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1 Une alternative sociale et écologique au «DP bleu-vert». Réponse claire et critique de l‘échevin ex «Les Verts» Jeannot Logelin, lors de son interview quant à sa candidature sur la liste de la gauche : «déi Lénk». WWW.LENK.LU Page 2 Le bourgmestre Meisch enfreint le droit de rassemblement! Il y a 6 ans, tu étais tête de liste chez Les Verts, et, pen- dant 4 ans tu as été échevin au sein de la coalition DP/Les Verts, quelles sont les raisons qui t’ont amené à démission- ner de tes fonctions? Mon opinion fut vite confirmée, dès le début des travaux dans cette coalition. De plus, une certaine pression vint de mon propre parti, m’iso- lant et m’incitant à démission- ner. ... (Suite page 6) Aux élections de 2005, le DP a obtenu un score écrasant, mais non pas la majorité absolue. Il était clair d’entrée de jeu, que les Verts auraient peu à dire face à un partenaire si puissant. L’arrogance affichée par cer- tains représentants du DP nous le montra lors des pourparlers de coalition. Page 3 déi Lénk exige un dossier trans- parent concernant le gîte rural. Page 9 André Hoffmann: Des impôts justes – et non des taxes injustes. 5 LOGELIN Jeannot Médecin spécialisé au CHEM, anc. 1er échevin et conseiller communal. De la culture pour tous au lieu d‘événements promotionnels. Li Stoos et Alain Schartz ont fait partie de la commission culturelle de Differdange. Dans cet interview ils expliquent leurs critiques, pensées et idées pour une politique culturel- le durable et substantielle. Entre Fausti et Rod Stewart, la vie culturelle à Differdange semble avoir été très vive ces 6 dernières années. Ou bien les apparences sont-elles trompeuses? Li Stoos: Vive oui. Je dirais même hyperactive. Mais une réelle politique culturelle ne se caractérise pas par la masse, sinon par la qualité. Je ne parle pas ici de culture élitiste, mais d‘une culture de qualité, acces- sible à tous. Differdange en- gage d‘un côté régulièrement des musiciens „bon marché“ et organise d‘un autre côté un pro- jet ARENA qui engloutit énor- mément d‘argent pour payer les cachets des grands groupes. Les groupes locaux ne constituent aucunement une priorité. ... (Suite page 4) STOOS Li Vendeuse e.r., anc. Membre de la commission consultative de la culture

Journal pour Differdange - septembre 2011 (2. édition)

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Journal de déi Lénk Differdange - septembre 2011 (2. édition)

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Page 1: Journal pour Differdange - septembre 2011 (2. édition)

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Une alternative sociale et écologique au «DP bleu-vert».Réponse claire et critique de l‘échevinex «Les Verts» Jeannot Logelin, lors de son interview quant à sa candidature sur la liste de la gauche : «déi Lénk».

WWW.LENK.LU

Page 2

Le bourgmestre Meisch enfreint le droit de rassemblement!

Il y a 6 ans, tu étais tête de liste chez Les Verts, et, pen-dant 4 ans tu as été échevin au sein de la coalition DP/Les Verts, quelles sont les raisons qui t’ont amené à démission-ner de tes fonctions?

Mon opinion fut vite confirmée, dès le début des travaux dans cette coalition.

De plus, une certaine pression vint de mon propre parti, m’iso-lant et m’incitant à démission-ner. ...

(Suite page 6)

Aux élections de 2005, le DP a obtenu un score écrasant, mais non pas la majorité absolue. Il était clair d’entrée de jeu, que les Verts auraient peu à dire face à un partenaire si puissant.L’arrogance affichée par cer-tains représentants du DP nous le montra lors des pourparlers de coalition.

Page 3

déi Lénk exige un dossier trans-parent concernant le gîte rural.

Page 9

André Hoffmann: Des impôts justes – et non des taxes injustes.

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LOGELIN JeannotMédecin spécialisé au CHEM,anc. 1er échevin et conseiller communal.

De la culture pour tous au lieu d‘événements promotionnels. Li Stoos et Alain Schartz ont fait partie de la commission culturelle de Differdange. Dans cet interview ils expliquent leurs critiques, pensées et idées pour une politique culturel-le durable et substantielle.

Entre Fausti et Rod Stewart, la vie culturelle à Differdange semble avoir été très vive ces 6 dernières années. Ou bien

les apparences sont-elles trompeuses?

Li Stoos: Vive oui. Je dirais même hyperactive. Mais une réelle politique culturelle ne se caractérise pas par la masse, sinon par la qualité. Je ne parle pas ici de culture élitiste, mais d‘une culture de qualité, acces-

sible à tous. Differdange en-gage d‘un côté régulièrement des musiciens „bon marché“ et organise d‘un autre côté un pro-jet ARENA qui engloutit énor-mément d‘argent pour payer les cachets des grands groupes. Les groupes locaux ne constituent aucunement une priorité. ...

