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1 WWW.LENK.LU Page 5 Le prix de l‘eau. Page 6 Des logements abordables. déi Lénk contre toute dégradation des acquis sociaux. Le message du gouvernement CSV-LSAP est un défi pour les salariés: soit ils acceptent de travailler 3 ans de plus, soit ils acceptent une réduction de leur pension de 15%. Or, l’augmentation du temps de travail pendant la vie aura comme conséquence une aug- mentation du chômage des jeunes qui accèderont plus tard au marché du travail. Les pré- tendues économies faites au niveau des pensions seront très probablement utilisées pour payer les indemnités de chômage et l’aide sociale aux concernés. déi Lénk est d’avis qu’après 40 ans de travail tous les assurés devraient avoir le droit de passer le soir de leur vie de la meilleure façon possible. ... (Suite Page 2) Conférence publique sur l’avenir des pensions. Le mercredi 21 septembre 2011 à 19h00 au Centre Nic. Braun, 472a, route de Thionville, Hespérange avec: • Thérèse GORZA Conférencière en matière de sécurité sociale, fonctionnaire auprès du Centre Commun de la Sécurité Sociale • André HOFFMANN Député de déi Lénk Nous répondrons à vos questions: • Où va nous mener la réforme des pensions annoncée par le Ministre Mars di Bartolomeo? • Sommes-nous vraiment aussi proches du «mur des pensions» annoncé ? • Est-ce une fatalité de devoir travailler plus longtemps si la durée de la vie s’allonge ? • Dans quels projets est investi l’argent des réserves du fonds de compensation? • Quelles sont les revendications de déi Lénk? La conférence sera présidée par Jean PAULUS. Une traduction orale directe vers le français est prévue.

Journal pour Hesperange

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Journal de déi Lénk Hesperange

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Page 1: Journal pour Hesperange

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WWW.LENK.LU

Page 5

Le prix de l‘eau.

Page 6

Des logements abordables.

déi Lénk contre toute dégradation des acquis sociaux.Le message du gouvernement CSV-LSAP est un défi pour les salariés: soit ils acceptent de travailler 3 ans de plus, soit ils acceptent une réduction de leur pension de 15%.Or, l’augmentation du temps de travail pendant la vie aura comme conséquence une aug-mentation du chômage des jeunes qui accèderont plus tard au marché du travail. Les pré-tendues économies faites au niveau des pensions seront très probablement utilisées

pour payer les indemnités de chômage et l’aide sociale aux concernés. déi Lénk est d’avis qu’après 40 ans de travail tous les assurés devraient avoir le droit de passer le soir de leur vie de la meilleure façon possible. ...

(Suite Page 2)

Conférence publique sur l’avenir des pensions.Le mercredi 21 septembre 2011 à 19h00 au Centre Nic. Braun, 472a, route de Thionville, Hespérange

avec:• Thérèse GORZA

Conférencière en matière de sécurité sociale, fonctionnaire auprès du Centre Commun de la Sécurité Sociale

• André HOFFMANNDéputé de déi Lénk

Nous répondrons à vos questions:• Où va nous mener la réforme des pensions annoncée par le Ministre Mars di Bartolomeo?• Sommes-nous vraiment aussi proches du «mur des pensions» annoncé ?• Est-ce une fatalité de devoir travailler plus longtemps si la durée de la vie s’allonge ?• Dans quels projets est investi l’argent des réserves du fonds de compensation?• Quelles sont les revendications de déi Lénk?

La conférence sera présidée par Jean PAULUS. Une traduction orale directe vers le français est prévue.

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(Suite de l’article en Page 1) ...

«Pension à la carte» augmente risque de pauvreté.

Même si le ministre de la sécu-rité sociale di Bartolomeo (LSAP) essaie de convaincre la popula-tion que personne ne sera forcée de travailler 3 années de plus, il souligne également que chacun est libre de conclure une assu-rance-pension complémentaire. Il parle, dans ce contexte, de « pension à la carte ». La réforme des retraites se dirige donc contre les personnes exerçant un travail stressant ou physi-quement difficile. Elle se dirige en outre contre les demandeurs d’emploi âgés et contre les tra-vailleurs qui ont cessé leur acti-vité professionnelle pour des raisons familiales, c.-à-d. en pre-mier lieu les femmes. Beaucoup

de salariés ne supportent pas une réduction de la pension et ne sont pas non plus en mesure de financer une assurance pen-sion complémentaire. Avec cette réforme des retraites, le CSV et le LSAP mettent sérieusement en cause le principe de la solidarité et ils favorisent la privatisation de notre système des pensions.

