journal sept web

www.lavoixletudiant.fr

RÉUSSIR SA RENTRÉE

Les filièresparamédicales p. 13

Les serious games p. 7

Quoi de neuf sur les campus ? p. 4

EtudesSociétéActu

• OÙ S’INSCRIRE EN SEPTEMBRE ?• L’ALTERNANCE• BONS PLANS

Pratique

Etudes Métiers Société Culture Internet

Bimestriel - n° 96 - Septembre - Novembre 2011 - 0,95 €

Sport : unnouveau master

La faculté des sciences du sport etde l’éducation physique de Lille 2propose en cette rentrée un nou-veau diplôme : un master interna-tional en ingénierie du tourismesportif. Unique en Europe, ce cursusaccessible après un bac+3 s’appuiesur des cours dispensés en anglaiset dans plusieurs pays : en France àLille bien sûr, mais aussi au Portu-gal et dans un troisième établisse-ment à choisir par l’étudiant parmicinq autres universités partenairesen Grèce, République Tchèque,Roumanie ou au Liban.

Ecoled’ingénieursDepuis la rentrée, l’Ecole des Minesde Douai propose un nouveau mas-tère spécialisé «bâtiment à énergiepositive». Labellisé par la conférencedes grandes écoles, ce cursus est ou-vert aux diplômés de niveau bac+5.Il permettra de former des ingé-nieurs spécialisés dans la maîtrise del’énergie en construction, capablesde concevoir des bâtiments à basseconsommation (BBC).

ConcoursDans le cadre du prochain ForumMondial de l'Economie Responsa-ble de Lille, qui se déroulera du 15au 17 novembre prochain, unconcours vidéo est ouvert auxjeunes et étudiants autour du thème"Les différentes facettes de la ri-chesse d'une entreprise". Les candi-dats sont invités à réaliser une vidéode 30 secondes à 3 minutes pour il-lustrer ce qui fait la richesse d'une

entreprise, au-delà de sa perfor-mance économique : richesses hu-maines, environnementales... En sebasant sur l'originalité de la vidéo,son lien avec le thème, la qualité duscénario et des dialogues, un jury at-tribuera trois prix d'une valeur de1 000 euros chacun. Les vidéos se-ront également diffusées sur le sitewww.worldforum-lille.org et lors duWorld Forum de novembre. Date limite de remise des vidéos le30 octobre à [email protected] ou [email protected]. Règlement complet surwww.worldforum-lille.org/fr/concoursvideo

EnergiesLe Cesi d’Arras ouvrira en novem-bre prochain un nouveau mastèrespécialisé «performance énergé-tique et énergies renouvelables».En partenariat avec l’Ecole desMines de Douai, cette formationabordera des questions comme laqualité de l’air, le chauffage aubois, le photovoltaïque...

EDHEC : unenouvelle salledes marchés Des traders dans les écoles ? Lesétudiants vont en tout cas pouvoirse mettre dans la peau des profes-sionnels de la bourse : l’EDHEC aen effet inauguré début juin surson campus de Roubaix sa nou-velle salle des marchés. Depuis dixans, l’école disposait déjà d’un teléquipement. Mais avec son arrivéeà Roubaix il y a un an, l’EDHEC ena profité pour donner un coup dejeune à cet outil pédagogique. Lasalle des marchés compte désor-mais 21 postes à doubles écrans,contre 15 écrans simples aupara-vant, sur lesquels s’afficheront lesdonnées des marchés et desbourses de Chicago, Francfort, Lon-dres ou encore Singapour ! «Un teléquipement n’existe dans aucuneautre école française, voire même

européenne», explique JacquesChrissos, professeur de finance àl’EDHEC, «nous allons égalementdisposer d’une meilleure qualitéd’information financière qu’aupa-ravant». Financée par la SociétéGénérale, la salle des marchés ac-cueillera des cadres de la banquepour former les élèves à la finance.

RechercheLa Fondation Norbert Ségard a pourobjectif de valoriser les travaux derecherche. Dans ce but, elle orga-nise un concours ouvert aux jeunesingénieurs ou docteurs. Le but : pro-mouvoir et favoriser la créationd’entreprises technologiques inno-vantes. Pour y participer, les candi-dats doivent transmettre un dossieravant le 30 septembre, présentantle caractère innovant de leur projet,ses retombées par rapport auxgrands enjeux de société, ses pers-pectives de réussite, le mode demanagement envisagé et les moti-vation du candidat pour la créationd’entreprise.Envoi des dossiers le 30 sep-tembre au plus tard à [email protected]. Infos : www.norbert-segard.org

Nouveaudirecteur à l’ESJ

L’Ecole Supérieure de Journalisme(ESJ) de Lille a nommé en juin der-nier un nouveau directeur : MarcCappelle. Diplômé de l’école en1981, ce journaliste s’est rapide-

Septembre✔ Salon de la rentrée :

les 6 et 7 septembre à Lille Grand Palais. Toutesles infos pour trouver une formation enseptembre et bien préparer sa vie étudiante.Infos et invitations : www.lavoixletudiant.fr

✔ Salon des 1 000 emplois : le 7 septembre à Lille Grand Palais.Des centaines d’offres d’emploi à pourvoir àtous les niveaux de qualification.Infos et invitations : www.lavoixletudiant.frwww.jobrencontres.fr

Octobre✔ Salon Santé en Nord :

le 5 octobre à Lille Grand Palais. Recrutements,formations, prévention dans le secteur de lasanté.Infos et invitations : www.lavoixletudiant.fr.

✔ Journée «Étudier au Québec» : le 6 octobre de11h00 à 18h00 au CRIJ, 2 rueNicolas Leblanc à Lille. Tout pour préparer sesétudes dans une université québecoise.Inscriptions obligatoires sur le sitewww.etudierauquebec.fr

✔ Ecoles du secteur social et paramédical : pour une inscription dans ces écoles l’annéeprochaine, les dossiers d’inscription auxconcours sont à retirer et compléter entreoctobre et décembre.

Novembre✔ Salon de l’Etudiant et de la Formation de

Calais :le 4 novembre de 9h à 18h au Forum Gambettaà Calais.Infos et invitations : www.lavoixletudiant.f

✔ Salon de l’Etudiant et de la Formation deValenciennes et du Hainaut-Cambrésis :le 18 novembre de 9h à 18h au Fort Minique àValenciennes.Infos et invitations : www.lavoixletudiant.fr

✔ Salon des Formations Supérieures et de laRecherche :le 19 novembre de 9h à 18h à Lille Grand Palais.Infos et invitations : www.lavoixletudiant.fr

✔ Salon de l’Etudiant et de la Formation deDunkerque :le vendredi 25 novembre de 14h à 19h et lesamedi 26 novembre de 9h30 à 18h. Infos etinvitations : www.lavoixletudiant.fr

A NE PAS MANQUER !

NEWS Réalisé par Marie Chaillouréagissez en écrivant à :[email protected]

La Voix - l’Etudiant • Septembre - Octobre 2011 • Plus d’infos sur www.lavoixletudiant.fr2

ÉditoSurprise d’été dans le mondeuniversitaire régional !Ce fut une annonce en plein mois de juillet, àl’heure où les vacances sont déjà entamées : les3 universités lilloises se fédéraient pour multi-plier leurs chances de remporter une part dugrand emprunt lors de la session de septembre.Ce qui provoqua la perplexité et même la décep-tion des 3 autres universités de l’Artois, du Litto-ral et du Valenciennois.Espérons que ce soit la bonne stratégie : «se divi-ser pour mieux se recomposer», car il est impen-sable de ne pas envisager une démarche globalede l’enseignement supérieur régional et surtoutde sa recherche afin d’en assurer une meilleure li-sibilité au niveau national et surtout au niveau in-ternational !Voilà donc une rentrée que nous vous souhaitonssereine, pleine de bonnes intentions que vous par-viendrez à tenir pour aboutir à un succès en juin.Bon courage et bonne année !

P.R.

ment orienté vers la formation et lacoopération internationale. Il aainsi travaillé pour différents éta-blissements à Bucarest ou Sara-jevo. Il a également assumé desfonctions d’attaché audiovisuel ré-gional pour le compte du ministèredes Affaires étrangères. Avant sanomination à la tête de l’ESJ, MarcCappelle était depuis 2006 direc-teur délégué de cette même école.

Prépas43 : c'est le nombre d'étudiants quiintègrent cette année HEC, la pre-mière business school de France etd'Europe, après avoir suivi la prépadu lycée Saint-Jean de Douai. Unnombre impressionnant, tant pourle lycée, pourtant habitué à de trèsjolis scores dans ce domaine, quepour HEC : "c'est un résultat quinous réjouit et nous surprend enmême temps. C'est également unesurprise pour HEC dont le principalcontingent cette année ne sera pasissu d'un établissement parisien.C'est une première dans l'histoirede l'école", se réjouit ChristopheCadet, enseignant en classe prépa-ratoire.

Roubaix accueilleses étudiants

Le 5 octobre prochain, la mairie deRoubaix propose une soirée d’ac-cueil pour tous les étudiants de laville. Ecoles, IUT, facs... 10 000 étu-diants sont invités à participer àcette soirée dès 17h30 sur le cam-pus de l’EDHEC. Au programme : denombreux stands pour découvrir laculture, les transports, les assos...au sein de la ville. Les partenairesde la vie étudiante seront égale-ment présents comme le CROUS oules banques. Cet événement estaussi l’occasion de faire la fête.Cocktail, animation musicale etflashmob seront proposés aux par-ticipants avant un concert dugroupe Rubikband à la Cave auxPoètes à partir de 19h15. Les parti-cipants recevront également le«Kit de l’étudiant roubaisien» com-posé de guide, badge, sac, t-shirt...Entrée libre. Pour participer auflashmob, contactez mé[email protected]

Bourse DéclicsJeunesLa Fondation de France lance un ap-pel à candidatures pour les boursesDéclics Jeunes. Chaque année, unevingtaine de bourses d'un montantde 7 600 euros sont décernées à desjeunes de 18 à 30 ans, afin de leurpermettre de réaliser un projet per-sonnel dans des domaines commel'art, la culture, les sciences, l'envi-ronnement, le sociale, l'humani-

taire... L'année dernière par exem-ple, un jeune roubaisien bénéficiaitde cette bourse pour réaliser un filmdocumentaire sur un chantier de ré-insertion dans sa ville. Pour préten-dre à cette bourse, vous devez êtreâgé de 18 à 30 ans, faire preuved'une véritable vocation dans undomaine particulier, dans lequelvous avez déjà mis en oeuvre cer-tains projets, et enfin proposer unedémarche originale ou innovante.Pour participer, complétez le ques-tionnaire en ligne à www.fonda-tiondefrance.org/Nos-Actions/bourses-et-Prix dès le1er septembre. Attention le dé-pôt des candidatures est fixé au15 novembre au plus tard. Infos :[email protected]

Baby-SittingDating

Le CRIJ Nord-Pas de Calais organisele samedi 17 septembre un Baby-Sitting Dating : lycéens et étudiantspourront y rencontrer des familles àla recherche de la perle rare, etpourquoi pas décrocher un job pourl'année. A la rentrée, de nombreuxparents sont en effet à la recherched'un(e) baby-sitter pour faire gar-der leurs bambins le soir, le mer-credi ou le week-end. Un job parfaitpour des étudiants puisqu'il n'em-piète souvent pas sur leurs heuresde cours. Disposer d'un véhicule etdu permis est souvent un plus pource type de poste. Le samedi 17 septembre de 10hà 12h et de 13h30 à 16h30 à laMaison de l'Education Perma-nente, 1 place Georges Lyon àLille. Métro République-BeauxArts. Infos : 03 20 12 87 30.

Assises del’enseignementsupérieur

Le Conseil Régional Nord-Pas deCalais a lancé en juin dernier lesAssises de l’Enseignement Supé-rieur et de la Recherche. «L’objectifest que nous nous accordions surdes objectifs collectifs avec les uni-versités et l’Etat, en mettant l’ac-cent sur des priorités. Si nous res-tons dans le paysage actuel, nousrisquons de couler en deuxième di-vision», soulignait Sandrine Rous-seau, vice-présidente chargée del’enseignement supérieur et de larecherche au Conseil Régional. Carmême si certaines universités ontrécemment bénéficié des finance-

ments du plan campus ou de l’in-vestissement d’avenir, l’enseigne-ment supérieur dans la région re-vient de loin : alors que le Nord-Pasde Calais caracole dans le trio detête des régions pour son nombred’étudiants (149 381), il a histori-quement bénéficié de fonds moinsimportants sur ces questions. Dèsseptembre, des groupes de travailseront donc organisés autour dequatre axes principaux : la démo-cratisation et le développement del’enseignement supérieur, le déve-loppement de la recherche, la miseen valeur de la recherche et deschercheurs et enfin l’organisationet la structuration du paysage del’enseignement supérieur. A l’issuede ces débats, l’objectif est d’adop-ter pour la fin de l’année universi-taire 2011-2012 un schéma régio-nal de l’enseignement supérieur etde la recherche.

