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Journal professionnels N o 122 DÉCEMBRE 2014 JANVIER 2015 des LES POINTS DE PRESSE DE L'ENTREPRISE POITOU-CHARENTES - LIMOUSIN - VENDÉE 15 ACTUALITÉS POITOU-CHARENTES LIMOUSIN - VENDÉE L’Agglomération de La Rochelle veut « booster » le développement économique du territoire Le SWOT, clé de voûte d’une stratégie marketing LES ENTREPRISES QUI BOUGENT IMMOBILIER PRIVÉ ET PROFESSIONNEL COMMERCIAL 21 19 23 les Enjeux & Retrouvez toute l’actualité économique régionale sur www.journaldesprofessionnels.fr

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JournalprofessionnelsNo122

décembre 2014Janvier 2015

des

LES POINTS DEPRESSE DEL'ENTREPRISE

P O I T O U - C H A R E N T E S - L I M O U S I N - V E N D É E

1 5ACTUALITÉSPOITOU-CHARENTESLIMOUSIN - VENDÉEL’agglomération de La rochelleveut « booster » le développementéconomique du territoire

Le SWOT, clé de voûted’une stratégie marketing

LES ENTREPRISESqUI bOUgENT

IMMObILIER PRIVÉET PROfESSIONNEL

COMMERCIAL

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1 9

2 3les Enjeux

&Environnement

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3N° 122 - Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr

PSYCHOLOGIE

LES EFFETS DE LA MUSIQUE TRISTE

Une récente étude scientifique menée par 2 chercheurs, Liila Taruffi et Stefan Koelsch de l’université libre de Berlin, sur les inte-ractions entre la musique, le cerveau et le langage des émotions, a démontré que «La musique triste peut être appréciée non seulement comme quelque chose d’esthé-tique, comme une récompense abstraite, mais elle joue aussi un rôle dans le bien-être, elle apporte une consolation et régule la mauvaise humeur et les émotions néga-tives». Leur conclusion est que, quelle que soit la culture des participants, les réactions émotionnelles sont toujours les mêmes sur la planète après avoir écouté le tempo lent des airs tristes ou mélancoliques. Il s’agit d’un effet cathartique qui évacue les émo-tions négatives par le fait justement de la présence dominante des émotions ressen-ties : nostalgie, apaisement, tendresse, élévation, émerveillement, lesquelles «Ar-rivent pile au moment où on en a besoin, puisque la plupart des gens choisissent des airs mélancoliques précisément quand ils se sentent seuls ou perturbés». Une musique qui, selon ces auteurs, «Procure du plaisir en engageant les mélomanes dans un pro-cessus d’imagination et de création». Les 3 morceaux plébiscités sont : la Sonate au clair de lune de Beethoven, Moon Reflec-ted in the Second Spring du compositeur chinois Ah Bing et l’Adagio pour cordes de Samuel Barber.

ENVIRONNEMENT DE TRAVAIL

UNE RÉTICENCE À PARTAGER SON ESPACE DE BUREAUD’après le baromètre 2014 Actineo, près de 25% des Français seraient mécontents de leur environnement de travail. Alors que

les espaces ouverts sont de plus en plus fréquents dans toute l’Europe, les Français y sont réfractaires avec 33% d’entre eux qui travaillent en bureau individuel (19% au Royaume-Uni). Selon Alain Iribarne, di-recteur de recherche au CNRS, il existerait «Au moins trois facteurs expliquant la réti-cence des Français à partager leurs bureaux. D’abord, l’assimilation du bureau à un ter-ritoire : Les Français sont très attachés à la notion de territoire sur lequel ils sont souve-rains. Les bureaux ouverts rendent difficile la constitution de cet «espace privé». Ensuite, travailler en coopération avec les autres n’est pas vécu comme un avantage impor-tant mais est perçu comme une source de problème, d’où une préférence pour une organisation du travail de type bureaucra-tique. Enfin, la conception des espaces n’est pas toujours très conviviale : on voit que les salariés français sont encore peu invités à participer à la conception des projets». Il semble également que si la qualité de vie au travail repose sur 2 facteurs communs : les relations avec les collègues et l’espace dont les salariés disposent pour travailler, certains particularismes nationaux sont dominants. En matière de qualité de vie au travail c’est, par exemple, pour 51% des Suédois une attention particulière portée à l’absence de bruit. En France, c’est la localisation géogra-phique du lieu de travail qui est jugée priori-taire (33%) alors que les salariés allemands privilégient clairement l’espace de travail comme lieu de motivation.

VIE AU BUREAU

DECROCHAGE LE VENDREDI A 14H40

Selon une étude réalisée par Opinium, les Français décrochent mentalement de leurs tâches professionnelles à 14H40 le vendredi pour ne plus penser ensuite qu’à leur week-end et organiser de leur bureau leurs activités du samedi et du dimanche. C’est bien plus tard que les Britanniques et les Espagnols dont la concentration professionnelle se relâche respectivement à 10h10 pour les pre-miers et 10h19 pour les seconds. Si les Allemands restent focalisés sur leur tra-vail jusqu’à 13h21 en moyenne, les Ita-liens tiennent le coup jusqu’à 19h36 ! La compagnie British Airways avait déjà mené l’année dernière une étude simi-laire montrant que 60% des salariés in-terrogés «Considèrent qu’ils ont le droit de relâcher la pression plus tôt le vendre-di parce qu’ils travaillent plus longtemps que ce qui est stipulé dans leur contrat le reste de la semaine». Parmi les activi-tés favorites du vendredi après-midi : le surf sur Facebook et les réseaux sociaux, l’envoi de mails aux relations et amis, le shopping en ligne ou encore la prise de réservation pour les prochains week-ends ou vacances.

... Suite page 4

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FRAUDE SOCIALE

UN GROS MANQUE À GAGNER

A côté des pratiques d’optimisation fiscale plus ou moins morales des multinationales et de la chasse aux transferts d’argent dé-fiscalisés qui concernerait près de 30 000 demandes de «repentis fiscaux» sur 1 an, un autre problème de moralité et de léga-lité frappe à grande échelle le monde éco-nomique et surtout celui des entreprises. Il s’agit de la fraude sociale avec notam-ment l’arnaque aux cotisations sociales qui pèserait 6 fois plus lourd que celle liée aux prestations sociales indues. C’est le cas, par exemple, d’une entreprise qui est capable d’assurer dix chantiers par mois avec seule-ment 3 salariés en équivalent temps plein, celui d’un restaurant de 120 couverts qui tourne avec deux serveurs ou encore celui d’un sous-traitant qui emploie des salariés détachés bulgares en oubliant d’en déclarer la moitié. Le manque à gagner pour l’en-semble de ces fraudes fiscales et sociales est estimé à 20 % des recettes budgétaires alors que les entreprises en seraient res-ponsables pour les deux tiers. Rien qu’au niveau de la Sécurité Sociale, le dernier rapport de la Cour des comptes chiffre à 21 milliards d’euros pour 2012 le manque à gagner. Selon cette institution, dissimuler son activité ou la sous-déclarer, c’est autant de cotisations sociales (retraite, maladie, famille) qui n’entrent pas dans les caisses de l’Urssaf. Dans une période de budgets publics serrés, la chasse aux fraudeurs est dorénavant ouverte au sein des pays du G20, de l’OCDE et de la Commission Euro-péenne !

INNOVATION

LE TOP 100 MONDIAL

L’édition 2014 des «Global Innovators 100» réalisée par Thomson Reuters recense le Top 100 des entreprises les plus innovantes du monde. Alors que les 3 premières en-treprises innovantes sont dans l’ordre : 3M

Company (E.U), ABB (Suisse) et l’entreprise pharmaceutique Abbott Laboratories (E-U), l’Asie se taille la part du lion avec 46 entre-prises citées dont 39 japonaises, 4 sud-co-réennes, 2 taiwanaises, ainsi que pour la première fois le groupe chinois Huawei. Le Japon domine largement ce palmarès suivi par les Etats-Unis alors que la méthodologie utilisée favorise nettement les industries les plus agiles et les plus compétitives comme celles des semi-conducteurs et du matériel informatique dont le cycle des produits est très court et la rapidité de l’innova-tion technologique une exigence concur-rentielle. Ainsi les grands producteurs de smartphones comme Apple, Microsoft, Samsung, Google et Blackberry sont natu-rellement présents même si l’industrie phar-maceutique se défend bien avec des cycles d’innovation beaucoup plus long comme pour Johnson & Johnson, Novartis ou Roche. Alors que depuis l’année dernière le Royaume-Uni n’est plus présent dans ce palmarès, la France régresse malgré sa 3e place nationale avec seulement 7 groupes et centres de recherche (Alcatel-Lucent, Arkema, Safran, Saint-Gobain, CNRS, CEA et IFP Energies Nouvelles) contre 12 l’année précédente avec le départ d’EADS, L’Oréal, Michelin, Thales et Valeo. Un résultat jugé relativement décevant par certains spécia-listes qui n’augure pas, selon eux, d’un ave-nir rayonnant pour l’économie française.

SALAIRES

1541E PAR MOIS POUR LES NON CADRES

Les salaires des non cadres représentent un peu plus de 80% des fiches de paie des salariés français. Ceux-ci ont progressé de seulement 1,25% cette année, c’est-à-dire moins qu’en 2013 (1.8%) et 2012 (2.2%), en plafonnant dans une moyenne men-suelle brute de 1541E, soit un peu moins de 1200E net. Selon le groupe Randstad qui a mené l’étude, l’évolution du salaire des non cadres est très dépendante de l’évolution du smic lequel est réévalué chaque année par les pouvoirs publics en fonction de l’in-flation. Du fait d’une croissance atone et d’une inflation très limitée, l’impact en ma-tière de progression est donc très faible. Ce sont les professions intermédiaires comme chef de chantier ou assistant de direction qui sont les plus rémunératrices en offrant en moyenne un salaire de 1765 euros brut, contre 1559E pour les ouvriers qualifiés,

1531E pour les employés et 1510E pour les ouvriers non qualifiés. C’est le secteur de l’industrie qui paie le moins bien et celui du BTP qui rémunère le mieux ses collabo-rateurs (1617E brut) en raison des difficul-tés actuelles à recruter.

Pourtant d’après Randstad, à la différence du salaire des cadres celui des non cadres progresse très peu au cours de leur car-rière. Par exemple, un salarié non cadre de plus de 50 ans ne gagne que 3,7% de plus qu’un salarié de moins de 25 ans, soit 56E d’écart en moyenne. La dimension régionale joue également un rôle impor-tant sur le niveau moyen du salaire. C’est le cas notamment pour certaines régions du fait de leur spécialisation qui offrent des salaires plus confortables (Ile-de France, Rhône-Alpes, Haute-Normandie) alors que d’autres comme le Limousin ou la Basse-Normandie offrent les salaires moyens les plus bas.

CHôMAGE

LA GRANDE PEUR DES CADRES

Une étude mondiale réalisée par Regus, spécialiste de la location d’espaces de tra-vail, indique que plus de 63% des cadres français du middle management et des cadres supérieurs, soit presque 2 sur 3, craignent de perdre leur emploi en cours d’année. La crise économique s’est infiltrée au cœur même de leur quotidien profes-sionnel en entretenant chez eux la peur du chômage, le stress au travail et les si-tuations de burn-out. Les cadres français seraient même les plus stressés au monde contre seulement 37% dans la moyenne des autres pays. Ils sont d’ailleurs 47% à reconnaître que les inquiétudes liées à leur travail les empêchent souvent de dormir. Un phénomène de stress qui n’est pas sans conséquence importante pour les entre-prises en enregistrant une hausse d’absen-téisme de 60% (contre 52% au niveau mondial) avec même un taux de 67% dans l’augmentation des maladies déclarées. Un autre aspect inquiétant constaté dans l’étude est la dégradation de l’ambiance et des relations de travail entre collègues avec un taux de 54% de cadres français qui font état d’un «impact négatif sur leurs relations avec leurs équipes» (47% dans le monde).

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DIFFICILE D’ARRÊTER DE TRAVAILLERSelon un sondage réalisé par l’institut Opi-nionWay un quart des salariés français affir-ment ne pas décrocher volontairement de leur job et continuer à travailler pendant leurs vacances. 25% d’entre eux affirment même ne pas prendre tous leurs jours de congés parce qu’ils ont trop de travail et 20% confirment que le fait de continuer à travailler pendant les vacances consti-tue un «plaisir». Ce sont généralement les hommes, les seniors et les collaborateurs ayant le plus de responsabilités qui sont les plus réticents à décrocher. Dans le même temps, une vaste étude menée par le cabi-net Technologia indique que 1/3 des sala-riés avouent s’être déjà disputés avec des proches parce qu’ils travaillaient pendant leurs congés même si la moitié juge leur entourage relativement «compréhensif».

LITIGE AU TRAVAILL’EMPLOI, 3e SOURCE DE CONFLITSelon le troisième baromètre Ipsos-Axa Pro-tection Juridique, 25% des Français disent avoir été confrontés à au moins un litige en ce qui concerne leur travail. L’emploi serait la troisième source de litiges derrière le logement (49%) et Internet (31%). Le domaine conflictuel jugé le plus critique est celui du licenciement avec 47% de re-cours systématique au juge, même si 74% des salariés anticipent très peu ce type de conflit. Dans la réalité, les principaux litiges vécus sur le lieu de travail concernent en premier le temps de travail (11%), puis les procédures de licenciements et les ques-tions de discrimination ou de harcèlement (10%). Dans la plupart des cas de litiges (congé de maternité, rupture convention-nelle, départ à la retraite, temps de travail, nature du contrat) les conflits se règlent généralement à l’amiable (60%), même si 20% d’entre eux ne sont jamais réglés et même 34% en matière de harcèlement et de discrimination. Dans ce type de cas, plus de 50% des salariés se débrouillent seuls sans avocat ni médiateur.

Principales sources utilisées : Challenges - L’Expansion - Le Figaro.fr

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IN TERNaT IONaLE5N° 122 - Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr

INTERNET

TERRORISME ET VIE PRIVÉE

D’après Edward Snowden, ancien salarié de la NSA ayant révélé l’emprise de cet organisme sur la surveillance des données privées, il est urgent de «Laisser tomber les services comme Google, Facebook et Dropbox» afin de protéger sa vie privée sur le Net. Ce dernier conseille, en effet, d’éviter Facebook et Google qui restent des services «dangereux» même si ceux-ci ont amélioré leur niveau de sécurité et, même, de fuir Dropbox qui ne permet pas de crypter les données. Il recommande également de «Ne pas envoyer de SMS non cryptés» en préférant nettement «L’utilisation de services comme Red-Phone et Silent Circle qui ont des appli-cations de cryptage pour smartphone». De son côté Robert Hannigan, chef du renseignement britannique, renforce la nécessité de contrôle et de surveillance des réseaux sociaux. Dans une tribune publiée dans le Financial Times, il indique que ceux-ci «Devraient mieux coopérer avec les services secrets si l’on veut com-battre des groupes terroristes comme l’organisation de l’Etat islamique sur Internet». Il rappelle, en effet, que «Les extrémistes de l’Etat islamique utilisent des réseaux sociaux comme Twitter, Face-book et WhatsApp [...], et leurs dirigeants ont bien compris les nouveaux pouvoirs que ceux-ci leur confèrent». Il poursuit en indiquant que depuis les révélations d’Edward Snowden sur la surveillance des données privées, les terroristes sont beau-coup plus au fait «Des techniques pour crypter des messages ou pour les rendre anonymes».

Selon ce haut responsable de la sécu-rité «Non seulement ces géants du web

hébergent de plus en plus de contenus à caractère violent, extrémiste, concernant l’exploitation sexuelle d’enfants, mais ils ouvrent aussi la voie à la facilitation du terrorisme. Ils sont devenus les réseaux préférés des terroristes et des criminels qui les utilisent comme leurs postes de commandement et de contrôle». Pour lui, il est urgent que les grands opérateurs du Web facilitent le travail des agences de renseignements et des forces de l’ordre dans le cadre d’enquêtes criminelles en donnant accès à certaines données récoltées par les sites concernés car «Le GCHQ [les renseignements britanniques] et ses agences annexes, le MI5 [agence de renseignements intérieurs] et le Secret Intelligence Service [MI6, renseignements extérieurs], ne peuvent faire face [aux cri-minels] si le secteur privé, y compris les plus grandes sociétés américaines qui dominent le web, n’intensifient pas leur soutien».

Comme le rappelle le Financial Times, les sociétés ne sont obligées de donner accès aux données privées que sur décision ju-diciaire. D’ailleurs, depuis quelque temps, les sociétés américaines comme Google, Facebook, Twitter et Microsoft «Sont devenues moins coopératives avec les services de renseignements britanniques» de l’avis de responsables politiques bri-tanniques.

ÉGALITÉ HOMME-FEMME

PEUT ÊTRE EN 2095 !

Le 9e rapport annuel intitulé «Global Gen-der Gap» présenté à l’occasion du dernier Forum économique mondial indique que l’égalité entre les hommes et les femmes au travail devrait être effective dans le monde…en 2095, soit dans 80 ans. L’en-

quête a été réalisée sur une période de 9 ans et a porté sur 142 pays en s’appuyant sur une projection de l’évolution des iné-galités dans le futur selon 4 volets : l’éco-nomie, la politique, la santé et l’éducation. L’étude montre notamment que «Tout n’évolue pas vers l’égalité entre les sexes dans chaque pays. Par exemple, bien que l’écart de niveau de santé entre les sexes s’amenuise dans l’ensemble - 35 pays ayant complètement comblé cet écart -, il s’est étendu dans plus de 40 % des pays étudiés». Globalement il est indiqué que «L’écart de pouvoir politique mondial entre hommes et femmes demeure à 21 % ce qui signifie que la femme moyenne possède un cinquième de l’autonomi-sation politique détenue par l’homme». Dans l’ensemble des nations, «L’Europe reste la meilleure élève avec 12 pays par-mi les vingt premiers(…). Les pays nor-diques (l’Islande, la Finlande, la Norvège, la Suède et le Danemark) seraient les cinq plus égalitaires dans le monde suivis par le Nicaragua, le Rwanda, l’Irlande, les Phi-lippines et la Belgique». A l’opposé de ce top 10 «Le bon dernier est le Yémen qui squatte cette position depuis neuf ans». Quant à la position de la France, celle-ci est passée de la 45e place à la 16e en seu-lement une année du fait de «l’augmen-tation du nombre de femmes à l’Elysée».

CHANGEMENT CLIMATIQUE

CHANGER LE DISCOURS

Le dernier rapport du GIEC confirme que la hausse moyenne des températures est résolument en augmentation du fait prin-cipal des activités humaines et qu’il fau-

dra absolument ramener les émissions de gaz à effet de serre à zéro d’ici à la fin du siècle. Selon ses calculs, la part des éner-gies fossiles en 2100 devrait être proche du zéro et, dès 2050, 80 % de l’électricité mondiale devra provenir de ressources al-ternatives comme le nucléaire et l’éolien contre 30 % actuellement. Aux Etats-Unis, une étude menée par Ipsos-Mori indique que seulement 54 % des Amé-ricains pensent que le réchauffement est dû à une action humaine, plaçant ainsi ce pays en dernière position parmi les 20 pays sondés. A l’inverse, en Inde, l’un des principaux pays les plus exposés aux évè-nements climatiques extrêmes, il semble que les alertes lancées par les climatolo-gues soient prises au sérieux. Le rapport souligne que par vulnérabilité ce pays ne pourra pas s’adapter à une élévation de 4 à 5 degrés plus chaud. Ainsi que le souligne le professeur Allen Myles, l’un des rédacteurs du rapport du Giec, «Le monde a besoin dès maintenant d’une action urgente et radicale si l’on veut prévenir des changements dangereux» en indiquant la nécessité d’une «autre manière de penser le changement cli-matique». Il faut, selon lui, changer le discours car certaines ONG se sont mon-trées bien trop alarmistes en exagérant et en donnant une fausse impression car «Les gens croient maintenant que le changement climatique se résume à la fonte de la banquise en Arctique. La réa-lité, c’est que le climat change dans plein d’endroits du monde, y compris dans des endroits où vivent les gens».

Principales sources utilisées : Courrier International - Le Point

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MSU : LE NOUVEAU SYSTEME DE SUPERVISION BANCAIRE EUROPÉEN

Le Mécanisme de surveillance unique (MSU), nouveau système de supervision bancaire européen composé de la BCE et des autorités nationales de supervision des pays participants, est entré officiellement en fonction le 4 novembre. Ce système est chargé de contrôler directement 130 établissements de crédit détenant près de 82% des actifs bancaires de la zone euro, mais aussi de coopérer avec les autorités nationales pour assurer une surveillance des 3.400 établissements de « petite im-portance ».

Concrètement, le MSU permet d’effectuer des examens prudentiels et des inspec-tions sur place, d’évaluer les acquisitions et les cessions de participations, de ga-rantir le respect des règles prudentielles, d’accorder ou de retirer l’agrément des banques, et de fixer des exigences (ou « coussins ») de fonds propres plus strictes pour contrecarrer tout risque financier. Objectifs : assurer la sauvegarde et la soli-dité du système bancaire européen pour renforcer la stabilité financière de l’UE.

Les Etats membres qui n’ont pas encore adhéré à l’euro comme monnaie peuvent intégrer le MSU via une « coopération rap-prochée » avec la BCE.

Des « Joint Supervisory Teams » à la baguette

Les équipes de surveillance prudentielle (Joint Supervisory Teams ou JST) peuvent contrôler les banques quotidiennement. « Chacune d’entre elles est conduite par

un coordinateur de la BCE qui, en règle générale, ne peut être originaire du pays où la banque concernée a son siège » pré-cise Danièle Nouy, la présidente du conseil de surveillance du MSU. Pour exemple, le chef des contrôleurs du Crédit Agricole sera un Allemand, celui d’UniCredit un Français et celui d’ABN AMRO un Espa-gnol. En outre, le MSU prévoit un méca-nisme de déclaration incitatif qui permet aux personnes ayant connaissance d’une infraction au droit de l’Union européenne susceptible d’avoir été commise par une banque, d’en informer la BCE.

Les sanctions administratives infligées aux banques déloyales pourront atteindre jusqu’à 10% de leur chiffre d’affaires an-nuel.

INVESTISSEMENTS R&D EN HAUSSE DANS L’UE28

Selon Eurostat, les États membres de l’UE28 ont investi en 2013 près de 275 milliards d’E au titre de la Recherche & Développement, soit 2,02% du PIB contre 1,76% en 2004. Certes, ce pourcentage reste plus faible que dans d’autres grandes économies du monde comme la Corée du Sud (4,04% du PIB), le Japon (3,38%) ou les Etats-Unis (2,81%) mais demeure su-périeur à la Chine (1,98%) ou à la Russie (1,11%).

Près des deux tiers de la R&D menée en 2013 dans l’UE émanent des entreprises, loin devant le secteur de l’Enseignement supérieur (23%) et des administrations publiques (12%).

