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Le handicap, une vision invalidée ?

MyQSEQUALITÉ | SÉCURITÉ | ENVIRONNEMENT

Édition N° 20 | Avril 2017

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MyQSE

Journal realisé par des étudiants du Master 2 Maintenance Qualité Sécurité Environnement de l’Université Paris 13

MASTER MQSERetour sur les événements réalisés par les étudiants p. 3

L’AUTOCONSOMMATION D’ÉNERGIEUn nouveau projet de loi est définitivement adopté p. 14

LES ACCIDENTS INDUSTRIELSL’intérêt de faire un REX sur les accidents industriels p. 16

LE MANAGEMENTLes points clés à connaitre pour être un bon manager p. 20

LE DIAGRAMME DE PARETOLa loi des 80 - 20 p. 22

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MyQSE | Avril 2017

ÉDITO

Photo prise sur un chantier de construction de logement par un de nos lecteurs à Santiago au Chili lors de ses vacances.

L’IMAGEINSOLITE

DU MOIS

Le 20e numéro du journal MyQSE vient de sortir !En mars, toute l’équipe a travaillé sur divers sujets QSE pour vous proposer des ar-ticles variés et intéressants.

Pour ce journal, nous vous présentons une actualité toute particulière. Durant le mois de mars, plusieurs étudiants de notre promotion, ont réalisé leur projet universitaire. Chaque année, la formation demande aux élèves de seconde année du master de réaliser un projet en lien avec les domaines de la maintenance, la qualité, l’hygiène, la sécurité ou l’environnement, en lien avec le master MQSE, mais également en lien avec l’université Paris 13 .Nous avons décidé de revenir sur les réalisations de nos camarades. Et ce n’est pas moins de cinq événements qui vous sont aujourd’hui présentés !

Cependant le journal ne s’arrête pas là. Vous découvrirez des focus QSE sur l’au-toconsommation d’électricité et sur les accidents industriels. Vous pourrez lire des fiches pratiques sur le management et sur la méthode de Pareto. Vous retrouverez également deux interviews : la première d’une ancienne étudiante du master MQSE, devenue responsable qualité du groupe Rousselet et la seconde d’un étudiant en master 2 en formation initiale.

Bien évidemment et comme toujours, vous retrouverez vos traditionnels divertissements, offres d’emploi et gestes-éco.

Retrouvez prochainement, retrouvez en vidéo des témoignages sur des accidents de travail et domestiques, vécus du point de vue de la victime ou de son manager, sur nos réseaux sociaux !

En espérant que ce programme vous plaise.Nous vous donnons rendez-vous le mois prochain pour le 21e numéro du journal MyQSE. En attendant, nous vous invitons à nous rejoindre sur les réseaux sociaux : Facebook et LinkedIn, pour nous contacter ou décou-vrir des exclusivités.

Alors SUIVEZ-NOUS !

Bonne lecture !

M S X

LEMOTDEL’ÉQUIPE

Le journal MyQSEvous présente

LES ÉVÉNEMENTS

DU MASTER MQSE !

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MyQSE | Avril 2017

L’ACTUALITÉ DU MOIS

LE COCKTAIL DU MASTER MQSEUn moment d’échange et de convivialité

Ce cocktail annuel s’est déroulé le vendredi 3 mars, au bar Belushi’s à Gare du Nord (Paris 10e). Cet événement a été organisé par l’association des étudiants du master MQSE de l’université Paris 13 de Bobigny : l’AQSE.

L’événement organisé par tous les membres de l’association, avait pour but d’offrir un moment d’échange entre les étudiants du master MQSE de première et de deuxième année, des anciens étudiants du master, ainsi que des intervenants et des professionnels.

Le Journal MyQSE s’est rendu sur place - avec la double casquette d’étudiants et de rédacteurs - pour faire le bilan de cette soirée et vous rappor-ter les mots du président de l’association AQSE.

Cette soirée a permis aux étudiants d’échanger et de s’informer sur leurs futurs postes de manager QSE grâce à la présence des intervenants et les professionnels qui étaient présents.Les étudiants ont également pu prendre connaissance des parcours professionnels des anciens étudiants du master MQSE, de leurs années universitaires à leur poste actuel.

«Toute l’équipe de l’AQSE est néanmoins

fière de cette soirée.[Aleksandar, le président de l’association]»

Cockt

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QSE

Les membres de l’association AQSE, organisateur de la soirée

Aleksandar, le président de l’associationanimant le quizz.

Équipe gagnante du quizz

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L’ACTUALITÉ DU MOIS

Les professionnels et les intervenants, n’étant pas issus du master MQSE, ont souhaité en savoir plus sur le contenu du master et qu’elles étaient les attentes des étudiants une fois leur diplôme obtenu. Comment envisagent-ils leur future carrière dans le domaine QSE. Le cocktail, dans son ambiance festive et conviviale, a été ponctué d’activités sur des thèmes liés au QSE. Les membres de l’association ont réalisé un quizz interactif. Les participants, ayant remporté le plus de points, ont gagné des cadeaux.

À la suite de cet événement, nous sommes allés à la rencontre du président de l’association de l’AQSE afin qu’il nous adresse son ressenti sur l’organisation et le déroulement de cet événement. « Je dois remercier Jo-nathan - l’ancien président de l’association - qui nous a beaucoup aidés en amont. Je remercie également Dylan, notre vice-président événementiel, avec l’aide de Clémentine, Émilie, Hélène, Halem, Renaud, Syed, Alexandre, Nicolas, Mouhoud, Souley, Dadel, Neru. Tous ont contribué à la réussite de cette soirée ».Aleksandar regrette le manque de participants : « j’at-

tendais peut-être plus d’intervenants, de professeurs de l’université et aussi d’anciens étudiants, mais les contraintes de chacun en ont fait autrement. Ce-pendant, pouvoir échanger avec les anciens étu-diants du master fut important et enrichissant ».

Avant d’ajouter : « Toute l’équipe de l’AQSE est néanmoins fière de cette soirée. Nous avons at-teint nos objectifs et rempli nos différents enga-gements que ce soit avec le Belushi’s ou avec Madame Salerno et Monsieur Moyeux - respon-sables du master MQSE. Nous attendons patiem-ment l’année prochaine, où à notre tour, nous aiderons la nouvelle équipe de l’AQSE dans la réalisation de cette soirée cocktail ».

Nous adressons, au titre du journal MyQSE, nos remerciements à l’ensemble de l’équipe de l’AQSE pour avoir organisé cet événement qui fût très convivial, chaleureux et source d’enri-chissement.

Cocktail AQ

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Le cocktail de l’AQSE

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L’ACTUALITÉ DU MOIS

SENSIB’ SSE : L’ACCIDENT DE TRAVAIL N’EST PAS UNE FATALITÉLes étudiants du master MQSE de l’université Paris13 étaient à l’honneurLe 7 mars dernier, a eu lieu, sur le Campus des métiers et de l’entreprise de Bo-bigny, l’événement Sen-sib’SSE.

Ce projet, a été organisé par les étudiants du mas-ter MQSE de l’université Paris 13. Plusieurs ateliers étaient préparés par les étudiants du groupe Sen-sib’SSE. Ces ateliers por-taient sur diverses théma-tiques telles que le risque routier, le risque lié au BTP, le risque électrique, le risque lié à l’ergonomie, le risque chimique et le risque lié au bruit.

L’événement s’est déroulé en deux demi-journées. Une centaine de participants ont été réunis sur le thème de la sensibilisation des jeunes sur les risques professionnels. Les étudiants étaient ré-partis en groupes de 8 à 15 et encadrés par des professeurs. Un parcours était défini afin que chacun puisse participer à tous les ateliers de la journée.

Ces ateliers regroupaient des activités ludiques et interactives pendant lesquelles les participants pouvaient intégrer des cas pratiques réels sur les risques abordés. Nous pouvions également re-trouver des jeux tels que des questionnaires aux-

quels ont participé les étudiants et les professionnels de la santé, sécurité et de l’environnement.

L ’ é q u i p e du journal MyQSE est revenu sur cet événe-ment et au p a s s a g e profité pour a p p o r t e r son soutien à cette ini-tiative. Les o r ga n i s a -teurs ont accordé une interview exclusive à l’équipe de MyQSE : « Cette sensibilisation a été organisée dans le cadre de notre projet classe. Nous avons choisi cette théma-tique parce qu’en tant qu’apprentis HSE, nous faisons tous le même constat : beaucoup d’accidents du tra-vail auraient pu être évités, si les travailleurs avaient été suffisamment informés des risques. On a émis l’hypothèse que l’explication pourrait venir du manque de sensibi-lisation aux risques professionnels chez les jeunes. Nous avons donc souhaité sensibiliser des apprentis et étu-diants de tout corps de métiers aux risques profession-nels, avant leur entrée définitive sur le monde du travail.

