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L’ enseignant de Seine Saint-Denis --SE-UNSA 93 - n° 91 mars-avril 2010 1 L E JOURNAL DU SYNDICAT DES ENSEIGNANTS-UNSA N° 91 MARS 2010 de Seine Saint-Denis 2010 Ministère Education Rectorat de Créteil Inspection Nationale Académique 93 Spécial Mouvement 2010 Calendrier, modalités, fiche de suivi syndical, choix et stratégies Ras le bol ! Mardi 23 mars, tout le monde dans la rue ! Lieu et heures de la manisfestation sur notre site Internet: www.se-unsa93.org Retraite remplacements contractualisation, augmentation des postes pour le prochain concours défense de l’ASH, masterisation appel pour une école publique amélioration des conditions de travail...

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L’ enseignant de Seine Saint-Denis --SE-UNSA 93 - n° 91 mars-avril 2010 1

Le journaL du Syndicat deS enSeignantS-unSa

n° 91 MarS 2010de Seine Saint-Denis

2010

Ministère Education

Rectorat de CréteilInspection

Nationale

Académique 93

Spécial Mouvement 2010 Calendrier, modalités,fiche de suivi syndical,

choix et stratégies

Ras le bol !

Mardi 23 mars, tout

le monde dans

la rue ! Lieu et heures de la manisfestation sur notre site Internet: www.se-unsa93.org

• Retraite

• remplacements

• contractualisation,

• augmentation des postes pour le prochain concours

• défense de l’ASH,

• masterisation

• appel pour une école publique

• amélioration des conditions de travail...

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2 L’ enseignant de Seine Saint-Denis -SE-UNSA 93 - n° 91 mars-avril 2010

Manifestation - Mardi 23 mars

Face à la politique économique et sociale menée par le Gouvernement, en l’absence de réponses satisfaisantes apportées le 15 février par le Président de la République, le 23 mars sera une nouvelle fois l’occasion pour les salariés, du privé comme du public, d’affirmer que d’autres orientations sont nécessaires, justes et possibles.

Ce jour là, dans l’unité interprofessionnelle la plus large, la journée de grève et de manifestations rappellera aussi que, dans un contexte de crise, les services publics sont d’autant plus indispensables.

Nos organisations syndicales de la Fonction publique appellent tous les personnels à se joindre à la mobilisation par la grève et les manifestations.

Ensemble, mobilisons-nous notamment pour :

• L’arrêt immédiat des suppressions d’emplois, et des créations de postes partout où cela s’avère nécessaire.

• La résorption de la précarité dans la Fonction publique.

• Des augmentations salariales assises sur la valeur du point d’indice et le rattrapage des pertes de pouvoir d’achat intervenues depuis plusieurs années.

• Une réforme des retraites prenant en compte l’ensemble des questions, tant pour le Code des pensions que pour le régime général, et notamment, le niveau des retraites, l’emploi, le financement, la pénibilité, la réduction des inégalités et visant à l’amélioration pour tous.

• Des mesures immédiates pour améliorer les conditions de travail et mettre un terme aux situations de souffrances professionnelles.

• Des évolutions ayant pour but l’intérêt général et les besoins de toute la population sur l’ensemble du territoire, ce qui implique le retrait de plusieurs dispositifs contraires à ces principes dans les trois versants de la Fonction publique.

Nos organisations syndicales exigent l’ouverture immédiate de véritables négociations.

Elles appellent l’ensemble des personnels à se mobiliser massivement le 23 mars pour faire aboutir leurs revendications.

Paris le 23 février 2010

TOUTES ET TOUS, MOBILISONS-NOUS LE 23 MARS

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L’ enseignant de Seine Saint-Denis --SE-UNSA 93 - n° 91 mars-avril 2010 3

n Réforme de la formation des enseignants : quelle rentrée 2010 ?

L’an prochain, les étudiants qui s’inscriront aux concours le feront dans le cadre des masters. Il faudra être inscrit en M2 (ou titulaire d’un M2) pour pouvoir se présenter à tous les concours d’enseignement.

Depuis un an, les protestations fu-sent de toutes parts : de plusieurs centrales syndicales, des associa-tions savantes de spécialistes, des mouvements pédagogiques, des départements universitaires et de nombreux CA d’université, de la Conférence des Directeurs d’IUFM, de la Conférence des Présidents d’Université, des étudiants, des Pa-rents d’élèves etc.

Cette convergence dans le refus général d’une réforme mal enga-gée, cache cependant beaucoup d’avis différents, parfois contradic-toires entre eux. Certains refusent purement et simplement la « mas-térisation ».

D’autres souhaitent une forma-tion aboutissant au niveau BAC+5 avec des exigences de validation « adaptées ». Certains travaillent à des maquettes de véritables mas-ters, dont l’objet de recherche se-rait professionnel.

D’autres refusent les masters « mé-tiers de l’enseignement  », soit parce qu’ils aboutiraient à une im-passe pour les candidats échouant par ailleurs au concours, soit parce qu’ils videraient les masters re-cherche des universités, dans des champs disciplinaires parfois me-nacés, faute de recrutement.

En ce qui me concerne, je suis fa-vorable à la position tenue par les syndicats de l’UNSA  : celle d’une mastérisation réussie et la création de masters « métiers de l’enseigne-ment ». J’aimerais en revenir à une proposition qui fut un temps celle du SE-UNSA et de Sup’Recherche-UNSA.

Prenant acte de la mastérisation et de l’impossibilité de conserver le concours au niveau L3 (ce qui était pourtant leur ligne de dé-part), l’idée fut d’avoir un M1 à fort contenu disciplinaire, comportant un stage et un module spécifique de connaissance générale du sys-tème éducatif. Ensuite, le M2 aurait proposé une offre en râteau, avec des masters recherche et des mas-ters professionnels.

Dans ce cadre, il était revendi-qué une admissibilité le plus tôt possible en M1 permettant aux admissibles de poursuivre et aux autres étudiants de se diriger vers d’autres masters. Cette proposi-tion n’a pas été retenue par le Mi-nistère.