Les pays nordiques en pointe.

En 2013, la Finlande, la Suède et le Dane-

mark ont consacré plus de 3% de leur PIB respectif à la R&D, suivis par l’Allemagne (2,94%) et l’Autriche (2,81%). A l’oppo-sé, les ex-PECO affichent tous une inten-sité de R&D inférieure à 1% de leur PIB, voire inférieure à 0,50% pour la Rouma-nie et Chypre.

La France se situant légèrement au-dessus de la moyenne européenne : 2,23% du PIB.

1 PERSONNE SUR 4 MENACÉE DE PAUVRETÉ

Près de 123 millions de personnes, soit un quart de la population de l’UE 28, sont menacées de pauvreté ou d’exclusion so-ciale, selon un récent rapport publié par Eurostat. Cela signifie que ces personnes sont affectées par au moins une des trois situations suivantes :

. en risque de pauvreté après transferts sociaux pour 16,7% de la population. C’est-à-dire que leur revenu disponible est en-dessous du seuil national de risque de pauvreté. En 2013, la Grèce était le pays le plus touché par cette pauvreté « moné-taire » avec 20% de la population concer-née.

. en situation de privation matérielle sévère pour 9,6% de la population : les conditions de vie sont limitées au point de ne pas pouvoir régler les factures de la vie courante, de chauffer correctement leur logement ou de prendre une semaine de vacances en dehors de leur domicile. La Suède, le Luxembourg, les Pays-Bas et la Finlande sont les pays les moins touchés par ce type de pauvreté.

. en ménage à « très faible intensité de travail » pour 10,7% de la popula-tion. Il s’agit là des ménages où les adultes

utilisent moins de 20% de leur potentiel total de travail au cours de l’année. La Grèce (18,2%), la Croatie, l’Espagne, la Belgique et le Royaume-Uni ont été les plus touchés par ce manque d’emplois alors que la Roumanie et l’Allemagne ont plutôt fait bonne figure.

Au global et sans surprise, la Bulgarie affiche le taux de risque de pauvreté et d’exclusion sociale le plus élevé (48%), suivie de la Roumanie (40,4%) et de la Grèce (35,7%). A l’inverse, la République Tchèque enregistre le taux le plus faible de dénuement (14,6%), devant les Pays-Bas (15,9%), la Finlande (16%) et la Suède (16,4%).

Ce taux de pauvreté aurait augmenté entre 2008 et 2013 dans la majorité des Etats membres sauf en Pologne (-5%), Rouma-nie, Autiche, Finlande, Slovaquie, Répu-blique tchèque…et en France (-0,4%).

LONDRES SE SÉPARE DE SES BATIMENTS MINISTÉRIELS

Depuis son arrivée au pouvoir en 2010, le gouvernement conservateur de David Cameron a réduit de 143 à 71 le nombre de bâtiments ministériels présents dans la capitale britannique. Un nouveau plan prévoit de diviser par trois le nombre des bâtiments officiels d’ici 2020 : il n’en res-terait ainsi que 23. Selon le gouverne-ment, déménager en périphérie la moitié des fonctionnaires de Whitehall, cœur du pouvoir à Londres, permettrait aux contri-buables de « réaliser des milliards d’éco-nomies d’ici 2030».

Principales sources utilisées : Fondation Robert

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Page 7: Journal LES POINTS DE PRESSE DE L'ENTREPRISE

7N° 122 - Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr Master dossierENv IRONNEmEN T & SaN TE Santé & Industrie

agroalimentaire

Nutrition & Bien manger

Nouveaux enjeux écologiques

Les clés de la prévention

SANTÉ & INDUSTRIE AGROALIMENTAIRE

UN SECTEUR CLÉ DANS LA VIE DES FRANÇAISL’industrie agroalimentaire est très en avance en matière de sécurité alimen-taire, d’hygiène et de processus optimi-sés dans le cadre de la production de denrées et de boissons, de la transfor-mation, du stockage, du conditionne-ment et de la commercialisation. C’est même devenu une affaire très complexe caractérisée par l’obligation de respec-ter de nombreuses directives et normes sanitaires afin de préserver la santé des consommateurs. Toutes les entreprises de ce secteur utilisent des technologies spécifiques ainsi que la mise en place de procédures de logistique et de trans-port très pointues. C’est également en matière de conception hygiénique, la garantie d’un maximum de sécu-rité en vue d’annuler l’occurrence de risques d’infection, de contamination, de lésions aussi bien avec les aliments que leurs contenants en utilisant des surfaces lisses, continues ou scellées, des jonctions affleurées ou encore des matériaux résistant à la corrosion. Une nécessité de santé publique mais aussi économique car l’agroalimentaire est le 1er secteur industriel français en terme de chiffre d’affaires avec plus de 160 milliards d’euros en 2013. Ce secteur comprend 11 852 entreprises et 492 727 salariés jouant ainsi un rôle clé dans l’aménagement et la vitalité des terri-toires en transformant 70% de la pro-

duction française agricole, de l’élevage et de la pêche. Malgré une baisse l’an-née dernière de 2.2% en volume et un recul du cours des matières premières et produits alimentaires sur les marchés in-ternationaux, ce secteur contribue à gé-nérer chaque année un excédent com-mercial (9,3 milliards d’euros en 2012) favorisant ainsi la balance commerciale.

SAVOIR DÉCRYPTER LES INFORMATIONS

Malgré le fait que nous soyons de plus en plus attentifs à ce que nous man-geons, il n’est pas toujours facile de décrypter les nombreuses informations nutritionnelles, parfois contradictoires, que l’on trouve sur les emballages des produits alimentaires. En fait, il faut considérer qu’il n’existe aucun aliment miracle qui puisse satisfaire à lui tout seul aux recommandations du PNNS. D’autre part, il ne faut pas réduire un aliment uniquement à l’une de ses prin-cipales composantes nutritionnelles. Par exemple, un message publicitaire qui repose sur une allégation nutritionnelle indiquant «riche en calcium» peut mas-quer d’autres composants du produit comme un taux important de sucre ou de matière grasse. Attention donc à ce qui n’est pas dit dans le message publi-citaire en s’obligeant à bien lire la liste des ingrédients et des nutriments qui sont en général présentés par ordre dé-croissant d’importance et/ou de quan-tité. Il convient ensuite de s’assurer, en priorité lorsqu’un étiquetage nutrition-nel existe, de la valeur énergétique in-diquée en regard des taux de sucre et taux de graisse pour 100g ou 100ml de produits tout en comparant les produits entre eux. De la même manière, les informations concernant les vitamines, les minéraux et/ou les micronutriments sont précieuses lorsque l’on suit un ré-gime ou encore si l’on est allergique à certains aliments.

Décryptage des informations sur le sucre• «Sans sucres» : l’aliment ne contient pas plus de 0,5 g de sucres pour 100 g ou 100 ml de produit.

• «Allégé en sucres» : il contient au mi-nimum 30 % de sucres en moins qu’un produit similaire. Cela ne signifie pas que le produit est peu sucré mais qu’il peut constituer une alternative intéres-sante à la consommation des produits dits «standards».

• «Sans sucres ajoutés» : le produit n’a pas été additionné de sucres ou de matières sucrantes lors de sa fabrication mais peut contenir les sucres naturelle-ment présents dans les aliments qui ont servi à le préparer (jus de fruits, com-potes…).

Décryptage des informations sur le sel• «À teneur réduite en sel/sodium» : il contient au minimum 25 % de sel en moins qu’un produit similaire en étant potentiellement toujours salé mais moins que la majorité des produits équi-valents.

• «Pauvre en sel/sodium» : l’aliment ne contient pas plus de 0,12 g de sodium pour 100 g ou 100 ml de produit (soit 0,3 g de sel pour 100 g ou 100 ml de produit).

• «Sans sel» : l’aliment ne contient pas plus de 0,005 g de sodium pour 100 g ou 100 ml, ce qui est très faible.

Décryptage des informations sur les matières grasses• «Sans matières grasses» : l’aliment contient moins de 0,5 g de lipides pour 100 g ou 100 ml de produit ce qui est très peu gras.

• «Allégé en matières grasses» : il contient au minimum 30 % de matières grasses en moins qu’un produit similaire.

• «Pauvre en matières grasses» : l’ali-ment ne contient pas plus de 3 g de lipides pour 100 g ou 1,5 g pour 100 ml de produit.

Décryptage de certaines allégations• «Source de vitamines et/ou minéraux» : Dès lors que les teneurs de l’aliment en vitamines et/ou minéraux sont significa-tives avec au moins 15 % des apports journaliers pour 100 g.

• «Source de fibres» : si la teneur en fibres est supérieure ou égale à 3 g pour 100 g ou à 1,5 g pour 100 kcal.

• «Source d’oméga 3» : si la teneur en acide alpha-linolénique (ALA) est supé-rieure ou égale à 0,3 g pour 100 g, 100 ml ou 100 kcal ou si la teneur en acide docosahexaénoïque (DHA) est supé-rieure ou égale à 0,018 g pour 100 g, 100 ml ou 100 kcal.

• «Riche en…» : si l’aliment contient deux fois ou plus les valeurs définies pour «source de …».

NUTRITION & BIEN MANGER

LE PNNSLe Programme national nutrition san-té (PNNS) lancé en 2011 est destiné à améliorer globalement l’état de santé de la population en agissant sur l’un de ses déterminants majeurs : la nutrition. Dans ce plan, celle-ci s’entend comme relevant de l’équilibre entre les apports liés à l’alimentation et les dépenses oc-casionnées par l’activité physique. Les objectifs nutritionnels de santé publique ont été fixés par le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) et se regroupent selon 4 axes :

1. Réduire l’obésité et le surpoids dans la population adulte, des enfants et ado-lescents.

2. Augmenter l’activité physique et di-minuer la sédentarité à tous les âges.

3. Améliorer les pratiques alimentaires et les apports nutritionnels, notamment chez les populations à risque, en aug-mentant la consommation de fruits et légumes, en réduisant la consommation de sel, en améliorant les apports en cal-cium dans les groupes à risque, en lut-tant contre la carence en fer chez les femmes en situation de pauvreté, en fa-vorisant le statut en folates des femmes en âge de procréer et en promouvant l’allaitement maternel.

4. Réduire la prévalence des pathologies nutritionnelles liées à la dénutrition et aux troubles du comportement alimen-taire.

9 REPÈRES POUR ÊTRE EN BONNE SANTÉ

Le PNNS propose 8 repères clés pour obtenir puis maintenir un bon équilibre alimentaire ainsi qu’1 repère dédié à la nécessité de pratiquer une activité phy-sique :

1. Les fruits et légumes : au moins 5 par jour

2. Les produits laitiers : 3 par jour (3 ou 4 pour les enfants ou les adolescents)

Une récente étude suédoise menée par des chercheurs de l’université d’Uppsala vient de jeter le trouble sur les bienfaits du lait pour les adultes. Ces spécialistes indépendants ont mené une vaste enquête portant sur environ 60.000 femmes de 39 à 74 ans et sur 45.000 hommes de 45 à 79 ans. L’objectif principal de l’étude a été de savoir s’il existait un lien sta-tistique entre la quantité de lait et de produits laitiers consommés et la survenue de fractures, en particulier de la hanche, ainsi que la survenue de décès. Les résultats obtenus sont relativement clairs selon le Pr Karl Michaelsson pour qui «Les femmes qui consomment trois verres ou plus de lait par jour ont un risque relatif de décès «de 90 % plus élevé» et un risque de fracture de la hanche «de 60 % plus élevé» par rapport à celles qui boivent moins d’un verre par jour. Pour les hommes, le lien statistique entre grande quantité de lait consommé et risque de décès est également observé mais «de manière moins prononcée» tandis qu’aucun lien n’est observé pour les fractures». Selon les auteurs de l’étude, la pré-sence en quantité importante de sucres spécifiques dans le lait comme le lactose et D-galactose, expliquerait ces effets néfastes. Parallèlement, des expériences menées sur les souris ont montré notamment que le D-galac-tose accélérait le vieillissement.

3. Les féculents à chaque repas et selon l’appétit

4. Viande, poisson, œuf : 1 à 2 fois par jour

5. Matières grasses : à limiter

6. Produits sucrés : à limiter

7. Sel : à limiter

8. Eau : à volonté pendant et entre les repas

9. Activité physique : au moins l’équi-valent de 30 min. de marche rapide par jour pour les adultes (au moins 1 heure pour les enfants et les ado-lescents)

LE SECTEUR AGROALIMENTAIRE DANS L’ÉCONOMIE NATIONALE

Impact des industries alimentaires et de fabrication de boissons en France (base 2010, entreprises +20 sal.) :

8.13% Nb entreprises

14.65% Effectif salarié

17.65% CA/Industrie

9.94% Exportations directes

14.25% VA/industrie

1.69% VA/PIB

38.39% Investissement/industrie

12.28% Frais de personnel

Ce secteur comprend 8 grandes fa-milles :

1. L’industrie de la viande

2. L’industrie laitière

3. Le secteur des conserves, produits surgelés, fruits et légumes

4. Le secteur des produits à base de céréales

5. Le secteur des huiles

6. L’industrie sucrière

7. Les produits alimentaires divers (champignons en boîte, chocolat, café, épices, condiments)

8. Le secteur des boissons et alcools ainsi que les agro-carburants.

Page 8: Journal LES POINTS DE PRESSE DE L'ENTREPRISE

12 CONSEILS POUR BIEN MANGERDans la lignée des préconisations ali-mentaires du PNNS, il ne suffit pas de faire des repas équilibrés encore faut-il éviter les erreurs et les excès. 12 conseils recommandés par le Dr Béatrice Séne-maud :

1. Eviter le grignotage ou alors prendre une vraie collation avec fruits et lai-tages

2. Consommer un peu de matières grasses de cuisson et d’assaisonne-ment (beurre, huile)

3. Manger des fruits et/ou des légumes crus ou cuits à tous les repas

4. Accorder une large place au pain

5. Consommer plus souvent des lé-gumes secs

6. Limiter les confiseries

7. Modérer sa consommation de fritures car il n’existe pas d’huiles légères

8. Consommer un produit laitier à chaque repas y compris au petit dé-jeuner, c’est la seule façon de couvrir les besoins en calcium à tous les âges de la vie

9. Varier les fromages aussi souvent que possible en essayant les goûts nou-veaux.

10. Manger dans le calme et consacrer du temps à ses repas

11. Boire de l’eau à volonté pendant les repas ou en dehors.

12. Faire attention aux calories appor-tées par le vin et les alcools (1 g d’al-cool = 7 Kcal).

NOUVEAUX ENJEUX ÉCOLOGIQUES

LA TRANSITION ÉCOLOGIQUEIl existe une grande convergence de sens lorsque l’on parle de développement durable et de transition écologique sa-chant que l’objectif de celle-ci est juste-ment de permettre les conditions d’un futur développement durable et soute-nable. Considérant qu’aucun modèle économique de croissance en vigueur n’est véritablement tenable en l’état des ressources limitées de la planète, il de-vient urgent et obligatoire de passer par une phase de transition permettant de les refonder positivement dans une op-tique de développement durable. Aussi, dans le cadre des engagements interna-tionaux et européens pris par les Etats au Sommet de la Terre à Rio en 1992, réitérés au Sommet du développement durable à Johannesburg en 2002 puis lors de la conférence des Nations Unies sur le développement durable «Rio+20» en juin 2012, la stratégie nationale de transition écologique vers un dévelop-pement durable 2014-2020 (SNTEDD) vient de succéder à la stratégie natio-nale de développement durable 2010-2013. Pour les 6 prochaines années, la SNTEDD propose la mise en place de nouvelles perspectives favorables au «mieux consommer» et au «mieux vivre ensemble», afin de transformer en pro-fondeur notre modèle actuel de société. L’objectif principal consiste à fonder les bases d’une croissance économique res-pectueuse de l’environnement en deve-nant, parallèlement, un vecteur de pro-grès social. Ce qui, vu la crise actuelle et les dérives permanentes de la Finance, des multinationales et des conditions de travail, n’est pas encore chose gagnée !

Pourtant ce grand projet qui repose principalement sur la mobilisation de la société civile, des entreprises et de l’Etat a de quoi séduire par sa capaci-té à répondre efficacement aux grands enjeux environnementaux que sont le changement climatique, la perte accélé-rée de la biodiversité, la raréfaction des ressources ou encore la multiplication des risques sanitaires environnementaux qui affectent dorénavant l’ensemble des territoires nationaux en menaçant la co-hésion sociale et la vitalité de la micro et

macroéconomie. Plusieurs axes transver-saux ont été définis dans le SNTEDD afin de tendre vers une société plus sobre à l’horizon 2020 :

• La rénovation thermique des bâti-ments

• L’adaptation des transports et l’amé-nagement des territoires

• La production, le stockage et l’usage des énergies via la transition énergé-tique

• La sobriété en eau

• La préservation et la restauration des écosystèmes

• L’économie circulaire

• La moindre dépendance aux res-sources rares

• L ’innovation technologique et organi-sationnelle, la recherche et dévelop-pement et les procédés industriels

• Les changements de comportement afin de faire évoluer nos modes de vie et de consommation

• L’orientation des financements publics et privés avec une évaluation des im-pacts et de la rentabilité sur le long terme

• L’aménagement du territoire, la pré-servation des écosystèmes et les in-frastructures économes

L’ÉCONOMIE CIRCULAIRE Au sein même de la transition écolo-gique, le développement de l’écono-mie circulaire est destiné à changer nos modes de production et de consomma-tion, ainsi qu’à réorienter la politique in-dustrielle en s’appuyant sur les initiatives des territoires. Il s’agit de sortir du mo-dèle classique «produire, consommer, jeter» en produisant des biens et services intégrant, à la source, les notions d’éco-nomie verte, d’économie de la fonction-nalité, d’économie de la performance, ainsi que celle d’écologie industrielle en recyclant les déchets sous forme de matières premières réutilisables par une

autre industrie ou la même. Dorénavant c’est devenu l’un des grands enjeux du XXIe siècle que de valoriser et recycler le plus possible l’ensemble des ressources produites en circulation. Sans économie circulaire, il est alors clair que les coûts environnementaux de production d’eau, d’énergie, de métaux, de matières ou de nourriture, vont croître de manière exponentielle tant en émissions de pol-luants et d’effets liés sur la santé, que sur la croissance de la production des déchets, menaçant ainsi radicalement

les équilibres des écosystèmes touchés par la surconsommation. Dans une ap-proche plus socioéconomique, l’amélio-ration de la gestion des ressources et des déchets est une dimension relativement porteuse d’activités non délocalisables, ainsi que d’emplois locaux pérennes associant l’économie sociale et solidaire (ESS).

LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUELa transition énergétique constitue une composante forte de la transition écologique en permettant de passer d’une société fondée sur la consom-mation abondante d’énergies fossiles à une société plus sobre en énergie et faiblement carbonée. Il s’agit de pas-ser d’un système énergétique utilisant des ressources non renouvelables vers un bouquet énergétique basé sur un «mix» favorisant un recours accru aux ressources énergétiques renouvelables tout en favorisant, à grand échelle, les économies d’énergie. Il s’agit d’instil-ler une transition comportementale et sociotechnique dans la quasi-totalité des activités humaines que sont les transports, les industries, l’éclairage, le chauffage…

4 GRANDS OBJECTIFS À ATTEINDRELa transition vers l’économie circulaire au sein des pays membres de l’Europe s’est fixée, de manière commune, l’at-teinte de grands enjeux fondés sur les 4 principaux objectifs suivants :

1. Intégration, dès leur conception, de critères de prolongement de la durée de vie des objets, de réemploi, de réparabilité, de recyclabilité et d’inté-gration de matières premières secon-daires, soit le contraire du gaspillage et de l’obsolescence programmée ;

2. Accompagnement des entreprises, en particulier les PME, dans la valorisa-tion des matières comme facteur de compétitivité et d’emploi ;

3. Découplage de la production totale de déchets de la croissance économique fondée sur le volume et l’usage inutile de ressources en matière de papier, carton et plastique ;

4. Favorisation de l’essor de l’écologie industrielle et territoriale à l’échelle des territoires et des zones d’activités.

La Commission européenne a même inscrit le développement de l’Economie circulaire comme un axe de travail com-mun en préconisant une feuille de route en matière d’utilisation efficace des ressources. En France, le plan d’action actuellement discuté et/ou déjà mis en place concerne les principales pistes et engagements suivants :• Élaboration d’un plan déchets 2014-

2020 s’appuyant sur les propositions du Conseil national des déchets (CND).

• Changer les modes de consommation et de production, de distribution et de logistique, vers une économie plus ef-ficace dans l’utilisation des ressources.

• Favoriser l’écoconception des produits afin d’augmenter leur durabilité, leur réutilisation, leur réparabilité et recy-clage.

• Améliorer l’information du consom-mateur sur les critères de matières re-cyclées, de durée d’usage et de garan-ties, via un renforcement des critères correspondants dans les écolabels, les étiquetages et les éco-certifications existants.

• Favoriser la durée de vie, l’incorpora-tion de matière recyclée, le réemploi et la recyclabilité des produits comme critères de sélection dans la politique d’achats de l’État en incitant les col-lectivités territoriales à faire de même.

• Mobiliser les industriels en faveur de l’Economie circulaire à l’échelle de chaque secteur.

• Lutter au niveau industriel contre les pratiques d’obsolescence program-mée en mettant en œuvre de manière concrète de nouveaux droits en faveur du consommateur.

• Proposer à l’échelle européenne une évaluation de l’impact économique et environnemental d’un allongement de la durée de «garantie légale de conformité» de 2 à 5 ans, voire 10 ans pour certaines catégories de produits.

• Mieux moduler les contributions dans les filières REP (Responsabilité élargie du producteur) en matière de répara-bilité, de durée de vie et d’écoconcep-tion.

• Renforcer le pilotage, la gouvernance et la mobilisation des filières à respon-sabilité élargie du producteur (REP) par la puissance publique au service de la transition vers une économie circulaire

• Impulser une nouvelle politique indus-trielle permettant de concrétiser l’éco-nomie circulaire, grâce à l’améliora-tion de l’efficacité du geste de tri, et la recherche d’innovations technolo-giques sur les produits, les process et les matériaux.

• Accompagner les entreprises et les col-lectivités locales dans cette transition en mobilisant les leviers existants pour soutenir l’économie circulaire (Pro-gramme d’Investissement d’Avenir, Banque publique d’Investissement…).

• Mettre en œuvre le contrat de filière portant sur la valorisation industrielle des déchets, établi dans le cadre du comité stratégique des éco-industries (COSEI), en encourageant l’innovation et l’expérimentation.

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Page 9: Journal LES POINTS DE PRESSE DE L'ENTREPRISE

• Créer un cadre favorable à l’améliora-tion du tri par les citoyens comme par les entreprises, en rendant effective l’obligation pour les entreprises de trier systématiquement les principaux flux.

