son regard sur les autres. On apprend également à se découvrir ». L’investissement personnel est d’autant plus important que Lara, germanophone, réalise ses études dans la partie francophone de notre pays, et a opté pour un Erasmus dans la communauté néerlandophone. Pour elle, il s’agit d’une expérience positive : « J’ai pu sortir de mon petit coin protégé et de ma routine. C’est nécessaire pour avancer dans la vie car on est obligé de surmonter des situations moins agréables ». Selon Madame Warnier, professeur de langues à la HEL, participer à un programme Erasmus est un excellent moyen de prouver à un employeur sa capacité à s’adapter. Le monde professionnel est exigent et il est désormais nécessaire de se distinguer. Lara trouve que Hasselt est une ville agréable. Il y a beaucoup d’endroits sympathiques où s’arrêter pour prendre un verre ou manger sur le pouce. C’est également une ville adaptée à la balade, au shopping, un peu trop à son goût, se laissant souvent tentée par les nombreuses boutiques ! Elle est aussi très enthousiaste concernant certains des cours tels que vidéo et photos et communication d’état qui ne sont pas au programme à la HEL. L’intégration dans l’école a été assez compliquée pour elle car en arrivant en cours d’année, les affinités établies entre les étudiants ont créé une barrière supplémentaire. Ses objectifs Elle est convaincue que cette expérience va améliorer sa prononciation et sa compréhension du néerlandais. Son objectif est d’acquérir une expérience dans les trois langues nationales afin d’appréhender toutes les situations de la vie courante et professionnelle. Héloïse Lobet ERASMUS BELGICA Mis en place en 2004, le programme Erasmus Belgica encourage la mobilité des étudiants de l’enseignement supérieur au sein des trois communautés de Belgique.

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QUE SONT-ILS DEVENUS ?

RP : Une vie à 100 à l'heure...

Être un RP n'est pas de tout repos et demande de l'investissement. Je suis allée à la rencontre d’Émilie Coene, 24 ans, diplômée de la section RP en 2014. Elle m'a fait part de son expérience concernant la communication interne d'une entreprise. Pour elle, ce fut une belle révélation.

Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'Émilie n'a pas traîné pour trouver du travail après ses études. Elle m'a avoué qu'après ses études, elle s'intéressait davantage à la communication externe qu'à la communication interne. Son point de vue a évidemment changé...

Août 2014, abracadabra ...

La voici embauchée chez Target Group qui est une société holding à la tête de plusieurs filiales en Europe et en Albanie dans le secteur de la « relation clients ». Elle explique : « La mission pour laquelle j’ai été engagée était simple : créer et développer des outils de communication interne. Il faut savoir que le groupe compte 650 travailleurs et qu’aucun outil de communication n’existait vraiment... Dans les grosses entreprises de ce genre, la communication interne permet au personnel de s'exprimer et de gagner en considération. ».

Actions, réaction...

Émilie a donc amélioré la communication interne de Target Group grâce à diverses actions, comme la mise en place d'un journal interne bimestriel dont le but est de véhiculer les informations auprès des travailleurs efficacement. Un outil qui aide également à créer un sentiment d’appartenance au groupe. Elle a également réinstauré une boîte à idées pour faire participer davantage les travailleurs, qu'ils se sentent concernés et écoutés. Elle a recadré l'envoi des e-mails : toute communication officielle à l'ensemble des travailleurs est véhiculée par Émilie et elle gère les réactions qui en ressortent. Elle a organisé un repas de fin d'année pour récompenser les travailleurs et un cocktail de début d'année afin d’informer les travailleurs sur les résultats de l’année précédente et sur les grands changements durant l’année à venir.

« Contrairement à ce que j'avais pu me faire comme idée, la communication interne a ses propres challenges et c'est tout simplement génial de voir les retombées de son travail sur la motivation et le bien être des travailleurs » m'explique-t-elle.

On récolte ce que l'on sème...

À l'heure actuelle, elle est à la tête de son propre département chez Target Group, dans lequel elle gère la communication interne, la communication externe, les relations presse et l'événementiel.

Elle n'y est pas arrivée en claquant des doigts ! Elle suit constamment des formations pour approfondir ses connaissances et apprendre de nouvelles choses. « Le secteur dans lequel je travaille est un secteur très complexe qui demande beaucoup de diversifications » ajoute-t-elle.