10ème mois debourseLa mesure était attendue depuislongtemps par les syndicats étu-diants. Dans un entretien accordéau journal Ouest France, le ministrede l'Enseignement supérieur et dela Recherche Laurent Wauquiez aannoncé le versement effectif dudixième mois de bourse promis parNicolas Sarkozy en 2009. Ce verse-ment interviendra "dès cette annéeuniversitaire. Les étudiants ayantcomplété leur dossier dans lestemps recevront un mois completde bourse dès septembre" expliquele ministre. 80 millions d'euros sup-plémentaires vont être mobiliséspour financer cette décision. Lessyndicats étudiants se félicitent decette mesure qui répond à l'allon-gement de l'année universitaire etaux nombreux coûts occasionnéspour les étudiants lors de la rentrée.

Deux nouvellesécoles à larentréeA la rentrée, deux nouveaux éta-blissements ouvrent leurs portesdans la région. L’Ecole de Commu-nication Visuelle (ECV) Nord Eu-rope, basée à Lille, proposera uncursus en cinq ans débouchant surun titre de concepteur-créateur encommunication visuelle. L’Ecole3 Axes ouvrira elle ses portes àTourcoing à partir d’octobre pro-chain. Elle proposera un cursus endeux ans en «ergonomie numé-rique et infographie web» et un au-tres en trois ans en «ergonomie nu-mérique et infographie 3D».

Nouveau salonLe 19 novembre prochain se dérou-lera à Lille Grand Palais la premièreédition du Salon des FormationsSupérieures et de la Recherche. Auprogramme : toutes les infos sur lesconcours d’accès aux grandesécoles, les filières d’excellence àl’université et les débouchés dansle secteur de la recherche.Infos et invitations :www.lavoixletudiant.fr

SommaireQuoi de neuf sur les campus . . . . . . . . . . . . 4-5

Votre avis sur la rentrée . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6

Le boom du «serious game» . . . . . . . . . . . . . . 7

Où s’inscrire en septembre ? . . . . . . . . . . . . 8-9

Une rentrée placée sous le signe de

l’alternance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10-12

Formation : étudier dans la paramédical . . . 13

Métier : paysagiste. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14

Les métiers de l’enseignement . . . . . . . . . . . 15

Les bons plans . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16

Internet : achetez groupé ! . . . . . . . . . . . . . . . 17

Concerts, expos, livres, CD et DVD. . . . . . 18-19

Interview: HK & les Saltimbanks . . . . . . . . . 20

LA VOIX-L’ETUDIANT (Bimestriel d’information sur les études)24, Façade de l’Esplanade - 59000 Lille Tél. 03 20 63 67 17

Directeur de la publication : Prune Richmond • Directrice de la rédaction : Prune RichmondRédaction : Khadija Abouchan, Marie Chaillou • Maquette : Audrey Liagre, Mathieu Pype •Publicité : Flavie Descamps, Nathalie Jarzebowski, Sylvie Beauvois, Corinne Maurier, Allison Houzet, AnneDufour, Louise Senlis • ISSN N° : 1282-0326 • Principaux associés : La Voix du Nord, Groupe l'Express Rou-larta • Imprimerie : Imprimerie Presse Flamande - Hazebrouck • Abonnement : 5,7€ - 37,39 Frs (un an : 6 nu-méros). Toute reproduction des images ou textes est interdite sans autorisation préalable.Dépôt légal à parution

La Voix - l’Etudiant • Septembre - Octobre 2011 • Plus d’infos sur www.lavoixletudiant.fr 3

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La Voix-l’Etudiant - Johanna Lehoux - Opération contact 24, Façade de l’Esplanade 59000 Lille


ACTU Réalisé par Marie chaillouréagissez à cet article :[email protected]

Le CROUS, qui gère notamment les bourseset logements en résidences universitaires,vient d'ouvrir une nouvelle antenne à Rou-baix. Avec plusieurs sites universitaires, denombreux lycées, instituts et récemmentl'implantation des 3 500 étudiants del'EDHEC, Roubaix s'impose depuis plu-sieurs années comme une ville étu-diante à part entière. Le CROUS y pro-pose désormais différents servicescomme le suivi des dossiers de bourse,des informations sur le logement enrésidence universitaire ou chez les

particuliers, des jobs étudiants... Une assistantesociale est également présente. Parallèlement, le CROUS a ouvert

cet été une résidence de dix-neuf logements universitaires sur la ville de Roubaix.Antenne CROUS de Roubaix, 28 place de la Liberté.Tél. : 03 20 73 54 31 ou 06 07 82 53 52.

VIE PRATIQUE

Après six ans de travaux, le chantier de rénovationde l’université Lille 3 se termine enfin. 41 000m2 ontété rénovés et réhabilités pour un coût total de 22millions d’euros. De nombreux bâtiments ont ainsiété mis en sécurité, mais le chantier a égalementpermis de développer l’accessibilité du campus auxpersonnes handicapées. Un nouveau centre de res-sources pour l’accompagnement à la formation aégalement été créé. Prochaine étape : la réhabilita-tion de la bibliothèque universitaire et la créationd’un Learning Center archéologie/égyptologieprévu pour 2015.

CHANTIER

Une nouvellecarte étudiantmultiservicesCette année, les étudiants des six universités pu-bliques de la région et de sept grandes écoles auronttous la même carte d'étudiant. Mais cette carte ne jus-tifiera pas seulement de leur statut. Elle sert aussi decarte de bibliothèque : grâce à elle, les étudiants pour-ront ainsi consulter et emprunter des ouvrages surtous les campus même hors de leur université d'ori-gine. Grâce à l'implication du CROUS, la carte serviraaussi de moyen de paiement dans les restaurants etcafeterias universitaires. Elle intègre également unporte-monnaie privatif, pouvant par exemple servir àrégler des photocopies.Certains établissements vontdévelopper d'autres fonctions comme le contrôled'accès aux salles, le vote électronique et pourquoipas l'attestation de présence aux examens.

Quoi de neuf sur les CAMPUS ?

RAPPROCHEMENT

En plein mois de juillet et à la surprise de tous, les trois universités lilloises (Lille 1, Lille2 et Lille 3) ont annoncé la création de l’Université de Lille. Pas question de fusion : lestrois établissements ont choisi de se fédérer pour se rapprocher. Ils resserrent ainsi leursliens pour agir de concert dans des domaines comme la recherche ou la formation conti-nue, et surtout pour gagner en visibilité. Cette décision serait motivée par la volonté deporter plus efficacement un dossier déposé dans le cadre du grand emprunt : le projetIDEX (initiative d’excellence). Jusqu’à présent ce type de projet était porté au niveau ré-gional par le Pôle de Recherche et d’Enseignement Supérieur (PRES) Lille Nord de France,une structure regroupant toutes les universités régionales ainsi que des grandes écoles.Pour donner plus de chances à leur dossier déjà retoqué au printemps dernier, les univer-sités lilloises ont donc décidé de faire cavalier seul.

Le CROUS débarque à Roubaix

Les trois universités lilloisesse fédèrent Lille 3 fait peau

neuve

Une section sport-étudeskitesurf unique en France vientd’ouvrir au lycée de l’Europe àDunkerque. Elle accueille déjàune trentaine d’élèves répartis

sur trois niveaux.


42 158 candidats se sont présentés auxépreuves dans la région. 51,8% des ad-mis ont décroché une mention : 1 721mention «Très Bien» ont même été at-tribuées.

Le bac 2011

C’est le coût de la rentrée pour un étudiant deprovince, selon l’indicateur de la FAGE (Fédéra-tion des Associations Générales Etudiantes). Se-lon le même indicateur, ce montant serait enhausse de 4,2% par rapport à l’an dernier.

2 265,80 €

A l’occasion du bac en juin dernier, La Voix-l’Etudiant était présent à la sortie des épreuves :vous reconnaîtrez-vous sur ces photos de bacheliers ?

Le plus jeune candidat était âgé de15 ans, le plus âgé de 58 ans.

85,8% : est le taux de réussite au baccette année dans la région, soit 1,4point de plus que l’an dernier. Les ba-cheliers du Nord-Pas de Calais se his-sent ainsi au dessus de la moyenne na-tionale de 85,6%.

Un label pourles diplômés Depuis la rentrée, Lille 1 propose à tous ses étudiantsà partir de la licence 2 un label international. Concrè-tement, ce label sera délivré aux étudiants justifiantd'un niveau reconnu en langue. Ils devront égalementavoir passé au moins deux mois à l'étranger dans lecadre d'un stage ou d'un séjour d'études. Enfin lespostulants au "label international" devront avoir suiviun module de communication interculturelle portantsur l'anthropologie, la sociologie, l'histoire... des cul-tures. Le label obtenu sera inscrit au diplôme, afin devaloriser le parcours de l'étudiant. "Le but est de tirervers le haut des étudiants, notamment dans une uni-versité scientifique. A la sortie ils peuvent avoir accès àdes postes avec un niveau de langue assez élevé. Or lesétudiants ne savent pas faire ressortir sur leur CV leurexpérience à l'étranger ou leur niveau en langue", ex-plique Janine Schafier, directrice des études langues vi-vantes, "l'objectif d'ici trois ou quatre ans est de label-liser la majorité des étudiants de licence".

INTERNATIONAL En images

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Lycée Saint-Jean-Baptiste de la Salle à Lille.

Lycée Saint-Vincent de Paul à Loos.

Lycée Montebello à Loos.

Lycée Valentine Labbé à La Madeleine.

TRIBUNE

Boucler son inscription, trouver un logement, terminer ses achats de fournitures... Le tout dansun contexte d’augmentation des coûts de rentrée pour les étudiants. De quoi faire deseptembre une période chargée voire stressante ! Et pour vous ?

Siham et Amélie, 18 ans, étudiantes en prépalittéraire et en fac de psychologie

Doriane, 26 ans et Coumba, 21 ans, étudiantes à l’Institut de Formation en Soins Infirmiers de Saint-André

-Comme j’ai déjà fait deux ans de prépa, je sais à quoi m’attendre à la rentrée, je suis prêtet j’ai déjà mon appart sur place.-Je vais essayer de travailler sérieusement en gardant le même rythme, j’espère que çaira ! Mon objectif est d’intégrer une école d’ingénieurs l’année prochaine, si possible uneécole en physiques.-Je n’ai pas trop ressenti l’augmentation des coûts de la rentrée. En prépa je n’ai que peude fournitures à acheter, juste quelques feuilles ! Et comme je suis boursier, mes frais descolarité sont gratuits.

Baptiste, 17 ans, étudianten bac STI arts appliquésau lycée Saint-Vincent-de-Paul à Loos

-Je rentre en terminale mais comme j’aifait une bonne première, je sais que toutva rouler cette année pour le bac.-Mon objectif c’est le bac mais surtout unemention. J’aimerais intégrer l’ESAAT(ndlr : Ecole Supérieure des Arts Appliquéset du Textile) de Roubaix l’année pro-chaine en BTS communication visuelle.L’école me jugera sur mes résultats aupremier et second semestre. Il faut que jesois bon et régulier toute l’année.-Dans ma section «arts appliqués», il y abeaucoup de matériel à acheter à la ren-trée. C’est un coût énorme, un simple pa-quet de feuilles coûte 10 € ! Heureuse-ment mon lycée a un partenariat avec unmagasin, ce qui permet aux étudiantsd’avoir une réduction de 10% sur leursfournitures.

-Amélie : on entre toutes lesdeux en première année donc onne sait pas trop à quoi s’attendre. Siham : Pour ma prépa j’ai quand

même eu des devoirs à faire cet été, des livres de philo à lire par exemple.-Siham : je sais que je vais devoir beaucoup travailler cette année mais le butest d’arriver jusqu’aux concours, c’est un mal pour un bien.-Siham : je n’ai pas trop senti l’augmentation de la rentrée mais je trouve in-juste que certaines écoles soient inaccessibles si on n’a pas d’argent. Sepayer une école de commerce à 8 000 euros, ce n’est pas ouvert à tout lemonde.

“Le coût desfournitures en arts

appliqués est énorme”

“Je suis prêt pour la rentrée“

Réalisé par Marie Chaillouréagissez à cet article :[email protected]

VOTRE AVIS SUR :La rentrée

“Encore envie de prolonger les vacances !”

-Doriane : J’ai encore envie de prolonger les vacances ! En plus c’est un peu le stresscar je passe mon diplôme d’infirmière à la fin de l’année...Coumba : Moi je veux aussi profiter car ce sera ma dernière année d’étudiante.-Doriane : L’objectif cette année c’est de réussir à concilier les stages, les cours, lesrévisions, les partiels... mais j’ai arrêté de faire des bonnes résolutions en début d’an-née, ça ne marche jamais !Coumba : Moi je vais vraiment essayer de réviser tout au long de l’année pour êtreprête pour les partiels.