• Harmoniser les couleurs des poubelles et les consignes de tri entre collectivités.

• Déployer la collecte de tous les plas-tiques et renforcer la limitation des sacs plastiques.

• Déployer des systèmes de consigne dans les cas pertinents.

• Limiter la mise en décharge aux seuls flux non valorisables.

• Étudier l’opportunité d’une limitation par la règlementation et en articulation avec la fiscalité, des quantités accep-tées dans les installations d’élimination de déchets.

• Porter une attention particulière aux déchets organiques en fixant une am-bition sur la collecte séparée des bio-déchets en fonction des retours d’ex-périence des collectivités qui l’ont mise en place.

• Lutter contre les trafics illégaux.

• Accroître la connaissance des flux de déchets et de matières, ainsi que des coûts et financements associés à leur gestion en simplifiant et facilitant l’accès à l’information correspondante, y compris pour le citoyen.

• Mettre en place une comptabilité ana-lytique déchets pour les collectivités et intégrer des indicateurs de suivi des coûts dans les rapports annuels des maires sur les déchets.

• Mettre en place les outils d’incitation financière à la réinjection des déchets dans le cycle économique, sans ac-croître les charges globales pour les acteurs.

• Supprimer la possibilité d’assujettis-sement des entreprises à la taxe sur l’enlèvement des ordures ménagères (TEOM) au profit de la seule «rede-vance spéciale».

• Limiter la fuite des métaux stratégiques présents dans nos déchets par les me-sures inspirées du Comité des métaux stratégiques.

• Accompagnement spécifique de 4 fi-lières émergentes : Filière rénovation énergétique du bâtiment ; Filière effi-cacité énergétique active ; Filière bio-diversité et génie écologique ; Filière bois.

• Faire de la transition écologique et énergétique un levier pour l’insertion professionnelle des jeunes et des pu-blics fragiles.

• Adapter l’offre de formation initiale et continue aux besoins induits par la transition écologique et énergétique.

• Faire de la transition écologique un volet obligatoire des contrats de plan régionaux de développement des for-mations professionnelles.

• Poursuivre la prise en compte de l’édu-cation à l’environnement et au déve-loppement durable dans les formations technologiques et professionnelles de l’enseignement scolaire et supérieur.

• Développer les formations des deman-deurs d’emploi aux métiers porteurs de la transition écologique.

• Faire émerger un ou des pôles universi-taires de formation et de recherche de référence environnementale à l’hori-zon 2015.

• Prendre en compte les impacts de la transition écologique et énergétique sur le travail dans le plan santé au tra-vail 2015-2019.

• Renforcer la lutte contre les pollutions liées aux nitrates et aux produits phy-tosanitaires en supprimant la proliféra-tion des algues vertes, en identifiant et protégeant 1000 captages prioritaires

• Supprimer le taux réduit de TVA pour les engrais et encourager le passage au «zérophyto» dans toutes les collectivi-tés.

• Poursuivre l’amélioration du traitement des eaux usées domestiques avec mise en place d’un nouveau plan «micropol-luants» et d’une «liste de vigilance».

• Lancement d’un nouveau plan national «zones humides».

• Faciliter les travaux de restauration des cours d’eau et de prévention des inon-dations.

• Conjuguer sécurisation à court terme et gestion à long terme de la ressource en eau, y compris la récupération des eaux de pluie.

• Faciliter et fiabiliser l’accès par le ci-toyen à des données sur l’eau facile-ment compréhensibles en simplifiant le système d’information sur l’eau (SIE) et en revoyant le cadre des factures d’eau pour améliorer la compréhension du consommateur.

• Renforcer la gouvernance locale en s’appuyant sur le niveau régional pour mettre en cohérence les politiques pu-bliques.

• Agir de façon spécifique dans les départements d’outre-mer pour y améliorer les infrastructures d’appro-visionnement en eau potable et d’as-sainissement.

• Poursuivre la réflexion sur la fiscalité des ressources en eau.

• Assurer la protection des espèces ma-rines et des espaces naturels marins.

• Placer le tiers des mangroves des outre-mer français sous protection du Conservatoire du littoral d’ici 3 ans (cible 35 000ha).

• Renforcer les bonnes pratiques en mi-lieu portuaire afin de préserver le bon état écologique du milieu marin et des écosystèmes côtiers.

• Réduire les déchets marins, en amé-liorant la connaissance et en élabo-rant des plans d’action dans le cadre des conventions de mers régionales et dans le cadre des engagements euro-péens.

• Encadrer le développement des activi-tés économiques en mer pour prendre en compte les enjeux environnemen-taux dans la zone économique exclu-sive française et le plateau continental ; création d’un régime d’autorisation.

• Aller vers une pêche plus durable pour donner une nouvelle dimension à cette activité économique génératrice d’emplois.

• Renforcer la lutte contre la pêche illé-gale notamment dans les outre-mer.

• Renforcer l’action internationale de la France en faveur de la protection de l’environnement marin et de la gou-vernance de la haute mer, en prenant aussi en compte les critères sociaux.

• Examiner la faisabilité de diverses options pour la protection de la bio-diversité du canal du Mozambique notamment en matière d’aires ma-rines protégées ; mettre en place un réseau d’aires marines protégées dans les zones de Crozet et de Kerguelen ; participer à la démarche de protection de la mer de Corail.

• Mettre en place un label reconnaissant la gestion écosystémique des petites îles.

N° 122 - Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr Dossier 9

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• Engager 10 000 projets d’écoles et d’établissements scolaires mettant en œuvre des démarches globales pour l’environnement et le développement durable (EDD).

• Développer les sorties et les séjours nature dans le cadre scolaire et des centres de loisirs et de vacances.

• Intégrer dans l’ensemble des pro-grammes de l’enseignement scolaire la prise en compte de l’environne-ment et du développement durable.

• Accélérer la transition vers des cam-pus durables et mettre en place les labels correspondants.

• Former les enseignants à l’intégration dans leur projet pédagogique de la prise en compte de l’environnement et du développement durable au sein des Ecoles Supérieures du Professorat et de l’Education (ESPE).

• Développer le nombre de missions de service civique proposées par les col-lectivités et les établissements publics.

• Faire du développement durable un axe des relations entre le ministère chargé des sports et les fédérations sportives.

• Préparer l’accueil en 2015 de la 21e Conférence des Parties à la conven-tion climat en France en impliquant la jeunesse, les écoliers, les collégiens et les lycéens.

PARIS CLIMAT 2015

Du 30 novembre au 11 décembre 2015, la France présidera la Confé-rence des Parties de la Conven-tion cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP21/CMP11). Il s’agit là d’une échéance cruciale destinée à aboutir à un nou-vel accord international sur le climat qui soit ensuite applicable à tous les pays en imposant un objectif global de réchauffement mondial inférieur à 2°C. Le rôle de la France sera d’agir au plan international afin de faciliter la recherche d’un consensus ainsi que prendre le rôle de locomotive au sein de l’Union Européenne qui occupe actuellement une place clé dans les négociations sur le climat. En effet, l’Union Européenne en tant que première puissance économique mondiale doit continuer à se donner les moyens d’entraîner la plupart des autres pays de la planète dans la re-lève du défi climatique.

LES CLÉS DE LA PRÉVENTION

5 PRINCIPES FONDAMENTAUX

Au sein de l’Union Européenne il existe 5 principes fondamentaux issus de la réglementation environnementale ap-plicables au développement durable et à la gestion des risques. Le Traité consti-tutionnel est d’ailleurs explicite sur le sujet en indiquant que «La politique de l’Union dans le domaine de l’environ-nement vise un niveau de protection élevé, en tenant compte de la diversité des situations dans les différentes ré-gions de l’Union. Elle est fondée sur les principes de précaution et d’action pré-

ventive, sur le principe de la correction, par priorité à la source, des atteintes à l’environnement et sur le principe du pollueur-payeur». Ces 5 principes doivent, en théorie, diriger l’action publique et les politiques publiques de chacun des pays membres en devant s’intégrer légalement dans leurs diffé-rents textes réglementaires.

1. Principe de prévention

Ce principe vise à supprimer, à la source, tout impact environnemental et, par voie de conséquence, ses risques asso-ciés. Il a été défini dans la législation française par la loi Barnier de 1995 et actuellement repris dans l’article L.110-1 du Code de l’environnement qui le retient parmi les principes généraux du droit de l’environnement en stipulant que «Le principe d’action préventive et de correction est utilisable par priorité, à la source des atteintes à l’environne-ment, en utilisant les meilleures tech-niques disponibles à un coût économi-quement acceptable». Par exemple, en application de ce principe, les activités humaines présentant un risque non négligeable pour l’environnement ou pour la sécurité sont soumises à la ré-glementation des installations classées pour la protection de l’environnement et/ou celle relative à la réglementation Seveso. Ces réglementations imposent notamment des études d’impacts ou de dangers pour toute création ou modi-fication de ces activités à risque et, en conséquence, des mesures préventives pour les limiter ou les supprimer.

8 BONNES PRATIQUES EN MATIÈRE DE PRÉVENTION DES RISQUES

PROFESSIONNELS

Les bonnes pratiques destinées à prévenir les risques professionnels supposent de les mettre en place dès le lancement de la démarche de pré-vention. Il s’agit notamment des pra-tiques suivantes :

• Intégrer la gestion de la santé et de la sécurité au travail dans toutes les fonctions de l’entreprise (achat, étude, production…)

• Harmoniser la politique de la san-té et de la sécurité avec les autres politiques de l’entreprise (ressources humaines, qualité, environnement, production, gestion financière…)

• Développer l’autonomie de l’entre-prise en matière de prévention

• Favoriser une approche pluridisci-plinaire (technique, humaine et orga-nisationnelle)

• Faire de l’identification et de l’éva-luation a priori des risques, un élé-ment majeur de la politique de santé et de sécurité au travail

• Intégrer la prévention dès la concep-tion des lieux, des équipements, des postes et des méthodes de travail

• Analyser les accidents du travail et les maladies professionnelles en remontant aux causes les plus en amont

• Améliorer la politique de maîtrise des risques et faire évoluer les valeurs de base de l’entreprise

2. Principe du pollueur-payeurCe principe oblige les industries et les établissements pollueurs à prendre en compte les impacts qu’ils produisent sur l’environnement et/ou sur l’homme, en les obligeant à assumer leur responsa-bilité environnementale comme à devoir gérer l’incidence d’éventuels dégâts ou risques environnementaux dont ils seraient les auteurs directs ou indirects.

Techniquement, il s’agit d’imputer aux pollueurs les dépenses relatives à la pré-vention comme à la réduction des pol-lutions dont ils sont responsables. Ce principe vise donc à quantifier écono-miquement tout dommage environne-mental et à fixer une règle d’imputation du coût des mesures mises en place, afin de limiter ou réparer celui-ci. D’un point de vue économique, ce principe fait référence au concept d’externa-lité qui a été introduit en économie dès 1932 par Pigou afin de corriger l’inca-pacité du marché à prendre en charge les problèmes liés à la dégradation de l’environnement et à la répartition des coûts. A l’époque, cet économiste le dé-finit comme «Un effet de l’action d’un agent économique sur un autre qui s’exerce en dehors du marché». L’exter-nalité se manifeste lorsqu’une activité induit des coûts (externalité négative) ou des bénéfices (externalité positive) pour un autre agent qui lui-même n’est pas impliqué directement comme c’est souvent le cas dans l’activité des entre-prises. De ce fait, les externalités en matière d’environnement concernent le plus souvent les biens publics qui, en cas de modification ou d’altération, ont de facto des impacts sur les multiples par-ties prenantes (acteurs économiques, associations, citoyens, institutions repré-sentatives…). L’intervention de l’Etat est alors jugée nécessaire afin d’intervenir et introduire au sein même des décisions des entreprises industrielles, la prise en compte des problèmes environnemen-taux locaux ou ciblés qu’elles génèrent du fait de leurs activités.

3. Principe de correction à la sourceLe principe de correction à la source est basé sur un constat simple : il est glo-balement moins coûteux et plus simple de supprimer une pollution à la source, c’est-à-dire avant qu’elle ne pose pro-blème, ou de prendre par avance les dispositions nécessaires pour éviter un danger, que de prendre des mesures correctives destinées à dépolluer ou

réparer suite à un accident. Le recours à ce principe de bon sens est bien plus économique que de subir le coût d’une dépollution associé au coût des exter-nalités qui assurément dépasseront le coût d’une correction à la source. Il est également plus simple et facile à mettre en œuvre face à l’éventualité d’un pro-blème ou d’un risque probable lorsque celui-ci est bien identifié et localisé. C’est, par exemple, une activité pol-luante dans le cas d’une usine de trai-tement obligeant celle-ci à mettre en place des moyens techniques de pré-vention au lieu de devoir, ensuite, gérer les conséquences liées à la non qualité de l’eau ou à la pollution de la rivière. Un autre exemple simple est qu’il est beaucoup moins coûteux de placer un bac de rétention étanche sous un bidon de fuel pour récupérer une éventuelle fuite que de dépolluer ensuite un sol souillé d’hydrocarbure.

4. Principe de participation-infor-mation

Selon la doctrine officielle en matière d’écologie gouvernementale «L’infor-mation, la consultation et la partici-pation du public en matière environ-nementale constituent une démarche essentielle pour la prise de décision publique dès son élaboration, sa conception, sa mise en œuvre puis son évaluation. Il s’agit également d’un élé-ment important pour responsabiliser les agents économiques et les citoyens aux impacts de leurs comportements et pour les informer des risques ou

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nuisances auxquels ils peuvent poten-tiellement être exposés». Ce principe de participation-information a tout naturellement conduit à l’apparition du concept de gouvernance territoriale qui est un concept important pour la mise en œuvre du développement durable. Appliquée à l’action publique, la gou-vernance est «L’art ou la manière de gouverner qui vise un développement économique, social et institutionnel durable, en maintenant un sain équi-libre entre l’Etat, la société civile et le marché économique. La gouvernance implique une nouvelle philosophie de l’action publique qui consiste à faire du citoyen un acteur du développement de son territoire». La démarche de gou-vernance environnementale conduit à la coordination d’acteurs différen-ciés avec pour principal but de rendre l’action publique plus efficace et les sociétés plus facilement gouvernables. Dans le cadre des entreprises, cette gouvernance «écologique» recouvre l’ensemble des organes et règles de dé-cision, d’information (transparence) et de surveillance permettant aux ayants-droit et partenaires institutionnels, de voir leurs intérêts respectés et leurs voix entendues dans le fonctionnement de celle-ci. Applicable sur l’ensemble des domaines d’action du développement durable, la gouvernance vise principa-lement à responsabiliser les agents éco-nomiques et les citoyens aux impacts de leurs comportements, ainsi qu’à les informer des risques environnementaux et sociaux auxquels ils sont exposés.

5. Principe de précaution

Souvent décrié pour sa mauvaise uti-lisation politique et technocratique

autoritaire et directive, le principe de précaution en matière d’alerte environ-nementale est d’une utilité certaine à condition toutefois de ne pas défendre des intérêts catégoriels. En matière de protection efficace de l’environnement, les mesures de précaution doivent être utilisées en cas de risque de dommages graves ou irréversibles, en cas de pré-vention de dégradation de l’environne-ment ou en cas d’absence de certitude scientifique absolue. C’est le principe de précaution à droit «négatif». Pa-rallèlement, face à certains types de risques, il n’est pas possible d’attendre d’être sûr, sous peine d’effets catastro-phiques dus à l’inaction, nécessitant alors un usage de type «droit positif» du principe de précaution. En tout état de cause, il s’agit d’éviter de remettre à plus tard l’adoption nécessaire de me-sures de sauvegarde ou de prévention en vue d’apporter «la moins mauvaise» des réponses et/ou solution face à l’ac-cumulation des problèmes, incidences possibles et/ou effets collatéraux des décisions prises. Sous l’angle participa-tif, ce principe propose une conception nouvelle de l’action et de la décision en obligeant d’abord à favoriser la réunion de certaines conditions face à l’auto-rité, aux connaissances partielles ou à des risques de dommages graves et irréversibles. En cela sa légitimité d’ap-plication ressort d‘une utilisation a bon escient devant principalement pousser à agir et non à renoncer par facilité ou lâcheté politique.

Sources : www.mangerbouger.fr - www.observatoire-iaa.alimentation.gouv.fr - www.inrs.fr - www.developpement-durable.gouv.fr - www.uved.fr - www.ecologie.gouv.fr

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(1) Les performances passées ne préjugent pas du niveau des performances à venir. Les montants investis sur les supports à capital variable ne sont pas garantis mais sujets à des fluctuations à la hausse ou à la baisse dépendant en particulier de l’évolution des marchés financiers. MAAF VIE s’engage sur le nombre d’unités de compte inscrites sur les supports à capital variable, mais pas sur leur valeur qu’elle ne garantit pas. Le risque financier est donc supporté par l’assuré.

((2) Taux servis sur le contrat Winalto en 2013 nets de frais de gestion annuels, hors prélèvements sociaux et fiscaux.(3) Support profilé à dominante actions Covéa Profil Dynamique, Fonds diversifié, composé de 70,34% d’actions, 19,07% monétaires et liquidités, 10,59% d’obligations au 31/12/2013. Fond diversifié proposé en qualité d’unité de compte du contrat WINALTO, soumis aux risques de taux, de devise, de crédit, de gestion discrétionnaire ou encore au risque actions.

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Formule Classique(1)

100 % sur le support euros

Formule Tonique(1)

2/3 sur le support euros et 1/3 sur le support à capital variable(3)

Formule Energique(1)

1/3 sur le support euros et 2/3 sur le support à capital variable(3)

net en 20133,01%(2)

5,72%(2)

net en 2013

8,28%(2)

net en 2013

1. Éviter les risques : Supprimer le danger ou l’exposition à celui-ci.

2. Évaluer les risques qui ne peuvent pas être évités : Apprécier leur nature et leur importance afin de déterminer les actions à mener pour assurer la sécurité et garantir la santé des travailleurs.

3. Combattre les risques à la source : Intégrer la prévention le plus en amont possible, notamment dès la conception des lieux de travail, des équipements ou des modes opératoires.

4. Adapter le travail à l’Homme : Concevoir les postes de travail et choi-sir les équipements, les méthodes de travail et de production pour limi-ter notamment le travail monotone, cadencé ou pénible. Par exemple, la phase d’évaluation des risques peut permettre de repérer des plans de tra-vail d’une hauteur inadaptée pour les salariés entraînant alors des contraintes importantes et des efforts inutiles. Dans ce cas, le plan de travail peut être surélevé ou abaissé afin de diminuer le risque d’atteintes ostéo-articulaires.

5. Tenir compte de l’évolution de la technique : Assurer une veille pour mettre en place des moyens de préven-tion en phase avec les évolutions tech-niques et organisationnelles.

6. Remplacer ce qui est dangereux par ce qui ne l’est pas ou par ce qui l’est moins : Éviter l’utilisation de procédés ou de produits dangereux lorsqu’un même résultat peut être

obtenu avec une méthode présentant des dangers moindres (par exemple : le remplacement d’un produit cancé-rogène par un produit moins nocif, ou l’utilisation de peintures sans solvant).

7. Planifier la prévention : Intégrer dans un ensemble cohérent la tech-nique, l’organisation du travail, les conditions de travail, les relations so-ciales et l’environnement. En cas d’in-tervention de plusieurs entreprises sur un même lieu, organiser la prévention en commun.

8. Prendre des mesures de pro-tection collective : L’employeur doit donner la priorité aux mesures de protection collective. L’utilisation des équipements de protection individuelle intervient uniquement en complément des protections collectives si celles-ci se révèlent insuffisantes.

9. Donner les instructions appro-priées aux travailleurs : Donner aux salariés les informations nécessaires à l’exécution de leurs tâches dans des conditions de sécurité optimales. Il s’agit notamment de leur fournir les éléments nécessaires à la bonne com-préhension des risques encourus et de les associer à la démarche de préven-tion. Ces principes doivent être mis en œuvre en respectant les valeurs essentielles et les bonnes pratiques de prévention. Ces principes montrent le caractère plurifactoriel (organisation-nel, humain, technique…) des risques professionnels.

ANTICIPER LES RISQUES PROFESSIONNELS9 principes généraux inscrits dans le Code du travail (article L. 4121-2) doivent guider à chaque instant les actions de ceux et celles qui s’impliquent dans la lutte contre les risques professionnels.

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Communauté de Communes de l’île de Ré

La Communauté de Communes de l’île de Ré mène des actions économiques en partenariat avec la Région Poitou-Charentes, la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Charente-Maritime et la Chambre de Commerce et d’Industrie de La Rochelle.

Bourse Régionale Désir d’Entreprendre, suivi des jeunes entreprises, plan d’actions transmission-reprise d’entreprise, trophées de l’artisanat, label balades et randonnées nautiques et ateliers d’anglais sont autant d’initiatives communes.

L’Atelier Régional de la Bourse Désir d’Entreprendre de la Communauté de Communes de l’Ile de Ré est labellisé par la Région Poitou-Charentes pour assurer la coordination de dispositifs régionaux d’aide à la création ou reprise d’entreprise ou d’aide au développement d’entreprise sur le territoire rétais.

FAVORISER LA CRÉATION OU LA REPRISE D’ACTIVITÉ ET CRÉER SON EMPLOI

Ayant pour objectif de favoriser la création ou la reprise d’activité par des porteurs de projet qui souhaitent créer leur propre emploi en Poitou-Charentes, ce dispositif s’adresse à toutes les personnes - demandeurs d’emploi, étudiants, salariés… - souhaitant opter pour un statut de chef d’entreprise.

L’atelier régional de la Bourse Désir d’Entreprendre de la Communauté de Communes de l’île de Ré garantit l’accueil et l’accompagnement des porteurs de projet en amont de la création de leur entreprise, évalue la maturité du projet et aide le porteur de projet à formaliser les différentes étapes, notamment en l’orientant vers les partenaires afin de finaliser l’étude du projet : étude de marché, forme juridique de l’entreprise, plan de financement initial, compte de résultat prévi-sionnel et plan de trésorerie sur 3 années, seuil de rentabilité, BFR...

Il permet aussi d’accompagner les en-treprises dans le cadre de la demande d’aide Coup de Pouce Régional aux Très Petites Entreprises et assure le suivi post-création des bénéficiaires d’une BRDE. Il informe aussi les jeunes dirigeants de leur éligibilité aux dispo-sitifs régionaux pouvant répondre à leurs besoins (développement, recru-tement...) et les oriente vers les parte-naires compétents.

Suivant le règlement régional en vigueur au 29 novembre 2013, pour bénéficier de la Bourse Régionale Désir d’entreprendre, le porteur de projet s’engage à créer son propre emploi au sein de l’activité projetée et à ne pas immatriculer son activité préalablement à l’avis du jury de l’atelier régional de la Bourse Désir d’Entreprendre ou de la décision de la Région.