Quelques conseils...

Pour elle, un chargé de communication interne est un « touche à tout » : il doit être capable de rédiger un article comme pouvoir faire un discours devant l’ensemble du personnel ou encore organiser un événement de A à Z. Il est à la fois rédacteur, producteur et fabricant. Les qualités nécessaires pour un chargé de communication sont : la polyvalence, le goût des relations humaines, le sens de l'écoute, l'organisation, la réactivité, la connaissance des langues étrangères, mais également la souplesse. Finalement, l'abnégation et la flexibilité d’Émilie lui auront permis d'avoir un beau début de carrière !

Chloé Pirard

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TRUCS ET ASTUCES

La confiance en soi, ça s’apprend ! « If you can dream it, you can do it » (« si tu peux en rêver, tu peux le faire »). Cette citation de Walt Disney présente une vision de la vie des plus positives, certes, mais encore faut-il avoir assez de confiance en soi que pour croire qu’on en est capable...

Photo : Garrett Grove L’assurance est une qualité qui permet d’avoir assez foi en ce que l’on fait et en ce que l’on est que pour ne pas en douter perpétuellement. Elle est d’autant plus nécessaire à un chargé de Relations Publiques qui a pour mission, entre autres, de valoriser l’image d’une entreprise. Une personne trop réservée ou hésitante projette généralement une mauvaise image d’elle-même et cette négativité se répercute sur l’image de l’entreprise. Fortuné est celui qui possède l’audace naturelle de croire en soi car cette aptitude n’est pas innée. Quand l’assurance fait défaut, l’action peut se voir durement entravée. Mélanie Mooren, étudiante en 2R, nous explique que le manque de confiance en soi augmente considérablement le stress, ce qui peut engendrer, par exemple, le tremblement des mains, de la voix, le bégaiement, les pertes de mémoire. Selon elle, « cela nous porte vraiment préjudice car on ne parvient pas à se montrer sous son meilleur jour, à faire valoir nos qualités. » Heureusement, la confiance en soi, ça s’acquiert avec un peu de pratique, de temps et de soutien ! Plus besoin de passer par l’hypnose, il suffit de suivre les quelques conseils qui suivent !

Apprendre à se connaître et accepter qui on est Toute personne possède des points forts et des points faibles. Avoir une certaine conscience de soi, de ses capacités, permet de faire jouer ses atouts – car tout le monde en a – en faveur du défi à relever. Il est donc d’autant plus facile de se présenter face à une situation et de l’aborder efficacement, lorsque l’on sait de quoi on est capable et ce que l’on vaut. Astuce : chaque matin, prenez quelques minutes pour vous confronter à votre reflet dans le miroir. Ciblez objectivement vos qualités et complimentez-vous. Accrochez-vous à ce petit plus qui fait de vous une personne unique. Cet atout peut être physiquement visible, mais il peut aussi faire instinctivement partie de votre personnalité ou de votre histoire. Vous êtes souriant ? Empathique ? Volontaire ? Vous avez accompli des choses dont vous êtes fier par le passé ? Et bien, félicitez-vous ! Il est bon de se faire des compliments, mais il est encore plus bénéfique d’accepter ceux qu’on reçoit des autres. C’est une preuve que vos qualités sont appréciées et cela rehausse l’estime de soi. Flatter l’égo avec modération, c’est bon pour la santé ! Affronter ses peurs Il est vrai que se placer dans une situation angoissante peut s’avérer déstabilisant. Cependant, il existe toujours un moyen d’aller au-delà de ses frayeurs. La bonne nouvelle ? Une fois qu’une peur est surmontée, elle disparaît. Astuce : avant d’entreprendre toute tâche qui vous semble laborieuse, entraînez-vous. Par exemple, préparez votre présentation orale par écrit puis répétez de multiples fois afin que la matière soit la mieux assimilée possible. N’hésitez pas à confronter votre travail à votre entourage, qui, de par sa proximité, est moins intimidant que l’audience face à laquelle vous devez vous présenter. Simuler l’action permet de mieux la cerner et de dédramatiser sa réalisation.

