59
Dr B. Azzam Clinique Médico-Chirurgicale de diabétologie-endocrinologie Kouba, Alger. 12 eme journée de formation médicale continue Hopital Bachir Mentouri, Kouba Service de médecine interne. 03 / 06 / 2010

Kouba, Alger. - sante.dz · Titration simple Adaptée aux schémas de traitement en fonction des valeurs cibles (« treat-to-target ») 1. Rosenstock J. Clin Cornerstone 2001;4:50–64

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Dr B. Azzam

Clinique Médico-Chirurgicale de diabétologie-endocrinologie

Kouba, Alger.

12 eme journée de formation médicale continue

Hopital Bachir Mentouri, KoubaService de médecine interne.

03 / 06 / 2010

Historique � 1921 découverte de l’insuline (Banting & Best.

Paulescu).� Insuline d’origine animale (bœuf, porc).

� 1980 synthèse de l’insuline humaine par génie génétique.

� 2000 Les analogues de l’insuline.

La structure moléculaire particulière de l’insuline détémir :

Acylation par un acide gras, l’acide myristique

Acide Myristique C14

* Les nombres indiquent le pourcentage d’insuline prandiale et basale respectivement dans la formulation ; nom de marque aux États-Unis. ** Le nombre indique le pourcentage d’insuline prandiale dans la formulation.Pharmaprojects, 5 novembre 2008.

Type d’insulineNom générique

Nom commercial Laboratoire

Basale NPH Insulatard.

Insudal Basal

Umuline NPH

Novo-nordisk

SAIDAL

Lilly

Prandiale RHI Actrapid

Insudal Rapid

Umuline Rapid

Novo-nordisk

SAIDAL

Lilly

Prémélangée RHI + NPH Mixtard 30

Insudal Comb 25

Umuline Profil 30

Novo-nordisk

SAIDAL

Lilly

Type d’insuline Nom générique Nom commercial

Basale Glargine Lantus

Detemir Levemir

Prandiale Glulisine Apidra

Aspart Novorapid

Prémélangée Aspart 30/70* NovoMix 30

* Les nombres indiquent le pourcentage d’insuline prandiale et basale respectivement dans la formulation.Adis R&D Insight, 16 juin 2008.

PHARMACOCINETIQUE DE L’INSULINE NPH

n = 20 DS type 1

moyenne ± SEMinsuline s/c24

20

16

12

8

4

0

0 4 8 12 16 20 24

TEMPS (heures)

µm

ol/kg/m

in

Lepore M, et al. Diabetes. 2000;49:2142–2148.

pompe

NPH

Pic d’action : 2 à 5h

Durée d’action : 13-16h

CONSEQUENCES DE LA PHARMACOCINETIQUE

DE L’INSULINE NPH

n = 20 DS type 1

moyenne ± SEMInsuline s/c

bed time 24

20

16

12

8

4

0

22h 0h00 2h00 4h00 8h00 10h 12h00

TEMPS (heures)

µm

ol/kg/m

in

Lepore M, et al. Diabetes. 2000;49:2142–2148.

pompe

NPH

H

Y

P

O

G

L

Y

C

E

M

I

E

Variabilité intra-individuelle de la NPH : Enregistrements CGMS chez 1 patient sur 3 jours consécutifs avec 1NPH/jour

Time

Glu

cose

co

nce

ntr

ati

on

(m

mo

l/l)

-5.0

0.0

5.0

10.0

15.0

20.0

12:00 am 4:00 am 8:00 am 12:00 pm 4:00

pm

8:00

pm

12:00 am

CGMS : Continuous Glucose Monitoring System

Day 1 Day 2 Day 3

Data from David Russell-Jones

9

0 4 8 12 16 20 24

1. Lepore M, et al. Diabetes 2000;49:2142–8.2. Porcellati F, et al. Diabetes Care 2007;30:2447–52.

Patients diabétiques de type 1 (n = 20)1

Patients diabétiques de type 1 (n = 24)2

Vit

esse

de

per

fusi

on d

u g

luco

se

(mg/

kg/m

n)