Le dossier de demande de Bourse est examiné par le jury de l’Atelier qui émet un avis, après audition du porteur de

projet, sur l’attribution et sur le montant de la bourse.

L’appui financier est intéressant et constitue un réel plus pour les créateurs d’entreprise, puisqu’il

consiste en une aide forfaitaire allant de 1 000 E (minimum) à 10 000 E (maximum) définie en fonction de la situation et les besoins réels du porteur de projet, la faisabilité du projet, les besoins et les ressources mobilisées, les emplois générés.

Afin d’inciter les femmes à créer leur entreprise, le dispositif prévoit en plus une aide forfaitaire de 1 000 E à chaque

femme créatrice de son propre emploi, et une aide forfaitaire de 1 000 E pour l’ensemble du projet, dans le cadre d’un projet

collectif porté par plusieurs femmes.

Le Règlement complet est disponible sur :www.poitou-charentes.fr/files/guide_aides/bourse-desir-entreprendre-reglement.pdf

SOUTENIR LES INVESTISSEMENTS DES TPE

Le « Coup de pouce régional à la très petite entreprise » poursuit l’objectif de favoriser le maintien et le développement de services marchands de proximité pour offrir une qualité de vie et les services indispensables à la population locale et consolider l’emploi de proximité.

Les entreprises de commerce, d’artisanat et de services de moins de 10 salariés dont le chiffre d’affaires est inférieur à 900 000 E HT appartenant à l’ensemble des activités contribuant à offrir une qualité de vie et les services indispensables au maintien de la popu-lation (services de proximité) peuvent en bénéficier.

Suivant le règlement régional en vigueur au 30 juin 2014, sont concernés par ce soutien les investissements de modernisation, de

capacité et de croissance, d’informa-tisation, d’accessibilité des personnes à mobilité réduite, ou encore des investissements liés à des évolutions intérieures des locaux (travaux de second œuvre), mise aux normes des locaux d’activité (hors travaux de sécurité), dont le montant ne peut pas être inférieur à 2 000E HT.

Pour être éligibles les projets doivent décliner au moins un des différents volets de la charte d’engagements réciproques visant l’intégration de préoccupations sociales et environne-mentales et la demande doit être faite avant tout début de réalisation du

projet (engagement des premières dépenses : devis signé ou facture).

Le dossier, à déposer auprès de l’Atelier Régional de la Bourse Désir d’Entreprendre de la Communauté de Communes de l’Ile de Ré, est examiné par le jury de l’Atelier qui émet un avis, après audition du porteur de projet, sur l’attribution et sur le montant de l’aide. La décision est ensuite transmise à la Région pour décision finale des élus en Commission Permanente. L’aide est attribuée définitivement par convention et versée par la Région Poitou-Charentes.

L’aide ne peut dépasser 20 % des dépenses éligibles et elle est plafonnée à 5 000 E.

Le Règlement complet est disponible sur : www.poitou-charentes.fr/files/guide_aides/tpe reglement_30_06_2014.pdf

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Informations complémentaires

Afin de pouvoir envisager une aide financière, la première démarche du porteur de projet consiste à vérifier son éligibilité et celle de son projet auprès de Mme Nathalie STEPHAN, animatrice de l’Atelier Régional de la Bourse Désir d’Entreprendre de la Communauté de Communes de l’Ile de Ré. L’animatrice de l’Atelier accompagne le porteur de projet dans sa démarche avec l’appui des partenaires de l’atelier (accompagnement tout au long du parcours, orientation vers les partenaires et experts locaux, ….),

ACTIONS EN PARTENARIAT AVEC LA REGION POITOU-CHARENTES

Contact :

Atelier Régional de la Bourse RégionaleDésir d’Entreprendre de la Communauté de Communes de l’Ile de Ré 3, Rue du Père Ignace- 17410 Saint-Martin-de-RéNathalie STEPHAN : 05.46.09.00.01 - [email protected]

Page 13: Journal LES POINTS DE PRESSE DE L'ENTREPRISE

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Communauté de Communes de l’île de RéCommunauté de

Communes de l’Ile de Ré3 rue du Père Ignace

17410 Saint-Martin-de-RéTél : 05 46 09 00 97

www.cdc-iledere.fr

Un label pour la promotion des sorties nautiquesDepuis 2013, dans le cadre du Pôle d’Excellence Nautisme, la Chambre de Commerce et d’Industrie de La Rochelle, en partenariat avec la Communauté d’Agglomération du Pays Rochefortais, la Communauté d’Agglomération de Royan Atlantique, la Communauté de Communes de l’Ile d’Oléron et la Communauté de Communes de l’Ile de Ré, a mis en place le label « balades et randonnées nautiques ». Celui-ci a pour objectif de promouvoir les sorties nautiques, qui permettent de découvrir le territoire, à travers son patrimoine, sa faune, sa flore… Le label est décerné aux professionnels du nautisme volontaires, qui utilisent des embarcations respectueuses de l’environnement, bateau à voile, kayak, canoë, stand up paddle, marche aquatique…. Les sorties nautiques sont encadrées par des professionnels, titulaires d’un titre ou d’un diplôme correspondant à l’activité proposée. Les accompagnateurs doivent également avoir des compétences liées à l’environnement naturel et patrimonial du site. Une formation, composée de deux modules, est obligatoire pour l’obtention du label. Un premier module concerne l’étude du projet pour la mise en place et la promotion des balades nautiques. Le second module consiste en l’approfondissement des connaissances maritimes pour une approche sensorielle, scientifique ou patrimoniale du site.

ACTIONS EN PARTENARIAT AVEC LES CHAMBRES CONSULAIRES

Des ateliers d’anglais pour former des « ambassadeurs du territoire »Depuis 2011, la Communauté de Communes met une salle à disposition de la Chambre de Commerce et d’Industrie de La Rochelle, afin de proposer à ses ressortissants au travers d’ateliers d’anglais une formation d’accueil de la clientèle étrangère. Le contenu des ateliers est bâti sur les fondamentaux de l’accueil, les activités et produits proposés par l’entreprise, la promotion touristique du territoire. Il s’agit d’inciter le commerçant à être un ambassadeur du territoire.

Deux sessions sont organisées du 17 novembre 2014 au 30 mars 2015. Chacune d’elles se déroule sur 7 semaines, à raison de 3 heures, le lundi matin.

La transmission-reprise d’entreprise : un enjeu majeurLe diagnostic transmission-reprise, réalisé en 2012, portant à la fois sur l’analyse des données recueillies et une approche prospective de la thématique sur le territoire, a permis de dégager les grandes lignes d’un plan d’actions à mettre en œuvre sur le territoire, sur la période 2013-2015.

Parmi les préconisations, figure en bonne place un dispositif de sensibilisation, d’orientation et d’accompagnement des dirigeants, dont l’objectif est d’améliorer la préparation à la transmission par des réunions d’information organisées sur le territoire de l’Ile de Ré avec pour thèmes abordés : les différents modes de transmission, la fiscalité, l’évaluation par l’intervention d’un avocat, les filières de recherche d’un repreneur, le dispositif transcommerce-transartisanat par l’intervention d’un conseiller économique.

La gestion prévisionnelle des transmissions dont l’objectif est d’anticiper les problématiques de la transmission par une approche individuelle permet d’identifier et de caractériser les entreprises potentiellement transmissibles. Ce dispositif s’articule autour de diagnostics individuels, de la constitution d’un fichier de veille, de la mise en réseau des repreneurs potentiels et/ou cédants, de la gestion d’un fichier de repreneurs potentiels, et enfin de la création d’un observatoire des prix de vente de fonds par secteur d’activité. Ainsi, en 2013, cinq diagnostics d’entreprise ont été réalisés avec une mise en accompagnement avec un repreneur. Pour l’année 2014, huit entreprises ont bénéficié d’un accompagnement.

L’outil financier d’aide à la reprise vise à faciliter la reprise des entreprises artisanales et commerciales en adaptant les dispositifs au tissu économique local, en s’appuyant sur des dispositifs existants comme la Bourse Régionale Désir d’Entreprendre, le Coup de Pouce régional à la très petite entreprise…

Les Trophées de l’artisanat pour une ambition de territoireLes Trophées de l’Artisanat ont été initiés en 2006 par la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Charente-Maritime. Cet évènement annuel a pour but de valoriser une entreprise artisanale en raison de son parcours, de son développement ou de l’obtention d’un prix au cours de l’année.

La Chambre de Métiers de la Charente-Maritime a mis en place une nouvelle formule, baptisée « les Trophées de l’Artisanat : une ambition, un territoire », renforçant ainsi le partenariat avec les territoires. Sollicitée par la Chambre de Métiers et de l’Artisanat, la Communauté de Communes de l’Ile de Ré a axé cette action sur la proximité, en incitant les différents maires à sensibiliser les chefs d’entreprise de leur territoire à se porter candidat.

Ainsi, cette opération vise à impliquer les territoires dans la recherche de candidats, mais aussi à créer une émulation sur le territoire pour concourir à l’excellence et à faire émerger les entreprises qui mettent en avant l’artisanat de qualité.

Une entreprise artisanale peut se porter candidate pour une des cinq catégories suivantes :

• création/reprise : dynamisme tout au long du parcours de création d’entreprise,

• innovation : mise en œuvre d’un projet à caractère innovant d’ordre stratégique, commercial, organisationnel ou technologique,

• stratégie commerciale : gestion dyna-mique de l’entreprise (développement commercial, stratégie globale d’entre-prise),

• gestion des ressources humaines : développement d’une politique des ressources humaines (formation, recru-tement, fidélisation des salariés, mise en place des élections professionnelles, entretiens annuels d’évaluation),

• excellence des savoir-faire : entreprise détentrice d’un label (ex : patrimoine vivant, maître-artisan, meilleur ouvrier de France…)

L’entreprise est accompagnée par un organisme parrain (ex : Crédit Agricole, partenaire de l’opération, Commune, Communauté de Communes, Chambre de Métiers et de l’Artisanat de la Charente-Maritime) dans le montage et le dépôt de son dossier.

Lors de la remise des prix des Trophées de l’Artisanat le 25 juin 2014, M. Marc GUILLOTEAU, ébéniste, installé à Rivedoux-Plage s’est vu remettre le trophée de l’excellence des savoir-faire.

Contact :

Pour l’année 2015,le dossier de candidatureest téléchargeable sur le site de Chambre de Métiers et de l’Artisanat de la Charente-Maritime :

www.cm-larochelle.fr/trophees-de-artisanat.html

Page 14: Journal LES POINTS DE PRESSE DE L'ENTREPRISE

EN LIMOUSIN, 1 PME SUR 2 INNOVE

Selon l’Insee, 49% des PME limousines entre 10 et 250 salariés déclarent avoir innové entre 2010 et 2012, contre 51% en France de province. Le concept d’« inno-vation » au sein des entreprises prend des formes variées :• l’innovation technologique concerne la mise sur le marché de nouveaux produits (biens ou services), la mise en œuvre de nouveaux procédés de fabrication ou des activités d’innovation non encore abouties; • les innovations liées à l’organisation ou au marketing. Innover au sens de l’Insee, c’est également améliorer sensiblement des produits ou processus de production existants. C’est aussi investir dans des équipements tels que des machines ou des logiciels.Revêtement céramique pour béton, cordon d’alimentation électrique haute technolo-gie, écomatériaux pour emballage, micro-systèmes électromécaniques pour satellites de communication, chaudières hypermo-dulables ou logiciel d’analyse médicale sont autant d’exemples d’innovations ré-cemment développées en Limousin.

En chiffres• 36% des PME limousines ont réalisé une innovation technologique entre 2010 et 2012, 28% ont introduit une ou plusieurs innovations d’organisation et 18% ont procédé à des innovations de marketing.• 67% des PME régionales évoluant dans le secteur des services intellectuels et tech-

nologiques innovent contre 55% dans l’in-dustrie manufacturière et moins de 35% dans le commerce de gros, les transports et l’entreposage. • 70% des PME limousines exportatrices innovent contre 37% pour celles qui ont un marché local.• Les dépenses engagées par les PME ré-gionales pour leurs innovations technolo-giques représentent environ 4% de leur chiffre d’affaires, comparable à la moyenne de province. Globalement, si l’innovation est plus fré-quente dans les grandes PME grâce à des ressources financières et RH plus impor-tantes, la part de l’innovation dans leur chiffre d’affaires y est moindre.

L’innovation dope le chiffre d’affairesL’impact de l’innovation sur le développe-ment des entreprises est souvent consé-quent puisque, selon l’Insee, les PME inno-vantes réalisent en moyenne près d’un tiers de leur chiffre d’affaires en produits nou-veaux. Pour le dire autrement, l’innovation est à coup sûr un levier indispensable pour aller chercher la croissance sur de nou-veaux marchés.Néanmoins, l’augmentation du CA n’est pas toujours l’objectif recherché par les en-treprises qui innovent. Ainsi, 52% d’entre elles cherchent plutôt à réduire leurs coûts de fonctionnement, 44% veulent rendre leur organisation plus réactive et 42% souhaitent réduire le coût de leurs intrants (achats)…avec comme objectif commun d’améliorer la compétitivité-prix de l’entre-prise et d’atteindre une meilleure produc-tivité.

Une panoplie de soutiens publics.Si donc l’innovation constitue un levier de croissance et une source de création de valeurs pour l’entreprise, elle présente aussi un risque d’échec technologique ou commercial. D’où le soutien des politiques publiques vis à vis des initiatives privées d’innovation. Selon l’Insee, la moitié des PME ayant réa-lisé une innovation technologique déclare avoir bénéficié d’un appui local, national ou européen au travers d’une subvention et/ou d’un dispositif fiscal ou social, comme le crédit d’impôt recherche. C’est encore plus vrai pour les PME limousines qui accèdent plus fréquemment aux aides allouées par les collectivités territoriales (+8% par rap-port à la moyenne de province) et aux aides nationales (+7%).

ISORG VA CONSTRUIRE UNE USINE A LIMOGES

Spécialisée depuis 2010 dans les photo-détecteurs et capteurs d’image de grande surface en électronique imprimée, Isorg est le fruit d’un essaimage du CEA-Liten (Labo-ratoire d’Innovation pour les Technologies des Energies Nouvelles et les nanomaté-riaux). Bien que son siège et sa ligne de production pilote soient basés près de Gre-noble, c’est à Ester Technopole que l’entre-prise Isorg va construire d’ici deux ans son usine de capteurs d’image surfaciques. La production qui débutera fin 2015 devrait générer une cinquantaine d’embauche au départ puis une centaine en 2020.Les applications visées par ces capteurs d’image surfaciques sur substrat plastique

sont: l’imagerie médicale et industrielle, la biophotonique, la biométrie (reconnais-sance d’emprunte digitale) ou les surfaces scanners et interactives avec reconnais-sance de geste en 3D qui pourraient doter les futurs tablettes et smartphones. L’installation d’Isorg sera soutenue à hau-teur de 1,1 ME par Dynalim, le fonds de co-investissement régional.Créé en 2011, Dynalim a déjà investi 5 ME dans 17 PME du Limousin, en complément des outils régionaux.

LA TANNERIE HERVY DANS LE GIRON DE PRADA

La course à la sécurisation des approvision-nements a touché les cuirs haut de gamme : plusieurs groupes de luxe comme Kering, Hermès ou LVMH ont déjà acquis des tan-neries. Plus récemment, c’était le tour de l’italien Prada qui s’est offert la tannerie-mégisserie Hervy, située à Isle. Le rachat a été effectué via les tanneries toscanes Conceria Superior, partenaire industriel de longue date du groupe italien qui aura une participation majoritaire dans l’entreprise limousine. «Hervy est une tannerie hau-tement qualifiée et de grande tradition», souligne Patrizio Bertelli, PDG de Prada qui compte procéder à la restauration du site de production. Spécialisée dans le traite-ment des peaux de mouton, notamment des «nappas» plongés (des cuirs souples et résistants), la tannerie sera rebaptisée Tan-nerie Limoges S.A.S.

Sources : Usine Nouvelle, Insee Limousin, Région Limousin, Communiqués de presse

Actualitésv ENdEE

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SIX ENTREPRISES INNOVANTES, PORTES-DRAPEAUX

Depuis 2009, les trophées Territoires Innovation Pays de la Loire récompensent les entreprises les plus innovantes. Chaque département présélectionne six candidats, un par catégorie, pour concourir à la finale régionale. Tour d’horizon des lauréats vendéens :

EUROPLACER fabrique des robots dédiés à la pose de composants, notamment pour les cartes électroniques. Face à des concurrents comme Fuji, Panasonic ou Samsung, la PME de Rocheservière a suivi une stratégie de différenciation en créant la gamme Iineo. Le concept ? Des robots modulables et évolutifs dits « agiles » qui peuvent atteindre une cadence de 30.000 composants par heure tout en étant capable d’enchaîner plusieurs gammes de produits dans la même journée.L’entreprise, qui emploie 70 salariés, est la principale filiale du groupe britannique Blakell Europlacer. Le CA approchera les 14 ME en 2014 dont 80% à l’export.

ECOPRESTO a mis au point une plate-forme qui fonctionne comme une centrale d’achats virtuelle. Celle-ci se connecte au catalogue des industriels, y récupère dif-férentes informations sur les produits, les re-qualifient et les poussent directement sur les sites des e-commerçants. Basé à La Roche-sur-Yon, Ecopresto regroupe au-jourd’hui une cinquantaine de fournisseurs européens pour 200 marques et 40.000 références …et 150 e-commerçants.

La jeune entreprise de 5 salariés a procédé cette année à deux levées de fonds pour près de 600.000E.

CLEAN CELLS est une entreprise experte en sécurisation et caractérisation des médi-caments biologiques qui, depuis mai 2014, est reconnue par l’ANSM (Agence Natio-nale de Sécurité du Médicament et des produits de santé) pour le contrôle qualité des médicaments biologiques en santé hu-maine et animale. Ce qui lui permet d’ob-tenir l’extension de ses compétences pour produire des médicaments expérimentaux et donc de développer de nouvelles activi-tés avec de nouveaux partenaires. Installée à Boufféré, l’entreprise emploie 48 salariés pour un CA de 3,8 ME.

TRICHET fabrique des piquets pour clô-tures, des tuteurs, des manches à outils ou des ronds fraisés en châtaignier. Depuis deux ans, elle a développé une nouvelle activité: la production de granulés de châ-taignier pour le chauffage. L’entreprise, qui s’approvisionne dans un rayon de 50 kms autour de son siège de Venansault, a investi 1,2 ME dans une machine qui permet de produire plus de 1.500 kilos de granulés à l’heure.

FUNERAL CONCEPT propose des tombes et des stèles funéraires en acier ou en alu-minium. Une alternative qui permet des prix inférieurs d’un tiers au marbre et au granit tout en offrant des possibilités de personnalisation infinies en matière de couleurs et de graphisme. Parmi ces inno-vations : le « Pendo », un arbre métallique, ou la tombe « Suna » et son petit jardin zen pour se recueillir. Créé en 2012 aux

Herbiers, Funeral concept peut déjà comp-ter sur 150 distributeurs en France et fait travailler une vingtaine de sous-traitants de proximité.

ELLECTRA a conçu Kimsi, une voiture qui peut être piloté par une personne en fauteuil roulant. Développé à Fontenay-le-Comte et assemblé par Bellier à Talmont-Saint-Hilaire, ce monospace électrique est accessible par une rampe située à l ‘arrière via un système de décaissement breveté. Il se conduit sans permis et son prix oscille entre 20 et 23.000 E. Destiné au trafic urbain, le véhicule dispose d’une auto-nomie d’environ 100 kms. Ellectra livrera ses premiers modèles en 2015 et vise 800 exemplaires en 2017. Rappelons qu’en 2012 et 2013, 50% des trophées de la Région avaient été rempor-tés par des PME vendéennes.

MONTS FOURNIL OUVRE SON CAPITAL A SES SALARIES

Depuis décembre 2014, les 260 salariés de Monts Fournil, fabricant et franchiseur du réseau La Mie Câline basé à Saint-Jean-de-Monts, peuvent acquérir des parts de leur entreprise. Pour le président fondateur, André Barreteau, c’est la meilleure façon de faire progresser l’entreprise tout en ren-forçant le lien entre les 22O magasins du réseau. Du côté des salariés, cette ouver-ture du capital est plutôt bien accueillie et perçue comme « une vraie opportu-nité » et « un nouveau challenge qui va nous rendre plus acteur et plus vigilant ». Concrètement, une nouvelle société dédiée à cette démarche a été créée et chaque salarié peut acquérir des parts à partir de 1.000E.Selon Wilfrid Billon, le directeur finan-cier, les chiffres de l’entreprise sont en progression constante, tant sur le plan économique qu’au niveau des créations de magasin ou du développement à l’in-ternational.

REINAL INVESTIT 15 M� DANS L’EXTRUSION DE L’ALUMINIUM

La société de thermolaquage Reinal basée à Saint-Aubin-la-Plaine investit 15 ME pour construire un bâtiment de 9.500 m2 et installer une presse de 2.300 tonnes permettant l’extrusion de l’aluminium (pro-cédé consistant à transformer des billettes d’aluminium en profilés sur-mesure). Le Groupe de 85 salariés se dote ainsi du der-nier maillon qui lui manquait pour maîtriser ses activités de A à Z : de la fabrication de profilés au thermolaquage en passant par la logistique via sa filiale Algis. Exploitée par Aluminia, une nouvelle filiale créée pour l’occasion, le nouveau site entrera en service en juin 2015 avec une trentaine d’embauches à la clé.

PUY DU FOU : TOUJOURS N° 2 EN FRANCE

En 2014, le parc du Puy du Fou a franchi un nouveau record de fréquentation avec 1,912 million d’entrées, soit une hausse de près de 10% sur un an. Les scores sont encore meilleurs pour les hôtels du site qui ont hébergé 40% de visiteurs supplémen-taires. Enfin, l’activité tourisme d’affaires, structurée autour de la marque « Puy du Fou Congrès », a également progressé avec 200 entreprises accueillies. Résultat : le Parc a réalisé 75 ME de CA pour sa saison 2014 (oct. 2013/ sept. 2014), en hausse de 17% sur un an. Il conforte ainsi sa 2e place des parc à thème dans l’hexagone derrière Disneyland Paris (15 millions de visiteurs) mais devant le Parc Astérix (1,62 million) et le Futuroscope (1,46 million). Une 2e marche du podium que le Puy du Fou avait acquise en 2013, boosté par son titre de « Meilleur parc du monde 2012 » (Thea Award).

Sources : Usine Nouvelle, decideursenregion.fr, Ouest France, Trophées Pays de la Loire, commu-niqués de presse.