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Se fixer des objectifs Quelle satisfaction que d’affronter un combat et d’en ressortir vainqueur ! Se fixer des objectifs graduellement plus élevés tout en gardant en tête qu’ils doivent être réalisables ne peut qu’augmenter l’estime de soi après chaque succès. Astuce : ce conseil ne s’applique pas qu’au travail. Si vous gagnez en assurance sur le plan personnel, cela influencera votre attitude à tout point de vue. Changer quelques détails de votre vie de tous les jours en premier : levez la tête et regardez l’employé qui vous salue à l’entrée d’un magasin, affirmez-vous et donnez votre avis lors de discussions en groupe, osez le port d’une couleur lorsque vous vous habillez le matin,… Qu’importe la difficulté de l’obstacle, il n’y a pas de petites victoires. Se sentir bien dans son corps et dans sa tête Lorsqu’on est en accord avec soi-même, les doutes par rapport à nos capacités se dissipent. Sachez aussi que votre corps reflète votre état d’esprit. Comme dit précédemment, l’assurance influence l’image. Un timide ne fera pas la même impression qu’une personne audacieuse. Astuce : travaillez votre posture, vos gestes et vos expressions faciales. Le dos droit, une poignée de main volontaire, un sourire amical ou encore un regard soutenu vous aideront à dégager une certaine présence et à interpeller positivement votre interlocuteur. Relativiser et lâcher prise Lorsqu’on est en situation difficile, il vaut mieux tenter d’oublier tout le contexte qui nous entoure (nos peurs, nos barrières, ...) et nous concentrer sur l’essentiel. Il faut avant tout faire tomber la pression. L’objectif à atteindre n’est pas toujours aussi impossible qu’il n’y paraît. Il suffit alors d’évaluer la tâche à réaliser et de se dire qu’on ne peut pas être parfait, que peut-être il y aura des ratés, mais que finalement ce n’est pas si grave tant que le message passe. Se mettre la pression n’aidera jamais à réaliser de meilleures performances.

Astuce : décompressez ! À trop se focaliser sur une tâche, on lui accorde une importance disproportionnée. Le travail s’empile sur le bureau, la deadline approche et la pression vous coupe dans votre élan ? Faites une pause. Sortez 15 minutes vous dégourdir les jambes et prendre un bol d’air frais. Éloignez-vous de votre ordinateur et allez boire un café posément installé sur une terrasse. Cela vous changera un peu les idées et vous aidera à repartir de bon pied. Madame Chiarlitti, professeur de Relations Publiques au sein de la section, tient un discours plutôt encourageant quant à la possibilité pour les étudiants d’atténuer le manque de confiance en soi ! En effet, elle a pu remarquer, grâce à ses années d’enseignement, que les étudiants ont pris de l’assurance une fois arrivés en 3e année, et cela, parce qu’ils ont réussi à mener des projets ambitieux durant leur cursus. « À plusieurs reprises, durant leurs études, ils sont amenés à se dépasser là où ils sont faibles, et lorsqu’ils y parviennent, ils prennent de l’assurance ! » L’assurance que l’on détient n’est donc pas mesurée à notre naissance ; la confiance en soi, ça s’apprend ! Raphaëlle Servais

Voici d’autres pistes pour optimiser la confiance que vous avez en vous-même :

- Oublier les jugements des autres - Acquérir de l’expérience - Dédramatiser l’échec

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Trouvez un job grâce aux réseaux sociaux !

Vous passez plus de trois heures à surfer sur de nombreux réseaux sociaux, mais savez-vous que vos futurs employeurs en font de même ? Ils scrutent vos profils, vos faits et gestes, à la recherche du meilleur candidat. Voici 5 stratégies pour mettre toutes les chances de votre côté.

1. Ne mentez pas et laissez une empreinte sur la toile, une empreinte qui vous ressemble.

Si vous indiquez dans votre CV que vous êtes un expert en réseaux sociaux, mais que votre employeur ne vous trouve pas facilement sur les moteurs de recherche, vous serez tout de suite décrédibilisé. Un conseil : inscrivez-vous sur des forums, groupes dont vous êtes fier et mettez cet atout en avant.

2. « Les paroles s’envolent, les écrits restent », pensez donc sur le long terme.

On répète souvent de jouer sur plusieurs tableaux en même temps pour obtenir plus de chances d’être visible auprès de l’employeur. Pensez donc à vous inscrire sur plusieurs réseaux sociaux spécialisés dans le recrutement et la recherche de nouveaux profils. Par exemple, profitez de la notoriété de LinkedIn car c’est LE réseau de référence pour les professionnels. Inscrivez-vous et n’oubliez pas de maintenir votre CV en ligne à jour. Moins connu, mais à ne pas laisser en reste : le site Viadeo, qui fonctionne principalement comme LinkedIn, mais qui est basé exclusivement sur le marché francophone.