On ne distingue plus, aujourd’hui, masters recherche et masters pro-fessionnels. Je pense, pour ma part, que c’est un tort. Ne plus dis-tinguer les deux nuit à mon sens, tout autant à la recherche qu’à la FDE.

Actuellement à Créteil, la commis-sion Premier degré de l’IUFM tra-vaille à un projet de maquette aca-démique, en partenariat avec les 4 universités : UPEC(Paris 12), Paris 8, Paris 13 et Marne-la-Vallée. Ce pro-jet doit être avalisé en avril par les

différents CA.

Ce projet me semble être ce qu’il est possible de faire de moins mal dans le contexte actuel. Il convien-drait, certes, de travailler tel ou tel point (le mode d’évaluation des étudiants, l’encadrement des di-vers « stages », la nature de la « re-cherche  », la place des collègues maîtres formateurs), mais l’archi-tecture générale est intéressante. Est-elle pour autant jouable pour les étudiants ? Là, j’ai des doutes sérieux et je rejoins de ce point de vue, ceux qui pensent que prépa-rer à la fois le concours, le mémoire de master et l’entrée dans le métier par des stages sera inaccessible à de nombreux candidats.

Le risque est donc réel de voir se développer le recrutement pré-caire d’étudiants qui n’auront réus-si que le concours ou que le master. Certes, les vacataires ont toujours existé. Ce n’est pas une raison pour les instituer par une Agence de Re-crutement Education Nationale.

Alors que faire ? Il me semble que le contexte actuel de mobilisation peut permettre de faire encore bouger les lignes, en l’occurrence celle de la place du concours.

Dans le Premier et le Second de-gré, collègues et Parents d’élèves commencent à mesurer la gravité des stages d’étudiants non formés. J’espère donc que cette mobilisa-tion, bien réelle, permettra enfin de faire entendre la voie de la rai-son.

Aude Gerbaudmaître de conférences, formatrice Premier degré à Livry-Gargan.

Masterisation

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4 L’ enseignant de Seine Saint-Denis -SE-UNSA 93 - n° 91 mars-avril 2010

Concours et la boite de Pandore ! n Pourquoi une augmentation des postes, est-elle

nécessaire pour garantir un vrai Service Public d’Education ?

Avec la nouvelle forme du concours «masterisé» entre les stages en responsabilité des étudiants en Master 1, les recalés au concours avec ou sans leurs masters 2 en poche, le Ministère ouvrira sûrement une véritable boite de Pandore.

Certes, les vacataires ont toujours existé. Mais, quelle aubaine pour l’Etat et le Ministère de l’Éducation nationale d’embaucher des contractuels et des vacataires en CDD avec une grande précarité,des salaires très bas et des conditions de travail déplo-rables aussi bien pour eux que pour les élèves.

En clair, la masterisation est une occasion de créer et d’instituer une Agence de Recrutement Education Nationale masquée.

En Seine Saint-Denis, la première conséquence a été le manque permanent de remplaçants. Pour cette année au moins, la liste complémentaire aurait pu être ouverte.

La réponse du Ministère a été claire :

• Refus de l’ouverture de cette liste complémentaire pour ne pas maintenir les IUFM.

• Appel du Recteur de Créteil, M. Blanquer, en décembre 2009 pour recruter des contractuels et des vacataires sans aucune condition préalable. Rappel, seul le SE-UNSA 93 avait découvert ce fait. Mieux, celui-ci est nommé en «grande pompe»: directeur général de la DEGSCO au Ministère comme récompense !

• Début janvier 2010, l’IA 93, M. Auverlot, embauche des étudiants Master 1 en stage en responsabilité sans aucune formation initiale pour compenser le manque de Brigade de Formation Continue.

• Déclaration de Luc Chatel , le 21 janvier 2010 favorable au recrutement.

• Emission du 25 janvier, Sarkozy annonce que les contrac-tuels et vacataires non titulaires en CDD seront titularisés ! Pour le Se-UNSA 93, c’est juste encore et encore un bel effet d’annonce.

Après ce grand moment d’hypocrisie gouvernementale, le réel problème est bien le nombre de places au concours en constante diminution.

Si l’Etat continue pour des «fausses raisons budgétaires» à dimi-nué les places au concours, il y a aura de plus en plus de classes aussi bien dans le premier et le second degré sans enseignants avec un statut de fonctionnaires titulaires.

Il sera facile pour ce même gouvernement de vouloir combler ce vide par des contractuels ou des vacataires issus de la «nou-velle formation initiale des enseignants, la masterisation».

Lorsqu’on veut tuer son chien, il suffit de l’empoisonner à dose très lente pour ne pas éveiller les voisins !

Avec la combinaison de la masterisation et du manque de places au concours enseignants, une privatisation sournoise du Service Public d’Education a lieu en ce moment.

Pourquoi, faut-il se battre pour que le nombre de places au concours augmente ?

1. La réalité du terrain avec le nombre de remplacements est le premier signe visible de ce mauvais calibrage volontaire du Ministère.

2. Pour combler le départ de nos collègues partant à la retraite.

3. Recruter des fonctionnaires titulaires d’Etat impliquent des devoirs et une garantie pour tous nos citoyens .

• L’obligation de se consacrer entièrement à ses fonctions : en principe, un fonctionnaire ne peut en aucun cas cumuler ses fonctions avec une autre activité, privée ou publique. Il existe néanmoins des excep-tions, par exemple pour les activités d’enseignement ou d’écriture.

• L’obligation de discrétion professionnelle et de respect du secret pro-fessionnel : le fonctionnaire ne doit pas divulguer des informations ou des documents dont il a eu connaissance à l’occasion de ses fonc-tions, sous peine de sanctions disciplinaires ou pénales selon le cas.

• Le devoir d’obéissance aux instructions de son supérieur hiérar-chique. Néanmoins, cette règle a été atténuée depuis le Seconde Guerre mondiale. Le fonctionnaire doit au contraire refuser d’obéir à un ordre lorsqu’il est manifestement illégal et contraire à un intérêt public.

• Le devoir de moralité, y compris en dehors du service : un fonction-naire ne doit pas choquer par son attitude (alcoolisme, scandale pu-blic…), ni porter atteinte à la dignité de la fonction publique.

