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Journal P H I L A T É L I Q U E , A R T I S T I Q U E et C U L T U R E L CLUB PHILATELIQUE " DIVODURUM" de la C.A.S. de METZ - RÉGIE et AMICALE PHILATELIQUE de METZ - Avril 2017 LORRAINE METZ 3avril 2017 : Masques, série photographique de Michelangelo DURAZZO (1935-1993) Michelangelo DURAZZO (1935-1993), était un photographe d'origine italienne. Il s'est lancé en 1963 dans la photographie sur le plateau du tournage du film "Huit et demi" de Fellini et a montré très vite sa capacité à saisir un instant, une lumière, un regard ou un geste, toujours avec bienveillance et souvent avec humour. A ses côtés, il apprendra à déplacer la frontière entre monde réel et monde imaginaire. C'est sa façon de regarder la réalité et de la capter, qui fait l'intérêt et la singularité de ces photos. Plusieurs de ces "Masques" sont imaginés et réalisés avec des objets, des vêtements ou des plantes….. qui nous sont familiers. Masque N°7 N°13 - Sonnettes et boîte à lettres N°26 - La poche arrière d'un pantalon N°35 - Des jumelles binoculaires d'observation N°12 - Une pochette ouverte N°9 - Un chapeau de bouteille de gaz N°3 - Une fleur de tournesol N°17 - Une pièce en fonte N°32 – Affichage d'un mur N°29 - Evocation de l'art africain N°21 - Un sens interdit "humoristique" N°44 - Le dos d'un réveil mécanique 3avril 2017 : Les Métiers d'Art - La Ferronnerie d'Art - La Valorisation du Savoir-faire Français. Troisième métier d'art : il relate l’évolution du travail du ferronnier d'art à travers les âges, avec ses traditions et ses réalisations contemporaines. Le ferronnier d'art est un artisan qui travaille le métal (acier, fer forgé, fonte...et autres matériaux), à la fois créateur de formes originales et restaurateur. Il peut aussi bien réaliser du mobilier d'intérieur, qu'intervenir sur la restauration de ferronneries anciennes, d'un patrimoine historique laissé en héritage. Cette ferronnerie se caractérise par la qualité artistique des artisans et leur destination : petits objets mobiliers utilitaires ou décoratifs, mais aussi des ouvrages forgés de plus grande taille pour les bâtiments, comme les grilles, garde-corps, rampes d'escalier… Bien qu'étant un art très ancien, aucun traité de serrurerie antérieur au XVII e siècle n'a été conservé. Le premier traité qui nous soit parvenu fut écrit par Mathurin Jousse, dit l'Aîné (v.1575 -1645, maître Serrurier théoricien d'architecture et écrivain technique) en 1627, suivi en 1767 par "l'Art du serrurier" rédigé par Henri Louis Duhamel du Monceau (1700-1782, physicien, botaniste, agronome ou anciennement "physicien agriculteur" et écrivain scientifique) dans la collection "Descriptions des arts et métiers par l'Académie royale des sciences". Ce mois-ci, il y a de nombreuses émissions, dont plusieurs ont subit un embargo sur le visuel et les caractéristiques. J'ai eu beaucoup de mal à réaliser ce journal dans les temps, certaines informations ne m'étant parvenues que ces derniers jours. Une émission, sur le centenaire de l'entrée en guerre des Etats-Unis, durant le conflit de 1914/18 devrait être émise…. Deux blocs-feuillets commémorent le centenaire du premier conflit mondial 1914/18, pour ne jamais oublier… Timbre à Date - P.J. : 31/03/2017 et 01/04 au Carré d'Encre (75-Paris) L'ouverture du diaphragme d'un appareil photographique Conçu par : Michelangelo DURAZZO Fiche technique : 01/04/2017 - réf. 11 17 483 - Carnet : "Masques", série photographique de Michelangelo DURAZZO (1935-1993) Photographe d'origine italienne, ayant travaillé tout au long de sa vie sur ce qu'il nommait : des "Masques". Création : Michelangelo DURAZZO / agence ANA - Mise en page : Étienne THERY - Impression : Héliogravure Support : Papier auto-adhésif - Couleur : Quadrichromie – Format carnet : H 256 x 54 mm - Format TVP : H 38 x 24 mm (33 x 20) Dentelures : Ondulées - Barres phosphorescentes : 1 barre à droite - Faciale : Lettre Verte, jusqu'à 20g - France (12 TVP à 0,73 €) Présentation : Carnet à 3 volets, angles arrondis, 12 TVP auto-adhésifs - Prix du carnet : 8,76 € - Tirage : 3 200 000 / carnets Distribué par l'agence Magnum, puis par l'agence ANA, qu'il crée avec Anna Obolensky en 1981, Michelangelo DURAZZO, a travaillé tout au long de sa vie sur les "Masques". Comme pour l'ensemble de son œuvre, il exprime dans cette longue série, son sens de l'observation, du rêve, son amour de la vie et de la couleur... (Jacques du Sordet) Le photographe a réalisé de nombreux clichés en tirage argentique, sur les acteurs et réalisateurs du 7 e Art, le cinématographe. Ouvrages illustrés avec les photographies de Michelangelo Durazzo : en mars 1994 : "Instants russes" et "Barcelone" (chez Hatier voyages) - en sept. 1996 : "Tunisie, Héritière de Carthage" et "Saint-Tropez et la Provence" (par Anna Obolensky)

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Vers 1115, Frédéric le Borgne, le pere de Frederic Barberousse, construit un

château dans l’île de la Moder. C’est à l’ombre de cette « Burg » que va naître et se développer Haguenau (le nom signifie « l’enclos de la rivière »).hommage à Malala Yousafazi, une

jeune fille de 15 ans étonnamment courageuse, qui a survécu à une tentative d'assassinat pour avoir défendu avec détermination l'éducation des filles au Paskistan. au fond la casa De la Torre y Mier / Díaz "

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et AMICALE PHILATELIQUE de METZ - Avril 2017

LORRAINE

METZ

3avril 2017 : Masques, série photographique de Michelangelo DURAZZO (1935-1993)

Michelangelo DURAZZO (1935-1993), était un photographe d'origine italienne. Il s'est lancé en 1963 dans la photographie sur le plateau du tournage du film "Huit et demi" de Fellini et a montré très vite sa capacité à saisir un instant, une lumière, un regard ou un geste, toujours avec bienveillance

et souvent avec humour. A ses côtés, il apprendra à déplacer la frontière entre monde réel et monde imaginaire. C'est sa façon de regarder la réalité et de la capter, qui fait l'intérêt et la singularité de ces photos.

Plusieurs de ces "Masques" sont imaginés et réalisés avec des objets, des vêtements ou des plantes….. qui nous sont familiers.

Masque N°7 N°13 - Sonnettes et boîte à lettres N°26 - La poche arrière d'un pantalon N°35 - Des jumelles binoculaires d'observation

N°12 - Une pochette ouverte N°9 - Un chapeau de bouteille de gaz N°3 - Une fleur de tournesol N°17 - Une pièce en fonte

N°32 – Affichage d'un mur N°29 - Evocation de l'art africain N°21 - Un sens interdit "humoristique" N°44 - Le dos d'un réveil mécanique

3avril 2017 : Les Métiers d'Art - La Ferronnerie d'Art - La Valorisation du Savoir-faire Français.

Troisième métier d'art : il relate l’évolution du travail du ferronnier d'art à travers les âges, avec ses traditions et ses réalisations contemporaines.

Le ferronnier d'art est un artisan qui travaille le métal (acier, fer forgé, fonte...et autres matériaux), à la fois créateur de formes originales et restaurateur. Il peut aussi bien réaliser du mobilier d'intérieur, qu'intervenir sur la restauration de ferronneries anciennes, d'un patrimoine historique laissé en héritage.

Cette ferronnerie se caractérise par la qualité artistique des artisans et leur destination : petits objets mobiliers utilitaires ou décoratifs, mais aussi des ouvrages forgés de plus grande taille pour les bâtiments, comme les grilles, garde-corps, rampes d'escalier… Bien qu'étant un art très ancien, aucun traité de serrurerie

antérieur au XVIIe siècle n'a été conservé. Le premier traité qui nous soit parvenu fut écrit par Mathurin Jousse, dit l'Aîné (v.1575 -1645, maître Serrurier théoricien d'architecture et écrivain technique) en 1627, suivi en 1767 par "l'Art du serrurier" rédigé par Henri Louis Duhamel du Monceau (1700-1782, physicien, botaniste,

agronome ou anciennement "physicien agriculteur" et écrivain scientifique) dans la collection "Descriptions des arts et métiers par l'Académie royale des sciences".

Ce mois-ci, il y a de nombreuses émissions, dont plusieurs ont subit un embargo sur le visuel et les caractéristiques. J'ai eu beaucoup de mal à réaliser ce journal dans les temps, certaines informations ne m'étant parvenues que ces derniers jours.

Une émission, sur le centenaire de l'entrée en guerre des Etats-Unis, durant le conflit de 1914/18 devrait être émise…. Deux blocs-feuillets commémorent le centenaire du premier conflit mondial 1914/18, pour ne jamais oublier…

Timbre à Date - P.J. : 31/03/2017 et 01/04 au Carré d'Encre (75-Paris)

L'ouverture du diaphragme

d'un appareil photographique

Conçu par : Michelangelo DURAZZO

Fiche technique : 01/04/2017 - réf. 11 17 483 - Carnet : "Masques", série photographique de Michelangelo DURAZZO (1935-1993) Photographe d'origine italienne, ayant travaillé tout au long de sa vie sur ce qu'il nommait : des "Masques".

Création : Michelangelo DURAZZO / agence ANA - Mise en page : Étienne THERY - Impression : Héliogravure Support : Papier auto-adhésif - Couleur : Quadrichromie – Format carnet : H 256 x 54 mm - Format TVP : H 38 x 24 mm (33 x 20) Dentelures : Ondulées - Barres phosphorescentes : 1 barre à droite - Faciale : Lettre Verte, jusqu'à 20g - France (12 TVP à 0,73 €)

Présentation : Carnet à 3 volets, angles arrondis, 12 TVP auto-adhésifs - Prix du carnet : 8,76 € - Tirage : 3 200 000 / carnets

Distribué par l'agence Magnum, puis par l'agence ANA, qu'il crée avec Anna Obolensky en 1981, Michelangelo DURAZZO, a travaillé tout au long de sa vie sur les "Masques". Comme pour l'ensemble de son œuvre,

il exprime dans cette longue série, son sens de l'observation, du rêve, son amour de la vie et de la couleur... (Jacques du Sordet)

Le photographe a réalisé de nombreux clichés en tirage argentique, sur les acteurs et réalisateurs du 7e Art, le cinématographe.

Ouvrages illustrés avec les photographies de Michelangelo Durazzo : en mars 1994 : "Instants russes" et "Barcelone" (chez Hatier voyages) - en sept. 1996 : "Tunisie, Héritière de Carthage" et "Saint-Tropez et la Provence" (par Anna Obolensky)

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Pour illustrer son approche, il explique que "la ferronnerie d'art évoque bien souvent une image très forte" : le forgeron dans l'antre et la chaleur de son atelier, prêt de sa forge et de son enclume. C'est bien évidement le cœur de notre métier. J'ai voulu le dépoussiérer en mettant au point un nouveau savoir-faire à partir d'une machine à texturer que j'ai développé à la demande d'une grande maison de haute-couture. Cette nouvelle technique permet aujourd'hui de réaliser des objets les plus variés (luminaire, mobilier, panneaux décoratifs...) à partir de nos planches de métal texturé que nous découpons, plions,

soudons avant de les assembler pour effectuer enfin une finition patinée ".

Steaven Richard, ferronnier d'art, dans son atelier Revêtement en métal texturé

Steaven Richard : après avoir fait un tour d'Europe de dix années qui l'a conduit en Allemagne, en Angleterre et en Irlande, Steaven Richard a ouvert son atelier en 2001. Paris s'est imposé comme une évidence, pour être en lien avec "cette multitude foisonnante de savoir-faire" qui caractérise les ateliers travaillant pour le luxe

présents dans la capitale française. Même si Steaven Richard maîtrise parfaitement le vocabulaire classique de la ferronnerie d'art, c'est vers une approche inventive et plus contemporaine qu'il cherchera à emmener son interlocuteur : "les innovations d'aujourd'hui font les styles de demain" (www.steavenrichard.fr)

Les styles de la ferronnerie : à partir du XIe siècle, avec l'art roman, le fer forgé toujours utilisé massivement pour les armes et les armures, apparaît comme un art décoratif. Les moines qui contrôlent la sidérurgie font dès le XIIe siècle, deux inventions déterminantes dans l'histoire de la Ferronnerie :

le four à masse pour la réduction du minerai et le martinet hydraulique : un marteau actionné par un moulin à eau le plus souvent.

Timbre à date - P.J. : le 31/03 et le 01/04/2017

au Carré d'Encre (75-Paris)

Une "enseigne" en fer forgé pour la "Ferronnerie d'Art".

Conçu par : PATTE & BESSET

Fiche technique : 03/04/2017 - réf. 11 17 009 - Série : les Métiers d'Art 3e Métier d'Art : la "Ferronnerie d'Art", la valorisation d'un savoir-faire français.

Création : Steaven RICHARD – Mise en page et gravure : Sarah BOUGAULT Impression : Taille-Douce - Support : Papier gommé - Couleur : Polychromie

Dentelé : ___ x ___ - Format : C 40,85 x 40,85 mm (V 37 x 37) Barres phosphorescentes : 1, à droite - Faciale : 0,73 € - Lettre Verte

jusqu'à 20g - France - Présentation : 30 TP / feuille - Tirage : 1 000 020

Visuel : Une équerre décorative, à volutes traditionnelles, en fer forgé.

Le nouveau savoir-faire : un échantillon d'habillage en métal, pour marches et cheminées habillées, de métal texturé et patiné de l’Atelier Steaven Richard.

Un motif ornemental : une feuille d'acanthe baroque. De tous les motifs ornementaux empruntés à la nature, la feuille d’acanthe est le plus populaire.

Depuis son introduction dans l'architecture grecque, cet ornement est reproduit dans toutes les périodes de style occidentaux. La menuiserie et l'ébénisterie en font également usage depuis la Renaissance, jusqu'au style Louis XVI.

Steaven Richard, ferronnier d'art, a imaginé le visuel du TP.

Atelier Steaven Richard - Travail artistique des métaux – 27, rue de la Folie Méricourt 75011 Paris

Spécialisé dans la ferronnerie d’art et, plus largement, dans le travail artistique des métaux, l’atelier (créé en 2001) perpétue une tradition esthétique et un savoir-faire qui ont fait la répu-

tation mondiale du style français. Qu’il s’agisse de réalisations de style ou de créations résolument contemporaines relevant de la décoration intérieure, les matériaux comme le fer forgé,

le laiton, le chrome, le bronze, l’acier inoxydable, le maillechort ou encore le titane sont traités avec la même maîtrise.

