Journal n∞65-07 Plastiques Flash n∞ 64 · Thermoplay entre dans le giron de Barnes 7 Matières Des PA résistants à 260°C grâce à la réticulation 9 Snetor distribue les PVC

L’ESSENTIEL

Créé en 1986 par la familleChantegraille, certifié ISO 14001 et ISOTS16949, et désormais dirigée par ladeuxième génération, le groupe Addiplastréalise aujourd’hui un c.a. total proche de20 millions d'euros avec une centaine desalariés. A l'activité d'origine, la formula-tion, l’ignifugation et la coloration de com-pounds de premier choix PP Addilene,PC Additer et PA Addinyl, le groupe a ajou-té il y a deux ans une seconde société bap-tisée Addikem.

Disposant de sa propre unité de productionet d’un laboratoire de contrôle, et égalementsituée à Saint-Pal-de-Mons en Haute-Loire,Addikem, dirigée par Maxime Chantegraille,exerce deux activités : d'une part, la formula-tion et la production de mélanges maîtres cou-leurs et additifs commercialisés sous lamarque Addibatch, et d'autre part, la granula-tion à façon de compounds et mélangesmaîtres de spécialités pour les producteurs depolymères et les transformateurs.

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Thématique dominante de la récentefoire d'Hanovre, et à n'en pas douter cellede la plupart des salons professionnelsdans les années à venir, la 4éme révolutionindustrielle qui verra la mise en réseau detoutes les machines et équipements pré-sents dans les ateliers de production est àl'ordre du jour chez les fournisseurs de laplasturgie. C'est le cas du constructeurd'équipements d'extrusion et impressionWindmöller & Hölscher qui a rassemblédébut juin sur son site de Lengerich plusd'un millier de visiteurs venus de 61 paysdurant deux journées portes-ouvertes pla-cées sous l'égide de l'Emballage 4.0, sa ver-

sion de l'Industrie 4.0 dédiée à l'emballagesouple.

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Le site d'injectionShapers' d'Aigrefeuille-sur-Maine a presquequintuplé son c.a.depuis sa reprise en 2007par le groupe japonaisARRK.

Injection

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Anticipant uneaccélération de sondéveloppement,Cap'Ouest devientElixance.

Mélanges-maîtres

lire page 14

Les trois activités,Extrusion de films,Recyclage etImpression, de Pronixs'appuient sur desconstructeurs leaders.

Extrusion de films

Juillet-Août 2015

ISSN 1620 - [email protected]

Prix de vente : 12 €France métropolitaineNuméro 065 - 15e année20 pages

SERVICE LECTEUR n° 1

Leitmotiv actuel de la plupart des constructeurs de biens d'équipements,l'avènement de l'Internet des machines, l'Industrie 4.0, devient réalitéchez Windmöller & Hölscher.

• Matières premières • Compounds • Coloration à façon • Mélanges maîtres

L’esprit d’un partenaire

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Moulagesmétalliques

hautesperformances

ProfessionFédération : nouveau bureau,

apport de compétences 2

PlasturgieVygon acquiert

Perouse Médical 4

L'horizon de Kem One

s'éclaire 4

EmpreintesThermoplay entre

dans le giron de Barnes 7

MatièresDes PA résistants à 260°C

grâce à la réticulation 9

Snetor distribue les PVC

d'Ineos Compounds 10

Tableau des distributeurs

de polymères en France 11

Extrusion de filmsDes solutions pour

les emballages pelables 13

Les Cool Bubble

de Kuhne 14

Reifenhäuser

promeut le 11 couches 15

Équipements& procédésLe nouveau Sandretto 17

Tri optique

multi-technologies 17

RubriquesNominations p.2

Agenda p.3

Annonces classées p. 19

Recruter p.19 - Vendre p.19

Addiplast et Addikem :deux entités complémentaires

Windmöller & Hölscher développe l'Emballage 4.0

Avec la création de la société Addikem, le Groupe Addiplast étend ses prestations en production de mélanges-maîtres

et compoundage à façon pour les chimistes et transformateurs.

En collaboration avec la sociétécalifornienne Liquidmetal

Technologies, Engel a développéune solution industrielle de moulage

d'alliages métalliques.

L'une des principales innovations présen-tées par Engel en juin dernier en Autriche lorsde son symposium technique fut à n'en pas dou-ter la technologie de moulage sous vide d'al-liages métalliques à hautes performances,notamment à base de zyrconium, développée enpartenariat avec la société américaineLiquidmetal Technologies. Cette firme quiexploite des développements issus du CaliforniaInstitute of Technologies (elle détient plus de70 brevets exclusifs) propose une prestationcomplète incluant conseil et aide au développe-ment d'applications, fourniture des alliages,moules et technologies de mise en oeuvre adap-tés aux caractéristiques très particulières de cesmétaux amorphes, aussi appelés verres métal-liques. Chaque application fait au final l'objetd'une cession de licence.

Suite page 16

Les alliages Liquidmetal permettent de produiredes pièces dotées de hautes propriétés mécaniqueset d'aspect.

Journal n°65-07_Plastiques Flash n° 64 01/09/15 16:49 Page1

PROFESSION2 JUILLET-AOÛT 2015

NOMINATIONSYann de Benazé, président de

l'extrudeur-gammiste Profine, aété élu le 12 juin dernier prési-dent du SNEP, Syndicat Nationalde l'Extrusion Plastique, profiléset compounds, succédant à YvesDubois (dirigeant deDeceuninck). Il était déjà présentau sein du bureau de ce syndicaten cumulant les fonctions device-président extrudeur-gam-miste et président du collègeextrudeur-gammiste et de lacommission Promotion. Il seraaidé durant cette mandature partrois vice-présidents: PhilippeGuerder du groupe Profialis,Johannes Lenferink de Veka etLuc Mertens de Benvic.

Fondé en 1964, le SNEPréunit 79 % des fabricants deprofilés plastiques et 90 % desgammistes fenêtres implantésen France. En 2014, ses adhé-rents ont produit 150 000 tonnesde profilés pour un chiffre d’af-faires de 390 millions d’euros.Son organisation s'appuie surtrois collèges, compounds, extru-deurs et extrudeurs-gammistes,ainsi que sur un nombre crois-sant de membres associésreprésentant les métiers de lachimie, des films de plaxage etdu recyclage. Les extrudeursreprésentent 41% des adhérents,les extrudeurs-gammistes 34%,les compoundeurs 8% et lesmembres associés 17%.

Roeland Polet, binationalhollando-américain, vient d'êtreappelé à la direction générale dela division Engineering Plasticsde Royal DSM. Il était précé-demment vice-président seniorchargé du développementindustriel et corporate du grou-pe américain Valspar, basé àMinneapolis et Shanghai enChine. Et auparavant, il a étédirecteur général de la filialeTicona de Celanese, et a passé10 ans dans des fonctions diri-geantes au sein de la R&D et dumarketing de DSM EngineeringPlastics.

Il va remplacer RoelofWesterbeek, qui a effectué unegrande partie de sa carrière ausein de DSM. Entré dans le grou-pe hollandais en 1989, il a notam-ment dirigé les activités asia-tiques de DSM E.P., avant dedevenir d.g. de l'ensemble decette division.

Commencée début juillet, lapassation de pouvoir entre lesdeux hommes se fera durant le3e trimestre. R. Westerbeek conser-vera des fonctions de conseil ausein de DSM avant de prendre saretraite en juillet 2016.


Gouvernance

Yann de Benazé, nouveauprésident du SNEP.

Roeland Polet, D. G. de la division Engineering Plastics de Royal DSM

SERVICE LE

La Fédération de la Plasturgie et desComposites a renouvelé fin juillet sa gou-vernance autour de la présidente FlorencePoivey. L'organe représentatif de la plastur-gie s’appuiera désormais sur un bureauélargi à huit acteurs de l'industrie, soit cinqde plus que précédemment, qui apporte-ront des expertises complémentaires pouraider à mieux structurer la profession.

Le nouveau bureau comprendDominique Frete (président du syndicatinterrégional GIPCO), Benoît Hennaut (pré-sident du Syndicat national STR PVC VPNicoll International et d.g. de Nicoll

France), vice-président Innovation &Industrie, Jacques Le Bouler (président dePlasti Ouest et de la société RBL Plastiques)vice-président Interrégion, François-XavierLemasson (d.g. d'Eurostyle Systems) tréso-rier, Sébastien Petithuguenin (d.g. du grou-pe Paprec) vice-président Développementdurable, Sylvain Raux (président d'AllizéPlasturgie - p.-d.g. de CGL Pack) vice-prési-dent interrégion, et Jean-François Verjat(d.g. de MEA France et MEA Industrie)vice-président Economie.

Les nominations de Benoît Hennaut etSébastien Petithuguenin traduisent la

volonté d’accélération du développementdu recyclage et le soutien à l’innovation et àla transformation industrielle dans la filièreplastique.

« Nous travaillons à favoriser leséchanges entre plasturgistes et recycleurs,notamment au sein d’une commission crééeen partenariat avec le syndicat des régénéra-teurs de matières plastiques. Nous avons laforte ambition d'accélérer le recyclage desmatières plastiques et d'accompagner sonindustrialisation pour une économie circu-laire renforcée » a souligné Florence Poivey.

Fédération : nouveau bureau,apport de compétences

Avec 102 exposants et 3 120 visiteursindustriels et grand-public (500 visiteurs ontété enregistrés lors de la journée grand-public du vendredi 12 juin) le SPIDO 2015,Salon des Produits innovants et Designd’Oyonnax, a favorablement transformé l'es-sai prometteur de la première édition organi-sée en 2013.

Si le nombre de visiteurs durant les troisjours d'exposition n'a que peu augmenté, la

qualité du visitorat a largement progressé,avec la présence remarquée des responsablesachats, recherche et développement, marke-ting et design de sociétés comme Salomon,Staubli, Schneider Electric, Faurecia, GroupeFournier, Kistler, Eastman, Levi’s Eyewear,Bouchages Delage, Mold Tech, etc. Si les visi-teurs en provenance du quart sud-est ont toutnaturellement été les plus nombreux, des per-sonnes venues de la région parisienne, du sud

et de l’ouest de la France ont été accueilliesen plus grande nombre qu'en 2013, ainsi quequelques visiteurs européens, Allemands,anglais, belges, italiens et suisses.

Organisé avec le soutien des collectivitéslocales et des partenaires institutionnels, leSpido a ainsi bien rempli son rôle de vitrinedes savoir-faire de la Plastics Vallée et surtoutde son fort potentiel en matière de recherche& développement.

Un SPIDO plus qualitatifManifestation

Fondé en 2005 par Arkema, le CNRS,Engie, IFP Energies nouvelles, SUEZ environ-nement et Solvay, avec pour partenaires finan-ceurs l’Etat, la Région Rhône-Alpes, et de nom-breuses autres entités régionales, le pôle decompétitivité chimie-environnement Axelerarassemble et coordonne des acteurs de l’in-dustrie, de la recherche et de la formation enchimie et en environnement autour de 5 axesstratégiques : matières premières renouve-lables, usine éco-efficiente, matériaux et pro-duits pour les filières industrielles, recyclageet recyclabilité, préservation et restaurationdes espaces naturels et urbains.

En une décennie, ce pôle a connu unecroissance continue. Son nombre d'adhérents

est passé de 115 en2006 à 310 en 2015,dont plus des 3/4sont des entrepriseset la moitié des PMEet TPE. Ce réseau,qui rassemble parailleurs laboratoiresde recherche, orga-nismes de formation,institutionnels et unpartenaire financier,est basé à 75 % sur leterritoire rhônalpin.Il a été renforcé parl'arrivée de 48 nouveaux adhérents durant la

seule année 2014. Parallèlement, le pôle asigné sur ces 10 années 14 partenariats avecdes clusters européens, des financeurs privéset des organismes de formation. Fin 2014,Axelera a labelisé 232 projets de R&D pour unmontant global de 725 millions d’euros, dont300 millions d’aide publique.

En cette année 2015, Axelera est désor-mais dirigé par un nouveau président en la per-sonne de Pierre Beccat, 50 ans, ingénieurdiplômé de l'école nationale supérieure de phy-sique de Grenoble et docteur de l'UniversitéClaude Bernard Lyon 1. Ce spécialiste de lacatalyse par les métaux, directeur d' IFPEnergies nouvelles-Lyon depuis janvier 2014, apris la succession de Bruno Allenet.

Axelera, pôle d’attractionR&D

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Pierre Beccat,nouveau directeurdu pôle Axelera.


PROFESSIONJUILLET-AOÛT 2015 3


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Index des entreprises citées ACZ 17Addikem 1-8Addiplast 1-8Albis Plastic 10Aluflexpack 6Amut Dolci 15APPE 4Arkema 8-13Asahi Kasei 8Aurelius 10Axelera 2Bayer / Covestro 10Borealis 9Bostik 13Cap'Ouest 9Carbios 8DuPont 10Egemin Automation 17

Eliopack 6Engel 1-16Erema 18ExxonMobil 13Faurecia 5 FDM 17Gneuss 18JSW 16-17Kem One 3Kuhne Anlagenbau 14Magneti Marelli 5Meusburger 7Milacron 16Mitsubishi 8Motherson 5Nexeo 9Perouse Medical 3Plastipak 4Plastisem 6Pronix Automation 14

PTS Marketing 9PVL 5Rehau 4Reifenhäuser 15Rosti 4Safic Alcan 9Sandretto 16Sepro 16SGT 6Shapers' 5Snetor Distribution 10SPIDO 2Sumitomo (SHI) Demag 16Thermoplay 7Thermwood 7Tomra Systems 18Vygon 3Weener Plastic Packaging 4Windmöller & Hölscher 1-12

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AG E N DA

Du 22 au 25 septembre2015

EUROMOLD22e salon mondial de laproduction des moules etoutillagesParc des expositions –Düsseldorfwww.euromold.com56 912 visiteurs en 2014 1 056 exposants sur 75 000 m²Contact : Demat GmbHP.O. Box 110 61160041 Frankfurt am MainTél. +49 69 27 40 [email protected]

Du 5 au 10 octobre 2015

EMOSalon de la machine-outilCentre des expositionsde Milan - ItalieOrganisateur : CECIMOwww.emo-milano.com/1 404 exposants sur220 000 m² en 2009Contact : EFIM Viale Fulvio Testi 128I-20092 Cinisello Balsamo/MIItalieTél. +39 0226 255 [email protected]


FAKUMA24e Salon internationalpour la transformation desplastiquesCentre des Expositions -Friedrichshafenwww.fakuma-messe.de45 689 visiteurs en 20141 772 exposants sur 85 000 m²Contact : P.E. Schall GmbHGustav-Werner-Straße 6D-72636 FrickenhausenTél. +49 7025 92 06 [email protected]


MATERIALICA 201518e salon internationalconsacré à l'allègementpour une nouvelle mobilitéParc des expositions de Munichwww.materialica.com12 000 visiteurs en 2014463 exposantsContact pour la France :Promessa, 3 rue de la Louvière F-78120Rambouillet Tél +33 (0)1 34 57 11 44 [email protected]


CERAMITEC 2015Salon des industries de la céramiqueParc des expositions de Munichwww.ceramitec.de16 773 visiteurs en 2012613 exposantsContact pour la France :Promessa, 3 rue de la Louvière F-78120 Rambouillet Tél +33 (0)1 34 57 11 44 [email protected]

Du 17 au 20 novembre2015

MIDEST45e Salon mondial de lasous-traitance industrielleParis-Nord Villepintewww.midest.com42 000 visiteurs en 2013 1 700 exposants sur 50 000 m²Contact : Reed ExpositionsFrance52-54, quai de Dion Bouton –CS 80001 92806 Puteaux CedexTél. +33 (0)1 47 56 50 [email protected]


4 JUILLET-AOÛT 2015

Bâtiment

Rehau investitLe groupe allemand Rehau, équipementier

automobile, mais également puissant fournisseurdes secteurs du bâtiment, du mobilier, du jardina-ge et des sports & loisirs, a lancé un important pro-gramme d'investissement sur plusieurs de sessites industriels européens. Sont notammentconcernées les usines de Viechtach dans le sudde la Bavière et de Morhange en Moselle qui vontbénéficier de respectivement 50 et 24 millionsd’euos pour moderniser leurs équipements indus-triels. Le site de Viechtach, qui produit et peint despare-chocs et des spoilers pour Volkswagen, BMWet d'autres constructeurs, va recevoir de nouvelleslignes de peinture et être doté d'un hall de stocka-ge de près de 10 000 m² qui sera opérationnel en2017.

