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1 Un autre Differdange – une autre politique est possible! Après les élections de 2005, la coalition DP/ Les Verts a montré son vrai visage. Ils ont tenté de donner l‘impression qu‘enfin il se passait quelque chose, après le marasme de la politique du LSAP. En réalité, les aspects sociaux, écologiques et démocratiques sont de plus en plus négligés. WWW.LENK.LU Page 3 Citoyens de Differdange: Indignez-Vous ! Malheureusement, depuis des années, les critiques exprimées par l‘opposition restent su- perficielles. Elle s‘oppose uni- quement à la manière dont la commune est gérée par DP/Les Verts. Mais, le problème majeur est le masterplan qui amènerait des (PPP – Parc des Sports / Aqua- sud), l‘échange ou la vente de terrains communaux à des en- treprises privées, la réalisa- tion d‘une culture événemen- tielle coûteuse qui entraîne une machine promotionnelle énorme (ARENA / campagnes d‘affichage ... (Suite page 2) changements structurels, quel qu‘en soit le prix et qui ferait, à la va-vite, de Differdange une ville „moderne et cosmo- polite“ (1). Y a-t-il quelque chose à redire à cela? Oui car, avec la coalition bleue-verte, la mise en oeuvre de ces jolis mots signifie la privatisation d‘établissements communaux Page 5 BIOSOLIDAR: Le projet de jardinerie locale. Page 6 Emplois décents au lieu de privatisation. DIDERICH Gary Chargé de projets 4motion asbl., Sécrétaire de déi Lénk Déifferdéng 5

Journal pour Differdange - septembre 2011

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Voici la nouvelle édition du journal pour Differdange! Découvrez nos analyses et revendications pour la Commune de Differdange.

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Un autre Differdange –une autre politiqueest possible!Après les élections de 2005, la coalition DP/Les Verts a montré son vrai visage. Ils onttenté de donner l‘impression qu‘enfin il sepassait quelque chose, après le marasme dela politique du LSAP. En réalité, les aspectssociaux, écologiques et démocratiques sontde plus en plus négligés.

WWW.LENK.LU

Page 3

Citoyens de Differdange: Indignez-Vous !

Malheureusement, depuis des années, les critiques exprimées par l‘opposition restent su-perficielles. Elle s‘oppose uni-quement à la manière dont la commune est gérée par DP/Les Verts.

Mais, le problème majeur est le masterplan qui amènerait des

(PPP – Parc des Sports / Aqua-sud), l‘échange ou la vente de terrains communaux à des en-treprises privées, la réalisa-tion d‘une culture événemen-tielle coûteuse qui entraîne une machine promotionnelle énorme (ARENA / campagnes d‘affichage ...

(Suite page 2)

changements structurels, quel qu‘en soit le prix et qui ferait, à la va-vite, de Differdange une ville „moderne et cosmo-polite“ (1). Y a-t-il quelque chose à redire à cela? Oui car, avec la coalition bleue-verte, la mise en oeuvre de ces jolis mots signifie la privatisation d‘établissements communaux

Page 5

BIOSOLIDAR:Le projet de jardinerie locale.

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Emplois décents au lieude privatisation.

DIDERICH GaryChargé de projets 4motion asbl., Sécrétaire de déi Lénk Déifferdéng

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(Suite de la page 1) ...pour des événements, …) et qui passe à côté des besoins de la population (Piste de ski et igloo dans le parc Gerlache).

Où réside le problème? Un ré-sultat de cette politique sera l’augmentation des prix de lo-cation et de vente des habi-tations. De plus, des emplois communaux seront supprimés (sans licenciements, mais éga-lement sans réembauche dans les nouvelles structures). La population ressent d‘ores et déjà l‘augmentation des taxes d‘ordures et d‘eau et elles ne s‘abaisseront pas d‘aussi tôt. Conjointement avec la politique actuelle du gouvernement CSV/LSAP, cela augmentera la pres-sion sur les jeunes, les familles monoparentales et les mig-

rants. Donc, toutes les person-nes à faible revenu.