• Le devoir de probité : le fonctionnaire ne doit pas utiliser les moyens du service à des fins personnelles, ni avoir d’intérêts dans les per-sonnes morales de droit privé (ex : entreprises) que ses fonctions l’amènent à contrôler. Ce devoir est complémentaire à l’obligation de se consacrer à ses fonctions.

• L’obligation de neutralité : le fonctionnaire doit assurer ses fonctions à l’égard de tous les administrés dans les mêmes conditions, quelles que soient leurs opinions religieuses ou politiques, leur origine, leur sexe, et doit s’abstenir de manifester ses opinions.

Avec le recrutement massif de contractuels et de vacataires de droit public ou privé, le risque est de voir supprimer ce dernier point essentiel dans les devoirs d’un fonctionnaire: neutralité politique et religieuse (laïcité).

Avec son union interprofessionnelle, l’UNSA connaît bien tous les risques liés aux méthodes du secteur privé et des pressions du MEDEF qui inspirent le gouvernement actuel.

Le SE-UNSA 93 refuse une «privatisation» à la France Télécom pour un Service Public d’Education pour que nos élèves aient droit à un véritable enseigne-ment.

dominique DI PONIO, secrétaire du SE-UNSA 93

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L’ enseignant de Seine Saint-Denis --SE-UNSA 93 - n° 91 mars-avril 2010 5

n Remplacements : étudiants et retraités à la rescousse !

Alors que la tension sur le terrain est de plus en plus perceptible, Luc Chatel vient de faire des annonces sur le remplacement des professeurs absents. Pour répondre à la demande légitime des élèves et de leurs familles, le ministre fait feu de tout bois. Comme ses prédécesseurs, il sort des cartons la proposi-tion qui consiste à faire appel à des enseignants retraités. Par contre, il innove en proposant que des étudiants en master assurent ces fonctions de remplaçants. Pour le SE-UNSA, ces solutions de fortune cachent mal la difficulté minis-térielle à rapiécer le service public du remplacement, par ailleurs maltraité budgétairement (3000 postes de remplaçants en moins à la rentrée 2009). Remplacer ce n‘est pas faire de la garderie. Assurer des cours au pied levé ne s’im-provise pas. Cela nécessite une formation complète et une réelle capacité d’adap-tation. Demander à des étudiants, du jour au lendemain, de prendre en charge une classe, sans maîtriser les contenus des programmes, sans appréhender la gestion d’un groupe d’élèves, sans même être au fait de leurs droits et devoirs, relève de l’irresponsabilité. L’emploi d’étudiants pour effectuer des remplacements constitue une dérive supplémentaire dans l’imbroglio de la masterisation. Pour qui en doutait en-core, la qualité de la formation professionnelle des futurs enseignants est bien le cadet des soucis de ceux qui ont porté et soutenu cette réforme. Le SE-UNSA avait d’ailleurs refusé de cautionner cette masterisation en votant contre les pro-jets de décrets en CTPM. Pour le SE-UNSA, les étudiants ne doivent pas devenir les variables d’ajustement d’une politique budgétaire inconséquente. Il s’opposera à toute initiative locale ou nationale qui confondrait remplacements et stages de formation de master. Christian ChevalierSecrétaire Général du SE-UNSA

Concours et la boite de Pandore !

n Emploi précaire : l’Etat pom-pier pyromane.

Nicolas Sarkozy a annoncé l’accès à la titularisation pour l’ensemble des non titulaires de la Fonction publique lors d’une émission télévisée lundi 25 janvier.

Pour le SE-UNSA, cette décision apporte plusieurs remarques :

- le dogme du non remplacement d’un fonctionnaire sur deux a conduit les ad-ministrations à multiplier le recours aux personnels précaires. Dans l’Education nationale leur nombre a augmenté de 10% depuis l’année dernière.

- le SE-UNSA demande chaque année, lors du premier Comité technique pari-taire national qu’un bilan de la précarité soit présenté et qu’un plan d’intégration

soit mis en place. Il a rencontré le refus du ministère sur les deux aspects.

Au vu de ces deux points, il apparaît peu vraisemblable que le Président de la Répu-blique abandonne la politique qu’il mène jusqu’à présent et qu’il fasse procéder à la titularisation de près d’un million de fonc-tionnaires supplémentaires.

C’est donc bien de contrats pérennes (CDI) dont il s’agit. Pour le SE-UNSA le développement d’une fonction publique à deux vitesses porte, en germe, la dis-parition progressive du statut au profit du contrat.

Ce n’est pas acceptable. Il demande que la titularisation des personnels précaires se fasse par des voies adaptées telles les examens professionnels et les concours réservés.

n Rappel de la poistion de Luc

Chatel sur les enseignants absents: Luc Chatel explore des pistes pour rem-placer les enseignants absents

Le ministre de l'éducation nationale a annoncé, mercredi 20 janvier, sur Europe 1, qu'il allait proposer trois pistes aux syndicats pour améliorer le système de remplacement des enseignants absents, en citant notamment la possibilité de "partenariats avec Pôle emploi". M. Chatel a parlé d'"améliorer le système par trois moyens" : une plus grande "réactivité", une plus grande "souplesse" et la diversi-fication du "vivier" des remplaçants.

"Aujourd'hui, on remplace trop lente-ment les professeurs absents", il y a "un délai de carence de quatorze jours pen-dant lesquels le lycée doit se débrouiller avec un professeur absent" et "c'est seu-lement au bout de quatorze jours que le rectorat intervient ; il faut que dès le premier jour les autorités académiques soient mobilisées", a-t-il expliqué.

Deuxième point, "si vous avez un manque de professeurs de mathématiques à Pa-ris et que vous avez des professeurs de mathématiques disponibles à Créteil, eh bien les professeurs de Créteil ne peu-vent pas aller à Paris. Donc on va assou-plir ce dispositif" entre académies, a-t-il ajouté.

"Troisième exemple : nous devons diver-sifier et enrichir notre vivier de rempla-cement, par exemple avec des partena-riats avec Pôle emploi, en mobilisant ici ou là de jeunes retraités de l'éducation nationale ou en travaillant avec des étu-diants qui ne sont pas encore admis aux concours", a-t-il poursuivi.