En France, à Morhange où il fête cette annéeson demi-siècle d'implantation, employant environ750 salariés pour l'extrusion de différents types deprofilés pour fenêtres et piscines et à la directionadministrative de sa division France (230 millionsd'euros de c.a.) qui dispose également de sites deproduction à la Chapelle-Saint-Ursin dans le Cher(extrusion) et Poix-de-Picardie dans la Somme(injection et soufflage), le groupe va consacrer sesinvestissements à la modernisation des bâtimentset des outils de production.

Emballage

3i acquiert WeenerPlastic Packaging

Présent dans l'injection, l'extrusion-soufflageet l'injection-soufflage, également mouliste inté-gré, le groupe industriel allemand Weener PlasticPackaging Group (WPPG fondé en 1960 - environ270 millions d'euros de c.a. avec 2 000 employéssur 24 sites dans 15 pays) vient d'entrer dans leportefeuille d'acquisitions du fonds d'investisse-ment britannique 3i, notamment connu dans laplasturgie pour avoir été un temps propriétaire dufabricant de systèmes à canaux chauds Mold-Masters. La transaction avec le précédent proprié-taire, le fonds Lindsay Goldberg Vogel, s'estconclue pour un montant de 250 millions d'euros.

L'entité WPPG qui produit des bouchages,billes, flacons et bouteilles pour produits cosmé-tiques, alimentaires et ménagers pour des clientscomme Beiersdorf, ColgatePalmolive, L'Oréal,Nestlé, P&G et Unilever, a été créée en 2013 parLindsay Goldberg Vogel en fusionnant les activitésde la société allemande Weener Plastik et du grou-pe néerlandais Plasticum.

APPE devientPlastipak Packaging

La reprise pour environ 300 millions de dollarsdes neufs sites de production de préformes, souf-flage de corps creux et recyclage de bouteillesPET d'Artenius PET Packaging Europe (APPE –anciennement filiale du groupe espagnol La Sedade Barcelona placé en liquidation judiciaire début2014) étant actée, le groupe américain Plastipak adécidé de renommer toutes les ex-entités APPEen Plastipak Packaging. C'est notamment le casdes deux sites français de Bierne dans le Nord etSainte-Marie-la-Blanche dans la Côte-d'Or tousdeux rebaptisés Plastipak Packaging France etplacés sous la direction de Jose Antonio Torres,également responsable des marchés espagnol etnord-africain.

Plastipak exploite désormais 37 sitesemployant plus de 5 000 salariés en Amérique duNord et du Sud et en Europe. Le c.a. consolidé2014 de ce groupe, avant donc l'intégrationd'APPE, était proche de 1,9 milliard de dollars.

Electrotechniques

Rosti s'emparede Bianor

Poursuivant sa stratégie de croissance exter-ne, le groupe suédois Rosti a conclu avec lefonds d'investissement hollandais NimbusInvestment l'acquisition de la holding Boog BVqui contrôle le mouleur polonais Bianor.Spécialisé dans l'injection de composants depetit électroménager, appareillage électrique etaccessoires de sécurité, Bianor dispose de deuxsites de production à Bialystok au nord-est deVarsovie et Ploiesti, à 60 km de Bucarest enRoumanie, où il exploite plus de 80 presses àinjecter de 50 à 1 200 t de forces de fermeturesur une surface totale de 20 000 m² d'ateliers,auxquels s'ajoutent 12 000 m² d'entrepôts. SERVICE LECTEUR n° 102


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La commission européen-ne a approuvé l'acquisitiondes activités aval de KemOne, le producteur de PVCanciennement propriétéd'Arkema puis du financieraméricain Klesch, par le fondsd'investissement OpenGateCapital Group Europe associéà Alain de Krassny, présidentdu groupe Donau Chemiebasé en Autriche.

Suite à la mise en redres-sement judiciaire de KemOne, OpenGate et Alain deKrassny avaient repris durantl'été 2014 les activités de pro-duction de PVC de Kem One,mais Klesch a tenté de conser-ver l’aval, Kem OneInnovative Vinyls (900 mil-lions d'euros de c.a. avec1 200 salariés), regroupant lecompoundeur de PVC rigideRésinoplast et l'extrudeur deprofilés et tubes Alphacan. Cedernier possède trois sites enFrance (Gaillac dans le Tarn,Gaillon dans l'Eure, et à Sablé-sur-Sarthe), ainsi que quatreusines en Allemagne, Italie,Pays-Bas et Croatie.L'ensemble transforme50 000 t/an de PVC sur plusde 200 lignes d'extrusion.

Bien qu'OpenGate Capitalsoit déjà propriétaire deProfialis, fabricant de fenêtreset portes en profilés PVC enFrance et Belgique racheté àTessenderlo en 2013 et des

activités de compoundage deBenvic en France, Italie etEspagne, reprises à Solvay en2014, la CommissionEuropéenne a conclu que laconcurrence ne risquait pasd'être faussée par la présenced'un Kem One réunifié.

L'Autorité de laConcurrence a aussi validé leplan d'investissement promispar le gouvernement françaisen 2013 et examiné depuisoctobre 2014 pour suspicionde financement illicite. Sitôtl'accord officialisé, le groupe areçu à la mi-août un prêt duFonds de développement éco-nomique et social (FDES)d’un montant de 30 millionsd’euros. Une avance rembour-sable de 80 millions destinéeau financement partiel de laconversion des électrolysesde Lavéra et une subventionde 15 millions devraient aussiêtre débloquées rapidement.

L'horizon de Kem One s'éclaire

PVC

PLASTURGIE

Alphacan produit notammentdes profilés fenêtrescomplexes coextrudés.

Spécialiste des dispositifsmédicaux à usage unique, legroupe français Vygon aannoncé le 6 juillet l'achat dela société à capitaux familiauxPerouse Medical, elle-mêmeexperte en conception, fabri-cation et commercialisationd'une large gamme de dispo-sitifs médicaux cardiovascu-laires, stents, prothèses etpatchs, systèmes d’inflation etde compression radiale,valves hémostatiques,seringues d’angiographie,consommables pour scanneret IRM. S'y ajoutent des dispo-sitifs d’accès vasculaire longterme de types chambres àcathéter implantables, PICC,aiguilles de Huber, panse-ments de maintien de cathé-ter, etc. Fondée en 1984,Perouse Medical a généré unc.a. de 28,2 millions d’eurosen 2014. Présent dans 90 pays,cette entreprise exporte 55 %de son c.a. via un réseau de200 distributeurs.

Par cette opération, Vygonacquiert également un porte-feuille stratégique de 162 bre-vets. Désormais dirigée par

Thomas Walter, ex-d.-g.adjoint de Perouse qui intègrele comité exécutif de Vygon,Perouse Medical devient ladivision cardio-vasculaire etaccès vasculaire long termede Vygon. Ce dernier consoli-de ainsi sa position sur unmarché estimé à plus d'unmilliard d'euros.

Les synergies entregammes permettront à Vygond’élargir son offre et de ren-forcer sa présence commer-ciale. L’opération vise égale-ment à développer des exper-tises dans de nouvellesfamilles de produits de santé àusage unique, dédiées à la car-diologie interventionnelle etau traitement des pathologiescardiovasculaires. Ce marchéen croissance annuelle de 12% offre un potentiel de plus de2 milliards d'euros.

Société familiale créée en1962 et basée à Ecouen dansle Val d'Oise, Vygon emploie1 800 salariés dans le monde.Son c.a. 2014 s'est élevé à 263millions d’euros, dont 81% àl'export. Vygon développe desdispositifs médicaux à usage

unique, à destination des pro-fessionnels hospitaliers etlibéraux de santé. Figurantparmi les leaders mondiaux,Vygon propose une largegamme de produits dans plu-sieurs spécialités cliniques : lanéonatalogie, la réanimationadulte et pédiatrique, l’anes-thésie, l’oncologie, l’urgence,la chirurgie et les soins à

domicile. Grâce à son réseaude 25 filiales et 79 distribu-teurs, Vygon distribue plus de200 millions de produits paran dans plus de 100 pays. Lesproduits marqués CE et/ouFDA sont fabriqués dans huitusines en Europe, aux Etats-Unis et en Colombie.

Vygon acquiert Perouse MedicalMédical

Vygon et Perouse Médical développent et fabriquent des produitsmédicaux faisant large usage des plastiques, élastomères et silicones.

24ème Fakuma

Salon International

de la plasturgie

www.fakuma-messe.de

Presse d´injection

Thermoformage

Lignes d´extrusion

Moules et outillages

Matériaux et composants

DU 13 AU 17 OCTOBRE 2015FRIEDRICHS-

HAFEN



5JUILLET-AOÛT 2015

Disposant avant cette acquisition de 10 sitesde production, huit en Europe (en Grande-Bretagne, Allemagne, Suède, Pologne et Turquie)et deux en Asie (en Chine et Malaisie), Rosti s'étaitfixé le doublement de son c.a. entre 2011 et 2014,ce qu'il a réussi en atteignant les 400 millions d'eu-ros l'année dernière. Le nouvel objectif est de réa-liser 900 millions d'euros par croissance interne etexterne à l'horizon 2020.

Automobile

PVL clôt le rachatde Bourbon …

Profitant de bons résultats et des faibles tauxd'intérêts actuels, le groupe Plastivaloire a avancéd'un an le rachat prévu des 33 % de participationque détenait le fonds Avenir Automobile deBpifrance (ex-FMEA) dans sa filiale BourbonAutomotive Plastics (BAP). Les 20,6 millions d'eu-ros nécessaires ont été entièrement financés parun emprunt bancaire qui a porté l'endettement dugroupe à 50 % de son actif net. Cette opérationclôt favorablement la reprise du groupe Bourbon,initiée en 2011 suite aux difficultés rencontréespar la filière automobile française.

Mettant à profit la croissance recouvrée dumarché automobile européen, PVL a appliquétoute sa compétence industrielle pour remettreBAP en ordre de marche. Grâce à ses savoir-faireen injection et parachèvement de pièces, cettefiliale a enregistré une croissance de 12 % de sonc.a. au premier semestre 2015. Grâce à elle, PVLest devenu un équipementier automobile derang 1 de classe européenne fournissant despièces d'habitacles et d'optiques à Renault, PSA,Mercedes ou Toyota par exemple.

… et poursuitses acquisitions

Après avoir réalisé l'acquisition de la sociétéallemande Karl Hess en janvier, Plastivaloire a prisle 8 juillet dernier le contrôle de 100 % du capitaldu mouleur turc Otosima par l'intermédiaire de safiliale Bourbon Automotive Plastics (BAP). Basé àBursa au sud d'Istanbul, il fournit des piècespeintes à Renault, Toyota et Fiat dans un pays oùplus d'un millions de véhicules sont construits.Otosima apportera près de 10 millions supplé-mentaires au c.a. de PVL, consolidés dans lescomptes du groupe à partir de juillet 2015.

Motherson tournévers l'avenir

L'équipementier automobile indien MothersonSumi Systems (MSSL) va investir puissamment enEurope et aux Etats-Unis pour accompagner ledéveloppement des constructeurs automobilesallemands, Daimler-Benz en particulier, qui sontses principaux clients.

En Europe, où il est présent par l'intermédiairede sa filiale Samvardhana Motherson Peguform(SMP) acquise en 2011, il va lancer la constructiond'un nouveau site de production dans le centre dela Hongrie, à proximité de l'usine d'assemblage deDaimler à Kecskemét, afin de pouvoir honorer uncontrat de fourniture de pièces extérieures (pare-chocs, panneaux de portes) et intérieures(planches de bord, rétroviseurs et faisceaux decâbles) portant sur une valeur de plus de deux mil-liards d'euros à l'horizon 2018.

MSSL a aussi prévu d'augmenter les capaci-tés de production de ses deux sites allemands, ycompris celui de Michelau appartenant au plastur-giste allemand (extrudeur de profilés et injecteurtrès technique) Scherer & Trier repris début 2015suite à des difficultés financières pour 36 millionsd'euros et rebaptisé Samvardhana MothersonInnovative Autosystems.

Motherson Sumi Systems a aussi annoncé laconstruction d'un site aux Etats-Unis, lui-aussidestiné à fournir des pièces qui équiperont defuturs modèles Mercedes-Benz.

Un mariage brésilienLes équipementiers Faurecia et Magneti

Marelli ont créé une coentreprise à 35/65 % auBrésil qui a commencé cette année à produire destableaux de bord, consoles centrales, pare-chocs,spoilers et calandres, ainsi que diverses piècesintérieures et extérieures. Elle fournit le nouveausite d'assemblage de Fiat Chrysler Automobilesinstallé à Goiana, à environ 200 km au sud-ouestde Brasilia. Nommée Pernambuco ComponentesAutomotivos, elle devrait générer un c.a. équivalentà 200 millions d'euros.

Présent au Brésil depuis 1997, Faurecia yemploie 3 400 salariés sur une quinzaine de sitesindustriels et trois centres de R&D fournissant tousles constructeurs présents dans ce pays. MagnetiMarelli y emploie pour sa part près de 9 000 per-sonnes sur 16 sites et cinq centres de R&D.SERVICE LECTEUR n° 103

PLASTURGIE

Ex-centre d'essais deg r o s m o u l e s T D P(Techniques de Plasturgie)créé en 1986 par le moulisteSermo, le site Shapers'd'Aigrefeuille-sur-Maine enLoire-Atlantique appartientdepuis 2005 au groupe japo-nais ARRK. Employant plusde 3 000 personnes, ce der-nier dispose dans le mondede nombreuses filiales spé-cialisées dans la conceptionde pièces plastiques et com-posites, le prototypage, lafabrication de moules et l'in-jection. En France, il est pro-priétaire du spécialiste duprototypage ARRK LCOsitué à Alby-sur-Chéran enHaute-Savoie, et des deuxsites Shapers', à LaSéguinière dans le Maine-et-Loire (activités moules etmécanique, BE, usinagegrandes dimensions), etdonc à Aigrefeuille, site deplasturgie, conception etmoulage, issu de la reprisedes activités Sermo etAtlancim.

Disposant de 6 000 m2 delocaux sur plus de 2 ha deterrain, et doté d'un parc de11 presses à injecter,Shapers’ Aigrefeuille estdevenu en 2007 centre deconception pièces et de mou-lage à part entière. Réalisantmoins de deux millions d'eu-ros de c.a. à cette époque, il adû définir des axes de déve-loppement précis et lesmettre en oeuvre rapidementafin d'assurer sa pérennitédans une période économi-quement troublée (lesannées 2008-2010) où legroupe ARRK devait déciderde son organisation enFrance suite au départ deShapers’ de son site histo-rique Sermo à Saint-Hilaire-de-Loulay en Vendée.

En plus du parc degrosses presses de 750 à3200 t existant, Shapers' aacquis ces dernières annéesplusieurs machines de pluspetit tonnage pour étendreses capacités de moulage.