Il s‘agit ici de changements en profondeur qui se font sans processus participatif et dé-mocratique. Differdange n‘a pas vu de forums citoyens, malgré les promesses de „dia-logue“. Les conseils communaux d‘enfants et de jeunes, le forum d‘intégration et le forum pour personnes âgées sont plutôt des éléments décoratifs, qu‘une vraie possibilité de participati-on des citoyens.

L‘opposition ne se rend pas compte de cette évolution et critique uniquement quelques symptômes isolés de cette stratégie néolibérale. Ainsi, elle ne convaincra personne.

Le seul fait de critiquer ne suf-fit pas. Des alternatives sérieu-ses et réelles sont nécessaires, afin de montrer aux citoyens de Differdange les choix qu‘ils devront faire concernant leur ville. Une ville, qui fonctionne comme une entreprise et qui veut attirer des investisseurs à tout prix ou bien une ville dans laquelle le prix des logements est accessible, les emplois sont sûrs, l‘autonomie par rapport aux énergies fossiles est at-teinte, une culture diversifiée peut s’épanouir, et où la co-habitation et l‘échange entre générations, classes sociales et différentes nationalités est une réalité? Et tout ceci par la par-ticipation active et coopérative des citoyens!

C(li)n d‘oeil 1

Cette caricature de Guy W. Stoos n‘a jamais été montrée à Differdange, bien qu‘elle ait été « commandée » pour la première édition de la galerie en plein air.

Pourquoi ? Parce que deux caricaturistes avaient remis un dessin portant sur le même thème. Le Service Culturel a ensuite décidé de ne montrer qu‘un des deux dessins. Lequel ?....... Celui en couleur ! Il était plus joli ! Et donc meilleur ! Voilà un exemple des allures souveraines du Service Culturel !

(1) Citation issue de la réponse du bourgmestre de Differdange, Clau-de Meisch, au comité citoyen pour la sauvegarde du parc Gerlache.

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Citoyens de Differdange: Indignez-Vous* !

La participation est un des mots d‘ordre officiels de la coa-lition DP/Les Verts. Daniel Schneider a été membre du pre-mier parlement des jeunes à Differdange et une démocratie vivante lui tient à coeur. Il jette un regard derrière la belle façade et revendique une participation réelle.

• Des réunions de citoyens où des discussions constructives seraient possibles; des forums ou plateformes citoyennes prises en compte et qui pour-raient éveiller l‘intérêt des enfants et des jeunes pour la politique.

• Les intérêts communs, mais aussi les avis divergeants sont perçus et conciliés. Une gou-vernance participative est mise en pratique.

• Par une intégration consé-quente des électeurs dans les processus de décision, l‘intérêt pour la politique pourrait se développer davantage, car les citoyens se sentiraient pris au sérieux.

L‘on pourrait s‘imaginer tout cela dans une commune partici-pative et équitable. Mais ce qui se passe actuellement à Differ-dange ne peut pas être dépeint sans avoir recours à des néolo-gismes...

Des projets participatifs trompe l‘oeil provoquent le contraire de la participation active que pourtant ils ar-borent comme devise

Pour que les changements structurels souhaités par la coalition DP/Les Verts soient possibles, les forums mention-nés plus haut devraient être des lieux de participation réelle et non pas servir uniquement

d‘alibi et d‘exemples pour les efforts des politiciens. Ils de-vraient exercer une influence réelle sur les décisions. Ainsi, les citoyens actifs ne se démo-tiveraient pas et continueraient à s‘impliquer dans le dévelop-pement de la commune.

Une telle influence n‘est cepen-dant pas perçue par la majorité des participants de ces forums. A long terme, les citoyens sont de plus en plus frustrés et par conséquent le fossé entre les humains et la politique se creu-sera davantage au lieu de dis-paraître.

Ainsi, on a promis au parlement des jeunes, dont le nombre de participants a fortement dimi-nué, un rôle consultatif. Lors de la seule réunion avec le col-lège échevinal, les membres ont revendiqué une participation systématique à chaque déci-sion concernant la jeunesse. Le collège échevinal n‘a cependant jamais eu recours au parlement des jeunes. Les jeunes motivés ont plutôt fait office d‘organi-sateurs d‘un marché au puces.