Interrogé pour savoir si les difficultés de remplacement n'étaient pas une consé-quence des suppressions de postes de professeurs, le ministre a répondu "non, ce n'est pas un problème nouveau, il est nettement antérieur à la question de la réduction des postes dans l'éducation nationale".

LE MONDE - le 21 janvier 2010

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6 L’ enseignant de Seine Saint-Denis -SE-UNSA 93 - n° 91 mars-avril 2010

Nos retraitesNous sommes profondément attachés à un système de retraite par répartition fondé sur la soli-darité intergénérationnelle.

Nous défendons les principes surlesquels l’Etat s’était engagé visà-vis de ses fonctionnaires : despensions garanties par leur ins-cription au budget de l’Etat, selon le principe d’une carrière « conti-nuée» avec rétablissement des dispositions d’assimilation et de péréquation.

L’UNSA défend :

• le rétablissement de l’in-dexation de la pension sur les traitements avec une clause de sauvegarde par rapport à unvéritable indice des prix ;

• le maintien du calcul du montant de la pension sur la base

• de l’indice détenu sur les six• derniers mois.

L’UNSA demande :

• l’intégration de la totalité des éléments de rémuné-ration dans les retenues et la liquidation de la pension. La retraite additionnelle

Fonction Publique (RAFP) étant une mauvaise ré-ponse à un vrai problème ;

• l’amélioration de la situa-tion des femmes fonction-naires qui sont particuliè-rement pénalisées par le système actuel ;

• la suppression du dispositif de la décote qui instaure une double pénalité pour les fonctionnaires dont la durée d’assurance n’atteint pas le nombre de trimestres requis ;

• la réévaluation sensible du minimum de pension Fonc-tion Publique ;

• la mise en place d’une conférenceannuelle des retraites.

L’UNSA rejette :

l’allongement de la durée decotisation.

L’UNSA propose :

l’élargissement des assiettes de cotisations à d’autres sources de financement, en particulier aux revenus du capital.

Retraite

Dans plusieurs grandes villes de France, des retraités sont descendus dans la rue, mercredi 24 février, pour réclamer une hausse de leurs pensions et une revalorisa-tion de leur couverture maladie.

Selon les syndicats de retraités CFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT, FO, FRG-fonction publique et UNSA, qui organisent ces manifesta-tions, les augmentations des pensions de ces dernières années sont «insuffisantes» pour compenser la hausse des prix. Quatre des 14 millions de retraités en France toucheraient moins de 900 euros par mois - alors que le seuil de pauvreté est à 817 euros. Le dernier rapport du Conseil d’orientation des retraites évoque, lui, pour l’année 2007, 10 % de retraités fran-çais ayant un niveau de vie inférieur à 913 euros mensuels.

Année après année, les retraités consta-tent une baisse continue de leur pouvoir d’achat. Par exemple en 2008, la moyenne annuelle de l’inflation a atteint 2,8 %. Les retraites et pensions ont été revalorisées de 1,1 % au 1er janvier 2008 et de 0,8 % au 1er septembre», notent les syndicats dans un document commun.

En outre, «depuis plusieurs années, les gouvernements successifs restent arc-boutés sur le principe selon lequel toute hausse de cotisations (...) est exclue, ce qui se traduit en matière de politique de santé par toujours plus de mesures nouvelles restrictives à l’égard des assurés», comme la hausse de 16 à 18 euros du forfait hospi-talier. Les syndicats regrettent également que le tarif des complémentaires santé (mutuelles ou assurances privées) «aug-mente avec l’âge de l’assuré, ce qui conduit à des cotisations élevées pour des retraités de plus de 80 ans, sans que leurs ressources soient plus importantes. Or c’est surtout parmi les retraités les plus âgés que se déve-loppe la pauvreté».

«ON L’A GAGNÉE, ON VEUT LA VIVRE, NOTRE RETRAITE»

POURQUOI MANIFESTER LE 23 MARS POUR LES RETRAITRES ?

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L’ enseignant de Seine Saint-Denis --SE-UNSA 93 - n° 91 mars-avril 2010 7

Actualité

n Les différentes circculaires publiées par l’IA 93

• la circulaire sur les de-mandes de temps partiel et de mise en disponibilité - date limite jusqu’au 31 mars.

• la circulaire sur les exeats/ineats jusqu’au 30 avril.

• la circulaire sur le mouve-ment intra-départemental 1er degré (changmeent d’écoles) . voir notre dossier dans ce journal

n CAPD DU 15 FÉVRIER 2010Déclaration liminaire du SE UNSA

Monsieur l’inspecteur d ‘académie,

Depuis un mois, Les enseignants sont parti-culièrement fatigués voire abattus et atten-dent avec impatience les vacances d’hiver.Alors que vous nous dites que le départe-ment n’est pas déficitaire, de nombreux collègues nous sollicitent régulièrement car les remplacements ne sont plus assurés dans de nombreuses écoles.

Les collègues supportent d’accueillir 3 à 5 élèves supplémentaires par classe ce qui détériore leurs conditions d’enseignement, pour ensuite à leur tour tomber malade.

Les BFC assurent le remplacement norma-lement effectué par les ZIL. Et certains Zil nous disent changer tous les jours d’école afin d’éteindre les incendies par ci par là suite aux protestations des parents d’élèves.

Cette situation ne peut perdurer. Quelle ré-ponse envisagez vous ?

Aujourd’hui, nous étudierons les départs en stage CAPA SH.

Nous constatons une forte diminution des demandes dans l’option E, conséquence certaine de la politique nationale menée depuis 2008/2009 et de la sédentarisation des postes. Quel intérêt d’être enseignant spécialisé si c’est pour se retrouver dans une classe ordinaire ? Les candidats se re-portent ainsi sur les autres options.

L’avenir des RASED paraît toujours incer-tain et fait fuir les candidats alors que les besoins en matière d’aide à la grande dif-ficulté scolaire dans ce département, de-meurent importants.