3. Vous n’êtes pas qu’un bourreau de travail, mettez en avant vos atouts.

N’hésitez pas à mettre en avant vos atouts créatifs via des liens sur vos profils Instagram, Pinterest, Flickr. La créativité est généralement ce qui vous démarquera des autres candidats, mais aussi l’originalité de vos créations.

4. Pensez à faire le ménage…les vieux souvenirs vous rattraperont tôt ou tard.

Que celui qui n’a pas de photos dont il aimerait oublier l’existence nous jette la première pierre. En effet, avant de vous lancer dans la recherche d’emploi, vérifiez scrupuleusement vos profils (Facebook, Instagram, Twitter) et faites le ménage ! Personne n’a envie de se retrouver lésé

par un cliché gênant au moment d’un entretien d’embauche.

5. Ne pas utiliser uniquement le mail et la poste pour envoyer votre CV, faites preuve d’innovation.

Sur le site www.about.me, vous pouvez créer votre propre carte de visite en ligne. Vous commencez par créer votre fond d’écran, et ensuite vous rassemblez votre CV en une seule page avec les liens vers votre compte Pinterest, Instagram, Twitter. Voilà donc une manière innovante de se faire connaître auprès des employeurs et c’est un excellent atout du point de vue du référencement.

Un CV sur papier, sur le web… mais pas que ! Le QR code à votre service.

Le QR code, c’est quoi ? C’est une sorte de code barre en 2D qui permet de stocker de nombreuses informations électroniques (textes, adresses de sites web). L’utilisation est simple et surtout tendance ; mais comment faire ? Commencez par créer votre QR code sur MyFeelback, Unitag ou encore Qrhacker et bénéficiez d’un code personnalisé, agrémenté de couleurs, de logos. Apposez ce QR code dans un coin de votre CV ou sur votre carte de visite et vous serez sûr de faire preuve de modernité. Attention car il y a peu d’intérêt à envoyer votre QR code par mail puisque celui-ci doit être scanné par téléphone.

Toujours pas convaincu ?

Participez à la matinée « Boostez votre carrière professionnelle ! », organisée par les 2R dans le cadre des 50 ans de la Catégorie économique. Les réseaux sociaux seront au programme ! Rendez-vous donc le jeudi 23 avril à partir de 10h dans l’auditoire. Et à 12h pour le barbecue !

Julie Sondron

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MIEUX CONNAÎTRE SES ÉTUDES

Le RP, un manipulateur ? Merci les films !

Ce n’est pas un secret, les films et les séries créent et renforcent des stéréotypes. Nous imaginons donc très bien le chirurgien exceptionnel qui réussit ses interventions et dont la vie amoureuse est palpitante (Grey’s Anatomy), l’avocat qui ne rate presqu’aucune affaire (How to Get Away With Murder), le journaliste influent (Sex and the City)…Mais avez-vous déjà observé le personnage d’un film ou d’une série qui occupe la fonction de RP ? Comment est-il représenté ? « Avant mes études je n’y prêtais jamais attention, mais maintenant je remarque que les RP sont bien présents dans les films et les séries », m’a confié Raphaëlle Servais, étudiante en 2R. En effet, on les retrouve fréquemment dans des rôles secondaires, mais ils peuvent parfois représenter le personnage principal. Les avocats et les médecins ne sont plus les seuls métiers au premier plan !

Scandal

La série Scandal met en scène une « fixer », Olivia Pope, une femme qui intervient pour redorer l’image de ses clients. Elle ne s’occupe que de communication de crise. Qu’il s’agisse d’aider un sénateur dont le fils est accusé de viol ou d’aider un pasteur jugé infidèle, elle devra trouver le meilleur moyen pour que la vie professionnelle ou privée de ses clients ne soit pas détruite par un scandale. Elle est jolie, compétente, ambitieuse et très forte, bien qu’une fois chez elle, elle soit beaucoup plus émotive. Grâce à cette série, on retrouve donc une chargée de Relations Publiques indépendante qui ne travaille pas pour une entreprise en particulier. Elle peut cependant travailler plusieurs fois pour les mêmes clients, comme elle le fait pour la Maison Blanche.