La triste conséquence de cette manière d‘agir démotivante a été la dissolution temporaire de l‘assemblée et est exemplaire pour la démocratie hypocrite de nos élus.

Comment expliquer autrement le manque d‘intérêt des jeunes pour la politique dans une com-

mune de plus de 20.000 habi-tants? Une jeunesse qui devrait être remplie d‘espoir et qui ne devrait avoir qu‘une envie: par-ticiper à l‘évolution positive de leur commune.

Avec la disparition de l‘espace politique la jeunesse est sym-bole d‘une commune dans la-quelle la démotivation fait le tour, dû au rôle d‘alibi, de déco-ration politique, auquel la poli-tique établie réduit les citoyens.

La disparition ou le manque de présence d‘opinions critiques à Differdange reflète une ten-dance dangereuse qui se re-trouve dans des systèmes poli-tiques dans lesquels la politique se fait du haut vers le bas et non l‘inverse.

Les réunions de citoyens, forums de personnes âgées, forums d‘intégration... té-moignent plutôt d‘un certain actionisme pour la galerie que d‘une participation citoyenne réelle

Un autre exemple qui illustre le paternalisme auquel sont sou-mis les citoyens de Differdange: les réunions de citoyens orga-nisées par le collège échevinal. Le plus souvent il s‘agit unique-ment de présentations de pro-jets déjà votés.

Les voix critiques ne sont pas entendues et les promesses, comme par exemple celle émise

lors d‘une réunion concernant la réorganisation du transport publique à Lasauvage, ne sont tout simplement pas tenues.

A l‘époque, on a promis aux habitants de ce village histo-rique de tout mettre en oeuvre pour adapter la liaison avec Differdange à leurs besoins et de commissionner une étude sur la fréquentation de la ligne d‘autobus. Deux ans plus tard, l‘horaire de bus reste inchangé et aucune étude n‘a été faite.

Une démocratie active est donc encore très lointaine à Dif-ferdange. Elle est uniquement cultivée en tant que façade. ‚déi Lénk‘ revendique, en revanche, une démocratie vivante. Le dé-clenchement d‘un vrai proces-sus de participation et l‘inté-gration de tous les citoyens et citoyennes dans les décisions concernant le développement futur de Differdange. Le par-lement des jeunes, le forum de personnes âgées et le forum d‘intégration se réuniraient plus régulièrement et participe-raient aux décisions et projets concernant le développement de Differdange.

(*Stéphane Hessel)

SCHNEIDER DanielÉtudiant en sciences politiques, membre du parlement national des jeunes.

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HINTERSCHEID LucChauffeur de bus TICEPrésident de l‘A.D.D.L.F.C.

Qui payera la facture?L‘eau courante devra être payée à son coût réel par les ména-ges pour que les êtres humains gèrent cette ressource de mani-ère responsable. Sur ce point, le conseil communal semble être d‘accord. Même l‘opposition. Cette politique est également dé-fendue expressément par le Ministre de l‘Intérieur.

Que penser de ce principe de „couverture des frais“?

Le prix de l‘eau a augmenté dans la Commune de Differdange en plusieures étapes depuis 2005 pour atteindre plus du double du prix de l‘époque. Même en ne faisant pas couler le robinet, le prix du raccordement de l‘eau et aux égouts s‘élève à 13€/mois. La consommation moyenne ne pouvant pas être diminuée signi-ficativement, ce sont justement les comsommateurs moyens qui seront affectés le plus par l‘aug-mentation du prix.

La facture des ménages grimpe

Pour un ménage de quatre per-sonnes, une facture d‘environ 233€ est à payer tous les 3 mois (pour une consommation moyenne de 150 litres par jour par personne), ce qui constitue dès à présent une charge consi-dérable.