(Suite page 4)

STOOS LiVendeuse e.r., anc. Membre de la commission consultative de la culture

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BISENIUS FredCantonnier, Initiateur de « Jazz am Minett » asbl, Trésorier de déi Lénk Déifferdéng.

Le bourgmestre Claude Meisch enfreint le droit de rassemblement! Claude Meisch a à nouveau fait preuve d‘attitude peu démocratique à l‘occasion de la pose de la première pierre du „PPP Aquasud“.

Lorsque „déi Lénk Differdange“ a voulu exprimer ses doutes justifiés quant à ce projet lors de l‘inauguration, Claude Meisch a décidé d‘empêcher l‘approchement de la manifes-tation critique concernant le principe du PPP.

Le bourgmestre en exercice a eu recours à un moyen désespéré: la menace d‘une intervention de la police contre les manifes-tants pacifiques s‘ils décidaient d‘assister à la cérémonie. Cette mentalité fait penser non seu-lement à des temps révolus dans notre pays, mais encore à des dictateurs déchus (ou à renverser) qui considèraient (considèrent) la libre expres-sion d‘opinion comme menace pour leur pouvoir.

L‘effort de Meisch de sauvegar-der l‘image de Differdange face à la presse aboutit comme d‘ha-bitude à une manière arrogante qui met les citoyens devant des faits accomplies.

Si, quand même des citoyens s‘opposent et ne laisse pas la scène au seul spectacle de la coalition, le bourgmestre a même menacé avec l‘appel à la police. Mais pour quoi faire?

Ou était le danger? Sécuriser un terrain public devant les ci-toyens pour l‘exploiter pour des intérêts privés?!

De l‘image omniprésent d‘un bourgmestre Claude Meisch qui est proche des citoyens et sym-pa ne reste plus grand chose en pratique.

Cela s‘ajoute au dossier de l‘ancienne maison presbitère‘ (Gîte Rurale à Lasauvage) qui suscites de vifs critiques et l‘hypocrisie de Claude Meisch comme président du DP qui se prononce contre le cumul de

mandats tout en étant député-maire.

L‘image positive que Claude Meisch essaie de véhiculer ne correspond pas à la réa-lité et nous espérons que ces exemples le démontrent clai-rement. Il défend une politique néolibérale qui ne prend pas en compte le vrais besoins des ci-toyens et n‘agit pas en fonction des idéaux démocratique qu‘il prône.

Daniel SchneiderFred Bisenius

La politique de recrutement de la commune soulève des questions.

Le recrutement de 10 employé(e)s de nettoyage constitue un exemple récent de la politique de recrutement de la coaltion DP/Les Verts. De ces 10 personnes, uniquement 5 étaient au chômage et les 5 autres ont été embauchées, bien qu‘elles avaient déjà un travail. Comment est-ce pos-sible que la commune em-bauche des personnes qui ont déjà un travail, vue la situation actuelle sur le marché du tra-vail ? C‘est pour cette raison que « déi Lénk Differdange » exige l‘instauration d‘un conseil de recrutement simi-laire à celui créé à Esch sous l‘échevin André Hoffmann. Ce conseil serait constitué de membres de tous les partis et prendrait des décisions basées sur des critères objectifs (chô-mage, lieu de résidence, équi-libre des sexes, qualification,...).

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Differdange, le 21.09.2011Communiqué de Presse de „déi Lénk Differange“ au sujet de la non autorisation du projet de l‘ancienne maison presbytère de Lasauvage par le Ministre de l‘Intérieur, Monsieur J.-M. Halsdorf.

„déi Lénk Differdange“ exige un dossier transparent et un nouvel appel d‘offre concernant le gîte rural.

Le Ministre de l‘Intérieur, Mon-sieur Jean-Marie Halsdorf, a récemment informé le conseil communal de Differdange que le projet de convertir l‘ancienne maison presbytère de Lasau-vage en hôtel ne pourrait pas être approuvé pour l‘instant. „déi Lénk Differdange“ se penche depuis un certain temps sur ce projet et a, dans ce contexte, recueilli des conseils juridiques. Dans ce cas concret, il est possible que, par la façon de procéder, l‘appel d‘offre ait été suivi par des négociations déloyales qui auraient bénéficié à une personne privée.

A côté de ces objections concernant la procédure, „déi Lénk“ voudrait également reve-nir sur le projet en lui-même. „déi Lénk“ a salué le projet ini-tial d‘un gîte rural incluant un magasin, car cela répondait aux besoins des citoyens. Cepen-dant, après les négociations, le projet prévoyait soudainement un hôtel sans magasin. Et les coûts sont passés de 1 million à 2,5 millions d‘Euro. Il n‘y a pas non plus eu de nouvel appel d‘offre, malgré ces modifica-tions substantielles.