Hugo, 19 ans, étudiant en prépa scientifiqueau lycée Wallon à Valenciennes


“Déjà des devoirs àfaire pendant l’été” -Charlie : c’est ma troisième année en tant

qu’étudiant, donc je me sens prêt pour larentrée.Baptiste : moi j’entre en première année.Mais ça va car j’ai déjà rencontré les étu-diants de la fac qui nous ont expliqué com-ment allait se passer l’année, les méthodesde travail, le matériel à avoir... Je m’étaisdéjà occupé de mon logement au momentdes portes ouvertes en février dernier. En cemoment c’est l’intégration des étudiants depremière année, tout se passe bien ! -Baptiste : en médecine, je sais que l’annéeva être dure, il va falloir s’accrocher. Mon ob-jectif est d’avoir mon concours, mais je nesais pas du tout ce qu’il en sera.Charlie : je vais essayer de rester constantdans mon travail, le but est d’avoir mon année.

“Avec l’intégration desétudiants de premièreannée, tout se passe

bien“

Charlie, et Baptiste,20 et 17 ans, étudiants en médecine àla Catho à Lille


SOCIÉTÉRéalisé par Khadija Abouchanréagissez à cet article :[email protected]

Après le secteur de l’armée et de la santé, les «jeuxsérieux» investissent les entreprises et les bancs des facset des écoles. Cette nouvelle génération de processusd'apprentissage a en effet de quoi séduire !

Le «jeu sérieux» voit le jour à lafin des années 1950 aux Etats-unis. «Tennis for Two» de Willian Hi-ginbotham avait été développé àl’époque pour rendre plus attrac-tive la visite d’un laboratoire spé-

cialisé dans larecherche nu-cléaire. Maisil faut atten-dre 2002pour décou-vrir le se-rious gamecomme on leconnaît ac-tuellement.Pour Julian Al-

varez, Chercheur en serious ga-ming et co-auteur «Introductionau serious game» la France veutcombler son retard sur les paysanglo-saxons. Si à la fin des an-nées 2000, ils n'étaient qu'une

poignée en France, aujourd'hui, lejeu vidéo sérieux, connaît un en-gouement sans précédent. Pourpreuve. Nathalie Kosciusko-Mori-zet, secrétaire d'État à la prospec-tive et au développement del'économie numérique, a lancéen 2009 un appel à projets ex-clusivement consacré aux se-rious games, doté d'un budgetde 20 millions d'euros. Tous lessecteurs d’activité sont suscepti-bles d'être tentés par cet outil decommunication. De l’industrie, autertiaire en passant par la forma-tion professionnelle. Le marchésemble donc prometteur dansl’hexagone !

Les origines du “serious gaming”

Le serious game est un moyen d’évaluation du candidat, à compléter avec d’autres outils.

Universités, écoles de commerceou d’ingénieurs… sont de plus enplus nombreuses à intégrer les Se-rious Games dans leur enseigne-ment. Même si la France reste en-core loin derrière les paysanglo-saxons. «Les jeux sérieuxprennent leur place dans les pra-tiques pédagogiques des ensei-

gnants au milieud'une gamme d'outilsqui s'élargit grâce àl'intégration des tech-nologies de l'informa-tion et de la commu-nication en classe»insiste Jean-PierrerRoyer enseignant àla Faculté libre deslettres et scienceshumaines de Lille.Pour Stéphanie, étu-diante en master demarketing à la catho«le jeu peut s’avérerêtre un moyen d’ap-

prentissage plus efficace qu’une for-mation traditionnelle car il réduitl’anxiété associée à la démarched’apprentissage». Les erreurs com-mises par les apprenants ne sontplus considérées comme un échecmais plutôt comme une phase dujeu indispensable et nécessaire.

Réduire l’anxiété et lesentiment d’échec

“Les jeux sérieuxprennent leurplace dans lespratiquespédagogiques desenseignants ”

• «Introduction au “serious game “» de Julian Alvarezet Damien Djaouti (Broché - 1 octobre 2010)

• «serious game : Révolution pédagogique» de Valé-rie Lavergne Boudier et Yves Dambach (Broché - 29 mai 2010)

• «Concevoir un “serious game “pour un dispositifde formation» de Béatrice Lhuillier (Broché - 3 juin 2011)

• www.jeux-serieux.fr

• http://games.eun.org/

• www.pole-images-nordpasdecalais.com

En savoir plus...

LE BOOM DU “serious game“

Aujourd’hui, la moitié des entre-prises du CAC 40 ont développéleur propre jeu vidéo pédagogique.Véritable outil de manage-ment, il est utilisé par les res-ponsables ressources humainespour la formation, le recrute-ment, la communication… Re-nault, la BNP ou la Société Géné-rale perfectionnent désormais laformation de leurs commerciauxavec une mise en situation vir-tuelle. La RATP entraîne ses

conducteurs avec le Bus TrainingGame. Selon Laurent Tremel, socio-logue, «en matière d'apprentissage,l'entraînement et la mise en situa-tion, est, ce qu'il y a de plus efficace»,selon lui, les salariés ne veulentpas être jugés, mais challen-gés…d’où l’intérêt du “seriousgaming”.Pour Hervé Vialle, responsable RHchez Renault même si cet outilconnaît un grand succès, il faut res-ter prudent quant à son application

dans le recrutement. «C’est surtoutun moyen d’évaluation du candidat,à compléter avec d’autres outils, unmoyen d’attirer les jeunes et de dé-clencher des candidatures sponta-nées». Pierre-André CARON, Maî-tre de Conférences en Sciences del'Education à Lille 1, estime quantà lui que «le jeu ne remplace pas lecontact avec le candidat, le seriousgame doit donc garder un contenupédagogique et rester dans une ap-proche de formation».

Le “serious game“en entreprise

La création du Pôle image par le Conseil Régional etLMCU a permis de créer un pôle d’excellence et de fairedu Nord - Pas de Calais, la troisième région française enmatière de création d’images numériques. Par laprésence de Supinfocom, le Valenciennois est un pôleréputé en matière de formation. La métropole lilloise quicompte une centaine de sociétés, est une référence dansles jeux vidéo et les serious games (Ankama, Hydravision,3Dduo, Wip:on).

Le Nord à la pointe du“serious gaming”

Le Nord-Pas de Calais a été la première région françaiseà miser sur le serious game. Organisés, il y a plus de troisans, par la Chambre de Commerce et d’Industrie du Va-lenciennois au Nouveau Siècle à Lille, cet évènementavait pour objectif de mettre en relation les producteurs,les entreprises et les institutionnels, les faire se rencontrerpour mettre en lumière les potentialités de ce nouveaumarché et pourquoi pas faire naître de nouvelles collabo-rations. Une première en Région Nord-Pas de Calais !

e.virtuoses : 1ère convention desproducteurs de serious games

“la France veutcombler son retardsur les paysanglo-saxons”

LES UNIVERSITÉS• Université des Sciences et Technologies

Lille 1Cité Scientifique, 59655 Villeneuve d’Ascq cedex, tél. 03 20 43 43 43, Service scolarité-inscription, Cité Scientifique, 59655 Villeneuve d’Ascq,tél. 03 20 43 43 33 ou 03 20 33 60 25, [email protected] Service universitaire d’accueil, d’information et d’orientation, insertionprofessionnelle (SUAIO), Cité Scientifique, 59655 Villeneuve d’Ascq, tél.03 20 05 87 49. www.univ-lille1.fr

• Université Lille 2 Droit et Santé42 rue Paul Duez, 59000 Lille, tél. 03 20 96 43 43, Service des études et de la formation, 42 rue Paul Duez, 59000 Lille,tél. 03 20 96 77 52. www.univ-lille2.fr

• Université Sciences Humaines etSociales Lille 3-Charles de Gaulle

Domaine universitaire du Pont de Bois, BP 60149, 59653 Villeneuved’Ascq cedex, tél. 03 20 41 60 00, Service universitaire accueil insertion orientation (SUAIO), Domaine uni-versitaire du Pont de Bois, BP 60149, 59653 Villeneuve d’Ascq cedex,tél. 03 20 41 62 46. www.univ-lille3.fr

• Université d’Artois9 rue du Temple, BP 10665, 62030 Arras cedex, tél. 03 21 60 37 00, Service d’accueil, d’orientation et d’insertion professionnelle (SAOIP), 9rue du Temple, BP 10665, 62030 Arras cedex, tél. 03 21 60 37 38Service études : [email protected] www.univ-artois.fr

• Université de Valencienneset du Hainaut-Cambresis (UVHC)

Le Mont Houy, 59313 Valenciennes cedex 9, tél. 03 27 51 12 34, Service information orientation-insertion professionnelle, Le Mont Houy,59313 Valenciennes cedex 9, tél. 03 27 51 10 32/33/29.www.univ-valenciennes.fr

• Université du Littoral Côte d’Opale (ULCO)1 place de l’Yser, BP 1022, 59375 Dunkerque cedex, tél. 03 28 23 73 73, Division des études et de la vie étudiante : tél. 03 28 23 73 33.Service universitaire d’accueil, d’information, d’orientation et d’inser-tion professionnelle (SUAIOP), Boulogne-sur-Mer : maison de l'étudiant,10 rue des Carreaux, 62200 Boulogne-sur-Mer, tél. 03 21 30 40 44,[email protected]. Calais : bâtiment de la BULCO, 50 rue Ferdi-nand Buisson, BP 699, 62228 Calais cedex, tél. 03 21 46 36 13,[email protected]. Dunkerque : maison de l’étudiant, 280 avenue del'Université, BP 5526, 59379 Dunkerque cedex, tél. 03 28 23 75 50,[email protected] www.univ-littoral.fr

• Université Catholique de Lille60 boulevard Vauban, 59000 Lille, tél. 03 20 13 40 00, Service accueil information orientation (SAIO), 60 boulevard Vauban,59000 Lille, tél. 03 20 13 40 06. www.univ-catholille.fr

• Université de Picardie Jules Verne (UPJV)Chemin du Thil, 80025 Amiens, tél. 03 22 82 72 72, Ligne UPJV Infos : tél. 03 22 82 89 89.Bureau universitaire d’information, d’insertion et d’orientation (BUIIO), Ré-sidence Les Portes de l'Université, 11 rue des Francs Mûriers, BP 2716,80027 Amiens cedex 1, tél. 03 22 82 64 00. www.u-picardie.fr


ETUDES Réalisé par Marie Chaillouréagissez à cet article :[email protected]

Alors que la majorité des étudiants bouclent leursderniers préparatifs de rentrée, d’autres n’ont pas encoretrouvé ce qu’ils allaient faire de leur année... Pourtantmême en septembre, il est encore possible de trouverune place dans certains cursus. Suivez le guide !

Vous avez passé l’été sans vousposer trop de questions sur votreannée. Ou toutes les filières danslesquelles vous avez postulé ontrefusé votre candidature ? Danstous les cas, le résultat est le

même : vous vous retrouvezen septembre sans aucuneidée de ce que vous allez fairede votre année. Les parentsvous mettent la pression pourque vous ne perdiez pas un an à

ne rien faire et vous, vous an-goissez pour votre avenir. Pas depanique : c’est sûr, il est plus quetemps de se bouger, mais il n’estpas trop tard pour trouver uneformation.

Trouver une solution pour cette année

Si vous avez décroché votre bacen juin, vous auriez dû vous ins-crire sur le site admission-post-bac.fr, qui gère les inscriptions dansl’enseignement supérieur pour les

bacheliers. Vous étiez sans doute surMars ou vous aviez la tête totale-ment ailleurs mais vous avez zappé

cette étape ? Malgré cet oubli, vouspourrez normalement trouver uneplace dans un établissement pour larentrée. Ne soyez pas trop exigeanttout de même : certaines filières

comme les grandesécoles de commerce oud’ingénieurs par exem-ple ont bouclé leurs ins-criptions. Même si vo-tre bac vous permetd’accéder de droit àl’université, certainesfilières ont déjà fait leplein également. Ce-pendant la procédure

complémentaire mise en placesur le site www.admission-post-bac.fr vous permet de vous ins-

crire dans des formations où desplaces sont encore disponibles :fac, BTS,... Vous devrez pour celaremplir un dossier décrivant votrescolarité depuis la classe de pre-mière, fournir des bulletins scolaireset vos notes. Vous pourrez formu-ler jusqu’à douze vœux, là oùdes places sont encore disponi-bles. Les établissements qui accep-tent votre inscription vous en infor-meront par e-mail : vous n’avez que24 heures pour leur répondre, fautede quoi leur proposition sera annu-lée. Surveillez donc votre boîte mailrégulièrement ! Attention : vousavez jusqu’au 23 septembre au plustard pour bénéficier de cette procé-dure.