Aigrefeuille dispose désor-mais de 11 presses hydrau-liques, hybrides et tout-élec-triques Billion et Engel de 80à 3 200 t. La stratégie mise enoeuvre par l'équipe dirigéepar Christophe Dominérepose sur des secteurs d'ac-tivité très différents, d'unepart l'injection en sous-trai-tance de très petites séries(de 30 à 10 000 unités/anseulement) de pièces detoutes tailles, et d'autre partle moulage en grandes sériesde gammes de bacs de trans-port en PEhd et de palettesplastiques en PP recycléconçues en interne. Cedomaine connaît une fortecroissance, de 5 à 10 % l'an enmoyenne depuis 2008.L'usine a par exemple livréplus de 60 000 palettes lemois dernier.

Le c.a. 2015 du sited’Aigrefeuille devrait s'éleverà 18 millions d'euros(presque cinq fois plus qu'en2007) avec 90 salariés, basésur deux grands segments,automobile et non-automobi-le. Dans le secteur automobi-le, Shapers' moule etassemble pour des construc-teurs et équipementiersdiverses pièces (éléments defaçades, éléments d'optiquemétallisés, pièces exté-rieures, cadres de toits etaccessoires) de très petitesséries (peu rentables à pro-duire sur les lignes des équi-pementiers) destinées à des

modèles peu vendus ouappartenant à des séries spor-tives haut de gamme notam-ment. Hors automobile, lesapplications sont tout aussivariées, allant actuellementde becs de saxophones enPMMA à des machines à café(livrées entièrement assem-blées, le fabricant n'ayant plusqu'à y insérer ses composantsélectriques et électroniques),en passant par de grands élé-ments de piscines ou des toitsde tracteurs produits sur desoutillages pouvant peser plusde 40 t .

Pour gérer des fabrica-tions aussi diverses, zérostock pour l'automobile, desmilliers de bacs et palettesdisponibles sur stock et sus-ceptibles d'être livrés trèsrapidement au Benelux, enFrance, Espagne ou Italie, lesite d'Aigrefeuille a particu-lièrement développé sescapacités logistiques.L'usine qui dispose d'unpoids lourds pour assurercertaines livraisons a notam-ment mis en place deuxmagasins de stockage avan-cés, à Aigrefeuille et pourles cadres de toits automo-biles et un second pourd'autres équipementiersdans le nord de la France.Autre force, Aigrefeuille dis-pose d'un service étoffé dedéveloppement de projets etd'industrialisation qui

emploie une trentaine depersonnes. Les équipes peu-vent aussi s'appuyer quandnécessaire sur le BE mouleset les capacités de modifica-tion d'outillages de Shapers'à La Séguinière et sur lesusines de moules du groupesituées en Pologne, Inde etChine. L'usine a mis enplace des procédures deLean Manufacturing quiimpliquent largement lesopérateurs qui sont égale-ment aptes à gérer plusieursréférentiels qualité dif fé-rents.

Pour permettre à ses dif-férents sites européens d'ac-célérer leur croissance -Aigrefeuille a par exemplepour objectif d'atteindre unchiffre d’affaires minimumde 22 millions d'euros dansles trois prochaines années -le groupe ARRK a décidé derenforcer leurs synergiescommerciales et techniquesafin de développer des pro-jets impliquant plusieursentités du groupe en concep-tion, prototypage, fabricationd'outillage, industrialisationet production série.

Les synergies peuventconcerner l'injection plas-tique, Shapers' pouvant colla-borer avec le site de moulageanglais ARRK Petersfield quifournit notamment lesconstructeurs locaux les plushauts de gamme. La collabo-ration avec ARRK LCO tendégalement à prospérer.

Shapers’ étant membredes clusters ExcelCar (allè-gement des structures,assemblages multi-maté-riaux) et EMC2 (technolo-gies avancées de produc-tion), le développement depièces hybrides associantrésines thermoplastiques etsystèmes composites figure-ra parmi les relais de crois-sance des deux sites françaisdans les années à venir.

Shapers' Aigrefeuille : une croissance très diversifiée

Pays de Loire Le site d'injection Shapers' d'Aigrefeuille-sur-Maine a presque quintuplé son c.a. depuis sa reprise en 2005 par le groupe japonais ARRK, passant de 2 à 18 millions d'euros.

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Shapers' Aigrefeuille a investi ces dernières années dans un parc depetites presses.

L'un des atouts de ce site réside dans ses capacités d'assemblageautomatisé ou manuel.

Ce bec de saxophone en PMMA est conçu, fabriqué, assemblé et conditionnés par Shapers'.


6

PLASTURGIEJUILLET-AOÛT 2015





Emballage souple

L'imprimeur hélio et flexofrançais Eliopack basé à laFerté-Bernard dans la Sarthevient d'être cédé au groupe alle-mand Aluflexpack (AFP), lui-même filiale du groupeindustriel Montana TechComponents (MTC - plus de4 600 salariés, 55 sites indus-triels dans le monde, réalisantun c.a. de 591 millions d'euros).Livrant des emballages plas-tiques et aluminium à degrands groupes européens dela confiserie, des produits lai-tiers, de l'alimentation humaineet animale, comme Ferrero,Ritter-Sport, Lactalis ou Müller,AFP a réalisé en 2014 un c.a. de120 millions d'euros (à 90 % surles marchés ouest-européens)avec ses quatre sites croates, etses implantations en Pologne etSuisse. L'acquisition d'Eliopackva lui permettre d'accroître saprésence en France et de com-pléter sa gamme de produits etprestations.

Créée et dirigée depuis1995 par Jérôme Bardini, lasociété Eliopack réalise un c.a.de 20 millions d’euros en ser-vant principalement les mar-chés de l'operculage, de l'im-pression en sandwich, de lasacherie, des emballages verti-

caux et horizontaux, notam-ment destinés aux secteurs dela cosmétique, de la pharmacieet de l'agroalimentaire. Sesprestations comprennent l'im-pression et la découpe demonofilms d'emballages coex-trudés ou non en PP, PE, PET,PA, PVC, mais également depapier, cellophane et alumi-nium, ainsi que de complexesqu'elle peut produire elle-même sur son installationDCM sans solvant. Pour l'im-pression, Eliopack possèdedeux installations hélio et flexo8 couleurs, plutôt orientéesvers les petites et moyennesséries. Elle dispose au total de10 000 m² de locaux, dont 4 500d'ateliers. Au sein de ces der-niers, une salle blanche ISO 8de 1 000 m² garantit hygiène etpropreté pour des impressionset complexages de haute quali-té non-contaminés par d'éven-tuelles poussières. Deux sallesde mûrissement assurent lapolymérisation complète desproduits avant leur stockage etexpédition. Suite à l'acquisitionpar AFP, Jérôme Bardiniconservera la direction généra-le de sa société.

Eliopack cédé à Aluflexpack

Nord

La société d'injectionPlastsem installée à Tourcoinga été reprise à la famille Sionqui la dirigeait depuis plus de60 ans par un jeune entrepre-neur, Florian Lefebvre. Âgé de30 ans, et lui-même originairede Tourcoing, il est titulaired’un master de l’EcoleSupérieure de Commerce(ESC) Tours-Poitiers qui l'aconduit à exercer des activitéssuccessives dans le conseilfinanciers à des start-up à New-York et la banque à Londres,avant de rejoindre durantquatre ans un fonds d'investis-sement parisien.

En 2014, souhaitant franchirle pas et devenir lui-même entre-preneur, il se met en quêted'une société à reprendre, depréférence dans la plasturgie.Ses recherches dans la régionNord-Pas-de-Calais le mènent àPlastisem qui lui semble avoirun profil intéressant avec sonsavoir-faire industriel servi pardix techniciens et opérateursayant 23 ans d’anciennetémoyenne et d’un parc machinesde 10 presses assez récentes, de

marques Arburg etKraussMaffei principale-ment, de 25 tonnes à 300 tonnesde forces de fermeture.

Disposant de 1 500 m² delocaux, Plastisem a réalisé en2014 un c.a. de 0,7 million d'eu-ros avec plus de 300 moulesactifs et près de 2 millions depièces techniques de 1 à 500 gmoulées chaque année, éven-tuellement assemblées et déco-rées. Les principaux marchésservis sont l’agroalimentaire(filtres, supports de bec ver-seurs, pignons, séparateurs),l'ameublement (supports etraccords de vitrines), le trans-port, le médical (embouts etfixations diverses), les compo-sants pour machines spéciales.Plastisem a aussi l'avantage dedisposer d'un B.E et d'un ate-lier d'outillage intégréscapables d'effectuer en amontde l'injection de la modélisation3D, du prototypage et de laconception d'outillages, ainsique la fabrication et l’entretiendes moules.

Un jeune dirigeant pour Plastisem

Emballage rigide

Le PET continue de gagnerdes parts de marchés face auverre et à l'aluminium dans leconditionnement alimentaire.Il fait notamment une percéedans le domaine du condition-nement des sirops, notammenten remplacement de l'alumi-nium. Sollicité par la sociétéRoutin établie à Chambery, laSociété Générale desTechniques (SGT) est parvenuà développer une préforme debidon de sirop répondant àdeux critères critiques imposéspar le cahier des charges,conservation de la forme exac-te du bidon métallique, et sur-tout, du bouchon cliquetableprésent sur le bidon original.Au fil d'une collaboration deplus de 6 mois, il a fallu réalisertrois prototypes pour parvenirau modèle souhaité. Dans sapremière version, la préformepesait 52 g. Les deux essais sui-vants ont permis d’optimiser lecol et le corps de la préformede manière à réduire le poidsmatière à seulement 45 g. SGTest aussi parvenue à reprodui-re l'accroche existant entre la

lèvre du bidon en aluminium etle col en PET, tout en respec-tant l’ergonomie finale souhai-tée par le client.

Routin est extrêmementsatisfait de ce développement,la solution PET autorisant unremplissage à chaud qui rallon-ge notablement la conservationdu sirop conditionné, tout enapportant les avantages recon-nus de ce matériau, légèreté,recyclabilité et qualité d’aspect.Sous leur nouveau conditionne-ment, les sirops sont commer-cialisés pour tous les parfumspréexistants depuis mars 2015sous la marque propre deRoutin, Fruiss, en licence avecles « Lapins crétins », et pourles marques de distributeurs.

La SGT est une entreprisefamiliale créée en 1981 à Rezéen Loire Atlantique, spéciali-sée dans la fabrication de pré-formes en PET. La firme pro-pose aujourd’hui une gammede plus de 200 préformes per-sonnalisables et de deux typesde bouchons en PEHD. Sonsite français et ses deux autressites algériens produisent au

total plus de 4 milliards de pré-formes/an, soit plus de140 000 tonnes de PET, expor-tées à travers toute l’Europe etl’Afrique.

Le sirop passe au PETcl2clTdeClBeàiniBfemd

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La solution PET développée parSGT reproduit la forme exactedu bidon métallique.


EMPREINTES




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Et de trois ! Après l'améri-cain Synventive en 2012, puisl'allemand Otto Maenner en2013, le conglomérat améri-cain Barnes vient d'ajouterle constructeur italienThermoplay a son portefeuillede systèmes à canaux chaudset fabrication de moules.Comme il le pratique déjà avecles deux autres constructeurs,Barnes conservera la marqueet laissera une large autonomieà Thermoplay lorsqu'il seraintégré au sein de sa divisionindustrie. Jusqu'à présent,Barnes a laissé ses deuxfiliales en libre concurrence,en n'intervenant pas pourmodifier leur positionnementde marchés.

L'acquisition de Thermo -play, société à capitaux fami-liaux - dirigée par la familleEnrietti depuis sa création en1973, employant 200 personneset réalisant un c.a. d'environ35 millions d'euros, devrait semonter à 50 millions d'euros,payés en cash et tirage sur lescapacités de crédit du groupe.Pour mémoire, Barnes avaitdépensé environ 300 millions dedollars pour chacune de sesdeux précédentes acquisitionsdans le domaine des canauxchauds. Mais, il s'agissait de

sociétés de plus grande taille etdisposant d’unités de produc-tion dans plusieurs pays. Poursa part, Thermoplay ne disposeque d'une seule usine, celle dePont-Saint-Martin dans la valléed'Aoste, un site ultramoderne ettrès automatisé de 11 000 m² quiemploie 170 salariés. Disposantde filiales commerciales et deservices en France, Allemagne,Royaume-Uni, Portugal, Chine,Inde et Brésil, Thermoplay sertprincipalement les applicationsde l'emballage rigide, du médi-cal et de l'automobile. Sonréseau de vente couvre au total48 pays.

Fondé en 1857, le groupeBarnes coté à la bourse de

New-York, mais majoritaire-ment détenu par la familleBarnes, possède deux divi-sions opérationnelles quiemploient au total 4 300 sala-riés et réalisent un c.a. consoli-dé d'environ 1,1 milliard dedollars. L'une se consacre à laproduction par usinage depièces et composants aéronau-tiques, l'autre, divisionIndustrie, produit des ressorts,des joints, des pièces métal-liques par usinage et emboutis-sage, et donc, des systèmes àcanaux chauds et des moules,grâce à Synventive et OttoMaenner.

Le siège social et site de production de Thermoplay dans la vallée d'Aoste a étémodernisé et sa surface portée à 11 000 m² il y a deux ans.

Le fabricantaméricain desystèmes robo-tisés d'usinageà commanden u m é r i q u eThermwood acollaboré avecle constructeurd'extr udeusesA m e r i c a nKuhne (filialedu groupeG r a h a mE n g i n e e r i n gqui possèdeaussi la marque Welex) pourdévelopper une station mixteassociant l'usinage, donc lafabrication soustractive, à undispositif de fabrication additi-ve capable d'imprimer despièces en composites renfor-cés fibres de carbone ou gra-phite de grande taille parfusion de fil polymère (FDM).

American Kuhne a fournipour cela une extrudeuse ver-ticale de 44,5 mm de diamètrede vis x 24 D de longueurcapable de plastifier 45 kg/hde matériaux thermoplas-tiques renforcés pour créerune ébauche très proche de laforme que l'on cherche à pro-duire. Après refroidissement,le plastique extrudé ayantdurci, la pièce est usinée trèsprécisément à sa forme finalepar une tête d'usinageThermwood. La machine de

développement peut produiredes pièces mesurant environ3 m de long et de large et1,5 m de hauteur. En option,Thermwood proposera unestation comportant deux por-tiques afin de réaliser l'extru-sion et l'usinage dans unemême enceinte.

La machine finale compor-tera une tête d'extrusion mon-tée sur un système robotisé 6axes capable de déposer descouches de matières plastiquessur une plage angulaire de 90°allant du plan horizontal à laverticale. Ce développementintéresse particulièrement lessecteurs de l'automobile et destransports terrestres, de l'aéro-nautique et du spatial souhai-tant créer des pièces proto-types de grande taille.

7JUILLET-AOÛT 2015

Thermoplay entre dans le giron de Barnes Fabrication additive

et soustractive

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Le prototype mis au point par Thermwood peut imprimeret usiner des pièces mesurant plus de 3 m de longueuret 1,5 m de hauteur.