Sens

ib’SSE

L’équipe organisatrice du projet

Atelier sur le port de charge

Échange entre professionnels et étudiants

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L’ACTUALITÉ DU MOIS

Notre souhait est de faire d’eux, les moteurs de l’amélio-ration des conditions de santé de sécurité au travail. »

La chef du projet nous partage son avis : « Nous avons réalisé un très beau projet. Je suis fière de toute l’équipe, et je pense que nous avons marqué l’esprit du CFA Campus des métiers et de l’entreprise, mais aussi de nos partenaires : CSEEE, OPPBTP, CONSUEL, PROMO-TELEC, Préfecture de Police, ES&S, INEPS.Un grand merci à tous nos partenaires, aux participants pour leur soutien, leur disponibilité et la bonne humeur qui a régné pendant tout l’événement ! »

De même, nous avons pu recueillir les avis de quelques participants.

David : « J’ai appris beaucoup de choses sur les risques professionnels et la santé, sécurité au travail. C’est vrai quand on n’est pas informé, le risque n’est pas toujours évident à déceler. C’était très enri-chissant comme événement et je souhaiterais que cela se réitère pour les années à venir.»

Emma : « C’était très intéressant, mais très long parce qu’il n’y avait pas beaucoup de pauses. Si c’était à refaire, j’y participerais volontiers. »Blake-Jonathan : « Un événement qui a susci-té beaucoup d’attention chez les participants, nous étions vraiment impliqués. Seul regret, le test de la Police nationale que je n’ai pas pu effec-tuer. Un grand merci à la Police nationale pour sa présence. »

Sensib’SSE

Séance de sensibilisation des partici-pants avec la police

Des étudiants en plein atelier de forma-tion à la manipulation des extincteurs

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L’ACTUALITÉ DU MOIS

HANDI’CAPABLE : LE HANDICAP,UNE VISION INVALIDÉE ?Un événement organisé par des étudiants du masterLa journée Handi’Capable s’est déroulée le 9 mars 2017, par un groupe d’étudiants du master 2 MQSE de l’université Paris 13, sur le campus de Bobigny. L’équipe organisatrice avait concocté plusieurs animations et des ateliers afin de sensi-biliser les participants autour du thème du handi-cap. L’événement a eu lieu sous forme d’un salon où plusieurs activités, témoignages et stands de sensibilisation avaient été mis en place. Au pro-gramme de cette journée, nous pouvions retrou-ver une animation avec le magicien Kader Bueno, une projection vidéo du témoignage de Janine Horvat et un cours de langage des signes avec Laye Cisse. Ces activités ont été suivies d’un dé-filé de mode avec le styliste Mason ewing puis de son discours.

L’équipe du journal MyQSE était présente pour soutenir cette cause. À l’issue de l’événement, nous avons pu obtenir une petite interview exclusive de l’équipe chargée de ce projet.« Pour notre projet de classe, nous avons décidé d’organiser un événement sur la thématique du han-dicap. Le handicap est un sujet qui nous tenait par-ticulièrement à cœur, d’autant que des membres de notre groupe sont concernés directement ou indirecte-

ment par ce sujet. Nous avons également remarqué que cette problématique est encore très floue et peu mise en avant. Afin d’avoir le plus de monde possible à notre événement, nous avons misé sur deux activités phares : il s’agissait de la prestation d’un magicien reconnu et d’un défilé de mode. Kader Bueno a permis d’ouvrir notre événement de la meilleure des manières, comme prévu cela a attiré un important public. En ce qui concerne le défilé de mode, celui-ci a mis en avant la collection du parrain de notre événement Mason ewing (styliste designer et non-voyant) avec des mannequins ama-teurs ayant les yeux bandés. Le but était de montrer que malgré le handicap et les différences, une personne

peut être mise en scène et en avant dans la société.En effet, nous avons utilisé tous les moyens à notre dis-position (réseaux sociaux, sites Internet, contacts en entreprises, et d’autres organismes comme Campus93). Nous avons pu passer deux fois à la radio (RTSF 93 et Fréquence Paris Plurielle). Après notre salon, des articles et vidéos de notre événement ont pu paraître dans le journal Le Parisien et le journal Bonjour Bobigny. Parmi les invités, nous pouvions compter sur la présence des élus de la mairie de Bobigny. On espère que cette dé-marche sera pérennisée sur le long terme au sein de l’université ».

Le Handicap n’est pas contagieux, l’ignorance oui !

«Le secret de notre succès était la communication !

[L’équipe Handi’Capable]»

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L’affiche officielle de l’événement

L’équipe du projet Handi’Capable

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L’ACTUALITÉ DU MOIS

Parmi les stands présents pour cet événement, certains avaient pour but de sensibiliser à certaines situations de handicaps, d’autres d’impliquer le maximum de per-sonnes à s’investir dans ces problématiques et d’inciter les étudiants à s’exprimer sur les difficultés qu’ils peuvent rencontrer. L’équipe MyQSE a pu s’entretenir avec quelques acteurs des différents stands.

Stand service universitaire de médecine préventive Celui-ci était composé d’un médecin, le docteur Cre-tegny, un psychologue monsieur Melliti et d’une infir-mière. Le service universitaire de médecine préventive est chargé de préserver la santé des étudiants, mais également, d’effectuer des campagnes de prévention et d’éducation à la santé. Présent sur le salon, ce stand avait pour but de sensibiliser les étudiants sur certains handicaps invisibles et troubles fonctionnels, tels que la dyslexie, dysgraphie... Pour cela, quelques animations permettaient aux étudiants de mieux s’approprier les difficultés rencontrées avec ces différents troubles. Monsieur Melliti, psychologue du stand n’a pas hésité à communiquer un message à l’ensemble de nos lecteurs : « les étudiants sont les bienvenus dans le service de médecine préventive, toute l’équipe reste à leur dispo-sition pour les questions qui concernent leur santé ».

Stand Visio Handicap

Nous avons pu rencontrer monsieur Damien Cottin, président de cette as-

sociation à but non lucra-tif. L’association propose des solutions technologiques pour les déficients visuels, et permet d’élargir l’acces-sibilité quand elle n’est pas mise à disposition. Elle re-cherche des projets et ainsi se crée une liste de parte-naires innovants. Cette association incite également les plus jeunes à faire part de leurs projets d’innovation qui pourraient faciliter les conditions de vie des déficients visuels par la mise en place de concours (dans les ly-cées...).Pour le président de l’association « Il ne faut pas at-tendre d’être confronté à une réalité qui crée des han-

dicaps pour être plus humain et se tourner vers ceux qui en ont besoin ».

Stand Fédéeh

Fédération étu-diante pour une dynamique études et emploi avec un handicap - Lauréat de « France s’en-gage »

Cette association intervient auprès des jeunes en situation de handicap, à travers des pro-grammes de tutorats et de parrainage, afin de les aider dans leur insertion professionnelle. Un membre de la fédération a précisé « c’est super intéressant que les jeunes d’aujourd’hui soient autant sensibilisés par le sujet du handi-cap et qu’ils se mobilisent pour casser les pré-jugés ».

Stand AHF

Action Handicap France : Collectif de profession-nels du handicap et de

l’accessibilité

Action Handicap France a pour but de sensibi-liser et de former le grand public, les entreprises et les différentes structures aux problématiques concernant tous les types de handicaps, et de proposer des solutions techniques et humaines. Elle promeut l’aménagement de poste et l’inser-tion dans l’emploi des personnes en situation de handicap. Le représentant de AHF pour la jour-née Handi’Capable trouvait que cet événement était une très bonne initiative !

Stand FFH

Fédération Française Han-

diSport

Leur mission est de proposer une activité sportive adaptée à toute personne présentant un handi-cap physique ou sensoriel. Un membre de cette fé-dération nous a confié « c’est un événement très animé avec plein d’enthousiasme, c’est important de partager des moments comme celui-ci… ça favorise l’inclusion ! ».

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Kader Bueno lors de son spectacle de magie

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L’ACTUALITÉ DU MOIS

LE MEETING MQSEUne rencontre entre professionnels et étudiants !

Le 24 mars 2017, à l’université Paris 13, à Bobigny, s’est déroulé le Meeting MQSE.

Cet événement a été organisé par un groupe d’étudiant du master maintenance, quali-té, sécurité et environnement (MQSE), dans le

cadre de leur « projet de classe » de seconde année d’étude.À cette occasion, de nombreux professionnels, ayant des fonctions hiérarchiques différentes, tels que des responsables hygiène, sécurité, environnement (HSE), ou des responsables ressources humaines (RH), étaient présents. Et, elle a également permis la participation d’étudiants de licence, étant susceptible de choisir le master MQSE pour la suite de leurs études.

L’objectif de cette soirée était d’organiser la rencontre entre futurs étudiants du master MQSE et profession-

nels des domaines suivants : mainte-nance, qualité, sécurité et environne-ment.

L’équipe du journal MyQSE, s’est ren-due sur les lieux afin de partager cet événement avec l’équipe organisa-trice et les soutenir dans ce projet. Lors de cette soirée, l’équipe du mee-ting avait mis en place deux activités principales.

