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Dr B. Azzam
Clinique Médico-Chirurgicale de diabétologie-endocrinologie
Kouba, Alger.
12 eme journée de formation médicale continue
Hopital Bachir Mentouri, KoubaService de médecine interne.
03 / 06 / 2010
Historique � 1921 découverte de l’insuline (Banting & Best.
Paulescu).� Insuline d’origine animale (bœuf, porc).
� 1980 synthèse de l’insuline humaine par génie génétique.
� 2000 Les analogues de l’insuline.
La structure moléculaire particulière de l’insuline détémir :
Acylation par un acide gras, l’acide myristique
Acide Myristique C14
* Les nombres indiquent le pourcentage d’insuline prandiale et basale respectivement dans la formulation ; nom de marque aux États-Unis. ** Le nombre indique le pourcentage d’insuline prandiale dans la formulation.Pharmaprojects, 5 novembre 2008.
Type d’insulineNom générique
Nom commercial Laboratoire
Basale NPH Insulatard.
Insudal Basal
Umuline NPH
Novo-nordisk
SAIDAL
Lilly
Prandiale RHI Actrapid
Insudal Rapid
Umuline Rapid
Novo-nordisk
SAIDAL
Lilly
Prémélangée RHI + NPH Mixtard 30
Insudal Comb 25
Umuline Profil 30
Novo-nordisk
SAIDAL
Lilly
Type d’insuline Nom générique Nom commercial
Basale Glargine Lantus
Detemir Levemir
Prandiale Glulisine Apidra
Aspart Novorapid
Prémélangée Aspart 30/70* NovoMix 30
* Les nombres indiquent le pourcentage d’insuline prandiale et basale respectivement dans la formulation.Adis R&D Insight, 16 juin 2008.
PHARMACOCINETIQUE DE L’INSULINE NPH
n = 20 DS type 1
moyenne ± SEMinsuline s/c24
20
16
12
8
4
0
0 4 8 12 16 20 24
TEMPS (heures)
µm
ol/kg/m
in
Lepore M, et al. Diabetes. 2000;49:2142–2148.
pompe
NPH
Pic d’action : 2 à 5h
Durée d’action : 13-16h
CONSEQUENCES DE LA PHARMACOCINETIQUE
DE L’INSULINE NPH
n = 20 DS type 1
moyenne ± SEMInsuline s/c
bed time 24
20
16
12
8
4
0
22h 0h00 2h00 4h00 8h00 10h 12h00
TEMPS (heures)
µm
ol/kg/m
in
Lepore M, et al. Diabetes. 2000;49:2142–2148.
pompe
NPH
H
Y
P
O
G
L
Y
C
E
M
I
E
Variabilité intra-individuelle de la NPH : Enregistrements CGMS chez 1 patient sur 3 jours consécutifs avec 1NPH/jour
Time
Glu
cose
co
nce
ntr
ati
on
(m
mo
l/l)
-5.0
0.0
5.0
10.0
15.0
20.0
12:00 am 4:00 am 8:00 am 12:00 pm 4:00
pm
8:00
pm
12:00 am
CGMS : Continuous Glucose Monitoring System
Day 1 Day 2 Day 3
Data from David Russell-Jones
9
0 4 8 12 16 20 24
1. Lepore M, et al. Diabetes 2000;49:2142–8.2. Porcellati F, et al. Diabetes Care 2007;30:2447–52.
Patients diabétiques de type 1 (n = 20)1
Patients diabétiques de type 1 (n = 24)2
Vit
esse
de
per
fusi
on d
u g
luco
se
(mg/
kg/m
n)
Vitesse d
e perfu
sion d
u glu
cose (µm
ol/kg/mn
)
Temps (heures)
0 4 8 12 16 20 24
Injection SC
Glu
cose
infu
sion
rat
e (m
mol
/kg/
mn
)
Vitesse d
e perfu
sion d
u
glucose(µ
mol/kg/m
n)
Temps (heures)
insuline detemir
Insuline glargine
InjectionSC 0,35 UI/kg
0
8
16
4
12
20
24
0
2
4
1
3
0
2
4
1
3
0
6
3
NPH 0,3 UI/kg
CSII (insuline lispro) 0,3 UI/kg/24h
Insuline glargine 0,3 UI/kg
9
Propriétés de l’insuline basale
idéale
� Profil sans pic1
� Longue durée d’action1
� Souplesse d’administration
� Titration simple
� Adaptée aux schémas de traitement en fonction des valeurs cibles (« treat-to-target »)