Le fabricant d'élémentsstandard Meusburger a ajoutéà sa gamme l'éjecteur inclinéE 3248 qui garantit, en combi-naison avec l'unité d'éjectioninclinée E 32481, un démoula-ge facile des contre-dépouilles sans tiroir. Lafaible hauteur d'implantationde l'unité d'éjection inclinéeau sein de la batterie d'éjec-tion réduit l'encombrement.Fabriqués à partir d'acier depremière qualité et bénéfi-ciant d'une grande précisiond'usinage, ces composantstravaillent avec une usureminimale. En cas de besoind'un guidage additionnel,Meusburger propose égale-

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JUILLET-AOÛT 201588

MATIÈRES


(Suite de la page 1)Addiplast et Addikem s'ap-

puient sur un Centre deRecherche Addiplast (CRA)commun employant 9 techni-ciens et ingénieurs, équipéd’outils d'analyses élémen-taires et d’évaluation de la com-position chimique des maté-riaux par microscopie électro-nique à balayage (MEB), dematériels de mesure par infra-rouge et de spectrométrie defluorescence X, d’un laboratoi-re de coloration et de deuxlignes d’extrusion de laboratoi-re, d’une capacité de 5 à 20kg/h pour la réalisationd’échantillons de 5 à 300 kg. LeCRA réalise 50 % de son activi-té dans le cadre de prestationsde recherche et de serviceauprès de tiers appartenantaux secteurs de la chimie et dela plasturgie et 50 % dans ledéveloppement des gammesde produits du groupe et le lan-cement d’innovations baséessur des techniques de gref-fages et d’extrusion réactive.

Addiplast, 25 000 t/an decapacité de production, pos-sède plusieurs lignes d'extru-sion bi-vis corotatives à coupesous eau ou à joncs qui luipermettent d'exercer ses acti-vités de compoundage enmoyens volumes grâce aux-quelles la société réalise 40 %de son c.a. à l’export. Ses pro-ductions de polyoléfines colo-rées et chargées fibres de cel-lulose Addibio Renewconnaissent actuellement unebelle réussite commercialedans les applications 3E etautomobile.

Disposant de 10 000 t/ande capacité de production,Addikem a fait le choix d’in-tégrer une autre technologieen installant au 1er semestre2015 deux co-malaxeurs duconstructeur suisse Buss(ainsi que d'une 3e ligne bi-vis en back-up de sécurisa-tion). Cette technologie co-malaxeur qui mêle rotationet mouvement de va-et-vientd’une vis profilée dans unfourreau doté de picots estréputée garantir un excellentrespect des matériaux ther-mosensibles en évitant lesexcès de cisaillement. Lesdeux lignes Buss de capaci-

tés complémentaires, de res-pectivement 60 à 250 kg/hpour l'une (ligne pilote) et500 à 800 kg/h pour l'autre,produisent en environne-ment de niveau salle grise.Addikem peut ainsi produireen sous-traitance des pro-duits sensibles et des maté-riaux à grande pureté desti-nés à des applications phar-maceutiques, alimentaires,ou à des environnementtechniques (câbles spéciaux,tubes…) et automobiles.

Addikem fabrique et com-mercialise également sesmélanges-maîtres Addibatchsur des bases variées, poly-oléfines principalement PE,EVA & PP, mais égalementTPE, PLA et résines biosour-cées. Ces matrices poly-mères sont modifiées, renfor-cées, chargées, colorées ouadditivées par des fibres, descharges minérales, des pig-ments, des ignifugeants sanshalogènes, des antioxydants,des agents de process,

des anti-UV,des agentsnucléants etdes agentsgonflants exoet/ou endo-thermiques.

A d d i k e mdispose d'équi-pements péri-p h é r i q u e samont et aval àla pointe du

progrès. La préparation desmatières, notamment le dosa-ge gravimétrique despoudres, additifs et liquides, aété conçue pour assurer unegrande propreté et une extrê-me précision de dosage. Ensortie de granulation, l'atelierest équipé de silos homogé-néisateurs assurant la livrai-son par lots de 1 à 8 tonnes deproduits premium avec unegarantie d’homogénéité figéesur des spécifications pré-cises.

Le laboratoire de contrôlequalité d' Addikem est dotéd’outils d’analyses élémen-taires (fluidimétres, KarlFisher, spectrophotocolori-mètre, etc.), d'une presse àplateaux, d’un filter-testnormé pour évaluer la qualitédes dispersions, et d'une ligned’extrusion de films.

Très impliquée dans ledéveloppement durable, laR&D d'Addikem travaille surplusieurs domaines applicatifsd'avenir, les énergies renou-velables, la chimie issue duvégétal (mélanges maîtresbiosourcés notamment) etl'allégement des matériaux.

Compoundage

Addiplast et Addikem : deux entités complémentaires

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Ligne de compoundage bivis équipée d’une coupe en tête sous film d’eau.

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Addikem possède un site de production distinctde celui d’Addiplast.

Avec la création de la société Addikem, le Groupe Addiplast étend ses prestationsen production de mélanges-maîtres et compoundage à façon pour les chimistes et transformateurs.

P T S , s p é c i a l i s t e d e s p o l y m è r e s p o u r l a l i a i s o n e n t r e m a t é r i a u x r i g i d e s e t s o u p l e s , l a r é t i c u l a t i o n d e s t h e r m o p l a s t i q u e s p a r r a y o n n e m e n t e t l e s c o m p o s i t e s h a u t e s p e r f o r m a n c e s .

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PMMA

Arkema va céderSunclear

Dans le cadre de son programme de cessiond'actifs non-stratégiques de 700 millions d'eurosactuellement en cours, le groupe Arkema aannoncé son intention de vendre Sunclear, safiliale de distribution de plaques plastiques,PMMA, PVC, PC et autres polymères, et alumi-nium, à BF Invest, un partenaire de longue datede Sunclear. Réalisant environ 180 millions eurosde c.a. en France, Italie et Espagne avec350 employés, l'activité Sunclear actuellementintégrée à l'activité PMMA du groupe serait cédéepour 105 millions.

TPE

Asahi Kasei accroîtses capacités en SEBS

Après avoir déjà accru ses capacités de 20 %au printemps dernier, le groupe Asahi KaseiChemicals a lancé une augmentation supplé-mentaire de 30 % des capacités de production enSEBS de son site de Kanagawa au Japon. Dès ledébut de l'année 2016, Asahi Kasei a prévu d'af-fecter ces nouvelles capacités à la production degrades à usage médical en Europe et en Chine.

Biopolymères

Du PLA sanscompostage

Le spécialiste français en développement deproduits chimiques biosourcés Carbios est enphase finale de mise au point d'une technologieenzymatique induisant la dégradation à tempéra-ture ambiante de l’acide polylactique. Cette der-nière aura pour intérêt d'accélérer le développe-ment du PLA, actuellement freiné par l'absenced'une filière de compostage de niveau industriel,notamment en France. Le PLA exige en effetd'être composté dans un milieu confiné à unetempérature supérieure à 50 °C et un taux d’hu-midité élevé.

La nouvelle enzyme de dégradation utiliséedans cette technologie est issue du projetThanaplast consacré à la fin de vie des produitsbiosourcés au sein duquel Carbios a un rôlemoteur. Elle est pour l'heure produite dans lecadre d'une collaboration entre le CRITT dans unréacteur de 300 litres de capacité. L’étape suivan-te du projet consistera à produire les premiersemballages alimentaires souples ou rigides àpartir d'un PLA totalement biodégradable enconditions ambiantes.

Un écran en DurabioLe fabricant japonais d'appareillage électro-

nique Sharp a lancé la commercialisation del'Aquos Crystal 2, le premier smartphone dotéd'un écran en plastique biosourcé, produit à par-tir du PC Durabio de Mitsubishi Chemical. Outreson origine biosourcée, ce polymère a l'avantagede cumuler d'excellentes propriétés optiques etune meilleure résistance mécanique que la plu-part des plastiques candidats au remplacementdu verre.

Produit à partir d'un isosorbide dérivé deplantes, le glucose servant de comonomère enremplacement du bisphenol A, le Durabio possè-de aussi une meilleure résistance thermique, unetenue au choc et aux contraintes environnemen-tales supérieure à la plupart des plastiques tech-niques conventionnels. Il est déjà utilisé dans lafabrication de pièces automobiles intérieures etextérieures sur des modèles des constructeursMazda et Suzuki.

Plastipolis et Céréales Valléecollaborent

Déjà partenaires dans plusieurs projets, lespôles de compétitivité Céréales Vallée etPlastipolis ont signé début juin un accord visant àétendre et renforcer leur partenariat techniquedans le développement de plastiques biosourcés.



9JUILLET-AOÛT 2015

MATIÈRES

Onze ans après sa créationpar Bruno Legentil, le produc-teur de mélanges-maîtres etcompounds Cap'Ouest basé àArzal dans le Morbihan entredans une ère de changementet d'accélération de son déve-loppement. Parfaitement enphase avec son projet straté-gique qui était d'atteindre le 3millions d'euros de c.a. avec20 salariés fin 2014 (en forteprogression, les ventes 2015dépasseront même les 3,6 mil-lions), Cap'Ouest vient dechanger sa raison sociale unpeu trop connotée régionale,de nombreuses sociétés bre-tonnes portant ce nom, pourdevenir Elixance, et déména-gera dans les 15 prochainsmois dans une toute nouvelleusine construite sur mesureau nord de Vannes. La sociétéy exercera deux métiers com-

plémentaires à vocation natio-nale et internationale. La pro-duction de mélanges-maîtrescouleurs et additifs sera assu-rée par ElixanceMasterbatches et le dévelop-pement de nouveaux maté-riaux par Elixance Polymers.

Elixance n'attend pasd'entrer dans ces nouveauxlocaux pour continuer à inves-tir. Elle recevra prochaine-ment une nouvelle lignedouble-vis Leistritz dédiée à laproduction de mélanges-maîtres pour polymères tech-niques, et une autre lignedouble-vis pilote qui seraaffectée au développement dematériaux à bases végétaleset substrats marins, bactéries,coquilles d'huitres, etc.

Ces développements s'ef-fectuent dans le cadre de pro-jets régionaux comme

Bluecopha qui vise la créationd’un polymère biodégradablesouple de type PHA (polyhy-droxyalcanoate) à partir debactéries marines en utilisantcomme substrats les eaux derinçage des industries agroali-mentaires régionales. Ce pro-jet a pour partenairesTriballat (spécialiste de lanutrition), Séché (recyclagede déchets), Europlastiques(production d'emballages ali-mentaires), et l'école nationa-le supérieure de chimie deRennes et l'université deBretagne-Sud (UBS).

Elixance travaille égale-ment avec l’usine deKervellerin spécialisée dansla fabrication et la vente deproduits élaborés à partir de

matières premières natu-relles. Avec le concours tech-nique de la société Nanovia etle plateau Compositic del'UBS, Elixance a participé àla mise au point d'un polymè-re biodégradable destiné à laproduction de filaments utili-sables sur les machines d'im-pression 3D. Elixance com-pounde et colore ce polymèrequi est ensuite transformé enfil 3D et commercialisé parNanovia, société basée àLouargat dans les Côtes-d'Armor. Ce projet a récem-ment été primé dans le cadredes trophées de l’innovationde la CCI du Morbihan dansla catégorie Industrie.

Compounds – Coloration Cap'Ouest devient Elixance


Les thermoplastiques,notamment les polyamideschargés et renforcés, trouventde plus en plus d'applicationsen remplacement des métauxdans le compartiment moteur.Bien plus légers, offrant uneplus grande liberté de concep-tion, ils se trouvent toutefoisexposés à des températuresproches de leurs limites derésistance thermique. Plutôtque de choisir un polymère àhautes performances bienplus coûteux, de type PEEKpar exemple, il est possible deconserver l'option polyamideen utilisant les compoundsréticulables par irradiationdont le producteur allemandPTS s'est fait une spécialité.

La conduite d'évacuationde gaz de carter (Blow-by-channel) développée parl'équipementier allemandEKB-Draexlmaier constitueun bon exemple de l'utilité deces PA à hautes performances

thermique. Du fait de pics detempératures atteignant260°C à la liaison de ceconduit avec le couvre-culas-se, le polyamide standard ren-forcé 15% f.v. choisi à l'originepour cette application nerépondait pas bien aux spécifi-cations. Consulté, PTS a for-mulé le V-PTS CreamidB3H2G3ZB*M9000, un com-pound PA 6 renforcé 15 % f.v.réticulable par irradiation,thermostabilisé et modifiéchoc. Il contient notammentdes additifs accélérateurs deréticulation Betalink (dévelop-pés et brevetés par PTS) etdes antioxydants. L'emboutmâle du tube moulé dans cematériau est soudé sur untube annelé en PA doté à sonautre extrémité d'un raccordrapide (lui-aussi soudé) qui lereliera à un conduit d'alimen-tation en air propre extrudé-soufflé en PA 6 15% f.v.conventionnel. Après moula-

ge, les pièces en Creamid sontirradiées chez un spécialistesous-traitant afin d'induire laréticulation qui leur permettrade résister aux hautes tempé-ratures de services auxquelleselles seront exposées. Autreavantage, ce compounds PTS

peut être injecté dans lesmêmes moules que les piècesen PA conventionnel, avec lemême taux de retrait. Ce nou-veau compound a été dévelop-pé en collaboration avec EKB-Draexlmaier et BMW. Cettepièce est désormais montéeen série sur les modèles Minidu constructeur allemand.

Globalement, PTS a mesu-ré que ses compounds PA réti-culés par irradiation peuventsupporter des températuresau moins égales à 220°C pen-dant 3 000 h, en conservant aumoins 50 % de leurs propriétésmécaniques. De plus, l'irradia-tion confère une mémoire deforme aux pièces. Exposées enlaboratoire à des températuressituées entre 300 et 400°C, lespièces se ramollissent puisretrouvent leur forme d'origi-ne lorsqu'elles retournent àune température normale.

Polyamides Des PA résistants à 260°C grâce à la réticulation

Cette nouvelle convention vise à consolider leséchanges de bonnes pratiques en matières d’in-novation et de développement économique. Dansle cadre du rapprochement territorial entre lesrégions Auvergne et Rhône-Alpes, le pôleCéréales Vallée va aider Plastipolis à développerde nouveaux types de polymères agro-sourcésmoins coûteux, et par conséquent plus suscep-tibles d'offrir une alternative compétitive à ceuxissus du pétrole. Les deux partenaires vontnotamment étudier l’utilisation des co-produitsissus du processus de transformation descéréales.

EPS

AirPop gagnedes soutiens

Constatant un manque flagrant de cohérencedans l'appellation internationale du polystyrèneexpansé, par exemple appelé Styropor, Polyfoamou Piepschuim dans différents pays européens,les producteurs d'EPS ont décidé en 2014 de tra-vailler à la promotion d'une dénomination com-mune : AirPop. Huit des principaux producteurs,BEWI Styrochem, Jackon, Ineos, Sunpor, Synbra,Unipol, Total et Versalis ont désormais adoptécette appellation unique pour leurs produits com-mercialisés dans 16 pays européens.

Distribution

Nexeo et Borealisrenforcent leurpartenariat

Le chimiste Borealis a décidé d'étendre àtoute l'Europe pour l'ensemble de ses gammesde PE et PP le contrat de distribution régionalconfié depuis plusieurs années à NexeoSolutions. Borealis souhaite ainsi accélérer sacroissance dans les grands pays d'Europe occi-dentale Allemagne, France, Benelux et Royaume-Uni notamment, en étant plus présent commer-cialement et en offrant une qualité de serviceaccrue. Même si sa clientèle principale reste l'em-ballage rigide et souple, Borealis entend égale-ment profiter des services de Nexeo pour renfor-cer sa présence dans des domaines comme l'au-tomobile et le médical.

PU

Bayer moderniseses activités PU

Dans le cadre de son effort de modernisationindustrielle, Bayer Material Science (BMS), futurCovestro à partir du 1er septembre 2015, a déci-dé de fermer son site allemand vieillissant deBrunsbüttel dans le nord de l'Allemagne qui dis-pose d'une capacité de 165 000 t/an de mono-mère TDI destiné à la production de polyuré-thanes. En remplacement, BMS a mis en chantierune nouvelle ligne de production de TDI sur sonsite de Dormagen dotée d'une capacité nominalede 300 000 t/an. Grâce à ses technologies avan-cées, elle produira en consommant 60 % d'éner-gie en moins et en utilisant 80 % moins de sol-vants que celle de Brunsbüttel.