Sex and the City

Qui n’a jamais vu ou entendu parler de Sex and the City ? Les 2R s’en souviennent : c’était l’objet de l’examen de madame Neven ! Beaucoup connaissent donc Samatha Jones. Elle est attachée de presse. Quand on la voit, on imagine les évènements auxquels elle assiste ou les dîners qu’elle prend dans les meilleurs restaurants. On a l’impression qu’elle s’amuse et ne travaille pas beaucoup !

Mais le travail d’un chargé de Relations Publiques ne se limite heureusement pas à ça. Bien qu’organiser des soirées semble assez amusant, le chargé de Relations Publiques analyse ce qui se dit sur les réseaux sociaux et sur Internet en général, élabore des sites Internet, organise des teambuildings,… Ces tâches peuvent aussi être très amusantes et l’exécution de plusieurs d’entre elles permet d’éviter la monotonie.

Les exemples de séries ne manquent pas. On pense aussi à Esprits Criminels, série dans laquelle une équipe spéciale du FBI traque des psychopathes. Dans cette équipe, on retrouve l’agent JJ. « Elle s'occupe des communiqués de presse, gère les contacts, et récupère les affaires », m’a confié Estelle Bergenhouse, étudiante en 1T, qui avait déjà repéré la RP. Elle assure la liaison entre la presse et les enquêtes en cours.

Des manipulateurs

On peut relever plusieurs points communs à ces personnages. Ceux-ci sont de sexe féminin. On nous donne l’impression que le métier est destiné aux femmes. Pour contrebalancer cette théorie, les films relatifs aux Relations Publiques présentent plutôt des hommes dans le rôle de RP. Lorsque le personnage est un homme, l’histoire est basée davantage sur son travail, sur ce qu’il fait et les actions qu’il entreprend. Tandis que si le personnage est une femme, le film montrera beaucoup plus ses relations et toutes ses interactions sociales, comme dans le film « In Sliding Doors ». Ces femmes sont toujours très

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appréciées et intégrées dans leur équipe et dans leurs différents cercles. On remarque qu’elles ont beaucoup de contacts et qu’en fonction de la situation, elles auront toujours quelqu’un sur qui se reposer pour les aider. Ces contacts leur permettent par exemple d’avoir une communication privilégiée avec la presse et d’exposer ce qu’elles veulent dans les médias.

Elles donnent toutes l’impression qu’elles manipulent les gens par les médias. Cet aspect les représente comme des manipulatrices hors-pairs, ce qui assombrit le côté relationnel de la profession dans le sens où elles ne sont pas toujours dignes de confiance.

Les films et les séries à ce propos sont plutôt négatifs par rapport à l’image d’un RP (bien qu’Olivia Pope soit attachante, elle a faussé les élections présidentielles). On se dit qu’ils ne sont pas honnêtes ! Dans le film « Thank You For Smoking », le personnage principal doit vendre les mérites de la cigarette malgré toutes les campagnes contre le tabac. On voit donc que, même si la tâche n’est pas honorable, le RP la réalisera et manipulera le public pour arriver à ses fins.

Dans le film « Edge of Tomorrow », Tom Cruise est un RP. Lorsqu’il se présente à d’autres personnages, il se dit RP. Sa tâche est d’attirer des soldats pour la guerre. Plus tard, on verra qu’il devra combattre. Dès lors, il se rendra compte qu’il attirait les gens en vantant les dernières technologies qui assureraient la victoire alors qu’en réalité la guerre était perdue d’avance. On voit encore le RP comme un menteur et un manipulateur.

Aspect physique

Les RP féminines sont toujours attirantes. Bien que certaines aient fait des études, d’autres montrent qu’avec des capacités communicationnelles naturelles ainsi qu’un physique avantageux, elles peuvent atteindre la profession.

La faute à qui ?

Pourquoi les producteurs et les écrivains les représentent-ils ainsi ? Tout simplement parce qu’on écrit et on parle de ce que l’on sait. Or, un RP travaille plutôt dans l’ombre. En commençant notre cursus, une minorité avait une idée précise de ce que sont les Relations Publiques, quelques-uns en avaient même une vision erronée. C’est pourquoi le cours de RP commence par une définition la plus complète possible. Mais il n’y a pas de définition ni d’explication universelle de ce que sont les Relations Publiques. Il est donc difficile d’en parler et surtout d’en parler correctement.