La procédure complémentaire

Facs, BTS, écoles... : dans toutes ces filières, il reste des places pour cette année.

OÙ S’INSCRIREen septembre ?

■ Pour quelles études êtesvous-fait ?, Bruno Magliulo,éditions l’Etudiant, 14,90 €

■ Admissions post-bac, moded’emploi, Sophie de Tarle,éditions l’Etudiant, 8,90 €

Plus d’infos

“Vous pourrezformuler jusqu’àdouze voeux”

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Communication, gestion, arts,tourisme, transports...: dans cesdomaines, de nombreuses écolesprivées n’utilisent pas le sitewww.admission-postbac.fr pourleurs admissions. Rendez-vous surle moteur de recherche du sitewww.lavoixletudiant.fr pour décou-vrir tous ces établissements en ré-gion. Une fois votre école trouvée,ne vous précipitez pas trop : cer-taines de ces écoles proposent desdiplômes pas toujours reconnus à

des coûts de scolarité exorbitants.Avant tout vérifiez si le diplômeest certifié : cette informationvous donnera le niveau que vous at-teindrez à la fin du cursus (niveau IIIpour un bac+2, niveau II pour unbac+3/4, niveau I pour un bac+5).Renseignez-vous également sur lesfrais de scolarité : ils atteignentparfois plusieurs milliers d’euros. Avous de vérifier comment peut êtreéchelonné le paiement de l’année,et d’anticiper ce que pourrait vous

coûter toute une scolarité dans cetype d’établissement. Enfin avantde faire votre choix, rendez-voussur place pour visiter les locauxet découvrir les équipementsmis à la disposition des étu-diants. Cette démarche vous per-mettra de vous rendre compte dusérieux ou non d’un établissement.Vous pourrez en profiter pour poserdes questions plus précises sur letaux de réussite au BTS ou le de-venir des anciens.

Les écoles hors admission-postbac

Vous n’avez pas décroché le fa-meux sésame ? La solution laplus simple pour accéder à l’en-seignement supérieur est sansdoute de redoubler puisque lesredoublants multiplient par deuxleurs chances d’obtenir le bac. Toutefois le redoublement n’est pasla seule solution. Si vous voulezvous lancer dans des études spécia-lisées, sachez qu’il existe des cur-sus accessibles sans le bac dansle domaine du sport par exem-ple (les BEES, brevet d’Etat d’édu-cateur sportif), des arts (écolesd’arts appliqués), de la vente(écoles des chambres de commerceet d’industrie)... Certains établisse-

ments inscrivent également desélèves qui ont échoué au bac dansdes filières comme les BTS : in-dustrie, tertiaire, agricole... Les cur-sus sont variés mais soyez vigilants.Demandez à connaître le tauxde réussite au BTS de ces éta-blissements. Sans le bac, il fautvous attendre à fournir beaucoupde travail pour rattraper votre ni-veau et décrocher le diplôme endeux ans.Enfin si malgré votre échec au bac,vous voulez à tout prix accéder àl’université, sachez qu’il existe deschemins de traverse pour vous ymener : la capacité en droit estune possibilité. Proposée dans la

région à Lille 2, elle permet auxnon-bacheliers de préparer endeux ans une formation juri-dique pratique, débouchant sur lemarché de l’emploi, des études enlicence ou DUT de droit ou certainsconcours de la fonction publique.Mais attention : la capacité endroit est loin d’être la solutionmiracle pour rattraper un échecau bac. Elle est réservée à des pro-fils extrêmement motivés et prêts àfournir une bonne dose de travail.Même si elle est accessible sans lebac, ce cursus reste en effet diffi-cile : le taux d’échec en premièreannée de capacité de droit frôle parexemple les 80%.

Que faire sans le bac ?


ETUDES Réalisé par Khadija Abouchanréagissez à cet article :[email protected]

Plébiscitée par un nombre grandissant d’étudiants,l’alternance a séduit plus de 22 000 jeunes dans la région.Considérée désormais comme une voie d’excellence, lafilière offre un large choix de formations du bac+2 audiplôme d’ingénieur.

«Un jeune sur cinq devra êtreformé en alternance d’ici2015» c'est l'objectif, ambitieux,annoncé par Nadine Morano, Mi-nistre chargée de l'Apprentissageet de la Forma-tion profession-nelle en juindernier. La mi-nistre estimeque l’alternancepeut aider à lut-ter efficacementcontre le tauxélevé de chô-mage chez lesjeunes quis’élève à 20%.Le Gouverne-ment s'est d’ailleurs fixé pourmission de passer de 600 000jeunes en alternance à 800 000à l'horizon 2015, et à un millionà terme. Pour y arriver, plusieursnouveaux décrets ont été lancés

pour inciter les entreprises à ac-cueillir des apprentis. A l’image del’exonération de charges pendantun an pour toute embauche sup-plémentaire d'un jeune en alter-

nance, dans les entreprises demoins de 250 salariés. Ou encore,la mise en place d’un quota obli-gatoire de 4 % d'alternantsdans les entreprises de plus de250 salariés. Outre ces dispositifs

d’incitation, la France souhaites’inspirer de l’Allemagne et de sonsystème d’enseignement «dual».En effet, jusqu’aux plus hautesfonctions de l’Etat, le modèle alle-mand est fréquemment cité enexemple «Je ne crois pas à unplan miracle. Mais il y a des so-lutions qui existent et qui fonc-tionnent. C'est très simple, re-gardons l'Allemagne : 2/3 desjeunes y sont formés par alter-nance, contre 1/3 des jeunes enFrance. Voilà la différence. Lastratégie et l'objectif sont lim-pides, on va combler notre re-tard. L'alternance c'est une for-mule gagnante pour tout lemonde». L'Allemagne reste, pourles Français, l'un des meilleurs mo-dèles européens en matière d'ap-prentissage. Jugée comme unevoie d'excellence, l’alternance ou-tre-Rhin a séduit plus de 1,6 mil-lion de jeunes !

Le modèle allemand

L’alternance exige maturité et professionalisme le temps de la formation.

“Un quotaobligatoire de 4 %d'alternants dans lesentreprises de plusde 250 salariés”

Lancé en grande pompe en avril dernier par la ministrede l'Apprentissage Nadine Morano le « club de l'ap-prentissage » a pour vocation de valoriser la formationen alternance. Cette association (loi 1901), est compo-sée d'Alain BARATON, Jardinier en chef du château deVersailles, Gérard DOREY, Directeur exécutif de Carre-four proximité, Robert MAHLER, Retraité, ancien Prési-dent d’Alstom France, Franck PROVOST, Président Di-recteur Général du Groupe Provalliance , Michel ROTH,Chef cuisinier , Guy SAVOY, Cuisinier , Patrick SCI-CARD, Président du groupe Lenôtre…qui ont en com-mun d'avoir commencé leur vie professionnelle parl'apprentissage.

«Club apprentissage»

Une rentrée placéesous le signe deL’ALTERNANCE

LES MÉTIERS DU COMMERCEComme l’indique la Fédération du Commerce et de laDistribution, (FCD), la branche dénombre en France 5 000apprentis et 10 000 contrats de professionnalisation.La région Nord - Pas de Calais s’y illustre de façonremarquable puisque 1 apprenti sur 4 est formé dans cedomaine et 30% de la totalité des contrats deprofessionnalisation sont signés dans les métiers ducommerce.

Le saviez-vous ?

Les apprentis sont rémunérés en fonction de leurs niveau d’études et de leurs âges.

Retrouvez “Mention +”, une émission spécialisée sur l’éducationet les bons plans étudiants. 19h45.

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Sous la bannière alternance, on re-trouve deux types de contrat : ap-prentissage et professionnalisa-tion. Même s’ils semblentidentiques (rémunération, gratuitéde la formation, missions en entre-prise…), les contrats d’apprentis-sage et de professionnalisationsont sensiblement différents car ilsne préparent pas toujours auxmêmes formations, qualificationsou diplômes. Le contrat d’ap-prentissage est le plus ancien etle plus utilisé des dispositifs. Des-tiné aux jeunes de 16 à 25 ans (dé-rogations possibles), ce contratpeut préparer à un diplôme pro-fessionnel (CAP, Bac pro, BTS,

DUT…), un titre d’ingénieur ouencore un titre inscrit au Réper-toire national des certificationsprofessionnelles. La formation,quant à elle, peut se dérouler dansun CFA (Centre de Formation pourApprentis), une section d’appren-tissage en lycée professionnel ou àl’université. La durée du contratvarie de un à trois ans, avec unepossibilité de prolonger la duréeen cas d’échec à l’examen. Le contrat de professionnalisa-tion a pour objectif de favoriser lesformations répondant aux besoinsdes secteurs d’activité, soit près de200 branches professionnelles.Destiné en priorité aux jeunes âgés

de 18 à 25 ans, le contrat de pro-fessionnalisation peut être accordéaux demandeurs d’emploi (sans li-mite d’âge) et aux salariés CDIdont la qualification est inadaptée.À noter que seules les formationsreconnues dans le cadre d’unebranche professionnelle, commeles CQP (Certificats de Qualifica-tion Professionnelle), sont éligi-bles. La durée du contrat, compriseentre six et douze mois, prévoit untemps minimal de formation de15%, soit environ trois jours parmois. En cas d’accord de branche,la durée du contrat peut être por-tée de vingt-quatre mois, soit autotal 25% de temps de formation.

Apprentissageou professionnalisation ?

Après son bac STE, Guillaume part faire unBTS Génie des Équipements Agricoles à Ba-paume. «J’aime le domaine agricole depuisque je suis né, mon grand-père était agri-culteur, mon oncle tient son exploitationmaintenant». C’est pour cela que Guillaumechoisit, après son BTS, de continuer dans cetunivers et d’entrer en licence pro agroéquipe-ment à l’IUT de Béthune. «Les cours sontréalisés par des intervenants, des per-sonnes de terrain. Ils nous apprennent deschoses qu’on met en application le lende-main en stage.» Il ne sait pas encore ce qu’ilfera ensuite bien que le master l’intéresse.Mais ce master n’est pas en alternance et«quand on a goûté à l’alternance, c’est durde revenir à un programme normal». En pa-rallèle, il espère également être embauché parson entreprise.

Guillaume,21 ans, licence proagroéquipe-ment, IUTBéthune

Née sous l’impulsion de plusieursétablissements d’enseignementsupérieur, de représentants dumonde professionnel du Nord-Pasde Calais et de la Chambre deCommerce et d’Industrie Régio-nale, Formasup est une associationqui a pour vocation de gérer etcoordonner le Centre de formationd’apprentis (CFA) du supérieur afinde faciliter aux jeunes, l’accès àl’enseignement et à l’insertion pro-fessionnelle par le biais de l’ap-prentissage. Formasup propose

une vaste palette de diplômes dubac+2 à bac+5. Avec près de 10%des effectifs dans le supérieur, l’ap-prentissage est devenu une prioritépour la région comme pour les en-treprises. En témoignent, les25 établissements et les 70 filièresque compte la région.En Picardie, l'apprentissage s'ap-puie sur l'APISUP (Association Pi-carde pour l'enseignement et ledéveloppement de l'apprentissagedans l'enseignement Supérieur) etsur le Centre de Formation des Ap-

prentis (CFA IRFA-APISUP). Les for-mations concernées par ces struc-tures sont l’UTC de Compiègne,Sup de Co Amiens-Picardie, l’Insti-tut Polytechnique LaSalle Beau-vais, l’ESIEE (Ecole Supérieure d'in-génieurs en Electrotechnique etElectronique), l’ESCOM (Ecole Su-périeure de Chimie Organique etMinérale), le CNAM (Conserva-toire National des Arts et Métiersde Picardie), etc.Plus d’infos : www.formasup-npc.org - www.irfa-apisup.fr

Le CFA du supérieur

Contrat d’apprentissage -21 ans 21 ans et plusPremière année 41% 53%Deuxième année 49% 61%Troisième année 65% 78%

Contrat de professionnalisation -21 ans 21 ans et plus

55% à 65% 70% à 80%

La rémunération des apprentis et des jeunes en contrats de professionnalisation est calculée enpourcentage du SMIC. Celui-ci s’élevait à 1 365 € brut par mois au 1er janvier 2011 .

bien choisir ses études et son métier

SANTÉ EN NORDemplois, formations, prévention

Salon 05 octobre 2011 de 9h à 18h

A LILLEGRAND PALAIS2ème édition

De nombreux établissements, publics comme privés,préparent à des diplômes ou à des qualifications en alter-nance. Certains vous feront passer des tests pour éva-luer vos aptitudes. Pour les contrats d’apprentissage, lesprogrammes de formation sont bien établis. Les centresde formation d’apprentis (CFA) ne se consacrent qu’à laformation de jeunes menant à l’obtention d’un diplôme,et sont soumis au contrôle pédagogique de l’Educationnationale. Vous évitez ainsi les mauvaises surprises.Quant aux contrats de professionnalisation, soyez vigi-lants ! En effet, des organismes de formation privéspréparent également à des diplômes d’Etat (notam-ment des BTS), sans pour autant faire l’objet d’uncontrôle systématique. Avant de vous engager, deman-dez à visiter les locaux) et vérifiez le taux de réussite àl’examen peut être un bon indicateur du sérieux del’établissement qu’il soit public ou privé.