„déi Lénk“ réprouve aussi bien la forme que le contenu de ce projet approuvé par la coalition DP/Les Verts. Nous regrettons profondément ce genre de pra-tiques, mais elles sont symp-tomatiques d‘une commune qui agit de plus en plus dans l‘intérêt de promoteurs, au lieu de placer le bien-être de ses habitants au premier plan. Dans ce cas-ci, la commune loue un

hôtel, financé par le budget pu-blic, à une personne privée, qui ne dispose même pas d‘un per-mis d‘exploitation et ce pour la modique somme de 5000 Euros par mois. Ainsi, le projet, tel qu‘il était inscrit dans l‘accord de coalition, reste lettre morte.

„déi Lénk Differdange“ reven-dique une transparence absolue et le droit d‘examiner toutes les procédures effectuées à ce jour dans le cadre de ce projet. Tous les documents écrits, les demandes des intéressés et les réponses à celles-ci, ainsi que

les contrats signés, devraient au moins être accessibles à la commune et de préférence même sur le site www.informa-tiounsblat.lu. Il serait impératif de fixer des critères d‘évalua-tion objectifs dans la nouvelle procédure de sélection, surtout après que l‘autorisation n‘ait pas été accordée dû au faux-pas commis par le conseil des échevins. Il faudrait discuter ouvertement et prendre des décisions compréhensibles. Les citoyens de Differdange et sur-tout de Lasauvage devraient être inclus activement dans la

conception du projet. Après la déclaration ironique et dépla-cée du bourgmestre, M. Claude Meisch, lors de la séance du conseil communal du 14 sep-tembre, selon laquelle il serait impatient de savoir si la déci-sion allait être une toute autre, „déi Lénk“ se soucie des valeurs fondamentales de notre démo-cratie.

déi Lénk Differdange

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(Suite de la page 1) ...

Ainsi le groupe differdangeois „De Läb“ ne s‘est produit à Dif-ferdange que cette année. An-née qui marque leur succès avec notamment leur participation au festival Rock-A-Field.

Alain Schartz: Oui, on orga-nise beaucoup selon la devise: Quantité plutôt que qualité. Il ne nous convient pas que l‘argent publique soit dilapidé pour pou-voir s‘adonner à une société du plaisir. Il est également aberrant que la mégalomanie amène à or-ganiser des événements déme-surés que personne de veut et dont personne n‘a besoin. Les exemples sont nombreux. Bien sûr, tout n‘est pas mauvais. Le „Blues-Express“, la „Jugend-konschtwoch“ ou la galerie H2O avec ses différentes exposi-tions et lectures constituent de bonnes et importantes initia-tives. Cependant, elles ne s‘ins-crivent pas dans une réelle poli-tique culturelle.

Quelle culture voulons-nous? A quel publique nous adres-sons-nous et comment? Avec quels moyens? Les réponses à ces questions se font attendre – à condition que les questions soient entendues. Il semble que le service culturel et le comité des fêtes détiennent le mono-pole sur les activités culturelles locales et les associations lo-cales se voient assignées au rôle de figurants.

De nombreuses infrastruc-tures ont été créées: de la galerie H2O en passant par les ateliers pour artistes et le futur centre culturel dans l‘an-cien hôtel de ville. Que peut-on reprocher au conseil échevinal dans ce cas-ci?

Alain Schartz: Les associations locales risquent de rester sur le carreau. Dans l‘éditorial du ma-gazine „Galerie“, le président du centre culturel de Differdange se plaint que son association ait toujours comme local la cave d‘une école et que lorsqu‘ils organisent des activités non lucratives (conférences, tables rondes,...), ils doivent payer le même loyer que quelqu‘un qui organise une fête ou un concert. Il ne suffit pas de construire des murs et des toits. Ceux-ci doivent aussi être mis à dispo-sition des acteurs locaux.

Li Stoos: La culture ne devrait pas être utilisée comme moyen de rendre Differdange plus at-tractif, de soigner l‘image ou de générer des revenus supplé-mentaires. La culture est une fin en soi. Elle est importante pour le développement social et est garante d‘une démocra-tie vivante. C‘est pour cette rai-son qu‘il faudrait développer et mettre en oeuvre des concepts à long terme qui encouragent réellement la création et la pro-ducation artistique. Les ate-liers d‘artistes et la „Jugend-konschtwoch“ constituent un bon début.

Cependant, on semble mal-heureusement attacher plus d‘importance à la média-tisation de ces initiatives qu‘aux projets eux-mêmes. Le „Streetartfestival“en est un tel exemple. Cette journée est or-ganisée pour ouvrir les ateliers au public. Toutefois, cet objec-tif est passé à l‘arrière-plan et le chef du service culturel s‘est donné plus de peine à présenter le groupe de reprises de Robbie Williams, plutôt que de réfléchir à comment le public allait trou-ver les différents ateliers.

Comment „déi Lénk“ entend-elle développer la politique culturelle?