On remarque bien que le travail des chargés de Relations Publiques est représenté d’une certaine manière. Il faut cependant garder en tête que les films et les séries mettent en scène des stéréotypes. Vous pouvez très bien exercer le métier de RP et rester honnête et sincère. Le métier de RP n’est pas négatif ni mauvais. Tout dépend la manière dont vous l’exercez.

Regarder des films et des séries est le péché mignon des étudiants en plus de la nourriture bien grasse et des boissons alcoolisées. En période de bloque, nous avons besoin de penser à autre chose, de se défouler. Au lieu de s’acheter un sac de sable ou de négocier un terrain de tennis dans le jardin (chapeau si vous y arrivez !), le passe-temps qui nous permet de penser à autre chose est de regarder des films et des séries. On recherche l’évasion tout en restant chez soi. Pourquoi ? Parce qu’on porte le même pull confortable pendant toute la bloque et que la graisse de nos cheveux pourrait servir à cuire des frites. C’est pourquoi les films et les séries sont si populaires en janvier et en juin (un peu en août aussi malheureusement). Si vous ressentez le besoin de vous changer les idées sans vous sentir trop coupable, regardez quelque chose en rapport avec vos études. Vous avez maintenant quelques films et séries qui peuvent vous divertir.

Camille Delsaute

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PORTRAIT RP

Et dans la vraie vie, ca se passe comment ? Marc Radelet est attaché de presse pour des artistes belges, comme Francois Pirette et Pierre Rapsat, ainsi que chargé de Relations Publiques pour différents festivals comme le Bel’zik festival à Herve. Depuis 1993, il travaille comme chargé de Relations Publiques des Francofolies de Spa, un festival de musique de 5 jours qui rassemble chaque année à peu près 170.000 festivaliers. Il nous a dévoilé les secrets de sa réussite. Alors, un bon RP finalement, c’est quoi ? Etre flexible Pour Marc Radelet, un bon RP se doit d’être disponible, souple et flexible. « Il faut savoir qu’il n’existe pas réellement d’horaires ni de régularité dans ce genre de métier ». Il y a souvent des sorties inévitables le soir et le week-end. Il faut donc être prêt à donner de son temps et de sa personne et s’organiser. Connaître son domaine Monsieur Radelet s’est toujours intéressé à la musique ; il a été batteur dans un groupe pendant 15 ans et a travaillé un peu comme journaliste musical pour plusieurs journaux. Il nous confie que cela a été pour lui un avantage de bien connaître son domaine. Il faut savoir de quoi l’on parle, se tenir au courant et être curieux. Tout se passe toujours très rapidement dans de tels métiers. Être capable d’aller chercher les informations importantes et se tenir au courant des nouveautés pour ne pas se faire dépasser par les événements est primordial. Ces expériences lui ont également permis de se créer un bon carnet d’adresses. Ce dernier a permis à Monsieur Radelet d’arriver là où il en est aujourd’hui. Ses études en communication, ses stages à « La Cité » et à la « RTBF » à Liège ainsi que son boulot de pigiste lui ont permis de rencontrer des professionnels du milieu. Parallèlement à cela, sa passion pour la musique l’a conduit à rencontrer des organisateurs de concerts et d’autres artistes. Grâce à ces contacts, il a pu décrocher un boulot comme

Attaché de presse au Forem. Ensuite, il s’est installé comme indépendant et s’est occupé des tournées de Pierre Rapsat et Francois Pirette, avant de se présenter et d’être engagé aux Francofolies de Spa.