Choisir son école

L’école hôtelière ESHOTEL de Tourcoing pro-pose à la rentrée un Bachelor Hôtellerie et tourisme encontrat de professionnalisation accessible après unbac+2. www.eshotel.com

Le lycée Gaston Berger de Lille en partenariatavec la Faculté de finance, banque, comptabi-lité (FFBC) et l’Institut du marketing et du ma-nagement de la distribution (IMMD) de Lille 2,lancent en septembre une nouvelle licence 3 générale enalternance (contrat de professionnalisation). www.gas-tonberger.fr

En bref


Se former en alternance relève au-jourd’hui d’un choix et d’un enga-gement. Il est donc indispensa-ble d’affiner un véritable projetde formation. Pour cela ilconvient de s’interroger sur lediplôme préparé, leniveau de qualifica-tion visé et le métierenvisagé. Une foiscette première étaperéalisée, le choix du cen-tre de formation se feranaturellement. Des mil-liers d’organismes exis-tent sur le marché. Denombreux établisse-ments, publicscomme privés, prépa-rent à des diplômesou à des qualifications en alter-nance. Certains vous feront passerdes tests pour évaluer vos apti-tudes. Dans la mesure du possible,faites-vous aider dans votre re-cherche. Par ailleurs, méfiez-vousparticulièrement des publicitésvous promettant à la fois for-mation et emploi. Si un établis-

sement de formation peut ef-fectivement vous mettre en re-lation avec des entreprises, sonrôle est, d’abord, de vous assu-rer une bonne préparation à undiplôme ou à une qualification

que vous aurez choisie. Pour lescontrats d’apprentissage, les pro-grammes de formation sont bienétablis. Les centres de formationd’apprentis (CFA) ne se consacrentqu’à la formation de jeunes me-nant à l’obtention d’un diplôme, etsont soumis au contrôle pédago-gique de l’Education nationale.

Vous évitez ainsi les mauvaises sur-prises. Quant aux contrats deprofessionnalisation, soyez vi-gilants ! En effet, des orga-nismes de formation privéspréparent également à des di-

plômes d’Etat (notam-ment des BTS), sans pourautant faire l’objet d’uncontrôle systématique.Avant de vous engager, exi-gez la liste des cours, les ho-raires précis consacrés àchaque matière, demandezà visiter les locaux (salles decours, informatique, labora-toires de langue) afin d’éva-luer l’environnement danslequel vous allez étudier, etvérifiez la cohérence du

programme en fonction du di-plôme préparé. Quelle que soit laformule choisie, vérifiez avec l’em-ployeur que le programme corres-pond aux attentes de l’entreprise.Enfin, le taux de réussite à l’exa-men peut être un bon indicateur dusérieux de l’établissement qu’il soitpublic ou privé.

Un projet de formation

■ Hors-série l’Etudiant, «le guide de l’alternance etde l’apprentissage», 7,90 €

Plus d’infos

• Centre de Formation d’Apprentis Nord deFrance - www.cfa.ndf.cci.fr

• FORMASUP (Apprentissage de l’enseignement su-périeur dans le Nord-Pas de Calais), Parc des mou-lins, 7 bis avenue de la créativité, 59650 Villeneuved’Ascq. Tél : 03 28 33 75 20. www.formasup-npc.org

• www.lille-apprentissage.com : pour Consulter desoffres, déposer son CV sur ce site de la CCI de Lille.

• IRFA-APISUP (Institut Régional de la Formation par Al-ternance de Picardie) 36 rue des Otages, 80037 AmiensCedex 1. Tél : 03 22 82 80 80. www.irfa-apisup.fr

• www.formation.picardie.fr

Carnet d’adresses

Une fois de plus, cette année, le jury du concourscréa’sup va récompenser les meilleurs projets de créa-tion ou de reprise d’entreprise des apprentis de l’ensei-gnement supérieur en région Nord - Pas de Calais.Cette 5e édition aura lieu pendant le Salon Créer le8 septembre à Lille Grand Palais. Pour participer auprochain concours, il suffit d’être un apprenti inscritdans l’un des établissements de l’enseignement supé-rieur de la région, de rédiger un rapport d’une vingtainede pages, présentant un projet de création ou de re-prise et la stratégie adoptée pour le rendre viable.www.formasup-npc.org

Créa’Sup

D’après une étude du CEREQ, onconstate que plus le niveau dequalification des apprentis estélevé, plus leur taux d’insertionprofessionnelle est important. Onremarque également, que la

grande majorité desentreprises assimilele temps passé dansleurs locaux à unelongue période d’es-sai. C’est égalementpour elles, un bonmoyen de former dupersonnel tout en bé-néficiant en échanged’un travail à moin-

dre coût. «Si le jeune fait sespreuves sur le terrain, nous lui si-gnons systématiquement uncontrat d’embauche» souligne unresponsable des ressources hu-maines d’une enseigne de la

grande distribution. Et çamarche, puisqu’en moyenne, plusde la moitié d’entre eux intègreleur entreprise d’accueil. Dans lecas contraire, sachez que l’alter-nance vous offre tout de même,l’opportunité de vous immergertotalement dans le monde du tra-vail, de vous imprégner de sonmode de fonctionnement et deses particularités. Ce qui n’estpas négligeable, surtoutlorsque vous allez élaborervotre CV et que vous y affi-cherez une réelle expérienceprofessionnelle et nonquelques mois de stages.

Une passerelle vers l’emploi

“Un tauxd’insertionprofessionnelleimportant”

ETUDES Réalisé par Khadija Abouchanréagissez à cet article :[email protected]

“Vérifiez lacohérence duprogramme enfonction du diplômepréparé.”

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FORMATIONRéalisé par Marie Chaillouréagissez à cet article :[email protected]

Infirmière, kiné, opticien... Les métiers du paramédicalsuscitent régulièrement les vocations. Au-delà del’aspect valorisant de ces fonctions, ces carrièresassurent également un bel avenir aux diplômés.

Audio-prothésiste, ostéopathe,puéricultrice, pédicure-podo-logue... Le point commun entretoutes ces fonctions ? Ce sont desprofessions paramédicales. Et on

peut direqu’elles neconnaissentpas les crisessuccessivesqui nous bou-leversentpuisque cesfonctions res-tent très por-teuses enterme d’em-

ploi. Avec le vieillissement de la po-pulation et les nombreux départsen retraite de professionnels desanté, on connaît même des pénu-

ries dans certaines spécialités.Dans les cinq prochaines an-nées 200 000 postes seront àpourvoir rien qu’à l’hôpital !L’autre point commun à tous cesmétiers, c’est qu’un diplômed’Etat est quasiment toujoursobligatoire pour exercer. Il sanc-tionne une formation théorique etpratique d’un à six ans selon lesprofessions. Les bacheliers Ssont les plus nombreux à fran-chir la porte des écoles : ce sontsouvent eux les mieux armés pouraffronter les très sélectifs concoursd’entrée des écoles paramédicales.

Débouchés assurés !

Il existe plusieurs types de forma-tions paramédicales. Certains BTSpermettent de préparer en deuxans des cursus paramédicauxcomme le BTS diététique ou lesBTS opticien-lunetier. En deuxans, Lille 1 propose également unDUT génie biologique optiondiététique. Pour les autres cur-sus, la formation se déroule le plus

souvent dans des instituts spécia-lisés en soins infirmier (IFSI),masso-kinésithérapie (IFMK) ouen pédicurie-podologie par exem-ple. Dans certains cas, commepour de nombreuses formationsde manipulateur en radiologie etde kiné, le passage par la pre-mière année commune auxétudes de santé (PACES, ancien-

nement première année de méde-cine) est un plus pour réussir lesconcours d’entrée. La caractéris-tique des formations paramé-dicales est d’être très pra-tique : les périodes de coursalternent avec de nombreuses etlongues périodes de stages dansdifférents types d’établissementset de services.

Les formations

200 000 postes paramédicaux seront à pourvoir dans les hôpitaux d’ici 5 ans.

Pour la première fois en juin 2012, les étudiants sortantdes Instituts de Formation en Soins Infirmiers (IFSI) au-ront leur diplôme d’Etat et la reconnaissance du gradede licence (bac+3). Cette reconnaissance du niveaubac+3 va être appliquée à d’autres diplômes paramédi-caux comme les ergothérapeutes, les manipulateursradio, les psychomotriciens ou les audioprothésistes.Les kinés eux réclament une reconnaissance du niveaubac+5. Toutefois ces réformes ne répondent pas tou-jours aux attentes des étudiants : en mai dernier à l’ap-pel de la Fédération des Etudiants en Soins Infirmiers,8 000 étudiants se sont rassemblés à Paris pour mani-fester contre «la mise en place chaotique de la réformedes études et les conditions sociales des étudiants». Leministère de la Santé leur a promis le lancement degroupes de travail régionaux et d’une concertation na-tionale sur ces questions. Il devrait aussi se penchersur la formation des tuteurs de stage. Un comité desuivi de la réforme devrait également se réunir au moinstous les deux mois.

Des formationsen mutation

ETUDIERDANSle paramédical

Si vous optez pour une formationparamédicale, le plus souventvous ne pourrez pas échapper àla case «concours» : épreuves debiologie, physiques, QCM, testspsychotechniques... Les épreuves

varient d’une formation à l’autre.Les étudiants passés par unePACES sont souvent bien arméspour ces concours. Les autreschoisissent parfois de suivre unepréparation aux concours pour

multiplier leurs chances : denombreux organismes privésproposent ce type de prépa.Avant de signer, vérifiez le tauxde réussite au concours que vousvisez !

Les concours d’entrée

“Un diplôme d’Etatest quasimenttoujours obligatoirepour exercer”

Si vous êtes intéressé par une formation paramédicalepour l’année prochaine, sachez que les inscriptions auxconcours d’entrée se font très en avance. N’ayez paspeur de contacter très tôt les écoles pour vous renseigneret demander un dossier : certaines d’entre elles débutentces démarches dès maintenant. Le plus souvent, lesinscriptions aux concours pour une entrée en septembre2012 sont closes en décembre 2011. Alors ne ratez pas le coche !

Inscription :prenez de l’avance

Si vous êtes intéressé par les formations paramédicales, ne ratezpas le Salon Santé en Nord qui se déroulera le 5 octobre prochainà Lille Grand Palais. Au programme : des représentants des for-mations du secteur mais aussi des entreprises, des stands d’infor-mation sur les grandes questions de santé et des conférences surles études et les métiers médicaux, paramédicaux et sociaux.

Infos et invitations : www.lavoixletudiant.fr

A ne pas manquer


MÉTIER Réalisé par Marie Chaillouréagissez à cet article :[email protected]

S’il existe des espaces verts au cœur des villes, c’estgrâce à lui. Le paysagiste imagine, conçoit et met enœuvre les chantiers d’aménagement de ces lieux en villeou à la campagne.

Attention : le paysagiste n’est pasun jardinier qui passerait sontemps à planter et entretenir desmassifs fleuris. Bien en amont dece travail, son rôle est d’imagi-ner et de dessiner un projetd’aménagement extérieur :parc urbain, campus universitaire,

jardin d’un musée, aménagementd’une friche industrielle ou d’unebase de loisirs... Ses champs d’ap-plication sont donc très variés. Ilintervient également dans desprojets bien moins bucoliquescomme le tracé d’une autorouteou d’une ligne TGV, des chantiers

qui ont toujours un impact sur lepaysage et nécessitent qu’on leconsulte. La verdure étant de plusen plus sollicitée en aménage-ment d’intérieur, il peut égale-ment travailler sur un mur végéta-lisé pour l’immeuble d’uneentreprise par exemple.

Un concepteur d’extérieur

Une fois son projet défini, il inter-vient pour mettre en œuvre lechantier : négociation avec leclient ou les fournisseurs,conception des plans détaillés,organisation des travaux... S’ilmène son propre chantier, le pay-sagiste est rarement isolé dansson travail. Il est le plus souvent

intégré à une équipe comprenantdes architectes, des urbanistes etdes ingénieurs. Enfin en amont detout chantier, le paysagiste peutêtre sollicité pour participer à desétudes préalables d’environne-ment, d’impact, de programma-tion et d’aménagement. Le paysagiste peut exercer sa pro-

fession dans plusieurs cadres.Dans le privé, on les retrouve ausein d’agences ou de bureauxd’études. De nombreux débou-chés existent également dans lesecteur public et para-public.Après plusieurs années d’expé-rience, certains exercent en li-béral.