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16 CHARENTE

UNE ECOLE DU MANGA A ANGOULEME, EN 2015

Human Academy, l’école du manga de Tokyo, devrait ouvrir en septembre 2015 à Angoulême un institut privé de forma-tion de mangakas (auteur de bandes des-sinées japonaises). Ce sera la deuxième école en France avec Toulouse. Si toutes les autorisations sont obtenues, c’est une première promotion de 40 élèves qui sui-vra un cursus de 2 ans et s’installera dans les locaux de l’Enjmin, l’école des jeux vidéo.

Les étudiants, recrutés sur dossier et dis-posant au moins d’une licence (Bac +3), devront acquitter environ 7.000E par an, en phase avec le prix d’une inscrip-tion à Supinfocom, la référence française de l’école d’animation. L’enseignement prévoit l’intervention de mangakas de re-nom, des cours d’animation, des cours en anglais mais aussi des cours de japonais ainsi qu’un voyage au Japon, en seconde année. A terme, les étudiants seront ca-pables de diriger des projets en qualité de scénariste et/ou de dessinateur pour des entreprises françaises ou japonaises.

Selon les spécialistes, si le dessin constitue un facteur essentiel dans la réussite d’un manga, l’originalité du scénario, son ima-gination débordante et son écriture sont encore plus indispensables.

ANNEE MOROSE POUR LES CONSTRUCTEURS INDEPENDANTS

Les douze constructeurs indépendants de la Charente affichent un bilan 2014 bien maussade : 700 chantiers ont été ouverts cette année, soit presque 200 de moins que l’an passé. Le chiffre d’affaires (50

ME) est « trois fois inférieur à ce qu’il était avant la crise de 2008 », s’alarme André Péraud, président de l’Union des Constructeurs Indépendants (UCI) de la Charente. De fait, ces chiffres historique-ment bas se rapprochent de 1993, la pire année depuis l‘après-guerre…et ce mal-gré des taux d’emprunt qui n’ont jamais été aussi bas. Ce sont surtout les jeunes primo-accédants qui manquent à l’appel, souvent touchés par des salaires plafon-nés ou des contrats en CDD.

En revanche, les professionnels attendent beaucoup de la nouvelle loi Pinel qui permet aux investisseurs de défiscaliser même si le logement est destiné à un ascendant ou à un descendant ne faisant pas parti du foyer fiscal.

17 CHARENTE-MARITIME

LA CHARENTE-MARITIME : COLLECTIVITÉ PILOTE DU PROJET BTP 2015

L’efficacité des paiements publics, c’est maintenant pour le département de Cha-rente-Maritime ! En effet, en signant le 20 novembre 2014 une convention avec EdiBuild, le département est devenue la 2e Collectivité pilote du projet BTP 2015, soutenu par le Ministère de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique. Le principe ? Mettre en place un portail d’échanges entre Collectivités locales et entreprises du BTP pour dématérialiser la facturation des marchés publics pendant leur phase d’exécution. Une chaine électronique qui sera doublée d’un service de traçabilité allant jusqu’au Trésorier payeur général.

Cette nouvelle procédure, qui est la suite naturelle de la dématérialisation des ap-pels d’offre de marchés, constitue une avancée cruciale pour les PME dont les

trésoreries sont tendues, mais aussi pour les donneurs d’ordres publics qui doivent depuis janvier 2010 tenir des délais de paiement (LME) plus serrés. Rappelons que le secteur de la construction est le 1er

fournisseur, en termes d’investissement, des Collectivités publiques et, plus parti-culièrement, des Collectivités territoriales.

Si les entreprises du BTP sont visées en priorité par cette opération promue par EdiBuild France, d’autres secteurs pour-raient très prochainement utiliser le por-tail.

28.000 CROISIERISTES A LA ROCHELLE, EN 2014

La saison des croisières s’est terminé le 28 octobre au Grand port maritime de La Rochelle, avec l’Azura, un bateau de 3.076 passagers appartenant à P&0 Cruises. Au global, depuis le 23 avril, 20 paquebots auront accosté à La Rochelle (+25% par rapport à 2013) pour 23 jours d’escale et plus de 28.000 passagers qui ont pu profiter de la ville et des excur-sions proposées. Un bilan très positif qui augure d’une année 2015 encore plus prometteuse. En effet, l’année prochaine, Port Atlantique prévoit d’accueillir 22 bateaux dont le Britannia. Ce nouveau fleuron de la compagnie P&O qui affiche 330 mètres de long pour une capacité de 3.600 passagers effectuera trois escales lors de croisières qui relient Southampton à Bilbao.

EFFECTIFS EN HAUSSE A L’UNIVERSITE DE LA ROCHELLE

Au 15 octobre 2014, 7.500 étudiants étaient inscrits à l’Université de La Rochelle (+4% sur un an) alors que la période d’ins-criptions court jusqu’au 15 janvier 2015. Soit une progression très honorable dans un contexte national en baisse. Autre signe positif, les effectifs de 1ère année sont en progression de 12% : Sciences +24%, Gestion +23%, Lettres +21%, Langues étrangères appliquées (spécialité Asie-Pacifique) +19%, Droit +10%.

Au global, les effectifs sont en hausse de 8% sur les trois années de licence, pro-gressent de 1% et 2% pour les DUT et licences professionnelles et se stabilisent en Master.

Deux nouvelles formations initiales…A la rentrée 2014, deux nouvelles forma-tions ont vu le jour : un master en Droit du numérique (Tiers de confiance et sécurité numérique) ainsi qu’une formation d’In-génieur en BTP en partenariat avec le CESI d’Angoulème. La première, également accessible aux spécialistes de l’informa-tique, vise à fournir à des juristes les com-pétences technologiques indispensables pour évoluer dans un monde profession-nel où la dématérialisation des conte-nus et des procédures sont croissantes. La seconde, qui s’effectue sur 3 ans, en al-ternance forme des ingénieurs spécialisés dans la réhabilitation des bâtiments tant sur le champ énergétique que sur celui des structures.

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A noter également l’autorisation du Mi-nistère d’ouvrir une licence profession-nelle Gestionnaire de biens immobiliers qui devrait voir le jour à la rentrée 2015.

…Et un catalogue de formations continues Toutes les formations de l’Université de La Rochelle sont accessibles via la formation continue, notamment au travers de la VAE, mais aussi via six diplômes d’université (Animation et conduite de démarches par-ticipatives, Management et RH, Médiation et règlement des conflits, Criminologie, Opérateur de brasserie, Histoire de l’art et archéologie), ou de modules de formation combinant e-learning et regroupements en présentiel (droit du littoral, sécurité ali-mentaire …).

De bons classements nationaux… A l’Université de La Rochelle, un étu-diant sur deux de 1ère année poursuit ses études en 2e année contre 27% en moyenne nationale (de 19% à 60%). Ce résultat place l’établissement au 13e rang des 75 universités françaises.

Par ailleurs, le Ministère de l’Éducation nationale a publié des statistiques sur la capacité des universités à faire progresser leurs étudiants : l’Université de La Rochelle occupe la 3e place du classement national pour sa capacité à faire réussir ses étu-diants de licence en 3 ans…et la 6e sur sa capacité à faire obtenir par ses étudiants au DUT en 2 ans.

… avec une ombre au tableauL’équation financière ne va être simple à trouver en 2015 pour l’Université de La Rochelle puisque, dans le cadre du Contrat de plan Etat-Région, l’Etat a prévu de se désengager presque totalement de l’aide à la recherche. Celui passerait de 28ME à 2,45ME, à mettre en perspectives avec un budget de dépenses globales de près de 80ME.

CHAQUE ANNÉE, 35.000 SPECTATEURS CEDENT AUX CHANTS DE « LA SIRENE »

Depuis avril 2011, l’espace de musiques actuelles « La Sirène » enchante le public de la Cté d’Agglo de La Rochelle et même bien au-delà. Situé dans une ancienne halle à grains du Port de La Pallice, c’est un site unique qui regroupe, sur trois plateaux de 1.000m2 chacun, une salle de concert pour 1.200 personnes debout, un club de 400 places, 5 studios de répétition, une régie d’enregistrement, deux bars ouverts les soirs de concert, un espace disque/librairie et une salle d’exposition.

Plus qu’un simple lieu de concerts équipé des technologies lumières et sons « der-nier cri », la Sirène est ainsi devenue à la fois un laboratoire de création, un lieu de résidence très prisée des artistes régio-naux comme nationaux (500 musiciens adhérents) et un lieu de découverte (Asaf

Avidan ou 1995 y avaient joué avant d’ex-ploser en radio) pour un public averti, soit 35.000 spectateurs par saison.

La programmation, qui s’étend de sep-tembre à juillet, propose quelques 70 ren-dez-vous par saison, soit 180 groupes: du rock à l’électro en passant par le jazz, la chanson, le hip-hop et les musiques du monde. Pour exemple, Arthur H et Baz-baz ou The DØ sont programmés en dé-cembre 2014, Christine and the Queens en février 2015.

La gestion du site est confiée à l’associa-tion XLR qui bénéficie d’une délégation de service public d’une durée de 7 années avec la Cté d’Agglomération de La Ro-chelle et bénéficie, à ce titre, d’une sub-vention annelle de 660.000 E. D’autres partenaires sont parties prenantes comme la DRAC et la Région Poitou-Charentes, le Département de la Charente Maritime, la SACEM ainsi que des entreprises comme Kronembourg, L’espace Culturel Leclerc, Léa Nature, Crédit Mutuel ou Fiat…

TIPEE, LA PLATE-FORME BâTIMENT -ENERGIE QUI ACCOMPAGNE LES ENTREPRISES INNOVANTES

Une convention de partenariat entre Tipee (centre d’expertise sur le bâtiment durable, incubé par l’Université de La Rochelle) et le CSTB (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment) a été signée le

4 novembre à La Rochelle, afin de pro-mouvoir l’innovation dans les entreprises et de les aider dans leurs démarches tech-niques et scientifiques, leur veille et leurs essais. L’accompagnement personnalisé se situe à toutes les étapes menant à l’éva-luation d’un produit : études préalables, constitution et instruction du dossier tech-nique…

Tipee, d’ores et déjà opérationnelle, rece-vra le renfort d’un bâtiment-laboratoire début 2016 sur le parc Atlantech de Lagord. Il permettra d’évaluer les maté-riaux d’enveloppe (façades, toitures…) en « mode système » et proposera des équi-pements sophistiqués tels que façades dé-montables et « maison QEI » (qualité des environnements intérieurs).

Tipee est la seule plate-forme partenaire du CSTB adossée à un laboratoire et se veut un modèle pour les relations universités-entreprises.

www.tipee-project.com

Jean-François Fountaine conformément à sa promesse de campagne veut donner au cours de son mandat priorité au dévelop-pement de l’économie et de l’emploi sur l’agglomération rochelaise. Cette volonté politique d’inverser la courbe du chômage se traduit par une nouvelle stratégie pour soutenir le développement des entreprises, encourager de nouvelles implantations et la création d’emplois.

Une stratégie concertée avec les entreprises du territoire et les acteurs consulaires Résultat d’une concertation et construite sur des constats partagés avec les acteurs économiques et partenaires du territoire, cette stratégie veut libérer les énergies, encourager la créativité, porter ensemble la force économique du territoire avec, au cœur du projet, la culture de l’entreprena-riat.

L’agglomération rochelaise souhaite encou-rager l’esprit d’entreprendre, en accom-pagnant les porteurs de projets et les diri-geants pour créer, reprendre ou développer leur entreprise. Pour cela elle mobilisera des moyens humains, ira à la rencontre des porteurs de projets de l’idée à la concrétisa-tion, facilitera leurs démarches. Les grandes

entreprises du territoire bénéficieront d’une attention particulière et leur implication sera sollicitée. Echanges, animations, ren-contres entre entreprises seront confortées au sein des clubs d’entreprises.

Rendre les filières compétitives, connectées et créer les conditions de l’innovation

Pour renforcer la compétitivité et la visibilité en France et à l’étranger des filières agroa-limentaires, des industries numériques, des éco-activités, du BTP, du nautisme, de l’in-dustrie, de la sous-traitance, des activités portuaires.... afin d’accéder aux marchés nationaux et internationaux, l’aggloméra-tion accompagnera les entreprises sur les salons et les évènements stratégiques.

Réponses collaboratives à des appels d’offre importants, rapprochement avec des structures nationales ou internationales pour des entreprises d’un secteur d’activité, peuvent être dynamisées et encouragées par des actions de formation au sein des filières. Le projet Atlantech sur la réhabili-tation du bâti ancien, avec les entreprises du bâtiment et l’artisanat, illustre la volonté de structurer une filière d’éco-activité et de bâtiment durable.

La collectivité veut aussi créer un environne-ment propice au développement de l’inno-vation, essentielle pour la conquête de nou-veaux marchés. Elle vise l’obtention du label technopole, qui qualifierait l’offre du terri-toire d’accompagnement et de promotion des entreprises innovantes. L’élaboration de service d’ingénierie financière, de transfert de technologie, d’offres immobilières pour les jeunes entreprises participeraient de cette qualité d’environnement en propo-sant des solutions d’accueil adaptées.

Des aides incitatives pour attirer les investissements

Dans un contexte de concurrence entre les territoires, il faut renforcer l’attractivité de l’agglomération rochelaise. Pour capter les investissements des entreprises créa-trices d’emplois, consolider des entreprises locales, attirer de nouveaux projets, une offre sous la forme financière ou matérielle pourrait être effective à la fin du premier tri-mestre 2015. L’attribution de l’aide est sou-mise à une condition impérative de création d’emplois. L’enveloppe de l’aide incitative estimée entre 300 et 400 000 euros l’année prochaine doit être préalablement validée par le Conseil régional, conformément à la loi. Le coût de l’ensemble des mesures du plan stratégique, supplémentaire au bud-get habituellement consacré à l’économie, est estimé entre 800 et 900 000 euros par an. Les aides attribuées seront encadrées et assujetties à des conditions de rembourse-ment en cas de non-respect des engage-ments contractuels par l’entreprise bénéfi-ciaire.

Une marque et l’attractivité du territoire

La définition d’une marque de territoire qui pourrait être déclinée par les acteurs institu-tionnels ou privés est une volonté partagée par de nombreux acteurs pour présenter l’attractivité du territoire et ses atouts. Elle passe par une réflexion collective pour défi-nir l’identité du territoire et devrait aboutir fin 2015, pour engager une communication présentant le territoire rochelais comme précurseur, innovant et attractif pour les entreprises et les salariés. L’accessibilité du territoire, l’accueil des entreprises et des sa-

lariés nécessitent une attention particulière au niveau des transports, de l’offre foncière et immobilière. TGV, aéroport, autoroute A831 sont les infrastructures essentielles et sont un enjeu majeur pour le territoire, ainsi que l’offre de formation adaptée au besoin des entreprises, le logement des salariés et des nouveaux arrivants, le très haut débit... qui participeront conjointement à l’attracti-vité du territoire.

Un comité territorial de développement économique

Avec l’objectif commun de développer l’économie et l’emploi, d’entretenir la dyna-mique établie depuis 2014, l’agglomération rochelaise va constituer un comité territo-rial de développement économique. Dans le cadre de réunions thématiques, acteurs institutionnels, professionnels et consulaires apporteront leurs compétences et exper-tises pour accompagner les choix straté-giques du territoire. Un observatoire suivra l’évolution des indicateurs d’évolution de l’emploi, des marchés ou de la santé des entreprises, et tiendra les informations dis-ponibles pour les acteurs du territoire.

La présentation de cette stratégie, avec une culture de l’entreprenariat, fût très applau-die par les représentants professionnels, chefs d’entreprises et les Présidents des Chambres consulaires, présents à la confé-rence de presse. Une démarche approuvée à l’unanimité par les élus, réunis le soir même en conseil communautaire. Le sec-teur primaire : agriculture, pêche, conchy-liculture... et la filière tourisme ne sont pas oubliés, ils feront l’objet de réflexions et de concertations spécifiques.

Michel Lardeux

Jean-François Fountaine sur le stand du JDP et de Ré à la Hune au Salon de l’Entreprise, en octobre dernier

Les élus de la CDA et de la Ville de La Rochelle, mobilisés, sur le Salon de l’Entreprise : Michel Sabatier, Pierre Robin, Séverine Lacoste, Jean-François Fountaine, Xavier Roquel (organisateur), Marilyse Fleuret-Pagnoux, Jean Doignon (CMA 17),

Jacques Lefevre (CCI), Jean-Luc Algay, Serge Poisnet.

Lundi 20 novembre 2014, devant un parterre de chefs d’entreprises, les présidentsde la Chambre des métiers, de la Chambre de commerce et d’industrie etde nombreuses personnalités du monde économique, Jean-François Fountaine,Maire de La Rochelle, Président de la Communauté d’Agglomérationet Jean-Luc Algay, Vice-Président de la Communauté d’Agglomération chargédu développement économique, présentaient la stratégie de développementéconomique du territoire pour le mandat 2014/2020.

L’AGGLOMÉRATION DE LA ROCHELLE VEUT « BOOSTER » LE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE DU TERRITOIRE

Page 17: Journal LES POINTS DE PRESSE DE L'ENTREPRISE

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79 DEUX-SèVRESDARVA A DEVELOPPE L’APPLICA-TION « E-CONSTAT AUTO »

Basée à Chauray, Darva est l’entre-prise leader en France sur le marché de l’échange de données informatiques liées aux métiers de l’assurance. A la demande de l’AFA (Association française de l’Assu-rance), elle vient de développer l’e-constat auto: une application mobile destinée aux assurés. Disponible sur smartphone (iOS ou Android), elle est gratuite et télé-chargeable sur App Store et Play Store. Tous les assureurs français y sont référen-cés. Le e-constat s’utilise dans le cadre des accidents matériels, sans dommage corporel, survenus en France métropoli-taine et DOM, impliquant au plus deux véhicules (auto, 2 ou 3 roues) immatricu-lés et assurés en France.

En pratique, un constat concernant deux véhicules peut être rempli sur un ou deux smartphone(s). Les deux conducteurs peuvent à l’issue de leur saisie, signer le constat avec le doigt et le pré-visualiser avant son envoi. Il est adressé par e-mail aux assureurs concernés tandis qu’un SMS de confirmation est envoyé sur les smartphones. Au-delà du « zéro papier », l’e-constat offre des fonctionnalités qui facilitent la déclaration : saisie simplifiée, aide au remplissage et à la réalisation du croquis, attachement de photos au constat, géolocalisation du sinistre...

De son côté, l’assureur visualise immédia-tement les informations dans un extranet dédié et sécurisé. Une réactivité qui per-met de réduire de manière significative les délais de gestion du sinistre (expertise et remboursement de l’assuré).

Rappelons que DARVA emploie 122 col-laborateurs et gère des sites qui sont utili-

sés par 10.600 professionnels : mutuelles, sociétés d’assurance, carrossiers-répara-teurs, cabinets d’expertise, opticiens…

86 VIENNEPLUIE DE RECOMPENSES POUR LE PARC DU FUTUROSCOPE

Après s’être vu décerné en septembre un « European Star Award » par le maga-zine professionnel européen Kirmes & Park, pour son attraction « La Machine à Voyager dans le Temps », le Parc du Futu-roscope a enchaîné les récompenses.

D’abord, ce fut, en Octobre, le Top Com d’Or 2014, Grand Prix de la Communi-cation (catégorie produit) pour la qualité et l’originalité de la campagne de lance-

ment de cette nouvelle attraction fami-liale. Une distinction qui salue l’approche stratégique marketing 360° intégrant tous les métiers de la communication : webmarketing, média, hors média, social media et relations presse. Une récom-pense d’autant plus remarquable que le Futuroscope était le seul lauréat en compétition sans agence dédiée : toute la campagne a été conçue et développée en interne.

Ensuite, ce fut le prix de l’« Attractivité, grands projets, entertainment et bran-ding » de l’Institut d’Etudes Politiques d’Aix en Provence. Une récompense qui place le Parc parmi les 4 destinations tou-ristiques distinguées cette année avec Helsinki, Val-Thorens et Amsterdam. « Ce prix salue le travail collectif mené par l’Agence Départementale du Tourisme autour de la marque « Pays du Futuros-cope ». Un exemple unique en France où un territoire s’efface pour capitaliser sur l’attractivité d’une marque touristique pour gagner en efficacité », explique Do-minique Hummel, Président du Directoire du Futuroscope.

Enfin, en novembre à Orlando, la « Ma-chine à Voyager dans le temps » a dé-croché le prix très convoité de la « meil-leure attraction » qui salue l’excellence technique (5D), artistique et narrative de l’attraction. Le Parc du Futuroscope reçoit ainsi pour la deuxième fois en deux ans la plus haute distinction mondiale dans le secteur, après « Arthur, l’Aventure 4D ». Un cas unique en Europe.

Cette pluie de récompenses et l’augmen-tation significative des entrées en 2014 justifient pleinement l’investissement de 6 ME qui a été consacré à cette nouvelle attraction liée aux Lapins Crétins.

Cap sur 2015 avec de nouvelles animations

Fidèle à sa politique de renouvellement de l’offre, le Parc lancera de nouvelles attractions en 2015. Dès février, ce sera « L’Aréna, fun Xpériences », un concept alliant défis sportifs et jeux innovants ; en avril, « le Kube » spectacle intégrant performance physique d’artistes et inte-ractions; et l’été prochain le « showroom du futur », un laboratoire interactif dédié aux dernières innovations et à celles à venir.

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N° 122 - Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.frActualités18

PRES DE 200 INGENIEURS SORTENT DE L’ENSMA CHAQUE ANNÉE

Cette année encore, l’Ecole Nationale Su-périeure de Mécanique et d’Aéronautique (ENSMA) affiche des effectifs en hausse. Il sont 581 étudiants dont une centaine de filles et aussi 13 étrangers à fréquenter les amphis du Futuroscope : 173 élèves en 1ère année, 197 en 2e année et 211 élèves en 3e année. De 8 ingénieurs formés en 1948, date de création de l’école, l’ENSMA est passée aujourd’hui à près de 200 par an. Même si le domaine de prédilection de l’Ecole tourne autour de l’aéronautique et du spatial, un secteur qui aujourd’hui bénéficie d’une forte demande de la part des industriels, certains élèves-ingénieurs décrochent des emplois dans les secteurs automobiles, ferroviaires ou de production d’énergie nucléaire.