1. Rosenstock J. Clin Cornerstone 2001;4:50–64.
0 4 8 12 16 20 24
Heures post-dose
Tau
x d
'insu
lin
e
80
60
40
20
00 2 4 6 8 10 12
Les analogues de l’insuline à action rapide réduisent le
risque d’hyperglycémie postprandiale et d’hypoglycémie
tardive
Valeurs postprandiales normales
Insuline lispro, insuline aspart,
ou insuline glulisine
Risque plus faible d’hypoglycémiepostprandiale tardive
Taux plasmatique d’insulin
e libre
(µU/m
l)
Temps après l’injection d’insuline ou un repas (heures)
Insuline humaine régulière (RHI)
Repas
Insulin
e sous-cutanée
Meilleur contrôle de la GPP
GPP = glycémie postprandiale Bolli GB. Av Diabetol 2007;23:326–32,.
� Délai d’action rapide1
� Pic élevé 1 heure environ après l’administration1
� Courte durée d’action1
� Souplesse d’administration
Propriétés de l’insuline prandiale
idéale
1. Rosenstock J. Clin Cornerstone 2001;4:50–64.
Heures post-dose
Tau
x d
'insu
lin
e0 4 8 12 16 20 24
Primary prevention
(n = 726)
Secondary intervention (n =
715)
Patients with type 1 diabetes (n =
1441)
Conventional Intensive Conventional Intensive
Randomise Randomise
DCCT: N Engl J Med 1993;329:977–86
DCCT: Effects of management on HbA1c
0 2 4 6 8 10
Years from randomisation
5 731 9
8
9
10
7HbA
1c(%
)
6
0
Intensive
Conventional
DCCT Research Group. N.Eng.J.Med. 1993;329:977–986.
Relative Risk
Retinopathy
Nephropathy
Neuropathy
Microalbuminuria
HbA1c (%)
15
13
11
9
7
5
3
16 7 8 9 10 11 12
Skyler JS. Endocrinol Metab Clin. 1996;25:243–254.
DCCT: Effects of management on retinopathy
0
10
20
30
40
60
50
0 1 3 5 62 4 7 98
Intensive
Conventional
0
10
20
30
40
60
0 1 3 5 62 4 7 98
50 Conventional
Intensive
Percentage of patients
Years from randomisation
Primary-prevention cohort Secondary-intervention cohort
p<0.001p<0.001
DCCT Research Group. N.Eng.J.Med. 1993;329:977–986.
Primary Secondarycohort cohort
Retinopathy (%) 76 54
Neuropathy (%) 69 57
Nephropathy (%) 34 43
DCCT: Risk reduction
(intensive vs. conventional management)
DCCT Research Group. N.Eng.J.Med. 1993;329:977–986.
HbA1c (%)
5.5 6.0 6.5 7.0 7.5 8.0 8.5 9.0 9.5 10.0
Complications
Hypoglycaemia
10.5
DCCT Research Group. N.Eng.J.Med. 1993;329:977–986.
DCCT: EDIC prolongation de l’étude
� La difference d’HbA1c à étè réduite durant EDIC.
� la proportion de patients qui ont eu une détérioration de leur retinopathie était inférieur dans le groupe de patients qui ont recu un traitement intensif durant le DCCT (p<0.001)
� La proportion de patients avec une augmentation de l’excretion urinaire d’albumine était significativement plus basse de le groupe de traitement intensif durant le DCCT.
� L’étude conclue que la réduction du risque de rétinopathie et nephropathie persiste au moins quatre ans apres . (mémoire glycémique.)
DCCT/EDIC Research Group. N.Eng.J.Med. 2000;342:381–389.
Analyse économique - DCCT
� “dans la pérspéctive d’un systeme de soins de santéle traitement intensif représente un investissement intéressant”.
� “Bien que le traitement intensif soit couteux, quand le coût des complications est évalué le rapport coût-efficacité devient favorable”.