Mener un projet de A à Z

Architecte du végétal et de l’environnement, le paysagiste améliore lecadre de vie.

Parcs, jardins, musées, sites historiques,... Les champs d’application du paysagiste sont multiples.

Le titre de paysagiste n’est pas pro-tégé : de nombreux professionnelspeuvent donc se prévaloir de cettefonction. La Fédération Fran-çaise du Paysage reconnaîtnéanmoins six écoles formantdes paysagistes concepteurs :l’Ecole Nationale Supérieured’Architecture et de Paysage deLille, l’Institut National d’Horticul-

ture et de Paysage d’Angers, l’EcoleNationale Supérieure de la Natureet du Paysage de Blois, l’Ecole Na-tionale Supérieure d’Architecture etdu Paysage de Bordeaux, l’EcoleSupérieure d’Architecture des Jar-dins de Paris et l’Ecole Nationale

Supérieure de Paysagiste de Ver-sailles (qui dispose aussi d’un site àMarseille). Ces cursus délivrent dif-férents diplômes : le diplôme depaysagiste DPLG (diplômé par legouvernement) se prépare en qua-tre ans après un bac+2, comme àl’Ecole Nationale d’Architecture etde Paysage de Lille. D’autres écolesproposent des titres d’ingénieur

paysagistecomme le Pôle Pay-sage du GroupeISA à Lesquin(ITIAPE), en troisans après unbac+2. Enfin sivous ne voulez pasopter pour des cur-sus longs, sachezqu’il existe une li-cence profession-nelle aménage-ment paysager à

Lille 3 et à l’Université d’Artois, etque l’Institut de Genech proposeen un an après un BTS un certificatde spécialisation collaborateur duconcepteur paysagiste et une li-cence conduite de chantiers enaménagement paysager.

Comment devenirpaysagiste ?

“Son rôle estd’imaginer et dedessiner un projetd’aménagementextérieur ”

• Les métiers de l’environnement,Dominique Perez et Roseline Goiran-guide, guide l’Etudiant n°518, 12,90 €

• Site de la Fédération Française duPaysage : www.f-f-p.org

Plus d’infos

PAYSAGISTEl’architecte del’environnement

La fonction de paysagiste se situeà la croisée de plusieurs mé-tiers : architecte, horticulteur, so-ciologue... Les compétences re-quises pour exercer sont doncmultiples. Il doit bien sûr, avanttout, disposer de connaissancespointues en physiologie végé-tale, botanique et horticulture.

Mais il doit également être rompuà l’architecture et aux aména-gements qui peuvent être utiliséspour entretenir ou valoriser lepaysage : éclairage particulier,système d’arrosage, terrasses...Dans ses projets il doit égalementfaire preuve de créativité etd’un sens artistique, tout en te-

nant compte de contraintes bud-gétaires ou architecturales. Enfinle paysagiste travaille avant toutpour améliorer l’environnementd’une population : il doit doncêtre au fait de problématiquessociales, économiques ou his-toriques du lieu sur lequel iltravaille.

Un professionnel multicompétent

Les métiers de L’ENSEIGNEMENT

Retrouvez plus de fiches métiers sur www.lavoixletudiant.fr

MÉTIER Réalisé par Marie Chaillouréagissez à cet article :[email protected]

Des classes de maternelles jusqu’au CM2, les professeurs des écoles sont les ré-férents pédagogiques des élèves. Forcément leurs missions peuvent varier selonle niveau auquel ils enseignent. Chez les plus petits ils mettent en place des ac-tivités pour développer l’apprentissage du langage et la sociabilisation parexemple. En primaire ils doivent faire preuve d’une grande polyvalence pour en-seigner aussi bien le français que les maths, l’histoire-géo ou l’anglais. Mais letravail du professeur des écoles ne se réduit pas aux heures d’enseignement : ilconsacre également en moyenne une vingtaine d’heures dans la semaine auxréunions diverses, à l’aide aux élèves en difficulté, à la relation avec les parentset bien sûr à la correction des copies et à la préparation des cours.

Depuis l’an dernier, les professeurs des écoles doivent être inscrits en masterpour passer le concours de recrutement de professeur des écoles (CRPE). Ils seprésentent aux épreuves au début de la seconde année de M2. En théorie toutétudiant de master peut se présenter aux épreuves, quelle que soit sa spécialité.Le mieux est évidemment de choisir un master dans l’une des disciplines ensei-gnées en primaire (maths, français, histoire...). Il existe également un masterspécifique «professorat des écoles» proposé par l’Institut Universitaire de For-mation des Maîtres Nord-Pas de Calais, qui permet entre autres de réaliser108h de stage en responsabilité en M2. Pour exercer dans le privé le parcoursest le même, sauf qu’il faut s’orienter vers l’Institut de Formation Pédagogiquede Lille ou d’Arras : ils proposent un diplôme pré-professionnalisant aux métiersde l’enseignement et des masters spécialisés dans l’enseignement et la forma-tion pour exercer dans les établissements privés sous contrat.

Le salaire net après deux ans de carrière est de 1 666€.

Les métiers de l’enseignement font parfois rêver certains : peu d’heures decours, beaucoup de vacances... Mais attention, ces critères sont loin d’être suf-fisants pour déterminer un choix d’orientation. Le métier exige en effet beau-coup de patience et une capacité d’adaptation aux élèves. Il est primordial demultiplier les expériences auprès des enfants pendant ses études : animation,centres aérés, colonies...

LA FONCTION

LA FORMATION

LA RÉMUNÉRATION

LES CONSEILS

Dans une université, comme son nom l’indique, l’enseignant-chercheur cumuledeux casquettes. Il dispense des cours aux étudiants dans une discipline très spé-cialisée comme la littérature antique, la physique quantique ou le droit pénal...Mais il doit également consacrer une grande partie de son emploi du temps à larecherche appliquée ou fondamentale au sein d’un laboratoire de recherche oud’un centre de recherches et à la rédaction de publications. Il doit donc à la foisfaire preuve d’une excellence académique dans sa discipline de prédilection,mais aussi être un bon pédagogue pour transmettre ses connaissances à desétudiants qui n’ont parfois jamais abordé sa spécialité. Il peut également accom-pagner des étudiants lors de leur thèse et participe à l’élaboration des forma-tions. Il existe deux grandes catégories d’enseignants-chercheurs : les maîtres deconférence et les professeurs des universités. Ce dernier est titulaire d’une habi-litation à diriger des recherches (HDR).

Le cursus à suivre pour devenir enseignant-chercheur n’est pas de tout repos.Avant tout huit années d’études au minimum sont nécessaires pour décrocherun doctorat. Ce prestigieux diplôme est cependant loin d’être suffisant pour ob-tenir un poste : les candidats doivent ensuite s’inscrire sur une liste de qualifi-cation. S’ils sont sélectionnés par le Conseil National des Universités, ils peu-vent alors passer les concours de recrutement dans les universités. Après êtrepassé devant un jury de sélection, le candidat est enfin nommé par le conseild’administration de l’université.

Le salaire net après deux ans en poste est de 2 300 €.

Le parcours pour arriver au métier d’enseignant-chercheur est long et labo-rieux : il est réservé aux étudiants les plus brillants. Il suppose également unbon sens du contact : les travaux des candidats puis des professionnels sont eneffet régulièrement soumis aux regards de leurs pairs dans le cadre de jury, oude publications par exemple. Ils sont également en contact régulier avec lesétudiants. Une grande motivation est nécessaire pour accéder à ces métiers : lespostes sont peu nombreux. Les disciplines qui recrutent le plus sont les lettres,les sciences humaines, les sciences de la vie et la médecine.

LA FONCTION

LA FORMATION

LA RÉMUNÉRATION

LES CONSEILS

Professeur des écoles Enseignant-chercheur

La Voix - l’Etudiant • Mois - Mois 2010 • Plus d’infos sur www.lavoixletudiant.fr15


BONS PLANS Réalisé par Marie Chaillouréagissez à cet article :[email protected]

Tous à vélos !Ca y est ! Après d’autres grandes villes comme Parisou Lyon, le principe du vélo en libre service dé-barque enfin à Lille. Dès septembre, 4 100 V’Lille se-ront disponibles dans 110 stations à Lille, La Made-leine et Mons-en-Baroeul. Vous pourrez lesemprunter pour 5 minutes ou une heure afin desillonner les rues de la métropole. Un certain nom-bre de vélos seront également accessibles en loca-tion longue durée. Les tarifs débutent à partir d’1,40€ par jour auxquels s’ajoute 1€ par demi-heure (lapremière demi-heure étant gratuite). D’avril à sep-tembre 2012, le concept V’Lille continuera à s’étendre à d’autres villes avec de nouvelles stations : Marcq-en-Ba-roeul, Croix, Roubaix, Tourcoing, Villeneuve d’Ascq, Lambersart, Wattrelos...Infos et abonnements : http://vlille.fr

Vous êtes nombreux à passer la frontièrechaque week-end pour aller faire la fête dansles boîtes belges... et c’est justement de làque nous vient Quality Nights. Ce label a pourbut d’identifier des lieux de fête où le bien-être des clubbeurs est pris en compte, et passeulement leur portefeuille. Concrètement,dans les boîtes certifiées par Quality Nights,vous aurez accès gratuitement à de l’eau po-table, les préservatifs et bouchons d’oreille ysont proposés à des prix modiques, vous se-

rez également alertés en cas de circulation dedrogues à hauts risques... Autre point rassu-rant : le personnel des établissements labelli-sés est formé à la réduction des risques etaux gestes de premiers secours. Dans la ré-gion de Tournai juste de l’autre côté de lafrontière, trois lieux bien connus des fêtardssont déjà labellisés : l’H2O, le Cap’tain et leBliss. Une quinzaine d’autres boîtes sont éga-lement certifiées « Quality Nights » àBruxelles et Charleroi. Après la Belgique,

Quality Night gagne la France : àLille, le Magazine Club, la Tchouka,l’Etik Club et le Pop Paradise ont eneffet été labellisés. Ce label fait partied’un réseau européen (The EuropeanNetwork for Safty Party Label) quivise déjà à améliorer l’environ-nement des lieux de fête enFrance, en Espagne, en Bel-gique et en Suisse.www.qualitynights.be

CLUBBING

TRANSPORTS

Le sport, ça rapporte !L’expression « Un esprit sain dans un corps sain » n’a ja-mais eu autant de sens... qu’à l’université. Les facs de larégion proposent en effet aux étudiants de licence de sui-vre une formation sportive encadrée. Cette option permetaux étudiants de bénéficier de crédits ECTS, pris en comptepour l’obtention de leur année. Côté disciplines, il y a en apour tous les goûts, du sport collectif à l’individuel, clas-siques ou plus atypiques : natation, foot, basket, handball,fitness, judo, tennis mais aussi golf, escrime ou encore fut-sal, danse africaine, kitesurf... L’offre varie d’une universitéà l’autre. Bien entendu, l’attribution des crédits ECTS estsoumise à une participation assidue de l’étudiant. Ne tar-dez pas à vous inscrire : certains cours sont rapidementpris d’assaut et le nombre de place est limité.Plus d’infos : contactez le service universitaire desactivités physiques et sportives (SUAPS) de votreuniversité.

ETUDES

BONS PLANS

AUX PETITS SOINS POUR LES FÊTARDS

Sorties, loisirs, santé, web… Profiter de la vie étudiante,ça se travaille ! Voici quelques infos qui devraient vous y aider.

Un pass étudiant à Lille 1Avec son pass culture, Lille 1 frappe fort cette année :ce pass disponible dans les agendas distribués au mo-ment des inscriptions propose des tarifs préférentielspour des lieux très courus des étudiants : salles deconcerts (Le Grand Mix), lieux de culture et de fête (TriPostal), Opéra de Lille, cinéma (Le Melies), musées (LaPiscine à Roubaix) mais aussi théâtres (Le Sébastopol,Le Splendid, Le Prato)... Une quinzaine de lieux sontconcernés sur toute la métropole lilloise.