Polyamides

DuPont dopesa productioneuropéenne

Le chimiste américain DuPont a lancé un pro-gramme d'investissement visant à accroître de20 % la capacité de production de PA 6 et 66 ren-forcés f.v. de la gamme Zytel de son site allemandde Hamm, près de Dortmund. Cette augmenta-tion de capacité de l'un des plus importants sitesde production de polyamides en Europe visenotamment à répondre aux besoins de l'industrieautomobile qui va utiliser beaucoup plus de poly-amides renforcés f.v. en liaison avec des maté-riaux composites renforcés fibres de carbone afind'alléger fortement les véhicules.

ET EN NOUVEAUTÉS :PEK, PEKK et PBI de GHARDA

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PEKK et PBI de GHARDA

Cette conduite d'évacuationde gaz de carter possèdeun embout supérieur encompound PA 6 renforcé15 % f.v. réticulé par irradiation.




MATIÈRES




Snetor Distribution vientde conclure un accord com-mercial avec IneosCompounds, principal pro-ducteur de compounds PVCen Europe. SnetorDistribution commercialiseradès le 1er septembre 2015 enFrance et en Belgique les for-mulations de PVC souples etrigides, livrées sous forme dedry blends, de granulés trans-parents ou colorés dans lamasse, destinées à l'injectionet l'extrusion dans tous lesprincipaux marchés du bâti-ment, de la câblerie, du médi-cal, de l’emballage, etc.

Les produits proposés parIneos Compounds viennentrenforcer la gamme de SnetorDistribution qui s'est large-ment développée ces der-nières années, notammentdans les plastiques tech-niques. L'offre actuelles'étend des polyoléfines deVersalis, Total, Chevron

Phillips et Sibur aux produitsde spécialités de LG Chem,Nilit Plastics, Cossa Polimeri,Grupa Azoty, LG MMA,Sirmax et Teknor Apex.

Pour servir au mieux sesclients, Snetor Distributiondispose d’une structure logis-tique comprenant huit pointsde stockage avancés, troisdépôts principaux, et deuxdépôts dédiés au transit desmatériaux importés. Forte deses relations avec les plusgrands producteurs certifiés

du monde de la chimie, l'équi-pe Snetor Distribution entre-tient une proximité techniqueavec les plasturgistes. Lescommerciaux peuvent s’ap-puyer sur un DépartementProduits Techniques composéd’ingénieurs en plasturgiecapables d'assurer le suivi desdéveloppements clients enrelation avec les techniciensdes producteurs et de prodi-guer des conseils sur les régle-mentations (REACH notam-ment) et les certifications.

Créé en 1981,le groupe Snetor,installé àCourbevoie dansles Hauts-de-Seine, a doubléson c.a. en moinsde 5 ans, pouratteindre 718 mil-lions d'euros en2014, et continueà renforcer seséquipes, forte à

ce jour de 98 collaborateurs.Cette progression résulte à lafois de la croissance continuede Snetor Distribution enFrance et en Europe et dudéveloppement permanent del'entité Snetor Chimie, acteurmajeur dans la distribution etnégoce de polymères et pro-duits chimiques en Afrique etAmérique latine. Au total, legroupe est présent commercia-lement dans plus de 70 pays..

Distribution Snetor distribue les compoundsPVC d'Ineos Compounds

Le réseau Albis Plastic arenforcé son offre en poly-mères à usage médical enobtenant du producteurLyondellBasell la distributionde deux nouveaux grades dePP appartenant à la gammePurell. Les Purell HP 548 N etRP 315 M sont adaptés à la

production de dispositifsmédicaux, de consommablesde laboratoire et de systèmesde diagnostic et d'emballagespharmaceutiques. Le gradePL HP 548 N possède debonnes propriétés de fluiditéet de rigidité, tout en offrantdes perspectives d'améliora-

tion de temps de cycles eninjection d'ampoules et de fla-connages. Utilisable en injec-tion de bouchages ou deconsommables de laboratoireou en extrusion de films, le PLRP 315 M offre de bonnes pro-priétés optiques, une mise enoeuvre facile et d'excellentes

capacités de scellage pour lesemballages souples. Cesgrades bénéficient des garan-ties de qualité et de constanced'approvisionnement et desservices liés à l'ensemble de lagamme Purell.

Distribution Deux nouveaux PP Purell chez Albis

Recyclage

Aurelius achèteRegain Polymers

Considéré comme le deuxième compoun-deur et recycleur anglais de plastiques rigidesavec ses 45 000 t/an de capacités (avec septlignes d'extrusion et deux lignes de lavage),Regain Polymers a été acheté par le fonds d'in-vestissement allemand Aurelius. Implanté àAllerton Bywater près de Leeds, Regain qui a réa-lisé en 2014 un c.a. équivalent à un peu plus de50 millions d'euros avec une centaine de salariésappartenait à un autre fonds, anglais celui-là,Chamonix Private Equity. Déjà propriétaire d'EcoPlastic, principal recycleur de bouteilles PET enAngleterre acquis en 2014, le fonds Aureliusentend profiter avec ses deux filiales de la pro-gression des marchés des plastiques recyclésdans tous les grands secteurs d'activité, automo-bile, emballage, bâtiment, agriculture et tout cequi touche à l'environnement en général.

PPS

DIC crée un centretechnique

Continuant à renforcer son implantation euro-péenne, le groupe japonais Dainippon Ink Corp.(DIC) a investi 2,7 millions d'euros dans la créa-tion d'un centre technique dédié au PPS dans leslocaux de sa filiale Sun Chemical Eurolab àKarlstein, dans la banlieue de Frankfort. Ce centrequi sera opérationnel dès cet automne a vocationà accompagner la croissance élevée, estimée àplus de 6% l'an, du PPS en Europe et dans lemonde. Ce matériau à hautes performances,forte tenue à la chaleur, aux agressions chi-miques et à l'hydrolyse, gagne en effet des partsde marché dans de nombreux secteurs indus-triels, automobile, électricité-électronique, élec-troménager, notamment.

Récent intervenant dans le domaine du PPS,entré sur le marché en 2003 seulement, DIC amis les bouchées doubles pour s'y faire uneplace en investissant fortement en capacités deproduction de résines et de compoundage enAsie, au Japon et en Chine, mais également enEurope. DIC dispose ainsi depuis 2013 d'un sitede compoundage à Vienne en Autriche.

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Ineos Compounds couvre toute la gamme des applications des compounds PVC souples et rigides.


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EXTRUSION DE FILMSJUILLET-AOÛT 2015

(Suite de la page 1)Dans son allocution de bien-

venue, le Dr. Jürgen Vutz, prési-dent de Windmöller & Hölscher(W&H) a donné le sens que pre-nait l'Emballage 4.0 pour sasociété : "concevoir des lignesintégrées de production d'ar-ticles d'emballage capablesd'échanger des données automa-tiquement et d'opérer des chan-gements intelligents de para-mètres de fonctionnement grâceà des technologies avancées demesure en liaison avec desmodules d'automatisation spécia-lisés." Solution aux contraintesactuelles et futures des produc-teurs d'emballages, prix matièresen hausse, main d'œuvre coûteu-se et de moins en moins techni-cienne, cette nouvelle générationd'équipements sera le fer delance du développement deW&H dans les années à venir. Seplaçant dans une perspective2019, lorsqu'il fêtera ses 150 ansd'activité, W&H a pour objectifd'atteindre les 850 millions d'eu-ros de c.a. Ses ventes avoisine-ront cette année les 680 millionsavec environ 2 000 employés.

Profitant des nouveaux hallsqui abriteront en septembre pro-chain son nouveau centre tech-nique, W&H dressait un panora-ma complet de l'état de son artavec d'imposantes démonstra-tions de coextrusion, impressionflexo et hélio, et fabrication desacs. Lors de sa première pré-sentation en 2013, la technologieAquarex avait été très remar-quée avec son système d'extru-sion vers le bas avec une bullerapidement refroidie dans uncalibrateur à eau. Ce refroidisse-ment ultra-rapide permet deconserver une cristallinité trèsbasse de la matière gage detransparence et brillance, ainsiqu’une excellente aptitude auscellage et une forte résistance àla perforation du film. Autreatout, les lignes Aquarex produi-sent des films bien adaptés authermoformage profond. La limi-tation due à l'utilisation de sys-tèmes de calibrage à tailleunique a été contournée par ledéveloppement breveté d'unenouvelle mouture du système decalibration sous eau Aquacage,

désormais capable de fairevarier automatiquement le dia-mètre de la bulle dans une plagede 50 mm sans arrêt de la pro-duction. La démonstration por-tait sur un film 7 couches (30 %PA-PE-EVOH et divers liantsintermédiaires) de 150 µmd'épaisseur à hautes propriétésbarrières.

Elles aussi lancées en 2013, leslignes bulle Varex II sont appré-ciées pour leurs productivité etflexibilité. A Lengerich, troislignes Varex II étaient présentéesen production. La première, surlaquelle était produit un film tri-couche pour complexage en PE en2 200 mm de laize à partir d'unefilière de 280 mm de diamètre ser-vait à présenter le nouveau systè-me TurboClean de changementultra-rapide de résine développépar le constructeur. Grâce à unnouveau logiciel intégré à la com-mande de ligne, W&H est parvenuà réduire à deux minutes seule-ment la vidange pneumatique tota-le des doseurs et systèmes d'ali-mentation montés sur les extru-deuses. Pour cette opération quidure normalement près d'unedemi-heure, la seule interventionhumaine consiste à déplacer letuyau d'aspiration d'une sourcematière à une autre.

La seconde ligne Varex IIétait affectée à la productiond'un film respirant (1 953 mm delaize - plus de 500 kg/h de débitmoyen) pour couches culottespesant 12 g/m² seulement(contre habituellement 14 à17 g/m² pour les films cast).Pour conserver les propriétésrespirantes du film et sa résis-

tance mécanique tout en rédui-sant son épaisseur, cette ligneest dotée d'un module de mono-étirage MDO avec mesured'épaisseur intégrée Optifil P-MDO. L'étirage longitudinalinduit une réduction d'épaisseurpouvant atteindre 25 %. Cettetechnologie génère en outre uneimportante réduction des chutes(jusqu'à 50 %) lors de la découpefinale du film par rapport à l'ex-trusion cast où il est parfoisnécessaire de couper jusqu'à 150mm sur chaque bord du fait dessurépaisseurs générées par lafilière plate.

La troisièmeligne Varex IImontrait uneinnovation : laproduction d'unfilm barrière9 couches (surbases PEbd-P E m d l - P A -EVOH et liants)offrant une possi-bilité de referme-ture améliorantles fonctionnali-tés des embal-lages de sau-cisses, tranches

de jambons, fromages, etc.,conservés au réfrigérateur. Cetteapplication proposée en alternati-ve aux films à base PET a notam-ment été développée avec leconcours de Bostik la filiale duchimiste français Arkema spécia-lisée dans la production de colles.Cette ligne produisait ce film 9couches de 60 µm d'épaisseur en2 600 mm de laize sur une filièrede 500 mm à un débit moyen de650 kg/h. L'un des aspects cri-tiques a été l'adaptation de la têted'extrusion Maxicone (dureté desurface des canaux d'alimenta-tion < 1 µm par polissagemanuel) pour la rendre apte àtransformer des matériaux ayantdes MFI très différents, supé-rieur à 40 pour la colle et infé-rieur ou égal à 2 pour lesrésines).

W&H montrait égalementune ligne de coextrusion tri-couche cast Filmex produisant600 kg/h d'un film étirable pourfardelage alliant une très faibleépaisseur, 8 µm, à des propriétés

mécaniques très intéressantespour ce type d'application : forterigidité induisant une force deretenue de charge exceptionnelleet très forte résistance à la perfo-ration. Ce film "très tendu" aprèssa mise en place constitue unesolution de fardelage à la fois éco-nomique et fiable, y compris avecdes machines de pose trèssimples. Comme sur toutes lesinstallations W&H, l'armoire decommande Procontrol TS assureun fonctionne-ment entière-ment automatiséde cette ligne.Pour garantirl'obtention debobines parfaitesavec un film simince, le dia-logue numériqueentre la sectiond'extrusion etl ' e n r o u l e u rFilmatic PS estprimordial.

Autre grande spécialité deW&H, les impressions hélio etflexo bénéficiaient d'un hall com-plet avec quatre lignes installées.Les visiteurs pouvaient découvriren première mondiale la presseflexo compacte Miraflex S à tam-bour central conçue pour lespetites séries. Les lancements deproductions sont réalisés trèsrapidement grâce au changementde registre automatique, ainsiqu'au module Easy-Set S qui ana-lyse la qualité d'impression parreprésentation topographiqueensuite affichée sur un écran. Uneautre imprimeuse Miraflex, typeCM 10 (plus de 400 exemplairesvendus en 7 ans), servait à la pré-sentation d'une impression flexorespectueuse de l'environnement.Dotée de systèmes de transfertd'encre à haut débit et d'un sécha-

ge à haute performance, elleatteint une vitesse de tirage maxide 600 m/mn. Sa fonction demonitorage d'énergie Easy-CheckE affiche en temps réel les quanti-tés d'électricité, gaz, eau et aircomprimé consommés dans laproduction en cours. A partir deces données mises en mémoire,elle est capable d'optimiser cesconsommations sans diminuer laproductivité globale de la ligne.Cette Miraflex CM 10 était aussidotée d'un module électroniqueEasy-Check R contrôlant l'élonga-tion variable de l'impression enfonction de la tension de la gaine.Toutes variations de la tension dela bobine, de la température deséchage et autres paramètresimpactant la répétitivité d'impres-sion peuvent être détectées et cor-rigées, y compris sur les films éti-rables sujets à d'importantesvariations.

Le film respirant produit surl'une des lignes Varex était impri-mé sur une presse flexo 8 cou-leurs à tambour central VistaflexCL 8 entièrement robotisée enpartance chez un importanttransformateur.

Considérée comme la plusproductive sur le marché de l'im-pression en grandes séries, elleimprimait et découpait ensuite en7 bobines ce film ultra-mince à lavitesse de 800 m/mn. Son modu-le de contrôle Easy-Check Cassure la supervision complètede l'impression, y compris soncontrôle colorimétrique, afin deréduire les rebuts et arrêts deproduction et augmenter la pro-ductivité de l'atelier. Egalementtrès présent dans l'impressionhélio, W&H montrait une ligneHeliostar S imprimant un filmd'emballage très mince à la vites-se de 500 m/mn. Son système demesure Heliocontrol constitueune avancée décisive en matièrede précision de repérage.

événement

Windmöller & Hölscher développe l'Emballage 4.0 cCdafipdtpmPl’dppàduttle

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Les lignes de coextrusion Varex II sont équipées desplus récents développements de W&H en matière detêtes et filières, anneaux de refroidissement, tirages,enrouleurs et dosage-alimentation.

Le système de vidange ultra-rapide des circuits d'alimentation matièresUltraClean a fait sensation.

Le nouveau système de calibration sous eau Aquacage était présenté enpremière mondiale sur une ligne Aquarex coextrudant un film 7 couches.

La presse flexo Miraflex CM10 CI travaillait à unevitesse de tirage de 600 m/mn.


Leitmotiv actuel de la plupart des constructeurs de biens d'équipements, l'avènement de l'Internet des machines, l'Industrie 4.0, devient réalité chez Windmöller & Hölscher.