Les styles les plus variés dans le mobilier, la restauration d'objet d'art, ou les créations relevant de la décoration intérieure.

Un travail artistique régulier de recherche de nouvelles formes lui permet d'être une force de proposition.

Fiche technique : 19/04/1982 - retrait : 18/11/1983 – série : Métiers d'Art La Ferronnerie, illustrée par Louis Toffoli (1907-1999, peintre) bas-relief, 1982, lithographie, V 56 x 76 cm

Oeuvre : Louis TOFFOLI - Gravure : Claude DURRENS - Impression : Taille-Douce rotative - Support : Papier gommé - Couleur : Polychromie Dentelure : 13 x 13 - Format : V 26 x 40 mm (22 x 36) - Faciale : 1,40 F - Présent. : 50 TP / feuille - Tirage : 10 000 000

Au XIIIe siècle, début de l'art gothique. On utilise l'étampage : le fer est placé dans une forme en relief, appelée étampe et frappé à chaud.

Au XIVe siècle, le rivet remplace progressivement le collier ; il est souvent agrémenté d'une corolle découpée et repoussée.

La Renaissance : à partir de 1495, après le retour d'Italie de Charles VIII (1483 - 1498), les artistes et architectes italiens sont conviés par François 1er (1515 -1547). Au cours du XVIe siècle, le fer forgé prend le pas progressivement sur les balustres en pierre des balcons, puis

dans les escaliers. Parallèlement la sidérurgie fait de grand progrès, les tôles commencent à être utilisées et les fers sont vendus calibrés dans leur forme et leurs dimensions. Les sections rondes des brindilles disparaissent au profit du rectangle des fers plats ou carrés.

Sous Henri IV : toutes les bases sont réunies pour l'avènement de la Ferronnerie d'Art qui s'épanouira pendant plus d'un siècle et demi entre le XVIIe et la première moitié du XVIIIe siècle.

Sous Louis XIII (1610 - 1643) : les bases sont établies, les formes utilisent le rapport du nombre d'or ou de la racine carré de 2. Les ouvrages sont composés de fers plats assemblés sur le chant. L'ensemble est fait d'éléments répétés en alternance des verticales droites

ou ondulées. Les rouleaux jadis formant un S et par symétrie des cœurs sont interrompus et prolongés par des droites.

Fiche technique : 12/01/2009 - retrait : 27/01/2012 - série : Métiers d'Art - détail de l'armure (1620-1630) de Louis XIII

Mise en page : Sylvie PATTE et Tanguy BESSET © Paris – Musée de l’Armée, Dist. RMN / © Jean-Yves et Nicolas Dubois - Impression : Héliogravure - Support : Papier auto-adhésif Couleur : Polychromie + 1 couleur or - Format carnet : H 256 x 54 mm Format TP : 12 TVP – H 38 x 24 mm (33 x 20) - Dentelures : Ondulées - Barres phosphorescentes : 2

Faciale : 12 TVP (à 0,55 €) Lettre Prioritaire jusqu'à 20g - France - Présentation : Carnet à 3 volets, 12 TVP auto-adhésifs - Prix du carnet : 6,60 € - Tirage du carnet : 7 000 000

Le feuillage n'est plus forgé dans la masse, mais découpé dans de la tôle en relief avec une nervure centrale fortement marquée. Sous Louis XIV (1651 - 1715) : les dessins suivent une double symétrie (verticale et horizontale). Poussé à l'extrême dans l'esprit

du "baroque", le classicisme devient Rocaille ou Rococo. Il trouve son apogée sous le règne de Louis XV. La courbe est sublimée on rejette la droite. Les balcons sont galbés sur le plan horizontal et vertical. On expose ses richesses avec utilisation du bronze,

les feuilles d'acanthe sont recouvertes d'or. Le néo classicisme coïncide avec le règne de Louis XVI. C'est le retour de la symétrie, des cadres et de la droite, avec cassure à angle droit. Les courbes subsistent dans le cercle et l'ovale.

Les fers s'épaississent et alourdissent l'ensemble. Apparitions de frises et de grillages. Le XIXe siècle : le fer est souvent remplacé par la fonte, et parfois par du laiton avec une finition très en vogue (laiton + oxyde d'argent) : le "canon de fusil".

Le Grand Palais et la Tour Eiffel, à Paris, remettent en vogue le fer. L'industrialisation et les progrès technologiques poussent les architectes et les artisans vers une première révolution mondiale : l'Art Nouveau (1887 - 1914)

Fiche technique : 07/07/2008 - retrait : 27/03/2009 - Paris - Grand Palais - 81e Congrès de la FFAP Grand Palais, pont Alexandre-III et la Seine – détail du grand escalier et du balcon d'honneur en fer forgé

Création et gravure : Claude JUMELET – Impression : Taille-Douce rotative - Support : Papier gommé Couleur : Ardoise et bistre - Dentelure : 13 x 13½ - Format TP : H 40 x 30 mm (36 x 26) + vignette :

V 26 x 30 mm (22 x 26) - Barres phosphorescentes : 2 - Faciale : 0,55 € - Lettre Prioritaire jusqu'à 20g - France + vignette : sans valeur faciale - Présentation : 36 TP / feuille - Tirage : 3 000 000

Visuel du TP : Grand Palais et Pont Alexandre III, construit de 1897 à 1900 pour l’Exposition Universelle de Paris-1900, à la gloire de l'Art Français. Escalier et balcon d'honneur : la communication entre la grande nef et les autres parties du palais (salon d'honneur, aile centrale et palais d'Antin) se fait par un ample escalier de fer

d'inspiration classique, teintée d'Art nouveau (voir détail sur la vignette). Les colonnes soutenant l'escalier sont en porphyre vert antique (roche magmatique). Il a fallu 6 000 tonnes d’acier pour construire la Nef.

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10 avril 2017 : Emission Commune : France - Canada - Bataille de la Crête de Vimy 1917-2017

Avril 1917, en Hommage à l'un des épisodes marquants de la Bataille d’Arras (62-Pas-de-Calais) : c'est à Vimy, modeste crête du Pas-de-Calais, que la jeune Nation Canadienne s’est affirmée. C’est ici, du 9 au 12 avril 1917, sur ces hauteurs stratégiques qui ouvrent sur la plaine de Lens,

que le corps canadien commandé par le Lieutenant-Général Byng a réussi ce que les Français et les Anglais n’étaient pas parvenus à faire jusque-là. La prise de la crête de Vimy se paie au prix fort : les "Byng’s boys" comptent plus de 10 600 pertes dont approximativement 3 600 morts et disparus.

En 1922, la France cède à perpétuité au Canada cette terre devenue sacrée par le sang versé de ces jeunes Canadiens.

Julian Byng, commandant le CEC

Fiche technique : 10/04/2017 - réf. 11 17 098 Série Commémoration – Emission Commune

France – Canada – Centenaire de la Bataille de la prise de la Crête de Vimy (62-Pas-de-Calais),

du 9 au 12 avril 1917

Création et gravure : Sarah BOUGAULT d'après le Mémorial de Vimy, une œuvre de Walter Seymour Allward (1875-1955).

Impression : Taille-Douce Support : Bloc-feuillet, papier gommé

Couleur : Polychromie Format bloc : H 130 x 85 mm

Format des 2 TP : H 40,85 x 30 mm (37 x 26) Dentelure 2 TP : ___ x ___

Barres phosphorescentes des 2 TP : Sans Faciale des 2 TP :

0,85 € - Lettre Prioritaire jusqu'à 20g – France et 1,30 € - Lettre Prioritaire Internationale

jusqu'à 20g – Monde Présentation : Bloc-feuillet de 2 TP indivisible

Prix de vente : 2,15 € - Tirage : 450 000

Visuel : la reproduction d'éléments du Mémorial inauguré en 1936. Les statues de pierre sont l'œuvre de tailleurs de pierre professionnels

qui ont travaillé à partir des maquettes et dessins du sculpteur canadien Walter Seymour Allward

(1875-1955). La couronne de lauriers symbolise la victoire et la paix.

Timbre à date - P.J. : 08 et 09/04/2017 à Vimy (salle Prévert)

Avec une exposition : "Les Postes dans la Grande Guerre"

le 09/04/2017 au Mémorial de Vimy

les 08 et 09/04/2017 à Arras (Beffroi)

et le 08/04/2017 au Carré d'Encre (75-Paris)

3 Timbres à Date - Vimy, Arras, Paris, sont conçus par Sarah BOUGAULT

La crête de Vimy se situe à 12 km au Nord d’Arras et 8 km au Sud-Ouest de Lens. Elle se trouve sur la bordure Est du massif de l’Artois qui s’étend du boulonnais

à Bapaume au Sud-Est du Pas-de-Calais. Elle domine de ce fait la plaine de Flandre.

En 1917, la crête de Vimy est un point stratégique d’importance capitale pour l’Allemagne : non seulement permet-elle de voir, de son sommet, tout ce qui se passe dans les tranchées

défendant Arras, mais elle protège également les mines de charbon de Lens servant grandement à l’économie de guerre allemande. Prise au tout début de la guerre, en octobre 1914, la crête

est l’enjeu de nombreux assauts par les Français menés par Foch et par les Britanniques, le tout portant les pertes de l’Entente, pour cette seule position, à plus de 150 000 hommes.

Un des nombreux tunnels creusés en préparation de l'attaque. La "Bataille de Vimy" peinture de Richard Jack

Au printemps 1916, les Britanniques, étendant leur front de tranchées vers la Somme, relèvent les bataillons français dans les secteurs d'Arras. Pendant l'hiver 1916-1917, des travaux considérables

d'équipement du front d'attaque sont entrepris avec notamment le creusement d’un énorme réseau de tunnels reliant Arras aux premières lignes face à la crête. Onze souterrains d'une longueur totale

de six kilomètres sont aménagés pour permettre aux troupes d'accéder aux premières tranchées à couvert. Le 9 avril 1917, quatre divisions canadiennes, côte à côte, unissent leurs forces et passent à l'assaut dès 5h30,

en collant au barrage d'artillerie. Au prix de plusieurs milliers de morts, elles réussissent à prendre le contrôle de la "cote 145" le 12 avril. La victoire est rapide, mais coûteuse en vies humaines :

10.602 victimes dont 3598 Canadiens... Cette victoire va constituer un tournant pour les forces alliées, et au Canada, créer un sentiment d'unité dans un pays encore jeune.

La bataille de Vimy marque un tournant dans l’histoire du Canada et dans la création de la nation canadienne. C’est pour cela que la Nation canadienne fit élever, sur les lieux de la bataille,

un monument dédié aux 66 000 morts canadiens de la Grande Guerre.

Carte de l'attaque de la Crête de Vimy par le Corps Expéditionnaire Canadien du 9 au 12 avril 1917.

Julian Hedworth George Byng (1862-1935) : au début de la Première Guerre mondiale, le commandant Byng combattit en France avec le Corps expéditionnaire britannique, en dirigeant le Corps de Cavalerie, qui comprenait la Brigade de Cavalerie canadienne. En 1916, Byng prit

le commandement du Corps d'Armée canadien sur le front Ouest. Avec son subordonné, le général Arthur Currie (1875-1933), il gagna ses lauriers dans la victoire de la bataille de la crête de Vimy du 9 au 12 avril 1917, une victoire militaire historique pour le Canada qui conforta le sentiment national dans le pays. À la suite de cette victoire, Byng prit le commandement de la IIIe armée britannique, qu'il dirigea lors

de la première attaque massive de chars (Mark IV) à la bataille de Cambrai (du 20 nov. au 7 déc.1917), considérée comme un tournant de la guerre. Après la guerre, il fut anobli, recevant le titre de "1er baron Byng de Vimy et de Thorpe-le-Soken" dans l'Essex (Angleterre), le 7 oct. 1919.

Il fut le douzième gouverneur général du Canada (1921-1926). Il est fait maréchal par le roi George V (règne 1910-1936), en juil.1932.

Unités spéciales à Vimy : la problématique de tenir le terrain est réglée en intégrant dans les unités des spécialistes, tels que des mitrailleurs et des artilleurs entraînés sur les canons allemands. La vitesse de l'avancée étant trop grande pour permettre d'emmener les pièces canadiennes sur les nouvelles positions, il faut donc utiliser les pièces prises aux Allemands. De cette manière, chaque unité est capable de tenir le terrain

qu’elle a pris aux Allemands en pouvant positionner dès son arrivée des mitrailleurs et des canons afin de repousser les contre-attaques qui suivront invariablement. La préparation afin de prendre la crête par assaut frontal est longue et laborieuse, mais s'avérera d'une efficacité

déconcertante pour les défenseurs allemands terrés dans leurs blockhaus.

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Le Mémorial Canadien de Vimy :

Billet de 20 dollars Canadiens – "Un règne historique"

Recto : portrait de Sa Majesté la reine Elizabeth II, l'édifice de la Tour de la Paix

Verso : thème du Monument commémoratif du Canada à Vimy

Le chœur du mémorial : deux pylônes s’élevant à 27 m de haut et formant comme une "Porte" se franchissant d'Est en Ouest (vers la mer et le Canada). Ils sont ornés de huit statues : deux faisant face à l’Ouest et représentant des femmes ailées et six faisant face à l’Est. Entre les deux pylônes se trouve un groupe de deux hommes, faisant face à l’Est :

le premier portant un flambeau se tient derrière le second qui la tête rejetée en arrière, les yeux fermés, le bras droit tendu vers l’autre personnage, bombe le torse dans une posture de sacrifice. Cet ensemble symbolise l’esprit de sacrifice transmettant le flambeau à un camarade et fait référence a l'un des poèmes les plus célèbres de la Grande Guerre

"In Flanders Fields" (Au Champ d'Honneur), rédigé par le lieutenant-colonel John McCrae du Corps médical de l'Armée canadienne. Ces statues représentent toutes des vertus, à l’exception des deux couronnant les pylônes qui représentent des idéaux. La "Porte de l’Eternité" gardée par la Paix et la Justice

et que ne franchissent que ceux qui ont fait preuve de vertu durant leur vie, afin d’arriver dans un monde ou ils connaîtront l’illumination.

Défenseurs de l'escalier Sud-Est La pleureuse La "Porte" se franchissant d'Est en Ouest (partie haute) L'esprit du sacrifice Défenseurs de l'escalier Nord-Est

Visuel : Billet en polymère – 9 sept. 2015 – portrait de Sa Majesté la reine Elizabeth II Signatures : C. A. Wilkins (gauche) et S. S. Poloz (droite) – Format : H 152,4 mm x 69,85 mm

Le portrait à reflets métalliques de la bande transparente a été réalisé à partir d’une photo de la Reine prise en juillet 1951 par l’illustre photographe canadien Yousuf Karsh.