CULTURE

Trouver des activitéspour la rentréeA la rentrée, vous êtes nombreux à débarquer dans unegrande ville pour suivre vos études. Le seul hic c’estqu’en septembre, on ne connaît pas encore beaucoupde monde pour sortir, aller au ciné ou boire un verre, etla solitude peut vite s’installer... C’est pour lutter contrece phénomène que deux jeunes lillois ont créé le sitehttp://dowith.fr. Sur cette plateforme se retrouvent denombreux jeunes de la région qui veulent partager en-semble une activité : trouver des partenaires pour unjogging, aller faire du kitesurf sur la côte en co-voitu-rage, assister au prochain concert de Metronomy ou en-core aller visiter le chantier du futur grand stade deLille. Chaque internaute peut créer en ligne ses propresévénements pour inciter les autres à y participer, mais ilpeut aussi s’inscrire aux événements créés par lesmembres de Dowith. http://dowith.fr

WEB

Réalisé par Khadija Abouchanréagissez à cet article :

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Inscription en ligneL’idée de devoir faire face aux affres des démarchesadministratives vous donne des boutons ? Pas de pa-nique, puisque désormais d’un simple clic, vous pou-vez aujourd’hui, trouver un logement ou constituerun dossier à la CAF. Même scénario pour vous ins-crire à la fac, désormais la plupart des inscrip-tions (pédagogique, sport, bibliothèque) sefont directement sur Internet. Finies donc les in-terminables files d’attente. Avant de vous connectern’oubliez pas de vous munir des informations néces-saires à une inscription en bonne et due formecomme un numéro de sécurité sociale, le choix de lafilière, l’intitulé du diplôme préparé, les options choi-sies, etc. Les sites Internet de ces universités, de plusen plus complets et interactif vous offrent des possi-bilités dont vous n’avez pas idée. Véritable mined’informations, vous y trouverez un descriptif

détaillé du diplôme visé, le contenu des cours,le volume horaire hebdomadaire et la liste devos futurs enseignants…

Vie quotidienne.comAutres démarches fastidieuses de votre nouvelle vied’étudiant autonome, l’inscription à la Sécu. Com-ment ça marche ? Quelle mutuelle choisir ? Encoreune fois le web répond à toutes vos questions etvous simplifie la vie. Pour cela, il suffit tout simple-ment de surfer sur le site de la Caisse primaire d’as-surance maladie et d’enrichir vos connaissances surle sujet (www.ameli.fr). Côté mutuelles, nous vousconseillons deux sites, celui de la Mutuelle desEtudiants, www. lmde.com aussi ergonomiqueque pratique et celui de l’Union nationale dessociétés étudiantes mutualistes régionales,www.smeno.com, qui permet à ses adhérentsde suivre leurs remboursements en ligne. A sa-voir : Au moment de votre inscription administrativevous devez obligatoirement opter pour une mutuelleétudiante. Cet organisme gère la part complémen-taire (comme une mutuelle traditionnelle) mais éga-lement la sécurité sociale des étudiants (la part obli-gatoire). Pour vos autres démarches administratives,n’hésitez pas à consulter www.legifrance.gouv.fr etwww.service-public.fr, ces deux sites très complets

résument l’essentiel du droit français. Sur le site duCROUS (www.crous-lille.fr), vous pourrez remplir enligne un dossier de bourse, effectuer une demandede logement et avoir accès à une multitude d’infos.Enfin sur le www. caf.fr, vous pouvez remplir en ligneune demande d’aide au logement, calculer le mon-

tant de cette dernière et consulter vos paiements etremboursements.

Avantages étudiantsC’est un fait le coût de la vie étudiante a augmentéde 4% cette année (Sources : l'Unef et la Fage).Même si la rentrée s’annonce difficile pour certains,sachez qu’être étudiant présente de nombreux avan-tages. La plupart des opérateurs téléphoniqueset fournisseurs d’accès internet proposent desabonnements à tarif étudiant. Si vous êtes bour-sier à vous les joies des transports en commun àmoindre coût ! Un conseil si vous envisagez d’acqué-rir un nouvel ordinateur ou des logiciels n’hésitezpas à demander une remise. Chez la marque à lapomme le programme s’appelle « Apple Store Édu-cation ». Toutes ces demandes s’effectuent bien évi-demment en ligne !

Sites incontournablesVoici un petit tour d’horizon de quelques sites pourvous aider à mieux vivre votre nouvelle vie d’étu-diant. www.e-anglais.com est le must des sites an-glophones. Ainsi, il propose des tests de tous ni-veaux, des exercices de grammaire ainsi que descours d’anglais. Ce site conviendra autant au débu-tant qui souhaite apprendre la langue qu’à l’étudiantspécialisé en anglais impatient de progresser !www.insee.fr : les Economistes trouveront les der-nières infos économiques sur le site, qui, cette année,innove en mettant le bilan social économique desdifférentes régions sur le Net, à la portée de tous etgratuitement. www.larousse.fr : Réputée pour sesEncyclopédies et dictionnaires, Larousse vient de lan-cer sur le modèle de Wikipedia, une encyclopédie enligne et interactive. www.wikipedia.fr : Cette ency-clopédie collaborative en ligne, universelle et multi-lingue recense plus de 700 000 articles en français.

Pour bon nombre d’entre vous, la rentrée est biensouvent synonyme de démarches administratives (CAF,Sécu, inscriptions en fac…) dont on se passeraitvolontiers. Bonne nouvelle, Internet vous simplifie latâche !

L’actu du webLe Nord en web 2.0

Le Nord s'affirme sur la toile enpréparant pour la rentrée unecampagne de communicationsur le site communautairewww.monnuage.com.L’objectif : faire le buzz sur lenouveau site du Comité Dépar-

temental du Tourisme du Nord (CDT Nord). Sur le www.tourisme-nord.fr vous aurez accès à des vidéos, des prestations et un widgetde réservation pour préparer vos sorties. En réalisant des vidéosfraîches et drôles, le CDT propose aux internautes de s'inspirer, departager, de se rencontrer dans un Nord surprenant et inattendu.

Google+Le leader mondial des moteursde recherche lance son premierréseau social. Faute d’avoir puracheter Facebook, Google sou-haite concurrencer sur son pro-pre terrain la première plate-forme sociale qui compte

désormais plus de 750 millions d'inscrits. Au-delà de la bataille pourl'audience, l'enjeu, pour les deux géants du Web est aussi écono-mique. Le chiffre d’affaires en 2010 de Facebook s’élevait à plus de2 milliards de dollars !

Captain America : Super SoldatActualité cinématographiqueoblige, voici le héro des comicsbook US qui débarque sur laPS3. Edité par Sega, le jeu nousplonge dans les premières an-nées de l’univers Marvel. SteveRogers, frêle et timide, se porte

volontaire pour participer à un programme expérimental qui va letransformer en un Super Soldat connu sous le nom de Captain Ame-rica. Allié à Bucky Barnes et Peggy Carter, il sera confronté à la dia-bolique organisation HYDRA dirigée par le redoutable Red Skull.

www.monjournaloffert.frN’hésitez pas à vous inscrirepour recevoir et consulter gra-tuitement votre quotidien unefois par semaine. Cette offre estréservée au 18-24 ans et auxplus rapides ! La campagned'abonnement 2011 sera lan-

cée de fin septembre à début octobre. A vos claviers ! Pour recevoirgratuitement la Voix du Nord chaque mercredi pendant un an, ins-crivez-vous en vous connectant sur : www.lavoixdunord.fr/1824Lancée à l'automne 2009 par le ministre de la Culture, Frédéric Mit-terrand, au lendemain des États généraux de la presse, cette opéra-tion s'est très vite avérée un succès.

UNE RENTRÉEen un coup de clic !


Ground Zero

Organisé par “À Gauche de laLune”, cet évènement s’est rapi-dement imposé sur la scène musi-cale lilloise. Fort du succès de sesprécédentes éditions, Ground Zeroreste fidèle à sa vocation pre-mière : poursuivre un travail dedécouverte et de lancement d’ar-tistes émergents aux côtés d'ar-tistes confirmés. Pour la quatrièmeédition, le festival prend ses aiseset s'étend sur trois semaines. Ren-dez-vous à l’Aéronef, le Splendid,la Péniche de Lille et le Grand Mixde Tourcoing pour applaudir : PattiSmith, Brigitte, Young Galaxy, TheHorrors, Death in Vegas, AbsyntheMinded …Du 19 octobre au 2 novembre.www.groundzerofestival.fr

FESTIVAL

Où sortir dans la région...

CONCERTS.EXPOS...

Deportivo Que de chemin parcouru depuis la sortie de leur premier albumen 2004. Le trio de Rock originaire des Yvelines vient de sortirson troisième opus “Ivres & Débutants” (Barclay), produit parGaëtan Roussel s’il vous plait ! Le groupe qui s’est fait connaîtredu grand public grâce aux titres “Parmi Eux” ou encore “LaBrise”… nous livre un petit bijou pop/rock de douze titres. Mention spéciale pour les morceaux “Nos baisers”, “Au saut dulit”, “Pistolet à eau” et “Rejoue”. Pour leur tournée les Depor-tivo seront rejoints par Philippe Almosnino des Wampas et Vin-cent David de Garbo.Jeudi 6 octobre au Splendid de Lille. voixdunord.francebillet.com

Saint AndréTout s’est enchainé très vitepour le groupe belge Saint An-dré depuis le succès du “grandsoir”, leur premier album auto-produit il y a quatre ans. A dé-couvrir, leur dernier opus “MonJour De Chance” (Universal),mêlant un son pop-rock.Jeudi 15 Septembre à la Péniche de Lille

Les mauvaiseslanguesEntre chansons festives et nos-talgiques, les six compliceslillois distillent leur bon humeursur fond de rock tantôt guin-guette ou bossa. Profitez de leurpassage à l’hybride pour décou-vrir ou redécouvrir un groupedont l'énergie communicativese met au service de textes lu-cides, festifs et provocateurs. Mercredi 28 Septembre à L'Hybride de Lille

Michel JonaszDepuis quatre décennies, Mi-chel Jonasz n'a cessé d'enchaî-ner tube sur tube : “la boîte dejazz”, “joueurs de blues”, “su-per nana”... Cet artiste complet,auteur, compositeur, interprète,séduit par son timbre de voixunique et par ses sonoritésbluezzy, jazzy. Il revient surscène avec un nouvel albumsorti en février 2011. Samedi 8 octobre au théâtre de l’Hôtel CasinoBarrière Lille

Abba ManiaNul besoin de présenter AbbaMania l’un des “meilleursconcerts d’ABBA avec MamaMia”. Après une tournée triom-phale en Europe, les sosies vo-caux d’Agnetha Fältskog, Anni-Frid Lyngstad (dite Frida), BennyAndersson et Björn Ulvaeus fe-ront escale au Zénith de Lillepour le plaisir des fans.Vendredi 14 Octobre au Zénith de Lille

AGENDA

Metronomy Bonne nouvelle pour ceux qui n’ont pu assister à leur concerten mai dernier au Grand Mix de Tourcoing. “Metronomy is back”! Les anglais, passés maîtres dans l’art des remixes “sauvages”d'artistes tels que Britney Spears, Bright Eyes ou U2 sont la ré-vélation pop-électro de l’année. Le trio influencé par l'électrominimaliste (de Kraftwerk à Aphex Twin, Autechre) et la synthpop doit beaucoup à son leader Joseph Mount, ex-producteurde Foals et des rappeurs Roots Manuva. Leur troisième album“The English Riviera,” est une pépite qui fleure bon les embrunsde la côte anglaise et l’énergie solaire de la côte d’azur !Vendredi 7 octobre à l’Aéronef de Lille. www.aeronef-spectacles.com

CONCERT

MEDIEmmené par leur chanteur charismatique, Medi and The Medi-cine Show revisite le concept de Power Trio cher à Jimi Hendrixet à Eric Clapton. A savoir une formation musicale à trois instru-ments – guitare, basse et batterie qui distille un rock énergiqueet spontané “So 70’”. Niçois d’origine, Medi commence sa car-rière musicale à Nice en pratiquant la batterie au conservatoire.Ce musicien de talent (ex guitariste d'Émilie Simon et ancienbatteur de Charlie Winston) vient de sortir son premier albumsolo “You Got Me (moving)” chez Atmosphériques.Vendredi 14 octobre au Splendid de Lille. voixdunord.francebillet.com

CONCERT


CONCERT

Vérone productions et La Voix-L'Étudiant vous offrent des places pour assister au concert de Deportivo et de MEDI

Un tirage au sort déterminera les gagnants qui enverront leurs coordonnées sur carte postale à :LA VOIX L’ÉTUDIANT • 24, Façade de l’Esplanade - 59000 Lille

CULTURE Réalisé par Khadija Abouchanréagissez à cet article :

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Inspiré de faits réels, ce livre retracel’histoire extraordinaire de JeanneLanternier favorite du sultan du Ma-roc après avoir été enlevée par despillards. Ce roman historique bio-graphique nous conduit vers l’Algé-rie où Abd el-Kader s’oppose à lacolonisation française, puis au Ma-roc où les paysages sublimes ont un parfum de palais etde harems. “La sultane aux yeux bleus”, ArletteSchneider, Editions Hugues de Chivré, 20€

Stake LandGenre : Horreur, distributeur : Entertainment OneJim Mickle avec Nick Damici, Connor Paolo, Kelly McgillisL'Amérique n'est plus qu'un chaos politique et économique depuis qu’une terrible épidémie s’y est propagée. Et pasdes moindre, puisqu'il s'agit de vampirisme. C'est dans cet enfer sur terre que Martin, un adolescent, rencontre unchasseur de ces monstres aux dents pointues. Aidé de celui-ci et des rencontres qui jalonnent son périple, il se dirigevers le Canada, encore épargnée par l'épidémie. Encore faudra-t-il pouvoir échapper aux buveurs de sang et aux fa-natiques religieux...