Vitesse d

e perfu

sion d

u glu

cose (µm

ol/kg/mn

)

Temps (heures)

0 4 8 12 16 20 24

Injection SC

Glu

cose

infu

sion

rat

e (m

mol

/kg/

mn

)

Vitesse d

e perfu

sion d

u

glucose(µ

mol/kg/m

n)

Temps (heures)

insuline detemir

Insuline glargine

InjectionSC 0,35 UI/kg

0

8

16

4

12

20

24

0

2

4

1

3

0

2

4

1

3

0

6

3

NPH 0,3 UI/kg

CSII (insuline lispro) 0,3 UI/kg/24h

Insuline glargine 0,3 UI/kg

9

Propriétés de l’insuline basale

idéale

� Profil sans pic1

� Longue durée d’action1

� Souplesse d’administration

� Titration simple

� Adaptée aux schémas de traitement en fonction des valeurs cibles (« treat-to-target »)

1. Rosenstock J. Clin Cornerstone 2001;4:50–64.

0 4 8 12 16 20 24

Heures post-dose

Tau

x d

'insu

lin

e

80

60

40

20

00 2 4 6 8 10 12

Les analogues de l’insuline à action rapide réduisent le

risque d’hyperglycémie postprandiale et d’hypoglycémie

tardive

Valeurs postprandiales normales

Insuline lispro, insuline aspart,

ou insuline glulisine

Risque plus faible d’hypoglycémiepostprandiale tardive

Taux plasmatique d’insulin

e libre

(µU/m

l)

Temps après l’injection d’insuline ou un repas (heures)

Insuline humaine régulière (RHI)

Repas

Insulin

e sous-cutanée

Meilleur contrôle de la GPP

GPP = glycémie postprandiale Bolli GB. Av Diabetol 2007;23:326–32,.

� Délai d’action rapide1

� Pic élevé 1 heure environ après l’administration1

� Courte durée d’action1

� Souplesse d’administration

Propriétés de l’insuline prandiale

idéale

1. Rosenstock J. Clin Cornerstone 2001;4:50–64.

Heures post-dose

Tau

x d

'insu

lin

e0 4 8 12 16 20 24

Primary prevention

(n = 726)

Secondary intervention (n =

715)

Patients with type 1 diabetes (n =

1441)

Conventional Intensive Conventional Intensive

Randomise Randomise

DCCT: N Engl J Med 1993;329:977–86

DCCT: Effects of management on HbA1c

0 2 4 6 8 10

Years from randomisation

5 731 9

8

9

10

7HbA

1c(%

)

6

0

Intensive

Conventional

DCCT Research Group. N.Eng.J.Med. 1993;329:977–986.

Relative Risk

Retinopathy

Nephropathy

Neuropathy

Microalbuminuria

HbA1c (%)

15

13

11

9

7

5

3

16 7 8 9 10 11 12

Skyler JS. Endocrinol Metab Clin. 1996;25:243–254.

DCCT: Effects of management on retinopathy

0

10

20

30

40

60

50

0 1 3 5 62 4 7 98

Intensive

Conventional

0

10

20

30

40

60

0 1 3 5 62 4 7 98

50 Conventional

Intensive

Percentage of patients

Years from randomisation

Primary-prevention cohort Secondary-intervention cohort

p<0.001p<0.001

DCCT Research Group. N.Eng.J.Med. 1993;329:977–986.

Primary Secondarycohort cohort

Retinopathy (%) 76 54

Neuropathy (%) 69 57

Nephropathy (%) 34 43

DCCT: Risk reduction

(intensive vs. conventional management)

DCCT Research Group. N.Eng.J.Med. 1993;329:977–986.

HbA1c (%)

5.5 6.0 6.5 7.0 7.5 8.0 8.5 9.0 9.5 10.0

Complications

Hypoglycaemia

10.5

DCCT Research Group. N.Eng.J.Med. 1993;329:977–986.