L’une d’elles a été l’installation d’étu-diants et de professionnels autour de plusieurs tables, chacune associée à une composante précédemment citée, durant un temps imparti. Cette situation a permis à chacun des participants de faire connaissance et aborder un grand nombre de thèmes, comme

le QSE, les unités d’enseignements du master MQSE, mais aussi de découvrir les secteurs d’activités des profes-sionnels participant au meeting.

En seconde partie de soirée, un quiz a été organisé. Celui-ci était basé sur les enseignements appris durant les deux années de master MQSE. Les questions étaient d’ordre général, afin de faire participer le maximum de personnes au jeu et ainsi leur donner une chance de gagner.

Depuis plusieurs mois, l’équipe de ce projet avait orga-nisé une tombola. La soirée, c’est donc terminée par le tirage au sort de celle-ci. Ce fût un moment riche en

Mєэtin

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QSE

Equipe du projet Meeting MQSE

Rencontre entre professionnels et étudiants

Échanges entre professionnels, étudiants et la co-responsable du master Madame Salerno

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L’ACTUALITÉ DU MOIS

émotion, avec de nombreux gagnants.

L’équipe du Meeting MQSE a témoigné pour nous :« La soirée c’est très bien passée, nous avons eu de nombreux retours positifs. Certaines personnes ont souhaité s’inscrire au master MQSE, ce qui représentait un de nos objectifs à atteindre ».« Nous avons choisi d’organiser un Meeting MQSE, car nous trouvions ce concept très intéressant. En 2016, nous avions participé au « Speed Meeting », organisé par les masters 2 de la promotion 2014-2016. Ce projet nous a tout de suite plu. Notre souhait était de péren-

niser ce type d ’événement , permettant ainsi de promouvoir le master. »

Nous sommes allés à la rencontre de la chef de ce projet. Elle nous a confié ses ressentis sur la soirée :« Je suis très contente du résultat. Il est vrai qu’or-ganiser un événement en invitant que des per-sonnes « inconnues » n’est pas du tout facile, mais nous y sommes arrivés ! Ce qui me rend la plus heureuse est de voir des étudiants et des professionnels repartir de cette soirée avec le sourire et surtout avec de nom-breux contacts. »

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Les gagnants du jeu organisé par l’équipe Meeting MQSE ainsi quequelques participants

Les échanges autour des différentes tables entre professionnels et étudiants

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L’ACTUALITÉ DU MOIS

LES MAINS VERTESSensibilisation au recyclage des déchets au sein de l’université Paris 13 sur le campus de Bobigny

Les étudiants du groupe Les mains vertes ont organisé un déjeuner, le vendredi 7 avril 2017 sur le campus de Bobigny, réunis-sant les étudiants de master 1 et 2. Ce repas avait pour ob-jectif de convaincre les étudiants du mas-ter 1 de reprendre les projets que nous avons entrepris cette année afin d’en assu-rer la pérennité. Nous avons recueilli les impressions du respon-sable de ce projet Valentin rouget : « Ce projet n’était pas sans obstacle. En effet, nous avons dû revoir certaines de nos actions à cause de différents facteurs : le délai d’attente lié aux procédures administratives de l’université et la mise en place d’un partenariat avec l’AQSE. Nous avons dû également faire face au fait que nous débutions dans la gestion de projet. Le travail de groupe n’est pas une chose aisée, mais nous avons réussi à trouver un juste équilibre pour avancer ensemble.En tant que chef de projet, j’ai pu constater que

chaque membre du groupe a mûri au fil du temps aus-si bien dans la gestion du projet que dans la communication. Mes collabora-teurs ont su s’adapter. Chaque obstacle nous a permis d’avancer et de trouver ensemble des solutions afin de progres-ser pour assurer la bonne réalisation de notre projet.Dans l’ensemble, tous les participants, professeurs, partenaires et étudiants présents au déjeuner organisé avec grand soin ont été satisfaits. D’ailleurs, certains étudiants ont d’ores et déjà manifesté leur intérêt pour la poursuite de notre travail. »

Revenons sur les différentes activités de ce groupe. Leur objectif principal est de rendre le campus de Bobigny éco-responsable par le biais de trois actions.

La première action a consisté à éta-blir un partenariat avec l’IUT de Bo-bigny en vue de mettre en place un composteur pour le potager. Les étu-diants ont donc

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L’équipe du projet Les mains vertes

Le déjeuner entre les étudiantsde master 1 et 2

La mise en place du composteur à l’IUT de Bobigny

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L’ACTUALITÉ DU MOIS

conçu le composteur et l’ont placé au niveau du po-tager avec l’accord de la responsable option gestion urbaine Zoé rollin du dé-partement carrières sociales de l’IUT de Bobigny. Ils ont également offert un ramas-seur broyeur de feuilles qui permettrait de prévenir la survenue de troubles mus-culosquelettiques chez le jardinier de la faculté.

Leur deuxième activité a été de proposer des af-fiches de sensibilisation au tri des déchets. Celles-ci seront prochainement pla-cées au-dessus des pou-belles jaunes et vertes. En plus de ces affiches, le

groupe a suggéré un tri des gobelets en plastique sur le campus : le partenariat est toujours en cours.

Finalement leur troisième activité consistait en la sensibilisation des étudiants et du personnel de l’université au tri des déchets et notamment sur la notion de compostage comme nous l’a dit Valen-tin : « avec l’association ActiVille, créé en 2011 qui a pour but de sensibiliser les citoyens et les enfants à la protection de l’environnement, nous avons pu sensibiliser les étudiants aux problèmes écologiques et les informer sur les aspects béné-fiques du compost. D’ailleurs, beaucoup d’entre eux étaient issus d’un milieu urbain, et peu habi-tués à ce système de transformation des déchets ». Les mains vertes ont également participé à un forum écologique organisé par l’IUT de Bobigny, le 30 mars 2017. Celui-ci permettait d’aller à la rencontre des étudiants et des autres protago-nistes. Les participants ont été très intéressés par les démarches entreprises par Les mains vertes.

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Les affiches de sensibilisation au tri des déchets

Le stand Les mains vertes au forum écologique à l’IUT de Bobigny

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L’AUTOCONSOMMATION D’ÉNERGIEUn nouveau projet de loi est définitivement adopté

FOCUS QSE

Qu’est-ce que l’autoconsommationd’énergie ?

L’autoconsommation consiste à produire de l’éner-gie, grâce aux énergies renouvelables (éoliennes, les panneaux photovoltaïques...) par une entité elle-même. Cette entité peut être un individu, une famille ou un groupe restreint.La production d’énergie, par un particulier, a pour ob-jectif de réduire sa propre consommation et tendre vers l’autosuffisance grâce à l’énergie qu’il génère.

L’autoconsommation d’énergie permet de répondre à des motivations économiques, sachant que le prix du kWh est en hausse, c’est une solution alternative pour le consommateur. Malgré le coût de l’investissement du matériel, cette solution reste la plus économique.

La France, contrairement à des pays voisins tels que l’Allemagne, l’Italie ou l’Espagne, n’a pas encore déve-loppé l’autoconsommation d’énergie. En effet dans ces pays des aides financières sont proposées par l’État. En Italie, il est possible de déduire 50 % du coût de l’instal-lation et du dispositif de stockage des impôts.

De plus, le coût de revient du kilowatt-heure produit est bien moins cher, que celui acheté directement au-près des distributeurs d’électricité pour le consommer ensuite. D’ailleurs, le coût du kilowatt-heure produit est garanti pour une du-rée de 25 à 30 ans, en fonction de la durée de vie de votre équipement, alors que le coût des dis-tributeurs d’énergie pro-gresse quasiment chaque année (prévision de 40 % d’augmentation du prix de l’électricité sur 8 ans).

Que contient ce projet de loi ?À quoi sert-il ?

En février 2017, le parlement a adopté le projet de loi proposé par Ségolène Royal, ministre de l’Environne-ment, en faveur de l’autoconsommation et des éner-gies renouvelables.Ce projet ratifie l’ordonnance n°2016-1019 du 27

juillet 2016 relative à l’autoconsommation d’élec-tricité. Cette ordonnance a pour objectif, de faciliter le développement de l’autoconsommation d’énergie à l’aide d’un cadre légal.Ainsi, le projet de loi adopté prévoit d’encadrer la dé-finition des opérations d’autoconsommation, en prenant en compte l’autoconsommation collective. Il prévoit également, d’obliger les gestionnaires de réseau à fa-ciliter les opérations d’autoconsommation. Ce projet de loi mentionne l’établissement, par la Commission de ré-gulation de l’énergie (CRE), d’une tarification d’usage du réseau adaptée aux installations en autoconsomma-tion. En effet, la ministre, Ségolène Royal, insiste pour que les tarifs d’usage des réseaux intègrent dès à présent l’autoconsommation, et en favorisent le développement. Par ailleurs, conformément à l’ordonnance, le projet inclut la simplification des procédures, pour les installations de petite taille, faisant de l’autoconsommation partielle.