Supprimer le plafonnement des cotisations!

Les salariés ayant des finances solides ne paient des coti-sations que jusqu’à concur-rence d’un salaire mensuel de 8.878€. Cela correspond à cinq fois le salaire minimum légal. Toute somme gagnée au delà de ce montant est exempte de cotisations. Une suppression de ce plafond résoudrait beaucoup de problèmes d’un seul coup et

les spéculations en bourse faites avec l’argent de nos réserves seraient totalement superflues.

Fonds de retraite investit dans les armes à sous-munitions et dans l’énergie nucléaire.

Actuellement, 80% des réserves du fonds de retraite (c.-à-d. presque 9 milliards d’euro) sont investies dans l’industrie ali-mentaire, l’industrie pharma-ceutique, l’industrie cosmétique, la fabrication d’appareils ména-gers, l’industrie nucléaire et l’in-dustrie de l’armement. Les révé-lations de déi Lénk concernant les investissements du fonds de retraite dans les armes à sous-munition et dans l’éner-gie nucléaire, entres autres Tepco, exploitant de la cen-trale nucléaire de Fukushima, et EDF, exploitant la centrale

nucléaire de Cattenom, firent l’effet d’un coup de foudre.

Investir de manière raisonnable et durable!

déi Lénk exige que le fonds de re-traite fasse des investissements raisonnables dans l’intérêt des assurés, par exemple sous forme de prêts hypothécaires accordés pour l’acquisition d’un logement. Il pourra également investir dans les énergies renouvelables ou accorder des crédits aux petites et moyennes entreprises en vue d’assurer le maintien de l’emploi, voire de créer de nouveaux em-plois nécessaires pour assurer l’équilibre des caisses de pen-sion.

Oser plus de démocratie ?Voilà un slogan à la bouche des politiciens de tous bords. Hélas jusqu’ici sans suites visibles.

Déi Lénk / la gauche préconise à ce sujet le recours à l’introduc-tion, au niveau communal, du budget participatif permettant un réel renouveau politique :

• En privilégiant la participation populaire et l’engagement ci-vique par le biais de conseils de quartier pouvant jouer le rôle de contre-pouvoir à la démo-cratie représentative.

• En ouvrant les conseils de quartier à tous les habitants, les mieux placés pour connaître les investissements indispen-sables pour leurs quartiers.

• En confiant la direction des conseils de quartier aux habi-tants et non aux élus.

• En évitant de cantonner le rôle

des citoyens au seul vote élec-toral.• En permettant la participation à la construction du budget municipal, tout en priorisant les actions et équipements à réali-ser au niveau du quartier.

• En faisant du conseil municipal une vraie assemblée délibéra-tive tout en séparant le pouvoir exécutif du pouvoir législatif.

• En créant des commissions thématiques traitant des points comme transports et circu-lation, santé et assistance sociale, éducation, culture et loisirs, développement urbain ainsi que développement éco-nomique et fiscalité.

Sachant que la plus grande partie du budget communal est

accaparée par les dépenses de fonctionnement de la mairie, la part minime laissée par le bud-get aux investissements mérite forcément une attention parti-culière. En incitant les voisins à se regrouper, à collectiviser leurs problèmes, les habitants deviennent peu à peu les inter-locuteurs des services.

Le processus du budget partici-patif n’est donc pas seulement un outil de transformation ur-baine, mais avant tout un outil de transformation sociale.

Osons donc démocratiser ra-dicalement la démocratie !

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L’éducation et la prise en charge des enfants au sein de notre commune.Compte-tenu de sa proximité avec la Ville de Luxembourg, notre commune a un taux de croissance démographique soutenu, ce qui implique, bien entendu, une attention particulière au volet de prise en charge de l’enfance et à l’adaptation de l’offre éducative aux enfants en âge de fréquenter les établissements scolaires.