La composition artistique de coquelicots symbolise le souvenir et rend hommage aux hommes et aux femmes qui servent dans les forces armées canadiennes. L’emblème du souvenir que nous connaissons maintenant a été inspiré par les coquelicots rouges parsemant les champs de bataille

et les cimetières d’Europe durant la Première Guerre mondiale. Dans son désormais célèbre poème "Au champ d’honneur", composé au lendemain de la perte

d’un ami, le major John McCrae, médecin militaire et commandant d’artillerie canadien, évoque la présence vivante des coquelicots dans un paysage dévasté par la guerre.

En mémoire de la Bataille de la Crête de Vimy, symbole la vaillance des Canadiens pendant la Grande Guerre de 1914-18, et en mémoire des soixante mille morts canadiens du conflit.

Les deux colonnes du Monument commémoratif du Canada à Vimy rappellent les sacrifices faits par les populations du Canada et de la France. Le monument compte vingt figures allégoriques.

Parmi elles, un groupe de personnages appelé le "Chœur" représente les vertus de paix, de justice, d’espoir, de charité, de foi, d’honneur, de vérité et de connaissance. La statue de la paix, la plus haute

de l’œuvre, porte un flambeau pointé vers le ciel. Conçu par le sculpteur et architecte canadien Walter Seymour Allward, le monument comporte deux colonnes de 30 mètres de hauteur.

Celles-ci rappellent les sacrifices faits par les populations du Canada et de la France, représentées respectivement par une feuille d’érable et une fleur de lis gravées. La bataille de Vimy marque un tournant dans l’histoire du Canada et dans la création de la nation canadienne. Et c’est pour cela

que la Nation canadienne fit élever sur les lieux de la bataille – cédés par la France reconnaissante – un monument dédié aux 60 000 morts canadiens de la Grande Guerre. Monument qui vint grossir

l’énorme ensemble commémoratif qui vit le jour au lendemain de la guerre de 1914-18.

La monument : c’est Walter Seymour Allward (1875-1955) un sculpteur canadien né a Toronto, qui réalisa le mémorial de Vimy. Il commença sa carrière en travaillant comme dessinateur pour une société

d'architecture. La Commission des champs de bataille nationaux (CCBN), lance en décembre 1920 un concours national d'architecture. Le projet soumis par Walter Allward dans le cadre du concours

est toutefois si remarquable et d'une telle originalité que le jury ne tarde pas à proposer que ce modèle ne soit pas utilise pour les monuments commémoratifs des huit lieux de bataille, mais qu'il serve

à la conception du seul et unique Monument commémoratif de guerre du Canada en Europe.

Les travaux commencèrent en 1925, la première étape étant de préparer les fondations alors que le terrain est gravement bouleversé par les combats. Il fallut déblayer la terre, reboucher des dizaines de tunnels et abris, faire intervenir des démineurs pour neutraliser les engins explosifs et évacuer les dépouilles

des soldats. L’architecte a choisi pour le monument la pierre de Seget, une pierre calcaire blanche connue pour résister au temps, extraite uniquement dans les carrières de l’île de Brač en Croatie. Son extraction difficile et son acheminement sous forme de blocs bruts, demanderont une année. Une fois sur place, les blocs vont être rangés par groupe en fonction de leur position sur le monument et le travail des tailleurs

de pierre commencer a l’abri sous dans des hangars. Le monument peut être divisé en deux parties : le socle (75 m de long et 10 m de haut) et les pylônes (35 m de haut). Il est orienté Ouest-Est de manière

à ce que le grand escalier d’arrivé soit orienté face a Arras et que les statues soient face à l’Est et à Lens. (11 000 T de béton, 5 500 T de pierre calcaire, point culminant du mémorial : 110 m).

Le mémorial fut inauguré le 26 juillet 1936 en présence du roi Edouard VIII (1894-1972) et d'Albert Lebrun (1871-1950), le Président de la République Française (de 1932 à 1940).

Plan du monument : avec l'emplacement des noms des soldats gravés dans la pierre par ordre alphabétique.

Les gardiens de l'escalier Ouest (arrière du monument) : de part et d’autre du grand escalier Ouest se trouvent deux statues : un homme et une femme en deuils.

La pleureuse : sur la face Est, sur le palier séparant deux petits escaliers descendant au niveau du sol, se trouve la statue la plus imposante de l’ensemble, une représentation

de la Nation Canadienne en pleure. Cette statue a été réalisée dans le plus gros bloc du chantier (30 tonnes). Juste sous cette femme en deuil se trouve la sculpture représentant un sarcophage, sur lequel ont voit un casque de soldat britannique

et une épée reposant sur un lit de feuilles d’érable, symbole du Canada.

Les défenseurs : aux pieds des escaliers se trouvent deux ensembles de statues : à gauche : deux hommes se tenant debout fièrement,

alors que le troisième est a genoux, en train de briser une épée. à droite : un homme se tenant debout dans une posture protectrice

avec à ses pieds 3 personnages en posture de grande détresse.

Le socle a été poli et gravé des noms de 11 285 soldats canadiens "portés disparus et présumés morts" lors de la Première Guerre mondiale.

La façade Est du monument, en direction de Lens et de la plaine d'Artois.

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Fiche technique : 30/04/1979 - retrait : 04/04/1980 – Europa C.E.P.T. Caudron-Simoun 630 à moteur Renault, de l'Aviation Postale

intérieure - le 10.VII.1935, création de 4 lignes : Bordeaux, Le Havre, Lille, Strasbourg

Création et gravure : Pierre BEQUET - Impression : Taille-Douce Support : Papier gommé - Couleur : Bleu, bleu-turquoise et vert

Format : H 40 x 26 mm (36 x 22) - Dentelure : 13 x 13 Faciale : 1,20 F - Présentation : 50 TP / feuille - Tirage : 10 000 000

Souvenirs philatéliques : 18/10/2010 – retrait : 29/07/2011 série : "Pionniers de l'aviation" : Élise Deroche (1882-1919),

née à Paris, première aviatrice brevetée dans le monde en 1910. Création : Jame's PRUNIER – Mise en page : atelier D. Thimonier

Impression des cartes : Offset - des feuillets : Héliogravure Couleur : Quadrichromie - Dentelures des 6 TP : 13 x 13 Format des 6 cartes : H 210 x 200 mm et des 6 feuillets :

H 200 x 95 mm - Format des 6 TP : V 26 x 40 mm (21 x 36) Barres phosphorescentes : 2 - Valeur faciale des 6 TP : 0,58 € Lettre Prioritaire jusqu'à 20 g France - 6 cartes doubles volets illustrées - avec dans chacune, un bloc-feuillet gommé inséré,

reprenant l'un des 6 TP du bloc. – avion : Caudron G 3 Valeur de la pochette des 6 souvenirs : 15,00 € - Tirage : 82 500

Plusieurs présentations : Bloc-feuillet de 6 TP papier gommé (V 135 x 143 mm), TP sur papier gommé et en auto-adhésif

Crotoy : monument aux frères CAUDRON situé dans un jardin public (20 juin 1954 – bas-relief représentant les premiers vols de l'Oiseau bleu (ci-dessous) – les portraits de frères Caudron en médaillons.

Statue de la "chute d’Icare" (ci-contre)

et la face des deux médaillons. L'autre front du piédestal avec :

des pêcheurs regardant l'avion des frères Caudron, depuis la plage, à marée basse.

Le monument original en bronze et a été fondu durant la Seconde Guerre

mondiale (14 janvier 1942)

Découvrir le site de Mr. Peter Lanczak : http://www.peterlanczak.de/crotoy

Le mémorial de Vimy offre une véritable mise en scène symbolique et métaphorique, du sacrifice des soldats et des souffrances des populations locales. Walter Seymour Allward a réussi à créer un monument puissamment évocateur qui bien qu’il gagne à être lu avec les références appropriées, transmet parfaitement

son message a l’œil non formé. Avec ses figures architecturales, issues du néo-classicisme, il a créé un monument intemporel, empreint d’une paisible solennité.

Les tranchées reconstituées de la Crête de Vimy (cote 145) Logo de la Légion Royale Canadienne Détail d'une tranchée reconstituée, de la Crête de Vimy

Les illustrations de la pochette philatélique France – Canada : reprise d'éléments du Mémorial, des tranchées reconstituées et de situations historiques + les TP Canadiens et Français

Fiche technique : 06/06/2016 - réf. 21 16 760 - Pochette philatélique Emission Commune France – Canada - Centenaire de la Bataille de la Crête de Vimy

"cote 145" (62-Pas-de-Calais), du 9 au 12 avril 1917 Illustration pochette : Susan Scott (inspiration Chris Howes. Photo Alamy) Impression carte : Offset - Couleur : Polychromie - Format de la pochette :

H 210 x 100 mm - Format déplié des 3 volets : V 210 x 296 mm Création et gravure TP : Sarah BOUGAULT - Format des 2 TP Français

et des 2 TP Canadiens : H 40,85 x 30 mm (37 x 26) - Dentelure : ___ x ___ Barres phosphorescentes : 2 - Faciale des 2 TP français : 0,85 € - Lettre Prioritaire

jusqu'à 20g – France et 1,30 € - Lettre Prioritaire Internationale jusqu'à 20g – Monde Prix de vente : 8,00 € - Tirage : 20 000

John Alexander Mc Crae - "Au champ d'honneur"

Dans les champs de Flandre, les coquelicots fleurissent Entre les croix qui, une rangée après l'autre, Marquent notre place ; et dans le ciel, Les alouettes, chantant valeureusement encore, sillonnent, À peine audibles parmi les canons qui tonnent.

Nous, les morts, il y a quelques jours encore, Nous vivions, goûtions l'aurore, contemplions les couchers de soleil,

In Flanders fields the poppies grow

Between the crosses row on row,...

Fiche technique : CANADA - 15/10/1968 - Cinquantenaire de l'Armistice de 1918

Monument de Vimy (26 juil.1936) "Le Canada pleurant ses morts"

Imprimerie : Canadian Bank Note Company - Impression : Offset - Support : Papier gommé Couleurs : Gris ardoise - Format : V 24 x 40 mm (20 x 36) - Dentelure : 12 - Faciale : 15 cent canadien

Fiche technique : CANADA - 15/10/1968 - Cinquantenaire de la mort de John Mc Crae 1872-1918

Le 3 mai 1915, ce soldat-chirurgien canadien a composé le poème "In Flanders Fields" (Au champ d'Honneur) pour rendre hommage à son meilleur ami et aux innombrables soldats ayant perdu la vie.

Imprimerie : Canadian Bank Note Company - Impression : Offset - Support : Papier gommé Couleur : Polychromie - Format : H 40 x 24 mm (36 x 20) 4 - Dentelure : 12 - Faciale : 5 cent canadien

Variété : Trait dans le A de CANADA et point dans le haut du A sur tous les timbres de la première colonne de certaines feuilles.

Fiche technique : 26/07/1936 - retrait : 23/09/1936 - série : monuments commémoratifs Vimy (1914-1918) - Monument Canadien - 26 VII 1936.

Création et gravure : Henry CHEFFER - Impression : Taille-Douce rotative - Support : Papier gommé – Couleur 75c : Rouge-brun - Couleur 1f50 : Bleu - Dentelure : 13 x 13

Format : H 40 x 26 mm (36 x 21,45) - Faciale : 75 c ou 1f50 Présentation : 50 TP / feuille - Tirage 75c : 7 000 000 ou Tirage 1f50 : 5 000 000

Visuel : Inauguration du monument de Vimy à la mémoire des canadiens tombés au cours de la Grande Guerre de 1914-1918 - La bataille est commémorée par le mémorial de Vimy,

situé au sommet de la cote 145 entre Vimy et Givenchy-en-Gohelle (62-Pas-de-Calais).

Nous aimions et étions aimés ; aujourd'hui, nous voici gisant Dans les champs de Flandre.

Reprenez notre combat contre l'ennemi : À vous, de nos mains tremblantes, nous tendons le flambeau ; faites-le vôtre et portez-le bien haut. Si vous nous laissez tomber, nous qui mourons, Nous ne trouverons pas le repos, bien que les coquelicots fleurissent Dans les champs de Flandre.

Louis Aragon (1897-1982) a évoqué en 1940 la bataille de Vimy dans son Roman inachevé

"La Nuit de mai" – "Les Yeux d'Elsa"

Aragon s'adressant aux morts : O revenants bleus de Vimy vingt ans après Morts à demi Je suis le chemin d’aube hélice Qui tourne autour de l’obélisque et je me risque Où vous errez Malendormis Malenterrés

Affiche canadienne évoquant le mémorial

La Croix de Québec : Après la bataille de la crête de Vimy, l’armée canadienne érigea sur le site des combats, une croix de bois à la mémoire des disparus de cette offensive

victorieuse. Lors de la construction du mémorial de Vimy, cette croix fut confiée à la garde du Royal 22e Régiment et placée à la citadelle de Québec.

Affiche canadienne : Le "Porteur du flambeau" est situé à la base des tours. Il est tout près de la statue du jeune soldat mourant "l'Esprit du sacrifice".

Le flambeau est repris des mains du soldat mourant par le Porteur, qui le tend symboliquement en direction des huit statues du Chœur, au sommet des deux tours.

Par le poème : "In Flanders Fields" de John Mc Crae : "le flambeau sera le tien, à toi de le maintenir élevé… même si les coquelicots poussent dans les champs de Flandre".

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18 avril 2017 : Le Chemin des Dames 1917-2017 (02-Aisne et 60-Oise)

À la tête des armées françaises depuis le début de la guerre, le général de division Joseph Joffre (1852-1931, Maréchal de France en 1916) est remplacé, le 13 déc.1916, par le général de division Robert Georges Nivelle (1856-1924). En dépit des échecs sanglants des offensives d’Artois et de Champagne de 1915, puis

de la Somme en 1916, le général Nivelle prépare le plan d’une nouvelle offensive entre Soissons et Reims pour le début de l’année 1917. Reprenant en partie un plan initié par Joffre, Nivelle promet d'opérer une percée rapide et décisive sur le "Chemin des Dames", préparant la seconde bataille de l'Aisne.

Comble de malchance, les allemands saisissent le plan d’attaque complet sur le corps d’un sous-officier français, dans une tranchée conquise. L’offensive qu’il déclenche, le 16 avril 1917 à 6 h du matin, basée sur la surprise, n’a donc pas l’effet escompté contre une défense allemande très bien organisée.

Le Chemin des Dames se situe sur un plateau, où l'armée allemande est retranchée depuis 1914, derrière un réseau de fortifications et de tranchées qu'elle a eu le temps de perfectionner, d'autant que le front n'a pas été jusqu'ici très actif dans le secteur. Les nids de mitrailleuses sont habillement dissimulés,

les tranchées bien reliées entre elles et pour se protéger de l'artillerie, les troupes allemandes disposent de profondes carrières, comme la Caverne du Dragon.