1. DCCT Research Group. JAMA 1996;276:1409-15
2. Herman WH, Eastman RC. Diabetes Care 1998;21(suppl 3):C19-24
22
HbA1c après le
diagnostic2
Destruction
progressive des
cellules bêta sur
des mois ou des
années
Déficience en
insuline endogène
presque absolue
Apport
d’insuline
exogène
nécessaire
Un stimulus infectieux ou
environnemental déclenche une
attaque autoimmune sur les
cellules bêta pancréatiques qui
sécrètent l’insuline1
Masse de cellules bêta
(% du
max)1
1. Adapté de Stene LC, et al. Pediatr Diabetes 2006;7:247–53.
2. Garg S. Données internes.
Années avant le diagnostic
7
6
5
4
–8 –7 –6 –5 –4 –3 –2 –1 0/Diagnostic
HbA
1c(%
)
0
50
100
HbA1c avant le
diagnostic1
1. ADA. Diabetes Care 2008;31(suppl 1):S12–S54.
2. AACE/ACE Position Statement, 2005: www.aace.com/pub/pdf/guidelines/OutpatientImplementationPositionStatement.pdf.
3. IDF. Guideline for management of postmeal glucose: www.idf.org/webdata/docs/Guideline_PMG_final.pdf.
Paramètre ADA1 AACE/ACE2 IDF3
HbA1c, % < 7,0 ≤ 6,5 < 6,5
GJ, mmol/l (mg/dl) 3,9–7,2(70–130)
< 6,1(< 110)
< 5,5(< 100)
GPP, mmol/l (mg/dl) < 10,0(< 180)
< 7,8(< 140)
< 7,8 (< 140)
Les recommandation préconisent un
schéma insulinique basal-bolus
ADA 2008
� Utiliser un schéma basal-bolus de 3-4 injections par jour ou la CSII (« pompe à insuline »)
� Utiliser des analogues de l’insuline, en particulier si l’hypoglycémie est un problème
� Adapter la dose d’insuline prandiale à l’apport glucidique, à la glycémie préprandiale et à l’activitéphysique
ADA. Diabetes Care 2008;31(Suppl 1):S12−54.
25Owens DR, et al. Lancet 2001;358:739−46.
Insuline (U/l)
0,08
0,04
0
Homéostasie glucidique
08.00 13.00 19.0016.00
Temps (heures)
Glycémie (m
mol/l)
8
6
4
2
0
Profils glycémiques Sécrétion d’insuline endogène
Stratégies d’insulinothérapie couramment
utilisées dans le DT1
Schéma insulinique basal-bolus� 1–2 injections d’insuline basale
+ 3 injections d’insuline en administration prandiale
Traitements par insuline prémélangée � ≥ 2 injections d’insuline prémélangée
Perfusion d’insuline en continu et en sous-cutané (CSII)� Perfusion d’insuline basale en continu
+ 3 doses ou plus en administration prandiale
DeWitt DE, Hirsch IB. JAMA 2003;289:2254–64.
Rosenstock J. Clin Cornerstone 2001;4:50–64.
Dave JA, Delport SV. SA Fam Pract 2006;48:30–6.
30
Les insulines basales et rapides sont les composantes
appropriées d’un schéma basal-bolus
L’insuline basale (Lantus) apporte :
� Une durée d’action sur 24 heures avec une seule injection par jour1,2
� Une administration souple au petit déjeuner, au dîner ou au coucher1
� Des profils d’efficacité et de sécurité d’emploi comparables à ceux de l’insuline detemir deux fois par jour3
L’insuline rapide (Apidra.Novorapid) apporte :
� Un délai d’action rapide et une durée d’action courte4
� Une administration souple juste avant ou après un repas5
1. Hamann M, et al. Diabetes Care 2003;26:1738–44.
2. Porcellati F, et al. Diabetes Care 2007;30:2447–52.
3. Pieber T, et al. Diabet Med 2007;24:635–42.
4. Becker RH, et al. Diabetes Care 2007;30:2506–7.
5. Rave K, et al. Diabetes Care 2006;29:1812–7.
6. Dreyer M, et al. Horm Metab Res 2005;37:702−7.
Ruhnau K, et al. Diabet Med 2006;23(Suppl 4):343 (Résumé P952).
HbA1c(%
)
Glycémie (mmol/l)
HbA1c GPPGJ
32Schreiber S, et al. Diabetologia 2007;50(suppl 1):S410–1.
HbA1c(%
)
p < 0,0001
Glycémie (mmol/l)
HbA1c GPPGJ
Le schéma insulinique basal-bolus a conféré un meilleur contrôle glycémique
Début de l'étude 12 semaines après le relais
Schéma insulinique basal-bolus - une stratégie
physiologique pour le traitement du diabète
� Traitement intensif, physiologique
� Associe des insulines basale et prandiale séparées� 1 à 2 injections d’insuline basale et 3 injections d’insuline prandiale par jour
� Education du patient nécessaire
� Obligatoire chez la plupart des patients diabétiques de type 1
� Obligatoire chez certains patients diabétiques de type 2
Tibaldi J and Rakel R. Int J Clin Pract 2007;61:633–44.