Force est de constater qu’en ce qui concerne la prise en charge des enfants en préscolaire et en maison relais, la demande dépasse largement l’offre et les listes d’attente pour obte-nir une place, dans n’importe quelle structure d’accueil, en crèche ou maison relais, sont indécemment longues (actuel-lement elles sont de deux ans), sans parler du total manque d’offre de prise en charge pour les enfants inscrits au cycle de l’éducation précoce. Une plus clairvoyante planification doit répondre immédiatement à la demande existante et donner une réponse adéquate pour les besoins futurs en tenant compte du rythme de crois-sance de la commune.

La population de notre com-mune est composée, en gros, d’une moitié de luxembourgeois et de l’autre moitié d’étrangers, d’où l’importance de ces struc-tures à plusieurs égards :

• elles permettent à tous les enfants une socialisation pré-coce et une éducation qui leur permettra de bien s’intégrer dans la vie scolaire par après;• pour les enfants étrangers, l’accueil des enfants dès le plus bas âge est la clef d’une par-faite intégration, de l’enfant

d’abord, mais également de toute sa famille, dans la vie sociale luxembourgeoise, sans oublier l’apprentissage, qui se fera tout naturellement par l’enfant, de la langue luxem-bourgeoise. Cela peut contri-buer sensiblement à diminuer le taux d’échec scolaire actuel ;

• la prise en charge des enfants est par ailleurs fondamentale pour toutes les femmes, et en particulier pour celles qui ne peuvent pas compter sur un ré-seau familial ou social d’appui, aussi bien pendant la recherche d’un emploi que pendant leur vie professionnelle ;

• les structures d’accueil des enfants donnent à toutes les femmes une opportunité, et spécialement à celles qui sont isolées, de nouer des contacts avec d’autres mamans et accé-der ainsi à un minimum de vie sociale de même que sortir de leur isolement ;

• elles permettraient aux en-fants issus de familles à pro-blèmes d’accéder à un envi-ronnement normal au moins pendant la journée et de pou-voir être aidés rapidement en cas de soucis.

Ce ne sont que quelques ar-

guments, mais de taille, qui plaident en faveur de l’urgence de la mise en place de telles structures de façon adéquate et, surtout, à un prix accessible, voire un accès gratuit.

Par ailleurs, le lien indissoluble entre la prise en charge des enfants et la cause de l’éga-lité homme/femme plaide da-vantage pour la mise en place urgente de ces structures d’accueil. En effet, tant que la carrière professionnelle d’une femme est soumise à l’existence même de ces structures, nous ne verrons pas plus de femmes dans des postes décisionnels, que ce soit en tant que membre des conseils d’administration, PDG d’entreprise ou même dans la vie politique.

Combien de femmes mariées sont contraintes, à contre-cœur, de démissionner afin de s’occuper de leurs enfants car il n’y a pas de structures d’ac-cueil? Comment peut-on faire face aux contraintes ou à des imprévus professionnels si on est liés aux horaires disparates des écoles? Combien de femmes sont obligées de travailler à temps partiel pour ces mêmes raisons ? Et quels seront leurs droits à la retraite par après ? Comment vont-elles s’en sor-tir en cas de séparation ou de divorce après une absence pro-longée du monde du travail ? Voilà les défis auxquels notre société se trouve déjà confron-tée du fait des erreurs du pas-sé. Il est temps de réagir, on est déjà en retard !

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Pour le développement durable de la commune!Au 21e siècle, le changement climatique et les ressources naturelles limitées exigent une politique qui agit en fonction de critères durables et écologiques.

Il arrive bien trop souvent qu’aucune instance politique n’ose vraiment prendre des initiatives et qu’elle en rejette la responsabilité: de la politique communale sur la politique nationale, de la politique nationale sur la politique internationale.

C’est pour cette raison que la politique environnementale ne jouait qu‘un rôle vraiment secondaire dans la politique communale de ces dernières années. Pour déi Lénk, un déve-loppement durable de la com-mune équivaut à une interac-tion de l’influence publique, de la participation des citoyens et de la création de conditions gé-

nérales à travers des décisions politiques, et cette interaction est susceptible de marquer un tournant du point de vue éco-logique.

C’est plus particulièrement dans le domaine des transports que la commune peut agir en tant qu’initiatrice.