POITOU-

CHARENTESJADOPTEUNPROJET.COM : LA PLATEFORME REGIONALE DE CROWDFUNDING

Lancée en Octobre, la plateforme régionale de financement participatif jadopteunpro-jet.com s’attache à valoriser et à promou-voir les projets d’économie sociale et soli-daire (ESS) détectés en Poitou-Charentes. L’objectif ? Collecter des dons financiers pour faire émerger des initiatives d’ESS : création d’entreprises, d’associations ou de coopératives. Pour être éligibles, ces projets doivent être implantés dans la région ou y lo-caliser 50% des emplois, être économique-ment viables et « respecter l’homme dans son environnement, avec une plus-value sociale, environnementale ou culturelle ». Une dizaine de projets ont déjà été rete-nus et sont en attente de soutiens. Pour être sélectionné, il suffit de créer un profil et d’expliquer son projet sur la plateforme internet. « Aucun statut juridique n’est imposé. Les porteurs de projets optent pour l’entité économique qui leur convient le mieux » précise Thibault Cuenoud, le jeune directeur bénévole de l’association Adefip (Action pour le développement économique par la finance participative en Poitou-Charentes).Concrètement, les comptes des donneurs (20 E minimum) sont débités que si la col-lecte totale est atteinte tandis que les por-teurs de projet s’engagent à reverser une contrepartie de 25% de la valeur du don perçu dès que le projet est sur les rails. Rappelons que l’Adefim a été créée en avril 2014 avec sept partenaires insti-tutionnels (l’ADIE, les Cigales, le Crédit Coopératif, le CRESS, l’IPCA, l’URSCOP, la Région) et Thibault Cuenoud en qualité d’expert bénévole.

POITOU-CHARENTES : 3e RÉGION DE FRANCE OÙ L’ON TRIE LE PLUS

Selon l’Observatoire du « Geste de tri » ini-tié par Eco-emballages et Ipsos : les habi-tants du Poitou-Charentes sont de bons trieurs avec « 93% de la population ayant adopté le tri dont 53% de manière systé-matique », contre 87% et 44% au niveau national. La région se positionne ainsi en 3e position sur 22 et même en 2e place pour le tri du verre pour sa conscience civique en matière de recyclage.

Les habitants de la région ont ainsi trié per-sonnellement près de 61 kg d’emballages ménagers en 2013. Soit 105.209 tonnes qui ont été traité par l’un des 8 centres de

tri ou par la verrerie basés en Poitou-Cha-rentes. Toutefois, si le tri du verre affiche de bonnes performances (39 kg/an/hab contre une moyenne nationale de 30,5), il reste encore 2 à 3 bouteilles de verre sur 10 dans les ordures ménagères.

L’enquête rappelle que 67% des embal-lages ménagers sont recyclés en France (objectif : 75%) et note que l’on trie deux fois moins en ville qu’à la campagne.

FOCUS SUR LA COMUE : LA COMMUNAUTÉ D’UNIVERSITÉS & D’ÉTABLISSEMENTS

La loi n°660 du 22 juillet 2013 relative à l’Enseignement Supérieur et à la Re-cherche, dite loi ESR, impose aux établis-sements publics d’enseignement supérieur d’opérer des regroupements sur un ter-ritoire académique ou inter académique, sur la base d’un projet partagé destiné a minima à coordonner leur politique en matière d’offre de formation et leur straté-gie de recherche. C’est dans ce cadre que les établissements d’enseignement supé-rieur et de recherche et les organismes de recherche des actuelles régions Centre, Li-mousin et Poitou-Charentes ont décidé de constituer une Communauté d’Universités et d’Etablissements (COMUE) inter-aca-démique. Ce nouvel ensemble regroupe les universités de Poitiers, La Rochelle, Limoges, Orléans et Tours, deux écoles publiques d’ingénieurs : l’INSA Centre Val de Loire à Bourges et l’ENSMA à Poitiers, ainsi que des membres associés comme l’ENSCI, l’ENSNP, le CNRS, l’INSERM, l’IN-RA, le BRGM, l’IRSTEA, l’IFREMER, le CEA, les CROUS, les CHU.

L’ambition est de créer, dans le paysage national, une grande université confé-dérale de visibilité internationale grâce à son potentiel de recherche (4.500 ensei-gnants-chercheurs et chercheurs, 2.500 doctorants) et d’enseignement supérieur (80.000 étudiants).

Ce partenariat serait effectif à la rentrée 2015… même si le futur découpage régio-nal prévoit de rapprocher le Poitou-Cha-rentes et l’Aquitaine.

LES LAUREATS DES TROPHEES CROISSANCE VERTE

A l’issue du Salon de la « Croissance Verte et des Eco-industries » qui a eu lieu les 6 et 7 novembre à Poitiers, Jean-François Macaire, Président de la Région et Jacques Barbier, Président du Pôle des Éco-Indus-tries de Poitou-Charentes, ont remis des trophées qui récompensent les entreprises régionales les plus innovantes en matière d’environnement :

• SA Poujoulat dans la catégorie « Pro-duit innovant » : 1er Fabricant européen de conduits de cheminées et sorties de toit métalliques, l’entreprise de St Sympho-rien a été récompensée pour son concept «Alliance», une solution innovante de dis-tribution d’air chaud pour la maison, via un chauffage au bois. commercialisé depuis septembre 2014.

• Sarl Dominique Coulot dans la catégo-rie « Procédé innovant » : cette SARL agri-cole basée à Vernon (86) a été primée pour son «Binov»: une bineuse à dents, conçue pour le maïs, le colza ou le tournesol et adaptée aux différentes natures de sol. Un procédé qui réduit notamment l’emploi des pesticides en permettant de désherber plus près du rang.

Ex æquo dans la catégorie « Mutation sociale, écologique et solidaire »

• L’atelier du soleil et du vent est une association, basée à Lusignan, composée de 4 jeunes qui organisent des sessions de formation dans le domaine des écono-mies d’énergie. Objectif : rendre les clients

capables de maîtriser leur consommation (habitudes, bonnes pratiques, rénovation de l’habitat...), et même de fabriquer leurs systèmes de production d’énergies renou-velables. • AlterBative : 1ère coopérative d’Activi-tés et d’Emploi du Bâtiment sur la région Poitou-Charentes, AlterBative accompagne des porteurs de projets professionnels dans le domaine de l’éco-construction. Basée à Poitiers, cette coopérative d’entrepreneurs participe notamment à la plateforme régio-nale de financement participatif et solidaire «jadopteunprojet.com».• « La mie de pain, des fours et des moulins, d’ici et d’ailleurs » a reçu le coup de cœur du jury : cette association domiciliée à Mignaloux Beauvoir a pour objectif la sauvegarde et la redynamisation du patrimoine et des bonnes traditions au-tour du pain.Lutter contre la déforestation dans le cadre de la solidarité internationale et soulager le travail des femmes dans les pays du Ma-ghreb et du Sahel font également parti de ses priorités.

1,1 MILLIARD D’E POUR LE CONTRAT DE PLAN ETAT-REGION 2015-2020

Signé le 18 novembre 2014, le contrat de plan Etat-Région Poitou-Charentes prévoit 1,1 Mrds d’E d’investissements pour la période 2015-2020 contre 700 ME pour la période 2007-2013. Cette nouvelle version fait surtout la part belle aux infrastructures de transports, à la transition écologique & énergétique ainsi qu’au développement du numérique.• En effet, le volet mobilité multimodale accapare à lui tout seul près de 820 mil-lions d’E. L’objectif : renforcer l’attractivité du territoire et offrir aux entreprises du BTP des perspectives de chantiers pour soutenir l’emploi local.

• Le volet transition écologique et énergétique est en nette augmentation avec 271,58 millions d’E de soutien finan-cier, dont 174 ME de la part de l’Etat. Des investissements qui sont à la hauteur des enjeux fixés par le projet de loi relatif à la transition énergétique et repris locale-ment, au travers de projets de territoire, pour réduire la consommation énergé-tique des particuliers, des entreprises et des Collectivités et développer les énergies renouvelables. Sans oublier les mesures en faveur d’une amélioration de la gestion quantitative et qualitative de l’eau et de la biodiversité, la préservation des ressources et des milieux naturels. • Dans le domaine du numérique, le sou-tien de l’Etat et de la Région est porté à 161 millions d’E pour raccorder les popu-lations, les entreprises et les services pu-blics en dehors des zones couvertes par les opérateurs privés. Un investissement qui doit permettre d’atteindre 50% de cou-verture du territoire national en très haut débit d’ici 2017 et de 100% d’ici 2022.• Dotée de 50,43 ME, la politique d’amé-nagement du territoire décidée collé-gialement par l’Etat, la Région, les Dépar-tements et les Agglomérations poursuivra ses objectifs de couverture du territoire en services publics et de développement de l’attractivité économique des territoires.• Le volet Enseignement-Recherche-Innovation sera soutenu à hauteur de 50,43 ME, dont 36,8 ME par la Région. • L’emploi bénéficiera de 17,6 ME, via notamment la formation et à la sécurisa-tion des parcours professionnels. Dans une économie où les mutations s’accélèrent, la capacité des salariés, des demandeurs d’emploi et des entreprises à s’adapter devient, de fait, un facteur indispensable de compétitivité et d’emploi.

Sources : Nouvelle République, Sud-Ouest, Actuflux, Université de La Rochelle, Région Poitou-Charentes, Communiqués de Presse.

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19DossierImmOBILIER PRIvE & PROFESSIONNEL

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IMMOBILIER & PATRIMOINE IMMOBILIER & ACTIVITÉS

PROFESSIONNELLES IMMOBILIER & GARANTIE

DES RISQUES

IMMOBILIER & PATRIMOINE

FOCUS SUR LA NOUVELLE LOI PINEL La loi Pinel est LE nouveau dispositif fiscal dédié à l’immobilier locatif qui remplace la loi Duflot. Elle permet au contribuable de défiscaliser jusqu’à 21% de la valeur d’un bien immobilier neuf. Soit une réduction d’impôt pouvant aller jusqu’à 63.000 E. Même si la nouvelle loi entrera en vigueur en même temps que la loi de finances, le 1er janvier 2015, elle est néanmoins rétroactive au 1er septembre 2014. Les investisseurs peuvent donc, depuis cette date, acquérir un bien locatif en profitant de la loi Pinel !

L’avantage fiscal du dispositif Concrètement, le dispositif Pinel permet à l’investisseur de réduire son impôt sur le revenu (IR) à hauteur de 12%, 18% ou 21% du prix de revient du bien immobi-lier, y compris donc les frais de notaire et honoraires d’agence. En contrepartie, l’investisseur s’engage à louer le logement 6, 9, ou 12 ans, la réduction d’impôt étant, proportionnelle à la durée d’engagement.ExemplePour un investissement de 150.000 E, vous pouvez réduire vos impôts de :. 18.000 E, soit 3.000 E par an si vous vous engagez à louer votre bien pour 6 ans.

. 27.000 E, soit 3.000 E par an pour 9 ans.

. 31.500 E, soit 2.625 E pour 12 ans.

Les points forts de la loi Pinel au regard de la loi Duflot . Il n’est plus obligatoire de mettre en location le logement sur 9 ans : il existe une durée plus courte (6 ans) ou plus longue (12 ans).

. Il est possible de louer le bien à ses ascendants ou descendants.

. L’avantage fiscal demeure même si l’investissement se fait via une SCPI (Société Civile de Placement Immobilier).

Rappelons également que les anciens dispositifs Scellier ou Duflot proposaient une réduction d’impôt de 13% ou 18%.Les contraintes du dispositif Pour être éligible aux avantages fiscaux, le dispositif prévoit un certain nombre de conditions :• Le bien immobilier doit :- être neuf ou faire l’objet de travaux de

réhabilitation.- être acquis en l’état futur d’achèvement

(VEFA),- bénéficier du label BBC 2005 ou res-

pecter la réglementation thermique RT 2012.

- être achevé dans les 30 mois suivant la « Déclaration d’ouverture de chantier »,

- être loué dans les 12 mois suivant la remise des clés.

• La location doit :- être faite en qualité de résidence princi-

pale du locataire,- être non meublée,- respecter des plafonds de loyers.Les plafonds du dispositifL’investisseur doit également s’engager à respecter deux types de plafonds :

• un plafond de loyer : prix au m2 en fonction de la zone de construction. Il est souvent en phase ou légèrement en des-sous des prix moyens du marché afin de faciliter la location du logement.• un plafond de ressources des loca-taires.(précisions sur ces plafonds : www.la-loi-pinel.com)

Conseils Si le levier fiscal est un facteur à prendre en compte dans le choix de son investis-sement, la sélection de la ville l’est encore plus. Six critères au moins peuvent être retenus :• La croissance démographique : gage de revente au meilleur prix.• Le dynamisme économique : révéla-teur de la bonne santé et du potentiel de la ville.• Le potentiel universitaire : les étu-diants sont souvent une cible privilégiée pour la location. • La qualité de vie : le bien peut deve-nir votre résidence principale lors de votre retraite.• Le prix de l’immobilier : Existe t’il un vrai potentiel d’évolution du prix de vente dans le temps ?• L’accessibilité des transports : les facilités d’accès à la ville et des déplace-ments intra-muros sont souvent décisifs dans le choix des futurs locataires.

CREER UNE SCI POUR MIEUX TRANS-METTRESe constituer un patrimoine immobilier tout en optimisant la transmission pour ses enfants, c’est possible avec le statut de Société Civile Immobilière (SCI). Le principe est simple : la SCI est propriétaire du logement et les associés sont titulaires de parts en proportion de leur apport financier. Décryptage :Trois grandes catégories de SCI • la SCI de gestion/location , la plus fréquente, consiste à associer au moins deux personnes en vue d’acquérir et de gérer un ou plusieurs biens immobiliers privés ou professionnels. Concrètement, la SCI, le plus souvent familiale, loue les locaux, paye les charges, fait réaliser les travaux…. Elle est immatriculée au Registre du Commerce et des Sociétés (RCS). • la SCI d’attribution, régie par le code de la construction, est conseillé pour l’acquisition ou la construction d’un im-meuble destiné à être divisé par fractions entre les associés. « Concrètement, la SCI achète ou fait construire l’immeuble et établit parallèlement un règlement de copropriété et un état descriptif de divi-sion. Par exemple, aux parts 1 à 5 sera attribuée la jouissance du lot numéro 1, aux parts 11 à 20 correspondra le lot nu-méro 2, etc », précisent Annabelle Gra-vier et Sophie Delage qui ont collaboré à la rédaction du « Mémento de la SCI «. Les associés bénéficient des mêmes avan-tages : régime fiscal du foncier, plus-va-lues immobilières, déductibilités, crédits d’impôts.• la SCI de construction-vente, régie par le code de la construction, est préco-nisé pour la construction d’un immeuble destiné à la revente, en totalité ou par fractions. « C’est donc une société éphé-mère qui a vocation à disparaître après la réalisation du programme ».

Les atouts de la SCI familialeLa SCI familiale est une solution qui per-met d’organiser juridiquement la ges-tion d’un patrimoine immobilier tout en facilitant sa transmission. Notamment en permettant d’échapper aux lourdes contraintes de l’indivision et en minimi-sant les droits de succession.

Par ailleurs, ce type de montage peut s’avérer intéressant pour un ménage for-tement imposé dans la mesure où la SCI peut être fiscalisée au taux de l’impôt sur les sociétés. En plus, avec cette option, les revenus locatifs ne font pas franchir une tranche d’imposition supérieure.

Ses contraintesLa constitution d’une SCI implique des coûts, de 1.500 à 2.500E pour les cas les plus simples, auprès d’un notaire ou d’un avocat. Par ailleurs, sa gestion nécessite un certain formalisme : comptabilité avec recettes et dépenses, rapports de ges-tion, convocations des associés, assem-blées générales… Si ces actes ne sont pas correctement tenus, la SCI peut être considérée comme fictive et faire l’objet de redressements divers. Enfin, les biens immobiliers ne peuvent être loués que vide, et non en meublé.

ConclusionEn ne détenant qu’un seul bien immobi-lier, une SCI génère souvent davantage de coûts qu’elle ne rapporte, compte tenu des coûts de création et des contraintes juridiques annuelles. Ce montage sup-pose donc un patrimoine relativement conséquent. En outre, cette option a un intérêt si les perspectives de transmission de patri-moine sont complexes : plusieurs enfants, issus de différents lits.

Une fiscalité à la carte• Sans option particulière, une SCI est soumise à l’impôt via les revenus fonciers

à déclarer par chaque associé, au prorata de ses nombres de parts. Rappelons que les intérêts d’emprunt, les frais de garan-tie, les frais de gestion, les travaux d’en-tretien et de réparation, la taxe foncière et les primes d’assurances sont déduc-tibles de ces revenus, au même titre que tous les autres investissements locatifs. Idem en cas de déficit foncier : chaque associé peut le déduire de sa base impo-sable dans la limite de 10.700 E.

Attention ! Une SCI soumise à l’IR ne peut proposer que des contrats de loca-tion d’habitation non-meublée. En outre, les baux commerciaux ou professionnels ne sont pas autorisés.

• Il est possible aussi d’opter pour l’impôt sur les sociétés (IS). Dans ce cas, chaque année, la société peut déduire de ses bé-néfices une partie du prix de l’immeuble (amortissement). Les bénéfices sont alors imposés au taux de 15% jusqu’à 38.120 E, puis à 33,33% au-delà.

Si cette deuxième option est indéniable-ment avantageuse pour les « gros revenus », elle l’est moins au regard du régime de taxation des plus-values immobilières. En effet, en cas de vente du bien immobilier, la plus-value est calculée à partir du prix d’acquisition duquel on aura retranché les amortissements, mais sans abatte-ment pour la durée de détention, pour être au final imposée comme un bénéfice au taux de 33,33%. Option à éviter donc dans une optique d’achat-revente rapide.

Attention ! Ce choix est irrévocable. Il n’est plus possible de repasser à l’IR lorsqu’une SCI est sous le régime de l’IS.

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Page 20: Journal LES POINTS DE PRESSE DE L'ENTREPRISE

N° 122 - Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.frDossier20

CREER UNE SCI POUR ACQUERIR LES MURS DE SON ENTREPRISE.Détenir le local professionnel de son entre-prise par le biais d’une SCI est une option qui permet à l’entrepreneur de transférer une partie de son patrimoine profession-nel vers son patrimoine privé. Le principe : La partie exploitation pro-fessionnelle continue à être hébergée par une société opérationnelle (SA, Sarl, SCP…) tandis que la partie immobilière (locaux, ateliers…) est hébergé au sein d’une SCI. L’avantage : Les biens immobiliers « pro-fessionnels » deviennent « privés », donc non saisissables par les créanciers en cas de graves difficultés financières de l’entre-prise et d’éventuelle saisie des biens.L’intérêt fiscal et financier : Ce montage permet de répartir, voire d’optimiser « les rôles » (les loyers) entre la SCI qui détient l’immeuble et la société opérationnelle qui l’exploite. Attention toutefois de ne pas fixer un loyer trop fort ou trop faible pour favoriser l’une ou l’autre partie. Il doit être en accord avec la valeur locative réelle du bien au risque de se voir contester par le fisc. Par ailleurs, en cas de difficulté finan-cière, les créanciers de l’entreprise pour-ront estimer que la SCI est fictive et l’ad-ministration pourra la requalifier.

IMMOBILIER & ACTIVITÉS PRO-FESSIONNELLES

COMMENT CHOISIR SON LOCAL PRO-FESSIONNEL ?Le choix d’un local est important dans la mesure où il est le reflet de l’image de l’entreprise face aux clients et aux fournis-seurs.

Trois possibilités :1) Chez soi : En principe, l’exercice d’une activité professionnelle à domicile suppose un changement partiel d’usage du loge-ment, soumis à une autorisation préalable délivrée par le maire. Toutefois, ce prin-cipe comporte des règles de tolérance et ne concerne pas, par exemple, les villes de moins de 200.000 habitantsou les Zones Franches Urbaines.En revanche, il est nécessaire d’obtenir l’autorisation du propriétaire et de vérifier si le règlement de copropriété n’interdit pas l’exercice d’une activité profession-nelle.2) Dans un local à usage professionnel ou commercial Lorsque l’entreprise est locataire de bu-reaux, d’ateliers ou de locaux commer-ciaux, elle est soumise à la législation :• du bail commercial si l’activité est in-dustrielle, commerciale ou artisanale. Le bail (9 ans) confère au locataire le droit au renouvellement ou, à défaut, une indem-nité d’éviction. Deux statuts dérogatoires existent : la « convention d’occupation précaire » ou le « bail de courte durée ». Rappelons également que la loi Pinel, entrée en vigueur le 20 juin 2014 et visant à favoriser le maintien de l’offre commer-ciale et artisanale en centre ville, renforce les droits des preneurs face au bailleur.• du bail professionnel si l’activité est libérale ou, dans certains cas, artisanale. La durée est au moins égale à six ans.3) Dans les locaux d’une autre entre-prisePlusieurs situations peuvent alors être en-visagées :• La sous-location : l’entreprise est sous-locataire d’une autre entreprise. Si cette dernière est elle-même locataire et donc titulaire d’un bail commercial, elle doit demander une autorisation préalable au propriétaire et inviter celui-ci à participer à l’acte de sous-location, via une lettre recommandée avec AR.

Attention : si le loyer du sous-bail est supérieur à celui du bail principal, pro-portionnellement à la surface occupée, le propriétaire peut réclamer une augmen-tation de loyer au locataire principal.• Le contrat de domiciliation a pour objet l’installation du siège de l’entreprise dans des locaux occupés par une ou plu-sieurs autres entreprises.Conclu pour une durée d’au moins 3 mois renouvelable, il est plus un « pré-texte administratif » qu’un site opéra-tionnel même si des locaux communs sont mis à disposition. • Le centre d’affaire et de domici-liation : plus complet qu’un simple lieu de domiciliation, il propose des bureaux équipés et des services communs : loca-tion de salles, usage d’un photocopieur, permanence téléphonique…Les plus grands centres d’affaires et de domici-liation se sont regroupés pour former le Syndicat des professionnels de l’héberge-ment d’entreprises (Synaphe).• Les espaces de coworking ou « espaces de travail partagés », se multi-plient en France. Ils permettent à leurs adhérents de disposer d’un lieu de tra-vail flexible (heure, jour, semaine, mois, année), équipé à la demande. Ce sont souvent des open spaces qui facilitent les échanges de compétences, les partena-riats et éventuellement l’émergence de projets communs. Ils s’adressent aux créa-teurs d’entreprises, travailleurs indépen-dants, étudiants, demandeurs d’emploi, télétravailleurs, chercheurs, start-upers, artistes…qui veulent rompre l’isolement et bénéficier de l’expérience des autres.• La pépinière d’entreprises est une structure d’accueil dédiée aux créateurs d’entreprises (2 ans maximum). Elle pro-pose un local (bureau, atelier, labora-toire…), des services à coûts partagés (photocopie, secrétariat…) et des presta-tions de conseil en partenariat avec des cabinets extérieurs (juridique, comptable, fiscal, commercial…).Il existe trois types de pépinières : la pépi-nière généraliste, la pépinière de projets (ou incubateur) qui accueille le créateur et son projet au stade de l’idée et l’ac-compagne jusqu’à la création, le Centre d’entreprise et d’innovation (CEI) qui ac-cueille plutôt des jeunes entreprises high-tech.• L’atelier ou bâtiment relais est un local de 300 à 2.000 m2 qui appartient à une Commune. Loué pour 24 mois, avec parfois possibilité d’achat, il est surtout dédié à des entreprises industrielles ou artisanales. • L’hôtel d’entreprise appartient le plus souvent à une Commune ou à une Cté d’Agglomération qui l’utilise comme outil de développement économique. Il s’agit de bureaux destinés aux entreprises de services, assortis de loyer (2 ans maxi-mum), inférieur au marché privé.