Représentant de W&H pour la France, l'Algérie et le Marocdepuis plusieurs décennies, PBH France animée par LionelCassiani-Ingioni a un effectif de 14 personnes, dont deux techni-ciens spécialisés en extrusion et impression basés en région lyon-naise et 3 responsables du SAV, service Hot-Line et gestion despièces détachées. Dans l'environnement de W&H, PBH Francecommercialise de nombreux équipements de périphérie directe del'extrusion et de l'impression, ou complémentaires de ceux deWindmöller : chambres à racles flexo, cuves de nettoyage et sys-tèmes de régénération de solvants IST, contre-colleusesNordmeccanica, machines de soudage de sacs et suremballageB&B-MAF, ensacheuses verticales pour sacs à gueule ouverte et enFFS Umbra, machines de manchonnage Karville, par exemple.


13JUILLET-AOÛT 2015

EXTRUSION DE FILMS

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Arkema développe dans sescentres R&D, notamment auCerdato à Serquigny dans l'Eure,des liants de coextrusion adaptésaux procédés de production defilms cast et bulle. Ces adhésifspermettent d’associer entre euxdes produits incompatibles appor-tant aux films des propriétés com-plémentaires. Ils facilitent notam-ment les combinaisons de PE ouPP à des polymères barrières àl’oxygène comme l’EVOH, oudans une moindre mesure aupolyamide. Les films et feuillesplastiques multicouches produitsà partir de ces différents typesde polymères sont courammentutilisés dans l’emballage alimen-taire pour améliorer la conserva-tion des aliments et augmenterleur DLC.

Parmi les liants de coextru-sion de la Gamme Orevac oncompte plusieurs nouvelles créa-tions comme un grade Orevac18300 spécialement développépour les emballages alimentairescontenant des additifs anti-buée.Evitant ou retardant la condensa-tion de l’eau sous forme de gout-telettes à la surface du film enregard de l’aliment, ils requièrenten effet l’utilisation d’un liant dehaute performance comme cetOrevac 18300.

Arkema profite aussi dessynergies existant avec sa nouvellefiliale Bostik, le 3e fournisseurmondial de colles et adhésifs (c.a.de 1,6 milliard d'euros en 2013 -4 800 salariés), pour développer denouvelles solutions notammentdestinées aux emballages pelables

et repositionnables.Au tout début desannées 2000, Bostika en effet mis aupoint une résineadhésive permet-tant la refermeturepar simple pressionde la main des oper-cules de barquettescontenant des ali-ments. Ainsi lec o n s o m m a t e u rpeut ouvrir la bar-quette en pelantl'opercule, prendreles portions d'ali-ments désirés etrefermer l'operculesur la barquette.L'opération peutêtre renouvelée unedizaine de fois.Baptisées M-Resinsces adhésifs peuventêtre utilisés en coex-trusion 3 couchespour des structures simplesPEbd/M-Resins/PEbd mais aussiau sein de systèmes multicouchesincluant des résines barrières. Lesavantages du système adhésifrefermable développé par Bostiksont multiples : pas d'odeur à l'ou-verture, grande facilité d'ouvertu-re et de refermeture par leconsommateur (force nécessairede 8 N/cm seulement), il n'est plusnécessaire de transférer la nourri-ture dans un autre conteneur ouune feuille d'aluminium. Les M-Resins peuvent être extrudées surdes matériels existants et la trans-formation de l'emballage refer-mable ne nécessite pas d'investis-sement tout au long de la chainede valeur.

Dans la démonstration opéréesur une ligne Windmöller &Hölscher Varex II produisant uncomplexe coextrudé 9 couchesdestiné à la fabrication de filmspour opercule repositionnable,l'additif Orevac 18300 d'Arkema setrouvait associé à la résine adhési-ve M650 de Bostik afin de contrô-ler les propriétés d’ouverture del’opercule caractérisées d’une partpar la force de première ouverturede l’opercule et d’autre part par lesforces de réouverture de l’opercu-le après son repositionnement.

Arkema s'intéresse égale-ment de près à l'amélioration dela transparence des films coex-trudés. Le groupe a ainsi récem-ment mis à disposition des extru-

deurs le nouveau grade Orevac18362 destiné à améliorer lespropriétés optiques des films. Etpour le marché des operculesscellables et pelables, il proposela résine à transparence amélio-rée BestPeel 2012 associée à l'ad-hésif Bostik M650 pour procu-rer une meilleure visibilité desaliments conditionnés. Adaptée àl'extrusion de gaines et à l’extru-sion couchage, cette BestPeel2012 a de plus l'avantage de d'of-frir une bonne accroche pour lescellage avec les principaux poly-mères supports utilisés dansl'emballage souple, PET, PSet PP.

Des solutions pour les emballages pelables et repositionnables

Plusieurs matériaux du pro-ducteur américain ExxonMobil,notamment des PE métallocènesExceed et Enable et le modifiantélastomère à base propylèneVistamaxx, étaient mis en oeuvredans le cadre de plusieursdémonstrations opérées durantles journées W&H.

Les résines Enable peuvent sesubstituer aux mélanges de PEbden apportant une transformabilitéet des capacités de rétraction équi-valentes tout en offrant la possibi-lité de réduire l'épaisseur des filmsde jusqu'à 25 %, tout cela, avec unetransparence encore meilleure. Enremplacement des PEbdl, ils peu-vent générer une amélioration dedébit de jusqu'à 20 % en garantis-sant une excellente stabilité de labulle. Parallèlement, les PE métal-locènes de dernière générationExceed procurent pour leur partaux films une meilleure solidité,une exceptionnelle résistance auximpacts pouvant entraîner des per-forations, des propriétés optiqueset une aptitude au scellage amélio-rées. La synergie des ces deuxgammes de polymères permet de

créer des films dotés de propriétésexactement adaptées à des cahiersdes charges précis en termes dedébits de production, propriétésmécaniques, transparence et apti-tude au scellage.

La ligne cast Filmex produi-sant à haut débit et grande vites-se de tirage un film étirable pourfardelage très fin, 8 µm seule-ment, utilisait en différentescouches et mélanges unensemble de formulations basésur ces trois matériaux. Le gradeExceed mPE 7518 apporte unemeilleure aptitude à la transfor-mation, notamment une excellen-te stabilité de laize et d'enroula-ge. Tandis que l'Enable mPE 20-

10 utilisé en conjonction avec ungrade Exceed mPE 3518 procureune exceptionnelle force de far-delage garantissant la stabilité depalettes très lourdes durant lesopérations de transport. LeVistamaxx 6000 renforce la soli-dité du film en évitant qu'il ne sedéchire en cas de perforationaccidentelle.

Sur une ligne Optimex (lesinstallations de coextrusion éco-nomiques de W&H), un film 5couches à haute capacité d'étire-ment voyait son épaisseur rédui-te de 90 à 85 m grâce à la mise enoeuvre de plusieurs résinesExxonMobil : un grade ExceedmPE 1018 apportant la résistancemécanique et la transparence,l'EVA Nexxstar 0111 contribuantà l'optimisation du débit de pro-duction en stabilisant la bulle etau renforcement de la force deretenue du film, le modifiantVistamaxx 3020FL améliorantl'élasticité, la résistance au déchi-rement en cas de perforationaccidentelle.

A la pointe des technologies métallocènes

Le film cast coextrudé sur la ligneW&H Filmex utilisait endifférentes couches et mélangesun ensemble de formulationsdéveloppées par ExxonMobil.

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Le complexe coextrudé 9 couches destiné à la fabrication de films pour opercule reposi-tionnable a bénéficié du concours de cinq chimistes. Les couches internes et externes sontproduites à partir de PE métallocènes Lumicene M 1810 EP (couche externe) et Supertough32ST05 (couche interne au contact de l'aliment – excellentes propriétés de scellage) ) deTotal Petrochemical. Arkema a fourni le liant de coextrusion Orevac 18300 permettant de sou-der entre eux les PE et les deux couches centrales en PA 6/66 UBE 5034, entourant elles-mêmes une couche à haute propriétés barrières en EVOH EVAL F171B de Kuraray. La fonc-tion de repositionnement de l'emballage est assurée par une couche d'adhésif Bostik M650qui assure une refermeture vraiment aisée et solide.

La couche externe en Lumicene M 1810 EP apporte pour sa part de la transparence,ainsi qu'une certaine solidité, ce complexe 9 couches devant être ensuite contrecollé à unsupport en PET biorienté.

Particulièrement destinée à l'emballage de saucisses, tranches de jambons, fromages,etc., conservés au réfrigérateur, cette application constitue une alternative aux films à basePET associant habituellement un plateau tri-couche et un couvercle à 4 couches.



EXTRUSION DE FILMS

Au sein d'une distributionfrançaise des équipements d'ex-trusion majoritairement compo-sée de petites structures com-mercialisant un nombre restreintd'équipements, la société pari-sienne Pronix dirigée par Gil dePonfilly fait figure d'exceptionavec sa quinzaine de salariés etsa vingtaine de commettantsoffrant des machines de produc-tion et leurs périphériques dédiésdans trois activités, l'extrusion etl'impression de films, le recycla-ge et le traitement des déchets.

Avec la signature récented'un contrat de distribution enFrance avec le constructeur ita-

lien de machines d'impressionflexo et hélio Uteco, Pronix dis-pose désormais d'une carte maî-tresse dans chacune de ses troisactivités principales. Et commeelle a l'habitude de le faire,Pronix a recruté un spécialistepour animer cette activité :Laurent Jacquemin, présent dansle secteur de l'impression flexo,hélio et roto depuis une vingtained'années. A côté d'Uteco, Pronixpropose une gamme étendue depériphériques, notamment lessystèmes de montage rapides declichés AV Flexologic, présentchez tous les grands de l'impres-sion en France, des équipementsde préparation des solvants etdes colles de complexage, dessystèmes de préparation etmélange d'encres, des chambresà racles et des viscosimètres.

En plus des lignes Erema etdes systèmes de tri optique desdéchets Redwave, l'activitéRecylage est elle-aussi en voied'accueillir une nouvelle cartemarquante, l'un des plus impor-tants constructeurs mondiaux debroyeurs et systèmes deconvoyage et traitement des

matières pre-mières pri-maires et secon-daires, l'alle-mand Vecoplan.

Cœur d'acti-vité de Pronix,l'extrusion defilms a trouvé unrelais de crois-sance avec l'en-trée voici deuxans du construc-

teur italien Macchi dans le porte-feuille de représentations. Au pre-mier semestre 2015, huit lignesont déjà été vendues, dont deuxcoextrusion 5 couches et six coex3 couches. Appartenant à la nou-velle génération POD de Macchi,elles sont conçues pour la produc-tion économique à haut débit defilms minces à partir de polyolé-fines standard ou des nouveauxgrades, métallocènes ou non, àhaute fluidité. Ces machines sontdestinées à des applicationsdiverses, production de houssesrétractables (débit de 650 kg/havec une filière de 450 mm de dia-mètre), films de protection pour lebâtiment (débits de 750 à 800kg/h en 40 µm avec filière de 600mm), emballages minéraliersrétractables en PE moyenne den-sité par exemple. Pour servir saclientèle, en maintenance, installa-tion (machines, périphériques ettubes pour le transport desmatières) et conseil, Pronix aencore renforcé son équipe detechniciens, désormais aunombre de quatre, basée à Sainte-Sigolène, mais intervenant enFrance entière, DOM-TOM y

compris. Cette équipe a ainsi par-ticipé cette année à la mise enplace de cinq grosses installations(dont une en Nouvelle Calédonie)de gestion centralisée desmatières basées sur des compo-sants Tschritter, Maguire et Plast-Control. Elle dispose depuis peud'un tout nouveau local avecbureaux, ateliers et stockage depièces détachées.

Le succès actuel de Macchirepose principalement sur seslignes pour polyoléfines POD.En version 5 couches, elles peu-vent travailler dans des épais-seurs typiquement situées entre35 et 100 µm, à des débits allantde 800 à 1 000 kg/h avec une filiè-re conventionnelle de 500 mm dediamètre. Une ligne livrée auxEtats-Unis atteint même 1 t/havec une filière de 400 mm. Leconcept POD offre une flexibilitéde configuration des couches etune compatibilité avec de mul-tiples matériaux sans modifica-tion de la plastification.

Sous la direction d’AnthonyCaprioli, Macchi suit un plan d'in-vestissement qui a inclus ces der-

nières années l'agrandissementde plus de 6 000 m² de son usine.Le centre de développementtechnique a ainsi pu être équipéd'une nouvelle ligne de coextru-sion 7 couches ainsi que d'uneinstallation Agri Film pour l'ex-trusion en grande laize (bobinesfinies de 3 600 mm - débit de900 kg/h en 100 µm d'épaisseur)de gaines agricoles, un domaineoù Macchi souhaite revenir enforce. Un nouveau tour verticalde très grande taille a égalementété installé pour fabriquer destêtes d'extrusion IBC ayant jus-qu'à 2 600 mm de diamètre.L'usine prépare actuellement unenouvelle organisation qui per-mettra en 2016 de pré-assemblerdes lignes 3 et 5 couches sur desplateformes compactes, afin delivrer plus rapidement un plusgrand nombre d'installations.

Distribution

Les nouveaux locaux de Pronix à Sainte-Sigolène.

La ligne Agri Film repose sur uneextrudeuse de 160 mm de diamètrede vis capable d'extruder une bullede 7 m de diamètre.

Avec les cartes Macchi en extrusion de films, Erema en recyclage et désormais Uteco en impression flexo et hélio,les trois activités de Pronix s'appuient sur des constructeurs leaders.

Pronix renforce son offre et ses services

Avec près de 100 installationslivrées dans le monde en 20 ans, leconstructeur allemand KuhneAnlagenbau possède une grandeexpérience de la technologie d'ex-trusion de films avec refroidisse-ment par eau de la bulle. BaptiséCool Bubble par KuhneAnlagenbau, ce procédé consiste àextruder une bulle vers le baspour la faire passer très rapide-ment dans un conformateur sousvide où elle est intensément refroi-die par de l'eau à 5°C. Grâce à unecapacité de refroidissement supé-rieure de 30 à 50 % à celle obtenueen extrusion bulle conventionnelleavec un refroidissement par air, lepolymère conserve une structuremoléculaire amorphe, gage detrès grande transparence et depropriétés mécaniques plus éle-vées, notamment meilleure résis-tance à la perforation et possibili-tés accrues de thermoformage.

Les lignes Cool Bubble peu-vent réaliser des coextrusions de

films comportantde 3 à 13 couchesavec tous typesde matières (PE,PP, PET, PA,EVOH, PVOH,COC, EVA, EMA,ionomère, etc.)dans des épais-seurs allant de 75à 800 µm et deslaizes utiles de700 à 2400 mm(double flat). Lesvitesses de tiragevarient selon les produits de 30 à100 m/mn, pour des débitsmoyens de 250 à 2 500 kg/h.

Cette technologie est particu-lièrement bien adaptée à la pro-duction de films médicaux desti-nés à la fabrication de poches desolutés perfusables ou de sacs àdialyse. Bien qu'assez épais, auxalentours de 200 µm, ces filmsdoivent en effet rester trèssouples, et pour des raisons évi-

dentes de sécurité être trèstransparents et résistants à laperforation.

La transparence est l'un desprincipaux critères de choix deces lignes. Les installations CoolBubble garantissent des niveauxde voile des films inférieurs demoitié de ceux obtenus sur lestechnologies classiques. Les filmsbarrières 7 couches sur bases PE,PA et EVOH produits de manière

conventionnelle ont un voilemoyen de 15 %. Le même type defilm extrudé sur des installationsd'autres constructeur utilisant lerefroidissement par eau ont unvoile inférieur, situé entre 7 et 10 %en moyenne, et sur une ligne CoolBubble ces films 7 couches peu-vent atteindre des niveaux de voilede 3 à 5 % seulement.