Il est également question de l’exonération de taxes qui permettrait d’accom-pagner l’autoconsomma-tion, par la contribution du service public. Le projet de loi confirme également l’ordonnance n°2016-1059 du 3 août 2016, relative à la pro-duction d’électricité à partir d’énergies renou-velables.

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POUR EN SAVOIR PLUS

Site officiel du Ministère de l’environnement, de l’énergie et de la mer : www.developpement-durable.gouv.fr Site officiel de la Commision de régulation de l’énergie : www.cre.fr

FOCUS QSE

Cette ordonnance supprimait la priorité d’appel, pour les installations de production d’électricité à partir de char-bon, car contradictoire avec la priorité qui doit être don-née à la production à partir de ressources nouvelles. Elle in-troduit également, une priorité d’appel pour les installations produisant de l’électricité à partir énergies vertes dans les zones non interconnec-tées, comme c’est déjà le cas en métropole continen-tale. Elle ouvre aussi la possibilité de recourir à d’autres procédures de mise en concurrence que l’appel d’offre, telle que la procédure de dialogue concurrentiel, qui tire les leçons des premiers appels d’offres éoliens en mer.

Le projet de loi comporte plusieurs dispositions simpli-fiées, qui répondent à des besoins liés à l’application de la loi sur la transition énergétique. Cela implique, l’interdiction du cumul de la valorisation financière des garanties d’origine de l’électricité renouvelable, avec le bénéfice d’un dispositif de soutien, afin d’éviter des doubles rémunérations indues, tout en conservant la traçabilité de l’électricité produite dans le cadre d’un soutien public, grâce à la mise aux enchères des ga-ranties d’origine correspondantes par l’État. De même, la loi promeut la baisse des coûts de rac-cordement au réseau électrique pour les énergies re-nouvelables. Cela permettrait d’éviter, que le coût de raccordement ne soit un frein pour les projets d’énergies renouvelables, particulièrement en milieu rural compte tenu de l’éloignement des réseaux électriques. On retrouve également, la clarification des modalités de prise en charge des indemnités en cas de retard de raccordement, pour les parcs éoliens en mer, ce qui per-met de donner de la visibilité et d’accélérer les projets.

Qu’avons-nous à gagner à passer àl’autoconsommation d’énergie ?

Passer à l’autoconsommation permet de devenir indé-pendant des fournisseurs d’énergie. De plus, alimenter ses propres besoins en énergie permet de réduire sa facture de consommation, surtout lorsqu’il y a plusieurs habitants dans la maison. Dans ce cas, l’autoconsom-mation d’énergie sera plus vite rentabilisée.

Un autre avantage est, qu’elle permet d’alléger les ré-seaux électriques, puisque l’énergie consommée est fa-briquée et transformée sur place, notamment en hiver quand il commence à faire froid. Il est également pos-sible de stocker l’énergie produite en plus, afin de l’utili-

ser à plus long terme. Ce type d’installation permet d’être en totale autosuffisance par rap-port aux réseaux électriques des distributeurs.

Enfin, l’autoconsommation, per-met la préservation de l’envi-ronnement puisque l’énergie est produite par des énergies renouvelables.

En passant à l’autoconsommation d’énergie, nous deve-nons plus indépendants face aux différents fournisseurs d’énergie.

L’autoconsommation d’énergie a-t-elledes limites/inconvénients ?

Avant toute chose, nous signalerons le coût du matériel et d’installation de celui-ci. En effet, bien qu’en légère baisse début 2017, ce coût est tout de même impor-tant. L’investissement est d’autant plus important si des batteries de stockage sont installées, afin d’être indé-pendantes du réseau électrique.Mettre en place ce dispositif nécessite parfois, l’instal-

lation d’un système intelligent pour ainsi avoir une meil-leure gestion de l’énergie, car la production d’énergie ne couvre pas toujours la consommation réelle de l’ha-bitation.

Dernier inconvénient que nous pouvons citer et pas des moindres, c’est que la production d’énergie, due aux énergies renouvelables, dépend directement des condi-tions climatiques (vent, soleil…). Ce type d’installation ne permet pas de garantir une production d’électricité constante.

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LES ACCIDENTS IN-DUSTRIELSL’intérêt de faire un retour d’expérience (REX) sur les accidents industriels

FOCUS QSE

En France, nous pouvons rencontrer des risques natu-rels tels que les risques d’inondation, sismique, de feux de forêt, d’avalanche… et des risques liés à l’activité humaine telle que les risques industriels, de transport de marchandises dangereuses qui peuvent avoir un impact autant sur l’homme que sur l’environnement. Nous sommes allés à la rencontre d’Arnault Comiti, juriste en droit de l’environnement pour aborder le sujet des accidents in-dustriels et sur l’intérêt d’en faire un retour d’expériences (REX).

Qu’est-ce qu’un accident majeur ?

« Un événement tel qu’une émission, un incendie ou une explosion d’importance majeure résultant de dévelop-pements incontrôlés survenus au cours de l’exploitation, entraînant, pour les intérêts visés à l’article L. 511-1 du code de l’environnement, des conséquences graves, im-médiates ou différées et faisant intervenir une ou plu-sieurs substances ou des préparations dangereuses » (arrêté du 10 mai 2000 modifié).

Arnault ComitiProfession :Juriste-conseil spécialisé en droit de l’environ-nement industriel et Intervenant au sein du mas-ter MQSE à l’université Paris 13

Quelques mots :Veille juridique, conseil, formation (responsables développement durable en entreprise et police de l’environnement), lobbying et animation de réseaux.

INTERVIEW

CIRCONSTANCES Fonctionnement normal

Phases transitoires Mode dégradé

SECURITÉS Techniques Humaines

Organisationnelles

LA SURVENUE D’UN ACCIDENT

PRODUITS DANGEREUX Propriétés intrinsèques

CONDITIONS D’EXPLOITATION Pression, température, machines tournantes, réactions chimiques

(incompatibilité, emballement…)

CAUSES Internes / Externes

Techniques Humaines

Organisationnelles Combinaison

ACCIDENT (CONSEQUENCES)

Humaines

Environnement Matériel

ÉVÉNEMENT REDOUTÉ

PHÉNOMÈNES DANGEREUX (EFFETS)

Incendie Thermique Explosion Surpression Toxique Toxicité

Comment peut survenir un accident industriel ?

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FOCUS QSE

Quels sont les secteurs industrielsles plus touchés par les accidents ?

« Il s’agit principalement de l’industrie chimique et phar-maceutique, les industries de fabrication de produits explosifs, les industries agroalimentaires, l’industrie du bois, de produits métalliques, la métallurgie, du caout-chouc et des plastiques, du papier et du carton et en-fin du textile. Au-delà de ces secteurs d’activités, toute entreprise peut être concernée et il ne faut pas oublier « l’effet domino » que peut produire un accident. »

Quelle est la démarche préventivepouvant être mise en place pouréviter les accidents industriels ?

« Il existe quatre piliers permettant d’éviter les acci-dents industriels. Le premier correspond à la maîtrise des risques à la source qui peut se faire suivant trois axes complémentaires : réduire le potentiel de danger présent, limiter l’intensité des phénomènes dangereux susceptibles de se produire et réduire la probabilité d’occurrence des phénomènes dangereux. Il est indis-pensable d’analyser les causes profondes de possibles accidents afin qu’ils soient évités. Par exemple, s’il y a du portage de charges lourdes au sein d’un site industriel, l’analyse de la cause profonde est le fait que l’atelier n’est pas équipé d’un convoyeur. Par conséquent, il fau-dra mettre en place une table élévatrice pour éviter tout risque d’accident. Le second correspond à la maîtrise de l’urbanisation future et le troisième à l’organisation des secours en cas de sinistre s’étendant à l’extérieur de tous types d’installations menaçant la sécurité des populations et l’environnement. Enfin, le quatrième pilier passe par l’information du public. Si un accident survient malgré tout, il est important d’établir un REX pour éviter qu’il se reproduise. »

Qu’est-ce qu’un REX ? « Un REX est un retour d’expérience sur un accident industriel. Il s’agit d’un processus de recueil, d’analyse et de partage des informations et enseigne-ments tirés des accidents ou incidents technologiques pour que les améliorations nécessaires puissent être mises en œuvre : mesures techniques, aspects organisa-tionnels. Il a été développé dans les années 1980, à la suite des accidents technologiques. »

Pourquoi un REX est-il nécessaire ?

« Le REX est un processus indispensable, car il nour-rit les démarches de prévention, en visant à amélio-

SEVESO (Italie), le 10 juillet 1976Contexte :Une société spéciali-sée dans la production du 2,4,5-trichlorophenol (TCP), utilisé dans la fa-brication d’herbicides et d’antiseptiques, en syn-thétise dans un réacteur.Dans le procédé, impos-sible d’éviter la formation de TCDD (tetrachlorodiben-zo-p-dioxine), une des substances les plus toxiques.