Début de l'offensive : sur un front de quarante kilomètres, entre Soissons et Reims, plusieurs milliers d’hommes (vingt-six divisions) attendent l’arme au pied dans les tranchées. La longue et intense préparation d’artillerie (1700 pièces d’artillerie de 75 mm et 2750 pièces d’artillerie lourde) qui débute le 2 avril (550 obus/min),

compromet tout effet de surprise, et surtout, ne détruit que très partiellement les défenses allemandes.

Il neige ce 16 avril, lorsque les premières vagues s’élancent, au son du clairon, à l’assaut des pentes fortifiées du plateau du Chemin des Dames. Sur un terrain particulièrement difficile, elles se heurtent à des champs de barbelés, souvent intacts et, sont fauchées par le feu des mitrailleuses Maxim MG 08 allemandes.

Malgré des pertes particulièrement élevées (30 000 tués et 100 000 blessés, côté alliés en dix jours du 16 au 25 avril) et, en dépit de ses promesses, Nivelle s’obstine.

Le 20 mai éclatent les premières mutineries au sein de régiments ayant combattu sur le Chemin des Dames et qui refusent de remonter en ligne ; près de 150 unités sont concernées, dans les zones de repos proches du front. C’est la déception consécutive à l’échec d’une offensive perçue

comme décisive et l’ampleur des pertes subies qui sont à l’origine de ces mutineries, ou plus exactement de ces refus de participer à de nouvelles attaques inutiles, puisque les officiers d’encadrement ne sont pas pris à partie et que les soldats veulent continuer à tenir le front.

Fiche technique : 18/04/2017 - réf. 11 17 092 - série : commémorations 1917-2017 - Le Chemin des Dames : hommage aux Tirailleurs Sénégalais et évocation de la Caverne du Dragon, au cours de l'offensive du 16 avril.

Création graphique : François BOUCQ – D´après une photo du Musée du Chemin des Dames ©F.MARLOT et de la Caverne du Dragon et Œuvre "Constellation de la douleur", 2007 de Christian Lapie

Mise en page : Stéphane HUMBERT-BASSET - Impression : Héliogravure Support : Bloc-feuillet, papier gommé - Couleur : Quadrichromie

Format bloc : H 130 x 85 mm - Format des 2 TP : H 40,85 x 30 mm Dentelure : ___ x ___ (sur les 2 TP) - Barres phosphorescentes des 2 TP : Non Faciale des TP : 1,10 € - Lettre Prioritaire Internationale jusqu'à 20g - Europe

Présentation : Bloc-feuillet de 2 TP indivisible - Prix de vente : 2,20 € Tirage : 450 000

Visuel - haut gauche : l'observatoire du Plateau de Californie haut droit : le musée de la Caverne du Dragon et les statues

de la "Constellation de la douleur" de Christian Lapie (1955, sculpteur) un ensemble de 9 statues géantes dressées à Oulches-la-Vallée-Foulon (02).

TP gauche : les tirailleurs sénégalais qui vont payer un très lourd tribu droite du TP : un char Schneider CA1, l'un des mastodontes d'acier qui, embourbés

et en panne, n'ont pas changé l'issue de la bataille TP droit : soldats au repos, dans la Caverne du Dragon.

Le Chemin des Dames demeure l’un des grands champs de bataille de la guerre 1914-1918. Son nom est surtout associé à l’offensive française du printemps 1917, mais il y eut d’autres combats au Chemin des Dames. Quatre ans durant, dès les premières semaines

de guerre et jusqu’aux derniers jours du conflit, des hommes sont tombés, par milliers, sur les flancs ou sur les crêtes du fameux plateau.

Marie Adélaïde de France (1750) Madame Victoire (1787)

Timbre à date - P.J.: du 14 au 15.04.2017

à Oulches-la-Vallée-Foulon (02-Aisne)

et au Carré d'Encre (75-Paris)

Conçu par : Stéphane HUMBERT-BASSET

Origine du nom : Au XVIIIe siècle le Chemin des Dames était peu carrossable. Entre 1776 et 1789, les filles du roi Louis XV (1710-1774),

Marie Adélaïde de France (1732-1800) et Victoire-Louise-Marie-Thérèse de France, dite Madame Victoire (1733-1799) l'ont souvent emprunté

pour se rendre au château de la Bôve à Bouconville-Vauclair (02-Aisne), qui appartenait à une de leurs amies Françoise de Chalus, duchesse

de Narbonne-Lara, dame de La Bove (1734-1821) ancienne maîtresse de Louis XV et dame d'honneur d'Adélaïde.

Actuellement : le "Chemin des Dames", est une route située dans le département de l'Aisne entre Laon et Soissons. Empruntant

la RD 18, il rejoint vers l'Est la RN 44 à Corbeny. Le Chemin des Dames mesure une trentaine de kilomètres. Il passe au sommet des hauteurs situées entre la vallée de l'Ailette et la vallée de l'Aisne. On a donné

le nom de ce chemin au plateau compris entre ces deux vallées.

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Le nom de Craonne, située au cœur de la bataille du Chemin des Dames, a été popularisé par "La Chanson de Craonne", qui reste associée aux mutins de 1917. La répression fut massive, mais pondérée : 450 hommes furent condamnés à mort, mais seuls 27 furent exécutés, le président de la République, Poincaré,

ayant fait jouer son droit de grâce. L’accroissement des permissions et l’amélioration des conditions de vie des combattants permirent un retour à la normale dès le mois de septembre 1917 ; dès lors, l’armée française combattit sans faillir, jusqu’au bout.

Le 16 avril, lors de l'assaut de l'offensive, les hommes sortant de la Caverne du Dragon prennent à revers les Sénégalais qui s'étaient lancés à la conquête de l'isthme d'Hurtebise. Les Sénégalais sont désorientés et cèdent à la panique : cela met un coup d'arrêt à leur avancée.

L'existence de nombreuses "creutes" reliées à l'arrière par des tunnels est une des explications de l'échec brutal de l'offensive.

Le Plateau de Californie, véritable forteresse naturelle au cœur du dispositif défensif allemand, le plateau de Californie resta un objectif stratégique jusqu'en 1918 : le plateau était traversé par des tunnels débouchant sur des cavernes fortifiées (comme la "Caverne du Dragon").

La Caverne du dragon, est à l'origine une carrière souterraine creusée au Moyen-âge dans le calcaire du plateau du Chemin des Dames. Ses pierres ont notamment servi à la construction de l'abbaye de Vauclair (abbaye cistercienne fondée en 1134 dans la vallée de l'Ailette et démantelée en 1789 à la Révolution).

Ces carrières, ou "creutes", que l'on retrouve en Somme, comme dans l'Aisne, ont été utilisées comme casernes souterraines, abris, postes de secours, pour accueillir des états-majors ou bien, comme c'est le cas ici, comme poste défensif avancé. La Caverne du Dragon est en effet située à proximité de l'isthme de l'Hurtebise,

c'est-à-dire là où le plateau est le plus étroit. En outre, sa position en rebord de plateau offre un large panorama sur la vallée de l'Aisne.

En préparation de cette attaque, les Français envoient des gaz asphyxiants dans les entrées Sud de la grotte et prennent les Allemands au piège. L’assaut est mené à 18 heures par le "bataillon Lacroix" du 152e R.I., le régiment des "Diables Rouges", et le "bataillon Moréteaux" du 334e R.I. Les nids de résistance sont nettoyés aux appareils lance-flammes du capitaine Schilt (chef du service technique des Sapeurs Pompier de Paris).

Dans leur progression, les troupes françaises repèrent trois descentes permettant d'accéder à la grotte. L'exploration des boyaux révèle la présence de troupes allemandes qui, après négociation, acceptent de se rendre. Le chiffre des prisonniers dénombré atteint 340, dont 10 officiers (communiqué du 27 juin).

Les statues "Constellation de la douleur" de Christian LAPIE, en hommage aux soldats coloniaux, les "Tirailleurs Sénégalais" morts en ces lieux. Elles ont été érigées en 2007.

La Caverne du Dragon – Musée du Chemin des Dames Tour observatoire du plateau de Californie

Les "Tirailleurs Sénégalais" au cœur de l’Offensive du "Chemin des Dames".

Cette offensive voit l’engagement massif des tirailleurs sénégalais.

Les pertes énormes depuis 1914 rendent indispensables le recours aux hommes levés dans les colonies. Le général Nivelle accepte pour mener l’offensive décisive, l’emploi de troupes indigènes. D’ailleurs, le général Charles Mangin (1866-1925),

commandant la VIe armée, celle devant entrer dans Laon au soir du 16 avril, espère trouver au Chemin des Dames l’occasion de faire triompher définitivement

ses idées sur la "Force noire ", du titre du livre éponyme qu’il a publié en 1910.

Mangin place donc ses Sénégalais aux deux ailes de son armée et les fait attaquer à la fois autour de Vauxaillon-Laffaux et de Paissy-Hurtebise.

Ils combattront jusqu’à l’offensive de la Malmaison, fin octobre.

Cette caverne appartenait aux Français, puis a était prise par les Allemands et reprise par les Français. Elle était assez organisée, elle servait à stocker les munitions, la nourriture, les soldats et l'eau.

Elle contenait pharmacie, bloc opératoire, puits d'eau... C'est pour conforter leurs positions sur le plateau du Chemin des Dames que les Allemands lancent une attaque victorieuse sur la caverne

le 25 janvier 1915 : ils se trouvent désormais à six-cents mètres de la première ligne française et quatre-vingt mètres au-dessus. Ce poste avancé est alors protégé et aménagé : les Allemands y amènent

l'électricité et le téléphone, un puits y est creusé et une chapelle est même édifiée. Enfin, ils relient la Caverne avec les lignes arrières par l'intermédiaire d'un tunnel.

Ainsi, en cas d'attaque, les renforts et les munitions arrivent rapidement et sans encombres tandis que les blessés sont évacués. Les Français, après plusieurs attaques en avril et mai 1917,

tiennent quelques tranchées au niveau de l'isthme de l'Hurtebise. Le 25 juin, la 164e division d'infanterie est chargée de mener une nouvelle attaque pour contrôler l'ensemble de l'isthme et, si les circonstances

le permettent, d'occuper la sortie Nord de la Caverne du dragon.

Le char Schneider CA1 estle premier char de combat utilisé par l'armée française. Il a été conçu pour

ouvrir des passages à l'infanterie à travers les réseaux de fils de fer barbelés et pour détruire les nids de

mitrailleuses ennemis. Il est engagé sur le front pour la première fois le 16 avril 1917, sera utilisé sans

interruption jusqu'à l'armistice de 1918. Caract.: 6 hommes, L 6,32 m, larg. 2,05 m, ht. 2,3 m,

poids 13,6 T, moteur 60 ch, vitesse 2 à 6 km/h, 1 canon de 75 mm et 2 mitrailleuses 8 mm.

Stèles en souvenir des morts de la 164e division au-dessus de la caverne du dragon.

La Caverne du Dragon – Musée du Chemin des Dames : site du tourisme de mémoire visité

dès les années 1920, la Caverne du Dragon fut transformée en musée en 1969 par le Souvenir Français. Géré depuis 1995 par le Département de l’Aisne, il est réaménagé depuis 1999 dans un nouveau bâtiment situé au-dessus de la Vallée de l’Aisne. La Caverne du Dragon évoque

aujourd’hui, au moyen d’un équipement scénographique moderne, l’histoire de ce lieu prestigieux et la vie quotidienne des soldats durant la Grande Guerre.

Tour observatoire du Plateau de Californie : le 16 avril 2013 fut inaugurée sur la pointe orientale du Plateau de Californie, lieu emblématique de la Grande Guerre, une tour-observatoire en bois

d'une hauteur de 20 mètres librement accessible. Elle permet une approche historique des paysages et rappelle l'importance des points hauts durant la guerre. Elle donne également aux

visiteurs qui en font l'ascension un point de vue incomparable sur le village de Craonne en contrebas, mais également sur le Chemin des Dames et la plaine de Champagne...

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L’œuvre réalisée par Haïm KERN : la sculpture, rend un hommage à tous les soldats anonymes de la guerre, pris dans les mailles de l'Histoire. Haute de près de 4 m, et qui porte de nom de : "Ils n’ont pas choisi leur sépulture" se dresse là, face à la plaine,sur le plateau de Californie pour marquer

le quatre-vingtième anniversaire de l’armistice de 1918. L’endroit se situe non loin de l’ancien village (totalement détruit) de Craonne. Si en tous autres endroits de la ligne de front, des monuments, commémorant la guerre et la victoire sur l’Empire allemand, ont été dressés juste après les hostilités, comme

à Ypres, Vimy, Verdun…, ce n’est pas du tout le cas au Chemin des Dames…

Heim KERN : né le 4 déc.1930 à Leipzig, sa famille fuit le régime nazi dès 1933 et se réfugie en France. De 1953 à 1958, il est élève à l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris. Il vit et travaille dans la capitale. C'est Lionel Jospin (1937, Premier ministre de juin 1997 à mai 2002) qui inaugura le monument

"Ils n'ont pas choisi leur sépulture", le 5 nov.1998. Dans son discours, il a souhaité que les soldats fusillés pour l’exemple : "épuisés par des attaques condamnées à l’avance, glissant dans une boue trempée de sang, plongés dans un désespoir sans fond, qui refusèrent d’être des sacrifiés, victimes d’une discipline

dont la rigueur n’avait d’égale que la dureté des combats, réintègrent aujourd’hui, pleinement, notre mémoire collective nationale".

Chemin des Dames, 15 mai 1917, prise du Plateau de Californie Le village de Craonne, entièrement rasé au printemps 1917

A la Mémoire du Chemin des Dames et du Plateau de Californie, dominant le village disparu de Craonne

Après guerre, le plateau fut classé "zone rouge", des pins y furent plantés, le terrain étant devenu stérile et trop pollué… Pour l’heure, des sentiers balisés permettent au tourisme d’Histoire de ce rendre compte, un tant soit peu, de ce que purent être les combats au regard des vestiges de tranchées et de cratères d'obus qui couvrent

l’étendue d’un champ de bataille… Recouvert et préservé, de l’érosion, grâce à une nature ayant réussi à reprendre possession des positions désertées par les armées…

De nombreux pictogrammes et panneaux thématiques sur la Grande Guerre, des tables de lecture et d’orientation, ainsi que des points de vues panoramiques sur la vallée de l’Aisne, jalonnent aujourd’hui le plateau, ainsi que les sentiers de forêt.

24 avril 2017 : Jean-Baptiste CHARCOT 1867-1936 – Médecin, Explorateur polaire et Océanographe

Fiche technique : 18/04/2017 - réf. 21 17 406 - Souvenir philatélique : 1917 - 2017 : centenaire de la bataille du "Chemin des Dames" – Offensive "Nivelle" du 16 avril 1917.