La transparence est notam-ment recherchée pour les filmsthermoformables à structuresPE/PA utilisés pour le condition-nement des saucisses, fromages,jambons et bacons. Les filmsextrudés sur des lignes CoolBubble se prêtent à des thermo-formages de 30 à 50 % plus pro-fonds. Et à profondeur égale, ilspeuvent être thermoformés à unetempérature 30 % inférieure, cequi procure un avantage écono-mique incontestable aux transfor-mateurs finaux.

Technologies Les installations Cool Bubble de Kuhne Anlagenbau

Les lignes Cool Bubble peuvent coextruder des filmsayant de 3 à 13 couches.

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6, rue Jean Jaurès 92807 Puteaux Cedex Phone: +33 1 49 06-26 42 Fax: +33 1 49 06-26 [email protected] www.kdfeddersen.com

Stand 2209 Hall B2

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Les installations Macchi peuventêtre dotées d’anneaux derefroidissement à double flux.






EXTRUSION DE FILMS

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Le constructeur allemandReifenhäuser (représenté enFrance par la société ACZ) déve-loppe un concept de lignes decoextrusion de films bulle à11 couches selon lui très compé-titif par rapport aux films com-plexes contrecollés. L'atout prin-cipal des lignes développées parReifenhäuser réside dans unnouveau profil de vis véritable-ment universel. Les extrudeusespeuvent ainsi transformer indif-féremment tous les types depolyoléfines et de matériaux bar-rières, ce qui simplifie grande-ment les mises en production.Les filières spécialementconçues pour cette applicationsont dotées de dispositifs de

réglage individuel de l'épaisseurde chaque couche.

La coextrusion 11 couchesasymétrique peut aussi éviter lagénération de bords flottants surles films sans qu'il soit nécessairede les refroidir dans un bac à eau,ce qui est toujours problématiqueen terme d'hygiène. Les bordsflottants étant générés par un dif-férentiel de vitesse de refroidis-sement des différents matériauxcomposant les couches du fil, unestructure asymétrique bien étu-diée peut contrer l'apparition dece défaut.

Parallèlement, le système detirage Evolution Ultra flat quiéquipe les lignes Reifenhäusergarantit un enroulement parfait,

même à haute vitesse de tirage,gage de conditions de transfor-mation finale, complexage etimpression, optimales. Grâce àdes cylindres thermorégulés,l'étirage du film est minimisé, etsa planéité garantie. L'armoire decommande et son pupitre à écrancouleur tactile de 24" facilitent lesréglages et le suivi des para-mètres de production. Comptetenu des hautes températures detransformation exigées par cer-

tains matériauxbarrières (de200 à 270°C par-fois), le clientpeut opter pourdes équipe-ments option-

nels capables d'induire denotables économies d'énergie,moteurs électriques et réduc-teurs spéciaux, systèmes isolantspour les cylindres et élémentschauffants par exemple.

Une ligne Evolution11 couches est disponible endémonstration permanente ausein du centre technique FilmsBulles sur le site de Troisdorf.

Extrusion cast

Quelques exemples de films coextrudés 11 couchesproduits sur les installations Evolution de Reifenhäuser.

Reifenhäuser promeut le 11 couches

Intégré au groupe Amut depuisfévrier dernier en même tempsque sa maison-mère Bielloni, leconstructeur Dolci Extrusion abénéficié d'emblée du soutien deson nouvel actionnaire et a pu accé-lérer ses flux de développement denouveaux produits. Dés le salonPlast de Milan qui s'est tenu enmai, Dolci a pu présenter son nou-veau concept d'extrusion cast syn-thétisé par une ligne de coextru-sion 7 couches compacte (encom-brement total de 11 m x 11 m)dotée de 6 extrudeuses capablesde produire à 1 500 kg/h un filmen 2 m de laize et 2 400 kg/h en3 m de laize. Les extrudeuses àrefroidissement par eau de concep-tion Amut sont équipées de vislongues, 40 L/D, pour garantir unemeilleure homogénéité de lamatière à haut débit. Une foisdécoupées, les lisières sont stoc-kées dans un silo intermédiaireavant d'être réintroduites à froid entête de ligne, directement dans lecylindre de l'extrudeuse.

Pour éviter toute contamina-tion, un système de fitrationempêche les poussières de s'accu-muler dans la matière en fusion. Ladisposition parallèle de toutes lesextrudeuses et des changeurs defiltres réduit l'encombrement etfacilite manutention et change-ments de tamis.

Dans sa partie finale, la ligneest dotée d'une calandre de refroi-dissement de conception nouvellecomprenant notamment un doublecylindre de grand diamètre. Pourla réalisation des bobines, Dolci aconçu un enrouleur double à4 axes capable de travailler jus-qu'à 800 m/mn, disponible endeux versions adaptées à la réalisa-tion en automatique et manuel defilms standard ou jumbo.

Les mandrins en carton sontalimentés pour les deux enrou-leurs en un seul point à partird’un magasin de stockage et lesbobines sont déchargées sur unebande transporteuse unique parun système robotisé intégré.

Il faut noter que Dolci a parti-culièrement soigné les économiesd'énergie sur cette installation ycompris les systèmes de refroidis-sement par eau et de récupérationdes lisières, la consommation éner-gétique se situe à seulement0,4 kW/kg de film produit.

Extrusion cast

Dolci a présenté sa nouvelle lignecast aux salon Plast et Ipack-Ima.

La nouvelleoffre castde Dolci

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variations du marché où les clients sont présents. De la pièce automobile à la pièce médicale complexe ou composant électronique. De la pièce optique de précision à la pièce multi-matières ou produit “packaging”, ENGEL détient les solutions qui répondent aux demandes de ses clients les plus exigeants en terme de qualité et de rentabilité.

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ÉQUIPEMENTS & PROCÉDÉS

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(Suite de la page 1)Déjà utilisés dans la pro-

duction de pièces sujettes àde fortes contraintes méca-niques dans les secteurs dumédical, de l'armement, del'horlogerie, des sports & loi-sirs, et bien entendu de l'élec-tronique et de la téléphoniemobile, les alliages métal-liques proposés parLiquidmetal permettent deproduire en une seule étapede moulage de petites piècesde très haute précision (mou-lée jusqu'à 80 g environ, plusune vingtaine de gramme decarotte) dotées d'un bel étatde surface (rugosité moyenne0,05 µm - contre 0,8 à 1,6 µmpour les pièces en poudresmétalliques moulées MIM) etd'une excellente élasticité(1524 MPa, soit presque deuxfois plus qu'un alliage de tita-ne Ti-6Al-4V à haute résistan-ce et presque 4 fois plus queles alliages à base de zinc, alu-minum ou magnésium couléssous pression). Les alliagesLiquidmetal possèdent desniveaux de dureté superficiel-le hors du commun. La duretéd'un alliage LM105 est de 563Vickers (53 HRC), alors quecelle d'un alliage pour fonde-rie sous pression n'atteint que

130 Vickers et le titane 340Vickers (34 HRC). Un acierinoxydable type 17-4 PH peutseulement atteindre 325Vickers (33 HRC).

Les pièces moulées enalliages Liquidmetal sont à lafois très dures et très élas-tiques, ce qui leur confère debonnes capacités de retourélastique. Par exemple, sil'élasticité de l'acier est enmoyenne de 0,2 % et celle dutitane de 1%, les alliagesLiquidmetal à base de zirco-nium peuvent atteindre 2 %d'élasticité. De plus, ces maté-riaux non-cristallins se carac-térisent par un faible poidsspécifique et une forte résis-tance à la corrosion. Ils accep-tent des températures allantjusqu'à 250 °C en pointe. Audelà, il existe un risque derecristallisation de la matièreavec des pertes de propriétés.

Ces alliages pouvant êtretransformés à des tempéra-tures identiques aux thermo-plastiques techniques dansdes moules multi-empreintes,et même être surmoulés pardes plastiques, Liquidmetal etEngel se sont rapprochéspour développer des cellulesde moulage robotiséescapables de produire despièces métalliques de maniè-re économique, répétitive, en

un mot haute-ment indus-trielle. Engel amis au pointcette applica-tion sur labase d'unepresse tout-électrique E-motion 110 tpour laquelleune unité d'in-jection spécia-lement adaptée a été dévelop-pée. Les alliages Liquidmetalsont fournis sous forme delopins découpés dans destiges rondes. Ces ébauchessont introduites dans unechambre de fusion où lamatière est fondue par induc-tion sous vide intensif (à l'étatfondu, ces alliages sont trèssensibles à l'oxydation). A laplace d'une vis, la presse estéquipée d'un piston qui injec-te le métal fondu dans unmoule thermorégulé. Unrefroidissement très rapide enabsence d'oxygène permet dedonner sa forme à la structuremoléculaire amorphe quiconfère aux pièces mouléesleurs caractéristiques hors-normes. Un robot cartésienstandard, de type Engel Viper,est ensuite utilisé pour éva-cuer les grappes de piècesmoulées. La carotte peut parexemple être séparée à l'aided'une machine de découpepar jet d'eau ou un système dedégrappage mécanique.

Avec cette technologie demoulage rapide, temps decycles moyens situés entre 3et 5 minutes, qui ne requiertaucune opération de repriseou de finition, Engel propose

une alternative pertinente àl'usinage à c.n. et surtout àl'injection MIM qui nécessiteune recuisson pour finaliserles pièces. Et en sortie de frit-tage, ces dernières offrentbien souvent un mauvaisaspect de surface et leurscaractéristiques mécaniquessont loin d'atteindre celles despièces en Liquidmetal. Enoutre, il faut tenir compte dufait que les carottes et rebutséventuels peuvent être facile-ment recyclés.

Les licences de fabricationsont délivrées par LiquidmetalTechnologies, Engel se char-geant de fournir la ou lespresses E-Motion équipéesaux détenteurs de licences.Liquidmetal se charge égale-ment de la conception desmoules. Il les fait réaliser parun panel sélectionné de mou-listes américains.

Engel attend un excellentpotentiel pour cette technolo-gie dans le domaine médical.Lors de son symposium, leconstructeur présentaitd'ailleurs une application demoulage de forceps sur unepresse E-Motion.

Technologies

Forceps médicaux moulés surune presse E-Motion 110 t.

Les lopins de Liquidmetal sont fondus sous videdans une chambre à induction avant que l'alliagene soit injecté dans le moule.

Pour mouler des pièces enLiquidMetal, Engel proposeune presse tout-électrique E-Motion de 110 t, équipéed'un robot cartésien Viper.

En collaboration avec la société californienne Liquidmetal Technologies,Engel a développé une solution industrielle de moulage d'alliages métalliques.

Moulages métalliques hautes performances

InjectionSumitomo-Demagréorganise ses sites allemands...

Afin de réduire ses délais de fabrication etaméliorer sa rentabilité, le constructeur depresses à injecter Sumitomo (SHI) Demag alancé un plan d'optimisation des activités de sesdeux sites allemands de Schwaig et Wiehe. Cesderniers vont se recentrer sur leurs principalescompétences respectives, les petites etmoyennes machines hydrauliques et les pressestout-électriques seront assemblées à Wiehe, lesmachines de moyen et gros tonnages hydrau-liques et hybrides à Schwaig. Wiehe se chargeraaussi de la production des armoires électriqueset électroniques pour toutes les gammes, tandisque Schwaig deviendra centre de compétence enmatière de fonderie sous pression et la fabrica-tion des ensembles de plastification.

Cette stratégie a été décidée par le conseil dedirection du groupe dont Gerd Liebig fait partiedepuis le mois d'avril dernier en tant que nouveaudirecteur des ventes. Dans le cadre de la réorgani-sation des usines allemandes, le conseil a égale-ment décidé la création à Schwaig d'un centre d'ap-plication technique destiné à améliorer les servicesfournis à la clientèle et la mise à disposition d'uneéquipe d'experts spécialisés dans les principauxdomaines d'application des machines, automobile,packaging, médical, électrotechniques, etc.

... et inaugure une usine en Chine

Pour livrer les plus de 5 000 presses SystecServo, El-Exis et IntElec vendues chaque année,Sumitomo (SHI) Demag s'appuie sur quatre sitesde fabrication et d'assemblage de presses à injec-ter employant 3 000 salariés, un au Japon, deux enAllemagne et un en Chine. Présent dans ce paysdepuis 1998, la filiale chinoise du groupe PlasticsMachinery (Ningbo) Co a inauguré cette année sanouvelle usine où elle dispose désormais de12 800 m² de surfaces de production dédiées à lagamme de machines Systec C de 50 à 1 000 t deforce de fermeture conçue pour les marchés asia-tiques. Ce site pourra assembler jusqu'à 1 500presses par an et répondre ainsi à la croissanceimportante des ventes dans la zone Asie. En 17 ansde présence, Demag y a déjà vendu plus de 10 000machines à plus de 1 000 clients. Et la Chine avecson potentiel de 40 000 presses installées chaqueannée constitue le premier marché mondial.

Robotique

Sepro en fortecroissance

Poursuivant sa collaboration avec lesconstructeurs de presses à injecter désireux deproposer à leur clientèle des robots siglés à leurnom, le groupe vendéen Sepro a signé cet étédeux accords de coopération commerciale. Lepremier avec le fabricant hollandais Stork basé àHengelo afin que ce dernier puisse vendre desrobots cartésiens sous sa marque dans le mondeentier. Le second a été passé avec le construc-teur français Billion, scellant une déjà longue col-laboration. Le premier accord de ce type a étésigné en 2009 avec le groupe Sumitomo (SHI)Demag pour qui Sepro fournit les robots carté-siens SDR qui équipent les presses à injecterSystec et IntElect. En 2014, les ventes réaliséespar l'intermédiaire des constructeurs de pressesont représenté 12 % du c.a. de Sepro qui a atteint79,2 millions d'euros. Sepro a ainsi de nouveaubattu son record de vente. Ces bons résultatsrésultent notamment du redémarrage du marchénord-américain, en particulier sur le segment desgros robots. Pour mieux servir la clientèle danscette zone géographique, Sepro America adéménagé à Pittsburg dans de nouveaux locauxplus vastes intégrant notamment un nouveauPôle Technique.

Compoundage

JSW acquiertSM Platek

Le groupe Japan Steel Works (JSW) a pris 80% des parts du constructeur coréen d'extru-deuses bivis SM Platek (SMP pour renforcer lescapacités de fourniture d'installations de com-poundage. Basé à Ansan City, SMP qui a livréplus de 1 000 machines à 228 clients dans 23pays différents depuis sa création en 1986, est

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Faisant preuve d'une bellerésilience, l'une des marquesemblématiques de l'injectionplastique européenne,Sandretto, est en phase derenaissance. Suite à son acqui-sition en 2008 par le groupebrésilien Industrias Romi quia fermé ses sites italiens en2013, ne conservant quequelques filiales commer-ciales, dont la française, lamarque Sandretto appartientdésormais à Photonike CapitalS.A., un groupe belge spéciali-sé dans le développement etl'installation de champs photo-voltaïques destinés à la pro-duction d'électricité solaire.

Contractuellement librede réutiliser la marque depuisle 1er janvier 2015, le groupea immédiatement entrepris dela relancer en participantnotamment au salon Plast deMilan. Sandretto y a présentédeux activités, sa spécialitéd'origine, la construction depresses à injecter, avec despresses de 30 à 5 000 t deforce de fermeture, et unetoute nouvelle située dansl'air du temps, la fabricationd'imprimantes 3D. Côtépresses, l'accent portait prin-cipalement sur la nouvellegamme Dieci équipée de four-reaux chauffés par induction

qui comprenddes modèles àgenouillère de150 à 440 t, etdes hydrau-liques de 30 à80 t.