Causes :Le 9 juillet 1976, l’opération de synthèse commence. À la suite de l’étape n°1, seulement 15 % de l’éthylène glycol est distillé (au lieu de 50 %). Aucun ajout d’eau n’est réalisé pour refroidir le réacteur alors que cela est nécessaire dans le processus. Les opérations sont arrêtées pour le week-end et le réacteur est laissé en l’état. Une réaction exothermique a lieu dans le réac-teur et chauffe de plus en plus le mélange. Quelques heures plus tard, un disque de rupture éclate, libérant un nuage de gaz contenant du TCDD.

Conséquences :Une dizaine de kilomètres carrés contaminés et plusieurs centaines de personnes ont dû être évacuées.Pas de morts immédiates associées au TCDD mais des décès d’animaux dans les jours suivants, des maladies qui se déclenchant chez plusieurs personnes ainsi que des fausses couches sont rapportées. Des travaux de décontamination extrêmement coûteux et longs.

Bhopal (Inde), le 3 décembre 1984Contexte :Une cuve de produit chimique d’une usine de pesticides explosa et libéra un nuage toxique.

Causes :Un tuyau de nettoyage resté ouvert remplira d'eau le réservoir d'une cuve

d'isocyanate de méthyle jusqu'à le faire exploser. Au-dessus de 0°C, ce produit toxique, forme un gaz plus lourd que l'air. Ce sont 40 tonnes de gaz toxique qui se déversent dans le bidonville qui se trouve autour de l’usine, pendant que la population dort.

Conséquences :L’incident fit 3 500 morts directs et un grand nombre par la suite : la moitié dans les premières semaines et l'autre moitié de maladies provoquées par l'exposition aux gaz.

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FOCUS QSE

rer la fiabilité et les performances d’une activité, ainsi que la sécurité et la gestion des risques. Le REX permet également d’entraîner les entreprises dans une bonne démarche puisqu’elles vont pouvoir communiquer sur leurs accidents et leurs causes. Établir un REX va ainsi permettre d’éviter à d’autres entreprises de reproduire l’accident ».

Est-ce obligatoire ?

« Il s’agit d’une démarche volontaire, donc non régle-mentaire. Cependant, selon l’article R. 512-69 du code de l’environnement, il existe une obligation de déclara-tion des accidents pour les installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE). Plus précisé-ment, un rapport d’accident doit être rédigé, compre-nant une description de l’événement (type d’événement, chronologie, substances impliquées, conséquences, me-sures prises), une analyse (circonstances et causes di-rectes, causes profondes) et les suites données pour une amélioration de la sécurité, et les enseignements tirés ».

Est-ce qu’il existe des formesdifférentes de REX ?

« Il y a trois formes différentes : le REX événementiel (correctif), le REX « signaux faibles » (préventif) et le REX « bonnes pratiques » (positif).Le REX « événementiel » est basé sur la survenue d’un événement isolé dont l’entreprise souhaite comprendre l’origine de façon à en éviter la répétition. Il s’applique non seulement aux événements graves, mais aussi à ceux qui présentent une gravité potentielle élevée.Le REX « signaux faibles » se distingue de la précédente par le simple fait qu’aucun événement marquant n’est réellement survenu. Il vise à juste titre à en anticiper l’oc-currence. Le REX « signaux faibles » est basé sur un des principes de travail des professionnels en maîtrise des risques. Ce principe pose comme hypothèse que tout ce qui est envisageable peut arriver un jour. Il convient donc d’anticiper autant que possible les événements redoutés, et de prendre les mesures qui permettront de contrôler la situation.Enfin, il existe le « REX positif » qui vise à détecter les bonnes pratiques et à les renforcer, dans une démarche d’amélioration continue ».

Quels sont les facteurs de succès du REX ?

« La transparence sur les accidents, incidents, événe-ments indésirables est essentielle pour la progression du REX au bénéfice de l’ensemble des acteurs industriels. En plus, il est nécessaire de privilégier une communica-tion à chaud, sortant du cercle fermé (exploitant, ex-pert, inspection) et en prenant ainsi conscience sur les risques industriels ».

Vannes (France), le 14 septembre 2011 Contexte : Rupture d’un autoclave (récent, 4000 L, 11 bars, 190°C) de vulcanisation de pièces dans un atelier de 600 m² d’une usine de fabrication de caoutchouc et d’élasto-mères pour le secteur automobile.

Causes possibles :Modification inappropriée du système de verrouillage lors d’une opération de maintenance.

Conséquences :Dégagement important de vapeur et rupture du conduit d’alimentation du réseau d’extinction automatique à eau.

Pas de victime malgré l’importance des dé-gâts et la présence de 10 personnes dans l’atelier.

Ghislenghien ( Be lg ique) , le 30 juillet 2004

Contexte :Fuite de gaz naturel sur une canalisation de transport (à la

frontière franco-belge) qui provoque une explosion, ac-compagnée d’une boule de feu et suivie d’une longue torchère (150 à 200 m de haut) qui a duré une ving-taine de minutes.

Causes :Les travaux réalisés quelques mois auparavant auraient dégradé la conduite. La conduite n’était pas correcte-ment signalée aux entrepreneurs du site.

Conséquences :24 personnes décédées (5 pompiers, 1 policier, salariés d’entreprises voisines) et 132 blessés.La chaleur a été ressentie à près de 2 km autour de la canalisation. L’explosion a provoqué un cratère de 10 m de diamètre et de 4 m de profondeur ainsi qu’une zone brûlée sur un rayon de 200 m. Des débris ont été éparpillés jusqu’à 6 km.

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FOCUS QSE

POUR EN SAVOIR PLUS

Site du service de l’observation et des statistiques du ministère de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer : http://www.statistiques.developpement-durable.gouv.frLe site de Total sur la catastrophe AZF : http://www.azf.frFiche pratique « Les étiquettes des produits chimiques » du numéro 16 de MyQSE : https://my-qse.herokuapp.com

Quels sont les principaux freins du REX ?

« Le REX doit être pris en charge et animé par une fonction. Sans ressource humaine et financière, le REX rencontre des difficultés de mise en œuvre. Ainsi, les réor-ganisations successives que les entreprises connaissent ne favorisent pas la pérennité des dispositifs de REX. Enfin, il arrive souvent de faire face à la peur de re-mettre en cause l’image de l’entreprise, qui vise toujours vers le zéro défaut. On constate que les entreprises ont peur de remettre en cause leur image ainsi que leurs ressources humaines et financières dues à un accident industriel ».

Accent sur les produits chimiques

Pourquoi faut-il que les entreprisescontrôlent leurs utilisations

de produits chimiques ?

« Les produits chimiques sont présents partout chez nous et également dans de nombreux secteurs indus-triels. Certains peuvent être dangereux pour l’homme comme pour l’environnement. En entreprise, il est essentiel de contrôler les utilisations des produits chimiques afin de limiter les risques sur l’en-vironnement et la santé humaine.Aujourd’hui, on va de plus en plus vers la transparence, la communication et la participation du public ».

Notions de réglementationdes produits chimiques

Responsabilité première : fabricants / importateurs

Règlement (CE) n°1807/2008 : REACH (Registration, Evaluation, Authorization and Restriction of Chemicals)

- Accroître les connaissances sur les substances chimiques : évaluation de la substance et des exposi-tions humaine et environnementale,

- Assurer une meilleure information de l’ensemble des acteurs, notamment grâce aux FDS,

- Encadrer les substances les plus préoccupantes.

Pas de données, pas de marché !Non enregistrement = arrêt de la fabrication ou

de l’importation

Règlement (CE) n°1272/2008 : CLP (Classification, Labelling and Packaging)

- Classification, étiquetage et emballage des produits chimiques de façon harmonisée au niveau européen avant leur mise sur le marché.

L’usine AZF à Toulouse (France),le 21 septembre 2001

Contexte : Une explosion s’est produite dans le bâtiment 221 de l’usine AZF (AZote Fertilisants), qui contenait en-viron 300 tonnes de nitrate d’ammonium. Ces produits étaient stockés en attente d’expédition vers d’autres usines du groupe. Les produits étaient utilisés pour la fabrication d’engrais composés.

Causes : Il existe plusieurs hypothèses. Ce serait un mé-lange accidentel de produits incompatibles, une explo-sion souterraine ou encore un acte malveillant.

Conséquences :L’explosion a creusé un cratère de plusieurs dizaines de mètres de long. Le bruit de l’explosion a été perçu jusqu’à plus de 40 km de Toulouse.L’explosion a provoqué la mort de 31 personnes, dont 21 travaillant au sein de l’usine AZF. Plus de 4 500 bles-sés ont rapidement été recensés. 27 000 structures im-mobilières ont été endommagées ou détruites aux alen-tours de l’usine.À ce jour, aucune des enquêtes menées n’a permis de déterminer la cause de la catastrophe.