Comment trouver les bons interlocu-teurs ?L’Agence Pour la Création d’Entreprise (APCE) distingue trois familles d’acteurs dont le métier consiste à mettre en rela-tion vendeurs et acheteurs d’immobilier d’entreprise :Les Réseaux de soutien et d’accom-pagnementCollectivités territoriales,Chambres consulaires,Fédérations professionnelles et syndicats patronaux, Clubs de repreneurs,Relais européens comme Enterprise Eu-rope Network. Les cabinets d’intermédiationLes agences immobilières et les manda-taires spécialisés dans la cession de fonds de commerce,

- Les départements «Fusions/Acquisi-tions» des banques,- Les cabinets conseils indépendants spé-cialisés en Fusions/Acquisitions.3) Les professionnels intervenant oc-casionnellementLes notaires, avocats, experts-comptables, administrateurs judiciaires…Les cabinets de conseils d’entreprise en gestion, finance, stratégie…

QUEL STATUT D’ENTREPRISE CHOISIR POUR PROTEGER SES BIENS PERSON-NELS ?Lors d’une création de société ou d’une modification de statut de l’entreprise, les dirigeants et associés doivent s’interro-ger sur la forme la plus appropriée pour protéger leurs biens personnels en cas de défaillance de l’entreprise.

Des statuts à risques variables :• Les statuts qui protègent le patri-moine privé. A ce jour, les sociétés de capitaux (SA, SCA, SAS…), ainsi que les SARL, EURL, EIRL restent encore les statuts les plus effi-caces pour protéger les biens propres des dirigeants et associés. En effet, ces statuts limitent la responsabilité des associés au montant de leur seul apport en capital.Attention : En matière de responsabi-lité, il ne faut pas sous-estimer la pratique des établissements financiers consistant à faire garantir les emprunts et décou-verts de la société par une sûreté per-sonnelle ou réelle du dirigeant (caution, hypothèque…). Dans ce cas, l’écran de la société est inutile puisque le dirigeant a donné sa garantie personnelle. Néan-moins, il ne l’a donnée qu’à un créancier précis, pour un montant connu et pour une durée limitée.• Les statuts dont la responsabilité des Associés est indéfinie Les Sociétés en Nom Collectif (SNC) et les Sociétés Civiles (SCM/Société Civile de Moyens pour les professions libérales ou GIE/ Groupement d’Intérêt économique) sont plus risquées dans la mesure où la responsabilité des associés est illimitée. Dans une hypothèse d’entreprise défail-lante, les biens personnels des associés ne sont pas protégés, et, contrairement à l’entreprise individuelle, leurs biens im-mobiliers peuvent être saisis. Côté positif : ces statuts rassurent les créanciers qui sont ainsi mieux protégés.Conseils : Pour diminuer le risque de ces SNC, SCM ou GIE, l’Agence Pour la Création d’Entreprise préconise, en cas d’investissements importants (immobilier, marque, brevet…), de scinder ces actifs de l’entité exploitante pour les localiser dans une structure adéquate de type SCI, SARL.

IMMOBILIER & GARANTIE DES RISQUES

LES GARANTIES DU NEUFEn achetant un logement neuf, l’investis-seur bénéficie des garanties de construc-tion, assurées par le promoteur. On dis-tingue :

La garantie de parfait achèvement (1 an) qui couvre :• les malfaçons apparentes qui ont donné lieu à des réserves consignées dans le pro-cès verbal de réception,• des malfaçons révélées dans l’année de réception, dite « année de parfait achè-vement ».La garantie biennale ou garantie de bon fonctionnement (2 ans) qui assure, à compter de la date de réception des tra-vaux, les malfaçons affectant le bon fonc-

tionnement des éléments d’équipement. Il s’agit de travaux dont le démontage ou le remplacement peut s’effectuer sans détérioration ou enlèvement de matériau. La garantie décennale (10 ans) qui couvre les dommages compromettant la solidité de l’ouvrage ou le rendant inhabi-table, même dans les cas d’un vice du sol. Les malfaçons liées aux éléments d’équi-pement relèvent également de la garan-tie décennale « dès lors que ceux-ci sont indissociables des ouvrages de viabilité, fondations, ossature, toiture et menui-series extérieures ». La réparation de ces dommages est alors prise en charge par l’assurance “dommages-ouvrage” sous-crite par le promoteur.

BIEN ASSURER SON IMMOBILIER LO-CATIFTout propriétaire doit rester vigilant sur le niveau d’assurances qui couvre son bien immobilier quand c’est un locataire qui en a la jouissance.En effet, les assurances de celui-ci (muliti-risque habitation) s’avèrent souvent insuf-fisantes et se résume généralement aux dommages qu’il peut causer à l’immeuble et aux tiers. Malheureusement, il y a tou-jours des exceptions et des cas particuliers : le locataire n’était pas précisément as-suré pour le risque survenu, il n’était pas responsable du sinistre, le logement fait l’objet de travaux ou est inoccupé entre deux baux….

Une assurance bailleur pour complé-ter celle du locataireLa première chose à faire est de se procu-rer une copie du contrat d’assurances du locataire, et du syndic dans le cas d’une copropriété, pour contrôler les protec-tions souscrites et leurs modalités d’exé-cution. Ensuite, il suffit de rencontrer un professionnel de l’assurances pour qu’il étudie les garanties manquantes : il s’agi-ra alors de souscrire sa propre assurance complémentaire.

Les responsabilités du propriétaire bailleurLors de la signature d’un bail, le proprié-taire s’engage à fournir au locataire un logement salubre impliquant la prise en charge des réparations dites non loca-tives, tout au long du bail. Or, si effective-ment un sinistre survient, dû à un mauvais entretien ou à un vice de construction, le propriétaire peut être tenu pour respon-sable. Il y a donc lieu de se couvrir pour ce risque.De même, le locataire peut se retourner contre le propriétaire en cas de trouble de jouissance à la suite de dommages maté-riels dus par exemple à un incendie ou à un dégât des eaux, même si le locataire est lui-même impliqué. Contre ce risque, il est possible, de souscrire les garanties «troubles de jouissance» et «recours des locataires».Enfin, le propriétaire peut garantir sa res-ponsabilité envers les voisins et les tiers par une assurance dite « recours des voi-sins et des tiers ».Le cas des locations à courte durée Pour les locations de courtes durées, sou-vent meublées, (étudiants, vacances…), le propriétaire peut/doit souscrire lui-même toutes les garanties nécessaires auprès de son assureur, appelées «garanties pour le compte de qui il appartiendra» avec abandon de recours. Dans ce cas, le loca-taire se trouve couvert pour tous les dom-mages qu’il pourrait causés à lui-même ou à un tiers…sans souscrire lui-même d’assurances habitation. Cette solution facilite grandement les démarches lors des fréquents changements de locataires.

Sources : APCE, la Revue fiduciaire, Ca-pital, L’Express/votre Argent, lefigaro.fr/assurance, loi-pinel.com, loi-duflot.fr

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16 CHARENTEPRIX «BOSS DIGITAL» POUR LES FRERES LIPPI Les deux frères Lippi, patrons de l’entreprise de clôtures Lippi à Mouthiers-sur-Boëme, ont reçu le prix « Boss Digital 2014 » lors des Tro-phées des Industries Numériques organisés par L’Usine Digitale. Une récompense qui salue les deux quadragénaires pour leur capacité à intégrer l’univers numérique et les outils colla-boratifs dans leur entreprise…et ainsi modifier l’état d’esprit des collaborateurs en boostant leur créativité et leur prise d’initiative. Et de fait, les 250 salariés de Lippi, de l’assistante au sou-deur, ont été formés aux outils du web : blogs, réseaux sociaux, sites, moteurs de recherche. Pour les deux frères qui ont repris l’entreprise familiale en 2008, le « numérique ne change pas la nature des gens mais peut libérer les talents grâce à une place importance laissée au dialogue et à l’expérimentation ». Pour le dire autrement, Lippi montre que le management pyramidale est clairement dépassé au profit du management collaboratif… même dans le sec-teur industriel.

FERRAND MISE SUR SOPHIE MARCEAU POUR PROMOUVOIR SES BALLERINES EN CHINE Basée à Villebois-Lavalette, la manufacture de pantoufles Ferrand a persuadé Sophie Mar-ceau d’associer son image à la promotion de la gamme de ballerines haut de gamme en Chine. Pierre Rebeyrole et Cyril Colombet, les deux patrons, n’avaient pas les moyens de s’offrir une campagne de pub en bonne et due forme, alors: « On a cherché qui pouvait nous aider par son image, en incarnant la mode, la beauté française et qui pouvait porter des bal-lerines ». Avec Sophie Marceau, la manufacture entend booster sa marque «Villebois» (une quaran-taine de modèles commercialisés entre 100 et 200E) qui a du mal à décoller en Asie malgré des participations à des salons, la présence d’un chef de projet et la présence d’un ma-gasin à Shanghai. Ferrand affiche un CA de 2,2 ME et emploie 43 salariés.

AUTODISTIBUTION DANS LE GIRON DE TALBOTLe grossiste en pièces détachées Autodistribu-tion (ex-Sofar), basé à l’Isle-d’Espagnac, a été racheté par l’entreprise deux-sévrienne Talbot. Depuis le 1er octobre, ses 5 sites (56 salariés) sont devenus « Autodistribution Talbot 16-17 ». L’ex-dirigeant, Jean-Pierre Clémenceau, accompagnera le changement de direction jusqu’en mars 2015 …avant de partir en retraite.Avant ce rachat, le groupe Talbot, basé à Thouars, détenait déjà 14 sites répartis sur les Deux-Sèvres, la Vienne et la Charente-Maritime et même à Fontenay-le-Comte, employant 195 salariés pour un CA de 40 ME.

UN NOUVEAU SITE AU SERVICE DES AMBITIONS DE LYSIPACK L’entreprise d’emballages alimentaires Lysipack a quitté son site historique (1920) de Gonde-ville pour s’installer à Merpins… et doubler ainsi sa surface de production (5.000 m2). En 2009, l’entreprise avait pourtant traversé de graves turbulences : soutenue par la Région via une avance remboursable de 300.000 E, le repreneur, Laurent Charvin, avait pu sauver les 47 emplois. Aujourd’hui, l’entreprise s’est par-faitement rétablie et s’affiche comme l’un des leaders nationaux de l’emballage du beurre et des préparations pour pâtisseries. De récentes alliances passées avec des entreprises anglaises et allemandes donnent de nouvelles ambitions à Lysipiack, laissant présager la création de 25 salariés d’ici quatre ans.

17 CHARENTE-MARITIMEFOUNTAINE PAJOT : EXERCICE EN HAUSSE DE 21,8%Dans un marché pourtant morose, le chantier nautique Fountaine Pajot a affiché sa 4e an-

née consécutive de croissance avec un chiffre d’affaires 2013/2014 (31 août) en hausse de 21,8%, à 49,6ME. 58% des ventes hors France et Europe.Les ventes sur le grand export (Asie-Pacifique-Indien Amérique du Sud) ont bondi de 112,2% pour représenter un tiers des ventes tandis le marché nord-américain s’est maintenu à 10,9% de l’activité. L’Europe (hors France) a drainé 25,4% des réa-lisations de Fountaine Pajot, en hausse de 21% tandis que le marché français s’est stabilisé à 16,7% des ventes.Les tendances pour l’exercice 2014/2015 s’avère d’ors et déjà encourageantes avec de nouveaux relais de croissance et le renouvelle-ment partiel des gammes voile et Motor Yacht. Pour Nicolas Gardies, le Directeur Général, le tryptique gagnant « innovation, déploiement commercial, service client » sera poursuivi et amplifié cette année encore.

FUSION XXL ENTRE SOGERMA ET AEROLIALa fusion sera effective au 1er janvier 2015. Airbus a en effet entériné le rapprochement de deux de ses filiales : Aerolia et Sogerma, toutes deux détenues à 100% par l’avionneur européen. La nouvelle entité deviendra ainsi N° 1 mondial dans la fabrication des sièges de pilotes et N°1 européen dans le domaine des aérostructures … avec 6.100 salariés dans le monde. Cette fusion d’envergure s’inscrit clai-rement dans une logique d’optimisation de la rentabilité en faveur du client-actionnaire Air-bus mais aussi dans une logique de développe-ment de marché et d’activités auprès d’autres avionneurs et compagnies aériennes.Ce rapprochement, apparemment muri depuis plusieurs années, a été en partie piloté par Ce-dric Gautier qui a dirigé la Sogerma de 2007 à 2011 pour rejoindre le 1er mai 2014 …Aero-lia, accompagné de son directeur RH et de son directeur industriel.Sogerma : 2.360 salariés pour 534 ME de CA. La Sogerma est organisée autour de trois activités : les ensembles d’aérostructures, les sièges pilotes pour avions et hélicoptères, et les fauteuils passagers. L’équipementier assure à la fois la conception, la fabrication et le support client 24h/24 pour l’ensemble de ses activités. Il regroupe 2.360 salariés répartis sur deux sites en France : Rochefort (750) et le bureau d’études de Toulouse-Mérignac (250), ainsi que sur trois filiales: Composites Aquitaine à Salaunes (500), Maroc Aviation (Casablanca) et Composites Atlantic (Canada), en passant par des représentations à Seattle et Bangkok.Aerolia : 3.760 salariés pour 1,14 MRDSE de CA Aerolia est spécialisé dans la conception et la production de fuselages et travaille actuel-lement avec Airbus, Bombardier et Embraer au développement de leurs nouveaux pro-grammes. Outre son siège toulousain (400 salariés), Aérolia est implantée à Saint-Nazaire (840) et à Méaultes en Picardie (1.400). L’équi-pementier est aussi présent au Québec (100), en Tunisie (680) et dispose de représentations en Allemagne et en Chine.

ARCOCEAN SE DEMARQUE PAR UNE OFFRE DIVERSIFIEEDébut 2012, Philippe Gasparian, l’un des pion-niers du code barre en France et patron de l’en-treprise Arc Etiq à Aytré, se portait acquéreur de l’entreprise rochelaise Océan Etiquettes. Baptisée ArcOcéen, la nouvelle PME se don-nait comme objectif de fabriquer 100 millions d’étiquettes adhésives par an. Challenge réussi puisque deux ans plus tard, en février 2014, l’entreprise a investi 1 ME pour s’installer dans de nouveaux locaux de 1.500 m2 et répondre à la demande grandissante de ses clients régio-naux (60%) et nationaux. ArcOcéan travaille en effet aussi bien avec des PME rochelaises qu’avec Hennesy, Lafarge ou Orangina. En juin 2014, alors que le marché de l’étiquette adhésive industrielle est plutôt en stagnation, l’entreprise rochelaise (15 salariés) affiche un CA de 2,4ME, en hausse de 9% par rapport à l’exercice précédent. Les secrets de sa réus-site ? Un matériel de dernière génération, une forte diversification de la clientèle (le client le plus important ne pèse pas plus de 6% du CA),

une offre globale qui va du conseil à l’impres-sion en passant par la création graphique, le gaufrage, la dorure à chaud, le vernis sélectif ou la gestion des stocks. Sans oublier une offre diversifiée qui permet à ArcOcéan de concevoir et de commercialiser, en parallèle de sa pro-duction, du matériel d’étiquetage, des impri-mantes industrielles, des logiciels de traçabi-lité… avec les formations qui vont avec.

79 DEUX-SèVRESçA ROULE POUR ETALMOBIL ET SES CAMIONS-MAGASIN Le concepteur et constructeur Etalmobil fa-brique des camions-magasin à partir de deux types de porteurs : Peugeot et Renault. 70 camions sur-mesure (entre 80.000 et 170.000 E l’unité) sortent chaque année des ateliers de Châtillon-sur-Thouet, principalement à des-tination des artisans des métiers de bouche. Des véhicules très techniques qui nécessitent un important travail du bureau d’études et qui peut mobiliser jusqu’à une douzaine de corps de métiers, du menuisier au soudeur, en pas-sant par l’électricien ou le frigoriste. Reprise en 2010 par Dominique et Myriam Prud’hom, l’entreprise emploie actuellement 49 salariés pour un CA de 6 ME. Elle se partage le marché français du camion-magasin avec un concurrent lyonnais, se différenciant toutefois par un positionnement plus haut de gamme. En matière de développement, Etalmobil se concentre sur l’hexagone avec six commer-ciaux et des participations à des salons. Les marchés à l’export restent pour l’instant quasi inaccessibles tant les normes sont différentes d’un pays à l’autre.

TRANSFERT D’ACTIVITÉS AU PROFIT DE SOCOPLANLe Groupe Arcade marketing et le Groupe Bio-plan (dont Socoplan fait partie) se sont rappro-chés pour former une seule entité qui s’affiche comme le N° 1 mondial de l’échantillonnage dans les secteurs de la beauté, du parfum et du soin, avec un chiffre d’affaires de 315 ME. Du coup, « certaines activités seront transfé-rées des États-Unis vers l’Europe », explique Carl Allain, le directeur des opérations Europe. Le site Socoplan de Saint-Jean-de-Thouars, qui emploie déjà 170 personnes (et 30 à Airvault), devrait être le premier bénéficiaire de ce rapa-triement. 170.000E viennent d’ailleurs d’y être investis pour aménager l’espace et rajouter 60 parkings : un bon signal.• Bioplan (Groupe Iléos) fabrique des échantil-lons, fioles, sprays, sachets et minidoses ther-moformées pour le soin, le parfum et le ma-quillage. Ses usines implantées en France, en Pologne, au Brésil et aux Etats-Unis regroupent 1.400 collaborateurs. • Arcade Marketing est également un four-nisseur de solutions d’échantillonnage présent aux États-Unis, en Europe, en Amérique du Sud et en Chine (600 collaborateurs). La nouvelle entité Arcade-Bioplan est contrôlée à 75% par Oaktree et 25% par Visant Corpo-ration, des fonds d’investissements anglais et américains.

FUZEAU MONTE EN GAMMELes éditions Fuzeau célèbre cette année son 40e anniversaire. Basée à Courlay, la société familiale développe deux métiers : les imprimés scolaires (activité historique) et l’éveil musical. Sa boutique en ligne regroupe plus de 1.000 références : agendas, carnets de correspon-dance, cahiers de textes, livrets scolaires, mais aussi livres audio, méthodes pédagogiques musicales et même instruments de musique : tambourins, maracas, xylophone, congas, ka-zoo, flûte ou le Carillon Pianot’, son produit phare. Des produits qui s’adressent aussi bien

aux élèves qu’aux enseignants ou aux per-sonnes qui interviennent en milieu scolaire. Progressivement, cette diversification vers l’éveil musical a permis de compenser la ré-duction des imprimés scolaires, touchés par la dématérialisation, qui continue tout de même de représenter 38% de l’activité globale de l’entreprise courlitaise.Avec 22 salariés et un CA de 6 ME, Fuzeau est l’un des leaders en France sur son créneau.

LA MAIF, LAURÉATE DU TROPHÉE « CONTRAT DE GÉNÉRATION » Il y a un an, la MAIF signait avec deux de ses représentations syndicales (CFDT et CFE-CGE) un accord d’entreprise relatif au contrat de gé-nération. Celui-ci prévoyait 230 recrutements de jeunes de moins de 26 ans, en CDI. Six mois après, 150 jeunes étaient recrutés dont 96 é́tudiants sur des postes aménagés à temps partiel, en qualité de conseiller. Ces jeunes ont bénéficié de modalités particulières d’intégra-tion : entretien d’accueil, accompagnement tutoral, cursus de formation, suivi RH… et d’un suivi individualisé réalisé par un salarié senior référent. Dans le même temps, la Maif s’est engagée à maintenir dans l’emploi ses salariés les plus âgés et à compter au minimum 6,5% de col-laborateurs de 57 ans et plus dans ses effec-tifs. Différents dispositifs leurs sont proposés : entretien spécifique de seconde partie de car-rière, temps partiel, aménagement de poste, bilan retraite individualisé… et formation au tutorat sur la base du volontariat. Cette série d’initiatives a valu à la Maif (6.528 collaborateurs) de recevoir le Trophée « contrat de génération » 2014 de la part du Ministère du Travail & de l’Emploi, dans la catégorie des entreprises de plus de 1.000 salariés.

TAILLE XL POUR DACHSER A LA CRECHE Ayant atteint ses limites d’exploitation, l’en-treprise de messagerie industrielle Dachser a quitté la zone de Saint-Ligaire à Niort pour s’installer dans la ZAC des Champs-Albert à La Crèche. Un site de 4,5 ha avec une plate-forme de près de 4.000 m2, soit trois fois plus qu’avant, dont 560m2 de locaux administratifs. L’entrepôt XL de 63,50m de long et 52m de large (3.250 m2) comprend 33 quais de char-gement, ouvertes sur les deux côtés. A ces nouveaux locaux plus fonctionnels se sont greffés des outils de dernière génération qui permettent des chargements de palettes en un temps record, et une nouvelle orga-nisation (3 x 8) qui permettent à l’entreprise d’envisager de nouveaux paliers de croissance. Opérationnel depuis le 1er septembre 2014, le site emploie 52 personnes auxquelles s’ajoute-ront sans doute quelques embauches en 2015.L’Agence de la Crèche est l’un des 65 sites Dachser France (la filiale majeure du Groupe allemand avec 3.000 salariés), dont le siège est à La Verrie (85). Entreprise familiale fondée en 1930 à Kempten en Allemagne, Dascher, est l’un des principaux prestataires de solutions transports et logis-tiques en Europe. Elle compte près de 25.000 collaborateurs répartis sur 471 sites dans 42 pays, pour un CA de 5 Mrds E en 2013.

RIVADIS VISE LA PLACE DE LEADER Créée en 1971 par un pharmacien, Michel Ri-val, le laboratoire Rivadis développe, fabrique et commercialise des produits d’hygiène et de soins pour l’univers médical et hospitalier mais aussi pour toute la famille : de l’hygiène du bébé à la crème anti-âge. A la fin de l’été, le groupe thouarsais a racheté l’activité « vente directe » du groupe parisien Dexi, plus connu

Les EntreprisesQu I BOuGEN T

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sous la marque de cosmétiques Auriège, à base d’ingrédients naturels.Avec cette opération de croissance externe, Rivadis va peser 65 ME et passe de 230 à 450 collaborateurs. Dirigée par Christian et Véro-nique Lainé, la holding familiale va ainsi pou-voir jouer les premiers rôles et pourquoi pas devenir, dans les 3 ou 4 ans, N°1 français de la vente directe au grand public pour les produits d’hygiène et cosmétiques. En tout cas, quelle que soit l’évolution de l’entreprise, l’esprit made in France sera conservé : la production restera totalement ancrée dans les laboratoires de Louzy-Thouard pour Rivadis et de Norman-die pour l’ex-Auriège. 3 ME d’investissements y sont prévus dans les trois prochaines années. En 2013, Rivadis a réalisé 50,3 ME de CA (+7% sur un an), dont 15% à l’International.