Li Stoos: Le plus important se-rait de définir la politique cultu-relle de Differdange en incluant directement les associations et acteurs locaux, ainsi que les artistes eux-mêmes. Ensuite, le service culturel et le comité des fêtes devraient se mettre au ser-vice de cette politique culturelle et agir de manière plus coopé-rative et transparente. Pour ce faire, la commission culturelle devrait enfin devenir un acteur réel. Dans le passé – et j‘en ai l‘expérience de 3 législatures – la commission ne jouait qu‘un rôle mineur. Dans le meilleur des cas, on prenait acte des sugges-tions de membres de la commis-sion culturelle. Avec beaucoup de chance elles étaient notées dans le rapport. Dans le pire des cas, oubliées, mais dans aucun cas réalisées. Mes proposi-tions afin de mettre davantage en valeur les „lundis littéraires“ étaient vaines, ceux-ci étant exclusivement organisés par la bibliothèque et la secrétaire de la commission culturelle. La commission culturelle fait plutôt partuie du décor et peut au plus vendre les boissons.

Alain Schartz: Pour revenir une nouvelle fois à la commission

culturelle: il est inacceptable qu‘après des semaines d‘enga-gement de la part de membres de la commission culturelle pour organiser un événement, celui-ci soit annulé parceque le conseil échevinal ou notre maire à la veine de dictateur ne l‘ap-prouve plus. Bien sûr que nous poursuiverions nombreuses ini-tiatives, mais nous voudrions les approfondir, les étendre et inclure davantage les artistes et associations locales. Et surtout revaloriser la commission cultu-relle en tant qu‘acteur démocra-tique dans le cadre de laquelle des citoyens (et pas seulement appartenant à des partis poli-tiques) peuvent participer à la culture locale. La culture ne devrait pas uniquement être or-ganisée par des professionnels et consommée par les citoyens, mais il devrait y avoir également la possibilité de participer à la politique culturelle.

Il serait également envisageable d‘inclure le conseil communal des jeunes dans les discussions ou même de lui donner la pos-sibilité d‘organiser certaines manifestations culturelles afin d‘intégrer les jeunes dans les processus politico-culturels et de les amener à s‘intéresseraux sujets politiques et d‘éviter une nouvelle lassitude face à la poli-tique.

SCHARTZ AlainCheminot e.r., anc. Membre de la commission consultative de la culture.

Programme électoral en-ligne et sur commande:

Notre Programme électoral peut être consulté et téléchargé sur notre site internet :

www.lenk.lu/differdange/ Vous pouvez aussi le commander en version imprimée

en envoyant un message à [email protected]

ou par téléphone au numéro 26 20 20 72.

Les points les plus importants sont aussi présentés dans nos deux journaux.

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La démocratie à Differdange: opération réussie, patient mort.Lors de la présentation du programme de la coalition en 2005, Claude Meisch a parlé de dialogue et de participation citoyenne. Dans sa contribution dans le dernier numéro de ce journal, Daniel Schneider a montré que ce discours a plus d‘apparence et de brillant que de fond et de réalité. Mais ce n‘est pas tout. L‘approche du bourgmestre et la réalisati-on de projets par la coalition DP/Les Verts présentent des déficits au niveau démocratique.

Les opinions critiques, la plu-part du temps justifiées compte tenu de la manière d‘agir du collège échevinal actuel, sont tournées en ridicule ou tout simplement ignorées.

Il s‘agit de symptômes d‘une ville malade avec laquelle on effectue des expérimenta-tions aussi longtemps que ses citoyens sont traités par un médecin débordé, en l‘oc-currence Dr. Meisch. Celui-ci exerce simultanément dans au moins deux hôpitaux (com-mune et chambre des députés), sans parler de son mandat en temps que président du parti. Certaines opérations semblent réussies. Du moins, les résul-tats peuvent être présentés de manière efficace aux médias, mais, à long terme, ces résul-tats causent des dommages collatéraux: le patient, la ville de Differdange et ses citoyens en subissent les conséquences.

Laisser la gestion de bâti-ments communaux, comme par exemple un stade de foot-ball ou une piscine, aux mains d‘entreprises privées consti-tue une rupture d‘un „gent-lemen‘s agreement“ entre la commune et la population qui doit se plier aux salaires et conditions de travail indignes d‘entreprises qui n‘ont aucun lien avec la commune et ses habitants. Et tout cela parce que la coalition DP/Les Verts y voit un moyen d‘économiser de

l‘argent. La piscine en plein air telle qu‘elle existe actuelle-ment a été financée par les ci-toyens de Differdange pendant des décennies et sera à pré-sent mise à disposition d‘une entreprise privée pendant 25 ans qui l‘utilisera à son seul profit.

Il en est de même avec le gîte rural qui a été transformé en hôtel, sans qu‘un nouvel appel d‘offre ait été publié. Pour beaucoup, ce nouvel accord entre la commune, et donc l‘argent des habitants de Dif-ferdange, et une personne privée, semble douteux. „Déi Lénk“ a appris du ministère de l‘intérieur que ce projet sera analysé dans tous ses détails et que les choses ne s‘arrê-teront probablement pas là. Mais, bien sûr, pas avant les élections.