S a n d r e t t oprésentait égale-ment sa gammed'imprimantes3D Delta,conçue en inter-ne. Elle se diffé-rencie par sesmodèles de

grande taille conçus pourla production industrielle.L'équipe dédiée à ce segmentd'activité affiche beaucoupd'ambition, affirmant une gran-de complémentarité entrefabrication additive et injectionplastique. La gamme de départ comprend trois taillesd'imprimantes (volumes d'im-pression : 25 x 45 cm,40 x 70 cm et 70 x 120 cm) àarchitecture delta utilisant lafusion de fils PLA, ABS, TPU,PS choc, SEBS, PET et PETG.Le concept commercial adoptépar Sandretto consiste à propo-ser des ensembles de plusieursmachines à coût serré, parexemple dix imprimantes pourenviron 20 000 euros. D'ici lafin de l'année 2016, il est prévude compléter la gamme avecdes imprimantes baséesd'autres technologies, sys-tèmes cartésiens de photopoly-mérisation en cuve et équipe-ments de fusion sur lit depoudre.

Au plan industriel,Sandretto a réintégré sonancienne usine située à PontCanavese dans la région deTurin où elle réemploie prèsde 140 personnes. Ce site de

25 000 m² couverts lui permetde réaliser en interne 70 % destâches de production et d'as-semblage. Le groupe est égale-ment en lice pour réanimer unsite industriel dans la région deBari où il pourrait assemblerses machines de gros tonnage.Commercialement, le réseauen phase de reconstitution estdéjà présent dans 40 pays, etde nouvelles filiales et centresd'assistance vont être mis enplace dans 15 autres, notam-ment dans les pays d'Europede l'Ouest où les anciennesfiliales sont passées sousla bannière de Romi. Pourséduire à nouveau les injec-teurs, Sandretto veut notam-ment privilégier la location àlong terme.

Le nouveau Sandretto

Petite presse hydraulique Dieci de Sandretto.

Injection

Souhaitant être présentdans tous les segments de l'in-jection plastique, le groupeaméricain Milacron a dévelop-pé un système complet pourpréformes dénommé M-PET.Cela marque le retour d'unpionnier, Milacron figurant aumilieu des années 70 parmiles premiers développeursd'équipements d'injection etde soufflage destinés à la pro-duction de bouteilles avantd'abandonner ce secteur à lafin des années 80.

Les cellules M-PET asso-cient les savoir-faire de plu-sieurs filiales de Milacron,Ferromatik pour les presses àinjecter, Mold-Masters pour lesoutillages et Kortec pour lacoinjection barrière. L'instal-lation comprend en standarden sortie de presse une station

de refroidissement intermédiai-re mCoool Plus alimentée enpréformes par un robot. Le"Plus" signifie qu'elle peutaussi recevoir des équipementscomplémentaires destinés à lacristallisation en ligne des colsou le remplissage à chaud.

L'intégration du remplis-sage à chaud offre selon

M i l a c r o n plusieurs avan-t a g e s .H a b i t u e l l e -ment, les bou-teilles pour jusde fruits outhés glacéssont stockéesdans des silosintermédiairesavant d'êtreredirigées dansune station de

cristallisation. Cela procureune certaine flexibilité, maisexpose à des risques de repri-se d'humidité. La cristallisa-tion en ligne des cols garantitl'obtention d'un degré de cris-tallisation supérieur.

Outre ses canaux chauds,Mold-Masters fournit desinserts de refroidissement réa-

lisés par frittage sélectif laserde poudres métalliques. Touten réduisant la consommationen eau et électricité, leConformal Cooling peut rédui-re de 5 à 10 % les temps decycles en apportant une capa-cité de refroidissement 50 foissupérieure. Les canauxchauds iFlow de Mold-Masters montés dans lesoutillages sont constitués dedeux pièces en acier usinéesintégrant les inserts de refroi-dissement qui épousent étroi-tement les formes desempreintes. Ces composantssont ensuite assemblés parbrasage au four pour formerdes systèmes très profilésdoués d'une excellente stabili-té thermique.

Milacron revient à la préforme

Installation d'injection de préformes Milacron M-PET.

PET

Afin de mieux répondreaux besoins de développementconjoints avec ses clients, leconstructeur allemand d'équi-pements de moussage PUHennecke a fait construire unnouveau centre technique ausein de son usine et siègesocial de Sankt Augustin prèsde Bonn.

Ses 1000 m² de labora-toires et ateliers seront dotésdu meilleur des technologies

de moussage basse et hautepression, avec des équipe-ments permettant de doserjusqu'à 6 composants dansune large plage de débits.Les technologies pharesd'Hennecke seront bienentendu présentes, notam-ment le système de pulvérisa-tion PUR-CSM et une installa-tion de moulage de piècesstructurelles renforcées defibres HP-RTM.

Ce nouveau centre tech-nique sera inauguré officielle-ment les 16 et 17 septembreprochain parallèlement à latenue à Bonn de la ConférenceI n t e r n a t i o n a l e d e sPolyuréthanes, un importantsymposium technique co-orga-nisé avec l'association des plas-tiques moussés et des polyuré-thanes (FSK). Plus de 200chercheurs et industriels spé-cialistes des PU y sont atten-

dus. Les thématiques centralesretenues pour cette conférenceconcerneront les applicationsde mousses souples dans l'au-tomobile et l'optimisation de laproduction des portes de réfri-gérateurs. Plus généralement,les experts présents discute-ront des avancées en matièred'allègement dans tous les sec-teurs industriels.

Hennecke ouvre un Tech-CenterPU

La gamme d'imprimantes 3Dcomprend des stations à brasen delta de grande capacité.

l'un des principaux fabricants coréens, très orien-té vers l'export, en Asie, Inde, Russie et Chine.Outre les presses à injecter (commercialisées enFrance par la société lyonnaise Farpi France),JSW construit toutes sortes d'équipements detransformation plastique allant des lignes d'extru-sion de films et feuilles, machines de soufflagede corps creux, aux matériels de granulation etde compoundage. Le groupe japonais proposenotamment une large gamme d'extrudeuses bivisallant de la petite machine de laboraroire de 25mm de diamètre de vis jusqu'aux installations de443 mm (le plus grand diamètre disponible sur lemarché mondial) destinées aux producteurs depolymères.

Suite à cette prise de contrôle, SMP fourniraà JSW des machines de la gamme TEK, notam-ment des 100 mm capables de satisfaire lesbesoins généraux des compoundeurs. Pour lesbesoins plus spécifiques, JSW continuera parallè-lement à proposer ses extrudeuses de la gammeTEX à haute capacité de dégazage.

Automatisation

Egemin cède Handling Automation

Fournisseur de solutions d'automatisationdes flux logistiques, des process et des infra-structures, le groupe belge Egemin a cédé pourenviron 72 millions d'euros sa division HandlingAutomation (76 millions d'euros de c.a. avec 300salariés, notamment fournisseuse de systèmeslogistiques industriels à chariots filoguidés) augroupe allemand Kion (4,7 milliards d'euros -23 000 employés), lui-même l'un des deux princi-paux fournisseurs mondiaux de chariots éléva-teurs, systèmes de stockage et servicesconnexes. Gérée de manière autonome, cetteactivité deviendra la 7e marque du groupe Kionsous le nom d'Egemin Automation.

Suite à cette cession, le groupe Egemin pour-suivra ses autres activités, automatisation de pro-cédés, Sciences de la vie, Infra Automation etConseils & Services, sous le nouveau nomd'Agidens. Cette entité reste filiale du groupeAckermans & van Haaren, un holding diversifiédans la finance, la banque et des activités indus-trielles et de services employant plus de 22 600salariés et réalisant un c.a. de 5,9 milliards d'euros.

Périphériques

Une nouvelle usinepour FDM

La société allemande FDM, la filiale du groupePiovan spécialisée dans la construction d'équipe-ment de transport, dosage et préparation despoudres, granulés et matériaux recyclés, a emmé-nagé durant l'été dans de nouveaux locaux instal-lés à Troisdorf en Westphalie dans un parc indus-triel situé en bordure immédiate de l'aéroport deCologne/Bonn. Avec 1 900 m² de locaux, ellebénéficie d'une surface double par rapport à sonancien site de Koenigswinter, un peu plus au sudde Bonn où elle était implantée depuis de nom-breuses années. De plus, le nouveau site a l'avan-tage de disposer de 6 000 m² de terrain, ce quilaissera des possibilités d'extension future desbâtiments. Construit selon les normes environne-mentales les plus récentes, ce nouveau site dirigépar Guido Faust offre de meilleures conditions detravail aux employés de FDM et concoure à amé-liorer les flux de construction des équipements.

Extrusion

ACZ représenteReifenhäuser

Le constructeur allemand Reifenhäuser adécidé de confier à compter du 1er septembre2015 la représentation commerciale des équipe-ments d'extrusion de films bulles et cast de sesdivision Blown Film et Polyrema à la société lyon-naise ACZ, basée à Lissieu dans le Rhône.

Ces deux entités ont chacune leurs spéciali-tés. Disposant de deux usines à Troidorf etWorms, Reifenhäuser Blown film propose deslignes de coextrusion 3 à 11 couches à partir de1 500 mm de laize utile. Polymera construit dansson usine de Troisdorf-Bergheim des lignesmonocouches pour films PEbd et hd jusqu’à3 400 mm de largeur et de petites lignes coex 3 à11 couches jusqu’à 1 400 mm de laize utile. Legroupe dispose à Troisdorf d'un important centretechnique où sont installées à demeure des lignesmonocouches et coex de différents types (appli-cations FFS, double-vis, films barrières, etc.) pourréaliser essais et démonstrations. (www.acz.fr).

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Filiale du groupe norvégienTomra Systems, la société TomraSorting Raw Materials (TSRM)appartient à la division Sortingqui développe des systèmes de tridestinés au recyclage, à l'agroali-mentaire ou aux industriesminières ou du tabac. TSRM pro-pose un gamme étendue de sys-tèmes de tri optique, commercia-lisés sous le nom de Genius,dotés au gré des besoins d'unarsenal complet de capteurs vidéoet détecteurs capables de trierdes granulés vierges ou recyclés

selon leur couleur, leur structureet leur forme, en rejetant automa-tiquement des contaminantset/ou produits non-conformes.

Adaptés à tous les débits, dequelques centaines de kg/h auxplusieurs t/h rencontrées chezles grands compoundeurs ouproducteurs de polymères, lessystèmes Genius peuvent détec-ter sous plusieurs longueursd'ondes lumineuses les décolo-rations, les points noirs, les jau-nissements, les brûlures, les gra-nulés collés ou de taille non,-conforme, les filaments et autresimperfections, afin que ces der-niers puissent avoir la certitudede fournir des granulés de quali-té irréprochable à leurs clientsde tous secteurs industriels, sur-tout les plus exigeants, ceux dumédical, de la cosmétique, de lacâblerie, par exemple.

Les installations Geniuscomprennent trois sectionsprincipales assurant la manuten-tion à haute vitesse des granuléssur une bande transporteuse, ladétection en haute résolutiondes défauts, puis l'éjection préci-se des produits non conformesaux spécifications. Dif férentstypes de caméras vidéo et delasers permettent d'appliquerplusieurs technologies de détec-tion et mesure en différenteszones, par exemple les camérasRGB ou CMJK recherchent lesgranulés décolorés, tandis queles caméras double-faces mono-chrome peuvent détecter desdéfauts microscopiques en uneseule passe. En ajoutant des

caméras travaillant en dehorsdu spectre visible et des cap-teurs à rayons X, toutes sortesd'imperfections sont facilementdétectées.

Tomra a également développéun système original basés sur plu-sieurs lasers afin de différencieravec grande précision les granu-lés incomplets ou corps étran-gers, y compris si les granulésdéfectueux sont de la même cou-leur que ceux conformes.

Fondé en 1972, le groupeTomra Systems est coté à la bour-se d'Oslo. Il réalise un c.a. consoli-dé équivalent à 530 millions d’eu-ros avec 2 500 salariés.

Tri optique multi-technologies

Système de tri optique Genius deTomra Sorting.

Recyclage

Les producteurs de fibres enPP, PE et biopolymère utiliséespour la fabrication de tapis oupièces d'ameublement, agro etgéotextiles, membranes de pro-tection des toitures, ont recoursà des huiles de filage qui ren-dent difficiles la régénérationdes déchets de productioncontaminés par ces dernières.

Très concerné par cette pro-blématique, la société BeaulieuTechnical Textiles (BTT), filiale du groupe BeaulieuInternational a choisi la techno-logie Corema du constructeurautrichien Erema (représenté enFrance par Pronix Automation)pour accroître fortement sescapacités de recyclage intégré.

L'installation spéciale Corema1109 T livrée par Erema permeten effet de produire des granulésrecyclés de très haute qualité,même à partir de déchets trèscontaminés. Ces derniers subis-sent un double dégazage. Tout

d'abord durant la phase de déchi-quetage/compactage, avant quel'huile de filage résiduelle (uncomposant à chaîne moléculairecourte) encore piégée dans lepolymère en fusion ne soit à nou-veau dégazée dans l'extrudeusedouble-vis située en aval.

Exigeant peu de maintenan-ce, capable de travailler en modetrès automatisé, l'installationCorema a permis de réduire lescoûts de recyclage de Beaulieutout en générant un fort accrois-sement du taux de recyclage desbandes et fibres en PP et PEréintroduites en tête de lignesde production.

Recyclage de fibres très polluées

Recyclage

Installation Corema 1109 T enservice dans l'usine belge deBeaulieu Technical Textiles.

Le nouveau système de filtra-tion RSFgenius M du construc-teur allemand Gneuß (représentéen France par BMS France) a étéconçu pour traiter des matériauxtrès contaminés, notamment lesrecyclés. Bénéficiant de l'expé-rience plus que trentenairede Gneuß en construction dechangeurs de tamis à processuset pression constants, leRSFgenius M est un modèle entiè-rement automatisé doté d’un dis-positif de rétrorinçage. Grâce à lasynchronisation des mécanismesd’entraînement et de rétrorinçage,cet équipement offre une capacitéde filtration accrue tout en rédui-sant les pertes de matière dues aunettoyage du tamis.

Deux sociétés sud-améri-caines peuvent témoigner de leursatisfaction. La société brésilien-ne Brandt a passé commanded’un RSFgenius M 150 en rempla-cement d’un changeur de tamis àplaques utilisé au sein d’une ins-tallation de regranulation de PP etPE injection d’un débit de

380 kg/h. Jusqu'alors, cette firmene pouvait pas traiter toutes lesmatières disponibles car les chan-gements trop fréquents de tamisentraînaient des dysfonctionne-ments. Grâce au fonctionnementautomatique du filtre Gneuß, ilest désormais possible de les trai-ter toutes. Comme les change-ments de tamis ne risquent plusde causer d’incidents, le débittotal de l’installation a pu êtreaccru de près de 1 t/j et la qualitédu produit final améliorée parl'utilisation de tamis plus fins.

La société argentineReteplast a quant à elle opté pourun RSFgenius M 150 en rempla-

cement d’un changeur de tamis àplaques utilisé dans une unité deregranulation de 400 kg/h decapacité. Cette installation sert àgranuler des PP, ABS et PE injec-tion recyclés. Auparavant, lamatière devait être lavée avantl’extrusion pour éliminer les rési-dus de papier. Cette étape n'estdésormais plus nécessaire. Lamatière fondue est automatique-ment filtrée selon un calibre de250 µm, sans interruptions niincidents. Selon la matière, leRSFgenius M peut effectuer 350à 500 nettoyages automatiquesdes tamis. Les pertes de matièreentraînées par le rétrorinçagesont très inférieures à celles cau-sées par les changements detamis conventionnels, quidevaient être répétés plus de 200fois par jour avec le changeur àplaques. Cela accroît le débit quo-tidien de l’installation de 30 % etaméliore également la qualité duproduit final.

Filtre rotatif haute performance

Filtration

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