Présentation : carte 2 volets + 1feuillet avec 2 TP gommés - Création graphique : François BOUCQ - Mise en page : Stéphane HUMBERT-BASSET Photos de couverture : Musée ©SOBERKA Richard / hemis.fr - Musée du Chemin des Dames ©F.MARLOT - Caverne du Dragon, les soldats © Tallandier / Bridgeman Images

Impression carte : Offset - Impression feuillet et TP : Héliogravure - Support : Papier gommé - Couleur : Quadrichromie - Format carte 2 volets : H 210 x 200 mm Format feuillet : H 200 x 95 mm - Format des 2 TP : H 40,85 x 30 mm - Dent. : ___x ___ - Barres phosphorescentes : 2 Faciale des 2 TP : 1,10 € - Lettre Prioritaire Internationale jusqu'à 20g - Europe - Prix de vente : 6,20 € - Tirage : 42 000

Visuel de la couverture : l'espace muséographique de la "Grotte du Dragon", consacré à la "Première Guerre mondiale" et une photo de combattants, à l'entrée de la grotte. et du feuillet : les deux timbres du bloc-feuillet, sur un détail d'uniforme bleu horizon de fantassin d'infanterie, avec un bouton en laiton, dit "à grenade".

Refrain de La chanson de Craonne : Adieu la vie, adieu l'amour, Adieu toutes les femmes C'est bien fini, c'est pour toujours, De cette guerre infâme. C'est à Craonne, sur le plateau Qu'on doit laisser sa peau, Car nous sommes tous condamnés Nous sommes les sacrifiés.

A gauche : peinture de François FLAMENG (1856-1923, peintre, graveur et illustrateur)

Peintre des armées, durant la Guerre 1914-18

Fiche technique : 24/04/2017 - réf. 11 17 025 - Série commémorative : 150e anniversaire de la naissance de Jean-Baptiste CHARCOT 1867-1936

Création graphique : Éloïse ODDOS - Gravure : Claude JUMELET Impression : Taille-Douce - Support : Papier gommé - Couleur : Polychromie Format : H 60 x 25 mm (56 x 21 mm - panoramique) - Dentelure : ___ x ___

Barres phosphorescentes : 2 - Faciale : 1,30 € - Lettre Prioritaire Internationale jusqu'à 20 g – Monde - Présentation : 40 TP / feuille - Tirage : 1 000 000

Visuel : Jean-Baptiste Charcot, médecin, explorateur polaire et océanographe. Le "Pourquoi-pas ? IV", dans les glaces de l'Antarctique : la plus saisissante des expéditions que dirigea à son bord le commandant Charcot de 1908-1910. Des manchots (ne volent pas)

et un iceberg tabulaire plat ("ice-shelfs") de grande surface, sans habitants sédentaires.

Jean-Baptiste Étienne Auguste Charcot, né à Neuilly-sur-Seine (92-Hts-de-Seine) le 15 juil.1867 – décède en mer, le 16 sept.1936 (au Nord-Ouest de Reykjavik, Islande). Il est le fils du médecin Jean-Martin Charcot (1825-1893, neurologue, professeur d'anatomie

pathologique et académicien, découvreur de la sclérose latérale amyotrophique). De 1876 à 1885, Jean-Baptiste fréquente l’École alsacienne à Paris (établissement privé laïc), y pratique beaucoup le sport (boxe, rugby à XV, escrime – il participe aux J.O. de 1900, spécialité "voile" ainsi qu'au Championnat de France de rugby à XV, en1895 et 96). Durant ces années, il fait de nombreux voyages avec son père et gardera une véritable phobie des pays trop chauds. En 1888, il accomplit son service militaire au 23e bataillon de chasseurs alpins en qualité

de médecin auxiliaire. En 1891, reçu au concours d'internat d'Études de médecine, il fait, en qualité de médecin, un voyage en Russie avec son père. En 1893, interne à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, puis à l'hôpital Saint-Antoine, il fait construire

son premier "Pourquoi Pas ?" (lorsqu'on mettait en doute sa volonté de devenir marin, il répondait toujours "Pourquoi pas ?").

Il devient docteur en médecine à la faculté de Paris le 5 juin 1895. En 1896, il remplace son bateau par une goélette en bois de 26 m, le "Pourquoi Pas ? II", puis en 1897, par une goélette en fer de 31 m, avec moteur à vapeur, le "Pourquoi-Pas ? III". En 1898,

il remonte le Nil jusqu'à Assouan, en compagnie du milliardaire Cornelius Vanderbilt I (1794-1877, homme d'affaires américain).

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Année 1899, séduit par les modifications et les améliorations apportées par le propriétaire intermédiaire, il rachète son ancienne goélette, le "Pourquoi-Pas ? II", et va croiser dans les eaux britanniques. En 1902, Charcot navigue vers l'Islande et franchit pour la première fois le cercle polaire arctique et approche les glaces.

J-B. Charcot devient Officier de Marine. Avec lui, la France, absente depuis plus de 60 ans de la recherche polaire, c'est-à-dire depuis la découverte de la "Terre Adélie" en janv.1840 par Jules Sébastien César Dumont d’Urville (1790-1842, Officier de Marine et explorateur), allait s'associer aux expéditions en Antarctique.

En 1903, Charcot fait construire à Saint-Malo un trois-mâts goélette de 32 m, "le Français" et monte la première expédition française en Antarctique qui hiverne sous le vent de l'île Wandel. En 1905, l'expédition, quitte le 4 mars, la péninsule Antarctique. L'hivernage s'est bien passé et les objectifs scientifiques sont dépassés : 1000 km de côtes nouvelles reconnues et relevées, 3 cartes marines détaillées, 75 caisses d'observations,

de notes, de mesures et de collections destinées au Muséum d'Histoire Naturelle de Paris.

Charcot va lancer une nouvelle expédition antarctique et débute la construction d'un nouveau "Pourquoi-Pas ? IV", bateau d'exploration polaire de 40 m gréé en trois-mâts barque, équipé d'un moteur et comportant trois laboratoires et une bibliothèque. De 1908 à 1910, il part, en août, hiverner à l'île Petermann

(située sur la côte Ouest de la péninsule Antarctique au Sud de l’île Booth et du chenal Lemaire) pour sa deuxième expédition polaire. L'expédition est de retour en France en juin 1910 après un nouvel hivernage riche sur le plan scientifique. Le tracé de la Terre Alexandre Ier (la plus grande île de l'Antarctique) et une nouvelle terre est découverte, la Terre de Charcot (11 janv.1910, île Charcot, à 80 km de l'île Alexandre 1er). Mais Charcot a été victime du scorbut et revient considérablement

affaibli. Les résultats de l'expédition sont considérables et comprennent : des mesures océanographiques (salinité, sondage), des relevés de météorologie, une étude des marées, une étude du magnétisme, des collections de zoologie et de botanique confiées au Muséum et à l'Institut Océanographique de Monaco

et le relevé cartographique de 2 000 km de côtes. En 1912, "Le Pourquoi-Pas ? IV" devient navire-école de la Marine.

En 1916, il réussit à convaincre la Marine militaire française de construire à Nantes trois cargos-pièges pour la lutte anti-sous-marine, avec des équipages déguisés en marins de commerce. Affecté au commandement du premier construit, il bourlingue pendant deux ans le long des côtes bretonnes et normandes.

Charcot termine la guerre avec les Croix de Guerre anglaise puis française et une citation à l'ordre de l'Armée pour ses actes de courage.

Le Pourquoi-Pas ? IV sortant du Havre. Jean-Baptiste Charcot

En 1928, le "Pourquoi-Pas ? IV" et le croiseur "Strasbourg" partent vainement à la recherche du gros hydravion français "Latham 47" disparu avec à son bord le grand explorateur norvégien Roald Engelbregt Gravning Amundsen (1872-1928) alors qu'eux-mêmes étaient à la recherche du général italien Umberto Nobile

(1885-1978, ingénieur, politique, militaire) parti survoler le pôle Nord à bord du dirigeable "Italia" et dont on est sans nouvelle. En 1929, il est reçu à l'Académie de Marine. À partir de 1930, Charcot prépare l'Année Polaire Internationale. De 1931 à 1933, il s'occupe de la définition de la mission, de l'implantation

et de l'organisation de la station du Scoresby Sund (le plus grand fjord du monde) avec le concours de scientifiques et des autorités danoises locales.

Timbre à date P.J. : du 22 au 23.04.2017

à Calais (62-Pas-de-Calais) le 22.04.2017

à Ouistreham (14-Calvados) et au Carré d'Encre (75-Paris)

Conçu par : Éloïse ODDOS

Claude JUMELET (24/03/1946 à Paris, graveur) : élève de l’Ecole Estienne durant 4 ans, diplômé et médaillé de la Chambre de Commerce de Paris. Il grave son premier TP en 1970, pour l'installation de l'imprimerie à Périgueux, ville qu'il

rejoint en 1971. Graveur à l’Imprimerie des Timbres-poste de Périgueux, il a réalisé plus de 500 timbres ou gravures pour la France, Monaco

et divers pays d'expression française. Il est membre de l'ATG.

Éloïse ODDOS (photo A. Feller - ATG) : est une illustratrice indépendante vivant et travaillant à Paris. Elle réalise des collages et des montages aux techniques mixtes (manuelles et numériques), déconcertant

de réalisme et d’originalité. Journaux, anciennes cartes postales ou planches de botanique sont des ingrédients inhérents à la composition de ses images.

Inspirée par les rêves et l'inconscient, elle crée des ambiances propices à l’évasion et aime éveiller la curiosité par des jeux d'espaces, de couleurs

et de matières. L'artiste a réalisée pour Phil@poste le TP, le TàD et le document philatélique de l'émission du 23 mai 2016 : Louise Labé 1524-1566, poétesse de la Renaissance. - Son site : http://www.eloiseoddos.com

Fiche technique : 20/01/1968 - retrait : 31/12/1970 - TAAF - Dumont d'URVILLE 1790-1842 Création et gravure : Pierre BÉQUET - Impression : Taille-Douce rotative

Support : Papier gommé - Couleur : Brun, gris, bleu-foncé et bleu-clair - Dentelure : 13 x 13 Format : H 40 x 26 mm (36 x 21,45) - Faciale : 30 f – Présent.: 25 TP / feuille - Tirage : 30 000

Visuel : Dumont d'Urville - l'Astrolabe et la Zélée en janvier 1840 – la Terre-Adélie

Fiche technique : 23/06/2008 - retrait : 31/12/1970 – Série : voiliers célèbres (du bloc-feuillet) L'Astrolabe (Corvette, commandé par l'officier de marine Dumont d'Urville de 1826 à 1829,

expédition sur les traces de La Pérouse (1741-1788) et de 1837 à 1840, en Antarctique. Création : Michel BEZ - Gravure : Jacky LARRIVIERE - Impression : Héliogravure

Support : Papier gommé - Couleur : Polychromie - Dentelure : 13 x 13 Format : H 40 x 26 mm (36 x 21,45) - Faciale : 0,55 € – Présent.: 25 TP / feuille

Fiche technique : 16/12/1974 - retrait : __/__/____ - TAAF – Poste Aérienne Bateaux d'expéditions antarctiques de J-B CHARCOT

"Le Français" première expédition polaire, en Antarctique - 1903-1905

"Le Pourquoi-pas ? IV" deuxième expédition polaire, hivernage à l'île Petermann - 1908-1910

Création et gravure : Pierre BEQUET - Impression : Taille-Douce - Support : Papier gommé Couleur : Bleu (100 f) et Grenat (200 f) - Dentelure : 13 x 13 - Format : H 40 x 26 mm

(36 x 21,45) - Faciale : 100 f et 200 f - Présent.: 25 TP / feuille - Tirage : 100 000 / de chaque

Fiche technique : 25/03/1938 - retrait : 24/06/1939 – Série : Société des Œuvres de Mer - Effigie de Jean-Baptiste Charcot Création et gravure : Georges Emile GORUEL, puis suite au décès du graveur, par Jules PIEL

Impression : Taille-Douce rotative - Support : Papier gommé Couleur : Vert-bleu - Dentelure : 13 x 13 Format : V 26 x 40 mm (21,45 x 36) - Faciale : 65 c + 35 c au profit de la S.O.M. Présentation : 25 TP / feuille - Tirage : 2 000 000

Fiche technique : 26/06/1939 - retrait : 01/06/1940 – Série : Société des Œuvres de Mer - Effigie de Jean-Baptiste Charcot Création et gravure : Georges Emile GORUEL, puis suite au décès du graveur, par Jules PIEL

Impression : Taille-Douce rotative - Support : Papier gommé Couleur : Lilas-rose - Dentelure : 13 x 13 Format : V 26 x 40 mm (21,45 x 36) - Faciale : 90 c + 35 c au profit de la S.O.M. Présentation : 25 TP / feuille - Tirage : 1 190 000

De 1914 à 1918, durant la Grande Guerre, il est d'abord mobilisé comme médecin de marine de première classe

et affecté à l'hôpital de Cherbourg. En juil.1915, il obtient de l'Amirauté anglaise, le commandement d'un navire spécialement étudié et construit par les Anglais pour la chasse aux sous-marins.

De 1918 à 1925, Charcot, monte dans la hiérarchie des grades : enseigne de réserve, lieutenant de vaisseau, capitaine de corvette, et capitaine de frégate en 1923.

Durant cette période, il effectue avec son navire le "Pourquoi-Pas ? IV" des missions scientifiques dans le golfe de Gascogne, en Manche, dans l'Atlantique Nord,

en Méditerranée et aux îles Féroé, principalement pour des études de lithologie et de géologie sous-marine au moyen de dragages, dont Charcot a mis au point

le matériel et les méthodes.

À partir de 1925, atteint par la limite d'âge, il perd le commandement du navire, mais demeure à bord en qualité de chef des missions. Le navire va effectuer

de multiples navigations vers les glaces de l'Arctique.

En 1926, il est élu à l'Académie des Sciences et se voit confier la mission d'explorer la côte Est du Groenland. Il ramène une abondante récolte de fossiles

et de nombreux échantillons d'insectes et de flore.

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Charcot et sa petite protégée, la mouette Rita (1936)

28 avril 2017 : L’univers connecté du Concours Lépine – création en 1901 par le préfet de police Louis LÉPINE

Ce concours mythique, depuis sa création, a été un tremplin et la vitrine de milliers d'inventions extraordinaires : stylo à bille, fer à repasser à vapeur, lentilles de contact, aspivenin, bac Riviera, etc…. Pour évoluer avec son temps, il s'adapte à l'ère du digital en créant son espace connecté.

C'est sous son autorité, le 26 juin 1910, qu'est réprimée dans le sang, une manifestation tournant à l'émeute, suite à la mort d'un anarchiste, l'ébéniste Henri Cler du Faubourg St-Antoine. En 1912, il est élu membre de l'Académie des Sciences Morales et Politiques (à l'Institut de France, fondée en 1795).

En 1913, il quitte la préfectorale et se consacre à la rédaction de ses mémoires ("Mes souvenirs"), qui sont publiés en 1929. Il se porte en mai 1913 candidat à Montbrison (42-Loire) au siège de député laissé vacant par la mort de Claude Chialvo (1853-1913). Il choisit en 1914 de se présenter dans la Seine, mais il est battu.