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LE MANAGEMENTLes points clés à connaître pour être un bon manager

FICHE TECHNIQUE

Le management Les points clés à connaitre pour être un bon manager.

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FICHE TECHNIQUE

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LE DIAGRAMME DE PARETOLoi des 80 - 20

FICHE TECHNIQUE

La méthode

Étape 1 : Collecter les informationsTout d’abord, il faut identifier le besoin en recherchant l’information. On peut récolter ces informations de diffé-rentes façons, par exemple grâce à des questionnaires de satisfaction, des fiches de retour client et des audits (fournisseurs, clients, internes...).

Étape 2 : Lister les problèmes ou causesCette étape est primordiale. Elle permet de connaître les causes possibles du problème. On peut utiliser la méthode du Brainstorming ou alors à l’aide des fiches récoltées dans l’étape précédente.

Étape 3 : Quantifier l’importance de chacunExemple, d’un retour d’un client On cherche à résoudre un problème de route d’un client. Après des enquêtes et des fiches de retour. Voici les données récoltées.

Causes NombreProduits défectueux 13 fois

Délai de livraison non res-pecté

11 fois

Erreur à la commande 3 fois

Erreur à l’expédition 5 fois

Étape 4 : Classer ces pourcentages par valeurs décroissantes

Causes Nombre % % cumuléProduits dé-fectueux

13 fois 40,63 40,63

Délai de li-vraison non respecté

11 fois 34,38 75,01

Erreur à l’expédition

5 fois 15,62 90,63

Erreur à la commande

3 fois 9,37 100

Total 32 100 --

Étape 5 : Représenter graphiquement le diagramme

Le diagramme peut être complété par la courbe des valeurs cumulées, dont les points sont déterminés par l’addition des valeurs de tous les problèmes ou par les causes identifiées précédemment, jusqu’à obtenir 100%.

La courbe ABC, quant à elle, découpe la courbe de Pareto en trois segments A, B et C :

- « A » représente 75 à 80% de l’ensemble- « A » + « B » représente 90 à 95% de l’ensemble- « A » + « B » + « C » représente 100% de l’ensemble

Lorsque les causes correspondant au segment « A », elles sont traitées en priorité. Au moins 75% des causes du problème sont supprimées. Par cet outil, les priorités d’actions sont rapidement visualisées.

Dans notre exemple, on peut voir l’application de la loi des 80/20. 80% des problèmes viennent de 20% des causes « Le problème des produits défectueux et le problème de livraison non respecté ».

Et après ?Après avoir réalisé le diagramme de Pareto, une ana-lyse complémentaire peut être mise en place. Des outils comme les 5M (autrement appelé diagramme d’Ishi-kawa) ou comme les arbres des causes peuvent aider à chercher les causes plus profondes. Ceux-ci permettront de mettre en place un plan d’action.L’utilisation de ces outils a été détaillée lors de nos an-ciens numéros. Vous pouvez les retrouver sur notre site Internet https://my-qse.herokuapp.com.

Objectif du diagramme de Pareto

Le diagramme de Pareto permet de hiérarchiser les problèmes en fonction du nombre d’occurrences et ainsi de définir des priorités dans le traitement des problèmes. Cette méthode permet également de faire apparaître les causes les plus importantes qui sont à l’origine du plus grand nombre d’effets.

0,00%

20,00%

40,00%

60,00%

80,00%

100,00%

120,00%

0

2

4

6

8

10

12

14

Produitsdéfectueux

Délai de livraisonnon respecté

Erreur à l’expédition

Erreur à lacommande

Somme de Nombre

Somme de Pourcentage cumulé

Nombre

Pourcentage cumulé

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À LA RENCONTRE... d’un étudiant du master

PORTRAIT

Peux-tu te présenter ?« Je m’appelle Ahmed Hous-saMeddine, j’ai 25 ans, je suis de Casablanca. Première-ment, j’ai eu mon baccalau-réat scientifique option phy-sique-chimie en 2010, puis une licence professionnelle en génie des procédés à l’université HASSAN II – Faculté des sciences Ain Chock (Ma-roc). Suite à cela, j’ai intégré

un master spécialisé génie des procédés. J’ai également obtenu en 2016 une maîtrise de la qualité durant la-quelle je me suis intéressé au domaine QSE.Sans hésiter, j’ai postulé pour poursuivre mes études en France en intégrant un master professionnel qui traite les différents volets : qualité, sécurité et environnement. La formation initiale du master professionnel MQSE corres-pondait parfaitement à ce que je recherchais comme formation. »

Quel est ton parcours professionnel ?« J’ai eu l’occasion d’effectuer plusieurs stages en dans différents secteurs. Tout d’abord durant ma licence pro-fessionnelle j’ai réalisé 2 mois de stage chez le leader mondial de traitement des phosphates (Office chéri-fien des phosphates) durant lequel j’ai été amené à résoudre le problème d’encrassement des échangeurs à bloc. J’ai aussi été assistant du manager qualité chez la direction centrale de Carrefour à Casablanca où j’étais amené à réaliser une étude HACCP pendant 3 mois dans le cadre de mon stage de master 1. Ce-pendant, c’était durant mon stage de fin d’études en master 2, l’année dernière, que j’ai réalisé que le do-maine QSE répond parfaitement à mes attentes. En tant que chargé de missions QSE, j’ai réalisé une migration vers les nouvelles versions de l’ISO 9001 et l’ISO 14001 puis une intégration des trois systèmes qualité, sécurité, environnement en vue de la mise en place d’un SMI au port de Casablanca chez Marsa Maroc. »

Peux-tu nous présenter ton entreprise ?« VINCI a regroupé en 2010 ses activités de facility management et de maintenances techniques sous une seule marque -VINCI Facilities.VINCI Facilities conjugue en Europe les compétences issues de Cegelec, Faceo, SKE, Energilec et Opteor. Au Maroc, c’est Exprom Facilities qui porte l’offre.

VINCI Facilities porte des valeurs de solidarité, de confiance, d’autonomie, de responsabilité et d’entrepre-neuriat. Profondément incarnées, elles nourrissent notre culture de service et notre modèle de management, avec comme objectif la satisfaction client dans le res-pect de l’engagement sociétal et environnemental du groupe. »

Peux-tu présenter tes différentes missions ?« Actuellement, je suis chargé de mission qualité chez VINCI Energies, dans le secteur du facility management en mettant en place l’ISO 9001 version 2015 au niveau de tout le périmètre IDF Ouest. »

Qu’est-ce qui a motivé ton choix pour la filière QSE ?

« Les journées du responsable QSE sont bien chargées ! Mais elles seront d’autant plus allégées que le respon-sable QSE saura impliquer un maximum d’acteurs dans le pilotage et l’amélioration du système de management. Le responsable QSE doit être un très bon communicant, à la fois humble et curieux.Celui-ci est l’équivalent d’un médecin généraliste. Il n’est pas forcément un expert sur une thématique précise mais connaît un peu tous les métiers de l’entreprise. »

Que préfères-tu dans les métiers du QSE ?« Je préfère les SMI. Assurer la satisfaction des clients, protéger la santé et sécurité des hommes ainsi que pro-téger l’environnement, représentent le cœur de notre métier. »

Qu’est-ce que t’as apporté le master ?« Notre master nous a permis d’acquérir énormément d’informations que ce soit en qualité, sécurité ou en-vironnement par la qualité des cours qui forment l’en-semble du programme et par les compétences de nos intervenants professionnel. »

Qu’envisages-tu de faire suite àl’obtention de ton diplôme ?

« Personne n’a une idée de son futur. Mais une chose est sûre, retourner au Maroc, le plus tôt possible, est ma priorité, et pourquoi pas en tant que responsable QSE chez Vinci Énergies Casablanca. »

As-tu un message à faire passer ?« Je tiens à remercier Mme salerno et M. Moyeux pour leurs efforts visant à améliorer notre master jour après jour. Je remercie aussi l’ensemble de nos professeurs pour l’expérience qu’ils nous ont apportée. Pour intégrer les métiers QSE, il faut avoir un bon sens relationnel, se préoccuper de la santé et de la sécurité du personnel.»

Aujourd’hui nous allons à la rencontre d’Ahmed Houssameddine, un étudiant en deuxième année du master MQSE. Ahmed est actuellement stagiaire chez

Vinci Énergies – Vinci Facilities.

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À LA RENCONTRE...... d’une ancienne étudiante du master

PORTRAIT

Quel est votre parcours professionnel ? « Après l’obtention de mon master en chimie des nano-matériaux, j’ai enseigné durant deux ans en Sciences physiques dans le secondaire. Pendant mon cursus au sein du master MQSE, j’ai ef-fectué un stage chez Bouygues Energies et Services en tant que chargée qualité. Puis un apprentissage chez Storengy toujours en tant que chargée qualité. »

En quoi consiste votre fonction ?« Je suis responsable qualité au sein du groupe Rousselet (anciennement G7). Je pilote les systèmes qualité de trois entreprises au sein du groupe. Le secteur d’intervention de ces sociétés englobe la fabrication et l’installation d’équipements taxi. En plus de cela, ces systèmes sont certifiés ISO 9001 version 2008. Le pilotage de ces derniers est es-sentiel dans le processus d’amélioration continue. »

Qu’est ce qui a motivé votre choixpour la filière QSE ?