L‘opinion de nombreuses per-sonnes, comme quoi les poli-ticiens ne se soucient pas des habitants et qu‘ils ne font qu‘augmenter les taxes com-munales, ne changera pas aussi longtemps que la com-mune ne comble pas le fossé grandissant qui la sépare des citoyens.

Des démocrates hypocrites

„Déi Lénk“ rejette ce genre de politique arrogante à Differ-dange. Le masterplan pour un Differdange élitaire et pom-

peux ne peut pas être décidé par le collège échevinal à huis clos pour être ensuite exécuté quel que soit le prix.

Les plans pour le développe-ment d‘une ville doivent être basés sur un dialogue avec les citoyens.

Une action conséquente au lieu de discours hypocrites – Non au cumul des mandats

Il reste à espérer que Claude Meisch donne suite à la reven-dication de son parti et qu‘il mette fin au cumul de ses man-dats. Le 19 juillet et sur de-mande d‘RTL, le DP a revendi-qué l‘interdiction du cumul des mandats. Ainsi, il s‘agit de pré-venir que des mandats soient négligés.

‘Déi Lénk’ s‘interdit un tel cu-mul dans ses statuts. Ainsi, André Hoffmann a-t-il renoncé à son mandat de député, afin de se consacrer pleinement à son rôle d‘échevin de la ville d‘Esch-sur-Alzette.

« Déi Lénk Differdange » exige de Claude Meisch le même comportement en politicien honnête qui agit selon ses convictions.

La position hypocrite de Claude Meisch est inacceptable et c‘est pour cette raison que « Déi Lénk » exige qu‘il renonce à son mandat de député ou bien

à sa candidature en tant que maire de Differdange.

Il ne suffit pas de montrer du doigt les autres. Les actes doivent suivre les belles pa-roles. Des politiciens hon-nêtes défendent leurs idées, devancent les prescriptions et n‘attendent pas une interdic-tion.

‚De bons politiciens disent ce qu‘ils font et font ce qu‘ils disent’ (citation: Claude Meisch)

A Differdange, Claude Meisch est visiblement débordé et a manifestement d‘autres ambi-tions personnelles. Il ne peut que partiellement assumer ses importantes responsabi-lités en tant que maire. Ainsi, des décisions irréfléchies sont prises et des projets de grande envergure sont réalisés en procédure rapide. Les intérêts des citoyens ne sont pas pris en compte.

‚Mieux vaut en finir avec la terreur, qu‘une terreur sans fin.’

SCHNEIDER DanielÉtudiant en sciences poli-tiques, membre du parlement national des jeunes.

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0% de logements sociaux communaux, alors que l‘État les subventionne à 75%?! Comment est-ce possible? Le conseil échevinal de Differdange a-t-il besoin de cours de rattrapages en mathématiques? Ou bien le mantra de „changements structurels“ signifie-t-il qu‘uniquement une classe moyenne cossue devrait venir s‘installer à Differdange dans le futur? Ou encore: Le commerce immobilier juteux devrait-il être laissé intégralement entre les mains de promoteurs privés? Ils ont d‘ores et déjà la possibilité de publier des annonces sur differ-dange.lu...

Partout dans Differdange des logements sont construits, à un tel point qu‘on serait tenté de croire que la crise du loge-ment touche enfin à sa fin. Le conseil échevinal DP/Les Verts présente, par exemple, le pro-jet Funiculaire, où 500 loge-ments vont être créés, comme étant le départ vers une ère nouvelle du changement struc-turel. A y regarder de plus près, l‘on constate cependant que la possibilité d‘un tournant dans la construction de logements à Differdange vers un modèle plus social et écologique, dont

d‘autres communes pourraient s‘inspirer, a été lamentablement ratée. Depuis des décennies, la commune de Differdange ne pos-sède plus aucun logement social.

Il serait également socialement judicieux de préparer l‘arrivée de 5.000 étudiants et étudiantes, attendue pour dans 3 ans et ce par la construction effective de logements pour étudiants.

Si l‘on considère la situation lé-gale qui permet aux communes de se faire rembourser par l‘État les coûts, aussi bien de la

construction de logements so-ciaux (75%), que de celle de lo-gements pour étudiants (100%), il faut remettre en question l‘habilité du conseil échevinal à effectuer un calcul des intérêts. Il renonce donc volontairement à une affaire avantageuse, car les loyers payés par les étu-diants reviendraient intégrale-ment à la commune et les 25% investis pour la construction de logements sociaux seraient ainsi rapidement compensés.

Ou bien la volonté politique d‘agir contre la situation dé-

sastreuse sur le marché immo-bilier luxembourgeois par une politique volontariste, est-elle absente? Préfère-t-on appâter une classe moyenne cossue? Malheureusement, les 30% de la population qui sont le plus touchés par les mécanismes de marché inégalitaires dans la recherche d‘un logement, ne semblent pas être la bienvenue dans le monde du Joli Nouveau Differdange.

(Suite de la page 1) ...

Regrettes-tu cette décision ?