Choe C, et al. J Natl Med Assoc 2007;99:357–67.
35Ramlo-Halsted B, et al. Prim Care 1999;26:771−89.
Années −10 −5 0 5 10 15 20 25 30
20
15
10
5
0
Taux d’insuline
Insulinorésistance
Défaillance des cellules β
250
200
150
100
50
0Fon
ctio
n
rela
tive
des
ce
llu
les β
(%)
Glycémie àjeun
Glycémie postprandiale
Glu
cose
(mm
ol/l
)DIAGNOSTIC
Manifestations cliniques
ANOMALIES MACROVASCULAIRES
ANOMALIES MICROVASCULAIRES
36
43 %*p < 0,0001 versus valeurs initiales; §p = 0,035¶Amputation du membre inférieur ou angiopathie périphérique fataleR
édu
ctio
n d
u r
isqu
e re
lati
f (%
)as
soci
ée à
un
e d
imin
uti
on d
e 1
% d
e l’H
bA
1c
-50
-45
-40
-35
-30
-25
-20
-15
-10
-5
0
21 %*
Tous critères liés au diabète
21 %*
Mortalitédue audiabète
14 %*
Mortalitétoutescauses
*
14 %*
Infarctus du myocarde
12 %§
Accidentsvasculairescérébraux
Angiopathiepériphérique¶
*
*
Maladiesmicro-vasculaires
Extraction ducristallin
37 %
19 %
Stratton I, et al. BMJ 2000;321:405―12.
1. ADA. Diabetes Care 2008;31(suppl 1):S12–S54.2. AACE. Endocr Pract 2007;13(suppl 1):3–68.3. IDF. Directive mondiale pour le diabète de type 2. Bruxelles : Fédération internationale du diabète, 2005.
www.idf.org/webdata/docs/IDF %20GGT2D.pdf4. Nathan D, et al. Diabetes Care 2008;31:1−11.
< 7,8 (< 140)
< 5,6(< 100)
< 6,0 (< 110)
< 6,0(< 110)
3,9−7,2 (70−130)
GJ, mmol/l
(mg/dl)
< 8,0 (< 145)
< 7,8 (< 140)
< 10,0 (< 180)
GPP à 1–2 h, mmol/l (mg/dl)
< 6,5≤ 6,5< 7,0HbA1c (%)
IDF3AACE2ADA1Sujets sains1
< 6,0
3,9−7,2 (70−130)
< 10,0 (< 180)
< 7,0
ADA/ EASD4Paramètre
Algorithme pour l’initiation et l’intensification du traitement du
DT2 : consensus ADA/EASD 2009
L’insuline prémélangée n’est pas une option pour l’instauration de l’insulinothérapie
L’ADA/EASD et l’IDF recommandent une instauration précoce de
l’insulinothérapie pour atteindre les valeurs cibles d’HbA1c
ADA/EASD 20091
� Le traitement par insuline basale peut être instauré lorsque les mesures hygiéno-diététiques et la metformine ou les MHD + metformine + Sulfamides hypoglycémiants ne permettent pas de maintenir un taux d’HbA1c < 7,0 %
� Un objectif moins strict peut être approprié chez des patients plus fragiles (espérance de vie courte, présence de co-morbidités, notamment cardiovasculaires, importantes)
1. Nathan D, et al. Diabetes Care 2008;31:1−11.2 . Directive mondiale pour le diabète de type 2 de l’IDF, www.idf.org/webdata/docs/IDF %20GGT2D.pdf
L’ADA/EASD recommandent des algorithmes de traitement en
fonction des valeurs cibles pour l’instauration de
l’insulinothérapie
ADA/EASD 20081
� Insuline basale une fois par jour
� Titration de 2 U tous les 3 jours jusqu’à ce que la GJ soit comprise entre 3,9 et 7,2 mmol/l (70–130mg/dl)
� Titration de 4 U tous les 3 jours si la GJ est > 10 mmol/l (>180 mg/dl)
1. Nathan D, et al. Diabetes Care 2008;31:1−11.2. Directive mondiale pour le diabète de type 2 de l’IDF, www.idf.org/webdata/docs/IDF %20GGT2D.pdf
The Treat-to-Target Trial :
Lantus vs NPH
Réduction de 42 à 48% d’hypoglycémie nocturne avec Lantus.