DCCT: EDIC prolongation de l’étude

� La difference d’HbA1c à étè réduite durant EDIC.

� la proportion de patients qui ont eu une détérioration de leur retinopathie était inférieur dans le groupe de patients qui ont recu un traitement intensif durant le DCCT (p<0.001)

� La proportion de patients avec une augmentation de l’excretion urinaire d’albumine était significativement plus basse de le groupe de traitement intensif durant le DCCT.

� L’étude conclue que la réduction du risque de rétinopathie et nephropathie persiste au moins quatre ans apres . (mémoire glycémique.)

DCCT/EDIC Research Group. N.Eng.J.Med. 2000;342:381–389.

Analyse économique - DCCT

� “dans la pérspéctive d’un systeme de soins de santéle traitement intensif représente un investissement intéressant”.

� “Bien que le traitement intensif soit couteux, quand le coût des complications est évalué le rapport coût-efficacité devient favorable”.

1. DCCT Research Group. JAMA 1996;276:1409-15

2. Herman WH, Eastman RC. Diabetes Care 1998;21(suppl 3):C19-24

22

HbA1c après le

diagnostic2

Destruction

progressive des

cellules bêta sur

des mois ou des

années

Déficience en

insuline endogène

presque absolue

Apport

d’insuline

exogène

nécessaire

Un stimulus infectieux ou

environnemental déclenche une

attaque autoimmune sur les

cellules bêta pancréatiques qui

sécrètent l’insuline1

Masse de cellules bêta

(% du

max)1

1. Adapté de Stene LC, et al. Pediatr Diabetes 2006;7:247–53.

2. Garg S. Données internes.

Années avant le diagnostic

7

6

5

4

–8 –7 –6 –5 –4 –3 –2 –1 0/Diagnostic

HbA

1c(%

)

0

50

100

HbA1c avant le

diagnostic1

1. ADA. Diabetes Care 2008;31(suppl 1):S12–S54.

2. AACE/ACE Position Statement, 2005: www.aace.com/pub/pdf/guidelines/OutpatientImplementationPositionStatement.pdf.

3. IDF. Guideline for management of postmeal glucose: www.idf.org/webdata/docs/Guideline_PMG_final.pdf.

Paramètre ADA1 AACE/ACE2 IDF3

HbA1c, % < 7,0 ≤ 6,5 < 6,5

GJ, mmol/l (mg/dl) 3,9–7,2(70–130)

< 6,1(< 110)

< 5,5(< 100)

GPP, mmol/l (mg/dl) < 10,0(< 180)

< 7,8(< 140)

< 7,8 (< 140)

Les recommandation préconisent un

schéma insulinique basal-bolus

ADA 2008

� Utiliser un schéma basal-bolus de 3-4 injections par jour ou la CSII (« pompe à insuline »)

� Utiliser des analogues de l’insuline, en particulier si l’hypoglycémie est un problème

� Adapter la dose d’insuline prandiale à l’apport glucidique, à la glycémie préprandiale et à l’activitéphysique

ADA. Diabetes Care 2008;31(Suppl 1):S12−54.

25Owens DR, et al. Lancet 2001;358:739−46.

Insuline (U/l)

0,08

0,04

0

Homéostasie glucidique

08.00 13.00 19.0016.00

Temps (heures)

Glycémie (m

mol/l)

8

6

4

2

0

Profils glycémiques Sécrétion d’insuline endogène

Stratégies d’insulinothérapie couramment

utilisées dans le DT1

Schéma insulinique basal-bolus� 1–2 injections d’insuline basale

+ 3 injections d’insuline en administration prandiale

Traitements par insuline prémélangée � ≥ 2 injections d’insuline prémélangée

Perfusion d’insuline en continu et en sous-cutané (CSII)� Perfusion d’insuline basale en continu

+ 3 doses ou plus en administration prandiale

DeWitt DE, Hirsch IB. JAMA 2003;289:2254–64.

Rosenstock J. Clin Cornerstone 2001;4:50–64.