Charge qui s‘ajoute à l‘augmen-tation des taxes d‘ordures et à celle de l‘essence, du gaz et de l‘électricité, que le premier mi-nistre Jean-Claude Juncker sou-haite d‘ailleurs rayer de la liste de l‘indice.

Mot-clé: subventions

Un argument que les Verts avancent (cf. séance de la chambre des députés du 11.12.2008): Si nous conti-nuons à subventionner l‘eau en maintenant le prix de l‘eau à un niveau inférieur au coût réel, nous subventionnons davantage ceux qui ont une piscine que la

pauvre veuve. Les Verts pré-tendent financer des établisse-ments communaux avec l‘argent encaissé par l‘augmentation des taxes. Mais de quels établisse-ments communaux parlent-ils?

Un argument pervers. Car même d‘autres établissements com-munaux, comme par exemple la maison de retraite et la piscine (cf. PPP, l‘article sur les pri-vatisations p.6) sont la proie du principe sacro-saint de la couverture des frais. Surtout lorsque les augmentations des taxes deviennent nécessaires parce que les impôts pour les riches et les entreprises dimi-nuent (p.ex. à travers la dimi-nution de la taxe commerciale). Ce que les propriétaires de pis-cines devront payer en plus pour l‘eau n‘est qu‘une fraction de ce qu‘ils économisent en impôts. La plus grosse somme sera payée par le salarié moyen qui s‘étouf-fera à long terme.

Les Verts prétendent qu‘un litre d‘eau du robinet est inifi-niment moins cher qu‘un litre d‘eau minérale et que les gens achètent quand même de l‘eau minérale. Par conséquent, l‘aug-mentation du prix de l‘eau ne pèserait pas sur le budget des ménages. Un argument insensé, peu digne d‘un parti politique sérieux. L‘être humain boit 1,5-2 litres d‘eau par jour. Mais il en consomme 150 litres en moyenne, car il ne remplira guère sa chasse d‘eau ou sa machine à laver d‘eau minérale!

Parfois un autre argument fait surface: pourquoi subventionner l‘eau avec de l‘argent publique et non pas d‘autres biens de première nécessité, comme par exemple le lait ou le pain? Ceci est cependant le cas depuis des décennies. Les produits agri-coles sont subventionnés for-tement en Europe (politique agraire commune). Souvent nous oublions également que nos billets de trains, les théâtres, les événements sportifs et les écoles publiques sont fortement subventionnés.

De plus, l‘eau provient de la nature et n‘est pas créée par l‘homme. Il s‘agit d‘un produit naturel et non d‘une marchan-dise!

De retour au XIXème siècle

On dit depuis 100 ans que les riches contribuent davantage au bien public que les moins aisés pour que les besoins élémen-taires tels que l’eau, l’énergie, le transport, les écoles, théâtres, piscines etc. soient accessibles à tous gratuitement ou à un prix abordable. Accès égal aux ser-vices communaux primordiaux! Cela constitue une des missions prinicpales d’une commune.

C’est ce qu’on appelle le principe de solidarité!

De plus, les Nations Unies ont déclaré l‘accès à l‘eau potable comme étant un droit fonda-mental.

Que ce but sera atteint avec le principe de la couverture des frais reste à voir.

Le fait que le budget de la com-mune doit être équilibré n‘est pas remis en question. Mais lorsqu‘on fait des cadeaux aux entreprises et que de l‘autre on augmente les charges des ménages, la question s‘impose quels intérêts sont défendusac-tuellemetn par la commune et le gouvernement. Cela n‘a à nos yeux rien à voir avec une poli-tique sociale et à l‘écoute des citoyens. Le principe du coût réel dégrade la matière première précieuse et indispensable qu‘est l‘eau au ni-veau d‘une simple marchandise. Il affecte surtout les personnes à faible revenu et permet en fin de compte une privatisation complète de l‘alimentation en eau.

Le secteur public se supprime ainsi lui-même. A cette régres-sion vers le XIXème siècle du capitalisme sauvage s‘ajoute la politique du bureau d‘aide so-ciale. Avec l‘augmentation des taxes a été introduite une allo-cation de vie chère que l‘on peut se voir allouée contre présenta-tion de sa situation financière.