DIABETES CARE, VOLUME 26, NUMBER 11, NOVEMBER 2003
Auto-titration de Levemir®once-dailypour atteindre la recommandation de l’ADA en terme d’HbA1c dans le DT2
Patients atteignant une HbA1c <7%
Blonde et al TITRATE®
� Comparer l’efficacité et la sécurité de deux cibles de titration de la GAJ en utilisant un algorithme d’auto-titration en treat-to-target pour une insuline basale en once-daily chez des patients DT2 insulino-naïfs traités de manière sub-optimale avec des ADOs
� Bras de traitement :
• 3.9–5.0 mmol/L (0.70–0.90 g/L)
• 4.4–6.1 mmol/L (0.80–1.10 g/L)
TITRATE®
Blonde et al
Blonde L et al., Diabetes Obesity & Metabolism. 2009; 11:623–31.
EASD 2009
• Levemir® était initiée à raison de 0.1 à 0.2 U/kg ou 10 unités once daily au dîner ou en bedtime
• La titration de la dose était basée sur l’algorithme d’auto-titration PREDICTIVE® 303 dirigé par le patient
• Les patients ont poursuivis leur traitement aux OADs
Levemir® once dailyCible auto-ajustée GAJ 0.70–0.90 g/L
Levemir® once dailyCible auto-ajustée GAJ 0.80–1.10 g/L
Trt antérieur aux OADs
Période de screening
(n=122)
(n=122)
Critères d’inclusion principaux:
• DT2 ≥≥≥≥3 mois
• 7% ≤HbA1c ≤9%
• IMC ≤45 kg/m2
• Age ≥ 18 ans
• Insulino-naïfs
TITRATE®
Blonde et al
Blonde L et al., Diabetes Obesity & Metabolism. 2009; 11:623–31.
EASD 2009
Titration 303 : algorithme du patientAjustement des doses pour chaque bras
70-90 mg/dLor 80-110 mg/dL
0 Maintaindose
3 Units
3 Units
no adjustment
Titration dose once-daily
Fou
rch
ette
cib
le G
AJ
GAJ <0,80g/LGAJ <0,70 g/L
GAJ >1,10g/LGAJ >0,90 g/L 3
0
3
0Maintenir dose
Augmenter la dose3 unités
3 unités
Diminuer la dose
TITRATE®
Blonde et al
Blonde L et al., Diabetes Obesity & Metabolism. 2009; 11:623–31.
GAJ 0.70-0.90 g/L
GAJ 0.80-1.10 g/L
�ADA
�IDF
Baseline Semaine 12 Semaine 20
Temps (semaine d’étude)
Moy
enn
e d
’HbA
1c(%
)
8.0
7.8
7.6
7.4
7.2
7.0
6.8
6.6
6.4
6.2
6.0
8.2
7.94
7.04
7.00*
7.99
6.93 6.77*
* changement dans les 2 in groupes p = 0.019 à 20 semaines
TITRATE®
Blonde et al
-1.22%réduction de l’HbA1C
-0.94%réduction de l’HbA1C
Blonde L et al., Diabetes Obesity & Metabolism. 2009; 11:623–31.
EASD 2009
Evè
nem
ent/
pati
ent/
an
Evènements hypoglycémiques
7,73
2,74
5,27
2,02
0
1
2
3
4
5
6
7
8
9
All Nocturnal
ns
ns
Un seul évènement hypoglycémique majeur a été reporté dans l’étude : groupe avec cible de GAJ à 0.70 – 0.90 g/L
GAJ 0.80-1.10 g/L
GAJ 0.70-0.90 g/L
TITRATE®
Blonde et al
Blonde L et al., Diabetes Obesity & Metabolism. 2009; 11:623–31.
Ch
ange
in w
eigh
t (k
g)
<25 25–<27 27–<29 29–<31 ≥31BMI
* p<0.001, linear regression
*
0.55
–0.06
–0.56
–0.96
–1.51
–2
–1
0
1
PREDICTIVE European cohort – data on file MedInfo/Lev/2007/015
La réduction de poids est plus prononcée
chez les patients ayant les BMI les plus élevés
Predictive internationale
EN CONCLUSION :� Quel a été le bénéfice de l’utilisation d’une insuline
analogue basale Glargine (Lantus®) ou Detemir (Levemir®):
• une baisse significative des taux d’HbA1c.