Notre commune sombre dans le trafic journalier. La construc-tion d’énormes espaces de bu-reau au Howald, de même que la viabilisation du « Ban de Gas-perich » draine et drainera des milliers de voitures via le centre de Hespérange et ses alen-tours. S’il est vrai que la com-mune reçoit des recettes du fait de ces activités commerciales, il

n’en est pas moins vrai que la qualité de vie de ses habitants s’en trouve affectée. Une poli-tique de planification sérieuse devrait précéder les autorisa-tions de construire pour de tels bâtiments afin de garantir aux habitants, mais également aux travailleurs concernés, de re-joindre leur lieu de travail dans des délais acceptables.

Déi Lénk souhaitent donc:

• Un élargissement de l’offre des transports en commun, notamment par la création d’une ligne d’autobus Alzingen – Itzig – Luxembourg en passant par la “Izigerstee” ce qui réduira sensiblement les horaires. • Les transports en commun doivent rester sous contrôle communal: pas de transferts de services publics à des entreprises privées (p.ex. transport scolaire), ou bien recommunalisation des services déjà transférés. • Protection du personnel par des embauches sous le statut public. • Aménagement d’un P&R (Park and Ride) à l’entrée d’Alzingen près de la ligne ferroviaire Oetrange-Syren-Luxembourg. Création d’un arrêt et mise en place d’un train desservant régulièrement l’arrêt Howald (arrêt existant près du Cactus) et Luxembourg-Gare. • Aménagement de la voie réservée aux autobus dans la route de Thionville en ligne réversible, opérationnel dans le sens Hespérange-Luxembourg à la pointe du matin et dans le sens inverse à la pointe du soir. • Mise en place d’autobus adaptés à l’affluence des passagers; il est incompréhensible et un pur gaspillage d’énergie de circuler avec des bus articulés vides dans les ruelles d’Itzig les dimanches. • Orientation vers des transports en commun gratuits. • Elargissement systématique du réseau de pistes cyclables. • Offre de vélos publics sur l’ensemble du territoire.

• Développement d’une stratégie communale pour les transports, misant sur les transports en commun, le vélo et le piéton.

Page 5: Journal pour Hesperange

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Le prix de l‘eau.

L’eau du robinet doit être payée intégralement par les ménages, ce n’est qu’ainsi qu’on peut responsabiliser les gens – voilà l’argumentation des partis au conseil communal. Ils ont adopté la politique prônée par le ministre de l’Intérieur appartenant au CSV, y compris les Verts. Que faut-il penser de cette politique de «couverture des coûts» ?

Le prix de l’eau a augmenté substantiellement. Même sans avoir ouvert le robinet, l’eau coûte actuellement 27 euros/mois en taxes fixes de raccor-dement. Puisque la consomma-tion moyenne ne peut pas être réduite considérablement, ce sont surtout les consomma-teurs normaux qui sont les plus taxés.

Ménages touchés de façon sensible

Une famille de quatre, avec une consommation moyenne de 150 litres d’eau par jour, paye ainsi déjà une note non négligeable de 95 euros par mois. Elle s’ajoute aux autres augmentations de taxes (or-dures, etc.) et au renchéris-sement des prix de l’énergie (essence, gaz, électricité) que Monsieur Juncker veut sortir de l’indexation des salaires, avec l’accord des Verts.

Subventions en question

Si nous continuons de sub-ventionner l’eau par le budget communal, argumentent les Verts (session de la Chambre du 11.12.2008), donc en main-tenant à un bas niveau le prix de l’eau, nous subventionnons ainsi le «propriétaire de swim-ming pool» beaucoup plus que la «pauvre veuve». Et les Verts déclarent préférer financer des institutions communales sociales avec l’argent des aug-mentations des taxes. Un ar-gument pervers! Car d’autres institutions sociales sont sou-mises à la même politique des coûts et/ou à la privatisation. Et surtout, c’est le fait que les riches et les entreprises

payent moins d’impôts qui a servi de justification aux aug-mentations des taxes commu-nales. Ce que l’augmentation du prix de l’eau coûte de plus aux «propriétaires de piscines» n’est rien contre les impôts qu’ils ont épargnés. L’essentiel des augmentations des taxes est payé par les consomma-teurs moyens. Les Verts affir-ment qu’un litre d’eau du robi-net serait infiniment moins cher qu’un litre d’eau minérale et que néanmoins les gens achè-teraient de l’eau minérale. Donc les augmentations des taxes ne compteraient pas. C’est oublier qu’une personne boit entre un litre et demi et deux litres d’eau par journée. Mais il a besoin de 150 litres d’eau par jour. C’est donc un argument insensé. Par-fois on objecte qu’on devrait alors aussi financer d’autres produits de première néces-sité comme le lait ou le pain si on subventionne l’eau. C’est oublier que les produits agri-coles en Europe sont depuis longtemps fortement subven-tionnés par la politique agricole commune. Et c’est oublier que les prix du train, les entrées au

théâtre et aux manifestations sportives, sans parler de l’école publique, sont fortement sub-ventionnés.