Dave JA, Delport SV. SA Fam Pract 2006;48:30–6.

30

Les insulines basales et rapides sont les composantes

appropriées d’un schéma basal-bolus

L’insuline basale (Lantus) apporte :

� Une durée d’action sur 24 heures avec une seule injection par jour1,2

� Une administration souple au petit déjeuner, au dîner ou au coucher1

� Des profils d’efficacité et de sécurité d’emploi comparables à ceux de l’insuline detemir deux fois par jour3

L’insuline rapide (Apidra.Novorapid) apporte :

� Un délai d’action rapide et une durée d’action courte4

� Une administration souple juste avant ou après un repas5

1. Hamann M, et al. Diabetes Care 2003;26:1738–44.

2. Porcellati F, et al. Diabetes Care 2007;30:2447–52.

3. Pieber T, et al. Diabet Med 2007;24:635–42.

4. Becker RH, et al. Diabetes Care 2007;30:2506–7.

5. Rave K, et al. Diabetes Care 2006;29:1812–7.

6. Dreyer M, et al. Horm Metab Res 2005;37:702−7.

Ruhnau K, et al. Diabet Med 2006;23(Suppl 4):343 (Résumé P952).

HbA1c(%

)

Glycémie (mmol/l)

HbA1c GPPGJ

32Schreiber S, et al. Diabetologia 2007;50(suppl 1):S410–1.

HbA1c(%

)

p < 0,0001

Glycémie (mmol/l)

HbA1c GPPGJ

Le schéma insulinique basal-bolus a conféré un meilleur contrôle glycémique

Début de l'étude 12 semaines après le relais

Schéma insulinique basal-bolus - une stratégie

physiologique pour le traitement du diabète

� Traitement intensif, physiologique

� Associe des insulines basale et prandiale séparées� 1 à 2 injections d’insuline basale et 3 injections d’insuline prandiale par jour

� Education du patient nécessaire

� Obligatoire chez la plupart des patients diabétiques de type 1

� Obligatoire chez certains patients diabétiques de type 2

Tibaldi J and Rakel R. Int J Clin Pract 2007;61:633–44.

Choe C, et al. J Natl Med Assoc 2007;99:357–67.

35Ramlo-Halsted B, et al. Prim Care 1999;26:771−89.

Années −10 −5 0 5 10 15 20 25 30

20

15

10

5

0

Taux d’insuline

Insulinorésistance

Défaillance des cellules β

250

200

150

100

50

0Fon

ctio

n

rela

tive

des

ce

llu

les β

(%)

Glycémie àjeun

Glycémie postprandiale

Glu

cose

(mm

ol/l

)DIAGNOSTIC

Manifestations cliniques

ANOMALIES MACROVASCULAIRES

ANOMALIES MICROVASCULAIRES

36

43 %*p < 0,0001 versus valeurs initiales; §p = 0,035¶Amputation du membre inférieur ou angiopathie périphérique fataleR

édu

ctio

n d

u r

isqu

e re

lati

f (%

)as

soci

ée à

un

e d

imin

uti

on d

e 1

% d

e l’H

bA

1c

-50

-45

-40

-35

-30

-25

-20

-15

-10

-5

0

21 %*

Tous critères liés au diabète

21 %*

Mortalitédue audiabète

14 %*

Mortalitétoutescauses

*

14 %*

Infarctus du myocarde

12 %§

Accidentsvasculairescérébraux

Angiopathiepériphérique¶

*

*

Maladiesmicro-vasculaires

Extraction ducristallin

37 %

19 %

Stratton I, et al. BMJ 2000;321:405―12.

1. ADA. Diabetes Care 2008;31(suppl 1):S12–S54.2. AACE. Endocr Pract 2007;13(suppl 1):3–68.3. IDF. Directive mondiale pour le diabète de type 2. Bruxelles : Fédération internationale du diabète, 2005.

www.idf.org/webdata/docs/IDF %20GGT2D.pdf4. Nathan D, et al. Diabetes Care 2008;31:1−11.