• une réduction du nombre d’hypoglycémies.
• une moindre prise de poids.
Détérioration progressive de la fonction des cellules β
Basale seulementAjout d’insuline basale et titration
basale plusAjout d’insuline prandiale lors du repas principal
Basale-bolusDoses supplémentaires d’insuline basale selon les besoins
GJ à la valeur cibleHbA1c supérieure à la valeur cible
Raccah D, et al. Diabetes Metab Res Rev 2007;23:257–64.
GJ supérieure à la valeur cibleHbA1c supérieure à la valeur cible
GJ à la valeur cibleHbA1c supérieure à la valeur cible
Stratégie basale plus :
Quand faut-il ajouter le premier bolus d’insuline prandiale ?
� La nécessité d’une insuline prandiale malgré une titration optimale de l’insuline basale est indiquée par
� GJ à la valeur cible < 1g/l, mais HbA1c ≥ 7 %
� GJ équilibrée, mais GPP élevée en permanence
� Ajouter une injection d’insuline prandiale (4 UI)� En commençant avec le repas principal
Nathan DM, et al. Diabetes Care 2006;29:1963–72.Nathan DM, et al. Diabetes Care 2008;31:173–5.Raccah D, et al. Diabetes Metab Res Rev 2007;23:257−64.
55Monnier L, et al. Diabetes Care 2003;26:881–5.
0
10
20
30
40
50
60
70
< 7,37,3–8,48,5–9,29,3–10,2> 10,2
Con
trib
uti
on r
elat
ive
(%)
HbA1c (%)
Glycémie postprandialeGlycémie à jeun
Instaurer un traitement par insuline basale lorsque le contrôle glycémique est très insuffisant
Intensifier l’insulinothérapie avec l’ajout progressif d’insuline prandiale lorsque le taux d’HbA1c approche de la valeur cible
OPAL : Une injection unique d’insuline glulisine (au petit déjeuner OU au
repas principal) + une injection par jour d’insuline glargine induit une
amélioration significative de l’HbA1c
Population per protocole
Le repas principal est défini comme le repas comportant
l’excursion glycémique à 2 heures la plus élevée
0,0
6,0
7,0
8,0
Réduction
globale de
l’HbA1c
–0,33 %
p < 0,0001
p = NS
p < 0,0001 p < 0,0001
(n = 162) (n = 154) (n = 316)
HbA
1c(%
)
7,35 7,29 7,32
7,036,94 6,99
Petit déjeuner Repas principal Total
Début de l’étude
Fin de l’étude
Lankisch M, et al. Diabetes Obesity and Metabolism 2008; 10: 1178-1185
Garber A, et al. Diabetes Obes Metab 2006;8:58−66.
0 40 80
Trois fois par jour
Deux fois par jour
Une fois par jour
Insulineaspart prémélangée 30/70
Patients obtenant un taux d’HbA1c ≤ 6,5 % (%)
21
31
8
Semain
e 16 Semain
e 32
Semain
e 48
20 60
100 patients présentant un DT2 non contrôlé traité par ADO +/- insuline basaleL’insuline basale a été arrêtée et les patients ont reçu de l’insuline aspart prémélangée 30/70 administrée une fois par jour au moment du dîner
58
Synthèse des études LAPTOP et INITIATE :
Insuline glargine versus insuline prémélangée
*Episodes par année-patient ; †glycémie < 56 mg/dl
(< 3,1 mmol/l) avec ou sans symptomes
1, Janka H, et al. Diabetes Care 2005;28:254–9.2, Raskin P, et al. Diabetes Care 2005;28:260–5.
LAPTOP1 INITIATE (Raskin)2
Insuline prémélangée
Insuline glargine
Insuline prémélangée
Insuline glargine
HbA1c au début de l'étude (%) 8,83 8,85 9,7 9,8
HbA1c à la fin de l'étude (%) 7,49 7,15 6,91 7,41
(p = 0,0003) (p < 0,01)
Dose finale d’insuline (UI/jour) 64,5 28,2 78,5 51,3
(p < 0,05)
Hypoglycémie symptomatique (%) 5,7* 2,6* 43† 16†
(p = 0,0009) (p < 0,05)
Modifications du poids (kg) 2,1 1,4 5,4 3,5
(p = 0,0805) (p < 0,01)
Ancienneté du diabète (années) 9,9 9,9 9,5 8,9