Sûrement pas! Les années qui ont suivi ont montré clairement la domination du DP utilisant les Verts pour se donner une légitimité écologique, ces der-niers jouant bien le jeu en étant présents sur chaque photo.

En somme on avait affaire au parti DP bleu/vert.

Que veux tu dire par là? Cer-tes, le DP dit : « les bleus étai-ent toujours verts », mais les Verts ont quand même réalisé quelques changements en ma-tière d’environnement?

Bien-sûr, les Verts ont même donné leur accord pour la construction d’une piste de ski artificielle. Choix, qui d’un point de vue énergétique est plus

que douteux. Sans parler de la gêne causée aux riverains par le bruit. Après à peine 5 ans, on a dû refaire la pose d’un nouveau gazon en rouleau dans le parc Gerlache.

Alors que la commune de Sas-senheim s’exprimait contre le passage de la canalisation élec-trique/atomique SOTEL, sur son territoire, on n’entendit aucune protestation de la part des Verts, quand le bourgmestre M. Meisch accordait l’autorisation pour des travaux traversant la réserve naturelle.

Bien qu’il fut stipulé dans le pro-gramme de coalition qu’aucune privatisation ne serait faite, ni qu’aucun emploi communal n’irait au privé, les projets mé-galomanes « Aquasud », stade et parking couvert, en forme de PPP (Private Public Partnership) prouvèrent le contraire.

Même dans le domaine culturel, les verts ne furent pas de parole à la famille Meisch. L’ARENA dans le cadre du centenaire de la Ville de Differdange a engen-dré des dépenses énormes, que personne, à ce jour, n’a encore osé chiffrer. Ce qui n’empêcha pas de répéter l’opération l’an-née suivante.

En outre, le choix du site (centre de recyclage, parking camions, terrain vague,...) aura laissé une impression si « attrayante » aux quelques spectateurs venus de l’extérieur pour assister aux concerts, qu’ils n’auront sûre-ment plus envie de revenir à Differdange.

Qu’est-ce qui t’a motivé à po-ser ta candidature sur la liste de la Gauche « déi Lénk »?

Ma démission, en tant qu’éche-vin, n’a en rien altéré mon inté-

rêt pour la vie et le développe-ment de notre commune. Mais la coalition DP/Verts, et l’oppo-sition quasi inexistante du CSV et du LSAP ont été pour moi des éléments décisifs.

En 1993, je pensais que le parti Vert serait un parti écolo-gique et social. Force m’est de constater qu’il n’en est pas ain-si. Ne voulant pas rester inactif en politique, je me suis rallié au mouvement politique qui me semble le plus écologique et social, c’est à dire: «déi Lénk».

MÜLLER JenniferÉtudiante.

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déi Lénk veut un renouvellement démocratique, social et écologique des communes.

7 bonnes raisons pour voter déi Lénk1. Démocratie réelle

La démocratie ne doit pas se réduire au fait d’allerr voter, mais il lui faut, afin d’être vivante, de nouvelles formes de participation.Dans ce but, déi Lénk veut introduire un „budget citoyen“. Il s’agit de permettre aux citoyens de participer activement à l’établissement du budget communal avec leurs idées et propositions, afin d’avoir ainsi une influence directe sur la politique communale.

2. Des logements abordablesLes loyers et prix d’acquisition exorbitants des logements sont une raison principale de l’appauvrissement de grandes parties de la population. Cet état de fait est connu depuis longtemps, cependant rien n’a changé. Au contraire : la situation s’est aggravée lors des dernières années.déi Lénk s’emploie à ce que les communes prennent leurs responsabilités afin de créer des logements bon marchés. C’est pourquoi 10 % de toutes les habitations sur le territoire des communes doivent être, à moyen terme, des habitations sociales à loyer modéré.

3. Un prix de l’eau échelonnéJusqu’à présent, l’approvisionnement en eau et l’évacuation des eaux était financée par le budget communal. Par le biais du principe insensé de la couverture du prix de l’eau, les coûts sont reportés intégralement sur les citoyens … avec le résultat que les prix pour l’eau et les eaux résiduaires se sont multipliés par trois ou même par quatre !déi Lénk s’engage à établir un prix de l’eau échelonné. Ceci permet à chacun une vie digne, est socialement juste et punit le gaspillage de l’eau. La consommation moyenne au Luxembourg est d’environ 150 litres par jour et par personne. C’est pourquoi que déi Lénk propose le modèle suivant: •0à50litresparjouretparpersonne:gratuit •50à150litresparjouretparpersonne:prixactuel •Àpartirde150litresparjouretparpersonne:prixdoublePour un ménage de quatre personnes, ceci représenterait une épargne comprise entre 21 € et 30 € par mois !

4. Promouvoir les énergies alternativesL’approvisionnement en énergie doit être du ressort du secteur public. C’est seulement comme cela qu’on peut garantir un approvisionnement de la population selon des critères transparents, ainsi qu’une priorité des intérêts sociaux et écologiques avant les intérêts privés.déi Lénk s’emploie à ce que les communes prennent toutes les mesures possibles afin de produire la quantité d’énergie nécessaire à la consomation des ménages de la commune. Dans ce but, il faudra encourager entre autres l’installa-tions de toits munis de cellules solaires.