Comment comptez vous remédier à cette désaffection du stage CAPA SH option E  ? Comment comptez vous remotiver les can-didats pour cette option ?Ferez vous un appel pour trouver d’autres candidats ?

Les enseignants qui ont obtenu un stage de formation continue, découvrent avec

surprise qu’un étudiant assurera leur rem-placement au lieu d’un BFC et qu’ils de-vront les accueillir le premier jour en guise de matinée d’information et de prise en main de la classe.

Au Se UNSA, nous jugeons que la forma-tion des enseignants est un processus qui ne peut s’improviser. Une formation de qualité repose sur une prise de fonction progressive et professionnalisante. Elle ne saurait se résumer à une formation « sur le tas ».

Les stages en responsabilité tels qu’actuel-lement conçus pour les étudiants vont à l’encontre de la conception que nous avons de la formation. Pour nous, les étudiants ne peuvent être placés en responsabilité face à des élèves sans un accompagnement de maîtres-formateurs dont c’est la spécialité.

Enseigner est un métier qui s’apprend.Enseigner ne s’improvise pas.

Et ce n’est pas parce quelques uns ont com-mencé leur carrière comme vacataire dans l ‘’éducation nationale il y a 20 ou 25 ans, qu’il faudrait y revenir avec nostalgie.

Aujourd’hui, de nombreux enseignants se posent la question de partir en stage dans ces conditions là.

A cela s’ajoute encore le fait que notre ser-vice Public Laïque et Gratuit n’a jamais été autant menacé. Il est miné par une poli-tique de restriction budgétaire sans précé-dent et une série de mesures favorisant les écoles privées.

En encourageant le consumérisme scolaire, notamment à travers la désectorisation ou la loi Carle, en dénigrant en permanence les fonctionnaires et les services publics, ce gouvernement prépare le terrain aux mar-chands d’écoles.

Bref, le SE UNSA dénonce la dégradation que les enseignants subissent de plein fouet, chaque jour plus importante, de leurs conditions de travail sans jamais être ni entendus, ni écoutés.

Isabelle GUIGON Elue paritaire en CAPD du SE-UNSA 93

n Pour l'école publique : je signe !

L’École publique, laïque et gra-tuite crée le lien social indispen-sable pour faire face aux défis d’un monde en crise.

C’est elle, et elle seule, qui per met de garantir la cohésion sociale. Elle est pourtant aujourd’hui me-nacée par des choix politiques qui favorisent le privé et encoura-gent le consumé risme éducatif. Déjà plus de 44000 signatures, continuons.

Redonnons la Priorité à l’École laïque ! signez la pétition en ligne.

http://www.appelpourlecolepu-blique.fr/

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8 L’ enseignant de Seine Saint-Denis -SE-UNSA 93 - n° 91 mars-avril 2010

Mouvement départemental principal

• Saisie de vos voeux du 8 mars au 22 mars (minuit) sur I-Prof.

• Renvoi au plus tard du bordereau pour les points supplémentaires, le 23 mars.

Ce que le SE-UNSA 93 veut...

• Que les élus du personnel puissent avoir accès au serveur pour donner leurs avis sur l’applica-tion informatique. Le 8 mars, quelle bonne ou mauvaise surprise informatique ?

• Que l’IA 93 respecte la circulaire « Mobilité » publiée par le Ministère:

- Que les points enfants comptent jusqu’à la majorité. Actuellement, les enfants devien-nent majeurs pour l’IA à 11 ans et 2 mois !

- Que les points de rapprochements de conjoints compt ent.

- Que les points violence (45 points) comp-tent aussi.

• Que le bordereau des points supplémentaires soit renvoyé au même temps que l’accusé ré-ception, soit le 2 avril.

• Que le serveur soit fiable à 100% sans panne.

Le calendrier du mouvement principal et complémentaire

Sais

ie M

ouve

men

t pri

ncip

al

Résu

ltat

du

pro

jet

Retour de l’accusé réception à l’IA pour le 2 avril 2010 au plus tard.

Ce que le SE-UNSA 93 veut...

• Que l’accusé réception soit électronique. Le serveur I-Prof est sécurisé par un code personnel et nominatif (NUMEN). Pourquoi ? Eviter la perte courrier papier et une meilleure rapidité.

C.A.P.D

MO

UV

EMEN

T CO

MPL

EMEN

TAIR

E

Mouvement départemetal

Accusé

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L’ enseignant de Seine Saint-Denis --SE-UNSA 93 - n° 91 mars-avril 2010 9

Le calendrier du mouvement principal et complémentaire

MO

UV

EMEN

T CO

MPL

EMEN

TAIR

E

fiche de suivi syndical sur notre site (format pdf )

se-unsa93.org

Du 3 mai au 9 mai, résultats du projet du mouvement.

SEULE, la CAPD du 10 mai validera ce mouvement.

Mouvement complémentaire

A partir du 11 mai, les services de l’IA vont travailler avec les élus du personnel pour affecter les collègues sans postes.

Le 28 juin, une dernière CAPD validera ce mouvement complé-mentaire (date prévisionnelle).

Ce que le SE-UNSA 93 veut...

· Que le mouvement complémentaire soit informatisé pour que les collègues connaissent l’ensemble des postes restants (ASH, regroupement de quotités…).

· Qu’un 3ème mouvement existe à la fin du mois d’Août pour les collègues mis à disposition. Actuellement, il n’y a aucuncontrôle paritaire !

Au mois de Septembre 2010 , avec l’arrivée des «mas-terisés», les élus paritaires du SE-UNSA 93 veulent, participer et vérifier aux affectations à la fin Aout 2010 !

· Que les élus du SE-UNSA ne soient pas les otages de l’Adminis-tration, lors de ce mouvement complémentaire.

Les dernières années, le SE-UNSA arrêtait le mouvement car l’Ad-ministration voulait imposer les postes ASH à des collèguesnon volontaires que nous défendons !

Le SE-UNSA 93 ne cautionne pas l’Administration.

Que celle-ci prenne ses responsabilités...