< 7,8 (< 140)

< 5,6(< 100)

< 6,0 (< 110)

< 6,0(< 110)

3,9−7,2 (70−130)

GJ, mmol/l

(mg/dl)

< 8,0 (< 145)

< 7,8 (< 140)

< 10,0 (< 180)

GPP à 1–2 h, mmol/l (mg/dl)

< 6,5≤ 6,5< 7,0HbA1c (%)

IDF3AACE2ADA1Sujets sains1

< 6,0

3,9−7,2 (70−130)

< 10,0 (< 180)

< 7,0

ADA/ EASD4Paramètre

Algorithme pour l’initiation et l’intensification du traitement du

DT2 : consensus ADA/EASD 2009

L’insuline prémélangée n’est pas une option pour l’instauration de l’insulinothérapie

L’ADA/EASD et l’IDF recommandent une instauration précoce de

l’insulinothérapie pour atteindre les valeurs cibles d’HbA1c

ADA/EASD 20091

� Le traitement par insuline basale peut être instauré lorsque les mesures hygiéno-diététiques et la metformine ou les MHD + metformine + Sulfamides hypoglycémiants ne permettent pas de maintenir un taux d’HbA1c < 7,0 %

� Un objectif moins strict peut être approprié chez des patients plus fragiles (espérance de vie courte, présence de co-morbidités, notamment cardiovasculaires, importantes)

1. Nathan D, et al. Diabetes Care 2008;31:1−11.2 . Directive mondiale pour le diabète de type 2 de l’IDF, www.idf.org/webdata/docs/IDF %20GGT2D.pdf

L’ADA/EASD recommandent des algorithmes de traitement en

fonction des valeurs cibles pour l’instauration de

l’insulinothérapie

ADA/EASD 20081

� Insuline basale une fois par jour

� Titration de 2 U tous les 3 jours jusqu’à ce que la GJ soit comprise entre 3,9 et 7,2 mmol/l (70–130mg/dl)

� Titration de 4 U tous les 3 jours si la GJ est > 10 mmol/l (>180 mg/dl)

1. Nathan D, et al. Diabetes Care 2008;31:1−11.2. Directive mondiale pour le diabète de type 2 de l’IDF, www.idf.org/webdata/docs/IDF %20GGT2D.pdf

The Treat-to-Target Trial :

Lantus vs NPH

DIABETES CARE, VOLUME 26, NUMBER 11, NOVEMBER 2003

The Treat-to-Target Trial :

Lantus vs NPH

DIABETES CARE, VOLUME 26, NUMBER 11, NOVEMBER 2003

The Treat-to-Target Trial :

Lantus vs NPH

DIABETES CARE, VOLUME 26, NUMBER 11, NOVEMBER 2003

The Treat-to-Target Trial :

Lantus vs NPH

Réduction de 42 à 48% d’hypoglycémie nocturne avec Lantus.

DIABETES CARE, VOLUME 26, NUMBER 11, NOVEMBER 2003

Auto-titration de Levemir®once-dailypour atteindre la recommandation de l’ADA en terme d’HbA1c dans le DT2

Patients atteignant une HbA1c <7%

Blonde et al TITRATE®

� Comparer l’efficacité et la sécurité de deux cibles de titration de la GAJ en utilisant un algorithme d’auto-titration en treat-to-target pour une insuline basale en once-daily chez des patients DT2 insulino-naïfs traités de manière sub-optimale avec des ADOs

� Bras de traitement :

• 3.9–5.0 mmol/L (0.70–0.90 g/L)

• 4.4–6.1 mmol/L (0.80–1.10 g/L)

TITRATE®

Blonde et al

Blonde L et al., Diabetes Obesity & Metabolism. 2009; 11:623–31.