5. Ecoles publiques à plein tempsLe système d’éducation luxembourgeois exacerbe les différences sociales entre les enfants au lieu de les équilibrer. Beaucoup de couples de parents et des parents élevant seuls leurs enfants doivent travailler et ne peuvent que très difficilement s’occuper de l’éducation de leurs enfants dans la journée.Par conséquent, déi Lénk s’engage pour une offre généralisée d’écoles publiques à plein temps, permettant ainsi à de nombreux parents de conjuguer vie professionnelle et familiale.

6. Pas de privatisation des services communauxSur le plan européen, les privatisations des services publics ont eu des conséquences dévastatrices pour la société. Entre-temps, beaucoup de communes ont recommunalisées ces services.déi Lénk s’oppose à toute tentative de privatiser des services ou biens publics dans les communes! De même, il faut que les grands projets d’investissement des communes soient effectués par le secteur public, ceci sans recourir aux soi-disant projets Public-Private-Partnersip (PPP), qui correspondent dans la majorité des cas à une privatisation insidieuse.

7. Redistribuer les richessesAu cours des dernières années, il y a eu aussi au niveau communal une redistribution des richesses sociales d’en bas vers le haut : les grandes entreprises profitables se sont vues attribuer des réductions d’impôts et, comme contrepartie, les citoyens doivent payer des taxes de plus en plus hautes (eau, déchets, etc.). déi Lénk s’engage pour faire augmenter l’impôt commercial – un impôt sur le bénéficie des grandes entreprises - afin que les entreprises profitables prennent de nouveau leurs responsabilités.

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Une ville industrielle en béton?Dans la „ville qui bouge“ , jadis bien connue sous le nom de „cité de fer“, la coalition DP/Déi Gréng , sous le prétexte d’urbanisme moderne et d’amélioration de la qualité de vie, pratique la destruction de notre commune.

Dans la „ville qui bouge“ , jadis bien connue sous le nom de „cité de fer“, la coalition DP/Déi Gréng , sous le prétexte d’urba-nisme moderne et d’amélioration de la qualité de vie, pratique la destruction de notre commune.

Oui, le modernisme et l’urba-nisme sont élevés à une soi-disante conception du monde, contre laquelle personne ne devrait s’élever. Elle est présen-tée comme étant indispensable, incontournable pour garantir la croissance. Or ces expres-sions modernes et visionnaires ne veulent dire rien d’autre que „bétonisme“ et „gigantisme“ à grande vitesse donc : la crois-sance à tout prix.

Sous cette coalition, les par-celles et places à bâtir sont traitées comme des actions en bourse. Il faut construire plus à tout prix. La construction, la location et la vente est confiée aux promoteurs privés. DP/Déi Gréng leur créent le cadre idéal : grâce au «troc » , ils peuvent ac-quérir des terrains publics et ont même le droit de publier leurs annonces sur «Differdange.lu».

Déi Lénk préconise une politique du logement différente : l’urba-nisme oui, mais un urbanisme digne de ce nom, social, écolo-gique et avec la participation des citoyens.

Dans cette article , nous aime-rions vous donner quelques exemples concrets de la poli-tique actuelle :

1. Dans la rue St Nicolas, le père fouettard semble avoir été en

congé quand le collège échevinal a planifié la construction du fa-meux bloc en béton. Le chaos de la circulation était programmé d’avance.

2. Il en est de même pour la fini-tion des « terrasses » , ou le coin grand-rue/rue Ch.Hausemer va tôt ou tard témoigner des conséquences néfastes des cette « revalorisation »

3. Quand aux propos hypocrites au sujet de la place des alliés: dès que ce quartier sera ter-miné, il fera lui aussi parti des nombreux cas problématiques.

4. Au «Thillebierg», où se trouve actuellement le terrain de foot-ball, l’éventuelle construction de résidences est hors de question pour déi Lénk. Il faut conserver à tout prix cet territoire en tant

que zone de protection natu-relle. Des projets écologiques pourront y être réalisés et ceci sans l’utilisation de béton.

5. Dans des espaces rendues étanches par le béton et l’as-phalte, l’eau de source ne peut plus circuler et s’écouler dans son cycle naturel. Cette res-source naturelle si précieuse qu’est l’eau de pluie devient, en s’écoulant maintes fois dans des canalisations, une eau polluée : il s’en va de soi que dans leur rage de construire , les acteurs de la politique actuelle passent outre ce problème écologique (et oui Déi Gréng !) Au lieu de s’atta-quer aux causes du problème, les acteurs de la coalition actuelle essaient de traiter les « symp-tômes » par des stations d’épu-ration vétustes et toujours plus dépassées par la tâche à réaliser.

Oui aux espaces de vie écolo-gique, non aux blocs de béton !