« Il est important de dire que j’étais motivée pour la re-prise de mes études puisque la chimie est un domaine offrant peu de débouchés. Certains de mes amis se sont installés au Canada ou en Suisse mais moi je n’étais pas prête à tout quitter. Je me suis décidée à chercher une formation dans laquelle je pourrais utiliser mes prérequis. J’ai donc intégré le master MQSE. J’ai ainsi découvert que je préférais la qualité à la chimie. »

Selon vous quelles sont les trois qualités indispensables pour exercer votre métier ?« Je dirais l’aisance à communiquer, la rigueur et la pa-tience afin d’expliquer, d’argumenter et collaborer avec certains salariés réticents face à ces sujets. »

Quels conseils auriez-vous à donner à un futur diplômé ?

« Il faut rester motivé. Postuler tous les jours aux diffé-rentes offres d’emploi et ne surtout pas abandonner. J’ai signé dans mon entreprise trois semaines après la fin de mon contrat de professionnalisation. »

Au-delà de la QSE qu’est-ce qui vous passionne dans la vie ?

« J’aime le sport, la randonnée et le cinéma. Je ne dirais pas que ce sont des passions mais des passe-temps. »

Avez-vous un message à faire passer ?« Oui, un grand merci aux responsables de la formation, Mme salerno et M. Moyeux ! Ils sont proches et à l’écoute de leurs étudiants. Par ailleurs, la formation est très en-richissante de par la qualité des intervenants et des sujets traités. »

Aujourd’hui, nous allons à la rencontre d’Ikram, une ancienne étudiante du master MQSE. Âgée de 29

ans, Ikram est responsable qualité système au sein du groupe Rousselet.

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LE PETIT GUIDE DE LA POLLUTIONDE L’AIR INTÉRIEUR !

LES GESTES ÉCO

Nous passons 14 heures par jour, en moyenne à notre domicile. L’air que nous y respirons n’est pas toujours de bonne qualité. En effet, les sources de pollution dans les logements sont nombreuses, tabagisme, moisissures, matériaux de construction, meubles, acariens, produits d’entretien, peintures…

C’est ce que l’on appelle la pollution de l’air intérieur. Si votre logement n’est pas suffisamment aéré, les pol-luants s’accumulent, en particulier l’hiver, lorsque l’on ouvre moins les fenêtres. Cette pollution peut avoir des effets sur la santé, comme des allergies, des irritations des voies respi-ratoires, des maux de tête ou une intoxication.

Réduire les risques pour la santé, c’est possible ! Chacun peut agir pour les limiter ! Alors…

Aérer…

… 10 minutes par jour votre logement en hiver comme en été, en ouvrant les fenêtres. Cela permet de renou-veler l’air intérieur et de réduire la concentration des polluants dans votre logement.

Ventiler…

… pour renouveler l’air en assurant une circulation gé-nérale et permanente. Cette ventilation peut être na-turelle, par des entrées d’air « neuf » et des sorties d’air « pollué ». Ou mécanique, par l’utilisation d’une venti-lation mécanique contrôlée (VMC), système électrique d’extraction automatique et continu de l’air.

Identifier et agir sur les sources de pollu-tions…

TabacPremier polluant présent dans les logements. Environ 5 000 personnes décèdent chaque année du taba-gisme passif. Les effets sur la santé des fumeurs et des non-fumeurs sont particulièrement néfastes : cancer du poumon, maladies cardio-vasculaires, asthmes et aller-gies.

Que faire ?Sortez toujours à l’extérieur pour fumer.

Adaptez l’aération à vos activités, comme le ménage, le bricolage, les travaux de dé-coration, la cuisine, le séchage de linge, les

douches ou les bains…Certaines activités créent beaucoup de pol-

lution. Il est donc nécessaire d’aérer encore plus, pen-dant et après ces activités.

Pour une ventilation plus efficace, ne bou-chez pas les entrées d’air ni les grilles ou bouches d’extraction. Entretenez-les en dé-

poussiérant ou en nettoyant les grilles tous les ans. Ne bloquez pas les VMC et faites-les

vérifier par un spécialiste tous les trois ans.

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LES GESTES ÉCO

RadonGaz d’origine naturel, inodore et radioactif, le radon provoque chaque année, en France, entre 1 200 et 2 900 décès par le cancer du poumon. Ce gaz vient du sous-sol, s’infiltre dans les habitations par le sol et s’accumule dans les espaces fermés de façon inégale (en fonction de l’étanchéité du sol, de la ventilation du bâtiment, de la proximité de la source d’émissions…). Ce polluant est surtout présent dans certaines régions. Que faire si vous êtes dans un dé-partement à risque ?En dessous de 400 Bq.m-3, la principale so-lution est l’aé-ration.Entre 400 et 1 000 Bq.m-3, il est néces-saire d’en-t r e p r e n d r e des travaux simples pour améliorer la ven t i l a - t i on et éviter que le gaz n’entre dans le loge-ment. En cas de mesure supérieure à 1000 Bq.m-3, des travaux plus importants doivent être entrepris, avec l’aide d’un professionnel du bâtiment.

Monoxyde de carboneGaz inodore, invisible, non irritant, toxique et mortel, le monoxyde de carbone résulte d’une combustion incom-plète due au manque d’oxygène au sein d’un appareil utilisant une énergie combustible (bois, charbon, gaz, essence, fioul ou éthanol). Il agit comme un gaz as-phyxiant et prend la place de l’oxygène dans le sang. Il provoque des maux de tête, des nausées, fatigue et dans les cas les plus graves le coma voire le décès. Chaque année, en France, près de 5 000 personnes sont victimes d’une intoxication au monoxyde de car-

bone et une centaine de personnes en meurent.

Que faire ?Respectez les consignes d’utilisation indiquées dans le mode d’emploi de l’appareil (chaudière, chauffe-

eau…)Chaque année, faites vérifier vos appareils par un pro-fessionnel qualifié et faites ramoner mécaniquement les conduits de fumées et de cheminée.Installez un détecteur de monoxyde de carbone en sui-vant les indications du mode d’emploi du détecteur.Aérez régulièrement votre logement et ne bouchez ja-mais les entrées et sorties d’air.N’utilisez jamais en continu des appareils de chauffage d’appoint mobiles. Ils sont conçus pour une utilisation

brève. Si vous de-vez utiliser un groupe élec-trogène, ne le placez jamais à l’intérieur du logement, même dans la cave ou le ga-rage.

Produits de bricolage et travauxLes produits de brico-lage (pein-tures, colles, solvants…) et certains ma-tériaux de cons t r uct ion

(laine de verre, de roche…) peuvent dégager des élé-ments toxiques pendant et après les travaux.

Que faire ?Pendant les travaux, sortez régulièrement de la pièce pour faire des pauses.Aérez pendant toute la durée des travaux et plusieurs semaines après.Travaillez si possible, à l’extérieur.Portez des protections adaptées (masque, gants, lu-nettes…)Refermez les récipients pour éviter qu’ils ne s’évaporent et rangez-les toujours hors de portée des plus jeunes (endroit difficilement accessible).

Produits de la maisonOn utilise quotidiennement de multiples produits contenant des substances chimiques et présen-tant un risque pour la santé : intoxication, brûlure, allergies ou gênes respiratoires.

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POUR EN SAVOIR PLUS

ADEME (Agence de l’environnement et de la maitrise de l’énergie) : www.ademe.frANAH (Agence nationale pour l’habitat) : www.anah.frOQAI (Observatoire de la qualité de l’air intérieur) :www.air-interieur.orgAsthmes et allergies : www.asthme-allergies.org

LES GESTES ÉCO

Que faire ?Aérez pendant et après vos activités de nettoyage.Limitez-vous aux produits qui vous semblent indispen-sables et réduisez les quantités.Évitez les parfums d’intérieur qui contiennent des subs-tances chimiques dangereuses. Respectez les doses préconisées sur les notices.Sortez vos plantes d’intérieur à l’extérieur pour les trai-ter. Cela évitera que les pesticides ne se répandent dans l’air intérieur.

AllergènesLes al-l e r g è n e s sont des a g e n t s m i c r o s -copiques qui pro-v o q u e n t des al-lergies. Ils p e u v e n t provoquer

des rhinites, une gêne respiratoire, une infection aux yeux.

Que faire ?Éliminez régulièrement les poussières (sols, tissus d’ameublement…) en passant l’aspirateur et chan-gez régulièrement le sac de l’aspirateur. Nettoyez fréquemment les draps, couettes et oreil-lers et aérez régulièrement la literie.Limitez la circulation des animaux, notamment dans les chambres.Lavez régulièrement les animaux et brossez-les si possible à l’extérieur.