Il décède en 1933 à Paris et repose au cimetière des Gonards (ouvert en 1879) à Versailles (78-Yvelines)

En 1934, il installe au Groenland, la mission ethnographique dirigée par Paul-Émile Victor (1907-1995, explorateur polaire, militaire, scientifique et ethnologue), qui séjourne pendant un an à Angmagssalik (côte Sud-Est) pour vivre au milieu

d'une population eskimo. En 1935, il revient chercher Victor et ses trois compagnons et poursuit l'établissement de la cartographie de ces régions. Le 16 septembre, un véritable cyclone ravage les côtes de l'Islande et le bateau

parvient à se réfugier dans un petit port. En septembre 1936, il est de retour de mission au Groenland, où il est allé livrer du matériel scientifique à la mission de Paul-Émile Victor, qui vient de traverser l'inlandsis

(l’explorateur s'était lancé, avec trois compères et des chiens de traîneau, dans la traversée de 600 km de calotte glaciaire, d’Ouest en Est. Six semaines d’expédition, d’angoisses et de rencontres dans le vide impitoyable du pays eskimo).

Sur le chemin du retour, après avoir rempli une mission de sondage, le "Pourquoi-Pas ? IV" fait une escale à Reykjavik ("Baie-des-Fumées", capitale de l'Islande) le 3 septembre, pour réparer la chaudière du bateau. Le bateau

repart le 15 septembre pour Saint-Malo, mais il est pris le 16 septembre dans une violente tempête cyclonique et se perd corps et biens sur les récifs d'Alftanes (au Nord de la ville). Le naufrage fait 23 morts et 17 disparus,

et un seul survivant, le maître timonier Eugène Gonidec. Jean-Baptiste Charcot, mort en mer, est enterré à Paris au cimetière Montmartre, le 12 octobre après des funérailles nationales à la cathédrale Notre-Dame de Paris.

Fiche technique : 24/04/2017 - réf. 21 17 ___ - Souvenir philatélique :

150e anniversaire de la naissance de Jean-Baptiste CHARCOT 1867-1936

Présentation : carte 2 volets + 1feuillet avec 1 TP gommé Création graphique : Éloïse ODDOS – Gravure TP : Claude JUMELET

Impression carte : Offset - Impression feuillet et TP : Taille-Douce Support : Papier gommé - Couleur : Polychromie - Format carte 2 volets :

H 210 x 200 mm - Format feuillet : H 200 x 95 mm - Format TP : H 60 x 25 mm (56 x 21 mm - panoramique) - Dent. : ___x ___ - Barres phosphorescentes : 2

Faciale TP : 1,30 € - Lettre Prioritaire Internationale jusqu'à 20 g – Monde Prix du souvenir : 3,20 € - Tirage : 42 000

Visuel de la couverture : Jean-Baptiste CHARCOT dans l'univers des régions polaires (Antarctique et Arctique).

et du feuillet : le timbre panoramique, dans un décor polaire, banquise, un trois-mâts et des manchots. De 1903 à 1905 : hivernage au Pôle Sud (péninsule Antarctique) à bord du "Français", pour procéder à l'explora-

tion des côtes Nord et Nord-Ouest de la Terre de James Robert George Graham (1792-1861, homme politique anglais). De 1908 à 1910 : seconde expédition d'exploration de la côte Ouest de l'Antarctique à bord du "Pourquoi pas ? IV" :

Shetlands du Sud, Archipel Palmer, îles Biscoe, île Adélaïde, Terre Alexandre 1er et Terre Charcot.

Louis Jean-Baptiste LÉPINE, né à Lyon (69-Rhône) le 6 août 1846 – il décède à Paris le 9 nov.1933. Après ses études à Lyon et Paris, puis les universités d'Heidelberg et Berlin (Allemagne), il termine ses études de droit dans le quartier Latin

(Paris) quand éclate la guerre de 1870. Au cours de celle-ci, il s'illustre sur le champ de bataille (90-Belfort et Bavilliers où il est grièvement blessé). La paix revenue, M. Lépine rentre à Lyon et y exerce la profession d’avocat jusqu’en 1877.

Il rentre dans l’administration et en gravit rapidement les échelons, en passant successivement par les sous-préfectures de La Palisse, Montbrison, Langres et Fontainebleau. En 1885, il est nommé Préfet de l’Indre. Le 26 novembre 1886, il est nommé au secrétariat

général de la Préfecture de la Loire, où il se signale par un nouvel acte de courage. Le 6 déc.1891, un coup de grisou au puits de la Manufacture (Houillères de St-Etienne) coûte la vie à 62 mineurs. Il prend place dans la première benne descendue au secours

des victimes et parcourt les galeries incendiées à la recherche des victimes, espérant en sauver certaines. Il devient Préfet de police, exerçant son autorité sur le département de la Seine en 1893 et crée cette année-là un service centralisé

de collecte des objets trouvés. De 1897 à 1899, il est nommé Gouverneur général d'Algérie, avant de retrouver sa Préfecture de police. En 1901, pour lutter contre la crise qui touche les petits fabricants parisiens de jouets et de quincaillerie, il crée un concours-exposition doté d'un prix de 100 francs, qui deviendra plus tard le concours Lépine.

Fiche technique : 28/04/2017 - réf. 11 17 024 - Série commémorative : L'univers connecté - Concours Lépine International - Paris 2017

Mise en page : Marion FAVREAU - © Concours Lépine - Impression : Héliogravure Support : Papier gommé - Couleur : Quadrichromie - Dentelure : __ x __ - Format : V 30 x 40,85 mm

(25 x 36) - Barres phosphorescentes : 2 - Faciale : 1,30 € - Lettre Prioritaire Internationale jusqu'à 20g, Monde - Présentation : 42 TP / feuille - Tirage : 1 000 020

Visuel TP : reprise du logo du Concours Lépine International - Paris 2017

Ce timbre est associé à une application gratuite "Courrier Plus" à télécharger gratuitement, utilisable sur smartphones et tablettes. Celle-ci permet de déclencher un contenu en réalité augmentée :

film d'animation, pages Web…, en rapport avec le timbre. Il faut scannez le TP avec un smartphone ou une tablette, pour faire apparaître un contenu en réalité augmentée, qui permettra d'accéder au site du

Concours Lépine, et de découvrir en direct le gagnant du Prix du président de la République.

Timbre à date - P.J. : 27.04.2017

au Carré d'Encre (75-Paris)

Conçu par : Marion FAVREAU

Durant sa carrière de Préfet de police, Lépine met en place la permanence dans les commissariats, crée la brigade

fluviale et les brigades cyclistes en 1901.

Il fait installer 500 avertisseurs téléphoniques, rouges pour alerter les pompiers, puis pour alerter police-secours.

Il réorganise le plan de circulation, en instaurant des passages piétons, les sens uniques et les sens giratoires.

Il encourage les premiers développements de la police scientifique et crée les équipes de chiens sauveteurs.

En 1908, il crée les "agents Berlitz" (formés à l'École de langues Berlitz) chargés de renseigner les touristes,

en se distinguant de leurs collègues, par le port d'un brassard indiquant la langue maîtrisée.

En 1909, il crée le Musée de la Préfecture de Police et les Collections historiques (archives policières).

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28 avril au 1er mai 2017 : Salon Philatélique PHILA-FRANCE 2017 à CHOLET (49-Maine-et-Loire)

Autres témoignages de l'Histoire de la Ville :

Capitale de la Vendée militaire, au cœur des "bouleversements" de 1793, mais aussi centre industriel textile et manufacturier, pôle régional moderne d'activités diversifiées, Cholet est riche de valeurs profondes héritées de son passé : l'esprit d'entreprise, la volonté de réussir, l'audace...

Jardin du Mail : il est situé à l’emplacement de l’ancien château du comte d'Anjou (11e siècle), dont il subsiste encore les remparts. - Menhir de la Garde : déplacé au pied des remparts en 1888, témoigne d'une histoire millénaire. - Tour dite du "Grenier à sel": rue des Vieux-Greniers, bâtiment du XVIe siècle, avec gravé sur le fronton,

un symbole lié à la franc-maçonnerie (un siècle avant l'apparition des premières loges).- Palais de Justice : édifice en tuffeau, de style néo-gothique, arborant une allure de temple grec, avec ses puissantes colonnes, et son fronton. Il est le témoin du passé administratif de la ville, quand Cholet devint sous-préfecture en 1857. Eglise St- Pierre : première église dès le VIe /VIIe siècle, détruite par les Normands vers 845. Reconstruite vers l'an mille, modifié en style gothique, fin du XVe siècle. A partir de 1752, un nouvel édifice la remplace, puis subit quelques transformations architecturales, avec la mise en place, au sommet, d'une statue de Saint-Pierre.

Fiche technique : 28/04 au 01/05/2017 - réf. 11 17 020 - CHOLET Phila-France 2017 – Championnat de France de Philatélie du 28/04 au 01/05/2017 et 90e Congrès de la Fédération Française des Associations Philatéliques (FFAP)

Création et gravure : Line FILHON – d'après photos : Mairie de Cholet © Deshoulières / Jeanneau architectes et Lafourcade / Rouquette architectes - Impression : Taille-Douce

Support : Papier gommé - Couleur : Polychromie - Dentelure : __ x __ Format TP : H 40 x 30 mm (37 x 26) + vignette : V 26 x 30 mm (22 x 26)

Barres phosphorescentes : 1 à droite - Faciale : 0,73 € - Lettre Verte jusqu'à 20g France + vignette : sans valeur faciale - Présentation : 36 TP / feuille - Tirage : 1 200 024

Visuel – TP : la place Travot, du nom d'un général républicain ayant pacifié le pays, après l'insurrection vendéenne. L'ancien théâtre et l'église néo-gothique "Notre Dame".

vignette : la modernité de la ville, avec le nouveau "Théâtre Saint-Louis" (de 2012).

Timbre à date - P.J. : 28/04 au 01/05/2017

90e Congrès de la F.F.A.P. à Cholet (49-Maine-et-Loire)

et les 28 et 29/04/2017 au Carré d'Encre (75-Paris)

L'une des sculptures de la façade

de l'ancien théâtre municipal

Conçu par : Claude PERCHAT

La Ville de CHOLET va accueillir, pour la deuxième fois de son histoire, une Manifestation Nationale de Philatélie.

Le Championnat de France de Philatélie et le 90e Congrès de la F.F.A.P. "La Passion du Timbre", se déroulera du 28 avril au 1er mai, au Parc Expo de "La Meilleraie" – 2, av. Marcel Prat - CHOLET

Blasonnement : "D'azur à la croix d'argent, frettée de dix pièces de gueules" - Cholet vient de "Coletum", qui signifie "Champ de choux"

Au XIe siècle, Antoinette de Maignelais (v.1434-1474), cousine et nourrice des 3 filles d'Agnès Sorel (v.1422-1450, favorite du roi Charles VII (règne, 1422-1461), devient par la suite la maîtresse du roi, puis du Duc de Bretagne, François II (Duc de 1458 à 1488), dont elle eut 3 enfants.

Elle fit de Cholet le rendez-vous des plaisirs et des réjouissances. Construite sur l'emplacement de sites préhistoriques, Cholet commença sa carrière textile dès le XIIe siècle sous le règne du roi Louis IX (Saint-Louis, 1214-1270) grâce à la culture du lin et du chanvre. Au XVe siècle, de nombreux tisserands activent leur métier à tisser dans la cité, et le marquis René-François de Broon (v.1640-1701) devint seigneur de Cholet.

Il favorisera le développement de la manufacture. Il a été le fondateur de l'Hôtel Dieu. Pour cela la cité adoptera ses armoiries (vers 1796).

Ancien théâtre municipal (façade)

Construit entre 1884 et oct.1886, il trône devant la place Travot, centre de la capitale des Mauges.

C’est un bâtiment néo-classique, récemment restauré, dont la clarté tranche sur les gris de l’esplanade, de l’église Notre-Dame

et de la Poste d’influence Art Déco.

Il a connu à l’entre-deux-guerres les grandes heures des tournées théâtrales. À partir de 1930,

la crise touche le spectacle et le théâtre populaire vit ses dernières années de gloire. Lors d’un

incendie en 1949, le plafond peint par M. Audfray de Paris disparaît avec les flammes. Les sculptures,

chapiteaux et masques de comédie de l’artiste Stanislas BIRON (1849-1926) ornent toujours

la façade, pleine de charme et d’élégance (voir le TàD, l'un des 5 masques).

Le bâtiment est devenu un lieu culturel et hôtelier.

L’église Notre-Dame, est un sanctuaire néo-gothique, aux dimensions imposantes. Ses deux flèches de pierre ajourées, culminent à 65 m. Elle est inscrite aux M.H.en 1999.

Une première chapelle du prieuré Notre-Dame, est édifiée vers le XIe siècle à l'empla-cement de l'église actuelle par des religieux de l'abbaye vendéenne de Saint-Michel

-en-l'Herm (85-Vendée). Vers 1185, la chapelle devient une église paroissiale. Au XVe siècle, un nouvel édifice est construit par les religieux du prieuré :

celui-ci est petit, non voûté, avec des bas-côtés très étroits et une horloge extérieure. L'église va évoluer jusqu'à la Révolution Française, en échappant

aux destructions de celle-ci, mais pas à l'usure progressive du temps.

En 1814, l'église en ruine est démolie et une nouvelle, est reconstruite à la place, à la façon des églises poitevines, avec clocher formant une tour-lanterne, au-dessus

du maître-autel. Elle est achevée en 1820. Mais, la nouvelle église devient vite trop petite, l'édification d'une nouvelle église est entreprise de 1854 à 1887, d'après les plans d'Alfred

Tessier (architecte diocésain, depuis 1851), avec un chœur à cinq chapelles, et un transept dans le style néo-gothique du XIIIe siècle.

Parvis de l'église Notre-Dame de Cholet, la statue de la Vierge, sculptée par Stanislas BIRON, est une reconstitution de celle du XIIIe siècle, retrouvée en fragments à l'abbaye de Bellefontaine

Théâtre Saint-Louis : à la fin du Moyen-âge, la construction d'un établissement religieux non loin

de l'enceinte, inaugure un mouvement d'extension de la ville vers l'Ouest. Lentement mais irrémédia-blement, cet espace va s'urbaniser. Six siècles durant, l'îlot connaît de profondes transformations. La fonction religieuse des origines laisse place à une activité hospitalière, conçu pour les civils et les militaires, le complexe qui se bâtit sur presque deux siècles, forme une ville dans la ville.

Seul le déménagement de 1977 vient mettre un terme à cette situation, au profit d'un pôle culturel.