EASD 2009

• Levemir® était initiée à raison de 0.1 à 0.2 U/kg ou 10 unités once daily au dîner ou en bedtime

• La titration de la dose était basée sur l’algorithme d’auto-titration PREDICTIVE® 303 dirigé par le patient

• Les patients ont poursuivis leur traitement aux OADs

Levemir® once dailyCible auto-ajustée GAJ 0.70–0.90 g/L

Levemir® once dailyCible auto-ajustée GAJ 0.80–1.10 g/L

Trt antérieur aux OADs

Période de screening

(n=122)

(n=122)

Critères d’inclusion principaux:

• DT2 ≥≥≥≥3 mois

• 7% ≤HbA1c ≤9%

• IMC ≤45 kg/m2

• Age ≥ 18 ans

• Insulino-naïfs

TITRATE®

Blonde et al

Blonde L et al., Diabetes Obesity & Metabolism. 2009; 11:623–31.

EASD 2009

Titration 303 : algorithme du patientAjustement des doses pour chaque bras

70-90 mg/dLor 80-110 mg/dL

0 Maintaindose

3 Units

3 Units

no adjustment

Titration dose once-daily

Fou

rch

ette

cib

le G

AJ

GAJ <0,80g/LGAJ <0,70 g/L

GAJ >1,10g/LGAJ >0,90 g/L 3

0

3

0Maintenir dose

Augmenter la dose3 unités

3 unités

Diminuer la dose

TITRATE®

Blonde et al

Blonde L et al., Diabetes Obesity & Metabolism. 2009; 11:623–31.

GAJ 0.70-0.90 g/L

GAJ 0.80-1.10 g/L

�ADA

�IDF

Baseline Semaine 12 Semaine 20

Temps (semaine d’étude)

Moy

enn

e d

’HbA

1c(%

)

8.0

7.8

7.6

7.4

7.2

7.0

6.8

6.6

6.4

6.2

6.0

8.2

7.94

7.04

7.00*

7.99

6.93 6.77*

* changement dans les 2 in groupes p = 0.019 à 20 semaines

TITRATE®

Blonde et al

-1.22%réduction de l’HbA1C

-0.94%réduction de l’HbA1C

Blonde L et al., Diabetes Obesity & Metabolism. 2009; 11:623–31.

EASD 2009

Evè

nem

ent/

pati

ent/

an

Evènements hypoglycémiques

7,73

2,74

5,27

2,02

0

1

2

3

4

5

6

7

8

9

All Nocturnal

ns

ns

Un seul évènement hypoglycémique majeur a été reporté dans l’étude : groupe avec cible de GAJ à 0.70 – 0.90 g/L

GAJ 0.80-1.10 g/L

GAJ 0.70-0.90 g/L

TITRATE®

Blonde et al

Blonde L et al., Diabetes Obesity & Metabolism. 2009; 11:623–31.

Ch

ange

in w

eigh

t (k

g)

<25 25–<27 27–<29 29–<31 ≥31BMI

* p<0.001, linear regression

*

0.55

–0.06

–0.56

–0.96

–1.51

–2

–1

0

1

PREDICTIVE European cohort – data on file MedInfo/Lev/2007/015

La réduction de poids est plus prononcée

chez les patients ayant les BMI les plus élevés

Predictive internationale

EN CONCLUSION :� Quel a été le bénéfice de l’utilisation d’une insuline

analogue basale Glargine (Lantus®) ou Detemir (Levemir®):

• une baisse significative des taux d’HbA1c.

• une réduction du nombre d’hypoglycémies.

• une moindre prise de poids.

Détérioration progressive de la fonction des cellules β

Basale seulementAjout d’insuline basale et titration

basale plusAjout d’insuline prandiale lors du repas principal

Basale-bolusDoses supplémentaires d’insuline basale selon les besoins

GJ à la valeur cibleHbA1c supérieure à la valeur cible

Raccah D, et al. Diabetes Metab Res Rev 2007;23:257–64.

GJ supérieure à la valeur cibleHbA1c supérieure à la valeur cible

GJ à la valeur cibleHbA1c supérieure à la valeur cible

Stratégie basale plus :

Quand faut-il ajouter le premier bolus d’insuline prandiale ?