Humidité et moisissures L’humidité excessive dans les logements pro-voque l’apparition de moisissure qui présente un risque allergène et toxique. Elles apparaissent sur les murs, sols ou plafonds sous forme de taches vertes ou noirâtres.

Que faire ?Recherchez la source de l’humidité : dégât des eaux, in-filtrations, ponts thermiques (zone de déperditions ther-miques où l’humidité peut se condenser).Après une douche ou un bain, pendant ou après avoir cuisiné, pendant le séchage du linge, veillez à aérer beaucoup les pièces en ouvrant les fenêtres.Quand vous cuisinez, pensez à mettre un couvercle sur les casseroles ou activez la hotte aspirante. Étendez le linge à l’extérieur si possible, ou dans une pièce bien ventilée, que vous pouvez aérer réguliè-re-ment.

L’essentielAérez votre logement au moins 10 minutes par

jour et davantage quand vous bricolez, cuisi-

nez, faites le ménage, faites sécher du linge à

l’intérieur ou prenez une douche ou un bain.

N’entravez pas le fonctionnement des systèmes

d’aération et entretenez-les régulièrement.

Ne fumez pas à l’intérieur, mêmes fenêtres ou-

vertes.Faites vérifier chaque année les appareils à

combustion et faites-les installer par un profes-

sionnel.Évitez d’utiliser les chauffages d’appoint ou

groupe électrogène à l’intérieur.

Respectez les doses d’utilisation des produits

d’entretien.

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MyQSE | Avril 2017

LE SAVIEZ-VOUS

SUDOKUNIVEAU DIFFICILE

ÉNIGMENIVEAU MOYEN

ALLUM’ÉNIGMENIVEAU MOYEN

ÉNIGME&FRUITSNIVEAU MOYEN

??

LE PETIT MOMENT DE DÉTENTE

Règle du jeu : Le but du jeu est de remplir ces cases avec des chiffres allant de 1 à 9 en veil-lant toujours à ce qu’un même chiffre ne figure qu’une fois par colonne, une fois par ligne, et une seule fois par carré de neufs cases.

Retrouvez les solutions le 15 mai sur notre site Internet !

Le professeur était dans le grand nord et cherchait à établir des preuves du changement climatique.

Il transmettait ses résultats par radio à ondes courtes à la base la plus proche. Durant une de ses vacations, il indiqua qu’il faisait 40 degrés en-dessous de zéro.- « Est-ce en Celsius ou en Fahren-heit ? » lui demanda son interlocuteur.- « Je me fiche de la manière dont vous inscrivez », répondit-il.

Pourquoi le professeur se souciait-il si peu de ces données scientifiques ?

Sur 100 accidents, 2 sont inévita-bles, 10 sont causés par des con-ditions dangereuses et 88 ont pour cause le facteur humain

Aide : °F = (°Cx1,8)+32

Comment faire sortir la boule verte de la pelle en ne déplaçant

que 2 allumettes ?Attention, la pelle doit avoir la même

forme après le déplacement.

En déplaçant une seule allumettede l’équation ci-dessous,

serez-vous capable d’obtenir 139 ?

MyQSE | Avril 2017

| 29 OFFRES D’EMPLOI

Ingénieur HSE H / F

Référence de l’offre : HSEPTXD-2369 Type de contrat : CDDLieu : Puteaux (92), prévoir des déplacements France entièreSalaire : Non mentionné

Entreprise : Bolloré Transport Logistics est la division regroupant les activités de logistique et services mari-times du Groupe Bolloré.

Poste / Missions :Rattaché(e) au responsable HSE, vos principales mis-sions consistent à :- Assurer la continuité de la mise en œuvre de la norme ISO 14 001 (management environnemental)- Coordonner la sécurité du travail en lien avec l’ingé-nieur sécurité et le responsable sécurité- Suivre les sociétés chargées des chantiers de construction et de déconstruction sur les aspects sé-curité et protection de l’environnement des projets- Coordonner la mise en place et l’application par les régions des procédures de sécurité définies par la société, relatives aux personnels, aux installations industrielles, et à l’environnement.

Profil :Vous avez une bonne connaissance de la norme ISO 14 001 et une expérience significative dans le do-maine du management environnemental.

Ingénieur quantification des risques HSE H / F

Référence de l’offre : 162166682WType de contrat : CDILieu : Paris (75)Salaire : 30 - 45 k€ brut annuel

Entreprise : ALTER SOLUTIONS ENGINEERING, créée en 2006, est une société de conseil en hautes technolo-gies qui a pour vocation d’accompagner les grands acteurs de l’économie industrielle dans leurs projets.

Poste / Missions :- Participer aux revues de plan d’implantation et d’analyse de risques selon les besoins- Participer en tant que scribe à des revues HSE (HA-ZID, HAZOP, SIL…)- Contribuer avec les autres ingénieurs quantification des - risques mobilisés sur le projet à la réalisation des « Safety studies » (explosion risk assessment, fire risk assessment…), du QRA (quantitative risk assessment) et les autres études de quantification des risques.- Participer à l’élaboration de la démonstration ALARP.

Profil :Diplômé d’une école d’ingénieur (BAC+5 ou équiva-lent) vous justifiez d’une expérience significative en quantification des risques HSE dans le domaine HSE.Maîtrise des spécificités des Safety studies d’installa-tions offshores. Une expérience sur des projets FLNG serait un plus.Maîtrise du know-how de quantification des risques : connaissance en phénomènes dangereux accidentels et modélisation des effets des scénarios accidentels.Maîtrise du know-how de l’ingénierie : connaissances des principaux documents d’ingénieries.Connaissance des logiciels Phast (pré-requis) et FLACS ou KFX.

| 30 OFFRES D’EMPLOI

MyQSE | Avril 2017

CoordinateurQHSE (H / F)

Référence de l’offre : Offre disponible surle site de Fives NordonType de contrat : CDDLieu : Lisses (91), prévoir des déplacementsSalaire : Non mentionné

Entreprise : Le groupe Fives conçoit et réalise des équipements de procédés, des lignes de production et des usines clés en main pour de grands acteurs industriels.

Poste / Missions :- Garantir l’animation et le développement de la culture QHSE (formation, causeries, information, sensi-bilisation…)- Garantir la mise en œuvre de tous les moyens visant à améliorer les résultats HSE- Contribuer à l’application des règles QHSE par contrôle, assistance et conseil auprès des opération-nels- Contribuer à la réalisation des objectifs de perfor-mance sécurité, qualité et de surveillance- Assure une veille opérationnelle (benchmark) sur les risques et parades en matière de QHSE- Garantir une relation constructive avec les respon-sables QHSE de nos clients (partage d’expérience, re-montée de situations, analyse d’accidents …)- Valoriser les performances QHSE de la société- Contribuer à la communication ascendante et des-cendante concernant les aspects QHSE- Garantir la montée en compétence et l’implication du management dans le pilotage des sujets QHSE

Profil :De formation QHSE avec une expérience de 2 à 5 ans en animation sur terrain.Vous maîtrisez la réglementation applicable (ISO 9001, 18001, 14001, MASE…) ainsi que les méthodes et procédés associées à la tuyauterie industrielle.

Animateur préventionhygiène sécurité (H / F)

Référence de l’offre : IDF43CA sur EiffageType de contrat : CDILieu : Vélizy-Villacoublay (78), prévoir des déplace-ments en Ile-de-FranceSalaire : Non mentionné

Entreprise : Le groupe Eiffage compte 66 000 colla-borateurs qui mettent leurs compétences au service de la diversité de nos métiers : la construction et l’im-mobilier, le génie civil, le métal et la route, l’énergie et les concessions.

Poste/Missions :Au sein de la Direction Régionale Thermie et Services IDF (500 salariés), sur des activités principalement en maintenance mais aussi en travaux, vos missions sont :- Suivre les objectifs de prévention établis par la Di-rection, des indicateurs et statistiques en matière de sécurité,- Mettre à jour du document unique et plan d’action en découlant,- Analyser et enquêter concernant les accidents,- Visiter des sites afin de vérifier que les dispositions re-latives à la sécurité sont bien comprises et appliquées,- Participer activement aux CHSCT,- Suivre la réglementation en matière d’hygiène et sé-curité,- Déterminer les mesures de prévention et actions de sensibilisation à mettre en oeuvre avec l’encadrement,- Assurer un relationnel avec les partenaires sécurité extérieurs à l’entité.

Profil :De formation supérieure en HSE, vous disposez d’une première expérience confirmée dans le BTP, de préfé-rence en énergie ou maintenance.Excellent relationnel, autorité, pédagogie, rigueur.Maîtrise du Pack Office.

PROCHAIN RENDEZ-VOUS

LE 15 MAI 2017

L’ ÉQUIPE

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