Les citoyens sont ainsi rabais-sés au rang de quémandeurs!

Voilà à quoi ressemble en pra-tique la politique antisociale du DP et des Verts.

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BIOSOLIDAR:Le projet de jardinerie locale unit le passé et l‘avenir.

L‘ancien terrain de foot-ball des „Red-Boys“ (1) sur le „Wierkgaart“, qui malheureu-sement appartient à l‘entre-prise ArcelorMittal, se prêterait parfaitement à une jardinerie accompagnée d‘une apiculture!

Ce projet s‘inscrit dans la pro-position de „déi Lénk“ de clas-ser la totalité du „Thillebierg“ et de ses alentours, patrimoine naturel que nous avons hérité de nos ancêtres, comme site naturel protégé.

„déi Lénk“ s‘engage pour que la commune achète ce terrain. Il s‘agit d‘empêcher que ce terri-toire devienne la proie de „che-valiers brigands“ modernes, comme par exemple des pro-moteurs, spéculateurs et leurs vassaux politiques!

Il y aurait beaucoup de possibi-lités sur les 5000m2 du terrain de jeu!

La jardinerie pourrait apporter une contribution importante contre le chômage des jeunes et offrir également une alternative à d‘autres chômeurs et per-sonnes défavorisées (comme par exemple des personnes handicapées,...).

A côté de la création d‘emplois, le projet proposerait une for-mation solide en jardinage et de cette manière offrir aux jeunes un futur professionnel solide.

Additionnellement à la culture de légumes, il serait possible de récolter et d‘utiliser des fruits dans notre commune (il existe de nombreux vergers à Differ-dange, privés et communaux, „Kannerbongert“).

Les légumes seraient utilisés dans les maisons relais locales, au lieu de légumes bio importés et coûteux. Et assureraient ain-si une alimentation écologique (non seulement bio, mais aussi moins de pollution par le trans-port des denrées) pour nos en-fants. En outre, en cas de sur-production, le surplus pourrait être vendu sur le marché local.

La jardinerie et l‘apiculture seraient utilisés, comme par

exemple la „Naturschoul“ de Lasauvage, à des fins pédago-giques. Prinicpalement en tant qu‘activité continue de la mai-son relais pour montrer aux en-fants la nature et la provenance des fruits et légumes.

Le projet serait géré par une structure fondée sur le prin-cipe de la démocratie de base et qui permettrait la cogestion et la participation de tous les citoyens de Differdange. Une société coopérative assurerait que le projet n‘est pas récupéré politiquement ou abusé à des fins commerciaux. Les habi-tants pourraient acheter des parts et voter le conseil d‘admi-nistration (comme par exemple chez Co-Labor).

Ce projet pourrait redynami-ser le „Thillebierg“, sans que les ouvriers qui ont construit le „Wierkgaart“ se retournent dans leur tombe. „déi Lénk“ s‘engage de toute force pour ce projet phare social, écolo-gique et pédagogique, unique au Luxembourg.

(1) Seulement s‘il s‘avère, qu‘avec la construction des nouveaux terrains à Oberkorn et après dialogue avec les associations, qu‘il n‘y a plus besoin du stade « Thillebierg » comme terrain de foot.

Raffaelli Nellopeintre-décorateur e.r., artiste

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Emplois décents au lieu de privatisation. Apparemment on ne privatise pas à Differdange. C‘est en tout cas ce que prétend le bourgmestre lors de réunions publiques et c‘est également ce qui est inscrit dans le programme de la coalition DP/Les Verts de 2005.

Mais la réalité est différente. La piscine communale, par exemple, est financée par l‘argent publique et donc par tous les citoyens et citoyennes de Differdange, mais sera désormais utilisée à des fins lucratifs privés. Des entreprises de nettoyage privées, une entre-prise de bus privée qui gère le Diffbus,... Pas de privatisations?!