� La nécessité d’une insuline prandiale malgré une titration optimale de l’insuline basale est indiquée par

� GJ à la valeur cible < 1g/l, mais HbA1c ≥ 7 %

� GJ équilibrée, mais GPP élevée en permanence

� Ajouter une injection d’insuline prandiale (4 UI)� En commençant avec le repas principal

Nathan DM, et al. Diabetes Care 2006;29:1963–72.Nathan DM, et al. Diabetes Care 2008;31:173–5.Raccah D, et al. Diabetes Metab Res Rev 2007;23:257−64.

55Monnier L, et al. Diabetes Care 2003;26:881–5.

0

10

20

30

40

50

60

70

< 7,37,3–8,48,5–9,29,3–10,2> 10,2

Con

trib

uti

on r

elat

ive

(%)

HbA1c (%)

Glycémie postprandialeGlycémie à jeun

Instaurer un traitement par insuline basale lorsque le contrôle glycémique est très insuffisant

Intensifier l’insulinothérapie avec l’ajout progressif d’insuline prandiale lorsque le taux d’HbA1c approche de la valeur cible

OPAL : Une injection unique d’insuline glulisine (au petit déjeuner OU au

repas principal) + une injection par jour d’insuline glargine induit une

amélioration significative de l’HbA1c

Population per protocole

Le repas principal est défini comme le repas comportant

l’excursion glycémique à 2 heures la plus élevée

0,0

6,0

7,0

8,0

Réduction

globale de

l’HbA1c

–0,33 %

p < 0,0001

p = NS

p < 0,0001 p < 0,0001

(n = 162) (n = 154) (n = 316)

HbA

1c(%

)

7,35 7,29 7,32

7,036,94 6,99

Petit déjeuner Repas principal Total

Début de l’étude

Fin de l’étude

Lankisch M, et al. Diabetes Obesity and Metabolism 2008; 10: 1178-1185

Garber A, et al. Diabetes Obes Metab 2006;8:58−66.

0 40 80

Trois fois par jour

Deux fois par jour

Une fois par jour

Insulineaspart prémélangée 30/70

Patients obtenant un taux d’HbA1c ≤ 6,5 % (%)

21

31

8

Semain

e 16 Semain

e 32

Semain

e 48

20 60

100 patients présentant un DT2 non contrôlé traité par ADO +/- insuline basaleL’insuline basale a été arrêtée et les patients ont reçu de l’insuline aspart prémélangée 30/70 administrée une fois par jour au moment du dîner

58

Synthèse des études LAPTOP et INITIATE :

Insuline glargine versus insuline prémélangée

*Episodes par année-patient ; †glycémie < 56 mg/dl

(< 3,1 mmol/l) avec ou sans symptomes

1, Janka H, et al. Diabetes Care 2005;28:254–9.2, Raskin P, et al. Diabetes Care 2005;28:260–5.

LAPTOP1 INITIATE (Raskin)2

Insuline prémélangée

Insuline glargine

Insuline prémélangée

Insuline glargine

HbA1c au début de l'étude (%) 8,83 8,85 9,7 9,8

HbA1c à la fin de l'étude (%) 7,49 7,15 6,91 7,41

(p = 0,0003) (p < 0,01)

Dose finale d’insuline (UI/jour) 64,5 28,2 78,5 51,3

(p < 0,05)

Hypoglycémie symptomatique (%) 5,7* 2,6* 43† 16†

(p = 0,0009) (p < 0,05)

Modifications du poids (kg) 2,1 1,4 5,4 3,5

(p = 0,0805) (p < 0,01)

Ancienneté du diabète (années) 9,9 9,9 9,5 8,9

59

Conclusion :

L’insulinothérapie doit répondre à certains critères.

� Efficacité� À court terme : GJ et GPP

� À long terme : HbA1c

� Faible risque d’hypoglycémie

� Prise de poids minimale

� Intensifiée le plus souvent et précoce dans le DT2.