Retour au 19e siècle

Depuis 100 ans le principe que les riches contribuent plus à la communauté par l‘impôt que les moins riches, est de mise pour que des be-soins fondamentaux comme l’eau, l’énergie, le transport, l’éducation, le théâtre, les piscines publiques puissent être satisfaits par la gratui-té ou des tarifs réduits. Cela s’appelle l’accès égal pour tous à des services communaux im-portants et c’est une mission essentielle des communes.

Il n’est pas contesté que le budget communal doit être en équilibre. Mais si d’un côté on décharge les entreprises qui font des profits et que de l’autre on charge les ménages, la question doit être permise: pour quels intérêts travaille une telle autorité communale ? Nous avons une autre concep-tion d’une politique communale

sociale et proche des citoyens. Le principe de «couverture des coûts» dégrade la res-source précieuse et vitale de l’eau en une marchandise, pé-nalise surtout les personnes à petit revenu et rend pos-sibles toutes sortes de priva-tisations. Le pouvoir public se rend ainsi superflu lui-même. La politique de pauvreté parti-cipe à ce retour au 19e siècle néolibéral. Ensemble avec les augmentations de taxes, une allocation de vie chère a été introduite. On peut la demander au secrétariat de la commune, en dévoilant sa situation finan-cière. Des citoyens deviennent ainsi des quémandeurs! C’est malheureusement cela la réalité de la politique CSV/DP.

On peut faire autrement.

Vous pouvez lire les propo-sitions de déi Lénk (50 litres d’eau gratuite, prix de l’eau échelonné) qui sont sociales tout en taxant doublement une consommation excessive d’eau, dans notre dépliant «Pour l’en-vironnement. Pour l’humanité».

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Acheter un logement sans crédit.Nous voulons développer systéma-tiquement la location-vente avec garantie de l’Etat. Ainsi, l’on pourra payer son logement par mensuali-tés, sans passer par une banque.

Des logement abordables!Habiter est un droit humain. Mais au Luxembourg beaucoup de gens ne trouvent plus de logement à un prix abordable.

Fin 2010, les loyers demandés pour un logement à trois chambres à coucher étaient en moyenne de 1.666 € (appartement) et de 1.841 € (maison)*. Avec la hausse des prix pour l’eau, le chauffage et l’électricité, les coûts de logement pour certaines familles dépassent le salaire minimum social brut de 1.757€.

Depuis 2005, les prix d’achat pour une habitation ont aug-menté de 20%. Pour un loge-ment avec 3 chambres à cou-cher, on demandait fin 2010 en moyenne 458.271 € (apparte-ment) et 540.550 € (maison)*.

Ces prix sont inabordables pour la majorité des gens.

Au Luxembourg, les loyers et les prix de vente exagérés ap-pauvrissent de plus en plus de personnes. Beaucoup de jeunes adultes doivent encore habiter chez leurs parents ou déména-ger à l’étranger parce qu’ils ne peuvent pas se payer un loge-ment. Cela ne peut pas continuer ainsi.

déi Lénk veut combattre efficacement les loyers et prix trop élevés ainsi que la spéculation im-mobilière.

*Source: Ministère du Logement - Observatoire de l’Habitat

1. Créer plus de logements abordables!

Les communes doivent enfin en-tamer une politique active pour créer un grand nombre de loge-ments abordables.

Pour cela il nous faut des agences communales et régio-nales pour la construction de lo-gements sociaux, financées par un fonds spécial. Ainsi plus de logements à coûts raisonnables seront créés.