L‘Etat et les communes sont des regroupements de citoyens et citoyennes d‘un pays ou d‘une ville qui s‘unissent afin de satisfaire aux besoins de tous. Ceci constitue la base de la démocratie sur laquelle on s‘est mis d‘accord il y a de nom-breuses décennies. Une vraie justice sociale a été acquise au Luxembourg et plus spéciale-ment à Differdange, au cours de l‘industrialisation, par l‘engage-ment solidaire des mineurs qui se sont organisés en syndicats.

A côté de la satisfaction des besoins élémentaires, tels que le logement, l‘eau, l‘électricité, l‘éducation et la santé, ils ont également créer des infrastruc-tures de loisir. A Differdange, les exemples les plus connus sont probablement la piscine en plein air et le terrain de foot-ball du „Thillebierg“. La mobi-lité (trottoirs, pistes cyclables, routes et transports publiques) constitue également un devoir important de l‘Etat et des com-munes.

De l‘histoire ancienne? Tout le monde le sait?

Alors pourquoi permettons-nous, qui sommes, en tant que citoyens et citoyennes, pro-priétaires de ces services pu-bliques, qu‘ils soient insidieu-sement privatisés? Ou que, s‘ils

sont encore publiques, comme c‘est le cas pour l‘eau, tous les frais soient déchargés sur les ménages et que les mécanismes solidaires collectifs soient sup-primés?

Ou est-ce que tout le monde est d‘accord et nous avons juste une autre définition pour certains termes, comme par exemple „la privatisation“?

Cette définition se trouve sur Wikipédia. En se fondant sur cette définition, il faut consta-ter qu‘à Differdange, il y a bel et bien des privatisations qui se font.

3 exemples:

• Lorsque la coalition DP/Les Verts a introduit le Diffbus, ils n‘ont pas confié la gestion de celui-ci au syndicat intercom-munal TICE, mais à une entre-prise privée. Ceci est le cas encore aujourd‘hui.

• Pour effectuer le nettoyage des infrastructures communales, plusieures entreprises de net-toyage privées sont engagées.

• Les deux projets PPP (Pri-vate-Public-Partnership) pour le „Parc des Sports“ à Obe-rkorn, donc le Wellness-Center et les piscines, ainsi que pour le stade de foot, financés par la

commune, seront „isolés, dému-nis, séparés“ et gérées par des entreprises privées pendant 25 ans.

Et au conseil communal de Dif-ferdange il n‘y a pas eu d‘op-position à ce projet! CSV et LSAP ont seulement critisé des détails cosmétiques, au lieu de remettre en cause le principe en soi. Tous les partis politiques représentés au conseil commu-nal ont approuvé la „décision de principe“ du 1er octobre 2008 et ont ainsi accordé un crédit spécial aux deux projets PPP.

Aucune critique sur la priva-tisation qui s‘en suit n‘a été exprimée. Ce qui était sûr au moment de l‘approbation una-nime du modèle PPP: dans le futur, ce ne seront plus des employés communaux qui tra-vailleront dans la piscine. D‘ail-leurs, jusqu‘à l‘année électorale 2011, cette question n‘a inté-ressé aucun parti représenté au conseil communal.

Déi Lénk s‘engage pour que la commune cesse de privatiser et pour qu‘au contraire elle prenne à nouveau plus de res-ponsabilités pour les intérêts collectifs de tous les citoyens et citoyennes.

Le Diffbus (toujours gratuit) devrait à l‘avenir être géré par le TICE, également pour les habitants de Lasauvage. Les contrats avec les entreprises de nettoyage privées devraient être résiliés et remplacées par du nouveau personnel commu-nal.

Tout le possible devrait être mis en place pour se retirer de tous les projets PPP et pour que la commune reprenne elle-même ou conjointement avec les com-munes avoisinantes (p.ex. Sa-nem et Bascharage) la gestion de ces projets.