LES FORGES DE BOLOGNE DANS LES STARTING BLOCKS A Parthenay, le projet de développement des Forges de Bologne annoncé il y a 18 mois se concrétise enfin. Les travaux ont débuté fin octobre et permettront de doubler la surface de l’usine avec 4.200 m2 supplémentaires. Au total, 20 ME d’investissement sont prévus sur cinq ans. Le nouveau site pourra ainsi réaliser les bras et ogives en titane du nouveau moteur d’avion Lip dont le contrat a récemment été acté avec le Groupe Lisi-Manoir Aerospace. Une quaran-taine de salariés ont déjà été recrutés et une soixantaine d’emplois (ingénieurs, techniciens, opérateurs et usineurs) devraient bientôt être créés pour atteindre une unité de 250 salariés à l’horizon 2018.

INFOTEL RECRUTE A NIORT Experte en gestion de données informatiques depuis 35 ans, la SSII Infotel possède six im-plantations sur l’Ouest : Rennes, Brest, Nantes, Le Mans, Bordeaux et Niort-Chauray. Implan-tée depuis 2007, celle-ci, n’était au départ qu’une agence commerciale. Aujourd’hui, elle est un vrai centre de production dédié à de gros clients comme la Maaf, la Maif, Darva (le hub informatique qui assure le lien entre ces deux mutuelles) ou i-BP, l’entreprise d’ingénierie bancaire des Banques populaires. L’agence, qui a intégré de nouveaux locaux de 500 m2 dans la zone Mendès-France, emploie aujourd’hui vingt collaborateurs et prévoit d’en embaucher une trentaine dans les deux ans : des informa-ticiens de bac +2 à bac +5, DUT, licence pro, master 2, ingénieurs, « tous en CDI», insiste Jean-Phlippe Aurin, le responsable de l’agence. Au niveau national, Air France, PSA ou BNP-Paribas figurent parmi les donneurs d’ordre historiques du groupe Infotel qui dispose de douze agences en France. Opérant également en Allemagne, Belgique, Pays-Bas et même aux Etats-Unis et en Chine, la SSII emploie au total 1.600 personnes et a réalisé 142,7 ME de CA en 2013.

VMP A SOUFFLE SES VINGT BOUGIESA Moncoutant, le fabricant de menuiseries PVC, aluminium et bois, VMP, a fêté son 20e anniversaire, célébrant du même coup un beau parcours. En effet, créée avec quatre collabo-rateurs, l’entreprise en emploie aujourd’hui 90 pour 12 ME de chiffre d’affaires. L’atelier initial (750 m2) s’est peu à peu agrandi pour atteindre 3.500m2 dont un showroom de plus de 700 m². Pourtant, pour Gérard Verger, son dirigeant, ces vingt années n’ont pas toujours été un long fleuve tranquille : « Au début, le marché augmentait régulièrement avec le PVC qui était porteur », puis «la récession dans le bâtiment est arrivé ». Sans compter la concurrence étran-gère, surtout polonaise (leader européen de la menuiserie PVC) qui a investi le marché de l’UE. Face à ces défis, VMP a adroitement manœu-vré, notamment via son bureau d’études qui a beaucoup innové en termes d’efficacité éner-gétique et de domotique. De quoi satisfaire et conserver la clientèle composée d’artisans, de fenêtriers et de constructeurs de maisons indi-viduelles du Grand Ouest.

CROISSANCE EXTERNE POUR GRAPHIC APPLICATION Installée à Saint-Maixent depuis 1972, Graphic Application est une entreprise familiale spé-cialiste de la communication visuelle : signalé-tique, enseigne, support sur véhicules ou sur textile, aménagement de stands... Dirigée par Alain et Stéphane Dupuy, l’entreprise rayonne sur tout le Poitou-Charentes et même au-de-là. Avec le récent rachat de Frouin Publicité (4 personnes), basé à Bressuire, elle va pou-voir élargir sa zone d’attraction sur le bocage, le Maine-et-Loire et la Vendée. Installée sur 2.500 m2, Graphic Application emploie 52 salariés.

ZODIAC AERO ELECTRIC SOIGNE SA COMPETITIVITE A Chauray, Zodiac Aero Electric fournit des composants de sous-systèmes et de systèmes électriques pour les grands avionneurs tels que Airbus, Boing, Bombardier ou Dassault…et participe au développement de l’E-Fan, un pe-tit avion léger entièrement électrique. Depuis le début de l’année, pour faire face à son car-net de commandes bien garni, l’équipementier aéronautique a pris une série de mesures qui lui permettent d’augmenter ses capacités de production. L’ex-ECE a d’abord investi 3 ME pour aménager un bâtiment BBC d’une sur-face de 3.000m2, opérationnel depuis le prin-temps 2014, portant la surface totale couverte du site à 22.000m2. L’entreprise en a profité pour gagner en compétitivité en implantant de nouvelless lignes de production, en réorga-nisant ses flux de production et en renforçant l’automatisation des process. L’objectif : passer progressivement d’une cadence de deux A 350 par mois à dix par mois.

A Chauray, l’entreprise emploie 660 salariés en CDI et des intérimaires pour un chiffre d’af-faires de 155 millions d’E. Elle devrait appro-cher les 20% de croissance en 2014.Parallèlement, la maison-mère Zodiac Aeros-pace, également présente en Charente (Co-gnac, Ars, Merpins) fait face à une crise de croissance, affichant deux mois de retard dans ses livraisons de sièges d’avions. Une crise de croissance que beaucoup d’entreprises vou-draient connaître !

DAWAQ SÉLECTIONNÉE POUR LE CES DE LAS VEGAS La jeune entreprise niortaise d’édition de lo-giciel Dawaq, créée par Bertrand Lebon, est spécialisée dans la migration des systèmes d’information. Elle vient notamment de réali-ser un projet d’envergure avec le Groupe Inter Mutuelles Assistances et figurera parmi les 60 start-up françaises sélectionnées pour repré-senter la France au prochain Consumer Elec-tronics Show de Las Vegas. Le CES est plus grand salon mondial consacré aux différentes innovations dans le domaine des nouvelles technologies.

86 VIENNE

THALES CONSOLIDE SON SITE DE CHATELLERAULT Le récent plan de restructuration du groupe d’aéronautique et de défense Thales devrait profiter au site de Chatellerault. En effet, l’unité R&D de Vendôme (41) sera supprimée d’ici 2017 et redéployée sur les quatre pôles d’excellence : Bordeaux, Toulouse, Valence et Châtellerault. A terme, Bordeaux-Mérignac regroupera l’ingénierie système, la plate-forme de calcul et les interfaces hommes/système. Toulouse se spécialisera dans les logiciels de gestion de vol, Valence dans les systèmes de navigation, et Châtellerault dans les centrales inertielles. Selon la direction, le carnet de com-mandes actuel et l’émergence de nouveaux programmes civils comme le X6 d’Airbus Heli-copter ou, à plus long terme, le successeur de l’A320, laissent présager de bonnes perspec-tives pour Thales Avionics… même si les com-mandes militaires sont plus atones.

NOUVEAU PILOTE ET NOUVELLES AMBITIONS POUR INES INTERACTIVELa holdig Ines Interactive (1 ME de CA), qui regroupe trois agences de communication et NTIC : 2S3I, Pubble-Gum, Axentonic et un centre de formation (Iftic), a changé de main en milieu d’année 2014. Son créateur, Antony Glaziou est parti créer une nouvelle société au Maroc et a cédé ses parts à Yves Trousselle qui devient actionnaire majoritaire. Ce directeur

des services d’information et de la responsabili-té sociétale chez Aigle assurera la gouvernance de la holding tout en conservant ses fonctions à Ingrandes. Ses ambitions ? Dépasser le terri-toire régional et passer de douze à cinquante collaborateurs, si possible dans les cinq ans.

L’ICOMTEC DEVIENT « POLE INFORMATION-COMMUNICATION » DE L’IAE DE POITIERSLa rentrée 2014 a été synonyme de change-ments pour l’Icomtec désormais intégré à l’IAE de Poitiers. Changement de responsable d’abord : Christian Marcon, directeur de l’Ins-titut depuis la création en 1996, a laissé sa place à Isabelle Hare, maître de conférences en sciences de l’information communication à l’Icomtec depuis 2008. Changement de nom aussi : « La marque Icomtec n’est plus néces-saire à notre identification et la marque IAE est très solide et valorisante pour nos étudiants. Nous sommes un peu tristes de l’abandonner, bien sûr. Pour nos diplômés, ce sera aussi un peu difficile à avaler. Mais le pragmatisme et la logique stratégique s’imposent et nous conser-vons notre culture forte » soutiennent l’ancien et la nouvelle responsable du désormais « Pôle Information Communication de l’IAE ».Pour bien marquer son esprit offensif, la nou-velle entité a ouvert un Master « Intelligence économique » en formation à distance : une première en France.

DEPUIS 20 ANS, LUMELEC EST TOUJOURS RESTE « BRANCHE » Créé à Mazerolles dans le sillage de la Centrale de Civaux, Lumelec souffle cette année ses 20 bougies. Le parcours n’a pas toujours été facile pour cette entreprise spécialisée à l’origine dans la métallerie et qui, depuis 2001, s’est réorientée vers l’installation et la maintenance électrique. En 2013, Lumelec a décroché le plus gros marché de son histoire : l’installation électrique des 134 cottages du Center Parcs. De quoi fournir du travail pour sept salariés pendant un an, soit jusqu’à mars 2015. Cela n’empêche pas l’entreprise de chercher des relais de croissance, notamment pour compenser la faiblesse des marchés publics. Lumelec se diversifie par exemple dans la voi-ture électrique et surtout dans la télésurveil-lance, un marché en développement chez les commerçants et les particuliers. La croissance externe est une autre piste : le récent rachat de Fradon, une entreprise deux-sévrienne spé-cialisée dans l’électricité industrielle, lui permet effectivement de gagner en compétences et en productivité avec un seul bureau d’études. Lumelec emploie aujourd’hui 33 salariés pour un chiffre d’affaires de 4 ME.

Sources : Les Echos, Charente Libre, Sud-Ouest, Nouvelle République, Actuflux, Communiqués de presse

INFORMATIONS JdPJDP Sarl19 avenue Philippsburg - 17410 St-Martin-de-RéN°ISSN 1156-8801 - N° Dépôt légal : 367RCS La Rochelle 397 764 358Tél. 05 46 00 09 19 - Fax. 05 46 00 09 55e-mail : [email protected]

POITOU-CHARENTESLIMOUSIN - VENDÉE : EDITION MASTERDirectrice de Publication : Nathalie VauchezDirecteur de la Rédaction : Didier ReuterRédaction : Didier Reuter - Yves Guérin Laurent Kaczmarek - Nathalie Vauchez

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Sortie JdP N° 122 : décembre 2014Cet exemplaire ne peut être vendu que par abonnement.Site : www.journaldesprofessionnels.fr

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DossiercOmmERc IaL

23N° 122 - Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr

SWOT & TABLEAU DE BORD

SWOT : LA CLE DE VOUTE D’UNE STRATEGIE MARKETING

LE SWOT, WHAT IS IT ?

La matrice SWOT (Strengths-Weaknesses-Opportunities-Threats) ou AFOM (Atouts-Faiblesses-Opportunités-Menaces) est un outil d’analyse qui croise l’étude des forces et des faiblesses d’une entreprise avec celle des opportunités et des menaces de son environnement. Par la confrontation de ces quatre volets, classiquement représentés sous forme de tableau à quatre entrées, on peut établir un diagnostic prospectif qui peut/doit déboucher successivement sur des décisions stratégiques, un plan d’action marketing et la fixation d’objectifs perti-nents.• Les Atouts sont les aspects positifs in-ternes de l’entreprise qu’elle est en mesure de contrôler et sur lesquels elle peut prépa-rer le futur. Exemples : bon niveau d’exper-tise, R&D performant, produits novateurs, salariés formés, procédures fiables, certi-fications et normes environnementales, bonne notoriété, clients et circuit de distri-bution fidèles… • Les Faiblesses sont les aspects néga-tifs internes, constatés ou percus, qui dé-pendent de l’entreprise et pour lesquels de larges marges d’amélioration existent. Exemples : manque de capacité de produc-tion, faibles compétences techniques, R&D atone, ressources financières insuffisantes, clientèle non diversifiée, productivité non efficiente, produits indifférenciés par rap-port à la concurrence, réputation écornée… Conseil : L’étude de ces forces et faiblesses nécessite de la lucidité et doit dépasser le seul jugement subjectif. Il ne faut pas avoir peur d’aller chercher de vraies pistes d’in-vestigation : audit auprès des clients, des salariés, des fournisseurs, des sous-trai-tants, du banquier, des réseaux sociaux, comparaison avec les pratiques des concur-rents, …• Les opportunités sont les orientations positives du monde extérieur dont l’entre-prise peut éventuellement tirer parti. Elles se développent hors du champ d’influence de l’entreprise. Exemples : ouverture de marchés émergents, suppression de bar-rières commerciales, nouvelles tendances, innovation technologique, nouvelles aides à l’export, concurrent inefficace ou en dif-ficulté, démographie ou pyramide des âges favorable…• Les menaces sont les tendances, les obs-tacles ou les facteurs qui risquent de freiner et d’inhiber la croissance de l’entreprise, ou même de mettre en danger sa péren-nité. Exemples : concurrence exacerbée et guerre des prix, nouvelle taxation sur les produits ou services, concurrent ayant un produit innovant ou ayant un meilleur accès aux circuits de distribution, nouvelle contrainte environnementale, pouvoir d’achat en baisse, entrave aux échanges commerciaux… Conseil : Au-delà de la veille locale, régio-nale et internationale de son secteur d’acti-vités, l’étude des opportunités et menaces nécessite un minimum d’intuition et de vision affutée sur tous les champs de la société.

LE SWOT, WHY ?

Une bonne maîtrise de la matrice SWOT permet de définir une stratégie de dévelop-pement efficiente en termes de position-nement, de moyens humains, techniques ou organisationnels à mettre en œuvre, de choix d’investissements, d’innovation, de modulation de la gamme, de mode de distribution, d’objectifs qualitatifs… et bien sûr d’objectifs en volume de ventes.

Check-lists pour réussir son SWOT• Le champ de l’analyse est-il clairement

défini en amont ?• Les participants au SWOT constituent-ils

un ensemble représentatif des différents avis possibles sur le sujet ?

• Les sources d’informations sont-elles fiables et suffisamment croisées?

• Sont-elles exhaustives et non influencées par une personne (ou un groupe) d’in-fluence ?

• La synthèse est-elle fidèle, de bonne fac-ture et hiérarchisée ?

• Le rapport détaille-t-il la méthode mise en œuvre et ses limites ?

• La lecture du SWOT est-elle aisée ?• Le décryptage et les commentaires qui

l’accompagnent lors de sa présentation sont-ils pertinents ?

• L’analyse permet-elle de répondre de ma-nière efficiente aux questions de départ ?

LES AVANTAGES ET LES LIMITES DE SWOTMême bien structurée, l’analyse SWOT reste un outil réducteur et simplificateur, comme tous les outils aboutissant à une matrice. Pourtant, elle participe grandement à la cla-rification des idées et à l’appropriation des axes stratégiques à mettre en oeuvre.

Les 4 grands axes stratégies possiblesUne fois la matrice SWOT analysée, quatre grandes stratégies peuvent être privilé-giées, selon Mathieu Brogniart, spécialiste de l’analyse stratégique des entreprises :• L’offensive de l’expansion consiste à utiliser les atouts en interne pour profiter au maximum des opportunités de l’envi-ronnement. Exemples : investir en R&D ou dans un nouveau réseau de distribution, créer des alliances porteuses de nouveaux marchés, lever des fonds pour surfer sur les opportunités. • La défensive de l’expansion se concentre sur l’amélioration et le dévelop-pement des points faibles de l’entreprise pour saisir les opportunités détectées. Exemples : développer sa notoriété à l’in-ternational pour se positionner sur de nou-veaux marchés émergents, redéployer la force commerciale sur des zones plus ren-tables, obtenir les certifications nécessaires pour accéder aux marchés publics…• La défense qui s’efforce d’utiliser au mieux les forces et les atouts de l’entreprise pour se protéger des menaces de l’environ-nement. Exemple : renforcer son position-nement haut de gamme pour occuper un marché différencié à haute valeur ajoutée, loin de la guerre des prix, ou, au contraire, gagner en productivité pour proposer des prix qui « casseront » la concurrence, ver-rouiller la fidélisation de la clientèle de l’en-treprise .• Le repositionnement ou la diversifica-tion qui consiste à diminuer les faiblesses pour réduire la vulnérabilité de l’entreprise face aux menaces extérieures. Exemples : diversifier la gamme de produits et ser-vices…pour élargir la clientèle, gagner en productivité, se concentrer sur les pro-duits rentables, relooker ses produits pour gagner en notoriété et augmenter les prix, chasser le « gaspi », mobiliser les troupes…

Les 10 questions à se poser pour faire une synthèse efficace du SWOT ?Pour tirer parti de la matrice SWOT de fa-çon efficiente, il convient de répondre au moins à ces cinq interrogations : • Comment optimiser mes forces et mes

ressources ?• Comment minimiser mes faiblesses ?• Comment utiliser mes forces pour tirer

parti des opportunités ?• Comment utiliser mes forces pour réduire

les menaces ?• En quoi les opportunités permettent de

compenser les menaces ?

SWOT ENCORE… POUR ETABLIR SON PLAN D’ACTION COMMERCIALL’analyse SWOT, très utile en stratégie d’entreprise, l’est tout autant pour le plan d’action commercial. La question devient : « Comment traduire l’analyse SWOT en actions sur le terrain et en objectifs commerciaux ? ».

Qu’est-ce qu’un plan d’action com-mercial ?Par principe, un PAC englobe toutes les actions à mettre en oeuvre pour atteindre les objectifs commerciaux d’une entre-prise : priorités, moyens techniques et RH, méthodes de vente, actions de promo-tion, objectifs chiffrés… Il existe plusieurs façons de le décliner : certaines entre-prises présentent un plan d’action global, d’autres le font par structure de produits, par secteur géographique ou par segment de clientèle …. L’essentiel est que ce plan d’action soit au service de la stratégie glo-bale de l’entreprise, mobilisatrice et lisible par tous.

Le SWOT au service du plan d’action commercialeLa « méthode au 4 entrées » est parfaite-ment transposable pour l’élaboration du plan d’action commerciale :• Les opportunités : concurrent déstabi-lisé, zone en émergence, marché en forte croissance, adoption de lois favorables….• Les menaces: nouveaux concurrents, marché en déclin, nouveaux produits de substitution, contraintes législatives, zones géographiques à risque… • Les forces: qualité reconnue des pro-duits, procédé de fabrication fiable, domi-nation par les coûts, position de leader, procédures qualité, force de vente moti-vée, qualité de la relation client… • Les faiblesses: prix supérieur à la concurrence, faible taux de fidélisation, mauvaise implantation, faible catalogue de produits et services…

Et la problématique devient la même que pour le SWOT stratégique, avec une dimension plus opérationnelle :• Comment optimiser nos réseaux de

distribution ?• Comment optimiser notre efficacité

commerciale en termes de fidélisation et de prospection de nouveaux clients ?

• Comment augmenter notre chiffre d’affaires ?

• Comment faire pour avoir une force de vente plus productive ?

• Quelles actions de soutien, de promotion et d’accompagnement faut-il mettre en œuvre ?

SWOT TOUJOURS… POUR DETERMI-NER LES OBJECTIFS COMMERCIAUXLa matrice SWOT peut aussi servir de clé de voute et de soutien pédagogique pour justifier et préciser les objectifs de vente auprès de la force commerciale.Rappelons à ce propos que, pour être partagés par tous, les objectifs de vente doivent être :• attribués avec le plus de justesse

possible entre les commerciaux.• mesurables avec des indicateurs de

performances fiables,• expliqués et discutés,• suffisamment ambitieux pour motiver,

• réalisables pour ne pas décourager,• assortis de moyens,• entretenus en permanence par de la

reconnaissance des résultats acquis,

LE TABLEAU DE BORD DE GESTION : UN GPS INDISPENSABLE PAR TEMPS MAUSSADETous les décideurs le savent, les prévisions ne correspondent jamais à la réalité : le décollage des ventes est plus lent que prévu et les charges d’exploitation s’accumulent plus vite ou, au contraire, de nouveaux marchés se sont concrétisés et les marges sont plus importantes. L’utilisation de tableaux de bord est alors essentielle pour piloter, anticiper et procéder à des actions de correction rapides, voire urgentes, à la hausse comme à la baisse.

Les principaux tableaux de bord.Tous les tableaux de bord s’appuient sur des indicateurs de synthèse qui permettent d’évaluer les performances de l’entreprise en comparaison avec ses objectifs stratégique à long terme et ses objectifs opérationnels à court terme. Le premier travail consiste donc à trouver les indicateurs adaptés à son secteur d’activités, mais aussi à son destinataire final : dirigeant, chef de secteur, de service, d’équipe. On distingue au moins 5 catégories d’indicateurs :• des indicateurs économiques qui me-

surent les résultats et les coûts purement financiers.

• des indicateurs physiques qui évaluent la qualité des produits, le traitement des commandes, les délais, la logistique…

• des indicateurs humains qui évaluent la performance des salariés,

• des indicateurs de suivi de projets qui mesurent l’avancée d’un projet.

• des indicateurs commerciaux qui me-surent le niveau des ventes.

La difficulté est d’élaborer des tableaux de bord suffisamment complets sans qu’ils soient des usines à gaz. Seules l’effica-cité et la lisibilité doivent compter… et l’emploi de graphes fait parti des solutions indéniables.

L’analyse des écarts…La photographie d’une situation à un instant T est une chose, l’interpréter en est une autre. En effet, une fois les écarts mis en évidence, il faut procéder à un diagnostic de ceux-ci :Les objectifs sont-ils trop élevés ?Est-ce dû à la conjoncture, à l’arrivée d’un nouveau concurrent, à un manque de notoriété ou de moyens marketing, à un manque de motivation ou de formation des commerciaux ?L’augmentation des tarifs de certains prestataires ont-ils plombés nos comptes ?La pression des prix exercée par la clientèle a t’elle fait fondre nos marges ?En quoi mon SWOT s’est trompé ?

Conseil : Pour choisir les tableaux de bord les plus adaptés, les experts comptables ou les Centres de gestion agréée restent les interlocuteurs les plus pertinents.

Sources : succès-marketing.com, ec.europa.eu, APCE

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