2. Relancer l’économie en construisant des logements!

La construction de logements crée beaucoup d’emplois dans un grand nombre de métiers. C’est donc maintenant qu’il nous faut un programme public de construction. déi Lénk propose de créer annuellement 2.000 logements supplémentaires par les instances publiques (10.000 en cinq ans) pour rattraper le retard et diminuer la pression sur les prix du marché.

3. Responsabiliser les communes!

Par une loi, nous voulons pres-crire aux communes qu’au moins 10% des logements sur leur territoire doivent être des loge-ments sociaux. Il faut modifier la clé de répartition de l’argent public alloué aux communes, de façon à récompenser les com-munes qui créent des logements abordables et à punir celles qui n’en créent pas assez.

Des projets d’habitat

innovateurs.

Constructions nouvelles ou restaurations d’habitats

anciens, l’avenir réside dans des projets écologiques

nécessitant peu de ressources, de terrains et d’énergie

(bâtiments de basse consommation, habitat passif). En

même temps, de nouvelles formes d’habitat doivent aussi

permettre aux personnes âgées et handicapées de mener

une vie aussi autonome que possible.

Page 7: Journal pour Hesperange

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Gitt Member ! Devenez membre !Dir sympathiséiert mat déi Lénk? Member ginn ass nach besser: Matdenken, matschaffen, mathandelen – zesumme kënne mer méi bewegen a veränneren.

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Zeréckschécken: / Renvoyer à:déi Lénk Hesper • B.P. 1645 • L-1016 [email protected] • www.lenk.lu/hesperange Tel. +352 691 37 10 04

Memberskaart

Pour harceler lesspéculateurs…

…les logements inhabi-tés depuis longtemps de-vraient être mis à dispo-sition des personnes qui en ont besoin, notamment par l’expropriation des propriétaires d’immeubles en état d’abandon mani-feste, procédure courante en France (article 7 de la loi n°89-550 du 2 août 1989)

4. Construire des logements au lieu de spéculer!

Actuellement, l’on ne bâtit que sur seulement 3% des terrains constructibles potentiels. Tout comme la spéculation financière, il faut aussi empêcher la spé-culation immobilière. La loi de 2004 sur l’aménagement com-munal permet d’exproprier les

grands terrains constructibles contigus pour pouvoir réaliser immédiatement de vastes pro-jets de logements. En plus, nous

exigeons un gel temporaire des loyers et prix de vente en atten-dant de remédier à la pénurie en logements.

5. Renforcer les droits des locataires!

La loi sur le bail à loyer est mau-vaise pour les locataires; les procédures pour défendre ses droits sont trop compliquées. Nous voulons réformer les com-missions communales des loyers pour que les locataires puissent faire valoir leurs droits. Les bourgmestres ne doivent plus

Qu’attendent les communes

pour construire?

Quand une commune construit des logements sociaux, elle

est subventionnée par l’Etat à hauteur de 75% des coûts, et

même 100% pour des logements pour étudiant-e-s. Puisque

la commune encaisse tout le loyer, elle gagne même de l’argent

en créant des logements sociaux.

Pacte logement.Les communes doivent enfin se servir des possibilités de la loi

«pacte logement» de 2008: Pour chaque année où des terrains

constructibles sont laissés en friche et des logements restent

inhabités, l’impôt foncier sera doublé.

tolérer des conditions de loge-ment précaires comme p.ex. la location de chambres sans bain ni WC à des prix exorbitants.

Page 8: Journal pour Hesperange

STOOS Guy W.Caricaturiste61 ans

VALVASON ConcettaEmployée privée45 ans

Nos Candidates et Candidats pour les élections communales 2011

déi Lénk sur Facebook:www.facebook.com/lenk.lu

PAULUS JeanChauffeur56 ans

PLOUMIDIS SyméonFonctionnaire européen e.r.63 ans

REINERT MarcEmployé communal51 ans

SCHWARTZ Gertrude dite Anny Employée privée e.r., 78 ans

DOCKAL Thomas Etudiant19 ans

HOLZEM PatrickOuvrier49 ans

GORZA ThérèseEmployée Sécurité sociale58 ans

MARIN MariaRetraitée 66 ans

AGUILERA CastorOuvrier e.r.65 ans

BENEDETTI PietroConsultant indépendant52 ans

CENTOFANTI DanielaMédecin60 ans

DIAS LOURENCO Filipe Chauffeur de Bus39 ans