Mouvement départemetal

C.A.P.D

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10 L’ enseignant de Seine Saint-Denis -SE-UNSA 93 - n° 91 mars-avril 2010

Mouvement départemetal

n Calendrier

Du 8 mars au 22 mars 2010 (minuit)

Saisie des voeux (I-Prof internet)

Avant le 22 mars , minuit Modification éventuelle des voeux

Avant le 23 mars 2010 Date limite de réception par l’IAdu bordereau pour les points supplémentaires

Avant le 2 avril 2010Date limite de retour de l’accusé de réception

+ feuillet «mouvement complémentaire»daté et signé

Du 3 mai au 9 mai 2010

Résultat du projet dumouvement départemental - nous consulter.

Le 10 mai 2010 C.A.P.D - Validation du mouvementprincipal départemental

n Les modalitéssaisie des voeux par I-Prof

(serveur Internet)

Adresse www.ia93.ac-creteil.fr

Cliquez Sur I-Prof, « Les services » « S.I.A.M » « Phase Intradépartementale»

taper votre NUMEN

taper votre compte utilisateur (login)

taper mot de passe personnel

taper N° des postes sollicités

nombre maximal de voeux: 30

Tous les postes sont consultables sur le site de l’inspection académique :

www.ia93.ac-creteil.fr

n Tous les postes sont susceptibles d’être vacants.

Les documents pour participer au mouvement sont disponibles uniquement sous format électronique.

Tous les professeurs des écoles stagiaires et à titre provisoiredoivent participer obligatoirement à ce mouvementdépartemental.

n L’importance de nous renvoyer votre fiche de suivi syndical

Le Syndicat des Enseignants– UNSA 93 participe à tout le déroulement du processus du mouvement dé-partemental car ses représentants sont élus en CAPD.

En particulier, le SE-UNSA 93 s’implique en groupe de travail et en CAPD pour vous défendre, contrô-ler votre barème et intervenir face à l’Administration.

En tant que syndicat représenté en CAPD, le SE-UNSA 93 vous défendra si vous nous renvoyez votre fiche de suivi syndical.

Aucun passe-droit ne sera possible aussi bien du côté de l’Administration que des autres organisations syn-dicales tant que le SE-UNSA 93 sera présent en CAPD .

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L’ enseignant de Seine Saint-Denis --SE-UNSA 93 - n° 91 mars-avril 2010 11

Mouvement départemetal

SE-UNSA 93Si vous le souhaitez, le SE UNSA 93 peut vous informer de votre affectation. Pour cela, nous vous demandons de nous retourner le coupon ci dessous lorsque vos choix seront effectués. N’oubliez pas de nous retourner le double de votre fiche de voeux.

FICHE DE CONTROLE – MOUVEMENT DEPARTEMENTAL 2010

Nom :

Prénom :

Adresse personnelle

Adresse email

Téléphone fixe/ portable :

Date de naissance :

Date de Titularisation

Nombre d’enfants âgés de moins de 11 ans et 2 moisau 28 février 2010 :

Ancienneté général des services :

Ancienneté dans le poste actuel :

Ancienneté en tant que Directeur à titre définitif :

Ancienneté en tant que directeur nommé à titre provi-soire ou intérimaire :Ancienneté sur un poste RASED à titre définitif :

Ancienneté en tant que non spécialiste nommé sur un poste ASH :

Nature des postes demandés :

Adjoint maternelle, adjoint élémentaire, SEGPA, IMP, CLIS, décharge direction maternelle, décharge direc-tion élémentaire, CLIN, ZIL…Préférence géographique (Villes) :

Allez-vous au travail par les transports en commun ? OUI NON

Souhaitez-vous un poste dans le plan violence pour avoir les 45 points des permutations-mutations ?

OUI NON

Fiche de Contrôle Syndicale - Mouvement départementalElus CAPD - SE-UNSA 9377 avenue Henri Barbusse

93140 Bondy

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12 L’ enseignant de Seine Saint-Denis -SE-UNSA 93 - n° 91 mars-avril 2010

Mouvement départemetal

Attention ne deman-dez pas au mouve-ment initial des postes sur lesquels vous ne voulez absolument pas être nommés, de même au mouve-ment complémen-taire, soyez vigilants pour vos demandes.

Par exemple, si vous demandez un poste en ASH et que vous êtes à titre provisoire même en toute dernière place, vous risquez d’être considérés par l’ad-ministration comme volontaires pour tout poste ASH du départe-ment.

n Tous les postes du département, sont –ils considérés comme susceptible d’être va-cants ?

OUI, ils sont TOUS considérés comme susceptible d’être va-cants.En effet, il y a toujoursla possibilité qu’un ti-tulaire à titre définitif li-bère son poste au mou-vement et d’obtenir ceposte libéré.

Les P.E.2 peuvent ob-tenir une affectation à titre définitif sur les ca-tégories de postes sui-vantes:

·Postes d’adjoint classe ma-ternelle (ADJ. CL. MAT)

·Postes d’adjoint classe élé-mentaire (ADJ. CL. ELEM)

·Postes d’adjoint langue(ADJ. LANGUE)

·Postes d’adjoint en classed’initiation (INI.ETRE. EL)

·Postes de remplaçant bri-gadedépartementale (TIT. .R. BRIG), ZIL, stage Formation Continue (BFC)

·Décharges de direction élé-mentaire (DEC. DIR. EL)

·Décharges de direction ma-ternelle (DEC. DIR. MAT)

·Regroupement de postes-fractionnés (Titulaire sec-teur).

Vous pouvez postuleraussi sur un poste spé-cialisé où il faut être ti-tulaire très souvent d’undiplôme spécialisé (ex:C A PA - S H , C A P I M F ) .Donc, vous serez uni-quement nommé(es à titre provisoire.

n Existe-t-il une liaison entre les per-mutations nationales et le mouvement dé-partemental ?

OUI -Les fameux 45 points !

Les collègues voulantobtenir une permuta-tion-mutation infor-matique peuvent aug-menter leurs barèmes définis nationalementpar les 45 points-du plan violence.

Pour avoir ces points, ilfaut être sur un de cespostes (titre définitif ouprovisoire) et surtoutpendant une durée de 5ans en continuité.