Il était une fois la RKO, l’âge d’or d’HollywoodGenre : Coffret, distributeur : Editions MontparnasseDe Ernest B. Schoedsack, George Cukor, Otto Preminger …Le studio RKO est créé en Californie en même temps que le cinéma parlant, à la fin des années 1920. Très vite, il contribueà la légende d’Hollywood au même titre que les autres majors, MGM, Paramount, Warner ou 20th Century Fox, ces im-menses studios qui assuraient en même temps la production, la distribution et l’exploitation des films. La RKO a produitdes chefs-d’œuvre dans tous les genres, la comédie, le polar, le western ou encore les “musicals” et les séries B.

Youssef ChahineGenre : Coffret, distributeur : Pyramide VidéoYoussef Chahine est l’un des pères fondateurs du cinéma égyptien. Il est l’auteur de plus de 40 films et documentaires.Il quitte l'Egypte en 1947 pour étudier le cinéma près de Los Angeles. De retour en Egypte, il devient célèbre dans toutle monde arabe avec “Gare centrale” et acquiert une renommée internationale avec “La terre”. Marqué par la défaiteégyptienne pendant la guerre du Kippour, il réalise “Le moineau” puis “Le retour de l’enfant prodigue”.

Les femmes du 6e étageGenre : Drame, distributeur : M6 VidéoDe Philippe Le Guay, avec Fabrice Luchini, Sandrine Kiberlain, Carmen Maura et Lola Duenas.Paris, années 60. Jean-Louis Joubert, agent de change rigoureux et père de famille “coincé”, dé-couvre qu’une joyeuse cohorte de bonnes espagnoles vit... au sixième étage de son immeuble bourgeois. Maria, lajeune femme qui travaille sous son toit, lui fait découvrir un univers exubérant et folklorique à l’opposé des ma-nières et de l’austérité de son milieu. Touché par ces femmes pleines de vie, il se laisse aller et goûte avec émotionaux plaisirs simples pour la première fois.

Pour son nouvel album “Biophilia”, Björk arbore une crinière rousseet une toge couleur or. La chanteuse islandaise fan d’expérimentationen tout genre associe chaque titre de l’opus, à une application. Chaquetitre bénéficie d’une retranscription artistique, interactives et pédago-giques

Le DJ superstar auteur des plus gros tubes mondiaux s’apprête à fairedanser la planète une nouvelle fois. Pour son très attendu cinquième al-bum studio “Nothing But The Beat” (EMI), David Guetta a fait appelà de prestigieux artistes parmi lesquels Flo-Rida, Nicki Minaj, Taio Cruz,Ludacris, Will.i.am, Usher, Snoop Dogg et Akon.

Fool’s Gold est un collectif de Los Angeles dont la musique fait s’en-

trelacer esthétique pop occidentale et rythmes et mélodies du conti-nent africain. Leur second album “Leave no trace” (cinq7) est une pé-pite à découvrir au plus vite !

Un “Velociraptor” (Sony Music) est un petit dinosaure bipède carni-vore mais c’est avant tout le titre du dernier opus des Kasabian. Elumeilleur groupe au dernier Brit Awards, le groupe anglais vous surpren-dra avec cet album de la maturité !

“On trace la route” (Warner Music ) en “Live”. Vous retrouverez danscet album l’ambiance survoltée des concerts de Christophe Maé qui aréuni plus de 700 000 spectateurs. Mais aussi rempli cinq zénith de Pa-ris, deux Bercy et deux Olympia !

Ce dictionnaire explore les princi-paux lieux et pays mythiques quiont façonné notre imaginaire.Dans ce grand atelier, chacun desauteurs nous fait découvrir, avecune écriture libre, vive, et toujoursaccessible, non seulement leslieux proprement mythiquescomme par exemple la Terre du Milieu, la Mégapata-gonie, la Prairie des Asphodèles, l'Arbre du monde ouencore le Belovodié.“Dictionnaire des lieux etpays mythiques” Olivier Battistini, Jean-Domi-nique Poli, Editions Robert Laffont, 32€

“Dans un pays des Balkans quise remet douloureusement d’unsiècle de guerres, Natalia, jeunemédecin, est venue vacciner lespensionnaires d’un orphelinat.Autour d’elle, tout n’est que su-perstitions. Les épidémies se-raient des malédictions, lesmorts, des forces vives. Ces croyances absurdes, Na-talia les rattache aux contes que lui a transmis songrand-père.…”. Téa Obreht signe une œuvre bou-leversante qui mêle folklore et modernité.“La femme du tigre”, Téa Obreht, EditionsCalmann-Lévy, 20,5€

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Je ne voulais pas faire une émissiond'interviews décalées. Etre décalé,c'est ne faire parler François Fillonque de sa passion pour la courseautomobile. Ça peut être amusant,mais on manque l'essentiel". D'oùl'idée de Tout et son contraire, oùles invités de tout bord : politiques,acteurs, sportifs, personnalités di-verses, sont déstabilisés par des questions imprévisibles.L’émission a multiplié les scoops, les dérapages, aussidrôle qu’instructif !Tout et son contraire, PhilippeVandel, Editions Fetjaine, 16€

Foudre Saison 5 Genre : Série, distributeur : Universal Pictures VideoDe Stéphane Meunier et Vincent Trisolini avec Joséphine Jobert, David Tournay, CédricD'Oliveira, Jéromine Chasseriaud, Laurence Cormerais, Clément Moreau, Farid Larbi. La saga Foudre continue ! Quatre saisons déjà que la série de France 2 remporte un vrai succès, critiquecomme public… Après diffusion tout l'été, la saison 5 arrive en 2 coffrets 3 DVD dès la rentrée. Cette sai-son ouvre un nouveau chapitre : de nouveaux personnages, un nouveau décor, le Viêtnam, mais surtoutun nouvel amour… (Partie 1 sortie depuis le 1er septembre. La Partie 2 sortira le 4 octobre).© 2011 Adventure Line Productions / Terence Films. Photographies de Bertille Blard-Quintard / Olivier Gresse

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Universal Pictures Video et La Voix-L'Étudiant vous offrent la saison 5 !Un tirage au sort déterminera 10 gagnants qui recevront chacun 2 coffrets de 3DVD

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Réalisé par Khadija Abouchanréagissez à cet article :

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INTERVIEW Réalisé par Khadija Abouchanréagissez à cet article :[email protected]

HK quitte momentanément le MAP (Ministère desaffaires populaires) pour se lancer dans un projetsolo. Accompagné par une bande de «Saltimbanks»aussi talentueux que déjantés, il s’embarque dansune aventure humaine et musicale.

LVLE : Qui est HK ?HK : Je me définis avant tout comme un «Citoyen duMonde». Normal, puisque je suis un fils d'immigrésalgériens, issu d’un quartier populaire de Roubaix.Mais, il ne faut pas oublier de citer mes compagnonsde route : Jeoffrey Arnone à l'accordéon et aux cla-viers, Cheb Meddhy à la mandole, Manuel Paris à laguitare, Seb Wacheux à la batterie, Eric Johnson à labasse et Saïd Toufik, comédien de son État.

LVLE : Quelle est ta définitiondu «Saltimbank» ? HK : Le Saltimbank est un original, un vagabond no-made, un «Citoyen du Monde», qui, au gré de sesvoyages, colore sa musique de mille et une influences.Il incarne une autre façon de voir et de vivre. Très loinde l’individualisme et du profit, très loin du «travaillerplus pour gagner plus», la devise du Saltimbank seraitplutôt : «faisons de nos vies une œuvre d'art et de no-tre art un acte de résistance».

LVLE : Comment est né le groupe ?HK : La troupe s’est créée à partir d’une comédie mu-sicale : Saltimbanques de fortune, qui dénonçait lesort des SDF et des mal-logés. C’est un spectacle iti-nérant qu’on a monté il y a déjà 4 ou 5 ans. Aprèscette expérience, je me suis retrouvé avec une tren-taine de textes et une seule envie, «que la musiquevoyage». Je me suis dit qu’on pouvait poursuivrel’aventure avec ces «chansons françaises en voie denaturalisation», mêlant accordéon, mandole, batterie,basse, et guitare.

LVLE : On vous a souvent comparé aux toulou-sains de Zebda avec le MAP, c’est flatteur ? HK : Bien sûr qu’on est flatté de la comparaison ! C’estun peu nos grands frères. Je me souviens, ado, lorsqu’onallait les voir sur scène, on avait les yeux qui brillaient !Il faut reconnaître que notre «rap musette» qui mé-lange Chabbi algérien et reggae rappelle la grandeépoque de Zebda.

LVLE : Tu insistes beaucoup sur la dimensioncosmopolite de tes chansons?HK : En effet, c’est pourquoi j’aime nous définir commedes saltimbanques sans frontières. Nous jouons unemusique nomade aux influences venues d'Afrique,d'Europe, des Amériques. Sur des chansons teintées deBlues, de Chabbi, de Hip-Hop et de reggae. Et puis quelplaisir de chanter sur des textes et des musiques à la foisentrainantes et engagées, qui invitent au rassemble-ment dans une France cosmopolite, plus ouverte, plustolérante et plus solidaire. Une musique faite pour chan-ter et danser, mais aussi pour se lever et avancer.Comme disait Jacques Brel, «le monde sommeille parmanque d'imprudence».

LVLE : Tu sembles accorder beaucoup d’impor-tance aux textes, peux-tu nous en dire plus ?HK : je suis un Accro de l’écriture depuis l’adolescence,je voue une profonde admiration aux textes de Brel,Brassens et Renaud. En tant que fils d’immigrés algé-riens, la question de l’identité est au cœur de mestextes. Dans «Salam Aleykoum», je raconte l’accueild’un étranger en France, sur fond de musique du désert.

Avec «la Maman» il s’agissait plutôt d’un requiem hu-moristique d’une mère arabe pour ses enfants nés enFrance. Pour «Passer ma vie», l’idée c’était de raconterl’itinéraire pop d’un «nomade vagabond».

LVLE : Ton meilleur souvenir de scène ?HK : Nous avons plus d’une centaine de concerts à no-tre actif… en comptant les soirées imprévues durantlesquelles, on s'est essayé à de l'improvisation. Ça faitd'ailleurs partie des grands moments, lâchés dans levide, tu ne sais rien du déroulement de l'affaire. Nousavons aussi pas mal joué en Belgique, Hollande, Alle-magne, Autriche et «presque en Tchéquie». Pour l’anec-dote, l’un des membres du groupe a un passeport algé-rien, ce qu'on ne savait pas c'est qu'en plus d'unpasseport il lui fallait un visa spécial pour la Tchéquie !Résultat des courses : on a dû rebrousser chemin pouratterrir à Vienne et faire un bœuf dans l'appartement degens que l’on venait à peine de rencontrer !

LVLE : Un premier double album qui comptevingt titres, c’est plutôt rare, tu es un stakha-noviste de la musique ?HK : ça peut paraître ambitieux de sortir un album avecvingt titres. Mais on avait vraiment une volonté de ra-conter toutes ces histoires et donc de chanter tous cestextes. Nous voulions enregistrer un maximum de chan-sons pour avoir le choix. Au final, nous n’avons pasréussi à faire la sélection. On s’est dit qu’elles avaientchacune un sens alors on s’est battu avec notre labelpour les avoir toutes sur ce premier album.

Courrier International lʼa classé parmi les 10 artistes français les plus connus à lʼétranger.(N°1086 du 25 au 31 Aout 2011)

• 1976 :naissance à Roubaix de Hadadi Kaddour

• début 1990 : il découvre le rap et le reggaeà l’adolescence.

• En 1994 : il crée le groupe "Juste cause", etsort son premier disque et il fera ses pre-mières scènes.

• Fin 1990 : Il décroche une licence de mathé-matiques à Lille1

• 2001 : il se passionne pour le théâtre et co-écrit «Conscience», sorte de «Opéra-rap-reg-gae» mis en scène par Saïd Zarouri.

• 2004 : Dias, son cousin, lui propose de par-ticiper à un projet musical mêlant accordéon,violon et rap ; c’est la naissance du groupeM.A.P. (Ministère des Affaires Populaires).

• Janvier 2011 : sortie de «Citoyen duMonde»

• Octobre 2011 : Sa chanson «On lâche rien»est devenu l'hymne des manifestations fran-çaises.

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HK & LES SALTIMBANKS

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