Privatisation(du latin privatus, PPP de privare, „isolé, démuni, séparé“, privatum, „pour l‘usage des particuliers“ et privus, „ce qui est pour soi“) désigne tout d‘abord le transfert (vente, chan-gement de forme juridique) d‘un bien publique vers la propriété privée. [1] De plus, on parle de privatisa-tion, lorsqu‘il y a déplace-ment de certaines activités jusqu‘ici publiques, vers le secteur privé. Ce déplace-ment engendre souvent une dérégulation. (Traduit à partir de la source: http://de.wikipedia.org/wiki/Priva-tisierung)

LABORIER SandraEducatrice graduée Graffiti asbl, Bénévole Epicerie Sociale Differdange

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Elections sans mener campagne.

„déi Lénk“ est un rassemblement poli-tique. Elle propose une plateforme pour tous ceux qui s’engagent pour un monde, et donc également pour des communes plus justes des points de vue écologique et social. L’appartenance au parti est donc secondaire et „déi Lénk“ ont toujours eu des listes ouvertes. Di-derich Johny est candidat indépendant sur la liste de „déi Lénk“ à Differdange et explique ici les raisons et les motiva-tions de son engagement.

DIDERICH JohnyCandidat indépendant, Co-fondateur de LIFE asbl.

La coopération entre personnes enga-gées, au-delà des appartenances à des partis, est pour moi une chose impor-tante. Chaque citoyen doit pouvoir par-ticiper à la politique, être entendu.

Pour moi, la politique, c’est quand des gens qui veulent améliorer les choses, se rassemblent pour développer et réaliser des idées. Il n’y a besoin d’aucun parti pour cela, parfois même ils gênent plutôt.

Mais passons aux choses importantes, le pourquoi, le pour quoi je m’engage.

Le „vivre ensemble“ est très important pour moi. Je veux connaître les gens qui partagent ma vie à Differdange. Beau-coup de gens ne connaissent plus leur voisins aujourd’hui, ne se saluent plus dans la rue. C’est pourquoi j’apprécie des initiatives comme la fête de voisinage et je m’engagerai pour qu’encore plus de choses soient entreprises dans cette direction.

Le bien-être de nos enfants me tient à coeur. En tant que père d’un enfant de 3 ans et en tant que chargé de cours, je connais bien les enfants, leurs pro-

blèmes, idées, souhaits. Et je compte m’engager exactement dans ce domaine. Je pense que nous manquons de ser-vices pour les enfants et les jeunes par exemple. Un projet de streetwork serait une bonne chose, surtout pour les ado-lescents. Le parc devrait disposer d’un endroit où les enfants et les jeunes peuvent empreinter de manière gratuite du matériel de sport, badminton, frisbee, diabolo, etc., comme c’est le cas dans le parc de Luxembourg-ville. Il y trouve-raient également des points de distribu-tion gratuite d’eau. Nous devons mettre en place plus d’alternatives à la Playsta-tion, la télévision et Facebook.

Au-delà de ceci, les domaines de l’envi-ronnement et du social comptent beaucoup pour moi. Je voudrai seulement esquisser quelques projets qui feraient de Differ-dange une ville plus proche de ses citoyens:

vivre ensemble: du logement multigéné-rationnel permettrait aux jeunes et aux seniors de vivre ensemble et de s’entraider

environnement: diminuer de 50% les émissions de CO2 par habitant jusqu’en 2015. Pour les montrer le bon exemple,

les services communaux devraient être entièrement neutres en matière d’émis-sions de CO2 jusqu’en 2015

covoiturage: mettre en place une cen-trale de covoiturage à Differdange, pour contrer le problème des parking man-quants et pour des transports durables

logement accessible à tous: 200 nou-veaux appartements avec un loyer en-dessous de €400 dans les 5 prochaines années

Démocratie de base: participation de tous les habitants lors de la planification de grands projets, à travers des referen-dums par exemple.

Et quelques autres mots-clé et projets intéressants: lieux de travail relocalisés, magasins gratuits, cercle d’échange, sans voiture, nature, solidarité.

Ceci donne une idée de la direction dans laquelle je m’engagerai. Si tu veux en sa-voir plus sur mes idées, n’hésites pas à me contacter ([email protected]). Et si tu veux travailler avec mois sur un pro-jet, ce serait avec un grand plaisir.

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