Savoir écrire Dans le cadre des Francofolies de Spa, Marc Radelet est chargé de rédiger les communiqués de presse, les dossiers de presse ainsi que les newsletters. Il est constamment en contact avec les journaux et les radios pour leur communiquer toutes les infos dont ils ont besoin et est également chargé d’organiser des conférences de presse. « Je suis le rédacteur de tout ce que le festival communique ». Il souligne donc bien l’importance de savoir écrire correctement et de pouvoir s’exprimer sans difficulté. Il faut être capable de « vendre » le projet sur lequel on travaille. Pouvoir anticiper Pour terminer, il faut savoir anticiper ! Bien sûr, l’anticipation vient avec l’expérience. « Une fois que l’on est plus expérimenté, quand on connait bien les us et coutumes du métier, c’est plus simple car on sait ce que l’on va nous demander, on sait ce que l’on va devoir répondre,… C’est vraiment l’expérience qui permet d’anticiper ». Lors de la première édition des Francofolies de Spa, l’équipe s’est retrouvée avec tous les journalistes pour une conférence de presse dans un salon qui avait accueilli un concert la veille mais qui n’avait pas encore été nettoyé. « C’est typiquement ce qui peut arriver la première année, ce n’était pas très grave, mais on n’avait pas anticipé… ». Voilà, il ne vous reste plus qu’à appliquer tous ces bons conseils pour pouvoir peut-être un jour frôler la perfection !

Justine Wintgens Clin d’œil aux 3R : M. Radelet est venu rencontrer les étudiants en février 2014 au cours de Mme Chiarlitti.

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QUE FAIT-ON À LIÈGE CET ÉTÉ ?

La Cité Miroir, 1 an déjà !

Voilà, ça y est : les anciens Bains de la Sauvenière (fondés en 1936 et fermés en 2000) ont connu la première année de leur seconde vie.

La Cité du Miroir, centre dédié à la mémoire, la citoyenneté et le dialogue entre les cultures, ouverte depuis le 14 janvier 2014, a relevé un défi de taille : remplacer une piscine par une série d’expositions permanentes et de manifestations temporaires, dans un bâtiment culte de la ville.

Les ASBL Mnema, les Territoires de la Mémoire et le Centre d’Action laïque de la province de Liège s’y installent donc avec deux expositions permanentes à leur actif : l’une consacrée aux affres du régime nazi, l’autre aux luttes ayant permis le progrès social, depuis la révolution industrielle jusqu’à nos jours. Par ailleurs, des événements ponctuels sont programmés : concerts, expositions, manifestations artistiques, débats, conférences... « À chaque fois, il faut que l’événement s’articule autour de ces trois notions : mémoire, citoyenneté, dialogue des cultures », précise le directeur de l’ASBL Mnema, Jean-Michel Heuskin.

Rien n'est fait au hasard, dans la Cité du Miroir : « un bâtiment lui-même chargé de sens. La salle de 250 à 280 places installée à la place de l’ancienne grande piscine porte le nom d’Espace Francisco Ferrer, en référence au fondateur espagnol de l’École moderne. Au-dessus de cette salle et sous la toiture voûtée se trouve le vaste Espace Georges Truffaut, du nom de le l’échevin

liégeois qui a mis sur pied ces bains publics en 1936. À l’endroit de l’ancien petit bassin, l’Espace Rosa Parks, du nom de cette Afro-Américaine qui a refusé, en 1955, de céder sa place à un blanc dans un bus. Trois autres espaces de la Cité Miroir sont baptisés «Espace du 10 décembre», jour de la Déclaration universelle des droits de l’homme, «Espace du 8 mai», jour de la chute du régime nazi en 1945, et «Salon des Lumières». Jacques Smits, le directeur du projet, ajoute encore que le fait que le bâtiment s’inscrive dans le style « Bauhaus » est symbolique aussi, puisque les nazis l’avaient interdit en 1933.

L’engouement pour l’exposition « L’art dégénéré selon Hitler »

Depuis la mi-octobre, la Cité Miroir a accueilli une exposition dédiée à l'art qualifié de "dégénéré" par le régime nazi qui met en valeur des œuvres issues de la vente de Lucerne. De Picasso à Chagall en passant par Ensor, la liste des artistes exposés se lit comme un « who is who » des peintres ayant marqué le tournant du 20e siècle.

De son organisation minutieuse à ses visites guidées enthousiasmées et enthousiasmantes, l'expo a été une véritable réussite et a placé la Cité Miroir dans le viseur des amateurs de cultures à travers le pays. On compte plus de 52 000 visiteurs de tous les âges et horizons qui ont poussé les portes de l’exposition pour y découvrir les œuvres dites « dégénérées ».

La cité Miroir tire un bilan très positif de ces douze premiers mois d’existence. Et comme les projets abondent déjà sur papier, nous leur souhaitons de célébrer encore bien d’autres anniversaires !

Sixtine De Harlez

Infos pratiques : pour découvrir la programmation et l’agenda des manifestations : www.citemiroir.be

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