« déi Lénk Déifferdéng » s’en-gage pour la création de loge-ments qualitatives et écolo-gique, qui donne préférence aux matériaux de construction naturelles (bois, argile,...). Et surtout, les logements doivent être construit là, ou il y a moyen d’aménager le transport, sur-tout le transport public, d’une manière à ce que la situation du trafic se ne dégrade pas encore plus. Ainsi, nous revendiquons des projets pilotes de cités sans voiture. Une opportunité idéale a déjà était gaspillé au plateau funiculaire (lié au train et bus) – que c’était la dernière.

RAFFAELLI NelloPeintre-décorateur e.r., artiste.

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André HoffmannDéputé de déi Lénk.

Des impôts justes – et non des taxes injustes !Les impôts servent notamment à financer les infrastructures et les services publics.

La justice sociale exigerait que les grandes fortunes, les hauts bénéfices et revenus soient taxés plus que proportionnelle-ment, que les impôts (directs surtout) servent donc aussi à redistribuer du haut vers le bas, afin de réduire les inégalités sociales, et garantir à toute personne l’accès aux services et biens publics, indépendamment de son revenu.

Depuis des décennies, nos gou-vernements font le contraire : tout en enrichissant les riches par des cadeaux fiscaux succes-sifs, ils abusent de l’argument du « coût de revient » ou du principe du «pollueurs-payeur » pour augmenter les tarifs des biens et services publics – voir par exemple le prix de l’eau. La plupart des communes font la même politique.

En l’espace de vingt ans, le taux de l’impôt sur les bénéfices a été réduit de moitié, le taux maximal de l’impôt sur le revenu a été abaissé de 56% à 38% (main-tenant 39%), l’impôt sur la for-tune aboli. Les Etats membres de l’Union Européenne rivalisent pour les plus bas impôts sur les plus gros revenus, et le Luxem-

des accises – a augmenté plus fortement que celle des impôts directs. Ils font aujourd’hui 40% de toutes les recettes de l’Etat. Alors que le produit des impôts sur les bénéfices (impôt sur le revenu des collectivités) était jadis supérieur à celui de la TVA, aujourd’hui, c’est le contraire. Selon une étude la Banque Mon-diale, la charge fiscale des en-treprises au Luxembourg est la plus modeste de toute l’Europe ! Le petit consommateur paie, les actionnaires accumulent !

L’une des principales ressources financières des communes, l’im-pôt commercial communal (sur les

bourg participe allègrement à ce dumping fiscal.

Les impôts directs dépendent normalement du revenu ou de la fortune, ils sont donc passable-ment justes en principe, surtout s’ils sont fortement progressifs, comme l’était jadis l’impôt sur le revenu. Par contre, les impôts indirects comme la TVA ou en-core les taxes communales, ne dépendant pas du revenu, pèsent sur les petits et modestes reve-nus plus lourdement que sur les gros, et sont donc plus injustes. Or, au cours des dernières an-nées, le poids des impôts indi-rects – surtout de la TVA et

bénéfices) a été réduit progres-sivement par les gouvernements successifs – sans consulter les communes. Au lieu de résister, les communes augmentent leurs taxes, font payer leurs citoyens – et se sont mis même à concourir entre elles avec la réduction de l’impôt sur les bénéfices !

De la crise profonde que nous subissons, il faudrait tirer une tout autre leçon: réduire la concentration de la richesse au sommet de l’échelle sociale, supprimer les bulles financières – et rendre la richesse sociale à celles et à ceux qui l’ont créée par leur travail.

Une ville industrielle en béton?

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SCHNEIDER DanielÉtudiant19 ans

STOOS LiVendeuse e.r.63 ans

GUALANDRIS PackoDJ & Producer31 ans

DIDERICH JohnyCandidat indépendant33 ans

HINTERSCHEID LucFonctionnaire communal TICE48 ans

HODRI NoemiConsultante en portage de bébés25 ans

LABORIER SandraÉducatrice gradué31 ans

BISENIUS FredCantonnier55 ans

COLBACH ElianeChargée de cours55 ans

DECKER GuyChauffeur e.r.65 ans

DECKER Jean-ClaudeGraphiste51 ans

Eis Kandidaten/innen fir Déifferdéng.Nos candidats/es pour Differdange.

Page 11: Journal pour Differdange - septembre 2011 (2. édition)

MULLER JenniferÉtudiante23 ans

RAFFAELLI NelloPeintre-décorateur e.r.64 ans

SCHARTZ AlainCheminot e.r.55 ans

DIDERICH PaulFonctionnaire e.r.66 ans

DIEDERICH PascaleEnseignante45 ans

DECKER Sandra24 ans

DIDERICH GaryFormateur et chargé de projets, 28 ans

déi Lénk sur Facebook:www.facebook.com/lenk.lu

LOGELIN JeannotMédecin spécialisé64 ans

Eis Kandidaten/innen fir Déifferdéng.Nos candidats/es pour Differdange.

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