Décidée à la fin du XXe siècle, la réhabilitation de l'hôpital est engagée dès 1999. La première phase de travaux donne naissance au Conservatoire de musique, de danse et d'art dramatique qui ouvre ses

portes au public en 2002.Parallèlement, la chapelle de l'hôpital est transformée en auditorium. La seconde phase de travaux débute en 2010. Le théâtre sort alors de terre et permet d'imaginer

la configuration du nouvel Espace Saint-Louis qui regroupe des activités de formation et de diffusion liées au spectacle vivant.

Le théâtre Saint-Louis, la nouvelle salle de spectacle de 850 places.

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Les manifestations philatéliques :

Championnat de France de Philatélie, avec plus de 200 exposants et des collections variées : thématique, histoire postale, maximaphilie… et la classe ouverte.

90e Congres annuel de la F.F.A.P. avec la participation de 600 associations fédérées. Nombreuses animations pour tous : une exposition en 3D "Le Magic Circus" et le "Grand Manège" - certains artistes créateurs et graveurs de l’association "Art du Timbre Gravé"… La "Compagnie des Guides" proposera des visites autour des plus belles collections exposées.

Des stands de négociants compléteront l’offre philatélique destinée aux collectionneurs et à tous les visiteurs.

Mouchoir rouge de Cholet L L e Musée du Textile et de la Mode

Carte maximum, vue depuis la place Travot Carte P.J. la place Travot – par Chantal Gabillard (couleur et sépia) Enveloppe P.J. sur le textile choletais – par Line Filhon

Fiche technique : 28/04 au 01/05/2017 - F.F.A.P. - 90ème Congrès – Cholet 2017 "La Passion du Timbre" – Histoire de Cholet et traditionnel Mouchoir rouge

à liserés blancs, symbole de la ville, en trame de fond.

Création et mise en page : Laetitia BARRANGER- Impression : Offset Support : Papier cartonné - Couleur : Polychromie - Format : H 85 x 80 mm

Présentation : Bloc-feuillet numéroté au verso, avec 1 MTAM intégré Prix de vente : 8,00 € - Tirage : 11 000

Fiche technique du Timbre Personnalisé intégré : IDTimbre - Musée d'Art et d'Histoire de Cholet et parvis, œuvre de Daniel Buren

Phil@poste - Impression : Héliogravure - Support : Papier auto-adhésif Couleur : Polychromie - Format du timbre : portrait - V 37 x 45 mm (32 x 40) zone de personnalisation : H 33,5 x 23,5 - Dentelure : Prédécoupe irrégulière Barres phosphorescentes : 2 - Faciale : Lettre Prioritaire jusqu'à 20 g – France Présentation : Demi-cadre gris vertical avec micro impression : Phil@poste

et 5 carrés gris à gauche + les mentions légales : FRANCE et La Poste

En marge : Photo-souvenir – Sous la couleur, travail in situ permanent de Daniel Buren. Musée d'Art et d'Histoire, Cholet 2004 – Détail. © DB-ADAGP Paris

création : L. Baranger – photo : E. Lizambard

Timbre à date - P.J. : 28/04 au 01/05/2017

90e Congrès de la F.F.A.P. à Cholet

(49-Maine-et-Loire) et les 28 et 29/04/2017

au Carré d'Encre (75-Paris)

La "Passion du Timbre" sur un "Mouchoir rouge"

Conçu par : ____________

Fiche technique : du 28/04 au 01/05/2017 - LISA - 90ème Congrès de la F.F.A.P.- CHOLET 2017 100e anniversaire du "Carnaval de Cholet" qui a la particularité de défilé de jour, comme de nuit, avec une mise en lumière féerique.

Création : Véronique BANDRY – d'après photos : Cholet Evénements - Mise en page : Valérie BESSER - Impression : Offset – Couleurs : Polychromie Type : LISA 2 - papier thermosensible - Format panoramique : H 80 x 30 mm (72x24) - Barres phosphorescentes : 2 - Faciale : gamme de tarifs à la demande

Présentation : 70e Salon Philatélique d’Automne - Paris 2016 + logo à gauche et France à droite - Tirages : LISA 2 / 40 000

Le Carnaval de Cholet, un rendez-vous depuis 1906 : en 1905, le comité des fêtes de Cholet naît et crée la "Mi-Carême" qui verra le jour en mars 1906. L’événement d’alors s’articule autour d’une cavalcade composée d’une dizaine de chars et d’une trentaine de groupes. Un défilé de nuit viendra enrichir le dispositif en 1949. Ces deux défilés se déroulent alors sur une seule journée. C’est l’occasion de "profiter incognito et de se divertir". C’est à partir de 1984 qu’une semaine séparera les deux moments forts du Carnaval. Les bénévoles développeront ainsi d’une manière

considérable la qualité de la parade nocturne. De nombreux changements ont eu lieu pendant les années 90, et l'ont parle désormais du "Carnaval de Cholet" (il est gratuit depuis 1995).

Botrel et sa femme Léna

Jean-Baptiste-Théodore-Marie BOTREL, dit Théodore Botrel né à Dinan 14 sept.1868 – décédé à Pont-Aven, 26 juil.1925 - barde et chansonnier breton, dans son costume traditionnel.

sur le "Mouchoir rouge" sont reproduites les quatre premières mesures de la chanson.

Quelques titres : il est l'auteur de "La Paimpolaise", sur une musique d'Emile Feautrier (1895), un épilogue du roman de Louis Marie Julien Viaud, dit Pierre Loti (1850-1923) "Pêcheur d'Islande" – "Le mouchoir rouge de Cholet" (1897),

créant sa chanson en "hommage aux Vendéens", le rouge symbolisant le sang et le blanc pour leur légitimisme.

Théodore Botrel, interprétant sa chanson pour la première fois à Cholet, en avril1900, inspira un patron-tisseur, l'industriel Léon Maret, à créer ce "Mouchoir rouge", devenu le symbole de la ville. Lors de la fermeture en 2004

du dernier tissage de Cholet, la municipalité a racheté un métier à tisser pour fabriquer le "Mouchoir rouge" dans l'enceinte du "Musée du textile" ((les "Toiles de Cholet" depuis 1677)

Il créa des chansons patriotiques durant la Guerre de 1914-18, dont "Ma p'tite Mimi" et en mai 1915, le poème "La Vierge du clocher d'Albert" (voir bloc-feuillet de juil.2016, "Bataille de la Somme"),

en hommage aux Bretons du 11e Corps d'Armée tombés au combat devant cette ville Picarde.

IDTimbre : Musée d'Art et d'Histoire de Cholet

En 1977, la ville de Cholet décide de créer un musée d'Histoire, puis en 1979 un musée d'Art. Ils fusionnent en 1993 dans un nouveau bâtiment, le musée d'Art et d'Histoire. La galerie d'histoire relate essentiellement les Guerres de Vendée qui, de 1793 à 1796, opposèrent les armées catholiques et royales aux forces républicaines, dans la région des Mauges et

la Vendée, notamment la deuxième bataille de Cholet du 17 octobre 1793 et la Virée de Galerne (du 18 oct. au 23 déc. 1793).

Timbre à date - P.J. : 28/04 au 01/05/2017

90e Congrès de la F.F.A.P. à Cholet (49-Maine-et-

Loire) et les 28 et 29/04/2017

au Carré d'Encre (75-Paris)

100e Carnaval de Cholet 1er carnaval de nuit

Conçu par : ____________

Véronique BANDRY : née en 1962, elle commence à peindre et dessiner dès la petite enfance. Elle fait des

études artistiques. Elle travail comme designer / graphiste, pendant 12 ans pour le compte d'entreprises ou d'agences.

Elle s'est mise à la peinture sur toiles, ce qui lui permet une vie de famille et un épanouissement personnel.

L'artiste commence à exposer en 2004, dans divers lieux : salons, expos, galeries et lieux publics. Par sa peinture, elle

montre des scènes de la vie quotidienne offrant de petits moments de plaisirs et de bonheur. Son style se rapproche

un peu de la BD, une influence de son coté graphiste. Son blog : http://www.artabus.com/verobandry

Véronique BANDRY

Association des Amis du Musée du Textile Choletais : installé et inauguré en 1995 dans une ancienne blanchisserie, le "Musée du Textile et de la Mode" présente un panorama de l'histoire de l'industrie textile et de ses techniques (démonstration sur des métiers à tisser). Le parcours situé à l’intérieur de l’ancienne blanchisserie de la "Rivière Sauvageau", dévoile

les étapes de la fabrication du tissu : de la fibre au fil, du fil au tissage ainsi que le blanchiment des toiles achevées. Dans la salle d’histoire, le visiteur découvre l’histoire du textile choletais et les conditions du travail ouvrier au XIXe siècle. Dans le hall d’accueil, on peut assister à des

démonstrations de tissage sur des métiers à tisser mécaniques restaurés et datant de 1910 à 1970. Elles permettent de découvrir l’évolution des techniques de tissage du métier à bras au métier mécanique. Le jardin des plantes textiles et tinctoriales est, en période de floraison, un lieu

de découverte de la fabrication des fibres et de la teinture.

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29 avril 2017 : Fleurs et Métiers d'Art

La liste des métiers d'art en France a été revue et fixée par un nouvel arrêté paru au journal officiel le 31 janvier 2016. Ce carnet représente des motifs floraux, réalisés dans différents matériaux. Les matériaux travaillés sont indiqués :

bois sculpté, bois peint et doré, tapisserie de laine et soie, broderie de coton et fil de soie, mosaïque de pierres dures, etc… C'est le motif floral qui, à chaque fois, est extrait de l'ensemble de l'œuvre ou de l'objet d'art. C'est un zoom, dirait-on en photographie, sur des fleurs, parsemées sur différents objets.

Sur la couverture du carnet, le lieu de conservation des œuvres est indiqué, permettant à chacun de voir les originaux.

Bois peint et doré : "plafond" © RMN – Grand Palais (musée du Louvre) Daniel Arnaudet : Plafond : début du XVIe siècle - origine italienne - arabesques, arts décoratifs de la Renaissance, or sur fond bleu

Faïence et glaçure, peinte : "plat" © RMN - Grand Palais (musée de la Renaissance, château d'Ecouen) René-Gabriel Ojéda Plat : XVIe siècle - période ottomane (13e siècle -1922) - à grand bouquet symétrique - céramique siliceuse, faïence, glaçure, peint

Cristal, pierre et or : "coupe" © RMN – Grand Palais (musée du Louvre) Jean-Gilles Berizzi Coupe aux oiseaux et au décor végétal : XVIIe siècle – période ottomane - cristal de roche, décor incrusté d'or, d'émail et de pierres de couleur

Argent travaillé : "plaques de lumière" © RMN - Grand Palais (musée du Louvre) Martine Beck-Coppola Deux plaques de lumière en argent, 1669-1670 - réalisées par Pierre II DOUBLET (v.1639-1672, orfèvre français) - origine, château de Knole (Angleterre).

Armoiries : gravé au revers – plaque 1, "crest" et un petit cerf de profil à mi-corps / plaque 2, un oiseau aux ailes ouvertes sur un tronc d'arbre (famille anglaise non identifiée). Poinçons : sept fois sur chaque plaque - jurande - lettre A couronnée, pour 1669-1670 - maître : lettres PD séparées par une tulipe, pour Pierre II DOUBLET.

Les plaques de lumière et leur usage : elles sont composées d’une plaque de forme ovale d’où part, en partie inférieure, un bras de lumière terminé par un binet et sa bobèche prévus pour recevoir une chandelle. Les plaques de lumière se fixaient au mur ; on les accrochait même parfois directement sur les tapisseries comme l’indique la représentation de la chambre

de Louis XIV au château de Fontainebleau sur la tapisserie "L’Audience du légat" (Tenture de L’Histoire du Roi, conservée au musée du Louvre).. Au XVIIIe siècle, avec la multiplication des miroirs dans les intérieurs qui permettaient de refléter la lumière, les plaques de lumière firent place aux bras de lumière placés de part et d’autre des trumeaux de glace.

Technique : chaque plaque est ornée de trois grandes fleurs : au sommet une rose, à gauche et à droite deux anémones, entourées de grands rinceaux d’acanthes dont les lignes déterminent les contours de la plaque. Le bras de lumière est en forme de rameau à feuillage et se termine par la bobèche en corolle de fleur et le binet ciselé de feuilles verticales. Ces ornements floraux sont récurrents dans l’orfèvrerie du temps de Louis XIII et d’Anne d’Autriche. Au centre des plaques, une allégorie de la Victoire, en ronde-bosse, adossée à un trophée militaire, se tient debout sur un globe terrestre. Elle a été réalisée à part et rivetée sur la plaque. Le style floral luxuriant précède celui inventé par Charles Le Brun (1619-1690) pour la gloire de Louis XIV. La "Victoire" est considérée comme annonciatrice des allégories qui seront ensuite souvent représentées, sur le mobilier d’argent du souverain.

Fiche technique : 29/04/2017 - réf. 11 17 484 - Série artistique : carnet "Fleurs et Métiers d'Art"

Mise en page : Sylvie PATTE et Tanguy BESSET - Impression : Héliogravure - Support : Papier auto-adhésif - Couleur : Quadrichromie Format carnet : H 256 x 54 mm - Format 12 TVP : V 24 x 38 mm (20 x 33) - Dentelures : Ondulées - Barres phosphorescentes :

1 barre à droite - Faciale : Lettre Verte, jusqu'à 20g – France (12 TVP à 0,73 €) - Présentation : Carnet à 3 volets, angles arrondis, 12 TVP auto-adhésifs - Prix du carnet : 8,76 € - Tirage : 2 700 000 carnets

Visuel : Bois peint et doré © RMN – Grand Palais (musée du Louvre) Daniel Arnaudet. // Faïence et glaçure, peinte © RMN – Grand Palais (musée de la Renaissance, château d'Ecouen) René-Gabriel Ojéda. // Cristal, pierres et or © RMN – Grand Palais (musée du Louvre) Jean-Gilles Berizzi. Argent travaillé © RMN – Grand Palais (musée du Louvre) Martine Beck-Coppola. // Mosaïque, pierres dures (C) RMN-Grand Palais (musée du Louvre)

Stéphane Maréchalle. // Bois sculpté © RMN – Grand Palais (musée d'Orsay) Patrice Schmidt. // Bronze doré © RMN – Grand Palais (musée du Louvre) Martine Beck-Coppola // Porcelaine tendre © RMN – Grand Palais (Sèvres, Cité de la céramique) Martine Beck-Coppola.