Pour plus de rensei-gnements sur la liaison permutations et mou-vement départemental, veuillez nous contacter par email : [email protected]

n Postuler sur une ca-tégorie de postes pro-posés ?

Cela peut-être une bonne stratégie si on souhaite obtenir spéci-fiquement une catégo-rie de postes. Attention au revers: vous allez vous apercevoir que la liste des 30 voeux est vite remplie.

Il vous faudra prévoir une sortie de secours grâce à la feuille du mouvement complé-mentaire en proposant à l’Administration soit un autre type de postes ou un choix géogra-phique.

Dans le département, certains types de postessont très recherchés (ordre décroissant) :

1. Les postes d’adjoint classematernelle2. Postes d’adjoint en classed’initiation3. Postes de remplaçant bri-

gade ZIL, stage FormationContinue4. Décharge totale de direc-tion maternelle5. Regroupement de postesfractionnés.6. Postes d’adjoint langue7. Décharge totale de direc-tion élémentaire

Si vous voulez postulersur les postes spéciali-sés type ASH, alors nousvous conseillons de lireplus loin ce bulletin.

n Postuler sur tous les postes proposés dans une zone géo-graphique précise ?

Vous pouvez postu-ler sur tous les postes (quelque soit la nature)pour obtenir votre affectation titu-laire ou provisoire dans une zone géo-graphique précise. Cette stratégie peut -être payante, mais voici deux conseils :

1. La remarque de la ques-tion précédente est tou-jours valable. La liste des 30 voeux est très vite at-teinte. Il vous faudra pré-voir une sortie de secours grâce à la feuille du mou-vement complémentaire en proposant à l’Adminis-tration soit des catégories de postes précises ou un autre zone géographique.

2. Certaines circonscrip-tions sont très demandées celles limitrophes des dé-partements du Val de Marne(94), de la Seine et Marne (77) et de Paris (75).

n Choix et stratégies possibles

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L’ enseignant de Seine Saint-Denis --SE-UNSA 93 - n° 91 mars-avril 2010 13

Mouvement départemetal

Les circonscriptions de Noisy-le-grand sont lesplus deman-dées. (cf.schéma )

n Postuler dans une seule catégorie de postes dansune zone géographique précise ?

Vous allez vous rendrecompte que vos choix se réduisent assez ra-pidement avec tous les inconvénients des deux choix précédents.

n Prendre des postes à titre provisoire afin d’obtenir des points supplémentaires pour le mouvement dépar-temental de l’année prochaine en 2011 ?

Une des meilleures stra-tégies, surtout si vousêtes l’un des plus jeunesdu département et à titre provisoire, est de postuler sur des postes

dont l’affectation sera à titre provisoire car il faut une s p é c i a l i s a t i o n(exemples: postes enCLIS, en SEGPA, en IMP…).

Pourquoi ?

Si vous postulez sur cespostes en tant que vo-lontaire, vous allez accu-muler des points pourle prochain mouvementdépartemental 2011(année prochaine): IME,SEGPA, CLIS, BD ASH.

Un P.E non spécialisé-postule sur un poste enSEGPA sans être spécia-lisé.

Il obtiendra 4 points supplémentaires en plus de son AGS pour le prochain mouvement.

S’il continue ainsi troisfois de suite sans vouloirpasser son diplôme spé-cialisé, alors il pourraobtenir un maximum de

12 points plafonnés enplus de son AGS.

Ce collègue aura plus dechance d’être titulaired’un poste définitif surun poste d’adjoint clas-sique.

n Postuler sur des postes spécialisés dans l’ASH?

Si votre choix se porte sur des postes spéciali-sés dans l’ASH, il faut le mettre en premier voeu et être à titre provisoire.

Vous bénéficierez éga-lement des points sup-plémentaires (cf ques-tion précédente).

n Les PE2, ont-ils des postes réservés « ad-joint spécialité 1ère affectation 2010 » ?

OUI. L’administration aréservé aux néotitu-laires que vous êtes,

des postes d’adjoint spécialité 1ère affec-tationpour améliorer votresuivi.

Le principal intérêt est de bien préparer leur inspection durant leur deuxième année sur leterrain, vous êtes nom-més deux ans ou troisans (bassin 1) sur le même poste.

Mais, quelques cen-taines de stagiaires pourront bénéficier de ce choix.

Donc, une trèsg rande majorité des stagiaires devra faire d’autres choix et de stratégies pour obtenir un poste au mouvement.

77

94

ATTENTION ! Certains postes (SEGPA, IMP, CLIS, IMPRO…) sont des postes dif-ficiles lorsqu’on débute dans le métier.

Les élèves présentent des particularités pédagogiques, des handicaps et des comportements perturbants. Il faut être très motivé et volontaire pour postuler sur ces postes.

Le SE-UNSA 93 vous conseille de passer au plus vite un diplôme spécialisé, le CAPA-SH, si vous voulez continuer dans l’ASH.

n Vous voulez postuler sur un poste ASH...

75

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14 L’ enseignant de Seine Saint-Denis -SE-UNSA 93 - n° 91 mars-avril 2010

Défendre l’A.S.H

Postes Postes * Postes occupés Sorties Postes Mesures Estimation Besoins Nombre IA 93 Observations

implantés occupés par des personnes de stage potentiellement de carte des retraites théoriques de départs SE-UNSA 932009/2010 à TD en formation R 2010 pourvus à R 2010 R 2010 au 01/09/2010 R 2010 candidats en stage Besoins encore à pourvoir.

3(dont 2 Stag. R09)

0(dont 0 Stag. R09)

3(dont 2 Stag. R09)

41(dont 19 Stag. R09)

47(dont 23 Stag. R09)

17(dont 9 Stag. R09)

15(dont 6 Stag. R09)

TOTAL

0

33

59

14

3

165 99 56 109

1

0

9

5

6 0

0

Option F

Option A

Option B 5

2

0

8

6

21

217

271

126

6

18

127

157

90

Option G 133

Option C

Option D

Option E

21

168

204

107

102

2

19

27 (4 désistements)

9

1

3

5

1

117

1

1619 17

0

1

1

52

72

20

11

32

16

1

17 6

3

1

19

13

DEPARTS EN STAGE CAPA-SH - RENTREE 2010 - CAPD DU 15 FEVRIER 2010

0

1

5

Les informations utilisées pour l’envoi de ce bul-letin peuvent donner lieu à l’exercice du droit d’accès, de rectification, de suppression dans les conditions prévues par la loi n° 078-17du 06-0101978 relatives à l’informatique, aux fichiers et aux libertés. La direction se réserve le droit de refuser toute insertion, sans avoir à justifier sa dé-cision.