Bois gravé © RMN – Grand Palais (MuCEM) Franck Raux. // Coton et fil de soie, broderie © RMN – Grand Palais (musée Guimet, Paris) Thierry Ollivier. // Laine et soie, tapisserie © RMN – Grand Palais (musée de Cluny – musée national du Moyen-âge) Michel Urtado

Perles, diamants, or et argent © RMN – Grand Palais (musée du Louvre) Droits réservés

Timbre à Date - P.J. : 28 et 29/04/2017

au Carré Encre - Paris (75)

Conçu par : Sylvie PATTE et Tanguy BESSET

Les deux plaques de lumière de Pierre II Doublet

Coupe aux oiseaux et au décor végétal

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Mosaïque, pierres dures : "table" © RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Stéphane Maréchalle

Table XIXe siècle, commandée à Francesco BELLONI (Rome 1772 – Paris 1863), formé à la manufacture pontificale du Vatican, puis fondateur à Paris de l'école impériale de mosaïque (1807), devenue Manufacture royale (1817) – Technique : 1,54 x 0,78 m – dalle de marbre jaune de Sienne incrustée de différentes pierres. Une effigie, à l'antique, de Charles X (1757-1836), couronné de lauriers, traité en grisaille, est souligné par une bordure de jaspe rouge et deux bandes de marbre jaune. Le fond du plateau en lapis-lazuli est orné de branches d'olivier et de fleurs de lys en cornaline. Cet ensemble est entouré d'une bordure en marbre jaune sur laquelle court un ruban en deux tons de lapis enroulé

autour d'une branche portant des baies de cornaline et des feuilles de jaspe sanguin. Autour du médaillon sont disposés des rameaux d'olivier à fruits et des gerbes de lys au naturel, végétaux associés depuis l'Ancien Régime au pouvoir royal. De part et d'autre du médaillon se trouvent des croix de l'ordre de Saint-Louis surmontées de la couronne royale.

Bois sculpté : "boiseries" © RMN – Grand Palais (musée d'Orsay) Patrice Schmidt Boiseries : cheminée et entourages de panneaux, Paris – représentation végétale : tournesols, iris et arbre - Technique : haut. : 3,14 m, larg. : 1,59 m, profond. : 0,44 m

Pavillon de l'Union Centrale des Arts Décoratifs, Exposition Universelle, Paris, 1900.

Bronze doré : "chenets" © RMN – Grand Palais (musée du Louvre) Martine Beck-Coppola Un chenet est un accessoire de foyer. C'est une pièce de bois ou de métal souvent placée par paire dans une cheminée ou un foyer, et servant à soutenir les bûches, afin que celles-ci

n'étouffent pas le feu. Il est constitué d'un "chevalet" (barres horizontales, souvent en fonte) terminé par un élément décoratif ou fonctionnel, la "tête de chenet".

Porcelaine tendre : "terrine et son plateau" © RMN – Grand Palais (Sèvres, Cité de la céramique) Martine Beck-Coppola

Bois gravé : "bois gravé" © RMN – Grand Palais (MuCEM, musée des Civilisations de l'Europe et de la Méditerranée) Franck Raux XVIIIe siècle : bois à graver - motif floral, estampes - Technique : 2,360 kg - haut. 0,326 m - larg. 0,271 m - profond. 0,054 m

Coton et fil de soie, broderie : "jupe" © RMN – Grand Palais (musée Guimet, Paris) Thierry Ollivier Broderie indienne – Jupe du groupe ethnique indien Ahir (ou Aheer) dont certains membres s'identifient comme étant de la communauté Yadav. Ils sont décrits comme une caste, un clan, une communauté, une race ou une tribu, qui a régné sur différentes parties de l'Inde et du Népal. Collection Krishnā Riboud (Calcutta, oct.1926 / Paris, juin 2000), chercheuse et

historienne indienne, dans les arts décoratifs - elle collectionnait des textiles indiens et chinois. Les époux Riboud firent don de leur collection au Musée Guimet.

Laine et soie, tapisserie : "tenture" © RMN – Grand Palais (musée de Cluny – musée national du Moyen-âge) Michel Urtado

Boiseries – Musée d'Orsay, Paris Cheminée et entourages de panneaux

détail de la partie supérieure Bois : orme et orme sculpté, teinté

( période : 1900-1902)

Karbowsky Adrien (1855 - 1945) Hoentschel Georges (1855 - 1915)

Deschamps Frédéric (1892 - actif 1901)

Exemple de chenet en bronze doré

XVIIIe siècle : terrine et son plateau, en porcelaine tendre – motif floral, avec des roses (polychromie) – manufacture de Vincennes (1745-1756)

Technique : Ht. 0,383 – larg. 0,547 m

Fin XVe /début XVIe siècle - tapisserie de haute lisse, dite "La Dame à la licorne", composition de six pièces, (provenant du château de Boussac (23-Creuse). Tissées aux alentours de 1500, ces six tapisseries, arborant les armoiries d'Antoine II Le Viste (v.1470-1534, magistrat et administrateur), représentent les cinq sens

que sont : le Toucher, le Goût, l’Odorat, l’Ouïe et la Vue. Reste le sixième sens, commenté par l'inscription "À mon seul désir", il a inspiré de nombreuses hypothèses.

Fiche technique : 02/11/1964 - retrait : 17/07/1965 – Série : artistique - "La Dame à la licorne" Tapisserie du XVe siècle - fragment de la tapisserie – le sens de la "Vue" (Musée de Cluny)

La Licorne, ses pattes posées sur les genoux de la Dame, contemplant son image dans le miroir tendu. Création et gravure : Pierre GANDON - Impression : Taille-Douce rotative - Support : Papier gommé Couleur : Polychromie - Dentelure : 12½ x 13 - Format : V 40,85 x 52 mm (36 x 48) - Faciale : 1,00 F

Présentation : 25 TP / feuille - Tirage : 4 770 000

Musée national du Moyen-âge, à l'Hôtel de Cluny, à Paris

Pièce consacrée au Goût : la tapisserie "millefleurs", reprenant sur chaque pièce, les éléments créant un espace familier, merveilleux, enrichis d'un bestiaire et de végétation. (la plante du TVP).

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Collectors, TVP "Pros" et Carnets "Marianne" (visuels médiocres)

Collector - fiche technique : 04/09/2015 - réf : 21 15 303 - "Tout commence en Finistère" (3ème collector de la série consacrée au Finistère - 29) Lettre Verte jusqu'à 20g – France (10 x 0,68 €) - Prix de vente : 9.10 € - Tirage : 13 000

Fiche technique : 15/09/2015 - réf : 11 15 408 - Carnets de guichet "Marianne et la Jeunesse" (du 14 juillet 2013) - nouvelles couvertures publicitaires :

"Avec IDtimbre, créez des timbres à votre image en quelques clics" - Phil@poste – sur papier de couleur kraft – Mise en page : Arobace Lettre Verte jusqu'à 20g - France - Prix de vente : 8.16 € (12 x 0,68 €) - Tirage : 3 000 000 de carnets

Il s'agit d'une tapisserie "millefleurs" qui reprend sur chaque pièce les mêmes éléments. Sur une sorte d'île parsemée d'animaux et de fleurs en rinceaux, plantée de touffes végétales où la couleur bleu sombre contraste avec le fond rouge vermeil, ou rose, une jeune femme, vêtue de velours et de riches brocarts, parfois accompagnée d'une suivante et d'autres

animaux, pose entourée d'emblèmes héraldiques, une Licorne à droite et un Lion à gauche. La reproduction des drapés, de leurs chatoiements et de leurs transparences, est d'une très grande finesse. Cinq de ces représentations forment une allégorie des cinq sens symbolisés par l'occupation à laquelle la Dame se livre : "Goût" (H.3,77 m x L.4,66 m) : la dame prend

ce qui pourrait être une dragée d'une coupe que lui tend sa servante et l'offre à un oiseau. - "Ouïe" (H.3,77 m x L.4,66 m) : la dame joue de l'orgue. - "Vue" (H.3,12 m x L.3,30 m) : la licorne se contemple dans un miroir tenu par la dame. - "Odorat" (H.3,68 m x L.3,22 m) : pendant que la dame fabrique une couronne de fleurs, un singe respire le parfum d'une

fleur dont il s'est emparée. - "Toucher" (H.3,77 m x L.4,66 m) : la dame tient la corne de la licorne ainsi que le mât d'un étendard. - Sixième tapisserie (H.3,77 m x L.4,73 m), celle du "sixième sens", ne s'interprète que par déduction de l'hypothèse des cinq sens. On peut y lire, encadrée des initiales A et I, la devise : "À mon seul désir", au haut d'une tente bleue.

Symbolique des décors : les fleurs représentées avec réalisme sont celles des jardins du temps (œillet, menthe, muguet) et les animaux qui gambadent semblent tout droit sortis d’une forêt ou d’un château (des oiseaux, des lapins, des chiens, des singes…). Merveilleux car les fleurs symbolisent un printemps éternel d’où le froid, la maladie et la vieillesse

sont bannis, tandis que les animaux cohabitent en paix. Dans l’esprit de l’homme médiéval, une telle harmonie n’est possible qu’en un seul lieu, l’Éden, le jardin du Paradis.

Nouveautés de Saint-Pierre-et-Miquelon (975 - St-Pierre-et-Miquelon -Langlade)

Fiche technique : 19/04/2017 - réf. 12 17 110 - SP&M - série : bloc-feuillet "Les Métiers" - Les Standardistes de Saint-Pierre-et-Miquelon Le téléphone à cadran - le central téléphonique et les opératrices - l'opérateur radio maritime à son poste - le nouveau central informatisé, grâce aux liaisons satellites

Création : Marie-Laure DRILLET - Impression : Offset - Support : Papier gommé - Couleur : Polychromie - Format bloc-feuillet : H 170 x 114 mm - Format 4 TP : H 52 x 31 mm (48 x 27) - Faciale des 4 TP : 0,43 € - 0,85 € - 1,20 € - 1,40 € (pour 4 destinations) - Présentation : Bloc indivisible de 4 TP – Prix de vente : 3,94 € - Tirage : 40 000

En 1867, l'isolement de l'archipel est rompu ; le 1er câble télégraphique relie St-Pierre au Canada puis à la France. En 1945 un service téléphonique privé, situé dans les locaux de la Morue Française, compte une cinquantaine d'abonnés. Les gens se déplacent pour passer leurs appels. Le téléphone se répand rapidement avec l'arrivée de France Telecom à partir des années 50…

Il entre dans tous les foyers où il se tient à place fixe. On s'assoit pour téléphoner dans un espace dédié. Pour joindre vôtre correspondant, vous décrochez le combiné. Au "Central" (où il y eut jusqu'à 3 employées en même temps) une standardiste répond et vous met en contact avec vôtre correspondant. Quand il se trouve sur l'archipel, il suffit parfois de le citer.

Elles connaissent les numéros par cœur. Il y a 300 abonnés en 1960 et 1286 en 1976. La Radio maritime est le seul lien entre les bateaux et la terre. Elle répond notamment aux appels de détresse dès 1919. C'est aussi l'année des premières liaisons télégraphiques. Les liaisons radiotéléphoniques se démocratisent dans les années 60. Les opérateurs se relaieront 24 h sur 24 h pendant une

longue période. Ce service ferme le 1er nov. 1999. Le "Central" se modernise. L'opératrice ne répond plus qu'au 12 (les renseignements) et transmet les appels en PCV vers l'extérieur, Miquelon est équipé en 1971. Une liaison automatique est mise en place en 1979. Les appels se font désormais sans intermédiaire. En 1981, une liaison satellite reliera l'archipel au reste du monde.

Emissions à venir, au mois de mai : Centenaire de l'entrée en guerre des Etats-Unis 1917-2017 - la candidature de Paris aux J.O. 2024 - le carnet Croix-Rouge Coupe de France de football 1917-2017 - Europa : les châteaux - Abbatiale de Saint-Benoit-sur-Loire (Loiret) - série Nature : les insectes (bloc + TP + souvenir : Demoiselle,

Hanneton, Carabe et Coccinelle) - 50e anniversaire de la Société de Sauvetage en Mer - Lions international 1917 – 2017 En région Meuse, le 25 mai : commémoration des combats aériens et des As de l'aviation de la Guerre de 1914/18, sur le front de Verdun (dans plusieurs villages meusiens)

"En avril, ne te découvre pas d'un fil", mais profites-en pour découvrir le journal Culturel, Artistique et Philatélique. Amitiés SCHOUBERT Jean-Albert

Joaillier Alexandre-Gabriel LEMONNIER (v.1808-1884) Diadème de l’Impératrice Eugénie (1853)

Argent, diamant, or, perle – H. 7 x L. 19 x Pr.18,5 cm Paris, Musée du Louvre

Tapisserie dite de "La Dame à la licorne"- le "Goût"

Lion et Licorne, symbole du courage et de la pureté.

Perles, diamants, or et argent : "diadème" © RMN – Grand Palais (musée du Louvre) Droits réservés - Gabriel LEMONNIER, joaillier

XIXe siècle - diadème de l'impératrice Eugénie, en argent doublé or, 212 perles d'Orient et 1 998 diamants – réalisé en 1853. Dans son portrait officiel, peint par Franz Xaver Winterhalter (1805-1873, peintre académique et lithographe allemand), l’impératrice Eugénie

(Eugénie de Montijo, Grenade, mai 1826 – Madrid, juil.1920, épouse de Napoléon III, 1808-1873) porte ce diadème, et la petite couronne assortie, qui ont été créés par le joaillier Alexandre-Gabriel Lemonnier à la suite du mariage impérial, célébré le 29 janvier 1853.

Peu après son mariage avec Eugénie, Napoléon III commanda une nouvelle parure de perles et de diamants pour celle-ci, comprenant un diadème, une couronnette et une grande broche de corsage, qui furent exécutés par Lemonnier, et deux broches d'épaule et deux broches de corsage, qui furent l'œuvre du joaillier parisien François Kramer. Lors de la vente des diamants de la Couronne en 1887, le diadème fut

adjugé au joaillier Jacoby et par chance ne fut pas dépecé ; il fut acquis en 1890 par le prince Albert Maria Joseph Maximilian Lamoral de Thurn und Taxis (1867-1952), à l'occasion de son mariage avec l'archiduchesse Margarethe Clémentine d'Autriche (1870-1955).

En nov.1992, la Société des amis du Louvre rachète le diadème de perles de l'impératrice Eugénie.

Timbre à date - P.J. : 19/04/2017 - Saint-Pierre-

et-Miquelon (975)

Marie-Laure Drillet – artiste, peintre, plasticienne.

L'artiste vie et travaille à Bordeaux depuis 1997. Site web : http://www.marie-laure.com

Originaire de Saint-Pierre-et-Miquelon. Elle a été 6 ans, élève de l’école des Beaux-arts de Nantes, puis un

"master of art" au C.N.B.D.I. d'Angoulême. Elle commence à peindre en 1998, et depuis elle gère

sa vie d'artiste, d'expositions en expositions, au rythme de ses thématiques, plus ou moins autobiographiques.

Alliant peinture et collages, elle nous livre à travers ses toiles des univers ludiques, poétiques et drôles. S’amusant à dépeindre notre vie quotidienne, jouant avec les matériaux et livrant des portraits déroutants,

elle invoque des souvenirs, sillonne les relations amoureuses, explore les facettes de la féminité et se joue avec habileté de nombreux clichés.

Marie-Laure Drillet