Bulletin Bimestriel du SE-UNSA de Seine Saint- Denis,N° CPPAP: 0411 S 07619

Dir. Publication: G. CHACONComposition Maquette : SE-UNSA Imp Spéciale Tirage:10000 ex Prix: 0,76€

Sommaire

P 3 : MasterisationP 4 & 5 : Concours et la boite de PandoreP 6 : RetraiteP 7 - Actualité

P 8 à 13: Dossier - Mouve-ment départemental

P 14 - Défendre à l’ASHP 15 & 16 : bulletin d’ad-hésion

L’UNSA Education 93 et le SE-UNSA re-vendiquent une carte scolaire ASH.

L’opacité est le mode de gestion choisie par l’Inspection Acadé-mique, aucun chiffre communiqué dans les documents de la CTPD du 29/01/10(Comité Technique Paritaire Départemental) sur la carte scolaire ASH hormis une annonce de ferme-tures d’un poste option C et d’un poste de psychologue à l’Ecole de Plein Air de Pantin. Apparemment, tout serait donc pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles.

Et pourtant, quelle réalité sur la Seine Saint Denis :

Les UPI 1 en collège ont des effectifs bien supérieurs à 10 !

Des élèves, pour lesquels la décision d’orientation en dispositif collectif a été tardive, n’y ont pas été affectés et ont poursuivi leur scolarité uniquement en classe ordinaire !

Les élèves handicapés bénéficiant d’une notification en UPI lycée sont affectés sur tous les lycées profession-nels du département avec, pour consé-quence, une carence d’accompagne-ment par un coordonnateur d’UPI. Ces élèves seraient virtuellement rattachés à une UPI « tête de réseau », quand l’IA

ne crée pas les conditions de mettre en œuvre le PSS (Projet Personnalisé de Scolarisation), il bricole !

Quel parcours attend les sortants de Clis, y aura-t-il suffisamment de places en UPI collège pour ceux dont la CDA (Commission des Droits et de l’Au-tonomie) le notifiera  ? Que prépare l’IA ? Un maintien dans la Clis actuelle par manque de place en UPI ? Sera-t-il exigé une année supplémentaire dans le cycle élémentaire pour les élèves de Clis à l’instar des élèves affectés en SE-GPA ? Et ce, sans tenir compte du profil et du projet du jeune pour lequel une orientation en collège a été travaillée ?

Concernant la scolarisation en classe ordinaire, de nombreux élèves en si-tuation de handicap bénéficiant d’une notification d’accompagnement par un Auxiliaire de Vie Scolaire et/ou d’une prise en charge par une SESSAD ne voient pas leur PPS honoré et restent sans aide humaine et sans soins adap-tés.

Et que dire de tous ces élèves pour lesquels la scolarisation en milieu ordi-naire ne peut répondre à leurs besoins et qui attendent une place en secteur médicosocial ou sanitaire, que ce soit à temps plein, à temps partagé ou en ambulatoire. Pour exemple, un seul ITEP en Seine-Saint-Denis.

Le secteur Education Nationale ne peut être le seul lieu de scolarisation répon-dant aux besoins de tous les enfants en situation de handicap, il est urgent de créer, en Seine-Saint-Denis, les structures et services nécessaires à la réussite de la population d’âge scolaire pour laquelle la loi de 2005 affiche une volonté politique qui ne trouve pas de déclinaison satisfaisante sur notre dé-partement.

Et quid des personnels, les attaques sont multiples  ! La refonte du sys-tème éducatif français cache une précarisation et un mépris des per-sonnels et de leur qualification.

Le nombre de demandes de départ en stage CAPA SH option E est peau de chagrin cette année, en deçà des pro-positions de l’IA et bien inférieur aux besoins recensés. Le SE-UNSA l’avait prédit, pas besoin d’être devin pour en voir la conséquence de la mise à mal des RASED (sédentarisation ou pus exactement comment affecter un enseignant spécialisé dans une classe ordinaire sans le dire...)

Quant aux autres options, au vu du nombre de départs, sauf pour le trouble auditif, le nombre de personnels non formés affectés sur des postes spéciali-sés sera encore très conséquent.

Les professeurs des écoles spécialisés enseignant en collège dans les dispo-sitifs UPI et SEGPA se voient retirer le bénéfice des HSA, remplacées par des HSE, Le SE-UNSA œuvre pour que leur rémunération en heures de coordina-tion et de synthèse n’en soit pas affec-tée (temps de service).

Depuis trois ans, la situation des direc-teurs d’établissements spécialisés est en suspens. Le ministère semble acter les modifications enclenchées en 2007, sans défendre la situation de ses per-sonnels, Le DDEEAS n’est toujours pas inscrit au répertoire national des cer-tifications professionnelles (RNCP), le ministère recense les niveaux de quali-fication des personnes concernées.

Au SE-UNSA, nous voulons faire recon-naître le DDEEAS comme diplôme de niveau 1(bac+5), si besoin faire évo-luer la formation des futurs stagiaires dans le cadre universitaire et garantir aux personnels l’accès aux fonctions de direction dans les établissements médi-cosociaux.

En conclusion, la défense de tout le secteur ASH est devenue une des priorités du SE-UNSA 93 face à un gouvernement qui cherche à réduire des postes n’importe où même au dé-triment des élèves handicapés. L’esprit de la loi de 2005 est déjà loin ...

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L’ enseignant de Seine Saint-Denis --SE-UNSA 93 - n° 91 mars-avril 2010 15

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16 L’ enseignant de Seine Saint-Denis -SE-UNSA 93 - n° 91 mars-avril 2010